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une publication réalisée par www.targetcarrieres.fr Licence 3, Master 1 & 2 Domaines d’activité Les conseils des recruteurs Premier emploi pour choisir les étapes les entreprises se en connaissance d’une candidature présentent, offres de de cause réussie stages et d’emploi TARGET carrières 2013 12 e édition BANQUE, FINANCE, AUDIT

TargetCarrières Banque 2013

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TargetCarrières Banque 2013

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Page 1: TargetCarrières Banque 2013

une publication réalisée par www.targetcarrieres.fr

10e édition

Licence 3, Master 1 & 2

Domaines d’activité Les conseils des recruteurs Premier emploipour choisir les étapes les entreprises seen connaissance d’une candidature présentent, offres dede cause réussie stages et d’emploi

TARGETcarrières201312e édition

BANQUE, FINANCE, AUDIT

Page 2: TargetCarrières Banque 2013

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Page 3: TargetCarrières Banque 2013

TARGET carrières ■ Banque, Finance & Audit 2013 ■ 3

éditoVous êtes sur le point de triompherd’études longues et exigeantes. Reste à gérer avec

autant de succès la transition vers le premier emploi. Target a été

conçu pour vous y aider. Chaque année, nos journalistes rencon-

trent vos futurs collègues et employeurs. Afin de vous rappeler les

fondamentaux de l’emploi dans votre secteur – les trucs qui

marchent, les règles d’or, etc. Mais surtout pour déceler les

tendances les plus récentes et vous permettre d’anticiper les évolu-

tions en cours. Nous sommes également attentifs aux critiques ou

regrets que les recruteurs expriment parfois à

l’endroit des candidats – mieux vaut les connaître.

Vous lirez donc dans ces pages de nombreux

témoignages de vos presque pairs : jeunes diplô-

més, ils étaient dans votre situation il y a peu.

Bonne lecture, et bonne recherche d’emploi !E m m a nu e l D av i d e n ko f fDirecteur de la ré[email protected]/davidenkoff

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Page 4: TargetCarrières Banque 2013

4 ■ TARGET carrières ■ Banque, Finance & Audit 2013

Le guide TARGET carrières - Banque, Finance & Audit • Publié par l’Etudiant, 23, rue de Châteaudun, 75308 Paris cedex 09, tél. 01.75.55.40.40,

www. letudiant.fr • Société éditrice : Groupe Express-Roularta. SA de 47 150 040 €. Siège social : 29, rue de Châteaudun, 75009 Paris,

tél. 01.75.55.10.00. RCS 552 018 681 Paris • Conseil d’administration : Rik de Nolf (président), Francis Balle (vice-président), Philippe Bidalon,

Jean-Antoine Bouchez, Xavier Bouckaert, Maxime de Jenlis, Jan Staelens, baron Hugo Vandamme • Président-directeur général : Rik de Nolf

• Directeurs généraux délégués : Corinne Pitavy, Christophe Barbier • Principal actionnaire : Roularta Media France • Directeur de la publica-

tion : Rik de Nolf • Directeur du Pôle Media spécialisés/Directeur de l’Etudiant : Jean Weiss • Directrice déléguée : Chrystèle Mercier

• Directeur de la rédaction : Emmanuel Davidenkoff. Rédactrice en chef déléguée : Céline Manceau. Coordination éditoriale : Céline Authemayou.

Ont collaboré à ce numéro : Joseph Dauce, Marie-Anne Nourry, Guillaume Verney-Carron, Julia Zimmerlich • Rédacteur en chef technique :

Jean-François Laroche. Secrétaire de rédaction : Claire Bayle • Directrice artistique : Évelyne Voillaume. Conception graphique : Isabelle Glomaud.

Rédactrice graphiste : Isabelle Glomaud. Rédactrice iconographe : Gertrude O’Byrne • Directrice commerciale : Chrystèle Mercier. Directeurs

commerciaux adjoints : Sébastien Mercier, Camille Rabehanta, Marie Valade. Responsable marché emploi : Béatrice Tissier. Responsable produit :

Marie Touffait • Trafic technique : Nafhate Ibrahima • Exécution : Sylvie Joly, Régine Nguyen, Pascal Vinette • Fabrication : Laetitia Vantillard

• Impression, façonnage : imprimé en UE par M.Arts Graphiques • ISSN : 1744-4837 • © l’Etudiant, octobre 2012 • Remerciements : nous

tenons à remercier toutes les personnes (étudiants, diplômés, employeurs) qui ont contribué aux articles, ainsi que les annonceurs qui soutiennent

financièrement ce projet.

M e rc i à t o u t e s l e s a s s o c i a t i o n s , é c o l e s e t u n i v e r s i t é s q u i n o u s a c c u e i l l e n t s u r l e u r s f o r u m s d e re c r u t e m e n t t o u t a u l o n g d e l ’ a n n é e

Crédit AgricoleFrançois-Xavier Lucht .............................. page 20

Sarah Ganancia ......................................... page 26

PwCFlorianne François-Rabillé......................... page 21

Anne Parenty.............................................. page 27

NatixisStélyne Pouv.............................................. page 10

Véronique Bouet-Gérard........................... page 28

Index des contributeurs éditoriaux

Audencia Nantes - École de management

Bordeaux École de management - BEM

CERAM Sophia-Antipolis

EBS Paris

École centrale de Lyon

École centrale de Paris

École des Ponts ParisTech

ENSIMAG - Groupe Grenoble INP

École nationale supérieure des mines – Mines ParisTech

École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne

École nationale supérieure des techniques avancées

ENSTA ParisTech

École nationale supérieure des télécommunications

Paris (ENST)

École normale supérieure de Lyon (ENS)

École normale supérieure de Ulm-Sèvres (ENS)

École polytechnique de Palaiseau

EDHEC

EDHEC Lille

EDHEC Nice

EM Lyon

ENSEEIHT

Groupe ESC Clermont – Graduate School of Management

Groupe ESC Dijon-Bourgogne

ESC Le Havre/IPER

ESC Lille

ESC Montpellier

ESC Rennes

ESC Rouen

ESC Toulouse

Groupe ESC Troyes

ESCEM Tours

ESCP-EAP

ESDES Lyon – UCL

ESG Paris

ESSCA Angers

ESSEC

Euromed Marseille - École de management

HEC

IAE d’Aix-en-Provence

IAE de Poitiers

IAE de Paris

IAE de Lyon

ICN Nancy

IECS - École de management de Strasbourg

IESEG Lille

IGR-IAE de Rennes

INSEEC Bordeaux

INSEEC Paris

Institut catholique des hautes études commerciales

(ICHEC)

Institut d’études politiques (IEP) de Paris

Institut d’études politiques (IEP) de Strasbourg

Institut national polytechnique de Grenoble

Institut universitaire de hautes études internationales

INT Management

Polytech’ Savoie

Reims Management School

Sup Europe CESEC

Supélec - Campus de Gif-sur-Yvette

Supélec - Campus de Rennes

Télécom Bretagne

Université Aix-Marseille 3 – Paul-Cézanne

Université de Bourgogne

Université de Bretagne occidentale (UBO)

Université de Franche-Comté

Université de Grenoble 2 – Pierre-Mendès-France

Université de Lyon 3 – Jean-Moulin

Université de Montpellier 1

Université de Montpellier 2 – PolyTech

Université de Paris 9 – Dauphine

Université Pierre-et-Maire-Curie

Université Paris-Sud-Orsay

Université de Perpignan

Université de Reims-Champagne-Ardennes

Université de Rouen

Université de Saint-Étienne – Jean-Monnet

Université de Strasbourg – Robert-Schuman

Université de technologie de Compiègne (UTC)

Université de Toulouse 1

Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis

Université du Havre

Université du Luxembourg

Université libre de Bruxelles (ULB)

Université Paris-Descartes

Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne

Université Paris 2 – Panthéon-Assas

Université Paris-Est-Créteil-Val-de-MArne

Université Paris 10 – Nanterre

Université Pau et Pays des pays de l’Adour

Université de Caen

Université de Clermont-Ferrand

Université de Rennes 1

Ce guide est disponible gratuitement dans les écoles et les universités suivantes. Il est également diffusé gratuitementdans les forums de recrutement spécialisés.

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10e édition

Licence 3, Master 1 & 2

Domaines d’activité Les conseils des recruteurs Premier emploipour choisir les étapes les entreprises seen connaissance d’une candidature présentent, offres dede cause réussie stages et d’emploi

TARGETcarrières201312e édition

BANQUE, FINANCE, AUDIT

PHOTO DE COUVERTURE : © Eric Audras/AFP

Page 5: TargetCarrières Banque 2013

TARGET carrières ■ Banque, Finance & Audit 2013 ■ 5

■ Les métiers de la finance : malgré la crise,

des métiers porteurs ............................page 6

Débuter et faire carrière

■ Cabinets d’audit :

les codes pour postuler ........................page 8

■ Ils vous décrivent

leurs premiers pas professionnels ........page 10

■ Bâtir un CV percutant ......................page 12

■ Lettre de motivation :

est-elle encore utile ? ........................page 14

■ Entretien d’embauche :

les dix commandements du candidat ..page 16

■ Jeunes diplômés :

combien allez-vous gagner ? ..............page 18

■ Les seniors partagent leur expérience page 20

■ Les employeurs préférés

des étudiants en commerce ................page 22

Domaines d’activité

■ Analyse crédit : au service du client....page 26

■ Auditeur :

un excellent premier emploi ..............page 27

■ Middle office financement :

vers un rôle d’expertise ....................page 28

Les entreprises se présentent

■ Groupe Crédit Agricole ....................page 32

■ Natixis ............................................page 33

■ PwC ................................................page 34

sommaire

Page 6: TargetCarrières Banque 2013

6 ■ TARGET carrières ■ Banque, Finance & Audit 2013

■ L ’ A C T U D U S E C T E U R

Touché de plein fouet par la crise financière, lemarché de la finance offre en France des

perspectives d’embauche qui se sont réduites. Lavisibilité pour les prochains mois n’est pas trèsgrande. Les métiers de marché « classiques » pour-voient relativement peu de postes. Les emplois dis-ponibles sont à chercher du côté des métiers corpo-rate (analyse financière, recherche, conseil en fusionet acquisition). Malgré tout, dans ce contextemorose, quelques fonctions tirent leur épingledu jeu.

Les métiers qui recrutentLes besoins en asset management devraient s’accroîtredans les prochaines années. Les produits jugés troptechniques sont aujourd’hui délaissés par lesbanques et récupérés par les fonds d’investissement.Pour l’instant, ces derniers recrutent principale-ment des professionnels issus du secteur bancaire.Mais les besoins en jeunes diplômés devraient êtreimportants dans les années futures.Autre métier porteur, celui de risk manager. S’ilsouffre d’une mauvaise image auprès des étudiants,il est pourtant très demandé par les banques. Mêmeconstat pour les métiers liés à l’inspection, qui pren-nent une place très importante dans le secteurfinancier, notamment du fait des nouvelles régle-mentations.

L’international, incontournableLes carrières à l’international continuent d’êtrel’une des principales voies de recrutement à la sor-tie des écoles. Londres, Hong Kong et Singapoursont les trois places incontournables. Les besoinsdiffèrent selon les zones géographiques. En Asie, oùles liquidités sont nombreuses, il faut gérer du cash.Les entreprises locales ne possèdent pas toujoursune expertise aussi poussée en techniques finan-cières qu’en Europe. Les recrutements concernentdonc en premier lieu ces postes.En Europe, en revanche, les jobs les plus techniquessont avant tout dédiés à la gestion des produits detaux et des produits dérivés. Enfin, aux États-Unis,le marché des actions demeure très important envolume. Mais les postes sont peu ouverts aux non-Américains. Les banques – américaines ou euro-péennes – réfléchissent à deux fois avant d’engagerun jeune Européen, pour qui elles devront investirune somme conséquente pour lui assurer l’obten-

Les métiers de la finance : malgré la crise, des métiers porteurs

tion de la carte verte. Si vous souhaitez travailler àl’étranger, une autre solution s’offre à vous : levolontariat international en entreprise (VIE).Celui-ci offre la possibilité de partir un an à l’étranger tout en étant employé par une banquefrançaise.Quel que soit votre parcours à l’international,apprenez à connaître la culture du pays hôte et sipossible sa langue. Actuellement, maîtriser le man-darin est un véritable atout. Certes, à Hong Kongou à Singapour, le travail s’effectue en anglais, maispour tous les métiers qui sont en lien direct avec lesclients, c’est un plus très apprécié, qui facilite leséchanges. Pour les profils plus techniques, lacontrainte linguistique est moins forte.

Ne vous enfermez pas dans un seul profilQuel que soit votre choix de carrière, quelquesqualités sont essentielles pour réussir dans ce sec-teur. La finance couvre de multiples métiers et lesbanques doivent être certaines que vous pourrezchanger de fonction au gré des évolutions ducontexte économique. Postulez de manièreouverte, sans vous restreindre à un seul poste.N’hésitez pas non plus à vous tourner vers lespetites structures. Certes, les grands noms de labanque peuvent attirer l’œil sur un CV. Mais ellesoffrent relativement peu de places et il existe d’ex-cellentes petites sociétés, aux Pays-Bas ou auLuxembourg par exemple, qui vous permettrontd’apprendre votre métier et d’évoluer rapidement.

