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Découvrez le magazine le Bonbon Paris 8eme et 16eme arrondissements du mois d'octobre 2011.
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édito 'Bon'jour !
Il est musclé, tendre, savoureux, généreux, fidèle,
cynique, drôle, insolent, réchauffant, exaltant, exci-
tant, passionnant, gourmand, il me fait tourner la
tête, chavirer mon cœur, m’embarque avec lui, il me suit
partout, mes amis l’adorent, ça me flatte beaucoup ! Ils aimeraient bien
me le piquer mais je le garde jalousement pour moi, OK parfois je le prête !
De qui, de quoi ? Un auguste rugbyman qui se serait échappé de Nou-
velle-Zélande pour moi toute seule ? Non, mieux que ça… Le Bonbon qui
rebooste, énergisant et grisant. Celui qui court sur le terrain sans cesse,
toque aux portes des commerçants, déboule avec délicatesse chez les
artisans, saute sur l’échelle des étoiles, s’accroche à ses bons plans,
et vous dévoile tout.
Aux oubliettes, les 118 218 et autres pages colorées. Et comme le grand
Suédois ne livre pas de cours de cuisine… Equipez-vous d’un tablier
et faites un tour à l’école de cuisine Alain Ducasse, et affrontez le chef
Romain Corbière. Vous pourrez peut-être concurrencer le fameux Savy,
bistrot cantoche de Jean-Luc Petitrenaud et ses potes rugbymen. Pour
accompagner cette bombance, un peu de lecture ? « Paris pour les
hommes » est le guide qui tombe à pic ! Ah mais oui j’oubliais, l’anniver-
saire de la copine en pleine déprime qui s’est fait plaquer, filez chez Gilles
Pothier, qui soigne ses fleurs aussi tendrement que les dames. Un peu de
Botox ? Toutes mes excuses, ce n’est pas ce que vous croyez… Julien et
son love boat sont prêts à toutes les extravagances pour vous faire chavi-
rer du bon côté de Paris. Et pour ne rien rater d’une journée typiquement
Bonbon, un saut chez Antique Cameras… Clic clac !
Mademoiselle Pauline
Rédactrice en chef
Régie Publicitaire
06 45 60 28 71
Président
Jacques de la Chaise
Rédactrice en chef
Mademoiselle Pauline
Graphiste
Arnold D'Alger
Secrétaire de Rédaction
Marie Dupuis
Rédaction
Déborah Bannwarth
Mélanie Duault
Julie Dubois
Lorène Duquesne
Caroline Jolivet
Catherine Lhote
Photographes
Roch Armando, Adrien Bosom,
Déborah Bannwarth,
Mélanie Duault, Lorène Duquesne,
Guillaume Levilly,
Vanessa de Abreu
Stagiaires
Julien, Charles, Antoine, Marine, Aurélien
Remerciements
A mes bonbons journalistes et
photographes, bravo et merci !
Grands comptes
Matthieu Lesne / 06 50 71 92 71
Jean Perret / 06 10 82 31 92
Partenariats et culture
Macha Binot / 06 22 36 20 88
Chef de Pub
Nicolas Pessy
[email protected] / 06 45 60 28 71
Petites annonces
Le Bonbon
31 bis, rue Victor Massé 75009 Paris.
SIRET 510 580 301 00016
01 48 78 15 64
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sommaire Octobre 2011
6. Chez Savy
34. Thierry Richard
10. Romain Corbière
38. Gilles Pothier
14. Anyever
44. Jean-Claude Decalonne
5. Le Bon Timing
6. Le Bon Commerçant
10. La Bonne Étoile
12. Les Bons Plans
14. Le Bon Art
16. Le Bon en Arrière
18. Le Bon Astro
20. Le Bon Week-End
22. Le Bon Look
24. Le Bon Moment
25. Le Casse Bonbon
28. La Bonne Destination
30. Les Bons P’tits Diables
32. Le Bon Jeu
33. Le Bon Écolo
34. Le Bon Homme
36. Les Bons Shops
38. Le Bon Artisan
40. Le Bon Parisien
42. Les Bons Snapshots
44. La Bonne Idée
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le bon commerçant
ChezSavy
une institution à part entière
Texte et photos Deborah Bannwarth
pour me rendre au restaurant « Chez savy », il me
faut d’abord remonter, intimidée mais vaillante,
la très class(ieuse) avenue Montaigne. Les agui-
chantes vitrines de luxe me font de l’œil, pire,
elles m’appellent, et me soufflent de venir faire
un petit tour de leur côté… Je retiens un sanglot
devant celle de Chanel et tente d’oublier que j’ai
aux pieds des escarpins Zara, que mon compte en
banque ne me pardonnerait jamais une folie de
cette envergure, de toutes façons j'ai du travail,
« Je suis une journaliste sérieuse, moi » (citation :
le Journal de Bridget Jones), et puis d'ailleurs on
m'attend chez savy.
Vite vite, je m'éloigne de ces ensorcelantes sirènes
pour emprunter la rue Bayard, avant que l’un des
mannequins ne me happe… Arrivée à destination,
je découvre un bistro traditionnel très classe, dont
la décoration est restée intacte depuis les années
60, et qui porte toujours le nom de l'ancien pro-
priétaire… Moëlleuses banquettes en cuir, jeux de
miroirs, lumière feutrée, contribuent à créer une
ambiance délicieusement rétro, dans ce lieu où la
bonne humeur est plus qu'au rendez-vous. On se
salue, on s’interpelle, on salive devant la carte de
spécialités aveyronnaises fleurant bon les produits
frais et de saison. Accueillie chaleureusement par
Lionel Degoulange et son équipe, j’en apprends plus
sur ce lieu convivial et authentique où l’on se sent
tout de suite très à son aise.
Ce passionné à l’œil pétillant, qui a fait ses classes
au Bristol aux côtés d'Éric Fréchon, gère le Savy
avec son associé Matthieu Dumas depuis 2001. Leur
devise ? « Accueil, assiette et ambiance pour le res-
taurant, frais, simple et bon en cuisine ! ». Et je peux
vous dire que la carte est pleine de promesses :
la viande de bœuf (charolaise, évidemment) est
à l’honneur ainsi que le gibier et la charcuterie,
qui vient directement d’une production située
dans le Cantal.
Il y a peu de poisson, mais c’est du bon : « il n’y en
a qu’un seul à la carte par jour : il arrive le matin, et
ce qui n’a pas été vendu repart le soir, on ne garde
pas de poisson en cuisine » me dit Mr Degoulange
en me montrant le menu. Aujourd’hui en vedette :
le homard. Hmmmm… Mon estomac crie « famine,
famine » tandis qu’un serveur passe devant moi,
tenant à bout de bras deux belles tartes appétis-
santes et dorées, qui m’ont tout l’air d’être garnies
de nectarines… Pas étonnant que la clientèle soit
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le bon commerçant
Chez savy
23, rue Bayard – 75008
Tél. : 01 47 23 46 98
composée à 90 % d’habitués ! Parole de gourmande,
j’ai bien l’impression que la cuisine ici rend accro…
Il est bientôt 13 heures et déjà le restaurant
commence à se remplir pour le premier service.
D’ailleurs, pour déjeuner au Savy, mieux vaut réser-
ver, car les deux salles affichent rapidement com-
plet : employés de bureaux, journalistes, animateurs
(le restaurant est situé juste en face des studios de
RTL), jeunes avocats en cravate, s'y rencontrent
dans un chassé-croisé joyeux de 7 à 23 heures. Et
ne vous étonnez pas d’apercevoir quelques célébri-
tés : Isabella Rossellini, David Douillet, Jonah Lomu
(« Ah ça, j’en ai vu des sportifs ! »), ou encore Jean-
Jacques Goldman y sont venus s'y restaurer, Jean-
Luc Petitrenaud est un ami de longue date : « Il est
venu au Savy le tout premier jour, et quelques mois
après il m’a interviewé, c'était ma toute première
interview […] D’ailleurs, il dit qu’ici « c’est pas un res-
taurant pour les minettes », tellement les plats sont
copieux ! ». Le bistro a même été mis à l’honneur
dans le livre de cuisine des Grosses Têtes : toutes
les recettes y ont été réalisées, toutes les photos
d’illustration y ont été prises, pour la plus grande
fierté de M. Degoulange qui m’offre un exemplaire
dédicacé du livre. Voilà, tout est comme ça au Savy,
qu’il s’agisse de la cuisine comme du personnel :
d’une grande générosité et d’une authenticité sans
pareil.
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la bonne étoile
Jeune chef prodige, romain Corbière fait ses classes
aux côtés d’alain Ducasse ; décroche sa première
étoile à l’âge de 28 ans et pilote aujourd’hui l’école
alain Ducasse. L’œil rieur et la paluche franche,
romain joue le jeu de la rencontre Bonbonnesque.
Quelques mots pour définir l’univers Alain Ducasse ?
Alain Ducasse est un bonhomme qui pousse les
gens à avancer. Il prend soin de nous et il est présent
partout. Nous sommes en perpétuel recherche
pour impressionner le Chef. Donc, je dirais : qualité,
innovation, simplicité, rigueur, travail et passion.
