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Top.secret.hs1.Mai Juin Juillet.2006.Dossier Special Terre Creuse

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  • TOP SECRET - HORS SRIE N14

    Selon la thorie de la Terre Creuse,les ples prsenteraient en ralitdeux immenses trous bants quipermettraient laccs au mondeintrieur.Absurde ?...Dans ce cas : - Pourquoi la Nasa qui est trsgnreuse en matire de photosatellite, se montre-t-elle si avareen photographies des ples ? - Pourquoi nous montre-ellepresque toujours les mmescurieuses images sur lesquelles onne voit rien.Il est vrai que les forts rayonne-ments qui svissent aux ples nefavorisent pas le survol de ceszones, mais est-ce bien la seuleraison ?Les satellites de la srie Goes, sont ma connaissance parmi les rares donner sur le web des images quo-tidiennes de la globalit de la Terre.Eux non plus ne montrent pas lesples qui sont derrire l'hori-zon... Regardez la mto la tl-vision. Vous verrez que les imagessont coupes aux ples... Tout sepasse comme si ces deux zones, leple Sud et le ple Nord, taientdeux territoires interdits.Pas du tout, diront les veilleurs dela pense dominante, les explora-teurs se rendent frquemment l-bas et ils ne sont jamais tombsdans le trou ! Dans le cas contraire,ils en auraient parl. Et les astro-nautes de la navette et ceux delISS, ils auraient d galementvoir ces trous. Comment expliquerquils nont rien dit ? Commentpouvez-vous croire un si vastecomplot mettant en cause un sigrand nombre de personnes auxintrts si divergents...? Ce genrede thorie ne peut venir que dunesprit malade, mfiez-vous.En fait, il ny a pas besoin dun sivaste complot. LISS et la navettene saventurent pas au-del de 65-70 de latitude. Leur altitude, rela-tivement faible ne leur permetmme pas de voir la Terre dans sa

    globalit. Dans ces conditions, lesquipages nont pas loccasiondadmirer les ples. Depuis lesmissions Apollo, officiellement,aucun quipage n'a pu voir la Terredans sa globalit. Quant aux explo-rateurs qui se rendent sur place, letrou est si grand et la courbure siprogressive, quils pourraient syaventurer sans mme sen rendrecompte.Bref, si cette ide de Terre Creuseest vraiment si ridicule, que la Nasanous montre enfin des images desples dignes de ce nom, et nousserons alors les premiers recon-natre que nous nous sommes lancssur une piste dlirante.Malheureusement, dcouvrir devraies images des ples de laTerre est quasiment un exploit ! On vous trouvera bien quelquesimages mais ceux qui prendront letemps de les tudier srieusementse rendront vite compte quelles necorrespondent rien et quelles nesignifient pas grand chose.Vous comprenez prsent lnor-mit de la question que soulve cedossier. Lhomme moderne segausse de la navet des anciens quicroyaient que la Terre tait plate.Serait-il lui-mme, aujourdhui,dans la mme situation ? Je sais, il y a ce que pensent lesscientifiques et ces schmas trsprcis de la structure interne de laTerre. Jenvie pour ma part cesgens qui peuvent se vanter dautantde certitudes. Les ondes qui per-mettent d'explorer le sous-sol de laTerre sont extrmement limites.Et comme le plasma se rencontreassez tt en sous-sol, autant direqu'il est impossible dtre sr dequoi que ce soit... Petit exemple : on fore le ptrole 2000 mtres en moyenne (au-delce n'est plus assez rentable) et oncherche les nappes grce desondes sismiques et des instrumentstrs performants et extrmementprcis qui donnent une vue du sous-sol en 3D jusqu' 5000 mtres...

    Et bien les prospecteurs se trom-pent encore dans leurs interprta-tions. Ils creusent la recherche deptrole avec un taux dchec de30%. J'ai donc du mal croire queles rsultats des milliers de km deprofondeur soient aussi fiablesquon le dit...Que savons-nous de la structure denotre plante ? Jusquo avons-nous pu forer en profondeur ? 30 ?40 km ? Il nest pas sr que noussoyons alls si loin, et nos radars nepeuvent malheureusement pas nousen apprendre davantage Or pouratteindre le cur de la Terre, il fau-drait pouvoir creuser jusqu uneprofondeur de 6318 km. Celadevrait nous forcer un peu plusdhumilit, non ? Vous vous demandez prsent com-ment la Terre aurait pu se former lamanire dune coque creuse. Jenentrerai pas dans le dtail de lacration de lUnivers, le dossier estl pour a, et je prfre laisser laparole aux auteurs qui sont parmiles plus brillants stre penchssur la question. Sachez cependant que la sciencesemble ne pas tenir compte de ceque jappellerais la force centrifugedans ses thories sur la formationdes astres. Or, les plantes tournenttoutes sur elles-mmes... Si, commele prtend la thorie, lapparitiondes plantes est due des conglo-mrats tourbillonnants de gaz et departicules, la loi de lattraction a dpousser les particules les pluslourdes vers lintrieur, cependantque cette force centrifuge lesrepoussait vers lextrieur. Ces deux forces runies impliquentncessairement que les plantessoient creuses. En effet, l o laforce centrifuge est la plus forte(sur la priphrie), la matirechappe lattraction et se dispersedans lespace. Au contraire, l olattraction lemporte, les particulessattirent inexorablement, formantun noyau de particules au centre.Toutefois, il existe une zone inter-

    PRFACEPRFACE

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  • TOP SECRET - HORS SRIE N15

    mdiaire o les deux forces sannu-lent. Cest l que se concentre lamatire, crant ainsi une enveloppede particules comme une coque. Enrefroidissant, lenveloppe devientune coquille vide enfermant unnoyau de particules comme unsoleil magntique en son centre.Dans cette logique, les plantessont non seulement creuses, maiselles prsentent deux ouverturessitues au niveau des ples. Eneffet, la force centrifuge tant qua-siment nulle au niveau de laxe derotation des plantes, il est logiqueque les particules cet endroit sesoient effondres sur elles-mmesavant que ne durcisse la coque.Or, si la Terre est vraiment creuse(ce que nous ne sommes pas enmesure daffirmer) cela signifieque certaines personnes nouscachent la vrit ! Depuis toujours, le vritable pouvoirrepose sur la connaissance duneminorit maintenant la majoritdans lignorance.Pourquoi les choses devraient-ellesavoir chang aujourdhui ? Croyez-vous sincrement quelles aientchang ? Une maison est faite pour quonvive lintrieur des murs et non lextrieur, sur le toit par exemple,

    soumis aux intempries Sil entait de mme des plantes ? Si ces dernires taient, commedimmenses vaisseaux voyageant travers lespace sidral, conuesnon pas pour vivre lextrieur,mais lintrieur, labri des capri-ces climatiques, des astrodes, etdes radiations ? Si lintrieur de la plante taitoccup par des tres de grandetaille, en avance de milliers dannessur nous, et qui seraient loriginede certaines manifestations dovnis ?Des tres quen dautres temps,lhumanit de lextrieur auraitappel Les Dieux.Tandis que ces tres bnficieraientdu confort intrieur : un climattempr, une atmosphre idyllique,une esprance de vie se comptanten milliers dannes ; nous autres,pauvres passagers de troisimeclasse, ne serions que de vulgairesparasites de la Terre, ayant proli-fr comme de la mauvaise herbe la surface. Des parasites bien utilesaux Dieux qui auraient trouv lemoyen dutiliser nos penchantsnaturels afin de servir au mieuxleurs intrts. Il est dit dans lestextes anciens que notre fonctionpremire est de cultiver le jardin.Cest ce que nous faisons par la

    force des choses, nous veillonsindividuellement et collectivement la terre que nous travaillons etamnageons depuis toujours.Finalement, la pousse cologiqueinstinctive ne dune poque depollution extrme, ne serait quunerponse ce besoin quont lesDieux dentretenir leur maison. Ainsi, comme toutes les autrescratures de la surface, lhomme neserait alors quun chantillontmoin parmi dautres. Nousavons t laisss lextrieur,comme une multitude, destins veiller, entretenir, et ragir encas dalerte, comme des milliardsde micro-capteurs disposs surtoute la surface du vaisseau Terre. Cest partir de ce postulat un peusinistre, il faut bien le reconnatre,que nous nous sommes attels autravail, en nous appuyant sur le tra-vail de recensement et darchivageextraordinaire accompli par notregrand ami, Fred Idylle, sans qui cenumro Hors Srie consacr laTerre Creuse naurait jamais puvoir le jour.Merci Fred, de tes recherchesfantastiques et de ton amiti !

    R.R.R.S.

    TOP SECRET HORS SERIE. Trimestriel.

    Top Secret Hors Srie est dit par EDEN EDITION SARL au capital de 7622,45 euros - Principal actionnaire : RochSaquere. Directeur de la publication : Saquere - Responsable Editorial : Roch Saquere. Corrections : DBG.SL -Infographie : Fanny Fourcade. Imprim par Lonce-Deprez. Ruitz France - Distribution NMPP. Numro de CommissionParitaire : 0311 K 87709. ISSN : 1638-0142 - Dpt lgal parution. Sige social : 8, rue Pierre et Marie Curie. 32600 LIsle Jourdain - Tel : 05 62 07 38 57. Mobile : 06 61 42 34 16. Email : [email protected] - Site web : http://www.topsecret.frL'diteur dcline toute responsabilit quant aux contenus et opinions formules par les sites Internet rfrencs, celles-ci n'engageant que leurs auteurs. Toute reproduction, toute traduction pour tout pays et tout support, intgrales ou par-tielles, faites sans le consentement de l'auteur sont illicites. Toute copie autre que destine un usage personnel eststrictement interdite. Tous droits rservs sur le matriel photo qui n'aurait pas fait l'objet d'une convention antrieure la parution en raison des difficults d'identification lies au rseau Internet. De nombreuses photographies de ce magazine proviennent des sites Internet de la NASA, du bureau d'histoire de laNASA, du centre de l'espace de Kennedy et du centre de l'espace de Johnson. Ces photographies ont t rassemblesde diverses sources publiques, et sont entres dans le domaine public sauf indication contraire. Toutes les photogra-phies provenant de l'appareil photo Mars Orbiter Camera sont utilises parce que le Malin Space Science Systems le per-met. En conformit avec le rglement sur l'utilisation de ces images, l'intgralit du crdit de ces images appartient auNASA/JPL/Malin Space Science Systems. De mme qu'appartiennent la Nasa ou lESA toutes les images astrono-miques prises par les diffrentes sondes et engins de l'exploration spatiale. Toutes ces images peuvent tre tlchargeset employes dans n'importe quel but non interdit par loi. Elles ne peuvent, cependant, servir de label ou logo, ni laisserentendre qu'elles impliquent un partenariat commercial quelconque entre la Nasa et une autre socit, dans le but d'in-citer l'approbation de toute personne sur un produit ou un service.

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  • LA TERRE C

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    THO

    RIE

    SOMMAIRELA TERRE CRTOP SECRET # 1 - NUMRO HORS SRIE - TERRE CREUSE

    UUUU NNNN DDDD

    SOMMAIRE

    REMERCIEMENTSREMERCIEMENTS Fred Idylle

    qui nous a offert son incommensu-rable savoir, sa documentationimmense et son amiti. Il est enralit lauteur vritable de cetouvrage, il en est en tout cas leprincipal inspirateur.

    Ludovic Boninqui nous a aid sans flchir, dans ledfrichage des donnes, dans le trides nombreuses archives, et qui asu mettre en avant lessentiel desinformations qui font de ce livre unouvrage clair et lumineux.

    Karma Onequi nous a amicalement concoctlinterview fulgurante de AntonParks que vous trouverez en annexe ce dossier. Une faon remarquabledouvrir le dossier Terre Creuse surdautres pistes et perspectives...

