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UN ENCART PUBLICITAIRE PRODUIT PAR MEDIAPLANET BIEN Testez gratuitement si vous êtes opérable www r PUBLICITÉ VOS YEUX PATHOLOGIES OCULAIRES Quelles sont les différentes maladies qui affectent notre vue ? Les conseils des professionnels. Page 4 LA CHIRURGIE RÉFRACTIVE Toutes les informations à connaître sur ces opérations. Page 6 NOTRE ŒIL EST-IL EN DANGER ? Le soleil, les écrans d’ordinateur … Ces facteurs peuvent-il affaiblir et altérer notre vision ? Comment protéger nos yeux ? Page 9 LA SÉCHERESSE OCULAIRE Le nouveau mal du siècle, quelles sont les astuces et conseils pour y remédier ? Page 11 JUIN 2009 UN GUIDE SOUCIEUX DE L’ENVIRONNEMENT

294 Sensai 210x297 - doc.mediaplanet.comdoc.mediaplanet.com/all_projects/3537.pdf · •S acspl tique v biodégradables •Quandlesdéchetsontlamainverte Financement 15 •Investissementsdurables

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UN ENCART PUBLICITAIRE PRODUIT PARMEDIAPLANET

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Testez gratuitement si vous êtes opérable

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VOS YEUX

PATHOLOGIES OCULAIRESQuelles sont les différentes maladies qui affectentnotre vue ? Les conseils des professionnels.

Page 4

LA CHIRURGIE RÉFRACTIVEToutes les informations à connaître sur cesopérations.

Page 6

NOTRE ŒIL EST-IL EN DANGER ?Le soleil, les écrans d’ordinateur… Ces facteurspeuvent-il affaiblir et altérer notre vision ? Commentprotéger nos yeux ?

Page 9

LA SÉCHERESSE OCULAIRELe nouveau mal du siècle, quelles sont les astuces etconseils pour y remédier ?

Page 11

JUIN 2009 UN GUIDE SOUCIEUX DE L’ENVIRONNEMENT

Cette édition « Vos Yeux », vous présente des réflexions sur l’hygièneet la santé oculaire, mais aussi des informations sur la prévention etle traitement d’affections comme le glaucome et la cataracte. La So-ciété Suisse d’Ophtalmologie a pour mission première de préserver lavue et la bonne santé oculaire de nos concitoyens. A cet effet, elledéploie tous les efforts possibles pour maintenir la formation scien-tifique de ses membres à un niveau très élevé : les articles médicauxd’excellent niveau, rédigés par nos membres dans ce supplément, entémoignent. Cette société s’engage aussi dans de nombreuses actionsde formation permanente obligatoires. Celles-ci portent sur les der-niers développements des techniques diagnostiques et thérapeutiqueset cherche également à améliorer l’accès aux soins ophtalmologiquessur le plan géographique. Le contrôle continu de la qualité de la for-mation de nos jeunes collègues fait aussi partie de nos principalesactivités. Nos experts contrôlent régulièrement tous les centres deformation post-graduée (hôpitaux et cabinets médicaux). Les liensentre l’enseignement et la recherche sont étroits. A la fin de leur for-mation, les futurs ophtalmologues doivent passer deux examens de-vant des experts suisses et internationaux, à Paris. Ils obtiennent si-

multanément un diplôme national et un diplôme européen. Les col-lègues qui veulent exercer en plus une activité chirurgicale doiventencore passer un examen à Berne, à l’issue de deux années de for-mation supplémentaires. L’ophtalmologie a connu des avancées im-portantes ces dernières années. En plus des techniques opératoiresmini-invasives dans la chirurgie du glaucome (sclérotomie profonde),des progrès remarquables ont été réalisés dans le traitement de la dé-générescence maculaire liée à l’âge (DMLA) sous sa forme humide(exsudative) qui peut désormais être combattue efficacement par desinjections intraoculaires. Un grand bond en avant a été réalisé sur leplan qualitatif avec l’évolution des lentilles intraoculaires utiliséesdans l’opération de la cataracte : de nouvelles lentilles asphériquesaméliorent la vision nocturne et des défauts visuels préexistants,comme l’astigmatisme, peuvent être éliminés par des implants intra-oculaires sur mesure. Les lentilles intraoculaires bifocales ou accom-modatives permettent de restaurer la vision sur toutes les distances,pour lire, pour travailler sur un écran d’ordinateur ou regarder la té-lévision et rendent la conduite automobile plus sûre. Les instrumentsendoscopiques font progresser la chirurgie du canal lacrymal en per-mettant d’opérer directement au niveau de l’obstruction, parl’intérieur. Côté médicaments, nous voyons apparaître des moléculesde plus en plus efficaces, avec moins d’effets indésirables. Les oph-talmologues suisses sont parfaitement préparés pour affronter cesformidables évolutions.La complexité croissante de la vie quotidienne requière des compé-tences visuelles de plus en plus importantes. Après l’industrialisationet l’électrification, nous sommes entrés dans l’ère du « tout digital » :les PC, les ordinateurs portables, les téléphones portables, les iPod etles affichages numériques exigent une bonne vision à tout âge, àtoute distance et pratiquement en toute situation. Ce qui était encoreconsidéré comme un luxe il n’y a pas si longtemps, est devenuune nécessité. L’incapacité à lire un SMS, à créer un tableau surl’ordinateur ou à lire les petits chiffres d’une montre digitale est au-jourd’hui considérée comme un véritable handicap. Nous en deman-dons de plus en plus à nos yeux : il est donc important de mieux lesconnaitre pour mieux les protéger et mieux les soigner. Ce supplé-ment va exactement dans cette direction : je vous souhaite donc unebonne et profitable lecture.

Dr méd. Filippo Simona

Dr méd. Filippo SimonaPrésident Société Suisse d’Ophtalmologie

2 Vos yeux SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE – RÉDACTION ET PRODUCTION PAR MEDIAPLANET

EDITORIAL

De nos jour, notre vue est de plus en plusagressée de part certains facteurs comme lesoleil, les écrans d’ordinateurs ou de télévi-sion, les chocs, les corps étrangers… La fa-tigue visuelle devient le mal du siècle etvient s’ajouter à de nombreuses maladiesoculaires. Le glaucome, par exemple, toucheplus de 70 millions de personnes dans lemonde, dont 2.5% de la population suisse,représentant ainsi une des causes principa-les de cécité.Partie intégrante de notre visage, les yeuxsont également sujets d’esthétique et debeauté, la chirurgie, la contactologie,l’optique… autant de moyens sont à notredisposition pour sublimer le regard.Cette édition a pour but d’informer et desensibiliser le lecteur sur l’importance denos yeux et les différentes solutions pourl’amélioration de notre vue.

Notre vue à l’ère du«tout digital»

VOS YEUX – UNE ÉDITION RÉALISÉE PAR MEDIAPLANET

Project Manager: Anne-Laure Ubaud,Mediaplanet, 021 320 67 23Production / Redaction:CorinneMeier (Direction),Natascha Künzi,Mediaplanet,043 888 73 12Texte:Margaux de Frouville, Adeline Beijns, Lydie Marlin, Alexandre Dhordain,Dr.méd.Aude AmbresinCorrection: Peter Voser Impression:Ringier Print Adligenswil AGPhotos: Istockphoto.com,C.Meier

MEDIAPLANET EST LE LEADER MONDIALEN DÉVELOPPEMENT, PRODUCTION ETDISTRIBUTION DE SUPPLÉMENTS ÀTHÈME INSÉRÉS DANS LES JOURNAUX.

www.mediaplanet.comMediaplanet produit, finance et crée des suppléments à thème dans la presse et online.Pour plus d’informations, visitez notre site Internet www.mediaplanet.com ou contactez Philippe Maurer, Regional Manager,021 320 67 30 ou [email protected].

Energie 4-7• La Suisse est-elle dans le coup ?

• L’énergie solaire

• Solar Impulse

• Energie verte, les clés pour

consommer moins

• L’eau du robinet

• Le gaz naturel, un combustible

durable

Construction 8• Les prêts hypothécaires verts pour

un investissement durable

• Minergie®, ça marche comment ?