L’attrait du salaire ne suffit pasLes compétences techniques sont quant à ellesindispensables. Sans un solide bagage mathéma-tique, il est illusoire d’envisager une carrière dans cesecteur, plus particulièrement en finance de mar-ché. Les métiers de la banque demandent beau-coup d’implication en temps (métiers corporate) etmettent les nerfs à rude épreuve (métiers de mar-ché). Si vous n’êtes pas prêt à vous investir, changerde voie ! Car si les salaires restent bons, ils ne peu-vent pas être l’unique motivation. D’autant plusque les primes ne sont plus aussi importantesqu’auparavant. Et il ne faut pas oublier que vousrejoignez un secteur à risques, qui peut vous écarterdu jour au lendemain. Mieux vaut donc connaîtreses règles, pour s’y préparer.

© PROPOS RECUEILLIS PAR CÉLINE AUTHEMAYOU

MICHEL BARONI,professeur definance à l’ESSEC,responsablepédagogique dumastère spécialiséen techniquesfinancières.

Page 7: TargetCarrières Banque 2013

■ Cabinets d’audit : les codes pour postulerpage 8

■ Ils vous décrivent leurs premiers pas professionnelspage 10

■ Bâtir un CV percutantpage 12

■ Lettre de motivation : est-elle encore utile ?page 14

■ Entretien d’embauche : les dix commandements du candidat

page 16

■ Jeunes diplômés : combien allez-vous gagner ?page 18

■ Les seniors partagent leur expériencepage 20

■ Les employeurs préférés des étudiants en commercepage 22

Débuter etfaire carrière

TARGET carrières ■ Banque, Finance & Audit 2013 ■ 7

Page 8: TargetCarrières Banque 2013

Plus un candidat est familiarisé avec le métierde consultant, plus il sera pertinent en entre-

tien », observe Nicolas Desmoulins, principal chezCapgemini Consulting. Cours électifs en partena-riat avec les cabinets, tables rondes, forums écoles,concours Business Case, sessions d’entraînementaux entretiens... les occasions de rencontrer lesprofessionnels et de se confronter aux méthodesdu conseil et de l’audit sont nombreuses. Ellespermettent d’évincer certaines idées reçues.L’image austère de l’auditeur cache un métieravec une forte dimension relationnelle. « La capa-cité à communiquer est un trait de caractère quifait souvent défaut aux profils comptables, pointeun auditeur senior, et qui devient indispensabledans la relation client à partir d’un certain niveau. »Le travail en équipe est également une compo-sante essentielle de ce métier. « Mieux vaut appré-cier son équipe quand on part deux semaines en

mission dans des zones iso-lées de province », ironise unjeune consultant tout justeembauché. On attend aussi,plus classiquement d’unauditeur, de la rigueur, de lacuriosité, un esprit de syn-thèse et surtout un goût trèsprononcé pour les chiffres etla manipulation de tableauxExcel. Jean-Marc Mickeler,associé responsable de lamarque employeur chezDeloitte, insiste, lui, sur « lecourage, la responsabilité etl’énergie ».

Des profils variésLes cabinets privilégient lerecrutement de jeunesdiplômés qui ont suivi unespécialisation fiscalité, auditou expertise comptable.« Les jeunes qui ont obtenuun diplôme d’expertise

comptable parallèlement à leur école de com-merce sont les candidats idéaux, souligne un audi-teur d’un des Big Four, les quatre grands cabinetsd’audit au niveau mondial (KPMG, Deloitte, PricewaterhouseCoopers, Ernst & Young). « Pourles diplômés universitaires, une expérience àl’étranger et la bonne maîtrise d’une seconde langueétrangère constituent un vrai plus », poursuit-il.Les quatre grands cabinets d’audit sont toutefoismoins sélectifs sur les diplômes que les cabinets deconseil. Boudés par les diplômés des grandesécoles de commerce et d’ingénieurs en tête desclassements, les cabinets ouvrent leurs recrute-ments aux autres écoles de commerce et à desprofils universitaires pointus. Chez KPMG, lesdiplômés de l’université représentent 30 % desembauches de jeunes diplômés. « Nous cherchonsles meilleures compétences sur le marché,annonce Sylvie Bernard-Curie, associée, DRH

8 ■ TARGET carrières ■ Banque, Finance & Audit 2013

« Aimer les chiffres, être enthousiaste et maîtriser l’anglais », la recette magique pour intégrer un cabinet d’audit ? Pas si simple, même si vous correspondez au profil : l’audit est un secteurexigeant qui peine à trouver ses perles rares.

■ D É B U T E R E T F A I R E C A R R I È R E

Cabinets d’audit : les codes pour postuler

Le métier d’auditeur aune forte dimensionrelationnelle. Le travailen équipe est une descomposantesessentielle de laprofession.

Page 9: TargetCarrières Banque 2013

chez KPMG audit, grands comptes et groupesinternationaux. Un diplômé de master 2 en audit,contrôle, comptabilité à l’université est intéressantpour nous. C’est un candidat qui a mûri son pro-jet professionnel. »

Des stagiaires privilégiésLe stage reste la voie royale pour intégrer un cabi-net d’audit. Chez KPMG, les stages durent detrois mois à un an. Les stagiaires se voient confierdes missions en audit et conseil auprès dePME/TPE (petites et moyennes entreprises/trèspetites entreprises). De 30 à 40 % d’entre eux sontrecrutés à l’issue de leur stage.Chez Deloitte, qui embauche 800 jeunes diplô-més par an et reçoit 450 stagiaires, l’objectif estd’en intégrer la moitié. « C’est ambitieux,concède Jean-Marc Mickeler, mais nous sommesaussi à l’affût de diplômés ayant décroché un stagedans une entreprise qui peut apporter une valeurimmédiate dans nos métiers. C’est le cas, parexemple, pour notre département banque-finance, de quelqu’un qui a fait un stage enbanque. Plus généralement, nous regardons attenti-vement les stages réalisés dans des secteurs où lesmétiers sont fortement réglementés : les médias etles télécoms, la santé, le secteur public et l’énergie. »

Des entretiens gagnant-gagnantEn période de morosité économique, les cabinetsreçoivent des montagnes de CV (autour de45 000 par an chez Deloitte depuis deux ou troisans, un chiffre qui descend à 35 000 quand lecontexte est favorable aux jeunes diplômés). Poureffectuer un premier tri, « c’est la cohérence duparcours qui nous intéresse, mentionne Jean-MarcMickeler. Dans le CV, mais surtout dans la lettrede motivation. Elle est fondamentale pour mon-trer l’esprit de synthèse et la force de conviction.Rien de pire qu’une lettre type dans laquelle uncorrecteur informatique a remplacé le nom d’unautre cabinet par le nôtre. »

TARGET carrières ■ Banque, Finance & Audit 2013 ■ 9

VISITEZ LES SITES DE RECRUTEMENT DES« BIG FOUR »Les sites derecrutement descabinets d’audit sontdes minesd’informations pourpréparer vosentretiens. Un bonmoyen pourcomprendre lesparticularités dechaque cabinet.www.kpmgrecrute.frwww.deloitterecrute.frwww.pwcrecrute.comwww.ey.com/FR/fr/Careers/Students

D É B U T E R E T F A I R E C A R R I È R E ■

Les entretiens sont ensuite au nombre de deux auminimum dans les Big Four, avec éventuellementun test de personnalité. Veillez à conserver votrespontanéité ! « Les candidats sont parfois tellementpréparés qu’ils n’écoutent pas les questions et,finalement, manquent de spontanéité, de vivacité,voire de réactivité qui sont pourtant des qualitéstrès attendues chez un auditeur », rapporte Blandine Mugnier, Director KPMG TransactionServices. « La pire erreur, c’est de jouer un jeu,même si on est très bon acteur, insiste Jean-MarcMickeler. Un entretien n’est pas une épreuve quis’achève par un jugement. C’est une rencontreentre une entreprise et ses valeurs, incarnées parles recruteurs, et un candidat qui défend un projetprofessionnel. La discussion doit être transparente.D’ailleurs, les CV de nos recruteurs sont accessi-bles sur notre site, avec leur parcours et leurs hob-bies. Les candidats peuvent également s’en serviren entretien. »

« Do you speak financial English ? »Impossible d’y échapper, un bon niveau d’anglaisest indispensable, un très bon niveau est un plus etla maîtrise du vocabulaire technique en anglais unatout en or. Surtout pour les spécialistes grandscomptes, qui auditent principalement des filialesfrançaises de groupes étrangers. « Il faut être capa-ble de rédiger des rapports entiers en anglais »,précise un auditeur chez KPMG.La plupart des cabinets mènent une partie desentretiens en anglais. C’est le cas notamment deKPMG, dont le processus de recrutement com-prend un entretien de mise en situation enanglais. Dans la peau d’un consultant pendant uneheure et demie, vous devez faire appel à votre bonsens. Le recruteur évalue la gestion du temps, laprise de décision, l’autonomie et la prise de risquedu candidat. Dans certains cas, le candidat passeégalement un test écrit d’anglais. Pricewaterhouse -Coopers propose une étude de cas et une épreuveunique en son genre, au cours de laquelle le can-didat visionne une vidéo présentant le métierd’auditeur. Il est ensuite invité à répondre à unquestionnaire...Vous voilà prévenu !

© JULIA ZIMMERLICH ET CÉLINE MANCEAU

enbref

SÉGOLÈNE FERRY, AUDIT MANAGER CHEZ DELOITTE

« Ce qu’il faut savoir quand on veut intégrer une firme

d’audit, c’est qu’on prend des responsabilités dès le

premier jour. On est formé pendant un petit laps de

temps, puis on est envoyé en mission et c’est parti.

On demande à l’auditeur, quel que soit son grade,

d’être responsable de sa section. C’est un métier

qui apporte un épanouissement professionnel grâce à des relations

humaines importantes, tant au sein de l’équipe qu’avec le client. »

Retrouvez l’intégralité du témoignage de Ségolène Ferry

en vidéo, sur letudiant.fr.

FAITES-VOUS PARRAINER !Les consultants sont spécialisés dans un métier (gestion des ressourceshumaines, service financier, marketing, etc.) et dans un secteur d’activité donné(énergie, banque/assurance, transport, etc.). Se renseigner auprès des ancienspermet de connaître les équipes qui recrutent. Votre candidature sera d’autantplus ciblée ! C’est aussi un excellent moyen de maximiser vos chances. Le système de parrainage par un ancien diplômé de son école estinstitutionnalisé dans les cabinets. En cas d’embauche, le consultant parraintouche une prime. N’hésitez donc pas à solliciter le réseau !

Page 10: TargetCarrières Banque 2013

10 ■ TARGET carrières ■ Banque, Finance & Audit 2013

■ D É B U T E R E T F A I R E C A R R I È R E

Ils vous décrivent leurspremiers pas professionnelsRécemment insérés dans

la vie active, de jeunesprofessionnels vous

racontent leur intégration.Comment se passe leur

travail au quotidien ?Qu’est-ce qui les

passionne ? Quelles sontles clés de leur réussite ?Sans édulcorer la réalité,

ils confient ce quiconstitue

les avantages et lescontraintes de leur

profession.

Mon choix de carrière a été influencé par ladiversité des activités qu’offre l’industrie

financière, allant de la finance de marché à lafinance d’entreprise. Grâce à mes expériences pro-fessionnelles, réalisées dans le cadre de mes étudesen apprentissage, j’ai découvert les métiers de laBFI (banque de financement et d’investissement)et le private equity. C’est au cours de ma formation(une maîtrise en finance puis un master BIM àDauphine) que j’ai intégré Natixis. D’abordcomme apprentie, puis en CDD. Aujourd’hui, jem’apprête à partir en VIE (volontariat internatio-nal d’entreprise), toujours au sein de Natixis.

Des compétences techniques pointuesLe métier d’analyste financier revêt un certainnombre d’aspects : de la rédaction des dossiers decrédit au suivi des encours, en passant par l’ana-lyse financière des entreprises et de leur businessmodel, du secteur et des concurrents. La notationdes clients et les calculs liés aux nouvelles régle-mentations permettent d’avoir une activité trèsdiversifiée. D’un point de vue technique, cemétier requiert la maîtrise des produits bancaires,

des applicatifs informatiques et des procédures dela banque. Au quotidien, il faut faire preuve decuriosité, de sens critique, d’autonomie et de rigueur,d’esprit d’équipe, mais aussi d’organisation pourfaire face aux différentes interactions liées à ce métieret aux responsabilités déléguées. Ce métier apportedes compétences techniques pointues sur le sec-teur et permet de travailler sur différents profils declients. Cette expérience permet donc d’élargirson spectre de compétences (techniques financières,opérationnelles et juridiques notamment) et d’ac-quérir une expertise dans un secteur bien défini.

L’apprentissage, pour découvrir la réalité du terrainDe par mon expérience, je conseillerais aux étu-diants d’opter pour l’apprentissage. Cette voie deformation permet de confronter théorie et pra-tique et ainsi de comprendre la finalité des ensei-gnements dispensés et d’en voir la portée dans ledomaine professionnel. Mais attention : ce choixrequiert, de la part de l’étudiant, un investisse-ment total, que ce soit au sein de l’entreprise ou àl’université/école.

Optez pour l’apprentissage !

STÉLYNE POUV,analyste enfinancementsstructurés dematières premièreschez NATIXIS.Diplômée du masterBIM (banqued’investissement etde marchés)(université Paris-Dauphine, 2011).

Page 11: TargetCarrières Banque 2013

Découvrez les métiers et les postes détaillés par les entreprises qui recrutent et postulez en direct

❯ Des stages et contrats de bac + 2 à bac + 5

❯ Les conseils pour rédiger CV et lettres,pour construire vos réseaux…

❯ Handicap, l’atout recrutement

Pour postuler en ligne auprès des recruteurs :

Jeunes diplômés, jeunes cadres,votre avenir est dans

le Guide des Entreprises qui Recrutent

Sortie : mai 2013Disponible en librairie et sur de nombreux forums

de recrutement de grandes écoles et événements RH.

