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Sommaire p°2_On mange, on bouge par Jacqueline _Le coin des poètes par Marilou, Camille, Jacqueline et Sophie p°4_La rétro par Alfred et Marilou p°5_Les couleurs du temps... par Pascale p°6_Souvenirs par Carmen p°7_À vos papilles par Elisabeth et Jacqueline p°8_Solidarité par Olivier p°9_Au revoir par l’équipe de rédaction p°10_Rencontre... par Carmen p°11_Doigts de Fée... par Carmen p°12_Rions un peu par Jacqueline _à préparer chaque matin... par Carmen _Allons au devant de la vie... par Marilou Regards Cro sés Le journal des Seniors de Sallaumines n°12 janvier 2013 L’Équipe de rédaction Edito -1- Encore une année qui se termine, une autre qui commence. 2012 n'aura pas été le meilleur des crus. La crise économique a encore creusé le fossé entre les plus pauvres et les plus riches, plongeant dans l'isolement de plus en plus de nos contemporains. Dans ce brouillard social une lueur illumine nos souvenirs et nous garde en lien les uns avec les autres. Regards Croisés est cette lumière qui éclaire nos cœurs. Grâce à ce journal, le lien persiste, la mémoire demeure et les générations se croisent. Merci à toute l'équipe du journal, à qui je souhaite une année 2013 pleine d'inspiration. À tous, Joyeuses fêtes et excellente année 2013. Christian Pedowski, Maire de Sallaumines Noël Cette Jolie période de l’année où l’on ne songe plus au passé ni au futur mais rien qu’au présent. Toute l’équipe de Regards Croisés, vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année et sans rompre avec les tradi- tions, nous vous disons à l’année pro- chaine. Que 2013 vous apporte, ainsi qu'à tous ceux qui vous sont chers, santé, joie et bonheur. Carmen pour l’équipe de rédaction Le père Noël lors d’un de ses passages à Sallaumines...

Regards Croises n°12

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Page 1: Regards Croises n°12

Sommairep°2_On mange, on bouge par Jacqueline

_Le coin des poètespar Marilou, Camille, Jacqueline et Sophie

p°4_La rétro par Alfred et Marilou

p°5_Les couleurs du temps... par Pascalep°6_Souvenirs par Carmen

p°7_À vos papilles par Elisabeth et Jacqueline

p°8_Solidarité par Olivier

p°9_Au revoir par l’équipe de rédactionp°10_Rencontre... par Carmenp°11_Doigts de Fée... par Carmenp°12_Rions un peu par Jacqueline

_à préparer chaque matin... par Carmen_Allons au devant de la vie... par Marilou

Regards Cro sésLe journal des Seniors de Sallaumines

n°12janvier 2013

L’Équipe de rédaction

Edito

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Encore une année qui se termine, une autre qui commence.2012 n'aura pas été le meilleur des crus. La crise économique a encore creuséle fossé entre les plus pauvres et les plus riches, plongeant dans l'isolementde plus en plus de nos contemporains.Dans ce brouillard social une lueur illumine nos souvenirs et nous garde enlien les uns avec les autres. Regards Croisés est cette lumière qui éclaire noscœurs.Grâce à ce journal, le lien persiste, la mémoire demeure et les générations secroisent.Merci à toute l'équipe du journal, à qui je souhaite une année 2013 pleined'inspiration.À tous, Joyeuses fêtes et excellente année 2013.

Christian Pedowski, Maire de Sallaumines

NoëlCette Jolie période de l’année où l’onne songe plus au passé ni au futurmais rien qu’au présent.

Toute l’équipe de Regards Croisés,vous souhaite d’excellentes fêtes de find’année et sans rompre avec les tradi-tions, nous vous disons à l’année pro-chaine.

Que 2013 vous apporte, ainsi qu'à tousceux qui vous sont chers, santé, joie etbonheur.

Carmen pour l’équipe de rédaction

Le père Noël lors d’unde ses passages à Sallaumines...

