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Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Amar Saadani a réagi, hier, sur l'exploitation d'une photo du Président Bouteflika par le Premier ministre Français, Manuel Valls sur Twitter. CAMPAGNE MÉDIATICO-POLITIQUE CONTRE L'ALGÉRIE SAADANI SOLDE SES COMPTES 42.000 SERONT RÉCEPTIONNÉS À ALGER NOUVELLES PROMESSES DE TEBBOUNE Page 5 JOURNÉE MONDIALE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE BILAN SANS PERSPECTIVES Lire en page 2 POUSSÉE DE FIÈVRE ISLAMOPHOBE Page 24 www.tribunelecteurs.com 8 ÈME ANNÉE - N° 2184 - MARDI 3 MAI 2016 - PRIX 15 DA. Quotidien national d’information TRIBUNE Des Lecteurs Des Lecteurs Page 2 Page 3 429 ACTES CRIMINELS RECENSÉS EN 2015 EN FRANCE BOUTEFLIKA À PROPOS DE L'ENRICHISSEMENT DES LOIS SUR L'INFORMATION : " L'ALGÉRIE ATTACHÉE À LA LIBERTÉ D'EXPRESSION " PH. Hafida

TRIDes LecteursDes LecteursBUNE · 2016. 5. 1. · BILAN SANS PERSPECTIVES Lire en page 2 POUSSÉE DE FIÈVRE ISLAMOPHOBE Page 24 8ÈME ANNÉE - N° 2184 - MARDI 3 MAI 2016 - PRIX

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Page 1: TRIDes LecteursDes LecteursBUNE · 2016. 5. 1. · BILAN SANS PERSPECTIVES Lire en page 2 POUSSÉE DE FIÈVRE ISLAMOPHOBE Page 24 8ÈME ANNÉE - N° 2184 - MARDI 3 MAI 2016 - PRIX

8ÈME ANNÉE - N° 2184 - MARDI 3 MAI 2016 - PRIX 15 DA.

Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes Lecteurs

Fedjr Dohr Assar Maghreb Ichaâ

04:49 12:49 16:30 19:22 20:43

�� Les agents de la Protection civile ont repêché, vendredi soir à SidiBel Abbes, deux corps de deux enfants tombés dans un puits situé dansune ferme au chef-lieu de la commune, a-t-on appris auprès des servi-ces de cette institution. Les deux victimes, âgées de 11 et 16 ans etappartenant à la même famille, seraient tombées dans ce puits qu'ilsn'auraient pas vu car couvert d'herbes denses, a-t-on indiqué. Les ser-vices de la protection civile se sont déplacés sur les lieux avec deséquipes de plongée et les deux corps repêchés ont été transférés versla morgue du CHU de Sidi Bel-Abbès, a-t-on ajouté.

DRAME À SIDI BEL ABBÈS

Par Kamel Zaïdi et Agences

Les actes antimusulmans enFrance ont plus que triplé en 2015en France, notamment après les

attentats terroristes de janvier et novem-bre dernier, a indiqué lundi un rapport dela Commission nationale consultativedes droits de l'homme (CNCDH). De 133 actes en 2014, ils sont passés à429 en 2015, soit +223 %, a précisé lerapport annuel sur la lutte contre leracisme, l'antisémitisme et la xénopho-bie, relevant que les infractions antisé-mites ont, quant à elles, enregistré unléger recul de 5,1 % (de 851 à 808), et

les autres actes racistes ont augmentéde 17,5 % (de 678 en 2014 à 797 en2015). La CNCDH a ajouté que les faitsdélictueux (actions et menaces) à carac-tère raciste, antisémite et antimusulmansont globalement en ½hausse consé-quente" de 22,4 %, de 1.662 en 2014 à2.034 en 2015, notant que ce sommetn'a jamais été atteint auparavant. " Lacourbe de tendance de la délinquanceapparente à caractère raciste ne cesseainsi son inquiétante ascension", s'est-elle inquiétée. L'année 2015 a été cellequi a vu de très nombreux lieux de culte(1.000 sur 2.500 sont actuellement pro-tégés par les services de l'Etat) pris pour

cible, avec comme panoplie : graffitis,dépôt de têtes et abattis de cochon, jetsde cocktails Molotov ou incendie.Samedi, une salle de prière à Ajaccio(Corse) a été incendiée, quelques moisaprès le saccage d'une mosquée dans lamême ville à des débordements racisteset antimusulmans. Le procureur de laRépublique d'Ajaccio, Eric Bouillard, aindiqué que la piste criminelle était privi-légiée, et le préfet de Corse ChristopheMirmand a évoqué " des traces d'hydro-carbures" découvert lors des premiersrelevés par la police scientifique. Le pro-cureur a rappelé qu'à plusieurs reprisesdes têtes de porc ont été déposées

devant la mosquée, affirmant que " lesfaits démontrent qu'on n'est pas sur unehypothèse accidentelle". Le ministre del'Intérieur, Bernard Cazeneuve, avaitaverti que de tels actes, " doivent êtresévèrement punis". " J'ai donné des ins-tructions aux préfets pour qu'ils saisis-sent systématiquement la justice, au titrede l'article 40 du code de procédurepénale, en cas d'acte de haine contredes croyants ou de profanation de lieuxde culte ou de sépultures. Cela vautpour toutes les religions", avait-il affirmédans une interview au quotidien LaCroix. Par ailleurs, selon un sondageIfop pour Le Figaro, publié vendredi der-nier, la défiance vis-à-vis de l'islam s'ins-talle en France. En 1989, 33 % desFrançais étaient par exemple " favora-bles" à la construction des mosquées, ilssont 13 % aujourd'hui. Pour le port duvoile, ils étaient 31 % contre en 1989,alors qu'en 2016 ils sont 63 % deFrançais. Dans une interview au Figaro,le président du Conseil français du cultemusulman (CFCM), Anouar Kbibech, aestimé que ½ce sondage conforte lesentiment que l'image de l'islam repré-sente un défi majeur pour les citoyensfrançais de confession musulmane". "Nos concitoyens doivent considérer lesFrançais de confession musulmanecomme des citoyens à part entière etnon comme des citoyens entièrement àpart", a-t-il ajouté.

K.Z.

Ce phénomène, largementencouragée par la montée enpuissance de groupuscules

terroristes extrêmementviolents, est donc la résultante

des dirigeants occidentauxeux-mêmes, à commencer parle président Hollande, puisquecelui-ci, ainsi que d'autres, ontdirectement financé, armé etprotégé l'Etat islamique en

Syrie, mais aussi dans d'autresparties de la planète.

POUSSÉE DE FIÈVRE ISLAMOPHOBE429 ACTES CRIMINELS RECENSÉS EN 2015 EN FRANCE

Deux journalistes arrêtés par la police dans les locaux du syndicat de la presse

SALE TEMPS POUR LA PRESSE EN EGYPTE� Deux journalistes égyptiens ont été arrêtés dimanche soir par la police dansles locaux du syndicat de la presse au Caire, a indiqué le chef du syndicat,Yehya Kallache. "C'est la première fois que la police mène un raid dans leslocaux du syndicat", a-t-il souligné à l'AFP, précisant qu'"elle avait arrêté lesjournalistes Amro Badr et Mahmoud Saqqa, sous le coup d'un mandat d'ame-ner". Selon une source judiciaire, les deux journalistes sont accusés d'"inciter àmanifester, en violation d'une loi controversée interdisant tout rassemblementpublic qui ne serait pas préalablement autorisé par le ministère de l'Intérieur".Les deux journalistes dirigent le site d'information "yanair.net", critique du prési-dent Abdel Fattah al-Sissi.

LES CORPS DE DEUX ENFANTS REPÊCHÉS D'UN PUITS

Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Amar Saadani a réagi, hier, sur l'exploitationd'une photo du Président Bouteflika par le Premier ministre Français, Manuel Valls sur Twitter.

CAMPAGNE MÉDIATICO-POLITIQUE CONTRE L'ALGÉRIE

SAADANI SOLDE SES COMPTES

42.000 SERONTRÉCEPTIONNÉS À ALGER

NOUVELLES PROMESSES

DE TEBBOUNE Page 5

JOURNÉE MONDIALE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE

BILAN SANS PERSPECTIVES

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429 ACTES CRIMINELS RECENSÉS EN 2015 EN FRANCE

BOUTEFLIKA À PROPOS DE L'ENRICHISSEMENT DES LOIS SUR L'INFORMATION :

" L'ALGÉRIE ATTACHÉE À LA LIBERTÉ D'EXPRESSION "

PH

. Hafid

a

Alors qu'Apple a dévoilé le 26 avrilune baisse de ses ventes d'iPhoneau cours du premier trimestre 2016,un journaliste du site américainGizmodo raconte son année difficileavec la montre Apple au poignet.

"J'ai acheté l'Apple Watch il y a unan. J'ai arrêté de la porter il y a

deux mois, et je ne suis pas sûr de laporter de nouveau un jour." Voici com-ment le journaliste de Gizmodo com-mence le récit de son année - plus pré-cisément de ses dix mois - avec l'AppleWatch au poignet. La liste des griefs estlongue. Pour commencer, "l'utilisationde la montre n'est pas du tout intuitive".Et le journaliste de raconter qu'il n'atoujours pas bien compris à quoi ser-vaient les deux boutons. Autre souci : leconfort d'utilisation. Un pouce en bas àgauche pour la coincer, le côté de l'in-

dex gauche pour toucher lesboutons, le bout du doigt pourtourner la molette… "Vous êtessans cesse en train de changerde position parce qu'aucuned'entre elle n'est confortable."Troisième point négatif, et pasdes moindres : "En réalité, il n'y a

rien que permette l'AppleWatch que vous ne puis-siez faire avec votreiPhone. Bon, d'accord, cen'est pas totalement vrai,mais j'exagère à peine",précise le journaliste deGizmodo. Dans un éland'optimisme, il liste lesquelques points positifs :payer avec la montre estbien plus simple qu'avecl'iPhone, lire ses SMS estpratique - mais y répon-dre, pas du tout, et chan-ger de bracelet est "très,

très facile". En dehors de tout ça, cettemontre n'a rien de très marrant. Mêmepour lire l'heure : l'écran ne s'allumepas toujours quand on lève le poignet.Donc vous voilà réduit à agiter le poi-gnet jusqu'à ce que la montre s'allume.Quand ça ne fonctionne pas, vous voussentez bête et vous avez l'air d'un idiotdevant vos amis." Le journaliste pointeaussi la lenteur d'ouverture des applica-tions, l'intérêt limité de voir un tweet à lafois sur l'application Twitter, et l'omni-présence des notifications. "Sentir cha-que SMS, chaque mail ou quoi que cesoit de ce type m'a fait comprendre àquel point la plupart des notificationssont sans intérêt." Conclusion : "J'airetiré mon Apple Watch et je ne saispas quand je la remettrai. […] Cela neveut pas dire qu'Apple ne parviendrapas à améliorer le concept. Mais celarisque de prendre du temps."

APPLE WATCH

UN GRAND RATAGE TECHNOLOGIQUE

Mieux vaut en rire

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ActualitéMardi 3 mai 2016

Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes Lecteurs

2 23

Directeur de la publication

Mohamed Abdoun

Tel / fax : 021 71 67 60

Rédacteur en chef

Amar Chekar

Administration & finance :Adresse : 11, Rue Abane Ramdane - Alger CentreTel / fax : 021 71 65 74Standard : 021 71 65 76 / 021 71 67 80Site web : www.Tribunelecteurs.comE-mail : [email protected]

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QUOTIDIEN NATIONALD’INFORMATION

Edité par la EURL GrinishMedia Edition

au Capital de 100 000 DA

Quotidien national d’information

Des LecteursDes LecteursTTRRIIBBUUNNEE

Par Assia Mekhennef

Depuis sa proclama-tion, en 1993, parl'Assemblée géné-

rale des Nations unies, lajournée mondiale de laliberté de la presse est célé-bré chaque année, le 3 Maipar le monde pour rappelerles principes fondamentauxde la liberté des médias etla nécessité de leur indé-pendance pour garantir leurrôle de " porte-voix " pourles sans voix. Un rôle fonda-mental pour la consolidationdes processus démocrati-ques et donc du développe-ment. La date du 3 mai per-met, donc, d'informer lescitoyens sur les atteintesportées à la liberté de lapresse. Dans des dizainesde pays à travers le monde,des publications sont cen-surées, condamnées, sus-pendues ou tout simple-ment n'ont plus le droit deparaître, alors que des jour-nalistes, des rédacteurs enchef et des éditeurs sontharcelés, attaqués, détenusou même tués.La Journée sert aussi derappeler aux gouverne-ments, la nécessité de res-pecter leurs engagementsen faveur de la liberté de lapresse, de moment deréflexion pour les médiasprofessionnels sur les ques-tions relatives à la liberté de

la presse et à la déontolo-gie, de soutien pour lesmédias qui font l'objet derestrictions ou dont la libertéd'expression est muselée.En Algérie, la liberté de lapresse a été intégrée dansla nouvelle Constitution.L'ART 41 ter stipule que laliberté de la presse écrite,audiovisuelle et sur lesréseaux d'information estgarantie. Elle n'est res-treinte par aucune forme decensure préalable." Cette liberté ne peut êtreutilisée pour attenter à ladignité, aux libertés et auxdroits d'autrui. La diffusiondes informations, des idées,des images et des opinionsen toute liberté est garantiedans le cadre de la loi et durespect des constantes etdes valeurs religieuses,morales et culturelle de laNation ". " Le délit de presse

ne peut être sanctionné parune peine privative deliberté ".Dans l'Art 41 quater, leConstitution garantisse l'ob-tention des informations,documents, statistiques etleur circulation au citoyen. "L'exercice de ce droit nepeut porter atteinte à la vieprivée, aux droits d'autrui,aux intérêts légitimes desentreprises et aux exigen-ces de la sécurité nationale", précise le document.Malgré le développementqu'on a constaté, en matièrede la liberté de la presse,par rapport aux années pré-cédentes. L'Algérie a reculécette année en arrivant à la129ème place dans le clas-sement mondial 2016 de laliberté de la presse publié,le 20 avril passé, parReporters sans frontières.Par rapport au classement

de l'année 2015, où elle aété classée 119ème,l'Algérie a perdu dix places.Elle devance de peu leMaroc qui arrive à la131ème place et l'Égyptequi est classée en 159ème,mais arrive loin derrière laTunisie classée 96ème.Sans surprise, ce sont lespays scandinaves où lesjournalistes jouissent d'uneplus grande liberté. C'estainsi que la Finlande arriveen tête du classement sui-vie successivement par lesPays-Bas, la Norvège et leDanemark. En queue depeloton, on retrouve laCorée du Nord qui arrive àla 179ème place suivie del'Érythrée qui clôt la liste(180ème). Pour 2016, RSFnote " une dégradation pro-fonde et préoccupante " dela liberté de la presse dansle monde. " Les raisons durecul de la liberté de lapresse sont nombreuses :dérive liberticide des gou-vernements, comme enTurquie ou en Égypte, prisede contrôle des médiaspublics, y compris enEurope, en Pologne parexemple, situations sécuri-taires de plus en plus ten-dues, en Libye et auBurundi, ou carrémentcatastrophiques, comme auYémen ", note le même rap-port.

A.M.

Journée mondiale de la liberté de la presse

Bilan sans perspectivesÉ ditorial

Par Mohamed Abdoun

JJ''ai toujours eu une sainte horreur dece " nombrilisme " de mauvais aloiqui vous pousse à vous prendre

pour le centre du monde ou à tout le moins pourune sorte de " huitième merveille du monde ".Il n'en demeure pas moins qu'à l'occasion d'unejournée supposée être la nôtre, ce dont je douted'ailleurs, il n'est pas défendu, me semble-t-il,de parler un peu de nous. Et c'est ce momentprécis, furtif comme un éphémère, insaisissablecomme une goutte de mercure, plus léger qu'unzéphyr, qui s'en vient vous envahir, vous émou-voir jusqu'à vous nouer la gorge en un sanglotqui refuse de naitre, de venir au monde, de sou-lager l'auteur de ces malheureuses et tristounet-tes lignes. Il est loin, si loin, cette glorieuseépopée de la grande " aventure intellectuelle ".Le gain pour nous importait si peu. Voire pasdu tout. Quel honneur, quel bonheur de prendreune part active à l'érection d'une presse privéeplus ou moins indépendante. Car nul titre nel'est pleinement, étant entendu que " la ligneéconomique " de chaque titre est déterminéeaussi bien par ses propriétaires (vrais) que parses annonceurs et/ou bailleurs de fonds. Quelhonneur, et quel bonheur, aussi, de tenir têteaux terroristes. D'exercer ce métier de tous lesdéfis en se disant que vous contribuez à préser-ver la République, la démocratie, le plura-lisme… en ces temps bénis, il m'en souvient,aucune enquête ne pouvait demeurer sans suite.Soit le journaliste en répondait devant les tribu-naux en cas d'abus ou de manipulation de sapart, soit les responsables (aussi importantssoient-ils) se retrouvaient suspendus, poursui-vis, emprisonnés même. Modestement, trèsmodestement, je peux dire que j'ai joué un petitrôle durant les années90, quand beaucoupétaient planqués enFrance ou ailleurs. Ilétait très facile des'enrichir à cette épo-que, au demeurantqualifiée de "deuxième 62 ". On yaccaparait des terrainsà la louche sans quepersonne ne trouvecela louche. Toutesles terres agricolesd'Alger ont ainsi été "distribuées " par desDEC aux appétits gar-gantuesques. J'en ai envoyé quelques uns enprison. J'ai dédaigné leurs offres alléchantes. Jeme croyais investi d'une sorte de missionsacrée. Je croyais à mon Algérie. MaRépublique. Mon noble métier de journaliste.Aujourd'hui, oui, aujourd'hui, cette fonction n'ajamais été aussi dévalorisée. Vos écrits sontmonumentalement ignorés. Votre carte depresse n'est plus ce sésame d'antan. Les patronsne raisonnent (plus) qu'en termes de recettespublicitaires. Le blues en est à son paroxysme.Beaucoup d'anciens planqués dictentaujourd'hui leur loi. Vous font oublier, au pas-sage, et votre passé et le leur. Le leurre aussi.L'idée, subitement, vous envahit. Plus mortelleet oppressante que jamais : est-ce que cela vautle coup de continuer ? Pour qui ne sait (plus)rien faire d'autre, le dilemme est doublementcruel. Le pire, sans doute, c'est que même sic'était à recommencer (comme on dit dans lejargon consacré), je pense que je n'aurais pasdévié d'un iota de mes choix d'antan. Du coup,on se surprend à croire intensément à la justicedivine. Non, messieurs, vous ne l'emporterezpas au paradis. Dixit !

M. A.

Coup de blues

" On y accaparaitdes terrains à lalouche sans que

personne netrouve cela

louche. Toutes lesterres agricoles

d'Alger ont ainsiété " distribuées "par des DEC aux

appétitsgargantuesques ".

Campagne médiatico-politique contre l'Algérie

Saadani solde ses comptesPar Assia Mekhennef

L e secrétaire général duFront de libération natio-

nale (FLN), Amar Saadani aréagi, hier, sur l'exploitationd'une photo du PrésidentBouteflika par le Premierministre Français, ManuelValls sur Twitter. S'exprimantlors d'une cérémonie organi-sée à l'occasion de la journéemondiale de la presse,Saadani a indiqué que laphoto publiée sur Twitter " nechangera rien ". Pour lui,cette publication est une ven-geance. Il a expliqué que: "cet homme est venu pourchercher des projets mais iln'a pas put les obtenir, etc'est pour cette raison qu'il apublié la photo du Président". Interrogé sur son silencependant ces dernièressemaines, le SG du FLN arépondu : " puisque desagents de la France critiquentla France et les ennemi du

Président défendent lePrésident, on va leur laisserla parole ". " le PrésidentBouteflika a été élu par lepeuple algérien, à l'intérieurdes frontières de l'Algérie etnon pas à l'extérieur ", a-t-ilcommenté, poursuivant quela prochaine élection auralieu en 2019, pas avant. "L'Algérie va bien, le présidentva bien ", a-t-il dit. Et d'ajou-ter : " que ceux qui ont misleur costume de présidentl'enlèvent et mettent un sur-vêtement en attendant la pro-chaine présidentielle. " Il y a des gens qui ne peu-vent pas quitter le pouvoir, jeleur dit, il n'y a pas de retoursauf par l'urne et par le peu-ple ". A une question sur le latournée de l'ancien ministrede l'énergie, Chakib Khelildans les zaouias du pays,Saadani a indiqué queChakib Khelil est un cadre del'État et que les zaouias sontdes lieux purs. " Nous irons

tous dans les zaouïas", a-t-il dit. S'agissant de lajournée nationale de lapresse, le SG du FLN a féli-cité les professionnels dumétiers en Algérie, en rappe-lant les sacrifices des hom-mes et femmes de la pressedurant la révolution algé-rienne et les années noiresdu terrorisme. Saadani arappelé, également, l'intégra-tion de la liberté de la presse

dans la nouvelle Constitution,précisant que la liberté de lapresse nationale est garantieet qu'elle n'est pas soumissous une entrave. Le conférencier a réitéré lesoutien de son parti aux pro-fessionnels de la pressenationale. Pour lui, seul l'Etatcivil qui peut garantir laliberté et la force de la presseen Algérie

A.M.

Tribune des Lecteurs - Mardi 3 mai 2016 ANEP 415185

Phs : H

afida

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Mardi 3 mai 2016Actualité Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes Lecteurs

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Mardi 3 mai 2016Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes Lecteurs

Annonces classéesBouteflika à propos de l'enrichissement des lois sur l'information :

" L'Algérie attachéeà la liberté d'expression "Le président de laRépublique, AbdelazizBouteflika, a affirmé hierque l'enrichissement deslois relatives àl'information était venuconsolider l'attachementde l'Algérie à la libertéd'expression.

"Partant de notreconsidération pourla presse et notre

conviction qu'elle représente unnoble moyen au service de lamarche de notre peuple sur lavoie de la liberté et de la démo-cratie, nous nous sommesemployés, ces dernièresannées, à actualiser et à enri-chir les lois de notre pays relati-ves à la presse, toutes formesconfondues", a précisé le prési-dent Bouteflika dans un mes-sage à la veille de la célébrationde la Journée mondiale de laliberté de la presse (3 mai). Leprésident de la République asouligné que cet enrichisse-

ment "est venu consolider notreattachement à la liberté d'ex-pression et l'adapter égalementau pluralisme politique, uneréalité irréversible dans notre

pays", ajoutant que "cetteréforme législative s'est impo-sée aussi du fait de la diversitéconsidérable enregistrée dansnotre pays dans le domaine de

la presse et des médias audio-visuels". "Dans cette optique,nous avons veillé à travers larécente révision constitution-nelle à conforter les droits des

journalistes et la liberté de lapresse sans autre restrictionque celle du respect desconstantes de la nation et àgarantir aux journalistes le droitd'accès aux sources d'informa-tion dans le souci d'assurer auxcitoyens le droit à l'information",a affirmé le présidentBouteflika. Le chef de l'Etat a,par ailleurs, salué le rôle de lapresse nationale depuis lesdébuts de la lutte duMouvement national, durant larévolution, puis tout au long duprocessus d'édification del'Algérie indépendante et dansla lutte contre le terrorisme. "Lalutte nationale et les sacrificesincommensurables qui ontjalonné le parcours de la pressenationale, dans le cadre desbatailles, des victoires et desdouleurs de son peuple, luivalent respect et reconnais-sance. C'est ce que nous avonsvoulu exprimé par l'institutiond'une Journée nationale de lapresse et d'un Prix nationalannuel pour honorer les meil-leurs journalistes", a précisé leprésident Bouteflika.

R.N.

Ooredoo, entreprise citoyenne,

marque la Journée mondiale

de la liberté de la presse,

célébrée ce 3 mai 2016, et présente à

cette occasion, ses vœux de réussite

et de prospérité à l'ensemble de ses

partenaires du secteur médiatique

algérien.

Dans son message le Directeur

Général de Ooredoo, Joseph Ged, a

déclaré : "Je présente, en

mon nom et au nom de Ooredoo, nos

vœux les plus sincères de réussite à

l'ensemble de la famille de la presse

algérienne à l'occasion de cette

Journée mondiale. Ce 03 mai nous

rappelle la richesse du paysage média-

tique algérien acquise au prix de sacri-

fices de ces hommes et de ces fem-

mes qui, chaque jour, œuvrent à

garantir au citoyen son droit à l'infor-

mation. Ooredoo réitère son engage-

ment à renforcer son partenariat

gagnant-gagnant avec les médias

nationaux sur des bases transparentes

et professionnelles ainsi que dans le

respect de l'éthique ".

Pionnier dans la promotion du partena-

riat avec les médias algériens,

Ooredoo a lancé de nombreuses initia-

tives inédites en direction des journalis-

tes et des professionnels du secteur

des médias. Il s'agit, à titre d'exemple,

du concours journalistique Media Star

qui en est à sa 10ème édition et la

création en 2006 du Club de presse

Ooredoo dans le cadre duquel plus

d'une soixantaine de formations ont été

dispensées au profit des profession-

nels des médias dans des thématiques

diverses.

Le Département des Relations

Publiques et Médias

Ooredoo

Ooredoo présente ses meilleurs vœux à la presse algérienne

Plainte pour rejet du rachat d'El Khabar par Rebrab

Le procès reporté à mercrediPar : Imen..Hamadache

L' audience a été reportée àmercredi 4 mai, a

annoncé le juge du tribunaladministratif de Bir MouradRaïs (Alger), Mohamed Ettaani.Cette affaire sera jugée par ladeuxième chambre du tribunal,a expliqué le juge aux avocatsdu groupe lors de la premièreaudience du procès, sachantque ce tribunal est composé dedeux chambres. De son côté,Mtre Khaled Bourayou, l'un desavocats du groupe, a précisédans une brève déclaration à la

presse, qu'après ce report, " lecollectif des avocats seraconstitué mercredi pour prendreconnaissance du dossier decette affaire ". L'affaire del'achat du rachat du groupe ElKhabar par Ness-Prod, filiale deCevital, a été examiné hier autribunal. Après une grandepolémique sur cette affaire,voila que la justice a prit enmain l'affaire qui est selonHamid Grin Ministre de la com-munication " une affaire stricte-ment commerciale ", il est àrappeler que, Hamid Grine, acité plusieurs articles de la loi

sur l'information, notammentl'Article 17. " L'agrément estincessible. Et le nouveau pro-priétaire doit demander un nou-vel agrément ", a-t-il détaillé,estimant qu'il y ait une dizained'articles dans le code de l'infor-mation qui rendent ce rachatnon conforme. " On va gérercette affaire sans passion niémotion ". Le gouvernements'est appuyé sur un article ducode de l'information pourengager son action. Une mêmepersonne morale de droit algé-rien ne peut posséder, contrôlerou diriger qu'une seule publica-

tion périodique d'informationgénérale de même périodicitééditée en Algérie, stipule l'arti-cle 25 de ce code. L'article stipule " qu'une mêmepersonne morale de droit algé-rien ne peut posséder, contrôlerou diriger qu'une seule publica-tion périodique d'informationgénérale de même périodicitééditée en Algérie ". Or, M.Rebrab, patron du groupeCevital, est déjà propriétaire àplus de 80% du quotidien fran-cophone Liberté. Le quotidienLiberté appartient à l'entrepriseSAEC dont je suis le principal

actionnaire et c'est Ness-Prodqui a racheté El Khabar. Outre, Cevital a acquis plus de80% des actions du groupe ElKhabar, qui est une Société paractions (SPA) incluant le journaléponyme, la chaîne de télévi-sion KBC, les imprimeries etune société de diffusion.Sachant que la transaction, quiest estimée à 4 milliards dedinars, est intervenue suite àdes dissensions entre lesactionnaires du groupe depresse El Khabar et non en rai-son de difficultés financières.

I.H

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Wilaya d'El BayadhDirection des Ressources en Eau

N° :…../DRE/2016

N.I.F : 098432019001238OPERATION N°: ...............................................INTITULE DE L'OPERATION : Réalisation de 04 ouvragesde stockage à travers la wilaya

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de 500 m3 à Oudienne- Sfisifa (commune de Boualem)LOT N°2 : Réalisation d'un château d'eau d'une capacité de 500 m3 à

Bouslah (commune de Ghassoul)LOT N°3 : Réalisation d'un château d'eau d'une capacité de 500 m3 à

Ain Djedida (commune de Sidi Amar)LOT N°4 : Réalisation d'un réservoir d'eau semi-enterré d'une capacité

de 500 m3 à Mekther (commune d'El-Bayadh)

Conformément aux dispositions de l'article 66 du décret présidentielN°15-247 du 16/09/2015 portant réglementation des marchés publicsdélégation du service et des délégations de service public, la Direction desRessources en Eau de la wilaya d'El Bayadh informe l'ensemble desentreprises intéressées par l'avis d'appel d'offres national restreint publiédans les quotidiens " Tribune des Lecteurs " et " ???? ??? " en date du14/04/2016 que la durée de la préparation des offres fixée initialement àvingt et un (21) jours est prorogée de quinze (15) jours pour devenirtrente-six (36) jours.

L'ouverture des plis sera effectuée le 19/05/2016 au lieu de 04/05/2016à quatorze heures (14h00)

Le Directeur

AVIS DE PROROGATIONDE DELAI

Tribune des Lecteurs - Mardi 3 mai 2016 ANEP 31004116

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Page 4: TRIDes LecteursDes LecteursBUNE · 2016. 5. 1. · BILAN SANS PERSPECTIVES Lire en page 2 POUSSÉE DE FIÈVRE ISLAMOPHOBE Page 24 8ÈME ANNÉE - N° 2184 - MARDI 3 MAI 2016 - PRIX

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Mardi 3 mai 2016

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Mardi 3 mai 2016Quotidien national d’information

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Petit écranActualité

Entre chômage et préretraite, Gérard, 59 ans, est au bout du rouleau quand s'offre à lui un poste

inespéré en Indonésie. Pour mettre toutes les chances de son côté et obtenir ce job de la dernière chance,

Gérard invite le DRH à venir dîner chez lui. Affolée àl'idée de ne pas être à la hauteur, sa femme Colettesupplie Alexandre, leur voisin et ex-gourou de la

communication, de leur venir en aide. Ce dernier acceptede coacher le couple. Décoration, menu, tenues

vestimentaires, culture générale... tout y passe jusqu'à ceque - les nerfs à vif - le couple ouvre sa porte à l'invité

qui doit sceller son avenir.

L'équipe enquête sur le meurtre de Thomas Warner, unarchitecte de renom. Tout laisse à penser qu'il a été

pris par surprise ou tué par quelqu'un qu'ilconnaissait. Dewar Liden, un promoteur immobilierpour lequel le défunt avait réalisé des plans, pourrait

être lié à l'affaire. Au cours de ses investigations,Carrie retrouve l'un de ses anciens amants, un joueur

de strip poker soupçonné de plusieurs braquages.