Eco-attitude 9-12• Les voitures vertes se nourrissent de

biocarburants

• Top 10 des véhicules les moins

polluants

• Bio, une solution alimentaire saine

pour la Suisse

• Bio, un nouveau mode de vie

• Les matières naturelles à fleur de

peau

Recyclage et traitementdes déchets 13-14• Sacs plastiques vs sacs

biodégradables

• Quand les déchets ont la main verte

Financement 15• Investissements durables

SOMMAIRE

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Le saviez-vous ?

La première description du kératocônea été faite par l’ophtalmologue alle-mand Burchard Mauchard en 1748.

4 Vos yeux SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE – RÉDACTION ET PRODUCTION PAR MEDIAPLANET

ENERGIE

DéfinitionLe kératocône (du grec kerato, corne,cornée et konos, cône) est une maladiedégénérative de l’œil qui se traduit parune perte de la sphéricité de la cornéequi prend alors la forme d’une protu-bérance conique et irrégulière qui per-turbe la vision.

Le kératocône atteint en général lesdeux yeux (dans 90% des cas), mais s’ydéveloppe bien souvent de manière dif-férente.

Certaines études estiment l’incidencede cette maladie, entre 1 personne sur2000 et 1 sur 500. Les variations sontdues aux différents critères de diagnos-tique, certaines formes légères de kéra-tocône pouvant passer inaperçues

1.

CausesBien que les causes de cette maladierestent mystérieuses, on estime quel’hérédité joue un rôle prédominantmême si aucun gène spécifique n’a étéidentifié.

D’autres facteurs sont également in-voqués : le fait de se frotter les yeux ouencore le port de lentilles de contactpourraient contribuer à déclencher lamaladie. De plus, étant donné que lekératocône apparaît après la puberté,des hormones pourraient aussi être encause.

SymptômesUne distorsion visuelle, une photopho-bie (sensibilité à la lumière) et des pro-blèmes de reflets sont les premierssymptômes de la maladie. Dans unstade plus avancé, il y aura une dimi-nution rapide de l’acuité visuelle àcause du brouillard qui se forme dansla cornée. Bien souvent, la cornée de-vient aussi opaque à cause de la cica-trisation importante du tissu. Cessymptômes sont particulièrement res-sentis en vision de loin.

EvolutionLe kératocône ne cause pas nécessaire-ment la cécité, mais le fait que la myo-pie et l’astigmatisme augmentent sanscesse et que cet astigmatisme soit irré-gulier fait en sorte que la vision estgrandement affectée.

La maladie présente quatre grandsstades d’évolution à savoir :

– stade 1 : inconfort visuel, baissed’acuité visuelle avec astigmatisme

– stade 2 : la myopie s’associe àl’astigmatisme

– stade 3 : aggravation des troubles vi-suels et apparition d’une déformationvisible de la cornée

– stade 4 : amincissement associé à uneperte de transparence (cicatrices ouopacités au sommet du cône) etrisque de kératocône aigu (la mem-brane transparente et élastique quirecouvre la surface interne de la cor-née se perfore).

2

TraitementsLe traitement du kératocône dépendavant tout de sa sévérité.

Au début, des lunettes et des lentillesde contact rigides corrigent l’astig-matisme avec un certain succès. Mais,lorsqu’une bonne vision n’est pluspossible ou que l’individu développeune intolérance aux lentilles, unetransplantation de cornée est alorsenvisagée.

Lors d’une kératoplastie, la partiecentrale de la cornée malade est retiréepuis remplacée par celle d’une per-sonne décédée. Les résultats postopéra-toires sont généralement bons.

La mise en place d’anneaux intra-cornéens en plastique introduits dansl’épaisseur de la cornée par une petite

intervention chirurgicale est une tech-nique qui permet de repousserl’éventualité d’une greffe chez des pa-tients qui ne supportent plus les len-tilles par exemple.

Mais depuis quelques années, ilexiste la possibilité de stabiliser la dé-formation irrégulière de la cornée pro-voquée par le kératocône, au moyen del’Ultra-Violet Crosslinking (cross-lin-king des fibres de collagène cornéenpar rayons ultra-violets). Après impré-gnation de vitamine B12 (Riboflavine),la cornée est exposée à des rayons ul-tra-violets : de cette manière, la struc-ture de la riboflavine change, ce qui en-gendre une solidification de lacornée.

SuiviLes personnes atteintes de kératocônedoivent être suivies par des ophtalmo-logues spécialistes de la maladie carcelle-ci peut évoluer vite. Les porteursde lentilles de contact sont encore plustenus que les autres de consulter régu-lièrement leur spécialiste.

Source1 www.orpha.net2 www.orpha.net

Le kératocône :quand la cornéese déformeMéconnue du public, le kératocône n’en est pas moinsune maladie invalidante et grave. Elle est typiquementdiagnostiquée durant l’adolescence et atteint son stadele plus avancé vers 20-30 ans.

Texte: Adeline Beijns

Qu’est ce que c’est ?La cataracte est une opacification ducristallin qui entraîne une perte pro-gressive et indolore de la vision. Elle sedéveloppe généralement sans causeprécise. Toutefois, elle peut être liée àun traumatisme oculaire (intrusiond’un corps étranger dans l’œil), àl’utilisation prolongée de certains mé-dicaments (corticoïdes), à l’expositionprolongée aux rayons X, à des proces-sus inflammatoires et des maladies in-fectieuses ophtalmologiques ou être lacomplication d’un diabète. Cette mala-die peut, dans des cas très avancés, en-traîner la cécité. Il est donc essentiel dela prendre en charge au plus tôt.

Un mal qui vient en vieillissantCette maladie touche principalementles personnes âgées. Entre 65 et 74 ans,environ 1 personne sur 5 développeune cataracte qui réduit significative-ment l’acuité visuelle, et après 75 ans,presque 1 personne sur 2 en est at-teinte.

En Suisse, chaque année, 25 000 per-sonnes sont opérés de cette maladie. Enfréquence, elle devance donc l’appen-dicite, les hernies et les varices.

Comment la dépister ?Afin de poser un diagnostique précis,plusieurs examens doivent être réali-sés, à savoir:

– un examen de l’acuité visuelle

– un examen biomicroscopique del’œil : examen de la cornée, du cris-tallin et de la rétine

– une échographie oculaire pour mesu-rer la longueur de l’œil et déterminer

ainsi la puissance de la lentille quiremplacera le cristallin ; et

– une microscopie spéculaire : comp-tage des cellules de la cornée afin des’assurer que la cornée est capable desupporter l’intervention.

La chirurgie comme uniquetraitementIl n’existe à ce jour aucun médicamentpermettant de prévenir ou d’enrayer lacataracte. La chirurgie est le moyen leplus efficace de retrouver une visioncorrecte.

La technique la plus récente est laphacoémulsification : le chirurgien réa-lise une petite incision à la périphérie dela cornée et il enlève la cataracte en lacassant à l’aide d’ultrasons et en aspi-rant les morceaux à l’aide d’une sonde.Lorsque tous les fragments ont été reti-rés, l’ophtalmologue à ainsi retiré lecristallin voilé et implante un cristallinartificiel. Les points de suture ne sontpas nécessaires car l’incision de 1,8 à2,2mm se referme toute seule.

L’intervention est presque toujourspratiquée sous anesthésie locale et dure30 minutes environ. Le patient peut ren-trer chez lui en principe le jour même.

EvolutionLa phacoémulsification du cristallin estune technique sure et efficace : moins de1% de complications lorsqu’elle estpratiquée par un chirurgien expéri-menté. Outre l’enlèvement de la cata-racte, cette opération permet de corrigerles défauts de la vision telles que lamyopie, l’hypermétropie et la presbytie.Les implants multifocaux assurentaujourd’hui à 80% des patients de sepasser totalement de lunettes pour lavision éloignée comme pour la vision deprès.

Avec l’âge, la cataracte concerne(presque) tout le mondeBaisse progressive de la vue, trouble de la vision des couleurs, gène face à la lumière,etc. Tels sont quelques uns des signes les plus importants de la cataracte. On estimequ’à partir de 75 ans, une personne sur deux souffre de troubles de la vision dus àcette maladie.

