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I éÊSm 87"'' Année—24 ABONNEMENTS Trois Mo''s. . ^ fr. Six Mois, . . . 7 fr. Un An. . . . 12 fr. En dehors do département: 16 fr. ETRANGER 25 FRANQS INSERTIONS Annonces, la ligne. 1.80 Réclan^es — 2.fr. Faits locaux — 2.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires <S? d'Avis Divers FONDE EN 1841 PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI Mercredi 25 Mars 1931 LE NUMERO 1 5 u REDACTION & ADMINISTRATION: 4- PLACE DU MARCHÉ-NOIR Les Abonnements sont payables d'a- vance et i'acceptation de trois nn- méros engage pour une innée. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour iul. ^C/C/ Nantes 1S4-28 i Directeur: A.. a i R O U A R D | Téléphone 1-9S A une époque de boulverse- ment mondial qui, par plus d'un caractère, s'appariente à: la nôtre, St-Augustin disait : « A force de tout voir, nous finissons par tout, supporter : à force de tout sup- porter, par tout approuver ». — N'est-ce pas précisément ce. que nous constatons à l'heure présente pour l'école unique et ne sommes-nous pas menacés de voir demain se ifonder cette ins- titution, qui porte en elle, avec les plus redoutables éléments de désagrégation sociale, Tarrêt de mort de. l'enseignement lil^re:- ? Alors, quand nos collèges et nos écoles, fermerontiles uns^après les au^r^, quand le dogme socialiste et athée sera officiellement ensei- gné et imposé à toute la jeunes- se française, qpand leflottou- jours croissant des déclassés vien- dra redoubler lesforcqs de la ré- volution, il sera bien temps dq gémir, L'adversaire irréconcilia- ble, celui qui n'a pas désarmé et qui, de son- plein gré, ne désar- mera jamais, l'aura, belle- pour no-us prendre, en dérision : « De quoi donc vous plaignez-vous, raillera-t-il, n'avez-voijs pas creu- sé, votre tombe de yos propres mains?- Vous pouviez bien pré- voir ce qui vous attendait : nous ne vous l'avions p£is cachp. Les avertissements les. plus, formels appuyés des gestes les plus si- gnificatifs ne vous ont certes pas été ménagés ». Il serait en effet impossible d'i- magip^r^ pojir pr^liider x la, ré- forme scolaire, une atmosphère plus chargée d'hostilité, plus lourde d'injustices et de;des.seips perfides que celle où se poursuit actuellement l'œuvre de IfiiiQité. Dans les Conseils d^ l'instrjiiction technique comme dans ceux de l'instruction publique,à la Cham- bre aussi.bien qji'au Sènat, il n?y a pas de jour où l'activité mal- veillante ne s'en manifeste par une série de dénis de justice plus inqualifiables les uns que les autres. Nous ne reviendrons pas sur l'ignoble sectarismp. ou sur la .lâ- che complicité des 303» députés <iui ont exclu les élèves pauvres des écoles libres de toute parti- cipation aux subventions accor- dées aux enfants qui fréquentent une école éloignée de leur habi ta- tion. Ce n'est qu'un numéro d'une honteuse série. Lescris de haine contre les Da- vidées, qu'on n'a.pas oubliés, en sont un autre. Du reste est-il besoin de multi- plier les exemples après le spec- tacle que viennent de nous don- ner la Chambre et le gouverne- ment dans le débat sur la gratui- té de la cinquième, lis sont de- meurjésr.éfractaires.à tous 1}3S ap- pels à une juste neutralité, de quel côté qu'ils vinssent, sourds à la voix de M. le Pasteur Àutran comme de M. Pabbé Desgranges, de MM, Lefas qt Paul Simon,aussi bien que M. Vallat. C'est au com- mandement de MM. Herriol et Blum que marchaient les Minis- tres et que suivaU une majorité reconstituée à gauche pour la cir- constance. Voilà dans quel esprit de serei- ne justice, d'équitable impartia- lité, d'apaisements sincères, les pouvoirs publics, les administra- tions et les représentants du peuple sont prêts à s'entendre avec l'enseignement libre pour fonder et organiser sur de nou- velles bases le régime scolaire, pour ouvrir l'école unique. Il serait grand temps de recon- naître que sur le terrain de l'école autant et plus encore que sur les autres terrainsj la lutte est nette- ment ouverte entre la révolution et les. éléments, d'ordre. Si une partie d6 la majorité, qui se dit natipnale, veut y faire le jeu du Cartel démagogique, iUui est dé- sormais impossible d'ignorer où la con(iui;:'ait cet inppnceval^le concours donné aux forces sub- versives qui la menacent direc- tement dans ses intérêts les plus sacrés. Colonel EELLER. Réception du Roi d'Espagne Le Président de la Riépublique a offert un déjeuner eii l'honneur du roi d'Es- pagne. Assistaient à ce déjeuner : M, Qui- nones de Léon, ambassadeur d'Espagne; le duc de Miranda, grand maître de la cour; MM. -Rolland, conseiller de l'ambassade d'Espagne; Pierre Laval, président du con- seil, ministre de l'Intérieur, Léon Bérard garde des sceaux, ministre de la justice; Aristide Briand, ministre des affaires, étran- gèr«si'Charles . Dumont, ministre dg^la ma- rine militaire; Berthelot, ambassadeur de France, secrétaire général du ministère des affaires étrangères; Lucien Saint, résident général do France au Maroc; Widor, secré- taire perpétuel de l'Académie des Beaux- Arts; le général Weygand, vice-président du conseil supérieur de la guerre; MM. Re- nard, préfet de la Seine; Chiappe, préfet de police; le général Gouraud, gouverneur miî^tjaire de Patis; MM,. Léger, mjnistre plénipotentiaire, directeur des affaires po- litiques et commerciales au ministère des affaires étrangères; Thierry, ministre plé- nipotentiaire, conseiller de l'ambassade de Francp à Madrid, etc. Les honneurs militaires ont été rendus au roi à son arrivée et à son départ du pa- lais de l'Elysée. tiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimmi NOUVELLES EXPRESS Le Sénat adopte divers budgets, et poursuit activement la discussion. La Chambre ratifie la convention passée avec la Société des Pétroles. A la Commission d'enquête M. Burtin déclare qu'il ne participa aux opérations Oustric que comme client. Les signataires du manifeste révolu- tionnaire en Espagne sont sortis de pri- son ; ils ont bénéficié du sursis. Le « Trait-d'Union » a atterri après avoir battu 7 records internationaux. A Madrid, les Étudiants de la Faculté de Médecine lapident la police : la garde se sert de ses armes. M, Durnest^il a reçu hier les che''s des forces aériennes.. A Lima, l'infantejie se soulève et tente d'attaquer le Palais, du Gouvernement. iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniMiiiiiiiiimjiiTïD LESMPOXS NOUVEAUX A propos des menaces d'impôts nouveaux qui se sont produites récemment, à l'occa- sion de lia discussion du budget à la Cham^ bre, le Réveil Economique écrit dans son dernier numéro : <( Ne nous dissiniulons pas que l'ère des facililés financières est périmée. Plus nous allons approcher de la période électorale, plus nous assisterons à des propositions d'ouverture de crédit. » D'autre part, tous les techniciens s'ac- cordent à reconnaître qu'il faut s'attendre à des moins-valuçs dans les recettes fisca- les, à cause de la crise économique. )) Les gouvernements de demain auront donc à faire face à ce grave problème, et ils devront proposer des solutions : tâche qui sera difficile, il faut le reconnaître. » Parmi les mesures qui seront envisa- gées, est-il défendu de penser que des éco- nomies, et l'arrêt du développement des dépenses, ces dispositions n'auraient- elles que des effets partiels ? — sont à né- gliger ? Nous ne le, croyons pas, et il nous appartient, en tant que représentants du coriîmerce et de l'.industrie, de le rappeler à qui Iç droit avec énergie et persévérance.». Prétentions Allemandes Ces temps derniers le docteur SchadU faisait de bien curieuses déclarations à la presse suédoise : (( Depuis la guerre, a-t-il dit, l'Allema- gne n'a pu réaliser un excédent de recet- tes sur les dépenses à cause des réparations Le seul remède est la faillite. Cette faillite vise les paienients des réparations et non pas les autres dettes de l'Allemagne. « L'ancien Directeur de la Reichsbank qui, notons-le en passant, revenait de faire aux Etats-Unis une tournée de propagande an- ti-française. et sans doute pro-locarnienne, s'est exprimé avec une remarquable dupli- cité. li accuse les réparations d'être la cau- se des déficits budgétaires de l'Allemagne alors qu'il sait parfaitement que l'origine de ces déficits budgétaires est toute autre et qu'ils pioviennent de la manière dont les finances allemandes ont été gérées par le Gouvernenient de Berlin, sous la dou- ble influence des Prussiens et des socia- listes. qui ont fait dépenser des sommes considérables les péemiers, en vue de la préparation de la guerre de revanche prus- sienne et le seconds, pour la mise en pra- tique d'une politique socialiste éminem- ment coûteuse. L'Allemagne, dont le territoire n'a pas servi de champ de bataille, a échappé aux dévastations que la France a subies et a réparer, dépendant à cet effet, déduction faite des indemnités reçues de l'-Allema- gne, beaucoup plus que le total des verse- ments faits au titre des réparations aux vainqueurs de la grande guerre. L'Etat allemand ne supporte pas comme l'Etat français le poids des dettes inter- alliées et il a, en outre, du fait de l'in- flation truquée et de l'escroquerie du mark, réalisé des bénéfices considérables et réduit le poids de sa dette intérieure plus encore que la France ne l'a fait avec la loi de sta- bilisation. S'il y n déficit chronique dans les bud- gets de l;i « bonne » République allemande qui, du point de vue coût des répairalions, a été infiniment plus avantagée que la France, la cause de cette disgrâce doit donc être cherchée, ailleurs et là où Schacht ne veut pas qu'on regarde. L'éminent financier sait, mais il ne lui plaît pas qu'on le dise, que le déficit chro- nique des budgets allemands qui n'a pas plus de raisons avouables d'exister qu'un déficit dans le budget français, provient en réalité des dépenses démagogiques et mili- taristes, et notamme.nt des frais faits : 1" En vue de satisfaire aux exigences des socialistes et de rendre les masses populai- res favorables au régime républicain en Icjur aiccordiant toutes sorles de satisfac- tions <( immédiates », dont les frais ont été payés par les contribuables allemands et par la ruine des anciennes classes moyen- nes; a'' A l'effet de préparer la guerre de re- vanche <( prussienne » en réarmant secrète- ment l'Allemagne; 3° Pour fournir des subsides aux Soviets considérés comme des alliés nécessaires dans la future guerre de revanche; 40 Pour gagner la bienveillance et l'ap- pui des niercantis internationaux auxquels la République allemande a permis d'ex- ploiter à outrance les populations germa- niques; Pour entretenir à l'étranger un vaste réseau d'espionnage et de propagande qui travaille au profit de Berlin; Et 6° à l'effet de payer les frais d'une propagande centraliste et pro-prussienne à l'intérieur des anciens Eta^ germaniques, la (Bavière; Saxe et autres-, ainsi qu'à l'in- térieur de l'.Autriche, Le docteur Schacht sait également que, par le non-paiement de ses dettes extérieu- res, l'Allemagne gagnerait trois fois plus que par Qa cessation du paiement des répa- rations, mais cela, il ne le dira que plus tard, quand le jour sera vomi de procéder à cette seconde faillite, c'est-à-dire quand la France se trouvLiit désarmée comme conséquence de Locarno, la Prusse, alliée militaire des Soviets et bien réarmée, pour- ra traiter comme il lui plaira do le faire ses créanciers commerciaux et refuser de leur payer le moindre sou. A.-S. DU MESMÎ.-TNÇHET. S u s a u x traîtres Les monteurs des P. T. T. ne sont pas contents, mais pas du tout ! Leur Conseil d'W^dininistration Syndical vient d'adopter un ordre du jour, où l'on peut lire les déclarations suivantes : « Après avoir pris connaissance du comp- te rendu de la discussion du budget des P. T., T. à la Chambre et du rapport établi par le citoyen Ernest Lafont, rapport qui est en opposition complète avec les pro- positions de l'administration et les sug- gestions formulées par le syndicat national des agents des services techniques. » Considérant que le fait, pour un rap- porteur socialiste, de négliger les conseils, suggestions et résolutions d'une organisa- tion syndicale adhérente à la C. G. T.^ lui enlève tous droits de se proclamer défen- seur de la classe ouvrière, invite tous les monteurs à lui faire la plus vive opposi- tion chaque fois qu'ils pourront en avoir l'occasion ». C'est-à-dire, en bref, que le groupe du montage confédéré de la région parisienne adhèrent à la Q. G. T. de M. Jouhaux dé- nonce le citoyen Ernest Lafont comme traî- tre à la classe ouvrière et invite les cama- rades syndiqués à le traiter selon ses mé- ^•iteS: Atirape, citoyen Lafont . !> C'est très beau pt on veut estimer très profitable, à cer- tains points de vue, quand on est un bour- geois de se proclamer défenseur de la clas- se ouvrière. Cela permet de cueillir un mandat de député et de s'offrir du galon. Mais le bourgeois devenu député socialiste ne doit i>as oublier que son rôle n'est pas de diriger et de commander, mais d'obéir aux (( conseils, suggestions et résolutions » des ouvriers syndiqués, ses maîtres. S'il n'obéit pas, il trahit. On a rendu à la Seine ses petits bateaux Le printemps a des tas de vertus. Il fait éclore les premiers bourgeons, il fait chan- ger la couleur des pardessus, il fait chan- ter les petits oiseaux et il renouvelle la provision de rimes des poètes. Et puis ? Attendez Il fait aller les petits bateaux sur l'eau.- Vous savez bien, les petits bateaux qui à toutes jambes, vous conduisent de Sures- nes à Charenton. Comme la Seine a été bien sage depuis le début du mois, qu'elle reste bien gen- timent dans son lit, on lui a rendu ses beaux petits joujoux noir et vert. Les petits bateaux parisiens ont donc re- pris dimanche leur service. Ils se sont fau- filés allègrement entre les péniches, ils.ont lancé une belle volute de fumée en pas- sant sous les ponts. Seine paraissait bien contente, Les Parisiens aussi ! ;