    INDI

    CES

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    TES

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    Byrd : lhistoire moderne de la thorie 8

    Lopration High Jump 10

    Les prcurseurs 16

    Les aventures aux ples : entre tmoignages et fictions 21

    Oasis et mer libre de glace 27

    Les mystres des ples 32

    Les ples lre de la prhistoire 35

    LAntarctique et la source de jouvence 39

    Localisation des ouvertures polaires 42

    Les ples de Mars 48

    Les ples de Mercure 51

    Les ples de Vnus 52

    Les ples de Jupiter 53

    Les ples de Neptune 54

    Les ples de Saturne et Titan 55

    Les ples de Enceladus et Ceres 57

    Les ples de la Terre 58

    Les ouvertures polaires en images 62

    Conclusion ultime 73

    Ouvrages de rfrence 74

    Interview : Les mondes creux et les Annunakis 75

    TOP SECRET - HORS SRIE N16

    tous ceux qui nous ont aid la ralisation de ce premier TOP SECRET Hors Srie.

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  • CREUSE A tous les reveurs de poles, aux cueilleurs dtoiles, et aux explorateurs des temps. A tousceux qui se posent des questions, pensent pareux-meme, et se rebellent pacifiquement. Ilsauront vcu en esprits libres, et non en corpsvides, domins, dirigs, manipuls, malmens,absorbs, ingurgits, digrs, et fina l ementrecycls pour que tournent les rouages de linsatiable avidit de ce monde.Roch S.

    CREUSELa Terre est-elle creuse ?Pour certains le simple faitdoser poser cette questionest dj un sacrilge.Selon eux, cela revient jouer avec de vieux fan-tmes, voire mme faire lapologie dHitleret du nazisme, sousprtexte que les scienti-

    fiques de lAllemagnenazie ont t les derniers

    prner cette thse. Je rassure le lecteur de TOP

    SECRET, les membres de lardaction condamnent ferme-

    ment le nazisme ainsi que toutesthses fascisantes, xnophobes,

    racistes et antismites. Nous revendi-quons notre attachement au respect de

    tous les tres humains et la tolrance. Bref, pourquoi irions-nous promouvoir ce que

    nous considrons comme la pire page de lhistoireeuropenne du XXe sicle, qui fut comme on le sait, trsriche dans le domaine de lhorreur ? Que les choses soientdonc bien claires, les thses nazies qui ont abouti au gno-cide de millions de personnes dans les camps dextermina-tion nous sont odieuses.Dans ce cas, diront certains, pourquoi ressortir cette histoirede Terre Creuse ? Pourquoi risquer de rveiller de vieuxdmons ?Dune part, les scientifiques allemands ne sont pas lesinventeurs de cette thorie qui existait dj dans lantiquitchez les Mayas, Incas, Bouddhistes, Grecs et qui fut reprisepar bien des auteurs avant eux. Dautre part, il ne nousparat pas trs responsable de renoncer toutes recherchesou questionnement sur le sujet, pour la simple raison que lesnazis se sont galement intresss la question. De mme,la rcupration de cette affaire par certains no-nazis auxthories nauseuses pourrait bien tre lultime rempart pourdissuader les esprits curieux et sincres.

    Le thme de la Terre creuse a toujours t porteur de rve et leDr canadien Raymond Bernard, auteur de l'ouvrage intitul"La Terre Creuse" publi chez Albin Michel de 1971 (Nepas confondre cet auteur avec son homonyme, le GrandMatre de l'AMORC), fut parmi ses plus ardents dfenseurs.Cet ouvrage est trs difficile trouver de nos jours, et pourcause, il voque un sujet tabou en haut lieu ! Bien plus tabouque son ct saugrenu ne pourrait le laisser envisager. Lesujet de la Terre creuse est repris par de nombreux auteursdont certains, inattendus, comme Howard Menger dans sonouvrage "Mes amis les hommes de L'Espace" (1965). Le moment est venu aujourdhui de vous parler ouvertementde ce dossier mconnu. Ce numro hors srie se prsentecomme un hommage ces auteurs anticonformistes qui, detout temps, ont os et osent encore avancer des ides et desconceptions en total contradiction avec le scientifiquementcorrect de leur poque, et cela au mpris de leur rputation,sinon de leur scurit. Cette thorie de la Terre creuse estpeut-tre ridicule... au moins nous pourrons dire que nousnous sommes donns la peine dtudier le dossier. Ce quinest pas le cas de tous. Enfin pour finir, si vous le permettez, voici quelquesrecommandations : - Soyez plus fort que le Phnomne et la fascination dusecret, ne vous laissez pas dominer par lui. Le Phnomnedomine lHomme en lui confrant un sentiment dimportancequi est une illusion. - Ne croyez rien ni personne sur parole, tenez-vous enaux faits.- Demandez-vous toujours si le fait de vous poser toutes cesquestions est bon pour vous. Si la rponse est non, alors ilvaudrait mieux reposer ce livre, mme si cest juste pour untemps. En revanche, si la rponse est oui, poursuivez lalecture jusquau bout. Et si le sujet vous intresse, faites vospropres recherches pour vrifier nos informations. Cherchez des images des ples et vous dcouvrirez avecsurprise que ces deux zones font partie des rgions lesmoins photographies et donc les plus secrtes du globe.Question : qu'y a-t-il donc de si trange aux ples quonveuille ce point nous le cacher ? Et l, cest le trou...

    UUUU NNNN DDDD OOOO SSSS SSSS IIII EEEE RRRR TTTT OOOO PPPP SSSS EEEE CCCC RRRR EEEE TTTT

    AVERTISSEMENTEN GUISE DAVERTISSEMENT

    TOP SECRET - HORS SRIE N17

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  • LLaventure de lamiral ByrdPour introduire le sujet passionnant dela Terre creuse, le plus simple estencore de compiler les dclarations etles informations rapportes par lAmiralByrd au retour de ses nombreusesexpditions en Arctique et Antarctique.Vous comprendrez rapidement pour-quoi celles-ci ont su veiller lintrt etla curiosit des chercheurs. Entronsdonc directement dans le vif du sujetavec ce court extrait dun article deJean Brun de l'hebdomadaire Nostra(n 425 de la semaine du 29 Juin au 4Juillet 1980) : 1926 : Byrd, accompagnd'un capitaine de vaisseau et de deuxquartiers-matres, marchait depuis desheures sur la banquise, escaladant lesmoutonnements chaotiques des glacesternelles, et dvalant de dangereux-pics plus prilleux qu'un rochervertical. Soudain, du haut de la falaiseblanche o l'expdition tait parvenueau prix de mille dangers, ils dcou-vrirent un spectacle inoubliable.

    Sous leurs yeux mduss s'tendaitune longue valle troite et profondecouverte d'une vgtation luxuriante etapparemment baigne d'un chaud soleilpermanent. Une vritable oasis de vieau milieu du grand dsert de glace. ()Aprs une longue heure de descente, ilsavaient chang de monde. Ils entraientdans une plaine o rgnait une vgta-tion prolifique et presque paradisiaque.La chaleur douce et pntrante (lethermomtre indiquait 198 c) les obli-gea quitter leurs quipements d'explo-rateurs polaires. Sous leurs pieds, ilsfoulaient une herbe drue et grasse. () Hlas ! Il fallait borner l, l'explorationde ce jour. La fatigue de chacun, lemanque de vivres, et l'puisement desaccumulateurs de radios faisaient undevoir au chef du dtachement d'or-donner sans perdre un instant le retourau campement de base. Quelques jours plus tard, aprs avoirrepris quelques forces et renouvelleurs quipements, Byrd et ses compa-gnons prirent ( nouveau) la routepour tenter de retrouver ce qu'ilsappelaient entre eux le "paradis perdu". Malheureusement, il leur fut impossiblede retrouver la valle.Si Byrd n'tait pas Amiral dans l'U.S.Navy, et s'il n'avait pas particip par lasuite de nombreuses autres expdi-tions polaires (1929, 1936 ,1947, 1956)nous pourrions considrer ce rcitcomme le dbut d'un roman fantas-tique ou d'une amusante plaisanterie.Mais Byrd consacra une grande partiede sa vie lexploration des ples et ildclara successivement :- En 1947 : qu'il aimerait revoir cetteterre au-del du Ple Nord, qui est "lecentre du grand Inconnu".- En novembre 1955 avant son dpartpour explorer le ple Sud : "C'est laplus importante expdition de l'histoiredu monde".- En janvier 1956 dans un messageradio en provenance de l'expdition

    antarctique et confirm par la presseamricaine du 5 fvrier 1956 :"Le 13 janvier, des membres de l'exp-dition des tats-Unis ont accompli unvol de 4300 km partir de la base deMc Murdo Sound, situe 640 km l'Ouest du ple Sud et pntr dansune terre sur une distance de 3700 kmau-del du ple".- En mars 1956 son retour du PleSud : "La prsente expdition a ouvertun nouveau et vaste territoire".(NB : Notons avec soin le terme "Au-del" et non "au-dessus" utilis parl'amiral Byrd). Si Byrd avait vol au-dessus des ples Nord et Sud, en direc-tion des immensits glaces qui s'ytendent, il serait incomprhensiblequ'il ait qualifi ce territoire de "GrandInconnu". De mme, Byrd n'avait pas de raisond'utiliser cette phrase trange prononceavant sa mort : Ce continent enchant dans le ciel,terre de l'ternel mystre !. propos de la dclaration de lamiral

    L'AMIRAL RICHARD EVELYN BYRD, Grand Chancelier de l'Ordre de la Fayette et de laCroix du Mrite, secrtaire perptuel de l'Acadmie Fdrale de la Marine et desSciences, a vcu des aventures extraordinaires dans les glaces du Ple Nord. Capitaine

    de vaisseau, aventurier du grand nord de lArme Amricaine, il joua un grand rle dans lhis-toire moderne de la thorie de la Terre Creuse.....

    l'expositionde la galerie

    nationale du Jeu de Pomme qui s'est drouleau mois d'avril 2003, les uvres du peintre sur-

    raliste belge Magritte illustrent comment laconcavit de la Terre se referme aux ples.

    Notre plante nest pas lisse cet endroit, maiscomme cette pomme elle sincurve son som-

    met pour donner accs sa concavit intrieure,o de nombreux explorateurs ont pntr. Cesecret est le mieux gard de notre histoire !

    Portrait de lAmiral Byrd sous luniformede lU.S Navy. En 1926, bord de sonmonoplace Fokker 3, il fut le premier

    homme voler au-dessus des ples. Unpremier rendez-vous avec louverture polaire

    Antarctique qui en apellera dautres...

