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CHU Réseau www.reseau-chu.org Edito n° 26 ISSN 1285-4018 - Novembre 2008 - semestriel Depuis plus de 10 ans RESEAU CHU décrypte l’actualité des CHU et veille à la diffusion la plus large possible d’informations santé validées et actualisées via son magazine et sa version internet. Dès son ouverture en 1998, le site web de RESEAU CHU a pris le pas sur le journal. Aujourd’hui avec plus de 4 000 abonnés à sa newsletter et 500 000 consultations d’articles en ligne par an contre un tirage de seulement 1 000 exemplaires, le site internet a largement supplanté le semestriel. De plus l’urgence de protéger l’environ- nement a rendu obsolète l’utilisation systématique du papier. Afin de concentrer ses moyens au développement du site web et en accord avec son comité de rédaction, RESEAU CHU va devenir un média exclusivement électronique en 2009. De nouveaux services verront le jour : indexation des articles les plus consultés, identification par discipline des dernières innovations thérapeutiques… Les rendez-vous hebdomadaires seront maintenus. Tous les mardis, dans votre boîte mail vous retrouverez les temps forts des CHU et de la Conférence de leurs Directeurs Généraux. Si vous n’êtes pas encore abonné, adressez votre demande à [email protected] ou inscrivez-vous en ligne. N’hésitez pas non plus à nous transmettre vos suggestions ; c’est avec vous que RESEAU CHU relèvera le grand défi d’une information santé mise à jour en temps réel, fiable et accessible à tous. Au plaisir de vous retrouver en direct et en couleurs sur le net ! Marie-Georges Fayn Directrice de la publication Réseau CHU - Domaine de Bellevue - 36290 Saint-Michel-en-Brenne Tél : 02 54 38 06 59 - [email protected] - www.reseau-chu.org Loin de se conclure, l’année du Jubilé s’ouvre sur le renouveau des hôpitaux universitaires avec « les XI èmes Assises Nationales Hospitalo-Universitaires » qui se tiendront le Jeudi 11 et le vendredi 12 décembre 2008 à Lille sur le thème : « le nouveau CHU ! » (voir page 3). Durant 2009, l’exposition itinérante « le CHU créateur d’innovation : 15 premières mondiales à l’honneur ! » voyagera dans toute la France après son inauguration le 10 décembre à Paris. Les visiteurs découvriront un panorama des grands succès de la recherche clinique : du système HLA véritable carte d'identité génétique mise en évidence par le Pr Jean Dausset en 1958 - Prix Nobel en 1980, à l'allogreffe du visage en 2005 par les Pr Bernard Devauchelle et Jean-Michel Dubernard, en passant notamment par la pose du premier stent en 1986 par le Pr Puel et les Pr Francis Joffre et Hervé Rousseau. Des milliers de vies sauvées, de souffrances apaisées, d'existences normales retrouvées témoignent chaque jour de l'excellence des équipes hospitalo-universitaires. En partenariat avec Sanofi-aventis et le Leem - Les Entreprises du médicament Reseau CHU n26-10-2008 nv 30/10/08 08:08 Page 1

Reseau CHU n26-10-2008 nv · et cardio-pulmonaires: 20 ans d’expertise Bordeaux Maladies Rares, le CHU reconnu Clermont-Ferrand Cancer, 2012 verra l’arrivée du TED-TDM Fort-de-France

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�Edito �

n° 26

ISSN 1285-4018 - Novembre 2008 - semestriel

Depuis plus de 10 ans RESEAU CHUdécrypte l’actualité des CHU et veille àla diffusion la plus large possibled’informations santé validées et actualiséesvia son magazine et sa version internet. Dèsson ouverture en 1998, le site web deRESEAU CHU a pris le pas sur le journal.Aujourd’hui avec plus de 4 000 abonnés à sanewsletter et 500 000 consultations d’articlesen ligne par an contre un tirage deseulement 1 000 exemplaires, le siteinternet a largement supplanté le semestriel.De plus l’urgence de protéger l’environ-nement a rendu obsolète l’utilisationsystématique du papier.

Afin de concentrer ses moyens audéveloppement du site web et en accordavec son comité de rédaction, RESEAUCHU va devenir un média exclusivementélectronique en 2009. De nouveauxservices verront le jour : indexation desarticles les plus consultés, identificationpar discipline des dernières innovationsthérapeutiques…

Les rendez-vous hebdomadaires serontmaintenus. Tous les mardis, dans votreboîte mail vous retrouverez les tempsforts des CHU et de la Conférence deleurs Directeurs Généraux.

Si vous n’êtes pas encore abonné, adressezvotre demande à [email protected] inscrivez-vous en ligne. N’hésitez pasnon plus à nous transmettre vos suggestions ;c’est avec vous que RESEAU CHUrelèvera le grand défi d’une informationsanté mise à jour en temps réel, fiable etaccessible à tous.

Au plaisir de vous retrouver en direct eten couleurs sur le net !

Marie-Georges FaynDirectrice de la publication

Réseau CHU - Domaine de Bellevue - 36290 Saint-Michel-en-Brenne

Tél : 02 54 38 06 59 - [email protected] - www.reseau-chu.org

Loin de se conclure, l’année du Jubilé s’ouvre sur le renouveaudes hôpitaux universitaires avec « les XIèmes Assises NationalesHospitalo-Universitaires » qui se tiendront le Jeudi 11 et levendredi 12 décembre 2008 à Lille sur le thème : « le nouveau CHU ! »(voir page 3).

Durant 2009, l’exposition itinérante « le CHU créateur d’innovation :15 premières mondiales à l’honneur ! » voyagera dans toute la Franceaprès son inauguration le 10 décembre à Paris.

Les visiteurs découvriront un panorama des grands succès de larecherche clinique : du système HLA véritable carte d'identitégénétique mise en évidence par le Pr Jean Dausset en 1958 -Prix Nobel en 1980, à l'allogreffe du visage en 2005 par lesPr Bernard Devauchelle et Jean-Michel Dubernard, en passantnotamment par la pose du premier stent en 1986 par le Pr Puel et lesPr Francis Joffre et Hervé Rousseau.

Des milliers de vies sauvées, de souffrances apaisées, d'existencesnormales retrouvées témoignent chaque jour de l'excellence deséquipes hospitalo-universitaires.

En partenariat avec Sanofi-aventis et le Leem - Les Entreprises dumédicament

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�Réseau CHU - Novembre 08

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� SociétéInformation-Education p. 4-6Site internet à l’honneur BordeauxInteractivité et convivialité du nouveau site internet NîmesPermanence des soins, le CHU meten place un numéro spécifique GrenobleUne borne interactive pour mieux vivre au quotidienavec un rhumatisme NiceAre you hungry ?Un petit lexique à l’attention des patients anglais Rennes

Droit des patients p. 6La journée des associations :Pour un patient acteur de ses soins Angers

Accessibilité p. 6-7Accès aux soins hospitaliers des personnes handicapées Nancy

Développement durable p. 73 fois récompensé BrestChauffe-eau solaire, voitures écologiques,chaufferie biomasse… Limoges

� Médecine et progrèsRecherche p. 8-12Recherche en biologie-santé BrestLe CIC-IT déjà en action BesançonDécouverte majeure :les enfants répondent deux fois plus au placebo LyonLe CEMEREM leader en imagerieet spectroscopie de résonance magnétique MarseilleEurotraps : 1er projet européen coordonnépar le CHRU MontpellierPremière mondiale française en neurochirurgie ParisInvestir la recherche pour viser l’excellence PoitiersQuand la recherche guadeloupéennedevient Caribéenne Pointe-à-PitrePontage : de nouveaux espoirs grâce aux cellules souches Tours

Innovation p. 13-17Cardiologie : 1ères valves par voies fémoraleet trans-ventriculaire DijonOpération à coeur fermé : une 1ère au Nord de Paris LilleDa Vinci S : le robot pour le Cancer LilleLe 1er robot chirurgical nouvelle génération LimogesUne pompe en alternative à la transplantation cardiaque Nancy1er Prix pour la société Thérenva qui sécurisele largage de stent RennesRemplacement d’une valve cardiaquesans ouvrir le thorax Toulouse

Qualité p. 17-18Greffe de moelle osseuse : un label européen NiceLe laboratoire d’hygiène accrédité sans réserve RouenInfections ostéo-articulaires :Toulouse retenu centre de référence Toulouse

Chronique médicale p. 18-22Transplantations pulmonaireset cardio-pulmonaires: 20 ans d’expertise BordeauxMaladies Rares, le CHU reconnu Clermont-FerrandCancer, 2012 verra l’arrivée du TED-TDM Fort-de-FranceOuverture de l’Institut d’Hématologieet d’Oncologie Pédiatrique Lyon« L’IRM Cinéma » NancyLes activités de médecine légale réuniesen centre fédératif NantesEntretien avec une sage-femmedès le 4ème mois de la grossesse OrléansL’envol de l’Albatros, le centre de traitementdes addictions inauguré ParisTout savoir sur la cryothérapie endobronchique Saint-EtienneLancement de l’HAD :Nîmes privilégie le rôle de l’infirmier libéral NîmesLa chirurgie thoracique fête son premier anniversaire Amiens

Réseaux p. 23Les soins palliatifs hors de l’hôpital OrléansUn réseau rhônalpin pour les troublesdu comportement alimentaire Saint-Etienne

� ManagementProjet d’établissement p. 24Un projet raisonnablement optimiste Dijon

Nouvel Hôpital-Nouveau site p. 24-26Nouvel hôpital : deux approches novatrices Metz-ThionvilleLe nouveau parking de l’hôpital Lapeyroniesera payant Montpellier

Partenariat p. 26-27L’accord cadre avec Saint-Etienne Clermont-FerrandUne première franco-québécoise en matièred’échanges d’étudiants Grenoble

Système informatique p. 27Un PACS sans faute pour le 1er CHRU sans film Tours

� CultureLe festival de la télévision santé p. 28-29vous invite à sa 2nde édition MarseilleAvec « RADIO HOPITAL », le CHU joue la carte jeunes ReimsHtv Rouen, la chaîne de télévision gratuite du CHU Rouen

�indexthématique � �

�Conférence des Directeurs Généraux de CHRU 3

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�Conférence des

Directeurs Généraux

Confirmés par le Rapport « Larcher »comme étant au centre du dispositifd'enseignement, de recherche etd'innovation médicale, les 29 CHU, seretrouveront au terme de l'année deleur jubilé pour se projeter dansl'avenir. C'est lors des XIèmes AssisesHospitalo-Universitaires qu'ils dessinerontles contours du « Nouveau CHU », les11 et 12 décembre 2008 à Lille auPalais du Nouveau Siècle.

Coordonnée par la Conférence nationaledes Présidents de CME de CHU, cetterencontre biennale réunira les membresdes Conférences nationales des DirecteursGénéraux et des Doyens de Facultés deMédecine.

« Le nouveau CHU »,thème générique du colloque,

sera décliné en 3 axes

L'évolution des métiers à l'hôpitalpublic et en particulier en CHU : lesconférences s'efforceront de faire unpoint sur les nouveaux métiers. Ellesproposeront également un état deslieux complet sur la question destransferts de compétences entremédecins et soignants. Elles étudierontles enjeux, les moyens pour accélérerce transfert.

Les nouveaux outils de formation : ils'agira de faire un point sur ledéveloppement des outils de simulationdans la formation des jeunes médecins,sur l'apport des Technologies del'Information et de la Communication,sur les enjeux d'une formation « horsmurs » du CHU, en particulier sur laquestion de l'ouverture de la formationau secteur privé.

Le nouveau management des CHU :dans le cadre du projet de loi « Hôpital,Patients, Santé, Territoire », les réflexionsporteront sur la vision de la nouvellegouvernance hospitalière, en particuliersur les notions de communicationinterne et de partage des informationset sur la place de la pensée médicaledans le pilotage des CHU.

Un thème transversal a été retenu :l'interrégionalité

Ces travaux sont le fruit de troisgroupes d’étude associant Présidentsde CME, Doyens et Directeurs Généraux.

Personnes à contacter :

Organisation scientifique :Monsieur Thibault Douté,Directeur Adjoint Conférencedes présidents de CME de CHUCHRU de Lille 2, avenue Oscar Lambret59037 Lille cedexTél. : 03 20 44 40 80Fax : 03 20 44 44 [email protected]

Inscriptions Colloque réservé aux DG /DGA de CHRU, Doyens de facultésde médecine, Présidents de CMEet Vice-Présidents de CME de CHRUMadame Laloue,Président Directeur GénéralSociété Héral44 rue Jules Ferry94400 Vitry sur seineTél. : 01 45 73 69 20Fax : 01 46 82 55 [email protected]

Commissariat général :Madame Isabelle KnaffDirectrice de cabinet du Directeur GénéralCHRU de Lille2, avenue Oscar Lambret 59037 Lille cedexTél. : 03 20 44 65 20Fax : 03 20 44 68 [email protected]

Le Palais du Nouveau Siècle19 Place Mendès France59 800 Lillese trouve à 5 minutes à pied de la gareLille Flandres - Métro ligne 1station : Rihour.

Victoires de la Médecine

Placée sous le signe du Jubilé desCentres Hospitaliers Universitaires,la septième édition des Victoiresde la médecine donnera un coupde projecteur sur les premièresmondiales les plus emblématiquesréalisées par des équipes françaises.Lors de la soirée de remise des prixqui se tiendra le 10 décembreprochain à Paris, au théâtreMogador, des reportages ferontrevivre les grands moments duprogrès médical et les auteurs oules héritiers de la techniqueprésenteront ses applicationsactuelles.

Pour établir ce palmarès, les praticiensont sélectionné cet été quinzeinnovations majeures, déterminantespour l'histoire et l'avenir de lamédecine, parmi les 78 signées parles équipes hospitalo-universitairessur le sitehttp://www.victoiresdelamedecine2008.com

Pour s’inscrire :

Tél : 09 52 40 87 70Fax : 01 40 87 70 11En ligne :www.victoires-medecine.com

XIèmes Assises Hospitalo-Universitairessous le signe du « Nouveau CHU »

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BordeauxSite internet à l’honneur : 1er prixdes CHU et certification HON

Remarqué pour la très bonne orga-nisation de son contenu, sa sobriété,son ergonomie, son accessibilité etpour la clarté de son graphisme,www.chu-bordeaux.fr a remporté deuxdistinctions : le 1er prix des sites internetdes CHU de France et la certification HON !

Le 1er prix des sites internet des CHUde France !

Claude Evin, Président de la FHF, aremis officiellement le prix du meilleursite internet à Alain Hériaud, Directeurgénéral du CHU de Bordeaux, àl’occasion du salon Hôpital Expo à Paris,le 28 mai 2008.

« L’efficience d’un centre hospitalieruniversitaire dépend de sa capacité àcommuniquer tant en interne auprès deses nombreux collaborateurs, qu’enexterne à ses différents partenaires etauprès du grand public. C’est pour celaque le CHU de Bordeaux a souhaité sedoter d’un nouveau site internet offrantla palette d’informations la plus exhaustivepossible. Ces récompenses sont le fruitd’un travail concerté du personnelhospitalier débuté en 2006. » se réjouitAlain Hériaud.

La certification Hon gage de sérieux etde transparence de l’information santé

Certifié selon le HONcode, le siteinternet du CHU de Bordeaux disposedésormais du label qui garantit lafiabilité de ses informations. Il devientainsi une ressource authentifiée et dequalité pour les internautes de plus enplus nombreux à chercher sur la toiledes réponses à leurs questions d’ordremédical. Environ 1 patient sur 5 est unchercheur d’information santé surInternet - donnée internationale.

Que découvre-t-on en surfant surwww.chu-bordeaux.fr ?

Un site Internet « nouvelle » génération :nouveau design, espaces dédiés,navigation simplifiée, critères exigeantsen matière d’accessibilité pour tous(accessibilité bronze), navigation par lewap, abonnement flux RSS…

- Des espaces dédiés : patient, profes-sionnel de santé, étudiant, fournisseur

- L’offre de soins : la recherche peuts’effectuer par hôpital, par médecinou par service…

En un clic, on obtient les horaires deconsultations, les numéros de téléphoneutiles, la localisation géographique…

- Les offres d’emploi avec la possibilitéd’y répondre en ligne.

- Tout sur les écoles et les instituts(concours, dossiers téléchargeables…)

Mais aussi, pour les fournisseurs, unaccès aux procédures non formaliséeset un espace média…

Simplicité et rapidité de mise à jour

Le CHU s’est équipé d’un véritable outilde gestion de contenus (CMS) qui permetaux producteurs d’information de fairevalider leur contenu dans un circuitsécurisé et d’avoir à disposition desoutils performants.

La Fondation HON est mandatée par lahaute Autorité de Santé (HAS) pourcertifier les sites français de santé.Cette certification repose sur 8principes d’un code de bonne conduite.Elle est délivrée pour une période d’unan avec une réévaluation annuellesystématique du site par HON. Pendantcette période, le site du CHU deBordeaux fait l’objet d’une surveillanceafin de s’assurer du respect desprincipes du HONcode dans la durée.

Les 8 principes du HONcode

- Autorité : indiquer la qualification desrédacteurs

- Complémentarité : complémenter etnon-remplacer la relation patient-médecin

- Confidentialité : préserver la confiden-tialité des informations personnellessoumises par les visiteurs du site

- Attribution : citer la/les source(s) desinformations publiées et dater lespages santé

- Justification : justifier toute affirmationsur les bienfaits ou les inconvénientsde produits ou traitements

- Professionnalisme : rendre l’informationla plus accessible possible, identifierle webmestre et fournir une adressede contact

- Transparence du financement : présenterles sources de financement

- Honnêteté dans la publicité et lapolitique éditoriale : séparer la politiquepublicitaire de la politique éditoriale.

www.chu-bordeaux.fr en chiffres

Depuis février 2008…2 150 793 pages vues,133 679 visites80 482 visiteurs différents

�Société � ➔ Information-EducationDroit des patientsAccessibilité Développement durable

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➔ Information-Education

Site internet à l’honneur BordeauxInteractivité et convivialitédu nouveau site internet NîmesPermanence des soins,le CHU met en place GrenobleUne borne interactive NiceAre you hungry ? Rennes

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NîmesInteractivité et convivialité dunouveau site internet

Vidéo du CHU en page d’accueil, for-mulaires en ligne, fiches d’informationspratiques, le nouveau site internet duCHU de Nimes mise sur l’interactivité.Patients, professionnels de santé,chercheurs, étudiants et partenairesde l’établissement trouveront en unclic la réponse à leurs interrogations.Il aura fallu pas moins de 4 mois dedéveloppement, la conversion des docu-mentaires au format « Flash Player »et la rédaction de quelques 500 pagespour donner à l’internaute, l’infor-mation, toute l’information sur le CHU.

Le nouveau site internet du CHUregroupe les informations utiles auxpatients, aux professionnels de santé,aux chercheurs, aux étudiants et à lapresse au travers de sept Espaces :

- L’ « Espace CHU de Nîmes » présentel’ensemble des sites ainsi que lesgrandes évolutions en cours tant enterme de construction que demanagement.

- L’ « Espace Patients » regroupe lesrenseignements utiles aux prises derendez-vous, visites ou hospitalisations.

- Grâce à l ‘« Espace Professionnel »les praticiens et soignants libérauxaccèdent aux filières d’urgence duCHU ou apprennent à participer à unerecherche par exemple.

Les pages « Travailler au CHU »davantage réservées aux hospitaliersrappellent les atouts de l’établissement etson environnement culturel et touristique.

- L’ « Espace Recherche Clinique » estun outil d’aide aux chercheurs dansl’élaboration de leurs projets et deleurs financements dans le respectdes contraintes réglementaires. Aleur disposition le lexique de larecherche, un modèle de simulationde financement…

- L’ « Espace Enseignement » réservé auxmédecins et aux étudiants présente lesdifférentes formations initiales etcontinues dispensées au CHU de Nîmes.

- L’ « Espace Institutionnel » détaillel’organisation, le fonctionnement,résume les projets et retrace l’histoirede l’institution.

- L’ « Espace Presse » reprend lestemps forts de l’actualité du CHU etfournit des visuels.

Cette mise en ligne constitue unepremière étape : le site est amené àévoluer et à s’enrichir au cours desprochains mois.

GrenoblePermanence des soins, le CHUmet en place un numérospécifique

Depuis le 1er juin 2008, le SAMU-Centre15 du Centre Hospitalier Universitairede Grenoble a mis en place pour lesusagers, en complément du 15, unnouveau numéro de téléphone dédiéà la permanence des soins. Objectif :apporter une réponse médicale auxpersonnes en quête d’un conseiltéléphonique ou qui souhaitent lavisite à domicile d’un médecingénéraliste : 0810.15.33.33

Ce numéro d’appel unique pour l’Isèreest accessible en dehors des heuresd’ouverture des cabinets médicaux. Ils’agit d’un numéro AZUR facturé sur labase d’un appel local, à savoir 0.14 eurol’appel, quelle que soit la durée (tarif envigueur au 1er juin 2008).