Comment procédez-vous à l’élaboration d’un plat ?
Je prends un bout de papier et je note tous les
produits que je peux trouver et j’essaie d’imaginer
les accords. Ensuite, il n’y a pas de secret, essayer
et goûter. Faire, faire et refaire ! Il faut rater pour
maîtriser. Les plats évoluent, ainsi la cuisine d’Alain
Ducasse évolue.
Il y a le best of Alain Ducasse avec ses « coquillettes
au beurre, jambon et truffe ». Quel serait le plat de
votre enfance que vous souhaiteriez revisiter ?
Je revisiterais bien le plat typique du jardin de ma
grand-mère, originaire de la Drôme : le cardon, et
le gratin de cardons de ma grand-mère est un pur
délice. C’est aussi un plat emblématique de la carte
du Louis XV.
Dans quel état d’esprit vous trouviez-vous, lorsque
trois mois après votre prise de fourneaux au Relais
de Parc, une 1ère étoile vous était décernée ?
Evidemment j’étais très heureux. Lorsqu’on a la
chance à 28 ans d’avoir une étoile avec des moyens
derrière, et le Chef qui vous laisse les rênes de
l’établissement, c’est magique ! Pour être sincère, ce
n’est pas facile même si cela reste une satisfaction
personnelle. C’est aussi beaucoup de travail au
quotidien ; on part de rien et tous les matins on
avance. Avoir une étoile, ce n’est pas seulement
pour un bonhomme, c’est aussi pour toute la brigade
qui est derrière et qui incarne la réussite d’un
restaurant.
Si l’équipe du XV de France déboulait dans votre
cuisine, quel serait le menu ?
Ce sont des gaillards ; donc en entrée, je leur
cuisinerais un risotto aux artichauts ou au potiron.
Puis, en plat, une selle d’agneau désossée farcie,
avec un joli gratin de légumes. Un menu de
bon vivant !
RomainCorbière
Les etoiLes entre eLLes ne parLent que De Lui
Texte Mademoiselle Pauline
Photo Roch Armando
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Quel est le plat star de cet automne ?
Une jolie cocotte de cèpes, un produit magique
pour une courte saison. Les gratins et soupes de
courges, de potirons et de potimarrons.
Votre plateau télé ?
Coquillettes-jambon, et de la truffe si j’en ai !
Un vice culinaire caché ?
Secrètement un fast food, je suis très gourmand…
Que pensez-vous de ces émissions de tv réalité tels
que Top chef ou Master chef ?
Ce n’est pas forcément le reflet exact de notre métier
après c’est très bien que l’on parle de la cuisine. Nous
sommes des ouvriers, cela fait 11 ans que j'exerce
ce métier et que je continue d’apprendre. Donc je
ne pense pas que c’est en faisant dix émissions à
la télé, que l’on devient cuisiner. Après, je conçois
que les gens passent un bon moment. Mais c’est un
métier d’apprentissage sans fin.
Si vous étiez un bonbon ?
Un caramel au beurre salé.
Ecole de cuisine Alain Ducasse :
Deux formules : ½ journée, journée ou soirée.
Dégustation œnologique, et cours pour les enfants.
64, rue Ranelagh – 75016, Tél. : 01 44 90 91 00
www.ecolecuisine-alainducasse.com
ses bonnes adresses
Le marché rue Gros de Joël Thiébault
et le restaurant Chaumette
7 rue Gros – 75016, Tél. : 01 42 88 29 27
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les bons plans Texte Deborah Bannwarth
Texte Mademoiselle Pauline
© D
R /
DR
La Place GourmandePour les amateurs de bonne cuisine
Paris, c’est bien connu, regorge de lieux secrets et
chéris des habitués, qui gardent jalousement les
bonnes adresses pour eux. La Place Gourmande, le
petit resto lunch de Geneviève, en fait partie.
Cette fan de cuisine traditionnelle, toujours pompon-
née, vous accueille à l’heure du déj’ et vous propose
ses délices sans chichis mais faits maison, préparés
avec des produits frais. Car Geneviève ne plaisante
pas avec la qualité, et met un point d’honneur à cui-
siner selon l'inspiration du jour. « C’est important pour
moi de proposer de nouvelles recettes, j’aime que
les gens puissent manger varié ! » . Vous aurez donc
le choix parmi cakes, sandwichs et tartes salées,
salades composées, plats chauds, et ses desserts,
que notre hôtesse confectionne dans sa petite cui-
sine en distillant ses anecdotes, dont elle n’est jamais
avare : « J’ai un client qui raffole des endives au jam-
bon. Il est capable de me téléphoner pour que je lui
en mette de côté ! ». C’est bien la preuve qu’elles sont
bonnes. Perso, j’ai un petit faible pour la mousse au
chocolat, qui a le même goût que celle que je faisais
petite, quand ma mère me laissait casser les œufs et
lécher la cuillère… En fait, c’est pour ça qu’on l’aime,
la Place Gourmande : c’est un peu comme à la maison.
36 bis, rue du Colisée – 75008
Tél. : 01 56 43 30 28
Ouvert du lundi au vendredi de 11h30 à 15h
Paris Yacht ExperienceLove Boat and Captain J
D’abord, il y a eu les vacances et son lot de surprises.
Puis, il y a eu la rentrée, et sa foultitude de turbu-
lences. Le premier vous paraît déjà loin tandis que
le dernier ne l’est pas assez. Vous vous rappelez ces
tendres moments, où la fraîcheur de l’été vous cares-
sait la joue, où vos pieds jouaient tendrement avec
l’eau et où le parfum des pins vous titillait le bout du
nez. Nous vous l’assurons : les vacances ne sont pas
finies. Paris Yacht Experience et sa vedette maritime
Le Botox vous invitent à donner un coup de fouet à vos
chers souvenirs. Prolongez ces instants d’allégresse
à bord du bateau le plus convoité des touristes, qui
vous fera soupirer de bonheur. Alors, oui à la trin-
quette de coupette, oui à la trempette et au farniente.
Sur le bateau tant désiré des vacanciers, embarquez
et retrouvez en toute liberté votre Paris bien-aimé. Au
fil de l'eau, le capitaine Julien fera chavirer vos sens.
Tour Eiffel, Notre-Dame, la statue de la Liberté, des-
cendez où vous voulez… La Seine vous appartient. En
amoureux ou en tribu, à réserver pour une soirée ou
une nuit, en exclusivité filez le parfait amour et navi-
guez à la rencontre d'un Paris unique. Oui, c'est chic
sans le ticket choc ! Jetez vous à l'eau, ce bateau là
fait mouche.
www.parisyachtexperience.com
Facebook : Paris Yacht Experience
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les bons plans Texte Catherine Lhote
© D
R
La Cafétéria Tokyo SelfLa pause incontournable
Au sein du Palais de Tokyo, dans le hall du site de
création d’art contemporain, la cafétéria ouverte en
2001 est un espace atypique qu’il ne faut surtout pas
rater.
Avec ses tables rondes, ses grandes baies vitrées
qui donnent sur le parvis du Palais, le lieu traduit un
esprit moderne en phase avec le site. « Ce qui fait la
force du lieu, c’est son esprit de contradiction. L’exté-
rieur fait très néo-classique, tandis qu’à l’intérieur on
a parfois l’impression d’être dans un squat », comme
le souligne Eric Wapler le gérant du restaurant et de
la cafétéria. Comme pour le Tokyo Eat, le restaurant
du Palais de Tokyo, c’est l’architecte Stéphane Mau-
pin qui a signé la décoration.
En cuisine, on ne change pas une équipe qui gagne.
Le chef du restaurant Thierry Bassard nous livre avec
talent ses plats rapides dans le mode self. Plats du
jour, salades, paninis, soupes, ici tout est fait sur
place et les prix oscillent entre 8,50 euros et 11
euros. Côté sucré, il est impossible de résister aux
pâtisseries du grand orfèvre Hermès Agboton formé
chez Pierre Hermé.
En marge du gros tourisme de masse, le Palais de
Tokyo accueille plutôt une clientèle d’habitués jeune
et très variée qui apprécie le côté intimiste du lieu.
« Les visiteurs qui s’arrêtent à la cafétéria trouvent
que cet endroit est très décontracté. Surtout l’été
quand on ouvre la terrasse. Cela donne un véritable
côté guinguette ! », affirme Eric Wapler. Il est vrai que
cet endroit dégage une énergie particulière, avec des
synergies entre la librairie, le restaurant, les exposi-
tions et la terrasse.
Ce « bordel organisé », ressemblerait presque à un
commerce de proximité et c’est certainement ce
qui continue à attirer les visiteurs. Mais la cafétéria
ne va pas tarder à déménager. En janvier prochain,
le Palais de Tokyo entame des travaux d’extension
pour rouvrir les surfaces d’exposition qui ne sont pas
exploitées actuellement. La fin des travaux est pré-
vue pour le mois d’avril 2012. En attendant, la cafété-
ria sera itinérante et proposera des plats à emporter.
Vous êtes prévenus, c’est l’endroit où aller !