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François et les 3 petits poisC’est moi Marilou qui vient d’inventer ce petit conte pour les lecteurs deregards croisés. Je ne suis pas Perrault Daudet où Verlaine, mais j’espèrequ’il vous plaira quand mêmeCe jour là, François pensa prendre un raccourci, pour bien vite rentrerchez lui. Il voulut traverser une forêt, mais avant qu’il ne puisse le faire, ilrencontra une bonne grand-mère qui lui dit : « prends plutôt ce chemin, tuéviteras beaucoup de pas pour rien ».Pour la remercier, il lui donna un petit pois ;Oh ! Merci dit-elle, je vais le planter dans mon jardin ; et elle lui donna un

petit poulet tout frais déplumé . François continue sa route vers la forêt ;Soudain, un loup lui barra le chemin ;Halte là jeune homme, où vas-tu de si bon matin ?Donne-moi un gage avant de poursuivre ton chemin. Monsieur, je n’ai qu’un petit pois à vousoffrir ! Donne-moi aussi ton poulet, que je m’en fasse un bon déjeuner !François continua sa route, avec un seul petit pois dans la main.Soudain, un grand bruit, c’est l’ogre de la forêt qui s’avance vers lui.Je vais te manger petit, de toi je ne ferais qu’une bouchée.Monsieur l’ogre, ne voulez-vous pas d’abord goûter ce petit pois ?L’ogre le pris, l’avala, s’étrangla et mourut sur le sol.Moralité : On a toujours besoin d’un petit pois chez soi ! Marilou

J'ai ouvert les yeux en l'année 1988. La joie demes parents « un garçon » tout chantait dans lamaison ?Je grandissais sagement, jeux avec les copains,foot, course à pied.... Je gambadais gaiement.Quand brusquement, je me sentais fatigué dejour en jour. Rien ne prédisait cette terrible ma-ladie de la moëlle. La paraplégie qui me laissacloué dans un fauteuil pour la vie. Là ! s'arrête lerêve d'enfant ? Que faire?Plongée dans la morosité ou réagir à cetteépreuve. Je luttais contre les regards de pitié des

gens qui me croisent. Les moqueries des élèves du lycée, même la bousculade de mon fauteuil.Mais, j'avais choisi de réagir. Je passais mon baccalauréat avec bonheur, je suis employé de bu-reau en intérim dans une usine, mais cela ne complète pas mon temps de penser qui trotte etm'assaille sans cesse dans la tête. « Pourquoi moi ? ».Mystère, destin, santé. On ne peut savoir. Puis, un jour où je zappais la télé, je vis un magnifiquematch de basket joué par des personnes comme moi. Aussitôt, j'en fis part à mes parents et son-geant que mes bras étaient assez forts, je les priais de chercher un club pour m'entrainer dansles environs. Après quelques essais je fus accepté à l'entrainement par l'entraineur.Quelle joie ! Terrain où je retrouvais mes copains, je m'épanouissais et le jour où je marquais unpanier contre une partie adverse nous faisant gagner le match.Les hourras de la foule, les cris d'admiration de mes copains resteront toujours gravés en moncoeur. Désormais, ma voie était là. Aller m'entrainer, écouter le roulis de mon véhicule devenusi doux à mes oreilles. Être heureux avant tout. Réagir, là est la question? Garder sa sérénité.Et pour terminer, merci pour la constance de mes parents près de moi, mes amis et surtout lesport qui soulage l'esprit, nous aide à garder la forme et ne dit-on pas : Avoir l'esprit sportif.

On mange, on bouge

Le coin des poètesJacqueline

Dans la peau d’une personne handicapée

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Le coin des poètesSoulagement

Sophie

La perle rareDans ce Chaos infernal immerge une perle rarequi par sa lumière,Illumine la vie, et nous éblouie.Mais existe-t’elle réellement?On peut toujours rêverEt souhaiter un avenir meilleurAvec plus de chaleur humaineDe justice et de toléranceC’est notre lueur d’espérance

Et notre vœux le plus sincère.