L’enjeu est de permettre au numéro 15de redevenir une ligne consacrée enpriorité aux urgences médicales etrisques vitaux.

NiceUne borne interactive pourmieux vivre au quotidien avecun rhumatisme

Le plateau technique du Service deRhumatologie du CHU de Nice s’enrichitd’un nouvel outil pédagogique : uneborne interactive qui fournit aux patientset à leurs proches, des renseignementssur les maladies articulaires, lesbons gestes, les traitements, lesrecommandations pour limiter ladouleur…

La polyarthrite rhumatoide et lesspondylarthropathies, très douloureuseset potentiellement invalidantes, sontresponsables d’une atteinte parfoissévère de la qualité de vie.

Pour mieux les combattre, il fautassocier les progrès considérables de larecherche et la prise en charge globalepersonnalisée des patients qui relèved’une véritable éducation thérapeutique.

Avancée thérapeutique

Il est aujourd’hui possible, grâce à undiagnostic précoce, en traitant tôt etfort, avec une stratégie adaptée, etl’avènement des « biothérapies », destopper à la fois les manifestationscliniques et la destruction desarticulations et de viser la rémission dela maladie.

L’accompagnement indispensable desmalades chroniques

Des informations très complètespermettent aux patients de mieuxcomprendre et de mieux gérer leurmaladie. Plus une personne connaît sestroubles, meilleure est sa prise encharge. L’équipe du Service deRhumatologie du CHU de Nice s’estinvestie de longue date dans cettedouble approche, en lien avec lesrhumatologues libéraux.

La borne interactive permet trèsfacilement, aux patients et à leursproches, à l’aide d’une roulette ou defaçon tactile :

- d’obtenir des informations détailléessur les maladies, les termes scien-tifiques, le dépistage, les traitements,l’échelle de la douleur…

- d’identifier concrètement les bonsgestes et comportements de tous lesjours, avec des conseils pratiques pourlimiter la douleur, améliorer certainsgestes, éviter les petits accidents

- et de faire la visite d’une « maisonvirtuelle » où chaque pièce est passéeen revue.

Grâce à ce support, chaque personnepeut s’informer directement et poserses questions sur les problèmes qui lapréoccupent.

Ce nouvel outil (installé avec le soutieninstitutionnel des laboratoires Wyeth)enrichit les informations et conseilsdonnés de façon personnalisée par lesmembres de l’équipe multidisciplinairedu Service.

Il complète l’Appartement conseil, outilnovateur créé dès 1991 au sein duService qui renseigne en dimensionréelle sur les gestes de la vie quotidienne,les aménagements du domicile et lesaides techniques…

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RennesAre you hungry ? Petit lexique àl’attention des patients anglais

Le service de cardiologie accueillerégulièrement des patients anglais. Iln’est pas toujours aisé d’entrer encontact avec eux notamment lors de laprise de commande des repas parmanque de linguiste dans le service.Le cadre de santé et la diététicienneont donc eu l’idée de réaliser une« fiche d’aide à la commande desrepas ».

Un petit triptyque peu encombrant,pratique et lavable a donc vu le jour. Ony retrouve, traduit en anglais, lesdifférents aliments proposés aux patientsregroupés dans l’ordre de la prise decommande sur portable mais aussiquelques formules simples « Avez-vousfaim ? Avez-vous soif ? Bon appétit !… »

L’expérience fortement appréciée encardiologie va bénéficier à d’autresservices. Le souhait des équipes est depouvoir décliner cette plaquette dansd’autres langues : arabe, espagnol,allemand.

AngersLa journée des associations :Pour un patient acteur de sessoins

Soucieux de valoriser et de renforcerl’implication des usagers dans la vie del’établissement, en écho aux valeursde citoyenneté et d’accessibilité qu’ilporte, le Centre Hospitalier Universitaired’Angers a organisé sa première« Journée des associations au servicedes usagers » le 12 septembre 2008.

Moment de reconnaissance mutuelle,temps d’échanges et de débats, cettepremière rencontre institutionnelle« Associations/CHU » a permis auxacteurs du monde associatif et auxprofessionnels de nouer un dialogueautour du mieux-être des patients etdes attentes de leurs représentants.

La matinée, ouverte par Jean-ClaudeAntonini, Président du Conseild’Administration du CHU, YvonnickMorice, Directeur général, et leProfesseur Norbert Ifrah, Président dela commission médicale d’établissement,a été consacrée à la signature deconventions avec les associationsintervenant dans la prise en charge despatients. Ces signatures matérialisentl’engagement réciproque « Service/Association » dans un projet d’accom-pagnement du patient.

L’après-midi, à laquelle ont été conviésdes hospitaliers et l’ensemble desassociations d’usagers a été clôturéepar l’annonce de l’ouverture de lamaison des usagers, prochaine étapedans la participation des usagers à lavie de l’établissement.

« Cette première journée a engagé unevéritable dynamique inter-associative.Le CHU s’affirme comme un établis-sement soucieux des droits et de laparole des patients qui place « l’usagercitoyen et acteur de ses soins » aucoeur de ses préoccupations.

NancyAccès aux soins hospitaliersdes personnes handicapées

Avec le soutien des associations depatients, le Centre Hospitalier Univer-sitaire de Nancy a créé un groupe deréflexion autour de l’accès aux soinshospitaliers de personnes atteintesd’un handicap moteur ou sensoriel. Siles personnes en situation de handicapreprésentent 10 % environ de lapopulation française (soit 6 millionsd’individus), elles fréquentent l’hôpitalplus souvent que les personnesvalides. L’adaptation de l’hôpital publicà une meilleure qualité d’accueil despersonnes handicapées est désormaisune priorité.

Le groupe de travail, composé d’unequinzaine de membres et animé parPatrick Remy, coordonnateur généraldes soins a débuté ses travaux en 2007.Il réunit des professionnels de santé,des ingénieurs, un interprète en languedes signes et des membres d’associationsdont certains sont eux-mêmes handicapés.La lecture croisée des expériences dechacun a permis de constater que leproblème du handicap à l’hôpital estplus organisationnel qu’architecturalou technique ; le CHU ayant fait de nom-breux efforts en matière d’accessibilité.

Pragmatique et concret, le groupe aprésenté trois préconisations qui devraientêtre mises en place courant 2008.

Un site Internet adapté

Le site www.chu-nancy.fr proposera desrubriques spécifiquement dédiées auxpersonnes en situation de handicap.Clairement identifiables et lisibles, desinformations aviseront la personne han-dicapée sur les démarches à suivre pourles consultations ou les hospitalisations.De la même façon, des rubriques luipermettront d’anticiper son hospitalisation(organisation matérielle) ou de localisergéographiquement des places de parkingréservées. Une version papier seradisponible dans la prochaine réédition dulivret d’accueil. Ces informations pourrontêtre également diffusées à partir de laplateforme d’accueil téléphonique.

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➔ Droit despatients

➔ Accessibilité

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Des consultations anticipées

Au moment de la prise de rendez-vouspour une consultation, le patient, aprèsavoir fait état de son handicap, recevradu bureau des entrées tous les for-mulaires administratifs simplifiés.Objectif : supprimer les procéduresd’admission à l’hôpital et anticiper laconstitution du dossier de patient touten préservant son autonomie.

Une hospitalisation personnalisée

Une fois son lieu d’hospitalisation connu,le patient handicapé pourra contacterpar téléphone le cadre de santé duservice où il sera accueilli. Ensemble,ils listeront ses attentes en terme depersonnel et de matériel de façon àadapter l’offre de l’hôpital à ses besoins.

Pour aller au bout de sa démarched’amélioration des prestations auxpersonnes handicapées, le CHU deNancy s’engagera dans les mois à venirsur une nouvelle réflexion autour du rôleque pourraient jouer les aidants durantle séjour à l’hôpital de ces patients.

BrestBrest récompensé par laFédération Hospitalière deFrance et le Secrétaire d’Etat encharge de la fonction publique

Le 1er prix du Développement Durableen établissement de santé a été remisau CHU lors d’HOPITAL EXPO 2008. LeCHU de Brest a été distingué pour lamise en oeuvre de son « Agenda 21 »,démarche reconnue comme novatriceau niveau national par « le baromètredu développement durable en santé ».L’établissement a reçu un scooterélectrique.

Victoires de la modernisation de l’Etat

Dans le cadre des Rencontres de laModernisation de l’Etat, le secrétaired’Etat en charge de la fonction publiquea remis au CHU de Brest la « Victoire del’innovation » pour l’année 2008.

Le jury a souhaité récompenser le CHU,premier hôpital à avoir intégré le clubDéveloppement durable des organismespublics du Ministère de l’Ecologie.

LimogesChauffe-eau solaire, voitures éco-logiques, chaufferie biomasse…

Depuis 2005, le CHU de Limogespoursuit sa démarche de respect del’environnement.

Un groupe de production d’eau chaudesanitaire, alimenté par 31 m2 depanneaux solaires en kit a été installéau CHU.

Ce projet revêt un aspect environnementalintéressant, puisqu’il va permettred’éviter d’émettre près de 3 400 kg dedioxyde de carbone par an. De plus,grâce au système de fonctionnementhydraulique (l’eau est réchauffée encirculant à l’intérieur des panneaux

solaire), il n’y a pas besoin d’électricitépour le faire fonctionner.

Une mesure d’ensoleillement pourl’année 2007 a été réalisée. Les18 000 kWh par an ainsi obtenus vontpermettre de couvrir, grâce auxpanneaux solaires, près de la moitié desbesoins énergétiques nécessaires à laproduction d’eau chaude de lablanchisserie. La partie restante seraproduite par la chaufferie, elle-mêmealimentée à 60 % par la biomasse.

Ce dispositif va servir de « maquette »pour une réflexion à très grande échelle,à savoir la production d’eau chaudesanitaire par panneaux solaires surl’ensemble de l’hôpital Dupuytren, lebâtiment principal du CHU. Une étudede faisabilité pour ce projet est en cours.

Le premier hôpital français à disposerd’une chaufferie biomasse

Le 26 février 2008 a débuté laconstruction de la nouvelle chaufferiebiomasse alimentée par un mélangeécorce plaquette forestière de catégorieA. Elle produira 66 % des besoinsénergétiques pour chauffer le siteprincipal de l’établissement. Ce projetpermettra au CHU de Limoges dediminuer considérablement sa con-sommation de ressources fossiles etses rejets de dioxyde de carbone et ferabaisser sa facture énergétique de500 000 euros par an. La chaufferiedevrait être en service pour le début del’année 2009.

Un parc automobile écologique

Le CHU de Limoges a choisi de s’équiperde voitures roulant au gaz naturel. En2007, 3 véhicules de ce type ont étéacquis, un quatrième, en commande,viendra prochainement compléter ceparc automobile écologique. Un choixqui permet de respecter l’environ-nement et de réduire les coûtsd’exploitation.

Un système de traitement des déchetsplus écologique et plus économique

Depuis fin 2005, le système d’incinérationdes Déchets d’Activités de Soins àRisques Infectieux (DASRI) du CHU deLimoges a été remplacé par un systèmede banalisation de type ECODAS : lesdéchets infectieux sont broyés puis« stérilisés » via un traitement à vapeurà 138° C et 3,8 bars. Un systèmecomplètement écologique et beaucoupplus économique que l’ancien.

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BrestUne énergie nouvelle pour larecherche en biologie-santé

Créé le 1er janvier 2008 « ScInBioS » -Sciences et Ingénierie en Biologie-Santé- le nouvel Institut Fédératif deRecherche (IFR 148) du CHU, réunitautour des unités INSERM et CNRS dusite brestois, les laboratoires labellisésà orientation Santé et plusieurs équipesd’accueil de l’université de BretagneOccidentale. Sa vocation : doper larecherche notamment grâce à la miseen commun de services et de plates-formes techniques.

Le 4 avril 2008, la 13ème journée jeunechercheur organisée par la Faculté deMédecine et des Sciences de la Santé,l’Université de Bretagne Occidentale etle Centre Hospitalier Universitaire deBREST distinguait 4 lauréats : 4 prixpour la qualité et l’originalité de leurstravaux

Prix spécial du Jury

Mathieu Kerbiriou - Inserm U613 -Génétique Moléculaire et Histo-compatibilité - «Stress du reticulumendoplasmique (RE) : implications pourla mucoviscidose»

Prix de la recherche clinique

Tiziana Testa - Service de Néonatalogie -« Effet des soins du développement surla consommation d’oxygène chez l’enfantprématuré »

Prix de la recherche fondamentale

Ashen Morva - EA 2216 - Immunologieet Pathologie - « Les lymphocytes Bsuppresseurs de l’homme passent parles cellules dendritiques pour limiter laréponse inflammatoire » NicholasBoulais - Equipe d’accueil : Facteursnerveux et structuration tissulaire -« Culture et caractérisation des cellulesde Merkel »

Besançon Le CIC-IT de Besançon déjà enaction

Labellisé en janvier 2008 par l’Insermet la DHOS, le Centre d’InvestigationClinique en Innovations Techno-logiques du CHU de Besançon est déjàsollicité pour une quarantaine deprojets. Une dizaine d’entre euxarrivent au stade des premiers essaischez l’homme. Spécialisé dans ledomaine des microtechniques pour lasanté, le CIC-IT s’inscrit naturellementdans le contexte scientifique,industriel et médical franc-comtois, cequi explique son rapide succès.

Il existe de très fortes convergencesentre le CIC-IT, les laboratoires derecherche, les EPST (Inserm, CNRS),l’Université de Franche-Comté et sescomposantes (Institut Femto-ST, IFRIBCT, école d’ingénieurs en biomédical

(ISIFC),…), le monde industriel (pôle decompétitivité, Cluster des TechnologiesInnovantes en Santé, PME,…), le Centrede transfert technologique régional(Institut Pierre Vernier), l’EFS, lesréseaux de santé, les associations depatients… : tous participent à uneplateforme de collaboration dénommée« MicroTech-Santé ». Son but : accé-lérer la mise à disposition de nouveauxdispositifs médicaux tout en respectantles étapes garantes de la qualitéoptimale depuis l’expression du besoinjusqu’à la mise sur le marché.

Les 4 axes majeurs des travaux engagéspar le CIC-IT et ses nombreux parte-naires :

- les dispositifs pour l’investigation clinique,

- les techniques de suppléance,

- la qualification biologique,

- les méthodes thérapeutiques de précision.

Le CIC-IT vient compléter l’arsenalRecherche du CHU qui compte, entreautres, un CIC intégré en biothérapies,une tumorothèque, un registre destumeurs…

LyonDécouverte majeure : les enfantsrépondent deux fois plus auplacebo

Les équipes du Service de NeurologieFonctionnelle et d’Epileptologie (hôpitalneurologique Pierre Wertheimer), etde l’Institut Des Epilepsies de l’Enfantet de l’adolescent (IDEE, hôpitalFemme Mère Enfant) des HCL viennentde démontrer pour la première foisune différence significative de réponseau placebo chez les enfants parrapport aux adultes, dans le cadred’essais thérapeutiques. Ces travaux,dirigés par le Pr Philippe Ryvlin,devraient avoir des conséquences trèsimportantes pour la réalisation de

➔ RechercheRecherche en biologie-santé BrestLe CIC-IT déjà en action BesançonDécouverte majeure :les enfants répondentdeux fois plus au placebo LyonLe CEMEREM leader en imagerieet spectroscopie de résonancemagnétique MarseilleEurotraps : 1er projet européencoordonné par le CHRU MontpellierPremière mondiale françaiseen neurochirurgie ParisInvestir la recherchepour viser l’excellence PoitiersQuand la recherche guadeloupéennedevient Caribéenne Pointe-à-PitrePontage : de nouveaux espoirsgrâce aux cellules souches Tours

� ➔Médecineet progrès

Recherche Innovation Qualité Chronique médicaleRéseaux

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futurs essais pédiatriques dans ledomaine de l’épilepsie, et de lamédecine en général. Ils ont étépubliés le 12 août dernier dans PLOSMedicine, l’une des plus importantesrevues scientifiques.

Il s’agit d’une méta-analyse d’études denouveaux médicaments anti-épilep-tiques testés d’une part chez l’adulte etd’autre part chez l’enfant. Comme pourtoutes les pathologies, la mise àdisposition de nouveaux médicamentspasse par la démonstration de leurefficacité. Cela nécessite le plus souventde les comparer à un placebo dans desétudes dites de « double-aveugle » : lemédecin investigateur tout comme lepatient ne savent pas s’ils reçoiventpendant la période de l’étude le véritablemédicament ou un pseudo-médicament,le placebo. En effet, quelle que soit lapathologie concernée, un certain nombrede patients voient leur état de santés’améliorer sous placebo (ce phénomèneest appelé « réponse au placebo »). Ilconvient alors de ne pas attribuer àtort cette amélioration à l’effet dumédicament testé.

Importance de la réponse au placebopour tester l’efficacité d’un nouveaumédicament

L’importance de la réponse au placeboest fondamentale pour définir correc-tement le nombre de sujets à incluredans une étude et tester de manièreappropriée l’efficacité d’un nouveaumédicament. Plus la réponse auplacebo est importante, plus il faudrainclure de sujets pour démontrerl’efficacité du traitement. Dans lamesure où l’on ne connaît pas à l’avancela réponse des patients ni à un nouveautraitement, ni au placebo, il estnécessaire de faire des hypothèsesfondées sur les résultats d’étudesantérieures. Si les hypothèses sontjustes, on peut évaluer de manièreappropriée l’impact d’une nouvellethérapeutique. Si la réponse au placeboa été sous-estimée, le nombre de sujetsinclus sera insuffisant ; on neparviendra donc pas à démontrerl’efficacité d’un médicament et ce, pourdes raisons purement statistiques. Al’inverse, si l’on surestime la réponse auplacebo, on sera amené à inclure plusde patients que nécessaire, ce quireprésente un problème éthique du faitdes contraintes imposées par les essaisthérapeutiques.

Une réponse au placebo deux fois plusimportante chez l’enfant que chezl’adulte

Dans l’épilepsie comme dans beaucoupd’autres maladies affectant les différentsâges de la vie, les nouveaux médicamentssont d’abord évalués chez l’adulte etlongtemps après chez l’enfant. Cedécalage prive pendant de nombreusesannées les enfants des traitementsles plus modernes. Des recomman-dations très appuyées des agences dumédicament américaines et européennesvisent à tester les nouveaux médicamentsle plus rapidement possible chez l’enfant.

Dans ce contexte se pose donc laquestion de savoir comment anticiper laréponse au placebo dans la populationpédiatrique. Jusqu’à présent, et notam-ment dans le domaine de l’épilepsie, lesétudes pédiatriques faisaient l’hypothèseque la réponse au placebo devait êtreéquivalente à celle observée dans lapopulation adulte.

L’étude dirigée par le Pr Ryvlin montrequ’en réalité la réponse au placebo estdeux fois plus importante chez l’enfantque chez l’adulte. Lorsqu’on prendcomme critère d’analyse la diminutiond’au moins 50 % de la fréquence descrises d’épilepsie sous traitement, letaux moyen de répondeur sous placebochez l’adulte est de 10 % alors qu’il estde 20 % chez l’enfant. Ce résultatdevrait avoir des conséquences trèsimportantes pour la réalisation defuturs essais pédiatriques dans ledomaine de l’épilepsie, et au-delà dansles différentes discipline médicales.

La recherche en pédiatrie aux HCL - 524 publications au cours des 5 der-

nières années- une soixantaine de projets de recherche

en cours

Les programmes de rechercheconcernent :la nutrition, le sommeil, la psycho-pathologie, les maladies infectieusesrares, l’hématologie pédiatrique, laneuropédiatrie, l’épilepsie…

Les HCL concentrent des forces trèsimportantes dans le développement desessais thérapeutiques chez l’enfant, et sepositionnent comme une structure depointe dans ce domaine du progrèsmédical à l’échelle nationale eteuropéenne.

Pour plus d’informations : Pr PhilippeRyvlin : 04 72 35 70 [email protected]

Méta-analyse : Regroupement et analysedétaillée de l’ensemble des travauxscientifiques réalisés dans un domaineparticulier, permettant d’aboutir à desconclusions plus robustes que cellesémises à partir de chacun des travauxpris isolément.

MarseilleLe CEMEREM leader en imagerieet spectroscopie de résonancemagnétique

Seule structure en France à disposerde deux spectomètres imageurs dontle tout dernier SIEMENS Verio à 3 T quipermet une exploration du corpsentier, le Centre d’Exploration Méta-bolique par Résonance Magnétique(CEMEREM) développe des activités derecherche clinique en imagerie etspectroscopie de résonance magnétique.Ses locaux flambant neufs ont étéinaugurés le 29 septembre 2008, enprésence de Jean-Claude Gaudin, Mairede Marseille et Vice-Président du Sénat.

L’occasion de rappeler le leadership duCEMEREM et les nouveaux axes derecherche qu’autorisent ses équipementsde dernière génération : l’imagerie de lamoelle épinière (pathologies dégéné-ratives, accidents de la route, etc.),l’imagerie de la perfusion cérébrale etcardiaque (accidents vasculaires cérébraux,infarctus du myocarde), l’imagerie dumuscle et du cartilage ainsi quel’examen des patients obèses ouclaustrophobes (grâce à un aimant de70 cm de diamètre).