    TOP SECRET - HORS SRIE N18

    BYRD : LHISTOIRE MODERNE DE LA THORIE

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  • Byrd du 13 janvier 1956, un passagedu clbre ouvrage de RaymondBernard "La Terre creuse", relve lanomalie suivante : Si nous regardons une carte du PleNord, par exemple et si nous mesuronsles distances du ple gographique auxquelques pays des alentours : Sibrie,Spitzberg, Alaska, Canada, Finlande,Norvge, Gronland, Islande, cesdistances sont toutes infrieures 3700 Km. Et pourtant Byrd n'a survolaucune terre connue en 1947. Il ditavoir dpass le ple, au-del de 3700Km, puis fut oblig de rebrousser che-min, car la rserve d'essence de sonavion diminuait. Et comme l'appareilprogressait au-del du ple, apparurentdes rgions libres de glace, avec deslacs et des montagnes couvertes d'arb-res, et mme un animal monstrueux quiressemblait un mammouth prhisto-rique. Tout cela fut rapport par lesoccupants de l'avion aprs la brve

    annonce base sur le rapport radio deByrd et publie dans la presse amri-caine. Toute publicit ultrieure a tsupprime par le gouvernement pourqui Byrd travaillait, et qui avait des rai-sons politiques et militaires videntesde cacher cette dcouverte."Raymond Bernard en dduit que pourcomprendre les dclarations nigma-tiques de l'amiral, il faut carter laconception traditionnelle de la forma-

    tion de la Terre eten accepter unenouvelle, selonlaquelle les extr-mits arctiques etantarctiques nesont pas convexes(comme une oran-ge) mais conca-ves (comme unepomme).Selon RaymondBernard cettedclaration deByrd est un indicefort qui permet depenser que lamiralentra tout simple-ment dans lesdclivits polairesqui donnent accs l'intrieur creuxde la plante. Il rgne dans ce territoireinconnu un climat tropical o se

    dveloppe une vie vgtale, animale ethumaine qui nous sont inconnues etque les gouvernements nous cachent,car c'est de l que sortent certainsovnis. De tout ceci dcoule lvidencesuivante : la civilisation atteinte par lesgens de l'intrieur dpasse de loin noscapacits technologiques, et, sils nesouhaitent pas se faire connatre deceux de lextrieur, nous navons aucunintrt provoquer une confrontation

    directe qui pourraittourner au dsastrepour nous.Si vous doutez encoredes rvlations del'amiral Byrd, lisezl ' e x t r a o r d i n a i r ereportage de l'cri-vain Charles Berlitz,auteur du "Triangledes Bermudes". Bienqu'il ne semble passtre vraiment pen-ch sur la thorie dela Terre creuse, ildevait la connatre,car dans un livre de

    1978, "Sans trace" publi chezFlamarion, il relate l'aventure de l'amiralByrd en 1929 et la commente ainsi : "Cette lgende a trait un rapport radioqu'aurait lanc l'amiral Byrd depuis sonavion (rapport tellement incroyablequ'on prfra le taire officiellement) surl'observation laquelle il se serait livrdans les parages du Ple. Au cours deson vol, qui simultanment faisaitl'objet d'un reportage radio, il mergeasoudain d'un banc de brume et seretrouva en train de survoler une terresans glace o il fut mme de distin-guer de la vgtation, des lacs, des ani-maux ressemblant des mammouthsou d'normes buffles ainsi que deshumains qui semblaient les regarder.D'aprs certains chercheurs spcialissdans les domaines de la zoologie et del'exploration qui s'efforcrent d'luciderce rapport, la transmission fut inter-rompue et les parties de ce reportagequi avaient trait ce phnomne insolitefurent par la suite supprimes. J'ai russi trouver un tmoin clef decette poque, en la personne de MmeEmilie Ingram, son tmoignage excep-tionnel corrobore les dclarations desautres membres de l'expdition."Le dcor est plant. Vous allezdcouvrir maintenant lpisode leplus sombre de la vie de Byrd, lexpdi-tion quil dirigea en 1947 et dontlhistoire se souvient sous le nomdopration High Jump.

    Venaient-ils peut-tre d'unmonde souterrain, o vivraitune civilisation inconnuequi se serait dveloppedepuis des sicles dans laplante Terre qui seraitcreuse l'intrieur ?Cet extrait est tir du livremaintenant puis et introu-vable de Raymond Bernardintitul La Terre Creusepubli chez Albin Michel en1971. Cest un remarquablerecueil dinformations sur laconcavit de la Terre. Depuis bien peu dauteursont eu le courage de publierde tels ouvrages...

    Il faut carter la conception traditionnelle de la formationde la Terre et en accepter une nouvelle, selon laquelle les

    extrmits arctiques et antarctiques ne sont pasconvexes mais concaves

    Richard Byrd, de retour de son expdition de 1929 en Antarctique,acclam lors dune parade Boston.

    TOP SECRET - HORS SRIE N19

    THORIELA THORIE

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  • EEn 1938, un porte-avion, le NeuesSchwabenland appareilla pourl'Antarctique. Arrive dans une zonesitue entre le 10 mridien Ouest etle 20 Est et entre le 70 et 75 paral-lle Sud, lexpdition aborda unergion libre de glace avec des lacs etdes montagnes, borde au Nord parl'Ocan Atlantique. Les allemandss'attriburent ainsi 600 000 km carrsde terrains qu'ils baptisrent "Neues-Schwabenland" (Nouvelle Souabe).Cette appellation gographique figuretoujours sur nos atlas sous le nomanglais de New Schwabenland. La colonisation allemande de cettergion de lantarctique ne tarda pas

    se mettre en place.Des flottilles entiresde sous-marins firentroute secrtementvers ce territoirei n s o u p o n n .Lingnieux systmedu schnorkel, plusconnu sous le nomde tuba Walter,permettait aux sub-mersibles de naviguer sous l'eaudurant plusieurs semaines et de ralliercette base sans faire surface. Nous pouvons raisonnablement imaginerque ces btiments ne voyageaient pas vide, mais quils devaient transporter

    des passagers tris sur le volet, destechniciens spcialiss, fuyant surordres, jusquaux derniers instants,la progression des allis sur le solallemand.En toute logique du matriel de pointe,extrmement sophistiqu, fut gale-ment dbarqu dans les bases duNeuschwabenland. Cest ainsi que cer-tains disques volants purent sansdoute atteindre lAntarctique en picesdtaches. Il en fut trs probablementde mme des plans et documentstechniques de ces engins rvolution-naires quHitler appelait encore auxderniers jours de la guerre, ses armessecrtes qui allaient renverser le coursde la guerre et donner la victoire ultimeau peuple allemand... tait-ce purefolie, pure mythomanie de la part dundespote tentant de se raccrocher deschimres, ou bien ces armes taient-elles vraiment dj au point ?Quoi quil en soit, tandis que des cen-taines de btiments allemands secontentaient de faire escale, dautresrestrent sur place et nul ne les revitjamais. Aprs avoir dress linventairede la flotte sous-marine de laKriegsmarine, les tats-majors allis,en particulier lU.S-Navy et la Royal-Navy, ont d se rendre lvidence,

    EN 1936, dans la prvision d'un invitablesecond conflit mondial, l'Allemagnenazie pensait quil tait indispensable de

    prvoir une logistique performante pour la guerremaritime. Outre les accords secrets avec lesallis du Grand Reich et ses amis potentielsdans certains pays d'Amrique du Sud pour leravitaillement des navires de guerre, il fallait unebase discrte, solide et inattaquable pour lessous-marins de la Kriegsmarine.

    On peut rpertorier une vingtaine de bases allemandes sur cette carte authentique de ltat-major allemand lors

    de la Seconde Guerre Mondiale. On peut lgitimement se demanderpourquoi une telle concentration de force en un lieu si hostile de

    la plante a t dcide par les Nazis. LAmiral Byrd dcida de dloger ces rescaps de la guerre en 1947, mais il tomba sur une rsistance

    insouponne et insouponnable...

    Le porte-avion allemand Schwabenland appareillant dans un port de lAllemagne nazie

    TOP SECRET - HORS SRIE N110

    LOPRATION HIGH JUMP

    terre creuse.qxp 18/04/2006 22:34 Page 10

  • une bonne centaine d'units de la der-nire gnration, des U-21 et U-23,bnficiant de la technologie la plusrcente, taient ports manquants. Ilsnavaient t ni couls en oprations,ni sabords par leurs quipages, ni sai-sis, ni arraisonns par les forces Allies ! O se cachaient-ils donc ? Bien dautres questions se posent encore. Si les redoutables armes secrtes alle-mandes taient rellement disponibleset bien labri au Neuschwabenland,pourquoi ne firent-elles pas leur appa-rition sur le thtre des oprations lafin de la guerre, comme lannonaitpourtant Hitler. Le dictateur a-t-il t

    trahi par le lointain poste de comman-dement du Neuschwabenland ? Avecle recul que permettait leur situationgographique, certains officiers ont-ilsdcid, au prix dune mutinerie san-glante au coeur mme de la base, dene pas engager leur dernire force

    dans la bataille ? Jugeaient-ils cet enga-gement prmatur face lirrsistibledferlante allie ? linstar dun gnralDietrich Von Choltitz qui refusa dedtruire Paris, ces hommes, conscientsde linluctable dfaite allemande, ont-ils prfr se mnager une porte desortie ? Ont-ils souhait prserver leurforce pour plus tard, abandonnant lefhrer son bunker et les hauts digni-taires nazis leur lamentable sort ? Ont-ils tourn le dos dfinitivement une idologie nazie devenue purile encomparaison des nouveaux enjeuxquils pressentaient, savoir laconqute spatiale. Cette conqute tait

    leur monnaie dchange. Un cadeautechnologique quils taient probable-ment dtermins offrir aux vainqueurs condition dobtenir non seulement desgaranties, mais aussi une situationprpondrante, et un pouvoir de dci-sion dans la suite des vnements.

    Naturellement avant dengager toutengociation il faudrait en passer parune priode de dmonstration deforce. Plus lennemi tait puissant, plusce serait long pour lui faire comprendreet admettre la situation. La rivalit nais-sante entre amricains et sovitiquesallait grandement faciliter les choses. Naturellement tout cela nest que purespculation. Cependant il faut bienreconnatre que cest un scnario plau-sible, voire logique si on le place dansla perspective dAlternative 3.Mais comment tre sr de tout a ?... Quoi qu'il en soit, ce nest pas sans unebonne raison si la fin de lanne 1946,alors quAmricains et Sovitiques sontoccups mettre en place les nouvel-les rgles de la guerre froide, l'amiralRichard Evelyn Byrd, hros militaireamricain dot dune grande expriencedexplorateur des ples, prend le com-mandement dune expdition baptiseHigh Jump. En dpit du caractre scientifique que luiprteront les mdias (lobjectif officielest de cartographier lAntarctique),lopration High Jump, est une op-ration militaire denvergure. En plusdu navire amiral Mount Olympus,elle se compose de deux brise-glaces,le Burton Island et le North Wind,des transports de troupes PineIsland et Curritruck, des destroyersBrownson et Henderson, du porte-avions Philippine Sea et de quatreautres navires, le Cannistead, leCapacan, le 3Yancey et leMerrick. Une expdition comportant4000 marines et 200 avions embar-qus, six hlicoptres, avec toute unelogistique de guerre prvue pour une

    Dpart en expdition pour Byrd et son quipe. Une mauvaise rencontre allait s'ensuivre...

    En dpit du caractre scientifique que lui prteront les mdia, lopration High Jump,

    est une opration militaire denvergure

    Larmada de lopration High Jump, traversant lesglaces de lAntarctique

    U.S.C.G.C. Northwind (WAG-282)Groupe du centre

    Capt. Charles W. Thomas, USCG

    USS Pine Island (AV-12)Groupe Est

    Capt. Henry H. Caldwell, USN

    USS Brownson (DD-868)Groupe Est

    Cmdr. H.M.S. Gimber, USN

    Larmada de lopration High Jump

    TOP SECRET - HORS SRIE N111

    THORIELA THORIE

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  • opration de plusieurs mois peut-elleencore prtendre une qualificationscientifique ?Une partie de cette armada quitte labase U.S de Norfolk en Virginie le 2dcembre 1946. Elle rejoint le restedes units en des points de ralliementprvus cet effet dans des bases del'Antarctique. Lobjectif de larmada estparfaitement cibl : Neuschwabenland.Les zones Est et Ouest tant couvertespar des patrouilles maritimes etariennes, on installe le camp debase sur une zone centrale, LittleAmerica. Le 13 fvrier 1947, les volsde reconnaissance sur l'objectif peu-vent enfin dbuter.