Texte: Adeline Beijns

le fait de se frotter les yeux ou encore leport de lentilles de contact pourraientcontribuer à déclencher lamaladie”

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CaractéristiquesDeuxième cause de malvoyance dans lemonde, le glaucome regroupe un en-semble de maladies entraînant des dété-riorations du nerf optique et une altéra-tion du champ visuel. Il s’agit d’uneaffection oculaire qui entraîne une des-truction lente et progressive des cellules

visuelles de la rétine et du nerf optiquesuite à une hausse de la pression ocu-laire. Si elle n’est pas traitée, cette ma-ladie peut entraîner une diminution dela vision allant jusqu’à la cécité.

L’origine exacte du glaucome n’estpas encore connue. Toutefois, un certainnombre de facteurs de risques ont étéidentifiés à savoir :

– l’âge : le glaucome touche essentielle-ment la population de plus de 40 anset son incidence augmente avec l’âge

– l’hérédité : les personnes ayant des an-técédents familiaux de glaucome doi-vent consulter précocement afin depouvoir dépister tout problème àtemps

– le diabète

- la myopie sévère

– les troubles vasculaires et les apnéesdu sommeil

Des formes différentesOn dénombre plusieurs formes de glau-come : le glaucome à angle ouvert, leglaucome à angle fermé, le glaucomecongénital et le glaucome secondaire,entre autres.

Le glaucome à angle ouvert est le pluscourant en Europe. Il se manifeste leplus souvent après 40 ans et con-cerne 5% de la population. Il nes’accompagne d’aucune douleur nisigne particulier. C’est pourquoi, seuleune consultation chez un ophtalmo-logue pourra le détecter.

Le glaucome à angle fermé est, quantà lui beaucoup plus rare. Contrairementau premier, il ne passe pas inaperçu. Ilse caractérise par de violents maux de

tête, des douleurs oculaires, une visionfloue et des nausées. Sans interventionrapide, il entraîne une cécité de manièreirréversible.

Le glaucome congénital : il englobe denombreux types de glaucomes dont lepoint commun est de survenir à la nais-sance ou pendant la petite enfance. Toutenfant dont l’œil présente un aspectanormal doit être immédiatement exa-

miné par un ophtalmologue, et ceci sansdélai, car chaque jour compte afin derestaurer une vision utile.

Enfin, le glaucome secondaire appa-raît comme une complication d’une au-tre pathologie oculaire telle qu’une af-fection vasculaire, une inflammation ouune tumeur.

Quand consulter ?A partir de 40 ans, il est recommandé deconsulter son ophtalmologue tous lesdeux ans. Et à partir de 60 ans, tous lesans. N’attendez pas de mal voir pour êtreexaminé car le glaucome progresse len-tement et ce n’est que lorsque la mala-die est déjà bien avancée que les pre-miers symptômes apparaissent. A cemoment les dégâts sont absolument ir-réversibles et les moyens thérapeutiquesne visent qu’à prévenir une détériora-tion ultérieure.

Les principaux examensophtalmologiques

L’examen du fond d’œilIl permet essentiellement d’observer larétine, ses vaisseaux et la papille du nerfoptique. Avant d’effectuer l’examen,l’ophtalmologue peut instiller quelquesgouttes dans l’œil afin de dilater la pu-pille. Cet examen n’est pas douloureuxmais la vision peut rester floue pendantquelques heures à cause du collyre my-driatique servant à dilater la pupille.

Examen du champ visuelCet examen est utile pour détecter lescas de glaucome mais aussi pourd’autres maladies touchant la rétine oule cerveau. Le champ visuel se définitcomme étant la portion de l’espace quel’on peut voir sans bouger les yeux. Il semesure pour chaque œil séparément : la

personne se place devant un appareil oùapparaissent des points lumineuxd’intensité ou de taille variable et elledoit actionner une sonnette à chaquefois qu’elle en aperçoit un.

La pression oculaireUne pression trop importante peut êtrele signe d’un début de glaucome. Pourmesurer la pression, l’ophtalmologueanesthésie d’abord la cornée à l’aide degouttes oculaires colorées. Ensuite, ilappuie légèrement un cylindre en ma-tière synthétique contre l’œil pour me-surer la pression. On peut égalementmesurer la pression de l’œil en envoyantun jet d’air contre la cornée et la valeurde la pression apparaît directement surun appareil. Cette dernière méthode pré-sente l’avantage de ne pas avoir à ins-tiller de collyre, mais est moins préciseque la première.

Précisons toutefois qu’il existe encored’autres tests qui permettent de visuali-ser les couches de la rétine et des fibresnerveuses formant le nerf optique dontla lésion conduit au glaucome, parexemple le GDx ou le HRT, ou un OCTde la tête du nerf optique et des fibresvisuelles.

TraitementsLe traitement du glaucome vise à stabi-liser et à arrêter la progression de la ma-ladie en intervenant sur son facteur derisque le plus important à savoir,l’augmentation de la pression intraocu-

laire. Trois grands types de traitement,qui seront adaptés en fonction dechaque individu, existent :

– les collyres : ils s’administrent direc-tement dans l’œil, une ou plusieursfois par jour, à heures régulières. Se-lon la substance qu’il contient, lecollyre augmentera la quantité de li-quide évacuée hors de l’œil ou dimi-nuera la quantité de liquide produitepar l’œil (ce que l’on appelle « humeuraqueuse »). Certains collyres ont éga-

lement la propriété de préserver lacouche neurorétinienne qui est la pre-mière à souffrir dans le glaucome. Unenouvelle approche de traitement, laneuroprotection, explore cette voieprometteuse.

– le laser : lorsque le collyre ne produitpas l’effet escompté, on peut recourirà la thérapie au laser qui faciliteral’évacuation de l’humeur aqueuse parune ouverture des canaux de drainagesitués au niveau de l’angle formé parl’iris et la cornée. Cependant les résul-tats ne sont pas nécessairement sta-bles à longue échéance, c’est-à-diresur une période de 4 à 5 ans.

– la chirurgie : elle est considérée dansdes cas bien particuliers. En effet, uneintervention chirurgicale peut être in-diquée si les autres traitements ne sontpas suffisamment efficaces. Elle estaussi parfois proposée chez certainspatients intolérants aux collyres ouqui ne les instillent pas de manière ré-gulière. L’opération chirurgicale, quise déroule généralement sous anes-thésie locale, consiste à créer une voiede drainage permettant l’évacuationfacilitée de l’humeur aqueuse. Les ré-sultats de la chirurgie sur la pressionintraoculaire et l’évolution du glau-come sont en général satisfaisantsmais ne sont pas définitifs et la reprised’un traitement par collyre et/ou unenouvelle intervention chirurgicalepeuvent être à nouveau prescrits parla suite.

Les pertes existantes du champ visuelétant irréparables, un diagnostic aussiprécoce que possible de la maladie esttrès important… alors qu’attendez-vouspour faire une visite de contrôle chezvotre ophtalmologue ?

Le glaucome : une maladie insidieuseA côté des troubles de la réfraction, de nombreuses maladies peuvent affecter vos yeux, entraînant une diminutiongraduelle ou brutale, partielle ou totale de l’acuité visuelle. Touchant près de septante millions de personnes dansle monde, le glaucome est une de ces maladies insidieuses qui reste pendant longtemps silencieuse.

Texte: Adeline Beijns

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A partir de 40 ans, il est recommandé deconsulter son ophtalmologue tous les deux

ans. Et à partir de 60 ans, tous les ans””

Docteur Sylvain Roy, MD, PhD EPFLSpécialiste FMH ophtalmologie, faophtalmochirurgieChargé de recherche à l’hôpital oph-talmique Jules Gonin LausanneCollaborateur scientifique à l’EcolePolytechnique Fédérale de Lausanne

Docteur André Mermoud, MDSpécialiste FMH ophtalmologie, faophtalmochirurgieAncien Professeur associé à l’hôpitalophtalmique Jules Gonin Lausanne

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ENERGIE

Quelles sont les personnesconcernées par ce type dechirurgie ?Toutes les personnes qui souhaitentêtre indépendantes de lunettes etverres de contact. Cette chirurgieconcerne tous les troubles de la vision– myopie hypermétropie astigma-tisme – hors troubles anatomiques telsla cataracte ou le glaucome. Pour lapresbytie, les choses sont plus déli-cates. Beaucoup de méthodes sont dé-veloppées mais aucune ne peut rendrela faculté d’accommodation de l’œilqui diminue après 45 ans.