Avec 250 collaborateurs dont 55 cher-cheurs, ingénieurs, cliniciens, stagiairespost-doctoraux et doctorants, le centrepilote une dizaine de protocoles derecherche clinique nationaux et inter-nationaux. Dirigée par le ProfesseurPatrick Cozzone, cette structure mixteAssistance Publique-Hôpitaux de Marseille/ CNRS fondée en 1998, rayonneaujourd’hui sur 42 laboratoires derecherche et services hospitaliers deMarseille et de la Région.

Budget de l’opération CEMEREM 2008

Le budget total du projet est de6,55 millions d’euros TTC : 1,83 milliond’euros pour l’immobilier (financementAP-HM) et 4,72 million d’euros pour leséquipements d’IRM financés par leCNRS, les ressources industrielles duCEMEREM et le mécénat, l’AgenceNationale de la Recherche, le Conseil�

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Général 13, le Conseil Régional PACA,l’Association pour la Recherche surla Sclérose en Plaques, la Mairie deMarseille et l’Université de laMéditerranée.

MontpellierEurotraps : 1er projet européencoordonné par le CHRU deMontpellier

Pour la première fois, le CHRU deMontpellier coordonne un projet européendans le cadre du 7e Programme Cadrede Recherche et Développement Techno-logique de la Commission Européenne(PCRDT). Avec un budget de 3,8 M€ sur3 ans, le projet Eurotraps regroupe9 partenaires : 7 centres académiqueset 2 PME issus de 6 pays : France,Italie, Grande- Bretagne, Allemagne,Autriche et Israël. Objectif : la créationd’un registre européen des patientsaffectés par TRAPS* qui permettra decroiser les données pour un meilleurdiagnostic et traitement.

Sélectionné dans le cadre du 1er appel àpropositions de la thématique Santé du7e PCRDT, le projet Eurotraps estcoordonné par le Pr. Isabelle TouitouResponsable de l’Unité médicale desmaladies autoinflammatoires à l’HôpitalArnaud de Villeneuve.

Il a pour objectif d’obtenir des avancéesdans la compréhension du déroulementet de la physiopathologie du syndromeTRAPS (TNF Receptor Associated Syn-drome), particulièrement chez l’enfant.TRAPS, est une maladie rare dusystème immunitaire. Cette maladie estcaractérisée par des fièvres et desdouleurs récurrentes. Dans 20% des cas,le développement d’amylose rénale rendce syndrome potentiellement mortel. Destraitements par corticostéroïdes etanti-TNF ne sont pas toujours efficacesdans la prévention et le contrôle del’amylose.

Un objectif majeur du projet est lacréation d’un registre européen despatients affectés par TRAPS quipermettra de croiser les données pourun meilleur diagnostic et traitement.D’autres voies et explorations des gènesimpliqués seront étudiées. Des kits dediagnostic seront développés pourfaciliter l’identification des mutations etfacteurs de susceptibilité pour le risqued’amylose et la résistance au traitement.

Des modèles in vitro seront développéspour explorer des thérapies innovantes.

Le développement de la compréhensionde ce syndrome aura un impact surl’ensemble des fièvres récurrentespédiatriques en améliorant le bien-êtredes patients et de leur famille.

Depuis 2 ans, le CHRU de Montpelliers’est doté d’une cellule Europe au seinde la Direction de la Recherche afin defavoriser l’accès des praticiens-chercheursaux financements européens de leursprojets de recherche. La coordinationde ce projet d’envergure conforte laposition du CHRU parmi les établis-sements français à fort potentiel derecherche.

ParisPremière mondiale françaiseen neurochirurgie

Un article publié dans la revue« Neurosurgery » de juillet 2008rapporte le premier succès mondial detraitements de tumeurs cérébrales enréalité virtuelle en temps réel.L’article publié (publication inter-médiaire) rapporte les 6 premierstraitements de l’essai clinique dephase 1 (safety study), réalisé par leProfesseur Alexandre Carpentier,neurochirurgien dans le service duProfesseur George à l’HôpitalLariboisière à Paris, de décembre 2006à février 2008, avec l’aide des radio-logues (Dr Reizine et Guichard), desanesthésistes (Pr Payen) et de l’Unitéde Recherche Clinique (Pr Vicaut) de cemême hôpital. Cette méthode, mise aupoint par Alexandre Carpentier etBiotex (start up de l’Université duTexas Medical Branch), en collabo-ration avec le centre anti-cancéreuxMD Anderson de Houston, signe lesdébuts de l’IRM interventionnelle enNeurochirurgie.

Le traitement du patient est le suivant

Une fibre optique refroidie de 1.65 mmde diamètre est insérée via un pertuisosseux de 3 mm de diamètre au seinde la tumeur par stéréotaxie sousanesthésie locale. Après contrôle dubon positionnement en IRM etréalisation d’une simulation préthérapeutique par ordinateur, l’émissionlaser diode 980nm est débutée afind’induire un échauffement (photothermie)du tissu tumoral en vue de sa nécrose.Pendant le traitement, le patient

conscient est allongé dans l’IRM afinque le traitement thermique qui durequelques secondes (60 à 200 sec) soitcontrôlé en temps réel par des séquencesd’IRM calorimétrique. Le systèmeintelligent module l’énergie laser entemps réel en fonction des donnéesthermiques acquises par l’IRM, préditl’extension de la nécrose, et assurel’absence d’effets collatéraux. Le patientn’a rien senti. La fibre est retirée dèscontrôle de l’efficacité du traitement parune séquence IRM morphologique sup-plémentaire. Le patient sort de l’hôpitalquelques heures après la procédure.

15 métastases cérébrales résistantesaux traitements habituellement efficaces(radiothérapie, chimiothérapie, radio-chirurgie) ont été traitées dans cetteétude, sous l’égide de l’AFFSAPS. Les9 traitements partiels ont permisd’apporter une amélioration significativede la survie du patient, sinon estimée à3 mois en moyenne. Les 6 traitementscomplets sont actuellement, à 9 moisde suivi, sans récidive dans 5 cas sur 6.Cet essai clinique est maintenant clos,c’est-à-dire qu’aucun nouveau patientne peut bénéficier de cette technique.

Au sein de son laboratoire, Le Profes-seur Alexandre Carpentier, maintenantneurochirurgien à la Pitié-Salpêtrièredans le service du Pr van Effenterre,continue de développer avec lephysicien Julian Itzcovitz des innovationsqui visent à réaliser de nouveaux progrèstechnologiques.

PoitiersInvestir la recherche pour viserl’excellence

Mise à l’index pour le retard pris enmatière de recherche la France possèdepourtant de nombreux atouts. Ainsi, enbiologie fondamentale, sa contributionest la plus élevée grâce notammentaux équipes hospitalo-universitairesqui réalisent 56 % de la productionscientifique du pays. « Au CHU dePoitiers, la recherche clinique estdevenue une priorité explique sonDirecteur Général, Jean-Pierre Dewitte.La labellisation INSERM de son centred’investigation clinique est synonymed’espoir dans la lutte contre desmaladies trop souvent mortelles.Désormais, les patients de Poitou-Charentes vont bénéficier d’une chancesupplémentaire avec les traitementsinnovants développés par le CHU.

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Porteuse d’une dynamique économique,la recherche est aussi un secteurcréateur d’emplois : de l’investigationà la valorisation, elle relie acteurspublics et entreprises privées. »

Investir dans la recherche revient doncà doper le progrès médical, à renforcerl’excellence des équipes et le rayon-nement de l’établissement.

Les atouts du CIC de Poitiers

Labellisé en janvier 2008, le CIC de Poitiersmet à la disposition des chercheurs700 m2 de surface, 6 lits adultes et 2 litsenfants ainsi que des équipes et dumatériel. Spécialisé dans la leucémiemyéloïde chronique, la nutrition et lesneurosciences cliniques, le CIC soutientles travaux de 5 laboratoires qui emploientau total près de 100 personnes.

Cette structure facilite l’accès auxappels d’offres internes de l’Inserm etsimplifie les dossiers de financement.Actuellement, le CIC bénéficie de troissources de financement : lesinvestigations pour le compte depromoteurs privés (50 en 2007 pour unmontant de 600 000 euros) ou publics (2millions), les crédits missionenseignement, recherche, référence etinnovation (MERRI) qui représentent10 % du budget de l’hôpital et les dons.A son ouverture, le CIC a aussi obtenuun soutien financier de 34 000 euros paran pendant 4 ans ainsi qu’un forfait dedémarrage de 184 000 euros. Il peutaussi recevoir des aides de la Région etdu Département ou de sponsors.

Les valorisations du CIC

En 2007, 213 publications ont été signéespar des salariés du CHU dont 112 dansdes revues de niveau international et170 chercheurs du CHU ont publié aumoins un article.

4 brevets ont été déposés depuis 2005et sont détenus en co-propriété par leCHU.

Une société a été créée BioCydex encollaboration avec le laboratoire« Ischémie et reperfusion en trans-plantation rénale » et le laboratoire dechirurgie expérimentale du site Inra deMagneraud en Charente-Maritime àl’origine de la mise au point d’unesolution de conservation des organes.

Faire évoluer l’organisation pour mieuxservir la recherche

Le CHU de Poitiers a créé un comité dela recherche en matière biomédicale etde santé publique réunissant la faculté de

médecine et de pharmacie, l’université dePoitiers et le CHU.

Cette réunion optimise les moyens,favorise la cohérence et la lisibilité desaxes de recherche et la coopérationentre équipes. Quant à la directionadministrative de la recherche, elledépend d’un tandem, un directeurMarie Challet et un médecin référent, lePr Michel Eugène.

Pointe-à-PitreQuand la rechercheguadeloupéenne devientCaribéenne

En matière de santé publique, lesAntilles Guyane partagent les mêmesspécificités : pathologies communescomme la drépanocytose, prioritéssanitaires identiques (paludisme,dengue, fièvre jaune) et diversitéethnique des populations. Cessimilitudes impliquent une organisationde la recherche à l'échelle desterritoires ultramarins. Deux structuresdonnent corps à cette démarchefédératrice : le Centre d'investigationclinique et d'épidémiologie clinique etla plateforme de biologie moléculaire/centre de ressources biologiques. Unepremière étape a été franchie en 2006avec la labellisation du Centre deréférence caribéen de la drépanocytose« Guy Mérault » du CHU de Pointe-à-Pitre/Abymes et de ses servicesréférents du Centre Hospitalier de laBasse-Terre et du entre Hospitalier duLamentin (Martinique).

Le Centre d'investigation clinique etd'épidémiologie clinique (CIC-EC)

Structure de construction et d'échangede savoir scientifique, le centre assurele pilotage des études des pathologiestropicales, des programmes de rechercheet forme à la recherche clinique.Objectif : améliorer la santé de lapopulation antillo-guyanaise dans lerespect fondamental de la personnalitéet de l'intégrité de chaque individu.

Le centre est ouvert aux investigateursde toute origine institutionnelle et auxindustriels souhaitant conduire destravaux sur l'homme sain ou malade. Ilmet à disposition un plateau techniquequi comprend notamment une plateformede biologie moléculaire. Ce service, encours de construction, sera opérationneldébut 2009. Grâce à cet équipement leséquipes pourront étudier le fonctionnement

du vivant à une échelle moléculaire etconserver les échantillons biologiques.

La filière de prise en charge de la dré-panocytose

La drépanocytose est la maladiegénétique la plus fréquente en Guadeloupeet Martinique avec 12 % des nouveau-nésporteurs d'une anomalie de l'hémoglobine,9,7 % porteurs du trait drépanocytaireet un nouveau-né sur 260 atteint de lamaladie.* L'anomalie de l'hémoglobineentraîne l'occlusion des vaisseaux desmembres et des extrémités (pieds,mains). Elle est responsable de douleursparfois sévères ; le membre concernépeut être chaud, gonflé, sa mobilisationpeut devenir douloureuse. L'occlusiondes vaisseaux nourrissant la rate esttrès précoce. Celle-ci perd sa fonctionde défense anti-bactérienne. Les enfantsdrépanocytaires sont très vulnérables àcertaines infections. Maximal chez lesmoins de 3 ans, le risque diminue maisperdure toute la vie. Les infections lesplus fréquentes sont pulmonaires, maisdes infections osseuses sont aussipossibles.

Coordonné par le Dr Maryse Etienne-Julan,le centre caribéen de la drépanocytose« Guy Mérault » a élaboré des programmescommunautaires de prise en chargeselon les recommandations de l'OMS.De nombreux partenaires sont associésà la démarche : l'Inserm, les collectivitésterritoriales et la caisse générale desécurité sociale de la Guadeloupe. LaCaraïbe est également concernée.

Aujourd'hui l'optimisation de cesprogrammes demeure un axe majeurde travail car il est possible non pas deguérir mais d'améliorer la qualité etl'espérance de vie des personnesatteintes.

* Monplaisir 1984

Au niveau national, la rechercheconnaît un recentrage stratégique

Le ministère de la Recherche a confiéles structures de recherche à l’Agencenationale de recherche (ANR) et àl’Agence d’évaluation de la recherche etde l’enseignement supérieur (AERES).L’INSERM et le département dessciences de la vie du CNRS - quiregroupe des milliers de chercheurs -deviennent des agences de moyens quicontractualisent avec les universités.

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ToursPontage : de nouveaux espoirsgrâce aux cellules souches

La découverte majeure de l’équipe duLabPart du CHU de Tours apporte unnouvel espoir aux patients souffrant deliaisons artérielles longues -thrombosede l’aorte ou des artères iliaques etdont les veines ne peuvent êtreutilisées pour un pontage. A terme,ces malades pourront bénéficier d’uneinnovation dans le domaine desbiomatériaux. Spécialisée dans larecherche sur la paroi artérielle,l’équipe du LabPart a eu l’idée de fixersur les prothèses veineuses enpolytétrafluoroéthylène ou dacron descellules souches mésenchymateuses(CSM) indifférenciées. Ces cellulessouches adultes multipotentes évitentles risques de thrombose des prothèsessynthétiques.

En trente ans et malgré de nombreusesrecherches aucun progrès significatifn’a été réalisé dans le domaine desprothèses vasculaires. Au CHRU deTours les espoirs renaissent grâce à unedécouverte sur des cellules souches.Jusqu’à présent les prothèsessynthétiques fonctionnaient mal. Deuxmatériaux sont surtout utilisés, lepolytétrafluoroéthylène (téflon) et ledacron. Ces biomatériaux ne sont pasrejetés par l’organisme, ne sont pascancérigènes, et ont d’excellentespropriétés mécaniques. Par contre ilssont thrombogènes c’est-à-dire qu’unegoutte de sang déposée sur cesmatériaux va coaguler très rapidement.

La recherche sur la paroi artérielle

Pour répondre au problème ducaractère thrombogène des prothèsesvasculaires, les chercheurs du Labpartont eu l’idée de recouvrir les prothèsesd’une couche de cellules souchesmésenchymateuses (CSM). Ces CSMont l’avantage de se fixer facilement surles prothèses et de se multiplier trèsrapidement, ce qui est important car lesmalades à ponter sont souvent ensituation critique.

Les CSM sont des cellules souchesadultes multipotentes qui peuvent sedifférencier en plusieurs types decellules en particulier vasculaires etpermettent la régénération des tissus.Les CSM semblent être présentes dansla plupart des organes mais la sourcetissulaire de référence est la moelleosseuse. Une équipe a déjà utilisé des

CSM pour améliorer les prothèsesvasculaires. Dans cette étude les CSMétaient d’abord différenciées in vitro encellules musculaires et cellulesendothéliales avant d’être implantéessur la prothèse, ce qui ne procure pasd’avantage par rapport à l’implantationdirecte de cellules musculaires etendothéliales en particulier en termede temps. L’équipe du Labpart a faitl’hypothèse que des cellules souchesmésenchymateuses indifférenciéesdéposées sur une prothèse vasculairepourraient se différencier en cellulesmusculaires et cellules endothélialessous l’effet des forces de cisaillementsinduites par le flux sanguin.

L’étude a été réalisée sur des rats. De lamoelle osseuse a été prélevée et desCSM ont été isolées puis cultivées. CesCSM ont été marquées puis déposéessur une prothèse vasculaire qui aensuite été implantée sur l’aorte du rat.Dans le groupe témoin étaientimplantées des prothèses vasculairessans cellules. Dans le groupe CSMtoutes les prothèses restaientperméables ce qui n’est pas le cas dansle groupe témoin. Après 2 semaines invivo, les CSM implantées sous formed’une monocouche se différenciaient enune couche multicellulaire de cellulesmusculaires lisses. Cependant lescellules musculaires obtenues avaientun profil physiologique différent dans lamesure où elles ne possédaient pas depropriétés contractiles possiblementparce que la prothèse vasculaire sous-jacente n’était elle-même pascompliante. De plus, une couchecomplète de cellules endothélialesapparaissait ce qui n’était pas le casdans le groupe témoin.

Les marqueurs montraient cependantque ces cellules endothéliales neprovenaient pas des CSM. Les CSM ontdonc permis une endothélialisationphysiologique probablement à partir deprogéniteurs circulants.

L’équipe du Labpart de Tours a doncmontré pour la première fois sur unmodèle animal que des cellulessouches mésenchymateuses indif-férenciées déposées sur une prothèsevasculaire ensuite implantée surl’aorte du rat se différenciaient encellules musculaires lisses qui avaientla capacité de se recouvrir d’unemonocouche de cellules endothéliales.

Ces résultats doivent être confirméssur d’autres modèles animaux puischez l’homme. Dans le futur les CSMpourront empêcher la thrombose desprothèses vasculaires. Ces travaux

constituent un espoir majeur après30 ans de vaines recherches.

Le LabPart est une équipe de recherchede la Faculté de médecine de Tours.Cette jeune équipe multidisciplinaireest composée de physiologistes, chirur-giens cardiovasculaires, cardiologues,néphrologues, pharmacologues.

Les limites des traitements actuels

Le tabac, le cholestérol, le diabète,l’hypertension artérielle, le vieillissementfavorisent la formation de plaquesd’athérome qui vont obstruer lesvaisseaux. Les lésions artérielles decourte longueur sont traitées parangioplastie par ballonnet avec le plussouvent mise en place d’un stent. Leslésions longues sont traitées par pontage.

Un matériel prothétique peut être utiliséavec des taux de perméabilité correctssur des artères de gros calibre, ce qui estle cas pour une thrombose de l’aorte oudes artères iliaques. Par contre, lesrésultats sont médiocres sur les artèresde petit diamètre. Aussi faut-il utiliser uneartère ou une veine du malade pourponter une artère coronaire ou desartères au niveau de la jambe. Lespontages coronaires sont de courtelongueur et il est pratiquement toujourspossible d’utiliser les artères mammairesou un segment de veine saphène.

Les pontages entre l’artère fémorale etles artères de jambe sont des pontagesde grande longueur, de l’ordre de 50 à 70centimètres. La veine grande saphène,qui est une veine superficielle accessoire(c’est elle qui est retirée chez lesmalades ayant des varices) est lemeilleur matériel pour réaliser ces longspontages. Malheureusement, elle n’estpas toujours utilisable. Elle peut être detrop petit diamètre, avoir déjà été utiliséepour un pontage, ou avoir été retirée lorsdu traitement des varices.

Dans ces cas il faudrait pouvoir disposerd’un matériel prothétique plus per-formant que ceux actuellementdisponibles. C’est probablement l’undes seuls domaines de la médecine quin’a connu, malgré une rechercheintense, aucun progrès significatifdepuis plus de 30 ans.

D’après un article de Mirza A, HyvelinJM, Rochefort GY, Lermusiaux P, AntierD, Awede B, Bonnet P, Domenech J,Eder V. Undifferentiated mesenchymalstem cells seeded on a vascularprosthesis contribute to the restorationof a physiologic vascular wall. J VascSurg. 2008 Mar 6.

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DijonCardiologie : 1ères valves par voiesfémorale et trans-ventriculaire

Premières implantations réussies devalves entièrement implantables sanssternotomie et sans circulation extra-corporelle : les 2 et 3 juillet 2008,l’équipe cardiologique du CHU de Dijona implanté avec succès et pour lapremière fois, une prothèse valvulairepar voie fémorale sur un patient et unepar voie trans-ventriculaire sur unautre adulte.

Avec les maladies coronariennes, lerétrécissement de la valve aortique estl’affection cardiaque la plus fréquente.En augmentation constante en raisondu vieillissement de la population, sontraitement par remplacement d’uneprothèse existe depuis 1961, date de lapremière pose de prothèse valvulairepar Albert STARR aux Etats-Unis. Lamortalité de cette intervention à coeurouvert sur circulation extracorporelledemeure très faible (0 à 4 %) maisaugmente rapidement en fonction del’âge des patients et surtout despathologies associées : coronaires, insuf-fisance rénale, problème pulmonaire,etc…. Il arrive même que certainsmalades soient inopérables avec lachirurgie habituelle.