Unforgettable

Sur France 2 - 20h55

Sur TF1 - 20h55

L'invité

Sur M6 - 20h55

The Island : seuls au monde

AAAAuuuujjjjoooouuuurrrrdddd’’’’hhhhuuuuiiii

11h30 Documentaire 12h30 KhousoussiatMin Aâlem13h00 Journal Televisé13h30 Hayati Aâdab15h00 Long métrageanimé 16h30 Spider-Man 18h00 Journal télévisé18h35 Malaïbe Aâlem 20h00 Journal Televisé20h50 Magazine du festival 22h30 Chants patrioti-ques

06:25 : TFou 08:25 : Météo 08:30 : Téléshopping 09:20 : Météo 09:25 : Au nom de lavérité 09:55 : Au nom de lavérité 10:25 : Petits secretsentre voisins 10:55 : Petits secretsentre voisins 11:20 : Petits secretsentre voisins 11:55 : Petits plats enéquilibre 12:00 : Les douze coupsde midi 12:50 : L'affiche du jour 13:00 : Journal 13:40 : Petits plats enéquilibre 13:45 : Météo 13:55 : Les feux del'amour 15:10 : Un romand'amour 17:00 : L'addition, s'ilvous plaît 18:00 : Bienvenue aucamping 19:00 : Money Drop 19:55 : Météo 20:00 : Journal 20:30 : Météo 20:40 : Là où je t'emmè-nerai20:55 : Unforgettable21:45 : Unforgettable 22:40 : Unforgettable23:25 : Unforgettable

09:35 : Amour, gloire etbeauté 10:00 : C'est au pro-gramme 10:55 : Météo outremer 11:00 : Motus 11:30 : Les Z'amours 12:05 : Tout le monde

veut prendre sa place 12:55 : Météo 2 13:00 : Journal 13:48 : Météo 2 13:50 : Consomag 14:00 : Toute une his-toire 15:10 : L'histoire conti-nue 15:40 : Comment ça vabien ! 16:40 : Comment ça vabien ! 17:20 : Mon food truckà la clé 18:15 : Joker 18:50 : N'oubliez pasles paroles 19:25 : N'oubliez pasles paroles 19:55 : Météo 2 20:00 : Journal 20:40 : Parents moded'emploi 20:46 : Parents moded'emploi 20:48 : L'Eurovision, l'instant 20:50 : Météo 2 20:55 : L'invité22:30 : La révolutiondes chefs23:45 : Infracourts23:50 : Régimes

12:25 : 12/13 : Journalnational 12:55 : Météo à la carte 13:50 : Un cas pourdeux 14:55 : Un cas pourdeux 16:10 : Des chiffres etdes lettres 16:50 : Harry 17:25 : Un livre, un jour 17:30 : Slam 18:10 : Questions pourun champion 19:00 : 19/20 : Journalrégional 19/20 : Journal régional19/20 : Edition locale19:30 : 19/20 : Journalnational 19/20 : Journal national20:00 : Tout le sport 20:15 : Météo régionale 20:20 : Plus belle la vie 20:50 : De Gaulle 1940-1944, l'homme du destin 22:25 : Bir Hakeim 1942

09:15 : Homeland 10:05 : Homeland 10:50 : La cour deBabel 12:25 : La nouvelle édition 12:45 : La nouvelle édi-tion,

14:05 : Blood Ties 16:08 : Filles d'au-jourd'hui 16:10 : L'effet papillon 16:50 : Diplomatie 18:10 : Pendant cetemps... 18:12 : Pendant cetemps... 18:15 : Le Before dugrand journal 18:45 : Le JT19:05 : Le grand jour-nal 20:05 : Le grand jour-nal 21:00 : Gomorra 21:50 : Gomorra 23:30 : L'oeil de Links 23:55 : Situation amou-reuse: c'est compliqué

10:30 : Cuisines des terroirs 11:00 : Escapadegourmande 11:20 : Le peuple desocéans 12:05 : 360°-GEO 13:20 : Arte journal 13:35 : Quai des bru-mes 15:10 : Dans tes yeux 15:40 : Ports d'attache 16:30 : Torpillé à l'aube 17:50 : Curiositésanimales 18:15 : Indochine sau-vage 19:00 : Le voyage de lachouette harfang 19:45 : Arte journal 20:05 : 28 minutes 20:45 : Silex and theCity 20:50 : Bad Lieutenant : 22:45 : Madame et sesflirtset les Chipmunks

10:50 : Devious Maids 13:05 : Scènes de ména-ges13:45 : L'amour en 8leçons15:45 : Philtre d'amour 17:40 : Les reines dushopping 18:50 : En famille 19:40 : Météo 19:45 : Le 19.45 20:10 : Scènes de ména-ges20:55 : The Island :seuls au monde22:10 : The Island :seuls au monde23:20 : The Island :seuls au monde

Au quatorzième soir de l'expérience, les femmes seréunissent pour crever l'abcès des tensions pesantsur le camp. Sabrina, en particulier, s'en prend àHélène. Selon elle, sa position en tant que leader

étouffe le reste du groupe. Parallèlement, lesaventurières ne parviennent toujours pas à trouver

de la nourriture. La pêche ne donne rien tout commeles pièges de Julieta. A mesure que les heures

passent, les femmes s'affaiblissent dangereusement.

Mohcine Belabbas, président du RCD

Pour une économiediversifiée �� Le président du Rassemblementpour la culture et la démocratie (RCD),Mohcine Belabbas, a appelé, dimanche àAlger, à bâtir une économie nationalediversifiée pour sortir de la dépendancedes hydrocarbures. Dans son allocution àl'occasion d'un colloque sur "l'économieet le coût de la non intégration nord-afri-caine", organisé par son parti, M.Belabbas a expliqué que cette rencontreintervenait "dans une conjoncture particu-lière que traverse l'Algérie, marquée parla baisse des prix des hydrocarbures", enévoquant l'impact négatif de cette situa-tion sur les plans économique et social.Selon lui, l'objectif de ce colloque, qui aregroupé des experts économiques, estde "rechercher les voies et moyens quiaident à tracer de nouveaux cheminsvers un développement durable et par-tagé", à même, notamment, de "préser-ver la stabilité politique, économique etsociale du pays". A cet effet, il a soulignél'importance d'agir pour "diversifier la pro-duction nationale, d'investir dans l'indus-trie et les infrastructures, et de mettre enplace un secteur bancaire qui encouragele financement de la production natio-nale". Le président du RCD a aussiplaidé pour une politique budgétaire quifavorise la croissance, en prônant égale-ment des réformes structurelles quioffrent de nouveaux marchés et une sta-bilité juridique garantissant, selon lui, laprotection des investisseurs nationaux etétrangers. Il a aussi plaidé pour une lutteefficace contre la corruption, le marchéinformel, le transfert illicite des devises,l'évasion fiscale ainsi que des autres cri-mes économiques et les problèmes liés àla bureaucratie. Pour ce faire, il a appeléà la consécration de l'Etat de droit et à lapromotion de l'intérêt général tout en veil-lant au respect des valeurs de liberté, dedémocratie et de citoyenneté. Intervenant lors de cette rencontre, desexperts en économie ont préconisél'amélioration du système managérialainsi que celui de l'éducation, tout endéveloppant l'entreprenariat pour contri-buer à assurer la transition économique."Les pays qui ont réussi leur transitionéconomique, comme la Chine et l'Inde,ont d'abord commencé par le développe-ment de l'éducation et l'amélioration de laqualité managériale pour rendre leurséconomies efficaces avant d'injecter del'argent dans leurs économies", aobservé Abdelhak Lamiri, expert interna-tional en management. A ce propos, il aconsidéré que l'Algérie avait engagé dessommes colossales dans son économiemais sans avoir une base solide dansses systèmes éducatif, managérial etd'entreprenariat. "Il faut investir dans lescerveaux avant d'investir dans les infra-structures", a-t-il insisté. Il s'agit aussi, a-t-il ajouté, de créer une institution "cer-veau" qui planifie la stratégie globale dupays et qui assure la cohérence entre lesautres institutions de l'Etat, d'une part, etle dialogue avec le partenaire social, lescentres de recherches et lesOrganisations non gouvernementales(ONG), d'une autre part. "Nos avons suf-fisamment de moyens et de ressourcespour financer encore la croissance éco-nomique et atteindre l'émergence", a-t-ilsoutenu. De son côté, l'expert en finan-ces, Ali Benouari, a appelé à engagerdes réformes structurelles pour résoudreles problèmes économiques structurelsen citant, entre autres, l'exemple du défi-cit budgétaire qui dépasse les 12% duPIB depuis plusieurs années. Dans cesens, il a préconisé la réhabilitation de laplanification, un outil fondamental dans lastratégie à moyen et long termes d'unpays, selon lui. Cet ex. ministre déléguéau Trésor a aussi insisté sur le rôle de labourse dans la dynamisation de l'écono-mie à travers l'injection de l'épargnenationale dans le circuit économique.

R.N.

Les pouvoirs publics ontdécidé d'augmenter les

retraités à seulement 2,5%.Un taux dérisoire, loin deconforter les deux millions etdemi de retraités.Finalement, les retraités doi-vent se satisfaire de cettemodique augmentationaprès que les autoritésreprésentées par le ministèredu travail et la fédérationnationale des retraités. Ledossier de l'augmentationdes retraites a subi unsérieux revers selon desanciens de la fédération desretraités qui considèrent quece recul dans la valorisationdes primes de retraites netraduit pas les efforts del'Etat à permettre à cettefrange de mieux gérer leursbudgets. Il est à noter queles augmentations de laprime des retraités se faitchaque année et devientopérationnel à partir de cha-que mois de mai.Auparavant, les augmenta-tions ont dépassé les seuilsde 12% alors qu'en 2015, labaisse de cette prime a étéde 5% faisant valoir la thèsede " l'austérité " pour les bud-get de l'Etat. Pour les retrai-tés à bas revenu, cette aug-mentation n'a aucune signifi-

cation selon un expert endroit social. " Ce sont lestranches de ceux qui perçoi-vent entre 20.000 et 25.000DA qui sont les plus lésées "note un autre cadre retraité.Pour certains, ils ne touche-ront qu'entre 500 et 2000 DAalors que pour ceux qui ontune retraite plus avanta-geuse en termes de revenus,ils ne tiennent pas compte dece taux. Selon des échos, cetaux a été décidé en fonctiondu taux d'inflation qui oscilleactuellement à 4% et non surla base du pouvoir d'achatdes ménages. Il y a quelquesmois, le Premier ministreSellal a déclaré solennelle-ment que " le régime deretraite anticipé sera abrogé" et a indiqué que le taux devalorisation connaîtra unebaisse significative. Les rai-sons de cette décision sontmultiples. Les uns considè-rent que la CNR est au rougeet que son équilibre financierest menacé. Le ministre duTravail Mohamed El Ghazi etle P-DG de la CNAS et celuide la CASNOS avaient étéobligés en fin 2015 à statuersur le sort de la CNR en lapourvoyant de nouvellessommes d'argent pour amor-tir le choc. D'autres parmi les

experts réfutent cette thèseet estiment que " la CNRn'est pas beaucoup mena-cée " mais ils pointent dudoigt " la gabegie du budgetde l'Etat " et " l'absence detransparence dans la gestiondu budget relatif aux retraites". En tout état de cause, legouvernement entend pré-server les équilibres de laCNR et a annoncé que desmesures suivront prochaine-ment pour restructurer lacaisse des retraites enaccord avec les partenaires

sociaux. Mais pour l'heure, iln'y a visiblement pas d'an-nonce sur la réforme durégime de retraite tel qu'il aété souhaité par des ancienscadres de la fédération natio-nale de retraités. Selon unesource bien informée, uneréunion en juin sera organi-sée par le gouvernement etson partenaire syndicall'UGTA et les représentantsdu patronat pour examiner laquestion.

Farid Larbaoui

Bejaia

Le bureau de TAJ installé�� Le parti du Rassemblement et espoir d'Algérie "Tadj ",du ministre Amar Ghoul, a procédé vendredi, après-midi, àl'installation de son instance politique de Bejaia, a-t-onappris. L'installation a eu lieu dans l'enceinte de la petitesalle de conférences de la maison de la culture de Bejaia,en présence de M. Anane, parlementaire et membre dubureau national du parti, ajoute notre source, en précisantque ce dernier, après son allocution d'ouverture, a procédéà l'installation provisoire de Mouloud Gounane à la tête decette instance, promettant de revenir dans deux semainespour l'installation définitive. D'ici là, a-t-il déclaré, un travailde structuration des instances du parti au niveau des com-munes sera mis en œuvre. Faisant l'éloge des quatre man-dats du président Bouteflika, il a appelé les militants à res-pecter la ligne du parti, tout en se préparant aux prochainesélections auxquelles le parti compte participer.

M. Haddad

Par Doudou Abdelaziz

Le ministre des Affaires maghrébi-nes, de l'Union africaine et de laLigue des États arabes, M.

Abdelkader Messahel, a animé hier uneconférence de presse, au centre cultu-rel Aissa Messaoudi, à l'occasion de latenue du Forum de la chaine trois, de laRadio Algérienne. AbdelkaderMessahel, a débuté sa parole en évo-quant la question du règlement duconflit au Sahara Occidental. A cesujet, le ministre des affairesMaghrébines, rappelle la position"constante" de l'Algérie sur la questiondu Sahara occidental qui est celle de lacommunauté internationale consistant àl'organisation d'un référendum d'auto-détermination du peuple sahraoui."Laposition de l'Algérie est constante. Elleest celle de la communauté internatio-nale depuis l'inscription de cette ques-tion sur la liste des Nations unies en1963", a-t il dit. "La solution réside dansl'organisation d'un référendum pour lepeuple sahraoui, pour s'exprimer libre-ment sur le devenir de son territoire, cen'est ni à l'Algérie ni au Maroc ni auxEtats unis ni à la France ni au Conseilde sécurité de décider, c'est un droitinaliénable, d'un peuple d'un territoirequi s'appelle le Sahara occidental. Unterritoire non-autonome", a-t-il soutenu.D'autre part, A. Messahel, rappelle quel'ONU vient d'adopter une résolution surle Sahara occidental, dont il tient à sou-ligner que les cinq fondamentaux " seconfondent avec la position de l'Algérie". D'abord cette question est une ques-tion de décolonisation du territoire ins-

crit sur la liste des territoires non-auto-nomes, en suite c'est un processus dedécolonisation non parachevé et quel'ONU a la responsabilité de la décoloni-sation du territoire", a-t-il expliqué. Il, a,dans le même sens, ajouté que la réso-lution évoque que "la détermination dustatu définitif du territoire sahraouirelève du principe fondamental de l'au-todétermination, identifie les parties enconflit qui sont le Maroc et le FrontPolisario et les appelle à la négocia-tion". Sur ce dernier point, il considère,que c'est est un élément central durèglement de cette question, pour par-venir à une solution politique."La négo-ciation est là, et elle doit continuer etnous espérons qu'elle continueraautour des fondamentaux des Nationsunies", a-t-il renchérit. S'agissant de lasituation sécuritaire, qui prévaut actuel-lement en Lybie, A. Messahel, a préciséque, contrairement à ce qui se dit,l'Algérie s'est beaucoup et de touttemps, impliquée en faveur d'une solu-tion politique au conflit. " En 2011, déjà,quand pesait la menace d'une interven-tion militaire contre ce pays, elle a attirél'attention des conséquences dramati-ques qui pouvaient en découler pour sapopulation " et les pays limitrophes.Aujourd'hui, estime-t-il, la situation adégénérée devenant " chaotique auMali, en raison de la recrudescence duterrorisme et du crime organisé ", etmenaçant la sécurité des pays voisins àl'exemple de l'Egypte, de la Tunisie etde l'Algérie. A ce propos, il a révélé quele crime organisé, rapporte annuelle-ment pas moins de 800 millions de dol-lars. A. Messahel, n'a pas manqué de

soulever les efforts de l'Algérie enfaveur d'une solution politique au conflitet de la création d'un gouvernementd'union nationale qui a fini par prendreforme. En outre, il n' pas maqué de rap-peler que la Libye avait aidé l'Algériedurant la guerre d'indépendance, ilconsidère que c'était un devoir pour ellede venir à son secours en ces momentsdifficiles. Le ministre des Affaires Maghrébines,de l'UA et de la Ligue Arabe a égale-ment été amené à s'exprimer sur sonvoyage en Syrie où, précise-t-il, " noussommes allés faire part de notre expé-rience en matière de concorde civile etde dé-radicalisation. S'agissant de l'étatde guerre qui dure depuis 5 ans, il a faitsavoir qu'il a rappelé à ses interlocu-teurs que la seule alternative au conflitreste le dialogue, seul à même de " pré-server l'unité et la souveraineté du pays". Evoquant la situation d'insécurité, quirègne actuellement au Mali, il signaleque les contours tendant à y ramener lapaix sont déjà définis, ajoutant qu'ilreste à les mettre en pratique " si cen'est la présence de groupes terroristesqui nous incitent à rester vigilants ".Sur la question de l'état des relationsentre l'Algérie et l'Arabie Saoudite, A.Messahel les qualifient d' " excellentes". Nous avons, ajoute-t-il, de bonnesrelations avec tout le monde et ne nousne sommes pas dans les antagonismes".Enfin A. Messahel réitère encore unefois la position de l'Algérie de ne selaisser entraîner dans un engagementmilitaire hors de ses frontières.

Abdelkader Messahel, à propos du règlement du conflit au Sahara Occidental :

"La position de l'Algérie est celle de la communauté

internationale "

Les retraités obtiennent 2,5 % d'augmentation

Dérisoire provocation

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Mardi 3 mai 2016

Actualité Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes Lecteurs

Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes Lecteurs

20

Mardi 3 mai 2016Détente

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Compléter la grille en utilisant les chiffres de 1 à 9. Le même chiffre ne doit se retrouver qu'une seule

fois dans chacune des colonnes horizontales,verticales de même que dans chacune des boîtes de9 cases tel qu'illustré.

Mots croisés N° 261

SOLUTIONS SOLUTIONS SOLUTIONS SOLUTIONS

Mots fléchés N° 261 Sudoku N ° 261

Horizontalement :

1 - Monozygote

2 - Marque de civilité

3 - Départ d'un décompte au féminin - Cèdera à titre viager

4 - Ratisse - Bien parti

5 - Répartira sans rien perdre - Porteur de balle

6 - Dure à avaler - Il a une odeur parfois inquiétante

7 - A toi - Poids qui augmente avec le temps - Mauvaise

école

8 - Anique nourrice - Pièce d'antan - Bradype brésilien

9 - Affamé légendaire - Guerriers de réserve, par force

10- Hérésiarques condamnées à Ephèse

Verticalement :

A - Prise de pouvoir sans droit

B - Copine du titi - Met fin à la diéte

C - Petite émergence - Riches ornements

D - Bien distingué - Marcha sans but - Coordination

E - Transalpins

F - Tige secondaire - Fin de journée

G - Canaux d'eau salée - Absolument sans motif

H - Rebut - Massif suisse - Objet à jeter

I - Etendu - Contenu d'une fosse malodorante

J - Manque d'énergie - Préposition

K - Pas grand chose - Onagre s'il est sauvage

L - Qui a un orifice plus large que le reste - Reine de beauté

L'OPEP ne maitrise plus samission

Ryad au banc des accusés

Par Amirouche El Hadi

�� Les membres de l'Organisationdes pays exportateurs de pétrole(Opep) n'arrivent toujours pas à trou-ver un accord pour réduire leur pro-duction d'or noir afin de contenir labaisse des cours. L'objectif n'étaitpourtant pas très ambitieux puisqu'ils'agissait de revenir à la productionde janvier dernier et de maintenir ceniveau jusqu'à octobre prochain,date de la prochaine réunion de l'or-ganisation. Plusieurs pays non mem-bres de l'Opep étaient prêts à s'as-socier à cette démarche. Parmi eux,la Russie qui n'a pas ménagé sesefforts diplomatiques pour trouverune solution et qui se propose d'ail-leurs d'accueillir la réunion de l'au-tomne prochain. A dire vrai, cetéchec n'a guère surpris au regarddes positions prises par l'Arabiesaoudite et l'Iran au cours des joursqui ont précédé la rencontre deDoha au Qatar. Pour Riyad, labaisse de production doit concernertous les membres de l'Opep sansaucune exception. En clair, l'Iran nesaurait y échapper au prétexte devouloir revenir à son niveau de pro-duction d'avant les sanctions (4 mil-lions de barils par jour contre 3,3millions de barils actuellement). Deson côté, Téhéran ne veut pas endémordre. Pas question de luidemander de réduire ses pompagesalors qu'il s'estime en droit dereprendre les parts de marché queles sanctions internationales lui ontfait perdre au cours de ces dernièresannées. Si une bonne partie desmédias arabes accuse l'Iran d'êtreresponsable de cet échec, ilconvient de relever que lesSaoudiens ne pouvaient ignorer lecaractère irrémédiable de cetteissue. En effet, en formulant une exi-gence de réduction de productionpour tous. Autrement dit, Riyad a faitpasser la politique et des considéra-tions de fierté nationale avant l'éco-nomie et l'urgence d'inverser lacourbe des prix du baril. Cetteaffaire n'est que le prolongement dela guerre froide par procuration quese livrent les deux puissances duGolfe arabo-persique. Jusqu'où irace bras de fer ? Nul ne le sait et toutest possible y compris une concur-rence par les prix encore plus férocequ'aujourd'hui. Ce qui est certain,par contre, c'est que la crédibilité del'Opep vient de prendre un sérieuxcoup. Pendant longtemps, le Cartela vendu plusieurs images de lui-même. L'esprit de responsabilité enest une. L'Organisation a toujoursfait passer le message selon lequell'un de ses objectifs principaux estd'assurer la permanence de l'appro-visionnement. Cela personne ne leconteste y compris aujourd'hui.L'autre message concerne l'esprit decohésion quelles que soient les cir-constances et les tensions politi-ques. L'Opep se décrit volontierscomme une entité cohérente, soli-daire et capable de bâtir desaccords en interne au nom du prag-matisme et de l'intérêt de tous sesmembres. C'est cela qui vient d'être sérieuse-ment écorné. Si l'Opep devient,comme ce fut le cas de manièrebrève au milieu des années 1980,un terrain d'affrontement entreArabie saoudite et Iran, ses inten-tions risquent de ne pas être prisesau sérieux. Et, du coup, certainsmembres, dont l'Algérie, peuvent sedemander s'ils ont intérêt à rester enson sein.

AEH

La ministre de la Poste etdes Technologies de l'in-

formation et de la communi-cation, Imane Houda Feraouna annoncé dimanche àTipasa, une restructuration del'Entreprise Algérie-Télécom,tout en assurant qu'il n'estnullement question de l'ouver-ture de son capital. Par Rafik Bakhtini et APS"La restructuration del'Entreprise Algérie-Telecomest inévitable au regard desdéveloppements en cours, àl'échelle mondiale", a affirméla ministre dans une déclara-tion à la presse, en marge dulancement expérimental d'unnouveau produit d'Algérie-poste "Anwi". Elle a ajoutéqu'"après 15 ans d'existence(2009), il est devenu impératifpour les cadres d'Algérie-Télécom de modifier la struc-ture organique de l'Entrepriseet de revoir sa stratégie com-merciale et ses méthodes detravail de manière à se mettreau diapason des développe-ments technologiques et tech-niques, en vigueur, à l'échellemondiale", a-t-elle observé.Elle a estimé qu'il n'y a paslieu de "craindre le change-ment, car il peut être porteurd'une valeur ajoutée". Laministre a, également, faitpart de l'éventualité, pourl'Entreprise, d'entrer enBourse "ce qui permettra debooster son rendement, ladévelopper et la promouvoir",relevant à ce titre, qu'il fautsavoir "faire la différence

entre l'ouverture du capital del'entreprise et son entrée enBourse". S'agissant de la titu-larisation du Président direc-teur général (par intérim)d'Algérie -Télécom dans sonposte, la ministre a estiméque les "craintes à ce sujetsont inutiles", car les "princi-pes du management modernese basent sur les compéten-ces et la consécration desobjectifs fixés". "Les plusgrandes sociétés mondialessont gérées par des respon-sables, recrutés au titre decontrats à durée déterminée,et il n'ya aucune honte àcela", a-t-elle affirmé. Elle aassuré que les PDGd'Algérie-Télécom et deMobilis jouissent de toutes lesprérogatives leur permettantd'accomplir, au mieux, lesmissions qui leur sont assi-gnées.Par ailleurs, la ministre a pré-cisé que d'intenses effortssont consacrés actuellementau niveau d'Algérie poste envue de la modernisation desprestations de cette entre-prise, qui dispose d'un réseaufinancier le plus dense dupays. Selon Imane HoudaFeraoun, le service "Anwi"lancé officiellement, à titreexpérimental, dans la wilayade Tipasa, place l'entrepriseAlgérie poste à l'avant gardenationale en matière de com-merce électronique, avantson élargissement au restedes régions du pays. Le ser-vice ANWI d'Algérie Poste est

un nouveau produit quiconsiste à renforcer et à élar-gir les missions des facteurs,au domaine commercial. Lefacteur devient ainsi "agentcommercial à domicile", aprèsavoir bénéficié d'une forma-tion l'habilitant à fournir, outreses prestations traditionnel-les, de nouveaux services àdomicile, particulièrementadaptés aux besoins des fem-mes au foyer, personnes àmobilité réduite et autres per-sonnes âgées, moyennantune contrepartie financière.Ces prestations consistent,entre autres, dans le ramas-sage et la livraison de toustypes d'envoi et colis à domi-cile (médicaments et autres),avant d'élargir ce service àl'encaissement des factures.La ministre a estimé que cenouveau produit d'Algérie-poste ouvre de larges pers-pectives pour le développe-ment du commerce électroni-que, à travers un portail webdédié à la promotion de tousses produits (Algérie- poste),tout en permettant le dévelop-pement du payement par por-table, afin de se mettre audiapason des développe-ments en cours, à l'échellemondiale. Les clientsd'Algérie poste peuvent ouvrirdroit au service Anwi, aprèsintroduction d'une demandedans ce sens auprès desbureaux de poste via leursportables, ou Internet. Laministre a également signalédes actions en cours au

niveau des ministères et orga-nismes concernés en vue dela mise au point des cadresjuridique et technique adé-quats au payement électroni-que et paiement par télé-phone portable. Interrogéesur la titularisation des travail-leurs contractuels del'Entreprise, elle a souligné "lalégitimité de ce droit qui estnéanmoins soumis à un nom-bre de conditions, dont lesplus importantes sont la pro-ductivité, le rendement et laqualité des prestations four-nies", a-t-elle dit, appelant lestravailleurs de la Poste algé-rienne à davantage d'efforts,en vue notamment de "mettreun terme au plus gros pro-blème de l'Entreprise, repré-senté par le manque de liqui-dités et des chèques pos-taux". Durant cette visite àTipasa, la ministre de la Posteet des Technologies del'Information et de laCommunication a donné lecoup d'envoi de la course tra-ditionnelle, ayant réunie lesfacteurs d'Alger et de Tipasa,avant de procéder à la miseen service, en compagnie duwali Abdelkader Kadi, dusecond centre postal financierdu pays. Ce centre relevantde la direction monétaire etdes prestations financièrespostales est en charge desactivités liées aux comptescourants postaux, épargne etmandats.

R.B.

Algérie Télécom

Vers une profonde restructuration

Par samia A et APS

Comme il a soulevé récemment,le ministre de l'Habitat, del'Urbanisme et de la ville

Abdelmadjid Tebboune : " Le logementest le problème d'aujourd'hui et l'évène-ment d'aujourd'hui. Je m'engage per-sonnellement à ce que tous ceux qui ontété inscrits jusqu'à ce jour au logementsous toutes ses formes, AADL, LSP,social auront leur quota prochaine-ment ". Dans ce sillage, selon le bilanannuel de l'activité annuelle de la wilayad'Alger, la capitale devra réceptionner,au cours de cette année, environ42.000 logements sur un total de150.000 unités en cours de réalisation.Parmi ces logements, 22.677 entrentdans le cadre de la location vente(AADL) et plus de 7.000 sociaux partici-patifs. Le même document a préciséconcernant la formule de logement publiclocatif que 12.300 sont attendues, dont9.597 inscrites dans le cadre du pro-gramme 2010-2014. Notons que pourl'année précédente, la wilaya a vu lelancement de 30.700 de type location-vente et réceptionné plus de 11.700logements publics locatifs et sociaux par-ticipatifs. La même source a mis l'accentsur le nombre de projets en coursd'étude, voire 52.418 dont près de lamoitié sont les logements de type publiclocatif 29.094 et 17.000 unités AADL,outre les formules LSP et le logementrural. Par ailleurs, et pour rappel, entre

2014 et fin 2015, près de 39.000 famillesont été relogées, sur ce chiffre 9.000familles ont bénéficié de logementssociaux participatifs et les autres de loge-ment publics locatifs. On peut dire quel'année précédente a été marquée parune multitude d'opérations, car elle aenregistré le relogement de 17.000 famil-les lors de cinq grandes opérations derelogement soit 87.000 familles à cha-que opération, visant 13 sites bidonvil-les, 22 immeubles menaçant ruine et

1263 terrasses ou caves. La commis-sion de wilaya a recensé plus de 7000recours dont 6 438 rejetés contre 415acceptés, dont 103 émanant des habi-tants d'Erremli, plus grand bidonville éva-cué en 2015. Rappelons que, selon lesstatistiques de la wilaya, cette dernièrecompte 646.560 logements, soit un tauxd'occupation de 5.08 personnes parunité, pour une population de 3.1 millionsd'habitants.

S.A/ APS

42.000 seront réceptionnés à Alger

Nouvelles promesses de Tebboune

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Quotidien national d’information

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Mardi 3 mai 2016 Mardi 3 mai 2016Quotidien national d’information

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Magazine

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ContributionPage animée par Cylia TassaditPage animée par Cylia Tassadit

Ravioli au blancde poulet

Ingrédients� 250 g de ravioli� 400 g de blanc de poulet� 20 cl de crème fraîche� 10 cl de lait� 1 oignon� 70 g de beurre� 100 g de parmesan râpé� 2 cuillères à soupe de persil haché� Sel, poivre

Préparation :Couper le blanc de poulet en lanières. Éplucherl'oignon et coupez-le en petits morceaux. Fairecuire les raviolis à l'eau bouillante salée jusqu'àce qu'ils soient bien cuits. Les égoutter dans unepassoire. Faire fondre le beurre dans unecasserole à fond épais, ajouter les lanières depoulet et laisser cuire jusqu'à ce qu'ils soientdorés, ajouter l'oignon haché et laisser dorer,ajouter le lait, la crème fraîche, saler et poivreret continuer la cuisson pendant 5 minutes,ajouter le fromage râpé, ajouter les raviolis cuitset remuer avec une cuillère en bois et laissercuire pendant 2 minutes. Parsemer de persilhaché et servir chaud.

Cake au chocolatvermicelle

Ingrédients� 250 g de farine� 150 g de beurre en pommade� 150 g de sucre en poudre� 4 œufs� 2 sachets de levure pâtissière� 1 sachet de sucre vanillé� Crème chantilly� 50 g de chocolat vermicelle

Préparation :Travailler dans un mélangeur électrique lesœufs et le sucre en poudre jusqu'à ce que lemélange blanchisse et devienne mousseux,incorporer la farine tamisée, la levure et le sucrevanil lé au mélange, ajouter le beurre enpommade, travailler bien l'ensemble jusqu'à cequ'il devienne homogène. Verser la préparationdans un moule à cake beurré et fariné. Fairecuire dans un four préchauffé à 180°C pendant40 minutes. Vérifier la cuisson de cake avec unelame de couteau, avant de le sortir du four.Démouler et laisser refroidir sur une grille, puisfaire la décoration avec le chocolat vermicelle etla crème chantilly.

CCOOIINN

CCUUIISSIINNEE

Sport

Exercices pour luttercontre la cellulite

U n sérum physiologique est unmélange d'eau, sel marin, et

de bicarbonate, utilisé le plus sou-vent pour nettoyer le nez et lesyeux de quelques infectionsmineurs. On n'est pas toujoursobligé de se rendre à la pharmaciepour s'en procurer, vous pouveztrès bien en fabriquer chez vous, etc'est sûr et sans danger pour votresanté.

Étapes de réalisation1. Il faut commencer par faire bouil-lir 1 litre d'eau dans une casserole,pendant environ 10 minutes, afind'éliminer toutes les impuretéscontenues dans l'eau.Si vous ne voulez pas utiliser del'eau du robinet vous pouvez tou-jours choisir de l'eau distillée à laplace, mais il faut veiller à ce quel'eau soit bien bouillante pour pou-voir dissoudre le sel de mer.2. Après avoir porté l'eau à ébulli-tion, versez dans la casserole 2 à 3cuillères à café de gros sel marin,et une cuillère à café de bicarbo-nate de soude. Et laissez au moins

une minute le sérum sur le feu.3. Pour finir, laissez le mélange serefroidir, et versez-le dans un flaconque vous avez déjà pris soin destériliser à l'avance, puis agitez leflacon jusqu'à ce que la solution

devienne claire, car cela veut direque le sel marin et le bicarbonatede soude ont bien été dissous.Vous voilà désormais prêt à utiliservotre sérum physiologiquefait maison.

Au cours de leur vie, 9 femmessur 10 sont touchées par lacellulite. Bien qu'elle soitreconnue depuis plus de 150 ansdans différents ouvragesscientifiques, les causes de cetteadiposité ne sont pas encoreclairement établies. Plusieursfacteurs sont à prendre enconsidération pour limiterl'apparition de la cellulite, etnotamment la sédentarité carl'activité physique permet delutter contre le stockage de lamasse graisseuse.

S'étirer tous les matinsL'une des causes de la cellulite estla rétention d'eau qui se produit lors-que l'organisme emmagasinedavantage de liquide qu'il n'en éli-mine. Le corps d'une personne fai-sant de la rétention d'eau contiendraplus de 65 % d'eau, alors qu'unepersonne qui n'en souffre pas encontiendra 50 ou 60 %.

Pour lutter contre la rétention d'eau,certains étirements sont recomman-dés car ils permettent de drainer lesliquides corporels.La taille. Tenez-vous debout, jambesà la largeur des épaules, puis balan-cez doucement le torse de la gauchevers la droite puis l'inverse.Les fesses et les cuisses. Plusieursexercices sont possibles. Toutd'abord, asseyez-vous par terre,jambes tendues, et allez saisir lesorteils avec les mains. Ensuite, écar-tez les jambes au maximum defaçon à étirer l'intérieur de la cuisse.En plus de favoriser le drainage, lesétirements allongent les muscles cequi aura pour effet de répartir la cel-lulite sur une plus grande surfacepour en atténuer l'apparence.

Faire du vélo régulièrementTous les sports qui stimulent lerythme cardiaque sont recomman-dés pour contrer la cellulite. Le véloen fait partie puisqu'il permet à lafois d'améliorer l'endurance cardio-vasculaire tout en travaillant lesmuscles du bas du corps qui sont

fortement sollicités lors de ce typed'activité. L'accélération des batte-ments cardiaques favorise une meil-leure circulation de l'oxygène et desliquides lymphatiques dans l'orga-nisme, ce qui aidera à diminuer lacellulite à condition de poursuivrecette activité de manière très régu-lière.