REDACTION & ADMINISTRATION: 4- PLACE DU MARCHÉ-NOIRarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo... · Il serait e n effe impossiblt e d'i-magip^r^ poji pr^liider

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I éÊSm

87"'' Année—24 ABONNEMENTS

Trois Mo''s. . ^ fr. Six Mois, . . . 7 fr. Un An. . . . 12 fr.

En dehors do département: 16 fr . ETRANGER 25 FRANQS

INSERTIONS

Annonces, la ligne. 1.80 Réclan^es — 2.fr. Faits locaux — 2.50

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires <S? d'Avis Divers

— FONDE E N 1 8 4 1 — P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I & L E S A M E D I

Mercredi 25 Mars 1931

LE NUMERO

1 5 u

REDACTION & ADMINISTRATION: 4- P L A C E DU MARCHÉ-NOIR

Les Abonnements sont payables d'a-vance et i'acceptation de trois nn-méros engage pour une innée.

La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour iul.

^ C / C / N a n t e s 1 S 4 - 2 8 i Directeur: A.. aiROUARD | Téléphone 1-9S

A une époque de boulverse-ment mondial qui, par plus d'un caractère, s'appariente à: la nôtre, St-Augustin disait : « A force de tout voir, nous finissons par tout, supporter : à force de tout sup-porter, par tout approuver ».

— N'est-ce pas précisément ce. que nous constatons à l'heure présente pour l'école unique et ne sommes-nous pas menacés de voir demain se ifonder cette ins-titution, qui porte en elle, avec les plus redoutables éléments de désagrégation sociale, Tarrêt de mort de. l'enseignement lil re:- ? Alors, quand nos collèges et nos écoles, fermerontiles uns^après les au^r^, quand le dogme socialiste et athée sera officiellement ensei-gné et imposé à toute la jeunes-se française, qpand le flot tou-jours croissant des déclassés vien-dra redoubler lesforcqs de la ré-volution, il sera bien temps dq gémir, L'adversaire irréconcilia-ble, celui qui n'a pas désarmé et qui, de son- plein gré, ne désar-mera jamais, l'aura, belle- pour no-us prendre, en dérision : « De quoi donc vous plaignez-vous, raillera-t-il, n'avez-voijs pas creu-sé, votre tombe de yos propres mains?- Vous pouviez bien pré-voir ce qui vous attendait : nous ne vous l'avions p£is cachp. Les avertissements les. plus, formels appuyés des gestes les plus si-gnificatifs ne vous ont certes pas été ménagés ».

Il serait en effet impossible d'i-magip^r^ pojir pr^liider x la, ré-forme scolaire, une atmosphère plus chargée d'hostilité, plus lourde d'injustices et de;des.seips perfides que celle où se poursuit actuellement l'œuvre de IfiiiQité. Dans les Conseils d^ l'instrjiiction technique comme dans ceux de l'instruction publique,à la Cham-bre aussi.bien qji'au Sènat, il n?y a pas de jour où l'activité mal-veillante ne s'en manifeste par une série de dénis de justice plus inqualifiables les uns que les autres.

Nous ne reviendrons pas sur l'ignoble sectarismp. ou sur la .lâ-che complicité des 303» députés <iui ont exclu les élèves pauvres

des écoles libres de toute parti-cipation aux subventions accor-dées aux enfants qui fréquentent une école éloignée de leur habi ta-tion. Ce n'est là qu'un numéro d'une honteuse série.

Lescris de haine contre les Da-vidées, qu'on n'a.pas oubliés, en sont un autre.

Du reste est-il besoin de multi-plier les exemples après le spec-tacle que viennent de nous don-ner la Chambre et le gouverne-ment dans le débat sur la gratui-té de la cinquième, lis sont de-meurjésr.éfractaires.à tous 1}3S ap-pels à une juste neutralité, de quel côté qu'ils vinssent, sourds à la voix de M. le Pasteur Àutran comme de M. Pabbé Desgranges, de MM, Lefas qt Paul Simon,aussi bien que M. Vallat. C'est au com-mandement de MM. Herriol et Blum que marchaient les Minis-tres et que suivaU une majorité reconstituée à gauche pour la cir-constance.

Voilà dans quel esprit de serei-ne justice, d'équitable impartia-lité, d'apaisements sincères, les pouvoirs publics, les administra-tions et les représentants du peuple sont prêts à s'entendre avec l'enseignement libre pour fonder et organiser sur de nou-velles bases le régime scolaire, pour ouvrir l'école unique.

Il serait grand temps de recon-naître que sur le terrain de l'école autant et plus encore que sur les autres terrainsj la lutte est nette-ment ouverte entre la révolution et les. éléments, d'ordre. Si une partie d6 la majorité, qui se dit natipnale, veut y faire le jeu du Cartel démagogique, iUui est dé-sormais impossible d'ignorer où la con(iui;:'ait cet inppnceval^le concours donné aux forces sub-versives qui la menacent direc-tement dans ses intérêts les plus sacrés.

Colonel EELLER.

Réception du Roi d'Espagne Le Président de la Riépublique a offert

un déjeuner eii l 'honneur du roi d'Es-pagne. Assistaient à ce déjeuner : M, Qui-nones de Léon, ambassadeur d'Espagne; le duc de Miranda, grand maître de la cour; MM. -Rolland, conseiller de l'ambassade d'Espagne; Pierre Laval, président du con-seil, ministre de l'Intérieur, Léon Bérard garde des sceaux, ministre de la justice; Aristide Briand, ministre des affaires, étran-gèr«si'Charles . Dumont, ministre dg^la ma-

rine militaire; Berthelot, ambassadeur de France, secrétaire général du ministère des affaires étrangères; Lucien Saint, résident général do France au Maroc; Widor, secré-taire perpétuel de l'Académie des Beaux-Arts; le général Weygand, vice-président du conseil supérieur de la guerre; MM. Re-nard, préfet de la Seine; Chiappe, préfet de police; le général Gouraud, gouverneur miî^tjaire de Patis; MM,. Léger, mjnistre plénipotentiaire, directeur des affaires po-litiques et commerciales au ministère des affaires étrangères; Thierry, ministre plé-nipotentiaire, conseiller de l'ambassade de Francp à Madrid, etc.

Les honneurs militaires ont été rendus au roi à son arrivée et à son départ du pa-lais de l'Elysée.

tiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimmi

NOUVELLES EXPRESS

Le Sénat adopte divers budgets, et poursuit activement la discussion.

La Chambre ratifie la convention passée avec la Société des Pétroles.

A la Commission d'enquête M. Burtin déclare qu'il ne participa aux opérations Oustric que comme client.

Les signataires du manifeste révolu-tionnaire en Espagne sont sortis de pri-son ; ils ont bénéficié du sursis.

Le « Trait-d'Union » a atterri après avoir battu 7 records internationaux.

A Madrid, les Étudiants de la Faculté de Médecine lapident la police : la garde se sert de ses armes.

M, Durnest il a reçu hier les che''s des forces aériennes..

A Lima, l'infantejie se soulève et tente d'attaquer le Palais, du Gouvernement. i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i n i M i i i i i i i i i m j i i T ï D

LESMPOXS NOUVEAUX A propos des menaces d'impôts nouveaux

qui se sont produites récemment, à l'occa-sion de lia discussion du budget à la Cham^ bre, le Réveil Economique écrit dans son dernier numéro :

<( Ne nous dissiniulons pas que l'ère des facililés financières est périmée. Plus nous allons approcher de la période électorale, plus nous assisterons à des propositions d'ouverture de crédit.

» D'autre part, tous les techniciens s'ac-cordent à reconnaître qu'il faut s'attendre à des moins-valuçs dans les recettes fisca-les, à cause de la crise économique.

)) Les gouvernements de demain auront donc à faire face à ce grave problème, et ils devront proposer des solutions : tâche qui sera difficile, il faut le reconnaître.

» Parmi les mesures qui seront envisa-gées, est-il défendu de penser que des éco-nomies, et l'arrêt du développement des dépenses, — ces dispositions n'auraient-elles que des effets partiels ? — sont à né-gliger ? Nous ne le, croyons pas, et il nous appartient, en tant que représentants du coriîmerce et de l'.industrie, de le rappeler à qui Iç droit avec énergie et persévérance.».

