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Paris 8eme/16eme - le bonbon ete 2011

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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris 8eme et 16eme arrondissement de l'été 2001

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édito

Régie Publicitaire

[email protected]

06 45 60 28 71

Président

Jacques de la Chaise

[email protected]

Rédactrice en chef

Mademoiselle Pauline

[email protected]

Graphiste

Arnold D'Alger

Secrétaire de Rédaction

Adeline Caffin

Rédaction

Stéphane Aubry, Marie Bédouet,

Adrien Bosom, Caroline Delaunay,

Mélanie Duault, Célia Elamé,

Julie Falcoz, Caroline Fau,

Caroline Jolivet, Gérard Sima

Photographe

Adrien Bosom, Elodie Daguin,

Mélanie Duault, Celia Elamé

Julie Falcoz, Guillaume Levilly,

Franck Pech,

Remerciements

Aux futurs vacanciers, on met sa crème

solaire, on mange des fruits, et on prend

l’apéro… Bonnes vacances à tous !!

Chef de Pub

Nicolas Pessy

[email protected]

06 45 60 28 71

Petites annonces

[email protected]

Contactez-nous

[email protected]

01 48 78 15 64

Le Bonbon

31 bis, rue Victor Massé

75009 Paris.

SIRET 510 580 301 00016

ISSN : en cours

Dépot légal : à parution

“Être BONBON” : Expression apparue au début du

3e millénaire suite à la parution d'un petit maga-

zine parisien du même nom. Le succès croissant

de cette publication se traduisit par l'emploi du

terme “Bonbon” dans de nombreuses tournures

du langage courant.

Observons de plus près son emploi et sa définition à l'aide d'un cas pra-

tique : « Jean est bonbon tandis que Paul ne l'est pas. » Qu'est-ce que

cela veut dire ? Qu'est-ce que Jean a de plus que Paul ?

Eh bien, la bonbonnitude de Jean s'exprime par le fait qu'il connaît tous

les bons plans de son quartier, qu'il consomme malin, qu'il fait preuve

d'humour et de légèreté, qu'il interagit avec son environnement…

Prenons un exemple : Jean veut faire plaisir à sa petite amie. Réflexe

bonbonnesque, il feuillette Le Bonbon de son quartier préféré et trouve

un petit cadeau glamour… Autre exemple : Jean veut se faire un resto.

Pas de problème, un coup d'œil sur son mensuel acidulé lui permettra

de se rendre aux bonnes petites adresses connues seulement des ini-

tiés. Inutile de préciser que Jean a l'existence facile, que les patrons de

bar lui payent toujours un verre et qu'il bénéficie de nombreuses réduc-

tions dans les commerces estampillés Bonbon.

Pendant ce temps-là, que devient le pauvre Paul ? Bah Paul, il se tape

une dépression sévère… On a tous autour de nous un Paul renfermé sur

lui-même et aigri de la vie parisienne. La meilleure solution ? Entre ses

mains, lui déposer un exemplaire de ce petit magazine apparu au début

du 3e millénaire…

Bonbonne vacances

Michaël Pecot-Kleiner

B comme BONBON

3 — 8/16

Pour être sur la liste gratuite et prioritaire

≥ Envoyez un mail à : [email protected]

6, rue Fontaine Paris 9e / M° Pigalle

tous lEs vEndrEdisau Bus PalladiuM

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sommaire

6. Joël Thiébault

34. Shamlu Dudeja

10. Le prince Miiaou

38. Alpérel

14. Adeline Klam

44. La chaîne du coeur

Été 2011

5. Le Bon Timing

6. Le Bon Commerçant

10. La Bonne Étoile

12. Les Bons Plans

14. Le Bon Art

16. Le Bon en Arrière

18. Le Bon Astro

20. La Bonne Destination

22. Le Bon Look

24. Le Bon Moment

25. Le Casse Bonbon

26. Les Bonnes Vacances

30. Les Bons P’tits Diables

32. Le Bon Jeu

33. Le Bon Ècolo

34. La Bonne Femme

36. Les Bons Shops

38. Le Bon Artisan

40. La Bonne Parisienne

44. Le Conte est Bon

46. Le Bon Agenda

les enquêtes de l'inspecteur bonbec a

Illustration Guillaume Ponsin

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le bon timing Les évènements à ne pas manquer !

Parcs et jardins du 16e

Le 16e arrondissement compte de nombreux espaces

verts, au travers de ses squares, parcs et jardins,

mais aussi du Bois de Boulogne et de ses 846 hec-

tares. Vous pouvez vous y promener sans autre but

que la détente mais aussi participer à des visites gui-

dées, rencontres ou assister à des expositions.

Tout l'été

www.paris.fr

Hugo Pratt

Depuis la rétrospective du Grand Palais en 1986,

c’est la première fois que Paris accueille une expo-

sition consacrée à l’œuvre de cet artiste hors norme,

considéré comme l’inventeur de la bande dessinée

littéraire. Pinacothèque de Paris, 28 place de la

Madeleine - 75008

Jusqu’au 21 Août

www.pinacothèque.com

Carnaval tropical de Paris

Pour sa dixième édition, Le Carnaval Tropical de

Paris, va prendre ses quartiers le 3 juillet sur Les

Champs Elysées. Plus d’une vingtaine de groupes

venant de l’étranger vont faire preuve de leur savoir

faire, en matière de danse et de musique. Rendez-

vous pour une expérience inoubliable.

Le 3 juillet

www.carnavaltropicaldeparis.fr

alberto Biasi

Une sélection d'œuvres de la fin des années 50 à nos

jours permettra de découvrir le parcours historique

d'un artiste cinétique italien peu exposé en France.

Les premières « Trames » remontent à 1959, à la

période qui précède le « Gruppo N ». Galerie Messine

4, avenue de Messine - 75008

Jusqu'au 29 juillet

www.galeriemessine.com

exposition

balades

festival

DR

/ D

R /

DR

/ D

R

rétrospective

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le bon commerçant

Pour Joël thiébault, manger cinq fruits et légumes

par jour, voire plus, ce n’est pas une contrainte mais

plutôt un véritable moment de plaisir. Maraîcher

depuis presque 12 ans rue Gros, installé à quelques

mètres derrière la Maison de la radio, cet amoureux

des plantes comestibles cultivées est aujourd’hui

devenu une référence pour beaucoup : des faiseurs

de salades, aux bistronomes en passant par les

grands chefs étoilés.