Cette constatation a conduit leProfesseur Cribier à proposer dès 1987des dilatations de l’orifice aortique ;l’effet de ces dilatations n’a été que

transitoire quelques semaines au plus.Ces tentatives associées à la créationdes endoprothèses intra-vasculairesutilisant des matériaux nouveauxextensibles ont permis de développerune valve entièrement implantablesans sternotomie et sans circulationextracorporelle.

Insérée dans un matériel porteur depetit diamètre, la prothèse est introduitedans l’anneau aortique, soit à partir del’artère fémorale, soit à partir de lapointe du ventricule gauche par unepetite thoracotomie si le passage parles artères n’est pas envisageable.

L’équipe cardiologique du CHU de Dijoncomposée de cardiologues (Pr Wolf etPr Eicher), de chirurgiens (Dr Bouchot,Dr Jazayeri et Dr Berne) et d’anesthésistesréanimateurs (Dr Parthiot et Dr Merle)a mis en place avec succès pour lapremière fois une prothèse par voiefémorale le 2 juillet 2008 et par voietrans- ventriculaire le 3 juillet 2008.

Pour l’heure, ces prothèses portant lemarquage CE ne sont pas rembourséespar la sécurité sociale et leur coût estsupporté à part égale par l’Associationde Cardiologie, l’Association BourgogneCoeur et le CHU. Chaque prothèsecoûte 24.000 ¤. Quatre prothèses ontété achetées, le souhait du CHU deDijon étant de figurer dans le peloton detête des quelques centres autorisés àles mettre en place dés qu’elles serontremboursées par la sécurité sociale.L’équipe cardiologique médicochirurgicalepourrait alors proposer cette nouvelleavancée thérapeutique aux nombreuxmalades inopérables jusqu’à ce jour.

LilleOpération à coeur fermé : une1ère au Nord de Paris

Opérer le coeur sans interventionchirurgicale, c’est la prouesse techniquequ’ont réalisée les équipes du pôlecardiologie, faisant du CHRU de Lilleun des premiers CHU de France àpouvoir accomplir ce délicat acteinterventionnel.

L’innovation consiste à remplacer unevalve aortique calcifiée et rétrécie, sansopérer. Cette technique est destinée auxpatients souffrant d’un rétrécissementde la valve aortique et dont l’état desanté ne permet pas une interventionchirurgicale (contre indication et haut

risque opératoire ou haut risque enhospitalisation).

Cette innovation non invasive permetd’améliorer la qualité de vie despatients non opérables, particulièrementfragiles et contraints à des hospitalisationsrépétées. Elle peut, dans certains cas,constituer une alternative thérapeutiqueà la chirurgie actuelle pour ces patients.Cette décision est prise conjointementpar les cardiologues et chirurgiens encharge du dossier des patients.

Comment ?

La technique consiste à introduire, parl’artère de la cuisse, une prothèsevalvulaire préalablement rétrécie ; Lavalve est maintenue au bout d’un tuyau.Arrivée au coeur, la valve est déployée,repoussant la valve naturelle calcifiée etsténosée. D’une durée d’une heureenviron, cette procédure est peutraumatique et permet un rétablis-sement rapide du patient, sans lescontraintes liées à une interventionchirurgicale cardiologique traditionnelle.

A ce jour au CHRU de Lille, 4 patientsont pu bénéficier de cette innovation.11 autres interventions sont d’oreset déjà programmées avant la fin del’année.

LilleDa Vinci S : le robot pour traiterle Cancer

Avec près de 12 500 nouveaux patientspar an, la région Nord - Pas-de-Calaisest particulièrement concernée par lecancer. Pour améliorer sa prise encharge, le CHRU de lille et le CentreOscar Lambret ont créé un Groupementde Coopération Sanitaire (GCS) appelé« Centre de Référence Régional enCancérologie », 1er groupement crééen France entre un CHRU et un Centrede Lutte Contre le Cancer. Parmi lespriorités médicales communes, ledéveloppement de la chirurgie coelios-copique assistée par robot. Ainsi en find’année 2007, le « Centre de RéférenceRégional en Cancérologie » a acquis lerobot DA VINCI S.

Son principe : Opérer avec une plusgrande précision et réaliser des gesteschirurgicaux complexes, dans desconditions de sécurité renforcées.

➔ InnovationCardiologie : 1ères valvespar voies fémoraleet trans-ventriculaire DijonOpération à coeur fermé :une 1ère au Nord de Paris LilleDa Vinci S : le robotpour le Cancer LilleLe 1er robot chirurgical nouvellegénération LimogesUne pompe en alternative à latransplantation cardiaque Nancy1er Prix pour la société Thérenvaqui sécurise le largagede stent RennesRemplacement d’une valve cardiaquesans ouvrir le thorax Toulouse

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Son fonctionnement le robot Da Vinci Sse compose de deux structures reliéesentre elles :

- un robot comportant quatre brasarticulés déployés au-dessus du patient(1 bras réservé à l’optique et relié à unsystème en 3D de haute qualité vidéo,3 bras équipés d’instruments), lesinstruments fixés sur les bras durobot sont, comme en coeliscopietraditionnelle, introduits dans le corpsdu patient grâce à de petites incisions.

- une console située à quelques mètresde la table d’opération, aux commandesde laquelle est installé le chirurgien. Ila les yeux rivés à un objectifbinoculaire qui lui restitue une vuetridimensionnelle du champ opératoire,et les mains aux commandes demanettes à partir desquelles il orienteles instruments fixés aux bras durobot, dans le prolongement directdes siens. A ses pieds, plusieurspédales permettent de prendre lecontrôle de la caméra, de la déplacer,d’en régler la netteté et d’actionner lacoagulation.

Son intérêt : le robot permet de pallierles principaux inconvénients de lachirurgie coelioscopique (difficulté dela coordination main-oeil, manipulationde longs instruments, limitation liée àla vision bidimensionnelle). Le gestechirurgical devient plus précis ce quidiminue le risque opératoire. Les suitesopératoires sont moins douloureuses etla convalescence plus rapide.

Son coût Le robot ainsi que les équipe-ments annexes représentent un montantde 1 932 256 euros. Ce projet n’aurait puêtre mis en oeuvre sans le soutien duConseil Régional Nord - Pas-de-Calaisqui a accordé au C.R.R.C. une subventionà hauteur de 77.82 % du montant total.

Le robot chirurgical est localisé dans lebloc opératoire de l’hôpital Huriez auCHRU de Lille. Il est co-utilisé par deséquipes chirurgicales du CHRU et duCOL. La 1ère intervention a eu lieu le27 février 2008. Depuis, 15 patients ontpu bénéficier de cette technologiefuturiste.

Limoges Le 1er robot chirurgical nouvellegénération

Le CHU de Limoges est le premier CHUéquipé de la nouvelle version d’unrobot chirurgical disposant d’unevision haute définition. La précision dece nouvel équipement offre uneamélioration nette des résultatschirurgicaux immédiats et à distance,et diminue les problèmes post-opératoires. Présentation d’un robotqui ouvre de nouveaux horizons à lachirurgie et aux patients en Limousin.

Depuis les premiers prototypes américainsdéveloppés au milieu des années 80, lesrobots chirurgicaux n’ont cessé d’êtreplus performants. La chirurgie miniinvasive (par petites incisions) a d’abordété privilégiée. Des endoscopes reliés àdes caméras permettent la vision de lazone à opérer et des instruments sontintroduits à l’intérieur du corps dupatient au travers de trocarts. C’est leprincipe de la coeliochirurgie. Cestechniques endoscopiques présententnéanmoins quelques inconvénients :degré de liberté de mouvementrestreint, coordination main-oeil difficile,reproduction imparfaite de l’agilité de lamain, perte des sensations tactiles,posture inconfortable du chirurgien.Des techniques endoscopiques qui sontaussi limitées à certaines spécialités.

La robotique chirurgicale pallie cesinconvénients en permettant de télé-manipuler les instruments avec précision.

Le robot que vient d’acquérir le CHUde Limoges est constitué de deuxéquipements reliés : la console et lesbras.

Le patient est entouré d’un système de4 bras robotisés que le chirurgienmanipule au niveau de la console.

Celle-ci permet de visualiser le champopératoire en trois dimensions grâce àune caméra binoculaire. Elle offre lechoix d’un facteur de grossissement(jusqu’à x 10) permettant alors de sepasser d’un microscope optique.

Un bras central portant l’optique quipermet de voir la zone à opérer est reliéà un système en 3D de haute qualitévidéo. Les 3 bras latéraux portent lesinstruments qui peuvent être changésselon les interventions.

Ces instruments très fins sontcommandés par le chirurgien qui estassis à une console à distance, engénéral à quelques pas de la tabled’intervention. Au coté du malade l’aidedu chirurgien et l’instrumentistepermettent le remplacement desinstruments, le passage de fils…

Aux mains et pieds du chirurgien unensemble de commandes contrôlent lacamera, actionnent la coagulation,réglent la netteté, repositionnent lesinstruments statiques et se règlentdans une situation plus confortable.

Les mouvements du chirurgien sontexactement reproduits. La précision setrouve encore améliorée, par la minia-turisation et la mobilité (7 degrés deliberté) de l’extrémité des instruments.Les mouvements parasites qui donnentparfois une sensation de tremblements del’instrument de coelioscopie disparaissent.

Parmi les applications attendues, onpeut citer en fonction des spécialités

- Urologie : chirurgie de la prostate,chirurgie du rein, chirurgie du prolapsus

- Chirurgie cardiaque : chirurgie descoronaires, valve mitrale

- Chirurgie pédiatrique : hernie dudiaphragme, reflux gastro-oesophagien

- Chirurgie ORL : chirurgie du pharynx,larynx

- Chirurgie thoracique : thymectomie,lobectomie, oesophage

- Chirurgie digestive : chirurgie colo-rectale, chirurgie du cadre colique,chirurgie de l’obésité, chirurgie susmésocololique

- Chirurgie gynécologique : chirurgie dela stérilité, hystérectomies complexes,curage lombo-aortique et pelvien

- Chirurgie vasculaire : chirurgie ducarrefour aortique

7 chirurgiens du CHU de Limoges ontété formés à l’utilisation de cetéquipement de pointe. Parmi eux lePr Descottes, président de la CME etresponsable du service de chirurgieviscérale et transplantation : « Leschirurgiens ont déjà dû s’habituer à laperte du toucher des organes à l’arrivéede la coelioscopie. C’est une nouvelleévolution de notre métier mais tous leschirurgiens qui opéreront avec ce robotont été formés et ont assisté aufonctionnement de ce type d’appareildans d’autres hôpitaux. »

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Ce robot, le Da Vinci (société Intuitive),est le seul robot chirurgical présent surle marché mondial. La chirurgierobotisée du cancer de la prostate est àl’heure actuelle la référence chirurgicaleaux Etats-Unis, où le bénéfice en termed’incontinence et d’impuissance ayantété établi, la quasi-totalité des inter-ventions y sont effectuées soustechnique robotique.

Seulement 10 centres hospitaliersuniversitaires français sont équipés à cejour, et le CHU de Limoges sera lepremier à bénéficier de la toutedernière génération de ce robot. Sonacquisition représente un investis-sement de 1,9 M d’euros auquel ontcontribué la Région et la Ligue contre lecancer.

Au-delà du bénéfice du patient, le robotchirurgical est un facteur d’attractivitépour les équipes médicales etnotamment pour les jeunes chirurgiensqui doivent se former aux nouvellestechniques. Cette étape importante faitsuite à la modernisation du plateautechnique du CHU de Limoges(rénovation de l’ensemble des blocsopératoires et de l’unité de stérilisation).

NancyUne pompe en alternative à latransplantation cardiaque

Salué par une Victoire de la médecine,le programme initié par l’équipe duprofesseur Daniel Duveau permet auxinsuffisants cardiaques de mener unevie presque « normale » sans trans-plantation d’organe, grâce à unepompe artificielle rotative implantablepermettant le retour à domicile.

« C’est avant tout une victoire d’équipe,insiste le professeur Duveau, à laquelledoivent être associés les chirurgienscardiaques, les cardiologues et aussiles réanimateurs. D’un point de vuepersonnel, cette récompense estl’aboutissement de vingt ans de travailclinique et de recherche chirurgicaleconsacrés à l’assistance circulatoire ».

Dès 1985, en effet, lorsqu’est réalisée àNantes la première transplantationcardiaque, il est évident que le pro-gramme de transplantation ne pourraêtre bien conduit sans investir dans desmoyens de suppléance mécanique ducoeur. En cas de détérioration aiguë etfaute d’organe immédiatement disponible,le patient est en effet condamné. « Àpartir de 1987-88, j’ai travaillé sur cesujet avec des collègues parisiens etaméricains. En 1988, la premièreimplantation d’un coeur artificiel total àNantes, suivie un mois plus tard par unegreffe d’organe, a été couronnée desuccès. Depuis, nous avons développéce type de prise en charge. »

Grâce à un ambitieux programmed’investissement de la part de notreCHU, l’équipe du professeur Duveauexpérimente différentes sortes deventricules artificiels et développe uneexpertise en traitant un grand nombrede patients en phase terminale, ce quilui vaut une reconnaissance nationale etinternationale.

« Au début, le matériel était volumineuxet peu confortable pour le patient quiétait tributaire d’une source d’énergie àl’air comprimé. Peu à peu, une deuxièmegénération de ventricules mécaniquess’est développée. Implantables dansl’organisme et dépendants d’une sourced’énergie électrique, ils sont devenusportables ». Ces pompes, implantéessous les côtes, sont lourdes et volu-mineuses. Elles permettent cependantau patient d’attendre un organe pendantplusieurs semaines voire plusieursmois et évitent la détérioration générale

de l’organisme que provoque un coeurdéfaillant. Entre 1995 et 2000, deuxpatients équipés d’un ventricule gaucheartificiel électrique implanté dans leurorganisme ont attendu à domicile latransplantation.

Une révolution intervient en 2004 avecl’apparition d’une troisième générationd’appareils « plus petits, plus faciles àimplanter et bien mieux tolérés carmoins volumineux, puisque leur poidsvarie de 80 à 150 grammes contre plusd’un kilo pour les précédents. Il s’agitde pompes rotatives à débit continu quiaméliorent très sensiblement la qualitéde vie du patient. Le délai d’attentemoyen pour une greffe du coeur estaujourd’hui de six mois. Passer cetemps à domicile en se livrant à sesactivités quotidiennes avec une gênemodérée représente un confort con-sidérable pour le malade, augmente leschances de succès de la greffe et diminuele temps de récupération ensuite ».

L’implantation de ce type de pompen’est pas systématique, puisqu’elle neremplace que le ventricule gauche, cequi suppose un ventricule droit peupathologique. Son coût élevé(85 000 euros pour un usage unique) estun autre facteur limitant de sonutilisation qui n’est de toute façonjustifiée que pour certains patientssélectionnés. Pour d’autres indications,les pompes de première générationsont encore utilisées.

Depuis deux ans, l’équipe nantaisedéveloppe un programme d’assistancecirculatoire avec intention de retour àdomicile. De solution d’attente de latransplantation, la pompe devient unealternative à celle-ci, au moins pour ladurée de vie estimée de l’appareil qui estd’environ cinq ans. Déjà, une dizaine depersonnes en France, dont trois àNantes, mènent grâce à ce « coeurartificiel » une existence quasi normaleavec pour principale contrainte le portpermanent d’un petit sac à doscontenant les batteries d’alimentation :« Nous ne sommes pas le seul centreen France à mener cette expérience,explique Daniel Duveau, mais unedemi-douzaine d’équipes seulementsont concernées ».

En France, 1 500 personnes attendent unetransplantation, 350 en bénéficientchaque année, dont 20 à 25 à Nantes. « Sila technologie confirme la bonneimpression que nous en avons,l’implantation de la pompe artificiellecomme alternative à la greffe d’organepourrait concerner dans la région nantaiseune dizaine de personnes chaque année ».

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Rennes1er Prix pour la société Thérenvaqui sécurise le largage de stent

Une jeune entreprise hébergée aucentre d’innovation technologique*, lasociété Thérenva fondée par lesdocteurs Cemil Göksu, ingénieur,Antoine Lucas, chirurgien vasculaire etPascal Haigron maître de conférencesen traitement du signal et de l’imagevient de recevoir le 1er prix du concours2008 des technologies médicalesinnovantes pour son dispositif EndoNautde chirurgie endovasculaire assistéepar ordinateur. Cette station denavigation peropératoire offre uneassistance innovante aux gestesendovasculaires et permet desécuriser le largage de stents etd’endoprothèses complexes.

Cette distinction a été remise parl’alliance pour le génie biologique etmédical.

Thérenva a déjà été lauréate en 2006 et2007 du concours national d’aide à lacréation des entreprises de technologiesinnovantes.

Mieux connaître Thérenva

Thérenva soutient aussi la téléformation.Avec son aide technique et l’appui deséquipes des ingénieurs du DIFSI duCHU, le Docteur Lucas et Mme Allain (IDEplaies et cicatrisation) ont pu formersimultanément 1 500 médecins et infir-mières répartis dans 21 salles de Francesur la prise en charge de patientsprésentant une artériopathie des membresinférieurs au stade du sauvetage demembre. Les professionnels se sontvus rappeler les règles de prise encharge des patients souvent algiqueset ont pu suivre en direct la réalisationde pansements spécifiques sur despatients consentants. Grâce à l’interac-tivité de la téléformation, l’assistance apu poser directement ses questions auxorateurs soit par SMS soit par chat.

Ce jour là, la téléformation a fait lapreuve de son fort impact pédagogique.L’infrastructure technique mise au pointpar la DIFSI, le CHU et l’équipeThérenva est à la disposition desservices souhaitant appliquer cetteforme innovante de communicationpédagogique.

Le centre d’innovation technologiquedu CHU de Rennes

Créé en 2005 par le département decardiologie et maladies vasculaires duCHU de Rennes, en collaboration avecl’université de Rennes 1, il donne uneimpulsion nouvelle aux collaborationsinitiées depuis plusieurs années avec lemonde industriel et le milieu de larecherche. Objectif : mettre au point denouveaux traitements en matière decardiologie notamment dans le traitementde l’insuffisance cardiaque. Les avancéestechnologiques ont permis par exemplela mise au point de stimulateurs pourresynchroniser la contraction du coeuret de défibrillateurs pour prévenir lerisque de mort subite.

ToulouseRemplacement d’une valvecardiaque sans ouvrir le thorax

Le 18 juillet 2008, une bioprothèseaortique d’Edwards a été implantéeavec succès par voie transfémorale surdeux patients qui souffraient d’unrétrécissement valvulaire aortique(RAo).

Cette innovation thérapeutique représenteun espoir pour les patients à hautrisque chirurgical. L’intervention a étéréalisée par le Professeur Didier Carriéet l’équipe de Cardiologie en collabo-ration avec les services de ChirurgieCardiovasculaire du Pr. Alain Cérène etdu Pr. Gérard Fournial et le Dr EricDieye de l’équipe d’Anesthésie.

L’intervention au Bloc d’hémodynamique

Les implantations peuvent être effectuéespar voie transfémorale rétrograde, enutilisant les techniques habituelles ducathétérisme cardiaque. La présence delésions artérielles périphériques et/ouaortique pouvant empêcher cetteapproche rétrograde, il est égalementpossible d’implanter ces bioprothèsespar voie chirurgicale mini-invasive(approche transapicale par mini-thora-cotomie gauche) ; une intervention beaucoupmoins lourde qu’une chirurgie classiquecar sans sternotomie médiane niCirculation Extra Corporelle.

Un guide rigide est positionné dans leventricule gauche. Le cathéter muni dela valve est ensuite poussé sur ce guiderigide. La valve est implantée aprèsgonflage du cathéter à ballonnet.L’artère fémorale est ensuite fermée

par un système de suture percutanéemis en place au début de la procédureou par réparation chirurgicale.

De longue date, le CHU de Toulouse aété un centre de référence dans la priseen charge des pathologies cardio-vasculaires et un lieu d’expression duhaut niveau de compétences de seséquipes. Pour rappel, en mars 1986, leProfesseur Jacques Puel réalisa lapremière implantation mondiale d’unstent endocoronaire.

Le rétrécissement valvulaire aortique(RAo) dégénératif est la maladie desvalves cardiaques la plus fréquentedans les pays industrialisés, avec unpronostic extrêmement sombre dès lorsqu’il devient symptomatique. Le rem-placement chirurgical de cette valve, àthorax ouvert et sous circulation extra-corporelle (CEC), est alors le seultraitement améliorant la survie à longterme.

Du fait d’un âge avancé et/ou demaladies associées, de nombreux patientsne sont pas traités chirurgicalement carjugés inopérables et donc récusés ouopérables mais avec un risquechirurgical important. Jusqu’à présentpour ces patients, seuls étaient dispo-nibles des traitements pouvant êtrequalifiés de « palliatifs », sans effet surla survie, ni efficacité sur les symptômesou la qualité de vie.

Les progrès de la cardiologie interven-tionnelle permettent de proposerl’implantation percutanée, c’est-à-diresans ouvrir le thorax et à coeur battant,de bio-prothèses valvulaires aortiquesapportant donc une solution théra-peutique chez les patients inopérablesou à haut risque chirurgical.