Page 12: TargetCarrières Banque 2013

12 ■ TARGET carrières ■ Banque, Finance & Audit 2013

Bâtir un CV percutant

Si vous en doutiez, sachez que le CV idéalexiste ! Il retrace votre vie étudiante et pro-

fessionnelle, chaque expérience étant jolimentmise en valeur avec des couleurs, de l’italique, dugras... Pour vous, c’est l’exemple parfait en songenre : celui qui flatte votre ego et ne demandequ’à être encadré ! Mais c’est un CV... totale-ment inefficace ! Car le CV n’a pas pour objectifde vous plaire, mais de séduire un recruteur. Lesinformations contenues doivent donc être sélec-tionnées pour faire le lien avec l’entreprise et/oule poste.

Cohérent et concis !Ne perturbez pas le recruteur avec des informa-tions sans rapport avec le poste à pourvoir. Uncurriculum vitæ est un ensemble construit dontle fil conducteur doit apparaître au recruteur dèsla première minute de lecture. Renoncez auxsuccessions d’informations qui vont dans desdirections différentes. C’est parfois le problèmeposé par une présentation chronologique qui

Un curriculum vitæ doit être conçu pour être parcouru en lecture rapide. Pour accrocher un recruteur en moins d’une minute, la sélection des informations en rapport avec le postevisé compte tout autant que leur présentation.

DES CENTRES D’INTÉRÊTQUI EN DISENT LONG

Évitez de baptiser la rubrique de votre CV

consacrée à vos loisirs ou centres d’intérêt :

« Divers », « Informations complémentaires »

ou encore « Bon à savoir ».

Soyez descriptif... Si vous participez à des

activités associatives, caritatives ou faites

partie d’une association culturelle ou de

quartier, indiquez quel est votre rôle :

organisez-vous des conférences ? Récoltez-

vous des fonds ? Contactez-vous des

sponsors ? Encadrez-vous des jeunes ? Etc.

Soyez précis... Surtout si vos loisirs sont

conventionnels. Vous lisez beaucoup ?

Quels genres d’ouvrages, quels auteurs ?

Vous êtes cinéphile ? Quels sont vos

réalisateurs fétiches ? Vous pratiquez

un sport ? À quelle fréquence ?

Depuis combien de temps ?

Avec quel niveau ?

Ce n’est pas à vous quevotre CV doit plaire...mais aux recruteurs.Ne racontez pas votrevie. Sélectionnez lesinformations les pluspertinentes pourl’entreprise et le poste.

■ D É B U T E R E T F A I R E C A R R I È R E

Page 13: TargetCarrières Banque 2013

TARGET carrières ■ Banque, Finance & Audit 2013 ■ 13

vous conduit à superposer des tranches de vieprofessionnelle. Pensez à relire votre CV à têtereposée quelque temps après l’avoir rédigé.Vous estimerez mieux si une vue d’ensemble devos expériences se dégage ou si la présentationde votre parcours reste floue ou éparpillée.

Un document utileInterrogez-vous toujours sur les raisons pour les-quelles vous souhaitez délivrer une information :quel sens celle-ci a-t-elle pour vous et qu’ap-porte-t-elle à l’entreprise ? Puis demandez-vous sicette information peut vous aider à obtenir unrendez-vous. Envoyer un CV ne signifie pasdécrocher un contrat de travail : il s’agit de parve-nir à convaincre le recruteur d’engager unedémarche pour vous rencontrer. Libre à vousensuite de préciser lors de l’entretien – si l’occa-sion se présente – que vous avez obtenu vosdiplômes avec une mention, que vous avez choisitel établissement, que vous avez réalisé unmémoire sur tel sujet.

Un document factuelN’oubliez pas que vous postulez dans un secteurprofessionnel précis, ce qui impose de faire le lienentre ce secteur et vous. Vous pouvez, par exem-ple, insister sur votre maîtrise des logiciels ou survotre connaissance des matériels dans l’informa-tique, présenter votre engagement dans vos acti-vités sportives ou dans des associations, etc. Pen-sez à actualiser ces informations régulièrement !Votre candidature est un document qui pourracirculer en interne, avec éventuellement unepetite note de la DRH : « Que penses-tu de cecandidat ? » À ce stade, vous pouvez encore êtrerecalé par un opérationnel parce qu’il manquedes informations sur les compétences que pour-tant vous détenez, mais que vous n’avez pasnotées. Des données, comme vos résultats, peu-vent être lues plus attentivement par un respon-sable de service. Pour ce faire, employez toujoursun style très direct. Les verbes d’action sont par-faits pour décrire succinctement vos missions. Nefaites surtout pas de phrases.

Comment sélectionnerles informations ?Il faut prendre un peu de temps avant de rédigerson CV. Très souvent, vous avez trouvé unebonne idée et vous vous empressez de la mettreen forme pour passer à la ligne suivante... Cen’est pas la bonne méthode. Voici un petit exer-cice qui vous permettra de faire le point sur vosatouts au regard du poste que vous recherchez. Ilvous servira également lors de l’entretien, car

chaque information que vous présentez dansvotre CV pourra donner lieu à une question.Listez sur une feuille blanche tout ce que vousavez fait : stages, CDD (contrats à durée déter-minée), intérim, petits boulots, activités extra-professionnelles ou extrascolaires, en étant trèsprécis dans le descriptif des tâches que vous avezeffectuées. N’hésitez pas à vous faire plaisir enn’omettant aucune de vos expériences. Laissezune marge à droite pour dresser deux colonnesdans lesquelles vous ferez des croix. L’une s’inti-tulera : « J’ai apprécié/Ce qui m’a intéressé », etl’autre : « Les entreprises apprécient » ou « Lesentreprises sont intéressées par ». Si vous postulezauprès d’entreprises ou de secteurs très différents,vous devez faire une colonne pour chaque caté-gorie d’entreprises. Les éléments qui afficherontdeux croix mettront en évidence l’adéquationentre votre projet professionnel et votre profil. Ilsdevront impérativement figurer sur votre CV (etêtre développés dans la lettre). Pour ceux quin’ont qu’une seule croix, il faudra faire un tri dansvos expériences pour déterminer s’il est judicieuxde les porter sur le CV et/ou dans la lettre.

Idéal pour se réorienterCe travail peut servir de révélateur ou de déclen-cheur pour tous ceux qui ne se sentent pas à leurplace dans leur cursus et voudraient se réorientervers un autre secteur ou une autre profession. Ildevient alors plus facile de faire ressortir les pointscommuns (même s’ils sont rares et contenus uni-quement dans vos activités extraprofessionnellesou vos centres d’intérêt personnels) entre votreparcours et les besoins des entreprises. C’est unedémarche essentielle pour vous positionner sur lemarché de l’emploi. Vous devez faciliter le travaildu recruteur (et le rassurer sur son choix) enmettant en avant les éléments de votre parcoursqui l’intéressent.

© CÉLINE MANCEAU

ET GUILLAUME VERNEY-CARRON

COMMENT PRÉSENTER LES INFORMATIONS ?

Une fois que vous avez sélectionné les informations essentielles,

gardez toujours en tête que la mise en page doit être au service du

contenu et poursuivre un objectif de clarté et de lisibilité. Le gras,

par exemple, doit être utilisé avec parcimonie et réservé à la même

catégorie de mots : les postes exercés ou les entreprises, surtout

s’il s’agit de sociétés connues. Les marges sont aussi un outil de

mise en page à employer efficacement (pour renvoyer en bout de

ligne les dates et les lieux, par exemple). Pensez aussi à sauter des

lignes et à laisser de l’espace autour des informations essentielles.

Elles ressortiront beaucoup mieux. Et, en moins de deux minutes,

le recruteur aura ainsi une vision complète de votre profil.

CONCEVOIR UN CVPOUR LE NETAvec le développementdes CVthèques, lesrecruteurs ontaujourd’hui accès à desmilliers de CV, et cesont très souvent deslogiciels qui opèrentpour eux un premier tri.Pour être sélectionné,votre CV doit donccorrespondre à descritères précis dans laforme et sur le fond. Le site d’emploijobetic.net livre denombreux conseilspour adapter son CV à Internet. Il estégalement possible detester son CV poursavoir s’il est lisible surle Web.

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<enbref

Exemplescommentés etmodèles de CVpour tous lesprofils, rubrique« Jobs, stage,emploi ».

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D É B U T E R E T F A I R E C A R R I È R E ■

Page 14: TargetCarrières Banque 2013

14 ■ TARGET carrières ■ Banque, Finance & Audit 2013

Lettre de motivation :est-elle encore utile ?

Sur 700 directeurs des ressources humaines,75 % d’entre eux prennent en compte les

candidatures sans lettre de motivation. C’est plu-tôt une bonne nouvelle pour les candidats quis’arrachent souvent les cheveux sur le contenu dela lettre, et finissent par recopier – plus ou moinsbien et avec ou sans fautes ! – des modèles toutfaits. De là à penser que la lettre de motivation estdésormais facultative, il n’y a qu’un pas que cer-tains candidats ont déjà franchi...

Un petit mot d’accompagnement…Ils n’ont pas tort s’ils ne sont pas sûrs de leur maî-trise de l’ortho graphe et de la conjugaison. Mieuxvaut faire l’impasse sur la lettre de motivation plu-tôt que de laisser passer sous les yeux du recruteurun passé simple mal maîtrisé. Et... s’ils n’arriventpas à personnaliser leur lettre. Remplacer le nomd’une entreprise par une autre sans changer

aucune phrase, c’est une faute de goût que lerecruteur ne digère pas.Zapper la lettre de motivation ne vous soustraitpas, cependant, à l’obligation d’envoyer un motd’accompagnement. Surtout dans le cas de l’en-voi d’une candidature par e-mail. Il faut inciter lerecruteur à cliquer pour ouvrir votre CV enpièce jointe. Pour ce faire, soyez concis, allez àl’essentiel. Résumez, dans le corps du mail, l’es-sentiel du message à faire passer : l’objet de l’envoi(recherche d’emploi, de stage), vos disponibilités(tout en restant flexible), votre statut actuel (étu-diant, salarié, en CDD, en CDI) ainsi que votreformation et votre expérience en phase avec lesbesoins de l’entreprise. Cela pourrait donner :« Étudiant en dernière année de master X, je suisà la recherche d’un stage de fin d’études d’unedurée de quatre mois (de préférence entre avril etjuillet). Ayant déjà effectué deux stages en marke-

Elle est parfois tellement stéréotypée que certains recruteurs préfèrent l’ignorer. La lettre demotivation est-elle vouée à disparaître ? Ou a-t-elle encore toute sa place au côté du CV ?

Qu’il s’agisse d’unelettre de motivation ou d’un motd’accompagnement, le zéro faute estessentiel. Faites-vousrelire et méfiez-vousdes correcteursautomatiques.

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■ D É B U T E R E T F A I R E C A R R I È R E

Page 15: TargetCarrières Banque 2013

TARGET carrières ■ Banque, Finance & Audit 2013 ■ 15

ting chez X et Y, j’aimerais rejoindre votre entre-prise. Je suis rapidement opérationnel sur des mis-sions de X. Je vous laisse découvrir plus en détailmon CV. » Deux ou trois phrases suffisent, relueset corrigées. Laisser passer une faute dans une lettre d’une page, ça ne passe déjà pas, alors dansun mail de trois lignes, c’est rédhibitoire !

… ou une déclarationCe service minimum ne vous interdit pas, detemps à autre, de rédiger une lettre pour un posteou une entreprise qui vous attire vraiment. Soit demanière spontanée, soit parce qu’on l’exige devous, dans une petite annonce ou après un pre-mier contact sur un salon, par exemple. Votreenthousiasme devrait vous aider à écrire, cette fois,une lettre qui se distingue de celles des autres can-didats. Tout commence avec une accroche dyna-mique. Comme pour un entretien, où ce sont lestrois premières minutes qui permettent de fairebonne impression, ici, ce sont sur les trois pre -mières phrases que le recruteur va se forger uneopinion. Entrez immédiatement dans le vif dusujet : « Je vous écris – (avec un s à la fin bien sûr !)– de la part de M. X, responsable du serviceachats, qui m’a parlé d’un poste à pourvoir... » ou« j’ai eu l’occasion de rencontrer votre équipe surle salon et, depuis, je me suis renseigné sur vosprojets de développement. Ceux-ci correspon-dent à... ». Il faut montrer que vous lisez l’actualité,que vous êtes au courant de la dernière campagnede communication de l’entreprise ou de sa poli-tique de recrutement auprès des jeunes diplômés.Et affirmer, avec enthousiasme, votre intérêt pourses produits, pour ses valeurs, sans pour autant flat-ter votre interlocuteur. L’idée est de créer un lienentre vous et cette entreprise qui ne vous attendpas particulièrement. Mettez en avant votre sincé-rité si vous voulez « marquer » le recruteur. Detoute façon, qu’avez-vous à perdre ?