13, avenue du Président Wilson - 75016
Tél. : 01 47 20 00 29
www.palaisdetokyo.com
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le bon art
Anyever
Texte Lorene Duquesne
aux frontières De L’art et Du CinéMa
Le Musée d’art moderne de la Ville de paris a
choisi de montrer du 18 octobre 2011 au 8 janvier
2012 les travaux des artistes américains ryan
trecartin et Lizzie fitch dans le cadre d’une expo-
sition intitulée Anyever.
Ryan Trecartin, né au Texas en 1981, se fait connaître
dans les années 2000 en engageant amis, artistes et
acteurs dans un processus de construction d’un lan-
gage qui n’appartient qu’à lui. Créateur de nouvelles
formes aux frontières qu’il se plaît à brouiller de l’art
et du cinéma, il met en avant différents sujets comme
autant de médiums véhiculant un message relatif aux
pratiques consuméristes et relations intergénération-
nelles.Vidéos, installations et sculptures tiennent de
l’expérience jubilatoire du savant fou, et présentent
les résultats de l’observation et du questionnement
des avancées technologiques et culturelles de notre
ère. Les pièces consacrées aux vidéos s’animent
ainsi grâce aux images et sons du diptyque tourné
à Miami et consistant en une trilogie, Trill-ogyComp
(2009), et un quartet, Re’SearchWait’s (2009-2010).
Interconnectés spatialement, les films le sont éga-
lement matériellement grâce aux liens tissés par les
personnages, intrigues et motifs formels récurrents.
L’exposition ayant été précédemment présentée aux
Etats-Unis – notamment au MoMA – et au Canada
rend compte de l’émergence de différentes identi-
tés, de récits et d’une culture visuelle construits au
fil d’échanges et rencontres avec des individus issus
d’horizons variés.
Lizzie Fitch, vivant comme Ryan Trecartin à Los
Angeles, collabore étroitement aux œuvres de ce der-
nier, complétant et doublant ses gestes et intentions,
de l’intention à la production des films, bien que les
actions de chacun soient finalement soigneusement
distinguées.La création collective, depuis la mise en
forme des projets jusqu’à l’intervention des sujets
au sein même de l’objet, est au cœur d’une nouvelle
façon de réinventer le monde, entre mélanges, fusions
et subdivisions. Source d’inspiration d’une nouvelle
génération de réalisateurs et artistes, le travail de Tre-
cartin entraîne le spectateur dans un étonnant par-
cours absurde, dans lequel il ne lui reste qu’à détermi-
ner son propre système de valeurs.
Musée d’art Moderne de la Ville de paris
11, avenue du Président Wilson – 75016
Tél. : 01 53 67 40 00
Ouvert du mardi au dimanche 10h-18h
Nocturne le jeudi jusqu’à 22h
www.mam.paris.fr
© R
yan
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le bon en arrière
si je vous dis "Charles-edouard Jeanneret Gris", vous
me répondez ? indice 1 : son pseudonyme évoque
vaguement la piraterie. indice 2 : ce visionnaire d’ori-
gine suisse, mieux connu pour ses constructions
architecturales, était aussi urbaniste, peintre, auteur
et décorateur. indice 3 : il est en 1918 l’un des précur-
seurs du purisme… ?
Réponse : j’ai nommé, Le Corbusier !
OK, je l’avoue, si le lien entre l’artiste et
« Pirates des Caraïbes » est inexis-
tant, associer son visage à celui de
Johnny Depp (j’ai un peu honte,
mais vous me pardonnerez ? ) me
donnait une bonne raison de plus
de me pencher sur sa biographie
et son œuvre, que j’admets très
mal connaître. C’est armée d’une
bonne dose de curiosité que je
mène l’enquête et découvre la
grande richesse du travail de Le Cor-
busier, architecte formé à l’école d’art
de Chaux-de-Fonds (Haut-Jura Suisse)
qui était aussi un passionné de voyage à l’œil
toujours alerte, avide de nouveauté et d’inspiration.
Il ira d'ailleurs puiser celle-ci lors de son « Voyage
d'Orient » qui le mènera vers des villes chargées
d’histoire et d'œuvres d’art comme Prague, Athènes,
Istanbul, Budapest ou Pise.
« Là où naît l’ordre naît le bien-être »
Ayant pour cheval de bataille la simplicité, la pureté et
l’harmonie, il partage ses convictions dans une revue,
L’Esprit Nouveau, qu’il créée avec Amédée Ozenfant
en 1920, et c’est d’ailleurs à cette occasion qu’il utili-
sera pour la première fois son pseudonyme.
Figure de proue du Modernisme, il ne prétend pas
imposer « l’architecture moderne » mais « UNE archi-
tecture moderne », qu’il définit en 5 points essentiels
(les pilotis, le toit en terrasse, le plan libre, la fenêtre-
bandeau, la façade libre) dont la plus belle
illustration est sans doute la Villa Savoye,
située à Poissy. Si ses pairs l'esti-
maient médiocre bâtisseur, il n'en
demeurait pas moins un visionnaire
inventif décidé à faire progresser
l'architecture. Il décèdera en 1965,
laissant derrière lui plusieurs
centaines d’œuvres à travers le
monde, aussi bien architecturales
(en France, mais aussi au Brésil, en
Inde…) que picturales ou littéraires.
Pour tous ceux qui aimeraient en
apprendre davantage sur Le Corbusier,
rendez-vous à la Fondation Le Corbusier, ins-
tallée dans les villas La Roche et Jeanneret-Raaf, en
plein cœur du XVIe arrondissement.
fondation Le Corbusier
8-10, square du Docteur Blanche – 75016
Tél. : 01 42 88 41 53
Le Corbusier
purisMe, MoDernisMe… CLin D'œiL sur un préCurseur
Texte Déborah Bannwarth
© C
laud
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le bon astro Texte Aimée & Maya
BeLier 22 mars / 21 avril
Vous vivrez de bons moments dans l’intimi-té. Si vous êtes au travail, que votre emploi est répétitif et qu’il ne vous amuse plus, ce sera le bon moment pour en changer. Vous êtes en mesure de donner de bonnes idées aux gens qui sont en panne, n’hésitez pas à le faire !
taureau 22 avril / 21 mai
Un courrier tant attendu arrive enfin, rem-boursement ou autre il vous donnera le sourire. Votre partenaire vous prouvera qu’il vous aime. Et si vous êtes célibataire et comptez le rester, vous vous rendrez compte que certaines personnes sont très importantes pour vous. En ce début d’au-tomne vous vivrez des moments de pur bonheur.
GeMeaux 22 mai / 22 juin
Les rapports avec vos enfants seront parti-culièrement stimulants. Amusez-vous sans vous poser de question. Des décisions im-portantes vont devoir être prises. Si vous devez faire de l’ordre dans vos papiers, ou faire des changements à la maison, c’est le moment d’agir.
CanCer 23 juin / 21 juillet
Vous voilà très direct dans vos relations avec les proches. C’est positif parce que vous passez à l’action mais veillez à ne pas manquer de tact. Vous savez ce que vous ne voulez plus mais pas encore ce que vous voulez ! Dans l’ensemble, il y aura des mo-ments magiques.
Lion 22 juillet / 23 août
Vous êtes prêt à relever les défis, débordez d’énergie et d’audace en cette période. Pro-fitez-en pour sortir le soir même si le jour vous êtes très occupé. Vous serez très heu-reux dans l’intimité et en famille. Et pour couronner le tout ce n’est pas tous les jours que vous aurez de la chance aux jeux, alors n’hésitez pas.
VierGe 24 août / 23 sept.
Vous voudrez faire quelques changements à la maison, pour retrouver ce sentiment d’évasion que vous aviez en vacances. Côté cœur, vous serez d’humeur familiale et vous voudrez avant tout être près des gens que vous aimez. Vous trouverez auprès d’eux les moyens de vous rendre utile.
le bon astro
Pour en savoir plus, appelez-nous :
Audiotel 7/7 et 24/24 h au 08 92 68 29 29 (0,34ct la min).
En RDV privé CB au 01 75 43 08 55
Octobre 2011
BaLanCe 24 sept. / 23 oct.
Les questions d’argent vous intéresse-ront. Il y a quelque chose qui agit sur vos finances dans les prochaines semaines. Pour les célibataires, Cupidon pourrait ve-nir vous rendre visite, ce qui vous fera tour-ner la tête. Vous vous satisferez des petits bonheurs en famille.
sCorpion 24 oct. / 22 nov.
Vous vous sentirez bien dans votre peau, et bien à votre place. Côté cœur vous vivrez certainement des moments de rapproche-ments et de tendresse. En ce mois d’oc-tobre vous aurez envie de bouger, de faire la fête. Vous vous sentirez pousser des ailes.
saGittaire 23 nov. / 22 déc.
Tout deviendra plus facile pour vous. Le ciel est de votre côté, on vous donne une chance, saisissez-la ! N’hésitez pas à dis-cuter avec les gens de tel ou tel sujet. Vous aurez besoin de ce type d’échange pour avancer.
CapriCorne 23 déc. / 20 jan.
Vous n’êtes plus en vacances, vous trouve-rez une manière de simplifier votre travail. Plusieurs questions matérielles se résou-dront de la meilleure façon dans les mois à venir, alors soyez patients. Donnez la prio-rité à vos amitiés car vous aurez beaucoup d’entrain.