Prétentions Allemandes Ces temps derniers le docteur SchadU

faisait de bien curieuses déclarations à la presse suédoise :

(( Depuis la guerre, a-t-il dit, l'Allema-gne n'a pu réaliser un excédent de recet-tes sur les dépenses à cause des réparations Le seul remède est la faillite. Cette faillite vise les paienients des réparations et non pas les autres dettes de l'Allemagne. «

L'ancien Directeur de la Reichsbank qui, notons-le en passant, revenait de faire aux Etats-Unis une tournée de propagande an-ti-française. et sans doute pro-locarnienne, s'est exprimé avec une remarquable dupli-cité. li accuse les réparations d'être la cau-se des déficits budgétaires de l'Allemagne alors qu'il sait parfaitement que l'origine de ces déficits budgétaires est toute autre et qu'ils pioviennent de la manière dont les finances allemandes ont été gérées par le Gouvernenient de Berlin, sous la dou-ble influence des Prussiens et des socia-listes. qui ont fait dépenser des sommes considérables les péemiers, en vue de la préparation de la guerre de revanche prus-sienne et le seconds, pour la mise en pra-tique d'une politique socialiste éminem-ment coûteuse.

L'Allemagne, dont le territoire n'a pas servi de champ de bataille, a échappé aux dévastations que la France a subies et a dû réparer, dépendant à cet effet, déduction faite des indemnités reçues de l'-Allema-gne, beaucoup plus que le total des verse-ments faits au titre des réparations aux vainqueurs de la grande guerre.

L'Etat allemand ne supporte pas comme l'Etat français le poids des dettes inter-alliées et il a, en outre, du fait de l'in-flation truquée et de l'escroquerie du mark, réalisé des bénéfices considérables et réduit le poids de sa dette intérieure plus encore que la France ne l'a fait avec la loi de sta-bilisation.

S'il y n déficit chronique dans les bud-gets de l;i « bonne » République allemande qui, du point de vue coût des répairalions, a été infiniment plus avantagée que la France, la cause de cette disgrâce doit donc être cherchée, ailleurs et là où Schacht ne veut pas qu'on regarde.

L'éminent financier sait, mais il ne lui plaît pas qu'on le dise, que le déficit chro-nique des budgets allemands qui n'a pas plus de raisons avouables d'exister qu'un déficit dans le budget français, provient en réalité des dépenses démagogiques et mili-taristes, et notamme.nt des frais faits :

1" En vue de satisfaire aux exigences des socialistes et de rendre les masses populai-res favorables au régime républicain en Icjur aiccordiant toutes sorles de satisfac-tions <( immédiates », dont les frais ont été payés par les contribuables allemands et par la ruine des anciennes classes moyen-nes;

a'' A l'effet de préparer la guerre de re-vanche <( prussienne » en réarmant secrète-ment l'Allemagne;

3° Pour fournir des subsides aux Soviets considérés comme des alliés nécessaires dans la future guerre de revanche;

40 Pour gagner la bienveillance et l'ap-pui des niercantis internationaux auxquels la République allemande a permis d'ex-ploiter à outrance les populations germa-niques;

5° Pour entretenir à l'étranger un vaste réseau d'espionnage et de propagande qui travaille au profit de Berlin;

Et 6° à l'effet de payer les frais d'une propagande centraliste et pro-prussienne à l'intérieur des anciens Eta^ germaniques, la (Bavière; Saxe et autres-, ainsi qu'à l 'in-térieur de l'.Autriche,

Le docteur Schacht sait également que, par le non-paiement de ses dettes extérieu-res, l'Allemagne gagnerait trois fois plus que par Qa cessation du paiement des répa-rations, mais cela, il ne le dira que plus tard, quand le jour sera vomi de procéder à cette seconde faillite, c'est-à-dire quand la France se trouvLiit désarmée comme conséquence de Locarno, la Prusse, alliée militaire des Soviets et bien réarmée, pour-ra traiter comme il lui plaira do le faire ses créanciers commerciaux et refuser de leur payer le moindre sou.

A.-S. DU MESMÎ.-TNÇHET.

S u s a u x t r a î t r e s Les monteurs des P. T. T. ne sont pas

contents, mais pas du tout ! Leur Conseil d'W^dininistration Syndical

vient d'adopter un ordre du jour, où l'on peut lire les déclarations suivantes :

« Après avoir pris connaissance du comp-te rendu de la discussion du budget des P. T., T. à la Chambre et du rapport établi par le citoyen Ernest Lafont, rapport qui est en opposition complète avec les pro-positions de l'administration et les sug-gestions formulées par le syndicat national des agents des services techniques.

» Considérant que le fait, pour un rap-porteur socialiste, de négliger les conseils, suggestions et résolutions d'une organisa-tion syndicale adhérente à la C. G. T. lui enlève tous droits de se proclamer défen-seur de la classe ouvrière, invite tous les monteurs à lui faire la plus vive opposi-tion chaque fois qu'ils pourront en avoir l'occasion ».

C'est-à-dire, en bref, que le groupe du montage confédéré de la région parisienne adhèrent à la Q. G. T. de M. Jouhaux dé-nonce le citoyen Ernest Lafont comme traî-tre à la classe ouvrière et invite les cama-rades syndiqués à le traiter selon ses mé-^•iteS:

Atirape, citoyen Lafont .!> C'est très beau pt on veut estimer très profitable, à cer-tains points de vue, quand on est un bour-geois de se proclamer défenseur de la clas-se ouvrière. Cela permet de cueillir un mandat de député et de s'offrir du galon. Mais le bourgeois devenu député socialiste ne doit i>as oublier que son rôle n'est pas de diriger et de commander, mais d'obéir aux (( conseils, suggestions et résolutions » des ouvriers syndiqués, ses maîtres.

S'il n'obéit pas, il trahit.

O n a rendu à la S e i n e ses petits bateaux

Le printemps a des tas de vertus. Il fait éclore les premiers bourgeons, il fait chan-ger la couleur des pardessus, il fait chan-ter les petits oiseaux et il renouvelle la provision de rimes des poètes.

Et puis ? Attendez Il fait aller les petits bateaux sur l'eau.-

Vous savez bien, les petits bateaux qui à toutes jambes, vous conduisent de Sures-nes à Charenton.

Comme la Seine a été bien sage depuis le début du mois, qu'elle reste bien gen-timent dans son lit, on lui a rendu ses beaux petits joujoux noir et vert.

Les petits bateaux parisiens ont donc re-pris dimanche leur service. Ils se sont fau-filés allègrement entre les péniches, i ls .ont lancé une belle volute de fumée en pas-sant sous les ponts.

Seine paraissait bien contente, Les Parisiens aussi ! ;

INFORMATIONS AU CONSEIL DUS MINISTIŒS

s'cnlis à la Banque Ouslric par la Banque de l'rance.

LA SClEiXCL ASTRONOMIQUE

Au cours du Conseil des ministres qui a eu lieu lundi M. Fiélri, minisire du Bud-get a entretenu ses collègues de la discus-sion budgétaire, telle qu'elle s'engage de-lifint le Sénat.

U reste de la séance a été consacré à l'expédition des affaires Courantes.

AU SÉNAT Le rapport de M. A,bel Cardey contient

une analyse détaillée du projet de budget; un exposé susccinct de la situation finan-cière;. un aperçu des perspectives d'avenir.

Le projet uoté à la Chambre se présen-tait ainsi : Recettes, oo milliards 753 mil-lions 631.435 francs; dépenses, 5o mUlards

'742 millians o8i.65o fr.; excédent, 11 mil-lions 549.780 francs.

S'àns''bouleverser le projet, la Commis-sion des Finances du Sénat y a apporté d'importantes modifications.

M. t'abbé Moreux, directeur de i'qbser-vatc'ire de Bourges et auteur de nombreux ouvrages scientjjiçj^ues, vient d'être élu, à l'unanimité, membre de l'Académie ponti-ficnte des Sciences.

DÉCOUVERTE MACABRE

CE QUE L'ON EN DIT

Le déficit réapparaît dans notre budget. Il est certain pour l'exercice 1930-1931. Nous avons aulssi de louiides inquiétudes pour les budgets swivtints. Enfin, l'aisance de la trésorerie/ a considérahiemeht diminué. La situation comporte des résolutions énergi-ques. Il faut freiner à tout prix pour en-rayer une évolution ou piutôt une descente qui menace de nous entraîner vers^ les plus graves périls. Il n'e^t pas trop tard pour se ressaisir. Une telle attitude de sagesse et de prévoyance patriotique est seule sus-ceptible d'e maintenir la confiance que la France inspire au monde et qu'elle doit conserver en elle-même.

UNE INTERPELLATION

Le nUivire Fraaohel-d'Esperey, qui coula récemmeiit dans le Danube, à proximité de Belgrade, après une collision avec un autre bateau a été renfloué samedi soir. "

Les cabines de première et de deuxième classes sont hors de l'eau.

Les scaphandriers ont découvert, dans une cabine de seconde classe, tes corps de trois femmes disparues lors de la catas-trophe.

APRES LA CATASTROPHE D'ETAMFES

Dimanche, au milieu d'une affluenoe considérable, a eu lieu, à i5 heurs.s, dans la cour d'honneur de l'hôpital, la cérémo-nie de levée des corps des sept victimes du déraillement d'Elanipes qui avais.nl été dé-pcsées dans une chapelle ardente.

La cérémonie, s'est déroute en présence des famolles des victimes, des aulorilés lo-cales et des se/vioes de la Compagnie P.-G.

Après la bénédiction des cercueils, le mai. re d'Klampes a prononcé une courte allo-cution, puis M. Bonnefoy-Sibour a aussi pris la parole.

Un long cort'ège s'est ensuite formé pour se rendre à l(n gare, où les corps ont été placés dans des fourgons spéciaux.

Une demi-heure avant la cérémonie de levée des corps, Mme Picault, employée de la compagnie des wagons-lits, qui avait eu le torax écrasé à l'aCoident, a ,succombé, ce qui porte à neuf ie nombre des victimes-

l l U l l i S I K n i l l l l i l l i l D I i l t l t l I l l l l i l l I t l M t

La Semaine Sociale ûe Mulhoiise M. Edouard Dalaâier vient de déposer

une demanda d'interpellation sur les me-sures que le Gouvernement compte pren-dre pour empêcher la baisse des saguires aux mineurs et établir une politique char- | QUELQUES VUES SUR SON PllOGRAMMI bannière conformée aux intérêts généraux du pays.

M. ZALESKI A PARIS

M. Zaleslii, ministi'e des Affaires étran-gères de Pologne, présdent de la, déléga-tion polonaise au comité de l'Union euro-pêénrie est arrivé dimariche, à Paris, à la giare du Nord, à midi vingt-cinq.

Il a été salué à son arrivée par M. Bave-lier, sous-chef du protocole au nom de M. Briand.

§8S A LA COMMISSION D'ENQUÊTE

Lundi matin, la séance a été consacrée par la commission d'enquête à l'audition de M. Moreau, ancien gouverneur de la Ban-que de France, et de M. Moitié, directeur du service de l'escompte dans cet établis-sement. Il s'agit, on le sait, pour la com-mission, d'élucider les conditions dans les-quelles 125 millions d'escompte ont été con-

FEUILLETON de L'Echo Saumurais S" 2 - 25 Mars

La par GOUl^AUD D.'ABL.4NC0URT

(SUITE)

— Vous ne sauriez croire comme je reste éloiiiiée... J e croyais si peu à ma chance après tant d'échecs. Comprenez-vous cela ? • — 'Très bien. J 'ai manqué agir comme les

autres. Un livre écrit par deux femmes, aux noms inconnus, nullement recomman-dées. Je pensais : inutile de perdre mon temps à déchiffrer le manuscrit. C'est mon fils qui, étant obligé de garder la chambre avec son tibia félé par suite de foot-ball, qui a parcouru votre machine. Du coup, au lieu de grogner, de gémir sur l'ennui d'être cloué sur une chaise longue, il a lu sans arrft, passionnément intéressé. Après il m'a raconté le sujel et j'ai envoyé le manuscrit à l'imprimerie.