Ne vous trompez pas d’interlocuteurUne fois votre lecteur « captivé », ne le laissez passur sa faim. Proposez-lui vos services. Il ne va pasdécider à votre place de votre avenir professionnel.Sollicitez un poste précis ou une mission particu-lière. Évitez les « restant ouvert à toute proposi-tion » ou « disponible pour tous types de mis-sion », etc. Montrez ensuite en quoi vous êtes lecandidat idéal pour satisfaire cette offre (quels sontvos compétences, vos résultats), sachant que, selonvotre interlocuteur, vous ne vous présenterez pasde la même manière. Si vous écrivez à une DRH,le recruteur aura une vision à plus long termequ’un opérationnel. Il va s’interroger sur vos facul-

tés d’intégration et votre potentiel d’évolution :autant de points qu’il faudra évoquer afin de le ras-surer. Le choix de l’entreprise est aussi un facteurimportant pour une direction des ressourceshumaines. L’opérationnel se demande, lui, immé-diatement, s’il pourra travailler à vos côtés toute lajournée : il ne faut pas lui laisser de doutes sur votrepersonnalité et votre expertise technique. Vosrésultats sont également susceptibles de le séduire.

L’art de la relanceLa conclusion de votre lettre de motivation devraêtre à l’amble de l’accroche en proposant, parexemple, de reprendre contact (attention aumaniement du futur et du conditionnel !) : « Jeme permettrai de vous contacter prochainementpour convenir d’un rendez-vous » ou « J’aimeraispouvoir compléter cette description de vive voixet surtout répondre à vos questions lors d’unentretien ». Cette proposition ne doit pas resterlettre morte ! La valeur ajoutée de votre candida-ture sera la relance téléphonique. Il arrive qu’unDRH mette de côté deux ou trois profils qui l’in-téressent, tout en négligeant de rappeler immé-diatement les candidats. Si vous êtes l’un de ceux-là et que vous prenez les devants, il se pourraittrès bien que vous soyez le premier servi ! Etmême si l’on vous répond par la négative, vouspourrez peut-être récolter des informations surun recrutement à plus longue échéance. Cettedémarche de relance implique d’avoir personna-lisé votre envoi. Que ce soit avec ou sans lettre,par mail ou par courrier, une candidature n’estpas une bouteille à la mer, elle doit être adresséeimpérativement à une personne dans l’entreprise.Pas d’impasse possible cette fois.

© CÉLINE MANCEAU

TRAVAILLEZ VOTRE PROSE

C’est surtout la fluidité du discours qui provoque l’envie, ou non, de

rencontrer la personne qui a rédigé la lettre. Mieux vaut des phrases

simples qui vont à l’essentiel plutôt que de longues tournures (évitez

les « qui », « que », « de surcroît », « en effet », etc.). Choisissez bien

aussi le vocabulaire (verbes d’action, adjectifs précis). Certaines

lettres ne contiennent que des termes positifs et convaincants, tandis

que d’autres laissent en permanence le lecteur dans le flou. N’écrivez

pas : « Je pense avoir toutes les qualités pour réussir à ce poste »,

mais plutôt : « Je détiens toutes les qualités pour réussir à ce poste »,

par exemple. Une fois le brouillon achevé, relisez-vous à voix haute,

plusieurs fois, en articulant bien, pour entendre « la musicalité » de

votre message. Corrigez un mot ici ou là, raccourcissez encore (un

slogan, c’est bref et efficace !). Une fois le texte définitif, faites vous

relire par au moins trois personnes et méfiez-vous des correcteurs

automatiques : ils ne détectent pas toutes les erreurs.

Exemplescommentés etmodèles de CVpour tous lesprofils, rubrique« Jobs, stage,emploi ».

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ET LETTRESDE

MOTIVATIONPOUR LES BAC+2/3

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D É B U T E R E T F A I R E C A R R I È R E ■

Page 16: TargetCarrières Banque 2013

16 ■ TARGET carrières ■ Banque, Finance & Audit 2013

Entretien d’embauche : les dix c

Un entretien d’embauche sert avant tout àvalider votre savoir-être (votre CV ayant

déjà permis au recruteur de confirmer votresavoir-faire). L’étape déterminante de votrerecrutement se jouera donc lors de ce face-à-face.Et tout peut aller très vite. En quelques minutes,votre attitude, qui passe autant par le verbal que lenon-verbal, peut séduire un recruteur... ou lerebuter. Pour mettre toutes les chances de votrecôté, adoptez les dix préceptes suivants.

À l’heure, tu serasLa ponctualité est la première règle à respecter lorsd’un entretien. Estelle Raoul, directrice senior dePage Personnel, préconise de se présenter avec« cinq à dix minutes d’avance ». Une fois sur place,« sortez un magazine, ajoute-t-elle, soyez souriantavec le ou la standardiste. N’hésitez pas non plus àparler avec les personnes présentes. Cela vous per-mettra d’évacuer le stress et de faire preuve desociabilité, atout indispensable pour le monde del’entreprise. D’autant qu’on ne sait jamais qui sontvraiment les personnes que l’on croise dans lescouloirs. » En aval de ce rendez-vous, vous aurezbien sûr vérifié votre itinéraire (sur Google Mappar exemple) en anticipant les éventuels problèmes de circulation. Si, malgré tout, vousveniez à être en retard, passez un coup de télé-phone pour prévenir. Et excusez-vous en arrivant.

Un look adapté, tu choisirasRien ne vaut les valeurs sûres. Pour les hommes,un costume, des chaussures confortables, le toutdans des couleurs neutres (noir, gris clair). Pour lesfemmes, un tailleur – jupe ou pantalon – et desescarpins noirs. Et pour marquer votre personna-lité : un sac à main ou un petit bijou. Misez surl’élégance et la discrétion. Attention au maquillagequi doit rester léger et à la hauteur des talonsquand vous n’avez pas l’habitude d’en porter.« Ne confondez pas décrocher un job dans uneboîte et s’habiller pour sortir en boîte », lâche ensouriant Nicolas Pradon, P-DG d’une sociétéd’administration de biens à Boulogne. « Il faut sesentir bien », résume Gwenaëlle Quénaon-Hervé,directrice générale et fondatrice de RégionsJob.Et coller avec l’image de l’entreprise. Si vous pos-

tulez pour un job dans un domaine artistique, unepetite touche créative sera la bienvenue. Inverse-ment pour un poste de comptable...

L’arrogance, tu éviterasLes règles de savoir-vivre et de courtoisie doiventêtre respectées. Une évidence ? Pas pour tous lescandidats. Consulter son portable pendant que lerecruteur cherche un papier, par exemple, outout simplement oublier de mettre son téléphonesur silencieux et recevoir un appel durant cetteentrevue peut s’avérer rédhibitoire. « Le respect dela parole et de tout ce qui gravite autour de l’écoute,c’est là que ça se joue », prévient Gwenaëlle Quénaon-Hervé. Donner des signes d’impa-tience ou d’arrogance démontre tout simplementvotre absence d’égards pour votre interlocuteur.« Ne croisez pas les bras, soyez ouvert et ave-nant », insiste Gwenaëlle Quénaon-Hervé. Pren-dre des notes est un bon moyen de ne pas avoirl’air trop sûr de vous. Relancez aussi votre inter-locuteur avec des questions précises sur le poste.

Ta motivation, tu montreras« À niveau de qualification égale, c’est la motiva-tion qui fait la différence », indique Catherine deVerdière, directrice de Bonnel Conseils Associéset membre de Syntec Recrutement. Pourtant,beaucoup de recruteurs se plaignent du peu d’en-

Un seul impair et… l’entretien d’embauche peut vous être fatal. Pour éviter de répétercertaines erreurs types, voici dix commandements pour le jour J, face au recruteur.

Détendez-vous etsouriez... vous êtes enentretien. Cet exerciceest avant tout unéchange qui doitpermettre auxrecruteurs de valider la bonne impressiondonnée par votre CV.

■ D É B U T E R E T F A I R E C A R R I È R E

Page 17: TargetCarrières Banque 2013

TARGET carrières ■ Banque, Finance & Audit 2013 ■ 17

train de certains postulants. « Un jour, une jeunefille m’a dit qu’elle n’avait aucune motivation pourtravailler dans l’entreprise ! » se souvient Gwe-naëlle Quénaon-Hervé. À l’inverse, la motivationne se manifeste pas en usant de superlatifs. Lemoyen le plus sûr de rassurer le recruteur sur votreengagement, c’est encore de venir informé surl’entreprise et ses besoins en termes de recrute-ment. « On ne peut pas être motivé par un postedont on ne connaît rien », plaide Estelle Raoul.

Ton authenticité, tu prônerasLors d’un entretien d’embauche, il s’agit d’être soi-même mais en mieux. « C’est comme au débutd’une relation amoureuse : il faut se montrer sousson meilleur jour, toujours à son avantage », rap-pelle Gwenaëlle Quénaon-Hervé. Pas besoin pourautant de vous inventer des qualités ou des expé-riences imaginaires. « Ne mentez pas, vous serezdémasqué », relève Estelle Raoul. Aux questionsdu recruteur qui peuvent vous sembler embarras-santes, ne faites pas le choix du déni. Soyez authen-tique. Catherine de Verdière préconise de parlertoujours en termes positifs : « Ça démontre la capa-cité du candidat à rebondir, à aborder les chosessous un angle constructif. » Sur les sujets sensibles(pour vous), préparez votre discours avant l’entre-tien pour ne pas vous empêtrer dans vos explica-tions ; positiver, ce n’est pas mentir.

Ton stress, tu cacherasÊtre stressé n’est pas une erreur en soi. Ce sontplutôt les incidences d’un tel état qui posent pro-blème. Bafouillements, tics nerveux, réponsesinadaptées... même si Catherine de Verdière, àl’instar d’autres recruteurs, confie qu’elle est plutôtcompréhensive, surtout envers les jeunes diplômés.En filigrane, c’est encore la question de la prépa-ration qui se pose. Vous imaginer dans la situa-tion, en amont de l’entretien, peut vous aider.Vous vivrez ainsi par anticipation, du fait de cetteprojection, la tension inhérente à cet entretien.Et, à terme, elle en sera atténuée dans la mesureoù vous vous serez familiarisé avec cette épreuve.Cette méthode est couramment utilisée par lessportifs de haut niveau.

Salaires, tu parleras le temps venuUne erreur courante consiste à demander trèsrapidement des informations sur la rémunération oules avantages liés au poste... Gwenaëlle Quénaon-

Hervé conseille d’attendre plutôt le deuxièmeentretien pour aborder le sujet ou de laisser lerecruteur s’en emparer. Autre possibilité : obtenirdes précisions, après l’entretien, par un appel télé-phonique auprès du service des ressources humaines,non pas sur votre cas personnel, mais sur la poli-tique salariale de l’entreprise.

La rancune, tu oublierasQue l’organigramme pyramidal de la plupart desentreprises vous pose problème ou que votreancien patron ait eu des méthodes contestables,« ce n’est pas du tout indispensable d’en parler »insiste Gwenaëlle Quénaon-Hervé. « Commentpouvons-nous faire confiance à quelqu’un quidénigre son ancien patron ? Nous savons que nousserons les prochains sur cette liste de reproches »,surenchérit Catherine de Verdière. Éviter donc lesujet. Et si le recruteur l’aborde, faites preuve d’espritcritique et de recul, en affirmant qu’on ne peutpas toujours s’entendre avec tout le monde et quecette expérience malheureuse vous a beaucoupappris. Surtout sur vous-même.

Ta vie, tu laisseras de côtéLes questions « comment vous vous percevez etcomment les autres vous perçoivent » sont déter-minantes lors d’un l’entretien d’embauche. Pourautant, le recruteur n’est pas là pour que vous vousépanchiez sur son épaule. Vous n’êtes pas obligéde répondre aux questions trop précises sur votrevie, ni d’aborder de vous-même vos difficultés derecherche d’emploi ou de vie de couple.

© JOSEPH DAUCE

ommandements du candidat

LA RENCONTRE, TU PRÉPARERAS

Ne pensez pas vous préparer à l’exercice de l’entretien d’embauche

une bonne fois pour toutes. Votre discours doit être adapté à

l’entreprise et au poste à pourvoir. Vous n’êtes pas là pour réciter une

leçon. « Je reçois beaucoup de jeunes complètement bloqués à force

de suivre à la lettre toutes les recommandations », souligne Catherine

de Verdière, directrice de Bonnel Conseils Associés et membre de

Syntec Recrutement. Une fois convoqué, renseignez-vous sur

l’entreprise et imprégnez-vous de sa culture. Adaptez-vous aussi à

votre interlocuteur : est-ce un DRH qui vous recevra (très attaché à

votre potentiel) ou un opérationnel, sensible à votre personnalité et à

vos compétences techniques ? Une fois ces éléments rassemblés,

prévoyez une présentation en quelques minutes de vous-même et des

réponses aux questions les plus courantes (défauts, qualités, votre

avenir dans cinq ans…) toujours en liaison avec le poste.

D É B U T E R E T F A I R E C A R R I È R E ■

Page 18: TargetCarrières Banque 2013

18 ■ TARGET carrières ■ Banque, Finance & Audit 2013

■ D É B U T E R E T F A I R E C A R R I È R E

ne mauvaise nouvelle en cache par-fois une bonne. Ainsi, lors de l’en-

quête 2011 d’Aon Hewitt sur les rémuné-rations des jeunes diplômés, près de 90 %des entreprises ont déclaré prévoir unnombre de recrutements des jeunesdiplômés inférieur ou égal à celui de2010. Mais – et c’est la bonne nouvelle –leur frilosité sur le marché de l’emploi nese traduit pas par un gel des salaires. « Les

salaires à l’embauche des jeunes diplômésont progressé, en 2011, de 3,4 %, contre2,6 % pour le marché général », constateJoyce Nehaissi, responsable de l’enquête

jeunes diplômés d’Aon Hewittpour l’année 2011.