S'adonner à une activité aquatique

Les activités aquatiques sont nom-breuses : aquabike, aquagym, nata-tion, etc.. Parmi leurs bienfaits, onnote l'absence de transpiration et dechocs sur les articulations ainsi queles propriétés drainantes de l'eau.Les mouvements effectués dansune piscine créent un contre-courantavec l'eau qui produit un massagesur les muscles en activité. Les cir-culations sanguine et lymphatiquesont activées ce qui favorise le dés-tockage des masses graisseusesindésirables, à condition de poursui-vre une activité aquatique 2 à 3 foispar semaine, pendant plusieursmois.

Préparer son propresérum physiologique

Conseilspratiques

Par Dr Abderrahmane MEBTOUL,Professeur des Universités,

expert international en managementstratégique

Cette modeste contribution est unesynthèse de nombreux rapportsinternationaux qui pose la probléma-

tique de la gestion de l'eau qui peut être unfacteur de tensions planétaires entre2020/2040. Une sécheresse sans précé-dent selon les données de l'ONU devraittoucher toute l'Afrique dont l'Afrique duNord entre 2020/2030, dont l'Algérie.Devant éviter le gaspillage des ressour-ces financières en ciblant des projets réel-lement porteurs , l'Algérie entre 2016/2020doit d'ores et déjà préparer une stratégied'adaptation. Il y va de la sécurité natio-nale.1.-Selon les études du Groupe intergouver-nemental d'experts des Nations unies surl'évolution du climat, de l'Institut internatio-nal pour la gestion de l'eau, del'Organisation des Nations unies pour l'ali-mentation et l'agriculture et de l'Unesco,soixante-dix pour cent de la surface de laTerre est recouverte d'eau et à l'échellemondiale, les hommes prélèvent environ4000 kilomètres cubes d'eau douce cha-que année pour leurs différents usages. Al'échelle de la planète, on estime qu'envi-ron 40000 km3 d'eau douce s'écoulentchaque année sur les terres émergées,lesquels, partagés entre les 7 milliards d'in-dividus, devraient fournir 5700 m3 d'eaudouce à chacun soit près de 16000 litresd'eau par jour. Nous sommes largementen-dessous de ce quota et les réservesd'eau douce sont théoriquement globale-ment suffisantes pour répondre à l'ensem-ble des besoins s'il y avait une répartitionégalitaire et une utilisation rationnelle decette ressource, renvoyant à l'économiqueet à la pression démographique. En effet,la surface totale des terres irriguées a étémultipliée par cinq depuis le début duXXeme siècle. Elle a quasiment doublédepuis 1960, principalement en Asie(Chine, Inde, Pakistan) et aux États-Unis.Comment ne pas rappeler qu'environ1.500 litres d'eau douce sont aujourd'huinécessaires pour la récolte d'un seul kilo-gramme de blé alors que 80% des nou-veaux besoins alimentaires planétaires,induits par la croissance démographiqued'ici à l'an 2030, devront être satisfaits parl'agriculture irriguée qui monopolise déjà70% des potentialités hydriques mondialesdu tourisme, de l'industrie et de l'irrigation.Avec le réchauffement climatique, l'atmos-phère présente une modification impor-tante dans la distribution géographique desa température globale, pouvant entraînerune nouvelle répartition des climats de laplanète. La température risque de diminuerdans une région et augmenter dans uneautre avec résultat une hausse ou unebaisse des chutes de pluies. Ainsi leszones humides peuvent connaître desinondations catastrophiques par suite del'intensification des pluies et les zones ari-des et semi-arides risquent de subir le phé-nomène de désertification à cause de lararéfaction des pluies. L'Algérie, paysméditerranéen, glisse vers la semi-ariditéet les risques de désertification restent trèsélevés. Cela présage des conditions natu-relles singulièrement plus difficiles qu'au-jourd'hui, dont les conséquences commen-cent à se faire sentir dans beaucoup derégions d'Algérie.2.-D'où l'importance de la gouvernance etla politique dans le domaine de l'eau inti-ment liée à la politique socio-économiqueglobale. Le défi majeur du XXIe siècle enmatière d'eau sera donc vraiment d'assurerla rentabilité de la gestion de l'eau, tout engarantissant aux plus pauvres le droit d'ac-céder à cette ressource vitale. D'énormesinvestissements seront donc nécessairespour moderniser l'existant et créer de nou-veaux équipements (usines de production,réseaux de distribution, stations d'assainis-sement), mais aussi pour développer denouveaux systèmes d'irrigation. Ces inves-tissements ont été évalués par le Conseil

mondial de l'eau à 180 milliards de dollarspar an pour les 25 prochaines années,contre 75 milliards de dollars actuellementinvestis chaque année. D'où l'importanced'institutions internationales de régulationet d'un marché mondial de l'eau régulé,évitant un calcul monétaire de rentabilitéimmédiate. Ce seront donc les décisionspolitiques, au niveau national et internatio-nal et des agences de financement, quijoueront un rôle déterminant dans la ges-tion future du risque de pénurie d'eaudouce. Pour l'Afrique du Nord dont leMaghreb des actions coordonnées doiventêtre mises en œuvre pour également éviterdes tensions futures. Quelles sont lesmesures à prendre ? J'en vois quatre.Premièrement la réduction de l'envase-ment des barrages qui pour de ombreuxpays comme l'Algérie devient préoccupant.Deuxièmement, le traitement appropriédes eaux usées qui nécessitent la maitrisetechnologique. Troisièmement, une luttecontre le gaspillage. Globalement, seuls 55% des prélèvements en eau sont réelle-ment consommés. Les 45 % restants sontsoit perdus, par drainage, fuite et évapora-tion lors de l'irrigation et par fuite dans lesréseaux de distribution d'eau potable, soitrestitués au milieu après usage ce qui estle cas par exemple de l'eau utilisée pour lerefroidissement des centrales électriques.Dans certaines grandes villes d'Afrique,d'Asie ou d'Amérique latine comme LeCaire ou Mexico, jusqu'à 70 % de l'eau dis-tribuée est perdue par fuite dans lesréseaux. Autre exemple : plus de la moitiéde l'eau requise par les modes tradition-nels d'irrigation encore les plus couram-ment utilisés est perdue par évaporation.Par ailleurs, à la différence des coursd'eau, les nappes souterraines sont desréservoirs qui se renouvellent très lente-ment et ne peuvent donc rapidement com-bler les emprunts. Or, certaines nappes,qui pourtant ne se renouvellent plus ouquasiment plus à l'échelle humaine, sontfortement exploitées, notamment à des finsd'irrigation. Les experts estiment que lesseuils correspondant à ce qu'il est possiblede prélever au milieu naturel sont déjàdépassés en de nombreux lieux. Ils pré-voient même l'épuisement, dans les 30 ansà venir, de plusieurs nappes importantes,dont l'exploitation s'est intensifiée. EnAlgérie et selon les calculs de la Banquemondiale, le taux de pertes moyen est de32% réparties sur un réseau de distributionde 40,000 km. En d'autres termes il fautproduire 625,000 m³ pour vendre unvolume de 425,000 m³. De toutes les capi-tales méditerranéennes, Alger passe pourposséder les réseaux de distribution lesplus vétustes, enfin des projets de dessa-lement d'eau. Quatrième mesure, le dessa-lement de l'eau de mer pour la productiond'eau mais en combinat le gaz et le solaire.Cette opération possible, est financière-ment coûteuse en 2012 mais tout dépen-dra d'une part de l'évolution des prix desdifférentes sources d'énergie, d'autre part,d'une production à grande échelle afin dediminuer à moyen terme les coûts.3.-Les problèmes d'énergie sont prépondé-rants, ce qui place le prix du mètre cubed'eau à un prix actuellement excessive-ment cher. D' une manière générale, lesmesures évoquées précédemment deman-deront d'énormes investissements. Pour legouvernement algérien l'Algérie a aug-menté en dix ans les dotations en eau desgrands périmètres irrigués tout en multi-pliant par deux leur superficie globale. Lasuperficie irriguée en petite et moyennehydraulique a également progressé de180%, passant de 350.000 hectares en2000 à 980.000 ha en 2011, grâce notam-ment au parc des retenues collinaires quicompte aujourd'hui 444 ouvrages à traversle territoire national. Enfin, le plan quin-quennal 2010-2014 qui réserve au secteurdes ressources en eau une enveloppebudgétaire de 870 milliards de dinars, pré-voit la réalisation et l'équipement de plu-sieurs grands périmètres irrigués ainsi quela réalisation de 137 nouvelles retenuescollinaires. L'Algérie a accompli, il faut lereconnaître, d'importants progrès dans ce

domaine, le ratio national par habitant étantde 600 mètres cubes, pour une dotationquotidienne par habitant de 170 litres etayant prévu la construction de 15 nou-veaux barrages. Ainsi la capacité de mobi-lisation en 2012 et de 7,4 milliards demètres cubes, devant passer à 9,1 en2014, les potentialités hydriques avoisinant17 milliards. Pourtant, les ratios évoquéssont globaux, se pose la question de larépartition. Par ailleurs, au moment où l'onparle de développement de gaz schistes,sous réserve de la maitrise technologiquedu forage horizontal, la consommation eauest de un million de mètres cubes pour unmilliard de mètres cubes gazeux sanscompter les effets négatifs sur l'environne-ment. Si la stratégie future devrait êtreaxée sur le dessalement, l'Algérie étant unpays semi aride d'où l'important de dénon-cer le mythe de l'autosuffisance alimen-taire, il y aurait lieu de revoir la politique del'eau notamment par une politique des prixappropriée afin d'éviter le gaspillage et depenser à une réorganisation gouverne-mentale couplant l'énergie et l'eau.4.-Au plan mondial, la question de l'appro-visionnement en eau devient chaque jourplus préoccupante. Déjà précaire dans cer-taines régions du globe, la situation nepourra qu'empirer dans les années à venir.Le formidable essor démographique queva en effet connaître notre planète dans lesvingt-cinq prochaines années va nécessai-rement s'accompagner d'une explosion dela consommation en eau et d'une dégrada-tion de sa qualité. Cela risque de mettregravement en péril le ravitaillement en eaudouce d'une grande partie de l'humanité.Au cours du XXe siècle par exemple lapopulation mondiale est passée de 1,7 mil-liard d'individus en 1900 à plus de 6 mil-liards en l'an 2000, atteignant en 2012 plusde 7 milliards, et 8 milliards horizon 2025,alors que la population a été multipliée par4,11 la consommation en eau de l'huma-nité était multipliée entre 6/7. Mais faitimportant, il existe une répartition inégali-taire de la population humaine sur Terre etcelles des ressources en eau. L'eau estainsi mal répartie et est inégalementexploitée. Ainsi, selon les études de l'ONU,l'Asie concentre 60% de la populationhumaine, mais ne dispose que de 30% desréserves en eau disponibles. Les régionsarides qui reçoivent moins de 250 mmd'eau par an couvrent près de 20% des ter-res émergées et 1/5e des continents nedispose d'aucune ressource propre eneaux fluviales. La consommation d'eaucroit avec le niveau de vie des populations,les nombreux équipements qui apparais-sent dans les foyers facilitant l'usage del'eau. Ainsi, les Européens consommentaujourd'hui 8 fois plus d'eau douce queleurs grands-parents pour leur usage quo-tidien. un habitant de Sydney par exempleconsomme en moyenne plus de 1 000litres d'eau potable par jour, un Américainde 300 à 400 litres, et un Européen de 100à 200 litres alors que dans certains pays endéveloppement, la consommationmoyenne par habitant ne dépasse pasquelques litres. En moyenne, si unTunisien se contente de 100 m3 d'eau paran, un Français en consomme cinq foisplus, soit 1.400 litres par jour. Commeexiste des modalités opératoires différen-tes ans l'usage de l'eau. Ainsi toujoursselon l'ONU, la Grande-Bretagne consacre27% de son eau aux besoins domestiques,71% à ses industries et seulement 2% àson agriculture, et l'Inde 2% pour sesbesoins domestiques, 2% pour son indus-trie et 96% pour son agriculture. Si parallè-lement la tendance actuelle à l'augmenta-tion des prélèvements en eau se poursuit,entre la moitié et les deux tiers de l'huma-nité devraient être en situation dite destress hydrique en 2025, seuil d'alerteretenu par l'Organisation des nations unies(ONU) et correspondant à moins de 1700mètres cubes d'eau douce disponible parhabitant et par an. Aujourd'hui, déjà unhabitant sur cinq n'y a pas accès. Or, selonl'ONU, sur les 33 mégapoles de plus de 8millions d'habitants qui existeront dans 15ans, 27 seront situées dans les pays les

moins développés et donc les moins àmême de pouvoir répondre aux besoins.L'un des problèmes majeurs en matièred'eau douce et d'alimentation humaine estposé par l'irrigation, car pour nourrir toutela population de notre planète, la producti-vité agricole devra fortement augmenter.Alors que l'irrigation absorbe déjàaujourd'hui 70% des prélèvements mon-diaux, une consommation jugée trèsexcessive, celle-ci devrait encore augmen-ter de 17 % au cours des 20 prochainesannées. D'où l'importance d'utiliser d'au-tres techniques d'irrigation plus appropriéecomme le goutte à goutte car le facteurdéterminant de l'approvisionnement futuren eau douce sera le taux d'expansion del'irrigation. Autrement dit, seule une netteamélioration de la gestion globale de l'irri-gation permettra de réellement maîtriser lacroissance de la consommation.

5.-Le risque d'une pénurie d'eau douceexiste donc bel et bien, avec des risquesde conflits mondiaux pour le contrôle de l'orbleu. Selon une étude des Nations unies,l'eau pourrait même devenir, d'ici à 50 ans,un bien plus précieux que le pétrole. C'estdire toute l'importance de cette ressourceque d'aucuns appellent "l'or bleu". Avecl'essor démographique et l'accroissementdes besoins en eau, ces tensions pour-raient se multiplier à l'avenir. D'où l'impor-tance d'une gestion commune comme fac-teur de pacification. Avoir accès à l'eau estdonc devenu un enjeu économique puis-sant à l'échelle planétaire qui pourraitdevenir, dans le siècle à venir, l'une despremières causes des tensions internatio-nales. Plus de 40 % de la population mon-diale est établie dans les 250 bassins flu-viaux transfrontaliers du globe où cespopulations doivent partager leurs ressour-ces en eau avec les habitants d'un paysvoisin. Or, une telle situation peut être àl'origine de conflits récurrents, notammentlorsqu'un cours d'eau traverse une fron-tière, car l'eau devient alors un véritableinstrument de pouvoir aux mains du payssitué en amont. Aujourd'hui, les conten-tieux à propos de l'eau sont nombreux àtravers le monde, notamment au Nord etau Sud de l'Afrique, au Proche-Orient, enAmérique centrale, au Canada et dansl'Ouest des États-Unis. Au Moyen-Orientdes tensions peuvent s'accélérer. AuProche-Orient, selon l'ONU, une dizaine defoyers de tensions existent. Ainsi l'Égypte,entièrement tributaire du Nil pour ses res-sources en eau, doit néanmoins partagercelles-ci avec dix autres États du bassin duNil : notamment avec l'Éthiopie où le Nilbleu prend sa source, et avec le Soudan oùle fleuve serpente avant de déboucher surle territoire égyptien. Quant à l'Irak et à laSyrie, ils sont tous deux à la merci de laTurquie, où les deux fleuves qui les alimen-tent, le Tigre et l'Euphrate, prennent leursource. Grâce aux nombreux barrages qu'elle aérigés sur le cours supérieur du fleuve, laTurquie régule le débit en aval.En conclusion, de nos jours, plus d'un tiersde l'humanité soit plus de 2 milliards d'ha-bitants survivent avec moins de 5 litresd'eau par jour, moins de 1700 litres par an,assistant donc au " stress hydrique "concentré en Asie, au Moyen-Orient et enAfrique. Selon l'ONU, au taux actuel decroissance de la population et de sesbesoins en eau douce, en 2025 la quantitémoyenne d'eau douce disponible devraitchuter de 6600 à 4800 m3 par habitant etpar an, soit une réduction de près d'untiers. A cette date, les experts estiment que 5fois plus d'habitants qu'aujourd'hui seronttouchés par la pénurie d'eau, ce qui repré-sentera 2.8 milliards d'habitants soit 35%de la population estimée de la Terre à cetteépoque. Une sécheresse sans précédentselon les données de l'ONU devrait tou-cher toute l'Afrique du Nord dont l'Algériequi doit d'ores et déjà préparer une straté-gie d'adaptation. D'une manière générale,la pénurie d'eau guette l'humanité pouvantentraîner des guerres pour la survie.

A.M.

Contrôle de l'eau

Enjeu géostratégique et facteur de tensionsplanétaires 2020/2040

Page 7: TRIDes LecteursDes LecteursBUNE · 2016. 5. 1. · BILAN SANS PERSPECTIVES Lire en page 2 POUSSÉE DE FIÈVRE ISLAMOPHOBE Page 24 8ÈME ANNÉE - N° 2184 - MARDI 3 MAI 2016 - PRIX

Mardi 3 mai 2016

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Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes Lecteurs

Mardi 3 mai 2016Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes Lecteurs

Culture Régions

Défaillances des plateauxtechniques, déficit en

matière de communication,pénurie des médicaments,

déficit d’effectif, patients,infirmier et médecins

interpellent la consciencedes pouvoirs publics.

« Nous sommes tout letemps sous pression.

Nous vivons dans unesituation de crise d’effectifchronique », déplore t-on

au niveau des EPSP.

Par Amar CHEKAR

Enregistrant un déficit en matièred’effectif à commencer par lesmédecins généralistes, les spé-

cialistes et personnel paramédicaux, lesecteur de la santé de Bejaia, interpelleles consciences et les pouvoirs publicsconcernés, a prendre des décisionsrationnelles et efficaces, afin d’amélioreraussi bien la gestion du secteur et laqualité des soins aux niveaux des EPSPet de tout l’établissement publique, et ce,bien avant d’enrigistrer des complica-tions plus graves encor qui pourraient serépercuter négativement sur la popula-tion et les personnels médicales toutescatégories confondus. Bien avant defaire part de notre fonction, nous étionssur place, lorsque un début de différent àcause de la pression qui a pesé sur lemédecin chef et les médecins à causede la permanence que l’on exige auniveau des EPSP, sans assurer l’effectifnécessaire qui répond à l’exigence dessoins permanents dans toute la wilaya. «Comment voulez vous que l’on soit debonne humeur si l’on tout le temps enconflit entre nous meme ? Commentvoulez vous accueillir les patients dansde bonnes conditions morales et médi-cales, si nous vivons et travaillons sousla pression du surmenage quotidien ? »,S’interroge le médecin chef d’un établis-sement (EPSP) a Bejaia qui était entrainlui aussi, essayer de convaincre un autremédecin pour assurer la permanence.Malgré les postes budgétaires qui sontalloués pour les établissements desanté, malgré la pris en charge desmédecins en famille ou seul qui sont misà la disposition pour le recrutement, lesmédecins, préfèrent souvent lesgrandes villes du pays, pendant qued’autres personnels cherchent lespetites villes pour exercer leurs fonctionsde médecins en vain.

Pour éviter le pire, le Snpsp semet au cotés des patients

Situé entre l’enclume et le marteau, leSnpsp à Seddouk, wilaya de Bejaia, apréféré continuer à assurer les soins,afin d’éviter le pire. Epri entre le devoir etle respect de la noblesse de la médeci-

ne au service des patients et le motd’ordre de la grève nationale décrété parleurs syndicats, les médecins affilié auSnpsp, n’ont pas manqué de répondreaux SOS des malades avant tout. «Malgré tout les problèmes que nousavons. J’adhère totalement au motd’ordre du SG du syndicat, mais, mal-heureusement, avec l’effectif que nousavons, je ne peux pas laisser lespatients souffrir encore. Je m’interdit dem’absenter même si j’en ai besoin d’unrepos en plus de la grève qu’on doitobserver pour améliorer les conditionsgénérale », souligne t-on, auprès desmédecins, consciencieux de l’importan-ce de leurs engagements aux cotés desmalades qui souffrent dans le silence etla solitude. Au delà du déficit en matiè-re d’effectif, la déficience des plateauxtechniques qui répondent aux besoins acommencer par les pannes récurrentedes appareils ou autres manque de for-mations et maitrise dans l’utilisation deséquipements, constitue une autres pro-blématique qui s’ajoutent aux profes-sionnel du secteur de la santé.Chapeautant les EPSP de 7 communesdans la wilaya, dont M’cisna, IghzerAmokrane, Amalou, Bouhamza et plus,également 3 dairas, dont, BeniMaouche et plus, l’EPSP de Seddouk, atitre d’exemple subit une des pressiondes plus terribles du territoire à caused’un déficit de 20 médecins en moyen-ne, afin d’assurer la permanence et laqualité des soins. Doté de moins de 40médecins seulement qui doivent couvrirles autres établissements des 7 com-munes et les 3 daira, cet EPSP qui aouvert ses portes en 2008/2009, n’arri-ve meme pas à trouver des médecins etpersonnels paramédicale, afin derépondre à ses besoins. Enregistrantune moyenne de 70 à 100 consultationsjours, les médecins ne savent plus s’ilsdoivent aller dans le sens de la qualitédes soins en prenant le temps néces-saires pour examiner les patients dans

les meilleurs conditions médicale oubien, faire à la va vite, afin de faire pas-ser les autres et éviter par la memeoccasion, des situation d’énervementavec les citoyens qui attendent plusd’une heure pour une simple consulta-tions médicale ou un suivi de traitementpréconisés par les médecins. Quoiqu’ilen soit, la prévention, doit être toujoursau cœur de la qualité des soins.

La ressource humaine mise à l’index

En 2015, l’établissement a bénéficiéd’un budget pour le recrutement de 6médecins, mais, il n’en a recruté qu’unseul. Pour la même année, l’EPSP deSeddouk, a enrigistré 14 candidats auxpostes de médecins. Le jour de l’exa-men, 7 médecins seulement se sont pré-sentés à l’examen. Sur l’ensemble descandidats, un seul médecin qui a étérecruté où retenu, rien que pourSeddouk. Idem pour l’année 2016.L’EPSP a bénéficié d’un budget pour lerecrutement de 6 médecins, un seulmédecin a été recruté sur les six candi-dats qui ont présenté leurs candidaturesau meme poste qui sont dégagés par latutelle. La question qui s’est posé auniveau de l’EPSP de Seddouk, est desavoir, si c’est le département RH del’EPSP qui ne retient pas les candidatspour faute de moyens et pris en chargeou ce sont les médecins qui ne revien-nent plus. Meme situation a été signalée au niveaude l’EPSP d’Adekar. Cet établissementa bénéficié d’un budget pour le recrute-ment de 8 médecins, afin de répondreaux besoins, malheureusement, un seulmédecin seulment a été engagé. Lesécarts enrigistré entre les budgetsalloués par rapport au nombre de méde-cins qui sont recruté officiellement, sonttaille au niveau de toute la wilaya. Plaçant les compétences et la qualitédes ressources humaines au cœur de

toute évolution et amélioration dessoins, seul ce département peutrépondre à la question d’un tel déficit, etce, malgré les poste budgétaires quisont alloués, afin de répondre auxbesoins des EPSP qui souffrent demanques terrible. Pour colmater lesbrèches en matière des soins et prise encharge des urgences, les gestionnairesconcernés, ne trouvent pas mieux qued’affecter des médecins et des infirmiersd’un EPSP à l’autres, afin d’assurer unminimum de service. « Une situation quidure depuis plusieurs années » regrettet-on.

Pénurie des médicaments L’impasse. Relevant des situations

de péremptions de certains médica-ments qui sont retiré des officines tellesque Un Alpha, Hydrocortisone, Ursolvanet plus d’un coté, et d’un autre coté, l’ab-sence de nouveaux produits qui devrontles remplacer les produits retirés, despharmacies des zones rurales enclavés,ne manque pas de soulever le deuxpoids deux mesures des grossistes quifont dans l’amalgame en privilégiant lesgros bonnet et commerçant du marchédu médicament. « Il y a des produitsque nous avons oublié complètement.Les grossistes nous livrent de petitesquantités sans tenir compte des besoinsde la population. Le gros du marché desmédicaments est livrés dans les grandesvilles ou l’on évoque l’écoulement rapidedes produits pharmaceutiques et para-pharmaceutiques », déplore des phar-maciens de la région de Seddouk etBéni maouche dans la wilaya de Bejaia. Mettant en avant le choix du chiffre d’af-faire qui l’emporte sur la nécessité derépondre aux besoins des patients, despharmaciens très prudents ne manquentpas de souligner la stabilité des prixdans les régions à l’exception dequelques produits qui ont connus desaugmentations.

A.C.

Souffrant d’un manque d’effectif terrible

Le secteur sanitaire de Bejaia malade

de sa gestion

Treize artistes plasticiens ont expo-sé depuis mardi à Batna leurs

œuvres au 1er salon national des artsplastiques intitulé “le symbole ama-zigh’’. Les tableaux sont exposés à lasalle Abdou Tamine de la maison de laculture Mohamed Laïd El Khalifa, ainsique les lettres de l’alphabet Tifinagh duberbère (tamazight) qui remonte à l’an-cienne civilisation humaine. Cettemanifestation initiée par l’association

‘‘Fen Oua takafa’’(Arts et culture) àpour objectif de “faire connaitre leslettres de l’alphabet Tifinagh et sonimpact sur les arts plastiques’’ enAlgérie, a indiqué à l’APS le présidentcette association, Youcef Belhadi.Parmi les participants à ce salon quicoïncide avec la célébration du mois dupatrimoine, l’artiste plasticien, AhmedStambouli de Khemis El Khechena (AinDefla) dont ses deux tableaux alliant les

techniques acryliques, celles du collageartistique et l’abrasion dominées par leblanc et le noir ont attiré l’attention deplusieurs visiteurs. Les œuvres de l’ar-tiste peintre Noureddine Chegraned’Alger qui emploie le symbole amazighont également ravi les visiteurs. Deson côté, l’artiste algérois SalahMaameria a choisi les couleurs pourfaire ‘‘parler’’ ses tableaux et exprimerles us et coutumes de la société ama-

zigh, notamment errahaba et la dancetargui. Il a indiqué à cette occasion qu’ila été fortement influencé dans sespeintures durant trente années d’expé-rience par les différents arts populairesd’Algérie dont ils s’inspirent. Depuis lespremières heures de son ouverture, cesalon a attiré de nombreux visiteurs,venus admirer de belles toiles mais sur-tout discuter de l’art en général avec lesartistes présents.

Salon national sur le symbole amazigh à Batna

13 artistes-plasticiens exposent

Du 02 mai au 5 Mai Des ateliers sur la calligraphie et islamique organisés

� � Le musée public national de laCalligraphie Islamique de la ville deTlemcen organisera du O2 mai auO5 mai 2016,les ateliers vivants “LaCalligraphie Arabe, œuvre d’art”,devront avoir lieu sur la place del’Emir Abdelkader (dit El Blass) enface de la Grande Mosquée deTlemcen. Ces ateliers seront mar-qués par des activités animées pardes artisans de la calligraphie arabeet islamique , destinées aux visiteurset visiteuses. La cérémonie de l’ou-verture de ces journées liée à l’histo-rique et la concrétisation de l’art dela calligraphie avec une façon atti-rante, ornée et élégante touchantles caractères de l’écriture , dans lamatinée du O2 mai 2016 à partir de10 heures, à la place « EmirAbdelkader» à proximité de la gran-de mosquée à Tlemcen.

B.A.

3e Festival international de Marrakech de la poésie Deux recueils de Badia Affane présentés

� � La poétesse algérienne BadiaAffane a pris part au 3e Festivalinternational de Marrakech (sudmarocain) de la poésie sous lethème “La créativité à liberté et paix”,rapporte la presse locale. BadiaAffane a présenté des lecturespoétiques de ses deux recueils “Enpourparlers avec l’amour”(2011) et “Ala lisière du temps” (2014), son der-nier recueil qui prend la forme deconfessions, d’états d’âme où semêlent avec simplicité la crainte, lerêve, la douleur et l’amour. Née àJijel, Badia Affane, de son vrai nomNiny Lys Badia Affane, embrasseune première carrière d’enseignanteaprès des études de Lettres, avantde décider de se consacrer au jour-nalisme et à la poésie. Primée auFestival de Poésie de Constantine en2011, elle est également élue “poé-tesse d’honneur” et récompensée en2015 à l’occasion de la Journéemondiale de la Poésie au Marocpour son “En pourparlers avecl’amour”. Des poètes en provenancede 17 pays arabes, d’Europe,d’Afrique, d’Asie et d’Amérique parti-cipent à ce rendez-vous de la poé-sie, selon les organisateurs. Un hom-mage sera rendu au poète marocainIsmael Zwirek et au Palestinien AlNabulsi Oualid El Kilani. Le Festivalinternational de Marrakech de lapoésie est une des plus importantesmanifestations culturelles. Ilaccueille, depuis sa création en2014, des poètes du monde entier.

La ministre déléguée auprès duministre de l’Aménagement du terri-

toire, du Tourisme et de l’Artisanat, char-gée de l’Artisanat, Aicha Tagabou, a misl’accent, dimanche à Bordj Omar Driss(Illizi), sur la nécessité de faire desCentres et Maisons de l’Artisanat desoutils de promotion du tourisme. LesCentres et Maisons de l’Artisanat doiventapporter “un plus” à l’activité touristiquedans cette région du Sud qui sont à voca-tion touristique par excellence, et per-mettre ainsi aux artisans d’écouler leursproduits, a estimé la ministre déléguée,lors de l’inauguration d’une exposition

d’artisanat traditionnel, à la maison del’Artisanat du quartier Mohamed Boudiaf,à Bordj Omar Driss (700 km d’Illizi). MmeAicha Tagabou a également appelé, dansun point de presse, les patrons à intégrerles artisans dans l’exécution de leurs dif-férents projets, une démarche, soutient-elle, susceptible de créer de la richesse,de générer des emplois aux jeunes de larégion, et de contribuer à l’effort de déve-loppement local. Il sera procédé, avec leconcours des autorités de la wilaya d’Illizi,à l’ouverture d’espaces d’exposition et devente d’articles de l’artisanat traditionnel,une contrainte qui a longtemps constitué

une entrave pour les artisans, en plus

d’accompagner ces derniers à travers

divers mécanismes de soutien de l’Etat,

afin de promouvoir l’artisanat traditionnel

à travers le pays, a annoncé Mme.

Tagabou. La ministre déléguée chargée

de l’Artisanat a, par ailleurs, honoré la

famille de la regrettée Fatma Brika, une

icône de l’artisanat traditionnel de la

région, avant de clôturer sa tournée par

une visite du mausolée du saint patron

“Sidi Moussa Boukebrine”, ou est organi-

sée une Ziara (visite spirituelle), chaque

année à pareille période.

Structures d’artisanat à Illizi

Un outil de promotion touristique

Un total de 359veuves bénéficiera

prochainement àConstantine d’une

formation sur lesmétiers de

l’artisanat, animéepar des artisans

bénévoles, aannoncé samedi le

responsablerégionale de

l’association “KafelEl Yatim”,

spécialisée dans laprise en charge

des orphelins.

S’exprimant enmarge du premierséminaire régional

ouvert sous le thème ‘’Pourune famille productive’’, M.Kamel Bousalem a précisé,dans une déclaration à l’APSque cette formation porterasur plusieurs spécialités arti-sanales dont la couture, laconfection de gâteaux tradi-tionnels et la broderie, dans lecadre d’un programme visantl’insertion de ces femmesdans le monde du travail.

Il s’agit de cours théoriqueset pratiques dispensés par

des artisans jouissant de plusde 30 ans d’expérience, selonle même responsable.

La formation sera sanction-née par un diplôme attribuépar la chambre de l’artisanatet des métiers (CAM) qui per-mettra aux bénéficiaires decréer leur propre micro-entre-prise spécialisée dans lecadre de dispositifs de soutienà l’emploi.

L’objectif principal de cetterencontre est d’offrir auxfemmes “une plateformed’échanges et de réflexionautour de entrepreneuriat

féminin, ses spécificités, sesexigences et les voies etmoyens qui permettent sa pro-motion”, a indiqué Mme FatmaManafikhi , enseignante spé-cialisée en ressourceshumaines au centre Errachidpour le développement de lacréativité.

Elle a plaidé pour la néces-sité de soutenir la femme decette catégorie en lui permet-tant de bénéficier des diffé-rents programmes d’investis-sement. Suivre et accompa-gner les femmes veuvesdepuis l’idée de création du

projet jusqu’à la commerciali-sation de ses produits pourqu’elles soient indépendantesde soutien et de dons desbienfaiteurs, reste l’objectifessentiel de l’organisation dece séminaire, a affirmé de soncoté Oussama Boughazi,enseignant dans un centre deformation en ressourceshumaines à Skikda.L’association “kafel El Yatim”prend en charge 915 enfantsorphelins à l’échelle localedont 120 bénéficient d’unepension mensuelle de 4.000DA (kafala).