Il y a 25 ans, Joël Thiébault n’aurait jamais pu colla-

borer avec ces nombreux restaurateurs étoilés, avec

lesquels il travaille aujourd’hui. « A l’époque, les cui-

siniers s’en fichaient des légumes. C’étaient la qua-

trième roue du carrosse. Ce qui les intéressait dans la

carotte par exemple, c’étaient uniquement la couleur

et la forme ».

Mais aujourd’hui, la petite carotte est devenue grande

et surtout beaucoup plus appréciée par les particu-

liers mais aussi par les professionnels. Les grands

chefs n’hésitent plus à faire leur marché eux-mêmes,

ayant toujours besoin de toucher, de sentir et goûter la

marchandise. C’est alors que Joël Thiébault entre en

scène. Il les conseille et leur fait notamment décou-

vrir des légumes frais, savoureux, toujours de saison,

et provenant, pour la quasi totalité, à 100 % de son

propre jardin, situé à quelques kilomètres de la capi-

tale.

Cet incontournable maraîcher de la rue Gros est aussi

là pour leur faire découvrir des plantes plus aty-

piques, à l’instar des produits japonais. « La Mizuna, la

roquette japonaise, est moins brutale que la roquette

que l’on connaît, la roquette indigène des terres fran-

ciliennes, mais elle développe une saveur plus fine en

bouche. Il y aussi les choux japonais : les Tahtsaï et les

Komatsuna, qui tirent leur origine dans des variétés

chinoises mais que les japonais ont transformé pour

leurs terrains. D’ailleurs, nous faisons un peu la même

chose des années plus tard : nous avons des variétés

japonaises et nous essayons de les adapter à notre

terroir francilien. »

Une originalité qui, aujourd’hui, en fait sa réputation,

le conduisant même à officier sur deux sites diffé-

rents du 16e. Les mercredis et samedis, il échange

avec ses clients de la Place du Président Wilson. Puis

les mardis et vendredis, il pose son étalage de 16

mètres de long, rue Gros. Et ses débuts sur le Marché

de la Rue Gros, il s’en souvient comme si c’était hier.

« A l’époque, nous n’avions que 6 mètres autorisés, et

je me rappelle d’une réflexion d’un vendeur, qui espé-

rait que cela dure plus longtemps que les 100 jours

de Napoléon. Aujourd’hui, nous sommes encore là,

presque 12 ans après », dit-il avec le sourire.

Son secret ? « Travailler pour les gourmands.

Faire plaisir aussi bien au grand public qu’aux

Joël Thiébault

lE MaraîCHEr GourMand

Texte Caroline Jolivet

Photo Guillaume Levilly

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le bon commerçant

professionnels ». Si son étalage est côtoyé par

certaines célébrités, dont il taira le nom, et dont

« certaines sont d’ailleurs devenues des amies », nous

avoue-t-il, il y a aussi les habitués, ceux qui viennent

en quête de bon goût et de textures un peu différentes

ou encore les passionnés de cuisine. « Généralement,

ceux-là font le tour de Paris le samedi matin, allant

dans le 14e chez Hugo Desnoyer pour acheter leur

pièce de viande, puis chez Izrael pour les épices et

enfin chez nous pour les légumes. »

La retraite ? Il sait qu’il devra la prendre un jour, mais

pour le moment, il ne préfère pas y penser. Car le

marché, c’est sa vie. Il se souvient même du premier

marché de ses parents. « C’était en 1973, à Cours la

Renne. A l’époque, les chevaux faisaient encore partie

du paysage parisien ».

Près de quarante ans plus tard, ces souvenirs lui

font prendre conscience qu’il est aujourd’hui devenu

un maraîcher incontournable de la vie francilienne,

côtoyant les plus grands chefs étoilés, et s’impo-

sant comme une véritable référence dans le milieu

des primeurs. Il suffit d’observer son étalage où les

couleurs rayonnent et les plantes, aussi diverses et

variées, diffusent une odeur gourmande à en faire

craquer plus d’un.

Joël thiébault, le maraîcher gourmand

Les mardis et vendredis de 8h à 13h

Rue Gros - 75016

Les mercredis et samedis de 8h à 13h

Place du Président Wilson - 75016

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la bonne étoile

C’est dans le bar d’un hotel branché à deux pas de

la maison de la radio que je rencontre le Prince

Miiaou, Maud Elisa Mandeau de son vrai nom, à

l’occasion de la sortie de son 3ème album : Feel the

blank with your own emptiness.

Tu peux te présenter en une phrase ?

Je m’appelle Maud Elisa ou Le Prince Miiaou, j’ai 26

ans et cela fait 8 ans que je fais de la musique pour

de vrai.

Alors forcément, pourquoi Le Prince Miiaou ?

Biiiiip, je passe !

Quelques mots sur l’album ?

C’est le troisième. Je sentais l’envie d’en refaire un

assez rapidement à la suite du second. Il avait été

plutôt bien reçu et je ne voulais pas m’arrêter en si

bon chemin.Et puis j’adore composer. C’est ce que je

préfère faire.

Combien de temps as-tu mis pour le faire ?

J’avais déjà quatre morceaux de prêts. Et puis entre

mai et juillet j’ai enregistré les neuf autres.

Où ça ?

Chez moi ! Avec mon frère. On avait aménagé une

pièce pour pouvoir enregistrer morceau par morceau

et non plus instrument par instrument. C’était un peu

une nouvelle manière de travailler.

Ta ville de cœur ?

Paris, même si c’est une ville stressante et que je

suis contente de retrouver ma province, c’est à Paris

que j’ai fait mes expériences, des rencontres… et

puis c’est Paris quand même !

Comment qualifierais-tu ta musique ?

Rock Pop, mais plutôt type The Dø avec le côté

musique expérimentale. J’écris aussi beaucoup en

anglais, même si sur l’album il y a aussi des chansons

en français, je me plais à écrire en anglais.

Et en termes d’influences ?

J’ai et je suis encore beaucoup influencée par des

artistes comme Radiohead, PJ Harvey, Arcade Fire,

Michael Jackson…

Et la scène dans tout ça ?

La scène m’a fait très peur pendant 3 ans, mais

LePrinceMiiaou

la MusiquE dans tous sEs états !

Texte Adrien Bosom

Photo Maud Elisa Mandeau

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depuis quelques temps ça va mieux. Bon, ça m’im-

pressionne beaucoup, c’est vrai… Mais c’est vraiment

de bons moments.

Ton plus beau souvenir sur scène ?