Noël de notre enfanceFête avec constanceRevoir la famille réunieAu-delà de tous soucis

Le sapin paré, enjolivéDe paillettes et rubans dorésL’enfant chancelant de joieAttend, empli d’émoi

Les cadeaux bienvenusD’une année, attendueToute la maison chanteLe Noël d’antan, cela enchante

Dans la cuisine en gaietéOn prépare un superbe dînerDindes et bûches glacéesPour les invités émerveillés

Voilà comme chaque annéeSans jamais se lasserOn l’attend, on l’espèreCette énigme, ce mystère

Noël de notre enfance

Jacqueline

SoulagementRoule, roule petite boulePleine d’eauFine larme couleEt humidifie ma peauPour faire ressortir ma peineAfin de perdre cette haineMe libérer de mes tourmentsQue la vie provoque sournoisement

Camille

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1960

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Ils sont bons pour le service national, mais aussipour les filles. Les conscrits sallauminois sont sé-lectionnés.Nous pouvons reconnaître sur cette photo :M. Jedrusiak Jean-Claude,M. Klémesiak Emile,M. Cardozo Jacques,M. Levret Guy,M. Lefin,M. Leroy,M. Troczinski Jeanet M. Galet Jean-Claude.

Dans le numéro 11 de Regards Croisés, je vous racontais cesmaisons bombardées, ces deuils qui avaient frappés ma rue,ma ville, les villes environnantes et toute la France devant lefléau d’une guerre.Aujourd’hui, je vais vous parler de la renaissance et d’allé-gresse quand la fin de cette guerre fut enfin déclarée.

Mon père était FFI qui signifiait armée secrète. Ses compa-gnons et lui ont repoussé l’envahisseur en faisant sauter desponts, mitrailler les terrains conquis par les camps adverses.

Cette photo du premier char américain entrant dans la villeacclamé par les ha-bitants, je la chérisautant que monpère, qui est à ge-noux sur la photo,près de ses compa-gnons d’armes,comme je gardeaussi sa carte deFFI .

Aujourd’hui terminées les douleurs et les rancœurs,la preuve ! Ces villes jumelées, ces associations pourrapprocher les peuples.

Ma petite fille Magali s’est rendu pendant quelquesmois dans une famille allemande pour approfondirson allemand et en retour leur fille est venue chez mafille pour apprendre le français. N’est-ce-pas unebonne morale à cette histoire ?Mais combien encore de guerres de part le monde !

La rétro

Alfred

Marilou

La libération

Photo prise à Courrières

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Halte répit pour personnes porteusesde handicap

Pascale

Les couleurs du temps

Par ces temps difficiles où notre bourse est mise à rude épreuve, où les budgets de nos muni-cipalités se changent en peau de chagrin, devant la multitude d’informations que nous déversentchaque jour les médias sur les problèmes de notre société, chômage, violence, … Nous pourrionsavoir l’impression qu’il serait utopique d’oser penser que de simples citoyens ou des associa-tions puissent aujourd’hui mettre en place des projets nouveaux qui répondent à des difficultésde notre quotidien.Présidente d’une nouvelle association du nom de « Vies partagées 62 » je vous dis, n’en croyezrien ! Avec un avenir qui pourrait bien s’annoncer sombre il sera sans doute utile d’imaginerdes solutions nouvelles qui même si elles ne seront pas parfaites puissent en tout cas aider defaçon rapide et concrète ceux qui en ont besoin.

Les associations sont lesportes paroles des fa-milles, elles guettent lesfractures de notre so-ciété pour mettre enplace, pour innover, pouranticiper ce dont nousavons besoin ; les muni-cipalités sont là pournous accompagner etnous aider à mettre enplace nos propositions.Margaret Mead disait« Ne doutez jamais qu’unpetit groupe de citoyensdécidés puisse changerle monde. C’est toujoursainsi que les choses sesont passées ».Aujourd’hui nous ne pré-

tendons pas changer le monde mais nous pouvons être acteur dans notre municipalité.Être force de proposition, être acteur dans notre commune c’est déjà faire de nos rêves d’au-jourd’hui la réalité de demain !Chacun d’entre vous a le pouvoir de faire changer les chosesLes Municipalités de Sallaumines et de Méricourt continuent à porter haut et fort les projetsqui concernent les personnes porteuses de handicap. C’est pourquoi dés janvier une halte répitsera mise en place au foyer Gérard Philippe de Sallaumines et dans deux appartements du foyerHenri Hotte de Méricourt.Ce projet s’adresse à ceux qui au quotidien accompagnent une personne de leur entourage por-teuse de handicap ;Pour que les familles gardent un temps de répit, pour que nos personnes porteuses de handicapaccèdent à une vie sociale ,.Une première réunion d’informations aura lieu courant janvier ;

