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1 PLAN D’ACTION DE L’OCI POUR LA PROMOTION DE LA FEMME (PAOPF) Adopté par la 6 ème session de la Conférence ministérielle sur le rôle des femmes dans le développement des Etats membres de l’OCI Istanbul, la République de Turquie du 1-3 Novembre 2016 Organisation de la Coopération Islamique

Organisation de la Coopération Islamique · développement de leur communauté et de leur famille en prenant les mesures institutionnelles nécessaires. c.Veiller à ce que les États

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PLAN D’ACTION DE L’OCI

POUR LA PROMOTION DE LA FEMME (PAOPF)

Adopté par la 6ème session de la Conférence ministérielle sur le rôle

des femmes dans le développement des Etats membres de l’OCI

Istanbul, la République de Turquie

du 1-3 Novembre 2016

Organisation de la Coopération Islamique

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TABLE DES MATIERES

Sujet

I- Introduction

II : objectifs du Plan d’action de l’OCI pour la promotion de la femme

III- Sous- objectifs de l’action de l’OCI pour la promotion de la Femme

1- Participation à la prise des décision

2- Education

3- Santé

4- Autonomisation économique

5- Protection sociale

6- Protection des femmes contre la violence

7- Les femmes dans les situations de crise

8-Les femmes dans les situations de catastrophe

9- Les femmes dans les conflits armés

IV. Modalités de mise en œuvre du PAOPF

A) Mise en place du mécanisme du PAOPF

B) Actions d’implémentation à prendre par les États membres,

le Secrétariat général de l’OCI, les organes subsidiaires, et les institutions

spécialisées et affiliées:

V- Conclusion

VI- Les mécanismes du Plan d’action de l’OCI

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I. Introduction

1. Au fil des siècles, les femmes ont contribué activement et efficacement à tous les domaines sociaux, politiques, culturels et économiques et participé à l’édification de la civilisation et à la formation des générations successives. Malgré ces importantes contributions, les femmes et les filles souffrent aujourd’hui d’exclusion et de marginalisation et font face à des difficultés qui fait obstacle à leur participation dans le domaine social et dans maints autres domaines. Ces difficultés émanent de traditions et pratiques non-islamiques ainsi que de l’incompréhension et d’une mauvaise interprétation de la religion.

2. Afin de relever les défis sans cesse croissants auxquels les États membres de l’OCI sont confrontés, il est essentiel d’améliorer le statut et les conditions des femmes pour leur permettre de participer efficacement aux sphères politiques, économiques, culturelles et sociales, et de promouvoir ainsi la paix durable, la prospérité et le bien-être général.

3. La Conférence islamique des ministres des Affaires étrangères, à sa 32ème session à Sanaa en 2005, a adopté une résolution sur «Les femmes musulmanes et leur rôle dans le développement de la société islamique» appelant à la convocation d’une Conférence ministérielle pour discuter des questions relatives aux femmes, examiner les voies et moyens et explorer les opportunités qui leur sont offertes pour prendre part au développement des sociétés musulmanes. La première Conférence ministérielle a eu lieu à Istanbul, en Turquie en 2006, suivie par celles du Caire, Egypte (2008) ; Téhéran, Iran (2010) ; Jakarta, Indonésie (2012) ; et, Bakou, Azerbaïdjan (2014).

4. La résolution de la 32ème session a également confié à la Conférence ministérielle sur les femmes le soin d’élaborer un Plan d’Action en vue de renforcer les capacités des femmes et de leur permettre de la sorte de jouer un rôle actif dans tous les domaines de la vie dans les États membres de l’OCI. Sur la base des recommandations formulées à la première Conférence ministérielle sur le rôle des femmes dans le développement des Etats membres de l’OCI, tenue à Istanbul (2006), le Plan d’Action pour la promotion de la femme (OPAAW) a été élaboré et adopté dans sa mouture finale lors de la deuxième Conférence ministérielle tenue au Caire, Egypte (2008).

5. Le PAOPF constitue une approche novatrice qui exprime l’engagement des États membres de l’OCI à relever l’ensemble des défis auxquels sont confrontées les femmes. Par conséquent, à travers l’OPAAW, l’OCI a décidé de prendre des mesures en vue d’éliminer toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes afin de réduire les inégalités entre les femmes et les hommes, conformément aux valeurs islamiques de justice sociale et d’égalité entre les sexes. L’OCI cherche à améliorer le statut des femmes à travers le partenariat des hommes et des femmes, des ONG, des communautés, des médias, des syndicats, du secteur privé et des autres acteurs concernés. L’OCI ambitionne également de rétablir le statut social et économique honorable accordé aux femmes. Le PAOPF vise à garantir le respect des engagements internationaux, régionaux et nationaux concernant la promotion et la protection des droits des femmes tels que consacrés par les covenants internationaux et les valeurs du monde islamique.

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6. Les États membres de l’OCI sont conscients du fait que l’adoption et la mise en œuvre de PAOPF permettront de mettre en place une structure d’appui pour les efforts tant individuels que collectifs visant à améliorer le statut des femmes dans le monde musulman.

7. Tenant compte des obligations des Etats membres de l’Organisation de la Coopération Islamique, vis-à-vis des conventions et instruments internationaux, notamment celles découlant de la Déclaration de Beijing et de la Plateforme d’action (4ème Conférence mondiale sur les femmes 1995, la 23ème session spéciale de l’Assemblé général des Nations unies, intitulée : « La femme en l’an 2000 : égalité des sexes, développement et paix pour le 21ème siècle », a adhéré aux dispositions de la Convention des Nations unies sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’encontre des femmes (CEDAW), en conformité avec les valeurs islamiques. II. Objectifs de l’OPAAW :

1. Participation à la prise de décision : Assurer la représentation politique, économique, sociale et culturelle des femmes à tous les niveaux de prise de décision.

2. Education : garantir l’égalité des chances pour toutes les femmes et filles d’avoir accès à une éducation de qualité à tous les niveaux, à la formation professionnelle, au développement des compétences et aux programmes d’alphabétisation.

3. Santé : améliorer l’accès des femmes et des filles aux soins de santé et à des services de qualité, à l’eau potable et à l’assainissement, ainsi qu’à une nutrition adéquate et saine.

4. Autonomisation économique : améliorer l’accès des femmes à des opportunités économiques égales dans le secteur public et privé.

5. Protection sociale : améliorer et garantir la réponse aux besoins sociaux, à la sécurité et au bien-être des femmes.

6. Protection des femmes contre la violence : lutter contre toutes les formes de violence basée sur le genre, la traite des personnes et autres pratiques traditionnelles préjudiciables aux femmes et aux filles. Lutter contre les différentes formes de violence faite aux femmes et aux filles, y compris la privation des opportunités et de la pleine jouissance de leurs droits en prenant des mesures préventives et en adoptant des dispositions visant à réhabiliter les victimes et à sanctionner les auteurs de cette violence.

7. Les femmes dans les situations de crise : assurer la protection des femmes et des filles et, tout particulièrement, la femme rurale, et leur accès à l’aide humanitaire dans les situations de conflit armé, les catastrophes naturelles et d’origine humaine, l’occupation étrangère, les déplacements forcés et autres situations les rendant vulnérables, en particulier, les femmes rurales. Les États membres de l’OCI devront également veiller à promouvoir le rôle des femmes dans la résolution des conflits, la paix et la sécurité conformément à la résolution 1325 du Conseil de sécurité.

8. Les femmes dans les situations de catastrophe : fournir une assistance humanitaire aux femmes et les protéger lors des catastrophes naturelles, en particulier dans les

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9. Les femmes dans les conflits armés : prendre toutes les mesures de prévention et de protection nécessaires pour lutter contre les différentes formes de violence faite aux femmes lors des conflits armés et dans les situations post-conflictuelles, d’occupation étrangère, de déplacement forcé et autres formes de catastrophes causées par l’homme, comme l’agression sexuelle et la traite des personnes. Les États membres de l’OCI veilleront également à promouvoir le rôle des femmes dans la résolution des conflits, la consolidation et le maintien de la paix et l’instauration de la sécurité. III. Sous-objectifs de l’OPAAW :

Les Etats membres de l’OCI s’efforceront de promouvoir le statut des femmes et d’atteindre les objectifs de l’OPAAW en prenant les mesures suivantes :

1. Participation à la prise de décision : Garantir la représentation politique, économique, sociale et culturelle des femmes à tous les niveaux de la prise de décision.

a. Promouvoir la pleine, égale et effective participation des femmes à tous les niveaux de prise de décision.

b. Renforcer le rôle des femmes dans la société et leur contribution au développement de leur communauté et de leur famille en prenant les mesures institutionnelles nécessaires.

c. Veiller à ce que les États Membres de l’OCI engagent les actions nécessaires et procèdent aux amendement législatifs requis au niveau local et communautaire, conformément à leurs engagements internationaux à l’égard de l’autonomisation des femmes dans tous les domaines.

d. Encourager par le biais de la législation l’accès des femmes aux technologies modernes, y compris les TIC, afin de promouvoir leur rôle dans le processus de prise de décision et le développement.

e. Sensibiliser davantage le public à l’importance d’accroître la participation des femmes au sein des organes de prise de décision.

f. Encourager les femmes par les divers moyens à participer aux mécanismes de prise de décision.

2. Education : garantir l’égalité des chances pour toutes les femmes et filles d’avoir accès à une éducation de qualité à tous les niveaux, à la formation professionnelle, au développement des compétences et aux programmes d’alphabétisation.

a. Garantir un accès égal pour les femmes et les filles à l’éducation et à la formation pour les doter des connaissances et des compétences nécessaires les habilitant à participer aux processus de prise de décision.

b. Promouvoir l’éducation des femmes et des filles en adoptant les politiques et les programmes nécessaires à cet effet.

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c. Faciliter l’accès gratuit, obligatoire et égal pour les garçons et les filles à un enseignement préscolaire, primaire et secondaire de qualité.

d. Promouvoir des formations professionnelles et techniques spécialement conçues pour les femmes dans les divers domaines non conventionnels.

e. Renforcer les capacités des enseignants de tous niveaux concernant les principes d’égalité et de non-discrimination en mettant à leur disposition des matériaux pédagogiques qui tiennent compte des différences entre les genres.

f. Veiller à changer les mentalités et les comportements prégnants chez les parents en organisant des sessions de formation et autres activités ciblées.

g. Veiller à ce que les femmes et les filles bénéficient d’un accès égal à l’évolution de carrière, à la formation, aux bourses d’études et aux stages.

h. Promouvoir un accès accru des femmes à l’enseignement supérieur.

i. Veiller à ce que les curriculums et le matériel didactique à tous les niveaux tiennent compte des différences entre les genres.

3. Santé : Améliorer l’accès des femmes et des filles à des soins et services de santé de qualité, à l’eau potable et à l’assainissement, ainsi qu’à une nutrition adéquate et saine.

a. Renforcer les six axes suivants du système de santé en accordant la priorité aux femmes et aux enfants : 1) le leadership/gouvernance ; 2) la prestation de services ; 3) le personnel de santé ; 4) le système d’information sur la santé ; 5) l’accès aux médicaments essentiels ; et 6) le financement.

b. Mettre en place les installations et services de santé requis, en termes de quantité et de qualité et garantir leur accès facile et abordable pour toutes les femmes et filles.

c. Améliorer l’accès aux services de santé reproductive et sexuelle et de vaccination afin de réduire les taux de mortalité et de morbidité maternelle néonatale et infantile.

d. Lutter contre les inégalités en matière de santé en prenant des mesures complètes et coordonnée pour améliorer les déterminants sociaux de la santé (SDH), tels que la pauvreté, l’éducation, l’emploi, la sécurité au travail, l’insécurité alimentaire et l’environnement.

e. Planifier et mettre à niveau les programmes de sensibilisation dans le domaine de la santé pour les femmes et les filles.

f. Fournir l’éducation et la formation en santé requises pour les femmes afin de les doter des connaissances et des compétences nécessaires pour pouvoir participer aux processus de prise de décision concernant leur santé.

g. Améliorer les indicateurs et mettre en place des systèmes d’information classifiés concernant la santé des femmes et des enfants aux niveaux national et local

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pour pouvoir en suivre l’évolution.

h. Sensibiliser davantage le personnel de santé et des hommes en matière de santé reproductive et de droits à la santé, d’égalité des sexes et de violence contre les femmes.

4. Autonomisation économique : améliorer l’accès des femmes aux opportunités économiques égales dans le secteur public et privé.

a. Prendre des mesures plus efficaces visant à éradiquer la pauvreté chez les femmes et à améliorer leurs conditions de vie pour promouvoir la réalisation de leur plein potentiel humain, favoriser leur promotion et leur participation égale à la prise de décision.

b. Favoriser l’acquisition par les femmes des compétences les habilitant à étudier les exigences du marché du travail et des capacités d’adaptation au changement requises.

c. Développer des indicateurs pour collecter les données et statistiques permettant de mesurer les activités liées au genre.

d. Prendre des mesures législatives et exécutives et fournir les prestations de services et de conseil et les programmes de formation requis pour combler l’écart entre l’éducation des femmes et les exigences du marché du travail.

e. Prendre les mesures et engager les actions nécessaires pour l’autonomisation des femmes afin de favoriser leur accès au secteur privé et à l’entreprenariat.

f. Établir les politiques spécifiques et les règlements administratifs nécessaires pour aider les femmes travaillant à l’extérieur à concilier leur rôle de mère de famille et leur vie professionnelle.

g. Garantir un salaire égal pour un travail égal entre les hommes et les femmes, et lancer des initiatives visant à promouvoir l’accès des femmes à l’emploi dans le secteur public sur un pied d’égalité avec les hommes.

h. Lancer des initiatives visant à promouvoir l’accès des femmes à l’emploi dans le secteur public sur un pied d’égalité avec les hommes.

i. Adopter des politiques favorables à la famille visant à la réconciliation entre la vie professionnelle et familiale, en particulier, des services de soins abordables et de qualité pour les enfants, les personnes handicapées, les personnes âgées et autres personnes à charge.

j. Créer un environnement de travail favorable et adapté aux femmes en termes de transport, de sécurité et de non-discrimination dans les lieux de travail.

k. Accroître les capacités et les compétences de planification financière des femmes en leur donnant accès au renforcement des capacités, à la formation, aux conseils de planification financière, à une meilleure compréhension des services bancaires aux particuliers, à la retraite, aux prêts étudiants et à la politique de remboursement et fournir des opportunités d’accès au microcrédit et autres prestations de services financiers.