Verseau 21 jan. / 19 février
Vous aurez envie de vous amuser, de jouir de tous les plaisirs, de faire ce que vous ai-mez, ne vous privez pas. Il y aura des ren-contres intéressantes : dîners et soirées sympathiques en perceptive. Cependant la cloche a sonné, pour la rentrée vous avez tout organisé sauf pour certains retards (administratifs ou bancaires) qui vous ar-rangeront.
poisson 20 fév. / 21 mars
Vous réfléchissez à certaines questions que vous résoudrez d’ici quelques mois. Vous vous sentirez plus libre et plus res-ponsable. Les échanges avec vos amis et
18 —
Paris, son stress, sa pollution, mon rythme de vie
de dingue, mon loyer exorbitant: tout ça, j’en avais
marre. Alors voilà, après un an à bosser comme un
fou, sans vacances, sans week-end et sans pause
déj, il fallait que je parte. Vite. Sinon, j’allais péter un
câble, ma copine allait me larguer et je perdrais pro-
bablement mon job dans la foulée. Marrakech m’est
apparu comme une évidence : 3 heures d’avion, du
soleil, du dépaysement et le bonheur de ma copine
qui rêvait depuis longtemps d’y passer quelques
jours. En plus, grâce au Bonbon, j’ai vu que le sublime
hôtel El Miria me tendait ses bras douillets pour pas
cher. Alors j’ai pensé : « Banco ! ».
Les portes du paradis
Créé il y a 7 ans par trois Vénitiens et un Marocain,
tous plus gentils les uns que les autres, l’hôtel est
ouvert depuis 5 ans. A la sortie de l’avion, un chauf-
feur est venu nous chercher pour nous accompagner
à l’hôtel. En arrivant, j’ai compris d’emblée que le
Paradis venait de m’ouvrir ses portes : luxe, calme et
volupté étaient les maîtres mots du lieu. L’accueil y
est incroyablement agréable, tout le staff est ado-
rable et qui plus est, extrêmement discret. Tout est
propre et délicat, des petites pâtisseries marocaines
sont disposées dans la chambre (la mienne faisait
60m2, avec terrasse !), des peignoirs moelleux n’at-
tendent qu’à être enfilés. Dans l’immense jardin, une
verdure florissante est entretenue tous les jours, et
juste à côté, une grande piscine laisse le libre choix
de barboter ou de faire quelques longueurs. La nuit,
cette même piscine s’éclaire de lumières aux diffé-
rentes couleurs, apportant un peu plus de magie à ce
palais des mille et une nuits.
un cocon pour les amoureux
Cet hôtel est idéal pour un séjour en couple.
D’ailleurs, nous en avons croisé pas mal. Comme il
n’y a que 10 chambres, impossible d’être les uns sur
les autres. Le petit déj’romantique ensoleillé au bord
de la piscine est donc envisageable tous les matins.
Ensuite, le jacuzzi est accessible à tout le monde et
en permanence, même en pleine nuit. Autant dire que
c’est une invitation au bien-être avec son conjoint.
D’autant plus que l’on peut commander alcools et
cocktails à n’importe quelle heure du jour et de la
nuit. Quoi de plus agréable que de siroter un cock-
tail enivrant avec sa dulcinée et d’aller ensuite se
plonger dans un jacuzzi. De quoi vous faire oublier le
stress des dix années précédentes.Et si cela ne vous
suffit pas, l’hôtel est évidemment doté d’un spa avec
massages relaxants en tous genres et soins divers et
variés, sur réservation et à toute heure de la journée.
Si le cœur vous en dit, vous pouvez donc vous laissez
tenter par des cures minceur, des soins du dos, de
l’hydrothérapie, des soins esthétiques et même de
l’épilation (important pour le trip en amoureux). Enfin
le hammam est libre d’accès, vous pouvez donc à loi-
Evasion vers Marrakech
Le Luxe pour tous !
le bon week-end Texte Gaspard Delahaye
Photos DR
18 —
sir pénétrer à tâtons dans un nuage de vapeur dense
et chaude, afin de purifier votre corps et votre esprit.
Visiter Marrakech.
Pour être honnête, sur les 5 jours de vacances, nous
en avons passé 3 à l’hôtel. Il faut dire que quand on
se trouve dans un si joli décor, on n’a pas envie d’en
bouger. Je l’avoue, on a passé nos journées à lire au
bord de la piscine, manger, dormir, profiter du soleil,
tellement l’hôtel est agréable. En plus El Miria n’est
pas dans le centre, du coup c’est très tranquille, l’air
est frais et bon, la sérénité règne. Ceci-dit, nous
avons quand même visiter Marrakech, ville sublime,
aux mille trésors. De plus, pour aller en ville, un
taxi bon marché ou une navette, vous conduisent
au centre en 10 minutes. Il nous fut donc facile de
découvrir les souks, la Médina, les ruelles pleines
de charme et les somptueux bâtiments religieux.
Et si vous rêvez de vous évadez un peu plus loin,
l’hôtel propose des excursions à très bons prix
dans le Sahara marocain, à la découverte de
la vallée des roses et des dunes de Chegaga.
Enfin, me voilà de retour à Paris. J’ai testé le 5 étoiles
bon marché, je suis relaxé, je suis de bonne humeur,
ma copine aussi. Mon salaire n’a pas augmenté
et Paris est toujours aussi stressant, mais je sais
désormais qu’à 3 heures d’avion, un petit coin de
Paradis peut me faire tout oublier.
el Miria palais riad Marrakech
Ouahat Sidi Brahim
Palmeraie Marrakech 4000
Maroc
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Veste La Fée Maraboutée
le bon look
22 —
le bon moment
Mieux que l’affaire DsK, Top Chef et la Ligue 1, nous
voilà partis pour une saison haletante.
Comment ne pas saliver d’avance à l’idée de l’année
qui s’annonce, avec son lot de suspens et de coups
fourrés, de retournements et de coups de théâtre ?
Comment ne pas trembler de bientôt choisir un nou-
veau président, voire de garder le même ? Et com-
ment ne pas jouir de pouvoir influer par nos votes sur
le destin du monde ?
Sauf que, me direz-vous, l’histoire
nous a appris à ne pas verser
dans l’euphorie et à nous méfier
des promesses qui, on le sait,
n’engagent que ceux, etc.
Bien sûr, il y eut Mitterrand,
jurant de rompre avec le capi-
talisme avant de glorifier Tapie.
Bien sûr, il y eut Chirac, dévoué
à la fracture sociale avant d’être
frappé d’amnésies répétées. Bien sûr, il
y a Sarkozy, qui nous citait Jaurès avant de nous
sortir Carla. A chaque fois quelques mois, quelques
semaines d’euphorie suivies d’un long remords.
Faut-il pour autant renoncer ? Devons-nous fuir les
femmes, sous prétexte que certaines vieillissent
mal ? Devons-nous déserter la fête, quand certains
vins filent la gueule de bois ? Et faudrait-il bouder
l’été au nom de l’hiver à venir ?
Et puis vous me permettrez de ne pas souscrire tout
à fait à cette lecture rétrospective des choses, de
continuer à croire que ces échecs, pour la plupart,
étaient inscrits dans les promesses qui les ont pré-
cédés. Car ces braves gens n’étaient pas seuls, ni
tombés de nulle part. Ils arrivaient lestés d’un passé
et d’alliances… Et vous y avez cru, vous, à Madelin
luttant contre la fracture sociale ? À Hortefeux dis-
ciple de Jaurès ? Pour ne pas être déçu, il
suffisait de ne rien attendre.
Plutôt que de pleurer nos espoirs
envolés, essayons donc d’inver-
ser la logique. Rompons avec
ce messianisme débilitant qui
nous fait systématiquement
préférer la promesse du lende-
main aux certitudes de l’heure.
Et jouissons du jeu pour ce qu’il
est : un grand moment média-
tique aux airs de tragédie, comme un
condensé des rêves de ce temps.
C’est pas assez ? Moi je trouve ça déjà pas mal.
« Mon unique espérance est dans mon désespoir »,
comme disait ma grand-mère à l’heure de rejoindre
son homme.
L’étatde grâce
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25 —
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en 8 ans, le rang de la france dans le classement de
la liberté de la presse, effectué par reporters sans
frontières (rsf), est passé de 11e en 2002 à 44e en
2010… une place de choix entre la papouasie nou-
velle Guinée et Chypre, certes, mais une chute libre
plutôt inquiétante pour notre hexagone.
Alors pourquoi cette très mauvaise note décernée
par RSF ? Pas de condamnations, empri-
sonnements ou meurtres comme chez
nos camarades chinois, russes,
algériens (j’en passe et des
meilleurs), pourtant, la France
est montrée du doigt.
Souvenez-vous de cette
affaire avec laquelle on nous
a longuement rabattu les
oreilles : l'affaire Woerth-Bet-
tencourt, en 2010. C’est lors de
cette trépidante saga que nous
avons découvert la vérité sur la façon
dont le gouvernement s’entretenait avec
les médias: - Par des insultes : le site Internet Media-
part, qui avait révélé des éléments à charge pour le
dossier Woerth-Bettencourt, ont d’abord été insul-
tés par des ministres français, qualifiant Media-
part « de site de ragots » et l'accusant d'utiliser des
« méthodes fascistes ».