Le CDD est privilégiéAutre bonne nou -

velle : pour 85 %des entreprisesinterrogées, lapolitique salarialene diffère passelon le type decontrat, à duréeindéterminée ou

déterminée. Même

si – mauvaise nouvelle cette fois – dans troisentreprises sur quatre, c’est le contrat à duréedéterminée qui prime.À noter, les secteurs qui recrutent le plus n’ontpas bougé depuis trois ans : la finance arrive entête, suivie de l’informatique et de la pharmacie,puis du conseil. À l’inverse, dans les télécommu-nications, les recrutements sont au point mort.

Aux petits soinsDans ce contexte un peu morose du marché del’emploi, les entreprises soignent tout de mêmeleurs jeunes diplômés. 43 % d’entre elles ont misen place, à leur attention, des mesures spécifiquesd’augmentations salariales. Celles-ci, individuelles,reposent sur des critères de performance. « Lesjeunes diplômés sont assez sensibles à la recon-naissance financière, sous forme de salaire ou deprime », souligne Joyce Nehaissi.Cette marge de manœuvre dans les politiques deressources humaines permet de valoriser les com-pétences, au-delà du seul diplôme, car annéeaprès année, les salaires ne fluctuent pas beaucoupd’un groupe d’écoles à un autre. Les diplômés lesmieux payés sont toujours issus des mêmes écoles– et vice versa –, et ce n’est pas une bonne nou-velle pour tout le monde.

© CÉLINE MANCEAU

Jeunes diplômés : combien allez-vous gagner ?L’enquête 2011 du cabinet de conseil Aon Hewitt sur les rémunérations des jeunes diplômésmontre une progression de leurs salaires, même si, à l’embauche, le CDD (contrat à duréedéterminé) prime sur le CDI (contrat à durée indéterminée).

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MÉTHODOLOGIE DE L’ENQUÊTE AON HEWITT

Chaque année, Aon Hewitt interroge un panel d’entreprises représentant différents secteurs d’activité sur la

rémunération de leurs jeunes diplômés. L’enquête 2011 a été réalisée en mars dans plus de 70 entreprises, soit sur

environ 17 000 personnes. Les salaires bruts annuels moyens indiqués sont fixes, c’est-à-dire hors primes variables

(primes sur objectif, commissions...). L’intéressement et la participation ne sont pas inclus non plus. Ils intègrent,

en revanche, les 13e et 14e mois, les congés payés et les primes d’ancienneté. Ils ont été calculés sur la base de la

rémunération brute de janvier 2011 multipliée par le nombre de mensualités par an.

Les classements par groupes d’écoles sont établis, chaque année, en fonction des niveaux de rémunération constatés

sur le marché. Concrètement, les écoles du groupe 1 restent identiques d’une année sur l’autre, celles du groupe 2

changent très peu, celles des groupes 3 et 4 varient plus sensiblement.

Page 19: TargetCarrières Banque 2013

TARGET carrières ■ Banque, Finance & Audit 2013 ■ 19

D É B U T E R E T F A I R E C A R R I È R E ■

ÉCOLES DE COMMERCE, IEP ET CELSA GROUPE

EXPÉRIENCEINFÉRIEUREÀ 12 MOIS

EXPÉRIENCEENTRE 25

ET 36 MOIS

Audencia (Nantes) 2 35 013 41 192Bachelor ESSEC (ex-EPSCI Cergy) 3 36 198 NSBEM (Bordeaux) 3 34 307 37 793CELSA Paris 4 2 32 529 34 056CESEM Reims 3 35 437 40 408EBS (Paris) 3 34 993 NSEDC (Paris) 4 31 223 NSEDHEC (Lille, Paris, Nice) 1 36 684 41 532EM Lyon 1 36 934 41 490EM Normandie 4 31 434 NSEM Strasbourg 4 30 803 37 329ESC Amiens-Picardie 4 33 218 33 167ESC Clermont-Ferrand 4 32 887 35 671ESC Dijon-Bourgogne 4 33 024 37 470ESC La Rochelle 3 NS 34 614ESC Montpellier 3 34 753 37 807ESC Pau 4 33 512 35 297ESC Rennes 4 32 402 34 866ESC Saint-Étienne 4 NS 37 645ESC Toulouse 3 33 762 37 876ESC Troyes 4 34 512 NSESCE (Paris, Lyon) 3 32 951 37 962ESCEM Tours-Poitiers 3 33 342 37 681ESCI (Marne-la-Vallée) 3 NS 34 492ESCP Europe (Paris) 1 38 930 44 366ESG (Paris) 3 34 715 35 844ESLSCA (Paris) 2 NS 40 069ESSCA (Angers, Paris) 3 33 403 38 113ESSEC (Cergy-Pontoise) 1 38 956 44 254Euromed (Marseille) 4 32 942 36 893Grenoble EM 2 34 296 40 135HEC (Jouy-en-Josas) 1 40 111 44 859ICN (Nancy) 3 33 744 38 843IEP Paris 1 38 177 43 104IEP Province 2 34 662 38 490IESEG (Lille, Paris) 4 30 893 NSIGS (RMDRH) (Lyon, Paris, Toulouse) 3 33 679 38 516INSEEC (Paris, Bordeaux) 3 32 807 37 373IPAG (Paris, Nice) 4 NS 34 161ISC (Paris) 3 32 217 35 361ISEG Paris 4 NS 33 620ISG (Paris) 3 31 562 38 343Reims MS 2 34 738 38 948Rouen Business School 2 34 156 40 044Skema (Lille, Nice, Paris) 3 32 594 38 057Télécom EM (Évry) 2 38 253 40 116Autres écoles de commerce 33 784 38 070

FORMATIONS UNIVERSITAIRESEXPÉRIENCEINFÉRIEUREÀ 12 MOIS

EXPÉRIENCEENTRE 25

ET 36 MOIS

Diplôme d’actuaire ISFA (Lyon) 40 133 NSDiplôme supérieur de comptabilité et gestion (DSCG) NS 36 224Doctorats scientifiques 38 891 41 098Autres doctorats 35 868 NSInstituts d’administration des entreprises (IAE) 34 030 36 703Licence AES - RH, marketing NS 27 790Licence de droit 26 953 32 954Licence de finance, fiscalité, comptabilité, DECF 28 300 29 424Licence économie - gestion d’entreprises 30 342 25 859Licence informatique 23 958 NSLicence langues étrangères appliquées 24 206 25 179Licence management des organisations 25 824 NSLicence physique, chimie NS 26 251Licence pro banque-assurance 25 641 26 122Licence pro commerciale 26 028 NSAutres licences scientifiques 24 999 27 177Autres licences non scientifiques 27 107 27 103Magistère-master 2 administration des entreprises 32 742 35 045Magistère-master 2 affaires-management - CAAE 34 250 35 154Magistère-master 2 assurances, actuariat NS 35 396Magistère-master 2 banque 33 147 37 823Magistère-master 2 communication 34 402 NSMagistère-master 2 comptabilité - contrôle de gestion 33 801 35 551Magistère-master 2 droit 32 806 34 154Magistère-master 2 droit des affaires 36 181 38 539Magistère-master 2 droit privé - communautaire et international NS 31 936Magistère-master 2 économie 35 522 38 388Magistère-master 2 finance 34 904 37 721Magistère-master 2 finance de marché 34 292 38 248Magistère-master 2 gestion 33 443 36 825Magistère-master 2 gestion de patrimoine 34 321 35 106Magistère-master 2 informatique 34 080 36 516Magistère-master 2 logistique NS 36 930Magistère-master 2 management et commerce international 32 076 33 601Magistère-master 2 marketing 32 781 35 659Magistère-master 2 ressources humaines 32 680 35 836Magistère-master 2 statistiques, économétrie, mathématiques 33 858 38 160Autres magistères-masters 2 scientifiques 34 057 37 324Autres magistères-masters 2 non scientifiques 34 151 37 441Master 1 AES – RH, marketing NS 34 702Master 1 de commerce et vente NS 30 925Master 1 de commerce international NS 30 764Master 1 de droit 29 463 30 710Master 1 de finance, fiscalité, comptabilité 33 940 34 118Master 1 d’informatique appliquée à la gestion (MIAGE) 31 743 33 647Master 1 économie - gestion d'entreprises 31 865 35 332Master 1 informatique 31 892 36 107Master 1 langues étrangères appliquées NS 30 909

34 882 38 767Master 2 MIAGE NS 38 251MSG-MST non scientifiques 33 875 36 255Autres masters 1 scientifiques 30 063 31 347Autres masters 1 non scientifiques 31 514 33 433

SALAIRES BRUTS ANNUELS MOYENS EN EUROS, PAR ÉCOLE

Master 2 finance d’entreprise et ingénierie financière -Université Paris-Dauphine

Page 20: TargetCarrières Banque 2013

20 ■ TARGET carrières ■ Banque, Finance & Audit 2013

■ D É B U T E R E T F A I R E C A R R I È R E

Ils partagent leur expérienceQuel éclairage les expérimentés

peuvent-ils vous apporter sur leur

parcours professionnel ?

En quoi peuvent-ils vous inspirer

et vous aider à faire la part du

rêve et de la réalité ? Savez-vous

vraiment ce qu’implique le fait de

diriger, d’entraîner des équipes ?

Quelles qualités humaines

doit-on manifester en tant que

manager ? Nous avons interrogé

quelques professionnels qui vous

font part avec enthousiasme de

leur expérience.

J’ai découvert le secteur bancaire, entre madeuxième et ma troisième année d’études, lors

d’un stage à la direction de l’ingénierie financière deLCL. C’est principalement cette expérience qui adéterminé mon choix de travailler plus tard dans cedomaine. À la fin de mes études, j’ai été contactépar un ancien collègue de LCL qui avait rejointl’Inspection générale du groupe Crédit Agricole.

Une forte technicitéet un esprit concretDans l’entreprise, le dirigeant est sans doute celuidont l’image est la plus faussée. On se figure unepersonne très conceptuelle, se contentant d’uncaractère bien trempé pour imposer ses vues. Or,tous les dirigeants que j’ai rencontrés dans le cadrede missions d’inspection avaient une forte techni-cité et un sens du détail concret, loin de l’imagede l’économiste théorisant seul dans son bureau.Atteindre et maintenir un tel niveau de techniciténécessite de la motivation, de la curiosité, uneforte capacité de travail, un sens de l’organisationet un esprit d’équipe hors pair tout en prenant durecul sur le quotidien. Mais cela ne suffit toujourspas ! À ces qualités s’en ajoutent d’autres, presque

innées, telles que le leadership, la capacité à incar-ner un projet et à entraîner les hommes.

Pas de complexe d’inférioritéPour commencer, ne vous laissez pas impression-ner par le jargon managérial, tous ces termes defranglais dont raffolent les écoles et les profession-nels pour faire chic mais qui demeurent trèscreux. Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement !Ensuite, faites preuve d’audace. Les annonces dejob recherchent toujours des profils expérimentés ;en réalité, si le contact est bon, les employeurstenteront leur chance avec vous. Enfin, n’hésitezpas à envoyer des candidatures spontanées. Lesoffres ne sont pas toujours publiées et une propo-sition peut venir de n’importe où.

Préparez vos entretiensOn vous pardonnera de ne pas tout connaître.Beaucoup moins d’ignorer ce que tout le mondeaurait pu savoir en visitant un site Internet ou enparcourant les journaux. Cela prouve votrecuriosité et vous permettra d’interagir avec votrerecruteur sur des sujets qui concernent l’entre-prise dans laquelle vous postulez.

Une image faussée des dirigeants

FRANÇOIS-XAVIERLUCHT, chef demission àl’Inspection généraledu groupe CRÉDITAGRICOLE.Diplômé de l’ESCP-EAP (2005).

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TARGET carrières ■ Banque, Finance & Audit 2013 ■ 21

D É B U T E R E T F A I R E C A R R I È R E ■

Après un premier cursus à l’ENS Cachan endroit, économie et gestion, et des stages

réalisés dans le secteur public, j’ai souhaité trouverun métier dynamique autour des « chiffres ». J’aidonc intégré HEC. Dans le cadre de mon mas-tère, j’ai effectué un stage en audit externe chezPwC. Mon stage s’étant très bien déroulé et l’am-biance du cabinet étant à la hauteur de mes espé-rances, j’ai intégré l’équipe en CDI après l’obten-tion de mon diplôme.

Chargée de missions clientsÀ l’heure actuelle, je suis superviseur dans le sec-teur pharmacie/produits de consommation/luxe.Je suis chargée de missions clients : j’élabore lastratégie d’audit avec l’associé, coache les mem -bres de l’équipe, prépare les réunions de fin demission avec nos clients et y assiste. J’audite égale-ment les comptes de ces sociétés en prenant encharge des sections comptables. La diversité dessecteurs d’activité des clients pour lesquels j’inter-

viens – notamment une société pharmaceutique duCAC 40, une société du secteur du luxe – me per-met d’acquérir une culture de différents business.

Bien choisir ses stagesBien choisir son cursus d’études supérieures enfonction de son projet professionnel est primor-dial. C’est la meilleure façon d’acquérir rapide-ment les connaissances techniques de son futurmétier. Dans cette optique, il est égalementessentiel de bien choisir ses stages. Intégrer uncabinet « Big Four » donne une très belle per-spective de carrière, que ce soit au sein du cabi-net ou en externe. Et je reste persuadée que l’audit est une excellente école pour tous ceuxqui souhaitent un jour diriger leur propre entre-prise. En effet, un dirigeant doit être capablede prendre des décisions et de comprendre l’ensemble des données financières et des activi-tés de sa société. C’est justement ce qu’apprendle métier d’auditeur.