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l. Développer la recherche axée sur le genre pour mettre en œuvre un plan genre plus efficace visant à renforcer le rôle des femmes dans l’économie.

m. Mettre en place des initiatives de budgétisation tenant compte de la notion de genre social et concevoir des stratégies de réduction de la pauvreté plus efficaces aux niveaux local et national.

n. Promulguer des lois contre la discrimination fondée sur le sexe dans le marché du travail, notamment l’embauche et la promotion.

o. Entreprendre les réformes législatives et administratives nécessaires pour donner aux femmes l’égalité des droits avec les hommes en termes d’accès aux ressources économiques, y compris l’accès à la propriété et au contrôle des terres et autres formes de propriété.

5. Protection sociale : améliorer et assurer la satisfaction des besoins sociaux des Femmes, au niveau de leur sécurité et de leur bien-être.

a. Changer les mentalités établies à tous les niveaux de la société à chaque fois que les femmes sont privées de l’égalité de statut et de traitement.

b. Renforcer la cohérence des politiques nationales dans la lutte contre les inégalités et la discrimination contre les femmes et les filles.

c. S’engager avec les organisations de la société civile qui mènent des activités pour la défense et la promotion des femmes.

d. Fournir des prestations de soins et un soutien conséquent pour les femmes, les veuves, les divorcées, les abandonnées, les personnes handicapées et/ou les femmes âgées.

e. Fournir un soutien supplémentaire aux familles à faible revenu, en particulier les familles dont le chef est une femme, considérée comme une femme au foyer, conformément aux politiques sociales nationales.

f. Améliorer la coordination et la prestation des services gouvernementaux aux femmes, en particulier dans les zones rurales, y compris leur accès à la santé, à l’éducation, aux opportunités économiques et à l’assistance juridique.

g. Adopter les mesures appropriées en vue de consolider les fondements de l’unité de la famille et son rôle dans le renforcement du respect mutuel entre les membres masculins et féminins, afin de promouvoir la culture de la non-discrimination.

h. Veiller à ce que toutes les lois tiennent compte des différences entre les sexes et se référant aux valeurs d’égalité et de non-discrimination.

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6. Protection des femmes contre la violence : lutter contre toutes les formes de violence basée sur le genre, la traite des personnes et autres pratiques traditionnelles préjudiciables aux femmes et aux filles.

a. Lutter contre les différentes formes de violence faite aux femmes et aux filles, y compris la privation des opportunités et la pleine jouissance de leurs droits par des mesures préventives et des dispositions visant à réhabiliter les victimes et à sanctionner les coupables.

b. Collaborer avec les parties prenantes concernées aux niveaux local, national, régional et international, en vue de développer des voies de coopération pour la promotion des droits des femmes et des filles, et la protection et l’assistance à toutes les victimes de la violence contre les femmes et de la violence domestique.

c. Encourager l’adoption de mesures nationales, politiques, stratégies et lois visant à protéger les femmes contre toutes les formes de violence et à prévenir, poursuivre et éliminer la violence à l’égard des femmes et la violence domestique et les crimes contre les femmes.

d. Veiller à la prévention du mariage des enfants et du mariage forcé par tous les moyens possibles.

e. Combattre les différentes formes de violence contre les femmes et les filles, y compris la violence domestique, la traite des personnes et la violence contre les femmes déplacées.

f. Renforcer les capacités institutionnelles des institutions gouvernementales et des organisations de la société civile pour prévenir et combattre toutes les formes de violence faites aux femmes au niveau local et national.

g. Contribuer à l’éradication de toutes les pratiques néfastes, notamment les mutilations génitales féminines grâce à un fort soutien politique et à l’implication des leaders religieux et communautaires.

h. Élaborer des programmes de formation du personnel judiciaire, juridique, médical, social et policier.

i. Recueillir des données statistiques pertinentes à intervalles réguliers sur tous les cas et toutes les formes de violence contre les femmes.

7. Les femmes dans les situations de crise : assurer la protection des femmes et des filles et, tout particulièrement, la femme rurale, et leur accès à l’aide humanitaire dans les situations de conflit armé, les catastrophes naturelles et d’origine humaine, l’occupation étrangère, les déplacements forcés et autres situations les rendant vulnérables, en particulier, les femmes rurales. Les États membres de l’OCI devront également veiller à promouvoir le rôle des femmes dans la résolution des conflits, la paix et la sécurité conformément à la résolution 1325 du Conseil de sécurité.

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8. Les femmes dans les situations de catastrophe : Fournir de l’aide humanitaire pour les femmes et les protéger lors des catastrophes naturelles, en particulier dans les zones rurales.

a. Renforcer les capacités des institutions gouvernementales et des organisations de la société civile pour prévenir la violence contre les femmes au niveau local, national et régional.

b. S’engager avec les organisations de la société civile des femmes dans le but d’atteindre les femmes au niveau de la base en vue de promouvoir leur autonomisation efficace pour garantir l’accès à leurs droits fondamentaux.

c. Veiller à assurer une réponse fondée sur le genre pour les femmes et les filles réfugiées, les migrants, les personnes déplacées, les PID, y compris ceux vivant sous le joug de l’occupation étrangère, pour faciliter leur accès aux zones humanitaires sûres, à la nourriture, à un abri, à l’éducation, aux soins de santé en temps de crises.

d. Intégrer les réponses à la violence sexuelle, y compris la violence faite aux fillettes, dans toutes les politiques et stratégies humanitaires pour prévenir ce type de violence, fournir l’assistance nécessaire aux victimes et lutter contre l’impunité des auteurs.

e. Faciliter la pleine participation des femmes à la définition de la réponse humanitaire aux catastrophes naturelles et aux situations de crise (analyse de l’évaluation, planification et mise en œuvre), ainsi qu’aux actions humanitaires, par le biais des entités nationales, de la société civile et des organisations communautaires.

f. Renforcer le rôle des chefs religieux dans la prévention de la violence contre les femmes et les filles.

g. Impliquer les hommes et les garçons dans toutes les étapes de l’élimination des différentes formes de violence contre les femmes et les filles.

h. Mobiliser les médias et les autres moyens de communication pour combattre la violence contre les femmes et les filles à travers la sensibilisation et la conscientisation de la société.

9. Les femmes dans les conflits armés : Prendre toutes les mesures de prévention et de protection nécessaires pour lutter contre les différentes formes de violence contre les femmes dans les conflits armés et les situations post-conflictuelles, l’occupation étrangère, les déplacements forcés et autres formes de catastrophes d’origine humaine, comme l’abus sexuel et le trafic d’êtres humains. Les États membres de l’OCI s’efforceront également de promouvoir le rôle des femmes dans la résolution des conflits, la consolidation et le maintien de la paix et l’établissement de la sécurité.

a. Apporter une réponse adaptée au genre au profit des femmes et filles réfugiées, des migrants et des personnes déplacées pour cause de conflit armé et d’occupation étrangère, et faciliter leur accès aux zones humanitaires sécurisées, à la nourriture, à l’abri, à l’éducation et aux soins de santé en temps de crise.

b. Prendre des mesures spéciales pour protéger les femmes et les filles contre les différentes formes de violence fondée sur le genre et la violence sexuelle dans

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les conflits armés, et les situations post-conflictuelles, en fournissant l’assistance nécessaire aux victimes et en luttant contre l’impunité des coupables.

c. Soutenir le rôle des femmes et des organisations féminines de la société civile dans la promotion de sociétés pacifiques et inclusives, grâce à la réconciliation et au dialogue interreligieux et interculturel entre les parties en conflit.

d. Favoriser la participation des femmes à toutes les étapes des processus de paix, y compris la négociation, la gestion des crises et la cessation des conflits.

e. Encourager les médias à dénoncer activement et à enquêter sur les questions liées aux différentes formes de violence contre les femmes et les filles ainsi que les conditions dans lesquelles elles vivent dans les situation de guerre et de conflit armé afin de sensibiliser l’opinion aux niveaux local, national et international.

f. Promouvoir la coopération internationale dans la lutte contre la violence faite aux femmes et aux filles dans les situations de conflit armé.

IV. Modalités de mise en œuvre du PAOPF

A) Mise en place du mécanisme du PAOPF

1. Le Secrétariat général de l’OCI, et plus particulièrement la Direction générale des affaires culturelles, sociales et familiales, doit être activement impliquée dans la mise en œuvre du PAOPF. Elle doit également continuer à travailler directement avec les gouvernements des États membres de l’OCI, à leur demande, en vue d’élaborer et de renforcer les politiques de mise en œuvre du PAOPF pour lui permettre d’atteindre ses objectifs.

2. Les États membres de l’OCI, en étroite coopération avec la Direction générale des affaires culturelles, sociales et familiales du Secrétariat général de l’OCI, doivent développer leurs propres indicateurs, déclarer leurs statistiques pour en permettre l’exploitation dans les cadre des analyses et l’adoption de plans orientés vers l’action pour mettre en œuvre les points d’action spécifiques énumérés dans le document du mécanisme de mise en œuvre du PAOPF.

3. Les États membres de l’OCI, en collaboration avec le Secrétariat général de l’OCI, doivent évaluer périodiquement les progrès accomplis dans le cadre de mise en œuvre et du suivi du PAOPF à travers la lecture des différents indicateurs spécifiques cités dans le document du mécanisme de mise en œuvre du PAOPF.

4. La Direction générale des affaires culturelles, sociales et familiales du Secrétariat général de l’OCI de même que ses organes subsidiaires et institutions spécialisées et affiliées, dans le cadre de leurs mandats respectifs, ainsi que les institutions compétentes des Nations Unies, les parties prenantes parmi les médias et les organisations de la société civile travaillant dans le domaine de la promotion de la femme sont appelés à aider les États membres de l’OCI et à leur prêter leur assistance dans la mise en œuvre du PAOPF.

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B) Actions d’implémentation à prendre par les États membres, le Secrétariat général de l’OCI, les organes subsidiaires, et les institutions spécialisées et affiliées:

1. Identifier un point focal au sein des institutions nationales des Etats Membres de l’OCI pour coordonner le travail des différents services impliqués dans la promotion des femmes et la mise en œuvre de l’OPAAW.

2. Élaborer des plans clairs, des stratégies et des études approfondies et adaptés aux objectifs de l’OPAAW.

3. Encourager le partage de l’appui des bonnes pratiques entre les États membres sur les sujets spécifiés dans l’OPAAW.

4. Fournir un financement pour soutenir les projets et programmes visant à promouvoir les droits humains en Islam.

5. Convoquer et participer aux ateliers qui se déroulent dans différentes parties du monde en rapport avec les sujets spécifiés dans l’OPAAW.

6. Coordonner, organiser et parrainer réunions, ateliers, conférences et formations sur les sujets spécifiés dans l’OPAAW.

7. Créer une modalité appelée à collaborer activement avec la société civile dans les Etats membres de l’OCI et les Etats non membres œuvrant dans le domaine de l’autonomisation des femmes.

8. Mener des campagnes médiatiques impliquant une collaboration étroite avec les médias internationaux qui donnent une image positive des femmes dans le monde musulman.

9. Encourager les médias à enquêter activement sur les questions liées à la cause des femmes et à leur statut.

10. Organiser et Co-parrainer conférences et événements médiatiques sur le statut des femmes.

11. L’Organisation de développement des femmes, une fois qu’elle sera entrée en activité, viendra compléter et superviser les efforts nationaux pour mettre en œuvre les dispositions et recommandations de l’OPAAW, en coordination avec le Secrétariat général de l’OCI.

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Conclusion

De remarquables efforts ont été faits pour améliorer la situation des femmes dans les États membres de l’OCI au cours de ces dernières années et ce depuis que la question ait bénéficié d’un intérêt significatif dans le Programme d’action décennal de l’OCI (POA/PAD), qui met l’accent sur ce qui suit : « Renforcer les lois visant à promouvoir l’avancement des femmes dans les États membres de l’OCI dans les domaines économiques, culturels, sociaux et poli-tiques, en les protégeant contre les différentes formes de violence et de discrimination, et veiller au respect des dispositions de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, en harmonie avec les valeurs islamiques de justice sov-ciale et d’égalité entre les sexes. »

L’OPAAW révisé est un document inclusif qui reconnaît l’importance des rapports et des rela-tions entre les membres de la société dans son ensemble. Il reconnaît également les priorités différentes, choix et besoins des deux groupes, les femmes et les hommes, dans le contexte des familles et en tant qu’individus. Avec ces considérations à l’esprit, l’OPAAW servira à ré-duire les inégalités et à améliorer la situation des femmes dans les Etats membres de l’OCI avec le plein engagement des gouvernements nationaux, de l’OCI, ses organes subsidiaires et ses institutions spécialisées et affiliées, ainsi que la société civile.