Quelle est la technique dechirurgie réfractive la pluscourante ?La technique principale est le laser. Etla méthode la plus utilisée est celle duLASIK, la technique du double laser,Femto Lasik. L’un des lasers prépare le

flap – un capot découpé au niveau dela cornée – et le second laser aiguisel’œil dans les couches les plus pro-fondes pour en modifier la forme.Cette technique est surtout utiliséepour les myopies jusqu’à 7 dioptries etl’astigmatisme jusqu’à 3 dioptries

mais aussi pour les hypermétropiesjusqu’à 3 ou 4 dioptries. C’est au-jourd’hui une opération de base. Avecle LASIK, il faut compter deux joursd’arrêt de travail pour bien récupérersa vision.

Quelles précautions prendreavant une intervention ?La chose la plus importante est debien faire examiner la cornée avanttoute opération. Il est impératifd’exclure les yeux qui ne sont pasaptes à être traité par le laser.

Il faut disposer d’une cornée stableet normale. Chaque cas est particuliermais, en principe, presque chaque casse traite avec une des nouvelles tech-niques réfractives. Et les risques opé-ratoires et postopératoires sont mi-

nimes. Autrefois le plus grand risqueétait l’instabilité de la cornée.

Aujourd’hui, ce risque est trèsfaible.

Quels conseilsdonneriez-vous àdes personnes désirantrecourir à la chirurgieréfractive ?Le premier conseil est de ne pas recou-rir à ce type de chirurgie trop tôt. Lesmoins de 22 ans doivent patienter etattendre que leur vision soit stabilisée.Il faut ensuite bien faire examiner sesyeux et discuter avec le chirurgien despossibilités techniques qui s’offrent àvous.

Et il ne faut pas oublier qu’une nou-velle intervention est toujours possi-ble, avec laser comme avec la posed’implant, pour ajuster et améliorerencore les résultats.

EXPERT PANEL

La chirurgie réfractive est-ellesûre ?Autant que la chirurgie peut l’être.Mais aujourd’hui, il n’y a plus deproblèmes de technique. La chirurgieréfractive a aujourd’hui 30 ansd’existence. Les machines ont fait detrès important progrès. Nous avonsnettement amélioré notre pratique carnos examens préopératoires sontbeaucoup plus précis. Nous proposonsun type de chirurgie en fonction desexamens visuels et des examens ana-tomiques de la cornée. C’est du sur-mesure. Néanmoins, cela reste uneopération chirurgicale, le risque n’estdonc pas nul.

En dehors du LASIK, quellessont les autres techniques ?

Il existe une autre technique au laser– la PRK – qui est une ancienne tech-nique que nous utilisons encorelorsque la cornée est trop fine. Il y a

ensuite des techniques impliquant lapose d’implant dans la chambre anté-rieure devant ou derrière l’iris.

Nous pouvons aussi enlever lecristallin et le remplacer un implantmultifocal.

Quelles sont les techniquespropres à la presbytie ?Il y a différentes techniques. Une deces techniques est la monovision. Elle

ne corrige pas la presbytie mais lacontourne en rendant un œil apte à lavue de loin et l’autre à la vue de près.Nous utilisons aussi des techniques deresurfaçage grâce auxquelles nous fai-sons fonctionner l’accommodation ré-

siduelle du patient. C’est tout nouveau,et très peu de centres le pratiquent enSuisse.

Quels conseilsdonneriez-vous à despersonnes désirant recourir àla chirurgie réfractive ?L’important est de bien s’informer surles possibilités offertes par cette chi-rurgie. Il est possible de participer auxséminaires d’information que nousdispensons à la clinique. Ensuite,avant toute intervention, il est primor-dial de réaliser un bilan ophtalmolo-gique complet afin de vérifier que vosyeux peuvent bien être opérés. Enfin,la décision ressort du domaine exclu-sif du patient. Il faut bien réfléchir àses besoins.

Quelles sont les risques de lachirurgie réfractive ?La pose d’implants intraoculaires re-présente le risque le plus important.L’incision de l’œil entraîne un risque

d’infection d’environ 1 pour 5000. Ilexiste donc un risque de perdre un œilaprès l’opération. La coupe au laser

peut, elle aussi, engendrer une infec-tion en profondeur. Le risqued’altération de l’œil existe. Enfin, latroisième technique, celle du traite-ment de surface, qui correspondau nettoyage grâce au laser de lacouche superficielle de la cornée, peutentraîner une conjonctivite. A ce jour,la perte de l’œil – aussi possible enthéorie dans ce cas – n’a pas été rap-portée.

L’opération de la cataracteest-elle une opération deconfort comparable aux autresinterventions d’amétropie ?Non, quand la cataracte entraîne unebaisse de la vision pas ou mal corrigi-ble, potentiellement gênante et dange-reuse pour l’œil. Néanmoins, une nou-

velle pratique tend à se répandre : lacataracte « californienne ». Ce sont gé-néralement de jeunes papy-boomersdevenus presbytes qui souhaitent an-ticiper une potentielle cataracte en bé-néficiant immédiatement des toutnouveaux implants multifocaux. Aulieu de commencer par un traitementau laser, ils demandent immédiate-ment la pose d’un implant.

Comment accueillez-vous cesdemandes ?Ma démarche est toujours d’attirerl’attention de mes patients sur le faitqu’il s’agit d’une chirurgie. Et qui ditchirurgie dit risque de complications.Il faut éclairer le consentement du pa-tient en l’informant de l’ensemble duprocessus et des risques inhérents. S’ils

sont toujours partants, et qu’aucunecontre-indication n’existe, alorsl’intervention peut avoir lieu.

Quels conseilsdonneriez-vous à despersonnes désirant recourirà la chirurgie réfractive ?Il faut d’abord faire un bilan de la vi-sion très complet. Il est important quele chirurgien ait à sa disposition tousles paramètres de la vision de son pa-tient afin de les intégrer dans son rai-sonnement. Cette connaissance per-mettra un traitement véritablementpersonnalisé. Enfin, le patient doitbien comprendre qu’il n’y a pas de per-fection et que toute intervention pré-sente toujours un ou plusieurs incon-vénients.

La chirurgie réfractive a pour but de corriger les anomalies de la vision afin d’améliorer l’acuité visuelle et donc diminuer la dépendance auxlunettes ou aux verres de contact. Six spécialistes témoignent.

Propos recueillis par Alexandre Dhordain

Dr Walter Aus der AuMédecin spécialiste FMH en ophtalmologieFribourg

Dr Jérôme BovetMédecin spécialiste FMH en ophtalmologieOnex

Dr Cyrus TabatabayMédecin spécialiste FMH en ophtalmologieGenève

« Il faut disposer d’une cornée stable et normale »

«Nos examens préopératoires sont beaucoup plus précis »

« Il faut éclairer le consentement du patient »

Lesmoins de 22 ansdoivent patienter et attendre

que leur visionsoit stabilisée”

C’est tout nouveau,et très peu de centres

le pratiquenten Suisse”

une nouvellepratique tend à se

répandre : lacataracte

« californienne »”

Comment se déroule uneintervention au laser ?Tout d’abord je m’entretiens avec lepatient pour qu’il comprenne bien lesdétails pratiques de l’intervention.Avant l’intervention, je vérifie l’ab-sence de foyer infectieux autour del’œil. La cornée étant la partie la plussensible de l’organisme, l’œil est en-suite anesthésié. Pendant l’opération,le patient ne ressent qu’une petitepression sur l’œil. Il faut compter en-viron 10 à 15 minutes d’interventionpar œil. Après l’opération, la cornéeprésente une baisse de sensibilité de 3à 6 semaines.

Le résultat obtenu est-il stabledans le temps ?Les résultats sont stables quand lesmyopies sont faibles à modéréesjusqu’à 7 à 8 dioptries. Au-delà, les ré-

sultats sont plus variables et la néces-sité de réintervenir dans les 6 mois estplus grande. En dessous de ces diop-tries, une nouvelle intervention est né-cessaire dans moins 5 % des cas, audessus, elles le sont entre 10 et 15 %des cas.