    Lopration High Jump Alors que lopration dmarre peine, la perte de nombreux avionsplace lamiral Byrd dans une situationintenable. Contre toute attente, le 3mars 1947, Byrd ordonne toutel'armada d'abandonner la zone et deregagner Norfolk.Officiellement, ce sont des avaries, despannes mcaniques dues en grandepartie la mto qui sont responsablesdes pertes humaines et matrielles. Enralit, ce quoi cette expdition futconfronte reste encore un mystre.Le 5 mars 1947, Lee van Atta, un jour-naliste qui tait accrdit pour suivrecette expdition, publia dans les colonnesdu plus grand quotidien sud-amri-cain, El mercurio, une interview del'amiral Byrd au cours de laquelle lehros amricain dclarait en substance :C'est dur entendre, mais dans le casd'une nouvelle guerre, il faudra s'at-tendre des attaques d'avions quipeuvent voler d'un ple lautre". Byrd laisse-t-il entendre qu'il y a auple une civilisation avance qui disposed'une technologie suprieure ?Rappelons que lexpdition eut lieu en1947, et quil se produisit de nombreuxvnements importants cette anne-l.

    Le droulement officiel de lamission High JumpSelon le rapport officiel de lU.S.Navy,lors du dernier vol de cartographie del'expdition de 1947, six avions dcol-lrent. Chacun devait suivre une routedtermine lavance. La missionconsistait filmer et mesurer avec les

    magntomtres les caractristiquesphysiques du ple. Or le rapport nous apprend que lavionde l'amiral est revenu avec 3 heures deretard. Il est prcis dans ce rapport,sans plus dexplication, que lappareil aperdu un moteur. Le moteur sest-ildcroch de lavion ou bien est-il sim-plement tomb en panne ? Lquipage a d jeter dans le vide toutle matriel scientifique afin de conserver

    son altitude jusqu'au retour LittleAmerica. En homme de devoir, Byrd atout de mme sauv les films et lesrsultats des magntomtres. Mais que sest-il rellement passdurant ces trois heures ? Il y eut tantde mystres, tant de secrets autour decette opration High Jump quil estlgitime de se poser la question :lamiral Byrd aurait-il rencontr unersistance sur place ?Cest en tout cas ce que pensent bon

    nombre de chercheurs. Est-ce unelgende ? Selon eux, les Amricainsavaient des objectifs autres que scien-tifiques. Un de ces objectifs tait derechercher des gisements de charbonet autres ressources minires, mais lebut primordial tait de dcouvrir lesbases nazies de Neuschwabenland.Sans doute trouvrent-ils assez vite cequ'ils taient venus chercher.Malheureusement la confrontation

    tourna rapidement au dsastre. Toutlaisse penser que les occupants deNeuschwabenland taient bien mieuxorganiss que ne lavaient escomptles Amricains. Noublions pas que lesnazis occupaient cette zone particulirede l'Antarctique depuis 1938. en croire les chercheurs, ils avaienteu largement le temps de construiredes bases souterraines et ils dispo-saient en outre d'une supriorit tech-nologique crasante.

    Nous avons retrouv la page 23du journal Mercurio du 5 mars

    1947, dans lequel figure ladclaration authentique de

    lAmiral Byrd. En voici un rsum traduit.

    Une affaire d'avions hostilesprovenant des rgions polaires :L'amiral Richard Byrd rapportequ'il est ncessaire aujourd'huique les tats-Unis adoptent desmesures de protection contre la

    possibilit d'une invasion dupays par des avions hostiles

    provenant des rgions polaires. Il est impratif, a-t-il dclar,

    que les tats-Unis prennent lesmesures prventives contre

    toute attaque qui pourrait pro-venir de rgions hostiles.

    L'amiral a ajout qu'il ne fallait pas sombrer dans le

    pessimisme, mais plutt admettre la ralit, si amre

    soit-elle. En cas d'une nouvelleguerre, le territoire des tats-Unis pourrait tre attaqu par

    des objets volants succeptiblesde se dplacer d'un ple l'autre,

    des vitesses incroyables.

    Alors que lopration dmarre peine, la perte de nombreux avions place lamiral Byrd

    dans une situation intenable

    LA TERRE

    TOP SECRET - HORS SRIE N112

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  • Ainsi lopration High Jump, prcipiteet mal prpare, ne dura que quelquessemaines au lieu des 6 8 mois initia-lement prvus. La force amricaine ne revenait pour-tant pas les mains vides. Byrd rame-nait dans ses bagages des donnesessentielles classes top-secret. L'expdition fut filme par la Navy. Lespassages qui pouvaient tre montrsau public furent donns Hollywood

    qui en fit un film commercial intitulLa Terre Secrte (The Secret Land).Le film est comment par RobertMontgomery, officier de rserve de laNavy, et prsente des scnes banalessur l'exploration du ple. Un autre lment peut venir ajouter foi toute cette thorie. En 1948, peuaprs le retour de Byrd, le Secrtairede la Navy, James Forrestal, tombadans une trange dpression. Ce trshaut responsable ayant atteint les plushautes responsabilits de la dfensearienne pour l'USAF commena parler. Il semblait subir de nombreuseset mystrieuses pressions. Il dit parexemple avoir vu sa fentre en pleint... le Pre Nol... Quand on saitque le terme Pre Nol est souponndavoir servi de nom de code pourdsigner les extraterrestres durant lesmissions Apollo, il y a de quoi se poserdes questions. Quoi quil en soit, en1949, James Forrestal fut plac dans ledpartement psychiatrique de l'HpitalNaval de Bethesda. Il tait interdit de

    visite. Sa femme elle-mme ne fut pas auto-rise le voir.Quelques semainesplus tard, le 22 mai, onle retrouva pendu undrap attach au radia-teur. Lavait-on aid sauter par la fentre du16me tage ? tait-il de ces vieux sol-dats dhonneur quirefusaient de ngocieravec les nazis? Voulait-il rvler la situation aupeuple, savoir quune

    poigne de dcideurs voyous,appuye par la mafia, une frange delarme et des services secrets, taitsur le point de vendre la nation enchange dun secret technologique etla promesse que celui-ci serait mis auservice de leurs seuls intrts ? Cest ce que pensent certainsauteurs. Quoi quil en soit, onraconte que les carnets debord de l'Amiral Byrd furent

    confisqus par le Pentagoneau retour de son expdition.De mme, sa mort, sescrits, notes, etc, furent rqui-sitionns sous prtexte deprserver la mmoire dugrand hros.

    Que penser de cette laffaire ?Lopration High Jump visait-elle craser une petite pochede survivants nazis, isols,rfugis et luttant pour leursurvie dans le climat hostile duple Sud ?Lexpdition de lamiral Byrda-t-elle rellement rencontrune forte opposition nazie aupoint de devoir plier bagagepour sauver ce qui restait deshommes et du matriel ? Les amricains ont-ils tdpasss face lorganisationde cette base allemandeimplante dans une zonelibre de glace et bnficiant

    dun climat trangement clment ?Furent-ils submergs par des enginsinconnus dont lavance technologiquetait tout simplement prodigieuse ? Siles Allemands disposaient vraiment detels engins, alors ils ntaient pas siisols. Les soucoupes leur permet-taient en effet de rejoindre rapidementet sans risque certaines zonesdAmrique du Sud ou encore dAfriquedu Sud. Prendre conscience de lam-pleur de leur infriorit technologiquea d tre un choc terrible pour lesanciens allis, Sovitiques etAmricains, qui quelques semainesauparavant ftaient encore leur victoireen grande pompe ! Pensez donc, laveille, ils taient les librateurs dumonde et... du jour au lendemain, lesvoil confronts une puissanceinconnue qui les force revenir latable de ngociations. Car avec de tels

    Photographie du patrouilleur George I, crash le 30 dcembre 1946, etretrouv par une mission de sauvetage

    Debriefing avec les quipages des patrouilleursGeorge II et George III, en prsence des cinq

    survivants du George I

    Un des cinq survivants du crash dupatrouilleur George I

    On dit que les carnets de bord de l'Amiral Byrd furent confisqus par le Pentagone au retour

    de son expdition

    RE CREUSE

    TOP SECRET - HORS SRIE N113

    terre creuse.qxp 18/04/2006 22:35 Page 13

  • LA TERRE

    TOP SECRET - HORS SRIE N114

    engins leur disposition, les hommesdu Neuschwabenland pouvaient inspirerde la crainte et prtendre un certainrespect si ce nest une certaine df-rence de la part des allis.1947... cest aussi le crash de Roswell, lacration de la toute puissante C.I.A et ledbut du cover-up total sur les ovnis... Naturellement laccord ne sest pas faiten un jour. Les ngociations secrtesse sont tales dans le temps. Tandisque les allis devaient chercher gagner du temps dans lespoir deconcevoir une arme capable de rivaliser

    avec les ovnis, de leur ct les nazisexeraient une pression constante surles autorits par le biais de contactsavec la population. De fait, ce fut l-poque des contacts mdiatiques ren-contrant les grands blonds vnusiensau fort accent germanique. Les amri-cains taient ainsi emptrs dans unesorte de course contre la montre, o lavrit pouvait clater dun jour lautre,et les nazis de Neuschwabenland ne seprivaient pas duser dintimidation.On se souvient de lpisode marquantdu survol de la Maison Blanche par

    une flottille dovnis en 1952. Cestpeut-tre la suite de cet vnementque les allis dposrent les armes...Finalement, au sommet, tout le mondetait content. Cet accord sordide,fond sur la trahison, tait bon pources deux groupes qui, ayant fusionn,se prparaient diriger le monde.

    Larticle de Science et Avenir Le premier article du premier numrode la revue Science et Avenir, paruen mai 1947, est consacr loprationHigh Jump. Dans cet article intitulL'expdition Byrd a-t-elle chou ?,l'auteur numre quelques raisonsclassiques : scientifiques, cono-miques (recherche de minraux etmtaux), militaire (position stratgique),qui ont pouss les USA organiser unetelle expdition aussi structure.Puis il se demande si l'amiral Byrd nepoursuivait pas d'autres buts, beaucoupplus secrets. Cest ainsi quil envisage :...On est en droit de se demander sil'amiral Byrd n'a pas d'autre but, d'autresvises non avoues... Il est beaucoupplus vraisemblable que l'expdition Byrda des vises politiques. Les tats-Unisn'ont pas reconnu le partage du conti-nent Antarctique de la convention de1934. Il est probable qu'ils rclamerontune rvision totale de ce partage....C'est tout l'honneur de cet auteurd'avoir dcouvert ds 1947 qu'il y avaitanguille sous roche concernant cetteexpdition, et que les motivations del'expdition taient sans doute bienplus subtiles. videmment lauteur nedisposait pas des informations quenous possdons aujourdhui, informa-tions que vous dcouvrirez tout aulong de ce Hors srie.

    Larticle du Readers DigestNotre ami Fred Idylle, qui a runi la plusgrande documentation consacre laTerre Creuse, a dcouvert dautres infor-mations dans la revue Slection duReaders Digest de janvier 1956.Larticle en question est intitulRetour lantarctique et il est signpar Richard Byrd en personne. cettepoque Byrd tait contre-amiral enretraite de la Marine des tats-Unis. Aprs des descriptions trs techniqueset des considrations scientifiques enrapport avec lexpdition Deepfreeze

    Lchec de l'expdition de Byrd de 1947, n'a pas manqu d'interpeller certainsjournalistes de l'poque. La revue de vulgarisation scientifique Sciences et

    Avenir de mai 1947, dans son n1, se pose dailleurs des questions ce sujet. Voici un extrait de larticle qui sinterroge

    sur les raisons de lchec de cette expdition.