C’était il n’y a pas longtemps, au Printemps de

Bourges ! Deux filles déguisées exactement comme

moi dans le public !

C’était la première fois que je voyais des gens dégui-

sés comme moi sur scène dans le public ! Très beau

souvenir.

Il y a des dates à venir ?

Ohhh oui ! Il y en a jusqu'à décembre partout en

France. A retrouver sur mon Myspace.

www.myspace.com/leprincemiiaou

En concert au festival Francofolies de la Rochelle

le vendredi 15 juillet 2011 à 22h00

Plutôt rap ou électro ?

Electro-Rap !

Si tu étais un bonbon ?

Le fil rouge super long ! (j’en mange tout le temps…)

Et si tu veux un scoop, j’ai enfin pris un chat ! Et il

s’appelle Coucou ! Ça c’est un scoop !

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les bons plans

I Love Bo-bunLa cuisine vietnamienne à l’assaut de Paris.

Pour beaucoup, les voyages sont porteurs d’idées.

Après observations et de multitudes recherches, je

confirme : les voyages peuvent changer votre vie !

La preuve avec Sacha, qui après plusieurs voyages à

travers le continent Asiatique, a décidé d’implanter la

culture du bo-Bun dans le 16e ! Cuisine traditionnelle

vietnamienne, le bo-bun est une salade composée de

vermicelles, soja, nems, lamelles de bœuf, oignons

et menthe. Généralement accompagné d'une sauce

Nuoc-mâm, ce plat peut se savourer chaud ou froid,

selon les envies.

Vu le succès rencontré par cette recette dans la capi-

tale, certains restaurants asiatiques n’ont pas tardé

à incorporer cette spécialité dans leur menu. Mais

Sacha a décidé d’aller encore plus loin en lançant

son propre restaurant, baptisé « I Love Bo-Bun » et

principalement dédié à ce plat culinaire. Arrivé il y

a bientôt quatre ans dans le 16e, s’installer au 3, rue

Nicolo apparaissait comme une évidence pour Sacha.

Un emplacement idéal, situé non loin des commerces

et des bureaux.

Aujourd’hui, le restaurant compte moins d’une dizaine

de places assises, installées entre des tiges de bam-

bous et des lampes en forme de chapeau vietnamien.

Mais la plupart des clients et amateurs de Bo-Bun

préfèrent la formule à emporter ou simplement se

faire livrer. Au menu, concocté spécialement par de

réels cuisiniers vietnamiens, découvrez la salade

classique de Bo-Bun avec la possibilité de choisir

entre le bœuf, le poulet, l’omelette ou le tofu pour les

végétariens. Mais « I Love Bo-Bun » vous invite aussi

à déguster la salade Kaï Apple – mix de salade verte,

soja, concombres, tomates, oignons, poulet, pomme

verte, coriandre, menthe, cacahuètes pilées et citron

vert – ou encore la soupe Pho pour les dures jour-

nées d’hiver. Le site Internet du restaurant va même

jusqu’à proposer d’autres plats, à la livraison, à l’instar

du Bangkok Hot Dog. Servi chaud ou froid, le Bo-Bun

a clairement trouvé la formule magique pour attirer

sans cesse de nouveaux admirateurs : une cuisine

saine, fraîche, légère et consistante à la fois mais

surtout savoureuse. La preuve, fort de son succès,

« I Love Bo-Bun » a ouvert une autre enseigne rue Des

Dames, dans le 17e.

Avec d’autres projets plein la tête, on espère que

Sacha lancera très bientôt le T-shirt « I Love Bo-bun » !

3, rue Nicolo - 75016

Du lundi au samedi de 12h à 15h.

Livraison 7/7 (sauf le dimanche midi) : 12h-15h30 et

19h-22h30, à partir du 108, rue des Dames - 75017

Tél. 01 73 71 40 49

www.ilovebobun.com

Texte Caroline Jolivet

Photo Franck Pech

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les bons plans Texte et Photo Célia Élamé

Texte Caroline Fau Photo DR

Le VelvetPar le Bistrot d’Antoine, un parfum d’azur.

Fraîchement réassaisonné par le talent d'un chef

niçois (Alain Parodi – étoilé Michelin), le restau-

rant Velvet réinvente sa carte sous l'inspiration de

saveurs sudistes. Une cuisine française aux accents

méditerranéens à deux pas des Champs Elysées. Ce

restaurant de l’hôtel Beauchamps**** est ouvert en

semaine de 12h à 14h30 et de 19h à 22h, sauf les jours

fériés. Côté déco : un mobilier contemporain qui unit

les tons sombres et clairs dans un espace lumineux

– quelques clins d’œil au Sud et un mur d’ardoise où

s’inscrit le menu du jour. Pour les menus : des plats

entre 14 € et 28 € et des desserts entre 7 et 10 €. Deux

formules servies midi et soir : à 27 € (entrée/plat ou

plat/dessert) ou à 33 € (entrée, plat et dessert) avec

eau et café. Dans l’assiette : risotto au safran, encor-

nets saisis à l’huile d’olives; pluma de pata negra avec

cocotte de petits légumes ou encore, véritable morue

de Bilbao servie en cocotte, fenouil, chorizo, aromates.

Côté cocktails : le « Violet bubble » avec sa crème de

violette, ou le « Japanese Sleeper » liqueur de melon,

vodka, sirop et jus d’orange et de citron, servis avec

des olives de Nice (s’il vous plait !), et pour grignoter

avec des noix de cajou au parmesan ou des amandes

au barbecue, thym et oignons ! Miam !

20, rue du Colisée / 24, rue de Ponthieu - 75008

Tél. 01 53 89 58 58

Le Boudoir RoseUn lieu rien que pour les filles.

Que vous soyez grandes ou petites, mariées ou à

marier, c'est dans cette petite île au trésor du 17, rue

de Boulainvilliers que vous dénicherez votre bijou

fétiche ou votre chapeau mondain par excellence !

Jill vous fait ses fantaisies en vous invitant dans

son univers burlesque et féerique. C'est à vous d'y

chercher votre bonheur, ces merveilles amoncellent

agréablement l'espace comme si vous traversiez

la chambre d'une princesse à travers le temps...