L’audit, une bonne école pour les futurs managers

FLORIANEFRANCOIS-RABILLÉ,auditrice financièrechez PwC. Diplôméede l’ENS Cachan(2007), d’un master 2en droit de l’Unioneuropéenne (Paris 2,2007) et d’un mastèrespécialisé en audit(HEC, 2007).

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22 ■ TARGET carrières ■ Banque, Finance & Audit 2013

■ D É B U T E R E T F A I R E C A R R I È R E

Si les secteurs sont très variés de la banque auluxe en passant par l’audit ou l’agroalimen-

taire, le classement 2012 colle à l’actualité. Chezles étudiants en école de commerce, la banque,dont la cote d’amour est en berne depuis le débutde la crise financière, quitte sa position de leader.En perdant respectivement 3 et 11 places entre2011 et 2012, BNP Paribas (6e) et HSBC (22e)ont entraîné les autres banques dans leur sillage.Au profit du luxe, qui devient le secteur le plusattractif, avec LVMH indétrônable et Chanel quifait son entrée directement à la 16e place. « Le faitque le luxe soit aussi fort est une exception fran-çaise, note Maxence Faas, responsable France del’institut Trendence. LVMH figure dans les clas-sements des autres pays mais pas à la premièreplace. » Cela étant, l’institut Trendence constateque les écarts tendent à se réduire entre les entre-prises classées dans le haut du tableau. « Un équi-libre entre les employeurs semble se dessiner, d’après Maxence Faas. C’est la première annéeque nous observons ce phénomène. Si cela seconcrétise l’année prochaine, nous pourrons vrai-ment parler de tendance. »À noter, les employeurs auprès desquels les jeunesdiplômés rêvent de postuler ne sont pas toujoursceux qui recrutent le plus ! Les étudiants en écolede commerce, eux, n’ont pas vraiment conscienced’avoir moins de 1 % de chance d’entrer dans uneentreprise comme Canal+ (4e). La chaîne cryptéereçoit 25 000 candidatures par an pour environ200 postes ! Les entreprises du luxe préfèrent taireleurs chiffres de recrutement, et celles de l’agroali-mentaire n’ont pas plus de postes à offrir – Danone(5e) prévoit de recruter entre 150 et 200 jeunesdiplômés en 2012. Les sociétés qui recrutent leplus appartiennent aux secteurs de l’audit et de labanque. Ernst & Young (3e) table ainsi sur 1 000recrutements en 2012. Quant à Google, quellesque soient ses perspectives de recrutement, l’en-treprise exerce une attraction hors du communsur les étudiants du monde entier.

Des entreprises qui se « benchmarkent »Les entreprises suivent de près leur évolution dansce type de classement, qu’elles considèrentcomme un indicateur efficace de leur attractivitéet « un bon benchmark pour se situer par rapportaux compétiteurs », comme le remarque IsabelleLugnier, directrice du développement RH deCanal+. Sans oublier qu’il s’agit « d’un outil d’at-tractivité supplémentaire pour les étudiants, les-quels se réfèrent tout autant que les entreprises àce type de classement », ajoute Alexandra Jolivet,responsable du recrutement de Danone.Pour accroître leur cote auprès des étudiants, ellesmultiplient les actions de communication autourde la marque employeur, même si les recrute-ments ne suivent pas toujours. « Beaucoup d’en-treprises soignent leur image pour maintenir unbon niveau d’attractivité, durant les années oùelles gèlent les embauches », confirme MaxenceFaas, de l’institut Trendence. Quant à celles quirecrutent peu, de façon constante, elles rivalisenttout autant en actions innovantes pour embau-cher la crème de la crème. Au programme : pré-sence active sur les réseaux sociaux, déploiementd’un réseau d’ambassadeurs dans les écoles etmodes de recrutement orignaux. Canal+ orga-nise ainsi des grands matchs étudiants. « Cesconcours visent à repérer les talents les plus pro-metteurs de leur catégorie », explique IsabelleLugnier, la directrice du développement RH.

Entre marque employeur et politique RHPour une entreprise comme Décathlon, qui nefigure pas dans le top 20, la marque employeur estune démarche récente. « Nous recrutions tradi-tionnellement des commerciaux, mais avec lacréation des marques passion comme Quechuaou Tribord, il a fallu recruter des ingénieurs tech-niques et des designers », relève le DRH deDécathlon France, Olivier Vialard. Pour attirerdes talents, Décathlon a déployé une vaste straté-gie de communication, en organisant un business

Classement Trendence 2012

Les employeurs préférés des étudiants en commerce« Chez quels employeurs allez-vous postuler après votre diplôme ? » C’est la question que l’institutTrendence pose chaque année à un panel d’étudiants. L’évolution des réponses colle à l’actualité.

L'institut Trendence ainterrogé, pour établirle classement 2012,13 000 étudiants enécole de commerce,à partir du niveaubachelor, entreoctobre 2011 etjanvier 2012.

enbref

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TARGET carrières ■ Banque, Finance & Audit 2013 ■ 23

D É B U T E R E T F A I R E C A R R I È R E ■

RANG 2012 TOP EMPLOYEURS 2012 % 2012* RANG 2011 % 2011* RANG

1 LVMH (incl. Louis Vuitton, Hennessy, Dior, Séphora) 14,4% 1 15,1% h

2 L’Oréal 11,6% 2 12,7% h

3 Ernst & Young 7,9% 6 8,1% h4 Canal+ 7,6% 7 6,8% h5 Danone 7,5% 5 8,2% h

6 BNP Paribas 7,0% 3 8,8% H7 Apple 6,9% 4 8,5% H8 Google 6,6% 8 6,1% h

9 KPMG 6,3% 9 5,6% h

10 Air France 5,5% 12 5,2% h11 Deloitte 5,2% 13 5,0% h11 Nestlé 5,2% 10 5,5% H13 Coca-Cola 4,3% 22 3,6% h13 EADS (incl. Airbus, Eurocopter, Astrium, Defense & Security, MBDA...) 4,3% 19 3,9% h15 ACCOR 4,2% 19 3,9% h16 Chanel 4,1% Nouveau en 2012

16 PricewaterhouseCoopers 4,1% 14 4,9% H16 The Boston Consulting Group 4,1% 24 3,5% h19 Hermès 4,0% 17 4,3% H19 Procter & Gamble 4,0% 15 4,8% H19 Société Générale 4,0% 17 4,3% H22 HSBC 3,7% 11 5,4% H23 McKinsey & Company 3,5% 22 3,6% H24 Kraft Foods 3,3% 31 2,6% h24 Unilever 3,3% 26 3,0% h24 Veolia Environnement 3,3% 16 4,7% H27 Publicis Groupe 3,1% 25 3,3% H28 JPMorgan 3,0% 26 3,0% H28 Lagardère (Hachette Livre, Europe1, Elle, Relay, Sportfive...) 3,0% 29 2,9% h30 Total 2,9% 21 3,7% H31 Goldman Sachs 2,8% 30 2,7% H32 Accenture 2,4% 32 2,4% h

32 adidas France 2,4% 36 2,1% h32 France Télévisions 2,4% 36 2,1% h32 PPR (Fnac, Puma, Gucci Group, La Redoute...) 2,4% 26 3,0% H36 IKEA 2,3% 41 1,9% h37 DECATHLON 2,1% 41 1,9% h37 Microsoft France 2,1% 32 2,4% H39 Club Med 2,0% 38 2,0% H39 Groupe M6 2,0% 38 2,0% H39 Richemont (incl. Cartier, Montblanc, Lancel...) 2,0% 35 2,3% H39 Ubisoft 2,0% 41 1,9% h43 Groupe Carrefour 1,9% 41 1,9% H43 Groupe Crédit Agricole (incl. LCL et CACIB) 1,9% 41 1,9% H43 Mazars 1,9% 51 1,8% h43 NIKE 1,9% 41 1,9% H47 BMW Group France 1,7% 41 1,9% H47 Ferrero 1,7% 64 1,4% h47 GDF SUEZ (incl. Suez Environnement) 1,7% 62 1,5% h47 Groupe Galeries Lafayette (Galeries Lafayette, BHV,

Monoprix, LaSer, Louis Pion - Royal Quartz) 1,7% 38 2,0% H47 SNCF 1,7% 64 1,4% h47 Universal 1,7% 32 2,4% H47 YVES ROCHER 1,7% 58 1,6% h54 Bain & Company 1,6% 58 1,6% h54 Capgemini 1,6% 55 1,7% h54 Disneyland Resort Paris 1,6% 62 1,5% h54 Euro RSCG 1,6% 72 1,2% h58 EDF 1,5% 41 1,9% H58 Groupe Pernod Ricard 1,5% 55 1,7% H58 IBM 1,5% 70 1,3% h58 Orange (Groupe France Telecom) 1,5% 70 1,3% h58 Sony 1,5% 51 1,8% H63 Areva 1,4% 55 1,7% H63 Auchan 1,4% 64 1,4% h63 Porsche 1,4% Nouveau en 2012

66 Aéroports de Paris 1,3% 64 1,4% H66 AXA 1,3% 58 1,6% H66 Dassault Aviation 1,3% 74 1,1% h66 Groupe TF1 1,3% 41 1,9% H

Page 24: TargetCarrières Banque 2013

24 ■ TARGET carrières ■ Banque, Finance & Audit 2013

RANG 2012 TOP EMPLOYEURS 2012 % 2012* RANG 2011 % 2011* RANG

66 Groupe VOLKSWAGEN France s.a. 1,3% 74 1,1% h66 Morgan Stanley 1,3% 51 1,8% H66 Natixis 1,3% 72 1,2% h66 PSA Peugeot Citroën 1,3% 64 1,4% H66 Thales 1,3% 83 0,9% h75 Groupe Quiksilver-Rossignol 1,2% 51 1,8% H75 Michelin 1,2% 74 1,1% H75 Sanofi 1,2% 41 1,9% H78 Bouygues Construction 1,1% 64 1,4% H78 Groupe VINCI 1,1% 78 1,0% h

80 Alstom 1,0% 83 0,9% h80 Havas 1,0% 58 1,6% H80 Schneider Electric 1,0% 93 0,6% h83 CMA CGM 0,9% 93 0,6% h83 Mars France 0,9% 93 0,6% h83 Mercedes-Benz France (incl. Maybach, smart...) 0,9% 78 1,0% H83 Renault 0,9% 74 1,1% H83 TBWA 0,9% 78 1,0% H88 Johnson & Johnson 0,8% 83 0,9% H88 PepsiCo France 0,8% 86 0,8% H90 Air Liquide 0,7% 89 0,7% H90 Banque Populaire 0,7% 100 0,5% h90 Bolloré 0,7% 100 0,5% h90 SAFRAN (incl. Snecma, Sagem...) 0,7% 89 0,7% H90 Saint-Gobain 0,7% 93 0,6% h90 SIEMENS 0,7% 108 0,4% h96 Allianz 0,6% 89 0,7% H96 Cadbury France 0,6% 93 0,6% H96 Citigroup 0,6% 86 0,8% H96 General Electric (GE) 0,6% 86 0,8% H96 Leroy Merlin 0,6% 100 0,5% h 96 Logica Busniess Consulting 0,6% 108 0,4% h96 Roland Berger Strategy Consultants 0,6% 78 1,0% H96 Vivendi 0,6% 93 0,6% H104 BearingPoint 0,5% 100 0,5% H104 Bosch 0,5% 114 0,3% h104 Bouygues Telecom 0,5% 93 0,6% H104 Caisse d’Epargne 0,5% 100 0,5% H104 Crédit Mutuel - CIC 0,5% 100 0,5% H104 Groupe La Poste 0,5% 114 0,3% h104 Henkel France 0,5% 78 1,0% H104 Hewlett-Packard 0,5% 89 0,7% H104 SFR 0,5% 108 0,4% h104 UBS France 0,5% 100 0,5% H104 Valeo 0,5% 108 0,4% h115 A.T. Kearney 0,4% 108 0,4% H115 Groupe Casino 0,4% Nouveau en 2012

115 Philips 0,4% 100 0,5% H118 SODEXO 0,3% 114 0,3% H119 GlaxoSmithKline (GSK) 0,2% 108 0,4% H120 Dexia 0,1% 119 0,2% H

game en partenariat avec 42 écoles de commerce.Résultat : cinq rangs de gagnés en moyenne dans lesdeux classements depuis l’an dernier (32e chez lescommerciaux et 37e chez les ingénieurs).Les étudiants ne sont pas insensibles aux « jeux deséduction » tout en gardant la tête sur les épaules.Un quart d’entre eux se disent prêts à sacrifier l’imagede l’entreprise pour un meilleur salaire. Les critè-res décisifs pour se porter candidat à un poste res-tent l’intérêt des missions et les perspectives d’évolu-tion. Les entreprises, qui l’ont bien compris, misentaussi sur les politiques RH. C’est le cas d’Ernst &Young, qui se retrouve classée entre L’Oréal et

Canal+. « Nous devons notre forte attractivité aufait que nous proposons de belles carrières enFrance et à l’étranger », commente Sylvie Magnen,associée chargée de la stratégie des RH du cabinet.Autre argument de taille : la formation. « Au débutde leur stage, les étudiants suivent deux semainesintensives à l’audit, à Bénodet, en Bretagne. » Uneexpérience dont ils gardent un très bon souveniret qu’ils n’hésitent pas à partager. Entre commu-nication de marque et politique RH, le cocktaildes entreprises pour plaire aux jeunes diplômésest surtout une question de dosage.

© MARIE-ANNE NOURRY

* % de réponses à la question :« Chez quels employeurs allez-vous vraisemblablement postuleraprès votre diplôme ? »(possibilité de choisir jusqu’à 3 entreprises).Source : © Trendence Institut[2012], édition française.