— Ah ! le délicieux enfant ! je veux l'embrasser.

— Il en sera charmé. Alors à jeudi cinq heures.

— Entendu, je me sauve, donnez-moi l'argent.

— Je descends à la caisse avec vous. Quel |itrfe avez-vpus pour le prochain livre, |

du gain aljoulil un cfiel fatalement à la doioniniUon cU s cunseiciices <; t à la cor-ruption des rotalions sociales'.

Conlre ce mal partout répandu, les thé-rapeutiques légales demeurent bien im-puissantes. U faul atteindre les âmes iK)ur réformer les mœurs. L'histoire prouve que seul Je catholicisme, après les périodes de décadence, fut assez puissant pour entre-prendre et mener à bien celte œuvre de redressement. Aux sociétés qui veulent vi-vre d'une vie normale il rappelle la pri-mauté de la morale dans toutes les ma-nifestations de l'activité humaine, et il met en branle, pour rétablir l'équilibre faussé, toutes les forces dont il dispose : forces de sa doctrine et do sa -niorale inimuables, for-ces de ses sanctions':'ét de ses secours spi-rituels.- " . ' ••:.

C'est sous .cet angle que la Semaine So-ciale de Mulhouse-.^e-placera pour étudier les problèmes quelques uns très anciens, d'autres très nouveaux — que spujèye .la yiei économique ,,i-coi}t,emporairie. Les diffi-cvdtés de cette •étu:d ne .sont point pour effrayer-les ^organisaiteurs et professeurs. On a pu voir,..à la session de Marseille, avec quelle lucidité et. g.uelle maîtrise ils ont examiné le problème social aux Colonies.

Comme jwr le pasçé, l'Episcopat encou-rage l a . nouViéllc initiative des Semaines Sociales de France, D.e toute la France, et spécialement de toute. l'Alsace catholique, les auditeurs viendront nombreux, sûrs d'être récompensés de leur démarche par une provision de lumière.

Le Secrétariat permanent, établi à la Chronique Sociale ,de. Francç, à Lyon, iC, rue du Plat, répond à toutes les demandes de renseignements qu'on voudra bien lui adresser.

RÉCOMPENSES HONORIFIQUES POUR ÀCTiîS DE COURAGE

ET DE DÉVOUEMENT

CAISSE D'EPARGNE DE SAUMUU

M. A. i " classe. — M. Frélicot Joseph, commissaire do police à Saumur.

M. B. _ M. Duchesne Léon, brigadier de ix)lic6 à Saumur.

M. B. — M. Gaudicheau René, agent de police à Saumur.

M. B. — M. Béquet Constant, électricien domicilié au Petit-Puy, à Sauniur.

M. H. — M. Duniont Léon, domicilié à Bagneux.

L. F. — M. Guérin Léon, capitaine en retraite, domicilié à Saumur.

Nos félicitations.

§§§ — ^ Calendrier hippique pour 1931

Courses de Verrie : Dimanche i4 Juin, Mardi i4 Juillet, Dimanche 19 juillet.

Cheval de Guerre : Les épreuves du Concours du Cheval de

Guerre se dérouleront les i5, 16, 17 et 18 Juillet.

» *

Courses de Chacé-Varrains : Dimanche 26 Juillet et Mardi 28 :

Carrousel : Répétitions du Carrousel. : Jeudi 28 et

Samedi 25 Juillet. Grands galas du Carrousel : Dimanche 26

et Lundi 27 Juillet. Courses au Trot :

Dimanche 2 Août.

ET RÉGIONALE

AVIS DE LA MAiriE

La publication du volume, qui renferme juagistral compte rendu de la Semaine

Sociale de Marseille, attire l'attention sur ics travaux de la future Semaine Sociale (le Mulhouse.

C'est (lu 27 juillet au 2 août prochain que cette 23® session se tiendra dans la grande cité industrielle de la Haute-Alsace, Le lieu est bien choisi. On n'a pas oublié que les industriels de Mulhouse furent des précurseurs dans le domaine de la protec-tion ouvrière et familiale,

S'inspirant des leçons fournies par les événements qui défrayent les conversations publiques, les organisateurs ont choisi com-me sujel : <( L'Esprit chrétien dans l'es Af-faires »,

'i'oui le monde sent aujourd'hui que les mœurs commerciales et financières, à me-sure qu'elles se matérialisent, nous ache-minent vers une déchéance sociale, écono-mi(jue et politique qui peut devenir irré-médiable. La poursuite avide et exclusive

— Le Précurseur de rAnte-Chrisl. — Pal mal, c'est piein de mystère. Dépâ-

chez vous. Il faut profiter de la réclame actuelle.

— Au revoir mon excellent ami.

I l LA CAPE ENCHANTÉE

Hclione, lestée de ses billets bleus re-monta eu voiture après avoir donné l'or-dre .au chauffeur de la conduire rue de Rivoli chez le fourreur. Elle était radieuse, contente de voir ainsi couroiuier l'effort de sa persévérance par la réussite tant al-tenduè. La chanc© tient à peu de. chose vraiment. Si le jeune collé^'ien n'avait pas été blessé, le-pauvre manuscrit allait en-core une fois au rebut. Un nuage remon-tait encore du passé douloureux. Son mari l'avait toujours raillée, il l'appelait en. riant : Hélione les bas bleus ! Elle revoyait use scène qui l'ayait cruellement froissée... LU jour, le facteur lui rapportait le fatal manuscrit renvoyé ])ar un éditeur, lequel n'avait pas môme défait le pa(iuel et sim-plement écrit dessus «retour ri renvoyeur», (Charles d'Orl^n s'était empiré du rouleau jwur le jeter à son chien en biidinant. Stop jouait avec sans qu'Hélione décoviragée es-saya de (iéfendre .son pauvre travail, Cliar-les alors l'avait prise par la main, entraîr née dans le parc où le jardinier entrete. nait un brûtot de mauvaises herbes : .

— Apporte, Stop, apporte.

Le maire de la ville, de Saumur, rappelle encore une fois à ses administrés qu'ils doivent assurer le • débouchage et le • net-toyage des gargouilles sous trottoir.

Il fait appel h leur bonne-volonté pour qu'ils se conforment, à cette observation, afiïa de leur éviter les sanctions prévues dans les arrêts en :yigueur,

• § § § ^

COMMISSIONS MUNICIPALES

Jeudi 26 Mars, à i4 heures, adjudica-tions.

Jeudi 26 Mars, à 16 heures 3o, Instruc-tion Publique et Beaux-Arts,

Lundi 3o Mars, à 17 heures, Commission d'assistance,

A 17 heures 3o, Commission du Bureau de Bienfaisance, ' , »

« *

Conseil Municipal : Lé Conseil Municipal se réunira le lun-

di 3o Mars, à, 20 heures 3o, à l'Hôtel de Ville : Rapports dca^ Comnaissions ; affai-res diverses ; Comité • secret.

Le chien avait dé j ï arraché les feuillets d'un cahier, son maître prit le reste et l'envoya gaiment au brasier.

Très pàlè, outrée, la jeune femme dé-faillait pres(iuej mais son mari l'attira con-tre lui, mit un baiser'sur son front :

— Ma chérie, li'ai' aucune peàie, sois ' donc guérie d'une ^passion malheureuSie.

Tu n'as que faire'(ié ga ^ avec ta pllime. II ,y a .icjjetant d'occupations, at-trayantes: hors cet ftî^rat métier, Aide-moi dans rqsploilation nos. terres, surveille la basse-cour, le y.ei-g(3r, les abeilles, H

^ nous est iié hier u i,, joli poulain, alezan brûlé, de formes inip(3ccables. J e te pro-

. pose de l'appeler « Ronian » en souvenir... je te le donne,, plus .tard tu le monteras, je

I te .le dresserai, Yoiig. comme c'est symbo-lique : L'Hypixigriphe, •'le clieval ailé de rimaginati(3n, dit la Fabl(i. Vois ton par-rain Hélios la soleil qui brille-si b(îau et viens avec -moi regarder couper nos foins.

Elle avait cédé, un peu rassérénée. Armée de volonté, soutenue, jiar cet homme (pii l'aimait, iThabitude s'était prise d'élever poules, lapins canards, etc.,, jusqu'au jour tragique où Charles d'Orlan, en voulant apprivoiser un taureau de superbe race, avait eu la poitrine broyée d'un coup de tête. Oh ! 1(3 jour tragique, son mari n'a-vait même pas pu lui dire adieu.

Elle, restait , seule, sans -fortune person-nelle, Charles supris par l'appel divin, n 'a . vait écrit aucun testament Sa famille al-

LIGUE DE LA MORALITÉ PUBLIQUE Le Relèvement Social

Le Comité de Saumur de la Ligue de la Moralité Publique, informe les amis de la Ligue que le numéro de Mars de son or-gane, <( Le Relèvement Social », paru ce niois-ci en retard, vient d'être mis en vente.

Lire en particulier dans ce numéro ; Le compte-rendu annuel du Comité de la Mission Pourésy ; Eux et Nous, simple observations sur l'intelligence et l'ins-tinct chez les animaux, par E. Pourésy ; une interpellation sur la propreté morale de Paris et réponse du Préfet de Police, etc.

En vente, comme d'habitude à la papeterie Chassereau, au prix de 20 centimes.

NECROLOGIE Nous avons appris la mort soudaine du

jeune Jacques Simon, enlevé dans sa 8° an-née à l'affection des siens, après une cruel-le maladie qui l'a terrassé alors qu'on fon-dait sur lui les plus chers et plus beaux espoirs.

Ce deuil cruel atteint Mme et M, Marcel Simon, agent d'assurances, Mme veuye Si-mon, Paul et Monique Simon, Mme et M. Gaillard.

Aux parents et grands-parents affligés par un tel malheur, nous offrons nos con-doléances profondément émues.

Séances des 19, 20, 21 Mars ig3i Sous la présidence de MM, Babin,

Mouraux, Blanchard. Versements de 100 déposants. 12 nouveaux;

170,404 francs. Remboursements : 191.767 francs,

La Caisse fait tous ses paiements à vue, le jour môme de la demande et sert un intérêt de 3,75 %. Les Bureaux de la Suc-cursale de Doué sont ouverts à la mair.ie, le lundi de chaque semaine, de 9 h, 3o à ai, h, 3o.