C'est un véritable plaisir de se lancer à la recherche

de ce qui pourrait devenir votre petit porte bon-

heur. De la broche rétro à celle qui sera tendance,

du sac vintage à la pochette gracieuse, la multi-

tude et la diversité d'accessoires ne manquent

pas. Un chapeau sur mesure au goût du temps ou

original à souhait, c'est à Jill qu'il vous faut faire

votre proposition, cette Créatrice, qui sait faire

parler les petites filles qui sommeillent en nous,

saura avec exactitude répondre à vos attentes que

vous soyez plutôt plumes ou plutôt perles. Même

vos anciens bijoux, qui vous sont chers, pourront

ici être choyés et remis en état et même transfor-

més si vous le souhaitez ; n'est-ce pas magique ?

Laissez parler votre Pink Attitude c'est la loi du

Boudoir Rose.

17, rue Boulainvilliers - 75016

Tél. 01 42 24 12 50

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le bon art

Baignant dans le monde de l'art depuis le lycée, ade-

line Klam s'est prise de passion pour le papier japo-

nais, les origamis…

Après un bac Arts Appliqués et un passage par

l'école Duperré, Adeline s'adonne à la photogra-

phie pas mal d'années : mode, mariage… La ren-

contre avec le papier japonais (fabriqué à la main,

réputé pour être souple, léger et résistant) se fait il

y a quelques années quand elle bricole des albums

photos faits main pour les mariages de ses clients…

« Il y a 5 ou 6 ans, ce n'était pas simple d'en trouver !

Je faisais du bricolage avec ce qu'on me ramenait du

Japon ou d'ailleurs. J'ai finalement eu l'opportunité

de rencontrer un Japonais qui fabrique tout sur place

et je me suis lancée ! » Me raconte Adeline.

Les choses ont évolué depuis, la boutique n'a rien

à voir avec les débuts, c'était d'ailleurs plus un

atelier qu'une boutique : « J'ai commencé timide-

ment à mettre mes créations dans la vitrine et je

me suis rendu compte que cela plaisait, les gens

s'arrêtaient, regardaient, ils étaient interpellés… »

Explique-t-elle.

En plus du papier traditionnel aux motifs et aux gra-

phismes typiquement japonais, très colorés, raffinés

et souvent imagés, Adeline s'adapte à la demande

et choisit des papiers dans toutes les gammes de

couleurs. Au total, 100 à 200 papiers différents !

Il est aussi possible de compléter sa déco avec des

tampons, des luminaires, des origamis, des kits

d'origami, des guirlandes… Bref, chacun y trouve son

bonheur : les novices en matière de déco et les brico-

leurs et autres doués-de-leurs-mains !

« Le quartier est vraiment bien, on attire une clientèle

d'habitués qui vient chercher des nouveautés réguliè-

rement, on est en bordure de Paris avec pas mal de

places pour se garer, pratique pour les gens venant de

la banlieue, et la ligne 1 dessert l'est parisien. Si vous

vous baladez au Palais de Tokyo, il ne faut pas hésiter

à venir faire un tour chez nous ! ».

La petite boutique souhaiterait s'agrandir et organi-

ser des ateliers de pliage, de découpage, un site de

vente en ligne est prévu pour septembre et Adeline

nous couve un bébé (un vrai !) et des projets de livres,

un sur le papier japonais et l'autre sur les kakeshi !

sa bonne adresse :

30, rue de Chaillot - 75016

(un traiteur délicieux)

adeline Klam

37, rue Galilée - 75016

Tél. 01 40 70 96 20

Ouvert du mardi au samedi de 12h à 19h

www.adelineklam.com

AdelineKlam

sE PliE En 4 !

Texte Julie Falcoz

Photo Élodie Daguin

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le bon en arrière

que serait la plus belle avenue du monde sans ses

cinémas ? avec ses 29 salles obscures et ses 50

écrans, l'avenue des Champs élysées nous rappelle

que Paris vit depuis toujours une histoire d'amour

fusionnelle avec le cinéma. inspirant les plus

grands cinéastes, la ville magique incarne encore

aujourd'hui le romantisme et la liberté, la mélancolie

et la passion.

C'est le 28 décembre 1895 qu'est orga-

nisée la première séance payante du

cinématographe, la toute première

projection de l’histoire du cinéma.

Où ? A Paris bien évidemment, dans

le sous-sol du Grand-Café près de

l’Opéra, devant 33 spectateurs.

À cette séance assiste Georges

Méliès, qui, quelques années plus

tard, proposera un spectacle nouveau,

les films à effets spéciaux ainsi que des

actualités reconstituées, réalisés dans son

studio à Montreuil. En mars 1897, le premier éta-

blissement fixe pour le Cinématographe Lumière est

ouvert au 6, boulevard St Denis. Le prix du billet est à

l'époque de 50 centimes, et oui, les temps changent

! En 1905, l’usine Pathé-Frères produit 1 dizaine de

km de pellicules par jour, créant des films de guerre,

des films sentimentaux mais surtout des films de

poursuite qui permettent de sortir du studio pour

filmer Paris. C’est un immense succès public et de

1906 à 1908, on assiste au premier âge d’or du cinéma

parisien. Les Poursuites comiques font sensation

et les deux premières stars du cinéma français sont

nées : Max Linder et Louis Feuillade. Paris est alors

« La capitale du cinéma ». La Gaumont possède le

plus grand studio du monde et des salles de Cinéma

sont construites sur les grands boulevards. Après un

passage à vide au début du 20ème siècle, le cinéma

reprendra son essor dès les années 20, les salles se

remplissent à nouveau. Les films à Paris se

multiplient : un Paris rêvé comme dans

Sous Les Toits de Paris (1930) mais sur-

tout des Paris réalistes loin des clichés

de carte postale. Arletty avec Marcel

Carné, Mistinguett avec Christian

Jaque, plus tard Truffaut, Rohmer,

Godard, et la nouvelle vague, et enfin

Pialat, Bresson, Tati, Beineix, Res-

nais, Klapish, tout récemment Woody

Allen et tant d'autres, ont tous à leur

manière contribué à faire de Paris la

ville sacrée du 7e art, la capitale des

amoureux du cinéma. Cinéphiles parisiens, à

vos agendas ! Comme chaque début d'été le Festi-

val de Paris, présidé cette année par Charlotte Ram-

pling, vous propose dans une quinzaine de lieux de la

capitale plus de 250 films, dont beaucoup d’inédits,

en présence de nombreuses personnalités du cinéma.

Du 2 au 13 juillet 2011

www.pariscinema.org

LesChamps Élysées

l'avEnuE du 7e art

Texte Stéphane Aubry

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le bon écolo Texte Caroline Delaunay

Photo DR

Bienvenue chez Marc sibard, sommelier à contre-

courant.