■ D É B U T E R E T F A I R E C A R R I È R E

Page 25: TargetCarrières Banque 2013

■ Analyse crédit : au service du clientpage 26

■ Auditeur : un excellent premier emploipage 27

■ Middle office financement : vers un rôle d’expertise

page 28

Domainesd’activité

TARGET carrières ■ Banque, Finance & Audit 2013 ■ 25

Page 26: TargetCarrières Banque 2013

26 ■ TARGET carrières ■ Banque, Finance & Audit 2013

■ D O M A I N E S D ’ A C T I V I T É

Analyse crédit : au service du client

Les postes ACE (attachés commerciaux entre-prises) sont plus ou moins orientés « analyse

crédit » ou « gestion de la relation au quotidien »,en fonction de la typologie des portefeuillesconcernés. En tant qu’ACE « crédit » et en étroitecollaboration avec le chargé d’affaires entreprise,mon rôle consiste à monter les dossiers de créditen déterminant le risque associé à chaque opéra-tion tout en optimisant leur rentabilité. Si mondomaine d’activité concerne majoritairementl’analyse du risque d’un portefeuille de clients, ilreste cependant étroitement lié à la gestion desflux et des réclamations au quotidien ainsi qu’audéveloppement commercial. De fait, les synergiesissues de ces trois domaines optimisent l’apprécia-tion du risque tout en maximisant la qualité duservice client.

Des évolutions quotidiennesSur un même poste, les évolutions concernenttout autant la diversité des missions que la montéeen responsabilité sur les dossiers ou les échangesclients. À mon niveau, je ressens une réelle pro-gression dans l’autonomie dont je dispose sur mesdossiers. Si le délégataire (personne qui statue ledossier) décide de valider mes choix, je me senslibre de présenter une demande de crédit tel quebon me semble. Il m’arrive régulièrement d’ac-compagner le chargé d’affaires ou même mesdirecteurs en visite client. Cela me per met d’obte-nir les informations nécessaires au montage dudossier tout en développant le caractère commer-cial, principale base des métiers bancaires.

Pas de dossier typeUn des avantages de ce métier réside dans ladiversité des dossiers. Un portefeuille est composéd’entreprises différentes, tant au niveau de leursecteur d’activité que de leur structuration. Mêmesi certaines grandes lignes font l’objet d’une étudeapprofondie, elles peuvent être abordées sous unangle différent, selon le client, le secteur et l’objetde la demande : analyse de la santé financière,appréciation de la performance économique etdiagnostic des risques à travers une étude prévi-sionnelle.Ainsi, un client spécialisé dans le négoce de boisnous sollicitant pour financer ses stocks dans l’at-tente du paiement de ses clients ne va pas pro-duire la même analyse qu’un concessionnaireautomobile cherchant à développer sa gamme de

produits, via l’acquisition de plusieurs points devente. Il s’agit donc de cibler le risque associé à lademande du client, issu d’une combinaison defacteurs. En dehors des éléments financiers, il estdonc important de s’appuyer sur les données éco-nomiques recueillies auprès d’établissementsfinanciers et d’organisations professionnelles.

Des qualités « commerciales »Réactivité et aisance relationnelle sont des quali-tés essentielles parce qu’un client n’attend pas etque notre capacité à lui donner une réponse entemps et en heure peut nous conférer certainesouvertures commerciales.À cela s’ajoute la communication, car il s’agit d’untravail d’équipe dont chaque membre est suscep-tible de détenir des informations majeures à l’éla-boration d’un dossier. Un esprit de synthèse estégalement un atout non négligeable à une com-préhension claire et rapide des lecteurs, dont leprincipal reste le délégataire.

Vers le métier de « chargé d’affaires »Le statut « jeune diplômé » se traduit au sein del’équipe par une certaine prudence au niveau dela validation des missions effectuées par la hiérar-chie. Cette dernière laisse progressivement place àun ensemble de responsabilités qui constituenttout l’intérêt du poste.Intervenant principalement sur le montage desdossiers de crédit, je suis directement concernéepar la gestion au quotidien des demandes client,qui m’amènent régulièrement à les contacter ou àles rencontrer. Outre le montage intégral des dos-siers de crédit et les interprétations associées, lesmissions confiées à un jeune diplômé concernentaussi le développement de certains produits com-merciaux et la gestion des flux bancaires. Elles ontvocation à nous initier au métier de chargé d’af-faires d’entreprise, évolution la plus courante aprèsle poste d’analyste.Après avoir été formé au risque et découvert lefonctionnement des problématiques quotidiennes,l’ACE est armé pour piloter une relation com-merciale et développer un portefeuille client.Cependant, la banque des entreprises présenteune réelle diversité des métiers allant du marke-ting au commercial, en passant par le corporatefinance, donnant aux ACE la possibilité d’évoluervers d’autres horizons, selon leurs compétences etleur souhait d’évolution.

LES AVANTAGESPoste formateur allianttechnique financière et développementrelationnel, dont lapolyvalence desmissions est à l’originede perspectivesd’évolution diverses et variées.LES CONTRAINTESÀ mon niveau, lesseules contraintes sontrelatives à l’évolutionde la réglementationimpliquant unrenforcement desprocédures et unevigilance accrue surl’utilisation de certainsoutils.

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SARAH GANANCIA,attachée commercialeentreprise orientée« analyste crédit »chez LCL. Diplômée d’un MSInternationalCorporate Finance(2010) et d’un master 2management desentreprises (2009) de l’IAE d’Aix-en-Provence.

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TARGET carrières ■ Banque, Finance & Audit 2013 ■ 27

D O M A I N E S D ’ A C T I V I T É S ■

Tout au long de l’année, l’auditeur recueilledes éléments probants sur le fonctionne-

ment d’une société et sur la fiabilité de ses résul-tats. Ce travail permet, lors de la clôture descomptes, de certifier que ces derniers sont « régu-liers et sincères et donnent une image fidèle durésultat des opérations de l’exercice écoulé ».Au cours des dernières années, la profession aconnu des évolutions, notamment pour s’adapteraux nouvelles contraintes réglementaires. De plus,les équipes de PwC se sont étoffées d’équipesspécialisées dans certaines offres pour libérer dutemps aux équipes d’audit qui peuvent seconcentrer sur des travaux à forte valeur ajoutée.

De la PME à la société cotée en BourseLe secteur CIPS (Consumer and Industrial Pro-ducts and Service) de PwC, que j’ai intégré dès lafin de mes études en 2007, regroupe les sociétésdu secteur de l’industrie, des biens de consomma-tion, de la distribution et du commerce de luxe.Nos clients sont des grandes entreprises, mais aussides sociétés cotées en Bourse. L’éventail des profilsrencontrés est donc très large et très riche.Chaque collaborateur peut ainsi trouver son bonheur, selon sa personnalité et ses attentes pro-fessionnelles. Au-delà de la taille des entreprises etde leur secteur d’activité, le métier d’auditeur permet d’être en contact avec des interlocuteurstrès variés tels que les responsables opérationnels,logistiques, contrôleurs de gestion, responsablesadministratifs et financiers, commerciaux, direc-teurs des ressources humaines, etc. De quoi seconstituer au fil des années un très beau carnetd’adresses !

Le long processus de la certification des comptesLa certification des comptes est un processus quicomprend plusieurs grandes étapes. Elle passe toutd’abord par une évaluation de l’environnementde contrôle interne de l’entreprise. Pour cela,nous effectuons des entretiens avec les respon -sables de chaque processus clé de la société.Le but est de bien comprendre leur mode defonctionnement. Cette étape est très intéressantecar elle nous permet de connaître en détail l’orga-nisation et le fonctionnement du client et de ren-contrer de nombreux interlocuteurs dans des

domaines qui impactent les états financiers.Ensuite, une deuxième étape nous amène à tra-vailler directement sur les états financiers de lasociété. Nous effectuons des tests par sondages etdes analyses sur les comptes. Pour cette opération,nos contacts directs sont le directeur financier et ledirecteur commercial de la société.Enfin, nous assistons aux inventaires physiquesdes biens de l’entreprise. Je me souviens parexemple d’un inventaire de bijoux de luxe, réa-lisé chez l’un de mes clients joaillier. Une expé-rience inoubliable !Pour réaliser toutes ces étapes, l’auditeur partageson temps entre son bureau (environ 40 % dutemps) et les locaux de ses clients (60 %).

Une expérience valorisante sur le CVPour exercer ce métier, il est indispensable de dis-poser de bonnes connaissances comptables, c’estune évidence. Connaître les normes internatio-nales d’information financière (IFRS) et les prin-cipes de consolidation est essentiel (il existe pourcela des formations spécifiques chez PwC).Il faut également aimer le travail en équipe, êtredynamique et rechercher sans cesse le challenge. Ilne faut pas être effrayé par les problématiquestechniques. Lorsque le collaborateur y estconfronté, il doit savoir mener les bonnesrecherches pour les résoudre.Quoi qu’il en soit, l’expérience en audit est tou-jours très valorisante pour un CV même si l’ondécide de ne rester que quelques années. L’ap-prentissage est quotidien. Je dirais même que c’estpresque un troisième cycle d’études. Et je penseque c’est un très bon choix pour un premieremploi.

Auditeur : un excellent premier emploi

AVANTAGESFlexibilité, organisationde son temps de travailen fonction des clients,enrichissementpersonnel via la variétédes interlocuteurs.CONTRAINTESIl faut être prêt às’investir en termes de temps.

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ANNE PARENTY,manager chez PwC.Diplômée de l’Écolesupérieure de commercede Lille et d’un mastercomptabilité-contrôle-audit (Lille 2, 2007).

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28 ■ TARGET carrières ■ Banque, Finance & Audit 2013

■ D O M A I N E S D ’ A C T I V I T É

Middle office financement : vers un rôle d’expertiseLe middle office souffre en interne et auprès des

jeunes diplômés d’une déficience de noto-riété. Pourtant, ce métier a connu une forte évo-lution au cours des dix dernières années, tant d’unpoint de vue quantitatif que qualitatif. Ainsi,depuis la création du middle office financement deNatixis au début des années 2000, les effectifs ontplus que triplé pour atteindre aujourd’hui unecentaine de collaborateurs. Longtemps dédié à desactivités administratives et d’assistanat du frontoffice, ce métier ne se limite plus aujourd’hui à unrôle de preneur d’ordres. Il occupe une fonctionde contrôle et d’expertise reconnue, indépen-dante et indispensable au développement sécurisédes activités de la banque. Pour s’adapter aux nou-velles normes bancaires Bâle III, les exigences enmatière de polyvalence entre financement et mar-ché sont de plus en plus fortes.

Une expertise reconnueLe middle office gère majoritairement des dossiersde financement arrangés ou coarrangés par leschargés d’affaires. Il couvre les financements corporateet les financements structurés (aéronautique, pro-jet, immobilier, matières premières et acquisi-tions/LBO...), mais également les montages detitrisation. Cela nécessite une bonne connais sancedes activités de financement et de marché pourpouvoir échanger avec les experts métiers.

Garant des opérations et véritable interfaceDès que nous sommes saisis par un chargé d’af-faires, nous lui apportons notre expertise sur la faisabilité de l’opération proposée en tenantcompte à la fois des attentes du client et des impé-ratifs de gestion propres à la banque.Nous analysons la documentation contractuelleavant la signature et assurons toute la mise enplace de l’opération en interne. Nous vérifionspar exemple que l’actif financé dans le cadre d’unfinancement structuré soit bien apporté en garan-tie et nous effectuons toutes les démarches admi-nistratives nécessaires. Nous continuons d’exercerce rôle durant toute la vie du dossier jusqu’auremboursement final.Si Natixis est agent de l’opération, nous interve-nons auprès des banques partenaires, leur relayonstoute information financière du client et traitons ensemble les événements susceptibles d’influencer

le profil de remboursement du dossier. En paral-lèle, nous contrôlons la conformité entre la docu-mentation contractuelle et les décisions prises parle comité de crédit.

Relation, rigueur et adaptabilitéLe gestionnaire du middle office doit posséder troisqualités essentielles, auxquelles s’ajoutent naturel-lement une expertise forte dans les techniques definancement et les outils informatiques. Le rela-tionnel tout d’abord : faire preuve d’un boncontact avec les clients internes (front et back office,direction juridique, direction des risques, etc.) etexternes est primordial. La rigueur, ensuite, dans lamise en place, le contrôle et le suivi des dossiers.C’est une condition indispensable à la maîtrise desrisques de la banque. La polyvalence et l’adaptabi-lité enfin : faire le lien entre le back office et le frontoffice est essentiel pour travailler efficacement. Deplus, il n’existe pas de dossier standard : il fauts’adapter à chaque client, chaque contrat, chaquepays, et ce dans un univers où les aspects fiscaux etjuridiques évoluent constamment.

Plusieurs évolutions possiblesDès son arrivée dans l’entreprise, un jeunediplômé prend en charge un portefeuille de dos-siers simples. Il en assure le suivi sous la supervi-sion d’un senior, puis, en fonction du développe-ment de son expertise, il commence à gérer desdossiers plus complexes et réalise lui-même le closing de nouveaux dossiers.Des évolutions sont possibles vers les métiers dufront office, mais aussi vers les risques ou encore lecontrôle interne. Nous privilégions les mobilitésau sein même de Natixis à un horizon de trois ouquatre ans. Enfin, une spécialisation dans le mana-gement d’équipe s’offre aux collaborateurs quisouhaitent continuer au sein du middle office.