Si vous êtes intéressés par ce projet téléphonez :Pascale HUNET 06 59 95 93 51 ou à Catherine PAGIES 06 86 77 30 90Merci à Monsieur Pedowski et à Monsieur Baude pour nous avoir mis a disposition des locauxet pour nous donner autant d’espoir ;Bonne année à tous

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photo prise dans le cadre du Forum de l’Autonomie

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SouvenirsTémoignage d’Élisabeth Legrand

En entendant la musique commémorative de l’Armistice de laguerre « 14-18 le souvenir de mon beau-père Félix Legrand né le 18 février 1888 m’est revenu enmémoire.

Après son service militaire il fut recruté dans l’armée laissant derrière lui sa femme et 3 petitsenfants en bas âges, trois filles de 6 ans, 4 ans, et un bébé de 6 mois.

Il a fait les tranchées à Verdun et nous sommes allés mon mari et moi-même pour voir le livred’or ou il était inscrit. Malheureusement le concierge était absent, il n’a donc pas pu nous ou-vrir la vitrine fermée à clé.

Il a eu la médaille de la grandeguerre, celle de Verdun et l’auto-risation de porter la rosette surson veston. Sur son livret mili-taire, il était écrit élève brigadier,sait lire et écrire.

Il est revenu de la guerre gazé,par la suite il a fait bronchite surbronchite.

Il n’aimait pas parler de laguerre, je l’ai une fois ques-tionné, que faisiez-vous Pèrequand vous montiez à l’attaque àla sortie de tranchées et que vousvous trouviez en face d’un soldat Allemand à la baïonnette, il me répondait : c’était lui ou moi.

Heureusement, il est revenu et mon mari Félix Legrand est né en 1923.

Je remercie Monsieur le Maire de Sallaumines ainsi que tous ceux qui ont collaboré à cette com-mémoration en souvenir des anciens poilus.

Élisabeth

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ChouquettesÀ vos papilles

Ingrédients :½ cuillère à café de sel, 1 cuillère à soupe desucre, 80 g de beurre, 125 g de farine, 3 grosoeufs, 2 cuillères à soupe de sucre en gros cris-taux

Dans une casserole, faites chauffer à feu doux25 cl d’eau avec le sel, le sucre et le beurre.Quand ce dernier est fondu, versez d’un seulcoup la farine et mélangez rigoureusement avecune cuillère en bois, jusqu’à ce que la pâte se dé-tache des parois. Hors du feu, incorporez lesœufs et fouettez vigoureusement. Déposez surune plaque à four recouvert de papier sulfurisé,

des petits tas de pâte espacés de 2 à 3 cm. Saupoudrez chaque tas de quelques cristaux desucre, enfournez pour 30 mn.Dégustez tiède ou froid. Vous pouvez servir un chocolat, chaud un café, un cidre ou un pétil-lant pour un dessert en famille. Bon appétit.

Ingrédients :300 g de farine, 6 gros œufs, 15g de levure de boulanger, 100 gde beurre, 20 g de miel, 1 cuil-lère à café de sel, Fruits exo-tiques (mangue, papaye, kiwi,grenade, ananas, physalis), 50cl de gewurztraminer d’Alsace,250 g de sucre en poudre, 1gousse de vanille, 2 écorcesd’orange.