Après un parcours de sommelier dans de nombreux

restaurants étoilés Michelin, Marc Sibard en a eu

marre. Marre que la majorité des vins que l’on donne

à découvrir au public soient des vins formatés, stan-

dardisés à grands coups de levures chimiques, de

charbons œnologiques ou d’ajouts de

soufre à tous les stades de fabrica-

tion. Marre d’une certaine idée

de la perfection qui cherche à

produire des vins dits parfaits,

plastiques et figés, au mépris

de leurs provenances ou de

leurs modes de fabrication.

Une intrusion chimiste qui tend

à niveler la merveilleuse variété

du terroir vinicole français.

Pour vivre sa passion et la faire

partager, Marc Sibard a choisi de

reprendre les Caves Augé, pour en faire un

îlot d’éducation et de résistance. Alors dans un souci

d’information et de découverte en parallèle des vins

des grandes maisons qu’il accueille toujours, Marc

Sibard a développé une carte impressionnante de

vins éthiques. Pour rentrer dans cette catégorie, il

faut répondre à une charte stricte. Les propriétés ne

doivent pas excéder 15 hectares. Il faut garantir que

les sols ne sont pas désherbés chimiquement, que

les vendanges sont manuelles, qu’il n’y a pas d’ajout

de levure chimique lors de la fermentation ni de sul-

fatage à la vinification. Les vins équitables répondent

à trois sortes de production. Bio, ils sont issus de rai-

sins de culture biologique. Biodynamiques, ils résul-

tent d’un type de viticulture, certifié par l’organisme

de contrôle Déméter, qui vise à réhabiliter, dynami-

ser et intensifier la vie organique dans le milieu où

vit la vigne. AVN, Association des vins naturels qui

regroupe environ 80 paysans vignerons ayant signé

une charte de bonne conduite excluant

l’usage de procédés chimiques ou

extensifs. Un mode de fabrication

qui assure un vin vivant et évolu-

tif. Alors si vous êtes amoureux

du vin, allez vite faire un tour

du côté des Caves Augé. Non

seulement le lieu a conservé

tout le charme du siècle passé,

mais en plus une grande ter-

rasse vous permettra de décou-

vrir ces vins méconnus en présence

des vignerons lors des dégustations

organisées par le maître des lieux. Un som-

melier passionné qui, faut-il le préciser, vous donne

envie de boire et d’écouter.

les Caves augé

116, Boulevard Haussmann - 75008

Ouvert du Lundi au Samedi de 10h à 19h30

Tél. 01 45 22 16 97

www.cavesauge.com

Les Caves Augé

BiBliotHèquE nationalE du Pinard

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la bonne femme

depuis trente ans, infatigable mais fragile ambas-

sadrice des « Kanthas » et de l’émancipation des

femmes, shamlu dudeja a fait sien le combat

pour la sauvegarde de cette technique de brode-

rie séculaire qui était promise à l’oubli. sans l’in-

tervention de cette mathématicienne visionnaire

qui aujourd’hui travaille à l’entrée des Kanthas du

Bengale et du Bangladesh au Patrimoine Culturel

immatériel de l’Humanité, nous ne pourrions cares-

ser et admirer ces délicates œuvres, aujourd’hui

panneaux muraux, jetés de canapés, couvre-lits ou

encore écharpes et étoles.

Le regard est pétillant, l’esprit vif, le sourire écla-

tant mais on la devine insolente, volontaire et cou-

rageuse. Shamlu Dudeja l’a été toute sa vie. Fille

d’une artiste et d’un professeur de mathématiques

dans la Karachi des années 40 encore Pakistanaise,

elle grandit très sagement contenant sa vitalité pour

ne pas effrayer ses deux cadets. En 1947, suite à la

Partition la famille arrive à Delhi. Shamlu y obtient

sa licence de mathématiques à 19 ans et très vite

commence à enseigner les maths, tout en tenant un

poste de secrétaire et en devenant mannequin avant

d’épouser un négociant en thé dans les années 60.

Depuis toujours fascinée par les Kanthas, elle

constate dès les années 70 que l’arrivée des textiles

synthétiques menace ce savoir-faire et qu’il est

en train de disparaître. Cette technique ancestrale

de « raccommodage ou de ravaudage » consiste à

quilter ensemble puis à « peindre » à l’aiguille trois

épaisseurs de tissus usagés. Autrefois pratiqué sur

du « Khadi », le coton traditionnel filé à la main

rendu célèbre par le Mahatma Gandhi, l’art du Kan-

tha trouve aujourd’hui sur de délicates soies ses

plus belles réalisations.

Elle décide alors de sauver ce travail de broderie

en s’investissant davantage pour faire connaître et

vendre les Kanthas à ses cercles de connaissances.

Au milieu des années 80, elle crée « Malika’s Kan-

tha Collection », une organisation à but non lucra-

tif puis recrute des brodeuses et fait bénévolement

la promotion des Kanthas. Shamlu y fait d’abord

travailler 4 ou 5 brodeuses sur ses propres deniers,

dans un seul village, fournissant aux femmes soie,

coton et teintures. Puis ce sont dix, vingt, cinquante

et aujourd’hui mille brodeuses, réparties dans une

trentaine de villages qui travaillent pour «Malika’s

Kantha Collection ». Grâce à leur travail ces femmes

recouvrent une indépendance et une dignité bien

loin du statut des femmes en Inde. La Fondation

« S.H.E. » (Self Help Entreprise) créée peu après et

financée par « Malika’s Kantha Collection » contri-

bue à l’aide médicale, à la formation des femmes et

à l’éducation des enfants. Leur salaire puis la garan-

tie de faire partie d'un réseau de solidarité, permet

à ces femmes, épouses, mères seules, veuves ou

célibataires de s'émanciper, d'évoluer socialement,

d'accéder à l'alphabétisation pour elles-mêmes et

d'envoyer leurs enfants à l'école.

Grâce à Shamlu les Kanthas sont encore aujourd’hui

des œuvres d’art dont se parent les élégantes des

ShamluDudeja

“iMPératriCE” du BEnGalE soutEnuE Par lE PHotoJournalistE réza

Texte Marie Bédouet

PhotoDR

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villes bien au-delà du Bengale et de l’Inde. Elle a

su faire entendre sa voix puisque de nombreuses

expositions et ventes ont lieu régulièrement dans le

monde, en Inde bien sûr mais aussi à Paris, Londres,

Milan, ou au Musée de Santa-Fe. C’est à Gordes cet

été que ces merveilles seront visibles.