Le mécanisme de mise en œuvre de l’OPAAW est présenté sous forme de matrice à l’annexe A

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OPAAW

Le mécanisme de mise en œuvre

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les

Min

istè

ress

, par

mi l

es m

inis

tres

et

vice

-min

istr

es ;

- Pr

opor

tion

de fe

mm

es d

ans

le c

orps

di

plom

atiq

ue ;

- Pr

opor

tion

de fe

mm

es d

ans

les

post

es d

écis

ionn

els

dans

le s

ecte

ur

priv

é et

les

orga

nisa

tions

de

la

soci

été

civi

le.

Tout

es

les

inst

itutio

ns

conc

erné

es

2 a

ns

Page 16: Organisation de la Coopération Islamique · développement de leur communauté et de leur famille en prenant les mesures institutionnelles nécessaires. c.Veiller à ce que les États

16

2

2)

Ado

pter

les

mes

ures

inst

itutio

nnel

les

néce

ssai

res

en v

ue

de r

enfo

rcer

le r

ôle

des

fem

mes

dan

s la

so

ciét

é et

d’e

ncou

rage

r le

ur c

ontr

ibut

ion

au

déve

lopp

emen

t de

leur

s co

mm

unau

tés

et le

urs

fam

illes

.

- D

ispo

sitio

ns lé

gale

s ;

- Pr

opor

tion

des

polit

ique

s et

des

lo

is fa

vori

sant

l’in

tégr

atio

n de

s fe

mm

es d

ans

le p

roce

ssus

de

déve

lopp

emen

t ;

- Pr

opor

tion

des

actio

ns e

t des

m

esur

es p

rise

s po

ur p

rom

ouvo

ir

le r

ôle

soci

al d

es fe

mm

es ;

- Ta

ux d

e pa

rtic

ipat

ion

des

fem

mes

au

sei

n de

s co

mité

s pe

rtin

ents

;

- Ta

ux d

e pa

rtic

ipat

ion

des

fem

mes

au

déb

at s

ur le

s qu

estio

ns li

ées

à la

fam

ille

et a

u dé

velo

ppem

ent ;

- Pr

opor

tion

des

inst

itutio

ns

conc

erné

es p

ar la

pro

mot

ion

du

rôle

des

fem

mes

dan

s la

soc

iété

.

Tout

es le

s in

stitu

tions

co

ncer

nées

2

ans

Page 17: Organisation de la Coopération Islamique · développement de leur communauté et de leur famille en prenant les mesures institutionnelles nécessaires. c.Veiller à ce que les États

17

3

3)

Veill

er à

ce

que

les

État

s M

embr

es d

e l’O

CI

entr

epre

nnen

t les

act

ions

cess

aire

s au

x ni

veau

x lo

cal,

com

mun

auta

ire

et

natio

nal,

conf

orm

émen

t à

leur

s en

gage

men

ts

inte

rnat

iona

ux e

n fa

veur

de

l’au

tono

mis

atio

n d

es

fem

mes

dan

s to

us le

s do

mai

nes.

- Ta

ux d

e ré

alis

atio

n de

s ob

ject

ifs

du P

rogr

amm

e d’

actio

n dé

cenn

al d

e l’O

rgan

isat

ion

de la

coo

péra

tion

isla

miq

ue

(OC

I 202

5) d

ans

le d

omai

ne d

e l’a

uton

omis

atio

n de

s fe

mm

es ;

- Ta

ux d

e ré

alis

atio

n de

s ob

ject

ifs

de d

ével

oppe

men

t dur

able

des

N

atio

ns U

nies

dan

s le

dom

aine

de

l’au

tono

mis

atio

n de

s fe

mm

es ;

- R

atio

d’a

pplic

atio

n de

s tr

aité

s in

tern

atio

naux

qui

ont

été

ra

tifiés

dan

s le

dom

aine

de

l’aut

onom

isat

ion

des

fem

mes

;

- R

atio

de

polit

ique

s in

tern

es

favo

rabl

es à

l’au

tono

mis

atio

n de

s fe

mm

es.

Page 18: Organisation de la Coopération Islamique · développement de leur communauté et de leur famille en prenant les mesures institutionnelles nécessaires. c.Veiller à ce que les États

18

4

4)

Enco

urag

er a

u pl

an lé

gisl

atif

l’ac

cès

des

fem

mes

aux

te

chno

logi

es d

e po

inte

, y

com

pris

les

TIC

, afin

de

pro

mou

voir

leur

rôl

e da

ns le

pro

cess

us d

e pr

ise

de d

écis

ion

et d

e dé

velo

ppem

ent.

- Pr

opor

tion

de fe

mm

es u

tilis

ant l

a te

chno

logi

e ;

- Pr

éval

ence

du

taux

d’

augm

enta

tion

des

polit

ique

s de

sou

tien

aux

fem

mes

pou

r l’u

tilis

atio

n de

la te

chno

logi

e ;

- R

atio

d’in

tégr

atio

n de

l’as

pect

te

chni

que

du s

avoi

r vi

sant

à

impl

ique

r le

s fe

mm

es d

ans

les

plan

s et

les

dire

ctiv

es d

e l’E

tat,

- Pr

opor

tion

de fe

mm

es u

tilis

ant

des

moy

ens

tech

nolo

giqu

es p

our

les

aspe

cts

liés

au d

ével

oppe

men

t

Tou

tes

les

inst

itutio

ns

conc

erné

es

2 a

ns

5

5)

Rév

isio

n de

la

légi

slat

ion

pert

inen

te,

Sens

ibili

satio

n de

s fe

mm

es à

leur

s dr

oits

gaux

6

(b) E

du

cati

on :

Gar

antir

l’é

galit

é de

s cha

nces

pou

r to

utes

les f

emm

es e

t fil

les e

n te

rmes

d’a

ccès

à

des

prog

ram

mes

d’

alph

abét

isat

ion,

d’

éduc

ation

, de

form

atio

n pr

ofes

sion

nelle

de

qual

ité.

1)

Ass

urer

l’ég

alité

d’

accè

s de

s fe

mm

es

à l’é

duca

tion

et à

la

form

atio

n po

ur le

s do

ter

des

conn

aiss

ance

s et

des

co

mpé

tenc

es n

éces

sair

es

pour

par

ticip

er a

ux

proc

essu

s de

pri

se d

e dé

cisi

on.

- Ta

ux d

e sc

olar

isat

ion

par

genr

e à

tous

les

nive

aux

de

- l’é

duca

tion

;

- Ta

ux d

’alp

habé

tisat

ion

des

Fem

mes

(s

avoi

r lir

e et

écr

ire)

;

- Pr

opor

tion

des

cent

res

de

form

atio

n qu

i off

rent

une

fo

rmat

ion

aux

fem

mes

.

Min

istè

res

de

l’Éd

ucat

ion

2 a

ns

Page 19: Organisation de la Coopération Islamique · développement de leur communauté et de leur famille en prenant les mesures institutionnelles nécessaires. c.Veiller à ce que les États

19

7

2)

Ado

pter

le

s po

litiq

ues

et le

s pr

ogra

mm

es n

éces

sair

es

à la

pro

mot

ion

de

l’édu

catio

n de

s fe

mm

es

et d

es fi

lles.

- N

ombr

e de

pro

gram

mes

/pro

jets

pr

omou

vant

l’éd

ucat

ion

des

fem

mes

et d

es fi

lles

;

- Ev

olut

ion

du ta

ux d

e dé

velo

ppem

ent d

es c

ursu

s,

norm

es p

édag

ogiq

ues

et

prog

ram

mes

;

- Ev

olut

ion

de l’

actio

n de

se

nsib

ilisa

tion

à l’i

mpo

rtan

ce

de l’

éduc

atio

n de

s fil

les

dans

les

ville

s in

téri

eure

s et

à l’

étra

nger

;

- R

éduc

tion

de l’

écar

t ent

re le

s ga

rçon

s et

les

fille

s.

Min

istè

res

de

l’Édu

catio

n

2 a

ns

8

3)

Faci

liter

l’ac

cès

grat

uit,

oblig

atoi

re e

t éga

l po

ur le

s ga

rçon

s et

les

fille

s à

un e

nsei

gnem

ent

prim

aire

et s

econ

dair

e de

qu

alité

.

- A

rran

gem

ents

léga

ux

- In

form

atio

ns p

our

l’acc

ès g

ratu

it et

obl

igat

oire

à l’

éduc

atio

n Ta

ux d

e sc

olar

isat

ion

par

genr

e à

tous

les

nive

aux

de l’

éduc

atio

n

Min

istè

res

de

l’Édu

catio

n

2 a

ns

Page 20: Organisation de la Coopération Islamique · développement de leur communauté et de leur famille en prenant les mesures institutionnelles nécessaires. c.Veiller à ce que les États

20

9

4)

Prom

ouvo

ir d

es

form

atio

ns p

rofe

ssio

nnel

les

et te

chni

ques

spé

cial

emen

t

conç

us p

our

les

fem

mes

dan

s

les

dive

rs d

omai

nes

- N

ombr

e de

fem

mes

qui

sui

vent

des

cou

rs

de fo

rmat

ion

prof

essi

onne

lle e

t tec

hniq

ue

dans

diff

éren

ts d

omai

nes

- Ev

olut

ion

du

nom

bre

de

cent

res

tech

niqu

es e

t de

form

atio

n pr

ofes

sion

nelle

pour

le

s fe

mm

es,

- A

ugm

enta

tion

du

nom

bre

de

fem

mes

dans

la

filiè

re d

e l’E

duca

tion

Spéc

ialis

ée

- M

inis

tère

s

de

l’Édu

catio

n

- M

inis

tère

s

du T

rava

il

et d

e la

Sécu

rité

soci

ale

2 a

ns

10

5)

Élab

orer

des

stra

tégi

es

visa

nt à

rédu

ire l’

écar

t ent

re fi

lles

et g

arço

ns d

ans l

e do

mai

ne d

e

l’acc

ès à

l’éd

ucat

ion

et d

e l’a

ccès

à un

ens

eign

emen

t de

qual

ité

11

6)

Form

er le

s

ense

igna

nts

à to

us le

s ni

veau

x

sur

les

vale

urs

d’ég

alité

et

de n

on-d

iscr

imin

atio

n da

ns

le c

adre

d’a

ctiv

ités

utili

sant

des

mat

éria

ux d

idac

tique

s

sens

ible

s au

gen

re.

- N

ombr

e de

form

atio

ns p

ropo

sées

Nom

bre

de p

artic

ipan

ts M

inis

tère

s de

l’Édu

catio

n

2 a

ns

Page 21: Organisation de la Coopération Islamique · développement de leur communauté et de leur famille en prenant les mesures institutionnelles nécessaires. c.Veiller à ce que les États

21

9

4)

Prom

ouvo

ir d

es

form

atio

ns p

rofe

ssio

nnel

les

et te

chni

ques

spé

cial

emen

t

conç

us p

our

les

fem

mes

dan

s

les

dive

rs d

omai

nes

- N

ombr

e de

fem

mes

qui

sui

vent

des

cou

rs

de fo

rmat

ion

prof

essi

onne

lle e

t tec

hniq

ue

dans

diff

éren

ts d

omai

nes

- Ev

olut

ion

du

nom

bre

de

cent

res

tech

niqu

es e

t de

form

atio

n pr

ofes

sion

nelle

pour

le

s fe

mm

es,

- A

ugm

enta

tion

du

nom

bre

de

fem

mes

dans

la

filiè

re d

e l’E

duca

tion

Spéc

ialis

ée

- M

inis

tère

s

de

l’Édu

catio

n

- M

inis

tère

s

du T

rava

il

et d

e la

Sécu

rité

soci

ale

2 a

ns

10

5)

Élab

orer

des

stra

tégi

es

visa

nt à

rédu

ire l’

écar

t ent

re fi

lles

et g

arço

ns d

ans l

e do

mai

ne d

e

l’acc

ès à

l’éd

ucat

ion

et d

e l’a

ccès

à un

ens

eign

emen

t de

qual

ité

11

6)

Form

er le

s

ense

igna

nts

à to

us le

s ni

veau

x

sur

les

vale

urs

d’ég

alité

et

de n

on-d

iscr

imin

atio

n da

ns

le c

adre

d’a

ctiv

ités

utili

sant

des

mat

éria

ux d

idac

tique

s

sens

ible

s au

gen

re.

- N

ombr

e de

form

atio

ns p

ropo

sées

Nom

bre

de p

artic

ipan

ts M

inis

tère

s de

l’Édu

catio

n

2 a

ns

12

7)

Four

nir

des

activ

ités

de fo

rmat

ion

et d

es o

ppor

tuni

tés

d’éd

ucat

ion

non

form

elle

su

r de

s su

jets

liés

au

déve

lopp

emen

t et à

l’e

stim

e de

soi

et à

la

cons

truc

tion

d’un

e pe

rson

nalit

é dy

nam

ique

et

pro

duct

ive

13

8)

Met

tre

en

œuv

re d

es é

tude

s d’

anal

yse

du c

onte

nu

port

ant s

ur l’

imag

e de

s fe

mm

es d

ans

les

curs

us

et v

eille

r à

chan

ger

l’im

age

stér

éoty

pée

des

fem

mes

et d

e le

ur r

ôle,

en

com

men

çant

par

le

prim

aire

.