A ce jour, environ 700 patients ont étéimplantés dans le monde avec cetteprothèse, 400 par approche transfémorale,entre 200 et 300 par approche tran-sapicale. Les patients traités étaientâgés de plus de 80 ans, et récusés carinopérables ou à haut risque de mortalitéopératoire en cas de chirurgie.

Cette technique a d’ores et déjà étémise en oeuvre dans d’autres centresfrançais, du secteur public et libéral,mais ne connaît pas encore une largediffusion. Le protocole, encore en coursde validation à large échelle, nécessiteun niveau élevé d’expertise du centre etdes opérateurs en termes de cardiologieinterventionnelle, chirurgie valvulaire,anesthésie-réanimation.�

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Par la mise en oeuvre de ce programmele CHU de Toulouse va contribuer àaméliorer la survie, les symptômes, laqualité de vie de patients porteurs deRAo serrés symptomatiques, récuséspour la chirurgie et/ou non opérés car àtrop haut risque chirurgical.

La valve implantable par voie per-cutanée est une bioprothèse sertie dansun stent en acier expansible par gonflaged’un ballonnet.

NiceGreffe de moelle osseuse : Niceobtient un label européen

Le centre de transplantation mixteadulte et enfant de greffes de cellulessouches hématopoïétiques du CHU deNice vient d’obtenir la certificationeuropéenne JACIE (Joint AccréditionCommittee ISCT-EBMT).

Nice est le deuxième centre mixteaccrédité en France.

Ce label de qualité est attribué pourl’ensemble de la chaîne : du prélè-vement, en passant par la conservation,jusqu’à la transplantation.

La certification européenne JACIE promeutdes soins de haute qualité et des tech-niques de laboratoires performantes.

RouenLe laboratoire d’hygiène accréditésans réserve

La prévention de la légionellosenosocomiale est un véritable enjeu desécurité sanitaire pour les établis-sements de santé. La surveillance et lamaintenance des installations sanitaireset des tours aéro-réfrigérantes (TAR),dont celles du CHU, sont régies parplusieurs textes réglementaires com-prenant des recherches régulières delégionelles dans l’eau. Cette analysemicrobiologique exige une technicitérigoureuse et du personnel très com-pétent : comme le stipule l’arrêté qui,depuis le 13 décembre 2004, oblige leslaboratoires réalisant la recherche delégionelles dans les TAR à être accrédités.Les accréditations sont attribuées parle Comité Français d’Accréditation(COFRAC), organisme national.

Le laboratoire d’hygiène du CHU-Hôpitaux de Rouen, qui effectue depuisune quinzaine d’années des recherchesdans l’environnement hospitalier (300 et400 analyses par an), à engagé unedémarche qualité pour obtenir l’accré-ditation nécessaire. L’inspection COFRACdu laboratoire d’hygiène s’est dérouléeen janvier dernier.

Le laboratoire d’hygiène du CHU-Hôpitaux de Rouen a obtenu sonaccréditation sans réserve jusqu’endécembre 2012.

L’établissement dispose donc d’unlaboratoire de haut niveau pour larecherche des légionelles, gage dequalité et d’efficacité dans la luttecontre les infections nosocomiales.

Le laboratoire accrédité répond à descritères exigeants, qui lui confèrentune reconnaissance internationale.

L’accréditation comprend une évaluationpar des experts extérieurs, qui ont unedouble mission : l’évaluation des com-pétences techniques d’une part, etl’évaluation du management de laqualité mis en place d’autre part.L’évaluation du laboratoire d’hygiènes’est référée à la norme NF EN ISO 17025,impliquant la désignation dans lelaboratoire d’un responsable qualité,d’un suppléant et d’un responsablemétrologie. La notion d’améliorationcontinue est fondamentale.

Un manuel qualité détaille le laboratoire,son système qualité et ses activités, les

organigrammes précisant le rôle dechacun des personnels dans l’équipe etune déclaration de politique qualitéengageant la direction du laboratoire.Par ailleurs, afin de garantir une qualitéde résultats d’analyses, le laboratoirea adopté une politique de choix,d’évaluation et de contrôle de ses con-sommables et matériels. Les instrumentsde mesure ont été étalonnés et vérifiéspar d’autres laboratoires, eux-mêmesaccrédités COFRAC.

Une des particularités de la norme estl’importance de la prise en compte de lasatisfaction des « clients » (les serviceshospitaliers, les directions de l’établis-sement…) et l’écoute de leurs attentes,qui sont au centre de l’améliorationcontinue de la qualité.

ToulouseInfections ostéo-articulaires :Toulouse retenu centre deréférence

Vendredi 26 septembre, le CHU deToulouse a été officiellement désignépar la Ministre de la Santé, RoselyneBachelot, comme l’un des huitcentres régionaux ou interrégionauxde référence reconnus pour letraitement des infections ostéo-articulaires complexes.

Centre de référence de l’interrégionSud-Ouest (Midi-Pyrénées, Aquitaine,Limousin), le CHU de Toulouse assurerales missions d’expertise, de formationet de recherche et de soins desinfections ostéo-articulaires les pluscomplexes en liaison avec les équipesdes services compétents des CHU deBordeaux, de Limoges. Le ProfesseurJean Puget, chef du service de Trau-matologie et Orthopédie et responsabledu pôle Institut Locomoteur du CHU deToulouse coordonnera cette activité.

Les infections ostéo-articulairesapparaissent essentiellement aprèsune implantation de prothèse (ou dematériel d’ostéosynthèse) ou après unefracture ouverte. Elles peuvent êtreégalement acquises dans le cadre del’activité chirurgicale.

Le CHU de Toulouse se situe au 3e rangnational et au 1e rang de l’interrégionSud-Ouest pour l’activité chirurgicaleen traumatologie et orthopédie.

➔ QualitéGreffe de moelle osseuse : unlabel européen NiceLe laboratoire d’hygiène accréditésans réserve RouenInfections ostéo-articulaires :centre de référence Toulouse

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Les huit centres régionaux ou inter-régionaux de référence reconnus pourle traitement des infections ostéo-articulaires complexes:

- le CHU de LILLE pour l’inter-régionNord-Ouest, regroupant les régionsBasse-Normandie, Haute-Normandie,Picardie, Nord-Pas-de-Calais,

- CHU de REIMS pour l’inter-région Est,regroupant les régions Alsace,Bourgogne, Champagne-Ardenne,Franche-Comté, Lorraine,

- le CHU de TOURS pour l’inter-régionOuest, regroupant les régions Bretagne,Centre, Pays-de-Loire, Poitou-Charentes,

- les HOSPICES CIVILS DE LYON pourl’inter-région Sud-Est, regroupant lesrégions Auvergne, Rhône-Alpes,

- l’ASSITANCE PUBLIQUE - HÔPITAUXDE MARSEILLE pour l’inter-région Sudméditerranée, regroupant les régionsCorse, Languedoc-Roussillon, PACA,

- le CHU de TOULOUSE pour l’inter-régionSud-Ouest, regroupant les régions,Aquitaine, Limousin, Midi-Pyrénées,

- et enfin, le GROUPE HOSPITALIERDIACONESSES-CROIX ST-SIMON et leCHU RAYMOND POINCARE (Garches),dépendant de l’Assistance Publiquedes Hôpitaux de Paris pour la régionIle-de-France.

Ces choix sont fondés sur la propositionde l’ensemble des ARH, sur la base d’uncahier des charges national rédigé parsix sociétés savantes sur l’avis duComité technique des infections noso-comiales et des infections liées auxsoins (CTINILS).

BordeauxTransplantations pulmonaireset cardio-pulmonaires : 20 ansd’expertise

Le 26 Février 1988, la première trans-plantation pulmonaire fut pratiquée auCHU de Bordeaux consacrant l’équipede chirurgie thoracique du Pr Couraud.Depuis, 279 transplantations pulmonairesont été réalisées dont 127 bi-pulmonaires,110 cardio-pulmonaires, 42 uni-pul-monaires chez des patients dont l’âgemoyen n’est que de 44 ans.

Un score exceptionnel dû notamment àla prise en charge globale des patientsgrâce au rapprochement entre l’équipede chirurgie cardiaque du Pr Baudet etl’équipe de chirurgie thoracique. Cettecollaboration a permis d’étudier enconcertation la greffe la plus adaptée entenant compte de la pathologie, de l’âgeet de la liste d’attente et de réaliser toustypes de transplantations.

Organisation de la prise en charge en2008

5 services concernés :

- Service de Chirurgie Thoracique :Pr Jean-François Velly, Pr JacquesJougon, Dr Frédéric Delcambre

- Service de Chirurgie Cardiaque :équipe du Pr Xavier Roques

- Anesthésie-Réanimation thoracique :équipe du Pr Gérard Janvier

- Pneumologie-Transplantat ion :Dr Claire Dromer, Dr Emmanuelle Rosier

- Cardiologie : Dr Marc Billès

Le développement de cette activité anécessité la venue d’un pneumologue,d’une infirmière coordinatrice et deplusieurs kinésithérapeutes.

Les principales indications sont labronchopathie chronique obstructive, lamucoviscidose, l’hypertension artériellepulmonaire et la fibrose pulmonaire.Depuis 2007, la mucoviscidose est lapremière indication de transplantationau CHU de Bordeaux.

Pour célébrer les 20 ans de la trans-plantation pulmonaire à Bordeaux, leservice de chirurgie thoracique du CHUde Bordeaux - Hôpital Haut Lévêque, aconvié les patients transplantés, lespersonnes en attente de greffe, lespartenaires… à partager un momentconvivial lors d’un déjeuner organisé auchâteau Luchey-Halde à Mérignacsamedi 24 mai !

La transplantation pulmonaire est l’unedes greffes les plus délicates et lesmoins pratiquées. Le manque de greffonssains explique en partie ce déficit.Cependant, l’intervention permet, leplus souvent, une nette amélioration dela qualité de vie des patients. Cesinterventions difficiles ne sont réaliséesque dans quelques centres extrêmementspécialisés.

Clermont-FerrandPlan National des Maladies Rares,le CHU reconnu

132 centres de référence ont étélabélisés de 2004 à 2007 dans le cadredu Plan National des Maladies Rares(2005-2008). Ils constituent des lieuxd’expertise et de recours, avec unrecrutement le plus souvent nationalou interrégional.

Le CHU est présent dans trois centresde référence : des leucodystrophies(Pr Odile Tanguy), des anomalies dudéveloppement et syndromes mal-formatifs (Dr Christine Francannet,des neuropathies périphériques rares(Pr Pierre Clavelou). Ces centres deréférence organisent progressivementle maillage territorial avec des struc-tures déjà existantes : les « centres decompétences ». Ces derniers assurentla prise en charge et le suivi despatients au plus près de leur domicile.

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s➔ Chronique

médicaleTransplantations pulmonaireset cardio-pulmonaires BordeauxMaladies Rares, le CHUreconnu Clermont-FerrandCancer, 2012 verra l’arrivéedu TED-TDM Fort-de-FranceOuverture de l’Institutd’Hématologie et d’OncologiePédiatrique Lyon« L’IRM Cinéma » NancyLes activités de médecine légaleréunies en centre fédératif NantesEntretien avec une sage-femmedès le 4ème mois de la grossesse OrléansL’envol de l’Albatros ParisTout savoir sur la cryothérapieendobronchique Saint-EtienneLancement de l’HAD NîmesLa chirurgie thoracique fêteson premier anniversaire AmiensN

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A Clermont-Ferrand, le Ministère adonné un avis favorable à la demanded’identification de 19 centres de com-pétences, et à la participation à uncentre de compétences interrégional,dont un autre CHU est coordonnateur.L’ARH a désigné les centres de com-pétences, après étude des cahiers descharges. voir liste sur www.reseau-chu.org

Les centres de compétences sont deslieux de prise en charge à un niveau deproximité le plus souvent régional. Ilsont vocation à établir le diagnostic desmaladies rares, à mettre en oeuvre lesthérapeutiques lorsqu’elles sont dispo-nibles et à organiser la prise en chargedes patients en lien avec les centres deréférence labellisés et les acteurs etstructures sanitaires et médico-socialesde proximité.

Fort-de-FranceCancer, 2012 verra l’arrivée duTED-TDM en Antilles-Guyane

Le Professeur Hervé Azalou, chef deservice de médecine nucléaire du CHUde Fort de France a de bonnes raisonsde se réjouir : le TEP-TDM (tomographepar émission de positons couplé à untomodensitomètre) sera installé sur lesite de l’hôpital Clarac d’ici 3 ou 4 ans.Il aura fallu batailler 6 ans et monter3 projets avant d’obtenir l’aval de l’Etatpour le financement. Aujourd’hui lesengagements sont fermes grâce à lamobilisation de la direction.

Le TEP-TDM du CHU de Fort-de-France : seul appareil pour les AntillesGuyane

« Nous sommes la dernière région deFrance à avoir obtenu une autorisation »explique le Pr Azalou. Le prix duTEP-TDM reste un obstacle pour lesétablissements. En effet, les coûtsd’acquisition, d’installation et de fonc-tionnement représentent un investissementglobal de 12 millions dont: 5 millionspour l’achat. A cela il faut ajouter laconstruction d’un espace dédié de1 000 m2 et la formation des personnels.

Le financement est assuré à 80% par leCHU, par le biais de l’Agence Françaisede Développement (AFD) ou du Fondseuropéen de développement régional(FEDER)

Pour rentabiliser l’investissement, leTEP-TDM sera mutualisé avec laGuadeloupe qui aura accès à cetéquipement pour traiter ses patients.

L’intérêt du TEP-TDM dans le diagnosticet le traitement des cancers

Le TEP-TDM est utilisé aux différentsstades de la maladie. Au moment dudiagnostic, le TEP-TDM localise avecprécision les cellules cancéreuses etd’éventuelles métastases ce qui réduitle risque de toucher les tissus sains lorsdes traitements. Il aide surtout àévaluer l’extension de la maladie lorsdu diagnostic initial.

Durant le traitement, il permet d’apprécierla réaction des cellules malignes autraitement et plus tard, il pourradétecter une récidive.

Un plus pour le malade : il évite depratiquer un trop grand nombre d’examensréduisant l’exposition du patient auxrayonnements électromagnétiques ou derésonance magnétique. Son usage limiteaussi le nombre d’examens invasifs :endoscopie, radiologie interventionnelle.

Mais cette technologie est onéreuse. Lesexamens devront être pratiqués à bonescient. Pour s’en assurer touteutilisation sera validée en réunion deconcertation pluridisciplinaire.

Enfin les équipes étudient la possibilitéd’étendre ses applications auxtraitements de patients en cardiologie ouen neurologie.

LyonOuverture de l’Institut d’Héma-tologie et d’Oncologie Pédiatrique

Les Hospices Civils de Lyon et leCentre Léon Bérard (CLB) ont prispossession du tout nouvel Institutd’Hématologie et d’Oncologie Pédia-trique (IHOP), destiné à accueillir lesenfants et les adolescents atteints decancers ou de maladies du sang.

Ouvert depuis décembre dernier, avecle transfert du département des cancersde l’enfant et de l’adolescent du CLB, ilest désormais pleinement opérationneldepuis l’emménagement, en février, duservice d’hématologie de l’hôpitalDebrousse (HCL).

Ce regroupement des compétences,des moyens et des patients fait del’institut un centre de référencerégional, national et européen. Assurantà la fois les soins, la recherche etl’enseignement, le nouvel établissementpropose une prise en charge optimale

aux enfants traités en hématologie et enoncologie pédiatriques.

L’Institut d’Hématologie et d’OncologiePédiatrique marque une étape déter-minante dans l’histoire de lacoopération entre le Centre de luttecontre le cancer et les Hospices Civilsde Lyon initiée en 2001 avec laconstitution de la communautéd’établissements Lyon-CancérologieUniversitaire (LCU).

L’Institut d’Hématologie et d’OncologiePédiatrique : principaux repères

Situé dans le 8ème arrondissement deLyon, un bâtiment neuf accueille l’hôpitalde jour (12 places), de semaine (12 lits),l’hospitalisation conventionnelle (15 lits)et une unité de soins protégés de 15 lits,dans un environnement spécialementconçu pour accueillir enfants etadolescents. Les consultations, quant àelles, sont organisées dans le nouvell’Hôpital Femme-Mère-Enfant des HCL.

L’équipe regroupant les compétencesdes spécialistes des HCL et du CLBaccueillera plus de 200 patients par an.

NancyCHU de Nancy : « L’IRM Cinéma »

Désormais, tous les patients (petits ougrands) qui passent une IRM au CHU deNancy sur le site de Brabois, (environ25 par semaine) peuvent regarder unfilm ou un dessin animé durantl’examen. Un outil réalisé par CédricPasquier aidé de Nathalie Manet suiteau « détournement » d’une innovationtechnologique du laboratoire derecherche IADI (Imagerie AdaptativeDiagnostique et Interventionnelle,INSERM - CHU NANCY) visant àaméliorer la qualité des images IRM.Le dispositif repose sur des matériauxamagnétiques : c’est-à-dire n’étantpas attirés par les aimants (bois, inoxet aluminium) et donc ne provoquantaucun parasite susceptible de fausserles images de l’examen.

Lorsque le patient est correctementinstallé dans le tunnel de l’appareil, onpose au-dessus de ses yeux un arceauportant un petit miroir (sorte d’écranminiature). Durant l’examen, la vidéotransmise par un logiciel, est projetéesur un écran lui-même reflété dans lemiroir au-dessus du visage du patient.Cet écran polarisé, donc transparentpour l’équipe médicale, permet auxmédecins de garder un oeil sur le

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malade pendant toute la durée de l’IRM.Durant l’examen, les gamins, distraitspar leurs héros favoris, s’extraientmentalement de l’environnement médical :une mise en situation confortable quizappe les angoisses et fait paraîtrel’auscultation moins longue (duréemoyenne réelle une demi-heure). Ducoup, grâce à cette innovation, des IRMsont réalisées au CHU de Nancy sur detous jeunes enfants de moins de 4 anshabituellement explorés sous anesthésiegénérale. Ils sont si captivés par lesimages qu’ils respectent sans effortl’immobilité nécessaire à la qualité desclichés.

Les retombées positives du dispositifsont partagées par les équipes médicaleset par les proches des patients, entendezles parents pour les plus jeunes. Lesystème est à ce point rôdé que désor-mais, les malades tenus à des examenssur le long terme, viennent carrémentavec leur propre programme vidéo !Pourtant la vidéothèque de l’IRM estdans le coup : une partie du budgetrecherche dédié au système permet del’alimenter avec le « top ten » desdessins animés…

NantesLes activités de médecine légaleréunies en centre fédératif

Créé en septembre 2007 par leprofesseur Olivier Rodat, le centrefédératif médico-légal du CHU deNantes est un guichet unique destiné àrecentrer toutes les activités demédecine légale.

La pratique d’autopsies et examens decorps, l’activité la plus connue desmédecins légistes, est loin d’être laseule. Leur rôle s’étend au constat et àl’évaluation de toutes formes deviolences corporelles. Ils estiment lagravité des lésions et la durée del’incapacité temporaire totale (ITT). Ilsse chargent aussi des expertises pourla réparation de dommages corporelsaprès une plainte au pénal.

Des expertises très techniquesDéterminer si la pathologie ou le décèsd’une personne est imputable ou non àl’amiante, si une contamination par levirus de l’hépatite C est consécutive à unetransfusion… Les médecins légistesquantifient aussi les réparations dues àla suite d’aléas thérapeutiques oud’infections nosocomiales, ou encore

aux conséquences de l’administrationde distilbène dans les années 70.

Leur mission consiste également àexaminer les réfugiés politiques afin dedéterminer s’ils ont été victimes detortures : « Nous voyons de plus enplus de personnes demandant l’asilepolitique. Contrairement à ce que l’onpense parfois, ils n’en rajoutent pas surce qu’ils ont subi. Cela nous donne unevision de ce qui ce passe dans le monde,certes pas des plus réjouissantes »,explique le Dr Renaud Clément, l’un destrois médecins légistes du CHU.

Les médecins légistes sont encoresollicités par les magistrats, notammenten tant qu’experts près la cour d’appelde Rennes, « parfois comme contre-experts en cas de conflit entre assuréset assureurs, par exemple ». Ilstravaillent avec les différents servicesconfrontés aux situations de violence etmaltraitance : l’unité d’accueil desenfants en danger en pédiatrie, lelaboratoire de toxicologie qui outre lesprélèvements examinés pour crime oudélit, a un rôle pivot dans le dépistagede l’alcool, des produits stupéfiants etsédatifs en matière de réglementationde la circulation routière, le service devictimologie pour les conséquencespsychologiques des violences, le centred’accueil des victimes d’abus sexuels engynécologie. Leur regroupement encentre fédératif permet aux interlocuteursextérieurs (gendarmes, policiers,magistrats…) d’avoir accès à un numérocentral. « Il ne nous manque qu’unservice d’anatomo-pathologie pourcompléter le dispositif », explique le PrOlivier Rodat, directeur du centrefédératif médico-légal.