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  • alors en prparation dans le cadre del'Anne Gophysique Internationale(1957-1958), Byrd se met parler desparticularits des ples. Il dcrit unphnomne qu'il juge surprenant :Dans l'Antarctique, crit-il, le tempsparat s'immobiliser, on n'y connat nipourriture, ni la rouille, ni mme maconnaissance, les bactries. J'aidcouvert ce phno-mne surprenant aucours d'une randonnesur la glace. Mes hom-mes butrent sur lesvestiges d'un campabandonn par desexplorateurs ant-rieurs, quelques trente-sept ans auparavant.Les planches descabanes semblaientneuves ; les clousreluisaient et ne por-taient pas la moindretache de rouille."Mais le plus intres-sant de larticle estencore venir. Byrdvoque en effet unpeu plus loin l'expdi-tion High Jump de1947, et il dclare :"Pour la premire fois,nous possdions uneimage assez nette dela configuration ducontinent Austral,mais il subsistait au-del du ple, unergion aussi vaste queles tats-Unis, entire-ment inconnue, etdont il n'existait aucune carte.Que veut-il dire ? Comment peut-ilexister au-del du ple, une immensergion inconnue alors que chacuns'attend n'y trouver, perte de vue,que des tendues glaces et neigeuses ?Et quentend-il par cette autre phraseque lon trouve un peu plus loin : ... Enoutre, d'importantes observations nepeuvent tre faites que dans uneobscurit prolonge et cette conditionn'est ralise que sur ce point imagi-naire que nous nommons le ple Sud.De quoi est-il question dans ce passage ?Nous savons que Byrd, en tant quemilitaire, est tenu au plus strict silence,

    mais taraud par limportance de cesecret, a-t-il tent ici de nous parlerpar nigme ? Par Obscurit prolon-ge faut-il comprendre tunnels,passages souterrains et, par associa-tion, trou ?... Est-ce une allusion des documents cinmatographiquesou photographiques qui ne peuventapparatre que dans lobscurit ?... Et

    que signifie cette expression trange :ce point imaginaire que nous nommonsle ple Sud ?Le ple Sud gographique n'a jamaist qualifi de ple imaginaire parles spcialistes. Byrd fait-il rfrenceau ple magntique dont la localisa-tion est en effet sujette caution. Quipeut le dire ?

    En rsum que conclure de tout cela ?Il y a dj des millnaires, des hom-mes de civilisations disparues et dispo-sant de technologies avances firentvoler des engins dont nous avons destraces dans certains ouvrages comme

    le Ramayana (les Vimanas, TS n16).Est-ce pure lgende ?Ds la premire moiti du XXe sicle,les nazis furent-ils capables de red-couvrir ces technologies dont l'hommede la rue n'a jamais entendu parler ?Pure lgende encore ?Entre 1947 et 1960 des dizaines dovnistles et boulons vont tre observs

    par de trs nom-breux tmoins.Ces ovnis laissentapparatre desrivets, des marquesde soudure ; ilscrachent de lafume par destuyres, perdentde lhuile et la plu-part du temps ilsfont du bruit.Leurs occupantssont souvent degrands blonds laccent germa-nique, qui ontbesoin deau parfoisou dallumettes...Tout ceci est rap-port par des cen-taines de tmoinsde lpoque. Cela va durer pen-dant une dizainedannes environ.Puis les observa-tions vont se fairede plus en plusrares, et finale-ment, en dehorsdu fameux trian-gle, les ovnis tle

    et boulons vont peu peu disparatredu paysage ufologique, ne laissantplus que les ovnis lumineux insaisissa-bles, visibles de toute poque.Ne peut-on pas dduire de tout celaque ces dix annes reprsentent letemps quil a fallu pour mettre au pointces engins. Et quune fois les rglagesdantigravit termins, ces essaisfurent poursuivis en des lieux o il nyaurait plus aucun tmoin... par exem-ple sur la plante Mars. Voir ce pro-pos notre DVD sur Alternative 3.Lgende que tout cela ?... Cest entout cas des suppositions qui mritentdtre tudies.

    Le porte-avion de loprationHigh Jump embarquant une

    partie des marines et dumatriel

    Deux sous-marins de lopration HighJump pris en photo par un des navires

    de larmada

    Un des six hlicoptres de larmadade lexpdition de 1947

    Lexpdition de 1947 fut filme au quotidien par

    la Navy

    RE CREUSE

    TOP SECRET - HORS SRIE N115

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  • LJohn Cleves SymmesLe 10 avril 1818, encore tout aurolde son statut de hros de guerre,Symmes envoya au CongrsAmricain, des directeurs d'universitet des savants, la lettre suivante : Au monde entier, je dclare quela Terre est creuse et habitableintrieurement. Selon Symmes, la Terre comprenaitcinq sphres embotes les unes lin-trieur des autres, et espaces de tellesorte qu'elles taient toutes habita-bles. Sa thorie admettait lexistencednormes ouvertures aux ples, parlesquelles s'engouffraient l'atmosphreet les ocans. On souponne Symmes d'tre l'auteurdu roman paru en 1820 sous le titreSymzonia et sign d'un certainCaptaine Adam Seaborn. Ce roman futcertainement l'origine de bien d'autrescomme par exemple celui de JulesVerne Voyage au centre de la Terre

    (1864), ceux d'Edgar RiceBurroughs avec la srie desPellucidar Au coeur de la Terre(1914) et Tarzan au coeur de laTerre (1930).Symmes se battit comme un for-cen pour faire valoir sa thorie.Preuve de son attachement lide dune Terre creuse, sur satombe Hamilton, fut rig,selon sa volont, un monument depierre reprsentant une sphreperce en deux points sym-triques.

    William ReedD'autres auteurs se sont lancssur les pas de Symmes et ontprsent sensiblement la mmeconception de la structure de la Terre :une Terre creuse, ouverte au ple. Ilsagit de William Reed, en 1906, et deMarshall B.Gardner en 1920. Les deuxhommes vont dfendre la thorie deSymmes agrmente toutefois dequelques diffrences majeures. Dans son livre The Phantom Of ThePoles, Reed imagine que c'est unvolcan en ruption qui est l'originedes aurores borales. De son ct,lessai de Gardner en attribue leseffets l'existence d'un soleil centralqui sigerait au coeur de la Terre. Cesdeux ouvrages aujourdhui puiss etnon traduits en franais n'ont pas ren-contr un grand succs. Ils furentcependant des messages lancs l'hu-manit, comme on jette une bouteille la mer... la page 15 de son livre,William Reed nous met en garde. Sonoeuvre n'a pas t crite pour divertir,mais pour tablir et prouver ce qu'ilpense tre une vrit non comprise.Lauteur se dfend de rechercher unequelconque gloire. Il souhaite simple-ment partager sa dcouverte avec leplus grand nombre et il espre qu'il ne

    sera pas considr comme un illuminsil considre cette dcouverte commeune clef donnant accs toutes lesvrits. En utilisant cette clef, le lecteuraccdera des archives et desconnaissances qui ont t oublies parles hommes qui habitent la surface dela Terre. Comme vous le voyez, Reed prenaittrs au srieux son devoir de faireclater la vrit sur les phnomnespolaires, et nous dcouvrons dans sonouvrage que pour lui la seule explica-tion tous les mystres voqus, se

    LE CAPITAINE JOHN CLEVES SYMMES, ancien hrosde la Guerre de 1812 contre la Grande Bretagne, futlun des tous premiers dfenseurs contemporains de

    la thorie de la Terre Creuse. ce titre, il fut linspirateur etle point de rfrence de bon nombre dauteurs qui ontrepris cette thorie leur compte en la modifiant et en lacompltant des rsultats de leurs propres observations.

    William Reed, auteur de The Phantom Of The Poles

    La tombe de Symmes Hamilton donne une ide de son

    attachement la thorie de laTerre Creuse

    Au monde entier,je dclare que

    la Terre est creuseet habitable

    intrieurement

    TOP SECRET - HORS SRIE N116

    LES PRCURSEURS

    terre creuse.qxp 18/04/2006 22:35 Page 16

  • rsumait au fait que la Terre soit creuse. cette poque, Reed n'avait pas encoreenvisag qu'un soleil central puissetre prsent au sein de la TerreCreuse. Quand Reed explique pour-quoi la Terre est aplatie aux ples, il neparle pas de force centrifuge ou centri-pte qui lors de la rotation entrane unrenflement de la Terre l'quateur etun rtrcissement du diamtre polaire,mais simplement d'une balle sphriqueavec un trou quelque part. Reed prcisebien que le fait que la Terre soit aplatieaux ples n'est pas suffisant pourdmontrer qu'elle est creuse. Il prendaussi l'exemple de Saturne qui est un

    monde l'intrieur d'un autre mondeaplatie aux ples et qui, avec ses 120000 kilomtres de diamtre, pourraitabriter la Terre sans problme.Reed cite les textes des explorateursBernacchi, Nansen, Hall, Siemens,Mauch, Hooper, Greely, Henry,Brainard, Rice, Ralston, Gardner, quitous se sont extasis devant la magni-ficence du spectacle des auroresborales, tout en sinterrogeant surson origine lectrique ou magntique.Pour Reed, les aurores borales n'ontrien voir avec un phnomne lec-trique ou magntique, mais elles pro-viennent d'une rflexion sur les nua-ges, sur la glace ou sur la neige, duneruption volcanique suivie de feux deprairies ou de forts situes sur le bordde la courbure polaire. Les gravures de lantarctique prsen-tes dans son ouvrage, avec cesrayons lumineux en ventail qui par-tent tous d'un point central situsous lhorizon polaire, montrentcependant qu'il ne peut s'agir d'un feude fort ou d'un volcan en

    ruption. De toute vidence, au sujetdes aurores, Reed tait dans lerreur.Au lieu douvrir les yeux, il cherchepourtant dautres arguments enfaveur de lexplication volcanique.Dans un autre ouvrage FarthestNorth, Reed cite ainsi l'explorateurNansen lequel a vcu une aventureremarquable, le 16 fvrier 1895 alorsquil se trouvait au ple nord, la lati-tude 80,1. Aujourd'hui, une autrechose remarquable est arrive,raconte Nansen. Il tait environ midilorsque nous avons vu le soleil, oupour tre plus correct, une image dusoleil, car ce ne pouvait tre qu'un

    mirage. Une impression particulire at produite par la vue de ce feurayonnant qui brillait juste au-dessusdu bord le plus loign de la glace.(...) Nous ne nous attendions pas levoir pendant des jours, si bien quemon sentiment fut teint d'amertume,et de dception, car cela signifiait quenous avions driv beaucoup plus versle Sud. Quel soulagement de dcouvrirque ce ne pouvait tre le Soleil. Lemirage tait d'abord un rayon aplatirougeoyant de feu sur l'horizon ; puisplus tard il y eut deux bandes,l'une au-dessus de l'autre,spares par un espacesombre. Et du sommetprincipal je pouvaisvoir quatre, oumme cinq lignesho r i z o n t a l e s

    directement l'une sur l'autre, toutesd'gale longueur, comme si on avaitaffaire un soleil carr, d'un rougeple, avec des rayons sombres hori-zontaux en travers."videmment ce rcit vient encoreconforter la conception que Reed sefait de la Terre Creuse. De fait, pourReed, Nansen a vu le volcan. Sonnavire a simplement driv assez loin l'intrieur de la courbure pour aper-cevoir une lueur du volcan placjuste sur le bord de la glace endirection du Nord. Marquons ici une parenthse et reve-nons aux dclarations de Nansen.Selon ses propres indications, noussavons que lexplorateur se trouve auple Nord, la latitude 80,1, le 16fvrier. Or, en vrifiant aujourdhui surun graphique des dures des jours et

    des nuits selon la latitude, vousvous rendrez compte que Nansen

    se situait dans la zone de nuitpolaire totale. Par consquentNansen ne pouvait pas obser-

    ver notre soleil extrieur.Il est donc logique de

    penser que cest lesoleil central qui

    fut visibledu ran t

    cette poque, Reed n'avait pas encore envisag qu'un soleil central

    puisse tre prsent au sein de la Terre Creuse

    Dessin dune aurore borale daprs les dclarations de lexplorateur C. F. Hall

    THORIELA THORIE

    terre creuse.qxp 18/04/2006 22:36 Page 17

  • ces trois jours, mais cela Nansen etReed l'ignoraient compltement... Fermons la parenthse et revenons Reed qui rapporte au chapitre XI deson livre intitul Open water at far-thest point north and south les faitssuivants : Beaucoup croient quel'Ocan Arctique est une tendued'eau gele. Pourtant, bien qu'ilcontienne de grandes masses de glacesflottantes et des icebergs, iln'est en ralit pas gelpartout.Reed cite alors le tmoi-gnage pertinent de Hallqui, la page 288 de sonlivre, crit : Le 23 jan-vier les deux esquimauxaccompagns par deuxmarins, arrivrent auCape Lupton. Ils dclarrent la dcou-verte d'une mer libres'tendant aussi loin quepeuvent porter les yeux...Reed cite encore lexplo-rateur Kane qui crit lapage 378 de DR Kane'sWork : Aussi loin que jepouvais le distinguer, lamer tait ouverte et uneabondante borde enprovenance du Nord,courait de travers commesi elle venait faiblementde l'Est.