Existe-t-il des contre-indications à la chirurgieréfractive ?Certaines personnes ne savent pasmaîtriser leur stress. Des mouvementsincontrôlés peuvent compliquer le dé-roulement de l’opération, mais ils sontrares si le patient comprend les diffé-rents gestes opératoires. Il existe descontre-indications organiques. Cer-tains yeux ne sont pas opérables. Lacornée est soit anormalement fine etdéformée, soit l’œil est trop petit poury introduire un implant. Il y a aussi des

yeux plus sensibles que d’autres auxinfections. Des personnes peuventavoir un passé familial de lourdes pa-thologies oculaires comme le glau-

come, ou avoir eu un décollement derétine ou encore des anomalies congé-nitales de la rétine.

Quels conseils donneriez-vousà des personnes désirantrecourir à la chirurgieréfractive ?Il faut disposer d’un bon historique desa vision et de sa santé oculaire.

Ensuite, il ne faut pas hésiter à de-mander à son chirurgien combiend’interventions il réalise chaque an-née. Pour bénéficier d’un geste sûr, ce

nombre doit se situer entre 300 et 500interventions. Il convient d’ailleurs deprivilégier les grands centres qui ontdavantage de moyens pour assurer lesuivi et l’entretien des machines. Unbon chirurgien est celui qui voit le pa-tient, une ou deux fois avantl’intervention, et qui le suit dès le len-demain de l’intervention et une se-maine après, au minimum.

Existe-t-il des effetssecondaires après uneintervention ?Toute opération comporte un risque etla possibilité d'effets secondaires. Dansle cas des opérations au laser et des im-plantations de lentilles, une sensibilitéaugmentée à la lumière et une diminu-tion de la vision de contraste peuventapparaître. En règle générale, cesmanifestations peuvent toutefois êtreévitées par le choix de la techniqueopératoire optimale et par la détermi-nation précise des paramètres optiquesavant l'opération. Dans le cadre del'implantation de lentilles, il est possi-ble de voir apparaître des effetsd'éblouissements, de formation de ha-los, et une diminution de la vision decontraste. L'information détaillée et

personnelle du patient au sujet del'opération est toujours primordiale.

Quelles techniquesutilisez-vous ?Pour la chirurgie de la cornée, nous uti-lisons toutes les techniques modernes de

la chirurgie au laser Excimer, en combi-naison avec le laser dit femtoseconde.Mais aussi les implants sous forme de

lentilles phake pour la correction des dé-fauts de vision importants, ou dans lescas où la chirurgie au laser Excimer estcontre-indiquée et dans lesquels lesconditions pour une implantation sontréunies. L’échange du cristallin, la len-tille naturelle de l'œil, contre une len-

tille artificielle par chirurgie réfractiveest aussi possible. Dans toutes cesopérations des implants très variés peu-

vent être utilisés. A commencer par leslentilles monofocales classiquesjusqu'aux lentilles multifocales et auxlentilles intraoculaires avec accommo-dation, en passant par la correction dedéfauts de courbure de la cornée par desimplants.

Quels conseils donneriez-vous àdes personnes désirant recourirà la chirurgie réfractive ?Il est indispensable d’exposer ses be-soins personnels au médecin et d’en dis-cuter avec lui. Il faut choisir un centreréputé, ou en tout cas un médecin ayantune expérience conséquente dans le do-maine de la chirurgie réfractive. Ne lais-sez aucune question sans réponse avantl'opération et choisissez la date qui vousconvient le mieux pour votre traitement.

Quelles sont les techniquesproposées au patient enfonction de leur trouble dela vision ?Les myopies se traitent au laser avecde très bons résultats, jusqu’à 8 ou 10dioptries. Au-delà, vous obtiendrezune meilleure qualité visuelle en intro-duisant dans l’œil une lentille intra-oculaire.

Et pour l’hypermétropie ?Le traitement avec le laser fonctionnetrès bien, mais se limite à 4 à 5 diop-tries d’hypermétropie.

Quid de la presbytie ?Le problème de la presbytie apparaît àpartir de 45 ans. A partir de cet âge,nous pouvons pratiquer une vision dif-

férenciée – la monovision – c'est-à-dire que nous traitons l’œil dominantpour la vue de loin, et l’œil non domi-nant pour la vue de près. Il faut rete-nir que cette intervention ne traite pasla presbytie mais la contourne. Pour

que le patient comprenne l’effet re-cherché, nous faisons un test avec deslentilles de contact. S’il accepte cecompromis, cela lui donnera une

grande flexibilité visuelle. Même s’ilfaudra parfois qu’il porte des lunettespour la lecture prolongée.

Quels conseilsdonneriez-vous à des

personnes désirant recourirà la chirurgie réfractive ?Le plus important est d’avoir un bondialogue avec son chirurgien. Chaque

personne est un cas particulier, chaqueintervention est individuelle. Il nes’agit pas d’opération à la chaîne. Lespersonnes souhaitant être opérées doi-vent être fermement décidées et biencomprendre les tenants et les aboutis-sements de l’intervention.

SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE – RÉDACTION ET PRODUCTION PAR MEDIAPLANET Vos yeux 7ENERGIE

Dr Christian de CourtenMédecin spécialiste FMH en ophtalmochirurgieLausanne

Dr Victor DerhartunianMédecin spécialiste FMH en ophtalmologieOlten

Dr Bijan FarpourMédecin spécialiste FMH en ophtalmologieGenève

« Privilégier les grands centres »

«Toute opération comporte un risque »

«Chaque personne est un cas particulier »

cesmanifestations peuventtoutefois être évitées

par le choix de la techniqueopératoire optimale”

Il faut disposer d’un bonhistorique de sa vision et de

sa santé oculaire””

Il faut retenir quecette intervention ne traite

pas la presbytiemais la contourne””

8 Vos yeux SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE – RÉDACTION ET PRODUCTION PAR MEDIAPLANET

ENERGIE

Elle est la première cause de mal-voyance en Suisse chez les plus de60 ans. La DMLA est une mala-

die dégénérative de la macula, partiecentrale de la rétine, nécessaire à la vi-sion précise. Certains patients progres-sent vers une forme tardive plus grave,appelée soit atrophique soit néo vascu-laire.

Bien que le champ visuel soit géné-ralement conservé, la vision centrale,par exemple la lecture ou toutes autrestaches fines, est progressivementaltérée.

Symptômes et dépistageDans la forme précoce, le patient a sou-vent peu de symptômes. Les plus ty-piques sont les difficultés lors de pas-sage dans des lieux de luminositédifférente (arrivée dans un tunnel) ou laprésence d’une tache plus sombre aucentre de l’œil. Lorsque la maladie estplus avancée, le patient peut noter destrous noirs au centre de sa vue, des let-tres manquantes à la lecture ou une on-dulation des lignes ou des lettres. Lagrille de Amsler est un moyen de dépis-tage efficace de la DMLA. En regardantavec un seul œil et avec les lunettes de

lecture, le patient fixe le point centralde la grille. Ceci ne peut néanmoinsremplacer un examen de base chezl’ophtalmologue conseillé pour tous etplus fortement s’il y a des membres at-teints dans la famille proche.

Facteurs de risques etmécanismes de la DMLAL’âge est le facteur de risque non modu-lable le plus important et de plus en plusla prédisposition génétique semble jouerun rôle non négligeable. Les facteurs en-vironnementaux sont aussi importants,principalement l’effet néfaste du taba-gisme et plus modestement d’un taux decholestérol élevé, du surpoids ou d’unenutrition mal équilibrée et pauvre enagents antioxydants qu’on trouve parexemple dans les légumes verts ou fruits.

L’examen ophtalmologique du fondde l’œil effectué par l’ophtalmologuemontre initialement des dépôts jaunâ-tres appelés drusen ou des pigments surla macula signes typiques de la DMLAprécoce. A un stade plus tardif, la DMLA,devient atrophique (« sèche ») ou exsu-dative (« humide »).

Localement, la macula souffre dedommages cellulaires qui entraînent une

réaction inflammatoire et un déséquili-bre des facteurs locaux responsables demaintenir la balance entre les vaisseauxphysiologiques qui irriguent la maculaet la croissance de vaisseaux anormauxdans cette zone. Le facteur principal estconnu sous le nom de VEGF (vascularendothelial growth factor ou facteur decroissance vasculaire endothélial).Lorsque le taux de VEGF est trop impor-tant on assiste au développement de laDMLA exsudative ou néo vasculaire.

