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CHU Réseau www.reseau-chu.org Edito L’évaluation, un enjeu crucial Dans un contexte de compétition nationale et européenne accrue, de maîtrise des dépenses de santé, de réforme de la gouvernance et du financement, d’actualisation des conventions passées avec les facultés et d’exigence croissante de transparence, il est vital de rendre compte et d’accroître l’efficience des établissements de référence. Comment ? Grâce à un système de pilotage permettant d’apprécier leurs réalisations au regard des engage- ments pris et des moyens alloués. Mais plutôt que de subir les référentiels et les contrôles, les CHU se sont engagés dans une dynamique d’évaluation en définissant eux-mêmes les critères et leurs modes d’utilisation. Aux Assises de Strasbourg, les responsables hospitalo-universitaires ont conçu en collégialité des procédures fiables d’évaluation de l’enseignement, de la formation, de la recherche, des pratiques médicales et du management. L’ensemble repose sur une logique contractuelle avec pour corollaire l’intéressement individuel et collectif quand les objec- tifs sont atteints et, dans le cas contraire, la renégociation des contrats ou la mobilité. Il n’y a pas de qualité sans évaluation ! Découvrez dans ce numéro les sept mesures-phares. L’intégralité des rapports est en ligne sur le site www .r eseau-chu.or g. Marie-Georges Fayn Directrice de la publication Domaine de Bellevue 36290 Saint-Michel-Brenne Tél : 02 54 38 06 59 Fax : 02 54 38 19 82 Mel : [email protected] www.reseau-chu.org Comité de rédaction Président Guy Vallet, Directeur Général de l'Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille Membres Anne Boiteux, directeur des rédactions internes des revues Masson Nicolas Brun, Chargé de mission à l'Union Nationale des Associations Familiales Dr Stefan Darmoni, Webmaster du CHU de Rouen Alain Hériaud, Directeur Général du CHU de Bordeaux Hélène Quancard Miel, Déléguée à la Communication du CHU de Bordeaux Marie-Claude Sudre, Déléguée à la Communication du CHU de Toulouse. n° 19 ISSN 1285-4018 - Mai 2005 - semestriel De gauche à droite : Professeur Pierre FUENTES, Président de la Conférence des Présidents de Commissions Médicales d’Etablissements de CHRU, Président de la CME de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille, Professeur Bernard CHARPENTIER, Président de la Conférence des Doyens de Facultés de médecine, Doyen de la Faculté de médecine de Paris-Sud Paul Castel, Président de la Conférence des Directeurs Généraux de CHRU, Directeur Général du CHU de Strasbourg.

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Comment ? Grâce à un système depilotage permettant d’apprécier leursréalisations au regard des engage-ments pris et des moyens alloués.Mais plutôt que de subir les référentielset les contrôles, les CHU se sontengagés dans une dynamique d’évaluation en définissant eux-mêmesles critères et leurs modes d’utilisation. Aux Assises de Strasbourg, lesresponsables hospitalo-universitairesont conçu en collégialité des procédures fiables d’évaluation del’enseignement, de la formation, dela recherche, des pratiques médicaleset du management. L’ensemble reposesur une logique contractuelle avecpour corollaire l’intéressement individuel et collectif quand les objec-tifs sont atteints et, dans le cascontraire, la renégociation descontrats ou la mobilité.Il n’y a pas de qualité sans évaluation !Découvrez dans ce numéro les septmesures-phares. L’intégralité desrapports est en ligne sur le sitewww.reseau-chu.org.

Marie-Georges Fayn Directrice de la publicationDomaine de Bellevue36290 Saint-Michel-BrenneTél : 02 54 38 06 59Fax : 02 54 38 19 82Mel : [email protected]

Comité de rédaction

Président Guy Vallet, Directeur Général de l'Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille

Membres Anne Boiteux, directeur des rédactions internes des revues MassonNicolas Brun, Chargé de mission à l'Union Nationale des Associations FamilialesDr Stefan Darmoni, Webmaster du CHU de Rouen Alain Hériaud, Directeur Général du CHU de BordeauxHélène Quancard Miel, Déléguée à la Communication du CHU de BordeauxMarie-Claude Sudre, Déléguée à la Communication du CHU de Toulouse.

n° 19

ISSN 1285-4018 - Mai 2005 - semestriel

De gauche à droite :

Professeur Pierre FUENTES, Président de la Conférence des Présidents deCommissions Médicales d’Etablissements de CHRU, Président de la CME del’Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille,

Professeur Bernard CHARPENTIER, Président de la Conférence des Doyens deFacultés de médecine, Doyen de la Faculté de médecine de Paris-Sud

Paul Castel, Président de la Conférence des Directeurs Généraux de CHRU, DirecteurGénéral du CHU de Strasbourg.

�� Médecine et progrèsRecherche p. 4 - 7Maladies génétiques : la construction d’une expertise DijonLes formulaires peu lisibles GrenobleImagerie du vivant : des moyens exceptionnels Lyon Pôle européen de la création d’entreprises santé ParisPr Pierre Chambon lauréat du prix LASKER 2004 StrasbourgLa recherche : enjeu capital pour le CHU Reims

Innovation p. 7 - 11Le CHU site pilote de Télépsychiatrie Fort-de-FranceCentre National de référence des maladies rares BordeauxNouvel espoir pour le traitement des TOC BordeauxProjet de télé-échographie robotisée BrestLa stimulation du cortex cérébral moteur BrestNaissance de la télé-radiologie : PACS / SIR GrenoblePremière double greffe de mains… 5 ans après LyonChirurgie aortique vidéo assistée mini-invasive MarseilleLes troubles musculo-squelettiques sous surveillance Angers

Cancer p. 12 - 14Toutes les compétences mobilisées autour du patient MontpellierLe plan cancer et les enfants NantesConsultation paramédicale et plan cancer OrléansBientôt un centre de sénologie PoitiersNouvelle organisation de la cancérologie RouenL’Institut de Cancérologie de la Loire Saint-Etienne

Chronique médicale p. 14 - 17Vous avez dit neuroradiologie ? LimogesLe centre de Traitement des Grands Brûlés MetzEn attente d’un Ablatherm Pointe-à-PitreL’Unité mobile de Gériatrie Fort de FranceConsultation de vaccinologie NiceUn calendrier pour communiquer sur la douleur Saint-EtienneDes urgences rénovées MontpellierAutisme : site internet et réseau de compétences StrasbourgViolence routière Toulouse

Prévention p. 18Succès de la journée de dépistage de la surdité NancyRisques, les évaluer pour les prévenir Caen

Publication p. 30Pr Jean-Claude Daubert dans le New England Journal Rennes

� ManagementProjet d’établissement Contrat d’Objectifs et de Moyens p. 19 - 20Des financements pour un programme ambitieux AngersL’ambition européenne Toulouse

Nouvelle gouvernance p. 20 - 22Médecins Managers AmiensLe CHU valide la création de 14 pôles NancyConseil consultatif Pointe-à-PitreL’alternative du management hospitalier Rennes

Ressources humaines p. 23www.medecinsdunord.com, remède à la sous-médicalisation ? Lille

Gestion p. 23 - 24Dématérialisation des appels d’offres MarseilleFinancements annoncés pour la reconstruction du CHU Reims

Nouvel hôpital p. 24 - 25Un hôpital tout « high-tech » AmiensGrandes démolition avant grands travaux Clermont-FerrandNouveau CHR : procédure conception /réalisation Metz

Nouvelles structures p. 26 - 27Les nouveaux laboratoires Clermont-FerrandPsychiatrie : Un nouvel hôpital LilleL’Hôpital de la Mère et de l’Enfant - une référence LimogesLes grands projets 2005 Nantes

Culture - Animation p. 28 - 29Humour et fantaisie sur ordonnance OrléansGenèse d’un hôpital pour enfants ParisPolar au CHU Rouen

International p. 30La coopération internationale en 2005 Poitiers

�indexthématique �Conférence des Directeurs Généraux de CHRU 3

7 propositions pour l’évaluation des CHRU

Réseau CHU - Mai 05 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32

�Réunies aux Assises Nationales deStrasbourg, les 17 et 18 mars 2005,les trois conférences hospitalo-universitaires - Conférence desDoyens de faculté de médecine,Conférence des DirecteursGénéraux de CHU, Conférence desPrésidents de CME de CHU - ontprésenté sept mesures nouvellespour que l’évaluation des CHUprenne davantage en compte leurrôle pivot dans le système de santéet leurs missions spécifiques desoins de recours, d’innovation,d’enseignement et de recherche. Les responsables insistent sur lanécessité de conduire l’évaluationdes CHU en partenariat avec lesgestionnaires et les professionnelsde santé, les responsables de lasociété civile et des experts nomméspar les ministères chargés del’enseignement supérieur, de larecherche et de la santé.

Evaluation de l’enseignement et de la recherche1 - Elle doit être harmonisée (avec lecontrat quadriennal recherche et l’éva-luation quadriennale des enseignants)et régulière (tous les 10 ans, avec unrapport d’étape tous les 5 ans).

2 - L’évaluation scientifique doit dégagerla pertinence au niveau de l’établisse-ment de la stratégie des activités derecherche, la cohérence et la faisabilitédes moyens dédiés à la réalisation desprojets définis par l’établissement.Elle doit être transparente, et faireappel à des experts extérieurs, aveccommunication des résultats auxéquipes évaluées.

3 - Au plan individuel, cette évaluationdoit être prise en compte pour les nomi-nations et la promotion des enseignantshospitalo-universitaires, notammentpour leurs activités pédagogiques

Evaluation des pratiques médicales4 - L’évaluation quinquennale de chaquepraticien doit se faire en fonction de lasatisfaction aux exigences de l’E.P.P.(évaluation des pratiques profession-nelles) et de l’adéquation de ses pra-tiques avec la politique du CHU auquel ilest lié par contrat.

5 - L’accréditation des établissementsdoit prendre en compte davantage laspécificité des missions de soins desCHU (référence, innovation, ...)

Evaluation du management6 - Au sein des CHU, un intéressementcollectif et individuel doit être mis enplace pour les différents niveaux de

responsabilités, notamment pour ceuxliés aux contrats de pôles.

7 - La mobilité intra et inter-CHU, inter-régionale, voire nationale ou européenne,doit être rendue opérationnelle pour leséquipes tant de direction que médicales.

« La réforme de la gouvernance desCHU repose sur la contractualisation,l’évaluation et l’intéressement. Dans cetriptyque, l’évaluation de tous lesacteurs et en particulier des responsa-bles (équipe de direction, médecins,enseignants, chercheurs) est unedémarche indispensable. » déclarePaul Castel, Président de la Conférencedes Directeurs Généraux de CHRU.

Conférence des Directeurs Généraux�

7 propositions pour l’évaluation des CHRU

2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 Réseau CHU - Mai 05

Groupes de travail : «T2A» - Responsable : J-P. Dewitte, Directeur Général du CHU de Poitiers«Conventions hospitalo-universitaires» - Responsable : D. Delmotte DirecteurGénéral du CHU de Lille

Les commissions de la Conférence des Directeurs Généraux Président Suppléant

Commission des Affaires Financières J-P. Dewitte J-F. Caillat DGADG CHU Poitiers CHU Angers

Commission des Affaires Médicales G. Vallet G. DecourDG AP-HM DG CHU Besançon

Commission Architecture - Ingénierie C. Coudrier P. Guillot DG CHRDG CHU Reims de Metz-Thionville

Commission Achats - Logistique P. DomyDG CHU Amiens

Commission Effectifs - Emplois- Métiers D. Marie J-P. Segade DG DG CHU Dijon

Commission Communication P. Castel DGet Affaires Européennes CHU Strasbourg

Commission Relations Internationales A. Hériaud(hors questions européennes) DG CHU Bordeaux

Commission Culture C. Paire J.J.RomatetDG CHU de Rouen DG CHU Nice

Commission Qualité J-P. Gusching Y. MoriceAccréditation - Evaluation DG CHU Orléans DG CHU Angers

Commission Gestion des risques J-P. Segade B. Péricardet des crises - Santé publique CHU Clermont-Ferrand DG CHU Nancy

Commission Usagers - Affaires Juridiques B. Leclerc G. ValletDG HCL DG AP-HM

Commission Recherche D.Delmotte J-P. GuérinDG CHU Nice DG CHU Nantes

Commission des Systèmes d’Information G. RichierDG CHU St-Etienne

Commission Management - Stratégie M. Moujart Ph DOMYRecomposition Hospitalière DG CHU Tours DG CHU Amiens

�Réseau CHU - Mai 05 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32

� ➔Médecineet progrès

Recherche [p. 4-7]Innovation [p. 7-11]Cancer [p. 12-14]Chronique médicale [p. 14- 18]Prévention [p. 18]

➔ RechercheMaladies génétiques : la construc-tion d’une expertise Dijon

Les formulaires moins lisibles qu’unsujet d’agrégation Grenoble

Imagerie du vivant : des moyens d’investigation exceptionnels à Lyon

Pôle européen de la création d’entreprises santé Paris

Pr Pierre Chambon lauréat du prestigieux prix LASKER 2004

StrasbourgLa recherche : enjeu capital pour le CHU Reims

DijonMaladies génétiques : la construction d’une expertise

Les recherches conduites par ledépartement de génétique du CHU deDijon lèvent le voile sur plusieursmaladies génétiques : l’anémie deFanconi, le syndrome Oro-Facio-Digital de type 1, le syndrome deMarfan et le syndrome de Rett....L’effort porte sur l’identification desgroupes à risque, seul moyen d’assurerun suivi ciblé des patients. Ce travailde longue haleine se déroule au sein dela section génétique clinique, par leDr Olivier-Faivre et son équipe, encollaboration avec le laboratoire de bio-logie moléculaire du Pr Teyssier et dulaboratoire de cytogénétique duDr Mugneret. Les travaux sont menés àéchelle mondiale, en collaboration avecdes équipes nationales et internationales.L’expertise acquise par le départe-ment de génétique fait du CHU uncentre référent pour certaines de cespathologies rares.

L’anémie de Fanconi est une pathologiepolymalformative qui prédispose à uneanémie et aux leucémies aigues avecpour seul traitement préventif la greffede moelle. L’étude internationale du DrOlivier-Faivre entreprise à Londres en2000 a permis d’identifier, à partir de 245patients les groupes présentant un risqueplus élevé de leucémie aiguë et pourlesquels la transplantation médullaire estrequise en priorité.

L’étude sur le syndrome Oro-Facio-Digital de type 1 a permis de montrer larelation entre certains signes cliniques(retard mental, fente labio-palatine,anomalies dentaires...) et différentesmutations génétiques.

Le syndrome de marfan est une maladiehéréditaire, faisant partie du groupedes affections du tissu conjonctif touchantles systèmes squelettique, oculaire,cardio-vasculaire, respiratoire et lapeau. L’étude vise à déterminer s’ilexiste des groupes à risque, en parti-culier sur le plan cardiaque. Lesrésultats permettront d’améliorer lesuivi des patients et d’adapter leconseil génétique aux caractéris-tiques des personnes.

Les techniques d’analyse chromoso-mique fines sont sollicitées pour desrecherches pointues sur le retardmental. Les travaux sont effectuésavec le service de cytogénétique coor-donné par le Dr Mugneret.

Le département de Génétique développede nombreux réseaux en France et àl’étranger. Il a ainsi participé à l’identifi-cation du gène de la dysplasie acromé-somélique de type Maroteaux, de ladermopathie restrictive et du gène dudéficit en cobalamine. Il a égalementcoordonné une étude avec le CHU deBicêtre sur les grossesses à risqueschez les femmes porteuses d’une anémiede Blackan-Diamond à partir de registresfrançais et allemands.

GrenobleRecherche : les formulairesmoins lisibles qu’un sujetd’agrégation

Une équipe de chercheurs (1) desCentres d’Investigation Clinique-Inserm de la région Rhône-Alpes vientde démontrer que les formulairesd’information et de consentement en recherche biomédicale sont moinslisibles que les sujets d’agrégation delettres classiques ! Peu susceptiblesd’éclairer utilement les patients, cesdocuments doivent être améliorésconcluent les auteurs.

73 formulaires remis aux personnes seprêtant à une recherche biomédicaleont été évalués et comparés avec destextes de références correspondant à5 niveaux d’études (cours préparatoire,cours moyen, brevet des collèges,baccalauréat et agrégation de lettresclassiques).

Une analyse de lisibilité lexico-syn-taxique sur la densité et la structuredu texte a été réalisée, c’est-à-dire neprenant pas en compte ni l’aspect dutexte (taille des caractères ; police,justification) ni le contexte (capacité parle lecteur de corréler l’information luepar rapport à ses connaissances).Parmi les critères de lisibilité utiliséspour cette étude, on retiendra desvariables quantitatives : la longueur desphrases, le nombre de syllabes parmots, de phrases par paragraphe maisaussi qualitatives pour un des indices:proportion de noms communs inconnusdes dictionnaires ou rares, la proportionde mots appartenant au Dictionnairefondamental(2) , la proportion de conjonc-tions de coordination, d’apposition depropositions participiales, la complexitéde la construction de la phrase (sujetsinversés, proportion de subordonnées,verbe à la forme passive...), la proportionde noms abstraits et de mots polysé-miques. Autant de données qui participentà la détermination du niveau d’étudesrequis pour comprendre correctement letexte analysé.

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La synthèse des résultats montre quela lisibilité des formulaires d’informa-tion et de consentement en recherchebiomédicale est faible et leurs libellésmoins clairs que les sujets distribuésaux candidats à l’agréation de lettresclassiques ! Une étude néo-zélandaise(3) confirme que les indices de lisibilitédes formulaires d’information sontinférieurs à ceux des articles de lapresse générale.

Heureusement les renseignementsécrits ne représentent qu’une partiedes données transmises aux personnesse prêtant à la recherche biomédicale.Ainsi les auteurs citent un article publiéen 2003 dans le Lancet (4) qui établitque 81% des patients ayant accepté departiciper à un essai clinique d’urgenceportant sur l’infarctus du myocarden’ont pas lu les documents informatifsmais 95% pensent avoir bien comprisl’information donnée oralement.L’entretien de l’investigateur avec lespersonnes est donc un point crucialdans la compréhension du protocole.

En revanche une amélioration du fondet de la forme des documents remis auxpersonnes s’avère nécessaire.Aujourd’hui, l’équipe travaille sur lacorrélation entre le degré de lisibilité, lacompréhension des patients et leconsentement.

Caractéristiques des protocoles étudiés

Les protocoles analysés proviennentuniquement des Centres d’InvestigationClinique de la région Rhône-Alpes : 29formulaires d’information et de consen-tement provenaient du CIC de Grenoble,29 du CIC de Lyon et 15 de Saint-Etienne. Ces protocoles avaient été sélectionnéssur une période donnée, les trois-quarts étaient réalisés en ouvert, 57,5étaient multicentriques et la majoritéavec bénéfice individuel direct. Le type d’études le plus représenté étaitl’essai médicamenteux (38,4%). Les études portaient en moyenne sur 99patients. Ces derniers étaient vus enmoyenne une fois par mois au cours des 5mois que durait la recherche. Tests utilisés : test de Flesch et analyseur Cordial® 9

((11)) A. Paris, J.L. Cracowski, N. Ravanel, C. Cornu,E. Gueyffier, B.Deygas K. Guillot, J.L. Bosson, M.Hommel. La presse médicale Tome 34/N°1/15 janvier

2005 - p 13 - ((22)) Dictionnaire de G. Gougenheim quirépertorie les 3 500 mots de base de la languefrançaise - ((33)) Murphy J, Gamble G, Sharpe N,Readability of subject information leaflets formedical research, NZ Med J 1994 ; 107 : 509-10 -((44)) Williams BF, French JK, White HD. Informedconsent during the clinical emergency of acute myocardial infarction (HERO-2 consent substudy) a prospective observational study. Lancet 2003 ; 361 : 918-22

LyonImagerie du vivant : des moyens d’investigationexceptionnels à Lyon

Le 10 mars 2005, le Centre d’Etude etde Recherche Multimodal et Pluri-disciplinaire (Cermep) a inaugurédeux nouveaux imageurs : uneImagerie par Résonance Magnétiquefonctionnelle (IRMf) et une Magnéto-EncéphaloGraphie (MEG). Ces deuxéquipements de pointe viennent com-pléter la plate-forme d’imagerie duvivant déjà dotée d’une Tomographiepar Emission de Positons (TEP).Enseignants-chercheurs et médecins-chercheurs de Rhône-Alpes, possèdentmaintenant des moyens d’investigationnon invasifs exceptionnels. Ces imageurssont dédiés à la recherche et à larecherche clinique sur l’homme.

L’Imagerie par RésonanceMagnétique fonctionnelle

Traditionnellement, l’IRM apporte desinformations de type structurel.Cependant, les progrès technologiquesdéveloppés en particulier pour l’IRMultrarapide ont permis d’exploiter d’autresparamètres physico-chimiques quiouvrent la porte sur le fonctionnel etl’imagerie moléculaire. Par exemple,l’IRM produit des informations sur ledébit sanguin et la vascularisation destissus dans des zones du cerveau lors-qu’elles sont en activité permettant demieux comprendre l’implication desréseaux neuronaux dans des tâchessensitives, visuelles ou plus complexeencore lors de réactions émotionnellesou affectives. En neurologie, de nom-breuses pathologies comme l’épilepsie,la sclérose en plaques, la maladied’Alzheimer. font appel à l’IRM fonctionnelle.