    Concernant Nansen Reedrelve encore la page186 du livre de lexplo-rateur : C'est un ph-nomne singulier, cetteeau douce. Nousavions prsent unemeilleure opportunitpour tudier cela, telque nous le dsirions.Ce phnomne sepasse quand une cou-che superficielle d'eaudouce surnage surl'eau de mer sale etcette eau douce glisseavec le bateau sur lamer plus lourde dudessous comme sicette mer constituaitune couche fixe. La diffrence entre ces

    deux couches liquides tait dans cecas si grande, que tandis que nousavions de l'eau potable la surface,l'eau que nous sommes arrivs extraire du fond de la salle des machinestait si sale qu'elle ne pouvait treemploye pour la chaudire.Pour Reed, cette eau provient dunfleuve intrieur de la Terre qui se jette lextrieur par louverture au ple et

    gle aussitt pour se disloquer par lasuite. Cest dailleurs pour cela, nousdit Reed, que les iceberg sont essen-tiellement composs deau douce etnon deau de mer. Mais Reed soulveaussi lpineux problme de la temp-rature et de la faune que lon trouveau plus prs des ples. Parmi les nombreux tmoignagesdexplorateurs, il cite celui duCapitaine Hall In capitain Hall's lasttrip, lequel raconte page 166 : Nousavons dcouvert une rgion plus chaudeque nous l'esprions... Nous avonsdcouvert un territoire dbordant devie avec des phoques, du gibier, desoies, des canards, du btail musqu,des lapins, des loups, des renards, desours, des perdrix, des lemmings, etc.Nos chasseurs de phoques en ont abat-tus deux sur la mer libre alors que noustions notre camp. Du reste, voici ceque dit Fridtjof Nansen dans son livreVers le Ple : Au milieu de cette ban-quise, nous ne nous attendions gure rencontrer une faune aile abondante.Aussi, grande fut notre surprise, le 13mai, le jour de la Pentecte, la vued'une mouette. partir de cette date,quelques oiseaux viennent tous lesjours voler autour de notre radeau deglace. Des pagophiles blanches, des

    cette poque (1906), Reed nenvisage pas encore un soleil central lintrieur de la Terre Creuse.

    LE COMPORTEMENT DES BOUSSOLES DANS LEXTRME NORD SELON REEDEn approchant au plus prs des ples, tous les explorateurs ont eu loccasion dobserver laffo-lement trange de laiguille de leur boussole. Voici comment Reed explique ce phnomne : mesure que lon pntre dans la courbure conduisant l'intrieur de la Terre, la pesanteur attirel'aiguille vers le sol, tandis que la force magntique la tire vers le haut. La consquence en estl'agitation de l'aiguille. Plus lexplorateur progresse dans la courbure, plus laiguille se redresse.Quand l'explorateur arrive au point le plus centr de l'ouverture polaire, le magntisme estassez puissant pour surpasser la pesanteur, aussi l'aiguille aimante se met la verticale indi-quant ainsi que la limite de l'ouverture va tre franchie. La progression lintrieur de la terredonne lieu au processus inverse. Ds que la pesanteur l'emporte l'aiguille replonge pourreprendre finalement sa positioninitiale, indiquant le nord.

    Voici le croquis que nousprsente Reed pour indi-

    quer le fonctionnement dela boussole lors du fran-

    chissement de l'ouverturepolaire Nord

    TOP SECRET - HORS SRIE N118

    LA TERREterre creuse.qxp 18/04/2006 22:36 Page 18

  • mouettes tridactyles, des ptrels arc-tiques, parfois des mouettes bourg-mestres, des mouettes argentes, desguillemots. Une ou deux fois, nousapermes des stercoraires, et, le 31juillet, un bruant des neiges. (...) Le 3aot, nous emes la visite de mouettesde Ross et j'eus la bonne fortune de

    tuer trois jeunes exemplaires de cetoiseau rarissime. Ce mystrieux habi-tant de l'extrme Nord, nul ne sait oil va, ni d'o il vient.Et chose extraordinaire, le 26 avril1895, alors quil a renonc atteindrele ple aprs avoir atteint le 8628 delatitude Nord, cause de la banquisedevenue de plus en plus impraticable,Nansen crit page 148 : Le 26 (avril) mon grand tonnement, je rencontreune piste frache de renard venant deL'O.S.O. et allant vers l'Est. Que diableest-il venu faire jusqu'au 85?Reed passe ainsi en revue toutes lesnigmes rapportes par les explora-teurs des ples. Pour expliquer lesroches que certains ont retrouves surles icebergs, lauteur a recours sonvolcan. Selon Reed en effet, cesroches sont projetes par la violencedune ruption volcanique. Certainesdentre elles retombent dans la mer

    tandis que dautres atterrissent surles icebergs. Reed propose unefois encore lexplication du volcanpour justifier la prsence de laneige colore, du pollen, de lapoussire noire, et du bois flottantsur les icebergs. Cest toujours levolcan qui est selon Reed, loriginede tous ces phnomnes. Selon sa thorie, les ruptions vol-caniques projettent dans les airs,rochers, gravier, sable, et poussire.Cette poussire, vritable plaie delAntarctique, laquelle rien nipersonne ne peut chapper, quiinspirait Nansen cette phrase :Rien de plus que de la poussire,de la poussire, et encore de lapoussire que l'on reoit ds quele premier vent arrive.

    De fait, des analyses ont permis dta-blir que cette poussire si abondanteau ple tait constitue de carbone defer et pouvait effectivement provenirde volcans. Reste savoir o se trou-vent ces volcans. La poussire est silgre quelle peut faire plusieurs foisle tour de la Terre avant de retomber.

    Pour Reed, videmment, le volcan nepeut se trouver qu' l'intrieur de laTerre, laquelle est creuse et ouverteaux deux Ples. On la compris, le volcantait, pour Reed, le seul phnomnecapable dlucider tous les mystresdes ples. Loeuvre de William Reed ne sombrapas dans loubli bien au contraire.Son livre The Phantom Of The Polesservit de base l'ouvrage culte deRaymond Bernard, lauteur canadienqui publia La Terre Creuse en 1971.La plupart des thmes et illustrationsdu livre de Reed seront ainsi reprisdans celui de Bernard et marquerontencore plusieurs nouvelles gnra-tions de potes et de rveurs, depcheurs dtoiles en qute de vrit.Comme nous lavons dj dit, Reed nepensait pas encore lexistence dunsoleil central, existence que Gardnerallait dfendre cinq ans plus tard.

    Marshall B.GardnerEn 1913, cinq annes aprs la publica-tion du livre de Reed, MarshallB.Gardner, un habitant d'Aurora dansl'Illinois publia ses frais un petit livreintitul Voyage l'intrieur de laTerre.En 1920, Gardner rdite son ouvrageen le compltant jusqu' ce qu'il attei-gne 456 pages. La seconde dition estgalement agrmente d'une biblio-graphie d'une cinquantaine de titres,presque tous axs sur l'explorationpolaire. Voici la ddicace de la secondedition : Ddicac au progrs continude la Science et au service qu'elle pour-rait rendre l'humanit. Gardneravait, en 1920, une entire confiancedans le dveloppement de la sciencepour confirmer son hypothse. Hlas, la science tarde encore confir-mer ses thories. Est-ce pour autantquil avait tort ? Ou est-ce l le rsul-tat de puissantes influences qui occul-tent toutes les informations touchant la Terre Creuse ?Mais que disait Gardner ?Pour Gardner, il ne faut rien accepterles yeux ferms. Les scientifiqueseux-mmes ne considrent pas qu'ilsont rsolu chaque mystre qui s'atta-che aux entrailles de la Terre. Bienqu'ils soutiennent la thorie gnralede la constitution de la Terre solide etrigide, une autre thorie qui dcritnotre globe comme une coquille doittre srieusement tudie. Gardnerprtend avoir analys soigneusementces lments, et ils l'ont conduit ras-sembler des faits que mme les novicespeuvent comprendre.

    Bien que les scientifiques soutiennent la thorie gnrale de la constitution de la Terre solide et rigide,

    une autre thorie qui dcrit notre globe comme une coquille

    doit tre srieusement tudie

    Pour Marshall Gardner, les aurores ne sontpas dues au reflet du soleil sur la glace.Il sagit en fait dune source lumineuse

    issue du centre de la Terre.

    Comme en tmoigne ce dessin dans son ouvrage, Reed imagine une

    concavit bien prononce au Ple Nord.

    TOP SECRET - HORS SRIE N119

    RE CREUSEterre creuse.qxp 18/04/2006 22:36 Page 19

  • IPour chaque affirmation, Gardner com-mence par dcrire des faits. Il souhaitedmontrer que la thorie quil dfendn'est pas une thorie fantaisiste, maisbien une thorie s'appuyant sur descas concrets.Dans son ouvrage, il dclare d'abordque la Terre est un corps creux avecune immense ouverture aux extrmitsde l'axe des deux ples. Une ouverturede 2250 km de diamtre avec l'int-rieur un soleil qui y apporte chaleur etlumire. Gardner affirme ensuite qu'ilfait chaud dans le milieu du cerclepolaire l'inverse de ce que les scien-tifiques affirment. Il explique ce phnomne par une par-ticularit gologique des plantes. La

    Terre serait une coquillevide prsentant des ouver-tures polaires, et un soleilcentral. La Terre n'est nisolide, ni fluide l'int-rieur, affirme Gardner, elleest une coquille vide dontnous estimons l'paisseur 1300 km avec une ouver-ture chaque extrmitpolaire de 2250 km. Lesoleil intrieur qui y apportesa chaleur pourrait avoir undiamtre de 1000 km bienque nous n'ayons actuelle-ment aucun moyen de lemesurer. Pourquoi postulons-nousl'existence d'un tel soleil ?La rponse est la cl detoute notre thorie...Et Gardner de dclarersrieusement, mais sans leprouver, que cette caract-ristique est aussi valablepour toutes les autres pla-ntes du systme solaire.Pourquoi dit-il cela ? Veut-ilimposer sa propre visiondes corps clestes au deldes faits ? Non, en ralit ildclare avoir vu de nom-breuses fois ces ouvertures.Avec son tlescope, il estmme parvenu observerparfois les rayons en prove-nance du soleil central deMars et de Vnus. Quepenser de cet ouvrage ?Voici ce que prconise

    lauteur : Ce que nous demandons n'importe quel lecteur et spciale-ment au scientifique qui ne croit pas notre thorie aprs avoir lu celivre, cest de ne pas s'en moquer, dene pas en dnier les hypothses,mais de produire des faits, qui prou-vent qu'elle est fausse et en suppo-sant qu'il puisse le faire (ce dontnous doutons), qu'il nous expliquetous les faits mis en exergue dans celivre par une autre thorie. Il pouraittre assez facile d'expliquer un oudeux de ces faits d'une autre manire.Mais il est impossible de les expliquertous par une autre thorie.Ce que nous pouvons faire aujourdhui,pour appuyer les propos de ce coura-

    geux auteur, cest exposer les imagesde Mars montrant une calotte polairetrs brillante, et que ds 1920,Gardner tait le premier avoirobserve et rpertorie.