Il est possible qu’un manque locald’agents antioxydants, qu’un déséqui-libre de facteurs de croissance tel leVEGF, dans ce cas sous représenté, soitresponsable de la perte progressive descellules de la macula qui caractérise laforme atrophique ou sèche de laDMLA.

Traitements de la DMLAexsudativeJusqu’à un passé proche, seuls les trai-tements par laser initialement laser ar-gon très destructeur puis par photothé-rapie dynamique étaient disponibles.Ceux-ci offraient déjà un bénéfice vi-suel par rapport à l’évolution naturelle.

Actuellement, les injections àl’intérieur de l’oeil répétées (mensuel-lement si nécessaire) de médicamentsqui bloquent le facteur de croissanceVEGF, appelée la stratégie anti VEGF.Ceci est une réelle révolution théra-peutique dans le traitement de laDMLA exsudative. Pour la première

fois dans l’histoire de cette maladie,90% des patients stabilisent leur vue etmême 30% l’améliorent. Il existe di-vers produits qui ont cette action antiVEGF mais le seul qui cumule effica-cité et reconnaissance actuelle par lesinstances de contrôle suisse des médi-caments dans cette indication est ap-pelé le ranibizumab (Lucentis®). Desétudes sur les soins, combinant les di-verses voies thérapeutiques, sont endéveloppement et de nouvelles straté-gies de traitements visant notammentl’inflammation ou le soutien de fac-teurs de croissance autres que le VEGF,sont en cours d’investigations.

Espoir dans le traitement de laDMLA atrophiqueIl n’existe aujourd’hui aucun traite-ment disponible pour la DMLA atro-phique. A un stade tardif, les patientsbénéficient de moyens auxiliaires(loupes, ordinateurs, bibliothèque so-nore) pour les aider dans leur quoti-dien.

Néanmoins, la recherche sur cetteforme de DMLA est très active Desétudes préliminaires sont actuellementen cours, visant par exemple un apportlocal supplémentaire d’agents anti-oxydants, le soutien de facteurs desurvie des cellules de la macula ou ladiminution locale de l’inflammation.Le remplacement des cellules (thérapiecellulaire) suscite une rechercheactive.

La dégénérescence maculaire liée à l’âgeLa dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est une maladie très fréquentereprésentant à son stade ultime la première cause de cécité légale en Europe et auxEtats Unis. Les études épidémiologiques estiment qu’environ 15% des personnes deplus 60 ans et 30% au delà de 75 ans montrent des signes de DMLA.

Texte:Dr méd.Aude Ambresin

Rares sont ceux qui, la quaran-taine passée, échappent à lapresbytie. « Avec le temps, l’œil

n’arrive plus à faire la mise au point »,explique Jean-Pierre Perret, maître-op-ticien, installé depuis 30 ans à Carouge.Progressivement, le besoin d’éloignertout ce qui est regardé de près se faitressentir. Et pour retrouver une visionoptimale, l’achat de deux paires de lu-nettes semble alors incontournable.Sauf si vous optez pour des verres pro-gressifs.

Cette technologie, née dans les an-nées 1950, n’a cessé de s’améliorer. « Leverre progressif rassemble sur un mêmeverre les corrections nécessaires à la

vision de loin et à la vision de près.L’avantage est de disposer aussi d’unevision intermédiaire. Vous pouvezdonc voir à toutes les distances avecune seule paire de lunettes », décritJean-Pierre Perret.

Il en existe plusieurs catégories. Lesverres progressifs généralistes – àmoins de 200 francs le verre – calculésavec des paramètres moyens, les verrespersonnalisés – entre 350 et 450 francsle verre – incluant au contraire un cer-tain nombre de paramètres liés à vospropres besoins, et enfin, le must, lesverres individualisés – entre 500 et 700

francs le verre – qui incorporent denombreuses mesures pour s’adapter àvos habitudes visuelles. « Nous prenonsen compte de nombreux paramètres : ladistance verre-œil, l’inclinaison duverre en fonction de la ligne de regard,le centrage de la lunette, la courbe duverre, la posture pour lire de près…Chaque détail compte », énumère Jean-Pierre Perret, qui aime le sur-mesure.Pour cela, le maître-opticien nemanque jamais de faire profiter sesclients des dernières avancées techno-logiques. Son crédo : leur proposer desverres répondant au mieux à leurs at-

tentes. Si jamais – chose rare – le ré-sultat n’était pas concluant, une garan-tie d’échec rend possible, pendant troismois, le remplacement des verres. Etpour l’achat de verres individualisés –signés Rodenstock – une seconde pairede lunettes de proximité, légèrementprogressive, est offerte.

Perret – 4 avenue Cardinal-Mermillod – 1227 CarougeTél. +41 22 342 17 42Fax. +41 22 300 08 84www.perret-optic.ch

A Carouge, le progressif sur mesureA l’aide des dernières avancées technologiques enmatière d’optique, le maître-opticien, Jean-PierrePerret, adapte et personnalise vos verres progressifs.Objectif: améliorer votre confort visuel.

PUBLIREPORTAGE

Médecin associé, Co responsablede l’unité de la rétine médicale,Hôpital ophtalmique universitaireJules Gonin, Lausanne

Dr.méd. Aude Ambresin

C’est un paradoxe : verres foncésne riment pas toujours avec yeuxbien protégés. La preuve ? Des

verres correcteurs transparents peuventaussi assurer une très bonne protectioncontre les UV.

Que les verres soient minéraux (serayent peu mais sont sensibles auxchocs) ou organiques (légers et résis-tants aux chocs), seule la qualité des fil-tres de vos lunettes compte. A bannir :les lunettes « gadget ». Elles sont plusnocives qu’une absence de protection !Seulement teintées, elles peuvent en-traîner une dilatation de la pupille sanspour autant filtrer les UV, qui vont enprofiter pour brûler la rétine.

C’est pour lutter contre ces lunettes« gadget » que des normes européennesdéfinissent depuis 1995 le niveau deprotection des verres. On les reconnaîtau sigle « CE » souvent présent sur lesbranches.

En tout, quatre niveaux de filtre.Seules des lunettes solaires d’indice 3

ou 4 sont en mesure d’assurer unebonne couverture pour les yeux. En gé-néral, la catégorie 3 suffit. Mais pour lamontagne ou les cas de luminosité ex-ceptionnelle, il ne faut pas hésiter àadopter la catégorie 4. Seul bémol, cesverres, souvent très sombres, ne doiventpas être utilisés pour conduire.

Outre le filtre protecteur, la forme deslunettes importe également. Pour éviterque les rayons ne s’infiltrent par les

côtés, optez pour des lunettes de soleilenveloppantes et de taille adaptée.Quant à la teinte des verres, préférez lemarron, le gris voire le gris/vert qui res-pectent la perception des couleurs, no-tamment pour la conduite automobile.Enfin, n’oubliez pas qu’aux côtés deslunettes, les chapeaux, casquettes oularges visières peuvent être un bon ren-fort dans la lutte contre les UV.

Et pour les enfants ?Face aux rayons solaires nocifs, les mi-rettes des petits sont plus vulnérablesque ceux des adultes. En cause, la trans-parence du cristallin – qui est donc dé-pourvu de pigments protecteurs – et lataille de la pupille, plus large chez lesenfants.

Résultat : avant l’âge d’un an, 90%des UV A et plus de 50% des UV B pé-nètrent dans la rétine. Avant 12 ans, cesont 60% des UV A et 25% des UV Bqui parviennent à s’infiltrer.

Ce n’est qu’après 25 ans que cesquantités d’UV diminuent et sont arrê-tées par le cristallin.

Lunettes de soleil :un bouclier idéal face aux UVRetour des beaux jours, fragilisation de la couche d’ozone, accroissement de la duréede vie… nos yeux sont de plus en plus sollicités. Face aux agressions des rayons, lesverres solaires font office de bouclier idéal. Problème : toutes les lunettes n’ont pas lemême pouvoir protecteur…

Texte:Margaux de Frouville

SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE – RÉDACTION ET PRODUCTION PAR MEDIAPLANET Vos yeux 9ENERGIE

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1. Comme pour la peau, les ultraviolets - ou «UV » - peuvent nuire à nos yeux.VRAI ! Si les UV A, UV B, UV C sont invisibles, ils n’en sont pas moins no-cifs. En principe, les UV B sont absorbés par le cristallin. Les UV C sont presquetous arrêtés par l’ozone, les UV A sont les plus à redouter. Chez l’adulte, ilsatteignent le cristallin. Chez l’enfant de moins de 13 ans, dont le cristallin nejoue pas encore son rôle de bouclier, ils peuvent aller jusqu’à la rétine.