La magnétoencélographie est utiliséeen recherche pour enregistrer et localiserl’activité électrique des populations deneurones du cerveau qui sont impliquésdans les processus mentaux comme lasensation, la perception et l’identifica-tion de stimulations sensorielles ; maisaussi dans le déroulement de processuscognitifs plus complexes. Elle aide àcomprendre comment les différentesaires cérébrales coopèrent dans ledéroulement de ces processus, dansdes délais très courts. En clinique cettetechnique est déjà utilisée pour localiserles zones qui sont le siège d’une activi-té anormale chez le patient épileptique.Elle est également pratiquée pour desexplorations fonctionnelles telles queles aires du langage ou celles de lamotricité.

Le Centre d’Etude et de RechercheMultimodal et Pluridisciplinaireimagerie du vivant

Le Centre d’Etude et de RechercheMultimodal et Pluridisciplinaire(CERMEP) imagerie du vivant est unGroupement d’Intérêt Economique (GIE)dont les membres sont : l’InstitutNational de la Santé et de la RechercheMédicale (INSERM), le Centre Nationalde la Recherche Scientifique (CNRS),les Hospices Civils de Lyon, l’UniversitéClaude Bernard Lyon 1, les CHRU deGrenoble et de Saint Etienne,l’Université Joseph Fourier Grenoble 1. Opérationnel depuis 1988, le CERMEPest une plate-forme d’imagerie duvivant destinée à la recherche et audiagnostic. 27 personnes, ingénieurs,techniciens, administratifs, détachéesde leur organisme respectif(INSERM,CNRS,UCB,HCL) intervien-nent sur ce centre de haute technolo-gie également mis à la dispositiond’une centaine de chercheurs etmédecins de la région.

ParisParis : Pôle européen de la création d’entreprisessanté et biotechnologies

Au début de l’année, l’AssistancePublique-Hôpitaux de Paris, l’Univer-sité Paris 5 et Paris Biotech ont signéun accord de partenariat faisant de lacapitale un pôle européen de premierplan pour la création d’entreprisesinnovantes en santé humaine etbiotechnologies.

L’accord renforce la collaborationentre les trois partenaires et formalisela participation de la Mission deValorisation de la Recherche et desBrevets de l’AP-HP au sein du Comitéd’Evaluation de Paris Biotech.Incubateur de référence de l’AP-HP,Paris Biotech a, en trois ans, permis ledéveloppement de 21 projets, la levéede 40 millions d’euros, et la créationde 60 emplois.

Fondé en 2002 par l’Université RenéDescartes - Paris 5, l’INSERM, l’ESSECet l’Ecole Centrale Paris, Paris Biotechest implanté au cœur de l’hôpitalCochin. Outil essentiel de créationd’entreprises dans le domaine de lahaute technologie de santé, ParisBiotech figure parmi les trois bio-incubateurs d’Ile-de-France avec l’incu-bateur Agoranov et Paris Biotop del’Institut Pasteur.

�Réseau CHU - Mai 05 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32

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sDe son côté, la Mission de Valorisationde la Recherche et des Brevets del’AP-HP, créée en 1992, a élevé lenombre d’innovations brevetées àapplication médicale immédiate, grâceà une politique de valorisation fondéesur les transferts de technologie et lepartenariat industriel. Son portefeuillecomprend plus de 190 brevets actifs,70 technologies protégées, 25 logicielsdéposés, 79 licences concédées, 20cessions de données, résultats d’étudescliniques ou dépôts de marques etmodèles. Dans le cadre de la Loi surl’Innovation et la Recherche de 1999, laMission soutient les porteurs de projetsde l’AP-HP et les oriente vers les incu-bateurs d’entreprises où ils seront misen contact avec des partenaires : entre-prises médicales et biomédicales fran-çaises, investisseurs, ANVAR... Il s’agitle plus souvent d’innovations pharma-ceutiques (molécules nouvelles...),biotechnologiques, de dispositifsmédicaux mais aussi de logiciels, derésultats d’essais cliniques, de banquesde données, de matériels biologiques...Les accords contractuels assurent lereversement de redevances et de sub-ventions aux inventeurs et/ou à leursservices ou laboratoires et garantissentleurs droits sur les brevets ultérieurs.

Pour sa part, l’Université RenéDescartes - Paris 5 possède un importantpôle de formation et de recherche ensanté, notamment dans les domainesdu médicament, des neurosciences, del’adolescence et du diabète, dont lesactivités se répartissent pour l’essentielsur les sites de Cochin, de Necker, desSaints-Pères, à la faculté de pharmacieet à l’Institut de psychologie.

Des références prestigieuses

Parmi les projets incubés à Paris Biotechet issus de l’AP-HP on peut citer :- Archimmed (Lariboisière), program-

me axé sur le développement demicrosphères d’embolisation visiblesà l’IRM,

- Protexel (Cochin) portant sur le déve-loppement de molécules actives dansles hépatites fulminantes et le cancerdu foie,

- Metagenex (Necker) a débouché sur lamise au point de tests prédictifs par iso-lation de cellules sanguines rares pourdes diagnostics tumoraux et foetaux,

- ShigaMediX (Institut Curie -HEGP),projet récemment incubé au sein deParis Biotech et dédié aux nouveaux pro-duits immunothérapeutiques, premièreétape avant le vaccin thérapeutique.

Un Biopark à Paris en 2006Un centre d’activités dédié aux biotech-nologies verra le jour en 2006. Implantédans le quartier de Tolbiac-Masséna au

sein de Paris Rive Gauche, ParisBiopark bénéficiera d’un environne-ment exceptionnellement porteurpuisque l’Ile-de-France concentre déjàplus de 45% de la recherche publique etprivée en santé, 43% des entreprises debiotechnologie et 62% de la rechercheacadémique. Le regroupement sur unmême site d’entreprises ayant déjàatteint une certaine maturité renforcerala dynamique économique autour d’unsecteur en plein essor : les biotechno-logies de la santé humaine. La créationde 700 emplois directs est attendue.

Paris Biopark, offrira 18 000m2 d’espa-ces aux entreprises de biotechnologiedont des laboratoires de sécurité deniveau 2. La SAGI, société d’économiemixte de la ville est maître d’ouvrage.

Strasbourg

Pr Pierre Chambon lauréat duprestigieux prix LASKER 2004de la recherche médicalefondamentale

Le professeur Pierre Chambon est l’undes lauréats du Prix Lasker 2004 enrecherche médicale fondamentale. Ilpartage cette année cet honneur avecle Dr. Ronald Evans du Salk Institute àla Jolla, Californie, et le Dr. ElwoodJensen de l’Université de Chicago.

Le Prix Lasker en Recherche Médicalequi est considéré comme la récompensela plus prestigieuse après le Prix Nobelen Médecine, leur a été remis à NewYork le 1er Octobre 2004 pour avoirdécouvert une famille de récepteurs quisont présents dans le noyau cellulaireet lient des hormones, telles que leshormones sexuelles et thyroïdiennes,des vitamines, telles que les vitaminesA et D, ainsi que d’autres moléculestoutes impliquées dans les phénomènesde signalisation cellulaires. Ils ont élucidé comment ces récepteurscommandent un ensemble de fonctionsvitales de l’embryon à l’âge adulte, etcomment leurs dérèglements intervien-nent dans la genèse de maladies méta-boliques, telles que le diabète, l’athé-rosclérose et l’obésité, d’affectionsendocriniennes et de certains cancersnotamment les cancers du sein, et de laprostate, ce qui ouvre de nouvellesperspectives thérapeutiques danstous ces domaines.

Pierre Chambon fut Chef de Service dulaboratoire de Biochimie Générale desHôpitaux Universitaires de Strasbourget fondateur de l’Institut de Génétiqueet de Biologie Moléculaire et Cellulaire

(IGBMC, Illkirch), qu’il dirigea jusqu’enaoût 2002. Il est Professeur Honoraireau Collège de France. Aujoud’hui, il dirige à Illkirch l’InstitutClinique de la Souris de la Génopole deStrasbourg.

ReimsLa recherche : enjeu capital pour le CHU

Les CHU de taille moyenne, comme leCHU de Reims, doivent concilier uneactivité de soins de proximité et derecours avec leur mission de centre deformation, d’enseignement et derecherche. Conscient des risques dedéséquilibre entre ces deux missionsfondamentales, le CHU de Reims meten place une politique volontariste dedéveloppement de sa vocation univer-sitaire, socle de sa légitimité deCentre de référence. Dans un éditorialcommun, Christiane Coudrier,Directeur Général et le Pr PhilippeGillery, Président de la CME, dressentle constat de la situation et définissentla démarche de valorisation de larecherche.

«Renforcer la vocation de recoursrégional et orienter l’organisation etl’activité vers une mission de diagnosticet de traitement précoces constituent lesocle des orientations stratégiques duCHU de Reims. Pour ce faire, l’établis-sement doit affirmer sa dimensionhospitalo-universitaire au travers d’unerecherche développée, structurée etdynamique. Or la place de la rechercheclinique est insuffisante au CHU deReims. Les causes de ce déficit sontmultiples : démographie médicale,diffusion insuffisante d’un savoir-faire...autant de facteurs qui ne stimulent pasl’implication des jeunes médecins »constatent les responsables.

Pour pallier cette faiblesse, prioritéabsolue est donnée à la recherche. Lessynergies entre les structures internesdestinées à soutenir les projets serontdéveloppées. Trois instances travaillerontétroitement ensemble et seront coordon-nées par un comité : la délégation à larecherche clinique (DRC), chargée dedéfinir la stratégie de recherche cliniquede l’établissement, l’unité d’aideméthodologique (UAM), qui apporte uneaide pour tous les aspects administratifset réglementaires, et le centre derecherche clinique (CRC) qui vient d’êtrecréé pour faciliter la réalisation pra-tique des projets (recrutement devolontaires, prélèvements, recueil dedonnées, garantie du respect des bonnespratiques de la qualité et de l’éthique ...).

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Recherche : programmes 2004/2005

Pour la campagne 2004, le CHU deReims a présenté 2 protocolesProgrammes Hospitaliers deRecherche Clinique (PHRC) Nationauxet 9 protocoles PHRC régionaux et rete-nu 4 protocoles dans le cadre d’appelsd’offres locaux.

1 PHRC National : « Evaluation de laQualité de Vie chez le sujet âgédément : validation d’un instrumentspécifique »

9 PHRC Régionaux :- « Evaluation et traitement de l’in-

flammation bronchique dans lamucoviscidose : étude de l’action dusalmétérol-fluticasone sur les fonc-tions respiratoires et épithéliales «

- « Traitement endovasculaire desanévrysmes rompus de l’aorte abdo-minale sous-rénale. Etude TEAR «

- « Efficacité de l’administration de laCeftazidine en perfusion continuedans les pneumopathies sous venti-lation mécanique »

- « Identification des facteurs profes-sionnels favorisant l’apparition desbronchopneumopathies chroniquesobstructivesé »

- « Etude de l’implication des cellulesépithéliales bronchiques au cours dela bronchopneumopathie chroniqueobstructive (BPCO) »

- « La procalcitonine (PCT) en pratiqueclinique en réanimation : est-elle unoutil d’aide à la stratégie diagnos-tique et thérapeutique ? »

- « Impact de l’insuffisance rénale surle Néfopam pour l’analgésie post-opératoire »

- « Comparaison de l’efficacité de deuxmodes d’administration intra-veineu-se du Néfopam »- « Détermination de la valeur prédictive

des polymorphismes de l’IL-10 dansla survenue de pertes fœtales spon-tanées précoces et d’échecs defécondation in vitro (FIV) »

4 appels d’offres locaux :- « Analyse de l’expression immuno-

histochimique de phospho-Akt dansles cancers coliques : corrélationavec les variables pronostiques etclinico-pathologiques »

- « Evaluation de l’aspect des métas-tases de nature endocrine à l’écho-graphie de contraste (SONOVUE) etcomparaison à l’IRM »

- « Implication des papillomavirushumains (HPV) dans le cancer del’amygdale »

- « Evaluation de la protection de lafonction rénale de l’insuffisant rénalchronique non dialysé par l’acétylcys-téïne lors d’une chirurgie cardiaqueavec circulation extracorporelle »

Le CHU de Reims va s’ouvrir davantageaux partenaires naturels de la rechercheque sont l’INSERM, le CNRS et le pôlesanté de l’Université, et notamment laFaculté de Médecine ou l’InstitutFédératif de Recherche 53. Il prévoitune harmonisation des thèmes et lamise en commun de moyens matérielset humains. Un comité de coordinationde recherche en médecine santé fera lelien entre l’activité de recherche des clini-ciens et des fondamentalistes. Cettedémarche bénéficie d’un contexte porteuravec le développement du cancéropôleGrand-Est, la création d’un centre deressources biologiques et la transfor-mation annoncée du CRC en Centred’Investigation Clinique. Les conditions seront alors réuniespour que la recherche rémoise prenneson essor. « Encore faut-il qu’il y ait suffi-samment de personnel médical pourmener à bien les projets d’améliorationdes connaissances, des techniques etdes traitements ! » tempèrent certainsobservateurs.

➔ InnovationLe CHU site pilote deTélépsychiatrie Fort-de-France

Un des premiers centres nationaux de référence Bordeauxdes maladies rares

Nouvel espoir pour le traitement du trouble Bordeauxobsessionnel-compulsif

La stimulation du cortex cérébralmoteur à visée antalgique Brest

Projet de télé-échographie robotisée Brest

Naissance de la télé-radiologie : le système PACS / SIR Grenoble

Première double greffe de mains...5 ans après Lyon

Les progrès en chirurgie aortique vidéo assistée Marseillemini-invasive Les troubles musculo-squelettiquessous surveillance Angers

Fort-de-FranceLe CHU site pilote de Télépsychiatrie

Proposer à distance et dans desrégions isolées une assistance psychia-trique adaptée est la mission ques’est fixée le Service Hospitalo-universitaire de psychiatrie de laMartinique. Un défi rendu possible parles nouvelles technologies de l’infor-mation et de la communication quesont le téléphone portable et la visio-conférence. Plus de liste d’attente,pas d’hospitalisation ni de transfertcoûteux, ni de déplacement d’un spé-cialiste sur les sites médicaux. La télép-sychiatrie pourrait réduire de 60% ladurée de la thérapie par rapport à lathérapie conventionnelle et diminueraitla fréquence des ré-hospitalisations.Seule condition : l’installation d’une liai-son de télépsychiatrie.

Cette solution serait idéale pour laGuyane, vaste territoire multiculturel de90 000 km2 qui possède des petits villagesà l’intérieur de ses terres accessiblesen 8 heures de pirogue ou par hélicoptère.Les psychiatres s’y rendent rarement etles transferts sont coûteux. Or enGuyane, les problèmes de santé mentales’aggravent avec la cocaïne et l’alcool.

Dirigé par le Pr A. Charles-Nicolas, leservice Hospitalo-universitaire de psy-chiatrie de la Martinique inscrit sonintervention dans le cadre du projetinternational ISLANDS (IntegratedSystem for Long distance psychiatricAssistance and Non-conventionalDistributed health Services).

La recherche ISLANDS y est d’autantplus pertinente qu’il existe une conver-gence inespérée entre le projet européenISLANDS et le processus de télétrans-mission qui est mis en œuvre par leCentre Hospitalier de Cayenne, l’ARH, leSAMU de la Martinique et le CentreNational d’Etudes Spatiales. La Guyaneest actuellement équipée d’un réseaude télémédecine, basé sur un transfertd’images numérisées fixes, reliant lespostes et centres de santé isolés versl’hôpital de Cayenne et d’un réseau devisioconférence reliant les trois hôpitauxdu littoral dans le cadre de la périnatalité.

Le dispositif technique est donc enplace, il ne reste plus qu’à éprouverl’efficacité de la télémédecine dans larésolution des problèmes de santémentale comme elle l’est déjà en derma-tologie, parasitologie ou en obstétrique.

D’après un article de S. Gaston

BordeauxLe CHU un des premierscentres nationaux de référence des maladies rares

La labellisation du CHU de Bordeaux aété obtenue pour les anomalies dudéveloppement embryonnaire d’originegénétique. Sont concernés les enfantsporteurs de syndromes dysmorphiqueset/ou malformatifs qui, dans la plupartdes cas, souffrent également d’unretard mental associé. Le service de génétique médicale dirigépar le Pr Didier Lacombe a été retenupour l’excellence de son organisationmédicale et pour l’expertise scienti-fique de son équipe. Cet agrémentnational, valable cinq ans, s’inscritdans le plan « Maladies rares » présentépar Philippe Douste-Blazy, Ministre dela Santé et la Protection Sociale à la finl’année 2004.

Pourquoi créer des centres de référence maladies rares ?

Les malades comme les médecinsdoivent savoir où s’adresser. Or laméconnaissance de ces pathologies està l’origine d’une errance de diagnosticet d’un retard dans la prise en charge,source de souffrance pour les maladeset leur famille et d’inquiétude pourleurs médecins. Pour éviter ces dys-fonctionnements, une prise en chargemultidisciplinaire et coordonnée seraassurée dans les nouveaux centresnationaux de référence labellisés.

Le centre de référence : un ensemble de compétences

Le centre de référence regroupe unensemble de compétences pluridiscipli-naires hospitalières, organisées autourd’équipes médicales hautement spécia-lisées et de matériels spécifiques. Il aun rôle d’expertise pour une maladie ouun groupe de maladies rares. Il remplitégalement une mission de recours, quilui permet, du fait de la rareté de lapathologie et du faible nombre deséquipes spécialistes dans le domaine,d’exercer une attraction au-delà dubassin de santé de son site d’implantation,qui peut être interrégionale, nationale,voire internationale.

Les missions des centres de référence

Centres de recours nationaux, ilseffectuent le diagnostic et définissentune stratégie thérapeutique, conçoivent

et diffusent les protocoles de prise encharge thérapeutique. Pôles d’expertise, ils coordonnent lestravaux de recherche, notamment épi-démiologiques. Espaces d’informationet d’éducation thérapeutique, ils orga-nisent des actions de formation et d’in-formation pour les professionnels desanté, les malades et leurs familles. Lieuxd’échanges, ils animent les réseaux sani-taires et médico-sociaux. Enfin, ils se pré-sentent comme les interlocuteurs privilé-giés des tutelles et des associations demalades.Pour l’instant Le CHU de Bordeaux faitpartie de la première vague de centresainsi créés. D’ici 2008 une centaine decentres ouvriront en France. Un budget de 40 millions d’eurosaccompagne ces créations, il faciliteranotamment le recrutement de personnels.

Maladie rare

Une maladie rare c’est une affection quitouche moins d’une personne sur 2000selon le seuil admis en Europe. Lesmaladies rares concernent 3 à4 millions de personnes en France.Chacune d’elles concerne moins de30 000 patients. Mais certaines maladiesrares en métropole, comme la drépano-cytose, sont relativement fréquentesdans les départements et territoiresd’outre mer.On connaît environ 7 000 maladiesrares, dont 80 % sont d’origine géné-tique. Une cinquantaine de maladiesrares touche chacune quelques milliersde personnes en France, alors que 500autres n’en atteignent que quelquescentaines, et des milliers d’autres netouchent que quelques dizaines depersonnes.Un grand nombre de ces pathologiessont aussi dites « orphelines » parceque les populations concernées nebénéficient d’aucune thérapeutique.

L’équipe du centre de référence pourles anomalies du développementembryonnaire d’origine génétique

Professeur Didier LACOMBE, DocteurCyril GOIZET, prise en charge des adultesporteurs de ces maladies, Mme leDocteur Marie-Ange DELRUE, assistanteaspects pédiatriques, Mme MoniqueGARON, infirmière puéricultrice, MmeEmmanuelle TAUPIAC, psychologue,Mme Eva TOUSSAINT, psychologue -Tél : 05 56 79 61 31

Nouvel espoir pour le traitement du troubleobsessionnel-compulsif

Une équipe de chercheurs du CNRS etdu CHU de Bordeaux vient de testeravec succès, sur une zone sous-cor-ticale précise, la technique de stimu-lation cérébrale profonde (SCP) chezun patient souffrant d’une forme sévèreet résistante de trouble obsessionnel-compulsif. Pour la première fois,l’efficacité de la SCP a été évaluéesans l’adjonction de traitements phar-macologiques, arrêtés avant l’inter-vention chirurgicale. Ces résultatsreprésentent un grand espoir dans letraitement de ce trouble. Ils ont faitl’objet d’une publication dans lenuméro d’octobre 2004 du « Journalof Neurosurgery ».

Souvent associé à une dépressionmajeure, le trouble obsessionnel-compulsif (TOC) touche 2 à 3% de lapopulation. Il se caractérise par l’irrup-tion d’obsessions qui contraignent lesujet, pour diminuer l’anxiété qu’elleslui procurent, à réaliser des comporte-ments répétitifs, des compulsions2.

Des traitements médicamenteux etpsychothérapiques existent, mais cer-tains patients y sont résistants 25 à 30%des cas et les techniques neurochirur-gicales lésionnelles alors utilisées sonttrès lourdes. Ainsi, diverses approchesneurochirurgicales ont été utilisées,dont la réalisation de lésions bilatéralesde la capsule antérieure, zone de passagedes fibres reliant le thalamus au cortex,que la neuroimagerie fonctionnelle amontré comme fortement impliquéesdans la physiopathologie du TOC. Cestechniques neurochirurgicales se sontrévélées efficaces dans 60 à 70% descas, mais elles sont aujourd’hui peupratiquées car les lésions causées sontirréversibles et peuvent entraîner descomplications.