§§§

Automobile-Club de l'Ouest

loua à Hélione la stricte part légalement accordée à la veuve : Uiie petite maison entourée de terres au bord de la Mayenne, en Anjou. Ce maigre revenu devait suffire à la triste délaissée, mais elle reprit sa plu. me avec ardeur tj-ouvant la donsolation dans le travail, et l'oubl^ de sa peine dans l'imagination.- Elle ne rencontrait pas fa-cilement d'amateurs, mais le feu sacré brû-lait en. elle et son obstination avait fini par vaincre la fatalité. Au cours d'un voyage entrepris à cheval autour de la Bretagne, — elle avait pu conserver son cher Roman, — elle s'était arrêtée chez son ami d'en-fance, Estelle de Ker Navalo, qui, elle aus-si gardait au cœur le culte littéraire. De là leur heureuse collaboration. <( Ce que je n'ai pu réaliser seuj e, se dit Hélione, à deux nous l'ayons obtenu. »

Le « t a x i » s'arrêtait devant une belle vitrine où s'érigeaient les dépouilleg de Tigres, d'Ours, de bêtes naturalisées. Elle entra vite, le hall était presque désert, on allait fermer,

— Monsieur, dit-elle à l'inspecteur qui se tenait à l'entrée, je voudrais acheter une des fourrures ayant appartenu à la prin-C(3sse russe décédée, suivant votre annonce,

— Ah ! oui Madame, il n'en reste plus beaucoup. Mais venez au magasin des sol-des, vous choisirez parmi nos stocks.

Le premier employé livra la cliente, après l'avoir fait traverser une longue travée, à un commis qui rangeait avec soin dans

AUTOMOBIUSTES ET MOTOCYCLISTES METTEZ-VOUS EN RÈGLE

lAVANT LE I " AVRIL L'Automobile-Club de l'Ouest rappelle

aux automobilistes et inotocyclîstes qui ne l'ont pas encore fait qu'ils doivent régu-lariser la situation de leurg véhicules au point de yu^de l'éclairage avant le i " avril,

A partir du î®'' avril, les automobiles et motocyclettes qui ne le seront pas pour-ront pas circuler après la tombée du jour.

L'Automobile-Club de l'Ouest (84, Place de la Répuplique, au Mans) a édité une no-tice comportant un exposé très compBet de la nouvelle réglementation. Elle est en-voyée gratuitement aux personnes qui en font la deniande accompagnée d'une som-me de un franc en tirnbres pour frais pos-taux.

On peut aussi 'se la procurer gratuite-ment en s'adressant dans tous les bureaux régionaux de l'A. G,- O.

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BIBLIOGRAPHIE LES CONFÉRENCES

DE NOTRE-DAME DE .PARIS

JÉSUS MESSIE — 23? THAUMATURGE ET LE PROPHETE, par le R. P. Pinard de la Boullaiye S. J.

Cinquième Conférence (22 mars).

LA JÉRUSALEM NOUVELLE Un des plus beaux discours du grand

prédicateur. Une érudition très sûre, une grande délicatesse à l'égard des églises sé-parées, une chaleur qui va croissant jus-qu'à la belle image de la conclusion : l'en-trée au port.

Aux prophéties du Christ si merveilleu-sement réalisées^ l'orateur oppose l'inva-riable prophétie de ses adversaires : (( L'E-glise se meurt ! » Il les invite à se rassurer.

des armoires des pelisses y^^iées : — Avez-vous une cape Monsieur P vous

décrivez dans le journal des manteaux longs en hermine, en zibeline, en petit-gris.,,

— II nous reste de cette fourniture une cape en loutre de Siiérie, Madame, juste-ment nous veiions d'eii vendre une de mê-me provenance. Quel prix youlez-vous_ met-tre, Madame ?

— Une dizaine de mille francs, — Hum, c'est peu, — C'est peu 1 — Sans doute. La cape que je vîéns de

livrer en loutre garnie de Renard argenté en coûtait quinze miHe.. Cette dernière pourrait peut-être vous être laissée à dix niille francs, parce que vous êtes, une clien. te de la maison,

— Ellje appartenait à une Princesse rus-se décédée ? Avant tout. Monsieur, sachez que je viens chez vous en confiance. La Prin-cesse n'est pas morte d'une maladie con-tagieuse

— Sûrement non. Madame, d'ailleurs quand nous achetons des marchandises, nous savons prendre les meilleures garan-ties. La Princesse est morte d'une maladie de cœur contractée en voyant tuer ses fi's.. brûler son palais, arrêter son mari,

— Ah ! je le comprends, pauvre femme. Mpntrez-nioi le vêtement. Monsieur.

— C'est pour vous ? il sera un peu long. (A suivrel<

VÉLO-SPORT SAUMUROIS liiuioiiiiiuii iirjiuio Vii UK I4A UUU.JfL, JiU'fNA

Dhaancue maiiii, le L.UIE ue ia Ville CIUIL (icja klis aiiiiiic, après les operalions au 11-laye au sort des ttépails, 10 cquieuis au \^.o-sport Saumurois pienaieiil le départ place ue la iVepuljiique. Voici l'ordre des ueparts :

l'oucault Dody, Ossaiid Albert, Foucault Edgard, Leljqugre, Motard Yves, Bertiaux (juy, l' UjClault Arsène, Len^ire qiiarlés, Vieron, llouque, Marcadet, Hardy Yves, Sa. liou, Leuzi, Motard Jean, Ditière.

L'arrivée fut jugée à l'ancien octroi de la route de Tours devant une nombreuse assistance.. . Parmi les membres du Bureau du V.S.S. qui assuraient les opérations, il faut citer : M. Richard, yiçe-président; MM. Auger, G. l^erriu, Paté, Motard, Frappereau M., A. et G. Fontaine, délégué de l'U. V. F,

Le contrôle au pont de Montsoreau était assuré par MM. Mingot, G r o s s i s , Stépha-ne Hardy, Barat.

Classement ; i . Ditière en 36' 4 3 " . — 3. Bertiaux, 37' o3" . — 3. Foucault Ed-gard, 37' ao" . — 4. Rouque, 87' 2 1 " , — 5.. Motard Ida, 87' 3 5 " . — 6. Foucault Ar-sène, 37' 3? " . — 7. Lemaire Charles, 38 '5o" — 8. Salliou, 39' 02" . — 9. Hardy Yves, 39' 27". — 10. Lebougre, Sg' 4 3 " — 11. Marcadet, 39' 53 " . — 12. Leuzi, 39' 55" . — i3. Motard Jean, 4o' 0 1 " . — i4. Viéron, 4o' 37". — i5. Foucault Dady, 4o' 38 " . — 16. Ossant Albert, 4o' 4o" , «

• •

Ce qu'il nous faut retenir particulière-ment de cette épreuve, c'est la valeur ap-proximative d'un bon nombre de concur-rents, lesquels, sur cette distance déjà ap-préciable, sont arrivés dans un temps ser-ré, au but.

Examinez les temps vous yerrez combien de coureurs arrivent à peu de secondes d'intervalle I

k MILLOCHEAU L'Union Sportive Brutionne et Us Sctumu-. rois font matah nul (9 à 9).

La Flèche a réussi trois essais; Le Sporting q marqué un drop

puis un essai transformé. Li'intérét de la réunion dans le cadre du

Stade MUlocheau où le terrain était plus lourd que de coutume fut très apprécié.

La formation du Prytenée Militaire, fort mobile a fourni un « far play » des plus ^agréables. Jeu fait^ d'attaques sUcessives, par des renversements toujours bien re-pris; dans cette tactique du sain rugby, les Fléchois se sont avérés supérieurs aux nôtres.

Devant ce jeu rapide, adroit, précis, plus de la moUié du public était d'ayi^ que l'é-quipe brutionne ni^éritait de gagner. Pourtant au point de vue territorial, le Svorting a eu gain de cause, Saumur avait joué plus longtemps en terrain fléchois, que dans le sien propre.

Mais deux tactiques îse sont affrontées diinanche à Millocheau : un jeu d'équipe fidèle à cette théoie et une suite d'efforts individuels faisant un gros travail partiel mais ne concluant pas, car : affolement, erreurs de tactiques, ou secondes d'hési-tation furent des causes pesant lourd, dans ,une partie aussi rapide à celle de dimanche;

D'autre part l'U. S. Bretionne, (La Flè-che) B. a battu le S. C. S. II par 6 points à 3. C. S.

BOXING-CLUB SAUMUROIS

Le Boxing-Club Saumurols déplacera à Tours, pour les championnats de l'Ouest, ses deux boxeurs, Chalmont et Bazac.

Bazac qui fit si belle impression à Saii-ïnur a beaucoup d'espoir. Quant à Chal-mont, il fera, n'en doutons pas, tout son Possible pour décrocher le titre.

Nos vœux accompagnent ces deux boxeurs si aiin'és des Sportifs saumurois.

CHRONIQUE DES SPECTACLES

ÀU THEATRE

Le club des Loufoques, comédie en 3 ac-de MM. jArmont et Gerbidon.

Médiocre histoire de trois pantins et d'u-ï e jeune dévergondée, dont ils prétendent îaire une étoile d'opéra. • On n'y vilipende pas la morale, mais on la trailç comme inexistante, ce qui ne vaut P®s mieux.

(La Retu'e des Lectures).

Etêkt-Givil de Saumur Du 21 au 25 Mars 1931

NAISSANCES

Dominique Chauvin, 21, rue Voltaire. Monique Simon, 72, route de Varrains. Serge Martineau, 18, rue de la Fidélité.

PUBOCATIONS DE MARIAGES

Jean Quet, élève officier à l'École de Cavalerie, et Edmée Bellon, s. p., 2, boulevard Jules-Favre, Lyon.

Raymond Guiton, mécanicien, à Paris précédemment à Saumur, et Solange Bar-det, modiste, également à Paris.

René Guinet, brigadier-chef, au 4' groupe de Cavaliers d'École à Saumur, et Hélène Cailleau, cuisinière, à Saumur, rue St-Nicolas, 19, domicilée à Artannes-sur-Thouet.

MARIAGES

Maurice Guillemet, plâtrier, a épousé Marie Lecorre, cuisinière, tous deux à Saumur.

DËCES

Pierre Philippe, veuf Dupeux, 77 ans, s. p., hôpital.

Jacques Simon, 7 ans, 23, rue Far-deau.

Rose Juteau, veuve Suzanne, 52 ans, cuisinière,hôpital.

Joseph Crochon époux Guion, 76 ans, journalier, hôpital.

REMERdElViENTS M. et Mme ,André DUCAMP, M. et Mme

Louis DUCAMP, M. et Mme de MONTVAL-LIER, MM. Guy et Jean, Mlles Odile et An-ne de MONTVALLIER,

Remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont donné un témoi-gnage de sympathie à l'occasion des obsè-ques de :

Madame veuve Victor DUCAMP

et les prient de trouver ici l'expression de leur très vive reconnaissance.

M. et Mme Marcel SIMON; M. Paul et Mlle Monique SIMON; Mme veuve SIMON; M. et Mme GAILLARD, très touchés des nombreuses marques de sympathies qui leur ont été témoignées à l'occasion de la perte douloureuse de leur cher i)etit

Jacques remercient sincèrement toutes les person-nes qui ont pris part à leur grand mal-heur, et les prient de trouver ici l'expres-sion de leur reconnaissance émue.

D i v e r s BIEN l^AL ACQUIS...

Ne profite jamais et c'est le cas dans cette affaire vieille de 18 mois et dont la justice, a mis à jour toute la genèse. Sur les iridications fournies par la police de notre ville, la police mobile d'Angeis a procédé pn collaboration à une enquête sur un vol d'un sac à main renfermant une cer-taine somme : ce rapt eut lieu le dimaiih che 25 août 1929 à Dampierre au préjudice d'une demoiselle eniployée des Postes de notre ville.

L'enquête discrètement menée a permis de découvrir au domicile des époux Poi-rier, rue Basse-St-Pierre, le sac à main et une partie des objets qu'il renfermait.