Artisanat à Constantine

Une formation pour desveuves prochainement

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Quotidien national d’information

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Mardi 3 mai 2016Quotidien national d’information

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SportsMardi 3 mai 2016Quotidien national d’information

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Quotidien national d’information

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RégionsCoopération dans le domaine de la sécurité

L’ USTO-MB d’Oranorganise son premier

workshop L’université des

sciences et de latechnologie

d’Oran (USTO-MB) «MohamedBoudiaf», signedeux projets de

coopération dansle domaine de la

sécurité desdonnées

informatiquessont envisagés

par le laboratoirecompétent, a

l’issu du premierworkshop

international surla cryptographie à

Oran.

Par Mourad Belkaïd

Pr Adda Ali Pacha,directeur duLaboratoire de

codage et de la sécurité del’information (Lacosi) alaissé entendre que «Laconsolidation de la forma-tion. Dans le domaine dela sécurité des donnéesinformatiques constituentles objectifs essentiels decette initiative. L’idée deces partenariats, premiersdu genre pour le Lacosi, aété favorablement accueil-lie par les représentantsdes deux laboratoires

basés à l’Université deCergy-Pontoise et àl’Ecole polytechnique deNantes (France), égale-ment président du works-hop qui a réuni, deux joursdurant, une cinquantainede chercheurs algériens etétrangers». Le workshopsur la cryptographie a étéorganisé avec le soutiend’organismes partenairesà l’instar de la DG-RSDT etde l’Autorité de régulationde la poste et des télécom-munications (ARPT). Larencontre s’était ouvertemardi en présence de larectrice, Nacéra Benharratqui a mis l’accent sur lescapacités des chercheursnationaux à apporter dessolutions technologiques àmême de protéger les inté-rêts de l’industrie et desinstitutions du pays.Plusieurs actions ont étédéjà lancées au niveau del’USTO-MB pour promou-voir la filière cryptographi-que qui connaît un largechamp d’application dansle secteur économique,

industriel et institutionneloù la sécurité des donnéesest un impératif majeur.Pour le professeur «Laréflexion est engagée envue de la création d’uneassociation algérienne decryptographie, présidentde la rencontre réunissantdeux jours durant une cin-quantaine de participantsalgériens et étrangers àl’Université des scienceset de la technologieMohamed Boudiaf (USTO-MB)». Le workshop s’estouvert en présence de larectrice, Nacéra Benharratqui s’est félicitée de latenue de cet événementdans la mesure où «il meten lumière les capacitésdes chercheurs nationauxà apporter des solutionstechnologiques à même deprotéger les intérêts de l’in-dustrie et des institutionsdu pays». La responsablede l’USTO-MB a en outreinsisté sur la feuille deroute mise en œuvre ausein de son établissement,axée essentiellement sur

l’enrichissement des cur-sus pédagogiques au profitdes étudiants, la diversifi-cation des parcours de for-mation et le développe-ment de la recherchescientifique. La conférenceplénière de ce workshop aété donnée par le Pr RenéLozi de l’Université de Nice« S o p h i aAntipolis»(France) qui aévoqué les étapes histori-ques du développementde la cryptographie avantde mettre en relief sonimportance aujourd’huidans nombre de domainescomme la lutte contre leterrorisme et la lutte contrel’espionnage industriel. Larencontre est mise à profitpar les participants algé-riens, issus de différentesuniversités du pays, pourprésenter les résultats deleurs travaux de rechercheportant notamment sur lacréation de nouveauxalgorithmes utiles pour lechiffrage des données.M. B.

Journée mondiale des personnes âgéesLes personnes du troisièmeâge honorées à Oran

Par Mourad Belkaïd

� � Le directeur de l’action sociale (DAS) de lawilaya d’Oran, a indiqué à l’occasion de la jour-née mondiale des personnes âgées, que son orga-nisme a enrigistré 21 centenaires qui ont étéhonorés au foyer des personnes âgées, sis à HaïEmir Abdelkader à Oran. La wilaya d’Oran, quidispose de 3 centres de vieillards, à savoir«DiarRahma» à Misserghine, le foyer pour person-nes âgées à Haï «Emir Abdelkader» et l’hospicede vieillards (ex Caserne Chaabane) à Haï «Sidi ElBachir » (ex Plateaux), accueillent au total 177pensionnaires, a ajouté le responsable. Un pro-gramme dédié aux vieillards a été concocté par ladirection de l’action sociale en collaboration avecla direction de la culture, à la faveur de cet événe-ment, dont l’organisation d’une soirée théâtrale etun gala musical au TRO «Abdelkader Alloula»aujourd’hui, ainsi que des sorties aérées au fort deSanta Cruz. Quelque 143.000 personnes âgéessont dénombrées au niveau de la wilaya d’Oran,soit 8 pour cent de la population locale, assurantque 8.807 de ces personnes sont prises en chargedans le cadre du dispositif d’allocation forfaitairede solidarité (AFS). Il est prévu l’organisation aucentre des loisirs scientifiques à Hai «USTO» àl’est d’Oran, d’une journée d’étude sur la prise encharge de la personne âgée, qui sera animée pardes universitaires et des cadres des centres deproximité de la Solidarité. L’expérience de la priseen charge des personnes âgées à domicile seraexposée à cette occasion, dans ce sens, que 67cas vivant seuls sont pris en charge au niveau dela wilaya d’Oran. Des cadeaux ont été offerts à cesdoyens d’Oran dont 3 hommes et 18 femmes, tousoriginaires de la wilaya, lors d’une cérémonie orga-nisée à cette occasion, soulignant que le plus âgéa entamé 107 ans.

M.B.

Trois mois après sa mise en vigueur L’Anem enregistre 732 offres d’emploi

Par Mourad Belkaid

� � La consultante principale chargée de la com-munication de l’agence régionale de l’emploi, MmeBenbekhti Faiza a souligné que « c’est grâce auprogramme de prospection entrepris par l’ANEMauprès des entreprises, opérateurs économiques(publics et privés) et administrations quelque 732offres d’emploi ont été collectées dans la wilayad’Oran durant la période allant du 1er janvier au 31mars dernier. Plus de 110 CV ont été déposés pardes cadres pour postuler à des postes d’emplois, àce titre, ils seront convoqués très prochainement».«Wassit » est un système d’information destiné àmoderniser les services de l’ANEM. Il vise à assu-rer un meilleur traitement des demandes et offresd’emploi. Un concours remarquable a été fait àOran pour renforcer ce volet de prospection auquell’ANEM accorde une importance capitale, car, uneseule offre d’emploi collectée représente un pluspour l’agence, mais inéluctablement une grandeopportunité pour un demandeur de décrocher unposte d’emploi. Ces chiffres ont quasiment doublépar rapport à la même période de l’année dernièredurant laquelle le travail de prospection a permisde collecter 399 offres (375 en dispositif classique,15 en DAIP et 9 en CTA. Dans un autre contexte,Mme Benbekhti a annoncé la mise en marche dusystème «Wassit» au niveau de l’agence des com-pétences destinée aux cadres en recherche d’em-ploi. Un programme de prospection est tracé men-suellement et une sortie par semaine assurée parle chargé de prospection ou l’un des conseillersdes dix agences locales de l’emploi, qui font laprospection et le porte-à-porte auprès des entrepri-ses, a mis en exergue Mme Ben Benkhti. Les visi-tes de prospection permettent, outre la découvertede nouvelles entreprises, de renforcer les relationsavec les entreprises clientes et de relancer le tra-vail avec d’autres dans le seul but de trouver desoffres d’emploi pour les jeunes demandeurs d’em-ploi. En dispositif classique, quelque 699 offres ontété collectées, 20 autres en dispositif d’aide à l’in-sertion professionnelle (DAIP) et enfin 13 offres encontrat de travail aidé (CTA).

M.B.

Par Mourad Belkaïd

Présidant cette cérémonie, ledirecteur régional du matériel à

la 2ème RM, le colonel BouchaalaAbdellah, a précisé que l’opérationde baptisation, de cette entreprise etautres structures militaires auxnoms de Chouhada, intervient enapplication de la décision du généralde corps d’armée Ahmed GaïdSalah, vice-ministre de la Défensenationale et chef d’état-major del’Armée nationale populaire (ANP).Né le 12 février 1921 à Es Sénia,Amar Bahi Omar avait pris partdurant la glorieuse guerre de libéra-tion nationale à des opérationsfidaies et des accrochages avec lesforces coloniales françaises dans la

région, où il fut arrêté dans l’une,lâchement torturé durant unesemaine puis exécuté par balles le16 juin 1957. Chahid Amar BahiOmar fut un sportif et un des fonda-teurs du club sportif d’Es Sénia en1946. La baptisation de structures militai-res aux noms de Chouhada, pourperpétuer leur mémoire et mettre enexergue leur rôle dans la libérationdu pays, est un honneur et, à lafois, une responsabilité. Le commandant de l’entreprise demaintenance et de réparation dumatériel, le colonel Rebib Ahmed, adéclaré, pour sa part, que l’opéra-tion de baptisation au nom duChahid Amar Bahi Omar est ungrand honneur et une fierté pour

notre établissement et un hommageà la mémoire de nos Chouhada. Lacérémonie de baptisation a été mar-quée par la remise d’un écusson decette entreprise, une photo du mar-tyr et des cadeaux symboliques àdes membres de sa famille.L’entreprise de maintenance et deréparation du matériel relevant de ladeuxième région militaire à Es-Sénia (Oran) a été baptisée au nomdu Chahid Amar Bahi Omar.Le colonel Bouchaala a soulignéque le chahid Amar Bahi Omar, quis’est sacrifié pour que vive le payslibre et indépendant, est un modèlede courage et de combat, déclarantnous sommes là aujourd’hui pour luirendre hommage.

M.B.

Baptisée au nom du Chahid Amar Bahi Omar

L’ANP réhabilite la mémoiredes martyrs

COUPE D'ALGÉRIE MILITAIRE:

Le Commandement des Forces terrestresremporte le trophée �� L'équipe du Commandement des Forcesterrestres (CFT) a remporté la 44e éditionde la Coupe d'Algérie militaire de football,suite à sa victoire 1-0 (mi-temps 0-0) face àson homologue de la 4e région militaire, enfinale disputée dimanche au stade 5 juillet(Alger). L'unique but de la rencontre a été inscrit parNacer Aiouaz (82,sp) pour le CFT. Au palmarès de la compétition, l'équipe duCommandement des Forces terrestres suc-cède à son homologue de la Gendarmerienationale, vainqueur de la 43e édition, en2015, suite à sa victoire en finale (2-1) contreson homologue du Commandement desForces terrestres.

FOOT: COPA COCA COLA 2016:

CRB Sidi Ali, Oran Est etOuest qualifiés pour laphase nationale �� Les formations jeunes du CRB Sidi Ali,Oran Est et Ouest se sont qualifiées pour laphase finale de la 7ème édition la CopaCoca cola 2016, à l'issu du tournoi régionaldisputé à Oran. Ce tournoi régional, organisé durant toute lajournée du samedi au stade "AhmedZabana" d'Oran en présence de l'anciencapitaine de la sélection algérienne de foot-ball, Madjid Bougherra, ambassadeur de laCopa Coca-Cola, a regroupé seize (16) for-mations de la catégorie des moins de 15 ansde la région Ouest. A l'issue de cette phase régionale Ouest, lestrois clubs, CRB Sidi Ali et ceux d' Oran Estet Ouest rejoindront les 13 formations quali-fiées des tournois qui se sont déroulés àAlger, Constantine, Tizi-Ouzou, et Blida pourdisputer la phase finale, prévue les 13 et 14mai à Alger. Le vainqueur de ce tournoi représenteral'Algérie au tournoi international qui aura lieuen France.

DEMI-FINALES DE COUPED'ALGÉRIE DE BOXE :

Les pugilistes de l'équipe nationalemilitaire se distinguent �� Les pugilistes de l'équipe nationale deboxe se sont distingués, dimanche en find'après-midi, aux demi-finales de la couped'Algérie de boxe qui se tient depuis jeudi àla salle Baaziz de Blida. La sélection militaire a assuré la quasi-tota-lité de ses représentants aux finales de cettecompétition qui se tiendront demain lundi,grâce notamment à Soltani Mohamed (49kg), Aggar Cherif (75 kg) et BougheraraMabrouk (91kg) qui ont assuré leur qualifica-tion aux finales. Les autres combats se sont soldés par laqualification des boxeurs fettih Nabil (71 kg)de Médéa, Bekki Nacer (49 kg) de Blida,Mourad Abdelhadi (65 kg) d'Oran, kennou-che (56 kg) d'Alger, Bensaid Nacerredine (64kg) de Boumerdes, Chaouche Fayçal (64 kg)de la Protection civile et Goumeziane Rafik(75 kg) de Béjaia. La présence d'un public nombreux à la salleBaaziz a eu un impact positif sur le niveaude la compétition, a estimé le directeur tech-nique nationale Mourad Meziane, pour quices finales de la Coupe d'Algérie constituentune opportunité aux pugilistes d'améliorerdavantage leurs qualités techniques. " Les combats de la finale seront d'un niveauencore meilleur, au vu de l'évolution consta-tée depuis le début de la compétition ", a-t-ilaffirmé à l'APS, souhaitant que le public seraencore plus nombreux à la dernière journéede la compétition.

Le championnat national de nage

en eau libre, qui devait se tenir,

dimanche au niveau du barrage de

la fontaine des gazelles (Biskra), a

été reporté par les organisateurs, a-

t-on constaté.

Pas de moins de 70 nageurs sont

venus de diverses régions du pays,

pour prendre part à une traversée

en nage libre d'une distance de

5.000 mètres, mais les fortes rafales

de vent sur ce plan d'eau qui ont

provoqué des courants et des

vagues relativement élevées ont

dicté la décision du report.

Ces vagues représentent "un dan-

ger pour les nageurs", a expliqué,

Ahmed Yahiaoui, le chef de service

des sports auprès de la direction de

la Jeunesse et des sports (DJS) de

la wilaya de Biskra, soulignant que

l'événement sportif sera tenu ulté-

rieurement.

Ce même responsable a souligné

que cette étape et celle qui se tien-

dra au barrage de Beniharoun (Mila)

sont qualificatives pour les

Championnats du monde de nata-

tion en eau libre qui aura lieu à

Johannesburg (Afrique du Sud) en

septembre prochain.

Le championnat national de nage en

eau libre sera tenu sur le même

site (barrage de la fontaine des

gazelles), avant le 15 mai prochain,

a-t-on assuré.

Championnat national de nage en eau libre :

Report de la compétition

Les athlètes éthiopiens,autant chez les hom-

mes que les femmes ontoutrageusement dominé le11eme semi-marathoninternational de Bejaia,couru, dimanche à traversles grandes artères de laville, sur un parcours de 21km. Malgré une participa-tion qui a regroupé desnations à forte notoriété,notamment les habituelsKenyans, Marocains et

Français, l'épreuve a laissépeu de place au suspens.D'emblée, au bout de moinsde sept km, les Ethiopiensont pris les rênes de lacourse, se relayant les unsles autres au peloton detète avant d'imposer fatale-ment leur suprématie. Biru Dida Lémi et KibliKibida ont fait quasimentcavaliers seuls, terminantavec des chronos très rap-prochés, respectivement de

1h.03.52 et 1h.03.54 Seul, l'Africain du Sud JoelMO a pu leur résister, enremportant la 3eme place,devant une cohue d'autreEthiopiens et Kenyans for-mant la première chevau-chée à franchir le ruband'arrivée. Chez les dames,le scénario de la stratégieéthiopienne a été encoreplus probant puisque lestrois places du podium leursont revenues avec encore

plus de brio. AyantuGemechen Abdi, et sesdeux compatriotes, Rali etImachi Débélé n'ont laisséaucune marge deman£uvre à leurs adversai-res.5400 athlètes dont 1800enfants, issus de 48wilayas et 15 pays étran-gers ont participé à cette11eme édition, courue sousune pluie battante et sur untracé digne d'un parcourstouristique.

11eme semi-marathon de Bejaia:

Domination totale des Ethiopiens

Le cavalier du club équestre deBordj El Bahri Mesrati Brahimmontant "Vasco", a remporté le

Grand prix de la ville d'Oran comp-tant pour le concours de saut d'obsta-cles, clôturé samedi soir au centreéquestre "Antar Ibn Chedad" d'Es-Sénia (Oran). Mesrati a dominé cette épreuveréservée aux chevaux 6 ans et pluset cavaliers et cavalières seniors titu-laire de 2ème degré, en accomplis-sant un parcours sans fautes devantle cavalier Chlef Bouabdellah socié-taire du CHM Blida montant "United"et Boughrab Ali du CHM Blida enfour-chant "Batadin" qui a complété lepodium. Le prix cadets mémorial "Belkacem

Ghazi", ancien président de l'associa-tion "Etrier Oranais" a été remportépar la jeune cavalière Insaf Metouguimontant "Ikram" du club "EtrierOranais" devant le cavalier RezniNawfel de Sidi Bel-Abbes montant"Djadid" et Abdelwahab Bentan dumême club de Sidi Bel-Abbes sur"Asad". Chez les juniors du prix du 65èmeanniversaire de l'association équestre"Etrier oranais", le cavalier MahiAmine du Club Haras "Hocine ElMansour" de Mostaganem et son éta-lon "Etang" s'est illustré de fort bellemanière en décrochant la premièreplace devant Saada Halim du clubéquestre de Bordj El Bahri montant"Artiste" et Malik Azouaou montant

"Vent des Forêts" du club équestrede Bordj El Bahri Alger. Cette compétition équestre de trois

jours, organisée par le club hippique"Etrier Oranais" en collaboration avecla Fédération équestre algériennedans le cadre des festivités du 1 mai,journée mondiale des travailleurs, aenregistré la participation de 140 che-vaux et 180 cavaliers et cavaliers,cadets, juniors et seniors de 23 clubséquestres de différentes wilayas dupays, Douze épreuves se sont dérou-lées lors de cette manifestationéquestre, la plus en vue, le Grandprix de la ville d'Oran, offrant un beauspectacle aux mordus du cheval,jugé d'un niveau technique "apprécia-ble", selon les spécialistes présents.

Concours national de saut d'obstacles:

Le cavalier Mesratiremporte le Grand

prix d'Oran

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Mardi 3 mai 2016Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes Lecteurs

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Quotidien national d’information

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Mardi 3 mai 2016Quotidien national d’information

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Sports Régions

16

D ivers projets visant le ren-forcement du développe-

ment et l’amélioration ducadre de vie du citoyen dansla commune frontalière deBoukais ont été récemmentconcrétisés ou sont en voie del’être, a-t-on appris mercrediauprès des services de cettecommune (55 km Nord-ouestde Bechar). Forte de sespotentialités agricoles avé-rées, la commune a bénéficiéd’un projet d’étude et aména-gement d’un nouveau périmè-tre agricole de 160 hectaresdestiné à la concession agri-cole, pour la promotion de l’in-vestissement privé dans lesactivités agricoles. Piloté parla direction des services agri-coles (DSA) de la wilaya, ceprojet a nécessité un investis-sement public de plus de 174millions DA pour sa concréti-

sation, selon les données dela DSA. Ce nouvel espaceagricole vient s’ajouter auxautres périmètres de mise envaleur des terres sahariennescréés ces dix (10) dernièresannées sur une superficie deplus 3.500 hectares, actuelle-ment en exploitation, a-t-onprécisé. Outre cette opéra-tion, il a été procédé en 2015à l’équipement et à la créationde neuf (9) unités d’élevagede bétail selon des normes etstandards modernes, dans lebut du développement de larichesse animale dans cettecommune à vocation aussipastorale. Un programme dedotation de vingt deux (22)éleveurs nomades en kitssolaires a été également réa-lisé au titre des aides de l’Etataux éleveurs des régionséparses du sud ouest du pays,

souligne-t-on à la conserva-tion des forets de la wilaya, ini-tiatrice de ce programme. Lacommune de Boukais quicompte plus de 1.200 habi-tants a été équipée d’un sys-tème de traitement biologiquede ses eaux usées, d’un coûtde 200 millions DA, dégagé autitre du programme sectorieldécentralisé, et visant unemeilleure prise en charge deseaux usées et la contributiondu secteur des ressources eneau à la protection de l’envi-ronnement dans cette com-mune, assure-t-on à la direc-tion locale du secteur. Le sec-teur de l’Habitat a connu luiaussi un véritable bond danscette commune o un pro-gramme de 298 habitationsrurales a été attribué, pour uncoût de 218 millions DA, suivipar la réception et l’attribution

en 2015 de 56 logementspublics locatifs réalisés pourun coût de 154 millions DA.Un autre montant de plus de61 millions DA a été alloué àcette collectivité dans le cadrede son programme de déve-loppement communal (PCD)de 2015, avec sept (7) destreize (13) projets retenus autitre de ce programme réalisésdans la perspective de l’amé-lioration du cadre de vie deshabitants (réalisation desréseaux divers), signale-t-on àla commune. Un projet deraccordement du groupementd’habitations en l’occurrence“Hay Salam” au chef lieu decommune au réseau électri-que public a été aussi récem-ment concrétisé avec uneenveloppe de plus de 5 mil-liards DA, a-t-on égalementfait savoir.

Pour renforcer le développement de Boukais à Bechar

Divers projets concrétisés

Journée mondialedes travailleurs àMostaganemLes postiers aurendez-vous

� � Comme à l’accoutumée la

Direction d’Algérie Poste de la

wilaya de Mostaganem a été

au rendez-vous, pour marquer

de son empreinte la célébra-

tion de la fête du 1er mai. En

effet, un riche programme de

festivités a été concocté pour

la circonstance. Dès l’après-

midi du jeudi dernier 28 avril, la

bibliothèque centrale de l’uni-

versité Abdelhamid Ibn Badis a

abrité un moment récréatif,

ponctué par de la musique

chaâbie où le chanteur

Ghlamellah a interprété magis-

tralement Chir el melhoun et

autres madih de Sidi Lakhdar

Benkhellouf dans une atmos-

phère de fête. Par ailleurs,

vingt cinq postières et postiers

retraités, ont été gratifié de

sympathiques cadeaux et d’at-

testation de reconnaissances,

sous un tonnerre d’applaudis-

sement ponctué par des

youyous, alors que deux heu-

reux bénéficiaires de Omra aux

lieux saints de l’islam ont été

tirés au sort, parmi les vingt

candidats potentiels. Durant la

matinée d’avant-hier dimanche

1er mai, plus d’une cinquan-

taine de facteurs ont pris part à

la traditionnelle course à tra-

vers la ville de Mostaganem.

S.E.

Premier du genre à MostaganemUne journée sansvoiture dans une atmosphèrede fête

� � Comme prévu et à l’initia-

tive du Wali M.Abdelwahid

Temmar, la fête du 1er mai 2

016 a été marquée par une

demie journée sans voiture, où

toutes les conditions ont été

réunies pour la réussite de cet

évènement premier du genre.

En cette matinée du dimanche

1er mai, dès 10 heures du

matin, le wali à la tête d’une

importante délégation a

emprunté le boulevard

Mohamed Khemisti de la ville

de Mostaganem, au son de

Tbel et Ghaïta ainsi que de la

fanfare, pour se rendre à la

gare ferroviaire, arrivé sur les

lieux, il a donné le coup d’en-

voi, afin que le train démarre

pour rejoindre la localité de

Mohamadia. Par la suite la

délégation s’est rendue au

siège de l’UGTA, pour assister

à l’intervention du coordinateur

de wilaya, en guise de solida-

rité au peuple Sahraoui pour le

recouvrement de son indépen-

dance. Il y a lieu de remarquer,

que cette manifestation a été

appréciée à son juste titre par

la population, par le fait que

ses festivités du 1er mai 2 016

se sont déroulées dans une

atmosphère de fête, comparati-

vement aux années précéden-

tes.

S.E.

D ans le souci de concrétiserl’objectif de la police de

proximité et de renforcer lescanaux de communication de lapolice avec les citoyens, les ser-vices de la sureté de wilaya deTiaret ont, en la collaboration dela direction de l’éducation, lancéune campagne de sensibilisationdes enfants scolarisés des troispaliers. Des cadres de la suretéde wilaya ont dispensé descours sur la culture de la sécu-rité routière au profit des élèves.Les conférenciers ont mis l’ac-cent sur la prévention par desexercices pratiques sur les

mesures à prendre en cas d’ac-cident de la route. Par ailleurs,ils ont présenté avec des expli-cations vulgarisées des diffé-rents panneaux de signalisationroutière et les conséquencesengendrées suite à l’irrespect decette signalisation en sus desrencontres avec les parentsd’élèves. Enfin, cette opération,à ses débuts, a touché les élè-ves scolarisés dans deux écolesprimaires en attendant son élar-gissement à travers un grandnombre d’établissements de lawilaya.

S.M.

Lutte contre les accidents de la route à Tiaret

La police sensibilise les écoliers

Le présent mandat électoralmunicipal tire à sa fin,cependant, certaines

communes de la wilaya,semblent couler dans les

mauvais jours de l’habituellecalamiteuse gestion

administrativeheureusement rectifiée par

l’omniprésent appareiljudiciaire de l’Etat algérien.

«Des P/APC qui étaient audépart de simples fonction-naires ou pis des chômeurs

s’enrichissent étrangement vite, seconstruisant d’imposantes villas, roulanten voitures de luxe, ils se sont miraculeu-sement transformés en véritables hom-mes d’affaires ; ceci ne donne-t-il pas àréfléchir ? » C’est la question que seposent la majorité des citoyens intervie-wés par notre rédaction ce sujet. Et pourcause, quatre années , plus exactement,après les dernières élections, plusieursassemblées populaires communales dela wilaya 14 ne font que se débattre dansdes guéguerres internes illustrées par

des griefs plus qu’alarmants. A cet effet ,selon des sources bien informées, lesmembres de l’APC de Zmelt El EmirAbdelkader viennent d’approuver la déci-sion de leur président de démissionner deson poste et se préparent à élire son suc-cesseur. Le maire d’obédience FNL(Front National des Libertés) argumente

sa démission par des raisons de santé aumoment où des membres de l’APC avan-cent que les interminables SIT-IN et larécente fermeture du siège de la mairiepar les contestataires de la liste des 140logements ruraux qui ont eu raison dumaire.

S.M.

APC de Z’malet El Emir Abdelkader à Tiaret

Le maire démissionneDE LONDRES :

Les Algériensrenouent avecl'ambiance sportive d'Alger �� Nombreux étaient les algé-riens résidants à Londres à suivre,dimanche, la finale de la couped'Algérie de football qui a opposéle NA Hussein-Dey et le MC Alger(0-1), un match qui les a renouéavec l'ambiance sportive d'Alger. Rassemblés dans des cafés géréspar des Maghrébins, dans le quar-tier Finsbury park au nord deLondres, à forte concentrationd'algériens, ou encore àShepher's bush, jeunes pour lamajorité, ne supportant aucunedes deux équipes pour la plupart,ont suivi la finale de la couped'Algérie avec ferveur. Le match de football était uneoccasion pour eux de redécouvrir,avec admiration, le jeu des "leurs" et de manifester leur atta-chement à leurs origines, après lematch qui a opposé, le jourmême, Manchester United etLeicester city de Riyad Mahrez,comme ils l'ont affirmé à l'APS. Tels de vrais supporters, vêtusdes couleurs des deux équipes, ilsse sont rassemblés par dizaines,face aux écrans qui transmettaientla rencontre, créant ainsi unevraie ambiance de stade, huant etapplaudissant à chaque bellepasse et beau jeu. La mi-temps était aussi une occa-sion pour manifester leur amourpour l'Algérie, ils sont sortis, bran-dissant le drapeau algérien, etchantant leur amour pour leurmère-patrie. Khaled, Hamza, et Bilal, des habi-tués du café "la princesse" àFinsbury Park, ont été rejoints parMahrez qui a fait presque 3 heu-res de route rien que pour regar-der la finale de coupe d'Algérie, etpartager joie et chants avec sescompatriotes. "Une Finale de coupe d'Algérie nese regarde pas à la maison, seuldans un fauteuil", a-t-il confié. C'est un moment pour ces jeunes,qui ont quitté depuis plusieursannées le pays, certains se trou-vant encore dans une situationirrégulière, de se "retrouver unpeu à Alger " qui n'a pas quittéleurs c£urs, selon leurs propos. "Il ne faut pas croire que Londres,après presque 8 ans, a réussi àm'arracher à mon équipe préféréede toujours, le NAHD, maisaujourd'hui je supporte les deuxéquipes, nous supportons tous iciles deux équipes, ce qui compte,c'est de partager la joie del'Algérie ", a crié Khaled dès ledébut de la deuxième mi temps. Dans les cafés, même les ser-veurs se sont mis aux couleursVert et Rouge et jaune et rouge,les murs ont été ornés de cesmêmes couleurs, créant ainsi uneambiance festive digne d'unefinale. Les tables ont été déplacées pourdégager l'espace, face auxécrans, aux jeunes supporters. "C'est une des rares occasionspour nous de sentir l'Algérie,absente à Londres, même si lesAlgériens sont nombreux", aregretté Bilal. Les deux équipes algériennes ontréussi à faire vibrer les jeunesalgériens de Londres, l'espaced'un match, qui leur a donné l'oc-casion de montrer combien ilssont attachés à leur pays d'ori-gine.

B ab-El-Oued, fief parexcellence du MC Alger,

fut la destinée préférée dessupporters du vieux club de lacapitale dès le coup de siffletfinal de l'arbitre de la finale dela Coupe d'Algérie de football,pour fêter le huitième trophéedes Vert et Rouge dans cetteépreuve populaire, remportécontre le NA Hussein-dey (1-0) dimanche au stade 5 juillet. L'antique quartier d'Alger,habillé en Vert et Rouge avantplusieurs jours du match faceau NA Hussein-Dey, a"explosé" au moment du seulbut de la partie inscrit par ledéfenseur AbderrahmaneHachoud à la 82ème minute.

Le temps du jeu restant futtoutefois très long pour lesfans mouloudéens avant quele referee Mohamed Benouza,ne délivre tout ce beau mondeen sifflant la fin du match. Tout de suite, toutes des scè-nes de joie, auxquels Bab-El-Oued est habitué après cha-que sacre de leur équipe favo-rite, se sont emparées de cequartier, notamment la placedes trois horloges, le c£ur decette commune populaire dela capitale. Klaxons, youyou, vovozila,étaient au rendez-vous avantmême que les joueurs mou-loudéens ne soulèvent le tro-phée à environ sept kilomè-

tres de Bab-El-Oued où lesdizaines de milliers des sup-porters qui n'ont pas eu l'oc-casion d'encourager les siensà partir des tribunes dégus-taient à leur manière cesmoments historiques dans lesdifférentes artères et rues dufief du club phare de la capi-tale. La nuit s'annonce d'ail-leurs longue à Bab-El-Oued etcertainement dans les autresfiefs du Mouloudia, un clubréputé pour sa large galeriedans les différentes wilayasdu pays. Ces moment de joie viennentfaire oublier aux mouloudéensla difficile saison qu'ils viventencore en championnat où les

coéquipiers du capitaine,Fawzi Chaouchi, luttentencore pour leur maintienparmi l'élite. Le huitième sacredu "Doyen" devrait êtresource de motivation supplé-mentaire pour les Vert etRouge afin de s'en sortir enchampionnat. Grâce à ce valeureux trophée,le MCA rejoint l'ES Sétif etl'USM Alger en tête des clubsles plus titrés en couped'Algérie avec huit sacreschacun, tout en portant à 15le nombre de trophées dansles deux compétitions, cham-pionnat et coupe d'Algérie. Football-Algérie-GB-commu-nauté

Ambiance :

Bab-El-Oued danse au rythme du 8ème

trophée du MC Alger

Le MC Alger, peu inspiré face au NAHussein-Dey à l'occasion de la 52eédition de la finale de la Coupe

d'Algérie de football, disputée dimancheau stade du 5-Juillet, s'est encore une foisremis au coup de patte magique de sonlatéral droit, Abderrahmane Hachoud,pour l'emporter (1-0) et s'adjuger au pas-sage le huitième trophée de son histoire. Malgré un jeu ouvert, orienté essentielle-ment vers l'offensive, le score est en effetresté vierge jusqu'à la 82e minute ,moment choisi par l'ancien Sétifien,Hachoud, pour débloquer la situation d'unsuperbe tir des 25 mètres, qui est allé seloger en pleine lucarne (1-0). Un véritable boulet de canon, n'ayantlaissé aucune chance au gardienBoussouf, et au grand dam du Nasria, quià quelques encablures du coup de siffletfinal espérait décrocher au moins les pro-longations. Pour sa part, Hachoud, qui a déjà sauvé leMCA de plusieurs mauvaises passes, dontla dernière contre l'USM Alger (2-2) alorsque son équipe était menée (2-0) enchampionnat de Ligue 1, a confirmé sonstatut d'homme providentiel chez les Vertet Rouge. Cette finale a démarré sur les chapeauxde roues, avec une belle occasion pourchaque équipe après seulement troisminutes de jeu. Et ce n'était que le début,car le NAHD et le MCA ont continué à sedonner pratiquement coup pour coup pen-dant tout le reste de la rencontre. Il a néanmoins fallu attendre à la 18eminute pour assister à la première vérita-ble occasion dans ce match et elle étaitNahdiste, par l'intermédiaire de Gasmi, qui

bien embusqué dans le dos des défen-seurs mouloudéens a intercepté unepasse mal appuyée de Bachiri pour songardien. L'avant-centre nahdiste s'est ainsi pré-senté seul devant Chaouchi, qu'il aessayé de surprendre d'un tir croisé, maisle gardien mouloudéen, d'un réflexe inouï,a réussi à écarter le danger. Côté MCA, la meilleure occasion a proba-blement été celle d'Aouedj, auteur d'un jolitir en pivot à la 23e minute, mais le ballons'est dérobé du cadre au dernier moment,avant de sortir légèrement à côté du mon-tant gauche de Boussouf. L'arbitre Benouza a renvoyé les 22acteurs aux vestiaires sur le score de zéropartout. Après la pause, les deux équipes ontcontinué à jouer avec la même intensitéen prenant davantage de risque qu'en pre-mière mi-temps. Mais ne parvenant pas àtrouver la faille, elles ont vite fait de seremettre aux tirs de loin et balles arrêtées. Un choix ayant fini par sourire au Doyen,ayant réussi à inscrire l'unique but de cettefinale sur un tir de loin. Il s'agit de la 8e trophée au palmarès duMCA qui, du coup, rejoint l'USM Alger etl'ES Sétif en tête du classement des clubsalgériens ayant remporté le plus grandnombre de Coupes d'Algérie. Un plaisir auquel le Nasria n'a plus goûtédepuis 37 ans et qui, après ce nouveaurevers en finale, devra patienter encoreavant d'ajouter une 2e coupe d'Algérie àson palmarès.