La stimulation cérébrale profonde(SCP) de la capsule antérieure a ététestée pour remplacer cette chirurgielésionnelle. Cette technique, quiconsiste en l’implantation d’électrodesau niveau de la région cérébraled’intérêt, a été efficace chez trois desquatre patients opérés présentant unTOC3.En se basant sur ces données et sur laphysiopathologie du TOC, les chercheursdu CNRS et du CHU de Bordeaux ontchoisi comme cible de la SCP l’une desrégions bordant la capsule antérieure4.Ils ont étudié les effets de la SCP decette région chez un patient souffrantd’une forme sévère et résistante de TOCavec dépression secondaire. C’est lapremière fois que l’efficacité de la SCP a

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été évaluée sans l’adjonction de traite-ments pharmacologiques, arrêtés avantl’intervention chirurgicale. Les chercheurs ont mis en évidence uneréduction importante de la sévérité dessymptômes dépressifs et anxieux dansles trois premiers mois de SCP, avecl’obtention d’une rémission après sixmois5. Les effets favorables sur le TOCse sont révélés plus tardifs avec uneamélioration franche des symptômes etune rémission observées dès le 12ème

mois de traitement6, et perdurant troismois plus tard. De plus, aucune altérationdes tests neuropsychologiques, niaucun effet secondaire clinique n’ontété retrouvés.

Ces résultats, qui doivent être confirméschez un plus grand nombre de patients,sont très prometteurs : ils confortent lerôle de cette zone sous-corticale dansla production des manifestations obses-sionnelles-compulsives et dépressives.Elle pourrait représenter une cible dechoix pour traiter par SCP des formesde TOC et de dépression majeure rebellesaux démarches thérapeutiques usuelles.

D’après un article du Pr EmmanuelCuny - CHU de Bordeaux

2 On parle de TOC quand les obsessions oules compulsions occupent le sujet au moinsune heure par jour et interfèrent de façonsignificative avec les activités habituelles.3 Nuttin B, Cosyns P, Demeulemeester H,Gybels J, Meyerson B: Electrical stimulationin anterior limbs of internal capsules inpatients with obsessive-compulsive disorder.Lancet 354:1526, 1999.4 Et plus particulièrement la partie ventro-médiane du striatum (incluant la tête dunoyau caudé et le noyau accumbens).5 Pour une dépression, on parle habituelle-ment de rémission quand les symptômessont tout au plus minimes.6 Il y a rémission quand la sévérité dessymptômes est légère à très modérée.

BrestProjet de télé-échographierobotisée

En collaboration avec les CHU de Brestet de Grenoble, France Télécom R&D adébuté la phase de validation cliniqued’un service de télé-échographierobotisée. Etape finale avant générali-sation, cette validation par le corpsmédical portera sur des patientsvolontaires souffrant d’anévrismeaortique abdominal ou d’artériopa-thie oblitérante des membres infé-rieurs, hospitalisés à Brest ou àGrenoble. C’est la première fois qu’untel système est expérimenté en situa-tion réelle dans le cadre d’un protoco-le clinique officiel. Au-delà de l’intérêtthérapeutique, la télé-échographieapporte une réponse adaptée au pro-blème d’aménagement du territoire engarantissant un même niveau de soinsdans un contexte de rationalisation desinfrastructures sanitaires, notammenten milieu rural.

Aboutissement de cinq années derecherche et développement, ce systèmede télé-échographie innovant intègregrâce aux chercheurs de FranceTélécom, trois services de télécommu-nications : la visiophonie, la transmissiond’images médicales en temps réel et lareproduction exacte à des centaines dekilomètres du geste du médecin sur lepatient et des sensations du toucher.

Concrètement, ce nouveau servicepermet à un médecin vasculaire situé àBrest de pratiquer devant son ordinateurdes examens à distance, en toute facilitéet sécurité, sur un patient à Grenoble. Al’aide d’un bras à retour d’effort, lemédecin pilote une sonde échographiquerobotisée, qui, en temps réel, lui transmetà la fois les images médicales réaliséesau fur et à mesure et les sensations finesdu toucher (la sonde qui se déplace sur lecorps du patient). En parallèle, un systèmede visiophonie lui permet d’avoir surl’écran de son ordinateur une vue d’en-semble de l’intervention et de dialoguernormalement avec le patient, le contactdirect et l’interactivité restant essentielspour entretenir un climat de confiance.

Les mises au point ont rendu le système fiable et maniable

Ce système a été mis au point au seindu laboratoire CNRS TIMC (Grenoble)et du laboratoire CNRS LATIM (Brest)avec la collaboration de FranceTelecom et de la société PRAXIM(Grenoble).

Après quelques problèmes informa-tiques, le système s’est avéré fiable etmaniable. Avec un phantome (bras deretour d’effort) il est possible de réaliserdes échographies à distance grâce àl’image échographique temps réel et àla vue de la sonde par la web-cam.La maniabilité du robot permet d’effec-tuer des échographies abdominales oupelviennes sans aucune gêne pour lepatient ou un écho-Doppler ilio-aortique ;le seul point pénalisant est l’absence deprise de contrôle de l’écho-Doppler àdistance et l’accès aux paramètrespermettant de régler l’imagerie mode-Bou les différents types de Doppler.

Depuis trois mois, un divan d’examen aété spécialement aménagé. Il offre unemeilleure maniabilité et surtout unplus grand confort pour le patient. Lesmanipulations sont facilitées par lesaméliorations apportées aux logicielset par la nouvelle interface sur l’écran.Beaucoup de temps et d’énergie ontété consacrés à la mise au point de cesystème, complexe dans sa conceptionmais d’un usage facilité et d’une mani-pulation aisée. Ces adaptations augurentd’un développement rapide de nouvellesapplications.

D’après un article du Pr Bressollette,Unité d’écho-doppler - CB

La stimulation du cortexcérébral moteur à viséeantalgique

En juillet 2004, l’équipe de neurochi-rurgie du CHU de Brest a réalisé lapremière implantation d’un stimula-teur cortical cérébral à visée antal-gique en Bretagne. Ce traitementnovateur qui intéresse au premierchef les personnes souffrant de dou-leurs neuropathiques d’origine cen-trale : douleurs faciales (anesthésiedouloureuse de la face), douleurssecondaires suites à un accidentvasculaire cérébral (douleurs « thala-miques »), à un arrachement duplexus brachial, à une atteinte de lamoelle épinière. La sélection despatients est très rigoureuse, elle inter-vient après consultation de l’unitépluridisciplinaire d’évaluation et detraitement de la douleur.

La neuromodulation

Toute lésion du système nerveux induitdes mécanismes aboutissant à unedécharge anarchique de certains neuronesresponsables de l’apparition et de lapérennisation de douleurs « neuropa-thiques » souvent difficiles à traiter. Encomplément au traitement médicamen-teux (antidépresseurs tricycliques, anti-

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épileptiques), des techniques de stimu-lation de zones très précises du systèmenerveux central donnent des résultatsintéressants. Le principe de ces tech-niques dites de neuromodulation reposesur la possibilité de moduler le fonc-tionnement de certains neuronessitués dans la moelle épinière ou dansl’encéphale et d’inhiber ainsi lesinflux douloureux.Lorsque l’atteinte initiale intéresse lesystème nerveux périphérique (racinesnerveuses, nerfs périphériques), latechnique la plus adéquate est la stimu-lation des cordons postérieurs de lamoelle épinière. Apparue en 1973, elleest couramment pratiquée au CHU deBrest depuis les années quatre-vingt,mais est inefficace sur les douleurscentrales par atteinte du systèmenerveux central.

La stimulation du cortex cérébralmoteur frontal, situé en avant du sillonde Rolando, permet d’obtenir un soula-gement satisfaisant à long terme chez60 à 75 % des patients ayant une douleurcentrale. Apparue au Japon en 1991,elle est restée initialement très confi-dentielle (50 cas dans le Monde de 1991à 1997) car les résultats étaient mitigésdu fait de la difficulté de repérer avecprécision la zone à stimuler. La précisiondu placement des électrodes de stimu-lation est le facteur essentiel de laréussite du traitement.Les travaux récents du Pr. N’Guyen,Neurochirurgien au CHU Mondor àCréteil ont permis de repérer la régionstimulée avec la plus haute précision,en intégrant les techniques les plusmodernes d’imagerie médicale, derepérage chirurgical per-opératoire etde neurophysiologie. Il devient désormaispossible de stimuler sélectivement l’airecorticale responsable de la motricité duvisage, du membre supérieur, dumembre inférieur.

L’intervention proprement dite consisteà réaliser une petite crâniotomie, puis àplacer une ou deux électrodes de stimu-lation sur la dure-mère, immédiatementen avant et au-dessus de la projectionsupposée du sillon de Rolando, préciséepar le système de neuronavigation per-opératoire disponible en Neurochirurgiedepuis 2001. Une étude électrophysiolo-gique per-opératoire (potentiels évoquéssomesthésiques) permet de préciser latopographie fonctionnelle du sillon deRolando qui doit correspondre parfaite-ment avec l’IRM. Enfin, les électrodessont définitivement placées et connectéesà un boîtier (pile) placé dans une logettesous-cutanée sous la clavicule.

De nouvelles perspectives pour letraitement de certaines maladiesmentales

Cette intervention de neurochirurgiefonctionnelle fait désormais partie del’arsenal thérapeutique disponible auCHU de Brest pour les patients ayantune douleur neuropathique centrale,qui étaient jusqu’à présent adressés àCréteil. Ce traitement novateur est lefruit de l’association de différentestechniques de pointe et illustre l’intérêtd’une collaboration étroite entrel’Unité de la Douleur, la Neurochirurgie,l’Imagerie médicale et les ExplorationsFonctionnelles neurologiques. Desétudes sont en cours pour étendre lesindications en dehors du domaine de ladouleur : acouphènes invalidantes,dépressions sévères, TroublesObsessionnels Compulsifs ...

D’après un article du Dr Dam Hieu,neurochirurgien.

GrenobleNaissance de la télé-radiologie :le système PACS / SIR

Au CHU de Grenoble les personnelshabilités pourront visualiser à partirde leur PC les images radiologiques etles comptes-rendus numériques quiles accompagnent. L’expérimentationlimitée au départ aux urgences et àcertains services spécialisés s’étendraà toutes les unités de soins. A terme,ces examens seront même accessiblesaux médecins référents qui nedisposent pas d’une connexion au webvia une transcription sur CD ROM. Lagénéralisation de ce système d’in-formation entraînera probablementune réorganisation de l’ensemble dela structure.

Le CHU de Grenoble a édifié sonSystème d’Information Hospitalier (SIH)sur l’intégration de données provenantde deux sources différentes et complé-mentaires : l’unité de soins et les servicesmédico-techniques et logistiques.L’unité de soins dispose de ses propresoutils correspondant à la logique detous les métiers qui contribuent à laprise en charge globale du patient (dos-sier patient). Ces outils permettentd’assurer l’accueil du patient, le dossiermédical, le dossier infirmier, la gestiondes rendez-vous. Le médecin référentdoit accéder aux résultats des examensbiologiques, radiologiques dont il fait lademande. Il peut aussi effectuer sesprescriptions médicamenteuses. La basede données et les échanges reposent surla logique Internet, avec un navigateurpermettant d’accéder aux différentesfonctions, selon le profil d’habilitationde chacun.

Les outils des services médico-tech-niques et logistiques doivent êtreconnectés avec ceux de l’Unité de soins,afin de permettre la prise des rendez-vous (identité patient et renseignementscliniques) et la distribution des résultats.

C’est dans cet esprit qu’a été déployé leSystème d’Information Image (SII)composé d’un module d’informatisationdu service de radiologie (SIR, Systèmed’Information Radiologique), d’unmodule de gestion des images (PACS,Picture Archiving and CommunicatingSystem) et d’un module de distributiondes résultats dans un environnementInternet.

Initialement, cette application a étélimitée pour des raisons techniques etéconomiques aux urgences médico-chirurgicales, à la réanimation chirurgi-cale, au département de médecineaiguë spécialisée et au service de chirur-gie thoracique. Le centre d’investigationclinique (CIC) est aussi inclus.

Ce déploiement rendra possible lademande renseignée d’examen radio-logique en mode électronique, la lecturedes images avec dictée numérique ducompte rendu sur des consoles multi-modales de diagnostic, et la distributionWeb des résultats.

Les examens d’imagerie ou les résumésd’imagerie sont visibles dans les Unitésde soins sur des postes de visualisationPC munis d’un navigateur Internet àtravers le serveur de résultats Cristal-Net, mis au point au CHU de Grenoble.Cette application nécessite d’interfacerle serveur Web d’images et Cristal-Net.

Le SII est aussi un point d’ouverture del’Institution sur l’extérieur en terme detélé-applications de la médecine. Ilrend notamment possibles les procéduresde télé-diagnostic, télé-consultation,télé-expertise et même le « Home Télé-radiology ».

Le gravage automatique de CD Romavec intégration du logiciel CD Viewera été conçu pour la revue des imagespar le médecin référent sur son postePC. Le CD peut devenir un média dediffusion des examens très apprécié,notamment aux urgences et dans lesunités de soins qui ne bénéficierontpas du système Web de distribution.

Difficile de prévoir toutes les consé-quences que peut présenter un systèmed’information sur les pratiques médicaleset notamment sur le rôle de l’imagedans le système de soins. Les expérien-ces actuelles montrent que tout systèmed’information implique une réorganisa-tion d’ensemble. Il est plus que probable

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que cette révision des pratiques profes-sionnelles soit à terme une source deprofits en terme de niveau de qualitédes soins mais aussi de coûts de fonc-tionnement.

LyonPremière double greffe de mains... 5 ans après

Le 13 janvier 2005, cinq ans jour pourjour après sa double greffe de mains,Denis Chatelier ne regrette rien. Aucontraire, le pari qu’il s’est lancé avecle Professeur Dubernard et l’équipede transplantation de l’hôpitalEdouard Herriot, en association avecl’établissement français des greffes etla coordination hospitalière detransplantation, est une réussite.Amputé suite à l’explosion d’une fuséeartisanale, Denis Chatelier est le premierpatient au monde à vivre avec les mainsd’un autre. Transplanté le 13 janvier 2000à partir de greffons prélevés chez undonneur multiorganes, Il a connu deuxépisodes de rejet cutané au 53è et 82è

jour. Mais le traitement mis en place aété efficace entraînant la disparitiondes lésions en 13 et 8 jours.

Et si au bout du 12ème mois les examensont mis en évidence un retour progressifde la sensibilité, l’acceptation de cesorganes a été plus longue et difficile.Evoquant d’abord celles-ci comme « lesmains », il a fallu un long travail à DenisChatelier pour les apprivoiser et les évo-quer aujourd’hui comme « ses mains ».Mais Denis, comme il se décrit lui-mêmeest « un battant, un marathonien ».

A l’aspect humain s’ajoute une réussitemédicale. Cette opération apporte denombreux enseignements tant enimmunologie de transplantation, qu’enneurosciences ou en psychologie. Maissurtout, elle permet d’ouvrir une nou-velle ère dans l’histoire de la transplan-tation : celle des greffes composites detissus. En effet, aujourd’hui, commen-cent à se développer des greffes delarynx, de genoux et bientôt des partiesdu corps associant plusieurs tissus. «des greffes de parties de la face peuventêtre envisagées pour des indicationsbien précises, mais les risques de rejetsont énormes » explique Jean MichelDubernard.

MarseilleLes progrès en chirurgieaortique vidéo assistéemini-invasive

A Marseille les techniques de pointeprogressent grâce aux travaux del’équipe du Pr Yves S. Alimi, chef duservice de chirurgie vasculaire àl’hôpital Nord à Marseille et bientôtgrâce à la création d’un centre dechirurgie expérimentale à la FacultéNord de Marseille.Après deux années de travaux expéri-mentaux menés en chirurgie aortiquevidéo assistée mini-invasive, lespremières interventions chez l’hommeont débuté en janvier 1998. 7 ans plustard, le Pr Yves S. Alimi, dressait unbilan encourageant : 131 patientsavaient été opérés dans son servicepour des lésions aortiques occlusivesou anévrismales avec la techniquevidéo-assistée mini-invasive. Cetteexpérience clinique a permis à l’équiped’améliorer sa technique chirurgicale. Depuis un an, les efforts de l’équipeportent sur le développement d’unenouvelle instrumentation chirurgicaleadaptée. Pour mener à bien ce projet, lasociété Protomed (www.protomed.fr) aété créée en janvier 2004, en collabo-ration avec de jeunes ingénieurs issusdu laboratoire de biomécanique cardio-vasculaire de l’EGIM (Château-Gombert,Marseille). Dirigée par le Dr RégisRieu, co-fondateur, Protomed estgérée par Frédéric Mouret (ingénieurbio-mécanicien). La nouvelle entrepri-se s’est donnée pour but de breveter,prototyper et tester une nouvelleinstrumentation chirurgicale.

En août 2002, le brevet WO2004014235sur un nouveau système de suture aor-tique intitulé le SuDyn a été déposé eta reçu une aide ANVAR en été 2002. Unautre projet d’écarteur intestinal lapa-roscopique est à l’étude, son brevet esten cours de réalisation. Avec l’aide desingénieurs de PROTOMED, l’équipe duPr Alimi est en mesure de réaliser lesétudes numériques des nouveauxinstruments et de les tester sur bancd’essais. En juillet 2004, la sociétéinstallait ses bureaux à la Faculté deMédecine Nord de Marseille.

Bientôt un centre de chirurgie expéri-mentale à Marseille

La création prochaine d’un centre dechirurgie expérimentale à la FacultéNord de Marseille permettra l’implanta-tion de ces nouvelles technologies sur desmini-porcs anesthésiés, après des essaisréalisés sur des tissus de cadavres.

L’obtention du marquage CE pour cesnouveaux instruments chirurgicauxadaptés à des abords mini-invasifs estattendue. Une labellisation qui viendracouronner des années de recherche etd’efforts.

AngersLes troubles musculo-squelettiques sous surveillance

A l’instigation de l’InVS, et en collabo-ration avec le CHU d’Angers (DocteurYves Roquelaure), un réseau expéri-mental de surveillance des troublesmusculo-squelettiques d’origine pro-fessionnelle (TMS) a été mis en placeen Pays de la Loire. Ce réseau a étéreconnu comme le modèle de sur-veillance des problèmes de santé autravail par le Directeur général de lasanté.

Ce réseau apporte des données préciseset inédites sur la fréquence des TMSdiagnostiqués par les médecins du travail.Celle-ci est considérable puisque prèsde 13 % des salariés présentent aumoins un TMS des membres supérieurs(poignets, coude ou épaule).

Pour la première fois en France,l’ampleur des variations de la prévalen-ce des TMS en fonction du secteur d’acti-vité et de la profession a été montrée.Les secteurs d’activité les plus touchéssont, d’une part, les secteurs indus-triels, et, d’autre part, l’administration.Les ouvriers non qualifiés de typeindustriel sont les plus fréquemmentatteints de TMS.

Animé par le Docteur Yves Roquelaure,CHU Angers, ce réseau de surveillanceépidémiologique en entreprises estopérationnel grâce à la mobilisationimportante des médecins du travail desPays de la Loire. Cette surveillancepoursuivie pendant trois années consé-cutives permet d’affiner la précision desestimations et d’en suivre l’évolution.Une extension de ce réseau à d’autresrégions françaises est en préparation.

PPoouurr ttoouutt rreennsseeiiggnneemmeenntt Docteur Yves Roquelaure

CHU Angers - Service de Médecine E -

Pathologies professionnelles : 02 41 35 39 28

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➔ CancerToutes les compétences mobilisées autour Montpellierdu patient

Le plan cancer et les enfants Nantes

Consultation paramédicale et plan cancer Orléans

Bientôt un centre de sénologie Poitiers

Nouvelle organisation de la cancérologie Rouen

UL’institut de Cancérologie de la Loire : Saint-Etienneun partenariat exemplaire

MontpellierCancérologie : toutes lescompétences mobiliséesautour du patient

« La cancérologie moderne ne peutplus s’envisager sans un métissageintellectuel, sans une mise en communde toutes les ressources et de tous lespotentiels. Cette diversité d’approchesera source de vitalité. » affirme leProfesseur Jean-Louis PUJOL élu ennovembre 2004 à la tête du Centre deCoordination en Cancérologie « 3C »du CHU.

Le centre garantira aux malades laqualité et la sécurité des actes ainsiqu’un programme personnalisé. Il rendralisible l’organisation interne, et assureraune traçabilité des pratiques. Dès cetteannée, le « 3C « s’ouvrira sur la ville enproposant des formations pratiques auxmédecins généralistes. Les praticienslibéraux seront aussi impliqués dans ledispositif d’annonce de la maladie etdans le programme personnalisé dessoins.Le centre affirmera également la placede référent universitaire du CHU enfaisant connaître les résultats de sarecherche clinique, en créant des réfé-rentiels qu’il mettra à disposition. Au-delà, le « 3C « va renforcer le rôle duCHU en tant que pôle régional de cancé-rologie. D’ores et déjà, Montpellier aétabli un partenariat avec le CHU deNîmes et le Centre Val d’Aurelle afin decréer une référence universitaire pourla région Languedoc-Roussillon. Auxmissions de recours et de soin desmalades en situation de précarité,s’ajoute l’accès des professionnels auxplateaux techniques de pointe et la

mise en commun de compétencesspécialisées comme l’oncopédiatrie parexemple. En investissant son rôle ausein du réseau oncologique régional(oncoLR), le CHU va développer unecollaboration avec le secteur libéral.« La pluridisciplinarité prend ici toute sadimension. Désormais, le cancérologuen’est plus seul devant son patient et lepatient n’est plus seul face à son cancer.»conclut le Professeur Pujol

La Fédération de Cancérologie existedepuis 1997. Elle a répondu à un besoinde décloisonnement des pratiques encancérologie et à une mise en commundes moyens de prise en charge d’unepathologie, qui reste aujourd’hui encorela première cause de décès entre 40et 65 ans.Avec le « PLAN CANCER », la Fédérationde Cancérologie prend un nouveau virage.Elle se transforme aujourd’hui en« Centre de Coordination en« Cancérologie » ou « 3C ». Forte de son expérience, elle se tournevers des projets d’envergure qui mettentle patient cancéreux au centre d’unsystème de soins avant-gardiste ethumanisé.

