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11OptionBio | mercredi 29 janvier 2014 | n° 501
biomed | actualités
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A
agenda
anthropologie
Age chronologique et âge osseux
Le recours des tests osseux
pour déterminer l’âge des jeunes
étrangers qui se disent mineurs
et sans famille après leur prise
en charge par l’Aide sociale
à l’enfance, est-il éthique,
alors qu’il est médicalement
très controversé sur le plan
scientifique, a demandé un
parlementaire au ministre de
l’Intérieur.
Il est normal, répond le ministère, que l’Administration tente de s’as-surer de l’âge réel des personnes étrangères se prétendant mineures et sans accompagnement entrant en France pour leur assurer les garanties juridiques prévues pour les mineurs étrangers isolés. Cette vigilance intéresse d’ailleurs tous les acteurs de ces dispositifs et non le seul ministère de l’Intérieur.
Ainsi est-il prévu, en cas de doute sur les déclarations de l’intéressé, et si les documents éventuellement fournis sont insuf-fisants (le ministère de l’Intérieur prête alors aux conseils généraux et à l’autorité judiciaire son expertise de détection de la fraude documen-taire), et si le doute persiste, une expertise médicale.Le test osseux qui pourra être pra-tiqué dans ce cas n’est plus qu’un dernier recours, au sein d’un proces-sus garant des droits de la personne. Comme l’a indiqué l’Académie natio-nale de médecine (avis de 2006), la méthode dite de Greulich et Pyle est universellement utilisée et offre une bonne approximation de l’âge de développement d’un adolescent en-dessous de 16 ans. Si elle ne permet pas toujours une distinction
nette entre 16 et 18 ans, l’expertise osseuse ne doit pas pour autant être écartée car l’Académie de médecine a noté que sont relativement rares les situations où âge de dévelop-pement et âge réel comportent des dissociations, la plupart d’entre elles conduisant à une sous-estimation de l’âge réel. Cette démarche fait éga-lement écho à la position du Conseil national d’éthique (avis de 2005), qui ne récuse pas a priori l’emploi de techniques médicales de fixation de l’âge mais suggère que le recours qui y est fait soit relativisé de façon que le statut de mineur ne puisse en dépendre exclusivement. |
Y.-M. D.
sourceSénat.
diabétologie
Traiter le diabète de type 2… et le surpoids
La nouvelle classe d’antidiabétiques
oraux (ADO), les inhibiteurs
du SGLT-2 (sodium glucose
co-transporter 2), destinée au
diabète de type 2 et réduisant la
réabsorption du glucose par le
rein, aurait la capacité de réduire
également le poids, de façon
modeste selon les auteurs d’une
étude de phase 2 avec l’un des
représentants de cette classe, la
canagliflozine (Invokana®), chez
des sujets obèses ou en surpoids
non hyperglycémiques.
Questions : est-il possible de pres-crire un ADO à des sujets non dia-bétiques, et toutes les gliflozines disponibles aujourd’hui ont-elles le même effet sur le poids ? Dans cette étude1, publiée par Harold Bays et
coll. (Metabolic and Atherosclerosis Research Center, Louisville, Ken-tucky), la perte de poids chez 376 sujets à 12 semaines a été obser-vée avec 3 doses différentes de canagliflozine. Par perte modeste, on entend ici 2 à 3 % pour ces patients contre seulement 1 % dans le groupe placebo. Les auteurs rappellent que la canagliflozine est le premier anti-SGLT-2 approuvé pour le diabète de type 2 aux USA… l’approbation du vrai premier, la dapagliflozine ayant été providentiellement retar-dée d’une année par la FDA. La justification de prescrire la canagli-flozine repose sur une hypothèse : augmenter l’excrétion urinaire du glucose aboutit à une sorte d’effet hypocalorique d’où réduction du
poids, même chez des patients non diabétiques. La canagliflozine n’est pas le seul de ces antidiabétiques récents à montrer une (petite) capacité à réduire le poids corporel. Liraglu-tide et exénatide ont montré cette capacité, même si la perte de poids est modeste. Le laboratoire danois NovoNordisk compte demander à la FDA l’autorisation de prescrire le liraglutide (Victoza®) en tant que traitement de perte de poids, après une étude chez plus de 3 700 sujets obèses, montrant que la perte de poids moyenne était de 8 % contre 2,6 % au groupe placebo. Le traite-ment a été bien toléré. | Y.-M. D.note 1. Bays HE, et coll. Canagliflozin : effects in ove-rweight and obese subjects without diabetes melli-tus. Obesity 9/12/2013; DOI: 10.1002/oby.20663.