- Par des vols : les bureaux de Mediapart et du Monde
ont été cambriolés et des ordinateurs portables ainsi
que des CD de journalistes couvrant le scandale ont
disparu. Les bureaux des sites Internet Rue89 et
MyEurop ont également été visités.
- Par des écoutes téléphoniques : Le Monde a accusé
récemment le gouvernement d’avoir fait appel aux
services secrets pour identifier ses sources sur l'af-
faire Woerth-Bettencourt, grâce à des écoutes télé-
phoniques, soit une encontre à la loi sur la liberté de
la presse qui stipule "il ne peut être porté atteinte
directement ou indirectement au secret des sources"
des journalistes. Le rôle de contre-pouvoir que peut
exercer la presse et qui est capitale pour une démo-
cratie est donc grandement menacé au pays
des Droits de l’Homme. François Jul-
liard, secrétaire général de Repor-
ters sans frontières, s’est lui
même exprimé avec inquiétude
sur l’attitude de l’Etat français
envers ses médias : « L’année
2010 a été marquée par plu-
sieurs agressions contre des
journalistes, des mises en exa-
men, des violations ou tentatives
de violations du secret des sources
et surtout un climat lourd de défiance
envers la presse. La majorité présidentielle
a eu des mots très menaçants, parfois insultants,
envers certains médias. Ces déclarations ont eu une
résonance mondiale et, dans beaucoup de pays, le
gouvernement français n’est plus considéré comme
respectueux de la liberté d’information ». À quand des
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Communiqué Macha Binot
Photo DR
Octobre, une des plus belles saisons de l’année où
l’été indien fait encore des envieux, où chaque jour on
retarde le retour du manteau (et pour nous, cela reste
une petite victoire !), où l’on pense encore à partir ou
encore rester au bord de l’eau… Octobre, c’est aussi
le mois où l’on peut recommencer à déguster des
vins, vendanges finies, et rééduquer notre palais
à ces breuvages souvent bien plus équilibrés en
bouche que certains des rosés bus ces derniers mois
que nous avions finis de massacrer à coup de gla-
çons fondus !
Le Bonbon vous propose donc de filer du côté de la
région Languedoc-Roussillon et plus précisément à
Montpellier. Au programme, baignades sur les plages
méditerranéennes, dégustation d’huîtres sur l’étang
de Thau et soirée découverte des vins. Cette ville,
capitale de sa région, a cet avantage de bénéficier de
tous les attraits d’une vraie citadine avec un parfum
d’iode à 15 minutes de son centre. Du coup, vous avez
le choix de rendre votre week-end sportif ou plus pai-
sible selon vos caprices. La voile, le kitesurf, le stand
up paddle… En petit mousse ou mode « culture de la
glisse », la Méditerranée vous propose de multiples
choix d’activités nautiques que vous n’avez certaine-
ment pas pu approcher ces derniers mois, invasion
touristique estivale oblige…
Et parce que l’air de la mer, ça creuse, je vous propose
aussi de passer voir les ostréiculteurs de l’étang de
Thau qui proposent des dégustations sur le ponton
de leurs parcs à huîtres. Nous respectons la règle,
octobre est un mois en « R », ces coquillages ne sont
donc plus laiteux et la Bouzigues, de son appellation,
a la caractéristique d’avoir un goût très iodé. Ce goût
auquel vous rajoutez un petit verre de blanc… perfec-
tion ! Mais une question, quel blanc ? En cette période
de fin de vendanges, c’est le moment de reprendre
conseil auprès des spécialistes de cette discipline :
les sommeliers. Définition de ce poste clé de vos
plaisirs gastronomiques typiquement français :
« passeur de messages ». Je tiens cette définition
d’un membre du cercle des meilleurs sommeliers du
monde, Olivier Poussier. Son nom, maintes fois réfé-
rencé sur la toile, a une actualité toute fraîche. Il a
revu la carte des hôtels Pullman France. Et, il a tout
compris ce grand monsieur. Ces critères de choix
sont basés sur les hommes, leurs aspirations, leurs
talents. Il met donc à notre disposition une carte
riche en noms de grands vins à forte notoriété et de
vins issus d’appellations plus confidentielles mais
d’une grande qualité et d’un fort potentiel.
L’invitation est donc toute faite de se lancer dans
une dégustation de quelques appellations, cépages
ou autres bonnes cuvées. Et pour ne pas se sen-
tir ridicule, je vous rappelle qu’il y a quatre façons
d’apprécier un vin : son aspect, son nez, sa couleur
L’été Indien
en terroir Du LanGueDoC roussiLLon
la bonne destination
28 —
et son goût. Il ne vous reste qu’à y mettre deux ou
trois jeux de mots bien placés sur votre ressenti
gustatif et olfactif. Un conseil : utilisez de l’abstrait,
de l’incongru, de l’inapproprié, mais toujours avec
conviction pour passer pour un expert ou, tout du
moins, pour un débutant qui s’y tente ! Fin de jour-
née, pour poursuivre notre week-end découverte de
Montpellier, nous sommes donc descendus à l’hôtel
Pullman Antigone du 1, rue des Pertuisanes. L’accent
est porté sur le plaisir des sens dans cet établisse-
ment. Surprise olfactive à tous les étages ! Annoncé
dans le guide de présentation, il est étonnant de se
surprendre le nez en l’air dès que l’on rentre dans le
hall et de se laisser porter par le parcours olfactif
proposé à chaque étage de l’établissement.
Plaisir des yeux et des autres sens lorsqu’on nous a
indiqué les espaces détente après une dure journée
au bord de l’eau…
Surprise olfactive et gustative ! Nous nous sommes
bien entendu laisser conseiller sur la carte des vins.
Nous avons bien entendu voulu nous montrer à la
hauteur des vrais connaisseurs, et nous avons bien
sûr eu un personnel charmant qui a bien voulu croire
pullman Montpellier antigone
1, rue des Pertuisanes – 34 000 Montpellier
Tél. : 33 (0)4 67 99 72 72
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les bons p'tits diables Texte Sabine Cassel
Rose la petite fleur qui a du
punch Badaboum !
Rose fait de la musique le mercredi, comme beau-
coup d’enfants. Rose n’a pas choisi le piano ou la
guitare. Plutôt surprenante, cette une petite fille de
8 ans a préféré la batterie…
pourquoi tu as choisi d’apprendre la batterie ?
Rose : Parce que tout le monde fait du piano ou de la
guitare, moi je ne veux pas être et faire comme tout le
monde et aussi je trouve la batterie plus « punchy »
(explication : plus “puissant”)
Depuis combien de temps prends-tu des cours de
batterie ?
Rose : Depuis un 1 ans.
tu joues d’un autre instrument ?
Rose : Oui, un peu de piano !
tu veux en faire ton métier ?
Rose : Non, je ne pense pas, je joue pour me défouler.
Je prends mes cours tous les mercredis et je suis tou-
jours contente de retrouver mon prof et la batterie.
tu lis les notes de musique ?
Rose : Oui un peu, bien sûr !
une batterie c’est un instrument encombrant, tu en as
une à la maison ?
Rose : Mon père va m’en acheter une électrique pour
Noël, parce que dans l’immeuble il y a des personnes
âgées, on ne peut pas faire trop de bruit. Mais j’ai
déjà mes baguettes !
tu joues où avec tes baguettes?
Rose : Sur la table, sur l’escalier, sur mon lit, sur mes
genoux sur un peu partout.
tu as déjà été à un concert ?
Rose : Oui, avec mes parents et moi, je ne regardais
que le batteur.
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Dans la Cour de Rome
Tient à sa place
Rue du 18e
(des—)
Proche de Paris(Saint-— la Forêt)
Circulent aussi dans la capitale
Rue du 9e
(de la —)Ressortis-sant africain
Renouveler l'air
Autre rue du 9e (P. —)
Récom-penses
Capitaine célèbre
Briser
Preuve de générosité
Derrière un numéro
Suivi des yeux
Moulin mon-dialement connu
Poste de facteur
Se met en boule dans le 19e
Plus d'un à la RATP
Le bio en deux lettres
Suffixe du 1er groupe
Jamais très en forme
A l'intérieur
2
14
12
N'avance plus
C'est du vent
Après avoir reporté une à une les lettres des cases numérotées à l'intérieur de celles contenues dans la frise située ci-dessous,
vous parviendrez à la découverte de notre message mystère :
Monument de Paris
Forme un duo avec Fred
Son am-bassade est située dans le 16e
À l'université de Paris 6
310
11
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1
7
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5 6 7
L e B o n B o n
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le bon écolo
Lamazuna, en géorgien, signifie jolie jeune fille. Jolie,
oui, mais pas à n’importe quel prix !