En tout, une dizaine de personnes(médecins légistes, toxicologue,pédiatres, pédopsychiatre, gynécologue,victimologue, psychologues) sont ainsiorganisées depuis septembre 2007 pourprendre en charge les victimes deviolences.

Comme le souligne le Dr Renaud Clément,« Tous sont des gens passionnés,nécessairement, car la tâche est trèsparticulière. Nous sommes confrontésà la violence sous toutes ses formes. Ilest important que les acteurs fonc-tionnent en résonance. Pour les auditionsd’enfants, par exemple, tous les acteurssont présents pour éviter à la victime derépéter à plusieurs reprises ce qu’elle asubi et ne pas aggraver son état. Il fautêtre très disponible, avoir l’espritd’équipe pour faire vite et bien. Le plusdifficile, à mon avis, est d’assister auxreconstitutions de crimes. Dans la

pratique, c’est moins dur, parce qu’onest dans la technique, c’est ce qui noussauve ! ».

La médecine légale au CHU de Nantes :depuis 1986

L’activité médico-légale du CHU deNantes est apparue officiellement en1986 lorsque la communauté hospitalo-universitaire a décidé de créer un postede professeur des universités enmédecine légale, avec charge aurécipiendaire du poste d’organiser surle CHU une activité médico-légaleclinique inscrite dans le cadre duservice public. Elle s’est organisée peuà peu, avec la création d’un deuxièmeposte hospitalo-universitaire. La réfectiondes salles d’autopsie à la fin des années90 a permis de disposer d’une sallespécifiquement dédiée aux activitésmédico-légales correspondant auxcritères européens. Les différents servicesconcernés ont peu à peu coordonné leuractivité jusqu’à constituer le nouveaucentre fédératif.

OrléansEntretien avec une sage-femmedès le 4ème mois de la grossesse

Futures mamans, pour mieux suivrevotre grossesse, le Centre HospitalierRégional d’Orléans (CHRO) propose unentretien avec une sage-femme dès le4ème mois. Depuis le 1er mars, cetteséance est remboursée à 100 % par lasécurité sociale et correspond au 1er

cours de préparation à l’accouchement.Cette amélioration du suivi de laparturiente répond à un besoin desanté publique.

En effet, une enquête menée en 2005 àrévélé que 5.4 % des femmes enceintesdu Loiret ont été vues moins de quatrefois en consultation au cours de leurgrossesse (Source : Observatoire régionalde la santé). Conséquences : des difficultésou des pathologies, qui auraient pu êtretraitées en amont, demeurent etcompliquent l’accouchement.

Partant de ce constat et des recom-mandations du plan de périnatalité(2005/2007) le département de gyné-cologie obstétrique du CHRO a décidéde mettre en place les entretiens dits« du 4ème mois ».

Ces entretiens renforcent l’offre déjàproposée par certains praticiens et sages-femmes de ville.

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L’entretien, individuel ou en couple, dureenviron 45 minutes ; il ne s’agit pas d’uneconsultation médicale, et il estindépendant du suivi médical habituel dela grossesse effectué par le médecin ou lasage-femme. Il s’agit d’un momentprivilégié d’écoute et d’échange au coursduquel sont abordées en amont lesquestions spécifiques sur la grossesse(droits et démarches pour la maternité,prise en charge graduée des soins,allaitement, retour précoce à domicile,garde d’enfants…) Des facteurs devulnérabilité peuvent aussi y être dépistés :stress, anxiété, précarité, handicap…

Ce bilan effectué avant l’accouchementpermet d’organiser un meilleur suivi degrossesse, d’élaborer le projet denaissance et de prévenir des situationscomplexes. Toutes les femmes enceintespeuvent bénéficier de ces entretiens.

Au CHRO, elles peuvent contacter àpartir de leur 4ème mois de grossesse lesecrétariat de l’unité de suivi physio-logique de la grossesse au 02 38 74 41 90.

Les entretiens sont menés gratuitementsur le site de Porte Madeleine.

ParisL’envol de l’Albatros, le centrede traitement des addictionsinauguré

L’Albatros, Centre d’Enseignement, deRecherche et de Traitement des Addic-tions de l’hôpital Paul Brousse -Assistance publique-Hôpitaux deParis- à Villejuif (94) a été inauguré le7 avril 2008. Fruit d’une alliance entrele Département de Psychiatrie Univer-sitaire (Pr Michel Reynaud) et l’unitéde Médecine Interne (Pr AlainBoissonnas), l’Albatros réunit ces com-pétences complémentaires. Intégrantles résultats des tout derniers travauxde recherche, le centre propose desprises en charge adaptées à chaquepatient, aux produits consommés etaux degrés de dépendance. Il complèteainsi l’offre globale de soins deproximité et de référence (de niveau 3)à l’attention de tous les types depatients ayant des conduites addictives.Le Centre est dirigé par le Dr AmineBenyamina.

L’Albatros propose une palette deconsultations spécialisées, médicaleset paramédicales et de servicesadaptés aux troubles liés à laconsommation d’alcool, de tabac, de

cannabis, d’opiacés, de cocaïne etd’autres produits illicites. Détails del’offre de soins :

L’unité de coordination tabacologiquedispense des séances d’informationpour les fumeurs non désireux d’arrêt,des réunions de groupe d’AllianceThérapeutique et d’évaluation pour lesfumeurs désireux d’arrêt, des consul-tations de suivi individuel, des suivis deThérapies Comportementales et Cognitives(individuels ou en groupe) assurés parun des médecins tabacologues en casde besoin ainsi que des visites au lit despatients, par l’infirmière de liaison et, sinécessaire, par l’un des médecinstabacologues.

En consultation spécifique cannabis,les protocoles de soins dépendent dessouhaits du patient (adolescent ouadulte) et de la sévérité des problèmesliés au cannabis. Ils sont individualisés,allant de simples conseils à desinterventions thérapeutiques brèvesfaisant appel à une approche cogni-tivo-comportementale. Un traitementmédicamenteux est possible enprésence de signes de sevrage telsqu’une anxiété ou des troubles dusommeil, ou encore en cas decomorbidités psychiatriques commeune dépression ou une psychose.

A cette offre s’ajoutent un centre deréférence cocaïne, une consultationspécifique pour les addictions sansproduit ainsi qu’une consultation pourles troubles des conduites alimentaires.Lors de l’accueil, une analyse de lademande est effectuée afin d’évaluer lastratégie thérapeutique la mieuxadaptée. La plupart des consultationssont assurées par un binôme médecinaddictologue/infirmière.

Un plateau thérapeutique permetdifférentes formes d’accompagnement :groupes de psychothérapies, groupesde parole ou de support, activitéssportives ou à médiation corporelle,relaxation ou de balnéothérapie, activitésmanuelles. Cette structure dispenseaussi des informations sur les risqueset les conséquences liées aux conduitesde dépendance à travers des sessionsspécifiques et parfois en collaborationavec les associations d’entraide. Desinterventions familiales peuvent aussiêtre organisées au décours des hospi-talisations. Les patients ont égalementà leur disposition deux assistantessociales pour les aider dans lesdémarches administratives et leurréinsertion.

L’hôpital de jour d’addictologie aide lepatient à maintenir son abstinence, àprévenir la rechute et vise aussi àpermettre le retour à une vie familiale,sociale et professionnelle.

Une unité d’hospitalisation de plus de24 heures réalise des sevrages, desbilans de comorbidités psychiatriqueset somatiques, propose des psycho-thérapies individuelles ou de groupe etorganise des projets de soinscohérents.

L’Albatros dispose aussi d’un centre deréférence cocaïne et d’un centred’enseignement et de recherche. LeCentre d’Addictologie de l’hôpital Paul-Brousse est également un centre deréférence pour la formation dupersonnel médical et paramédical àl’accueil des patients et de leur familleet à l’évaluation de leurs dépendanceset des stratégies thérapeutiques. Enfin,le centre initie des recherches cliniques,biologiques et de neuroimagerie,psychopathologiques, épidémiologiqueset sociologiques en addictologie. Cesrecherches sont coordonnées par leProfesseur Henri-Jean Aubin.

Saint-EtienneTout savoir sur la cryothérapieendobronchique

La cryothérapie est une méthode fortancienne basée sur les effets du froidsur les tissus vivants. Les effetsanalgésiques et anti-inflammatoires dufroid sont connus depuis des sièclesmais ce n’est qu’en 1845 que futsouligné le rôle des basses tem-pératures pour induire une destructiontumorale. Les premières applicationscliniques humaines utilisant des sondesà circuit fermé remontent à 1959 dans letraitement de tumeurs cérébrales. Parla suite, la cryothérapie a été largementutilisée sur des tumeurs variées.

En 1968, débutèrent les premierstraitements des cancers bronchiques,mais l’arrivée du laser en 1980 réduisitson intérêt apparent. Cette méthode futcependant bien relancée en France en1985 et dès 1986, elle fut utilisée à Saint-Etienne dans le service de Pneumologie.

Le service de Pneumologie du CHU deSaint-Etienne fut d’ailleurs pendant desannées le seul service au monde à avoir àla fois laser et cryothérapie pour letraitement endoscopique du cancerbronchique. Ces 2 méthodes sont d’ailleurs

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très complémentaires. Le laser détruitvite les tissus tumoraux par coagulation,mais de façon non sélective avec desrisques de perforation. La cryothérapiedétruit plus lentement mais de façon trèssélective les cellules tumorales avec unrespect tout particulier de l’armaturebronchique ce qui assure une cicatrisationparfaite sans risque de perforation ou desténose. Diverses sondes existent, rigidesou souples. Elles fonctionnent avec un gazcomprimé le CO2 ou le NO2 dont ladétente brutale dans la tête de la sondeabaisse la température à - 90 ° C environ.

L’application sur un tissu entraîne unecascade d’événements successifs qui ontfait l’objet de multiples travaux au sein del’équipe d’accueil EA 30 63 de la faculté demédecine de Saint-Etienne. Les cristauxde glace qui se forment dans les cellulescancéreuses vont les tuer, l’obstructiondes vaisseaux tumoraux complète l’actionet le tissu détruit s’élimine en une dizainede jours. L’action vasculaire particulièredu froid permet d’obtenir des effets depotentialisation avec la radiothérapie ou lachimiothérapie ce qui a fait l’objet derecherches fondamentales poussées surl’apoptose induite dans l’unité de recherchestéphanoise. Ces recherches ont valud’ailleurs à son auteur Stéphanois ValérieForest le premier prix de l’institutinternational du froid qui lui a été décernéà Pékin en 2007.

NîmesLancement de l’HAD : Nîmesprivilégie le rôle de l’infirmierlibéral

A Nîmes, l’Hospitalisation à Domicileconjugue la performance d’une structurehospitalo-universitaire et la présencerassurante d’une infirmière libérale.Pour garantir cette organisation, unaccord de partenariat vient d’êtresigné entre le CHU et les infirmiers le8 septembre 2008 ; première étape avantles conventions individuelles qui déter-mineront les modalités d’hospitalisationà domicile de chacun des patients.

L’organisation de l’HAD du CHU deNîmes privilégie le rôle de l’infirmierlibéral au domicile du patient

Si le CHU assure la totalité del’organisation matérielle de la prise encharge (médicaments, produits desoins, petits équipements médicaux,équipement hôtelier spécialisé tel que

le lit, le pied à perfusion…), la sécuritédes soins est garantie 24 h/24 par lapermanence de l’infirmière libérale dumalade et d’un médecin d’astreinte.

Observatrices privilégiées des évolutionsdu malade et garantes de la continuitédes soins, les infirmières libérales sontles « Clés de voûte » de tout système desoins à domicile. Accessibles 24h/24,elles sécurisent le système, rassurentle patient et la famille, alertent lemédecin si nécessaire, mettent enoeuvre les nouvelles prescriptions.

Les plus de l’HAD

Pour l’infirmière libérale l’HAD estsynonyme de sécurité accrue dans sapratique par le fonctionnement mêmedu CHU : Le « CHU 24 » c’est l’assurancede pouvoir obtenir un avis médical àtout moment, un nouvel équipementrapidement, un examen biologiqued’urgence aux heures de garde…services qui participent à l’améliorationdu confort dans le travail. Quant aupatient, il sera sensible à la sécuritégarantie par un tel soutien logistique.

L’HAD stimule les échanges entreprofessionnels et son fonctionnementinduit une harmonisation des usages etdes pratiques, pour le plus grand bien desmalades.

AmiensLa chirurgie thoracique fête sonpremier anniversaire

La Picardie, première région concernéepar le cancer du poumon, disposedepuis novembre 2007 d'un service dechirurgie thoracique de qualité et deproximité au CHU d'Amiens.

A l'origine de la création de ce service : lavolonté de traiter sur place les patientsqui devaient subir une intervention. Prèsde 1 000 personnes par an se rendaientparfois jusqu'en Ile de France pour sefaire opérer ! Le besoin existait donc, ilfallait créer une réponse. Mais lenombre de chirurgiens thoraciques estlimité à une centaine en France. Unrecrutement difficile mais heureusement,le Dr Pascal Berna, chef de clinique etassistant des hôpitaux en chirurgiethoracique a été séduit par les pers-pectives de développement offertes parle CHU et a accepté d'organiser l'unitéde chirurgie thoracique au sein du PôleCardio-vasculaire et thoracique.

L'activité de chirurgie thoracique estessentiellement programmée en lienavec d'autres médecins spécialistes. Leprotocole se décide en réunionmultidisciplinaire. En cas d'opération,un kinésithérapeute est sollicité pourdes exercices respiratoires avant etaprès l'intervention. Les fumeursdevront arrêter la cigarette !

Les urgences plus rares sont motivées pardes hémorragies intra-thoraciques souventdues à des traumatismes balistiques.

Les patients du Dr Berna sont en généraldes hommes de 45 à 80 ans souffrantd'un cancer du poumon lié au tabac ouà l'amiante. Depuis novembre 2007, 230personnes ont été prises en charge,originaires du service de pneumologiedu CHU mais aussi d'Abbeville, Saint-Quentin, Péronne, Beauvais, Compiègneou du Pas-de-Calais. Fin 2008, la barredes 250 patients devrait être franchie.Pour répondre à la demande croissante,le CHU a recruté un second praticien àplein temps, au mois de mai 2008, leDr Géoni Merlusca, comme chef declinique et assistant des hôpitaux.

Le dynamique service de chirurgiethoracique du CHU d'Amiens espère êtrereconnu par la Haute Autorité de Santécomme centre référent de chirurgiethoracique. Pour cela il doit satisfaire auxcritères de qualité et de sécurité : faire unnombre minimum de 30 interventionspour cancer afin d’être accrédité etdisposer d'une réanimation chirurgicale24h/24. A terme le CHU d'Amiens sera leseul établissement référent de la régionpour le cancer du poumon. Lerayonnement du service passe aussi parles bonnes relations entre confrères et leschirurgiens thoraciques amiénois irontprésenter leur activité aux médecins deBeauvais et de Compiègne. Uneconvention a déjà été signée avec leCentre Hospitalier d'Abbeville.

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OrléansLes soins palliatifs hors del’hôpital

Le Centre Hospitalier Régional d’Orléansvient d’inaugurer les locaux del’Equipe d’appui départementale desoins palliatifs du Loiret (EADSP 45),seule structure du département àproposer un accompagnement de la finde vie, hors de l’hôpital. Sa mission :aider à la prise en charge de lapersonne relevant des soins palliatifs,soutenir les équipes soignantes,former/sensibiliser les médecins,infirmières, auxiliaires de vie….

Financée et logée par le CHR, l’équiped’appui intervient auprès des patientsen fin de vie, qu’ils résident à leurdomicile, en maison de retraite, enclinique ou à l’hôpital… Créée dèsdécembre 2007, l’EADSP 45 est com-posée d’un médecin formé et expérimentéen soins palliatifs, d’une infirmière etd’une secrétaire à mi-temps.

Une règle : Ne pas se substituer àl’équipe soignante déjà en place

Tout le monde peut contacterl’EADSP 45 dans le Loiret : médecinshospitaliers ou de ville, infirmières,auxiliaires de vie, familles, malades…Le principe premier de son interventionest la non-substitution : partenaire dumédecin déjà en place qui reste leprescripteur, l’équipe remplit un rôled’aide et de conseil à la prise en chargedu patient. Son intervention ne peut sefaire sans l’accord et la volonté del’équipe soignante présente autour dumalade en fin de vie.

Un réseau régional

L’EADSP du Loiret adhère au Réseau deSoins Palliatifs en région Centre, unespace de rencontres et d’échanges quiaide à assumer le questionnement

permanent que soulève la pratique dessoins palliatifs

Ne pas confondre équipe d’appuidépartementale de soins palliatifs duLoiret et équipe mobile de soinspalliatifs du CHR.

Cette dernière intervient sur tous lesservices de l’hôpital, tandis que l’EADSPintervient partout ailleurs.

Saint-Etienne Un réseau rhônalpin pour lestroubles du comportementalimentaire

Les troubles du comportement alimen-taires (TCA) sont en constanteaugmentation et concernent aujour-d’hui près de 10 % des adolescents, enmajorité des filles. Des chiffresrécents confirment une apparition deplus en plus précoce de ces troubles,dès l’âge de 10 ans. Il s’agit d’unepathologie complexe, sur le plan per-sonnel, familial mais aussi économique.

L’unité des troubles du comportementalimentaire du CHU de Saint-Etienne,dont le Pr François Lang est le chef deservice et le Dr Guy Carrot est lemédecin responsable, collabore depuisdes années avec le service d’endocrinologiedu Pr Estour et le service de Pédiatrie Banimée par le Dr Richard. Elle estreconnue comme un centre de référenceen Rhône-Alpes. C’est à ce titre quel’unité TCA a initié en 2006 un groupe detravail qui a permis la constitution enmai 2007 d’un réseau régional des TCAregroupant les huit départements de larégion Rhône-Alpes.

« Ce réseau a été organisé à partir descentres recours, nous explique lePr François Lang, car ils rencontrentles mêmes difficultés de coordinationdes soins et d’orientation des patients ».Les psychiatres et les endocrinologuesse sentent « isolés dans cette pathologie »précise également le Pr Bruno Estour,chef du service d’Endocrinologie. Lesmédecins généralistes, qui sont enpremière ligne, et les pédiatres sonttout aussi démunis. L’objectif du réseauest donc avant tout de rendre l’accèsaux soins plus lisible et plus rapide.

Figurant parmi les 1er réseaux régionauxdédiés aux TCA, le réseau rhônalpin apour ambition d’améliorer la prise encharge des personnes présentant desTCA et, au-delà, de favoriser le dépistage

précoce. Il est important d’éviter lachronicité de ces pathologies lourdesqui nécessitent trois ou quatre ans desuivi. Dans un esprit decomplémentarité, le réseau intègreral’ensemble des intervenants dessecteurs sanitaires, social et scolaireconcernés.

Une compétence reconnue et développée

La Fondation de France a attribué en2007 une subvention de 44 000 € auréseau rhônalpin et lui a accordé sonlabel.

De longue date, la Fondation de Francea toujours soutenu les psychiatress’occupant des pathologies « oubliées »dont les TCA. Elle s’est tournéeparticulièrement vers la souffrance desadolescents et a créé le programmeSanté des jeunes pour apporter desréponses adaptées aux besoinsparticuliers de cette population.

Début 2009, une nouvelle étape serafranchie avec l’ouverture d’un Centred’Investigation des TCA qui apporteraune plus grande lisibilité. « Le patientpassera d’un parcours semé d’embûchesà un parcours fléché », confie le Pr FrançoisLang. Le malade obtiendra ainsi uneréponse plus rapide car mieux coordonnéeet pourra bénéficier d’une prise en chargepluridisciplinaire dans un même lieu.

Les TCA sont des perturbations gravesdu comportement alimentaire quicomprennent deux syndromes spécifiques :

la boulimie : consommation exagérée,rapide et impulsive de nourriture excessive,avec répétition de ces crises, accompagnéed’un sentiment de culpabilité.

l’anorexie restriction volontaire del’alimentation avec trouble de l’imagedu corps.

Depuis 40 ans, la Fondation de Franceaide les personnes en difficulté ensoutenant des projets concrets etinnovants.

En 2007, en région Rhône-Alpes, elle asoutenu 614 projets pour un montant de5,5 millions d’euros, dont 61 projetsdans la Loire, pour 410 566 €.

Le programme Santé des jeunes asoutenu 18 projets sur la délégationRhône-Alpes pour 130 560 €, dont8 projets sur le département de la Loire,pour 69 772 €.

Pour en savoir plus : www.fondationdefrance.org

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➔ RéseauxLes soins palliatifshors de l’hôpital OrléansUn réseau rhônalpin pourles troubles du comportementalimentaire Saint-Etienne

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�DijonUn projet raisonnablementoptimiste

En 2012, le CHU de Dijon regrouperases activités médicales de l’Hôpital duBocage et de l’Hôpital Général sur unseul site. Pour réussir cette restruc-turation majeure tout en maintenantsa place de premier rang au niveaurégional, l’établissement doit créer lesconditions favorables en mobilisantses équipes sur le long terme et veillerà l’amélioration de leurs performances.