Pour conclure notre entretien, la très élégante

Shamlu nous offre un petit alcool ambré qu’elle aime

beaucoup. L’œil frise, les lèvres sont écarlates, la

bouche est juvénile et c’est dans un grand rire qu’elle

Pour toute information complémentaire :

Dominique Boukris

[email protected]

nous avoue ses 72 ans. Souhaitons à la frêle Shamlu

de voir les « Kanthas » reconnus au Patrimoine

Culturel et Immatériel de l’Humanité. Ils le méritent

et ... elle aussi.

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les bons shops

La Maison BlancheUne terrasse en altitude

Imaginez un peu : il fait beau et chaud, le ciel est d’un

bleu éclatant, vous savourez un plat concocté par le

chef Sylvain Ruffenach et vous surplombez, d’un lieu

magique et unique, la vie parisienne. Vous aperce-

vez alors la Tour Eiffel et, non loin de là, le dôme des

Invalides. Bienvenue à bord de la nouvelle terrasse

du restaurant la Maison Blanche, dirigé par Bruno

Franck. Si vous n’avez pas le vertige, prenez place,

aux côtés de 40 autres convives, sur cette incroyable

terrasse suspendue sur les toits du Théâtre des

Champs Elysées et partez pour un voyage visuel et

culinaire exceptionnel. Aux fourneaux, retrouvez Syl-

vain Ruffenach, aux manettes depuis deux ans. Ce

jeune chef Alsacien vous surprendra grâce à sa cui-

sine fine et intelligente, à l’instar de ses encornets

grillés à la provençale, son carpaccio de Wagyu et

fine roquette au parmesan Reggiano ou encore, pour

les plus gourmands, son dessert à base de fraises

des bois de Malaga et blanc-manger à la vanille. Pour

accompagner ces savoureux plats, n’hésitez pas à

interpeller les sommeliers qui tournent en salle avec

leur casier de dégustation à la main. Tout est là pour

que vous passiez un moment unique. Alors, prépa-

rez-vous, car le décollage est imminent.

15, avenue Montaigne - 75008

Tél. 01 47 23 55 99

www.maison-blanche.fr

Texte Caroline Jolivet

Photo DR

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les bons shops

Aux merveilleux de FredNouvelle coqueluche des gourmets.

C’est chic, ça sent bon, ça croque, ça fond délicate-

ment, ça pourrait ressembler à une boule de neige,

c’est aussi délicat mais … C’est un « Merveilleux » de

Fred. Après Lilles, Bruges et le quinzième arrondisse-

ment de Paris, Fred et ses merveilles de pâtisseries à

la meringue et à la crème sont arrivés dans le 16ème.

Certains vont se souvenir des « Mystères » glacés ; un

cœur de meringue prisonnier d’une boule de glace à la

vanille recouverte de poudre de nougatine. Tentant ?

Mais non voyons ! Goûtez-moi ça plutôt ! Hum ! Qu’en

dites-vous ? C’est autre chose n’est-il pas ? C’est un

« Merveilleux ». Il y a 15 ans Frédéric Vaucamp, qui a

fait ses classes à l’École Lenôtre, s’est approprié l’an-

cestrale recette des « Têtes de Nêgre » pour en faire

un délice de légèreté et de délicatesse. La meringue

légère et fondante demeure le cœur de la pâtisserie

sous une généreuse couverture de crème délicate,

saupoudrée de copeaux de chocolat puis un nuage de

sucre glace vient annoncer le « dôme chantilly » cha-

peautant cette œuvre d’art. Les plus courus sont au

chocolat les plus originaux au chocolat blanc même si

« l’Incroyable » avec sa crème aux spéculos saupou-

dré de chocolat blanc vient quelques fois lui disputer

la vedette. Dans ses chics boutiques Fred vous permet

Texte Marie Bédouet

Photo Christophe Lefèbvre

de déguster des pâtisseries et autres douceurs faites

artisanalement sous vos yeux. Fred a ses spéciali-

tés du Nord et ne s’égare pas vers la pâtisserie clas-

sique avec ces éclairs et autres Opéra laissant à ses

confrères ce plaisir. Vous ne connaissez pas les « Mer-

veilleux » de Fred ? Allez vite chez Fred au 29 rue de

l’Annonciation, au coin de la rue Lekain. Mais courez-y

tôt le matin, car de nombreux connaisseurs seront

là avant vous ! Dans cette élégante boutique sur les

murs de laquelle on vous conte l’histoire des « Mer-

veilleux » et des « Incroyables » –dandys du Directoire

incroyablement habillés –, vous découvrirez aussi les

« Merveilleux de Fred » pour 4 ou 6 personnes. Si vous

souhaitez vous délecter sur place vous pourrez profi-

ter d’une sympathique terrasse.

Il est des pâtissiers comme des orfèvres où délica-

tesse, sensualité et virtuosité subliment les matières

et les classiques.

29, rue de l'Annonciation - 75016

Tél. 01 45 20 13 82

www.auxmerveilleux.com

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le bon artisan

lorsque le soleil pointe le bout de son nez, l’heure de

la glace a sonné. Cette année souvenez-vous d’une

seule et unique merveille glacée : alpérel.

Allons à la quête du rêve absolu. En juillet, sous les

ardeurs du soleil incongru comme un air de vacances

plane sur les bords des quais de Seine. Que manque

t-il alors de sensationnel pour savourer pleinement

cette journée estivale ? Une coupe de glace, remède

souvent fatal. A vrai dire, un sorbet ou un cornet

glacé Alpérel s’avère volontiers le bienvenu sur la

terrasse d’un café.

Petite pause historique sur l’origine du glacier. La

contraction des Alpes et de Airelles donne nais-

sance à Alpérel. Depuis 1999, Françoise et Paul

Maman créent le best de sorbets et des glaces afin

de concocter les meilleurs desserts glacés. Les deux

fondateurs installent leur atelier magique dans le

16e. Dans ce laboratoire, rue Blériot, se fabriquent

plus de 50 saveurs pour le plus grand bonheur de

ceux qui portent la glace dans leur coeur.

Le maître de la glace artisanale, jure uniquement par

le naturel. Le fruit et le sirop apparaissent comme

les ingrédients clés. L’expert du dessert glacé bannit

colorants et conservateurs. Point de miracle, Alpérel

sélectionne l’élite des produits pour les admirateurs

et fins gouteurs de tout trésor glacé. Les fidèles

de la traditionnelle vanille apprécient la saveur de

la crème glacée à base de gousse de Bourbon de

Madagascar. La douceur apparaît davantage dans la

mangue et les Bretons opteront pour le « caramel au

beurre salé ». Le glacier propose aussi aux restau-

rateurs des glaces hors du commun. Place à l’ima-

gination et à l’invention. Commençons léger par le

romarin, le thym, miel lavande et la fleur d’oranger.