Page 22: Organisation de la Coopération Islamique · développement de leur communauté et de leur famille en prenant les mesures institutionnelles nécessaires. c.Veiller à ce que les États

22

14

9)

Inte

nsifi

er le

s ef

fort

s et

éla

bore

r de

s pl

ans

et

méc

anis

mes

soi

gneu

sem

ent

étud

iés

pour

élim

iner

l’a

nalp

habé

tism

e da

ns le

s m

ilieu

x fé

min

ins

- Ins

titut

ions

et

aut

orité

s co

mpé

tent

es

pour

les

prog

ram

mes

d’

auto

-dé

velo

ppem

ent

- Min

istè

ress

de

l’édu

catio

n et

de

l’ens

eign

emen

t su

péri

eur

Sur

tout

e l’a

nnée

15

(c)

San

té: A

mél

iore

r l’a

ccès

de

s fe

mm

es e

t de

s fil

les

aux

soin

s de

san

té e

t à d

es s

ervi

ces

de q

ualit

é, à

l’ea

u po

tabl

e et

à

l’ass

aini

ssem

ent,

ains

i qu’

à un

e nu

triti

on a

déqu

ate

et sa

ine.

1)

Ass

urer

l’ég

alité

d’

accè

s de

s fe

mm

es à

l’é

duca

tion

et à

la fo

rmat

ion

en s

anté

pou

r le

s do

ter

des

conn

aiss

ance

s et

des

co

mpé

tenc

es n

éces

sair

es p

our

part

icip

er a

ux p

roce

ssus

de

pris

e de

déc

isio

n en

ce

qui

conc

erne

leur

pro

pre

sant

é.

- N

ombr

e de

form

atio

ns ;

Nom

bre

de p

artic

ipan

ts ;

- A

ugm

enta

tion

du ta

ux d

e pa

rtic

ipat

ion

des

fem

mes

dan

s le

s ce

ntre

s de

san

té ;

- A

ugm

enta

tion

du ta

ux d

e pr

ogra

mm

es

mis

en

œuv

re p

our

l’aut

onom

isat

ion

des

fem

mes

dan

s le

dom

aine

de

la s

anté

;

- El

ever

le n

ivea

u de

s pr

ogra

mm

es d

e se

nsib

ilisa

tion

et d

e pr

éven

tion

pour

les

fem

mes

;

- D

egré

de

qual

ité d

es s

ervi

ces

de s

anté

et

de s

anté

rep

rodu

ctiv

e ;

- Q

ualit

é de

la fo

rmat

ion

des

auxi

liair

es

méd

icau

x le

s ha

bilit

ant à

four

nir

des

serv

ices

de

sant

é gé

nési

que.

Min

istè

res

de

la s

anté

2 a

ns

Page 23: Organisation de la Coopération Islamique · développement de leur communauté et de leur famille en prenant les mesures institutionnelles nécessaires. c.Veiller à ce que les États

23

16

2)

Sout

enir

les

serv

ices

de

sant

é ou

vert

s au

x fe

mm

es e

n te

rmes

de

quan

tité

et d

e qu

alité

et g

aran

tir le

ur

disp

onib

ilité

et u

n ac

cès

faci

le à

tous

les

serv

ices

de

soi

ns d

e sa

nté,

en

part

icul

ier

en m

atiè

re d

e re

prod

uctio

n, d

e sa

nté

sexu

elle

et m

enta

le, t

out

en m

etta

nt l’

acce

nt s

ur la

pr

éven

tion

par

le b

iais

de

la s

ensi

bilis

atio

n sa

nita

ire

dans

tous

les

dom

aine

s.

- N

ombr

e de

sui

vis

par

fem

me

ence

inte

et p

artu

rien

te ;

- So

ins

prén

atau

x ;

- Ta

ux d

’acc

ouch

emen

ts d

ans

les

hôpi

taux

;

- Ev

olut

ion

du n

ombr

e d’

unité

s de

san

té g

ynéc

olog

ique

s et

ob

stét

riqu

es ;

- Ev

olut

ion

du r

atio

n de

s pr

ogra

mm

es r

éser

vés

à la

san

repr

oduc

tive

et à

la p

réve

ntio

n du

can

cer

;

- R

éduc

tion

du ta

ux d

e m

orta

lité

mat

erne

lle ;

- M

ise

en œ

uvre

des

str

atég

ies

natio

nale

s vi

sant

à a

mél

iore

r le

pro

cess

us d

’acc

ouch

emen

t as

sist

é ;

- Pr

opor

tion

des

serv

ices

de

soin

s d’

urge

nce

pour

les

fem

mes

enc

eint

es.

Min

istè

res

de la

san

2 an

s

Page 24: Organisation de la Coopération Islamique · développement de leur communauté et de leur famille en prenant les mesures institutionnelles nécessaires. c.Veiller à ce que les États

24

173)

A

ssur

er l’

accè

s de

s

fem

mes

à d

es s

ervi

ces

de s

oins

de s

anté

abo

rdab

les.

- Ta

ux d

e fe

mm

es q

ui b

énéfi

cien

t de

serv

ices

de

soin

s de

san

té ;

- G

aran

tir l’

accè

s un

iver

sel a

ux s

ervi

ces

de

soin

s de

san

té g

ratu

its p

our

les

fem

mes

;

- R

édui

re le

s ri

sque

s po

ur la

san

té c

ausé

s

par

la p

ollu

tion

de l’

envi

ronn

emen

t.

Min

istè

res

de

la s

anté

2 a

ns

18

4)

Am

élio

rer

l’acc

ès a

ux

serv

ices

de

sant

é m

ater

nelle

et à

la v

acci

natio

n et

réd

uire

la m

orta

lité

et la

mor

bidi

mat

erne

lles

et in

fant

iles.

- Ta

ux d

e m

orta

lité

mat

erne

lle ;

- Ta

ux d

e m

orta

lité

infa

ntile

;

- Po

urce

ntag

e d’

acco

uche

men

ts à

l’hô

pita

l.

Min

istè

res

de

la s

anté

2 a

ns

19

5)

Four

nir

des

serv

ices

d’éd

ucat

ion

sani

tair

e et

péri

nata

le (p

our

les

deux

conj

oint

s) a

fin d

e pr

épar

er le

coup

le à

l’ar

rivé

e de

l’en

fant

et

l’hab

ilite

r à

fair

e fa

ce a

ux s

tres

s

psyc

holo

giqu

es a

ssoc

ié à

ce

genr

e de

situ

atio

n.

Etab

lisse

men

ts

de s

anté

conc

erné

s

par

la s

anté

psyc

holo

giqu

e

et r

epro

duct

ive

Perm

anen

t

Page 25: Organisation de la Coopération Islamique · développement de leur communauté et de leur famille en prenant les mesures institutionnelles nécessaires. c.Veiller à ce que les États

25

20

(d) A

uto

nom

isat

ion

éc

onom

ique

: am

élio

rer

l’acc

ès d

es fe

mm

es à

des

op

port

unité

s éc

onom

ique

s ég

ales

dan

s le

sec

teur

pu

blic

et p

rivé

.

1)

Pren

dre

des

mes

ures

plu

s ef

ficac

es

visa

nt à

éra

diqu

er

la p

auvr

eté

chez

les

fem

mes

et à

am

élio

rer

leur

s co

nditi

ons

de v

ie

pour

pro

mou

voir

la

réal

isat

ion

de le

ur p

lein

po

tent

iel h

umai

n et

fa

vori

ser

leur

pro

mot

ion

et le

ur p

artic

ipat

ion

sur

un p

ied

d’ég

alité

à la

pr

ise

de d

écis

ion

et a

ux

frui

ts d

u dé

velo

ppem

ent

écon

omiq

ue.

- Ta

ux d

e pa

rtic

ipat

ion

des

fem

mes

à

la p

opul

atio

n ac

tive

;

- Ta

ux d

’em

ploi

des

fem

mes

;

- Pr

ojet

s /

prog

ram

mes

des

tinés

à

accr

oîtr

e l’e

mpl

oi d

es f

emm

es ;

- R

atio

de

prog

ram

mes

(for

mat

ion,

m

arke

ting,

prê

t) p

révu

s po

ur le

s fe

mm

es e

n vu

e d’

amél

iore

r le

ur

situ

atio

n éc

onom

ique

;

- R

atio

de p

rogr

amm

es d

e for

mat

ion

prév

us p

our

le d

ével

oppe

men

t de

l’art

isan

at fé

min

in ;

- R

atio

de

pr

ogra

mm

es

visa

nt

à pr

omou

voir

la

cu

lture

en

trep

rene

uria

le

parm

i le

s ca

tégo

ries

da

ns

le

beso

in ;

- Ta

ux

de

chôm

age

parm

i le

s fe

mm

es

qual

ifiée

s au

se

in

des

fam

illes

éco

nom

ique

men

t fa

ible

s ;

- R

atio

de

part

enar

iats

et

d’ac

cord

s en

tre

les

part

ies

à l’a

ppui

de

l’a

mél

iora

tion

de

la

situ

atio

n éc

onom

ique

de

s fe

mm

es ;

- Ex

iste

nce

d’un

e st

raté

gie

pour

l’e

mpl

oi

des

fem

mes

;

- Ta

ux d

e pa

rtic

ipat

ion

des

fem

mes

au

mar

ché

du tr

avai

l.

Min

istè

res

du T

rava

il et

de

la

Sécu

rité

so

cial

e M

inis

tère

s de

la

polit

ique

fa

mili

ale

et

soci

ale

2 a

ns

Page 26: Organisation de la Coopération Islamique · développement de leur communauté et de leur famille en prenant les mesures institutionnelles nécessaires. c.Veiller à ce que les États

26

21

2)

Four

nir

dava

ntag

e de

pos

sibi

lités

de

form

atio

n co

ntin

ue

pour

dot

er le

s fe

mm

es

des

com

péte

nces

ad

apté

es a

ux b

esoi

ns

d’un

mar

ché

du tr

avai

l en

évo

lutio

n ra

pide

.

- N

ombr

e de

s fe

mm

es q

ui o

nt

part

icip

é à

des

form

atio

ns

prof

essi

onne

lles

;

- Ev

olut

ion

du ta

ux d

e fo

rmat

ion

en r

appo

rt a

vec

les

beso

ins

du

mar

ché

du tr

avai

l ;

- Ta

ux d

e pa

rtic

ipat

ion

à la

vie

pr

ofes

sion

nelle

;

- Ta

ux d

’acc

ès à

la te

chno

logi

e ;

- Pr

opor

tion

des

cour

s de

qu

alifi

catio

n po

ur le

s fe

mm

es ;

- Pr

opor

tion

de p

rogr

amm

es d

e se

nsib

ilisa

tion

visa

nt à

ren

forc

er

les

capa

cité

s pr

ofes

sion

nelle

s de

s fe

mm

es e

t à le

ur p

erm

ettr

e d’

acqu

érir

les

com

péte

nces

pe

rtin

ente

s ;

- Pr

opor

tion

des

serv

ices

et

prog

ram

mes

dis

poni

bles

po

ur p

rom

ouvo

ir le

pro

cess

us

d’éd

ucat

ion

à vi

e ;

- Ta

ux d

es b

énéfi

ciai

res

des

prog

ram

mes

de

form

atio

n et

de

réad

apta

tion.

Min

istè

res

du T

rava

il et

de

la

Sécu

rité

so

cial

e

2 a

ns

Page 27: Organisation de la Coopération Islamique · développement de leur communauté et de leur famille en prenant les mesures institutionnelles nécessaires. c.Veiller à ce que les États

27

22

3)

Elab

orer

des

in

dica

teur

s po

ur

recu

eilli

r do

nnée

s et

st

atis

tique

s pe

rmet

tant

de

mes

urer

les

activ

ités

liées

au

genr

e.

- C

olle

cte

des

donn

ées

spéc

ifiqu

es

au g

enre

;

- A

dopt

ion

de n

orm

es

prof

essi

onne

lles

pour

gar

antir

l’e

xact

itude

des

don

nées

et l

a qu

alité

de

la s

tatis

tique

;

- Fo

urni

ture

de

stat

istiq

ues

port

ant

sur

la s

ituat

ion

des

fem

mes

par

ra

ppor

t à c

es a

ctiv

ités.

SESR

IC 2

ans

23

4)

Pren

dre

des

mes

ures

légi

slat

ives

et

exéc

utiv

es e

t fou

rnir

de

s se

rvic

es, e

t des

pr

ogra

mm

es d

e co

nsei

l et

de

form

atio

n po

ur

com

bler

l’éc

art e

ntre

l’é

duca

tion

des

fem

mes

et

les

exig

ence

s du

m

arch

é du

trav

ail.

- N

ombr

e de

s fe

mm

es q

ui o

nt

part

icip

é à

des

form

atio

ns

prof

essi

onne

lles

;

- Po

urce

ntag

e de

bén

éfici

aire

s du

co

nsul

ting

et d

e la

form

atio

n ;

- Po

urce

ntag

e d’

aban

don

de p

oste

;

- Lo

is r

égis

sant

le tr

avai

l des

fe

mm

es.