NantesLe plan cancer et les enfants

Le Dr Françoise Méchinaud, chef d’unitéen oncologie pédiatrique rappelle lesactions déployées depuis 2002 pouraméliorer l’organisation des soins,mieux accompagner l’enfant et safamille et intégrer la recherche ausoin. Trois objectifs qui se révèlent êtreles fils conducteurs du projet médical del’unité d’oncologie pédiatrique. L’oncologie pédiatrique s’est organiséedans les Pays de la Loire. La réflexion aporté sur les techniques hautementspécialisées et sur la création d’uneréunion régionale de concertation pluri-disciplinaire. Objectif : proposer àchaque enfant une stratégie médicalediscutée de façon collégiale. Désormaiscette instance se réunit tous les quinzejours par visioconférence. Enfin, courant2005 le dossier informatisé partagédevrait être finalisé.

L’accompagnement des enfants et des familles

Avec le soutien de la DHOS, l’équiped’oncologie pédiatrique a mis en placeen 2004, un dispositif d’annonce dudiagnostic et de soutien au malade et àsa famille qui correspond au parcoursdu jeune patient. Les explications desprofessionnels portent sur le diagnostic

et le traitement, sur l’hospitalisation, laprise en charge en réseau et l’accompa-gnement social.Ces différents entretiens se déroulentdans les jours qui suivent l’admission del’enfant et dans le respect de l’intimitéet du rythme de chaque famille. Encomplément, les familles reçoivent unlivret de bord reprenant un certainnombre d’informations et notammentles coordonnées des différentes asso-ciations.

Pour que le réseau ne soit pas que virtuel,une équipe mobile de soutien coordonneles intervenants au domicile ou dans lescentres. Elle assure aussi la formationaux soins de support pédiatriques enparticulier la douleur et le soin palliatif.Adossée à la structure d’HAD, l’équipeest animée par le cadre du réseau. Sondomaine d’action ne se limitent pas à lacancérologie. L’équipe mobile tente depallier la pénurie en soins palliatifspédiatriques de la région en apportantson savoir-faire aux enfants porteursd’une maladie chronique.

Enfin, seul moyen d’améliorer la surviedes enfants atteints de cancer, larecherche est largement développéepuisque l’équipe nantaise figure parmiles premiers centres français - sanspour autant bénéficier jusque-là demoyens dédiés. Mais grâce au plancancer, des crédits lui seront allouésen 2005.

OrléansConsultation paramédicaleet plan cancer

Introduite dans les années 1970 par lesstomathérapeutes en tant qu’activitéidentifiée et repérable, la consultationinfirmière est désormais proposéedans différentes disciplines : la stoma-thérapie avec la chirurgie digestive,l’urologie, l’éducation de patientsatteints de pathologies chroniques(diabète, insuffisance rénale), la priseen charge de la douleur, la prise encharge des personnes ayant desconduites addictives.Dans le cadre du Plan Cancer 2004,le CHR d’Orléans a développé laconsultation infirmière en gynécologiechirurgicale et en onco-radiothérapie.Un groupe de travail composé demédecins, cadres de santé infirmier etsage-femme, infirmier(e)s, manipula-teurs en radiologie a déterminé sesmodalités de fonctionnement.La consultation paramédicale remplitune mission de santé publique dans lecadre d’une prise en charge pluridisci-

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plinaire, globale et individualisée dupatient. Elle intervient en complémentde la consultation médicale pour fournirune réponse personnalisée notammentsur le déroulement du traitement et surses effets secondaires. Si besoin est, lemalade pourra être orienté vers d’autresprofessionnels de santé pour un accom-pagnement social ou psychologique.Le soutien spécialisé prodigué lors desconsultations paramédicales requiertdes compétences dans les domainescliniques : connaissance de la pathologiedu domaine concerné, psychologique :écoute, relation d’aide, conseil et tech-niques : utilisation de matériel spécifique.C’est un plus pour le confort et le suivides patients, la compliance thérapeu-tique et pour la qualité des soinsdispensés par l’institution

L’organisation de la consultation - prescrite par un médecin en tant que

consultation paramédicale- planification du rendez-vous après la

consultation médicale- les données de la consultation inscrites

dans le dossier de soinsLa consultation paramédicale comprendla visite des locaux, des explications surle matériel de soin avec remise dedocuments écrits et une dimension pluspédagogique avec projection d’unevidéo et diffusion de plaquettes.

Extraits du plan cancerL’article 64 stipule « qu’il faut renforcerles filières paramédicales dans la priseen charge du cancer par une formationadaptée et ainsi favoriser le développe-ment des activités paramédicales dansle domaine du cancer. »L’article 42 demande « d’assurer auxpatients un accompagnement global dela personne, au-delà des protocolestechniques par le développement dessoins complémentaires ».

PoitiersBientôt un centre de sénologie

Le CHU de Poitiers vient de se doterd’un mammotome, équipement depointe autour duquel va s’organiser lecentre de sénologie. C’est dans unenvironnement privilégié et moderneque s’effectuera d’abord le dépistagedu cancer du sein. Par cette acquisitionle CHU de Poitiers conforte sa vocationde pôle régional de cancérologie enoffrant aux patientes un diagnosticrapide et précis des anomalies mam-maires.

Cette année, près de 200 femmesbénéficieront de cette avancée.

L’examen se déroule en 30 minutesenviron : le radiologue localise d’abordla lésion puis pratique une incisionpour introduire l’aiguille. La zoneconcernée est aspirée pour obtenir leséchantillons qui permettront d’établirle diagnostic. Les résultats sont dispo-nibles en 10 jours. De nombreux acteschirurgicaux inutiles sont ainsi évités.

Le centre réalise aussi des mammo-graphies, des échographies, et toutela sénologie interventionnelle (micro-biopsies sous échographie, repérage etc....

Le centre de sénologie a ouvert sesportes en décembre 2004. Uneconvention pour l’utilisation partagéede l’équipement avec le secteur privéest en cours de négociation.

Coût de l’équipement : 275 000 euros Travaux d’aménagement : 70 000 euros

RouenNouvelle organisation de la cancérologie

La Haute-Normandie est une desrégions françaises où la mortalité parcancer est la plus élevée. Pour luttercontre ce fléau une Fédération deCancérologie spécialisée a été consti-tuée au sein du CHU depuis 2003. Elleregroupe l’ensemble des services despécialités accueillant les maladesatteints de cancers. Cet élément-clédu futur pôle régional de référence, encours de constitution avec le CRLCC,va disposer de structures et d’équipe-ments de pointe.

Parmi les grands projets de laFédération on retiendra la volonté defaciliter les traitements ambulatoires,de soutenir les réseaux de professionnels(notamment le Réseau Onco-normand)et d’impliquer les spécialistes d’organescomme les médecins généralistes,d’améliorer l’écoute et l’accompagne-ment des malades notamment par desconsultations d’annonce, de développerles soins de suite avec les établissementspartenaires et d’optimiser l’organisationdes soins palliatifs.

Pour mener à bien ces objectifs, uneMaison de l’Oncologie ouverte sur l’exté-rieur, inspirée des objectifs des Centresde Coordination en Cancérologie, verra lejour en 2005. Interface avec les différentsréseaux de spécialistes d’organes, lastructure sera dotée de moyens decommunication modernes (système devisioconférence) permettant des réunionsmultidisciplinaires avec les établisse-ments de proximité orientés en cancé-

rologie. Les associations de malades etleur famille seront les bienvenues. LaMaison de l’Oncologie sera également lefer de lance de la politique de préventiondu CHU (information anti-tabac etconsultations de tabacologie, alcoologie,hygiène de vie).

Pour compléter ce dispositif un TEP-TDM, équipement mixte de médecinenucléaire et de radiologie, vient d’êtreacquis en collaboration avec le CRLCC. LeCHU de Rouen renforcera aussi le dépis-tage du cancer grâce au projet «Phasesprécoces du cancer» du CancéropôleNord-Ouest qu’il pilote. Coordonné parle Pr Thierry FREBOURG, ce programmevise à développer les nouvelles tech-niques de biologie moléculaire et d’ima-gerie permettant la détection précoce destumeurs colorectales, bronchiques etvésicales et les formes héréditaires decancers. Il a bénéficié d’une dotation de500 000 euros en 2004.

Enfin, une tumorothèque labelliséevient d’être inaugurée. L’identificationcroissante de tumeurs, d’altérationssomatiques de gènes a pour conséquencela nécessité de prévoir dans l’organisa-tion des soins en oncologie d’éventuellesanalyses moléculaires en complémentdes analyses morphologiques cellulaireset tissulaires actuellement réalisées.Ces analyses moléculaires se font àpartir d’échantillons de tissus congelés.

Les services d’anatomie et de cytologiepathologiques du CHU et du CRLCC ontprésenté un projet qui a reçu l’avis favo-rable du ministère chargé de la santé.Dans des locaux adaptés, le personnelrecruté gère les collections de tissustumoraux en collaboration avec les ser-vices cliniques. La recherche d’élémentsdiagnostiques, de facteurs pronos-tiques et d’éléments prédictifs à laréponse au traitement facilitera la priseen charge individualisée des patients.La tumorothèque constitue avec leLaboratoire de Génétique Somatiquedes Tumeurs, un élément majeur duplateau technique dans le cadre del’émergence des cancéropôles.

Au cours des dernières années, le CHUde Rouen a développé une compétencenationale dans le domaine du diagnosticet de la prise en charge des formeshéréditaires de cancers (en particulierles cancers colorectaux héréditaires ettumeurs pédiatriques). Cette expertiseest confortée par les programmes desoutien lancés par la DHOS qui ontaccordé au CHU trois financementssuccessifs sous forme de créditsannuels reconductibles correspondantà un montant global de 420 000 euros.

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Saint-EtienneL'institut de Cancérologie dela Loire : un partenariatexemplaire

Ouvert en novembre 2004, l'Institut deCancérologie de la Loire est une despremières déclinaisons concrètes duplan présidentiel de lutte contre lecancer. La création de ce centre de 106lits et places à vocation hospitalo-uni-versitaire constitue également unexemple de partenariat public - privé.Grâce à la mise en commun de leursactivités d'oncologie médicale et deradiothérapie, complétée par le trans-fert des activités d'hématologie adulteet d'onco-pédiatrie du CHU, le CHU deSaint-Etienne et la MutualitéFrançaise Loire ont permis la créationd'un établissement spécialisé dans lalutte contre la cancer pour la Loire.

L'Institut de Cancérologie de la Loireillustre le caractère fédérateur de ladémarche stéphanoise qui prend encompte tous les aspects de la lutte contrele cancer, de la prévention dédiée à larecherche, en passant par les soins,l'accompagnement et l'animation d'unvéritable réseau de prise en chargeappelé ONCOLOIRE.

Prévention

Le département de la Loire est particu-lièrement concerné par ce thème comp-te tenu du taux élevé de mortalité pré-maturée par cancer dans la Loire. Un pôle de prévention , organisé autourd'un centre de ressources pour la pré-vention et l'éducation à la santé serainstallé d'ici 3 ans, complétant le centrede traitement de l'ICL, avec quatremissions principales : - la prévention des cancers pour limiter

la surexposition de la population dudépartement aux facteurs de risques ,notamment l'alcool et le tabac

- la coordination des actions de préven-tion et de dépistage déjà fortementdéveloppées pour améliorer encoreleur efficacité

- l'information sur le dépistage, le dia-gnostic et le traitement

- l'élaboration de programmes d'édu-cation thérapeutique pour permettreaux patients et à leur entourage departiciper activement à la lutte contreleur maladie

Ce centre sera financé avec l'aide descollectivités locales et fonctionneraavec ses partenaires naturels que sontla Mutualité Française Loire, le CHU et

la Faculté de Médecine de Saint-Etienne, les collectivités territoriales, laLigue contre le cancer et l'InstitutNational du Cancer.

Des soins de qualité et un accompagnement socialplus humain et plus solidaire

L'ICL délivrera les traitements les plusinnovants en terme de médicaments etde traitements d'irradiation.

Pôle de référence autour de soins per-sonnalisés au patient, l’ICL met placeune consultation d'annonce, organise lapluridisciplinarité, définit un programmede soins personnalisé par patient etfacilite l’accès aux thérapeutiquesinnovantes.

Les compétences stéphanoises,reconnues dans l'accompagnement etle soutien, sont valorisées, amplifiéeset structurées dans un départementde soins de support.

Le retour et le maintien à domicile despatients seront favorisées par le ren-forcement des liens avec la médecinelibérale.

Une recherche dynamisée et inséréedans la dynamique régionale

L'ICL participera à l'évaluation des pra-tiques de soins et aux études médico-économiques. Acteur majeur de la luttecontre le cancer, l’ICL sera le maîtred'oeuvre régional de la recherche enmatière de prévention et d'éducation àla santé, thématique retenue par le can-céropôle Lyon Rhône Alpes.

L'institut de Cancérologie de la Loireen chiffres

Début de construction : juin 2002 Ouverture : novembre 2004 Superficie : 11 969 m2

Coût des travaux : 22 510 000 eurosNombre de lits : 106 (dont 10 litsd'hospitalisation à domicile)

Plateau techniqueAccélérateurs de particules : 4 Scanner de simulation virtuelle : 1 Appareil de radiothérapie superficiellemoyenne énergie : 1 Salles de radiologie : 2 Mammographe : 1 Echographes : 2

➔ Chroniquemédicale

Vous avez dit neuroradiologie ? Limoges

Le centre de Traitement des Grands Brûlés Metz

En attente d’un Ablatherm Pointe-à-Pitre

L’Unité mobile de Gériatrie Fort de France

Consultation de vaccinologie Nice

Un calendrier pour communiquer sur la douleur Saint-Etienne

Des urgences rénovées Montpellier

Autisme : site internet et réseau de compétences Strasbourg

Violence routière Toulouse

LimogesVous avez dit neuroradiologie ?

La neuroradiologie interventionnellese développe à grands pas. Cette spé-cialité permet de visualiser les artèresen trois dimensions et d’obtenir uneimage utile pour comprendre leuranatomie et le positionnement desanévrismes. Depuis la premièreconsultation, 303 patients ont été traitésau CHU de Limoges par cette nouvelletechnique en perpétuelle évolution.

Cette spécialité est apparue dans lesannées 1970 afin de répondre à lanécessité de traiter par voie endovascu-laire des pathologies intraitables parvoie chirurgicale. Au cours de ces 10 dernières années, laproportion de patients traités par cestechniques s’est accrue très fortementdu fait de progrès technologiquesmajeurs et de l’expérience croissantedes neuroradiologues interventionnels.Le traitement endovasculaire est désor-mais proposé en première intention pourbon nombre de pathologies vasculaires.

La neuroradiologie interventionnelleest une spécialité pratiquée depuisprès d’un an au CHU de Limoges. Laconstruction du bloc de neuroradiologieinterventionnelle a permis son déve-loppement en 2004. En effet, le projet médical du CHU, encohérence avec le SROS du Limousin,priorise la prise en charge des affec-tions neuro-vasculaires, et en particulierles accidents vasculaires cérébraux.

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C’est à ce titre que l’établissement aégalement organisé une unité neuro-vasculaire dans le service de neurologie.En projet : l’aménagement d’une filièreAVC avec la création d’une unité spé-cialisée dans la réadaptation des AVCau sein du le service de médecinephysique et de réadaptation (hôpitalJean Rebeyrol).

Les nouveaux outils, développés spécifi-quement pour cette activité, permettentla visualisation des artères cérébrales entrois dimensions. On obtient à l’aide derayons X et après traitement informatique,une image 3D qui est particulièrementutile pour comprendre l’anatomie des artè-res et le positionnement des anévrismes.

Cette technique spécifique, nécessaireau traitement des lésions des vaisseauxdans le cerveau, est depuis peu prati-quée dans l’unité de neuroradiologieinterventionnelle du CHU. Ainsi, lesanévrysmes intracrâniens, l’infarctuscérébral à la phase aiguë, les malforma-tions artério-veineuses, ou bien encoreles sténoses carotidiennes font partiedes pathologies traitées.

MetzLe Centre de Traitement des Grands Brûlés

Seul dans l’Est depuis la fermeture en2003 du service de l’hôpital deFreyming-Merlebach, le centre deTraitement des Grands Brûlés du CHRMetz-Thionville a pris en charge en2004 110 brûlés, traitant par ailleurs39 enfants et 114 adultes hospitalisésau service de Pédiatrie ainsi qu’auservice de Chirurgie Plastique,Esthétique et Maxillo-faciale. Lasituation géographique du Centre luipermet en outre d’accueillir despatients luxembourgeois et belges.Le service de Traitement des GrandBrûlés du CHR Metz-Thionville compte9 chambres dont 5 dites « lourdes »(équipes de flux laminaire, lit fluidisé,baignoire, table opératoire, respirateur,monitoring) au niveau desquelles lesbrûlés les plus sévères sont traitésdurant toute la durée de leur séjour(pansements, bains et actes chirurgi-caux) afin d’éviter les infections croisées :6 chambres en secteur de chirurgieplastique autorisent les soins aux brûlésles moins atteints. La collaboration despsychiatres, psychologues, kinésithéra-peutes, assistants sociaux... est réguliè-rement sollicitée.Le Dr Michel Meley, chef de service souli-gne combien « la prise en charge multi

disciplinaire est lourde tant au niveaupara-médical que médico-chirurgicale ».

Centre de Traitement des GrandsBrûlés Activité 2004 :2108 consultations chirurgicales externes438 consultations pour pansementshors présence médicale650 actes chirurgicaux743 soins ou bains réalisés sousanesthésie générale.

Pointe-à-PitreEn attente d’un Ablatherm

Les Antilles françaises connaissentune incidence plus élevée qu’enFrance du traitement du cancer de laprostate : 430 nouveaux cas incidentsen Guadeloupe chaque année.L’Ablatherm, technique peu invasive parultrasons focalisés représente unealternative intéressante pour lespatients non candidats à la prostatecto-mie (en raison de leur âge, de leur étatgénéral ou de maladie associée), pourles malades qui refusent la chirurgieradicale et pour ceux qui connaissentune récidive locale après radiothérapieexterne ou prostatectomie radicale.

Compte tenu de l’importance actuellede cette pathologie et de la perspectived’une augmentation des besoins, la priseen charge des cancers de la prostate parAblatherm, au CHU de Pointe-à-Pitre aété à été inscrite au projet médical encours d’élaboration.Après une phase d’expérimentation, le CHUa choisi de s’équiper de ce matériel pourrépondre aux besoins de la population.

Le CHU de Pointe-à-Pitre espèredisposer bientôt de ce nouvel équipe-ment. Cette acquisition éviterait detransférer vers la métropole lesmalades qui relèvent de cette thérapie.

Les plus de l’Ablatherm

L’Ablatherm est une technique concur-rente de la radiothérapie. Dans 80% descas, un seul traitement suffit. Dans 20%des cas, une seconde intervention estnécessaire.Le traitement s’effectue par voieendorectale sous anesthésie loco-régionale. Les séances ont une duréecomprise entre 3h30 et 4h00. Une sondeest placée dans le rectum : elle émet unfaisceau d’ultrasons convergents dehaute intensité. A l’endroit où lesultrasons se concentrent, l’absorptionbrusque et intense du faisceau ultra-sonore créé une élévation soudaine dela température qui détruit les cellulessituées dans la zone cible.

Fort-de-FranceL’Unité mobile de Gériatrie

Toute personne âgée hospitalisée auCHU de Fort-de-France peut bénéficierd’un avis gériatrique. Quel que soit leservice où elle séjourne, l’unité mobilede gériatrie (UMG) vient à elle sursimple demande de l’équipe qui l’aprise en charge. L’UMG se définitcomme l’antenne de la filière géronto-logique. Elle rayonne sur tous lessites du CHU y compris les servicesd’accueil et d’urgences, à partir de sabase logistique : le service de courtséjour gériatrique. Sa mission : aiderl’équipe qui soigne la personne âgée àaméliorer sa pratique.

Créée en avril 2004, l’unité mobile degériatrie associe les compétences d’ungériatre, d’un psychologue et d’uneassistante sociale. Partant d’une évalua-tion gérontologique pluridisciplinaire,l’UMG propose ses avis et recomman-dations aux professionnels qui ont eurecours à son expertise. « Il ne s’agitpas de faire à la place du service maisde l’aider par nos conseils à mieuxrépondre aux besoins de la personneâgée » précise le Docteur J-L Fanon,chef du service de gériatrie.

L’unité mobile de gériatrie s’intéresseà la personne dans sa globalité :aspects médicaux, fonctionnels,psychologiques, sociaux... « Cetteapproche a fait la preuve de son efficacitéen terme de diminution de la mortalité,d’institutionnalisation et de ré-hospita-lisation précoce. » souligne le DocteurJ-L Fanon.

Les motifs d’appels les plus fréquentssont, pour les urgences : l’aide à ladécision d’hospitalisation et auquelcas l’avis sur l’orientation immédiate,pour les autres services : l’aide à l’orien-tation ultérieure, l’évaluation précise(fonctions cognitives, évaluationsnutritionnelles...), un bilan général...

Le dossier de l’Unité mobile de gériatriecomprend les éléments classiques del’observation médicale, les résultatsdes différentes évaluations réalisées,une synthèse écrite en fin d’intervention,un compte rendu écrit adressé aumédecin demandeur, une copie aumédecin traitant. L’ensemble est archivédans le dossier de l’UMG.

NiceConsultation de vaccinologie

A partir du 1er janvier 2005, uneConsultation de Vaccinologie seraouverte à l’Hôpital Archet 1 pour lesenfants et les adultes.