Fiche technique : Stade du 5-Juillet (Alger) - Temps printa-

nier - Pelouse en bon état - Affluence trèsnombreuse. Arbitrage de Mohamed Benouza, assistéd'Abdelhak Etchiali et Mokrane Gourari.Quatrième arbitre : Farouk Houassnia. But : Hachoud (82') MC Alger Avertissements : - Kacem-Mehdi (35'), Hachoud (81') MCAlger - Seddiki (52') NA Hussein-Dey

Les équipes : MC Alger : Chaouchi (Cap), Hachoud,Zeghdane, Bachiri (Bouhenna 89'),Demmou, Karaoui, Kacem-Mehdi, Mokdad, Aouedj(Boucherit 87'), Derrardja, Gourmi. Entraîneur : Lotfi Amrouche.

NA Hussein-Dey : Boussouf, Ghazi,Hérida, Zeddam, Ouali, Bendebka (Cap),Seddiki, Ouhadda, Benaldjia (M'Bingui80'), Gasmi, Choubani. Entraîneur : Youcef Bouzidi.

ILS ONT DÉCLARÉ:

Lotfi Amrouche (entraîneur du MC Alger) :

"Le match a été très difficile entre deuxéquipes qui se connaissent bien. On a suprofiter de la seule vraie occasion qu'ons'est créé. Comment ne pas être heureuxde procurer autant de la joie à ce grandpublic du Mouloudia, y compris ceux quin'ont pas pu faire le déplacement.Félicitations pour le Nasria, qui a fait unbon match dans l'ensemble et auquel jesouhaite une bonne continuation".

Youcef Bouzidi (entraîneur du Nasr Hussein Dey) :

"On a perdu la rencontre en première mi-temps. Nous avons échoué dans laconcrétisation de deux bonnes occasionsde scorer, alors que le MC Alger a pu lefaire sur la seule opportunité qui s'est pré-sentée à lui. Nous avons encaissé ce butà un moment difficile, et la chance a fait lereste. Je suis néanmoins content que lefair-play était de mise, malgré l'importantenjeu. C'est la meilleure chose à retenir decette finale. Je ne dis pas que nos suppor-teurs n'ont pas droit d'être déçus, mais jeleur dis seulement, que les joueurs onttout donné".

Finale de la Coupe d'Algérie 2016, MCA 1 - NAHD 0 :

Hachoud,

encore et toujours

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Mardi 3 mai 2016

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Mardi 3 mai 2016ÉconomieRégionsProjets de dépollution à Tizi Ouzou

Des citoyens s’opposentLa problématique de la

gestion des déchets se poseavec acuité à Tizi-Ouzou où

des projets de dépollutionsurtout par la réalisation de

centres d’enfouissementtechnique (CET) ou dedécharges contrôlées

n’arrivent pas à voir le jour àcause d’oppositions de

citoyens, a-t-on constaté.

Les quelques structure réalisées,à l’instar des CET de Oued Falli,Ouacifs et de Draâ El Mizan, et

des décharges contrôlées de Beni Doulaet Beni Zmenzer ne prennent en chargeque 45% des déchets produits par lawilaya dont la moyenne est de 900tonnes/jour avec un ratio de 0,8 kilo-gramme par habitant/jour, selon des sta-tistiques de la direction de l’environne-ment. Le CET d’Oued Falli, dans lacommune de Tizi-Ouzou, est parmi lestrois structures opérationnelles sur lessept inscrites à la réalisation dans lescommunes de Oaucifs, Draâ El Mizan,Boghni, Illoula Oumalou, Aghribs,Mizrana et de Tizi-Ouzou. Ce centredont la création remonte à 2008, étaitdestiné à prendre en charge les déchetsdes communes de Tizi-Ouzou, Tirmitineet Draâ Ben Khedda, a signaléBelkacem Bellil, directeur de l’établisse-ment public de wilaya de gestion descentres d’enfouissement technique(EPWG-CET). A sa mise en service enmai 2009, le CET de Oued Falli dont lecasier est d’une capacité de stockage de360 000 m² de déchets, prenait en char-ge les déchets ménagers et assimilésdes deux communes de Tizi-Ouzou etTirmitine avant de s’élargir à Draâ BenKhedda en 2010. Suite au retard dans laconcrétisation des autres CET etdécharges contrôlées, le centre a ratta-ché 12 autres communes, à savoir SoukEl Tenine, Sidi Naâmane, Ouaguenoun,Makouda, Timizart, Tizi Rached,

Maâthkas, Azazga, Ouadhias, AgouniGueghrane, Bouzeguène et AïtBouadou, a expliqué M.Bellil. Depuisdébut 2016, “le CET a greffé exception-nellement les déchets des écolesd’Aghribs suite à la fermeture de ladécharge sauvage de la localité et le blo-cage du projet de réalisation du CET deBouhlalou”, apprend-on de même sour-ce. Ce sont donc 16 communes quidéversent leurs ordures au niveau duCET de Oued Falli, générant une quan-tité de 263,27 tonnes de déchets parjour, contre une moyenne de stockageinitiale de 226 tonnes/jour, a signalé M.Bellil.

Le premier casier du CET rempli à hauteur de 110%

Cette situation s’est répercutée direc-tement sur le taux de remplissage dupremier casier qui est, désormais, à110% de ses capacités avec une quanti-té de 396 260,39 tonnes de déchetsenfouis depuis 2009 à la fin 2015, a rele-vé le premier responsable de l’EPWG-CET. Grâce aux travaux d’extension etde surélévation en digues effectués surla partie haute du casier, sa durée de viede huit (8) ans sans le tri a été mainte-nue et des déchets continuent à y êtreenfouis, a-t-il constaté, annonçant qu’undeuxième casier de 440 000 m² a étéaménagé au niveau du même site en

prévision de la fermeture du premier.Bellil a assuré au passage que la duréede vie globale du CET estimée à 25 ansavec la mise en service du centre de trin’est pas revue à la baisse grâce aux“extensions opérées mais aussi à lanature des déchets stockés qui sontorganiques à hauteur de 50%, donc faci-lement dégradables”. Abordant desquantités de déchets admises au niveaudu CET, le directeur de l’établissementpublic de wilaya de gestion des CET afait savoir que la commune de Tizi-Ouzou arrive en tête avec 52% desdéchets acheminés vers le centre, suiviede Draâ ben Khedda avec 8,1%,Tirmitine avec 3,09% et 33,15% pour lereste des localités couvertes. Les 50opérateurs économiques qui ont signédes conventions avec le CET occupentun taux de 3,8% des déchets admis. En2015, la quantité totale des déchetsacheminés vers ce CET était de 96094,67 tonnes, a-t-il fait savoir.Evoquant le contrôle de la nature desdéchets admis, Belkacem Bellil a rassu-ré que tous les camions chargés quiaccèdent au CET sont pesés dès leurentrée et sont reliés directement à unlogiciel qui indique la nature du déchettransporté. “Lorsqu’il s’agit de déchetsencombrants, comme le béton, lesmétaux ou autres produits en dur, l’ac-cès y est interdit”, a-t-il observé.

“Soucieux de la préservation de la santépublique du citoyen et pour éviter lesmauvaises odeurs qui se dégagent ducasier, les déchets acheminés sont com-pactés et enfouis le jour de leur arrivée”,a poursuivi le responsable.

Le tri manuel concerne 10% des déchets

Au volet du tri des déchets qui arri-vent dans l’aire d’enfouissement, il aaffirmé que le peu de tri effectué se faitmanuellement par des travailleurs d’uneentreprise spécialisée dans le recyclagedu plastique. “Seulement 10% desordures est sujette au tri tandis que toutle reste est épandu, compacté puisenfouis et recouvert d’une couche deterre à l’intérieur du casier”, a-t-il signa-lé. Il a rappelé à ce propos que la miseen exploitation du centre du tri relevantdu CET de Oued Falli, installé en 2013,est retardée par la réalisation du sol enrésine d’hypoxie et la déviation de laligne électrique de moyenne tension quisurvole le hangar, travaux qui ne sonttoujours pas lancés. A ce sujet, la direc-tion de l’environnement a fait savoir quela direction de l’administration locale(DAL) a lancé les consultations pour laréalisation du sol, tandis que Sonelgazs’est engagée à déplacer la ligne élec-trique dans les “prochains jours”. Unavis d’appel d’offre a, par ailleurs, étélancé dans le cadre de l’acquisition deséquipements supplémentaires néces-saires au fonctionnement du centre detri, ajoute-on de même source.Concernant la gestion des lixiviats(liquides résiduels), le centre d’enfouis-sement technique est doté actuellementde trois bassins de traitement, en atten-dant l’installation de la station de traite-ment d’une capacité de 80m². Le projetrentre dans le cadre d’une opérationgroupée du ministère des ressources eneau et de celui de l’environnement por-tant étude, pose et mise en service destations de lixiviat qui concernent leswilayas de Tizi Ouzou, Blida, Tlemcen etde Mostaganem pour un montant de655,2 millions de dinars. L’installation decette station est confiée à une entrepriseportugaise SOTECNISOL-EDEC pourun délai de réalisation de huit (8) mois.

Début du printemps à Jijel

La ville se régénèreB

alcons fleuris, espacesverts bien entretenus en

bas d’immeubles, à la ville deJijel, en ce début de la saisonde printemps, se régénère, res-pire à plein poumon et sembledéfinitivement résolue à retrou-ver son lustre d’antan, son lookde cité littorale pittoresque.Bien que les réflexes ont lapeau dure, des citoyens muspar le vent de l’écologie et de lapréservation de l’environne-ment se sont lancés, ces der-nières années, à une nouvelleforme d’embellissement ducadre de vie de leur milieu envi-ronnant, au niveau de certainsquartiers du chef-lieu de wilaya.

Quand l’amour de l’environnement rime

avec balcons fleuris De petites associations agis-

sant pour la protection de l’envi-ronnement ont ainsi réussi àsemer les graines de l’amour del’environnement en lançant desconcours du “meilleur balcon

fleuri” et qui ont eu un impactpositif. L’essentiel est de fairele “premier pas” et dans labonne direction pour amener,pour ne pas dire attirer, beau-coup de citoyens, à adhérer àcette action citoyenne, selon lespropos d’un animateur de cetteopération. Les réseaux sociauxaidant, une certaine émulation aété créée chez des citoyens quiont rivalisé d’imagination danscette exaltante entreprise.Dans le même ordre d’idées,des aménagements d’espacesverts au bas d’immeubles d’ha-bitation ont émergé grâce à lavolonté de comités de quartiers.Les amas d’immondices qui“ornaient” autrefois beaucoupde quartiers de Jijel ont disparu,et le visiteur se retrouve face àdes carrés, des triangles etautres formes géométriques oùles couleurs des plantes et desfleurs se côtoient dans une par-faite symbiose. A la cité joux-tant le stade de football ColonelAmirouche, la main verte est à

l’honneur. Les tous petitscomme les seniors se sontdécouverts une passion pour lejardinage et ont engagé touteleur énergie pour planter etreboiser des espaces autourdes immeubles pour le bien dela communauté et des riverains.

40 millions de dinarsl’embellissement

des sites Outre sa corniche, dont la

beauté se passe de tout com-mentaire, Jijel est aussi uneville de fleurs, comme entémoigne la présence de fleu-ristes et horticulteurs qui ontpignon sur la route. Il suffitd’emprunter la RN 43 en direc-tion d’El Aouana pour constaterde visu le panorama qu’offrentles petites échoppes alignéessur cet axe routier et présentantune multitude de variétés defleurs et plantes d’ornementa-tion. Là, les cortèges nuptiaux yvont se ravitailler pour décorerles voitures de la longue pro-

cession qui sillonnera et la cor-niche et les principales artèresde la ville. A l’occasion desvacances scolaires de prin-temps, le parc animalier deKissir, très prisé par les visi-teurs depuis son ouverture il y aune dizaine d’années, a organi-sé, cette fois-ci, une expositionde plantes ornementales et defleurs au grand bonheur destouristes se rendant à cetensemble environnemental de24 hectares. L’initiative en elle-même est louable dans lamesure où elle contribue àapporter un plus au monde del’environnement. En matièred’hygiène, il faut dire que lesautorités locales ne lésinent passur les moyens pour améliorerle cadre de vie des localités.Chaque début de semaine, descampagnes de volontariat denettoyage auxquelles adhèrentles moyens humains et tech-niques, publics et privés, sontorganisées avec comme corol-laire des tonnes de détritus

enlevés. Comme la saison esti-vale approche à grandesenjambées, des actions d’entre-tien et de nettoyage des plageset des sites environnants sontlancés sur le terrain. Pour cetteopération, une enveloppe de 40millions de dinars a été déga-gée pour des actions d’aména-gement et d’embellissementdes sites destinés à accueillirdes estivants. On susurre aussique cette saison “ne sera plusjamais comme avant” où l’anar-chie régnait en maîtresse. Lorsde réunions de préparationconsacrées à la saison estivale,le wali Larbi Merzoug a, àmaintes reprises, insisté surl’aspect organisationnel à impri-mer à cette période de l’année.Que ce soit le stationnementanarchique de véhicules, lesparkings sauvages squattés, lavente d’objets sur la voiepublique, à. Ce spectacle nefera pas partie du décor de lacélèbre corniche jijelienne, sou-ligne-t-on.

Accord de libre-échange

avec la Chine

L’Australiese félicite

desrésultats

� Le ministre australiendu Commerce et desInvestissements, StevenCiobo, s’est félicité lundide l’accord de libre-échange conclu en juindernier avec la Chine. “La forte demande de lapartie chinoise des pro-duits australiens de quali-té tels que le vin, le boeuf,les fruits de mer et leslégumes a contribué àgénérer une hausseimpressionnante desexportations”, a indiqué leministre australien, citépar l’agence Chine-Nouvelle. La réduction ou l’annula-tion des taxes douanièressur les produits agricolesa abouti à “importantehausse” des exportationsvers la Chine, a-t-il dit,citant, comme exemple,“le vin, le homard et lescerises, le boeuf et lesfruits de mer”. M. Ciobo a estimé que“ces hausses d’exporta-tions contribueraient àl’expansion des classesmoyennes en Asie avecune forte demande nonseulement chinoise, maisaussi du Japon et deCorée du Sud”. “Ceci permet à l’Australiede continuer de capitalisersur cette expansion rapidedes classes moyennesasiatiques, demandeusesde produits de haute qua-lité et de tout autre bienque nous pouvons produi-re”, a-t-il conclu.

Ouverture de laBourse de Tokyo

Le Nikkeichute de

plus de 4%� La Bourse de Tokyo adébuté en forte baisse deplus de 4% lundi. L’indice Nikkei des 225valeurs vedettes perdait4,07% (-678,99 points) à15.987,06 points dans lespremiers échanges. Il avait déjà dévissé de3,6% jeudi, dernière séan-ce de la semaine passéeà Tokyo en raison d’unvendredi férié. L’indice élargi Topix detous les titres du premiertableau lâchait en débutde journée 3,45% (-46,31points) à 1.294,24 points. Sur le volet des changes,le dollar s’affichait à106,40 yens, en très fortrepli par rapport à soncours de fermeture jeudidernier (108,76 points). L’euro est descendu à122,00 yens, contre123,30 yens.

Afin d’apaiser le mécontentement de la population

Maduro annonce unehausse des salaires

Le président du Venezuella Nicolas Maduro a ordonné de changer de fuseau horaire de 30 minutes, dimanche,pour économiser l’électricité et a annoncé une augmentation du salaire minimum dans une mesure d’apaiser le

mécontentement de la population lassée par la crise économique.

Excédés par les cou-

pures de courant

intempestives, les

habitants du pays sud-améri-

cain ont en outre perdu, dans

la nuit de samedi à dimanche,

une demi-heure de sommeil : à

02H30 locales, le Venezuela a

avancé ses aiguilles de 30

minutes pour adopter le fuseau

horaire de -04H00 GMT.

Le Venezuela est miné par

d’innombrables coupures de

courant liées au phénomène

météorologique El Niño, qui a

engendré la pire sécheresse

en 40 ans selon le gouverne-

ment. Parmi les mesures

décrétées, les fonctionnaires

ne travaillent désormais plus

que les lundi et mardi. Et dans

presque tout le pays (sauf

Caracas), l’électricité est cou-

pée au moins quatre heures

par jour.

Une situation qui a provoqué

cette semaine des émeutes et

pillages à Maracaibo (nord-

ouest), deuxième ville du pays

avec 1,5 million d’habitants,

démonstrations de colère de

Vénézuéliens lassés de la

crise. Samedi soir, le président

Maduro, dont 68% des habi-

tants souhaitent le départ selon

un récent sondage, a annoncé

à la télévision une hausse de

30% du salaire minimum, à la

veille de la fête des travailleurs

du 1er mai, qui devait être mar-

quée par des manifestations

importantes dans les rues,

selon les médias. Dans ce

pays pétrolier à l’économie

dévastée par la chute des

cours du brut, le gouvernement

n’a cessé d’annoncer des

mesures ces dernières

semaines pour contrer la crise,

qui se double d’une pénurie

d’électricité.

En changeant d’heure, le pays

retrouve le fuseau qu’il avait

jusqu’au 9 décembre 2007,

quand le président de

l’époque, le défunt Hugo

Chavez (1999-2013), avait

décidé de passer à -04H30

GMT, disant vouloir éviter aux

enfants de se rendre à l’école

dans le noir le matin.

Jesus Escalona, responsable

de l’Heure légale au

Venezuela, a assuré dans un

communiqué que les mouve-

ments bancaires et les arrivées

ou départs de vols dans la nuit

ne seraient pas affectés par le

changement. La compagnie

téléphonique d’Etat Cantv a

aussi assuré que ses services

de voix et de données se syn-

chroniseraient sans problème

à la nouvelle heure.

Pour cette journée de 1er mai,

le président Maduro a annoncé

une augmentation du salaire

minimum. Ce dernier passera

à 15.051 bolivars (près de 40

dollars par mois au taux de

change officiel plus élevé, 14

dollars au taux du marché

noir), une hausse concernant

aussi fonctionnaires, militaires

et retraités. Depuis le début de

l’année, le salaire minimum a

déjà été augmenté de 56%,

après l’avoir été de 98% en

2015. Mais cela semble bien

insuffisant alors que le pays

souffre de la pire inflation au

monde, 180,9% en 2015, un

chiffre qui explosera à 700%

cette année selon le Fonds

monétaire international (FMI).

Le président Maduro, au pou-

voir depuis 2013, est par

ailleurs soumis à une “forte

pression” de l’opposition, majo-

ritaire au Parlement, qui a

recueilli cette semaine “près de

deux millions de signatures”

pour demander son départ,

une première étape pour pou-

voir organiser un référendum

pour sa révocation. Elle a aussi

voté jeudi au Parlement une

motion de défiance contre son

ministre de l’Alimentation pour

cause de pénuries, alors que

des milliers de Vénézuéliens

font chaque jour la queue pen-

dant des heures devant les

supermarchés pour acheter de

la farine, du riz ou du café.

“Nous faisons face à la pire

urgence alimentaire qu’ait

connue le Venezuela”, a

dénoncé le député Ismael

Garcia, à l’origine de ce texte.

La banque australienne

Westpac a annoncé, hier,

un bénéfice net en hausse de

3% au premier semestre.

Dans les six premiers mois de

son exercice décalé (octobre à

mars), le bénéfice net de la

deuxième banque australienne

par capitalisation est ressorti à

3,70 milliards de dollars austra-

liens (2,45 milliards d’euros).

L’Australie est confrontée

comme d’autres à la chute des

matières premières. L’industrie

minière en souffre, ce qui nuit

aux banques qui ont prêté aux

entreprises du secteur des mil-

liards de dollars. Les banques

font également face à une nou-

velle règlementation mise en

place par le régulateur austra-

lien qui accroît le ratio de

réserves obligatoires. Le béné-

fice sous-jacent — indice préfé-

ré par les banques austra-

liennes qui exclut les déprécia-

tions et les éléments exception-

nels — s’est élevé à 3,9 mil-

liards de dollars australiens,

légèrement en deçà des

attentes. Le directeur général

de Westpac, Brian Hartzer a

estimé que ces chiffres étaient

bons, compte tenu du contexte.

Bénéfice net de la banqueAustralienne

Une hausse de 3%au premier semestre

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Mardi 3 mai 2016Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes Lecteurs

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Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes Lecteurs Mardi 3 mai 2016 RégionsÉconomie

On dirait que lesprix des fruits et

légumes sontindexés sur les

prévisions météoet à chaque fête

célébrée ?! Àchaque annonce

de célébrationd’une fête et du

mauvais temps etdès les premièresgouttes de pluie,les prix flambent.

La pluie qui, jadis,était fêtée, est per-çue aujourd’hui

comme annonciatrice dedifficultés financières etdépenses supplémentaires.En réalité la pluie et les

intempéries ne sont qu’unprétexte toujours avancépar les commerçants poursimuler la pénurie et larareté de la marchandise etpar conséquent augmenterleur marge bénéficiaire, augrand dam des boursesmodestes qui éprouventtoutes les difficultés du

monde à ramener à la mai-son un couffin à moitiéplein. Les grossistes, lesmandataires au niveau desmarchés de gros et lesmarchands se rejettent lesaccusations. Les mar-chands accusent les gros-sistes de vendre leur mar-chandise à des intermédiai-

res qui ne la font distribuerqu’à des doses pour main-tenir les prix élevés. Lereste étant stocké. Lesgrossistes eux se défen-dent en invoquant que lesfellahs exigent des prix éle-vés. Ces derniers évoquentles difficultés qu’ils éprou-vent pour pénétrer dansleurs champs, car regor-geant d’eau notamment encette phase que les spécia-listes appellent « périodede soudure». «Lorsqu’ilpleut beaucoup, on trouvede sérieuses difficultés àatteindre nos champs»,soutiennent souvent lesagriculteurs, qui faut-il lesouligner sont le premiermaillon de la chaîne de pro-duction et de distributiondes produits agricoles.D’autres citent égalementle fait que le transport estconfronté à certainesépreuves et obstacles quecauseraient-les intempé-ries sur la route.

A.L.

Relizane

La mercuriale affiche une hausse

substantielle

Regards sans couvercle à Relizane

Un danger pour les habitants

Oued Djemaa (Relizane) Le transport scolaire inexistant

� � Plusieurs douars de l’Est de la communed’Oued Djemaa à savoir : Mekaikia, Chehaidia,Blaid et Ghemaizia, rencontrent de grandes dif-ficultés à assurer le transport aux enfants sco-larisés , malgré le budget accordé au secteurde l’éducation à cette wilaya. Les petites com-munes et villages isolés à l’image de ces der-niers susmentionnés, souffrent du manquecriant de moyens de transport. Une réalité quioblige des dizaines d’enfants à se déplacerhors de leurs localités pour rejoindre leurs clas-ses, chose qui n’est pas toujours évidente enl’absence de moyens de transport et encoremoins le transport scolaire. « Nous ne cessonsde réclamer le transport scolaire pour mettre finà la souffrance de nos enfants » nous dira unparent. Le manque de bus de ramassage sco-laire est souvent la cause de la rupture debanc des jeunes filles à l’âge de 15 et 16 ans !Ce village n’a pu malheureusement bénéficierque d’un minibus, et ce, en raison du faiblequota accordé à cette région rurale, expliquentnos sources, qui précisent que cette dotationreste largement insuffisante. Les habitants deces localités lancent un appel de détresse auxresponsables concernés en vue de mettre fin àla souffrance de leurs enfants dans les plusbrefs délais.

A.L.

RelizaneDes travaux qui perdurent

� � On n’en finit pas avec les travaux qui onttransformé le chef- lieu de la Daïra de Relizaneen un chantier à ciel ouvert. Il fait vrai que desprojets d’assainissement et de réhabilitationsont en cours pour le bien-être du citoyenRelizanais, mais là où des chantiers irritent leplus les habitants, c’est à coup sûr, ceux de laréhabilitation du boulevard républicaine et larénovation des réseaux d’AEP et d’assainisse-ment. Ce sont des routes complètement déla-brées et qui sont souvent laissées dans un étatlamentable alors que les entreprises chargéesdes travaux, ont le devoir de réparer ce qu’el-les laissent comme dégâts. Puis, les canalisa-tions d’eau potable et surtout de téléphoniefixe, sont dans un état très critique. Preuve enest que les travaux entrepris ont sérieusementendommagé la canalisation centrale d’AEPcausant une pénurie d’eau de plusieurs jours.La rue des Castors connaît son opérationd’embellissement. Seulement, les travauxdurent depuis près d’un an et le chantier n’estpas à son terme. Quand on voit de près desouvriers qui’’ travaillent’’ avec comme seulsoutils, une brouette et quelques pioches et pel-les, l’on est censé de croire que les travaux ontencore de beaux jours devant cette situation.

A.L.

H'Madna à RelizaneSit-in des exclus du logement

� � Selon des sources concordantes , lesexclus du logement social dans la région deH’Madna, localité située au Nord, à une qua-rantaine de kilomètres du chef-lieu deRelizane, ont observé dans l’après-midi de cemardi, un sit-in de plusieurs heures devant lesiège de leur daïra de la ville susmentionnéepour réclamer une réforme radicale au sein del’Assemblé populaire communale qu’ils n’ontpas hésité à qualifier d’incompétente. Les pro-testataires ont également exigé l’ouvertured’une enquête crédible qui déterminerait lamanière avec laquelle ont été attribués deslogements à des personnes qui n’étaient pasdans le besoin et qui - ironie de la bêtise - lesont loués à des personnes qui étaient, eux,dans un besoin pressant. Les citoyens deH’Madna se disent en outre irrités de voir leurmunicipalité reculer en matière de développe-ment, à l’opposé d’autres communes qui ont,elles, réalisé des bonds aussi bien quantitatifsque qualitatifs. Enfin, les protestataires promet-tent de radicaliser leur mouvement de protesta-tion si le wali de Relizane ne venait pas àintervenir pour trouver une solution aux problè-mes soulevés.

A.L.

Au chef-lieu communalde Sidi Khettab, il

existe des regards d’éva-cuation des eaux usées quisont laissés béants et sanscouvercles. Ces trous sontlà depuis de nombreusesannées, sans que les servi-ces concernés ne s’eninquiètent et procèdent àleur colmatage. Cesregards laissés ouvertsconstituent un danger nonnégligeable pour les habi-tants, en ce sens qu’ils peu-vent causer des chutes auxconséquences graves pourles piétons, qui pourraient

oublier ou ne pas voir car-rément le trou à un momentdonné. Ce problème sedécuple à la tombée de lanuit pour se transformer envéritable trappe ! Toutefois,de tous ces regards laissésen l’état, il y a celui qui setrouve à l’entrée principaledu village, là où se joignentla RN90 A et le chemincommunal qui mène aucentre de cette bourgade. Acet endroit, il y a ce grandregard de plus d’un mètrecarré, lequel est ici, sur l’ac-cotement, depuis desannées ! Le risque que fait

courir ce trou béant sur lespersonnes est très sérieux,d’autant plus qu’un enfantde bas âge pourrait y chu-ter facilement pour seretrouver englouti par leseaux usées qui y transitentpar ce regard, lesquellesfinissent dans l’oued en basdu village. Le comble, estque cet endroit, où setrouve le trou en question,est un arrêt où les fourgonsmarquent une halte et vialequel des dizaines devoyageurs transitent quoti-diennement. Ce regardd’évacuation des eaux

usées devrait être colmatéavant qu’il ne soit trop tard,car il représente vraimentun grand danger pour leshabitants. D’autres aspectsd’atteintes à l’environne-ment seront évoqués endehors de l’espace urbain.Les problèmes de la pré-servation des sols mena-cés par une érosion desberges d’oued ont étéposés alors que les forêtsdoivent recevoir un traite-ment approprié. Ce serasans doute le thème desjournées suivantes

A.L.

Relizane

La friperie attire les riches et les pauvres

La friperie devient un ultimerecours dans ces circonstances

douloureuses. Lorsque la pauvretéest à son paroxysme, dans un paysaussi prospère que l’Algérie, la classemoyenne dans la société a tendanceà disparaître et le pouvoir d’achat estterriblement en régression. Le nom-bre de chômeurs est énorme, au pointoù la rue déborde de ces « marginali-sés ». S’offrir des habilles correctesdans les pays qui se respectent faitpartie des choses simples de la vie detous les jours. Chez nous, des mil-lions de gens ne peuvent pas goûter à

ce qui est, désormais, un luxe. La rueRelizanais des grandes villes laissevoir une réalité des plus trompeuses.Les tenues chics des « papiches »nous laissent savourer ce qu’il y a deplus magnifique, de plus beau.Cependant, loin de ces espaces deprestige un autre monde est à déce-ler. Un monde lugubre.

Dans la plupart des marchés de lawilaya de Relizane, la friperie ; c’est-à-dire les vêtements d’occasionvenus des pays occidentaux, marqueune forte présence. Auparavant, cegenre de marchandise n’est vendu

que les jours des marchés hebdoma-daires, actuellement, c’est devenuune activité quotidienne. Les mar-chands du « produit de l’ailleurs » sefont de l’espace afin de satisfaireleurs clients. Lorsqu’on fait un tourdans les parages, on peut même sedemander si les boutiques des villesfonctionnent encore. Chaque jour quele bon Dieu fait, des revendeurs quiviennent des quatre coins du pays seconsacrent au commerce du « chiffon», comme on l’appelle communémentavec amertume.

A.L.

Les matières premièresont bénéficié en fin desemaine d’un netaffaiblissement du dollaralors que la Réservefédérale américaine (Fed)s’est montrée à nouveaupeu pressée de releverses taux d’intérêt dansl’immédiat.

La perspective d’une nou-velle hausse des tauxrend le dollar plus rému-

nérateur et donc attractif pourles investisseurs, ce qui favo-rise à l’inverse les achats dematières première alimentaires,libellées pour la plupart danscette devise. Freinés par des chiffres élevéssur l’offre de l’Organisation despays exportateurs de pétrole(Opep), les cours pétroliers onttrès légèrement baissé ven-dredi mais ont signé leur qua-trième hausse hebdomadaire etrestent proches de leursrecords de l’année. Le cours du baril de référence(WTI) pour livraison en juin, quiavait fini la veille à un niveausans précédent depuis novem-bre, à 45,92 dollars sur le NewYork Mercantile Exchange(Nymex), contre 43,73 dollarsune semaine plus tôt. A Londres, le prix du baril deBrent de la mer du Nord pourlivraison en juin, lui aussi auplus haut de l’année la veille, afini à 48,13 dollars surl’Intercontinental Exchange(ICE). Le café a connu des tra-jectoires divergentes en Europeet aux Etats Unis tandis que lecacao et le sucre ont consolidéleurs gains, continuant à bénéfi-cier de prévisions de déficitpour la saison qui vient dedébuter. Le café a en effet pubénéficier- comme toutes lesmatières premières alimentai-res - de la faiblesse du dollartandis que des retards derécolte en raison de précipita-tions au Brésil, première régionproductrice de café au monde,ont également pesé dans la

balance. Sur le Liffe deLondres, la tonne de ROBUSTApour livraison en juillet valait1.580 dollars vendredi, contre1.557 dollars le vendredi précé-dent. Sur l’ICE Futures US deNew York, la livre d’ARABICApour livraison en juillet valait122,05 cents, contre 123,15cents sept jours auparavant. A l’instar du cacao, le sucre amaintenu sa tendance haus-sière malgré les chiffres endemi-teinte publiés mercredisur la récolte 2016/2017 auBrésil, premier producteur etexportateur mondial de sucre. Le rapport d’Unica a fait étatd’un très fort démarrage pour lasaison sucrière 2016/2017puisque au cours de la pre-mière quinzaine d’avril, les usi-nes situées dans le centre-suddu Brésil, principale région pro-ductrice du pays, ont trans-formé plus du double de canneà sucre par rapport à l’an der-nier à la même époque. En outre, le groupement d’in-dustriels s’attend à ce que latransformation dans la régionatteigne entre 605 et 630 mil-lions de tonnes de canne au

cours de la saison 2016/17,contre 617,65 millions de ton-nes l’an passé, avec une pro-duction de sucre attendue enlégère hausse. A Londres, la tonne de SUCREBLANC pour livraison en aoûtvalait 462,20 dollars, contre454,40 dollars le vendredi pré-cédent. A New York, la livre deSUCRE BRUT pour livraison enjuillet valait 15,94 cents, contre15,56 cents sept jours aupara-vant. A Londres, la tonne de CACAOpour livraison en juillet valait2.290 livres sterling, contre2.287 livres sterling le vendrediprécédent. A New York, la tonnepour livraison en juillet valait3.206 dollars, contre 3.153 dol-lars sept jours plus tôt. Les cours du blé, du maïs et dusoja ont nettement progressé àChicago dans un contexte favo-rable à l’ensemble des matièrespremières, avec notammentl’affaiblissement du dollar, ren-forcé par de bonnes ventes. Le boisseau de blé pour juillet,lui aussi le plus actif, valait4,8850 dollars contre 4,7400une semaine plus tôt (+3,06%).