L’ambition du projet d’établissement2008-2011

« Offrir à la Bourgogne et à ses habitantsune structure de soins, d’enseignementet de recherche de haut niveau répondantaux besoins médicaux d’aujourd’hui etde demain et pour cela, allier lestraditions de l’hôpital public et lamodernité d’un plateau technique depointe ; ce nouveau projet d’établissementdonne du sens à la stratégie et à lapolitique de notre institution pour les4 à 5 années qui viennent » résumePierre-Charles Pons, Directeur Généraldu CHU de Dijon.

Un CHU moteur de la dynamique médi-cale de Bourgogne, ancré dans son rôlede recours et de référent régional etouvert aux partenariats. Pouratteindre ce triple objectif, le CHU met-tra l’accent sur :

- L’amélioration de la qualité et de lasécurité des soins prodigués aux patients(Evaluation de l’état nutritionnel despatients, Sécurisation du circuit dumédicament, etc.)

- La poursuite des projets architec-turaux forts et cohérents avec notammentla rénovation et l’agrandissement dela Maternité, le regroupement deslaboratoires sur le Plateau Techniquede Biologie, la construction de BocageCentral et d’une plateforme logistique…

- Le soutien des travaux de recherche,des projets médicaux innovants et laformation initiale et continue desprofessionnels de santé.

- Une attention particulière sera portéeaux performances de l’organisation etdu fonctionnement des activités afind’assurer une meilleure prise encharge globale du patient.

- La poursuite du développement desprojets de coopération et de complé-mentarité avec d’autres établissementsde santé pour apporter une réponsecollective, plus complète et cohérenteaux besoins de santé de la population.

Une politique d’établissement ambitieuseet volontariste au plan financieraccompagnera les orientations médicales,architecturales et organisationnelles.Le projet social, le projet de soins derééducation et médico-technique et leSchéma Directeur du Système d’Infor-mation soutiennent la démarche deprogrès.

La dynamique insufflée par l’ambitieuxprogramme immobilier et les impératifsd’excellence auxquels sont soumisesles équipes hospitalo-universitairesexigent un fort investissement humainet financier et surtout de la lisibilité. Leprojet d’établissement 2008-2011 fédèrele personnel autour d’un programmeclair. Porté par l’ensemble de lacommunauté du CHU, il déterminerales bases du contrat d’objectifs et demoyens qui sera passé avec l’AgenceRégionale d’Hospitalisation. Un gage desuccès !

« Dans le climat d’incertitudes quientoure l’avenir des CHU et un présentfait de difficultés budgétaires, ceprojet donne une perspective d’avenirraisonnablement optimiste à notre

établissement. Si nous allions levolontarisme autour de la dynamiqueque ce projet décline et le réalismepour améliorer nos performances, laréussite sera au bout du chemin »assure Pierre-Charles Pons, confiantdans les capacités de régénération duCHU de Dijon.

Metz-ThionvilleNouvel hôpital : deux approchesnovatrices

Edifié sur 4 niveaux, l’établissementcomprendra 584 lits et places etoccupera 84 000 m2 de plancher(surface dans oeuvre). Le montantde l’investissement s’élève à170 708 445 euros H.T - coût du marchéde conception-réalisation. Implantésur le site du château de Mercy enextrémité du technopole, au sud deGrigy, le nouvel hôpital bénéficierad’un environnement naturel arboré de11 ha. Deux approches novatricescaractérisent ce projet : le choixarchitectural d’un « hôpital plots » etla procédure juridique retenue pour lamaîtrise d’ouvrage de conception-réalisation.

Un hôpital plots aux plateaux d’héber-gement flexibles et modulaires pours’adapter aux évolutions d’activité.

�� ➔ManagementManagement Projet d’établissementNouvel Hôpital-Nouveau sitePartenariat Système informatique

➔ Projetd’établissementUn projet raisonnablementoptimiste Dijon

➔ NouvelHôpital-Nouveau siteNouvel hôpital : deux approchesnovatrices Metz-ThionvilleLe nouveau parkingde l’hôpital Lapeyroniesera payant Montpellier

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Entre « hôpital monobloc » dont l’échelleinduit une certaine déshumanisation et«hôpital pavillonnaire» dont l’éclatementdes fonctions n’est plus viableaujourd’hui, le concept retenu pour lenouvel hôpital de Metz est celui d’un« hôpital plots » : ensemble architecturalcohérent de plateaux d’hébergement despécialités associées et complémentaires.

Les caractéristiques du projet : ladisposition centrale des plateauxmédicaux techniques limiteront lesdéplacements, le positionnement desurgences au rez-de-chaussée bas, lerassemblement du bloc opératoire, desréanimations et des soins intensifs aupremier niveau

5 pôles de 519 lits et 65 places dont16 lits de réanimation, 15 lits de brûléset 28 postes de dialyse / neuro-cardiovasculaire, chirurgie digestive eturologique, tête, cou chirurgie plas-tique et orthopédie, hémato-oncologie,médecine nucléaire, médecine néphrologie

L’organisation du futur hôpital a étéentièrement repensée dans un butd’optimiser la qualité et les moyens :les plateaux d’hébergements sontflexibles et modulaires, les spécialitésmédicales et chirurgicales sontdécloisonnées ; l’accent est mis sur lesactivités ambulatoires. Les chambressont regroupées en modules de 11 à12 lits (unités de 22 à 24 lits pouroptimiser l’organisation soignante), leslocaux de consultation sont situés aurez-de-chaussée de chaque bâtiment(aisément accessibles aux patientsexternes) et séparés des locauxd’hébergement. Enfin, la configurationdes plots permet d’envisager à termeune extension du bâtiment médico-technique central.

La procédure de conception-réalisation

Dans le cadre de la procédure novatriceappelée « conception-réalisation », leCHR choisit simultanément ungroupement entrepreneur-concepteuravec lequel il conclut un marché unique.Le groupement se voit confier parcontrat l’entière responsabilité deconcevoir, réaliser, et de mettre enservice le bâtiment, destiné à répondre aubesoin exprimé par le maître d’ouvrage.Mandataire de ce groupement, PertuyConstruction assure la responsabilitéunique et globale de l’ouvrage. Il enrésulte de nombreux avantages pour leCHR : la réduction du nombred’interlocuteurs, la maîtrise des délais, lameilleure anticipation budgétaire. Deplus, la collaboration étroite entre leconcepteur et l’entrepreneur favorise une

meilleure appréhension des nouvellestechnologies et des produits présents surle marché et accroît la capacité duprestataire à proposer les solutions lesplus performantes au CHR.

Le nouvel hôpital de Metz figure parmiles opérations de conception réalisationles plus importantes au niveau national,et collabore étroitement avec la MissionNationale d’ Appui à l’InvestissementHospitalier.

Un programme sous le signe de laconcertation

Un comité de suivi pluridisciplinaireassure le suivi de ce projet d’envergure.Il est composé de 20 membres, parmieux des représentants des activités desoins (7 médecins et 5 soignants), desélus médicaux de l’établissement(président et vice président de laCommission Médicale d’Etablissement),des représentants de la direction(5 directeurs du CHR).

Les membres du comité de suivianiment 14 groupes thématiques ettransversaux qui auront pour missionde suivre l’évolution du projet.200 réunions de travail ont déjà étéorganisées réunissant au total plus de700 personnes.

Les points forts du chantier : la sécuritéet la préservation de l’environnement

Labellisée Chantier Bleu, la constructiondu nouvel hôpital de Metz satisfait auxnormes très précises de Qualité, Sécuritéet Respect de l’environnement. Ainsi,pour atteindre l’objectif 0 accident, unsuperviseur sécurité est présent à 100 %,les modes opératoires sont expliqués auxCompagnons. Les entreprises doiventrespecter strictement les règles desécurité, le port des équipements deprotection individuels, le droit de retrait,le devoir d’alerte.

Des mesures limiteront l’impact surl’environnement des activités deconstruction :

- La propreté sur le chantier : abords,postes de travail, cheminements,aires de stockage, application de ladémarche 5 S (trier, ranger, nettoyer,standardiser, progresser), réalisationde pistes en enrobé pour limiter lespoussières et boues.

- La gestion des déchets : tri sélectif(déchets valorisables : acier, bois,cartons…), réduction des déchets à lasource

- La maîtrise des rejets d’eau pouréviter la pollution du sol et les

nuisances vis-à-vis de la faune et de laflore : recyclage des eaux de lacentrale à béton, bacs de décantationet recyclage des eaux de lavage desbennes et toupies

Financement de l’opération assuré parl’emprunt, par Hôpital 2007 et la ventedu parc immobilier

Opération retenue dans le cadre du planHôpital 2007 : les intérêts financiers etsurcoûts d’amortissements serontfinancés à hauteur de 4,8 M d’€ sur20 ans à partir de 2008 soit au total97 millions d’euros.

2 emprunts permettent le financementde la construction. Le premier a étésigné le 1er octobre 2006 de 145 Millionsd’euros… Le second est prévu en 2010en fonction des besoins. Les équi-pements, hôtellerie, informatique serontfinancés par une campagne d’empruntclassique.

L’opération sera aussi financée par lavente du parc immobilier estimé à26 Millions d’euros.

Le nouvel hôpital de Metz repères

584 lits et places, 25 000 m2 au sol,84 000 m2 de plancher (surface dansoeuvre),

Construction en R+3 (14,5 m maxi dehauteur),

55 000 m2 d’espace engazonné

1 100 places de parking

400 personnes mobilisées pour laconstruction en phase corps d’étatsecondaires

La RD 955 desservira l’établissement.

2011 : fin des travaux

Le CHR Metz-Thionville est né en 1976de la fusion entre les centreshospitaliers de Metz et de Thionville.Cette bipolarité fait de lui unétablissement unique en terme defonctionnement.

Actuellement, le CHR Metz-Thionvilles’étend sur 12 sites à Metz et 2 àThionville

Activité 2007

L’activité du CHR Metz-Thionville leclasse au 20e rang des 32 CHRU.

Passages aux urgences : 90 000

Hospitalisation complète : 54 000 entréeset 450 000 journées

Consultations externes : 11 380 000

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MontpellierLe nouveau parking de l’hôpitalLapeyronie sera payant

Ouvert le 1er septembre 2008, lenouveau parking de l’hôpital Lapeyronieest payant afin d’inciter les personnesne venant pas à l’hôpital à utiliserd’autres stationnements. Cette décisiona été prise après concertation desdifférentes directions et de l’ensembledes partenaires sociaux (FO, CGT,CFDT, Coordination infirmière).

Lutter contre les véhicules ventouses

Le CHRU de Montpellier a mené en 2006une étude en collaboration avec la sociétéTransitec pour régler les problèmes destationnement au sein de celui-ci. Cetteétude a porté sur l’ensemble des hôpitauxdu CHRU de Montpellier dans le cadre d’unPDE (Plan Déplacement Entreprise) et arévélé que les places de parking étaientgénéralement occupées par des véhicules« ventouses » (300 stationnements delongue durée non identifiés) ou appartenantà des personnes utilisant le tramway ou serendant au campus de l’autre côté del’avenue du Doyen Gaston Giraud (1/3 duparking). En conséquence, très peu depersonnes venant à l’hôpital pouvaientréellement utiliser ce site. Le CHRU deMontpellier a donc décidé, après con-certation avec les différentes directions etl’ensemble des partenaires sociaux (FO,CGT, CFDT, Coordination infirmière), derendre payant ce nouveau parking.

Le principe du paiement du parking,comme dans une très grande majoritédes hôpitaux de l’hexagone, a pour butd’être suffisamment dissuasif pourinciter les personnes ne venant pas àl’hôpital à utiliser les autres parkings(TAM Occitanie par exemple). Il s’agitdonc de le désengorger et de maintenirle maximum de sécurité au sein decelui-ci. Les recettes générées serontexclusivement affectées au bonfonctionnement et à l’entretien desdifférents sites du CHRU.

Les tarifs

Un groupe de travail, réunissant laDirection Générale, les directionsfonctionnelles du CHRU ainsi quel’ensemble des partenaires sociaux, aété mis en place afin d’arrêter leprincipe d’une tarification. Les tarifspratiqués par les parkings tel queOccitanie, Comédie ont été étudiés etcomparés.

L’optique n’est pas de pénaliser lespatients et leurs familles, c’estpourquoi les tarifs mis en place restentbas.

0 à 1H : GRATUIT

1H à 3H : 1€ de l’heure

3H à 10H : 1,50€ de l’heure

10H à 24H : 2€ de l’heure

plus de 24H : 10€

Quelques chiffres

- les places de parking réservées auxpersonnes à mobilité réduite passentde 3 à 12.

- le nombre de places de stationnement,grâce à un nouveau tracé, passe de314 à 333.

En marge du parking :

- les zones de stationnements de VSL ettaxis ont été matérialisées au sol etleur nombre augmente.

- « Un dépose minute » est désormaisautorisé devant l’établissementLapeyronie (le chauffeur devra ensuitese garer sur le parking payant).

Coût global d’investissement315 000 euros.

Clermont-FerrandL’accord cadre avec Saint-Etiennedynamise l’interrégion

L’accord cadre signé entre les CHU deClermont-Ferrand et de Saint-Etiennele 18 février 2008 ouvre la voie à unecollaboration structurée. Ratifié parles Directeurs Généraux, Présidentsdes Commissions Médicales d’Etablis-sement et Doyens, ce partenariatprévoit :

- la création de fédération médicaleinter hospitalière inter CHU enmédecine légale, médecine du travail,rééducation fonctionnelle,

- une collaboration médicale partagéedans le domaine de neurochirurgie,

- une coopération, dans le cadred’UniHA, en matière de prestationsLinge,

Pour le Directeur Général du CHU deClermont-Ferrand, cet accord s’inscritdans une double dynamique : « Dynamiquede territoire, qui, de la convention dedirection commune entre le CH deRiom, Clémentel et le CHU, au sein d’unmême territoire de santé, en passantpar le Groupe 6 de la région Auvergne(reliant les CH de Vichy, Montluçon,Moulins, Le Puy, Aurillac, et le CHU deClermont-Ferrand), donne du sens àune démarche d’ouverture et decomplémentarité entre les acteurs duservice public. Dynamique interrégionale, entre deux CHU de deuxrégions différentes appelés à travaillerde concert pour réussir ensemble. »

GrenobleUne « première » franco-québécoise en matièred’échanges d’étudiants

Lors du 9ème symposium Télésanté quis’est déroulé à Québec (24-26 septembre 2008), l’occasion a étédonnée aux directeurs généraux desCHU de Grenoble et de Québec de faireun bilan très apprécié de dix années decoopération.

Depuis les premiers balbutiements,c’est tout un tissu dense d’échanges etde projets qui ont été noués.

En tout premier lieu, les équipes se sontfélicitées d’avoir su créer des échangesdevenus mensuels autour de l’expertisepédiatrique. Cette télé-expertise estaujourd’hui ancrée dans les pratiquesdiagnostiques et thérapeutiques.

Parallèlement à ces développements,un fort partenariat technologique arapidement débouché sur une coopérationen matière de système d’informationqui fait la fierté des équipes hospitalièresdes deux CHU.

Enfin, devant le consul général de Franceà Québec, les délégations conduites parles DG respectifs Messieurs RenéRouleau (Québec) et Jean Debeaupuis(Grenoble) ont présenté le bilan de cettecoopération plus particulièrement dudernier projet d’échange interuniver-sitaire. Et c’est une réelle « première »en France et au Québec, d’avoir puconcrétiser en 2008 la mise au pointd’un stage validant de 6 mois pour un

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interne grenoblois ouvrant ainsi la voieà une reconnaissance réciproque pluslarge des cursus et diplômes dans ledomaine de la santé.

La communauté France-Québec aunanimement souligné l’importance deces avancées et invité les acteurs àapprofondir ces démarches sur lesthèmes de « la santé de l’enfant ». Ellea surtout incité les équipes à poursuivre,leur rôle pionnier en matière decoopération.

Contact

M. Jean-Philippe DESCOMBES, Directeur

Direction du Système d’Information etde l’Informatique - CHU de Grenoble

Tel.04 76 76 50 30 -

[email protected]

ToursUn PACS sans faute pour le1er CHRU sans film

Tours est le premier CHRU à archiversur système informatique l’intégralitédes images produites dans les servicesde radiologie (radiographies standards,angiographies), des images en coupe(scanner, IRM), des échographies,scintigraphie, TEP scanner…

Adopter le PACS, Picture Archiving andCommunication System, dans unétablissement de 1 730 lits d’hospita-lisation répartis sur 3 sites enregistrant224 500 examens d’imagerie par anrelevait de la gageure. Un défi que leCHRU de Tours a remporté avec succès :« Aujourd’hui, la totalité des images eststockée et accessible à tous les médecinshospitaliers (médecins et chirurgiens),quel que soit leur lieu d’exercice dumoment : en consultation, en réunionmultidisciplinaire, dans leur bureau, et

même au cours d’un acte chirurgical ausein même de la salle d’opération »s’enthousiasme le Pr Dominique Sirinelli,Responsable du Pôle Imagerie Chef deservice de Radiologie Pédiatrique, Co-pilote du groupe projet PACS

Une démarche exemplaire à plus d’untitre

La conduite du projet apparaîtexemplaire à plusieurs titres :

- Par le caractère collégial de la démarchequi a inclus à toutes ses étapes, au seind’un comité de pilotage, tous les acteursconcernés : administrateurs, infor-maticiens, ingénieurs biomédicaux,manipulateurs, médecins d’imageriemédicale mais également médecinsdemandeurs d’examens.

- Par la rapidité de mise en oeuvrepuisque 18 mois seulement se sontécoulés entre la livraison despremiers équipements et le passageau « sans film » complet du CHRU

- Par l’implication et l’adhésion forte despersonnels médicaux et paramédicauxdes services d’imagerie et de soins duCHRU.

- Par la rigueur financière qui a permis,sur une période très courte, d’utilisersans dépassement les sommesallouées dans le cadre du plan« hôpital 2007 ».

Témoignages de satisfaction

« Finis les scanners perdus dans lescouloirs de notre établissement. Finil’air désabusé du patient qui s’aperçoitque l’examen radiologique pratiqué il ya plusieurs semaines s’est perdu dansles dédales du CHRU. Maintenant grâceau PACS, il nous est possible quel quesoit le délai entre l’examen radiologiqueet la consultation de visualiser surnotre écran les différentes radios. Plusencore, grâce à de nombreuses optionsaccessibles en partie par le clic droit dela souris, nous pouvons faire nousmême des reconstructions afin deplanifier l’intervention chirurgicale. Parexemple, les tumeurs du rein sontaccessibles parfois à une chirurgiepartielle ou une chirurgie coelioscopiqueet la reconstruction de la tumeur rénalenous permet d’envisager à la fois la voied’abord mais aussi toute l’intervention

pas à pas. Cette reconstruction aide àprévoir le matériel nécessaire maisaussi les risques éventuels de fistuleurinaire en cas de lésion de la voieexcrétrice » précise Dr Franck Bruyère,Praticien Hospitalier, Urologie

« Avec le PACS nous gagnons unetranquillité d’esprit en sachant que lerésultat de notre travail une fois injectédans le système ne peut être perdu, nipendant les transferts de dossier, ni parun oubli du patient. Cette image estconsultable indéfiniment (alors qu’avantle support se dégradait dans le temps),se duplique facilement. Cerise sur legâteau : le « sans film » est écologique !! »souligne Pierre Cieutat, Manipulateur,Radiologie Adultes Trousseau

« Le PACS a révolutionné le travail duradiologue, notamment dans le servicede radiologie pédiatrique. Il a tellementamélioré notre quotidien qu’il nousserait bien difficile aujourd’hui detravailler sans ce système. C’estsurtout parce qu’il nous permet d’avoirune vision globale de l’ensemble desexamens d’imagerie réalisés pour unpatient que le PACS a modifié notrefaçon de travailler » résume CatherineSembely, Radiologue, Radiologiepédiatrique, Clocheville

Le coût du PACS

Le PACS représente un investissementde 3,1 millions d’euros pour le CHRUde Tours, incluant les équipementsnécessaires à la diffusion.

La maintenance du PACS est indexéesur les économies générées par samontée en charge. C’est ainsi que lamaintenance s’est élevée à 64 368 eurosen 2007 et devrait, d’après estimationse stabiliser autour de 204 000 euros en2008, le surcoût étant largementcompensé par les économies de filmsradiologiques, dont la dépense estpassée de 510 000 euros en 2006 à299 000 en 2007 (50 000 euros budgétéspour 2008).

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MarseilleLe festival de la télévision santévous invite à sa 2nde édition

Pour sa 2nde Edition, le Festival deTélévision de Santé s’ouvre à l’inter-national. Du 8 au 9 décembre 2008, ilrapprochera professionnels de santéet spécialistes de l’audiovisuel dansl’enceinte du Parc Chanot à Marseille.Témoignages et partages d’expériencestélévisuelles réuniront en tablesrondes des établissements français,Toulouse, Saumur, Marseille, avec lesHôpitaux Universitaires de Genève,Les Cliniques Saint-Luc à Bruxelles.Le festival s’ouvre aussi à la rechercheà travers un partenariat avec l’INSERMet la création d’un prix « communicationde la recherche en santé ».