Le Parquet a tout aussitôt, été avisé de cette découverte intéressante.

LOUCHE TRAFIC DE PEAUX

Il y a quelques seinaines, un vol assez important de peaux était signalé dans la région et la police d'une ville voisine, après enquête, n'ayant pu découvrir les voleurs, le juge d'instruction lança un mandat d'ar-rêt contre inconnu; cependant des signa-lements et renseignements étaient précisés de façon à éclairer l'affaire.

Or, c'est en notre ville qu'elle eut son dénouement samedi malin.

Exactement (les 7 et .2J février dernier, deux individus venaient livrer i5.ooo fr. environ de peaux chez un commerçant de notre ville, rue du Pavillon.

, Samedi, ils se présentaient de nouveau

pour encaisser le montant de la vente : nott^ serv\ ce de police Joujjpurs "aux a-guets sur cette affaire en surprenait un et l'arrêtait aussitôt cependant que l'autre fuyaU. Le .brigadier Duchesne se postait aussitôt à la gare P. O. dans le cas ou le fugitif rejoindrait par voie de fer : en effet ce dernier allait prendre le train de II heures 37 lorsqu'il fut appréhendé et ramené au commissariat de Police. M. FréUcot prévenait alors le Parquet qui dé-pêcl^a dans l ' après -n^i un commfesaire de police mobile enquêtant sur cette affaire

L'interrogatoire commence, mais les deux prévenus se confinent dans un mutisme presque complet ou avouent seulement avoir, par complaisance amené les peaux avec leur camionnette et alléguant qu'ils venaient percevoir la facture.

Des premières constations, il est avéré que l'on se trouve en présence de deux pro-fessionnels auteurs de nombreux vols dans la. région

Le premier est un nommé Alexandre Chapelain, 27 ans, marchand de primeurs rue Losserand, et l'autre individu à son servite a'appeJle Roger Guerche, 21 ans, domicilié chez ses piarents, 12, rue de la Bretonnerie, tous deux à Tours.

Ils ont été écroués à, la prison de notre ville après transfert au Parquet en atten-dant que la police les réclame pour suivre cette affaire qui pourra peut-être amener des surprises.

L'enquête terminée à Saunaur, les deux complices ont été transférés, hier mardi, à la prison de Tours.

Nous faisons toute confiance aux justi-ciers et nous tenons à féliciter M. le com-missaire de police Frélicot, ses agents et les inspecteurs de mobile qui ont agi avec une célérité et une perspicacité faisant bien augurer du résultat complet de l'af-faire.

LA MAIN LESTE 1 Au soir du dimanche, pour terminer sa

journée, la femme Platel Marie, 56 ans, couturière, rue de la Maréchalerie est ve-nue s'installer dans un café de la rue St-Nicolas, couronnant ainsi son repos hebdo-madaire par une consommation qui lui coûtera fort cher.

En effet, profitant que la patronne quit-tait la salle, elle courut au tiroir-caisse et déroba vivement la jolie somme très ron-delette de 225 francs qu'elle s'empressa de dissimuler dans son sac à main, elle régla, puis disparut. En cours de route, elle dé-plaça le magot de sa cachette pour l'en-fouir dans son corsage.

Mais la patronne, dans l'intervalle, cons-tatait le vol dont elle étaU victime et se méfiait tout aussitôt de la couturière, la police mandée se mit en devoir d'éclaircir l'affaire. Très habilement interrogée au commissariat, la femme Platel finit par avouer, puis restitua intégralement la som-me qui a été remise à son propriétaire.

L'indélicate cliente manifesta des regrets, elle a été laissée en liberté provisoire en attendant plus ample informé.

0 UN SUICIDE (A DOUCES

Le 24 mars, à 5 h. 3o à son réveil, M. Dion trouvait devant son puits les vête-ments de son fils Dion Eugène, née à Cha-lonnes en 1908 et domicilié à Douces, em-ployé che(Z M;. Guitton-Kau, équarisseur dans la même commune.

Pris de frayeur M. Dion appela au se-cours, un de ses voisins accourut et scruta le fonds du puits où il aperçut le corps du malheureux jeune homme. Le corps fut retiré immédiatement.

Dion bien que de tempérarnent violent, n'avait jamais jusqu'ici manifesté aucune idée de suicide. Il était estimé par ses pa-rents. On ignore actuellement le motif qui IX)ussa Dion à une telle détermination.

o BLESSÉE PAR UNE MOTO

A MDNTREUIL-BELLAY

AU THEATRE Vendredi 27 mars

LE CLUB DES LOUFOQUES, spectacle ainusant, spirituel et vraiment moderne.

Les auteurs, MM. Armont et Gerbidon, ont écrit, une charmante et fort adroite comédie.

Elle est jouée par les excellents artistes des Tournées Ch.- Baret.

LES DEUX GOSSES Mercredi i®'' avril, sensationnelle repré-

sentation de Les Deux Gosses qui a atti-ré de longs soirs Tout-Paris au Théâtre de l'Ambigu.

Les artistes ont été choisis par l'auteur, M. Decourcelle, qui a dirigé lui-même les répétitions.,

Mlle Reine Loral, spécialement engagée pour le rôle de Hélène de Kerlor, est une belle comédienne, admirablement secondée par tous ses partenaires, également artis-tes des principaux théâtres de Paris.

CROIX-ROUGE FRANÇAISE

GRiANDE FÊTE AU PROFIT DES SOCIÉTÉS DE CROIX ROUGE DE SAUMUR

Un accident de motocyclette est survenu sur la route du Puy-Notre-Dame. Mlle Hu-meau s'est trouvée culbutée par la machi-ne de M. Auguste Perlier, ag ans, maréchal à St-Macaire-du-Bois.

La jeune fUle porte une blessure à une jambe.

UNE DOUBLE ARRESTATION

On a surpris en flagrant délit de viola-tion de domicile par escalade et effraction, à Cizay,-la-Madeleine, les deux carriers : Jean Huet, 58 ans, qui opéraient chez une institutrice, Mlle Hétreau. Les deux mal- j faiteurs ont pris le chemin de Saumur ac- ' compagnés par les gendarmes, pour y être écrouéç.

Coinme les années précédentes les trois sociétés de croix rouge de notre ville (S. S. B. M. — A. D. F. — U. F. F.) don-neront prochainement au Théâtre munici-pal une grande fête de Charité au profit de leurs œuvres.

La date retenue est cel,le du 16 mai pro-chain. ^

u i i i i i i i i i i i n i i i n i i i i i i i i i i H i i i i i i i i i i î ï i

V A R I Ë T Ë

B e r g e r e t t e — Nous partons ? demandai-je à mon

ami Jacques, déjà harnaché de pied en ca-pe, qui faisait les cent pas dans la cuisine.

Il haussai les épaules et regarda dehors. — Tout ça dépend de Bergerette, me ré-

pondit-il, c'est elle qui m'impose son bon plaisir !

Devant son étonnement, il ajouta : — C'est une chienne moitié épagneule,

moitié Griffon, atrocement mâtinée, qui est à moi sans l'être et qui chasse à ses moments perdus. Vous n'avez jamais vu ça ?... C'est pourtont la vérité, tenez la voilà il..

J'aperçus en effet la bête qui arrivait sur la route en trottinant et poussant de petits cris de joie.

A la vue de Jacques, elle frétilla, sauta après ses jambes, lui témoignant les mar-ques de la plus vive amitié.

—• Alors, ta maîtresse t'a laissée sortir ce matin.. : Profitons-en ? dit-il, et s'adres-sant à moi... Ce soir nous en recauserons, je vous expliquerai le cas de Bergerette.

Sans perdre de temps, nous nous mîmes en campagne; la chienne sur nos pas 1

Dehors, il faisait un petit froid qui p'-quait agréablement la moustache, l'air vif des premières gelées blanches !... Mais le soleil allait bientôt dissiper le brouillard

Allante et gaie, Bergerette accomplissait des merveilles, arrêtant pile le gibier t t rapportant d'une façon parfaite.

— Qu'esl-ce que vous en dites, me fit Jacques en clignant de l'œil, c'est une ri-che bête..; Tout à l'heure, elle va nous quitter, mais elle reviendra.

La chienne lança en effet un regard in-terrogateur à mon ami, et courut à tra-vers champs frétiller auprès d'une petite fille qui la caressa en nous saluant de loin. Après quoi, elle nous rejoignit, et nous accompagna docilement jusqu'au soir.

Aussitôt après notre retour, elle se cou-cha de tout son long devant le feu, tandis que Jacques m'invitait à me débotter.

— Nous dînerons là, me dit-il, car il fait plus çjiaud (lue dans la salle à manger.

Il prépara lui-même la soupe de la chien-ne avant de nous mettre à table.

Le repas était solide et copieux, nous lui fîmes honneur, après quoi nos pipes bour-rées, je lui rappelais sa promesse.

— Vous voulez l'histoire de Bergerette bien volontiers :

Bergerette est une bâtarde, destinée d'a-bord à /la ,garde des vaches, comme - son nom l'indique... Son maître Claude, un des pires braconniers du pays, avec lequel j 'ai eu maintes fois maillç à partir, eût vite fait de reconnaître ses qualités cyné-gétiques et de les développer.

Il chassait sur moi en toute saison, ac-compagné de sa nouvelle élève, car nous n'avons pas toujours été pamar«iît?s... hoin ma beïlg ?

La chienne grogna, leva la tête ,remua la queue et se recoucha, le nez dans la cen-dre.

— Oui, par n'importe quel temps, je la trouvais en face de moi.

Si je démontais un lièvre, un perdreau, Pjergerette le rapportait à Claude, qui se sauvait en ricanant.

Peine perdue de lui faire des procès, ce dernier en braco qui se respecte était com-plètement insolvable.

Cependant un soir, par trop excédé, je le fis prendre par le garde. Il se collecta avec lui et même le mit en joue.

J'arrivais à Iji rescousse aussitôt pour lui prêter main forte.

Résolu cette fois à poursuivre l'affaire, plainte fut portée en bonne et due forme.

Je le vis partir entre deux gendarmes un matin d'hiver, car il avait attendu qu'on vienne l'arrêter. J e n'oublierai ja-mais son regard qui me pénétra jusqu'à l'âme.

E n passant devant moi, il s'arrêta et me murmura la voix blanche.

— Ma petite est bien mal... Si elî e meurt le temps que je serai là-bas, tant pis pour vous !

Poussé par un sentiment de pitié mal-gré tout, je me rendis à la maison de Clau-de.

Une vraie masure, sans feu, avec des cou-rants d'air à toutes les fenêtres.

La petite était étendue dans un pauvre lit aux draps déchirés ;e]le me fixa avec un air de douloureuse 'stupéfaction.

Devant ce spectacle de misère criante, je regrettais presque mon acte et songeais que cette enfant ne pouvait rester seule.

Tout en réfléchissant, je passais machi-nalement ma main sur ses cheveux quand un hurlement de bête féroce arrêta mon geste.

— C'était Bergerette, m'écriai-je. — Elle-même, reprit Jacques, elle s'é-

tait allongée sur sa petite maîtresse, la couvrant de son corps pour la réchauffer, la défendre contre toute approche.

Comme j'essayais de les séparer, mena-çante elle me sauta à la gorge.

J'étais l'ennemi, je revins leur porter à manger à tous les deux, et réussis enfin à les emmener jusque chez moi.