Le boisseau de maïs (environ25 kg) pour livraison en juillet, lecontrat le plus actif, a fini laséance vendredi à 3,9175 dol-lars, contre 3,7550 en fin desemaine précédente (+4,33%). Le boisseau de soja pour juillet,là encore le plus échangé, coû-tait 10,2975 dollars contre9,9625 précédemment(+3,36%). L’or a repris sa marche en avantprofitant à nouveau du net affai-blissement du dollar alors quela dernière réunion de laRéserve fédérale américaine(Fed) a confirmé que la pers-pective d’une nouvelle haussedes taux américains à courtterme était hautement improba-ble. Sur le London Bullion Market,l’once d’or a terminé à 1.285,65dollars vendredi, contre1.243,25 dollars le vendrediprécédent. L’once d’argent a clôturé à17,85 dollars, contre 17,19 dol-lars il y a sept jours. Les prix des métaux de baseéchangés sur le London MetalExchange (LME) ont connu unesemaine en deux temps, s’es-

soufflant tout d’abord après leurpectaculaire progression de lasemaine précédente, avant denettement rebondir à nouveaudès jeudi grâce à l’accès de fai-blesse du dollar. Si les cours des métaux ontsubi un mouvement de correc-tion dans la première partie dela semaine, temporisant avantla conclusion de la réunion depolitique monétaire de laRéserve fédérale américaine(Fed) publiée mercredi, ils sont- une fois cette échéance der-rière eux -, repartis en nettehausse, parvenant à annulerleurs précédentes pertes. Sur le LME, la tonne de cuivrepour livraison dans trois moiss’échangeait à 5.026 dollarsvendredi, contre 5.050 dollarsle vendredi précédent, l’alumi-nium valait 1.673,50 dollars latonne, contre 1.655 dollars, leplomb valait 1.791 dollars latonne, contre 1.794 dollars,l’étain valait 17.250 dollars latonne, contre 17.365 dollars, lenickel valait 9.515 dollars latonne, contre 9.265 dollars et lezinc valait 1.941,50 dollars latonne, contre 1.931 dollars.

Affaiblissement du dollar

Les matières premièresen bénéficient

Solidarité avec le peuple Sahraoui

Bouteflika salue la position de l’UGTA Le président de la

République M. AbdelazizBouteflika a salué, dimanche,la position de l’Union généraledes travailleurs algériens(UGTA) en faveur des causesjustes à travers le monde et dudroit des peuples à l’autodéter-mination. Dans un message àl’occasion de la célébration dela journée mondiale du travaillu en son nom par M.Mohamed Benamar Zerhouniconseiller à la présidence de laRépublique, le Président

Bouteflika a souligné que “lechoix de l’Union générale destravailleurs algériens (UGTA)de célébrer cette année la fêtedu travail sous le thème “soli-darité avec le peuple sah-raoui”, procède clairement del’attachement de votre organi-sation, à l’instar de l’ensembledu peuple algérien, à soutenirles causes justes à travers lemonde et à défendre le prin-cipe du droit des peuples àl’autodétermination”. “Cette décision consacre la

fidélité de la Centrale syndicaleà ses principes fondateurs et àson parcours historique, ayantété l’un des éléments essen-tiels du mouvement de libéra-tion nationale pour le recouvre-ment de l’indépendance et dela souveraineté de l’Algérie”, asouligné le chef de l’Etat dansson message. “Comment peut-elle ne pas sepréoccuper de cette cause encette journée symbole et en cemois où le Front Polisario a étécrée pour être le représentant

légitime du peuple sahraouifrère qui demeure privé de sondroit à l’autodétermination”, aajouté le président de laRépublique affirmant que“cette position qui honorel’Union trouve appui auprès del’Organisation des Nationsunies qui a inclus la SaharaOccidental depuis 1963 dansla liste des territoires non auto-nomes. Dés lors, l’organisationonusienne endossera cettequestion conformément auxclauses de sa charte et aux

engagements de sonAssemblée générale et duConseil de sécurité”. Le chef de l’Etat a félicitél’UGTA pour avoir adopté laposition de l’Algérie concernantla question du Sahara occiden-tal et pour être restée fidèle àses engagements historiquesen faveur des causes justestout en se mobilisantaujourd’hui, aux côtés des peu-ples du monde épris de libertéet de justice, en faveur de lacause sahraouie.

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Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes Lecteurs

Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes Lecteurs Mardi 3 mai 2016 Mardi 3 mai 2016Monde

1312

L'INQUIÉTUDEMONTE D'UN CRAN

COUP DE FILET ANTITERRORISTE EN ITALIE Entre les mains d'industriels et d'hommes d'affaires

LA PRESSE HEXAGONALEPERD SON INDÉPENDANCE

"Va et frappeRome ".L'ordrearrive via la

messagerie WhatsApp,raconte le journal indépen-dant Il Fatto Quotidiano, et ilprovient de MohamedKoraichi, un Marocain de 32ans qui vivait dans la pro-vince de Lecco, enLombardie, et est parti l'andernier pour la Syrie avec safemme Alice et leurs troisenfants. Quant au destina-taire du message, il s'agit deAbderrahim Moutaharrik, 28ans, d'origine marocaine,kickboxeur de haut niveaudont les photos, en pleineaction sur le ring, s'étalentce 29 avril dans les journauxitaliens. Sur certaines, ilarbore un maillot orné del'emblème de l'organisationEtat islamique. Habitantaussi dans la province deLecco, Abderrahim nourris-sait le même objectif queKoraichi de rejoindre lesrangs du groupe terroristeEtat islamique avec son

épouse et leurs deuxenfants. " Mais un 'stop' luiparvient de Syrie : inutile derejoindre le califat, mieuxvaut frapper directement enItalie, dans la capitale enva-hie de pèlerins à l'occasiondu jubilé de la Miséricorde "qui s'est ouvert en décembre2015 et doit durer un an.

LE PAPE OUVRE LE JUBILÉ DANS UNEROME AUX AGUETS

" Le message est interceptépar les enquêteurs, qui déci-dent d'accélérer l'enquêtesur laquelle ils travaillentdepuis un moment ", pour-suit Il Fatto Quotidiano. Unmandat d'arrêt est émis àl'encontre de six personnes,dont deux sont en fuite(Mohammed Koraichi et sonépouse). Les quatre autresont été arrêtées lors d'unevaste opération lundi 28 avrilau matin. Il s'agit deAbderrahim Moutaharrik etde sa compagne SalmaBencharki, deAbderrahmane Khachia

(frère d'un djihadiste qui

serait mort en Syrie), et de

Wafa Koraichi, sœur de

Mohamed.

UN " SAUT DE QUALITÉ "Certes, il y a longtemps que

Rome s'inquiète parce

qu'elle est le siège du catho-

licisme et une capitale euro-péenne semblable à Paris,Londres et Madrid, qui ontdéjà été frappées. Maisaussi parce qu'elle se profilecomme étant en premièreligne dans une probableopération militaire en Libye,où prolifère le groupe Etatislamique, et fait à ce titrel'objet de menaces. Mais,pour La Repubblica, cetteaffaire, qui a mis au jourl'activité de deux recruteursde nationalité italienne, mar-que un " saut de qualité "dans la menace terroriste -ce que relève aussi LaStampa en titrant sur laphoto des enfants du coupleKoraichi : " Des djihadistesde chez nous élevaient depetits martyrs. " Mais le " saut de qualité "est également investigatif,reprend La Repubblica :C'est la première fois quel'on met la main sur desmessages personnels adres-sés depuis le [soi-disant]Califat à des individus pré-sents sur le sol italien, avecune incitation à commettredes actes terroristes contrenotre pays. Jusqu'à présent, les appelsétaient génériques etdépourvus de destinatairesdéfinis. Dans le viseur del'organisation Etat islamique :l'ambassade d'Israëlà Rome et le Vatican. "

Quatre personnes ont été arrêtées le 28avril dans le cadre d'une opération

antiterroriste. Les enquêteurs ont misla main sur des messages appelant à

commettre des attentats sur le solitalien. De quoi attiser les inquiétudes.

BAISSE DU CHÔMAGE EN FRANCE

UN BON SIGNE POUR HOLLANDE

Omar Batawil, un jeune hommede 18 ans qui critiquait lefondamentalisme religieux surFacebook, a été assassiné à Aden.Sa mort rencontre un échoinattendu à travers le monde arabe.

"A ssassinat du jeune Omar Batawil àAden à cause de ses critiques de

l'extrémisme religieux ", titre le siteyéménite Shabwaahpress, qui indique que" son cadavre a été retrouvé dans la rue ",lundi 25 avril. Il a été tué de deux ballesdans la tête. " Ses critiques de la religionsur Facebook lui avaient déjà valu des

menaces de mort ", explique unautre site yéménite, Oyoun Al-Khaleej. " Depuis, il est devenuune figure emblématique pour unejeunesse de plus en plusnombreuse qui en a marre deshommes de religion, nonseulement au Yémen, mais aussien Egypte, en Irak, au Maroc, auLiban et ailleurs. La photo de soncadavre, jeté dans la rue, le sangruisselant de sa tête, a étélargement reprise sur les réseauxsociaux ", et notamment sous le

mot-dièse à son nom sur Twitter, rapportele journal libanais Al-Akhbar. Dans un deses derniers messages sur son compteFacebook, Omar Batawil avait écrit : " Nousécrirons jusqu'à détruire ces histoires àdormir debout dans vos têtes, qui rendentnos vies invivables et détruisent nos pays.[…] Nous écrirons jusqu'à ce que nouspuissions tous vivre en paix, dans l'amouret en liberté. " Egalement partisan d'unYémen du Sud indépendant, il dénonçaitsurtout l'emprise des fondamentalistes, etnotamment de l'organisation Etat islamique,sur la ville d'Aden depuis la guerre quioppose les rebelles houthistes à la coalitionarabe menée par l'Arabie Saoudite.

APRÈS L'ASSASSINAT D'UN BLOGUEUR ACCUSÉD'ATHÉISME

FORTE ÉMOTION AU YÉMEN

La presse française, en mald'équilibre financier, perd deplus en plus sonindépendance depuisnotamment que desindustriels et hommesd'affaires se sont mis àacquérir des titres de lapresse écrite et des chaînesde TV les plus influents.

Face à un volume de lec-teurs, qui a fondu commede la neige au soleil et à la

montée fulgurante du numérique,la presse écrite française, se trou-vant dans une situation financièrepeu reluisante, a été tout de suiteconvoitée et prise d'assaut pardes industriels et hommes d'affai-res évoluant dans les télécommu-nications, l'armement et la mode.Le dernier rapport de Reporterssans frontières, du 20 avril der-nier, a constaté que la France,45e au classement, était en reculde 7 rangs. Le rapport expliquece déclin, notamment en matièred'indépendance, par la montée enpuissance des hommes de lafinance et de l'industrie qui s'ac-quièrent des titres de journauxpour les intégrer dans des grou-pes d'intérêts. " Une poignéed'hommes d'affaires ayant desintérêts extérieurs au champ desmédias finissent par posséder lagrande majorité des médias pri-vés à vocation nationale ", adéploré RSF. L'intrusion deVincent Bolloré, un industriel ethomme d'affaires français, dansl'éditorial du groupe Canal + etl'acquisition du groupe Express etLibération par Patrick Drahi, unhomme d'affaires et entrepreneurfranco-israélien résidant enSuisse, sont cités comme exem-ples des " conflits d'intérêt " et dela menace pour la liberté d'infor-mation représentés par cette ten-dance.

Les médias sous influence Placés sous surveillance et sousinfluence, les médias français nesont pas censurés mais doivent,par contre, veiller à " ne pas frois-ser " les amis des nouveauxpatrons et leurs annonceurs, dit-on dans les milieux médiatiques.Cependant, dans cette nouvelleguerre d'influence, seuls, pour lapresse nationale, l'Humanité, quo-tidien du Parti communiste fran-çais, le, le Monde DiplomatiqueCanard Enchaîné et le journalélectroni-

que Médiapart luttent pour leursurvie, avec le soutien de leurslectorats respectifs, et leur ligneéditoriale. Vincent Bolloré, consi-déré comme la huitième fortunede France, est à la tête d'uneentreprise familiale aux activitéstrès variées. Il a pris le contrôlede Vivendi, une multinationalefrançaise spécialisée dans lacommunication et le divertisse-ment et cotée en Bourse, après lerachat par Canal+ de ses chaînesDirect 8/D8 et D17, qu'il avait lan-cées en 2005. L'autre industrielqui monte en puissance dans lemilieu médiatique est PatrickDrahi, propriétaire du groupeAltice, un groupe multinationalregroupant des câblo-opérateurs,des opérateurs de télécommuni-cations et des entreprises decommunications. Cet industrielregroupe dans l'opérateur télé-coms SFR ses activités médias,détenues à titre personnel et viason groupe Altice, dont BFMTV,i24 News, Libération et l'Express.C'est SFR qui achète les titres dejournaux, les chaînes TV et radiosqui se trouvent généralementdans des situations financièresdifficiles. La treizième fortunefrançaise selon Forbes, BernardArnault est, quant à lui, à la têtedu groupe LVMH (mode, bijoute-rie et parfumerie). Il détient RadioClassique et le quotidien écono-mique Les Echos. Il a renforcéson groupe, en 2015, avec lerachat du Parisien et de sa décli-naison Aujourd'hui en France, cequi fait de lui le seul homme àposséder deux quotidiens natio-naux.

Un reformatage des médias au profit des affaires

Dans ce paysage médiatico-finan-cier qui façonne l'opinion fran-çaise, la liste n'est pas encore ter-minée. Il y a lieu de citer l'avion-neur Serge Dassault, sixième for-tune de France, qui est le proprié-

taire du groupe Le Figaro et lessuppléments, TV Magazine et LaChaîne Météo. L'autre hommed'affaires, qui a investi dans detrès nombreuses start-up et fon-dateur de Free, Xavier Niel, pos-sède depuis 2010 le groupe LeMonde qui comprend, outre lequotidien du soir, Courrier interna-tional, La Vie et Télérama. En2014, il a racheté Le NouvelObservateur, qui devient L'Obs.Ce businessman a aussi des "petites participations " dans BFMTV et RMC. Le secteur desmédias n'échappe pas égalementau secteur des BTP et de l'immo-bilier. C'est ainsi que MartinBouygues, qui contrôle aussiBouygues Télécom, détient prèsde 44 % du groupe TF1. La listene serait pas complète si ArnaudLagardère n'y est compris. Aprèss'être débarrassé de ses activitésdans l'aéronautique, il a créé ungroupe autour des médias, del'édition, la distribution et le sport.Il possède les magazines ParisMatch, Elle, l'hebdomadaire d'in-formation Le Journal du diman-che, la radio Europe 1 et deschaînes de télévisions (Gulli,Mezzo, MCM, etc.). Le petit bras de ce secteur,conquis par les milliardaires, estFrançois-Henri Pinault qui pos-sède, quant à lui, l'hebdomadaireLe Point. Dans un cahier spécial,édité en avril, le Canard Enchaînéa consacré tout un chapitre sur "les médias sous influence " danslequel il fait état de " reformatage" des médias au profit des milieuxdes affaires, regrettant par ailleursque la télévision publique " n'estplus la voix de la France ". "L'Etat y fait toujours entendre savoix, surtout celle de son finance-ment ", écrit-il, faisant état égale-ment de l'influence des annon-ceurs qui exercent, selon destémoignages, " une pression éco-nomique sur les équipes journa-listiques ".

- C'est comme dans lanature- quoi?- le printemps poussel'hiver- pas du tout- c'est quoi alors?- dans la nature,l'hiver prépare le

printemps... alors quelà, c'est pluscompliqué...- c'est comment?- l'ancien et lenouveau construisentl'avenir- ...!?

ENTRE LES LIGNES

LA CONSTRUCTION

CONDAMNATION ET CONDITIONS DE DÉTENTION DU TERRORISTE BREIVIK

LA NORVÈGE DIT NON

La baisse significative duchômage au mois de mars,rendue publique mardi 26 avril,est une bonne nouvelle pour le chef de l'Etat, en difficulté dans les sondages.

"H ollande encouragé par la plus forte

baisse du chômage depuis quinze

ans ", titre le 26 avril le Financial Times

après l'annonce des chiffres du chômage

au mois de mars.

Le nombre de demandeurs d'emploi a ainsi

baissé de 60 000 sur la période par rapport

au mois précédent, soit 1,7 %.

" Ce chiffre, qui marque la baisse la plus

importante depuis 2000, compense

largement l'augmentation du nombre de

chômeurs en février et entraîne donc la

première baisse trimestrielle depuis

longtemps, bien avant que Hollande soit

élu ", note le quotidien économiquebritannique.

SoulagementUne bonne nouvelle, " qui arrive comme unénorme soulagement pour FrançoisHollande et son parti, alors qu'ils affrontentd'énormes problèmes en vue de l'électionde 2017 ", juge le Financial Times. Lejournal évoque la montée du Front nationalet la stagnation de l'économie française, "malgré les tentatives de Hollande pour faireredémarrer la machine avec des mesuresfiscales qui aideraient les entreprises àhauteur de 40 milliards d'euros ". Jusqu'ici,l'échec de son engagement à réduire lechômage avant la fin de son mandat " aconduit la popularité de Hollande à unniveau historiquement bas pour unprésident moderne ", rappelle le FinancialTimes. D'après un sondage mené les 21 et22 avril, 74 % des électeurs ne souhaitentpas qu'il se représente en 2017 et 87 %désapprouvent sa politique.

Les conditions de détention du terroriste d'extrême droiteAnders Behring Breivik étaient-elles inhumaines ? Une semaine après sacondamnation, l'Etatnorvégien fait appel. A justetitre, estime la presse du pays.

Le 20 avril, le tribunal d'Oslo

avait jugé que les condi-

tions de détention de

l'homme qui a tué 77 personnes

en 2011 pouvaient être qualifiées

d'inhumaines. A peine une

semaine plus tard, le 26 avril, le

ministère de la Justice norvégien

a décidé de faire appel. Selon la

presse norvégienne, c'est une

bonne décision. Aux yeux du quo-

tidien Aftenposten, le tribunal

d'Oslo n'a pas pris la juste mesure

entre des conditions de détention

peut-être critiquables et un verdict

pour traitement inhumain. " Le

seuil [du préjudice] est tout sim-

plement trop bas pour [justifier]

une condamnation ", estime le

journal. Le tabloïd VG, lui aussi,

se dit content que le verdict

du tribunal soit amené à être

reconsidéré : Quoi que l'on pense

de cette affaire, il est évident

qu'il faut mettre une telle décision

à l'épreuve auprès d'une juridic-

tion supérieure. "

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Mardi 3 mai 2016Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes Lecteurs

1114

Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes Lecteurs Mardi 3 mai 2016 RégionsÉconomie

On dirait que lesprix des fruits et

légumes sontindexés sur les

prévisions météoet à chaque fête

célébrée ?! Àchaque annonce

de célébrationd’une fête et du

mauvais temps etdès les premièresgouttes de pluie,les prix flambent.

La pluie qui, jadis,était fêtée, est per-çue aujourd’hui

comme annonciatrice dedifficultés financières etdépenses supplémentaires.En réalité la pluie et les

intempéries ne sont qu’unprétexte toujours avancépar les commerçants poursimuler la pénurie et larareté de la marchandise etpar conséquent augmenterleur marge bénéficiaire, augrand dam des boursesmodestes qui éprouventtoutes les difficultés du

monde à ramener à la mai-son un couffin à moitiéplein. Les grossistes, lesmandataires au niveau desmarchés de gros et lesmarchands se rejettent lesaccusations. Les mar-chands accusent les gros-sistes de vendre leur mar-chandise à des intermédiai-

res qui ne la font distribuerqu’à des doses pour main-tenir les prix élevés. Lereste étant stocké. Lesgrossistes eux se défen-dent en invoquant que lesfellahs exigent des prix éle-vés. Ces derniers évoquentles difficultés qu’ils éprou-vent pour pénétrer dansleurs champs, car regor-geant d’eau notamment encette phase que les spécia-listes appellent « périodede soudure». «Lorsqu’ilpleut beaucoup, on trouvede sérieuses difficultés àatteindre nos champs»,soutiennent souvent lesagriculteurs, qui faut-il lesouligner sont le premiermaillon de la chaîne de pro-duction et de distributiondes produits agricoles.D’autres citent égalementle fait que le transport estconfronté à certainesépreuves et obstacles quecauseraient-les intempé-ries sur la route.

A.L.

Relizane

La mercuriale affiche une hausse

substantielle

Regards sans couvercle à Relizane

Un danger pour les habitants

Oued Djemaa (Relizane) Le transport scolaire inexistant

� � Plusieurs douars de l’Est de la communed’Oued Djemaa à savoir : Mekaikia, Chehaidia,Blaid et Ghemaizia, rencontrent de grandes dif-ficultés à assurer le transport aux enfants sco-larisés , malgré le budget accordé au secteurde l’éducation à cette wilaya. Les petites com-munes et villages isolés à l’image de ces der-niers susmentionnés, souffrent du manquecriant de moyens de transport. Une réalité quioblige des dizaines d’enfants à se déplacerhors de leurs localités pour rejoindre leurs clas-ses, chose qui n’est pas toujours évidente enl’absence de moyens de transport et encoremoins le transport scolaire. « Nous ne cessonsde réclamer le transport scolaire pour mettre finà la souffrance de nos enfants » nous dira unparent. Le manque de bus de ramassage sco-laire est souvent la cause de la rupture debanc des jeunes filles à l’âge de 15 et 16 ans !Ce village n’a pu malheureusement bénéficierque d’un minibus, et ce, en raison du faiblequota accordé à cette région rurale, expliquentnos sources, qui précisent que cette dotationreste largement insuffisante. Les habitants deces localités lancent un appel de détresse auxresponsables concernés en vue de mettre fin àla souffrance de leurs enfants dans les plusbrefs délais.

A.L.

RelizaneDes travaux qui perdurent

� � On n’en finit pas avec les travaux qui onttransformé le chef- lieu de la Daïra de Relizaneen un chantier à ciel ouvert. Il fait vrai que desprojets d’assainissement et de réhabilitationsont en cours pour le bien-être du citoyenRelizanais, mais là où des chantiers irritent leplus les habitants, c’est à coup sûr, ceux de laréhabilitation du boulevard républicaine et larénovation des réseaux d’AEP et d’assainisse-ment. Ce sont des routes complètement déla-brées et qui sont souvent laissées dans un étatlamentable alors que les entreprises chargéesdes travaux, ont le devoir de réparer ce qu’el-les laissent comme dégâts. Puis, les canalisa-tions d’eau potable et surtout de téléphoniefixe, sont dans un état très critique. Preuve enest que les travaux entrepris ont sérieusementendommagé la canalisation centrale d’AEPcausant une pénurie d’eau de plusieurs jours.La rue des Castors connaît son opérationd’embellissement. Seulement, les travauxdurent depuis près d’un an et le chantier n’estpas à son terme. Quand on voit de près desouvriers qui’’ travaillent’’ avec comme seulsoutils, une brouette et quelques pioches et pel-les, l’on est censé de croire que les travaux ontencore de beaux jours devant cette situation.

A.L.

H'Madna à RelizaneSit-in des exclus du logement

� � Selon des sources concordantes , lesexclus du logement social dans la région deH’Madna, localité située au Nord, à une qua-rantaine de kilomètres du chef-lieu deRelizane, ont observé dans l’après-midi de cemardi, un sit-in de plusieurs heures devant lesiège de leur daïra de la ville susmentionnéepour réclamer une réforme radicale au sein del’Assemblé populaire communale qu’ils n’ontpas hésité à qualifier d’incompétente. Les pro-testataires ont également exigé l’ouvertured’une enquête crédible qui déterminerait lamanière avec laquelle ont été attribués deslogements à des personnes qui n’étaient pasdans le besoin et qui - ironie de la bêtise - lesont loués à des personnes qui étaient, eux,dans un besoin pressant. Les citoyens deH’Madna se disent en outre irrités de voir leurmunicipalité reculer en matière de développe-ment, à l’opposé d’autres communes qui ont,elles, réalisé des bonds aussi bien quantitatifsque qualitatifs. Enfin, les protestataires promet-tent de radicaliser leur mouvement de protesta-tion si le wali de Relizane ne venait pas àintervenir pour trouver une solution aux problè-mes soulevés.

A.L.

Au chef-lieu communalde Sidi Khettab, il

existe des regards d’éva-cuation des eaux usées quisont laissés béants et sanscouvercles. Ces trous sontlà depuis de nombreusesannées, sans que les servi-ces concernés ne s’eninquiètent et procèdent àleur colmatage. Cesregards laissés ouvertsconstituent un danger nonnégligeable pour les habi-tants, en ce sens qu’ils peu-vent causer des chutes auxconséquences graves pourles piétons, qui pourraient

oublier ou ne pas voir car-rément le trou à un momentdonné. Ce problème sedécuple à la tombée de lanuit pour se transformer envéritable trappe ! Toutefois,de tous ces regards laissésen l’état, il y a celui qui setrouve à l’entrée principaledu village, là où se joignentla RN90 A et le chemincommunal qui mène aucentre de cette bourgade. Acet endroit, il y a ce grandregard de plus d’un mètrecarré, lequel est ici, sur l’ac-cotement, depuis desannées ! Le risque que fait

courir ce trou béant sur lespersonnes est très sérieux,d’autant plus qu’un enfantde bas âge pourrait y chu-ter facilement pour seretrouver englouti par leseaux usées qui y transitentpar ce regard, lesquellesfinissent dans l’oued en basdu village. Le comble, estque cet endroit, où setrouve le trou en question,est un arrêt où les fourgonsmarquent une halte et vialequel des dizaines devoyageurs transitent quoti-diennement. Ce regardd’évacuation des eaux

usées devrait être colmatéavant qu’il ne soit trop tard,car il représente vraimentun grand danger pour leshabitants. D’autres aspectsd’atteintes à l’environne-ment seront évoqués endehors de l’espace urbain.Les problèmes de la pré-servation des sols mena-cés par une érosion desberges d’oued ont étéposés alors que les forêtsdoivent recevoir un traite-ment approprié. Ce serasans doute le thème desjournées suivantes

A.L.

Relizane

La friperie attire les riches et les pauvres

La friperie devient un ultimerecours dans ces circonstances

douloureuses. Lorsque la pauvretéest à son paroxysme, dans un paysaussi prospère que l’Algérie, la classemoyenne dans la société a tendanceà disparaître et le pouvoir d’achat estterriblement en régression. Le nom-bre de chômeurs est énorme, au pointoù la rue déborde de ces « marginali-sés ». S’offrir des habilles correctesdans les pays qui se respectent faitpartie des choses simples de la vie detous les jours. Chez nous, des mil-lions de gens ne peuvent pas goûter à

ce qui est, désormais, un luxe. La rueRelizanais des grandes villes laissevoir une réalité des plus trompeuses.Les tenues chics des « papiches »nous laissent savourer ce qu’il y a deplus magnifique, de plus beau.Cependant, loin de ces espaces deprestige un autre monde est à déce-ler. Un monde lugubre.

Dans la plupart des marchés de lawilaya de Relizane, la friperie ; c’est-à-dire les vêtements d’occasionvenus des pays occidentaux, marqueune forte présence. Auparavant, cegenre de marchandise n’est vendu

que les jours des marchés hebdoma-daires, actuellement, c’est devenuune activité quotidienne. Les mar-chands du « produit de l’ailleurs » sefont de l’espace afin de satisfaireleurs clients. Lorsqu’on fait un tourdans les parages, on peut même sedemander si les boutiques des villesfonctionnent encore. Chaque jour quele bon Dieu fait, des revendeurs quiviennent des quatre coins du pays seconsacrent au commerce du « chiffon», comme on l’appelle communémentavec amertume.

A.L.

Les matières premièresont bénéficié en fin desemaine d’un netaffaiblissement du dollaralors que la Réservefédérale américaine (Fed)s’est montrée à nouveaupeu pressée de releverses taux d’intérêt dansl’immédiat.

La perspective d’une nou-velle hausse des tauxrend le dollar plus rému-

nérateur et donc attractif pourles investisseurs, ce qui favo-rise à l’inverse les achats dematières première alimentaires,libellées pour la plupart danscette devise. Freinés par des chiffres élevéssur l’offre de l’Organisation despays exportateurs de pétrole(Opep), les cours pétroliers onttrès légèrement baissé ven-dredi mais ont signé leur qua-trième hausse hebdomadaire etrestent proches de leursrecords de l’année. Le cours du baril de référence(WTI) pour livraison en juin, quiavait fini la veille à un niveausans précédent depuis novem-bre, à 45,92 dollars sur le NewYork Mercantile Exchange(Nymex), contre 43,73 dollarsune semaine plus tôt. A Londres, le prix du baril deBrent de la mer du Nord pourlivraison en juin, lui aussi auplus haut de l’année la veille, afini à 48,13 dollars surl’Intercontinental Exchange(ICE). Le café a connu des tra-jectoires divergentes en Europeet aux Etats Unis tandis que lecacao et le sucre ont consolidéleurs gains, continuant à bénéfi-cier de prévisions de déficitpour la saison qui vient dedébuter. Le café a en effet pubénéficier- comme toutes lesmatières premières alimentai-res - de la faiblesse du dollartandis que des retards derécolte en raison de précipita-tions au Brésil, première régionproductrice de café au monde,ont également pesé dans la

balance. Sur le Liffe deLondres, la tonne de ROBUSTApour livraison en juillet valait1.580 dollars vendredi, contre1.557 dollars le vendredi précé-dent. Sur l’ICE Futures US deNew York, la livre d’ARABICApour livraison en juillet valait122,05 cents, contre 123,15cents sept jours auparavant. A l’instar du cacao, le sucre amaintenu sa tendance haus-sière malgré les chiffres endemi-teinte publiés mercredisur la récolte 2016/2017 auBrésil, premier producteur etexportateur mondial de sucre. Le rapport d’Unica a fait étatd’un très fort démarrage pour lasaison sucrière 2016/2017puisque au cours de la pre-mière quinzaine d’avril, les usi-nes situées dans le centre-suddu Brésil, principale région pro-ductrice du pays, ont trans-formé plus du double de canneà sucre par rapport à l’an der-nier à la même époque. En outre, le groupement d’in-dustriels s’attend à ce que latransformation dans la régionatteigne entre 605 et 630 mil-lions de tonnes de canne au

cours de la saison 2016/17,contre 617,65 millions de ton-nes l’an passé, avec une pro-duction de sucre attendue enlégère hausse. A Londres, la tonne de SUCREBLANC pour livraison en aoûtvalait 462,20 dollars, contre454,40 dollars le vendredi pré-cédent. A New York, la livre deSUCRE BRUT pour livraison enjuillet valait 15,94 cents, contre15,56 cents sept jours aupara-vant. A Londres, la tonne de CACAOpour livraison en juillet valait2.290 livres sterling, contre2.287 livres sterling le vendrediprécédent. A New York, la tonnepour livraison en juillet valait3.206 dollars, contre 3.153 dol-lars sept jours plus tôt. Les cours du blé, du maïs et dusoja ont nettement progressé àChicago dans un contexte favo-rable à l’ensemble des matièrespremières, avec notammentl’affaiblissement du dollar, ren-forcé par de bonnes ventes. Le boisseau de blé pour juillet,lui aussi le plus actif, valait4,8850 dollars contre 4,7400une semaine plus tôt (+3,06%).