Min

istè

res

du T

rava

il et

de

la

Sécu

rité

so

cial

e

2 an

s

Page 28: Organisation de la Coopération Islamique · développement de leur communauté et de leur famille en prenant les mesures institutionnelles nécessaires. c.Veiller à ce que les États

28

24

5)

Pren

dre

les

mes

ures

et e

ngag

er le

s ac

tions

néc

essa

ires

pou

r l’a

uton

omis

atio

n de

s fe

mm

es a

fin d

e fa

vori

ser

leur

acc

ès a

u se

cteu

r pr

ivé

et à

l’en

trep

rena

riat

.

- N

ombr

e de

fem

mes

qui

ont

pa

rtic

ipé

à de

s fo

rmat

ions

sur

l’e

ntre

pren

aria

t ;

Nom

bre

de fe

mm

es q

ui b

énéfi

cien

t d’

une

aide

à l’

entr

epre

neur

iat ;

- Ev

olut

ion

de la

pro

port

ion

de

fem

mes

dan

s le

mon

de d

es a

ffai

res

;

- El

argi

ssem

ent d

e la

bas

e de

pa

rtic

ipat

ion

des

fem

mes

dan

s le

se

cteu

r pr

ivé

;

- Ev

olut

ion

du ta

ux d

e pa

rtic

ipat

ion

des

fem

mes

au

mar

ché

du tr

avai

l ;

- Ev

olut

ion

du p

ourc

enta

ge d

e fe

mm

es d

ans

les

dom

aine

s pr

ofes

sion

nels

et t

echn

ique

s ;

- Ev

olut

ion

du r

even

u m

oyen

des

fe

mm

es ;

- Lo

is e

t pro

cédu

res

régi

ssan

t l’e

ntre

pren

aria

t fém

inin

;

- Po

urce

ntag

e de

fem

mes

trav

ailla

nt

dans

le s

ecte

ur p

rivé

;

- Po

urce

ntag

e de

mic

ros,

pet

ites

et

moy

enne

s en

trep

rise

s gé

rées

par

des

fe

mm

es ;

- Po

urce

ntag

e de

fem

mes

d’a

ffai

res

ayan

t réu

ssi à

pas

ser

du s

tade

des

pe

tites

ent

repr

ises

à c

elui

des

PM

E ;

- Po

urce

ntag

e de

reg

istr

es d

u co

mm

erce

app

arte

nant

à d

es

fem

mes

.

Min

istè

res

du T

rava

il et

de

la S

écur

ité

soci

ale

2 a

ns

Page 29: Organisation de la Coopération Islamique · développement de leur communauté et de leur famille en prenant les mesures institutionnelles nécessaires. c.Veiller à ce que les États

29

24

5)

Pren

dre

les

mes

ures

et e

ngag

er le

s ac

tions

néc

essa

ires

pou

r l’a

uton

omis

atio

n de

s fe

mm

es a

fin d

e fa

vori

ser

leur

acc

ès a

u se

cteu

r pr

ivé

et à

l’en

trep

rena

riat

.

- N

ombr

e de

fem

mes

qui

ont

pa

rtic

ipé

à de

s fo

rmat

ions

sur

l’e

ntre

pren

aria

t ;

Nom

bre

de fe

mm

es q

ui b

énéfi

cien

t d’

une

aide

à l’

entr

epre

neur

iat ;

- Ev

olut

ion

de la

pro

port

ion

de

fem

mes

dan

s le

mon

de d

es a

ffai

res

;

- El

argi

ssem

ent d

e la

bas

e de

pa

rtic

ipat

ion

des

fem

mes

dan

s le

se

cteu

r pr

ivé

;

- Ev

olut

ion

du ta

ux d

e pa

rtic

ipat

ion

des

fem

mes

au

mar

ché

du tr

avai

l ;

- Ev

olut

ion

du p

ourc

enta

ge d

e fe

mm

es d

ans

les

dom

aine

s pr

ofes

sion

nels

et t

echn

ique

s ;

- Ev

olut

ion

du r

even

u m

oyen

des

fe

mm

es ;

- Lo

is e

t pro

cédu

res

régi

ssan

t l’e

ntre

pren

aria

t fém

inin

;

- Po

urce

ntag

e de

fem

mes

trav

ailla

nt

dans

le s

ecte

ur p

rivé

;

- Po

urce

ntag

e de

mic

ros,

pet

ites

et

moy

enne

s en

trep

rise

s gé

rées

par

des

fe

mm

es ;

- Po

urce

ntag

e de

fem

mes

d’a

ffai

res

ayan

t réu

ssi à

pas

ser

du s

tade

des

pe

tites

ent

repr

ises

à c

elui

des

PM

E ;

- Po

urce

ntag

e de

reg

istr

es d

u co

mm

erce

app

arte

nant

à d

es

fem

mes

.

Min

istè

res

du T

rava

il et

de

la S

écur

ité

soci

ale

2 a

ns

25

6)

Étab

lir d

es p

oliti

ques

sp

écifi

ques

pou

r les

mèr

es

qui t

rava

illen

t et a

dopt

er le

s rè

glem

ents

adm

inis

tratif

s né

cess

aire

s pou

r les

aid

er à

co

ncili

er le

urs o

blig

atio

ns

fam

ilial

es a

vec

leur

act

ivité

éc

onom

ique

.

- A

rran

gem

ents

juri

diqu

es ;

- Ev

olut

ion

des

polit

ique

s du

trav

ail ;

- Ev

olut

ion

du r

atio

de

créa

tion

de

crèc

hes

et d

e ga

rder

ies

sur

les

lieux

de

trav

ail ;

- R

ègle

men

ts e

t déc

isio

ns r

égis

sant

les

hora

ires

de

trav

ail p

our

les

fem

mes

;

- R

atio

de

gard

erie

s ou

vert

es

(mat

erne

lles)

pou

r le

s en

fant

s pe

ndan

t l’a

bsen

ce d

e la

mèr

e ;

- Pr

ogra

mm

es d

’enc

oura

gem

ent

du tr

avai

l à d

omic

ile e

t de

l’aut

o-em

ploi

.

Min

istè

res

du T

rava

il et

de

la S

écur

ité

soci

ale

Min

istè

res

de

la F

onct

ion

Publ

ique

2 a

ns

267)

A

ugm

ente

r le

reve

nu

des f

emm

es à

trav

ers l

’éga

lité

des s

alai

res,

la p

art d

e m

ain-

d’œ

uvre

et l

’em

ploi

- R

even

u an

nuel

des

fem

mes

et d

es

hom

mes

;

- Ev

olut

ion

de la

tran

spar

ence

dan

s l’a

nnon

ce d

e po

stes

vac

ants

et l

e re

crut

emen

t ;

- Ev

olut

ion

du ta

ux d

’éga

lité

des

sala

ires

, et d

e dé

nonc

iatio

n de

s di

spos

ition

s di

scri

min

atoi

res

en m

atiè

re d

e ré

mun

érat

ion

et

d’in

dem

nité

s ;

- D

écis

ions

fixa

nt le

sal

aire

min

imum

et

rel

ativ

es à

la p

rote

ctio

n de

s sa

lari

és ;

- A

mél

iora

tion

du r

atio

de

fem

mes

par

ra

ppor

t à la

pop

ulat

ion

activ

e.

Min

istè

res

du T

rava

il et

de

la S

écur

ité

soci

ale

SESR

IC

2 a

ns

Page 30: Organisation de la Coopération Islamique · développement de leur communauté et de leur famille en prenant les mesures institutionnelles nécessaires. c.Veiller à ce que les États

30

27

8)

Lanc

er d

es

initi

ativ

es v

isan

t à

prom

ouvo

ir l’

accè

s de

s fe

mm

es à

l’em

ploi

dan

s le

se

cteu

r pu

blic

sur

un

pied

d’

égal

ité a

vec

les

hom

mes

et

dan

s le

s m

esur

es q

ui

conv

ienn

ent à

la n

atur

e de

s fe

mm

es)

- N

ombr

e de

fem

mes

qui

trav

aille

nt

dans

les

serv

ices

pub

lics

;

- A

ugm

enta

tion

du n

ombr

e de

crè

ches

en

mili

eu d

e tr

avai

l ;

- R

atio

d’e

mpl

ois

disp

onib

les

pour

les

fem

mes

dan

s le

sec

teur

pub

lic p

ar

rapp

ort a

ux h

omm

es.

Min

istè

res

de

la F

onct

ion

Publ

ique

2 a

ns

28

9)

Ado

pter

des

po

litiq

ues

favo

rabl

es

à la

fam

ille

visa

nt à

la

réco

ncili

atio

n en

tre

la v

ie

prof

essi

onne

lle e

t fam

ilial

e,

en p

artic

ulie

r, pa

r de

s se

rvic

es d

e so

ins

abor

dabl

es

et d

e qu

alité

pou

r le

s en

fant

s, le

s pe

rson

nes

âgée

s et

aut

res

pers

onne

s à

char

ge.

- N

ombr

e de

cen

tres

de

soin

s po

ur le

s en

fant

s, le

s pe

rson

nes

âgée

s, e

t les

pe

rson

nes

hand

icap

ées

;

- Ex

iste

nce

de s

ervi

ces

de s

outie

n au

x m

ères

;

- R

atio

de

gard

erie

s et

de

crèc

hes

;

- Po

urce

ntag

e de

fem

mes

qui

son

t fin

anci

èrem

ent e

n m

esur

e de

re

cour

ir à

ce

type

de

serv

ices

.

Min

istè

res

de

la p

oliti

que

fam

ilial

e et

so

cial

e

Min

istè

res

de

l’Édu

catio

n

2 a

ns

29

10)

Ass

urer

un

envi

ronn

emen

t de

trav

ail

favo

rabl

e et

ada

pté

aux

fem

mes

en

term

es d

e tr

ansp

ort,

de s

écur

ité e

t de

non-

disc

rim

inat

ion

sur

les

lieux

de

trav

ail.

- N

ombr

e de

pla

inte

s po

ur

harc

èlem

ent o

u ag

ress

ion

sexu

elle

su

r le

lieu

de

trav

ail ;

- Ev

olut

ion

du r

atio

de

mis

e à

disp

ositi

on d

e m

oyen

s ap

prop

riés

po

ur le

s fe

mm

es ;

- R

atio

de

lois

rég

issa

nt la

rel

atio

n de

trav

ail e

ntre

les

sexe

s en

mili

eu

prof

essi

onne

l ;

- Ex

iste

nce

d’un

e in

fras

truc

ture

ap

prop

riée

et a

mén

agée

.

Tout

es le

s in

stitu

tions

co

ncer

nées

2 a

ns

Page 31: Organisation de la Coopération Islamique · développement de leur communauté et de leur famille en prenant les mesures institutionnelles nécessaires. c.Veiller à ce que les États

31

27

8)

Lanc

er d

es

initi

ativ

es v

isan

t à

prom

ouvo

ir l’

accè

s de

s fe

mm

es à

l’em

ploi

dan

s le

se

cteu

r pu

blic

sur

un

pied

d’

égal

ité a

vec

les

hom

mes

et

dan

s le

s m

esur

es q

ui

conv

ienn

ent à

la n

atur

e de

s fe

mm

es)

- N

ombr

e de

fem

mes

qui

trav

aille

nt

dans

les

serv

ices

pub

lics

;

- A

ugm

enta

tion

du n

ombr

e de

crè

ches

en

mili

eu d

e tr

avai

l ;

- R

atio

d’e

mpl

ois

disp

onib

les

pour

les

fem

mes

dan

s le

sec

teur

pub

lic p

ar

rapp

ort a

ux h

omm

es.

Min

istè

res

de

la F

onct

ion

Publ

ique

2 a

ns

28

9)

Ado

pter

des

po

litiq

ues

favo

rabl

es

à la

fam

ille

visa

nt à

la

réco

ncili

atio

n en

tre

la v

ie

prof

essi

onne

lle e

t fam

ilial

e,

en p

artic

ulie

r, pa

r de

s se

rvic

es d

e so

ins

abor

dabl

es

et d

e qu

alité

pou

r le

s en

fant

s, le

s pe

rson

nes

âgée

s et

aut

res

pers

onne

s à

char

ge.

- N

ombr

e de

cen

tres

de

soin

s po

ur le

s en

fant

s, le

s pe

rson

nes

âgée

s, e

t les

pe

rson

nes

hand

icap

ées

;

- Ex

iste

nce

de s

ervi

ces

de s

outie

n au

x m

ères

;

- R

atio

de

gard

erie

s et

de

crèc

hes

;

- Po

urce

ntag

e de

fem

mes

qui

son

t fin

anci

èrem

ent e

n m

esur

e de

re

cour

ir à

ce

type

de

serv

ices

.

Min

istè

res

de

la p

oliti

que

fam

ilial

e et

so

cial

e

Min

istè

res

de

l’Édu

catio

n

2 a

ns

29

10)

Ass

urer

un

envi

ronn

emen

t de

trav

ail

favo

rabl

e et

ada

pté

aux

fem

mes

en

term

es d

e tr

ansp

ort,

de s

écur

ité e

t de

non-

disc

rim

inat

ion

sur

les

lieux

de

trav

ail.

- N

ombr

e de

pla

inte

s po

ur

harc

èlem

ent o

u ag

ress

ion

sexu

elle

su

r le

lieu

de

trav

ail ;

- Ev

olut

ion

du r

atio

de

mis

e à

disp

ositi

on d

e m

oyen

s ap

prop

riés

po

ur le

s fe

mm

es ;

- R

atio

de

lois

rég

issa

nt la

rel

atio

n de

trav

ail e

ntre

les

sexe

s en

mili

eu

prof

essi

onne

l ;

- Ex

iste

nce

d’un

e in

fras

truc

ture

ap

prop

riée

et a

mén

agée

.