La consultation est destinée aux person-nes qui présentent des problèmes médi-caux particuliers et pour lesquelles desvaccinations sont requises ou contre-indi-quées : - immunodéprimés (chimiothérapie,

radiothérapie, maladies hématolo-giques...), splénectomisés, maladiesauto-immunes

- allergiques, asthmatiques, aczémateux - personnes ayant des activités profes-

sionnelles, sportives ou ludiques, lesexposant ainsi que leur entourage àdes risques particuliers (soins auxenfants et contacts avec la petiteenfance, restauration, professionsmédicales et paramédicales, rafting,canyoning, voyages en zone tropicale)

Cette consultation est ciblée sur lessituations particulières et difficiles del’indication ou la contre-indication de ladécision vaccinale.

Les vaccinations pourront être pratiquéessur place éventuellement sous sur-veillance médicale. Les vaccinationssuivantes sont assurées : - encéphalite à tique d’Europe centrale - encéphalie japonaise - leptospirose - vaccination préventive de la Rage - varicelle - méningites notamment pour les

personnes se rendant à la Mecque - hépatites - thyphoïde - lyme...

Cette consultation sera assurée par leDr Brigitte Dunais le jeudi de 14 h à 17 h,service des consultations centralesArchet 1. Les rendez-vous sont à prendreau 04 92 03 55 00 ou 04 92 03 55 47 -Bureau central des rendez-vous).

Les consultations non motivées par unemaladie sous-jacente (immuno-dépres-sion, allergie...) ne sont pas prises encharge par la Sécurité Sociale. Le coûtde cette consultation sera de 25 eurosauquel s’ajoute le prix des vaccins.

Saint-EtienneUn calendrier pour commu-niquer sur la douleur

Un groupe de travail du Comité deLUtte contre la Douleur (CLUD) du CHUde Saint-Etienne a élaboré un calen-drier présentant les douze principauxprotocoles de soins douloureux.Affiché dans tous les services desoins ce calendrier va interpeller lessoignants et leur rappeler, par unmoyen simple et toujours visible com-ment reconnaître, contrôler et prendreen charge la douleur des soins.

La douleur provoquée par les soins estune réalité qui demande à être recon-nue, évaluée, prévenue et traitée par lessoignants.

Le calendrier grand format présente12 soins douloureux parmi les pluscourants ainsi que leurs protocoles deprise en charge. 1. Les pansements : évaluation et prise

en charge globale. 2. Les pansements : panel de moyens

médicaux et autres. 3. Les mobilisations. 4. L’ablation des drains thoraciques. 5. Les brûlures. 6. Les soins d’escarres. 7. Réussite d’un allaitement confortable. 8. Les ponctions veineuses et artérielles. 9. Prévention de la douleur chez l’enfant. 10. Douleur liée aux examens

d’exploration. 11. Ponction lombaire et myélogramme. 12. Les soins de bouche.

« Nous avons envoyé une demande desubvention auprès de la Fondation deFrance en 2003 pour finaliser ce projetet une aide financière de 6 725 eurosnous a été allouée, expliquent lesmembres du groupe de travail. Nousavions deux ans pour le réaliser. Cecalendrier imprimé en 500 exemplairesest sorti début décembre 2004. Il a étédistribué dans chaque unité de soins duCHU et nous allons également le diffu-ser dans les hôpitaux de proximité(Feurs, Montbrison, Pays du Gier,Firminy). La Direction des SoinsInfirmiers, médico-techniques etrééducation nous a accordé un crédit decinq heures par mois pendant un anpour finaliser ce projet. Pour la mise enpage, les illustrations et l’impression, nousavons été aidés par un maquettiste. »

Les membres du groupe de travail Dr Marie-Louise Navez, Dr BéatriceLietar, Mme M.C. Cler (IADE), Mme C.Gianola (IDE), Mme D. Barbier (IDE),

Mme M.O. Bourgin (IDE), Mme F.Lebrun (manipulateur radio), Mlle O.Tailhardas (secrétaire médicale), StudioKillika (Infographie et multimédia)

MontpellierDes urgences rénovées

Le CHU dispose désormais d’urgencesrénovées et agrandies. En 2003, les350 professionnels des urgences ontaccueilli et soigné 65 637 enfants etadultes. Plus d’un quart d’entre euxont été hospitalisés. Vitrine de l’éta-blissement, ce service regroupe cinqaccueils spécifiques dont une nouvelleunité pour les urgences psychia-triques. Gros plan sur un service enpleine expansion.

Les cinq unités du service des urgences

Avec 285 136 appels, l’activité duCentre 15 a progressé de 10 % en 2003.« La centralisation des appels concernantla permanence de soins est principale-ment à l’origine de cette augmentation. »explique le Docteur Richard Dumont,médecin urgentiste est responsable decette unité. L’activité SMUR sur les3 sites départementaux de Montpellier,de Sète et de Béziers est de 12 500interventions en 2003. Plus des trois-quarts sont assurés par le SMUR deMontpellier dont 852 par voie aérienne.Les motifs d’engagement du SMURsont les affections cardio-vasculaires,les affections neurologique : AVC, épilep-sie, l’intoxication médicamenteuse volon-taire, les affections respiratoires : asthme,BPCO, les atteintes traumatiques.

L’unité des Urgences Psychiatriques

La demande de consultation psychiatriqueest en augmentation depuis plusieursannées et représente actuellement1 patient sur 8 accueillis aux urgences.Dès 2002, pour faire face à cet afflux, leCHU a créé une unité spécifiquementdédiée à l’accueil des urgences psy-chiatriques. Composée de médecinspsychiatres, l’équipe, dirigée par leDocteur Jean-Pierre Merel, évalue ladétresse psychologique aiguë. Leslocaux regroupent 7 lits d’hospitalisationde courte durée et des bureaux deconsultation. Cette plate-forme a permisde recevoir 5 279 patients dont 2 399 ontpu bénéficier d’une hospitalisation decourte durée.

Unité d’hospitalisation de courte durée

Les 22 lits qui viennent d’être ouvertsont d’emblée atteint un fonctionnement

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maximum. Ils permettent une diminutionsensible des hospitalisations conven-tionnelles, notamment en Pédiatrie,palliant en partie l’engorgement desservices d’hospitalisation du CHU. En2003, l’unité ne comptait que 10 lits etaccueillait déjà 2 876 patients (+ 20 %)pour une hospitalisation de moins de 24 h.Les patients nécessitant une observa-tion de quelques heures peuvent y êtredirectement admis dès leur arrivée auxurgences. Traumatismes crâniensbénins et intoxications médicamenteusesvolontaires restent les pathologies lesplus couramment prises en charge danscette unité coordonnée par le DocteurJean-Marie Berthezene, médecinurgentiste.

L’unité d’Accueil des UrgencesPédiatriques

20 000 enfants par an, l’unité d’accueildes urgences pédiatriques réalise 35 %de l’activité globale du service. Lacroissance démographique et notam-ment infantile du bassin de Montpellierexplique l’augmentation de 5,6% de sonactivité sur les 8 dernières années.Seulement 15 % des enfants accueillissont hospitalisés. Animée par le Docteur Michel Rodière,pédiatre, l’unité assure la prévention etle dépistage des pathologies associées.Par contre les victimes de maltraitancene sont pas repérées d’emblée. C’estparfois en voyant revenir un enfant quel’équipe fait une enquête et découvre lamaltraitance. Depuis le 4 juin 2003, les UrgencesPédiatriques disposent d’une zoned’hospitalisation de courte durée de 5lits, qui a admis 886 enfants au coursdes 6 derniers mois de l’année 2003.Les motifs d’hospitalisation à l’Unitéd’Hospitalisation de Courte Durée sont,par ordre décroissant : gastro-entérite,fièvre, pathologies respiratoires,...

L’unité d’urgences adultes

Le pourcentage élevé d’hospitalisa-tions (> 28 %) témoigne d’un rôle devéritable « service porte » du CHU.L’équipe psychosociale du service duDocteur Martine Bisset, médecinurgentiste, permet d’optimiser la priseen charge globale des patients.

Les chiffres de la rénovation du service des urgences

4, 7 millions d’euros dont 747 500 eurosd’investissements médicaux et 539 200euros d’investissements non médicaux.

StrasbourgAutisme : un site Internetpour faire vivre un réseau de compétences

Le centre de ressources pour l’autisme(CRA) de la région Alsace innove enmettant en ligne le premier siteInternet à destination aussi bien desprofessionnels et des familleswww.cra-alsace.fr.

Le Centre de Ressources pourl'Autisme d'Alsace a été fondé en 2003,sur l’initiative du service de psychiatriede l'enfant et de l'adolescent desHôpitaux Universitaires de Strasbourg etde deux services de psychiatrie générale :à l'EPSAN (Etablissement public desanté de l’Alsace du Nord ) à Brumath etau centre hospitalier Rouffach.

Le CRA de la région Alsace est composéd’une unité régionale pour enfants etadolescents et de deux unités adultes :une dans le Bas-Rhin à l’EPSAN et uneunité dans le Haut-Rhin, au centrehospitalier de Rouffach. Ces unités sontcomposées d’équipes pluridisciplinairescomportant psychiatres, psychologues,infirmiers, éducateurs spécialisés…Autre composante du CRA de la régionAlsace, le pôle documentaire : AIDA(aide information et documentationautisme) auquel les professionnels etles familles peuvent s’adresser pour êtreorienté vers l’un des pôles cliniques, etaussi consulter ou emprunter lesouvrages du fond documentaire. Il estactuellement situé au centre hospitalierde Rouffach en attendant de rejoindreses locaux définitifs à Colmar.

Le pôle enfant dispose d’une unitéd’évaluation (située aux HôpitauxUniversitaires de Strasbourg). Des obser-vations de deux jours sont réalisées parune équipe pluriprofessionnelle ; ellesvisent à préciser le diagnostic, apprécierles acquisitions et les compétences dujeune patient, éléments déterminantspour le suivi. L’ensemble des indicationsrecueillies sont communiquées à lafamille et aux équipes assurant la priseen charge.

Les pôles adultes proposent des évalua-tions diagnostiques. Ils organisent desrencontres avec les équipes médico-sociales et sanitaires, des formations etdes groupes de réflexion. Ils soutiennent,informent et accompagnent les familles.

C’est pour faciliter les échanges avecl’ensemble des acteurs, professionnelsde santé, médico-sociaux et les famillesde personnes autistes, que le CRA de la

région Alsace a créé un site Internetwww.cra-alsace.com - développé ethébergé par le centre hospitalier deRouffach. Ce site, géré par AIDA,comporte aussi bien des informationsrégionales que nationales. Il proposeégalement une veille documentaire surtoutes les publications scientifiquesconcernant l‚autisme, les abstracts sontaccessibles en ligne. Le site proposeégalement une bibliographie très com-plète sur l’autisme. Il informe égalementsur les formations et colloques à venir.

Ainsi, le CRA de la région Alsace participeactivement au développement d’un travailen réseau et favorise la recherche surl’autisme.

L’autisme en Alsace et en France

Touchant entre 1980 et 2300 personnesen Alsace, l’autisme est un troubleenvahissant du développement (TED)qui se caractérise par des perturbationsdes relations sociales, des troubles dela communication verbale et non verbaleet des particularités du comportementet des activités.

Ces anomalies apparaissent en généralavant l’age de 3 ans. Selon les estimationsla France compte entre 70 000 et 80 000autistes dont 24 000 à 32 000 de cassévères.

A terme, chaque région disposera d’uncentre de ressources pour l’autisme. Sesmissions : apporter une aide à la réali-sation de bilans et d’évaluations appro-fondies, informer et former l’ensembledes acteurs impliqués dans le diagnos-tic et la prise en charge de l’autisme etdes troubles envahissants du dévelop-pement. Le CRA animera la recherchesur ces pathologies. Sa vocation n’estpas d’assurer directement les soins,mais d’intervenir en articulation avecles dispositifs concernés et de favoriserleur mise en réseau.

ToulouseViolence routière

Signature de la charte d’accueil desfamilles de victimes de la violenceroutière entre le CHU de Toulouse et leMinistre de la Santé et de la ProtectionSociale

« Un accident de la voie publique, ledécès brutal de la victime, l’accueil dublessé aux urgences ou son admissionen réanimation, constituent une agres-sion physique et psychologique pour lafamille. Celle-ci est exposée à une suc-cession de violences : le choc de l’an-nonce de l’accident, la découverte du

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coma et ses conséquences, l’attenteavec incertitude, voire le décès différéde la victime, auxquelles viennent s’ajou-ter des procédures administrativeslongues et complexes. Que la victimesoit blessée ou décédée, l’accompagne-ment de la famille est indispensable »(Extrait de la charte d’accueil desfamilles de victimes de la violence rou-tière, accessible sur le site du Ministèrede la Santé et de la Protection Sociale).

La charte d’accueil des familles devictimes de violence routière, s’inscritdans la politique de lutte contre l’insécuritéroutière initiée par le Gouvernement en 2002.Philippe Douste-Blazy, Ministre deSanté et de la Protection Sociale, sou-haite que les établissements de santéoutre les soins de grande qualité qu’ilsprodiguent à la victime, s’engagent àappliquer une charte visant à améliorerl’accueil des familles lorsque l’un de leursproches est victime de la violence routière.

Le CHU de Toulouse parmi les premiersétablissements après Paris a êtresignataire de la charte

Le CHU de Toulouse très engagé dansl’amélioration de la qualité de l’accueilet de l’information des patients, s’estmobilisé dès la parution de cetteCharte, à sa mise en œuvre. DanielMoinard, Directeur Général etFrançoise de Veyrinas, Présidente duConseil d’Administration, ont signé laCharte le vendredi 5 novembre 2004 enprésence de Philippe Douste-Blazy,Ministre des solidarités, de la Santé etde la famille.

➔ PréventionSuccès de la journée de dépistage de la surdité Nancy

Risques, les évaluer pour les prévenir Caen

NancySuccès de la journée de dépistage de la surdité à Nancy

A l’occasion de la 8ème édition de lajournée nationale de l’audition, le CHUde Nancy a organisé une campagne dedépistage gratuit des troubles de l’audi-tion. Deux praticiens ORL assistés de 5audiométristes ont accueilli près de180 personnes, venues demander unavis sur leur perception acoustique.« Il s’agissait d’un dépistage rapide,nous explique Bettina Montaut-Verient, un audiogramme tonal par

conduction aérienne, avec évaluationdes deux oreilles séparément étaitréalisé par l’une des cinq techniciennesmobilisées ce jour là. »

Malgré la simplicité de l’examen, unegrande majorité des personnes dépistéesfurent jugées suffisamment déficientespour justifier des investigations pluspoussées afin d’aboutir à un diagnosticprécis.

Grâce à la journée de dépistage de lasurdité, des patients qui ne seraientjamais venus ont été vus.La journée permet aussi d’agir plus tôtavant l’aggravation des déficits, ce quilaisse espérer une meilleure récupéra-tion, sans doute grâce à la plasticitécérébrale. Les troubles de l’audition se soignent,et les techniques d’appareillage ont faitbeaucoup de progrès ces dernièresannées. Il est maintenant établi quece n’est pas tant une oreille que l’onappareille, mais la fonction auditive,notamment en ce qui concerne la par-ticipation cérébrale.

La plasticité cérébrale est cette com-pétence du cerveau à établir desconnections neuronales nouvelles,afin de restaurer une fonction atteinte.Or plus le cerveau est jeune, plus saplasticité est importante. « Lorsquenous appareillons des enfants, ajoute laspécialiste, la récupération de leurfonction auditive est impressionnante ».D’où l’intérêt de ne pas attendre unedégradation importante, et un âgeavancé pour agir !

CaenRisques, les évaluer pour les prévenir

L’hôpital serait-il le lieu de tous lesdangers pour le personnel ? Uneenquête de terrain, de six mois, a éténécessaire pour identifier les situa-tions, les actes à risques à l’hôpital etles moyens de prévention existants.Formalisée dans un «documentunique», elle est assortie d’un planannuel de prévention priorisant lesactions à mettre en oeuvre.

Risques biologiques, chimiques, phy-siques, psychologiques... omniprésentsdans l’activité des services de soins, deslaboratoires, des services techniques...les risques sont liés à l’utilisation d’objetstranchants, piquants, à la préparation età la manipulation de substancestoxiques, inflammables, explosives ouencore à la manutention de charge... Ilsdépendent des contraintes de travail :

gestes répétitifs, postures pénibles,charges visuelles... mais aussi de l’envi-ronnement : ambiance sonore, luminosité,niveau thermique... De façon latente, ils onttrait, à la violence, au stress, aux conflits,aux situations d’urgence, à la confrontationavec la souffrance et la mort...

Pour chaque danger, un indice de« significativité » a été déterminé prenanten compte le nombre d’agents exposés,la gravité et le niveau de maîtrise durisque.

Globalement les risques professionnelssont maîtrisés au CHU, quels que soientles secteurs d’activité . Certaines tâches comportent cepen-dant un risque élevé. Par exemple, dansles services de soins, la préparation descorps des défunts, le tri et l’éliminationdes déchets de soins, la décontamina-tion des instruments, le contact avec despersonnes agressives... Dans les blocsopératoires, le déplacement des équi-pements, l’acheminement du patient etson installation… Dans les laboratoires,l’utilisation de gaz et produits dangeu-reux... Dans les services logistiques, lamanutention de charges, l’évacuationdes déchets... Dans les services tech-niques, l’entretien et la maintenancedes installations de chauffage, les chutesde hauteur...

Cartographie des risquesChacun est exposé dans son activité àun risque professionnel, au CHUcomme dans toute autre entreprise,aussi le législateur a-t-il imposé auxemployeurs de transcrire dans un« document unique » les résultats del’évaluation des risques pour la sécuritéet la santé des travailleurs. « Mieux lesidentifier, c’est mieux les prévenir »,l’évaluation est une étape essentielle dela démarche. Elle doit s’inscrire dansune politique de prévention. Au CHU, unComité de pilotage, associant diffèrentesinstances a établi une cartographie desrisques dans l’établissement ; l’objectifétant d’identifier les dangers, de lesévaluer dans chaque unité de travail etde connaître les moyens de prévention.

Plan d’actionsPlus qu’une simple réponse à une obli-gation réglementaire, cette démarchedébouche sur un plan annuel de préven-tion et sur des actions concrètes. Elle viseà amélioer la protection des agents. Les options retenues portent sur lapoursuite de la formation du personnelconcernant les gestes et postures autravail, la maîtrise du risque chimique,les accidents avec exposition au sang etl’acquisition ou l’adaptation d’équipe-ments collectifs ou individuels. Cedocument sera mis à jour au moins unefois par an. D’après un article de Chantal Desetable,Martine Guesdon, Vincent Kubler.

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➔ Projet d’établissementet Contrat d’Objectifset de Moyens

L’ambition européenne Toulouse

Des financements pour un programme ambitieux Angers

ToulouseL’ambition européenne

Voté le 31 janvier 2005, le projet d’éta-blissement 2005-2009 règle la crois-sance du CHU de Toulouse sur l’essord’une métropole européenne des plusdynamiques. Quatrième CHU deFrance, l’établissement doit répondreaux besoins des 2,7 millions d’habi-tants la région Midi-Pyrénées. Lepoint sur le projet médical et sur lesinvestissements de l’établissement...

Le projet médical

Ligne conductrice du projet médical, lacomplémentarité entre les hôpitaux dePurpan et de Rangueil /Larrey et laconfirmation d’un grand pôle de cancé-rologie, conduit le CHU à définir desvocations médicales clairespour chacundes sites.

Rangueil regroupera les urgences, lepôle cardio-vasculaire et métabolique,le pôle digestif et le pôle uro-néphrolo-gique, la chirurgie générale et gynéco-logique et les spécialités chirurgicales àforte rientation oncologique, lestransplantations d’organes, la chirurgiestéréotaxique (le 3 ème en France), lePôle des Voies respirtaoires et un pla-teau technique totalement rénové.

Quant à Purpan il réunira un grand cen-tre des urgences avec un trauma center(polytraumatisés lourds), le Pôle desneurosciences et un stroke center, les

disciplines de la traumatologie-orthopé-die, le pôle des médecines, le PôleMère Enfant la gériatrieet la psychiatrie.

Autres objectifs : la maîtrise des flux depatients non programmés notammentaux urgences, la prise en charge desmalades polytraumatisés, la promotiondu projet oncologique intégré au cancé-ropôle Grand Sud-Ouest et le dévelop-pement de l’activité ambulatoire.

La rationalisation de la gestion conduità la création de 26 pôles (voir articleRéseau CHU N°397) et à une mutualisa-tion des plateaux techniques par site.Enfin, le projet insiste sur les partena-riats avec les autres structures de soinspubliques et privées et avec la médeci-ne de ville notamment pour le fonction-nement des maisons médicales.

La recherche

Reconnu internationalement pour l’ex-cellence de sa recherche, le CHU deToulouse a retenu trois axes prioritai-res : les biothérapies avec l’identifica-tion et le renforcement des synergiesentre thérapie cellulaire et génique, lecancer avec l’ancrage clinique du CHUdans le Cancéropôle et le centre de res-sources biologiques avec constitutionde biothèques.

Investissements : 595 millions d’euros sur 5 ans

Particulièrement ambitieux le plan plu-riannuel d’investissement accompa-gnera les vastes restructurations médi-cales et la modernisation d’ensembledu CHU, faisant de Toulouse un desensembles hospitaliers français lesplus performants d’Europe !Inscrit dans le cadre du plan Hôpital2007, ce programme prévoit la réali-sation d’opérations représentant100 000 m2 de nouvelles surfaces.

Parmi les opérations majeures onretiendra les constructions suivantes : - un hôpital central à Purpan d’une

capacité de 600 lits qui abritera lesactivités du pôle céphalique, du pôledes neurosciences, de l’institut loco-moteur, d’un plateau technique regrou-pant l’imagerie, les blocs opératoires,les salles de réveil, la réanimation etles explorations fonctionnelles nonspécialisées.