Le boisseau de maïs (environ25 kg) pour livraison en juillet, lecontrat le plus actif, a fini laséance vendredi à 3,9175 dol-lars, contre 3,7550 en fin desemaine précédente (+4,33%). Le boisseau de soja pour juillet,là encore le plus échangé, coû-tait 10,2975 dollars contre9,9625 précédemment(+3,36%). L’or a repris sa marche en avantprofitant à nouveau du net affai-blissement du dollar alors quela dernière réunion de laRéserve fédérale américaine(Fed) a confirmé que la pers-pective d’une nouvelle haussedes taux américains à courtterme était hautement improba-ble. Sur le London Bullion Market,l’once d’or a terminé à 1.285,65dollars vendredi, contre1.243,25 dollars le vendrediprécédent. L’once d’argent a clôturé à17,85 dollars, contre 17,19 dol-lars il y a sept jours. Les prix des métaux de baseéchangés sur le London MetalExchange (LME) ont connu unesemaine en deux temps, s’es-

soufflant tout d’abord après leurpectaculaire progression de lasemaine précédente, avant denettement rebondir à nouveaudès jeudi grâce à l’accès de fai-blesse du dollar. Si les cours des métaux ontsubi un mouvement de correc-tion dans la première partie dela semaine, temporisant avantla conclusion de la réunion depolitique monétaire de laRéserve fédérale américaine(Fed) publiée mercredi, ils sont- une fois cette échéance der-rière eux -, repartis en nettehausse, parvenant à annulerleurs précédentes pertes. Sur le LME, la tonne de cuivrepour livraison dans trois moiss’échangeait à 5.026 dollarsvendredi, contre 5.050 dollarsle vendredi précédent, l’alumi-nium valait 1.673,50 dollars latonne, contre 1.655 dollars, leplomb valait 1.791 dollars latonne, contre 1.794 dollars,l’étain valait 17.250 dollars latonne, contre 17.365 dollars, lenickel valait 9.515 dollars latonne, contre 9.265 dollars et lezinc valait 1.941,50 dollars latonne, contre 1.931 dollars.

Affaiblissement du dollar

Les matières premièresen bénéficient

Solidarité avec le peuple Sahraoui

Bouteflika salue la position de l’UGTA Le président de la

République M. AbdelazizBouteflika a salué, dimanche,la position de l’Union généraledes travailleurs algériens(UGTA) en faveur des causesjustes à travers le monde et dudroit des peuples à l’autodéter-mination. Dans un message àl’occasion de la célébration dela journée mondiale du travaillu en son nom par M.Mohamed Benamar Zerhouniconseiller à la présidence de laRépublique, le Président

Bouteflika a souligné que “lechoix de l’Union générale destravailleurs algériens (UGTA)de célébrer cette année la fêtedu travail sous le thème “soli-darité avec le peuple sah-raoui”, procède clairement del’attachement de votre organi-sation, à l’instar de l’ensembledu peuple algérien, à soutenirles causes justes à travers lemonde et à défendre le prin-cipe du droit des peuples àl’autodétermination”. “Cette décision consacre la

fidélité de la Centrale syndicaleà ses principes fondateurs et àson parcours historique, ayantété l’un des éléments essen-tiels du mouvement de libéra-tion nationale pour le recouvre-ment de l’indépendance et dela souveraineté de l’Algérie”, asouligné le chef de l’Etat dansson message. “Comment peut-elle ne pas sepréoccuper de cette cause encette journée symbole et en cemois où le Front Polisario a étécrée pour être le représentant

légitime du peuple sahraouifrère qui demeure privé de sondroit à l’autodétermination”, aajouté le président de laRépublique affirmant que“cette position qui honorel’Union trouve appui auprès del’Organisation des Nationsunies qui a inclus la SaharaOccidental depuis 1963 dansla liste des territoires non auto-nomes. Dés lors, l’organisationonusienne endossera cettequestion conformément auxclauses de sa charte et aux

engagements de sonAssemblée générale et duConseil de sécurité”. Le chef de l’Etat a félicitél’UGTA pour avoir adopté laposition de l’Algérie concernantla question du Sahara occiden-tal et pour être restée fidèle àses engagements historiquesen faveur des causes justestout en se mobilisantaujourd’hui, aux côtés des peu-ples du monde épris de libertéet de justice, en faveur de lacause sahraouie.

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Mardi 3 mai 2016

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Mardi 3 mai 2016ÉconomieRégionsProjets de dépollution à Tizi Ouzou

Des citoyens s’opposentLa problématique de la

gestion des déchets se poseavec acuité à Tizi-Ouzou où

des projets de dépollutionsurtout par la réalisation de

centres d’enfouissementtechnique (CET) ou dedécharges contrôlées

n’arrivent pas à voir le jour àcause d’oppositions de

citoyens, a-t-on constaté.

Les quelques structure réalisées,à l’instar des CET de Oued Falli,Ouacifs et de Draâ El Mizan, et

des décharges contrôlées de Beni Doulaet Beni Zmenzer ne prennent en chargeque 45% des déchets produits par lawilaya dont la moyenne est de 900tonnes/jour avec un ratio de 0,8 kilo-gramme par habitant/jour, selon des sta-tistiques de la direction de l’environne-ment. Le CET d’Oued Falli, dans lacommune de Tizi-Ouzou, est parmi lestrois structures opérationnelles sur lessept inscrites à la réalisation dans lescommunes de Oaucifs, Draâ El Mizan,Boghni, Illoula Oumalou, Aghribs,Mizrana et de Tizi-Ouzou. Ce centredont la création remonte à 2008, étaitdestiné à prendre en charge les déchetsdes communes de Tizi-Ouzou, Tirmitineet Draâ Ben Khedda, a signaléBelkacem Bellil, directeur de l’établisse-ment public de wilaya de gestion descentres d’enfouissement technique(EPWG-CET). A sa mise en service enmai 2009, le CET de Oued Falli dont lecasier est d’une capacité de stockage de360 000 m² de déchets, prenait en char-ge les déchets ménagers et assimilésdes deux communes de Tizi-Ouzou etTirmitine avant de s’élargir à Draâ BenKhedda en 2010. Suite au retard dans laconcrétisation des autres CET etdécharges contrôlées, le centre a ratta-ché 12 autres communes, à savoir SoukEl Tenine, Sidi Naâmane, Ouaguenoun,Makouda, Timizart, Tizi Rached,

Maâthkas, Azazga, Ouadhias, AgouniGueghrane, Bouzeguène et AïtBouadou, a expliqué M.Bellil. Depuisdébut 2016, “le CET a greffé exception-nellement les déchets des écolesd’Aghribs suite à la fermeture de ladécharge sauvage de la localité et le blo-cage du projet de réalisation du CET deBouhlalou”, apprend-on de même sour-ce. Ce sont donc 16 communes quidéversent leurs ordures au niveau duCET de Oued Falli, générant une quan-tité de 263,27 tonnes de déchets parjour, contre une moyenne de stockageinitiale de 226 tonnes/jour, a signalé M.Bellil.

Le premier casier du CET rempli à hauteur de 110%

Cette situation s’est répercutée direc-tement sur le taux de remplissage dupremier casier qui est, désormais, à110% de ses capacités avec une quanti-té de 396 260,39 tonnes de déchetsenfouis depuis 2009 à la fin 2015, a rele-vé le premier responsable de l’EPWG-CET. Grâce aux travaux d’extension etde surélévation en digues effectués surla partie haute du casier, sa durée de viede huit (8) ans sans le tri a été mainte-nue et des déchets continuent à y êtreenfouis, a-t-il constaté, annonçant qu’undeuxième casier de 440 000 m² a étéaménagé au niveau du même site en

prévision de la fermeture du premier.Bellil a assuré au passage que la duréede vie globale du CET estimée à 25 ansavec la mise en service du centre de trin’est pas revue à la baisse grâce aux“extensions opérées mais aussi à lanature des déchets stockés qui sontorganiques à hauteur de 50%, donc faci-lement dégradables”. Abordant desquantités de déchets admises au niveaudu CET, le directeur de l’établissementpublic de wilaya de gestion des CET afait savoir que la commune de Tizi-Ouzou arrive en tête avec 52% desdéchets acheminés vers le centre, suiviede Draâ ben Khedda avec 8,1%,Tirmitine avec 3,09% et 33,15% pour lereste des localités couvertes. Les 50opérateurs économiques qui ont signédes conventions avec le CET occupentun taux de 3,8% des déchets admis. En2015, la quantité totale des déchetsacheminés vers ce CET était de 96094,67 tonnes, a-t-il fait savoir.Evoquant le contrôle de la nature desdéchets admis, Belkacem Bellil a rassu-ré que tous les camions chargés quiaccèdent au CET sont pesés dès leurentrée et sont reliés directement à unlogiciel qui indique la nature du déchettransporté. “Lorsqu’il s’agit de déchetsencombrants, comme le béton, lesmétaux ou autres produits en dur, l’ac-cès y est interdit”, a-t-il observé.

“Soucieux de la préservation de la santépublique du citoyen et pour éviter lesmauvaises odeurs qui se dégagent ducasier, les déchets acheminés sont com-pactés et enfouis le jour de leur arrivée”,a poursuivi le responsable.

Le tri manuel concerne 10% des déchets

Au volet du tri des déchets qui arri-vent dans l’aire d’enfouissement, il aaffirmé que le peu de tri effectué se faitmanuellement par des travailleurs d’uneentreprise spécialisée dans le recyclagedu plastique. “Seulement 10% desordures est sujette au tri tandis que toutle reste est épandu, compacté puisenfouis et recouvert d’une couche deterre à l’intérieur du casier”, a-t-il signa-lé. Il a rappelé à ce propos que la miseen exploitation du centre du tri relevantdu CET de Oued Falli, installé en 2013,est retardée par la réalisation du sol enrésine d’hypoxie et la déviation de laligne électrique de moyenne tension quisurvole le hangar, travaux qui ne sonttoujours pas lancés. A ce sujet, la direc-tion de l’environnement a fait savoir quela direction de l’administration locale(DAL) a lancé les consultations pour laréalisation du sol, tandis que Sonelgazs’est engagée à déplacer la ligne élec-trique dans les “prochains jours”. Unavis d’appel d’offre a, par ailleurs, étélancé dans le cadre de l’acquisition deséquipements supplémentaires néces-saires au fonctionnement du centre detri, ajoute-on de même source.Concernant la gestion des lixiviats(liquides résiduels), le centre d’enfouis-sement technique est doté actuellementde trois bassins de traitement, en atten-dant l’installation de la station de traite-ment d’une capacité de 80m². Le projetrentre dans le cadre d’une opérationgroupée du ministère des ressources eneau et de celui de l’environnement por-tant étude, pose et mise en service destations de lixiviat qui concernent leswilayas de Tizi Ouzou, Blida, Tlemcen etde Mostaganem pour un montant de655,2 millions de dinars. L’installation decette station est confiée à une entrepriseportugaise SOTECNISOL-EDEC pourun délai de réalisation de huit (8) mois.

Début du printemps à Jijel

La ville se régénèreB

alcons fleuris, espacesverts bien entretenus en

bas d’immeubles, à la ville deJijel, en ce début de la saisonde printemps, se régénère, res-pire à plein poumon et sembledéfinitivement résolue à retrou-ver son lustre d’antan, son lookde cité littorale pittoresque.Bien que les réflexes ont lapeau dure, des citoyens muspar le vent de l’écologie et de lapréservation de l’environne-ment se sont lancés, ces der-nières années, à une nouvelleforme d’embellissement ducadre de vie de leur milieu envi-ronnant, au niveau de certainsquartiers du chef-lieu de wilaya.

Quand l’amour de l’environnement rime

avec balcons fleuris De petites associations agis-

sant pour la protection de l’envi-ronnement ont ainsi réussi àsemer les graines de l’amour del’environnement en lançant desconcours du “meilleur balcon

fleuri” et qui ont eu un impactpositif. L’essentiel est de fairele “premier pas” et dans labonne direction pour amener,pour ne pas dire attirer, beau-coup de citoyens, à adhérer àcette action citoyenne, selon lespropos d’un animateur de cetteopération. Les réseaux sociauxaidant, une certaine émulation aété créée chez des citoyens quiont rivalisé d’imagination danscette exaltante entreprise.Dans le même ordre d’idées,des aménagements d’espacesverts au bas d’immeubles d’ha-bitation ont émergé grâce à lavolonté de comités de quartiers.Les amas d’immondices qui“ornaient” autrefois beaucoupde quartiers de Jijel ont disparu,et le visiteur se retrouve face àdes carrés, des triangles etautres formes géométriques oùles couleurs des plantes et desfleurs se côtoient dans une par-faite symbiose. A la cité joux-tant le stade de football ColonelAmirouche, la main verte est à

l’honneur. Les tous petitscomme les seniors se sontdécouverts une passion pour lejardinage et ont engagé touteleur énergie pour planter etreboiser des espaces autourdes immeubles pour le bien dela communauté et des riverains.

40 millions de dinarsl’embellissement

des sites Outre sa corniche, dont la

beauté se passe de tout com-mentaire, Jijel est aussi uneville de fleurs, comme entémoigne la présence de fleu-ristes et horticulteurs qui ontpignon sur la route. Il suffitd’emprunter la RN 43 en direc-tion d’El Aouana pour constaterde visu le panorama qu’offrentles petites échoppes alignéessur cet axe routier et présentantune multitude de variétés defleurs et plantes d’ornementa-tion. Là, les cortèges nuptiaux yvont se ravitailler pour décorerles voitures de la longue pro-

cession qui sillonnera et la cor-niche et les principales artèresde la ville. A l’occasion desvacances scolaires de prin-temps, le parc animalier deKissir, très prisé par les visi-teurs depuis son ouverture il y aune dizaine d’années, a organi-sé, cette fois-ci, une expositionde plantes ornementales et defleurs au grand bonheur destouristes se rendant à cetensemble environnemental de24 hectares. L’initiative en elle-même est louable dans lamesure où elle contribue àapporter un plus au monde del’environnement. En matièred’hygiène, il faut dire que lesautorités locales ne lésinent passur les moyens pour améliorerle cadre de vie des localités.Chaque début de semaine, descampagnes de volontariat denettoyage auxquelles adhèrentles moyens humains et tech-niques, publics et privés, sontorganisées avec comme corol-laire des tonnes de détritus

enlevés. Comme la saison esti-vale approche à grandesenjambées, des actions d’entre-tien et de nettoyage des plageset des sites environnants sontlancés sur le terrain. Pour cetteopération, une enveloppe de 40millions de dinars a été déga-gée pour des actions d’aména-gement et d’embellissementdes sites destinés à accueillirdes estivants. On susurre aussique cette saison “ne sera plusjamais comme avant” où l’anar-chie régnait en maîtresse. Lorsde réunions de préparationconsacrées à la saison estivale,le wali Larbi Merzoug a, àmaintes reprises, insisté surl’aspect organisationnel à impri-mer à cette période de l’année.Que ce soit le stationnementanarchique de véhicules, lesparkings sauvages squattés, lavente d’objets sur la voiepublique, à. Ce spectacle nefera pas partie du décor de lacélèbre corniche jijelienne, sou-ligne-t-on.

Accord de libre-échange

avec la Chine

L’Australiese félicite

desrésultats

� Le ministre australiendu Commerce et desInvestissements, StevenCiobo, s’est félicité lundide l’accord de libre-échange conclu en juindernier avec la Chine. “La forte demande de lapartie chinoise des pro-duits australiens de quali-té tels que le vin, le boeuf,les fruits de mer et leslégumes a contribué àgénérer une hausseimpressionnante desexportations”, a indiqué leministre australien, citépar l’agence Chine-Nouvelle. La réduction ou l’annula-tion des taxes douanièressur les produits agricolesa abouti à “importantehausse” des exportationsvers la Chine, a-t-il dit,citant, comme exemple,“le vin, le homard et lescerises, le boeuf et lesfruits de mer”. M. Ciobo a estimé que“ces hausses d’exporta-tions contribueraient àl’expansion des classesmoyennes en Asie avecune forte demande nonseulement chinoise, maisaussi du Japon et deCorée du Sud”. “Ceci permet à l’Australiede continuer de capitalisersur cette expansion rapidedes classes moyennesasiatiques, demandeusesde produits de haute qua-lité et de tout autre bienque nous pouvons produi-re”, a-t-il conclu.

Ouverture de laBourse de Tokyo

Le Nikkeichute de

plus de 4%� La Bourse de Tokyo adébuté en forte baisse deplus de 4% lundi. L’indice Nikkei des 225valeurs vedettes perdait4,07% (-678,99 points) à15.987,06 points dans lespremiers échanges. Il avait déjà dévissé de3,6% jeudi, dernière séan-ce de la semaine passéeà Tokyo en raison d’unvendredi férié. L’indice élargi Topix detous les titres du premiertableau lâchait en débutde journée 3,45% (-46,31points) à 1.294,24 points. Sur le volet des changes,le dollar s’affichait à106,40 yens, en très fortrepli par rapport à soncours de fermeture jeudidernier (108,76 points). L’euro est descendu à122,00 yens, contre123,30 yens.

Afin d’apaiser le mécontentement de la population

Maduro annonce unehausse des salaires

Le président du Venezuella Nicolas Maduro a ordonné de changer de fuseau horaire de 30 minutes, dimanche,pour économiser l’électricité et a annoncé une augmentation du salaire minimum dans une mesure d’apaiser le

mécontentement de la population lassée par la crise économique.

Excédés par les cou-

pures de courant

intempestives, les

habitants du pays sud-améri-

cain ont en outre perdu, dans

la nuit de samedi à dimanche,

une demi-heure de sommeil : à

02H30 locales, le Venezuela a

avancé ses aiguilles de 30

minutes pour adopter le fuseau

horaire de -04H00 GMT.

Le Venezuela est miné par

d’innombrables coupures de

courant liées au phénomène

météorologique El Niño, qui a

engendré la pire sécheresse

en 40 ans selon le gouverne-

ment. Parmi les mesures

décrétées, les fonctionnaires

ne travaillent désormais plus

que les lundi et mardi. Et dans

presque tout le pays (sauf

Caracas), l’électricité est cou-

pée au moins quatre heures

par jour.

Une situation qui a provoqué

cette semaine des émeutes et

pillages à Maracaibo (nord-

ouest), deuxième ville du pays

avec 1,5 million d’habitants,

démonstrations de colère de

Vénézuéliens lassés de la

crise. Samedi soir, le président

Maduro, dont 68% des habi-

tants souhaitent le départ selon

un récent sondage, a annoncé

à la télévision une hausse de

30% du salaire minimum, à la

veille de la fête des travailleurs

du 1er mai, qui devait être mar-

quée par des manifestations

importantes dans les rues,

selon les médias. Dans ce

pays pétrolier à l’économie

dévastée par la chute des

cours du brut, le gouvernement

n’a cessé d’annoncer des

mesures ces dernières

semaines pour contrer la crise,

qui se double d’une pénurie

d’électricité.

En changeant d’heure, le pays

retrouve le fuseau qu’il avait

jusqu’au 9 décembre 2007,

quand le président de

l’époque, le défunt Hugo

Chavez (1999-2013), avait

décidé de passer à -04H30

GMT, disant vouloir éviter aux

enfants de se rendre à l’école

dans le noir le matin.

Jesus Escalona, responsable

de l’Heure légale au

Venezuela, a assuré dans un

communiqué que les mouve-

ments bancaires et les arrivées

ou départs de vols dans la nuit

ne seraient pas affectés par le

changement. La compagnie

téléphonique d’Etat Cantv a

aussi assuré que ses services

de voix et de données se syn-

chroniseraient sans problème

à la nouvelle heure.

Pour cette journée de 1er mai,

le président Maduro a annoncé

une augmentation du salaire

minimum. Ce dernier passera

à 15.051 bolivars (près de 40

dollars par mois au taux de

change officiel plus élevé, 14

dollars au taux du marché

noir), une hausse concernant

aussi fonctionnaires, militaires

et retraités. Depuis le début de

l’année, le salaire minimum a

déjà été augmenté de 56%,

après l’avoir été de 98% en

2015. Mais cela semble bien

insuffisant alors que le pays

souffre de la pire inflation au

monde, 180,9% en 2015, un

chiffre qui explosera à 700%

cette année selon le Fonds

monétaire international (FMI).

Le président Maduro, au pou-

voir depuis 2013, est par

ailleurs soumis à une “forte

pression” de l’opposition, majo-

ritaire au Parlement, qui a

recueilli cette semaine “près de

deux millions de signatures”

pour demander son départ,

une première étape pour pou-

voir organiser un référendum

pour sa révocation. Elle a aussi

voté jeudi au Parlement une

motion de défiance contre son

ministre de l’Alimentation pour

cause de pénuries, alors que

des milliers de Vénézuéliens

font chaque jour la queue pen-

dant des heures devant les

supermarchés pour acheter de

la farine, du riz ou du café.

“Nous faisons face à la pire

urgence alimentaire qu’ait

connue le Venezuela”, a

dénoncé le député Ismael

Garcia, à l’origine de ce texte.

La banque australienne

Westpac a annoncé, hier,

un bénéfice net en hausse de

3% au premier semestre.

Dans les six premiers mois de

son exercice décalé (octobre à

mars), le bénéfice net de la

deuxième banque australienne

par capitalisation est ressorti à

3,70 milliards de dollars austra-

liens (2,45 milliards d’euros).

L’Australie est confrontée

comme d’autres à la chute des

matières premières. L’industrie

minière en souffre, ce qui nuit

aux banques qui ont prêté aux

entreprises du secteur des mil-

liards de dollars. Les banques

font également face à une nou-

velle règlementation mise en

place par le régulateur austra-

lien qui accroît le ratio de

réserves obligatoires. Le béné-

fice sous-jacent — indice préfé-

ré par les banques austra-

liennes qui exclut les déprécia-

tions et les éléments exception-

nels — s’est élevé à 3,9 mil-

liards de dollars australiens,

légèrement en deçà des

attentes. Le directeur général

de Westpac, Brian Hartzer a

estimé que ces chiffres étaient

bons, compte tenu du contexte.

Bénéfice net de la banqueAustralienne

Une hausse de 3%au premier semestre

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Mardi 3 mai 2016Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes Lecteurs

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Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes Lecteurs

Mardi 3 mai 2016Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes Lecteurs

Sports Régions

16

D ivers projets visant le ren-forcement du développe-

ment et l’amélioration ducadre de vie du citoyen dansla commune frontalière deBoukais ont été récemmentconcrétisés ou sont en voie del’être, a-t-on appris mercrediauprès des services de cettecommune (55 km Nord-ouestde Bechar). Forte de sespotentialités agricoles avé-rées, la commune a bénéficiéd’un projet d’étude et aména-gement d’un nouveau périmè-tre agricole de 160 hectaresdestiné à la concession agri-cole, pour la promotion de l’in-vestissement privé dans lesactivités agricoles. Piloté parla direction des services agri-coles (DSA) de la wilaya, ceprojet a nécessité un investis-sement public de plus de 174millions DA pour sa concréti-

sation, selon les données dela DSA. Ce nouvel espaceagricole vient s’ajouter auxautres périmètres de mise envaleur des terres sahariennescréés ces dix (10) dernièresannées sur une superficie deplus 3.500 hectares, actuelle-ment en exploitation, a-t-onprécisé. Outre cette opéra-tion, il a été procédé en 2015à l’équipement et à la créationde neuf (9) unités d’élevagede bétail selon des normes etstandards modernes, dans lebut du développement de larichesse animale dans cettecommune à vocation aussipastorale. Un programme dedotation de vingt deux (22)éleveurs nomades en kitssolaires a été également réa-lisé au titre des aides de l’Etataux éleveurs des régionséparses du sud ouest du pays,

souligne-t-on à la conserva-tion des forets de la wilaya, ini-tiatrice de ce programme. Lacommune de Boukais quicompte plus de 1.200 habi-tants a été équipée d’un sys-tème de traitement biologiquede ses eaux usées, d’un coûtde 200 millions DA, dégagé autitre du programme sectorieldécentralisé, et visant unemeilleure prise en charge deseaux usées et la contributiondu secteur des ressources eneau à la protection de l’envi-ronnement dans cette com-mune, assure-t-on à la direc-tion locale du secteur. Le sec-teur de l’Habitat a connu luiaussi un véritable bond danscette commune o un pro-gramme de 298 habitationsrurales a été attribué, pour uncoût de 218 millions DA, suivipar la réception et l’attribution

en 2015 de 56 logementspublics locatifs réalisés pourun coût de 154 millions DA.Un autre montant de plus de61 millions DA a été alloué àcette collectivité dans le cadrede son programme de déve-loppement communal (PCD)de 2015, avec sept (7) destreize (13) projets retenus autitre de ce programme réalisésdans la perspective de l’amé-lioration du cadre de vie deshabitants (réalisation desréseaux divers), signale-t-on àla commune. Un projet deraccordement du groupementd’habitations en l’occurrence“Hay Salam” au chef lieu decommune au réseau électri-que public a été aussi récem-ment concrétisé avec uneenveloppe de plus de 5 mil-liards DA, a-t-on égalementfait savoir.

Pour renforcer le développement de Boukais à Bechar

Divers projets concrétisés

Journée mondialedes travailleurs àMostaganemLes postiers aurendez-vous

� � Comme à l’accoutumée la

Direction d’Algérie Poste de la

wilaya de Mostaganem a été

au rendez-vous, pour marquer

de son empreinte la célébra-

tion de la fête du 1er mai. En

effet, un riche programme de

festivités a été concocté pour

la circonstance. Dès l’après-

midi du jeudi dernier 28 avril, la

bibliothèque centrale de l’uni-

versité Abdelhamid Ibn Badis a

abrité un moment récréatif,

ponctué par de la musique

chaâbie où le chanteur

Ghlamellah a interprété magis-

tralement Chir el melhoun et

autres madih de Sidi Lakhdar

Benkhellouf dans une atmos-

phère de fête. Par ailleurs,

vingt cinq postières et postiers

retraités, ont été gratifié de

sympathiques cadeaux et d’at-

testation de reconnaissances,

sous un tonnerre d’applaudis-

sement ponctué par des

youyous, alors que deux heu-

reux bénéficiaires de Omra aux

lieux saints de l’islam ont été

tirés au sort, parmi les vingt

candidats potentiels. Durant la

matinée d’avant-hier dimanche

1er mai, plus d’une cinquan-

taine de facteurs ont pris part à

la traditionnelle course à tra-

vers la ville de Mostaganem.

S.E.

Premier du genre à MostaganemUne journée sansvoiture dans une atmosphèrede fête

� � Comme prévu et à l’initia-

tive du Wali M.Abdelwahid

Temmar, la fête du 1er mai 2

016 a été marquée par une

demie journée sans voiture, où

toutes les conditions ont été

réunies pour la réussite de cet

évènement premier du genre.

En cette matinée du dimanche

1er mai, dès 10 heures du

matin, le wali à la tête d’une

importante délégation a

emprunté le boulevard

Mohamed Khemisti de la ville

de Mostaganem, au son de

Tbel et Ghaïta ainsi que de la

fanfare, pour se rendre à la

gare ferroviaire, arrivé sur les

lieux, il a donné le coup d’en-

voi, afin que le train démarre

pour rejoindre la localité de

Mohamadia. Par la suite la

délégation s’est rendue au

siège de l’UGTA, pour assister

à l’intervention du coordinateur

de wilaya, en guise de solida-

rité au peuple Sahraoui pour le

recouvrement de son indépen-

dance. Il y a lieu de remarquer,

que cette manifestation a été

appréciée à son juste titre par

la population, par le fait que

ses festivités du 1er mai 2 016

se sont déroulées dans une

atmosphère de fête, comparati-

vement aux années précéden-

tes.

S.E.

D ans le souci de concrétiserl’objectif de la police de

proximité et de renforcer lescanaux de communication de lapolice avec les citoyens, les ser-vices de la sureté de wilaya deTiaret ont, en la collaboration dela direction de l’éducation, lancéune campagne de sensibilisationdes enfants scolarisés des troispaliers. Des cadres de la suretéde wilaya ont dispensé descours sur la culture de la sécu-rité routière au profit des élèves.Les conférenciers ont mis l’ac-cent sur la prévention par desexercices pratiques sur les

mesures à prendre en cas d’ac-cident de la route. Par ailleurs,ils ont présenté avec des expli-cations vulgarisées des diffé-rents panneaux de signalisationroutière et les conséquencesengendrées suite à l’irrespect decette signalisation en sus desrencontres avec les parentsd’élèves. Enfin, cette opération,à ses débuts, a touché les élè-ves scolarisés dans deux écolesprimaires en attendant son élar-gissement à travers un grandnombre d’établissements de lawilaya.

S.M.

Lutte contre les accidents de la route à Tiaret

La police sensibilise les écoliers

Le présent mandat électoralmunicipal tire à sa fin,cependant, certaines

communes de la wilaya,semblent couler dans les

mauvais jours de l’habituellecalamiteuse gestion

administrativeheureusement rectifiée par

l’omniprésent appareiljudiciaire de l’Etat algérien.

«Des P/APC qui étaient audépart de simples fonction-naires ou pis des chômeurs

s’enrichissent étrangement vite, seconstruisant d’imposantes villas, roulanten voitures de luxe, ils se sont miraculeu-sement transformés en véritables hom-mes d’affaires ; ceci ne donne-t-il pas àréfléchir ? » C’est la question que seposent la majorité des citoyens intervie-wés par notre rédaction ce sujet. Et pourcause, quatre années , plus exactement,après les dernières élections, plusieursassemblées populaires communales dela wilaya 14 ne font que se débattre dansdes guéguerres internes illustrées par

des griefs plus qu’alarmants. A cet effet ,selon des sources bien informées, lesmembres de l’APC de Zmelt El EmirAbdelkader viennent d’approuver la déci-sion de leur président de démissionner deson poste et se préparent à élire son suc-cesseur. Le maire d’obédience FNL(Front National des Libertés) argumente

sa démission par des raisons de santé aumoment où des membres de l’APC avan-cent que les interminables SIT-IN et larécente fermeture du siège de la mairiepar les contestataires de la liste des 140logements ruraux qui ont eu raison dumaire.

S.M.

APC de Z’malet El Emir Abdelkader à Tiaret

Le maire démissionneDE LONDRES :

Les Algériensrenouent avecl'ambiance sportive d'Alger �� Nombreux étaient les algé-riens résidants à Londres à suivre,dimanche, la finale de la couped'Algérie de football qui a opposéle NA Hussein-Dey et le MC Alger(0-1), un match qui les a renouéavec l'ambiance sportive d'Alger. Rassemblés dans des cafés géréspar des Maghrébins, dans le quar-tier Finsbury park au nord deLondres, à forte concentrationd'algériens, ou encore àShepher's bush, jeunes pour lamajorité, ne supportant aucunedes deux équipes pour la plupart,ont suivi la finale de la couped'Algérie avec ferveur. Le match de football était uneoccasion pour eux de redécouvrir,avec admiration, le jeu des "leurs" et de manifester leur atta-chement à leurs origines, après lematch qui a opposé, le jourmême, Manchester United etLeicester city de Riyad Mahrez,comme ils l'ont affirmé à l'APS. Tels de vrais supporters, vêtusdes couleurs des deux équipes, ilsse sont rassemblés par dizaines,face aux écrans qui transmettaientla rencontre, créant ainsi unevraie ambiance de stade, huant etapplaudissant à chaque bellepasse et beau jeu. La mi-temps était aussi une occa-sion pour manifester leur amourpour l'Algérie, ils sont sortis, bran-dissant le drapeau algérien, etchantant leur amour pour leurmère-patrie. Khaled, Hamza, et Bilal, des habi-tués du café "la princesse" àFinsbury Park, ont été rejoints parMahrez qui a fait presque 3 heu-res de route rien que pour regar-der la finale de coupe d'Algérie, etpartager joie et chants avec sescompatriotes. "Une Finale de coupe d'Algérie nese regarde pas à la maison, seuldans un fauteuil", a-t-il confié. C'est un moment pour ces jeunes,qui ont quitté depuis plusieursannées le pays, certains se trou-vant encore dans une situationirrégulière, de se "retrouver unpeu à Alger " qui n'a pas quittéleurs c£urs, selon leurs propos. "Il ne faut pas croire que Londres,après presque 8 ans, a réussi àm'arracher à mon équipe préféréede toujours, le NAHD, maisaujourd'hui je supporte les deuxéquipes, nous supportons tous iciles deux équipes, ce qui compte,c'est de partager la joie del'Algérie ", a crié Khaled dès ledébut de la deuxième mi temps. Dans les cafés, même les ser-veurs se sont mis aux couleursVert et Rouge et jaune et rouge,les murs ont été ornés de cesmêmes couleurs, créant ainsi uneambiance festive digne d'unefinale. Les tables ont été déplacées pourdégager l'espace, face auxécrans, aux jeunes supporters. "C'est une des rares occasionspour nous de sentir l'Algérie,absente à Londres, même si lesAlgériens sont nombreux", aregretté Bilal. Les deux équipes algériennes ontréussi à faire vibrer les jeunesalgériens de Londres, l'espaced'un match, qui leur a donné l'oc-casion de montrer combien ilssont attachés à leur pays d'ori-gine.

B ab-El-Oued, fief parexcellence du MC Alger,

fut la destinée préférée dessupporters du vieux club de lacapitale dès le coup de siffletfinal de l'arbitre de la finale dela Coupe d'Algérie de football,pour fêter le huitième trophéedes Vert et Rouge dans cetteépreuve populaire, remportécontre le NA Hussein-dey (1-0) dimanche au stade 5 juillet. L'antique quartier d'Alger,habillé en Vert et Rouge avantplusieurs jours du match faceau NA Hussein-Dey, a"explosé" au moment du seulbut de la partie inscrit par ledéfenseur AbderrahmaneHachoud à la 82ème minute.