Dans le potager de la glace, cueillez la « tomate basi-

lic », attrapez la « menthe pignon vert » et dénichez

le « sésame noir ».

Mais que diriez-vous d’un apéritif le soir... Vodka,

fraise, beaujolais ou absinthe glacée accompagné

d’une boule de cacahuète. Les différents alcools

relèvent le goût et laissent souvent ébahis. Le gla-

cier sait s’adapter aux parfums dont vous avez tou-

jours rêvé une fois dans votre vie. A la demande d’une

grande maison japonaise, Alpérel a conçu une saveur

« wazabi ». Le résultat est exceptionnel par la maî-

trise de l’équilibre de la touche piquante. Enfin, la

saveur du moment : la Lemonana, à base de citron,

de gingembre et de menthe fraîche. Le tout se révèle

acide, poivré et excessivement frais. Alpérel aime

inventer et semble toujours prêt à surprendre le

palais par des parfums inimaginables. Alpérel n’est

donc pas une fable. Alpérel reste mémorable avec

une originalité plus qu’abyssale.

alpérel

172, quai Louis Blériot - 75016

Tel. 01 42 24 06 09

www.alperel.fr

AlpérelMaîtrE GlaCiEr

Texte Mélanie Duault

Photo DR

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la bonne parisienne Texte Sandra Serpero

Illustration Agathe The Melon

Paris vacances1 — JE PIQUE UNE TÊTE…

… à la piscine de Pontoise qui a servi de décor à de nombreux films, et

pour cause cet établissement construit en 1933, est inscrit à l’inven-

taire des monuments historiques ! Avec son bassin sportif de 33 m, ses

cabines de déshabillages installées sur 2 coursives, et ses formules

nocturnes jusqu’à 23h45, la piscine de Pontoise a tout pour plaire.

Piscine de Pontoise, 19, rue de Pontoise, 5e – Infos sur : www.carilis.fr

2 — JE M’ENVOIE EN L’AIR…

… et je survole Paris en hélicoptère ! Je me laisse séduire par le cir-

cuit « Paris-Versailles – Musée de l’Air et de l’Espace », que propose la

société iXair et je découvre vue du ciel les monuments de Paris. Wahou !

Héliport de Paris, 4, av de la Porte-de-Sèvres, 15e – Tél. : 01 45 54 95 11

– Trois samedis par mois. À partir de 138 € par personne.

3 — JE ME LA JOUE GIRL FROM IPANEMA…

… avec ces tongs irisées et flashy aux imprimés graphiques qui repren-

nent la célèbre balade d’Ipanema à Rio. En rose, bleu et jaune : un vrai

carnaval de couleurs pop pour illuminer mes pas et mon été !

Ipanema, du 36 au 41 – 17,50 € - www.lifestyle.fr

4 — JE LâCHE MON SAC EN CUIR…

… et j’adopte sur le champs ce panier et cette pochette en rafia pile poil

dans la tendance. Hyper pratique avec sa taille XL, il peut contenir tous

mes ‘’must have’’ pour profiter de la ville en été.

Panier, 125 € - Pochette, 115 € - Maje – www.maje-paris.fr

5 — JE LARGUE LES AMARRES…

… et je m’offre une croisière sans quitter Paris, pour une journée sur

l’eau qui commence sur la Seine, passe par Créteil, avant de s’amar-

rer dans l’île Brise Pain pour le déjeuner. Puis la navigation reprend, le

bateau longe Bonneil et son port, l’île du Moulin Bateau… Magique.

Croisière d’une journée sur la Seine et la Boucle de la Marne, de 9h30 à

17h - 36 € - Infos sur : www.pariscanal.com

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24 — 8/16 25 — 8/16

Il vous suffit de prononcer le mot magique le Bonbon au moment de payer et vous bénéficierez de l’offre annoncée !

Retrouvez encore plus de bons plans surwww.leBonbon.fr

© FP/ GL/ AB/ MP

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le conte est bon

la première chaîne web qui médiatise toutes les

actions de solidarité portées par des associations,

des privés, des entreprises ou des institutions.

Laure et Anna, les deux co-fondatrices de cette

chaîne, étaient toutes deux loin de la sphère du

caritatif puisque Anna était responsable du pro-

gramme Fashion TV et Laure dans le multimédia.

Mais un évènement les interpelle : le scandale de

l'Arche de Noé, elles décident alors de monter cette

entreprise qui aura pour but de valoriser toutes les

actions associatives. Ainsi elles leurs offrent une

véritable vitrine, « il en est assez de parler des côtés

sombres et de ternir l'image des actions huma-

nitaires alors que tant d'autres se portent bien »,

confie Laure. C'est un message d'espoir qui est déli-

vré, elles prouvent que les français sont engagés. Le

but étant de positiver au maximum : « certes il y a

des problèmes mais on se donne aussi les moyens

d'y apporter des solutions ». Et elles apportent

également une transparence souvent réclamée par

les donateurs ou les bénévoles. La chaîne média-

tise à peu près 400 associations sur le net dont

elle devient le porte parole et récupère les dons

qu’elle leur reverse directement. Elle permet éga-

lement le rapprochement des grandes marques

de luxe, souhaitant s'engager auprès des causes

qu'elles souhaiteraient représenter. Et par ailleurs

un détail et pas des moindres : elle sait apporter

une issue adéquate à vos soucis en vous rappro-

chant des associations qui sauront vous soutenir

ou mener votre combat. La dernière émission en date

qui sera diffusée courant juillet sur onehearchan-

nel porte sur l'Association Saint Vincent de Paul,

(Accueil Ozanam, Eglise de la Madeleine, Place de

la Madeleine, 75008), seule Association Parisienne

à accueillir les SDF toute la journée. C'est sur des

actions telles que celle-ci que la chaîne se foca-

lise, mais ne se limite pas à la France puisqu'elle

médiatise également des actions internationales.La

Chaîne du Cœur est une chaîne de terrain qui va au

cœur de l'action pour observer le déroulement des

opérations sur le front. Ce qui n'est pas à négliger

car elle permet pour les particuliers qui souhaitent

participer sans se déplacer de suivre l'aboutisse-

ment de leur geste financier ce qui est rassurant et

motivant. Le développement est certain car à partir

de septembre, grâce à un partenariat avec les plus

grands constructeurs de télévision (LG, Samsung, ...),

sera lancée la « TV connectée », une TV interactive

qui simplifiera l'accès à la chaîne et les donations.