Panorama de la production de films desanté francophones, son marché proposeraplus de 100 courts métrages visiblessur des postes individuels. Le juryprésidé par François de Closetsrécompensera les 8 meilleurs sur unesélection de 25 documentaires.

Les conférences plénières et lesateliers alterneront avec les projectionsdes films en lice. Thèmes abordés :

- concilier attentes du public etmessages des acteurs de la santé

- communiquer sur la recherche

- mettre en oeuvre des contenus santé,éditorial, partenariats et nouveauxmédias

L’AP-HM co-organisatrice de cetterencontre unique en France retracerales temps forts de d’AP-HM Télévision,la chaîne de santé de l’AssistancePublique-Hôpitaux de Marseille, depuissa création en juin 2005 à sa diffusion en2007 auprès de 100 000 foyersmarseillais. AP-HM Télévision présenteraégalement ses ambitions nationales…

ReimsAvec « RADIO HOPITAL », leCHU joue la carte jeunes

Depuis janvier 2008, « RADIO HOP’ »est diffusée sur le canal 11 destélévisions de l’hôpital avec desémissions 100 % rémoises. L’initiativedestinée aux enfants et adolescentshospitalisés suscite un bel enthousiasmeet a reçu le soutien de la chanteuseNicoletta.

De 15 h 30 à 17 h 30 le mercredi et de16h30 à 17h30 le vendredi, « RadioHôp’ » prend l’accent rémois dans lecadre de décrochages locaux assurésgrâce à deux passionnés à l’enthousiasmecommunicatif. Chargé de resserrer lesliens entre pédopsychiatrie et pédiatrie,Dany Haingue, a eu l’idée de transposeren province l’initiative de Radio Hôpitalnée en novembre 2004 à Paris. Il a étérapidement rejoint par PhilippeDecamps, infirmier et thérapeutefamilial en pédopsychiatrie mais aussianimateur d’un atelier audiovisuel. Et le8 janvier 2008, Reims devenait lepremier CHU de France à produire desémissions radio en interne sur le canal11 de ses téléviseurs. Nicoletta,marraine de « Radio Hôp’ » était venueencourager cette initiative.

Tout au long de la semaine lesprogrammes mis sur pied au niveaunational par l’association « Radio Hôpital »

sont retransmis. A Reims, « RadioHôp’ » a toutefois une spécificité enayant choisi délibérément de jouer lacarte de la jeunesse avec des pro-grammes adaptés lors des décrochageslocaux. L’interaction est privilégiée avecles enfants et les adolescents quipeuvent appeler en direct le 99.6.99(appel gratuit) soit pour choisir un titrequ’ils dédicacent à l’attention d’unproche, soit pour réagir dans lesémissions. Plus largement, l’objectif estd’associer dès que l’opportunité seprésente un jeune en lui proposant defaire un reportage, par exemple sur lecirque éducatif, sur un essai en Ferrarià l’occasion du Monte Carlo Historique.Ces deux initiatives ont été filmées etdiffusées sur le canal 11.

Une radio qui fédère les enthousiasmes

Outil d’échange, de créativité, decompréhension à vocation thérapeutique« Radio Hôp’ » crée des liens entreenfants et adolescents hospitalisés. (En2006, le CHU de Reims a enrgistré52 300 journées d’hospitalisation enfants.)L’orientation pédagogique est aussipossible, les enseignants utilisent cemédia pour mettre en valeur le travaildes enfants.

D’ores et déjà, la radio a réussi àfédérer bon nombre de soutiens à tousles niveaux : financier, les subventionsde l’association Roseau (15 000€), duCrédit Agricole du Nord Est (9 000€), dela CCI de Reims (1 000€) mais aussid’entreprises variées auxquelles s’ajoutentdes initiatives personnelles, sansoublier bien sûr le soutien du CHU. Auniveau humain, le résultat est tout aussiprometteur avec le soutien de l’associationVMEH (Visite des Malades dans lesEtablissements Hospitaliers) et d’ani-mateurs bénévoles qui participent à laréalisation des émissions. Responsablesde communication, journalistes enactivité ou retraités, jeunes chanteurs,adolescents désirant donner de leurtemps…Ils sont nombreux à jouer le jeu.Au niveau médiatique, l’annonce de lanaissance de « Radio Hôp’ » à Reims amême été relayée par Patrick Poivre

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➔ CultureLe festival de latélévision santé vous inviteà sa 2nde édition MarseilleAvec « RADIO HOPITAL », le CHUjoue la carte jeunes ReimsHtv Rouen, la chaîne de télévisiongratuite du CHU Rouen

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D’Arvor dans le journal de 20 heures deTF1 et, plus largement, les radiosrémoises mettent volontiers leursmoyens à la disposition de leur jeuneconsoeur. Une aubaine pour réaliser lesmontages des émissions car la salle declasse de l’hôpital américain oùs’installe dès que possible l’équipe de« Radio Hôp’ » ne dispose pas encorede toutes les technologies nécessaires.

Fenêtre ouverte sur l’extérieur « RadioHôp’ » a déjà réalisé des directs avecles athlètes du Marathon des Sablesque les enfants hospitalisés ont puinterviewer. A plus long terme, DanyHaingue imagine « des duplex avecd’autres CHU pour partager desinitiatives »

Radio Hôp a été fondée par SandrinePacitto. Cette journaliste de radio,victime d’un grave accident futhospitalisée à Ambroise Paré dans leservice du Professeur Alain Lortat-Jacob. Un long séjour qui lui valut unebelle rencontre avec le Professeur etson équipe. De là est née l’idée de créerla première radio culturelle dans unservice hospitalier. Avant le CHU deReims, Radio Hôpital était une réalitédans trois établissements hospitaliersparisiens : Ambroise Paré, Sainte-Anneet la maison de Solenn. En savoir plussur www.radiohopital.com

Contact [email protected] au 03 26 78 70 43

RouenHtv Rouen, la chaîne detélévision gratuite du CHU

Plus de 100 000 patients sont hospitaliséschaque année au CHU-Hôpitaux deRouen pour une durée moyenne de5 jours. Combien d’entre eux auront purecevoir une information institution-nelle au cours de leur séjour ? Peu envérité, car leur principal souci -légitime - est avant tout d’être biensoigné. Pourtant quand on lesinterroge sur leurs conditions d’hospi-talisation, ils sont nombreux àsolliciter des temps d’information etde divertissement. En développant sapropre chaîne de télévision, le CHU-Hôpitaux de Rouen fait coïncider lesdemandes des patients à sa démarched’ouverture sur la vie de la cité. Cetteinitiative lui permet aussi de mieuxfaire connaître l’organisation et lefonctionnement de ses services.

Partant du principe que pour êtreregardé, il faut d’abord écouter, uneenquête a été menée auprès despatients au cours de l’été 2007. Cette« étude de marché » a aidé à définir uneligne éditoriale en révélant deuxattentes fortes : une curiosité pour lemilieu hospitalier non pas pour lespathologies qui y sont traitées maisplutôt pour son organisation. Un besoind’être diverti, et le plus possible par desémissions de proximité (au double sensde proche de leur quotidien et proche deleur lieu de vie). A ces deux axes, lesresponsables ajoutent un principe : lagratuité pour tous les patients ; lachaîne est disponible même sansouverture d’un compte auprès de lasociété gérant le parc de télévisions.

Une grille bien remplie prescrite àtous les patients

De 10h30 à 22h, HTV Rouen alterneprogrammes de divertissement etmessages institutionnels. Instantanés,clips et courts-métrages sont suivis parla présentation du livret d’accueil oud’équipes médicales rouennaises. Etbonne surprise : un film grand publicest proposé tous les soirs à partir de19h 50. L’horaire est calé sur l’heuredes repas servis entre 18h et 19h et surle rythme hospitalier qui recommandede ne pas veiller trop tard !

Cette offre originale est le fruit d’untravail de plus de 3 ans de recherche etde construction de partenariats - laprincipale difficulté dans ce domaineétant de trouver le bon contact au seindes maisons de production et lespropriétaires des droits. « Il s’agit d’untravail de patience et de persévérancequi ne demande pas forcément destalents de persuasion dans la mesureoù le projet de chaîne de télévision auprofit de patients recueille un bonassentiment de la part des professionnelsde l’audiovisuel. En parallèle, il a falluformer l’équipe audiovisuelle du CHUaux techniques de tournage, investirdans du nouveau matériel (caméra,banc de montage…) et prendre le tempsde se constituer une vidéothèque dereportages santé. Ce travail toujours encours, nous a permis de mettre en boîtele livret d’accueil des patients, etquelques reportages de prévention(santé voyage, méningite…) de coulisse(comment se préparent les repas, lablanchisserie du CHU…) ou d’actualités(congrès médicaux) ». précise RémiHeym, responsable de la communicationde l’établissement.

Htv Rouen s’inscrit dans la lignée deschaînes thématiques de proximité. Samise en place a été retardée par desproblèmes d’ordre technique, voiretechnologique inhérents aux TV quifonctionnent en mode IP : encodage desvidéos, niveau sonore à harmoniserd’une chaîne à l’autre, qualité del’image, autorisation d’accès sur lesserveurs, téléchargements bloqués…

Une enquête de satisfaction seramenée après le lancement officiel de lachaîne en septembre pour évaluerl’offre audiovisuelle.

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Carte de France des 32 Centres HospitaliersRégionaux et Universitaires

29 CHUAmiens Angers Besançon Bordeaux Brest Caen Clermont-Ferrand Dijon Fort de France Grenoble Lille Limoges Lyon Marseille Montpellier Nancy Nantes Nice NîmesParis Pointe à Pitre Poitiers Reims Rennes Rouen Saint-Etienne Strasbourg Toulouse Tours

3 CHRLa RéunionMetz-Thionville Orléans

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coordonnées Réseau CHU n° 26 - Novembre 2008En gras, les CHU qui adhérent à Réseau CHU.

Amiens Bergamote DUPAIGNECHU d'Amiens Place Victor Pauchet 80000 Amiens Tél : 03 22 66 80 22Fax : 03 22 66 80 19 eelliissee..aannssaarrtt@@cchhuu--aammiieennss..ffrr

Angers Anita RENIER CHU d’Angers 4, rue Larey 49033 Angers Cedex Tél. : 02 41 35 53 33Fax : 02 41 35 53 55 aannrreenniieerr@@cchhuu--aannggeerrss..ffrr

BesançonSophie MURACCIOLICHU Besançon2, place Saint Jacques23030 Besançon Cedex Tél. : 03 81 21 86 26Fax : 03 81 21 87 15ssmmuurraacccciioollii@@cchhuu--bbeessaannccoonn..ffrr

BordeauxFrédérique ALBERTONICHU Bordeaux12 rue Dubernat 33404 Talence CedexTél. : 05 56 79 53 42 Fax : 05 56 79 48 85 ffrreeddeerriiqquuee..aallbbeerrttoonnii@@cchhuu--bboorrddeeaauuxx..ffrr

BrestIsabelle GOURMELEN CHU Brest 5, av Foch29609 Brest Cedex Tél. : 02 98 22 39 35Fax : 02 98 22 34 98 iissaabbeellllee..ggoouurrmmeelleenn@@cchhuu--bbrreesstt..ffrr

CaenEvelyne HAMON-PHILIPPECHU CaenAv, Côte de Nacre14033 Caen CedexTél. : 02 31 06 52 63Fax : 02 31 06 49 62hhaammoonnpphhiilliippppee--ee@@cchhuu--ccaaeenn..ffrr

Clermont-Ferrand Dominique MARCHESSEAUCHU Clermont-Ferrand58 rue Montalembert63003 Clermont-Ferrand Cedex 1Tél. : 04 73 75 10 87Fax : 04 73 75 10 92 ddmmaarrcchheesssseeaauu@@cchhuu--cclleerrmmoonnttffeerrrraanndd..ffrr

DijonHélène CHAMBLINCHU de Dijon1, Bd Jeanne d'ArcBP 7790821079 Dijon CedexTél. : 03 80 29 51 86Fax : 03 80 29 34 21hheelleennee..cchhaammbblliinn@@cchhuu--ddiijjoonn..ffrr

Fort-de-FranceYolène PERRONNETTE-DAVILACHU Fort-de-FranceBP 63297261 Fort de France Cedex Tél. : 05 96 55 22 30Fax : 05 96 75 84 02yyoolleennnnee..ppeerrrroonnnneettttee--ddaavviillaa@@cchhuu--ffoorrttddeeffrraannccee..ffrr

GrenobleBrigitte POLIKARChargée de CommunicationCHU Grenoble38700 La Tronche Tél. : 04 76 76 50 98 / 50 18Fax : 04 76 76 52 14BBPPoolliikkaarr@@cchhuu--ggrreennoobbllee..ffrr

LilleSandrine DELABYCHRU de Lille2, av Oscar Lambret59037 Lille Cedex Tél. : 03 20 44 49 12Fax : 03 20 44 52 71 ss--ddeellaabbyy@@cchhrruu--lliillllee..ffrr

LimogesPhilippe FRUGIERCHU de Limoges2, Av Martin Luther-King87042 Limoges CedexTél. : 05 55 05 66 94Fax : 05 55 05 6667pphhiilliippppee..ffrruuggiieerr@@cchhuu--lliimmooggeess..ffrr

LyonDanielle GIMENEZHospices Civils de Lyon3, quai des célestins69229 Lyon Cedex Tél. : 04 72 40 70 30Fax : 04 72 40 72 30 ddaanniieellllee..ggiimmeenneezz@@cchhuu--llyyoonn..ffrr

MarseilleDenis BURGARELLA Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille80. rue Brochier13354 Marseille Cedex 5 Tél. : 04 91 38 20 20Fax : 04 91 38 20 02 DDeenniiss..BBuurrggaarreellllaa@@mmaaiill..aapp--hhmm..ffrr

Metz-ThionvilleVéronique de FLORAINECHR de Metz-Thionville6 rue Charles AbelB.P. 81065570 38 Metz Cedex 1Tél. : 03 87 55 79 04Fax : 03 87 55 39 60vv..ddeefflloorraaiinnee@@cchhrr--mmeettzz--tthhiioonnvviillllee..ffrr

Montpellier Gilles BOULETCHU Montpellier80, avenue Augustin Fliche34295 Montpellier Cedex 5 Tél. : 04 67 33 93 43Fax : 04 67 33 93 65 gg--bboouulleett@@cchhuu--mmoonnttppeelllliieerr..ffrr

Nancy Laurence VERGERCHU Nancy 29, av du Mal de Lattre de Tassigny54035 Nancy Cedex Tél. : 03 83 85 14 78Fax : 03 83 85 11 88 ll..vveerrggeerr@@cchhuu--nnaannccyy..ffrr

NantesJoël PUJOLCHU de Nantes5, allée de l'île Gloriette44035 Nantes cedex 1Tél : 02 40 08 71 80Fax : 02 40 08 71 61 sseerrvviiccee..ccoommmmuunniiccaattiioonn@@cchhuu--nnaanntteess..ffrr

NiceMartine DUPONTDirectrice de la CommunicationCHU de Nice - Hopital de Cimiez4 Avenue Reine VictoriaBP 1179-06003 Nice cedex1Tél. : 04 92 03 40 09

NîmesLaure SANTORI Directrice du pôle recherche,développement et communicationCHU de NîmesPlace du Professeur Robert Debré30029 Nîmes cedex 9Tél. : 04 66 68 30 01Fax : 04 66 68 34 00llaauurree..ssaannttoonnii@@cchhuu--nniimmeess..ffrr

OrléansCécile AUDETCHU d’Orléans1, rue Porte Madeleine BP 2439 -45032 Orléans Cedex 1Tél. : 02 38 61 32 68Fax : 02 38 74 41 [email protected]

ParisEve AULONGAssistance PubliqueHôpitaux de Paris3, av Victoria75004 Paris Tél. : 01 40 27 52 06Fax : 01 40 27 38 54 [email protected]

Pointe-à-Pitre Sophie DUPUYResponsable de la Communication CHU de Point-à-Pitre - Abymes97159 Pointe-à-Pitre CedexTél. : 05 90 89 16 50Fax : 05 90 89 11 19ssoopphhiiee..dduuppuuyy@@cchhuu--gguuaaddeelloouuppee..ffrr

ReimsMarie-Noëlle HILLIONDirecteur de la Communication23 rue des Moulins51092 Reims cedex Tél. : 03 26 78 34 38Fax : 03 26 82 65 84 mmnnhhiilllliioonn@@cchhuu--rreeiimmss..ffrr

RennesChantal ROUSSEAUCHU de Rennes2 rue Henri Le Guilloux35033 Rennes Cedex 9Tél. : 02 99 28 24 72 Fax : 02 99 28 43 36cchhaannttaall..rroouusssseeaauu@@cchhuu--rreennnneess..ffrr

La RéunionMartine RAJZMANCHR de La RéunionDirection GénéraleCommunication & CultureTél :0262 90 68 32Mobile : 0692 00 10 07mmaarrttiinnee..rraajjzzmmaann@@cchhrr--rreeuunniioonn..ffrr

Rouen Rémi HEYMCHU de Rouen 1 rue de Germont76031 Rouen CedexTél. : 02 32 88 85 20 Fax : 02 32 88 80 65rreemmii..hheeyymm@@cchhuu--rroouueenn..ffrr

Saint-EtienneIsabelle ZEDDA Direction GénéraleCHU Saint-Etienne 42055 Saint-Etienne Cedex 2Tél. : 04 77 12 70 13 Fax : 04 77 42 70 48 ddiirreeccttiioonn..ggeenneerraallee..aagg@@cchhuu--sstt--eettiieennnnee..ffrr

Strasbourg Fatiha AITRAISCHU de Strasbourg1, place de l’hôpital - BP 42667091 Strasbourg Cedex Tél. : 03 88 11 61 66Fax : 03 88 11 53 83 ccoommmmuunniiccaattiioonn@@cchhrruu--ssttrraassbboouurrgg..ffrr

ToulouseMarie-Claude SUDRECHU Toulouse2, rue Viguerie31052 Toulouse Cedex Tél. : 05 61 77 83 49Fax : 05 61 77 85 21 ssuuddrree..mmcc@@cchhuu--ttoouulloouussee..ffrr

ToursAnne-Karen NANCEYCHRU Tours37044 TOURS Cedex 9Tél. : 02 47 47 37 57Fax : 02 47 47 84 31aakk..nnaanncceeyy@@cchhuu--ttoouurrss..ffrr

Coordination de la commissioncommunication : PoitiersStephan MARET CHU Poitiers Jean Bernard - 2, rue de laMilétrie B.P. 577 - 86021 POITIERS CedexTél. : 05 49 44 47 47 Fax : 05 49 44 47 48ss..mmaarreett@@cchhuu--ppooiittiieerrss..ffrr

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Site internet et semestriel, Réseau CHU présente l’actualité des Centres HospitaliersRégionaux et Universitaires et de la conférence de leurs Directeurs Généraux - Comitéde rédaction - Anne Boiteux, Directeur des rédactions des revues professionnellesElsevier-Masson, Nicolas Brun, Chargé de mission à l'Union Nationale des AssociationsFamiliales, Pr Stefan Darmoni, Informatique Médicale CHU de Rouen, Patrick Guillot,Directeur Général du CHR de Metz-Thionville, Alain Hériaud, Directeur Général du CHUde Bordeaux, Marie-Claude Sudre, Déléguée à la Communication du CHU de Toulouse.

Adresses des CHUPour en savoir plus :

les services de communication

Chiffres clésOrganisation, statistiques et projets des 32 CHRUNewsletter

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Conférence des Directeurs

Généraux Présentation,

Intégralité des communiqués

et dossiersde presse

ForumA l’écoute

des usagers

XIèmes Assises Nationales Hospitalo-Universitaires : le nouveau CHU

Lille, jeudi 11 et vendredi 12 décembre 2008

Cap sur l’avenir !

Grand rendez-vous biennal, les Assises sont organiséespar les trois Conférences des Directeurs Généraux de CHU, des Présidentsde Commission Médicale d'Etablissement de CHU et des Doyens de facultésde médecine. Lors de ces rencontres, la communauté hospitalo-universitaireémet des recommandations souvent retenues dans les réformes promulguéespar le gouvernement.

7ème édition des Victoires de la Médecine : 10 décembre 2008

Les 15 premières mondiales françaises qui ont changél'histoire de la médecinePour établir le palmarès, la communauté médicale asélectionné les quinze innovations les plus emblématiquesparmi les 78 premières mondiales françaises. Rendez-vousau théatre Mogador, 25, rue Mogador à Paris, à partir de18h30.

www.reseau-chu.org

L’ACTU DES CHULe site portail des CHU et de la Conférence

de leurs Directeurs Généraux

est une édition de

COMMUNICATION

SANTÉ/SOCIALE

Domaine de Bellevue36290 Saint-Michel-en-Brenne

Tél : 02.54.38.06.59Fax : 02.54.38.19.82

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