2. Si mes yeux ont besoin d’une protection contre les UV, je le sentirai.FAUX ! A la différence des rayons infrarouges dont les effets de chaleur etbrûlures sont ressentis quasi-instantanément, ceux des UV se déclarent tardi-vement. Comptez en général de 6 à 24 heures après l’exposition nocive. Unlarmoiement abondant, une sensibilité accrue à la lumière et des picotementsou des rougeurs doivent vous alerter. Mais parfois, avec leur caractère sour-nois, les méfaits des UV sont parfois à peine perceptibles.

3. Pour un hâle uniforme et ainsi éviter les traces disgracieuses de lunettes,je peux les enlever si je ferme les yeux.FAUX ! Les paupières sont sensibles aux coups de soleil qui, à long terme, pro-voqueront parfois des cancers de la peau tels le mélanome, le plus grave descancers cutanés.

4. L’exposition des yeux aux UV peut précipiter l’apparition de la cataracte,c’est-à-dire d’une opacification du cristallin.VRAI ! Le cristallin peut également être lésé par les UV avec pour conséquencesune apparition plus précoce de 5 à 10 ans de la cataracte.

5. Les UV ne peuvent nuire que si mon visage est orienté vers le soleil.FAUX ! Pour les UV, trois manières d’atteindre nos yeux : soit directement,soit par diffusion, soit par réflexion. L’intensité des rayonnements varie selonla saison, le lieu géographique et l'altitude. Quant à la diffusion des UV, elledépend de la présence ou non de nuages alors que leur réflexion varie selonla nature du sol. Ainsi, la réverbération de la neige est sept fois plus impor-tante que celle de l’eau !

6. Les lentilles de contact me protègent des UV.VRAI ! La plupart des lentilles sont dotées d’un filtre UV. Elles protègent doncla cornée, le cristallin et la rétine des rayons solaires. Mais les paupières etconjonctives restent exposées. En cas de forte luminosité ou en altitude, il estpréférable d’opter pour une paire de lunettes solaires.

Margaux de Frouville

Les yeux au soleil : Le vrai – faux

Ceci signifie que la lumière quientre dans l'œil est déformée.Corriger cet effet, exige des len-

tilles spéciales que l’on nomme «to-riques». Les lunettes sont en théoriebien positionnées sur le visage, ce quin’est pas le cas avec les lentilles de

contact. En effet, elles sont posées surla surface de l'œil, donc à chaque cli-gnement des paupières les lentillestournent légèrement, ce qui entraineavec l'astigmatisme, une visionbrouillée. Ainsi les ingénieurs ont dustrouver un mécanisme incorporé dansla lentille pour empêcher à celles-ci detourner. Ce type de conception faitqu'une partie de la lentille est plusépais que la normale, ceci empêcheefficacement la rotation de la lentille,mais réduit malheureusement le pas-sage de l’oxygène. Ce manqued'oxygène peut avoir parfois pour ré-sultat un léger œdème, qui diminue latolérance de l’œil au port de lentilles.Ainsi, les personnes qui portaient deslentilles toriques souples ne pouvaientpas les supporter un confortablementtoute la journée. Les Scientifiques deCooperVision, fabricant de lentilles decontact américain, ont introduit unnouveau type de lentille de contacttorique souple appelé Biofinity™ To-

ric. Celles-ci ont une très haute per-méabilité à l'oxygène, permettant à lamajorité des porteurs un confort jour-nalier, qu'ils ne pouvaient pas avoiravec les lentilles de contact toriquessouples précédentes. Cette haute per-méabilité a l'oxygène, s’est rendu pos-sible par l'usage de macromonomè-tres, que l’on appele chezCooperVision la technologie de formebleu-verte™. Ceci permet un volume

plus important d’oxygène et un meil-leur transport de celui ci à la surfacede l'œil. Donc la partie épaisse de lalentille reste exactement la même sansréduire le flux d'oxygène. Ceci est unaspect essentiel pour la santé de l'œil.Le précurseur de ces lentilles était ungroupe, appelé le Silicone-hydrogel,qui a répondu à ces critères, mais seu-lement pour le centre de la lentille qui

est le point le plus mince. La nouvellelentille, Biofinity™ Toric, dont le lan-cement inaugural c’est fait dans leRoyaume-Uni au mois de mars, satis-fait les critères d'oxygène à traverstous les points de la lentille, même lapartie la plus épaisse.

Un autre avantage de cette nouvelletechnologie est le confort supplémen-taire de la Biofinity™ Toric. Avec lestypes de lentilles de contact toriques

souples précédentes, une sensation desécheresse se manifestait vers la fin dela journée. En clignant environ 11 000fois par jour un sentiment insupporta-ble peut se faire sentir. Il est dés lorsimpératif que la surface de lentille restemouillée et ne sèche pas du tout. Unenouvelle liberté pour les personnes quiont une correction de l’astigmatismepar une lentille torique.

La percée dans la technologie deslentilles de contactParmi la population, plus de 50% ont un défaut visuel que l’on appele« astigmatisme ». C’est une déformation de la cornée différente de la myopie oude l’hypermétropie.

Mieux voir – mieux vivre.Sans lunettes. Sans lentilles.

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La chirurgie réfractive permet à beaucoup de personnes avec des troubles de la vue de mener une vie sans lunettes ni verres de contact.

Avec plus de 50 000 opérations à son actif, le Dr Aus der Au est l‘un des chirurgiens ophtalmologues les plus expérimentés de Suisse, tout spécialement dans le domaine de la chirurgie réfractive. Le Centre de l‘œil Dr Aus der Au de

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les techniques les plus modernes pour la correction au laser, la stabilisation cornéenne (crosslinking) et la chirurgie d‘implantation. Ces méthodes de traitement sont appliquées en cas de myopie, hyper-métropie, presbytie, ainsi que d‘astigmatisme.

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PUBLIREPORTAGE

Celles-ci ont une très hauteperméabilité à l'oxygène,

permettant à lamajorité des porteurs unconfort journalier”

Maux de tête, picotements etirritations des yeux, la visionqui se brouille,… ces signes

récurrents après une longue journéeau bureau sont caractéristiques de lafatigue visuelle. Un mal de plus enplus répandu dans nos sociétés mo-dernes. On estime que 60% de la po-pulation s’en plaint.

En cause, des écrans d’ordinateur quel’on a souvent du mal à quitter desyeux. Or, l’œil fonctionne comme unautofocus. Il fait la mise au point au-tomatique en accommodant par de pe-tits mouvements imperceptibles appe-lés micro-fluctuations. En cas detravail sur écran, le regard se fixe defaçon prolongée. La mise au point de-vient plus difficile, la vision se brouille.Si la personne souffre d’un trouble vi-suel non corrigé (principalement astig-matisme ou hypermétropie), ceci peutêtre un facteur aggravant et la gêne in-tervient plus rapidement.

Autre trouble fréquent après delongues heures de travail : la sécheresseoculaire ou syndrome sec. La sensationd’œil sec, les yeux qui piquent et unesensibilité à la lumière vive en sont lesprincipaux symptômes. Elle se mani-feste par l’incapacité à produire assezde larmes pour assurer le confort del’œil. En effet, lorsqu’on se concentrederrière sa console, on oublie souventde cligner des yeux. La fréquence duclignement n’intervient plus que septfois par minute au lieu de 12 à 20 foisnormalement. La sécrétion lacrymaledevient donc insuffisante, ce qui pro-voque un assèchement de la surface desyeux.

Le film lacrymal est constitué de troiscouches, une couche superficielle lipi-dique, une couche intermédiaire forte-ment aqueuse et une couche profondesemblable à un mucus.

Le syndrome de l’œil sec résulted’une rupture des 3 couches, c’est lefilm lacrymal qui se déchire.