    Jakob LorberEnfin, nous ne saurions clore ce chapitresans vous parler de Jakob Lorber. Au19me sicle, Jakob Lorber, sotristeallemand, a en effet crit de nombreuxouvrages sur la thorie de la TerreCreuse, et affirm plusieurs choses : 1 > que la thorie de Darwin est fausse 2 > qu'il a exist avant le dluge degrandes civilisations 3 > que la Lune est creuse 4 > que la Terre est creuse 5 > qu'elle est peuple l'intrieurd'une trs grande civilisation6 > que le Soleil ne dgage aucunechaleur venant d'un soi-disant noyauen fusion 7 > que le Soleil est notre mre tous et lui aussi est peupl d'tresmerveilleux qui n'ont probablementpas le mme niveau vibratoire que nous8 > que le Soleil comme la Terre sontdes tres vivants 9 > que la Terre, tant vivante, respire,et que son inspiration de l'nergiecosmique se fait par le Ple Nord etl'expiration par le Ple Sud. Ne trouvez-vous pas que c'est djbeaucoup daffirmation de la part dunhomme qui vivait il y a 150 ans ?Jakob Lorber est, sans contestationpossible, l'authentique prcurseur decertaines ides cls lances et avan-ces dans ce dossier !

    ConclusionNous avons voulu apporter dans cechapitre quelques claircissements surles ouvrages des principaux prcur-seurs ayant relanc au 19me et 20me

    sicles cette incroyable thorie desouvertures polaires et de la TerreCreuse. Nous rendons hommage tous ceschercheurs qui avaient bien peu dl-ments concrets pour tayer cette thorie,ne disposant pas de la technologie quiest la ntre aujourdhui. Ces hommesnen affrontaient pas moins lejugement de leurs contemporains,arms de la force de leur conviction etde leur courage.

    Voici comment se prsente d'aprs Marshall B.Gardner, l'apparition

    progressive du soleil central aprs l'entrede l'explorateur dans la concavit polaire

    (dans la position D du diagramme).

    TOP SECRET - HORS SRIE N120

    THORIELA THORIE

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  • IDans son livre culte La Terre creuse,Raymond Bernard dcrit avec forceune histoire digne des Voyages deGulliver. Le Dr Nephi Cottom de LosAngeles raconte quun de ses patients,originaire de Norvge, avait voulu alleravec un ami aussi loin que possiblevers le Nord. Les prparatifs achevs,les deux hommes embarqurent surun petit bateau de pche rempli deprovisions pour prs d'un mois. Aprsun mois de navigation, ils taiententrs dans un trange pays o il fai-sait si chaud qu'ils n'arrivaient pas dormir. Voici ce que raconte encore lepatient du Dr Nephi : Nous vmes plustard quelque chose de si trange quenous en restmes muets de stupeur.En pleine mer, devant nous, se dres-sait soudain une sorte de grande mon-tagne dans laquelle, un certain

    endroit, l'ocan semblait se dverser !Intrigus, nous continumes danscette direction et nous nous trouv-mes bientt en train de naviguer dansun vaste caon qui conduisait au cen-tre du Globe. Nous n'tions pas aubout de nos surprises. Nous nous ren-dmes compte un peu plus tard qu'unsoleil brillait l'intrieur de La Terre.Le livre de Willis George Emerson rap-porte peu prs la mme aventure.Intitul The Smoky God ou A voyageto the Inner Word, publi en 1908, celivre raconte lhistoire de Jens et deson fils Olaf Jansen. Dans leur petitbateau de pche, ces deux norvgienstentrent de dcouvrir la Terre audel du vent du Nord dont parlaientles lgendes.Au cours de leur priple, ils seront pro-jets par une tempte dans l'ouverturepolaire et se retrouveront l'intrieurde la plante o ils sjourneront pen-dant deux ans. Finalement, le pre etle fils ressortiront par l'ouvertureoppose du Ple Sud. Malheureusement un iceberg va couperlembarcation en deux et Jens Jansensera tu lors de laccident. Sauv dejustesse, Olaf qui raconte son histoireest pris pour un fou. Il est intern dansun hpital psychiatrique o il passeravingt quatre annes. Une fois relch,il se gardera bien de reparler de sonaventure.Pour gagner sa vie, il devient pcheur.Vingt six ans plus tard, il embarquepour les USA. Cest en Californie, alorsquil approche les 90 ans, quil se liedamiti avec l'crivain Willis GeorgesEmerson. Sentant venir la fin, il racontealors son secret lcrivain, et lui montre

    les cartes qu'il a ralises l'poque.C'est ainsi que parat en 1908 le livreThe Smoky God. Ce titre que l'onpourrait traduire par Le Dieu quifume, est une allusion au soleil cen-tral, situ dans l'intrieur creux de laTerre. tant plus petit et moins brillantque le ntre, ce soleil donne l'impres-sion d'tre brumeux, comme entourd'un nuage de fume. Cette histoire romance est-elle lillus-tration littraire dune lgende populairede Norvge ? Sans doute, mais com-ment expliquer la description, au coeurdu ple, d'une oasis dont lexistence at depuis largement confirme parles explorateurs.Quittons prsent ces rcits de voyagesqui flirtent entre souvenirs, folklore etimagination, et entrons compltementdans le domaine de la fiction.Certaines oeuvres inspires sont eneffet rvlatrices de bien des secretsde ce monde. Il arrive que certainsauteurs initis dcident de rvlerquelques pans de vrit travers leursoeuvres. Dautres ont pu recevoir lacommande (consciente ou non) de lapart de mystrieux initis de la ralisa-tion dune oeuvre de fiction chargedinsouponnables rvlations...

    IL EXISTE DE NOMBREUX RCITS DAVENTURE aux plesqui feraient plir denvie Marco Polo lui-mme. R. Laffont enmars 1990 a publi lhistoire incroyable dun auteur anonyme

    de 1780, dcrivant, sur 17 pages, le Passage, l'intrieur dela Terre, du ple Arctique au ple Antarctique (Voyage aupays de nulle part). Rapporter toutes ces aventures serait untravail bien fastidieux. Il importe pourtant de connatre lhistoirede Jens et de son fils Olaf Jansen, car elle est reprsentative detoutes les autres, tout en ayant lavantage dtre trs prcisedu point de vue de la description....

    Ils se retrouveront l'intrieur de

    la plante o ilssjourneront

    pendant deux ansLe dieu qui fume

    cest le nom que les deuxpcheurs donnrent au 2me

    soleil qui se levait devant eux

    TOP SECRET - HORS SRIE N121

    LES AVENTURES AUX PLES :ENTRE TMOIGNAGES ET FICTIONS

    Aprs avoir essuy plusieurs temptes, lesJansen furent projets

    dans l'ouverture polaireet se retrouvrent

    l'intrieur de la plante

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  • La Terre Creuse dans la fictionDans Voyage au centre de la Terre,un savant fou descend en compagnied'un adolescent candide et d'un guidemuet jusqu'au centre de la Terre o ilsdcouvrent une mer libre avec sestemptes, son climat mditerranen,ses monstres antdiluviens, ses fortsptrifies... Laventure se terminelorsque les hros remontent la surfacede la Terre, pousss par un torrent delave en fusion. Autant dire que ds1864, Jules Verne connaissait parfaite-ment tous les dtails des phnomnesextraordinaires qui se prsentent ceux qui saventurent aux ples.Lauteur eut-il recours sa seule ima-gination, ou rvlait-il une connaissanceinitiatique sous le filtre du romandaventure et danticipation ? Une chose est sre, Jules Verne taitfascin par le mythe de la Terre Creusequi revient souvent dans son oeuvre.

    Dans la LittratureBien avant Jules Verne, cest EdgarAllan Poe qui signera une oeuvre d'ini-tiation et d'apprentissage o apparatle thme fulgurant de la Terre Creuse.Ce roman intitul Les aventuresd'Arthur Gordon Pym parat en 1947.Il mle descriptions ralistes et scnesd'horreur hallucinantes qui emportentle lecteur dans un monde fantastique.Adolescent, Arthur Gordon Pym s'em-barque bord d'un petit bateau avecson ami Auguste et se perd en pleinemer. Recueilli par un immense bateauqui a percut la frle embarcation, voilArthur Gordon Pym en route pour le ple

    Sud. Au cours de ce priple,le hros devra affrontermutineries, batailles, nau-frages avant datteindre leterme de son voyage,quelque part au coeur duple... Le roman sachvebrutalement, et beaucoupont cru que lauteur avaitperdu toute son inspiration.Il nen est rien. Edgar AllanPoe, ce gnie inspir, vou-lait simplement donnerlimpression dune dispari-tion immdiate, dune finbrutale, comme un dpartdu hros vers linconnu...Jules Verne, qui toute sa vie

    durant eut ce roman pour livre de che-vet, seffora de lui donner une suiteintitule Le Sphinx des glaces, parueen 1897. (...) Je crois apercevoir unesorte de sphinx, qui domine la calotteaustrale le sphinx des glaces Je vais lui Je linterroge Il me livre les sec-rets de ces mystrieuses rgions.Pour comprendre, il faut revenir un peuen arrire, car Jules Verne nen est pas sa premire oeuvre touchant au

    thme de la Terre Creuse. Le 8 fvrier 1828, nat Nantes JulesVerne, crivain franais, pionnier de lalittrature d'anticipation et du romand'aventure de la science moderne. Tent prcocement par une carrire denavigateur, en 1839, il apprend que letrois-mts La Coralie appareille pourles Indes. Il s'y embarque clandestine-ment. Les amarres sont lches, l'ave-nir est au fond de l'horizon. Sa famillele rcupre le soir mme quelquesmilles de l. Ses ailes coupes, lemarin sera juriste. Il part pour Paris enjuin 1848. Le droit ne le tente gure,mais il termine nanmoins sa licenceen 1849. Toutefois, il va tter de la lit-trature et se lance dans le thtre. Enoutre, il va tre pris d'une vritable pas-sion scientifique. Pour la gographied'abord, puis pour les mathmatiques.Nous sommes en 1857. C'est alors qu'ilva commencer voyager pour debon. Il est invit en cosse. De retour

    d'cosse, il remet Jules Hetzel, sp-cialis dans la publication de nouvelleset de romans ducatifs pour les jeu-nes, son Voyage en Ballon, quideviendra Cinq Semaines en Ballon.Malgr les divergences d'opinions quise dchanent dans le monde des go-graphes de l'poque, il choisit l'hypo-thse vraie sur la source du Nil : il lefait sortir du lac Victoria !Quinze ans plus tard, on saura qu'il aeu raison.Entre Verne et Hetzel nat une grandeamiti. Jules Verne s'engage, parcontrat, crire trois volumes par an.C'est la naissance des VoyagesExtraordinaires. La carrire de l'cri-vain est toute trace, son gnie peuts'panouir, il a une attirance particulirepour les rgions glaces de la Terre.On retrouve sa fascination pour lesples dans Les Aventures duCapitaine Herreras, Vingt MilleLieues sous les Mers, et bien videm-ment Le Sphinx des Glaces.En aot 1864, il publie Le Voyage auCentre de la Terre.Voil ce qu'en diront les spcialistes :C'est le seul errement commis par

    Jules Verne : ce roman est remplid'normes erreurs scientifiques. Rienn'y est plausible et l'avenir a montrque rien n'y tait vrai. Entrer dans lesentrailles de la Terre par le cratre duvolcan Snaeffels en Islande et en res-sortir l'occasion d'une ruption vol-canique par le Stromboli ne repose suraucune ralit de la physique...!Curieux tout de mme ! CommentJules Verne, le prophte du progrs,perfectionniste jusque dans le moindredtail, a-t-il pu commettre une tellelgret, lui qui sest toujours soucide coller au plus prs de la ralitscientifique ? Comment Jules Verne,lauteur de De la Terre la Lune, quifait partir le vaisseau spatial enFloride, en un lieu voisin de ce quideviendra plus tard Cap Kennedy, lagrande base spatiale amricaine ; quidcrit la rcupration de l'obus habitpar ses hros, aprs sa chute dans lamer, comme ce sera plus tard le cas

    Extrait du film Voyage au centre de la Terre, 1959, Henry Levin

    Ds 1864, Jules Verne connaissait parfaitement tous les dtails des phnomnes extraordinaires

    qui se prsentent ceux qui saventurent aux ples.