Tout

es le

s in

stitu

tions

co

ncer

nées

2 a

ns

30

11)

Acc

roîtr

e le

s ca

paci

tés

et le

s co

mpé

tenc

es

des

fem

mes

en

term

es d

e pl

anifi

catio

n fin

anci

ère

en le

ur d

onna

nt a

ccès

au

renf

orce

men

t des

cap

acité

s,

à la

form

atio

n, a

ux c

onse

ils

de p

lani

ficat

ion

finan

cièr

e, à

un

e m

eille

ure

com

préh

ensi

on

des

serv

ices

ban

cair

es a

ux

part

icul

iers

, la

retr

aite

, les

prê

ts

étud

iant

s et

les

polit

ique

s de

re

mbo

urse

men

t et e

n cr

éant

de

s op

port

unité

s po

ur le

fin

ance

men

t du

mic

rocr

édit

et

autr

es s

ervi

ces

finan

cier

s.

- N

ombr

e de

fem

mes

bén

éfici

ant d

e pr

êts

; N

ombr

e de

fem

mes

aya

nt u

n co

mpt

e ba

ncai

re ;

- Ev

olut

ion

du r

atio

des

ser

vice

s /

prog

ram

mes

off

erts

par

les

orga

nisa

tions

de

la s

ocié

té c

ivile

;

- Ev

olut

ion

du s

outie

n au

x pe

tites

et

moy

enne

s en

trep

rise

s (R

atio

) ;

- Ev

olut

ion

du r

atio

des

pro

gram

mes

de

sens

ibili

satio

n et

de

cons

cien

tisat

ion

;

- Po

urce

ntag

e de

ses

sion

s co

nsac

rées

à

l’épa

rgne

et à

la c

ompr

éhen

sion

du

conc

ept d

’aut

osuf

fisan

ce m

atér

ielle

;

- Pr

opor

tion

de fe

mm

es q

ui p

ratiq

uent

la

polit

ique

d’é

parg

ne d

’une

frac

tion

des

dépe

nses

du

moi

s.

Min

istè

res

de

l’Édu

catio

n

Min

istè

res

du

Trav

ail e

t de

la

Sécu

rité

soc

iale

Adm

inis

trat

ion

lo

cale

2 a

ns

31

12)

Dév

elop

per

la

rech

erch

e ax

ée s

ur le

gen

re

en v

ue d

e m

ettr

e en

pla

ce d

es

plan

s ge

nre

plus

effi

cace

vis

ant

à re

nfor

cer

le r

ôle

des

fem

mes

da

ns l’

écon

omie

.

- N

ombr

e de

rech

erch

es a

xées

sur l

e ge

nre

;

- Ev

olut

ion

du n

ombr

e an

nuel

de

rech

erch

es p

ertin

ente

s ;

- Ev

olut

ion

de l’

impa

ct d

e la

rec

herc

he s

ur

les

prog

ram

mes

/ s

ervi

ces

four

nis

;

- Pr

opor

tion

d’ét

udes

por

tant

sur

la

situ

atio

n éc

onom

ique

des

fem

mes

;

- Pr

opor

tion

de p

lans

issu

s de

ces

étu

des.

Tout

es le

s

inst

itutio

ns

conc

erné

es 2

ans

Page 32: Organisation de la Coopération Islamique · développement de leur communauté et de leur famille en prenant les mesures institutionnelles nécessaires. c.Veiller à ce que les États

32

32

(e)

Pro

tect

ion

soc

iale

: am

élio

rer e

t rép

ondr

e au

x be

soin

s soc

iaux

des

fem

mes

, le

ur sé

curit

é et

leur

bie

n-êt

re.

1)

Cha

nger

les

men

talit

és é

tabl

ies

à to

us

les

nive

aux

de la

soc

iété

à

chaq

ue fo

is q

ue le

s fe

mm

es s

ont p

rivé

es d

e l’é

galit

é de

sta

tut e

t de

trai

tem

ent.

- N

ombr

e de

form

atio

ns e

t des

pr

ogra

mm

es d

e se

nsib

ilisa

tion

;

- Ev

olut

ion

du r

even

u m

oyen

;

- M

ise

en p

lace

d’u

nité

s, a

vec

la

part

icip

atio

n de

s re

ligie

ux e

t de

s ét

udia

nts

des

écol

es e

t des

un

iver

sité

s, d

ans

le d

omai

ne d

e la

lutt

e co

ntre

la v

iole

nce

faite

au

x fe

mm

es ;

- N

ombr

e de

pro

gram

mes

méd

ias

visa

nt à

édu

quer

la s

ocié

té a

ux

droi

ts d

es fe

mm

es ;

- N

ombr

e de

sém

inai

res

et d

e pr

ogra

mm

es d

e se

nsib

ilisa

tion

visa

nt à

pro

page

r la

cul

ture

de

l’int

égra

tion

et d

e l’é

galit

é de

s ch

ance

s.

- Tou

tes

les

inst

itutio

ns

conc

erné

es 2

ans

33

2)

Ren

forc

er la

co

hére

nce

des

polit

ique

s na

tiona

les

dans

la lu

tte

cont

re le

s in

égal

ités

et la

di

scri

min

atio

n co

ntre

les

fem

mes

et l

es fi

lles.

- Po

litiq

ues

mis

es e

n œ

uvre

pou

r la

pr

omot

ion

de l’

égal

ité d

es s

exes

;

- Lo

is p

rom

ulgu

ées

pour

réd

uire

le

s in

égal

ités

entr

e le

s se

xes

;

- N

ombr

e de

vio

latio

ns d

es lo

is e

t m

esur

es p

rise

s po

ur p

roté

ger

les

fem

mes

con

tre

les

abus

.

- To

utes

les

insti

tutio

ns

conc

erné

es 2

ans

Page 33: Organisation de la Coopération Islamique · développement de leur communauté et de leur famille en prenant les mesures institutionnelles nécessaires. c.Veiller à ce que les États

33

34

3)

Col

labo

rer

avec

le

s or

gani

satio

ns d

e la

so

ciét

é ci

vile

act

ives

dan

s la

déf

ense

des

fem

mes

et

leur

ava

ncem

ent.

- A

ctiv

ités

de c

oopé

ratio

n av

ec le

s O

NG

;

- Ev

olut

ion

du r

atio

des

ser

vice

s /

prog

ram

mes

off

erts

par

les

orga

nisa

tions

de

la s

ocié

té c

ivile

;

- Ev

olut

ion

du ta

ux d

e pa

rtic

ipat

ion

des

base

s lo

cale

s à

ces

prog

ram

mes

;

- Ev

olut

ion

du r

atio

des

pr

ogra

mm

es é

duca

tifs

et d

e se

nsib

ilisa

tion

;

- N

ombr

e de

par

tena

riat

s so

ciau

x ét

ablis

au

titre

du

sout

ien

aux

fem

mes

;

- Pr

opor

tion

de p

rogr

amm

es

prop

osés

en

colla

bora

tion

avec

le

s or

gani

satio

ns d

e la

soc

iété

ci

vile

et p

orta

nt s

ur le

s qu

estio

ns

des

fem

mes

.

- To

utes

les

insti

tutio

ns

conc

erné

es 2

ans

Page 34: Organisation de la Coopération Islamique · développement de leur communauté et de leur famille en prenant les mesures institutionnelles nécessaires. c.Veiller à ce que les États

34

35

4)

Four

nir

des

pres

tatio

ns d

e so

ins

et d

e so

utie

n po

ur le

s fe

mm

es,

les

veuv

es, l

es d

ivor

cées

, les

ab

ando

nnés

, les

per

sonn

es

hand

icap

ées

et/o

u le

s fe

mm

es â

gées

.

- Pr

ogra

mm

es m

is e

n pl

ace

pour

sout

enir

les a

ux fe

mm

es ;

- Ev

olut

ion

du n

ombr

e de

fem

mes

et

de

veuv

es b

énéfi

cian

t des

pr

ogra

mm

es d

e pr

otec

tion

soci

ale

;

- Ev

olut

ion

des

prog

ram

mes

de

sécu

rité

soc

iale

des

tinés

aux

fe

mm

es, a

ux v

euve

s, a

ux g

roup

es

vuln

érab

ilité

s ;

- R

atio

de

prog

ram

mes

vis

ant à

am

élio

rer

la s

ituat

ion

écon

omiq

ue e

t so

cial

e de

ces

cat

égor

ies

soci

ales

;

- R

atio

de

prog

ram

mes

d’o

rien

tatio

n pr

opos

és ;

Rat

io d

es a

lloca

tions

app

rouv

ées

pour

sou

teni

r ce

s gr

oupe

s so

ciau

x ;

- R

atio

de

spéc

ialis

tes

de l’

orie

ntat

ion

dans

le d

omai

ne d

e l’a

uton

omis

atio

n de

s fe

mm

es ;

- R

atio

de

légi

slat

ions

favo

risa

nt la

qu

alité

de

la v

ie p

our

les

fem

mes

;

- Po

urce

ntag

e de

bén

éfici

aire

s de

s op

port

unité

s of

fert

es p

our

leur

pe

rmet

tre

de m

ener

une

vie

déc

ente

;

- Po

urce

ntag

e de

fem

mes

cap

able

s de

se

pren

dre

en c

harg

e et

de

vivr

e d’

une

man

ière

aut

onom

e en

pro

port

ion

du n

ombr

e to

tal d

e bé

néfic

iair

es.

- Tou

tes

les

inst

itutio

ns

conc

erné

es 2

ans

Page 35: Organisation de la Coopération Islamique · développement de leur communauté et de leur famille en prenant les mesures institutionnelles nécessaires. c.Veiller à ce que les États

35

36

5)

Four

nir

un

sout

ien

supp

lém

enta

ire

aux

fam

illes

à fa

ible

re

venu

, en

part

icul

ier

les

fem

mes

seu

les

chef

de

fam

ille,

con

form

émen

t au

x po

litiq

ues

soci

ales

na

tiona

les.

- Pr

ogra

mm

es m

is e

n œ

uvre

pou

r le

s fa

mill

es à

faib

le r

even

u ;

- Ev

olut

ion

du ta

ux d

e sc

olar

isat

ion

et d

e l’a

ccès

à u

ne é

duca

tion

de

qual

ité ;

- Ev

olut

ion

du n

ombr

e d’

oppo

rtun

ités

d’em

ploi

off

erte

s au

x en

fant

s is

sus

de fa

mill

es d

irig

ées

par

une

fem

me

;

- R

enfo

rcem

ent d

es p

oliti

ques

pou

r l’e

mpl

oi d

es fe

mm

es e

t pou

r le

ur

perm

ettr

e d’

accé

der

à de

s fo

nctio

ns

corr

espo

ndan

t à le

urs

qual

ifica

tions

et

cap

acité

s ;

- Pr

opor

tion

des

fond

s al

loué

s à

l’int

égra

tion

des

beso

ins

des

fem

mes

da

ns le

s bu

dget

s an

nuel

s ;

- R

atio

de

prog

ram

mes

déd

iés

aux

fem

mes

che

fs d

e fa

mill

e ;

- R

atio

de

text

es lé

gisl

atif

s en

vig

ueur

po

ur a

mél

iore

r la

qua

lité

de v

ie d

es

fem

mes

.

- Tou

tes

les

inst

itutio

ns

conc

erné

es 2

ans

37

6)

Am

élio

rer

la c

oord

inat

ion

et la

pr

esta

tion

des

serv

ices

go

uver

nem

enta

ux a

ux

fem

mes

, en

part

icul

ier

dans

les

zone

s ru

rale

s, y

co

mpr

is l’

accè

s à

la s

anté

, l’é

duca

tion,

les

oppo

rtun

ités

écon

omiq

ues

et l’

assi

stan

ce

juri

diqu

e.

- N

ombr

e de

ser

vice

s de

san

té o

ffer

ts

aux

fem

mes

Ta

ux d

e pa

rtic

ipat

ion

des

fem

mes

à

la p

opul

atio

n ac

tive

;

- Ev

olut

ion

du r

atio

de

serv

ices

go

uver

nem

enta

ux o

ffer

ts a

ux

fem

mes

à l’

inté

rieu

r et

à l’

exté

rieu

r de

s vi

lles.

- M

inis

tère

s de

la S

anté

-M

inis

tère

s D

u Tr

avai

l et

de la

Séc

urité

so

cial

e

2 a

ns

Page 36: Organisation de la Coopération Islamique · développement de leur communauté et de leur famille en prenant les mesures institutionnelles nécessaires. c.Veiller à ce que les États

36

38

7)

Ado

pter

les

mes

ures

app

ropr

iées

en

vue

de c

onso

lider

les

fond

emen

ts d

e l’u

nité

de

la fa

mill

e et

son

rôl

e da

ns le

ren

forc

emen

t du

res

pect

mut

uel e

ntre

le

s m

embr

es m

ascu

lins

et fé

min

ins,

afin

de

prom

ouvo

ir la

cul

ture

de

la n

on-d

iscr

imin

atio

n.