Il est tard, les yeux vous piquent et il faut encore
accomplir un geste que seule la menace d’une peau
imparfaite vous retient d’oublier. Au fil des soirs et des
matins, les flacons en plastique de solutions
micellaires et lotions toniques se vident
irrémédiablement et fatalement, les
morceaux de coton s’accumulent les
uns après les autres dans la pou-
belle de votre salle de bain… Il fal-
lait un regard neuf et inventif pour
penser qu’il puisse en être autre-
ment. Dans la lignée des marques
qui parlent aux consommateurs avec
gentillesse en déroulant le fil d’une com-
munication fraîche et colorée, Lamazuna se
propose d’imaginer différemment nos sacrés déma-
quillages quotidiens. Après avoir passé en revue
diverses solutions tissées de coton biologique ou de
bambou, c’est finalement un délicat disque rose de
huit centimètres de diamètre qui a été élu. Constitué
de microfibre et n’ayant besoin que d’eau pour ôter du
visage toute trace de mise en beauté, il réduit ainsi au
maximum matières polluantes et déchets ; lavable en
machine dans son mini filet et réutilisable plus de 300
fois, il fait rougir les traditionnelles lingettes jetables
en leur donnant une bonne leçon d’écologie. Égale-
ment décliné en une gamme de nuages pour bébés
et accompagné d’une ligne de cosmétiques biolo-
giques, il entraîne à sa suite une série de mesures
destinées à protéger l’environnement : emballages
en carton recyclés ou stickers issus d’une imprimerie
verte témoignent de ce projet porté par une
prometteuse petite entreprise. La lingette
Lamazuna, qui s’invitera notamment
le 20 novembre prochain au Marché
des cadeaux bios et écolos organisé
par la marque au Comptoir Général
(75010), est particulièrement adap-
tée aux peaux sensibles. Et mettra
un rond d’honneur à laisser après son
passage en douceur le visage de ses
futures conquises parfaitement propre.
Lingettes démaquillantes par packs de 10 ou 20
Microfibre (80 % polyester, 20 % polyamide)
Accompagnées de leur mini filet et coffret bambou
Version enfants : packs de 5 nuages (21 x 29,7 cm)
site web et vente en ligne :
www.lamazuna.com
Texte et Photo Lorène Duquesne
LamazunaLe petit ZèBre qui fait peau DouCe
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le bon homme
Thierry Richard
VoYaGe D'esthète au Coeur De paris
Texte Mademoiselle Pauline
Photo Adrien Bosom
Voilà un homme raffiné, foulant l’asphalte élégam-
ment, poignée de main et sourire en coin. thierry
richard est l’auteur du guide Paris pour les hommes.
un guide bien différent des autres, puisque celui-ci
est une invitation aux plaisirs masculins de notre
capitale. rencontre avec un type chic.
« Paris pour les hommes » n’est pas seulement un
guide pour les petits plaisirs masculins, c’est bien
plus que cela…
Ce qui fait la spécificité de ce livre, en plus du fait
d’être un guide pour les hommes, c’était de se dire
quels sont les plaisirs typiquement masculins et
comment on peut les éprouver dans Paris ? Ce n’est
pas uniquement un guide pratique qui va donner un
certain nombre d’adresses, c’est aussi une approche
de la vie et de la ville qui est concentrée sur une
notion hédoniste.
Nous sommes au Salon de Thé de Mademoiselle Li,
c’est un endroit que vous affectionnez ?
C’est un endroit magique et peu fréquenté. Et puis
il y a cette atmosphère chinoise avec ces meubles
chinés, et les thés rares ramenés par Hyppo-
lyte Romain. J’aime beaucoup cette ambiance
dépaysante.
Comment définiriez-vous votre style vestimentaire ?
Ce serait plutôt aux autres de le qualifier. Mais je
dirais que j'aime chez les autres le style "à la fran-
çaise", à mi chemin entre le classicisme anglais et la
sophistication italienne. Un chic un peu désinvolte,
faisant la part belle aux matières nobles, à l'harmo-
nie d'ensemble et aux détails qui, vous le savez, font
tout le charme d'une tenue.
Vous êtes aussi journaliste littéraire au Magazine des
livres, quels sont vos 3 livres coup de cœur ?
Sans conteste le "1Q84" de Haruki Murakami, un
auteur japonais que j’ai découvert récemment. Sinon,
j'ai beaucoup aimé découvrir "Le Club" de Léonard
Michaels, une analyse très fine et franchement drôle
de la psychologie masculine ; ainsi que le premier
roman de Jay McInerney "Bright Lights Big City", une
balade déjantée, ironique et finalement assez roman-
tique dans le New-York clinquant des années 80.
En cette période de Coupe du monde de rugby, quelle
est votre adresse pour voir des matchs dans la bonne
humeur et bien entouré ?
J’Go est un endroit incroyable. Les soirs de match,
il y a une ambiance dingue, et beaucoup de femmes
contrairement à ce que l’on peut imaginer.
Que diriez-vous à un homme qui détient « Paris pour
les hommes » ?
De prendre son temps et de ne pas le lire forcément
de manière séquentielle. C’est l’intérêt de ce genre de
bouquin, on peut picorer à l’intérieur, on peut s’arrê-
ter sur un plaisir qui interpelle et passer à un autre.
Savourer et prendre son temps !
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ses bonnes adresses
Le salon de thé de Mademoiselle Li
Jardin d’acclimatation – 75016, ouvert le samedi et
le dimanche de 11h à 18h. Tél. : 01 40 67 91 55
Musée Marmottan
2, rue Louis-Boilly – 75016. Tél. : 01 44 96 50 33
Sortie du bouquin « Paris pour les hommes »
le 5 octobre 17,90€
Blog : chroniques du plaisir
Facebook : Paris pour les hommes
L’adresse où vous aimez vous retrouver seul ?
Devant un tableau de Monet, au Musée Marmottan
par exemple. Je pourrais y rester des heures à rêvas-
ser. Sa peinture, comme celle de Turner, a sur moi
des effets d'exil.
L’adresse de vos petits plaisirs cachés ?
Ne comptez pas sur moi pour dévoiler mes plai-
sirs illicites ! Mais, bon, dans un registre gentiment
incorrect, j'aime vider des verres de (bons) vins
rouges chez Glou dans le Marais et m'attarder sur
les formes féminines au bar du Park Hyatt Vendôme
(entre autres). A moins que ce ne soit le contraire…
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les bons shops
Clean BikeC’est du propre !
Ouvert fin août, Clean Bike est le premier centre de
lavage exclusivement dédié aux 2 roues. Mais qui se
cache derrière ce tout nouveau concept ? Deux tren-
tenaires, Benjamin et Christophe, motards depuis
l’adolescence, aiment bichonner leur belle cylindrée.
Seulement voilà, les offres de nettoyage déjà exis-
tantes ne correspondaient pas à leurs exigences. Las
de revenir systématiquement mouillés de la station
de lavage pour un résultat loin d’être satisfaisant,
ils décident de créer le centre de lavage dont ils ont
toujours rêvé. Ils ouvrent en août le premier centre
Clean Bike. Unique en son genre, c’est le premier
centre de lavage en France dédié exclusivement aux
2 roues. « Clean Bike propose une offre de qualité à
des prix abordables qui devrait séduire le plus grand
nombre d’utilisateurs de 2 roues » déclare Benjamin
Huet, associé fondateur de Clean Bike.
Clean Bike accueille les véhicules le temps d’une
journée ou en express et propose des prestations de
rénovation hors pair pour rendre une nouvelle jeu-
nesse aux 2 roues : polish, traitement, brillance, lus-
trage des pièces peintes, rénovation des plastiques
mats sont au programme !
En 30 minutes et sans rendez-vous, une équipe
de professionnels effectue à la main le lavage, et
d’autres soins peuvent être apportés comme : le
séchage par air comprimé, le séchage à la main, le
lustrage ainsi que la pression des pneus, indispen-
sable à votre sécurité. Le petit plus : le temps du
lavage, vous êtes invités à patienter dans un espace
détente où la presse et des boissons chaudes sont à
votre disposition. Vous pouvez profiter de ce moment
pour nettoyer gratuitement votre casque et votre
visière, en utilisant le matériel proposé à cet effet,
pour un résultat plus que « clean » !
Le plus écologique : l’ensemble de ces soins est à
90 % biodégradable. Les eaux usées font l’objet d’un
traitement spécifique par des filtres hydrocarbures.
Zut ! Plus besoin de faire briller votre bécane par de
jeunes et jolies demoiselles en bikini… Rendez-vous
chez Clean Bike et mettez entre les mains de profes-
sionnels passionnés votre 2 roues, qui a aussi le droit
de se faire une beauté !
142, boulevard Murat – 75016
www.clean-bike.com
Ouvert du lundi au samedi de 8h30 à 19h00
Texte Mademoiselle Pauline
© D
R
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les bons shops
A toutes les fillesLe shop branché du prêt-à-porter
Une seule femme se trouve à l’origine de cette bou-
tique originale : Sophie Levy, créatrice de mode haut
de gamme, lance son nouveau concept ATLF. Son
talent s’élève certainement au niveau des plus grands.