La Chaîne

du Cœur l'HuManisME Médiatisé

www.lachaineducoeur.fr

Texte Célia Élamé

Photo DR

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le bon agenda Agenda des manifestations culturelles

EXPOSITION

Ce qui est utile est laid

Poursuivant la célébration du bicentenaire de

Théophile Gautier, la Maison de Balzac expose une

sélection de travaux réalisés par les étudiants de

l'école d'Arts Appliqués - Olivier de Serres. Ces futurs

créateurs de design, de graphisme et d'architecture

d'intérieur ont choisi eux-mêmes le texte ou les textes

issus de l'œuvre littéraire de Gautier à partir desquels,

ils ont mené, dans un premier temps, une enquête

d'archéologue et d'historien de l'art afin de collecter

les éléments leur permettant de reconstituer les

ambiances et les impressions décrites par l'écrivain.

La Maison de Balzac, 47, rue Raynouard, 16ème. Tél :

01 55 74 41 80. Du mardi au dimanche de 10h à 18h.

Fermé le lundi et jours fériés, Jusqu’au 18 sept 2011.

a voir et à manger

L'exposition est superbement accueillie dans le lieu

exceptionnel de la galerie de l'Hôtel 5 étoiles Zebra

SQUARE. Alexandre Dubosc, va vous faire tourner les

papilles, piquer votre curiosité, et chavirer vos sens.

Zebra Square, 3 place Clément Ader - 75016, Tél. 01

44 14 91 91. Site d’ Alexandre Dubosc : http://adubosc.

free.fr

Eau + art + design

Une exposition étonnante et inédite qui s’intéresse à la

façon dont les designers et les artistes appréhendent

la place de l’eau dans le quotidien. Ce nouveau rendez-

vous du Pavillon de l’eau présente 35 projets et objets

grâce auxquels la consommation d’eau devient plus

rationnelle, dans la sphère domestique comme

dans l’espace public. Pavillon de l'Eau 77 avenue de

Versailles, 75016 Paris - www.eaudeparis.fr/pavillon

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le bon agenda Agenda des manifestations culturelles

MUSIQUE

28ème festival Chopin

2011 est l'année Liszt. Pour sa 28ème édition, le

Festival Chopin à Paris propose une série de concerts

et de récitals de Liszt et Chopin, deux compositeurs

qui furent contemporains mais que tout opposait,

aussi bien dans la vie que dans l'œuvre. Orangerie du

parc de Bagatelle - Paris XVIe Du 18 juin 2011 au 14

juillet 2011.

EVENEMENT

Marathon Photo

La Fnac, en partenariat avec Canon et la Mairie de

Paris, organise pour la 1ère fois un marathon photo

numérique à Paris Plages le samedi 23 juillet, une

façon de redécouvrir la ville et le plaisir de la pho-

to ! Inscription jusqu’au 16 Juillet à l’accueil Fanc

Champs Elysées. www.marathons-photo-fnac.com

CINEMA

Harry Potter 2 et les répliques de la mort, partie 2.

Fantastique - Date de sortie : 13/07/2011 De David

Yates Avec Daniel Radcliffe, Emma Watson.

switch, Thriller (01h40min) - Date de sortie :

06/07/2011 De Frédéric Schoendoerffer Avec Karine

Vanasse, Eric Cantona.

Cars 2, Animation - Date de sortie : 27/07/2011 De

Brad Lewis, John Lasseter Avec Owen Wilson.

THEÂTRE

Courteline et Feydeau enfin réunis : avec Gros

chagrins et les pavés de l’ours

Venez déguster un spectacle gastro-comique dans le

plus beau théâtre de verdure d'Europe, à Paris ! Re-

cette du metteur en scène : Comment faire de deux

pièces, une pièce !? Incorporez la folie de Courteline

avec la mécanique de Feydeau, mettez une pincée de

femme trompée, un soupçon de femme pas encore

trompée, un homme pas encore marié et un bon tiers

de domestique belge pas encore embauché.

Du 6 juillet au 31 Août. Théâtre de verdure du jardin

Shakespeare Pré-Catelan Site en Plein air Route de la

Reine Marguerite, 75016. http://jardinshakespeare.fr

32 — 8/16

les bonnes adresses Régie Publicitaire

[email protected]

06 45 60 28 71

LE BISTRONOME DES BATIGNOLLES

36, boulevard des Batignolles - 75017

Tél. 01 42 93 59 66

ÔHM INSTITUT

91, rue Ranelagh - 75016

www.ohm-institut.fr

LUNCH & CO

7, rue Greffulhe - 75008

Tél. 01 42 68 16 22

CAROLINE ET CLAUDIA

62 bis, rue Jean-Baptiste Pigalle - 75009

Tél. 01 42 81 41 97

VELVET

20, rue de Colisée - 75008

Tél. 01 53 89 59 10

LE DOKHAN’S

117, rue Lauriston - 75016

Tél. 01 53 65 66 99

L'ATELIER DES CHEFS

10, rue de Penthièvre - 75008

Tél. 01 53 30 03 33

1001 FENETRES

71, rue Condorcet - 75009

Tél. 01 45 33 03 86

LE AAT

5, rue Rousselet - 75007

Tél. 01 47 34 47 06 - www.leaat.fr

MONCEAU OPTIQUE

3, rue Treilhard - 75008

Tél. 09 81 31 45 75

MAC STUFF

69, rue de Rochechouart - 75009

Tél. 01 49 95 01 59

LA BASTIDE BLANCHE

1, boulevard de Courcelles - 75008

Tél. 01 40 08 08 25

HAPPY GARDEN

11 bis, avenue Victor Hugo 75016 - Tél. 01 45 01 83 57

116, rue de la Fontaine 75016 - Tél. 01 40 50 06 67

ABSOLU BEAUTÉ

41, rue Boissy d’Anglas 75008 - Tél. 01 42 65 85 92

51 bis, rue Sainte Anne 75002 - Tél. 01 42 96 66 31

THIERRY 21

85, rue La Boétie - 115, blvd Haussmann - 75008

12, rue de Passy - 74, rue Auteuil - 75016

RADISSON BLU LE METROPOLITAN

10, place de Mexico - 75016

Tél. 01 56 90 40 04

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