- un bâtiment à Ancely près deCasselardit regroupant 160 lits delong séjour, une unité dédiée à la priseen charge des personnes atteintes dela maladie d’Alzheimer et les activitésde psychiatrie de l’enfant et de l’ado-lescent.

- un nouveau plateau technique à Rangueil - un pôle oncologique à Langlade

Une politique financière consolidée

La tarification à l’activité devient lasource principale du fonctionnement duCHU et de sa capacité à investir. Elleinduit une optimisation de l’ensembledes ressources et conditionne la réali-sation des objectifs sur le moyen et lelong terme. Le CHU s’engage à maîtriserde l’exhaustivité des recettes et deséquilibres financiers et économiques,sans report de charges ni déficit. LeCHU poursuivra sa politique de désendet-tement amorcée en 2003 et planifiele dégagement de marges afin deréaliser son programme pluriannueld’investissement.

Un hôpital communicant, ouvert, à l’écoute des patients des personnels

Soucieux d’expliquer les mutations etchangements structurels engagés, leCHU engage une politique de communi-cation forte auprès de ses partenaires,de ses personnels et de l’ensemblede la population. Parallèlement, ildéveloppera les actions artistiques etpoursuivra la valorisation de sonpatrimoine, convaincu que la cultureest un complément des soins.

ManagementManagement Projet d’établissement [p. 19-20]Nouvelles gourvernance [p. 20-23]Ressources humaines [p. 23]Gestion [p. 23-24]Nouvel Hopital [p. 24-26]Nouvelle structures [p. 26-28]Culture Animation [p. 28-29]International [p. 30]

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Le CHU de Toulouse en chiffres

Nombre de sites : 6Nombre de lits : 2 818Hospitalisations : 171 000Consultations : 600 000Entrées en urgences : 121 000L’augmentation de 1 % de la populationentre 1999 et 2004 a une incidence surl’activité obstétrique + 26% entre 2002et 2004, sur la moyenne d’âge despatients admis 44,2 ans au lieu des 44,7ans mais aussi sur l’accroissement dunombre de personnes âgées.Groupes Homogènes de Malades prisen charge : 583 contre 573 en moyennedans les CHULe CHU de Toulouse conforte son rôlede recours en traitant les patients lesplus lourds dans toutes les disciplinesou souffrant de maladies rares.

AngersDes financements pour un programme ambitieux

Le deuxième contrat d’objectifs et demoyens (COM), entre le CHU d’Angerset l’ARH, a été signé voilà déjà 3 ans.10,67 millions d’euros étaient dès lorsaccordés au CHU, ainsi que la créationde 121 postes, pour conforter l’activitédes services de soins et assurer lapérennité de l’expertise angevine surla période courant jusqu’à 2005. L’ARHaffirmait ainsi le rôle pivot du CHUdans l’organisation sanitaire des Paysde la Loire.

Depuis, 9 avenants sont venus confir-mer et actualiser les ambitions de cetaccord de portée régionale. Il s’agit de : - Renforcer et développer les activités

existantes, l’accessibilité et la coordi-nation des soins,

- Innover et développer l’excellence, laqualité et la sécurité,

- Soutenir le projet social.

Au second semestre 2004, alors que leCHU d’Angers est sur le point de se lancerdans sa 2e accréditation, le Contratd’objectif et de moyens bénéficie d’adap-tations importantes, contractualiséesen 4 avenants. Ces crédits permettrontà l’établissement de :- développer les activités de pointe telles

la chirurgie cardiaque, - conforter la culture qualité de l’éta-

blissement - retrouver un équilibre budgétaire

tout en réalisant des investisse-ments d’envergure.

La première de ces 4 mesures concernele financement d’une vaste opérationimmobilière engagée par le CHU : larestructuration du secteur SainteMarie Nord. Ainsi l’ARH financera, dansle cadre du volet investissement duPlan Hôpital 2007, 82 % de ce projet aubudget total de 25,1 millions d’euros.

Un retour à l’équilibre financier programmé pour 2007

2 millions d’euros sont accordés dans lecadre de la réforme du financement deshôpitaux. Par cet apport le CHUd’Angers apurera ses comptes à hau-teur de 50 % du déficit. Cette subventionest conditionnée à un engagementcontractuel de retour à l’équilibre bud-gétaire en 2007. Enfin, une dotationcomplémentaire de 1 240 000 euros aété attribuée en fin d’année afin de pal-lier l’apurement des comptes de 50% à80%.

La chirurgie cardiaque confirméecomme pôle d’excellence du CHU

Activité de pointe, la chirurgie cardiaqueaura les moyens de réaliser, 530 inter-ventions sous CEC par an, à échéancede fin 2006 contre 430 actuellement.Pour permettre cette montée en charge,l’ARH alloue dès 2004 un financementde 500 000 euros.

La valorisation de l’action du CHU en matière d’accréditation

La dernière mesure valorise l’action del’établissement en matière de qualité.Premier CHU accrédité dès 2001, c’estassez naturellement que sa candidaturea été retenue pour tester la deuxièmeversion du manuel d’accréditation del’Anaes. Dans ce cadre, l’ARH lui aaccordé, par la signature d’un avenantau COM, un financement de 110 000euros. A cette occasion, il faut citer laréalisation en 2004 de la 3e enquête desatisfaction des patients du CHU. Cetteenquête sera précieuse pour préparerl’accréditation nouvelle en juin 2005 etpour l’élaboration du 3e projet d’établis-sement qui débutera en2005.

Ces 4 avenants soulignent la réactivitédu CHU face aux évolutions attenduesdu système de santé français.

➔ NouvelleGouvernance

Amiens-mangers Amiens

Le CHU valide la création de 14 pôles Nancy

Conseil consultatif Pointe-à-Pitre

L’alternative du management hospitalier Rennes

AmiensMédecins-managers : nouvelle gouvernance, nouvelles compétences

La réforme de la gouvernance et dufinancement des hôpitaux exige de lapart des responsables médicaux l’acqui-sition de nouvelles compétences, unevision précise de leurs nouvelles respon-sabilités et la maîtrise d’outils de gestionet de management. Trente médecinshospitaliers des quatre régions Nord /Pas-de-Calais / Picardie / Normandievont ouvrir le premier cycle de« Médecins-Managers », une formationinnovante en management stratégiquehospitalier voulue par le G4 et réservéeaux praticiens exerçant à la tête de ser-vice, d’unité, de pôle d’activité.

L’enseignement se décompose en sixséminaires d’octobre 2004 à mai 2005 :au programme, environnement, porte-feuille d’activités, ressources humaines,projets et moyens, clients...Des motsnouveaux dans le langage médical maissurtout une réflexion nouvelle autour dela dimension de gestion que doit acquérirtout responsable médical.

Cette formation innovante est basée surl’étude d’un savoir-faire managérial tiréde l’expérience de gestion du secteurprivé et du secteur public à travers descas banalisés de gestion présentés parles Ecoles de Commerce d’Amiens,Caen, Rouen, et l’Ecole Supérieure desAffaires de Lille. Ces sessions sontanimées par Patrick Le Jeune duGroupe Montaigne, un des principauxcabinets consultants dans le domainede la santé.

Le G4 regroupe les Centres HospitaliersUniversitaires et les Facultés deMédecine d’Amiens, Caen, Lille et

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Rouen qui ont uni leurs compétences etleurs forces pour valoriser leurs res-sources humaines, développer l’innova-tion et la recherche, partager des expé-riences, promouvoir des actions com-munes en présentant une masse crédi-ble au niveau européen. La formation« Médecins-Managers » conçue par lecomité pédagogique G4 et leGroupement d’Intérêt Public (GIP) SAN-TEXCEL, porteur et concepteur du pro-jet, est une des premières actions fortesdu groupement des 4 CHU.

Amiens lance le premier cycle de« Médecins Managers »

Monsieur Philippe Domy, DirecteurGénéral du CHU d’Amiens, Président duG4, et Monsieur Friedmann, Directeurdes Affaires Médicales et de la recher-che du CHRU de Rouen qui représenteMonsieur le Doyen Thuillez, ont ouvertcette formation en octobre 2004 àAmiens.

Medecins-managers.com, site docu-mentaire et pédagogique accompagnerale travail interactif des médecins.

Des conférences du soir dans ces sémi-naires donneront un éclairage et uneréflexion globale sur la thématiqueabordée.

Santexcel :Parc Eurasanté - 310 Avenue Eugène Avinée59120 Loos - www .santexcel.comTél : 03.20.62.11.59

NancyLe CHU valide la création de 14 pôles

Lors de son conseil d’administrationdu 14 octobre dernier, le CHU de Nancyvient d’officialiser la création d’unenouvelle structure en pôles, qui redéfi-nissent ainsi les contours de ses activitésen 14 entités distinctes, succédantainsi à plus de 80 services médico-chi-rurgicaux...

Dès son arrivée dans l’établissementLorrain, le nouveau directeur généralBenoît Péricard avait souhaité s’inscriredans la dynamique de la nouvelle gou-vernance, en répondant notamment àl’appel à candidature de la Direction del’Hospitalisation et de l’Organisationdes Soins comme site pilote national.

Après avoir redessiné les périmètresdes services administratifs en troisgrands pôles (stratégique, ressources,opérationnel), Benoît Péricard innovaiten créant un conseil exécutif, sur lemodèle des directoires des grandesentreprises privées.

Nancy, comme d’autres CHU, estconfronté à un recentrage géogra-phique sur ses deux sites principauxque sont les hôpitaux urbains et l’hôpitalde Brabois.

La nouvelle organisation du CHU pré-sentée au Conseil d’administrationdétaillait non seulement les profils des 14pôles, leur structure interne (responsablemédical du pôle, directeur référent,comité médical, conseil de pôle et équipeopérationnelle de gestion) mais proposaitégalement le calendrier des travaux àvenir.

Dans chaque pôle s’engage uneréflexion sur les projets médicaux, surla contractualisation interne et sur lescontrats inter-pôles. L’ensemble devantaboutir à la rédaction du second projetd’établissement du CHU de Nancy.

Les pôles d’activité médicale

Pôles transversaux : Pôle anesthésie-réanimation

Pôles transversaux :• Pôle anesthésie-réanimation • Pôle pharmacie• Pôle biologie-laboratoires• Pôle imagerie

Pôles hôpitaux urbains :• Pôle urgence médecine interne

réanimation• Pôle neuro tête et cou• Pôle médico chirurgical Hôpital

Central• Pôle gériatrie

Pôles hôpitaux de Brabois• Pôle cardio-vasculaire• Pôle uro-nephro digestif• Pôle spécialités médicales• Pôle spécialités médicales• Pôle enfants• Pôle hématologie

A la tête de chacun des pôles, un réfé-rent-responsable, porteur de la nou-velle dynamique.

Le Conseil exécutif du CHU de NancyDès janvier 2004, cette nouvelle instance,composée de 15 membres accueillaitaux côtés du directeur général, 6 direc-teurs administratifs, 6 médecins, leprésident de la CME et le Doyen de laFaculté. Une ouverture qui témoignaitsurtout de la volonté forte de faireparticiper le corps médical aux déci-sions de gestion de l’établissement,préfigurant aussi de la future logiquemédico-administrative du pilotage despôles.

Pointe-à-PitreLe conseil exécutif : une institution en développement

Nouveauté incontestable de la prochaineréforme du fonctionnement internedes établissements publics de santé,le Conseil Exécutif occupe désormaisune place importante dans le paysageinstitutionnel du CHU de Pointe-à-Pitre. Cette instance renforce la légiti-mité des décisions internes, tout enassurant la cohésion des établisse-ments.Composé à parité de 15 membres(7 représentants de la CME, 7 représen-tants de la Direction et du Doyen del’UFR de Médecine) et présidé par leDirecteur Général, le Conseil Exécutifdu CHU de Pointe-à-Pitre s’est déjàréuni à sept reprises.

- le 06 juillet, le Conseil Exécutif installaitses membres et examinait la réformede la nouvelle gouvernance hospitalière ;

- le 29 septembre il adoptait le règle-ment intérieur de l’Internat, étudiaitles orientations budgétaires 2005,mettait en place des pôles d’activitésau CHU, définissait de façon collégialele mode d’élaboration du Projetd’Etablissement et déterminait la poli-tique de recrutement et d’attractivitémédicale.

- le 07 décembre, le conseil exécutif aarrêté le périmètre des pôles du CHUainsi que les transferts de serviceinhérents à la création des pôles uro-néphrologie et thorax. D’autres sujetsont été abordés : les orientations enmatière d’attractivité médicale, la miseen œuvre des projets relatifs au plateautechnique de biologie moléculaire et aucentre des ressources biologiques etaux modalités de partenariat avec le

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- CHBT concernant l’activité opératoired’ophtalmologie.

- le 23 décembre le Conseil Exécutifappréciait le niveau d’exécution desdifférents programmes.

- le 19 janvier 2005, le Conseil Exécutifétudiait la composition des pôles dansle cadre de la nouvelle gouvernance,expliquait les modalités de choix dunouveau système d’information etévaluait l’état d’avancement des projets.

- le 02 février 2005, le Conseil Exécutifabordait le projet d’extension de laréanimation (création de 5 lits de réani-mation et de 10 de post-réanimation).

- le 23 février 2005, le Conseil Exécutifsuivait l’état d’avancement du schémadirecteur informatique, discutait de laprocédure d’accréditation du CHU etdes possibilités d’acquisition en équi-pements lourds, validait le fichiercommun de structure, soutenait lamise en place de la démarche d’auditclinique ciblé et concluait sur le pôleuro-néphro et le pôle thorax.

RennesL’alternative du management hospitalier

Du management, l’hôpital auraconnu toutes les modes : cercles dequalité dans les années 80, groupesde progrès, comités divers etvariés... Aujourd’hui, les établisse-ments préfèrent puiser dans leurspropres compétences la conceptiond’organisations sur mesure. Fini lesrecettes toutes faites, place au mana-gement hospitalier, une alternativepragmatique qui intègre les différentescultures de l’établissement mais aussil’exigence de qualité et le nécessaireinvestissement dans la recherche, letout dans un cadre budgétaire toujoursplus strict.

Rennes fait vivre, à sa façon, les centresde responsabilité et la contractualisa-tion interne

Initiatives spontanées, les premierscentres de responsabilité ont vu le jouren 98, «à une époque où l’établissementconnaissait de sérieuses difficultésfinancières avec le risque de régresseret de ne plus pouvoir répondre aux obli-gations de performance médicale et derecherche « rappelle Ronan Duboisdirecteur des finances et du contrôle degestion.

Les représentants du corps médical etde la direction se sont accordés pourconfier l’initiative des économies auxcentres de responsabilité ; l’assainisse-ment budgétaire devant permettre lacréation d’un fonds d’innovation.

Sept ans après, un bilan des avantagesmais aussi des limites de ce manage-ment hospitalo-universitaire est dressé. Parmi les plus on retiendra le finance-ment d’une vingtaine de projets médicauxnovateurs et surtout la création de 72centres de responsabilité (39 cliniques,20 médico-techniques, et 13 adminis-tratifs, logistiques et de gestion) quianalysent chaque année leur activité,recensent leurs moyens et évaluentleurs besoins afin d’établir les basesd’un contrat.Des effets positifs non prévus au départont été relevés comme le mixage deslogiques médicales, soignantes, logis-tiques et administratives. Les équipesont acquis une culture de gestion et lesdirections une compréhension descontraintes médicales et soignantes. Unbrassage culturel qui facilite le dialogueet aboutit à une transparence totale desoptions retenues. Il en ressort unedynamique nouvelle sur fond d’adhésionprofonde au management participatif.

Un bémol cependant, l’objectif écono-mique n’est pas totalement atteintmême si une maîtrise des dépenses estconstatée. En 2000-2001, le CHU amême réussi à apurer son déficit pourfinir son exercice en équilibre. Depuisses résultats font apparaître une trèslégère dégradation qui n’excède pas0,5% du budget 2003.

Proximité et concertation sont lesmaîtres-mots. Deux co-signatairestémoignent :

« J’ai signé sept contrats en 2004.L’année est désormais rythmée partrois temps forts : une première réunion« bilan » de l’année écoulée, une réunionde mise au point et de signature ducontrat, une réunion de suivi. Momentsprivilégiés de dialogue, ces rencontresréunissent le chef de centre de respon-sabilité, ses principaux collaborateurs,ceux de la direction et le contrôleur degestion. L’administration connaît enprofondeur les projets des services etpeut anticiper. Le contrat, c’est mafeuille de route de l’année ! » se réjouitJacqueline Hubert, Directeur des éta-blissements Nord - Sud.

Le Professeur Vulcain, chef du servicedes soins dentaires et péridentaires,coordonnateur de la fédération d’odon-tologie a été parmi les premiers àcontractualiser «pour que l’odontologie,un peu isolée, soit plus proche des pré-occupations et du fonctionnement del’hôpital.

De plus le centre de responsabilité sevoit déléguer des moyens financiersqu’il gère et/ou cogère avec la direc-tion d’établissement. J’y vois plusieursavantages : les grandes orientationssont discutées et approuvées en conseilde fédération, cela permet une cohésiondu personnel odontologique médical etnon médical autour d’un projet commun.L’odontologie a toujours réussi à dégagerdes intéressements substantiels investissoit dans le fonctionnement, le matérielou les travaux. De plus, trois projetsinnovants ont été financés par l’établis-sement. Enfin, les odontologistes ontconscience de participer (même si celaest modeste) à l’effort de redressementfinancier du CHU et de contribuer à l’essorde la communauté médicale par le biaisdu fond d’innovation. »

L’ensemble du service doit être infor-mé des objectifs et des résultats de lacontractualisation. Pour les cadres desanté, le contrat est devenu tangibledès la deuxième année quand ils ont étéconsultés pour définir le type de maté-riel qu’il était possible d’acquérir grâceaux efforts de gestion.

Pas de contrat sans contrôle de gestion

Le contrôle de gestion, fonction toutejeune dans les hôpitaux, permet de sui-vre les contrats avec des instrumentsde mesure acceptés par les deux par-ties. Des objectifs d’activité mais aussiorganisationnels ou structurels sontarrêtés. Pour vérifier si le contrat abien été respecté, ces objectifs doiventêtre «mesurables» et traduits par desdonnées chiffrées (nombre d’hospitali-sations, volume des dépenses sur unmédicament, nombre des mensualitésd’une catégorie de personnel...). Lagestion de ces indicateurs relève de lacompétence des contrôleurs de gestion,«prestataires» des contractants. Nousavons mis ces cinq années à construirenos outils ! Tout ou presque était à créerou à adapter : les tableaux de bord, lesystème d’information. Nous avons dûmettre en cohérence les systèmesinformatiques existants : administratifs,médico-techniques et les informations

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issues du PMSI pour les intégrer dansnotre SID (système d’information déci-sionnel) qui porte bien son nom«Sextant»... se souviennent NathalieBoivin et Jean-Louis Buard.« Aujourd’hui nous créons des indica-teurs vraiment adaptés au descriptifde l’activité des services et nous neconservons dans notre tableau de bordque les critères utiles au pilotage. C’estune phase lourde en terme de réflexion,d’élaboration et de déploiement. »

A terme, l’ensemble du CHU entreradans la logique de contrat global com-prenant le projet médical, le projet desoins et le projet de management pourêtre en phase avec le contrat d’objectifset de moyens négocié avec l’ARH.

Un nouvel organigramme se dessineplaçant la direction de coordination aucœur du dispositif. Elle devient le facili-tateur, l’accompagnateur et le régula-teur des contrats.

Les directions fonctionnelles comme ladirection du plan et des travaux, ladirection du personnel et des écolesdeviennent des prestataires de serviceset renforcent leur rôle d’expertise.

La consécration par la modélisation ?Les réflexions conduites au niveaunational dans le cadre du plan Hôpital2007 sur l’évolution de l’organisationinterne et du management des hôpitauxs’inspirent de la démarche du CHU deRennes.

➔ RessourcesHumaines

Lillewww.medecinsdunord.com,remède à la sous-médicalisation ?

Des besoins urgents de spécialistes :anesthésistes réanimateurs, psychia-tres, radiologues, 300 postes vacantsdans les hôpitaux du Nord Pas-de-Calais, 500 médecins hospitaliers quipartiront à la retraite dans les10 années à venir... Pour enrayer lasous-médicalisation régionale, le CHUde Lille, suivi par trente Etablissementsde Santé, s’est mobilisé avec laFédération Hospitalière de France,l’Agence Régionale de l’Hospitalisation,la Faculté de Médecine de Lille et leGIP Santexcel, et d’autres acteurs desanté de la région, pour créer un siteinternet : www.medecinsdunord.com.

Progressivement mis en ligne à partirde 2002, cette initiative est financée parles hôpitaux et cliniques de la région, auprorata de leurs besoins et de leursmoyens. Un partenariat particulièrementreprésentatif d’une tradition de coopé-ration régionale unique et exemplaire.

Devant le succès rencontré - plus d’unevingtaine de médecins recrutés - lespartenaires du projet ont décidé de ren-forcer le site www.medecinsdunord.com.Une nouvelle version proposant de nou-veaux services vient d’être mise enligne : alertes messagerie permettantde recevoir directement sur sa boitemail les nouveaux postes proposés dansla région, rubriques d’informations...S’ajoute à cela une version en anglaispermettant d’élargir le champ du recru-tement sur l’Europe et l’Euro-région.

Rendre attractif le Nord-Pas-de-Calais

Une enquête réalisée en 1998, soulignele manque d’attractivité de notre régionauprès des jeunes médecins :

- méconnaissance des aspects positifsdu contexte environnemental de larégion

- sentiment de reconnaissance statu-taire et financière insuffisante

- souhait de retour dans leur régiond’origine d’internes que la qualité dela formation initiale médicale avait

pourtant su attirer dans le Nord-Pas-de-Calais

- environnement professionnel vécucomme pénible en raison notam-ment de la sous-médicalisation de larégion et de la faiblesse relative del’offre de soins.