Préparez le sirop. Portez àébullition 50 cl de Gewurztra-miner d’Alsace avec 25 cld’eau, le sucre en poudre, lagousse de vanille fendue en 2et les écorces d’orange.Laissez réduire 5 mn, puis étei-gnez le feu et laissez refroidir.Versez la farine dans un sala-dier. Ajoutez la levure délayée dans 2 c à soupe d’eau tiède, le sel, le miel, 3 œufs et le beurreramolli. Travaillez 5 minutes avec une spatule ou un robot, et ajoutez les œufs restant un parun en continuant à pétrir la pâte vigoureusement.Laissez reposer 20 minutes, puis garnissez 4 moules en couronnes de 16 cm préalablementbeurrés. Laissez poser la pâte 10 minutes dans un endroit chaud. Enfournez 20 minutes à 200°C (thermostat 6-7), puis démoulez les babas et laissez refroidir.Pendant ce temps, épluchez et coupez les fruits exotiques en gros dés.Au moment de servir, trempez les babas 2 minutes dans le sirop pour bien les imbiber et dé-posez-les dans des assiettes creuses. Garnissez-les de fruits, versez un peu de sirop et déco-rez avec la gousse de vanille coupée en 4 et servez.

Astuce : Si vous préférez cuisiner des ingrédients de saison, vous pouvez remplacer les fruitsexotiques par un bouquet d’agrumes (oranges, ananas, citron).

Baba aux fruits exotiquesElisabeth

Jacqueline

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Solidarité

Pourquoi nous sommes là, parmi vous ? Nous comédiens du théâtre de l'aventure, domiciliésà Hem, entre Roubaix et Villeneuve d'Ascq ?

Nous sommes nés au théâtre dans un quartier populaire de Hem, nous y avons trouvé une se-conde vie, un second souffle, des joies extraordinaires...Normal que nous transmettions aux autres, l'envie d'en faire autant, l'expérience, le savoir,l'énergie que nous avons accumulés depuis toutes ces années.Mais ce n'est pas qu'un devoir, loin de là, c'est du bonheur, de partager et ce partage est réci-proque. Même, nous recevons bien plus que nous n'apportons. Ce que les gens nous donnent,c'est énorme.

Ici à Sallaumines, plus encore peut-être.

La première fois que nous débarquons, à la demande de Saâdi Lougrada et de Monique Mahieuà la Maison de la Citoyenneté, nous sommes sensés amener un regard, un avis, des conseils,sur un spectacle que prépare un groupe d'habitants.Une quinzaine d'hommes et de femmes remplis d'enthousiasme, d'humour, avec une énergiecapable de déplacer les montagnes, au moins les terrils, c'est sûr.Entre nous le courant passe.

Nous, on est bien contents, on va pouvoir se revoir...

À deux reprises, le groupe vient dans notre théâtre à Hem, la première fois pour découvrir lesBaraka en scène, nous donnant ainsi l'occasion des les accueillir chez nous, la seconde, pourparticiper à nos rencontres, des ateliers d'expressions et pour jouer leur spectacle “Gare àl'CAF”.

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Le théâtre de l’aventure, Monique et Olivier

L’équipe de rédaction

Magnifique échange, et superbes découvertes : danse, marionnettes, récit, slam.

Hémois et Sallauminois fraternisent, se reconnaissent, rient, improvisent, créent ensem-ble!

2012 : ça continue, c'est merveilleux.

En juin, toute l'équipe du Petit théâtre des Blocs a proposé son nouveau spectacle à Sal-laumines, à la MAC et nous, de l'aventure, on a la joie et l'honneur de l'accompagner!

Par Djamel Hadjamar et Jean Maurice Boudeulle, pour le Théâtre de l'aventure.

Le Petit Théâtre des Blocs, c'est l'histoire d'hommes et de femmes que rien ne destinait àse rencontrer, encore moins à partager une passion à venir.

Le théâtre, formidable vecteur de communication et de rassemblement, allait devenir leurmotivation, une passion découverte grâce à celle qui allait devenir leur amie, Monique.

Tout commence par des rendez-vous, organisés par Saâdi et Monique, à destination decelles et ceux qui se sentaient socialement isolés.

On parle autour d'un café, on chante, on récite des poèmes et puis on en écrit...

L'inspiration monte et l'idée nait, une pièce de théâtre, complétement décalée, surgis del'imagination de Monique et de son groupe, comme elle aime à le dire. Une histoire inspi-rait de leur quotidien sur fond de conte de fée.