Sa peine terminée, Claude se présenta un matin, bourru, mais sans trop de ran-cune, il savait que j'avais recueilli la peti-te, malgré tout, il recula d'un pas en la voyant partager mon repas avec Bergerette.

— Allons, lui dis-je, il y a une place pour toi, assieds-toi là et causons.

Sans être cordial, l'entretien se déroula sans animosité.

— Qu'est-ce que je vais faire, grogna le braco... Sans le sou, condamné... ah mal-heur !

— Tiens, Claude ! Je t'achète Bergerette, lui dis-je en lui offrant deux billets de cent francs.

Il me regarda en ricanant et tendit la miin.

— Entendu, mais sans garantie, reprit-il, rien ne prouve que Bergerette voudra rester avec vous I

le haussais les épaules, et le marché fut coiicki. Bergerette avait sa place à la mai-son; bien soignée, elle ne s'en irait pas.

Le lendemain, la chienne avait disparu pour rejoindre son ancien maître.

Ce dernier m'attendait sur le pas de la porte. ,

— Qui est-ce qui avait raison P me dit-il. Il me la rendit avec sa laisse et son col-

lier, tout en lui faisant comprendre qu'elle n'avait rien à faire chez lui.

Docile, la malheureuse bête me suivit l'air si triste que j 'en eus pitié.

Voulant malgré tout avoir le dernier mol, je la fisj manger, la caressais et, comme dernier argument, l'emmenais à la chasse.

lille me seconda, se montrant assez joyeuse.

— Du coup, me dis-je, elle est bien à moi!

Le soir même, elle rebroussait chemin pour rejoindre sa i>etite maîtresse.

Et c'est ainsi chaque fois que je l'em-mène. Ces deux créatures s'aiment à l'a-doration. Vous ne trouvez pas que c'est joli cette amitié qui ferait hausser les épau. les aux indifférents.

Tenez, la voilà près de la porte, elle veut s'en aller, elle sait qu'il est l'heure.

Jacques, .avant de lui ouvrir, la caressa et lui recommanda de revenir le lendemain.

Comme je poussais un « Sans Blague » un peu sceptique, il me répondit:

— Elle ne m'a jamais fait faux bond... Sans doute pour me témoigner ma. recon-naissance !... Peut-être comprend-elle que son maître me doit de l'argent... Quant à

j Oiaudç, il ne chaâse plus jamais sur mes terres

Arnaud de LAPORTE.

Etudes de : Maître GAZEAU, avoué à Sau-mur .

Maître DOUSSAIN, docteur en droit, notaire à Doué-la-Fontaine.

A V e n d r e sur conversion de saisie

iin mobilière AUX ENCHÈRES PUBLIQUES

Au -plus opposant et dernier encJiérissi.iir

EN 3 4 LOTS

Le Dimanche 19 Aôril m i (i 14 heures,

à Doué-la-Fontaine, en l ' é l u J e de M» D O U S S A I N , notaire, et par le ministère duciit maître Doussain,

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de Soulanger Mise à prix, 2 5 , 0 0 0 fr.

E l divers P R É S , V I G N E S et T E R R E S labourables , d'une contenance approximative de 5 hectares 1 6 ares , situés à Doué-la-Fontaine, Concourson et Soulanger.

Total des Mises à prix :

45,825 francs Pour tous renseignements

s 'adresser aux. avoué et, notaire ci-dessus.

Etudes de : i» — Maître BAUCHARD,

docteur en droit, avoué, la, rue du Marché-Noir, à Sau-mur.

2» _ Maître GAZEAU, avoué licencié, 7, rue du Tem-ple à Saumur;

3" — Miu'tre BLAVETTE, notaire à Gennes.

V E N T E SUR L [CITATION

Au plus offrant et dernier enchérisseur

D'UlVE MAISON D'HABITATION

et de diverses

Sises commune d'AMBILLOU

L'adjudication aura lieu le Dimanche 19 avril igSi, à quatorze heures, en la sal-le de la muined'Ambdloit, pair le ministère de M" BLA-VETTE,- notaire à Gennes, commis' à cet effet.

On fait savoir à tous ceux Cju'il appartiendra :

Qu'en exécution d ' u n ju-gement rendu par le tribu-nal civil de première instan-ce de Saumur en date du 16 janvier igSi , enregistré entre :

1) Mme Marie - Joséphine Hacault, commerçante, veuve de M. Joseph Henri Reveillé, demeurant à Ambillou.

2) Mme Germaine Ida M i-rie-Josèphe Reveillé, épouse, lassi^lée et ai^itorisée die M. Clément Marnier, ouvrier boulanger, demeurant à Quincé.

Ayant Bauchard pour avoué;

Et M. Joseph Reveillé, dé-

bitant en vins et tabacs, de--meurant à Anibillou.

Ayant Maître Boisseau pour avoué;

Et M. Dubois Syndic, de-meurant à Baugé, pris en qualité de Syndic de M. Al-bert Eugène Louis Revei'llé, boucher,demeurant à Noyant-la-Plaine.

Ayant Maître Gazeau pour avoué;

En présence ou lui dûment appelé dudit Albert Reveillé,

II sera procédé le diman-che ig avril igSi , à quatorze heures, en la Salle de la Mairie d'Ambillou par le mi-nistère de Maître Biavette, notaire à Gennes, commis fi cet effet, à la vente sur lici-tation des immeubles ci-après désignés sis commune d'Am-billou.

COMMUNE D'AMBILLOU

Premier Lot Une pièce de terre, au lieu

dit la Frèclie des Loges, figu-rant au cadastre, sous les nu-méros 1426, 1429 et iiiSi, la dite pièce de terre d 'une con. tenance de 17 ares 90, joi-gnant au Nord Orsion, au le-vant Cordier, au midi les consorts Reveillé, au cou-chant Toreau et autres.

Mise à prix : 58o francs. 2» Lot

Une vigne au lieu dit les « Tiers », f igurant au cadas-tre sous le numéro 108G, la dite vigne d 'une contenance de 3 ares 3o, joignant au nord Lainoureux, au levant Renaud, au midi ' Chevrier, et au couchant Guionneau,

Mise à prix : i5o francs. .

3° Lot Une pièce de terre en fri-

ches, au lieu dit « Le Bo'is Rideau », f igurant au cadas-tre, sous le numéro 1667 p, d 'une contenance de G ares 25, jo ignant au nord Ortion,

au levant Orlion, au midi Baleimc,

Mise à prix 100 francs, /i" Lot

Une pièce de terre, au lieu dit ((Les quatre chemins w, f igurant au cadastre sous le numéro 17g, d 'une contenan-ce de G ares 10, joignant au nord, la rou.tfi cjépartempn-tale, au levant Boutin, au midi Cliouteau, au couchant veuve Reveillé,

Mise à prix 200 francs. 5» Lot

Une pièce de terre et vigne au lieu dit (( Les vignes de Freillebois », figurant au ca-dastre sous les numéros ligS, '•96, 'ig7, /lg8, /igg, 5oo d'une contenance de. 38 ares G5, joi gnant au nord Lamoureux, au levant un chemin, au mi-di Baleime, au couchant Bru-net et autres,

Mise à prix : 2./100 francs.

6= Lot Une pièce de terre, au lieu

dit (( Les Rues » f igurant au cadastre, sous le numéro 181 p, d 'une contenance de 5 a. 20, joignant au nord veuve Reveillé, au levant une route, au midi Thibault, au dou-chant Ogereau,

Mise à prix : 180 francs.

7" Lot Une pièce de terre, figu-

rant au cadastre sous les nu-méros i56, 157 et iSg, au lieu dit les (( Quarts de la Gré-zille » d'une c)onte'nance de 21 ares 4o, joignant au nord Picheri, au levant Charrière, au midi Chiron, au couchant Legret et autres.

Mise à prix 900 francs. 8= Lot

Une vigne, au lieu dit les (( Tiers », figurant au cadas-tre sous le numéro 106g, d'u-ne contenance de 3 ares 70, joignant au nord, u n che-min, au (levant la veuve Piet-

te, au midi Cerveau, au cou-chant Reveillé,

Mise à prix 80 francs. g® Lot

Une vigne, au lieu dit (( Le Bois des Batz » f igurant au cadastre sous le numéro ig2 2, d 'une contenance de 5 ares 80, jo ignant au nord u n fos-sé, au levant Lerouineau, au midi Pétivier, au couchant Thibault ,

Mise à prix 100 francs. 10» Lot

Une vigne, au lieu dit « Les Quarts de la Grézille », figu-rant au cadastre sous, le nu-méro i83, d 'une contenance de 3 ares 70, joignant au nord Javeleau, au levant Baleine, au midi ReyeiUè, au cou-chant Charrière,

Mise i prix 120 francs.

II® Lot Une pièce de terre au lieu

ditj .(( Les Treilles de Sour-ches », d 'une contenance de deux ares joignant au nord Bodet, au levant Reveillé, au midi Cordier, au couchant la veuve Reveillé,

Mise à prix : 3o francs. 12» Lot

Une pièce de terre au lieu dit (( Les Treilles de Sour-ohes )) d 'une contenance de deux ares, joignant au nord Beigneau, au levant, au midi et au couchant veuve Reveillé,

Mise à prix : 3o francs. i3® Lot

Une petite maison, située au bourg d j A m t i l ï o u cOnv prenaut une chanabre à feu, servant de cuisine, une pe-tite charnbre froide, grenier au-dessus, une autre cham-bre à feu, en bas côté, écu rie, toit à lapin au fond de la cour, pressoir avec grenier au-dessus, jardin, cour, le tout d ' u n seul tenant joi-gnant au nord la route dé-pMtementale laui levant la

route de la Grézille, au mdii Mlle Oger, et, au coucl ianl l ' immeuble ci-dessous, d 'une contenance de trois ares.

Mise à prix : 10.000 francs. i4° Lot

Une maison d'habitat ion située au' même lieu compre-nant au rez-de-chaussée, deux chambres, dont une à feu, au preniier étage deux cham-bres dont une à feu, grenier sur le tout, écurie, toit à la-pin, cour jardin; le tout joi-gnant au nord la route dé-partementale, au midi u n ruisseau, au levant l ' imineu-ble ci-dessus, et au couchant Oger, le tout en un seul lot d 'une contenance de trois ares,

M).se à prix 20.000 francs. i5» Lot

Une pièce de terre, au lieu dit <( Petite poule » f igurant au cadastre sous le ni iméro 681 p, d 'une contenance de treize ares 5b, joignant au nord la veuve Guionneau, «eu Rêvant Taureau, au midi Boussion, au couchant Re-naud,

Mise à prix 4oo francs. i 6 ' Lot

Une pièce de terre, au lieu dit les Métairies, f igurant ' au cadastre sous le numéro 702 p, d 'une contenance de 8 ares i5, jo ignant au nord Ortion, au levant Baleine, au midi un chemin, au couchant Bu-ret,

Mise à prix 100 francs^

17= Lot Une pièce de terre au lieu

dit <( Les Tremblais », figu-rant au cadastre sous le nu-méro^ 1265, 1266, 1267 d 'une contenance de 10 ares 90, jo ignant au nord u n chemin au levant Guionneau, au rai-di Guionneau, au couchant Fournier,

Mise à prix : 260 francs.