Parmi les mesures concrètes pour ren-dre attractive la région et l’environne-ment professionnel auprès des jeunesmédecins, on peut citer : - des actions de communications

auprès des étudiants en médecine- le lancement d’une réflexion avec

l’ARH et les représentants des internessur les dispositifs à mettre en oeuvreafin de faciliter l’installation desmédecins en région

- des actions de communication nationaleà destination des médecins via les orga-nisations professionnelles médicales(CME, conseils de l’ordre, syndicat...)

➔ GestionDématérialisation des appels d’offres Marseille

Financements annoncés pour lareconstruction du CHU Reims

MarseilleL’approvisionnementélectronique

Un portail Internet permettra bientôtd’automatiser les approvisionne-ments à l’AP-HM.Au sein d’un groupement de 13 CHU,l’Assistance Publique-Hôpitaux deMarseille travaille depuis 2003 à lamise en œuvre d’un portail d’approvi-sionnement électronique (« e-procu-rement » en anglais)..

« Avec ce type de plate-forme »,explique Martine Guedj, de la directiondes Approvisionnements, « les différentsservices d’un établissement peuventgérer leurs achats de manière plusrapide et plus efficace. Ils ont la possi-bilité de consulter les catalogues desfournisseurs en ligne et de connaître ladisponibilité du produit, ainsi que sondélai de livraison ». Dans un premiertemps, l’« e- procurement » concernera

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les médicaments, les dispositifs médi-caux, les réactifs de laboratoires et lesproduits hôteliers.

Cet outil permettra une grande fluiditéd’approvisionnement, et donc une accélé-ration des flux. Première conséquence :la diminution des stocks. Autre avantage :la mise à jour, par le fournisseur lui-même, de son catalogue. « Dans certainssecteurs comme la pharmacie ou labiologie, cette mise à jour est la garantied’une parfaite adéquation entre le produitcommandé et le produit réceptionné ».

A partir d’octobre 2004, des établisse-ments pilotes (Nantes, Amiens, Lille)testeront les fonctionnalités du portailavant sa généralisation aux autres CHU,prévue dès septembre 2005. La phasede déploiement dans l’ensemble desCHU devrait s’étaler sur 15 mois.

Outre la dématérialisation du bon decommande, le bon de livraison et lafacture devraient à terme égalementêtre transmis via cet outil. L’avantageprincipal est de réduire les délais depaiement. Ce qui réjouit Martine Guedj :« Les catalogues à jour, les délaisréduits... gageons que les relations avecnos fournisseurs en seront grandementaméliorées ! ».

L’investissement initial est important :entre 160 000 € et 187 000 €. Le coûtdes prestations annuelles de la place demarché est compris entre 88 000 € et92 000 €.

Le prestataire retenu est le groupementd’entreprises EDS/ACHAT PRO, aprèsun appel d’offres sur performance.

ReimsFinancements annoncéspour la reconstruction du CHU

Jeudi 27 janvier 2005, MonsieurPhilippe Douste-Blazy, Ministre desSolidarités, de la Santé et de laFamille, en visite au CHU en compa-gnie de Madame Catherine Vautrin,Secrétaire d’Etat aux PersonnesAgées et de Monsieur Renaud Dutreil,Ministre de la Fonction Publique et dela Réforme l’Etat, donnait son feu vertà la mise en œuvre de la totalité duPlan Directeur.

Le vaste programme de reconstructioncomplète de l’hôpital Robert Debré, del’hôpital Maison Blanche, de l’AmericanMemorial Hospital, de l’hôpitalSébastopol, et de la maison de retraiteRoux va pouvoir être lancé. Dans cettenouvelle configuration le site principalaccueillera les services de court séjouret de réadaptation fonctionnelle réorga-nisés en pôles cliniques autour d’unplateau technique commun. Quant à laDirection Générale, elle quittera la ruedes Moulins pour intégrer le site principalet l’hôpital Sébastopol accueilleratous les lits de soins de suite libérantla résidence des Capucins.

Les financements annoncés correspondent aux demandes

Une subvention de 15 millions d’eurossera affectée aux travaux de recons-truction de la maison de retraite Roux etl’augmentation du budget général defonctionnement, par constitution deprovisions à hauteur de 15 millionsd’euros chaque année, pendant 10 anscouvrira les charges d’exploitation (fraisfinanciers et amortissements) liées à laconstruction des nouveaux bâtiments.

Les principales échéances

Objectif 2008 : Reconstruction des servi-ces de pédiatrie médicale et chirurgicalepar extension d’Alix de Champagne ettransfert de la Direction Générale sur lesite principal.Objectif 2010 : Reconstruction de l’hôpitalSébastopol.Objectif 2011 : Première tranche dereconstruction des disciplines de courtséjour, de médecine, chirurgie, réédu-cation fonctionnelle et d’une partie duplateau technique.Objectif 2015 : Deuxième tranche (courtséjour, médecine, chirurgie et complé-ment du plateau technique).

➔ Nouvel HôpitalUn hôpital tout « high-tech »

Amiens

Grandes démolition avant grands travaux Clermont-Ferrand

Nouveau CHR : procédure on /réalisation Metz

AmiensLa métropole se dote d’unhôpital tout « high-tech »

Le 18 novembre 2004, le CentreHospitalier Universitaire d’AmiensPicardie a signé le contrat de maîtrised’œuvre du nouvel hôpital, avec legroupement AART, l’architecte SamirFARAH et le bureau d’études THALES,lauréat du concours d’Architecture etd’Ingénierie Européen engagé entre4 équipes de concepteurs de niveauinternational.

Le programme de besoins a été élaborépar plusieurs bureaux d’études et avecla participation de plus de 100 groupesde travail multidisciplinaires réunissantles personnels hospitaliers : médecins,soignants, techniciens, administratifs...La réflexion a porté sur les grandes ten-dances et évolutions du système desanté, sur les futures organisations, leslocaux et sur le choix des techniques.

Le futur CHU Amiens-Pircardie propo-se une réponse urbaine au développe-ment de la cité hospitalière : uneconception à taille humaine, une orga-nisation en pôles pour rapprocher lesdistances et garantir la rationalité dufonctionnement, le traitement de lalogistique comme un véritable processindustriel autonome... Avec ce nouvelhôpital universitaire, les patients de larégion Picarde bénéficieront des toutesdernières avancées médicales.

Le projet retenu se présente commeun vaste complexe de 172 000 m2 quiregroupe les 4 sites actuellementéclatés dans la ville. Implanté au sudde la ville, ce centre de 1300 lits et placescomprendra la réalisation de nouveauxbâtiments et la restructuration d’unensemble hospitalier existant. Unedes particularités de cet hôpital est leplateau technique particulièrementdéveloppé à la mesure du rôle et desmissions d’un CHU.

Le principal challenge sera de tenir lesdélais très tendus de l’opération comptetenu de la taille du projet : 2 ans d’étudeset quatre ans de travaux pour une mise enfonctionnement à compter de début 2009.Les études d’avant-projet sommaire,d’avant projet-définitif et la préparationdes appels d’offres de travaux vontdébuter. Le grand chantier pourra

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alors démarrer fin 2005 / début 2006.Il deviendra alors la plus importanteconstruction hospitalière, placeactuellement occupée par le Nouvelhôpital Civil de Strasbourg.

CHU Amiens-PicardieCoût des travaux : 240 millions d’euros Maîtrise d’œuvre : AART-FARAH architectes associés et THALESMaîtrise d’ouvrage : CHU d’AmiensDurée : 2 ans d’études et 4 ans de travaux pour une mise en fonctionnement à compter de début 2009

Clermont-ferrand

Grandes démolitions avantgrands travaux

L’ancien site industriel de Michelinse prépare à accueillir le NouvelHôpital d’Estaing. Les 30 bâtimentsindustriels implantés sur les 8 hectaresacquis par le CHU seront détruits pourpermettre la construction d’un hôpitald’une capacité de 565 lits. Le point surun chantier planifié sur trois ans.

Une démolition dans les règles

Débutée en mars 2005, la démolitionsuccède à la phase d’expertise durantlaquelle la Direction Régionale del’Industrie, de la Recherche et del’Environnement a vérifié le bon respectdes mesures réglementaires : analysed’empoussièrement de l’air ambiant,mesures vibratoires acoustiques etphoniques, arrosage des bâtimentspendant la démolition pour limiter lespoussières volatiles...Ces relevés effectués, les engins ontpu attaquer la destruction sélectivedes 122 150 m2. 95% des déchetsseront recyclés et réutilisés pour laconstruction : 2 000 tonnes de bois,PVC, faux plafonds isolation, 124 000tonnes de béton...

Le futur hôpital d’Estaing : priorité des priorités

Le futur hôpital d’Estaing est conçupour allier le plus haut niveau de qualitéde prise en charge et de confort pourles patients à de parfaites conditions detravail pour le personnel. Il regrouperales 8 pôles suivants : mère-nourrisson,pédiatrie, digestif, spécialités, imagerie,anesthésie, laboratoires, administration.

Hopital d’Estaing principaux repères :

1er mars 2005 : début des travaux dedémolition2006-2008 : constructionSurface au sol : Environ 68 000m2

de construction de planchers.Etages : un sous-sol partiel, rez-de-chaussée et deux étages.Nombre de lits : 565Matériaux : Façades Ouest et pignonsSud des Hébergements adultes :Parement en pierres de Lave, agrafées,Façades Est et Sud des hébergementsadultes et Maternité : Bardage en panneaux résine ton « bois »,Pignons Sud des hébergements adultes :Panneaux et cassettes métalliquespré-laquées,Menuiseries extérieures : Aluminiumlaqué avec volets roulants aluminium,vitrages et murs-rideaux,Coût du chantier : Estimation100 millions d’Euros Hors TaxesEnvironnement : 6 hectaresArchitecte : Société Groupe 6 ArchitecteBureau d’études : JacobsOuverture : fin Septembre 2008.

MetzProcédure novatrice« conception-réalisation »pour le nouvel hôpital

Pour la construction de son nouvelhôpital à Metz, le CHR Metz-Thionvillea opté pour la procédure novatrice« conception-réalisation ». Le DirecteurGénéral Patrick Guillot explique cechoix.

Pourquoi avoir retenu cette solution pour Metz ?

Nous avons réalisé une étude compara-tive tant sur le plan juridique que sur leplan financier de 3 formules : - la procédure classique issue de la loi

sur la maîtrise d’ouvrage publique ( loi« MOP »)

- la procédure de « conception-réalisa-tion » ouverte par l’article L6148-7 ducode de la santé publique (ordonnancede septembre 2003)

- le bail emphytéotique avec un « preneur »qui peut être un opérateur privé ouune société d’économie mixte locale(SEML) (ordonnance de septembre2003).

Les conclusions de cette étude ontconduit le CHR Metz-Thionville à s’orientervers la procédure « conception-réalisa-tion » car elle permet à l’établissementde santé de rester maître d’ouvrage et decontrôler directement la construction.Les délais de procédure sont pluscourts puisqu’il n’y a pas de dissociationmaîtrise d’œuvre-construction. Lescoûts sont en principe mieux maîtriséspuisqu’une offre globale, qui engage lecandidat est déposée. Il en est de mêmedes délais qui font l’objet d’un engage-ment contractuel global. Ceci peutconstituer un garde fou par rapportaux dérives habituelles sur les projetsclassiques. L’offre contient à la fois leprojet, son organisation et son prix !

Principale contrainte : la nécessitéd’élaborer un programme techniquetrès précis , incluant des notions deperformances. La marge de discussionavec l’équipe retenue étant beaucoupplus faible.

De quels moyens le CHR s’est-il dotépour maîtriser une telle opération ?Quel sera le rôle de ses servicestechniques ?

Différentes sociétés de conseil sontintervenues lors de l’étude de faisabilitédu projet , de l’élaboration du programmetechnique détaillé, des études d’implan-tation et de patrimoine. De plus, le CHRbénéficiera de l’assistance juridiqued’un cabinet d’avocats pour la passationet l’exécution du marché de conception-réalisation.

Les services techniques du CHR ontpiloté toute la phase de programmation,le lancement de la procédure. Ils ontégalement animé le comité de suivi ettraduit les aménagements souhaités enrestant dans le cadre contractuel etfinancier.

Ils suivront ensuite la phase réalisation,suivi du chantier avec à leurs côtés unconducteur d’opération (cabinet privéhabilité à suivre de grandes opérationspubliques) mandaté pour le suivi quoti-dien, administratif, technique et financier.Un comité de suivi pluridisciplinaire estchargé de mener à bien le projet. Il estcomposé de 20 membres, parmi euxdes représentants des activités de soins(7 médecins et 5 soignants), des élusmédicaux de l’établissement (présidentet vice président de la CommissionMédicale d’Etablissement et del’Assemblée Médicale Locale de Metz),

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des représentants de la direction(5 directeurs du CHR). Les membres ducomité de suivi animent des groupesthématiques et transversaux qui aurontpour mission de suivre l’évolution duprojet.Ce projet a fait l’objet d’un appeld’offres européen, 4 groupementsont été retenus.

Comment sera financée cette opération estimée à 180 millionsd’euros (construction+terrain) ?

100% par emprunt. La prise en chargedes frais financiers est assurée dans lecadre du budget de l’établissement avecl’appui de l’Agence Régionaled’Hospitalisation (dans le cadre duContrat d’Objectifs et de Moyens duCHR) et du plan national Hôpital 2007 àhauteur d’environ 9 millions d’euros/an.

Procédure conception-réalisation

« Dans une procédure de constructionpublique classique le maître d’ouvragechoisit un maître d’ouvre chargé de laconception de l’ouvrage puis une ouplusieurs entreprises. Le maître d’oeuvreest, en particulier, investi de la missionde suivi de la bonne exécution desmarchés de travaux conclus entre lemaître d’ouvrage et les entreprises.Dans la procédure conception-réali-sation le maître d’ouvrage choisitsimultanément un groupement entre-preneur - concepteur, et conclut avecce groupement un marché unique ».Le groupement se voit confié parcontrat l’entière responsabilité deconcevoir, réaliser, voire mettre enservice un ouvrage de bâtiment oud’infrastructure, destiné à répondre aubesoin exprimé par le maître d’ouvrage.Guide Conception-Réalisation -Mainh -juillet 2004

➔ NouvellesStructures

Les nouveaux laboratoires Clermont-Ferrand

Psychiatrie : Un nouvel hôpital,espace de liberté, Lillelieu de quiétude

L’Hôpital de la Mère et de l’Enfant :une référence Limoges

Les grands projets Nantes

Clermont-ferrand

Les nouveaux laboratoires

Le nouveau bâtiment des laboratoiresdu CHU est terminé : l’heure est auxdernières finitions, au passage de lacommission de sécurité. Relié par unepasserelle aérienne au bâtiment prin-cipal de Gabriel-Montpied, le grandimmeuble blanc de 6 étages regroupel’ensemble des labos auparavantdispersés sur trois sites. Il accueilleaussi le nouveau service de médecinelégale et l’Etablissement Français duSang. Sur son ancien emplacement, un vastebâtiment neuf de 6 étages dédié auxsoins sera édifié, dès 2007. Cette nouvelleextension ultra-moderne de l’HôpitalGabriel Montpied servira dans un premiertemps à accueillir des services cli-niques du bâtiment central et permettraainsi le désamiantage et la rénovationquasi complète du site en quelquesannées.L’opération « nouveaux labos » constituela première étape de la modernisationcomplète de l’hôpital Gabriel-Montpied.Vendredi 17 Juin 2005, une journée portesouvertes réservée aux agents sera l’occa-sion de présenter au personnel ce nou-veau bâtiment moderne et fonctionnel !

Sur les 30 M€ représentant le coûttotal des travaux, l’EtablissementFrançais du Sang. prend à sa charge5 M€, payés sous forme de loyers.

LillePsychiatrie : Un nouvel hôpital, espace de liberté,lieu de quiétude

Le CHRU de Lille vient d’ouvrir lesportes du nouvel hôpital psychiatriqueMichel Fontan d’une capacité de 79 lits.Ce pôle de haute expertise représenteun des plus importants projets immobi-liers de France pour la psychiatrie.

Les grandes orientations du SchémaRégional d’Organisation Sanitaire dePsychiatrie sont respectées.L’architecture moderne de l’hôpitals’adapte aux besoins de confort et debien-être des patients souffrant depathologie psychiatrique : chambresindividuelles, environnement confortable

et sécurisé. Des couloirs spacieux, unvaste patio, des lieux de vie largementéclairés par de grandes baies vitréesdonnent un caractère lumineux etcalme au bâtiment. L’hôpital Fontanallie solidité dans sa structure (mélangede béton et de brique) et modernité danssa conception (verrerie et métal brut).Les lits d’hospitalisation générale adultesont optimisés de façon à privilégierles alternatives à l’hospitalisation.

Une unité d’hospitalisation conjointemère-enfant répond aux difficultéspsychopathologiques liées à la grossesseet au post-partum. Quant aux urgences,elles sont assurées par le Centred’accueil et de crise où les patientssont évalués et orientés. Le centre fonc-tionne 24h/24 avec une durée de séjourqui ne doit pas excéder 72 heures ouvra-bles. D’une façon générale les alternativesà l’hospitalisation traditionnelle sontprivilégiées. Enfin, les liaisons sontrenforcées avec les différents servicesde court, moyen et long séjour.

Hospitalisation adulte sous la responsabilité du Professeur Goudemand

12 lits pour le centre d’accueil de crise18 lits pour l’hospitalisation «sansconsentement »26 lits pour l’unité de psychiatrie généra-le/adultes dont 8 lits d’hospitalisation desemaine4 lits pour mamans, 4 lits pour enfantsdans l’unité d’hospitalisation de la mèreet de l’enfant

Hospitalisation enfant et adolescentsous la responsabilité du ProfesseurDelion : 15 lits

L’hôpital Michel Fontan accueille éga-lement : les consultations et soinsexternes, la psychiatrie de liaison et lapsycho-oncologie, le pôle enseigne-ment et recherche qui inclut uneimportante unité CNRS, le centresocio-thérapeutique, l’accueil, la logis-tique et la direction.

Nouvel hôpital psychiatrique Chiffres-clésCoût des travaux : 11 150 000 eurosCoût des équipements : 900 000 eurosDurée des travaux : 24 moisCapacité : 79 litsSuperficie : 4 800 m2

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LimogesL’Hôpital de la Mère et del’Enfant : une référence

L’Hôpital de la Mère et de l’Enfant estun établissement qui va permettre auCHU de LIMOGES, d’une part de pou-voir réaliser, en conformité avec lesdécrets sur la périnatalité, le regrou-pement géographique et fonctionneldes activités d’obstétrique et de néo-natologie, mais aussi les activitésgynécologiques et de pédiatrie médi-co-chirurgicale, et d’autre part depermettre au CHU de Limoges debénéficier dans le bâtiment principalDupuytren d’espaces libérés quiseront utilisés pour redistribuer lesservices hospitaliers en tenant comp-te des regroupements polaires à veniret de la gestion commune des flux depatients.

Le schéma régional d’organisationsanitaire (SROS) a programmé dés1999, ce regroupement des activités desoins de la mère et de l’enfant.

La première pierre de ce nouvel hôpital aété posée le 26 mai 2003. La structurepourra accueillir 192 lits et places répartissur une surface nette de 23 338 m2.

La création du nouvel ensembleMère-Enfant va constituer une réelleréférence régionale pour l’ensembledes acteurs du système de santépublic et privé en promouvant desactivités nouvelles : - développement des alternatives à

l’hospitalisation : chirurgie ambulatoire,sorties précoces à domicile...

- consolidation des sur-spécialitéspédiatriques : soins de la douleur,soins aux hémophiles, traitement dela mucoviscidose, onco-pédiatrique,troubles du langage...

- développement de techniques chirur-gicales non invasives de l’enfant,

- création de nouvelles explorationsfonctionnelles en ophtalmologie et ORL,

- création d’un secteur de chirurgieplastique et de brûlés,

- développement des techniques demicro-injection en assistance médicaleà la procréation,

- constitution d’une unité de génétiqueet de la reproduction.

Des structures médico-techniquescomplémentaires seront créées dansce nouvel hôpital : Plateau techniqued’imagerie avec tomodensitométrie,urgences pédiatriques médico-chirur-gicales, plateau de consultations, blocsopératoires et salles de soins postinterventionnelles, laboratoire d’histo-logie-cytologie-cytogénétique...

Avec ce nouvel hôpital, le CHU seul éta-blissement à disposer d’une maternitéde niveau III, pourra jouer pleinementson rôle d’animateur du réseau MATLIM(réseau des 8 maternités publiques etprivées du Limousin) et constituer aussiune référence en matière de soins del’enfant avec un rayonnement au-delàdes limites de la région administrativevers l’Indre, la Charente, la Dordogne, leLot, le Cantal...

Les travaux seront terminés courantdécembre 2005 et l’ouverture program-mée dans les premiers mois de 2006.

Ajoutons que, pour rester pleinementfidèle à la volonté du CHU de Limoges deprivilégier la qualité de l’accueil, le projetcomporte également la constructiond’une Maison des Sourires, sponsoriséepar la fondation Mac Donald’s. Ainsi lesfamilles des enfants hospitalisés serontreçues à proximité de l’hôpital, dans lesmeilleures conditions de confort possible.

NantesLes grands projets

Après l’ouverture du nouvel hôpitalMère et Enfant et la création de l’uniténeuro-vasculaire, le CHU de Nantesprésente les enjeux de ses principauxchantiers s’inscrivant dans son schémadirecteur.