Génial! Le résultat est tout bonnement GÉNIAL !!!

La première représentation a lieu devant Monsieur le Maire, les élus Sallauminois, Mon-sieur le Conseiller Général, Monsieur le Directeur Général des Services Municipaux, lesreprésentants du Conseil Général, ceux de la CAF et bien sur leurs voisins, leurs amis,dont Saâdi, Annie et moi-même...

Depuis la Maison de la Citoyenneté, la troupe a fait du chemin, de nombreuses personnesont rigolé devant leurs représentations, aux 60 ans des HLM de oignies, au Foyer JacquesDuclos, à la Maison de l'Art et de la Communication, à Hem...

Le groupe a fait beaucoup de chemin ! Un chemin personnel, intérieur parfois, que nuln'aurait imaginé au début, à part peut-être Saâdi et Monique...

Regards Croisés, c'est un comité d'écriture, des techniciens qui assurent la mise en pageet l'impression, mais c'est aussi un comité de relecture.Ginette Didier faisait partie de ce groupe qui, à chaque numéro, relisait et corrigeait lesfautes et les erreurs de rédaction.Ginette nous a quitté, libérée d'une longue maladie.À toute sa famille, l'équipe de Regards Croisés adresse ses plus sincères condoléances.

Au revoir...Ginette Didier

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Quelques lignes pour retracer rapidement une carrière, celled’un ancien du CUEEP Didier DELBECQ

CCaarrmmeenn :BBoonnjjoouurr DDiiddiieerr,, llee CCUUEEEEPP cc’’eesstt ddeeppuuiiss qquuaanndd ??

DDiiddiieerr !!Le CUEEP c’est depuis 1973, octobre 73, j’étais alors « pion »au Lycée technique de Sallaumines et Gérard Mlekuz recher-chait un conseiller en formation pour l’action collective deSallaumines (LE CUEEP).

CCaarrmmeenn :QQuueell aa ééttéé ttoonn ppaarrccoouurrss pprrooffeessssiioonnnneell ??

DDiiddiieerr :Une longue et intense période au CUEEP de Sallaumines, quiétait le terrain de recherche en pédagogie d’adultes pour lessciences de l’éducation du CUEEP.De 1973 à 1998, j’ai accompagné de nombreux publicsd’adultes dans des dispositifs de formations innovants. J’aiainsi expérimenté et validé des méthodes pédagogiques avecl’aide de la municipalité car toutes ces actions n’ont été réa-lisables qu’avec l’extraordinaire volonté des élus, en particu-lier de Messieurs les maires Jules Tell, Gilbert Rolos etChristian Pedowski.C’est grâce à cette détermination de voir se développer la for-mation permanente auprès de population qu’ils ont permisl’implantation en 1985 de plus de 20 centres de formationsproches des lieux d’habitation de la population.L’objectif visait entre autres à préparer les salariés desHBNPC à une reconversion professionnelle suite à la ferme-ture des mines.Plus tard, les formations se sont alors orientées vers les pu-blics demandeurs d’emploi.

CCaarrmmeenn :TTuu aass qquuiittttéé llee CCUUEEEEPP ddee SSaallllaauummiinneess eenn 11999988,, ppoouurr qquueellllee rraaiissoonn eett ppoouurr ffaaiirree qquuooii ??

DDiiddiieerr :En 1998, quand on m’a proposé de prendre la responsabilité des APP de Villeneuve d’Ascq,Roubaix-Tourcoing (atelier de Pédagogie Personnalisée), habitant Lille, j’ai accepté.Puis 2 ans plus tard, on me confiait la Direction du Centre CUEEP DE Lille. A ce poste, j’as-sumais également la responsabilité de 2 autres missions : les formations du secteur sani-taire et social (en particulier le CHRU DE Lille avec plus de 300 personnes en formationpar an) et la mission langues (anglais FLE 800 personnes par an).

CCaarrmmeenn :EEnn ccoonncclluussiioonn uunnee ccaarrrriièèrree bbiieenn rreemmpplliiee ??