, i8* Lot Une. vigne, située, au lieu

dit (( .Les, Demardajsses » fi-gurant au cadastre^ sous fe numéro 2o32 d'une conte-nance de 3 ares 5o, joignant au nord, veuve Piet, au le-vant de Contades, au midi Cordier,

Mise à prix : 35o francs.

19» Lot Une pièce de terre, au lieu

dit « Les Métairies » ou u Pû-ties n figurant au cadastre sous le nuniéro 702 p, d'une, contenance, de 10 ares 86,

Mise à prix 280 francs.

TOTAL DES MISES A PRIX ;

3 6 , 2 5 0 francs.

Fait et rédigé à Saumur par lavoué poursûivalit soussi-gné.

le. SQ. mars igSi.

R. BAUCHARD.

Enregistré à Sauniur, A.J.

Reçu ; II francs,aq. G. ABRAHÂM.

Pour tous renseignements, s'adresser soit à ;

Maître BAUCHARD, doc-teur en droitr avoué, 12 , rue du Marché-Noir à Saiimur,

Maître GAZEAU, avoué li-cencié, 7, rue du Temple, à Saumur;

Maître Blayette, notaire, à Gennes, rédacteur et déposi-taire du cahier des charges.

Maître DUBOIS, syndic à Baugé.

L I G N E D E L ' E T A T P A R I S ( M o n t p a r n a s s e ) — S A U M U R B O R D E A U X

S T A T I O N S

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ïChâteau-du-Loir. Cliâteau laVallière Noyant-Méon Linières-Boutoii.. Vernantes Bleu Vivy SAUMUR ( O r l . ) a r r .

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785

5 42 6 16 6 45 6 53 7 04 7 13 7 21 7 30 7 55 8 02

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10 45 14 12 14 50 15 22 15 31 15 42 15 52 16 » 16 11 16 55 17 02

17 03 17 08 17 15 17 33 13 02 2û 53 21 34 22 1 1 23 08

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20 50 22 18 23 23 0 54

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B O R D E A U X - S A U M U R — P A R I S ( M o n t p a r n a s s e )

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784 704 f 2) 506 HAP.

5 08 5 44| 5 56 6 02 6 06'

7 46 8 30

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12 » 11 47 14 02 16 » 13 40

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18 54 19 16 19 23 20 08 20 19 20 26 20 38 20 49 21 09 21 36 22 04

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L I G N E D ' O R L É A N S P A R I S - T O U R S — S A U M U R — A N G E R S - N A N T E S

S T A T I O N S

Paris (Orsay), Tours . . . dep, Langeais Port-Boulet.. Varennes Saumur. .arr.

— dép. St -Mart in . . . . St-Clément . . Les Rosiers.. La Ménitré.. . Angers. . .arr . Nantes.. . arr. St-Nazaire. . . Le Croisic . . .

145 DIR'

22 58 5 12 5 39 6 01

6 17 6 22

7 06 9 03

10 37 11 43

3367 OMN.

23 52 6 32 7 21 7 56 8 06 8 17 8 29 8 40 8 46 8 53 9 03 9 38

13 45

101 EXPR.

7 07 11 42 12 06 12 26

12 41 12 43

13 02 13 22 14 51

103 EXPU

9.06

13 43 13 45

14 18 15 30 17 20 18 21

3319 OMN.

13 03 13 42 14 12 14 22 14 33 14 43 14 54 15 00 15 07 15 17 15 52

109 EXPR.

12 . 15 23

16 29 16 30

17 03 18 16 19 29 20 24

3325

16 33 17 15 17 48 17 58 18 09 18 21 18 32 18 38 18 46 18 56 19 33

115 RAP.

16 50 19 33

20 38 20 39

21 10 22 15 23 29

3331 OMN

14 08 20 13 20 52 21 23 21 33 21 44 21 54 22 Oo 22 11 22 18 22 27 23 02

135 HAP.

20 11 23 24

0 35 0 38

1 14 2 34

1 4 1 L. o.

2 1 22

3 20 3 43 5 19 7 00 8 05

N A N T E S A N G E R S — S A U M U R — T O U R S — P A R I S

STATIONS

Le Croisic . . . St-Nazaire.. . Nantes,, dép, .4iigers. .dép. La Méuitré... Les Rosiers.. St-Clénieut . . St-Martin . . . Saumur. arr.

— dép. Varennes . . . . Port-Boulet . Langeais Tours . . . arr. Paris (Orsay),

3308 120 3316 3320 102 110 3334 116 O.L. 136 OMN. EXPR. OMN. EXPR. EXPR. OMN. RAP. RAP.

5 02 9 06 .. 16 19 19 35 . . , , 6 01 .. 10 20 12 38 • • • • 17 26 20 42 7 10 "Ô 57 12 01 14 42 16 53 18 45 22 14 6 46

's 29 8 16 iÔ 39 14 15 13 16 16 08 19 55 19 50 23 38 1 59 6 03 • . . 11 14 14 50 16 28 20 30 • • • • 0 01 6 11 11 24 15 00 20 39 6 18

.. 11.31 1 5 1 6 20 50

.. •. 6 24 11 37 15 23 20 56

.. .. 6 34 'â 46 11 48 15 33 13 48 lé 46 21 07 20 20 0 21 '2 31 6 38 8 47 11 58 15 43 13 50 16 48 21 18 20 22 0 24 2 34 6 49 • • 12 10 15 55 • • • • • • . 21 30 « « • • , , . . 7 01 12 25 16 11 17 04 21 53 • > • • 0 41 7 34 13 02 16 EO 17 24 22 30 • • . 1 04 8 10 'g 51 13 40 17 27 14 53 18 06 23 05 21 27 1 30 •3 44

12 38 12 38 17 31 21 43 18 .) 21 43 5 20 0 12 6 51 7 10

S A U M U R - P O R T - B O U L E T — C H I N O N

S T A T I O N S

Saumur Orl. Port-Boulet Avoine Çhinon

1803

6 38 7 13 7 24 7 36

1809

/e Jeudi 9 08 9 19 9 33

11 25 11 36 11 50

1807 STATIONS 1802 4836 1810 15 43 Chinon 7 08 13 02 20 44 16 29 Avoine 7 26 13 35 20 57 16 55 Port-Boulet 7 34 14 12 21 23 17 13 Saumur Orl. 8 17 14 33 21 44

/e Jeudi 1812 15 25 15 40 17 48 18 09

S A U M U R B O U R G U E I L

S T A T I O N S

Saumur Orl. 6 38 11 58 15 43 Bourgueil . Port-Boulet 8 10 12 40 16 20 Port-Boulet Bourgueil.. 8 19 12 47 16 27 Saumur Orl.

(A) N'a lieu que le Samedi. — (B) N'a pas lieu

STATIONS (A) ( B )

6 4 3 1 0 54 16 4 5 7 5 6 12 26 17 4 8 8 17 1 2 4 1 1 8 0 9

e Mardi, La. Direction du Journal décline toutes responsabilités

pour les erreurs matérielles qui pourraient s'etre glissées dans cet horaire.

A moins d'indication, contraire, les heures indiquées sont toujours lés heures de départ.

A N G E R S — D O U É — M O N T R E U I L — P O I T I E R S

STATIONS 1855 1857 1863 EXPR.

1865 STATIONS 1854 M.V.

1852 1856 1868

Angers St-L, 6 10 11 35 17 10 17 50 Poitiers 6 37 10 42 16 42 Martigné.. . 7 34 12 51 18 06 19 14 Moncontour 7 58 12 14 18 19 Doué-la-F"®. 7 55 13 10 18 22 19 41 Loudun. . . . 8 43 13 » 19 21 lesVerchers. 8 01 13 17 . , . . 19 48 Montreuil a. 9 19 13 36 20 10 leVaudelnay 8 10 13 25 . . . . 19 55

Montreuil a. EXPR.

Montreuil a. 8 22 13 35 18 37 20 08 Montreuil d. 6 08 9 33 14 1 20 39

13 57 OMN. leVaudelnay 6 23 9 43 14 13 20 51

Montreuil d. 8 43 13 57 19 05 20 21 lesVerchers, Doué-la-F"«!

6 36 14 21 20 59 Loudun . . . . 9 39 14 41 19 54

lesVerchers, Doué-la-F"«! 6 45 '9 55 14 30 21 05 Loudun . . . . 9 39 14 41 19 54 lesVerchers, Doué-la-F"«! 6 45 '9 55 14 30 21 05

Moncontour 10 04 15 08 20 22 • S Martigné. . . 7 08 10 11 14 46 21 20 Poitiers . . . . 11 27 16 25 21 47 Angers St-L. 8 36 11 10 •16 02 22 17.

(1) Mardis, jeudis et samedis. (2) Lundis, mercredis et vendredis.

S A U M U R A L A F L È C H E

Saumur dép. Vivy Longué . . . Les Hayej Brion Jum'«» Chartrené. . Baugé Clefs La Flèche. . .

8 55 14 38 21 51 9 07 14 49 22 02 9 21 15 » 22 13 9 29 le 07 22 20 9 35 15 12 22 25 9 42 15 17 22 30 9 55 15 27 22 41

10 12 15 42 22 56 10 29. 15 54 23 08

1 L A F L È C ' H E A S A U M U R |

La Flèche d Clefs Baugé : . Chartrené.. . Brion-Jumi«= Les Hajes . . . Longue Vivy Saumur arr.

6 27 i l 10 17 2 6 6 . 4 1 11 2 4 17 4 1 6 56 11 4 0 18 0 2 7 0 3 •11 47 1 8 0 9 7 0 9 H 5 4 18 2 0 7 1 3 1 1 58 1 8 2 4 7 2 1 12 0 8 18 3 9 7 3 2 I2 2 1 1 8 5 0 7 - 4 2 12 31 1 9 0 1

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J E U M M Ë ' norabihté toute épreuve, désirant s'inté-resser dans commerce, recher-che situation. Adresse: bureau journal qui trasmettra.

iiiiiiiiiiiiiiiiiHHiiiimiiiiiiiiiiuiiiiiinimmiiiiiiiHi

Cliainlire de Conmierce Je Saoïr Mar.cfié du 21. Mars 193!

CÉRÉALES Blé roux 100 klL 168. S e i g l e : . . . . . . Orge de mouture Orge de brasserie Avoine noire Avoine grise Escourgeon Maïs..'. ; i . Sarrasin

FARINE — ISSUES Farine de froment {cylindres)..

— (meules ) . . . Son.. Remoulages Pain (taxe officieuse) Pain (prix en boulangerie)

FOURRAGES Foin (selon qualité) 1,000 kil. Luzerne _

PAILLES Pailles de blé — Pailles d'avoine —

MARCHANDISES (DIVERS) Noix 100 kiL jt'ommés de terre — Beurre le kil. Œufs : la douz.

LÉGUMES SECS Haricots

GRAINES FOURRAGÈRES Trèfle violet (selon qual i té) . . Trèfle incarnat — , . Luzerne — , ,

« » 78 »

» » 78 » 78 , 75. »

» • Il »

243 H

65 — 75' »

le kil. » . - 2 50

300 • 280 »

130 110

» »

20 3 6 1

Il » t 1 » »

Lé Gérant : P. RIGHOU.

Imprimerie Giroiicard et Riphon^

Certifié par î'imprirriew pvBitgpt,

Vù"par nous. Maire de Stûmur, pour te

légalisation de la signature du gérani,

Hôtel-de-Ville de Saamur, le ïga^

Le Mairs