    LA TERRE

    TOP SECRET - HORS SRIE N122

    terre creuse.qxp 18/04/2006 22:36 Page 22

  • avec les missions Apollo, a-t-il bien puse fourvoyer ce point au sujet juste-ment de la Terre Creuse ?Pour preuve que Jules Verne connaissaittrs bien la thorie de la Terre Creuse,en 1866, deux ans aprs Voyage auCentre de la Terre parat Voyages etaventures du capitaine Hatteras ouvragedans lequel on relve notamment cettephrase explicite : Enfin, de nos jours,on a prtendu quil existait aux plesune immense ouverture, do se dga-geait la lumire des aurores borales, etpar laquelle on pourrait pntrer danslintrieur du globe.

    Le roman de SandJules Verne ntait pas le seul roman-cier de son poquecaptiv par cetteaffaire de Terrecreuse. Son amieGeorge Sand, en1865, publia Lauraou Le voyage dans le Cristal dont cer-tains passages interpellent. Notammenton se souviendra du dialogue entreAlexis, le narrateur, et son oncle :vous parlez de climat glac aux ples.Vous n'ignorez pas que l'on croitaujourd'hui l'existence d'une merlibre au ple Nord. Les voyageurs quiont pu en approcher y ont vu flotter desbrumes et voler des oiseaux, indicescertains d'une masse d'eau dgagedes glaces, et jouissant par consquentd'une temprature supportable. Loncle Nasias : (...)J'entends pour-suivre seul avec toi et une bande dechasseurs esquimaux, qui doit dscette nuit nous rejoindre, mon voyagesur la mer glace fixe jusqu' la merlibre qui est le but de mes travaux.

    Alexis : Le lendemain, ayant reconnuque l'eau de la mer tait aussi tideque dans les climats temprs, nousnous donnmes les plaisirs du bain.(...) Bien que le temps ft magni-fique, une forte houle rgnait sur cettemer, o nulle embarcation ne s'taitencore hasarde et ne se hasarderapeut-tre jamais. Les forces de nosrameurs et les ntres furent bienttpuises, et nous dmes nous aban-donner un fort courant qui tout coup nous entrana vers le Nord avecune rapidit effrayante. (...)Peu peu surgirent de l'horizon d'autresmontagnes moins hautes derrire les-quelles la cime principale se masquaentirement, et une terre d'une ten-

    due considrable se dploya nosregards. Ds lors, chaque heure quinous en rapprochait fut une heure decertitude et de joie croissantes. Nousdistinguions, avec la lunette, des forts,des valles, des torrents, un pays luxu-riant de vgtation, et la chaleur devintsi relle, que nous dmes nous dbar-rasser de nos fourrures. Tout comme Jules Vernes, GeorgeSand avait pris connaissance des rcitsde l'expdition du Dr Kane, vers leple Nord, en 1853 et, fascine parces descriptions de mers libres, ellesen tait inspir pour son roman.Le plus tonnant dans tout cela, et aussile plus significatif finalement, cest deraliser quel point ces notions ont tperdues au fil des dcennies.

    Comment expliquer autrement que parune censure vidente cette amnsiecollective ? Voyez plutt cet extrait dela page 114 de la Recherche n 335d'octobre 2000 : Des touristes encroisire ayant trouv de l'eau libre deglaces au ple Nord, l'alarmante nou-velle fit le tour du monde. Du NewYork Times au Figaro, en passant parla Une du magazine Time, retentit leroulement de tambour dsormaisfamilier : oyez, braves gens, nousvilains reprsentants technophiles etproductumanes, nous sommes entrain de changer le climat de notreprcieuse plante. D'urgence, il fautlimiter la consommation de ptrole, pourlimiter les missions de ces satans gaz

    effets de serre,d'o nous vient toutle mal. Lester Brown,secrtaire perptueldu WorldwatchInstitute, produisit

    son invitable ditorial, pieusementreproduit dans les colonnes du HeraldTribune : La dcouverte d'eau libre auple Nord apporte une nouvelle preuvenon seulement que la couverture deglace de la Terre fond, mais quellefond un rythme acclr. Le trsaustre Financial Times tana verte-ment les gouvernements occidentauxpour leur peu d'empressement respecter leurs engagements de rduireles missions de gaz carbonique...Comme vous le voyez, la mer libre duple connue pourtant par les explora-teurs depuis le XIXme sicle est totale-ment ignore par les grands mdias enquestion, et d'aprs eux, seul l'effet deserre est responsable de la fonte desglaces du Ple !

    Jules Verne, gnie visionnaire.L'amerrissage des astronautes de JulesVerne dans son roman De la Terre laLune. Plus d'un sicle aprs, la capsuleamricaine Apollo 8 se posera dans lePacifique quelque 5 kms de l'endroitprvu par le romancier. Borman, com-

    mandant d'Apollo 8, devait dire de JulesVerne quil tait l'un des grands pion-

    niers de l're spatiale et il ajoutanotre vhicule avait t lanc de la

    Floride de mme que celui deBarbicane, le hros du roman, et il avait

    le mme poids, la mme taille.

    Peu peu surgirent de l'horizon d'autres montagnes moins hautes derrire lesquelles la cime principale se masqua entirement, et une terre d'une tendue

    considrable se dploya nos regards

    RE CREUSE

    TOP SECRET - HORS SRIE N123

    terre creuse.qxp 18/04/2006 22:36 Page 23

  • Le XXe sicleLa littrature fantastique du XXme sicleregorge douvrages qui traitent de laTerre Creuse. S'appesantir sur tous ceslivres serait fastidieux. Il en estquelques uns cependant qui mritentquon sy attarde. Le livre de VladimirAfanassivich Obroutchev (1863.1956), La terre de Sannikov

    fait partie de ceux-l. Obroutchev acrit plusieurs romans scientifiques l'poque o il tait membre del'Acadmie des Sciences de L'URSS. Cescientifique tait un minent gologuesovitique connu pour ses ouvragessur la gologie et la gographie de laSibrie, de l'Asie Moyenne et Centrale,et de la Chine. Parmi ces romans, ontrouve La Plutonie (1924), et Laterre de Sannikov (1926). Deuxouvrages qui traitent de la TerreCreuse ! La Plutonie est base sur unehypothse, nous dit lauteur, discutedans la littrature scientifique trangre,il y a plus d'un sicle, et qui l'poquetrouva de nombreux adeptes. Ils affir-maient que le Globe Terrestre estcreux, et que cette cavit, claire parun petit astre, est peuple. Deux ans plus tard, lauteur rcidiveavec un autre roman intitul La terre deSannikov. Une insistance qui nousparait particulirement suspecte... Lintroduction annonce : Une lgendeconte depuis prs de cent cinquante

    ans l'existence et le mystre de deuxles. Des hommes courageux, partantpour les les proches des ctes Nord-Est de Sibrie pour y chasser les ani-maux fourrure, les rennes sauvageset y chercher des dfenses de mam-mouths, ainsi que certains explorateursdu Grand Nord, ont aperu ces les partemps clair mais n'ont pu les atteindre.II s'agit de la Terre de Sannikov, aunord de l'archipel de la NouvelleSibrie, et de la Terre d'Andrev, aunord de l'embouchure du fleuveKolyma, la premire portant le nom du

    chasseur et marchand Yakov Sannikov,et la seconde celui du sergent Andrevqui, les premiers, distingurent ces les l'horizon parmi les glaces.Les passages qui suivent tendent, travers un dialogue, dmontrerlexistence de la Terre Sannikov par lasimple observation des oiseaux migra-teurs : (...) Nous n'avons rien, ou plusexactement rien de concret hormis lesrcits de migrations d'oiseaux vers leNord. (...) En ces lieux, le gibier estmaigre, mais on constate que desoiseaux s'envolent vers le Nord.(...) IIs'avre que trs peu d'oiseaux passentl't sur ces les, tandis que la grandemasse d'entre eux s'en vont en volsnombreux plus loin vers le Nord. Celam'a t confirm maintes reprisespar des chasseursd ' O u s t i a n s k ,Rousskoi Ousti,Ojoguino qui sontalls dans ces les.Sannikov note aussila chose. Et lesoiseaux qui partentsont l'oie blanche,l'eider, diversesespces de canards,les bcasses, leschardonnerets etd'autres, tous senourrissant deplantes ou de petitsinsectes vivantparmi les vgtaux.Il en dcoule qu'ilexiste encore dans

    le Nord une terre suffisamment vasteet couverte de vgtation. (...) Maisune terre situe plus au Nord, parexemple quatre-vingts degrs delatitude Nord, doit tre davantageencore couverte de glace et n'est doncpas en mesure de nourrir de nombreuxoiseaux. (...) Mais ne pourrait-on sup-poser que, du fait des circonstancesparticulires, la Terre de Sannikov, endpit de sa situation septentrionaleparmi les glaces de l'ocan Arctique,jouit d'un climat plus doux que les lesBennett et de Nouvelle-Sibrie, situes

    plus au sud ?Inutile daller plus loin je pense. Vouslavez sans doute compris, il est videntquici Obroutchev parle -sans avoir lairdy toucher- de la Terre Creuse.Ce thme audacieux, Edgar RiceBurroughs, le crateur du mythe deTarzan, va sen emparer et lexploiteravec brio. Avec la srie de ses romans lesPelucidar, Burroughs aborde ce sujetavec un ralisme surprenant qui abou-tit l'ouvrage : Au coeur de la Terreen 1914. Ces Pelucidar ont donnlieu une bande dessine ralise parRuss Manning. On y voit Tarzan mon-ter dans un Zeppelin pour se rendre aupays de Pelucidar en passant...parl'ouverture du ple Nord.

    Ils affirmaient que le Globe Terrestre est creux, et que cette cavit,

    claire par un petit astre, est peuple.

    Dans Au coeur de la Terre,des reptiles volants prhistoriques nomms des Ptranodons

    habitent la Terre Creuse. On retrouve ici le thme rcurant des animaux prhistoriques rencontrs en progressant lintrieur de la Terre Creuse et celui

    de la vgtation luxuriante. Autant de points communs que lon retrouve dans tous ces rcits imaginaires !

    LA TERRE

    TOP SECRET - HORS SRIE N124

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  • La Terre Creuse dans la BDHenri Vernes & Dino Attanasio sont lesauteurs dune BD intitule Le secretde l'Antarctique, publie par ClaudeLefrancq en 1989. Cette BD est l'adap-tation dun roman du mme HenriVernes publi par Marabout, en 1965.Toute lhistoire repose sur lexistencedune zone tropicale au ple Sud. Lesauteurs noseront pas pour autantsaventurer compltement dans lidedune Terre Creuse.

    La revue Strange est un comics Booksamricain trs populaire. Cest donc lencore un support idal pour distiller,sans en avoir lair, certaines vritscaches dans lesprit du grand public. Dans le Spcial Strange n12, on trouveune aventure des 4 Fantastiquesintitule Dans la jungle oublie.Cette terre oublie, habite par un sei-gneur du nom de Kazar est situe dansl'Antarctique. Et curieuse concidence,son entre est pleine de vgtationluxuriante et accessible par un cratre !

    Les mondes engloutisVous connaissez srement ce dessin anim des

    a