AVANTAGESUn métier enrichissantavec de nombreuxcontacts clients où l’on ne s’ennuiejamais, une dimensioninternationale forte et des activités trèsvariées qui permettentde développer une expertise pointuesur les produits et métiers de labanque.CONTRAINTESUn métier qui imposede la rigueur et unrythme de travailsoutenu compte tenudes objectifs deproductivité.

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VÉRONIQUE BOUET-GÉRARD,responsable du middleoffice financement ausein de la Direction desopérations de la Banquede financement etd’investissement deNATIXIS. Diplômée duDESS gestion financièreet fiscalité (Paris 1-Sorbonne, 1989).

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■ Groupe Crédit Agricolepage 32

■ Natixispage 33

■ PwCpage 34

Les entreprisesse présentent

TARGET carrières ■ Banque, Finance & Audit 2013 ■ 31

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32 ■ TARGET carrières ■ Banque, Finance & Audit 2013

■ P RO F I L S D E S S O C I É T É S

Fiche signalétique

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CandidaturesPostulez tout au long de l’année surnotre site www.mycreditagricole.jobs.

> À propos de l’entrepriseLe groupe Crédit Agricole est le leader de la banque de proximité en France et l’undes tout premiers acteurs bancaires en Europe. Présent dans 50 pays, le Groupeaccompagne les projets de ses clients dans tous les métiers de la banque de proxi-mité et des métiers spécialisés qui lui sont associés.

> Nos métiers● Banque de proximité : contribuer au développement des économies locales enFrance et à l’international en accompagnant tous nos clients (Caisses régionales deCrédit Agricole, LCL, Cariparma...).● Banque de financement et d’investissement : accompagner la croissance des entre-prises et des institutions financières, financer leurs grands projets partout dans lemonde (Crédit Agricole CIB...).● Métiers spécialisés : développer une gamme de produits performants, adaptés auxbesoins de nos clients (Crédit Agricole Assurances, Sofinco, Amundi, BforBank...).

> Profils recherchésLe groupe Crédit Agricole met l’accent sur votre potentiel d’évolution ainsi quesur la richesse de vos expériences, qu’elles soient bancaires ou non. Nous attachonsune grande importance à vos projets de carrière et privilégions les personnes capables de se remettre en question pour évoluer.

> Types de postes (stages), les différentes missionsVoir ci-contre rubrique « Postuler ».

> Processus de recrutementConsultez les offres et postulez sur www.mycreditagricole.jobs tout au long del’année . Si votre candidature est sélectionnée, vous rencontrerez un manager opé-rationnel. Vous passerez ensuite une évaluation à la direction des ressourceshumaines Groupe, avec des exercices de logique et un questionnaire de personna-lité. Une mise en situation pourra vous être demandée.

> Gestion des carrières et évolutionLe groupe Crédit Agricole propose à ses collaborateurs de réelles opportunités decarrière dans l’ensemble de ses entités et leurs implantations dans plus de 50 pays.Attentif à la réussite de chacun, le Groupe mène une politique d’intégration dyna-mique à destination des jeunes embauchés et propose différents séminaires d’inté-gration et des formations adaptées à chaque métier : formations « Jeunes Mana-gers », « Perspectives internationales, « Parcours Dirigeants »...

> Nos besoins à l’internationalNous proposons des stages et des CDI à l’international (plus de 4 000 CDI pourvus en 2011 hors de France), ainsi que pour nos collaborateurs qui souhaitents’investir à l’étranger, des expatriations et missions d’expertises. À noter : le groupeCrédit Agricole est le 4e employeur de V.I.E. 150 missions à pourvoir cette année,sur les cinq continents, dans les métiers de la banque de financement et d’investisse-ment, de la banque de proximité à l’international (2 400 agences dans 14 pays), dela gestion d’actifs, des assurances...

Secteur d’activité : banque, financeet assurances.Activité principale : banque deproximité, assurances, crédits,banque privée, gestion d’actifs,crédit-bail et affacturage, banque definancement et d’investissement.Effectifs : 160 000 collaborateursdans le monde, dont 46 000 àl’international.Implantations : présence dans 50 pays. Plus de 11 500 points devente à travers le monde.Chiffres d’affaires : 35,1 milliardsd’euros de PNB ; 812 millionsd’euros de résultat net part duGroupe (31.12.2011).Postuler :Métiers jeunes diplômés / jeunesexpérimentés.● Analystes crédit ● Attachécommercial entreprises ● Chargésd’affaires entreprises ● Conseillersen patrimoine ● Analystes derisques ● Inspecteurs-auditeurs ● Chefs de projets MOA ● Ingénieursen informatique ● Architectes eninformatique ● Comptables ● Consolideurs ● Contrôleurs degestion ● Chargés d’études.Volume de recrutements 2012 :En 2013, le groupe Crédit Agricolerecrutera en France 4 000 nouveauxcollaborateurs en CDI, 3 000 apprentis,6 000 stagiaires et 150 VIE.

GROUPE CRÉDIT AGRICOLE

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TARGET carrières ■ Banque, Finance & Audit 2013 ■ 33

P RO F I L S D E S S O C I É T É S ■

Fiche signalétique

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Candidatures* [email protected]* [email protected]* [email protected].

> À propos de l’entrepriseNatixis est la banque de financement, de gestion et de services financiers de BPCE,deuxième acteur bancaire en France avec 22 % des dépôts bancaires et 36 millionsde clients à travers ses deux réseaux, Banque Populaire et Caisse d’Épargne.Avec près de 22 000 collaborateurs, Natixis intervient dans trois domaines d’activitédans lesquels elle dispose d’expertises métiers fortes : la banque de financement etd’investissement, l’épargne (gestion d’actifs, banque privée, assurance) et les servicesfinanciers spécialisés.

> Nos métiersUne palette de métiers est accessible aux jeunes diplômés ou ayant une premièreexpérience professionnelle : chargé d’affaires entreprises, chargé d’affaires finance-ments structurés, trader, sales, gérant de portefeuilles, analyste financier, analysterisques de crédit ou de marchés, services bancaires, gestionnaire back et middle office,services financiers, analyste informatique, chargé d’études MOA, chargé d’étudescomptables, juriste...

> Profils recherchésNous souhaitons renforcer nos compétences dans nos domaines d’expertise enintégrant des diplômés d’écoles de commerce ou d’ingénieurs et troisième cycled’université, ayant acquis une première expérience dans la finance, type stage longou VIE, ouverts à un environnement international.En rejoignant Natixis, vous évoluez dans un environnement privilégiant la relationhumaine.Nous valorisons vos compétences dans un cadre responsabilisant et vous confionsdes missions adaptées à votre potentiel et à vos aspirations.Réactivité, écoute et proximité vous permettent de prendre une part active dansnos opérations et de répondre aux exigences de notre clientèle.Nos équipes vous accompagneront tout au long de votre parcours et, lorsque vousserez diplômé, nos RRH étudieront avec vous les possibilités d’évolution chezNatixis ou au sein du Groupe BPCE.

> Processus de recrutementNotre site www.natixis.com (rubrique recrutement) est votre point d’entrée pourmieux connaître nos activités et nos métiers.Vous pouvez également consulter nos offres et y répondre directement en ligne enenvoyant CV et lettre de motivation.Pour les stages, vous serez d’abord reçu par un manager opérationnel.Pour les CDI, VIE et alternance, vous aurez plusieurs entretiens, dont un avec laDRH.

> Nos besoins à l’internationalTout au long de l’année, des propositions de VIE ont permis à de jeunes diplômésd’acquérir une expérience à l’international. Les missions proposées sont analogues àcelles des chargés d’affaires, traders, sales, analystes risque ou IT.En 2011, plus de 135 jeunes diplômés sont partis pour une durée de 18 à 24 moisdans nos différentes implantations (ou celles de nos filiales) : Londres, New York,Hong Kong, Singapour, Dubai, Sydney...

Secteur d’activité : banque definancement, de gestion et deservices financiers.Date de création : 17 novembre2006.Principales filiales : Natixis AssetManagement, Natixis Assurance,Natixis Interepargne, Natixis Factor,Natixis Lease, Natixis Paiements,Natixis Financement, Banque privée1818.Chiffres d’affaires : PNB 2011, 6 717 millions d’euros.Principales implantations• En France : Paris et métropolesrégionales.• Monde : présent dans 68 pays.Recrutements prévusNous proposons sur l’ensemble denos métiers et filiales desopportunités de prérecrutement :plus de 1 700 offres de stage,alternance et VIE.

NATIXIS

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34 ■ TARGET carrières ■ Banque, Finance & Audit 2013

■ P RO F I L S D E S S O C I É T É S

PwC(anciennementPricewaterhouseCoopers)

Secteur d’activité : audit,conseil, transactions,stratégie et expertisecomptable.Implantations : présent dans 158 pays et 776 bureaux, dont 25 en France.Effectifs :180 000 collaborateurs dansle monde, 4 000 personnes en France.Chiffre d’affaires :31,5 milliards de dollars US dans le mondeau 30 juin 2012.Recrutements prévus :1 100 recrutements, dont 450 jeunes diplômés,380 stagiaires et 270 expérimentés.

Fiche signalétique

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> À propos de l’entrepriseActeur de référence dans l’ensemble de ses métiers, PwC offre à ses clients uneprestation intellectuelle globale, efficace, à haute valeur ajoutée au travers de sesprincipales expertises : audit, conseil, transactions, stratégie et expertise comptable.

> Nos métiersAudit : audit et certification des comptes.Conseil : amélioration de la performance des entreprises.Transactions : accompagnement des transactions (achat, vente etc.).Stratégie : accompagnement des entreprises dans leur stratégie business de long terme.Expertise comptable : expertise et conseil auprès des PME-PMI.Juridique et fiscal : Landwell & Associés, société d’avocats correspondante de PwC,accompagne les clients en matière de conseil juridique, fiscal et social.Ces offres de services sont approfondies grâce à des approches sectorielles spécifiques :- industrie (produits industriels et biens de consommation) et services ;- banques, assurances, services financiers ;- nouvelles technologies, télécommunication et loisirs ;- secteur public.

> Profils recherchésAu-delà d’une solide formation, nous nous attachons avant tout à votre espritd’équipe, votre curiosité intellectuelle, votre esprit critique, votre sens de l’initiativeet votre capacité d’adaptation.

> Types de postes/stagesPostes : auditeurs financiers, consultants en organisation et systèmes d’information,consolideurs, auditeurs informatiques, auditeurs internes, analystes transaction, analystes en stratégie et experts-comptables dédiés aux PME-PMI.Stages : des stages de 3 à 6 mois selon les métiers, au sein d’une équipe de profes-sionnels, pouvant déboucher sur un recrutement.

> Processus de recrutementSélection sur dossier de candidature (CV + lettre de motivation).Pour un emploi : 3 entretiens (avec les RH, avec des opérationnels, et avec unAssocié).Pour un stage : 1 ou plusieurs entretiens (RH et/ou opérationnel).

> Gestion et évolution de carrièreNous vous proposons une évolution de carrière rapide : après 3 ou 4 années d’ex-périence et en fonction de votre niveau de compétence et de vos performances surles missions, vous accédez à des fonctions managériales.

> La possibilité d’une carrière flexible et internationaleNous offrons des opportunités de mobilité internationale dans l’ensemble des paysde notre réseau, de mobilité interne (pour changer de métier) et de mobilité régio-nale. Par ailleurs, chez PwC France, vous évoluez dans un environnement interna-tional et êtes en lien sur vos missions avec les pays de notre réseau, ou avec des col-laborateurs PwC France de nationalité étrangère.

CandidaturesPour en savoir plus sur PwC ou pourpostuler, visitez notre sitecarrieres.pwc.fr, rencontrez-nous survotre campus ou contactez les anciensde votre école. N’hésitez pas égalementà nous suivre sur Facebook(facebook.com/pwccarrieresfrance) ousur Twitter (twitter.com/PwCCarrieres).

Page 35: TargetCarrières Banque 2013

Vous êtes étudiant, jeune diplômé de bac + 2 à bac + 5…

CARRIÈRES JEUNES DIPLÔMÉS

Rencontrez les entreprisesqui recrutent.Participez aux ateliersd’aide à la recherche d’emploi.N’oubliez pas votre CV !

Sous le patronage de

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Gagnez du temps : invitations gratuites sur

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Paris, 8 et 9 février 2013

Vous êtes étudiant, jeune diplômé de bac + 2 à bac + 5…

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3 grands rendez-vous les 22 et 23 mars 2013 :

BORDEAUX,

LYON - VILLEURBANNE,

NANTES.

Gagnez du temps : invitations gratuites sur

Page 36: TargetCarrières Banque 2013

Nos collaborateurs sont au cœur de notre projet. C’est pourquoi nous voulons intégrer des femmes et des hommes aux parcours variés qui apporteront des regards différents et nous permettront d’avancer ensemble et avec tous nos clients, dans tous nos métiers, dans tous nos pays. Notre engagement : développer vos compétences et accompagner votre carrière dans un groupe international.

Jeunes diplômés (h/f), rejoignez le groupe Crédit Agricole

* Bienvenue.

Chez nous, partout dans le monde, même en début de carrière, chacun apporte sa touche.

160 000 collaborateurs I 50 paysTous les métiers d’une banque universelle www.mycreditagricole.jobs

GROUPE CRÉDIT AGRICOLE

BANQUE DE PROXIMITE EN FRANCE ET A L’INTERNATIONAL BANQUE DE FINANCEMENT ET D’INVESTISSEMENT GESTION D’ACTIFS ASSURANCES CREDIT À LA CONSOMMATION BANQUE PRIVEE CREDIT-BAIL ET AFFACTURAGE

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