- N

ombr

e de

pro

gram

mes

de

sens

ibili

satio

n et

de

cour

s de

fo

rmat

ion

;

- Ev

olut

ion

du r

atio

des

pr

ogra

mm

es m

is e

n œ

uvre

pou

r pr

omou

voir

les

initi

ativ

es d

e re

nfor

cem

ent d

e la

coh

ésio

n fa

mili

ale

;

- Ev

olut

ion

du r

atio

des

pr

ogra

mm

es /

initi

ativ

es m

is

en œ

uvre

pou

r am

élio

rer

la

com

mun

icat

ion

et c

ombl

er le

fo

ssé

entr

e le

s gé

néra

tions

;

- Ev

olut

ion

du r

atio

des

pr

ogra

mm

es fa

vori

sant

la c

ultu

re

de n

on-d

iscr

imin

atio

n ;

- Ev

olut

ion

du r

atio

des

pr

ogra

mm

es é

duca

tifs

visa

nt à

re

nfor

cer

la c

ultu

re d

e la

non

disc

rim

inat

ion

;

- R

atio

de

prog

ram

mes

déd

iés

à la

cul

ture

fam

ilial

e et

à

l’ori

enta

tion

;

- D

egré

d’im

pact

des

pro

gram

mes

de

sen

sibi

lisat

ion

aux

droi

ts d

es

fem

mes

;

- R

atio

des

pro

gram

mes

vis

ant

à pr

omou

voir

les

vale

urs

de la

st

abili

té fa

mili

ale.

Tout

es

les

inst

itu

tion

s co

nce

rnée

s2

ans

Page 37: Organisation de la Coopération Islamique · développement de leur communauté et de leur famille en prenant les mesures institutionnelles nécessaires. c.Veiller à ce que les États

37

39

(f)

P

rote

ctio

n d

es

fem

mes

con

tre

la

viol

ence

: lut

ter

cont

re

tout

e le

s fo

rmes

de

vio

lenc

e fo

ndée

su

r le

sex

e et

aut

res

prat

ique

s tr

aditi

onne

lles

préj

udic

iabl

es a

ux fe

mm

es

et a

ux fi

lles.

1)

Col

labo

rer

avec

le

s pa

rtie

s pr

enan

tes

aux

nive

aux

natio

nal,

régi

onal

et i

nter

natio

nal

en v

ue d

e dé

velo

pper

de

s vo

ies

de c

oopé

ratio

n po

ur la

pro

mot

ion

des

droi

ts e

t la

prot

ectio

n de

s fe

mm

es.

- In

itiat

ives

de

form

atio

n po

ur le

s pr

ofes

sion

nels

; A

ctiv

ités

pour

le p

arta

ge

des

mei

lleur

es p

ratiq

ues

et

expé

rien

ces

;

- Ev

olut

ion

des

polit

ique

s de

so

utie

n au

x dr

oits

des

fem

mes

;

- Ev

olut

ion

des

prog

ram

mes

de

sens

ibili

satio

n et

d’é

duca

tion

;

- R

atio

d’a

ccor

ds e

t de

part

enar

iats

au

x ni

veau

x na

tiona

l et

inte

rnat

iona

l ;

- R

atio

de

prog

ram

mes

pro

posé

s en

coo

péra

tion

avec

les

auto

rité

s co

ncer

nées

.

- M

inis

tère

s de

la F

amill

e et

des

Po

litiq

ues

soci

ales

-M

inis

tre

de

l’Int

érie

ur

-Min

istè

res

de la

Just

ice

-Aut

res

inst

itutio

ns

com

péte

ntes

- O

NG

2 a

ns

Page 38: Organisation de la Coopération Islamique · développement de leur communauté et de leur famille en prenant les mesures institutionnelles nécessaires. c.Veiller à ce que les États

38

402)

En

cour

ager

l’ad

optio

n de

mes

ures

, str

atég

ies

et lo

is

loca

les

visa

nt à

pré

veni

r la

vi

olen

ce d

omes

tique

et à

duir

e la

cri

min

alité

con

tre

les

fem

mes

.

- A

rran

gem

ents

juri

diqu

es ;

Prép

arat

ion

des

plan

s d’

actio

n na

tiona

ux ;

- Ev

olut

ion

du r

atio

de

lois

app

uyan

t la

prot

ectio

n de

s fe

mm

es c

ontr

e to

utes

les

form

es d

e vi

olen

ce ;

- Ev

olut

ion

du s

outie

n ac

cord

é au

x or

gani

satio

ns d

e la

soc

iété

civ

ile p

our

les

aide

r à

atte

indr

e le

urs

obje

ctif

s en

mat

ière

de

pro

tect

ion

des

fem

mes

;

- St

raté

gies

ado

ptée

s pa

r le

s Ét

ats

mem

bres

pou

r la

lutt

e co

ntre

la v

iole

nce

dom

estiq

ue e

t pou

r bé

néfic

ier

de

l’exp

érie

nce

de c

es p

ays

;

- Pr

océd

ures

de

reco

urs

(org

anis

mes

curi

tair

es e

t tri

buna

ux) ;

- R

atio

de

prog

ram

mes

vis

ant à

pr

omou

voir

la c

ultu

re ju

ridi

que

et la

se

nsib

ilisa

tion

des

fem

mes

à le

urs

droi

ts ;

- R

atio

d’in

tera

ctio

n vi

a le

s lig

nes

dire

ctes

po

ur d

énon

cer l

es a

bus ;

- R

atio

des

pla

inte

s re

çues

par

les

auto

rité

s co

mpé

tent

es p

our

caus

e de

vio

lenc

e ;

- D

egré

de

dilig

ence

dan

s l’e

xam

en d

es

plai

ntes

pou

r vi

olen

ce ;

- Sy

stèm

e de

pro

tect

ion

cont

re le

s m

auva

is

trai

tem

ents

;

- N

ombr

e de

cen

tres

pou

r la

réc

eptio

n de

s ap

pels

;

- N

ombr

e d’

unité

s de

pro

tect

ion

soci

ale

;

- Ex

iste

nce

d’un

e st

raté

gie

natio

nale

po

ur p

réve

nir

et r

épri

mer

la v

iole

nce

dom

estiq

ue.

- M

inis

tère

s de

la F

amill

e et

de

s Po

litiq

ues

soci

ales

- to

utes

les

Inst

itutio

ns

com

péte

ntes

2 a

ns

Page 39: Organisation de la Coopération Islamique · développement de leur communauté et de leur famille en prenant les mesures institutionnelles nécessaires. c.Veiller à ce que les États

39

41

3)

Prév

entio

n du

m

aria

ge d

es e

nfan

ts e

t du

mar

iage

forc

é pa

r to

us le

s m

oyen

s po

ssib

les

(rés

olut

ions

OC

I)

- A

rran

gem

ents

juri

diqu

es ;

- A

ctiv

ités

de s

ensi

bilis

atio

n ;

- R

atio

s de

sco

lari

satio

n po

ur le

s ga

rçon

s et

les

fille

s ;

- In

itiat

ives

de

form

atio

n po

ur le

s pr

ofes

sion

nels

;

- Ev

olut

ion

du r

atio

des

pr

ogra

mm

es /

initi

ativ

es m

is

en œ

uvre

pou

r l’é

duca

tion

et la

co

nsci

entis

atio

n ;

- Ev

olut

ion

du n

ombr

e de

m

écan

ism

es e

t dis

posi

tifs

et r

enfo

rcem

ent d

e le

urs

com

péte

nces

dan

s la

pro

tect

ion

des

fem

mes

con

tre

le m

aria

ge

forc

é et

le m

aria

ge d

es m

ineu

rs ;

- N

ombr

e d’

étud

es e

t de

rech

erch

es s

ur le

s at

titud

es, l

es

com

port

emen

ts e

t les

pra

tique

s lié

s au

mar

iage

forc

é et

au

m

aria

ge d

es m

ineu

rs ;

- Po

urce

ntag

e de

cas

de

mar

iage

s fo

rcés

;

- Po

urce

ntag

e de

pro

gram

mes

d’

éduc

atio

n et

de

sens

ibili

satio

n de

s di

ffér

ents

gro

upes

soc

iaux

.

- M

inis

tère

s de

la F

amill

e et

des

Po

litiq

ues

soci

ales

-M

inis

tre

de

l’Int

érie

ur

-Min

istè

res

de la

Just

ice

-Aut

res

inst

itutio

ns

com

péte

ntes

2 an

s

Page 40: Organisation de la Coopération Islamique · développement de leur communauté et de leur famille en prenant les mesures institutionnelles nécessaires. c.Veiller à ce que les États

40

42

4)

Lutt

er c

ontr

e la

vi

olen

ce b

asée

sur

le

genr

e da

ns to

utes

ses

m

anif

esta

tions

, y c

ompr

is

la v

iole

nce

dom

estiq

ue,

la tr

aite

des

per

sonn

es, l

a lu

tte

cont

re le

s pr

atiq

ues

trad

ition

nelle

s né

fast

es

et la

vio

lenc

e co

ntre

les

fem

mes

dép

lacé

es.

- A

rran

gem

ents

juri

diqu

es ;

Act

ivité

s de

sen

sibi

lisat

ion

;

- In

itiat

ives

de

form

atio

n po

ur le

s pr

ofes

sion

nels

;

- Ev

olut

ion

du r

atio

des

pr

ogra

mm

es /

initi

ativ

es m

is

en œ

uvre

pou

r l’é

duca

tion

et la

se

nsib

ilisa

tion

;

- Ex

iste

nce

ou n

on d

e st

atis

tique

s m

ises

à jo

ur p

our

les

cas

de

viol

ence

;

- R

atio

des

pro

gram

mes

de

vulg

aris

atio

n da

ns le

dom

aine

de

la fa

mill

e et

de

la lu

tte

cont

re la

vi

olen

ce ;

- C

onso

lidat

ion

de la

cul

ture

so

cial

e co

ncer

nant

le g

enre

soc

ial.

- M

inis

tère

s de

la F

amill

e et

des

Po

litiq

ues

soci

ales

-M

inis

tre

de

l’Int

érie

ur

-Min

istè

res

de la

Just

ice

-Aut

res

inst

itutio

ns

com

péte

ntes

2 a

ns

Page 41: Organisation de la Coopération Islamique · développement de leur communauté et de leur famille en prenant les mesures institutionnelles nécessaires. c.Veiller à ce que les États

41

42

4)

Lutt

er c

ontr

e la

vi

olen

ce b

asée

sur

le

genr

e da

ns to

utes

ses

m

anif

esta

tions

, y c

ompr

is

la v

iole

nce

dom

estiq

ue,

la tr

aite

des

per

sonn

es, l

a lu

tte

cont

re le

s pr

atiq

ues

trad

ition

nelle

s né

fast

es

et la

vio

lenc

e co

ntre

les

fem

mes

dép

lacé

es.

- A

rran

gem

ents

juri

diqu

es ;

Act

ivité

s de

sen

sibi

lisat

ion

;

- In

itiat

ives

de

form

atio

n po

ur le

s pr

ofes

sion

nels

;

- Ev

olut

ion

du r

atio

des

pr

ogra

mm

es /

initi

ativ

es m

is

en œ

uvre

pou

r l’é

duca

tion

et la

se

nsib

ilisa

tion

;

- Ex

iste

nce

ou n

on d

e st

atis

tique

s m

ises

à jo

ur p

our

les

cas

de

viol

ence

;

- R

atio

des

pro

gram

mes

de

vulg

aris

atio

n da

ns le

dom

aine

de

la fa

mill

e et

de

la lu

tte

cont

re la

vi

olen

ce ;

- C

onso

lidat

ion

de la

cul

ture

so

cial

e co

ncer

nant

le g

enre

soc

ial.

- M

inis

tère

s de

la F

amill

e et

des

Po

litiq

ues

soci

ales

-M

inis

tre

de

l’Int

érie

ur

-Min

istè

res

de la

Just

ice

-Aut

res

inst

itutio

ns

com

péte

ntes

2 a

ns

43

5)

Ren

forc

er le

s ca

paci

tés

inst

itutio

nnel

les

des

inst

itutio

ns

gouv

erne

men

tale

s et

des

or

gani

satio

ns d

e la

soc

iété

ci

vile

pou

r pr

éven

ir la

vi

olen

ce c

ontr

e le

s fe

mm

es

au n

ivea

u lo

cal e

t nat

iona

l.

- N

ombr

e de

ref

uges

; C

apac

ité d

es m

écan

ism

es n

atio

naux

po

ur l’

égal

ité d

es s

exes

;

- Ev

olut

ion

de la

pro

port

ion

de

prog

ram

mes

mis

en

œuv

re p

our

renf

orce

r la

str

uctu

re in

stitu

tionn

elle

de

s or

gani

smes

gou

vern

emen

taux

en

fave

ur d

e la

pro

tect

ion

des

fem

mes

;

- Ev

olut

ion

du r

atio

des

pro

gram

mes

de

form

atio

n m

is e

n œ

uvre

po

ur r

enfo

rcer

les

capa

cité

s de

s tr

avai

lleur

s da

ns le

dom

aine

de

la

prot

ectio

n et

de

la r

éhab

ilita

tion

de

form

atio

n ;

- Ev

olut

ion

du r

atio

des

inst

alla

tions

ap

tes

à fo

urni

r la

pro

tect

ion

néce

ssai

re a

ux fe

mm

es ;

- D

egré

d’h

arm

onis

atio

n en

tre

les

lois

et

con

vent

ions

inte

rnat

iona

les

et d

e co

nfor

mité

ave

c la

cha

ria

isla

miq

ue ;

- Po

urce

ntag

e d’

agen

ts q

ualifi

és ;

Rat

io d

e so

utie

n m

atér

iel a

ux

orga

nisa

tions

lutt

ant c

ontr

e la

vi

olen

ce fa

ite a

ux fe

mm

es ;

- Q

ualit

é du

trav

ail i

nstit

utio

nnel

et

com

men

t bén

éfici

er d

e l’e

xper

tise

inte

rnat

iona

le ;

- D

egré

de

satis

fact

ion

des

béné

ficia

ires

des

ser

vice

s of

fert

s ;

- N

ombr

e de

pro

gram

mes

de

form

atio

n de

s tr

avai

lleur

s da

ns le

do

mai

ne d

e la

pro

tect

ion.