Dans les toutes prochaines années,plusieurs réalisations architecturales, àproximité du site de l’Hôtel Dieu en centreville, apporteront une solution à la satura-tion actuelle des espaces et permettrontde développer l’imagerie et la réanima-tion médicale.

Ainsi, seront construits :- d’ici 2007, un bâtiment abritant le

SAMU/SMUR/Centre 15 et doté d’ unehélistation,

- d’ici 2009 un plateau technique médico-chirurgical regroupant les blocs opéra-toires, la réanimation et la surveillancecontinue chirurgicales.

A moyen terme, un projet unique enFrance va voir le jour : la création d’uncampus hospitalo-universitaire surl’Ile de Nantes, en plein centre-villeconsolidera l’indispensable synergieentre activités de soins, d’enseigne-ment et de recherche par une proximitégéographique (voir encadré sur lesInstituts). Ce programme a reçu le sou-tien de Jean-Marc Ayrault, Président duConseil d’Administration.

D’autres rénovations et restructurations sont planifiées

La psychiatrie : Ces dernières semainesles travaux de restructuration des bâti-ments d’hospitalisation de la psychiatrieadulte ont démarré. 30 millions d’eurossont investis dans l’amélioration de laqualité hôtelière de l’hôpital Saint-Jacques : les chambres seront toutesindividuelles et les bureaux de consul-tation entièrement rénovés

Hôpital Mère et Enfant : La poursuitede la restructuration de l’ensembleMère et Enfant se concrétisera par letransfert de la chirurgie cardiaquepédiatrique sur le site de la Faïencerieet par la création d’une véritable réanima-tion pédiatrique de recours s’inscrivantdans le plan national périnatalité.

Institut de recherche thérapeutique :Parallèlement, les études préalables àla construction d’un institut de recherchethérapeutique (IRT1) seront menées en2005. Ce chantier conduit par la RégionPays de Loire est réalisé en lien étroitavec le CHU de Nantes. L’établissementparticipe à son financement et met leterrain à disposition.

Hôpital Guillaume et René Laënnec :En 2005 sont également programméesla rénovation des blocs opératoires deneurochirurgie et la poursuite des étudespour la création en 2006 d’une quatrièmesalle de chirurgie cardiaque et de lits desoins intensifs de cardiologie.

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Les Instituts, une spécialité nantaise

En matière de gouvernance hospitalière,le CHU de NANTES a été novateur il y ade cela quelques années, avec la géné-ralisation réussie de l’organisation enpôles dont la mise en place est aujourd’huipréconisée à l’échelon national par leministère de la santé. Dans la continuitéde cette démarche, le CHU réfléchitaujourd’hui à d’autres formes d’organisa-tion prenant en compte la triple missionde soins, d’enseignement et de recherchequi jusque là se développait dans desstructures séparées : l’hôpital en ce quiconcerne les soins, la faculté de médecineen ce qui concerne l’enseignement, leslaboratoires universitaires et l’INSERM ence qui concerne la recherche.

De cette réflexion est né le concept desInstituts. Un Institut est une entité tri-partite INSERM, CHU et Université. Sonobjectif est de regrouper les moyenspour décloisonner les savoirs et les pra-tiques au service du patient et favoriserla visibilité européenne et internationalede l’ensemble.

Ce décloisonnement prend toute lamesure de son efficacité si les équipessont réunies dans un lieu unique. Leprojet d’implantation future sur l’île deNantes répond à cet objectif.

A travers quatre instituts déjà consti-tués : institut du thorax, institut de latransplantation et de la recherche entransplantation, institut des maladiesdigestives et institut régional du cancerde Nantes Atlantique, le CHU de Nantesdémontre à nouveau ses capacitésd’innovation. il propose à la communauténationale un nouveau modèle d’organisa-tion qui rapproche la recherche dupatient et qui vise in fine à raccourcir letemps qui sépare la découverte de sonapplication.

➔ CultureAnimation

Humour et fantaisie sur ordonnance Orléans

Genèse d’un hôpital pour enfants Paris

Polar au CHU Rouen

OrléansHumour et fantaisie surordonnance : le rire médecin

Le spectacle continue ! Pour la 9ème

année consécutive, le CHR d’Orléansrenouvelle son partenariat avec LeRire Médecin et la mutuelle SphériaVal de France. Objectif : égayer leséjour des enfants hospitalisés ! Lasignature de la convention s’est faiteen présence de Madame CarolineSimonds fondatrice et directrice du RireMédecin et de l’équipe des comédiens,de Monsieur Serge Grouard, Maired’Orléans, Député du Loiret etPrésident du conseil d’administrationdu CHR d’Orléans, de MonsieurRichard Bousiges, Directeur GénéralAdjoint du CHR d’Orléans et deMonsieur Pascal Vilain, Président dela Mutuelle Sphéria Val de France.

Un partenariat pour des éclats de joiedans les chambres et les couloirs del’hôpital ! Au départ limité au départe-ment de Pédiatrie de l’hôpital PorteMadeleine, le réconfort du Rire Médecinet de ces facétieux comédiens a étéprescrit aux jeunes patients du servicede chirurgie pédiatrique pour leur plusgrand plaisir. En janvier 2005, le renou-vellement, de cette ordonnance tripartiteest l’occasion de dresser un bilan de laposologie de rires et plaisirs administrésaux enfants du CHR, deux fois parsemaine, les lundis et mercredis, 11mois sur 12, par 5 clowns très appréciés :Mam’zelle Zaza, Brancardier Pompon,Molotov, Socquette et le ProfesseurOsvaldo.

Depuis le 11 juin 1996, date de mise enplace du programme du Rire Médecinau CHR, les clowns ont rendu plus de21 500 visites festives aux enfantshospitalisés !

Présents dans le service de pédiatriegénérale depuis le début, les clownsinterviennent également une demi-journée au sein du service de Chirurgiepédiatrique depuis septembre 2003. Autotal, ce sont plus de 4 000 représenta-tions individualisées qui sont offertestous les ans aux petits malades, à leursparents mais également au personnelsoignant du CHR. Pour que les specta-cles continuent, la Mutuelle Sphéria Valde France et le CHR d’Orléans ontrenouvelé leur soutien au Rire Médecin.

« Le bénéfice de ces prestations estpalpable et procure également unmoment de détente à l’ensemble dupersonnel et des visiteurs. Leur présen-ce dans les lieux induit une atmosphèreaccueillante qui tient compte despatients dans leur entité. » rappelleRichard Bousiges, Directeur GénéralAdjoint du CHR.

La vocation du Rire Médecin

Parce qu’il « est plus facile de soigner unenfant heureux », Le Rire Médecin s’estfixé pour principal objectif d’améliorer laqualité de vie des enfants à l’hôpital etrappelle à tous ceux qui les côtoient quel’humour, le rêve et la fantaisie peuventfaire partie de leur vie, même à l’intérieurd’un hôpital. L’équipe est constituée à100 % de professionnels ayant plusieursannées d’expériences dans les domainesdu cirque, du théâtre ou des arts de larue et qui ont choisi d’intervenir sur leterrain de l’hôpital. Faire le clown à l’hôpital n’est pas uneplaisanterie. En 1995, Le Rire Médecin aédité un code de déontologie réunissantles principes fondateurs de ce nouveaumétier de «docteur clown». Ce code,garant de la qualité et du professionnalis-me des clowns du Rire Médecin, affirmele sérieux d’une action qui ne se prendpas au sérieux.

Ils ont dit

« (...) avoir à nos côtés, dans le travailquotidien ces « clowns docteurs » estune véritable richesse. Ils ont su trouverleur place, être dans « le bon ton » danstous les secteurs pédiatriques des pluspetits aux plus grands, y compris dansl’animation de nos grands couloirs, oùleur apparition se fait parfois de façontrès bruyante sur un air de fanfare (...) ».merci et j’espère pouvoir longtempspoursuivre cette collaboration fructueu-se. » Docteur Josée Bentata, Chef dudépartement de pédiatrie du CHRd’Orléans

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ParisGenèse d’un hôpital pour enfants

« L’Hôpital et l’enfant : l’hôpital autre-ment ?... » le Musée de l’AP-HPconsacre une importante exposition àl’histoire de l’enfance hospitaliséesous le haut patronage du Ministre dela culture et de la communication, jus-qu’au 31 juillet. La reconnaissance du statut de l’enfantvers la fin du XVIIIème siècle accompagnedeux évolutions fondamentales : l’essord’une médecine clinique adaptée à sespathologies et la conception d’un processde soins spécifique dont l’aboutisse-ment sera la création d’un hôpital pourenfants en 1802, une première mondiale !

Dès l’origine et avec le soutien de lasociété civile (œuvres charitables,bénévoles puis associations), l’hôpitalpédiatrique organise entre ses murstoutes les activités liées aux apprentis-sages fondamentaux et habituellementprises en charge par la famille, parl’église puis par l’école.

L’enfant réformateur de l’hôpital

L’accueil de patients mineurs installed’emblée les médecins et les adminis-trateurs dans une relation d’échange etde dialogue. L’ouverture des établisse-ments pédiatriques s’inspire d’uneconception nouvelle de l’enfance et, denos jours, se développe à travers laculture à l’hôpital. Aujourd’hui la loi du 4 mars 2002 affirmeles droits particuliers des patientsmineurs à qui le texte reconnaît unemajorité sanitaire. Ainsi, les personnesmineures peuvent recevoir elles-mêmesune information et participer à laprise de décision les concernant,d’une manière adaptée à leur degréde maturité.

Un parcours rythmé par les grandes découvertes

L’exposition rappelle également lestâtonnements de la médecine pédia-trique, les mesures prises pour limiterles risques de contagion et de mortalité,la prise en compte tardive des enfantsdéficients mentaux et l’ouverture del’hôpital Robert Debré en 1988...Puis tout s’accélère et l’hôpital pédia-trique se retrouve aux prises avec quatreévolutions contraignantes et parfois

contradictoires : l’éclatement lié à sonhyperspécialisation, le besoin de considé-rer l’être dans sa globalité, les exigencesdes familles et la prise en compte dupatient mineur, sujet de droit.

L’hôpital pédiatrique du troisièmemillénaire doit également intégrer leprogrès qui sans cesse fait reculer lamaladie, la mort et réinventer lesconditions de la procréation. Dans cet univers en mutation, quellesrelations l’hôpital pédiatrique va-t-ilnouer avec l’enfant, les médecins, lesparents et au-delà la société civile ?L’exposition invite à prolonger laréflexion.

Musée de l’AP-HPHôtel Miramion - 47 quai de la Tournelle75005 PARISOuvert du mardi au dimanche de 10 heuresà 18 heures. fermé les jours fériés.www.aphp/histoire/musee.htm

Pour plus d’informations contacterMarie-Christine Valla, responsable de l’action culturelle et de la communication,Tél : 01.40.27.55.89.courriel : [email protected]

RouenPolar au CHU

L’hôpital, lieu d’intrigues ? Durantl’été 2004, 180 auteurs en herbe deromans policiers ont participé auconcours lancé par le CHU de Rouenet le quotidien Paris-Normandie. Ilfallait écrire une nouvelle policièreen 4 feuillets maximum et les adresserà la délégation de la communicationdu CHU.Les œuvres soumises à un jury compo-sé de journalistes et d’hospitaliers ont étéclassées en deux groupes les jeunes demoins de 15 ans (8 nouvelles reçues) etles adultes et en trois catégories :intrigue, émotion et humour.

Consécration pour les gagnants : les 10premières nouvelles de chaque catégorieont été publiées dans un tiré à part ducélèbre Paris Normandie et leursauteurs récompensés par la librairieL’Armitière de Rouen.

Dans l’imagination des écrivains l’hôpitaldevient le lieu idéal pour un trafic dedrogue ou pour l’accouchement d’un

clone d’Hitler...Moins blanc et moinshospitalier qu’il n’y paraît, l’établisse-ment inspire idées noires et frissons etpas seulement aux patients mais aussiaux médecins et aux personnels admi-nistratifs et soignants...

En 2004, Lire en fête fut l’occasion dedécerner le prix Flaubert aux auteursd’un genre nouveau et décapant : leroman noir hospitalier que le CHU deRouen vient d’inaugurer.

Cet été un nouveau concours estprévu ! Préparez vos stylos...Renseignements sur www.chu-rouen.fr

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➔ International

PoitiersLa coopération internationale en 2005

Le CHU de Poitiers déploie aides etcoopérations sur les trois continents

- En Asie, avec le Vietnam, le CHU dePoitiers travaille à l’intégration de lacoopération existante dans le cadredes partenariats interhospitaliersreconnus par le ministère des Affairesétrangères. La coopération avecl’hôpital populaire 115 d‚Hô Chi MinhVille sera également poursuivie etdéveloppée ;

- Avec la Chine, une coopération entrel’Institut d‚administration des entre-prises de Poitiers et l’université deNanchang au titre du master enmanagement sanitaire hospitalier semet en place notamment par l’accueilde stagiaires.

- Au Liban, le CHU vient en appui auxformations paramédicales et médicalesdes élèves et étudiants de l’InstitutUniversitaire de la Sainte-Famille deBatroun et l’hôpital Getaoui, et avecl’hôpital Saint-Georges de Beyrouth ;

- En Afrique, le partenariat avec l’hôpitalde Moundou se poursuit. Dans lecadre de la convention conclue avecl’établissement, les actions concerne-ront principalement l‚envoi de matérielmédical et paramédical ainsi que laformation et des échanges de person-nel : appui en kinésithérapie, aide à lamaintenance et à l‚équipement…

- Dans le cadre du programmeEnsemble pour une solidarité théra-peutique en réseau (ESTHER), lepartenariat préparé en 2004 avec lecentre hospitalier d‚Agadir sera validé.Un autre accord avec l’hôpital deMoundou est aussi en préparation.

- Avec l’Amérique du Sud, le CHUprépare un jumelage avec le centrehospitalier de Río Gallegos et prendpart aux formations développées parla Maison des Pays du Cône Sud.

➔ Publication

RennesUn praticien du CHU à l'honneur dans le New England Journal

Un nouveau traitement de la désyn-chronisation a été inventé en Franceau milieu des années 90 par desmédecins du CHU de Rennes et dela clinique du Val d'Or à St Cloud. Il a pour nom "resynchronisationcardiaque", ou stimulation multisites.

Plus de 500 000 français sont atteintsd'insuffisance cardiaque chronique.Leur confort de vie est très altéré parl'essoufflement, la fatigue et les hospi-talisations répétées pour pousséesd'aggravation. Malgré les remarquablesprogrès du traitement par médicaments,de nombreux patients restent trèsinvalidés et ont un risque élevé de mor-talité. Cela est particulièrement vrailorsque la défaillance de la pompecardiaque se complique de désynchro-nisation. Dans un coeur normal, toutesles parois se contractent et se relâchenten même temps, en synchronisme parfait,pour assurer un rendement maximal dela «pompe». Cette harmonie est rompuechez environ un insuffisant cardiaquesur trois, contribuant à majorer lessymptômes et à aggraver le pronostic.La désynchronisation est aisémentidentifiable par le cardiologue, sur unsimple électrocardiogramme ou par desexamens d'imagerie.

Un traitement spécifique de la désyn-chronisation a été inventé en France aumilieu des années 90 par des médecinsdu CHU de Rennes et de la clinique duVal d'Or à St Cloud. Il a pour nom«resynchronisation cardiaque», ou stimu-lation multisites. Il utilise des électrodesplacées par simple cathétérisme (sansintervention chirurgicale) en des pointsprécis des deux ventricules. Un généra-teur électrique semblable à un pacemakeret placé sous la peau près de l'épaule,stimule simultanément les différentssites pour restaurer l'harmonie decontraction.

Après une longue phase d'évaluation(autant que pour un nouveau médicamentavant d'être disponible en pharmacie),l'efficacité de la resynchronisation estaujourd'hui établie.

Les résultats de l'étude CARE-HFseront publiés dans l'édition du 12 avril2005 de la célèbre revue américaine, leNew England Journal of Medicine. Cetteétude réalisée dans 83 hôpitaux univer-sitaires européens, répartis sur 12 pays,a été coordonnée par les professeursJohn Cleland (Hull, UK) et Jean-ClaudeDaubert (Rennes), ce dernier étantaussi l'investigateur principal pour laFrance. Le CHU de Rennes a été le princi-pal centre de recrutement. Les résultatsde CARE-HF sont très largement positifs,avec une réduction majeure du nombred'hospitalisations pour décompensationet une amélioration de la survie de 36 %,chez les patients traités par resynchroni-sation. Un tel bénéfice n'avait été observéavec aucun autre traitement de l'insuf-fisance cardiaque, depuis plus de10 ans. Il s'agit donc d'un progrès thé-rapeutique majeur.

Les patients éligibles pour ce traitementpeuvent être maintenant implantés dansdes centres de cardiologie spécialisés,habilités par les Agences régionalesd'hospitalisation. L'autorisation de rem-boursement vient d'être accordée parles pouvoirs publics.

contact presse : Professeur Jean-Claude Daubert, département de cardiologie et maladies vasculairesHôpital Pontchaillou : 02 99 28 25 25

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Informations & inscriptions : www.chu-nancy.fr ou

TV à l’Hopital

� jeudi 13 et

vendredi 14octobre 2005

Colloque

Contacter Dr Bertrand DEMANGEON Responsable de laCommunication CHU Nancy 29, av du Mal de Lattre de Tassigny 54035 Nancy cedex Tél : 03 83 85 14 78Fax : 03 83 85 11 88 Mel : [email protected]

La télévision hospitalière deviendra-t-elle LE média par excellence des Hôpitaux ? Quels moyens y consacrer ? Quelles limites se fixer ? Quels partenariats initier ? Quelle évaluation pratiquer ? ou tout simplementquels sont les fonds documentaires disponibles ?Quelle législation observer ?... Autant de questions que se pose toutpromoteur de projet.

Au programme : conférences plénières, ateliersthématiques, tables rondes et espaces dedémonstration…Les directeurs, médecins, soignants, respon-sables de la communication, professionnels del’audiovisuel, représentants d’associations,patients… échangeront lors de ce premiercolloque national consacré à la TV d'informationdu consultant et de la personne l’hospitalisée.

l’info patients en grand écran - l’info pa

à Nancy

��coordonnées Réseau CHU n°19 - Mai 2005En gras, les CHU qui adhérent à Réseau CHU.

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Nancy DDrr BBeerrttrraanndd DDEEMMAANNGGEEOONNCCHHUU NNaannccyy 2299,, aavv dduu MMaall ddee LLaattttrree ddee TTaassssiiggnnyy5544003355 NNaannccyy cceeddeexx TTééll :: 0033 8833 8855 1144 7788FFaaxx :: 0033 8833 8855 1111 8888 bb..ddeemmaannggeeoonn@@cchhuu--nnaannccyy..ffrr

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NîmesCatherine LATGERCHU de Nîmes5 rue Hoche30029 NIMES Cédex 9Tel. 04 66 68 30 01Fax. 04 66 68 34 [email protected]

OrléansAAlliiccee LLEESSAAGGEECCHHUU dd’’OOrrllééaannss11,, rruuee PPoorrttee MMaaddeelleeiinnee BBPP 22443399 --4455003322 OOrrllééaannss cceeddeexx 11TTééll :: 0022 3388 7744 4444 0033FFaaxx :: 0022 3388 7744 4411 5511aalliiccee..lleessaaggee@@cchhrr--oorrlleeaannss..ffrr

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Pointe-à-Pitre MMaarriiee--CChhrriissttiinnee BBEELLTTAANNCCHHUU ddee PPooiinnttee--àà--PPiittrreeAAbbyymmeess9977115599 PPooiinnttee--àà--PPiittrree CCeeddeexxTTééll :: 0055 9900 8899 1100 2288FFaaxx :: 0055 9900 8800 1111 1199mmaarriiee--cchhrriissttiinnee..bbeellttaann@@cchhuu--gguuaaddeelloouuppee..ffrr

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RouenRRéémmii HHEEYYMMCCHHUU ddee RRoouueenn 11 rruuee ddee GGeerrmmoonntt7766003311 RROOUUEENN cceeddeexxTTééll :: 0022 3322 8888 8855 2200 FFaaxx :: 0022 3322 8888 8800 6655rreemmii..hheeyymm@@cchhuu--rroouueenn..ffrr

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Strasbourg BBééaattrriiccee FFRRAANNCCEESSCCHHUU ddee SSttrraassbboouurrgg11,, ppll ddee ll’’hhôôppiittaall -- BBPP 4422666677009911 SSttrraassbboouurrgg cceeddeexx TTééll :: 0033 8888 1111 6633 5544 FFaaxx :: 0033 8888 1111 5533 8833 bbeeaattrriiccee..ffrraanncceess@@cchhrruu--ssttrraassbboouurrgg..ffrr

ToulouseMMaarriiee--CCllaauuddee SSUUDDRREECCHHUU TToouulloouussee22,, rruuee VViigguueerriiee3311005522 TToouulloouussee cceeddeexx TTééll :: 0055 6611 7777 8833 4499FFaaxx :: 0055 6611 7777 8855 2211 ssuuddrree..mmcc@@cchhuu--ttoouulloouussee..ffrr

ToursPatrick FAUGEROLASCHRU Tours37044 TOURS cedex 1 Tél : 02 47 47 37 57Fax : 02 47 47 84 31 [email protected]

Coordination de la commissioncommunication :SSaannddrriinnee DDEELLAAGGEECCHHUU ddee RReennnneess HHôôppiittaall SSuudd 1166 bbdd ddee BBuullggaarriiee BBPP 9900334477 3355220033 RReennnneess cceeddeexx 22 TTééll :: 0022 9999 2266 7711 0000 ssaannddrriinnee..ddeellaaggee@@cchhuu--rreennnneess..ffrr

Réseau CHU - Mai 05 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32

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