Découvrez la mode dans tous ses états avec une vision
avant-gardiste pour sélectionner les habits les plus
en vogue de notre millénaire. De Londres à New York,
la créatrice parcourt le monde à l’affût de nouvelles
idées pour alimenter son cahier des tendances. Elle
épluche et décortique chaque défilé. Cette histoire
d’amour avec la mode pousse la créatrice à ouvrir, en
2000, un magasin au cœur du 16e. Au fil des saisons,
admirez les nouvelles tendances afin d’obtenir toute
l’année le nec plus ultra choisi par la maîtresse des
lieux. Chaque semaine, des shootings sont organisés
dans le magasin parisien avec des modèles pour mon-
trer les merveilles de Sophie Levy. ATLF se préoccupe
avant tout de l’image, du style et de la morphologie de
ses clientes. Grâce à une sélection exigeante et méti-
culeuse sur des pièces maîtresses à mettre dans une
armoire plutôt fashion. La cliente reste choyée dans
ce palace de la mode. Le public est conquis. Une sou-
daine envie shopping ? Rendez-vous alors dans l’une
des places les plus branchées de Paris.
145, rue de la Pompe – 75016
www.atouteslesfilles.com – Tél. : 01 45 05 06 23
Antique CamerasCaverne d’Ali Baba de la photo et du cinéma
Pathé baby, Soufflet, Brownie. Si ces trois noms vous
ouvrent l’appétit, alors il est temps d’aller visiter le
musée de M. Azelman dans la rue de Miromesnil,
Antique Cameras. À défaut de régaler vos papilles, vos
yeux vont s’écarquiller. Cette petite boutique, nichée
entre les galeries d’art et les brasseries parisiennes,
recèle des trésors insoupçonnés. Appareils photo
de collection, à télémètre, miniatures, stéréosco-
pies, projecteurs et caméras recouvrent les étagères
superposées. Votre regard ne pourra pas échapper à
l’attrait de ces curiosités d’un autre temps.
Fondée par deux collectionneurs et surtout, par deux
passionnés, Antique Cameras propose depuis onze
ans l’achat, la vente et l’estimation d’appareils photo
et de caméras de collection. Après avoir réparé et net-
toyé leurs trouvailles chinées ici et là, M. Azelman et
son associé proposent aux collectionneurs comme
aux amateurs, aux initiés comme aux novices de
remonter le temps. Cachée dans le 8e arrondissement,
elle n’échappe pas aux amoureux de la photographie
les plus avertis : avant de contempler les Champs Ely-
sées, un Canadien visita Antique Cameras.
8, rue de Miromesnil – 75008
Ouvert du lundi au vendredi de 11h00 à 18h00
www.antique-cameras.com – Tél. 01 42 65 27 85
Texte Mélanie Duault
Texte Julie Dubois
© V
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le bon artisan
anémones, fleurs de lys, pivoines, lupins, horten-
sias, iris ou encore delphiniums… ces fleurs n’ont
plus de secrets pour Gilles pothier, artisan fleuriste
et qui connaît leur texture, leur couleur puis leur
odeur sur le bout des doigts.
Si tout commence pour Gilles Pothier à l’âge de 19
ans à Lyon, devenir fleuriste n’apparaissait pourtant
pas comme une évidence à ses débuts. « Ce n’était
pas une passion depuis tout petit comme certains
pourraient avoir ». Et pourtant, tout s’enchaîne très
vite pour lui. Il décroche ainsi, en 1986, le Prix de
champion de France. S’en suivent ensuite, en 1989,
le 1er prix européen de la Paris Flower Cup, ainsi que
le 1er prix du concours « Art de la Table ». Mais c’est
en 1994 que l’artisan fleuriste décroche une distinc-
tion plus importante que d’autres, et à en rendre
jaloux plus d’un, celui de Meilleur Ouvrier de France.
« Au départ, on se dit que c’est un rêve qui est telle-
ment loin et inaccessible ». Un rêve qui se poursuivra
même avec un ultime titre en septembre 1997, celui
de Champion du Monde Interflora.
Une récompense qui l’amena ainsi à la découverte
du Pays du Soleil Levant. « Le rapport des Japonais
avec le monde végétal est très particulier. Ils sont très
proches des végétaux, des feuilles, des branches, des
arbres et des fleurs. Ce sont des gens qui sont épris
de nature et il y a une grande philosophe derrière tout
cela. Quand on travaille beaucoup et qu’on est Pari-
sien, on a déjà des chances de plaire aux Japonais »,
avoue-t-il en riant. « Et quand on a un travail qui est
distingué par un prix, ils ont tendance à s’y intéresser
encore plus ». La preuve, Gilles Pothier a eu l’opportu-
nité d’exposer à deux reprises, en 2007 puis en 2008,
dans le célèbre magasin Mitsukoshi à Tokyo.
Mais les nippons ne sont pas les seuls à s’intéresser
à son travail. Les Parisiens également. C’est en 1990
que Gilles Pothier pose ses valises dans la capitale en
devenant directeur de la maison parisienne de renom
« Moreux Fleuriste » dans le 16e. Un quartier qu’il ne
quittera pas puisque 9 ans plus tard, il choisit de
devenir indépendant en ouvrant sa propre boutique
au 97 avenue Raymond Poincaré. « Les habitants du
16e ont un regard très intéressant sur ce que je fais,
et ils peuvent s’offrir des fleurs aussi. Ils apprécient
un travail quand on y apporte beaucoup de sérieux ».
À la question, « avez-vous une fleur préférée ? », Gilles
Pothier préfère répondre de façon négative. « Mais on
a la chance de vivre au rythme des saisons donc il y
a des fleurs qui reviennent et qu’on redécouvre avec
beaucoup de bonheur comme les pivoines avant l’été
puis à l’automne on a tous les feuillages et les horten-
sias qui changent de couleur, les tissus se durcissent
et à Noël on va retrouver les roses de Noël, les ama-
ryllis ou encore les tulipes. Finalement on redécouvre
toujours un peu ces fleurs-là ». C’est sûrement la rai-
son pour laquelle sa boutique rayonne de mille cou-
leurs et nous offre un véritable florilège de bouquets
séduisants et naturels à la fois.
GillesPothierune Vie très fLeurie
Gilles pothier
97, Avenue Raymond Poincaré - 75016
Tél. : 01 40 67 71 71
Texte Caroline Jolivet
Photo Adrien Bosom
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40 — 8/16
le bon parisien Texte Thierry Richard auteur de « Paris pour les hommes », éditions Chêne.
Illustrations Agathe The Melon
Petits plaisirs au masculin1 — QUITTER LE MONDE DANS UN VERRE DE MEZCAL
Disparaissez pour un soir en poussant la porte de cette taqueria mexi-
caine du Marais, découvrez le bar à cocktails qui se cache derrière et
remettez votre sort entre les mains de Carina et Joshua, mes barmen
préférés à Paris. Leur « Guêpe verte » est diabolique : elle vous retourne
l’âme. Candelaria, 52, rue de Saintonge, 3e – Tél. 01 42 74 41 28
2 — PARTIR DU BON PIED
Laissez libre cours à votre fantaisie et chaussez des souliers uniques.
Chez Altan, vous choisissez non seulement le modèle qui vous convient
mais vous pouvez également customiser sa couleur, ses lacets… Ce bot-
tier, venu du sur-mesure au prêt-à-porter, est un des secrets d’élégance
les mieux gardés de Paris. Altan, 5, rue Sainte-Beuve, 6e – Tél. 01 45 44 44 76
3 — S’ENIVRER DE PARFUMS RARES
Jovoy est une parfumerie comme on en rencontre peu à Paris. François
Hénin y diffuse avec gentillesse, exigence et pédagogie des parfums in-
trouvables, où anciens et modernes (Frapin, Lubin, Piver, Rancé, Libertin
Louison, Illuminum…) sauront vous habiller de leurs fragrances rares.
Jovoy, 29, rue Danielle-Casanova, 1er – Tél. 01 40 20 06 19
4 — DÉJEUNER EN TêTE À TêTE AVEC PAUL MORAND
C’est un des plaisirs qu’on s’accorde avec parcimonie : déjeuner seul
avec un bon bouquin. Il faut alors savoir coordonner les deux. Un bel
accord ? La prose pressée de Paul Morand et le Bistro Volnay où joli
décor années 30 et assiettes affutées vous transportent loin des jours
grisâtres. Bistro Volnay, 8, rue Volney, 2e – Tél. 01 42 61 06 65
5 — DÉCORER LES SOIRÉES DE VINS ET DE FLEURS
Trouver du vin bio chez son fleuriste, ce n’est pas banal. C’est pourtant
ce que propose cette charmante boutique où des compositions florales,
modernes et de toute beauté taquinent de leurs parfums des bouteilles
de vin et champagne bio. La panoplie idéale pour vos veillées volup-
tueuses. La Fabrique d’Effets, 104, rue Legendre, 17e – Tél. 09 62 37 41 02
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Il vous suffit de prononcer le mot magique le Bonbon au moment de payer et vous bénéficierez de l’offre annoncée !
Retrouvez encore plus de bons plans surwww.leBonbon.fr
© Deborah Bannwarth & Vanesa de Abreu
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la bonne idée
promenons nous à l’angle de la gare saint-Lazare
là où les boutiques de musique jalonnent le maca-
dam. passons la porte de « feeling Musique » et
rencontrons un passionné.