DDiiddiieerr :Certes, tant au niveau de la mobilité géographique que fonctionnelle, c’est-à-dire au ni-veau des différentes fonctions qui m’ont été confiées par l’Université.J’ai débuté ma carrière avec le bac en poche et 2 années de droit puis tout en travaillant,j’ai repris un cycle d’études supérieures qui m’a permis d’obtenir une licence puis une

Didier DelbecqRencontre

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maîtrise en Sciences de l’Education et ainsi de pouvoir me présenter au concours d’ingé-nieur d’Etudes au ministère de l’éducation nationale à Paris, concours obtenu en 1991.Je termine ma carrière cette année, Ingénieur d’Etude hors classe.Après avoir commencé en qualité de technicien au CUEEP en 1973, les études et la for-mation continue m’ont permis d’évoluer dans mon métier et de développer tout au longde ma carrière des compétences en ingénierie de formation.A ce sujet, je mets mon expérience au profit du recrutement sur concours de techniciens,assistants-ingénieurs et ingénieurs d’études en participant en tant qu’expert et Présidentde jury à l’échelon national à Paris ou Lyon depuis plus de 10 ans.J’ai toujours beaucoup apprécié mon métier et je remercie toutes les personnes qui m’ontaidé à remplir ma mission auprès des publics de la formation continue.Je le quitte aujourd’hui à 62 ans pour me consacrer à ma famille et garde avec grand plai-sir une activité associative au CAS (Comité d’Action Sociale) de l’université de Lille 1 en tantqu’administrateur de la commission culture.

CCaarrmmeenn :MMeerrccii DDiiddiieerr ppoouurr cceettttee ccaarrrriièèrree bbiieenn rreemmpplliiee eett bboonn vveenntt ppoouurr cceettttee nnoouuvveellllee aavveennttuurree ssuurrlleess cchheemmiinnss ddee llaa rreettrraaiittee..

Carmen

Cols serpentin et bénitierDoigts de Fée

Carmen

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Rions un peu...

L’équipe de RédactionJacqueline, Jeannine, Olivier, Rolande et Alfred, Saâdi, Monique, Pascale, Camille, Car-men, Sophie, Monique F., Marilou, Michèle et les jeunes.

Vous souhaitez témoigner ou faire part d’une passion, d’une expérience... Contactez le comité de rédaction au : 03.21.67.36.61

Jacqueline

Contente d’elle, Martine virevolte pour montrer sa nouvelle robe d’été à son pingre de mari :Comme tu ne me donnes jamais un rond, je suis passée à ton bureau et, hop, j’ai pris deL’argent dans la poche de ta veste ! … Et voilàaaa… !-M’en fous, ça fait trois mois que j’ai quitté ce service !

Le mari embrasse sa femme avant de partir au bureau et lui dit :Sois gentille, ma Simone, fais le café un peu moins fort, je n’arrive plus à dormir au bureau.

Ca y est, je suis père !- Bravo ! Ta femme doit être drôlement contente !- Heu … Je ne lui ai pas encore dit !

À préparer chaque matin

Carmen

Prenez deux décilitres de patience,Une tasse de bonté,Quatre cuillères de bonne volonté,Une pincée d’espoir et,Une dose de bonne foi,Ajoutez deux poignées de tolérance,Un paquet de prudence,Et quelques brins de sympathie,Une poignée de cette petite plante rare,Qu’on nomme humilité,Une grande mesure de bonne humeur,Assaisonnez de beaucoup de bon sens,Laissez mijoter,Et vous obtiendrez une bonne journée…

Allons au devant de la vie...

Marilou

PPiieeddss eennddoolloorriiss : Frottez la plante des pieds avec du jus de citron permet de les soulager.

TToouuxx : Quelques gouttes de jus de citron sur une cuillère de miel soulage la toux.

LLeess cchheevveeuuxx : Pressez un citron dans un petit récipient (bol) d’eau tiède, versez sur les cheveux après le dernier rinçage. Ils seront plus brillants.

DDééttaarrttrraaggee : Cafetière électrique, bouilloire, lave linge peuvent être détartrés avec un jus decitron.

LLaavvaabboo : Vous coupez un citron en tranches, recouvrir de sel et frottez.