Incommodant voire douloureux, cephénomène concerne généralement lespersonnes de plus de 60 ans. Avec l’âge,en particulier lors de la ménopausechez les femmes, il devient plus diffi-cile de produire des larmes de bonnequalité, mais aussi en bonne quantité.Outre le travail sur écran, de multiplesfacteurs expliquent le syndrome seccomme la pollution, la climatisation, letabagisme, le port prolongé de lentilles

de contact et la prise de certains médi-caments.

TraitementsPour y faire face, il est important d’allerconsulter un ophtalmologiste. Il s’agit

d’abord de vérifier s’il n’y a pas de trou-bles visuels non corrigés ou une patho-logie grave. La correction des lunettesdoit être optimale pour éviter la fatiguedes yeux. En cas de syndrome sec, letraitement le plus simple est

l’utilisation de larmes artificielles. Cetraitement substitutif, doit être appli-qué au fil de la journée.

Il y a plusieurs types de larmes arti-ficielles plus ou moins lubrifiantes,l’acide Hyaluronique, la carmellose so-dique et la polyvidone. Elles intervien-nent au niveau de la phase aqueuse dufilm lacrymal. D’autres gouttesd’utilisation plus récentes agissent surla phase lipidique de ce dernier. Toutesconcourant à donner un meilleurconfort au patient tout au long de lajournée.

Il existe également des complémentsalimentaires. Sous forme de vitamineset oligoéléments, ils sont censés rééqui-librer l’apport en Omégas 3 et 6. Ils re-lancent la sécrétion des larmes artifi-cielles et rééquilibre leur compositionen omégas. C’est un traitement delongue haleine qui apporte un soulage-ment ressentie par le patient.

Selon les ophtalmologistes, unebonne hygiène de vie, combinée à untraitement par larmes artificielles et/oucompléments alimentaires reste lemeilleur moyen de protéger ses yeux.Evitez également les espaces enfuméset pollués. Des pratiques simples et ef-ficaces que vous devez garder à l’œil !

Nos yeux au travailPratique, le travail sur ordinateur peut également se révéler douloureux. Devenue l’un des principaux motifs deconsultation des ophtalmologistes, la fatigue visuelle est aujourd’hui le lot quotidien des salariés. Quelques gouttes,un bureau mieux agencé et un changement d’environnement, il suffit pourtant de peu pour y remédier.

Texte: Lydie Marlin

SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE – RÉDACTION ET PRODUCTION PAR MEDIAPLANET Vos yeux 11ENERGIE

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L’éclairage de la pièce. Placez votre ordinateur perpendi-culairement à la fenêtre afin que la lumière du jour soit àgauche ou à droite de l’écran. Baissez les lumières am-biantes dans la mesure du possible et équipez-vous d’unelumière orientable pour lire vos documents papiers. Lessources de lumières ne doivent pas se refléter sur l’écran,ni se croiser dans le champ de vision. Des stores ou rideauxempêchent les reflets sur l’écran. Sinon, il existe des filtresanti-reflets pour diminuer les contrastes de lumière surl’écran.

La bonne posture devant l’écran. Optimisez la position devotre corps par rapport à l’écran en vous plaçant à la bonnehauteur (le haut de votre front au niveau du haut de l’écran)et à la bonne distance (entre 50 à 70 cm). Les problèmes deposture participent à la fatigue visuelle, alors privilégiez unsiège ergonomique pour éviter les problèmes cervicaux.

Une pièce aérée. Evitez de travailler dans des espaces en-fumés et climatisés. Le taux d’humidité doit être suffisant.En cas d’air ambiant sec, utilisez un humidificateur ou unbol d’eau que vous poserez à proximité du radiateur.

Hydratation. Pensez à boire régulièrement et, si besoin, àhydrater vos yeux à l’aide de larmes artificielles.

Des pauses. Reposez vos yeux toutes les heures pendant 15minutes en essayant de ne plus rien fixer de près.

Lydie Marlin

Conseils pour aménager votre postede travail

LA SOLUTION POUR UNE VISION CONFORTABLE A UN PRIX ABORDABLE

Un problème de vision? Notre centre est là pour vous !

Pendant longtemps, les patients souffrant d’un problème de vision n’ont eu comme

seul moyen de correction que de porter des lunettes ou des lentilles de contact.

Depuis plus de dix ans, il existe une solution sûre: la chirurgie réfractive.

L’interviewQuatre questions à Pierre-André Gobet, directeur du centre MV SANTE VISION

La chirurgie réfractive regroupe un ensemble de techniques microchirurgicales qui, grâce à l’utilisation de lasers ultraperformants, peuvent apporter une solution nouvelle à la correction de la vue. Totalement indolore, la chirurgie réfractive s’adapte et ne laisse aucune trace tout en améliorant la vision de façon considérable.

Aujourd’hui, ses adeptes ne se recrutent plus seulement dans des milieux bien particuliers – pilotes, sportifs de haut niveau – dont l’activité exige une excellente vision. Elle s’est ouverte à tous, notamment à ceux et celles qui souhai-tent simplement, pour des raisons pratiques, de confort, voire esthétiques, se débarrasser de leurs lunettes.

Vous souffrez de myopie? Vous êtes astigmate, hypermétrope ou encore presbyte? Vous ne supportez plus de porter des lunettes ou des lentilles de contact? MV SANTE VISION a une solution pour vous: n’hésitez pas à nous contacter!

MV SANTE VISION, c’est …

T. +41 (0) 21 613 10 [email protected]

Le n°1 des centres de chirurgie réfractive en Suisse en nombre de patients opérés

Le seul à utiliserun Femto-Laser VisuMaxen Suisse romande

Plus de 6000 yeux opérésdepuis l’ouverture du centreen novembre 2006

Un taux de satisfactionsupérieur à 98%

Une prise en chargeoptimale et personnalisée

Une politique de prix rendantcette intervention accessibleà toutes les bourses

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La chirurgie réfractive est-elle sans risque?Comme toute opération chirurgicale, cette procédure comporte évidemment une petite part de risque.Cependant la chirurgie par laser est de plus en plus sécuritaire. A cet égard, l’implication du Femto-Laser pour la première partie de la procédure représente un bond spectaculaire. D’autre part, il est clair que des règles stric-tes doivent être respectées avant, pendant et après l’intervention. Par exemple, pour assurer

une bonne guérison, tous les contaminants susceptibles de provoquer une infection doivent être évités (maquilla-ge, fumée, poussière, poils d’animaux, etc...). Le port de

lunettes de soleil est également recommandé durant un certain laps de temps (photophobie plus ou moins marquée).

Que coûte une opération de ce type?Grâce à des partenariats, des actions diver-ses et à nos concepts, nous avons pu met-tre en place une politique de prix rendant cette intervention accessible à tous. Il est donc possible de se faire opérer dès CHF 1’800.– par oeil. Par ailleurs MV SANTE VISION offre la possibilité de s’acquitter du montant de son opération en 6, 12, voire 18 mois, et cela sans surcoût et sans s’endetter. Nous voulons ainsi contri-buer à une démocratisation de la chirurgie

réfractive et la rendre possible à une plus large part de la population.

Est-ce douloureux?Le traitement au laser dure généralement de 15 à 40 secondes, selon l’ampleur de la correction. L’intervention est quasiment indo-lore étant donné que l’œil et la cornée sont anesthésiés localement à l’aide d’un collyre. Une fois les effets de l’anesthésie dissipés, certains patients peuvent ressentir une légère gêne. Toutefois, les irritations sont toujours très limitées et disparaissent spontanément en quelques heures.

Au-delà de ces arguments financiers, pour-quoi choisir MV SANTE VISION plutôt qu’un autre centre de chirurgie réfractive?D’abord pour la qualité de son service médi-cal. Notre taux de réussite avoisine les 100%.

Les médecins qui exercent chez nous sont des experts reconnus, dont les compétences techniques et psychologiques permettent de couvrir tous les aspects de la correction

de la vue. Ensuite pour la qualité de son service qui al-lie compétence et

sérieux. Toute l’équipe de MV SANTE VISION intervient dans la prise en charge du patient, du 1er rendez-vous jusqu’au dernier contrôle postopératoire. Enfin parce que nous dispo-sons d’un matériel ultraperformant au service de compétences reconnues.

Retrouvez tous les témoignages, nouveautés et faq’s actualisés régulièrement sur notre site internet :www.mvsantevision.ch