- M

inis

tère

s de

la F

amill

e et

des

Po

litiq

ues

soci

ales

-M

inis

tre

de

l’Int

érie

ur

-Min

istè

res

de

la Ju

stic

e -A

utre

s in

stitu

tions

co

mpé

tent

es

2 a

ns

Page 42: Organisation de la Coopération Islamique · développement de leur communauté et de leur famille en prenant les mesures institutionnelles nécessaires. c.Veiller à ce que les États

42

44

6)

Con

trib

uer

à l’é

radi

catio

n de

to

utes

les

prat

ique

s né

fast

es, n

otam

men

t les

m

utila

tions

gén

itale

s fé

min

ines

grâ

ce à

un

fort

sou

tien

polit

ique

et

à l’

impl

icat

ion

des

lead

ers

relig

ieux

et

com

mun

auta

ires

.

- M

inis

tère

s de

la F

amill

e et

des

Po

litiq

ues

soci

ales

-M

inis

tre

de

l’Int

érie

ur

-Min

istè

res

de la

Just

ice

-Aut

res

inst

itutio

ns

com

péte

ntes

45

(g)

Les

fem

mes

dan

s le

s si

tuat

ion

s d

e cr

ise:

A

ssur

er la

pro

tect

ion

des

fem

mes

et l

eur

accè

s à

l’aid

e hu

man

itair

e da

ns le

s co

nflits

arm

és,

les

situ

atio

ns d

e ca

tast

roph

e na

ture

lle

et d

’ori

gine

hum

aine

, l’o

ccup

atio

n ét

rang

ère,

le

s dé

plac

emen

ts fo

rcés

et

aut

res

situ

atio

ns

vuln

érab

les,

en

part

icul

ier,

les

fem

mes

rur

ales

. Les

Ét

ats

mem

bres

de

l’OC

I s’

effo

rcer

ont é

gale

men

t de

pro

mou

voir

le r

ôle

des

fem

mes

dan

s la

rés

olut

ion

des

confl

its, l

a pa

ix e

t la

sécu

rité

.

1)

Col

labo

rer

avec

les

orga

nisa

tions

min

ines

de

la s

ocié

civi

le p

our

atte

indr

e le

s fe

mm

es a

u ni

veau

de

la b

ase

en v

ue d

e pr

omou

voir

effi

cace

men

t le

ur a

uton

omis

atio

n po

ur

gara

ntir

leur

acc

ès à

leur

s dr

oits

fond

amen

taux

.

- Ev

olut

ion

du r

atio

d’

orga

nisa

tions

trav

ailla

nt à

l’e

xtér

ieur

des

agg

lom

érat

ions

;

- Ev

olut

ion

du r

atio

de

renf

orce

men

t des

cap

acité

s de

s or

gani

satio

ns d

e la

soc

iété

civ

ile ;

- M

ise

en p

lace

de

méc

anis

mes

ef

ficac

es p

our

prom

ouvo

ir la

pa

rtic

ipat

ion

des

fem

mes

dan

s ce

do

mai

ne.

- M

inis

tère

s de

la F

amill

e et

des

Po

litiq

ues

soci

ales

-A

utor

ités

loca

les

-ON

G

2 a

ns

Page 43: Organisation de la Coopération Islamique · développement de leur communauté et de leur famille en prenant les mesures institutionnelles nécessaires. c.Veiller à ce que les États

43

46

2)

Ren

forc

er le

s ca

paci

tés

inst

itutio

nnel

les

des

inst

itutio

ns

gouv

erne

men

tale

s et

de

s or

gani

satio

ns d

e la

soc

iété

civ

ile p

our

prév

enir

la v

iole

nce

cont

re le

s fe

mm

es a

u ni

veau

loca

l, na

tiona

l et

régi

onal

.

- N

ombr

e de

s re

fuge

s C

apac

ité d

es r

efug

es

- M

obili

satio

n du

sou

tien

des

méd

ias

et d

e la

soc

iété

sur

le

trav

ail d

e ce

s or

gani

satio

ns ;

- N

ombr

e d’

agen

ts d

e po

lice

fém

inin

s qu

i son

t for

més

au

droi

t int

erna

tiona

l, au

x dr

oits

de

l’hom

me

et à

la p

rote

ctio

n de

s ci

vils

.

- M

inis

tère

s de

la F

amill

e et

des

Po

litiq

ues

soci

ales

-A

utor

ités

loca

les

-ON

G 4

9

2 a

ns

473)

Fo

urni

r un

e pr

otec

tion

et d

es s

ecou

rs

à to

utes

les

fem

mes

et

enfa

nts

en te

mps

de

cris

e.

- Pr

ogra

mm

es p

our

la p

rote

ctio

n de

s fe

mm

es e

t des

enf

ants

en

tem

ps d

e cr

ise.

Aut

orité

de

gest

ion

des

cata

stro

phes

et

des

ur

genc

es

Min

istè

res

de la

Fam

ille

et d

es

Polit

ique

s so

cial

es

2 a

ns

Page 44: Organisation de la Coopération Islamique · développement de leur communauté et de leur famille en prenant les mesures institutionnelles nécessaires. c.Veiller à ce que les États

44

48

4)

Four

nir

une

répo

nse

adap

tée

aux

fem

mes

et fi

lles

réfu

giée

s, m

igra

nts,

pe

rson

nes

dépl

acée

s,

PID

, y c

ompr

is c

eux

sous

oc

cupa

tion

étra

ngèr

e en

fa

cilit

ant l

eur

accè

s à

la

nour

ritu

re, a

u lo

gem

ent,

à l’é

duca

tion

et a

ux s

oins

de

san

té d

ans

les

zone

s et

le

s pé

riod

es d

e co

nflit.

- Pr

ogra

mm

es p

our

la p

rote

ctio

n de

s fe

mm

es e

t des

enf

ants

en

tem

ps d

e cr

ise

;

- A

ugm

ente

r le

nom

bre

des

pers

onne

ls e

t l’é

quip

emen

t des

ag

ents

en

char

ge d

e la

pro

tect

ion

;

- Ve

iller

à c

e qu

e le

s fe

mm

es e

t le

s en

fant

s ai

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ccès

à d

es

prog

ram

mes

nat

iona

ux e

t in

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atio

naux

de

seco

urs

et

d’as

sist

ance

;

- Ve

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à la

réa

lisat

ion

des

obje

ctif

s de

la r

ésol

utio

n du

C

onse

il de

séc

urité

no

1325

sur

la

prot

ectio

n de

s fe

mm

es d

ans

les

zone

s de

con

flit.

Aut

orité

de

gesti

on d

es

cata

stro

phes

et

des

ur

genc

es

Min

istè

res

de la

Fam

ille

et d

es

Polit

ique

s so

cial

es

2 an

s

49

5)

Ass

urer

la

sécu

rité

des

réf

ugié

s, d

es

mig

rant

s, d

es p

erso

nnes

plac

ées,

des

PID

, y

com

pris

ceu

x so

us

occu

patio

n ét

rang

ère,

po

ur le

ur p

erm

ettr

e d’

atte

indr

e le

s zo

nes

hum

anita

ires

séc

uris

ées.

- N

ombr

e d’

inst

alla

tions

pou

r le

s ré

fugi

és, l

es m

igra

nts,

et d

épla

cés

Aut

orité

de

gesti

on d

es

cata

stro

phes

et

des

ur

genc

es

2 a

ns

Page 45: Organisation de la Coopération Islamique · développement de leur communauté et de leur famille en prenant les mesures institutionnelles nécessaires. c.Veiller à ce que les États

45

48

4)

Four

nir

une

répo

nse

adap

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aux

fem

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et fi

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réfu

giée

s, m

igra

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s pé

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- Ve

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à la

réa

lisat

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des

obje

ctif

s de

la r

ésol

utio

n du

C

onse

il de

séc

urité

no

1325

sur

la

prot

ectio

n de

s fe

mm

es d

ans

les

zone

s de

con

flit.

Aut

orité

de

gesti

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es

Min

istè

res

de la

Fam

ille

et d

es

Polit

ique

s so

cial

es

2 an

s

49

5)

Ass

urer

la

sécu

rité

des

réf

ugié

s, d

es

mig

rant

s, d

es p

erso

nnes

plac

ées,

des

PID

, y

com

pris

ceu

x so

us

occu

patio

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rang

ère,

po

ur le

ur p

erm

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atte

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nes

hum

anita

ires

séc

uris

ées.

- N

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fugi

és, l

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cés

Aut

orité

de

gesti

on d

es

cata

stro

phes

et

des

ur

genc

es

2 a

ns

50

6)

Faci

liter

et c

réer

le

s co

nditi

ons

favo

rabl

es

à la

ple

ine

part

icip

atio

n de

s fe

mm

es (p

ar le

bia

is

des

entit

és n

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nale

s,

la s

ocié

té c

ivile

et /

ou

les

orga

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tions

co

mm

unau

tair

es) à

l’a

ctio

n hu

man

itair

e,

la g

estio

n de

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sque

s de

cat

astr

ophe

et

la tr

ansi

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vers

le

relè

vem

ent p

réco

ce.

- Fa

ire

évol

uer

dava

ntag

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s po

litiq

ues

et le

s lé

gisl

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ns ta

ux

pour

cré

er u

n en

viro

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ent

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rabl

e à

l’act

ion

civi

le ;

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ugm

ente

r le

rat

io d

e pr

ogra

mm

es d

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cem

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des

capa

cité

s et

des

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péte

nces

de

s fe

mm

es lu

i per

met

tant

de

s’im

pliq

uer

dans

l’ac

tion

civi

le ;

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aran

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ne p

rote

ctio

n ac

crue

au

x co

nvoi

s hu

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es

au s

ervi

ce d

e la

fem

me

et d

u dé

velo

ppem

ent.

- M

inis

tère

s de

la F

amill

e et

des

Po

litiq

ues

soci

ales

-A

utor

ités

loca

les

-ON

G

51

7)

Favo

rise

r la

pa

rtic

ipat

ion

des

fem

mes

à

la d

éfini

tion

de la

pons

e hu

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e au

x ca

tast

roph

es e

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x cr

ises

nat

urel

les

et

anth

ropi

ques

(éva

luat

ion,

an

alys

e, p

lani

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ion

et

mis

e en

œuv

re.)

- A

ccro

ître

et r

enfo

rcer

les

polit

ique

s et

la lé

gisl

atio

n pe

rtin

ente

s ;

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ugm

ente

r le

s ta

ux d

e pa

rtic

ipat

ion

des

fem

mes

aux

in

itiat

ives

et p

rogr

amm

es d

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obili

satio

n du

sou

tien

;

- A

ugm

ente

r le

taux

de

la

part

icip

atio

n de

s fe

mm

es a

ux

initi

ativ

es d

e re

nfor

cem

ent d

es

capa

cité

s.

- M

inis

tère

s de

la F

amill

e et

des

Po

litiq

ues

soci

ales

-A

utor

ités

loca

les

-ON

G

2 a

ns

Page 46: Organisation de la Coopération Islamique · développement de leur communauté et de leur famille en prenant les mesures institutionnelles nécessaires. c.Veiller à ce que les États

46

52

8)

Inté

grer

la r

épon

se

à la

vio

lenc

e se

xuel

le e

t ce

lle fo

ndée

sur

le g

enre

, y

com

pris

la v

iole

nce

faite

au

x en

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s, d

ans

tout

es

les

polit

ique

s hu

man

itair

es

et d

ével

oppe

r de

s ca

naux

de

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mun

icat

ion

pour

nonc

er c

es p

ratiq

ues

néfa

stes

et f

ourn

ir

l’ass

ista

nce

néce

ssai

re a

ux

vict

imes

.

- Pr

ogra

mm

es p

our

la p

rote

ctio

n de

s fe

mm

es e

t des

enf

ants

en

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ps d

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ise

Aut

orité

de

gest

ion

des

cata

stro

phes

et

des

ur

genc

es

Min

istè

res

de

la F

amill

e et

de

s Po

litiq

ues

soci

ales

2 a

ns

53

9)

Inté

grer

la

part

icip

atio

n de

s fe

mm

es

dans

tous

les

aspe

cts

des

proc

essu

s de

pai

x, y

co

mpr

is la

nég

ocia

tion,

la

ges

tion

des

cris

es e

t la

ces

satio

n de

s co

nflits

. Fa

cilit

er la

com

préh

ensi

on

de la

rés

olut

ion

1325

du

Con

seil

de s

écur

ité d

e l’O

NU

sur

les

fem

mes

, la

paix

et l

a sé

curi

té e

t en

prom

ouvo

ir l’

appl

icat

ion

54

10)

Sout

enir

le

rôle

des

fem

mes

et d

es

orga

nisa

tions

de

la s

ocié

civi

le d

es fe

mm

es d

ans

la p

rom

otio

n de

soc

iété

s pa

cifiq

ues

et in

clus

ives

gr

âce

à la

réc

onci

liatio

n, e

t au

dia

logu

e in

terr

elig

ieux

et

inte

rcul

ture

l ent

re le

s pa

rtie

s en

con

flit.