Au sommet de la rue de Rome, entrevue avec Jean-
Claude Decalonne. Autour de cuivres dorés étince-
lant puis au fin fond des ateliers, rencontre avec un
homme captivant. Ce dernier regorge de volonté,
de convictions. Un jour, une proposition inopinée
bouscule sa destinée. Sa passion grandissante pour
Louis Amstrong et une dose d’ambition ont poussé
le jeune homme à intégrer un monde méconnu
où des notes sur des portées sont menées à la
baguette par une clé.
Dès l’âge de 15 ans, il est déjà déterminé et souhaite
ouvrir un magasin consacré à la musique. Son rêve
s’exauce en 1984 avec « Feeling Musique ». A une
époque où la diffusion d’instruments peine à se
développer, Feeling se proclame spécialiste dans la
vente de cuivres.
Alors qu’une oreille distraite se laisse séduire par
les notes jazzy du salon, l’autre écoute avec la
plus grande attention l’expédition du musicien au
Japon. Jean-Claude découvre lors de ce voyage
chargé en émotion une approche radicalement
différente de sa discipline de prédilection. L’art, la
danse, la poésie et la musique sont dispensés à
des élèves visiblement intéressés. Là où chez nous
on ne pense qu’à lire, écrire et compter, le choc est
brutal. Mais comment transposer cette avance à
l’échelle de la France ?
Jean-Claude essaie de relever ce challenge à son
retour et va diffuser la musique dans les Zones Edu-
catives Prioritaires (ZEP) en se référant au modèle
japonais. Le trompettiste prône « la musique pour
tous ». Il créé plus tard « l’école des chances ». A
quoi bon apprendre la musique face à un prof ?
L’orchestre apparaît comme LA solution. « En une
minute la musique a tout changé… on ne se rend pas
compte à quel point elle peut changer la vie ». Pour
l’égalité des chances, un idéal mainte fois rabâché,
l’objectif est respecté. Alors, quand le proviseur, les
parents sont émus aux larmes au moment où ils
voient leur progéniture soit-disant « indisciplinées »
jouer une morceau de Bach ou de Mozart, un seul
mot transparaît sur tous leurs visages : b-o-n-h-
e-u-r. La musique, c’est une rencontre unique, elle
vous séduit, vous envahit et vous unit. Elle invoque
Musique, cette formule
magiqueJean-CLauDe, un MusiCien
qui Vous Veut Du Bien
Texte et photo Mélanie Duault
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des instants magiques. Cette classe de cinquième
sert de véritable exemple et le pari est réussi. Petit à
petit plus de 500 orchestres voient le jour en France
grâce à ses actions. Sur tous les fronts, l’homme
monte une chorale, « Les enfants d’espérance »,
chantée par 2000 enfants au château de Grouchy à
Osny. Exit l’apprentissage « corvée » de la musique à
l ‘école, place au pur plaisir et au volontarisme.
Il reçoit une marque de soutien avec le « Fel-
low Ashoka » en 2009. Cette association d’en-
trepreneurs récompense ce sauveur et recon-
naît officiellement son implication face à un
défi d’ordre sociétal.
Dans le magasin du 8e, on reste abasourdi par
cette grande humanité et la volonté d’acier d’un
seul et même homme. Grâce à lui, la musique, vous
l’aurez compris, a changé des vies. Les 2 % d’en-
fants français qui pratiquent un instrument l’ont
compris. Dans combien de temps la société l’aura
également saisi ?
feeling Musique
61, rue de Rome – 75008
Tél. : 01 45 22 30 80
www.feelingmusique.com
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le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
EXPOSITION
Traits d’Union, Paris et l’art contemporain arabe
Carte blanche a de grands artistes. Pour accompagner
les opportunités de découverte artistique, partage et
d’émerveillement, La Villa Emerige invite pendant un
mois, chaque année un ou plusieurs artistes de renom
à investir les lieux. Pour cette seconde édition, place à
l’exposition exceptionnelles « Traits d’Union ».
Du 15 octobre au 12 novembre. Villa Emerige, 7, rue
Robert Turquan – 75016. www.villaemerige.com
Mascarades et Carnavals
Pour la première fois, le musée Dapper réunit des
œuvres traditionnelles d'Afrique subsaharienne et
des créations des Caraïbes. Cette exposition consti-
tue une occasion unique de découvrir les résonances
qui existent entre mascarades d'Afrique et carnavals
des Antilles et de la Guyane. Ces moments forts se vi-
vent comme des rituels, des instants partagés, au sein
desquels se renforcent les liens du groupe. Masques,
costumes et coiffes, conçus à partir des matériaux les
plus variés, sortent accompagnés de musique, danses
et chants. En regard des œuvres, photographies et vi-
déos témoignent de ces atmosphères singulières.
Musée Dapper, 35, rue Paul Valéry – 75016, Tél. : 01 45
00 91 75, Du 5 octobre 2011 au 15 juillet 2012
Promenons nous dans les bois
L’exposition-promenade « Promenons nous dans les
bois » permet de mieux appréhender les grands en-
jeux internationaux liés à la préservation de la forêt
dans le monde, qu’ils soient environnementaux, éco-
nomiques, sociaux ou culturels. C’est aussi l’occasion
de rêver, de redécouvrir l’histoire des bois parisiens :
Bois de Boulogne et Bois de Vincennes, et de porter
un autre regard sur les arbres du parc de Bagatelle.
Parc de Bagatelle, Route de Sèvres à Neuilly – 75016
THEATRE
Du vent dans les branches de Sassaffras
de René de Obaldia
La brave Madame Rockefeller découvre dans sa boule
de cristal que le terrible chef Comanche Œil de Lynx a
rasé Pancho City et menace sa famille de cow-boys.
Il faut prendre les armes et se barricader puisque le
ranch est encerclé et assiégé par les indiens…
Théâtre Le Ranelagh, 5, rue des Vignes – 75016. Tél :
01 42 88 64 44. Du mercredi au samedi à 21h et le
dimanche à 17h. Jusqu’au 19 novembre 2011.
SOIREES
Showcase
Vendredi 14 Octobre : FORM MUSIC LABEL NIGHT
Vendredi 21 Octobre : A NIGHT…
Samedi 22 Octobre : REJECTED MUSIC LABEL NIGHT
Vendredi 28 Octobre : COTON TIGE.
Showcase, sous le pont Alexandre III - Port des
Champs-Elysées, Paris - Tél. : 01 45 61 25 43.
www.showcase.fr
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le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
PHOTOS
Un bateau sur la marne
Dans le cadre de ses 20 ans, Voies navigables de
France, très sensible à la qualité du travail de mé-
moire sur la Marne réalisé par l’artiste-plasticien,
Gérard Rondeau, présente une exposition photo
de l’artiste, à Paris, en plein air. Patrimoine notable
dans le paysage français, elle n’a jamais cessé
d’inspirer les artistes…
Sur le quai des Champs-Elysées du 27 jusqu’au 9
octobre.
DANSE
Trisha Brown, quatre pièces
Pour célébrer une des plus grandes artistes améri-
caines, Trisha Brown, Chaillot se plie en quatre. Soit
en une seule et même soirée, une création mondiale,
la première européenne des Yeux et l’âme et deux re-
prises : Watermotor et Opal Loop / Cloud Installation.
Théâtre National de Chaillot. 1, place du Trocadéro
– 75016 Paris, Tél : 01 53 65 30 00.
Jusqu’au 14 octobre.
Punk Attitude
Cette rétrospective rassemble les divers moyens
d’expression qui ont constitué le punk, notamment
la mode et la musique. L’exposition Punk Attitude
met en lumière la révolution engendrée par une gé-
nération énergique qui a renversé toutes
les valeurs et les codes post hippies.
Renoma Cafe Gallery
à partir du 21 octobre
45, rue Pierre Charron /32 Avenue George V
01 47 20 46 19.
www.renoma-paris.com
48 — 8/16 49 — 8/16
les bonnes adresses Régie Publicitaire
06 45 60 28 71
AU FIL DES LETTRES
21, rue de l’Annonciation – 75016
Tél: 01 42 24 44 49
CARRÉ DE…
12, rue Vignon – 75009
Tél: 01 42 68 01 06
MA BEAUTÉ INSTITUT
14, rue Rennequin – 75017
Tél. 01 46 22 88 26
LE GALION
10, allée du Bord de l’Eau – 75016
Tél: 01 44 14 20 00
PIANO NEBOUT
69, rue de Rome – 75008
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BRASSERIE BAROCHE
101, rue de la Boétie - 75008
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GROUPE FILIALES PEUGEOT PARIS
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L'ESPACE GOURMAND
36, rue du Colisée – 75008
Tél. : 01 56 43 30 28
LA COïNCIDENCE
15, rue Mesnil – 75016
Tél.: 01 47 55 96 44
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Tél. 01 42 15 00 80
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Tél. : 09 50 14 81 63
AUTEUIL SANTÉ BEAUTÉ
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PALAIS EL MIRIA
Réservation pour un week-end de 2 ou 3 nuits
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71, rue Condorcet - 75009
Tél. 01 45 33 03 86
CÉLINE ROBERT
14 bis, avenue Hoche - 75008
20, rue des Tournelles - 75004
12 et 18, rue de Commines - 75003
48 — 8/16 49 — 8/16
50 — 8/16