Le temps du jeu restant futtoutefois très long pour lesfans mouloudéens avant quele referee Mohamed Benouza,ne délivre tout ce beau mondeen sifflant la fin du match. Tout de suite, toutes des scè-nes de joie, auxquels Bab-El-Oued est habitué après cha-que sacre de leur équipe favo-rite, se sont emparées de cequartier, notamment la placedes trois horloges, le c£ur decette commune populaire dela capitale. Klaxons, youyou, vovozila,étaient au rendez-vous avantmême que les joueurs mou-loudéens ne soulèvent le tro-phée à environ sept kilomè-

tres de Bab-El-Oued où lesdizaines de milliers des sup-porters qui n'ont pas eu l'oc-casion d'encourager les siensà partir des tribunes dégus-taient à leur manière cesmoments historiques dans lesdifférentes artères et rues dufief du club phare de la capi-tale. La nuit s'annonce d'ail-leurs longue à Bab-El-Oued etcertainement dans les autresfiefs du Mouloudia, un clubréputé pour sa large galeriedans les différentes wilayasdu pays. Ces moment de joie viennentfaire oublier aux mouloudéensla difficile saison qu'ils viventencore en championnat où les

coéquipiers du capitaine,Fawzi Chaouchi, luttentencore pour leur maintienparmi l'élite. Le huitième sacredu "Doyen" devrait êtresource de motivation supplé-mentaire pour les Vert etRouge afin de s'en sortir enchampionnat. Grâce à ce valeureux trophée,le MCA rejoint l'ES Sétif etl'USM Alger en tête des clubsles plus titrés en couped'Algérie avec huit sacreschacun, tout en portant à 15le nombre de trophées dansles deux compétitions, cham-pionnat et coupe d'Algérie. Football-Algérie-GB-commu-nauté

Ambiance :

Bab-El-Oued danse au rythme du 8ème

trophée du MC Alger

Le MC Alger, peu inspiré face au NAHussein-Dey à l'occasion de la 52eédition de la finale de la Coupe

d'Algérie de football, disputée dimancheau stade du 5-Juillet, s'est encore une foisremis au coup de patte magique de sonlatéral droit, Abderrahmane Hachoud,pour l'emporter (1-0) et s'adjuger au pas-sage le huitième trophée de son histoire. Malgré un jeu ouvert, orienté essentielle-ment vers l'offensive, le score est en effetresté vierge jusqu'à la 82e minute ,moment choisi par l'ancien Sétifien,Hachoud, pour débloquer la situation d'unsuperbe tir des 25 mètres, qui est allé seloger en pleine lucarne (1-0). Un véritable boulet de canon, n'ayantlaissé aucune chance au gardienBoussouf, et au grand dam du Nasria, quià quelques encablures du coup de siffletfinal espérait décrocher au moins les pro-longations. Pour sa part, Hachoud, qui a déjà sauvé leMCA de plusieurs mauvaises passes, dontla dernière contre l'USM Alger (2-2) alorsque son équipe était menée (2-0) enchampionnat de Ligue 1, a confirmé sonstatut d'homme providentiel chez les Vertet Rouge. Cette finale a démarré sur les chapeauxde roues, avec une belle occasion pourchaque équipe après seulement troisminutes de jeu. Et ce n'était que le début,car le NAHD et le MCA ont continué à sedonner pratiquement coup pour coup pen-dant tout le reste de la rencontre. Il a néanmoins fallu attendre à la 18eminute pour assister à la première vérita-ble occasion dans ce match et elle étaitNahdiste, par l'intermédiaire de Gasmi, qui

bien embusqué dans le dos des défen-seurs mouloudéens a intercepté unepasse mal appuyée de Bachiri pour songardien. L'avant-centre nahdiste s'est ainsi pré-senté seul devant Chaouchi, qu'il aessayé de surprendre d'un tir croisé, maisle gardien mouloudéen, d'un réflexe inouï,a réussi à écarter le danger. Côté MCA, la meilleure occasion a proba-blement été celle d'Aouedj, auteur d'un jolitir en pivot à la 23e minute, mais le ballons'est dérobé du cadre au dernier moment,avant de sortir légèrement à côté du mon-tant gauche de Boussouf. L'arbitre Benouza a renvoyé les 22acteurs aux vestiaires sur le score de zéropartout. Après la pause, les deux équipes ontcontinué à jouer avec la même intensitéen prenant davantage de risque qu'en pre-mière mi-temps. Mais ne parvenant pas àtrouver la faille, elles ont vite fait de seremettre aux tirs de loin et balles arrêtées. Un choix ayant fini par sourire au Doyen,ayant réussi à inscrire l'unique but de cettefinale sur un tir de loin. Il s'agit de la 8e trophée au palmarès duMCA qui, du coup, rejoint l'USM Alger etl'ES Sétif en tête du classement des clubsalgériens ayant remporté le plus grandnombre de Coupes d'Algérie. Un plaisir auquel le Nasria n'a plus goûtédepuis 37 ans et qui, après ce nouveaurevers en finale, devra patienter encoreavant d'ajouter une 2e coupe d'Algérie àson palmarès.

Fiche technique : Stade du 5-Juillet (Alger) - Temps printa-

nier - Pelouse en bon état - Affluence trèsnombreuse. Arbitrage de Mohamed Benouza, assistéd'Abdelhak Etchiali et Mokrane Gourari.Quatrième arbitre : Farouk Houassnia. But : Hachoud (82') MC Alger Avertissements : - Kacem-Mehdi (35'), Hachoud (81') MCAlger - Seddiki (52') NA Hussein-Dey

Les équipes : MC Alger : Chaouchi (Cap), Hachoud,Zeghdane, Bachiri (Bouhenna 89'),Demmou, Karaoui, Kacem-Mehdi, Mokdad, Aouedj(Boucherit 87'), Derrardja, Gourmi. Entraîneur : Lotfi Amrouche.

NA Hussein-Dey : Boussouf, Ghazi,Hérida, Zeddam, Ouali, Bendebka (Cap),Seddiki, Ouhadda, Benaldjia (M'Bingui80'), Gasmi, Choubani. Entraîneur : Youcef Bouzidi.

ILS ONT DÉCLARÉ:

Lotfi Amrouche (entraîneur du MC Alger) :

"Le match a été très difficile entre deuxéquipes qui se connaissent bien. On a suprofiter de la seule vraie occasion qu'ons'est créé. Comment ne pas être heureuxde procurer autant de la joie à ce grandpublic du Mouloudia, y compris ceux quin'ont pas pu faire le déplacement.Félicitations pour le Nasria, qui a fait unbon match dans l'ensemble et auquel jesouhaite une bonne continuation".

Youcef Bouzidi (entraîneur du Nasr Hussein Dey) :

"On a perdu la rencontre en première mi-temps. Nous avons échoué dans laconcrétisation de deux bonnes occasionsde scorer, alors que le MC Alger a pu lefaire sur la seule opportunité qui s'est pré-sentée à lui. Nous avons encaissé ce butà un moment difficile, et la chance a fait lereste. Je suis néanmoins content que lefair-play était de mise, malgré l'importantenjeu. C'est la meilleure chose à retenir decette finale. Je ne dis pas que nos suppor-teurs n'ont pas droit d'être déçus, mais jeleur dis seulement, que les joueurs onttout donné".

Finale de la Coupe d'Algérie 2016, MCA 1 - NAHD 0 :

Hachoud,

encore et toujours

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RégionsCoopération dans le domaine de la sécurité

L’ USTO-MB d’Oranorganise son premier

workshop L’université des

sciences et de latechnologie

d’Oran (USTO-MB) «MohamedBoudiaf», signedeux projets de

coopération dansle domaine de la

sécurité desdonnées

informatiquessont envisagés

par le laboratoirecompétent, a

l’issu du premierworkshop

international surla cryptographie à

Oran.

Par Mourad Belkaïd

Pr Adda Ali Pacha,directeur duLaboratoire de

codage et de la sécurité del’information (Lacosi) alaissé entendre que «Laconsolidation de la forma-tion. Dans le domaine dela sécurité des donnéesinformatiques constituentles objectifs essentiels decette initiative. L’idée deces partenariats, premiersdu genre pour le Lacosi, aété favorablement accueil-lie par les représentantsdes deux laboratoires

basés à l’Université deCergy-Pontoise et àl’Ecole polytechnique deNantes (France), égale-ment président du works-hop qui a réuni, deux joursdurant, une cinquantainede chercheurs algériens etétrangers». Le workshopsur la cryptographie a étéorganisé avec le soutiend’organismes partenairesà l’instar de la DG-RSDT etde l’Autorité de régulationde la poste et des télécom-munications (ARPT). Larencontre s’était ouvertemardi en présence de larectrice, Nacéra Benharratqui a mis l’accent sur lescapacités des chercheursnationaux à apporter dessolutions technologiques àmême de protéger les inté-rêts de l’industrie et desinstitutions du pays.Plusieurs actions ont étédéjà lancées au niveau del’USTO-MB pour promou-voir la filière cryptographi-que qui connaît un largechamp d’application dansle secteur économique,

industriel et institutionneloù la sécurité des donnéesest un impératif majeur.Pour le professeur «Laréflexion est engagée envue de la création d’uneassociation algérienne decryptographie, présidentde la rencontre réunissantdeux jours durant une cin-quantaine de participantsalgériens et étrangers àl’Université des scienceset de la technologieMohamed Boudiaf (USTO-MB)». Le workshop s’estouvert en présence de larectrice, Nacéra Benharratqui s’est félicitée de latenue de cet événementdans la mesure où «il meten lumière les capacitésdes chercheurs nationauxà apporter des solutionstechnologiques à même deprotéger les intérêts de l’in-dustrie et des institutionsdu pays». La responsablede l’USTO-MB a en outreinsisté sur la feuille deroute mise en œuvre ausein de son établissement,axée essentiellement sur

l’enrichissement des cur-sus pédagogiques au profitdes étudiants, la diversifi-cation des parcours de for-mation et le développe-ment de la recherchescientifique. La conférenceplénière de ce workshop aété donnée par le Pr RenéLozi de l’Université de Nice« S o p h i aAntipolis»(France) qui aévoqué les étapes histori-ques du développementde la cryptographie avantde mettre en relief sonimportance aujourd’huidans nombre de domainescomme la lutte contre leterrorisme et la lutte contrel’espionnage industriel. Larencontre est mise à profitpar les participants algé-riens, issus de différentesuniversités du pays, pourprésenter les résultats deleurs travaux de rechercheportant notamment sur lacréation de nouveauxalgorithmes utiles pour lechiffrage des données.M. B.

Journée mondiale des personnes âgéesLes personnes du troisièmeâge honorées à Oran

Par Mourad Belkaïd

� � Le directeur de l’action sociale (DAS) de lawilaya d’Oran, a indiqué à l’occasion de la jour-née mondiale des personnes âgées, que son orga-nisme a enrigistré 21 centenaires qui ont étéhonorés au foyer des personnes âgées, sis à HaïEmir Abdelkader à Oran. La wilaya d’Oran, quidispose de 3 centres de vieillards, à savoir«DiarRahma» à Misserghine, le foyer pour person-nes âgées à Haï «Emir Abdelkader» et l’hospicede vieillards (ex Caserne Chaabane) à Haï «Sidi ElBachir » (ex Plateaux), accueillent au total 177pensionnaires, a ajouté le responsable. Un pro-gramme dédié aux vieillards a été concocté par ladirection de l’action sociale en collaboration avecla direction de la culture, à la faveur de cet événe-ment, dont l’organisation d’une soirée théâtrale etun gala musical au TRO «Abdelkader Alloula»aujourd’hui, ainsi que des sorties aérées au fort deSanta Cruz. Quelque 143.000 personnes âgéessont dénombrées au niveau de la wilaya d’Oran,soit 8 pour cent de la population locale, assurantque 8.807 de ces personnes sont prises en chargedans le cadre du dispositif d’allocation forfaitairede solidarité (AFS). Il est prévu l’organisation aucentre des loisirs scientifiques à Hai «USTO» àl’est d’Oran, d’une journée d’étude sur la prise encharge de la personne âgée, qui sera animée pardes universitaires et des cadres des centres deproximité de la Solidarité. L’expérience de la priseen charge des personnes âgées à domicile seraexposée à cette occasion, dans ce sens, que 67cas vivant seuls sont pris en charge au niveau dela wilaya d’Oran. Des cadeaux ont été offerts à cesdoyens d’Oran dont 3 hommes et 18 femmes, tousoriginaires de la wilaya, lors d’une cérémonie orga-nisée à cette occasion, soulignant que le plus âgéa entamé 107 ans.

M.B.

Trois mois après sa mise en vigueur L’Anem enregistre 732 offres d’emploi

Par Mourad Belkaid

� � La consultante principale chargée de la com-munication de l’agence régionale de l’emploi, MmeBenbekhti Faiza a souligné que « c’est grâce auprogramme de prospection entrepris par l’ANEMauprès des entreprises, opérateurs économiques(publics et privés) et administrations quelque 732offres d’emploi ont été collectées dans la wilayad’Oran durant la période allant du 1er janvier au 31mars dernier. Plus de 110 CV ont été déposés pardes cadres pour postuler à des postes d’emplois, àce titre, ils seront convoqués très prochainement».«Wassit » est un système d’information destiné àmoderniser les services de l’ANEM. Il vise à assu-rer un meilleur traitement des demandes et offresd’emploi. Un concours remarquable a été fait àOran pour renforcer ce volet de prospection auquell’ANEM accorde une importance capitale, car, uneseule offre d’emploi collectée représente un pluspour l’agence, mais inéluctablement une grandeopportunité pour un demandeur de décrocher unposte d’emploi. Ces chiffres ont quasiment doublépar rapport à la même période de l’année dernièredurant laquelle le travail de prospection a permisde collecter 399 offres (375 en dispositif classique,15 en DAIP et 9 en CTA. Dans un autre contexte,Mme Benbekhti a annoncé la mise en marche dusystème «Wassit» au niveau de l’agence des com-pétences destinée aux cadres en recherche d’em-ploi. Un programme de prospection est tracé men-suellement et une sortie par semaine assurée parle chargé de prospection ou l’un des conseillersdes dix agences locales de l’emploi, qui font laprospection et le porte-à-porte auprès des entrepri-ses, a mis en exergue Mme Ben Benkhti. Les visi-tes de prospection permettent, outre la découvertede nouvelles entreprises, de renforcer les relationsavec les entreprises clientes et de relancer le tra-vail avec d’autres dans le seul but de trouver desoffres d’emploi pour les jeunes demandeurs d’em-ploi. En dispositif classique, quelque 699 offres ontété collectées, 20 autres en dispositif d’aide à l’in-sertion professionnelle (DAIP) et enfin 13 offres encontrat de travail aidé (CTA).

M.B.

Par Mourad Belkaïd

Présidant cette cérémonie, ledirecteur régional du matériel à

la 2ème RM, le colonel BouchaalaAbdellah, a précisé que l’opérationde baptisation, de cette entreprise etautres structures militaires auxnoms de Chouhada, intervient enapplication de la décision du généralde corps d’armée Ahmed GaïdSalah, vice-ministre de la Défensenationale et chef d’état-major del’Armée nationale populaire (ANP).Né le 12 février 1921 à Es Sénia,Amar Bahi Omar avait pris partdurant la glorieuse guerre de libéra-tion nationale à des opérationsfidaies et des accrochages avec lesforces coloniales françaises dans la

région, où il fut arrêté dans l’une,lâchement torturé durant unesemaine puis exécuté par balles le16 juin 1957. Chahid Amar BahiOmar fut un sportif et un des fonda-teurs du club sportif d’Es Sénia en1946. La baptisation de structures militai-res aux noms de Chouhada, pourperpétuer leur mémoire et mettre enexergue leur rôle dans la libérationdu pays, est un honneur et, à lafois, une responsabilité. Le commandant de l’entreprise demaintenance et de réparation dumatériel, le colonel Rebib Ahmed, adéclaré, pour sa part, que l’opéra-tion de baptisation au nom duChahid Amar Bahi Omar est ungrand honneur et une fierté pour

notre établissement et un hommageà la mémoire de nos Chouhada. Lacérémonie de baptisation a été mar-quée par la remise d’un écusson decette entreprise, une photo du mar-tyr et des cadeaux symboliques àdes membres de sa famille.L’entreprise de maintenance et deréparation du matériel relevant de ladeuxième région militaire à Es-Sénia (Oran) a été baptisée au nomdu Chahid Amar Bahi Omar.Le colonel Bouchaala a soulignéque le chahid Amar Bahi Omar, quis’est sacrifié pour que vive le payslibre et indépendant, est un modèlede courage et de combat, déclarantnous sommes là aujourd’hui pour luirendre hommage.

M.B.

Baptisée au nom du Chahid Amar Bahi Omar

L’ANP réhabilite la mémoiredes martyrs

COUPE D'ALGÉRIE MILITAIRE:

Le Commandement des Forces terrestresremporte le trophée �� L'équipe du Commandement des Forcesterrestres (CFT) a remporté la 44e éditionde la Coupe d'Algérie militaire de football,suite à sa victoire 1-0 (mi-temps 0-0) face àson homologue de la 4e région militaire, enfinale disputée dimanche au stade 5 juillet(Alger). L'unique but de la rencontre a été inscrit parNacer Aiouaz (82,sp) pour le CFT. Au palmarès de la compétition, l'équipe duCommandement des Forces terrestres suc-cède à son homologue de la Gendarmerienationale, vainqueur de la 43e édition, en2015, suite à sa victoire en finale (2-1) contreson homologue du Commandement desForces terrestres.

FOOT: COPA COCA COLA 2016:

CRB Sidi Ali, Oran Est etOuest qualifiés pour laphase nationale �� Les formations jeunes du CRB Sidi Ali,Oran Est et Ouest se sont qualifiées pour laphase finale de la 7ème édition la CopaCoca cola 2016, à l'issu du tournoi régionaldisputé à Oran. Ce tournoi régional, organisé durant toute lajournée du samedi au stade "AhmedZabana" d'Oran en présence de l'anciencapitaine de la sélection algérienne de foot-ball, Madjid Bougherra, ambassadeur de laCopa Coca-Cola, a regroupé seize (16) for-mations de la catégorie des moins de 15 ansde la région Ouest. A l'issue de cette phase régionale Ouest, lestrois clubs, CRB Sidi Ali et ceux d' Oran Estet Ouest rejoindront les 13 formations quali-fiées des tournois qui se sont déroulés àAlger, Constantine, Tizi-Ouzou, et Blida pourdisputer la phase finale, prévue les 13 et 14mai à Alger. Le vainqueur de ce tournoi représenteral'Algérie au tournoi international qui aura lieuen France.

DEMI-FINALES DE COUPED'ALGÉRIE DE BOXE :

Les pugilistes de l'équipe nationalemilitaire se distinguent �� Les pugilistes de l'équipe nationale deboxe se sont distingués, dimanche en find'après-midi, aux demi-finales de la couped'Algérie de boxe qui se tient depuis jeudi àla salle Baaziz de Blida. La sélection militaire a assuré la quasi-tota-lité de ses représentants aux finales de cettecompétition qui se tiendront demain lundi,grâce notamment à Soltani Mohamed (49kg), Aggar Cherif (75 kg) et BougheraraMabrouk (91kg) qui ont assuré leur qualifica-tion aux finales. Les autres combats se sont soldés par laqualification des boxeurs fettih Nabil (71 kg)de Médéa, Bekki Nacer (49 kg) de Blida,Mourad Abdelhadi (65 kg) d'Oran, kennou-che (56 kg) d'Alger, Bensaid Nacerredine (64kg) de Boumerdes, Chaouche Fayçal (64 kg)de la Protection civile et Goumeziane Rafik(75 kg) de Béjaia. La présence d'un public nombreux à la salleBaaziz a eu un impact positif sur le niveaude la compétition, a estimé le directeur tech-nique nationale Mourad Meziane, pour quices finales de la Coupe d'Algérie constituentune opportunité aux pugilistes d'améliorerdavantage leurs qualités techniques. " Les combats de la finale seront d'un niveauencore meilleur, au vu de l'évolution consta-tée depuis le début de la compétition ", a-t-ilaffirmé à l'APS, souhaitant que le public seraencore plus nombreux à la dernière journéede la compétition.

Le championnat national de nage

en eau libre, qui devait se tenir,

dimanche au niveau du barrage de

la fontaine des gazelles (Biskra), a

été reporté par les organisateurs, a-

t-on constaté.

Pas de moins de 70 nageurs sont

venus de diverses régions du pays,

pour prendre part à une traversée

en nage libre d'une distance de

5.000 mètres, mais les fortes rafales

de vent sur ce plan d'eau qui ont

provoqué des courants et des

vagues relativement élevées ont

dicté la décision du report.

Ces vagues représentent "un dan-

ger pour les nageurs", a expliqué,

Ahmed Yahiaoui, le chef de service

des sports auprès de la direction de

la Jeunesse et des sports (DJS) de

la wilaya de Biskra, soulignant que

l'événement sportif sera tenu ulté-

rieurement.

Ce même responsable a souligné

que cette étape et celle qui se tien-

dra au barrage de Beniharoun (Mila)

sont qualificatives pour les

Championnats du monde de nata-

tion en eau libre qui aura lieu à

Johannesburg (Afrique du Sud) en

septembre prochain.

Le championnat national de nage en

eau libre sera tenu sur le même

site (barrage de la fontaine des

gazelles), avant le 15 mai prochain,

a-t-on assuré.

Championnat national de nage en eau libre :

Report de la compétition

Les athlètes éthiopiens,autant chez les hom-

mes que les femmes ontoutrageusement dominé le11eme semi-marathoninternational de Bejaia,couru, dimanche à traversles grandes artères de laville, sur un parcours de 21km. Malgré une participa-tion qui a regroupé desnations à forte notoriété,notamment les habituelsKenyans, Marocains et

Français, l'épreuve a laissépeu de place au suspens.D'emblée, au bout de moinsde sept km, les Ethiopiensont pris les rênes de lacourse, se relayant les unsles autres au peloton detète avant d'imposer fatale-ment leur suprématie. Biru Dida Lémi et KibliKibida ont fait quasimentcavaliers seuls, terminantavec des chronos très rap-prochés, respectivement de

1h.03.52 et 1h.03.54 Seul, l'Africain du Sud JoelMO a pu leur résister, enremportant la 3eme place,devant une cohue d'autreEthiopiens et Kenyans for-mant la première chevau-chée à franchir le ruband'arrivée. Chez les dames,le scénario de la stratégieéthiopienne a été encoreplus probant puisque lestrois places du podium leursont revenues avec encore

plus de brio. AyantuGemechen Abdi, et sesdeux compatriotes, Rali etImachi Débélé n'ont laisséaucune marge deman£uvre à leurs adversai-res.5400 athlètes dont 1800enfants, issus de 48wilayas et 15 pays étran-gers ont participé à cette11eme édition, courue sousune pluie battante et sur untracé digne d'un parcourstouristique.

11eme semi-marathon de Bejaia:

Domination totale des Ethiopiens

Le cavalier du club équestre deBordj El Bahri Mesrati Brahimmontant "Vasco", a remporté le

Grand prix de la ville d'Oran comp-tant pour le concours de saut d'obsta-cles, clôturé samedi soir au centreéquestre "Antar Ibn Chedad" d'Es-Sénia (Oran). Mesrati a dominé cette épreuveréservée aux chevaux 6 ans et pluset cavaliers et cavalières seniors titu-laire de 2ème degré, en accomplis-sant un parcours sans fautes devantle cavalier Chlef Bouabdellah socié-taire du CHM Blida montant "United"et Boughrab Ali du CHM Blida enfour-chant "Batadin" qui a complété lepodium. Le prix cadets mémorial "Belkacem

Ghazi", ancien président de l'associa-tion "Etrier Oranais" a été remportépar la jeune cavalière Insaf Metouguimontant "Ikram" du club "EtrierOranais" devant le cavalier RezniNawfel de Sidi Bel-Abbes montant"Djadid" et Abdelwahab Bentan dumême club de Sidi Bel-Abbes sur"Asad". Chez les juniors du prix du 65èmeanniversaire de l'association équestre"Etrier oranais", le cavalier MahiAmine du Club Haras "Hocine ElMansour" de Mostaganem et son éta-lon "Etang" s'est illustré de fort bellemanière en décrochant la premièreplace devant Saada Halim du clubéquestre de Bordj El Bahri montant"Artiste" et Malik Azouaou montant

"Vent des Forêts" du club équestrede Bordj El Bahri Alger. Cette compétition équestre de trois

jours, organisée par le club hippique"Etrier Oranais" en collaboration avecla Fédération équestre algériennedans le cadre des festivités du 1 mai,journée mondiale des travailleurs, aenregistré la participation de 140 che-vaux et 180 cavaliers et cavaliers,cadets, juniors et seniors de 23 clubséquestres de différentes wilayas dupays, Douze épreuves se sont dérou-lées lors de cette manifestationéquestre, la plus en vue, le Grandprix de la ville d'Oran, offrant un beauspectacle aux mordus du cheval,jugé d'un niveau technique "apprécia-ble", selon les spécialistes présents.

Concours national de saut d'obstacles:

Le cavalier Mesratiremporte le Grand

prix d'Oran

Page 17: TRIDes LecteursDes LecteursBUNE · 2016. 5. 1. · BILAN SANS PERSPECTIVES Lire en page 2 POUSSÉE DE FIÈVRE ISLAMOPHOBE Page 24 8ÈME ANNÉE - N° 2184 - MARDI 3 MAI 2016 - PRIX

Mardi 3 mai 2016

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Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes Lecteurs

Mardi 3 mai 2016Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes Lecteurs

Culture Régions

Défaillances des plateauxtechniques, déficit en

matière de communication,pénurie des médicaments,

déficit d’effectif, patients,infirmier et médecins

interpellent la consciencedes pouvoirs publics.

« Nous sommes tout letemps sous pression.

Nous vivons dans unesituation de crise d’effectifchronique », déplore t-on

au niveau des EPSP.

Par Amar CHEKAR

Enregistrant un déficit en matièred’effectif à commencer par lesmédecins généralistes, les spé-

cialistes et personnel paramédicaux, lesecteur de la santé de Bejaia, interpelleles consciences et les pouvoirs publicsconcernés, a prendre des décisionsrationnelles et efficaces, afin d’amélioreraussi bien la gestion du secteur et laqualité des soins aux niveaux des EPSPet de tout l’établissement publique, et ce,bien avant d’enrigistrer des complica-tions plus graves encor qui pourraient serépercuter négativement sur la popula-tion et les personnels médicales toutescatégories confondus. Bien avant defaire part de notre fonction, nous étionssur place, lorsque un début de différent àcause de la pression qui a pesé sur lemédecin chef et les médecins à causede la permanence que l’on exige auniveau des EPSP, sans assurer l’effectifnécessaire qui répond à l’exigence dessoins permanents dans toute la wilaya. «Comment voulez vous que l’on soit debonne humeur si l’on tout le temps enconflit entre nous meme ? Commentvoulez vous accueillir les patients dansde bonnes conditions morales et médi-cales, si nous vivons et travaillons sousla pression du surmenage quotidien ? »,S’interroge le médecin chef d’un établis-sement (EPSP) a Bejaia qui était entrainlui aussi, essayer de convaincre un autremédecin pour assurer la permanence.Malgré les postes budgétaires qui sontalloués pour les établissements desanté, malgré la pris en charge desmédecins en famille ou seul qui sont misà la disposition pour le recrutement, lesmédecins, préfèrent souvent lesgrandes villes du pays, pendant qued’autres personnels cherchent lespetites villes pour exercer leurs fonctionsde médecins en vain.

Pour éviter le pire, le Snpsp semet au cotés des patients

Situé entre l’enclume et le marteau, leSnpsp à Seddouk, wilaya de Bejaia, apréféré continuer à assurer les soins,afin d’éviter le pire. Epri entre le devoir etle respect de la noblesse de la médeci-

ne au service des patients et le motd’ordre de la grève nationale décrété parleurs syndicats, les médecins affilié auSnpsp, n’ont pas manqué de répondreaux SOS des malades avant tout. «Malgré tout les problèmes que nousavons. J’adhère totalement au motd’ordre du SG du syndicat, mais, mal-heureusement, avec l’effectif que nousavons, je ne peux pas laisser lespatients souffrir encore. Je m’interdit dem’absenter même si j’en ai besoin d’unrepos en plus de la grève qu’on doitobserver pour améliorer les conditionsgénérale », souligne t-on, auprès desmédecins, consciencieux de l’importan-ce de leurs engagements aux cotés desmalades qui souffrent dans le silence etla solitude. Au delà du déficit en matiè-re d’effectif, la déficience des plateauxtechniques qui répondent aux besoins acommencer par les pannes récurrentedes appareils ou autres manque de for-mations et maitrise dans l’utilisation deséquipements, constitue une autres pro-blématique qui s’ajoutent aux profes-sionnel du secteur de la santé.Chapeautant les EPSP de 7 communesdans la wilaya, dont M’cisna, IghzerAmokrane, Amalou, Bouhamza et plus,également 3 dairas, dont, BeniMaouche et plus, l’EPSP de Seddouk, atitre d’exemple subit une des pressiondes plus terribles du territoire à caused’un déficit de 20 médecins en moyen-ne, afin d’assurer la permanence et laqualité des soins. Doté de moins de 40médecins seulement qui doivent couvrirles autres établissements des 7 com-munes et les 3 daira, cet EPSP qui aouvert ses portes en 2008/2009, n’arri-ve meme pas à trouver des médecins etpersonnels paramédicale, afin derépondre à ses besoins. Enregistrantune moyenne de 70 à 100 consultationsjours, les médecins ne savent plus s’ilsdoivent aller dans le sens de la qualitédes soins en prenant le temps néces-saires pour examiner les patients dans

les meilleurs conditions médicale oubien, faire à la va vite, afin de faire pas-ser les autres et éviter par la memeoccasion, des situation d’énervementavec les citoyens qui attendent plusd’une heure pour une simple consulta-tions médicale ou un suivi de traitementpréconisés par les médecins. Quoiqu’ilen soit, la prévention, doit être toujoursau cœur de la qualité des soins.

La ressource humaine mise à l’index

En 2015, l’établissement a bénéficiéd’un budget pour le recrutement de 6médecins, mais, il n’en a recruté qu’unseul. Pour la même année, l’EPSP deSeddouk, a enrigistré 14 candidats auxpostes de médecins. Le jour de l’exa-men, 7 médecins seulement se sont pré-sentés à l’examen. Sur l’ensemble descandidats, un seul médecin qui a étérecruté où retenu, rien que pourSeddouk. Idem pour l’année 2016.L’EPSP a bénéficié d’un budget pour lerecrutement de 6 médecins, un seulmédecin a été recruté sur les six candi-dats qui ont présenté leurs candidaturesau meme poste qui sont dégagés par latutelle. La question qui s’est posé auniveau de l’EPSP de Seddouk, est desavoir, si c’est le département RH del’EPSP qui ne retient pas les candidatspour faute de moyens et pris en chargeou ce sont les médecins qui ne revien-nent plus. Meme situation a été signalée au niveaude l’EPSP d’Adekar. Cet établissementa bénéficié d’un budget pour le recrute-ment de 8 médecins, afin de répondreaux besoins, malheureusement, un seulmédecin seulment a été engagé. Lesécarts enrigistré entre les budgetsalloués par rapport au nombre de méde-cins qui sont recruté officiellement, sonttaille au niveau de toute la wilaya. Plaçant les compétences et la qualitédes ressources humaines au cœur de

toute évolution et amélioration dessoins, seul ce département peutrépondre à la question d’un tel déficit, etce, malgré les poste budgétaires quisont alloués, afin de répondre auxbesoins des EPSP qui souffrent demanques terrible. Pour colmater lesbrèches en matière des soins et prise encharge des urgences, les gestionnairesconcernés, ne trouvent pas mieux qued’affecter des médecins et des infirmiersd’un EPSP à l’autres, afin d’assurer unminimum de service. « Une situation quidure depuis plusieurs années » regrettet-on.

Pénurie des médicaments L’impasse. Relevant des situations

de péremptions de certains médica-ments qui sont retiré des officines tellesque Un Alpha, Hydrocortisone, Ursolvanet plus d’un coté, et d’un autre coté, l’ab-sence de nouveaux produits qui devrontles remplacer les produits retirés, despharmacies des zones rurales enclavés,ne manque pas de soulever le deuxpoids deux mesures des grossistes quifont dans l’amalgame en privilégiant lesgros bonnet et commerçant du marchédu médicament. « Il y a des produitsque nous avons oublié complètement.Les grossistes nous livrent de petitesquantités sans tenir compte des besoinsde la population. Le gros du marché desmédicaments est livrés dans les grandesvilles ou l’on évoque l’écoulement rapidedes produits pharmaceutiques et para-pharmaceutiques », déplore des phar-maciens de la région de Seddouk etBéni maouche dans la wilaya de Bejaia. Mettant en avant le choix du chiffre d’af-faire qui l’emporte sur la nécessité derépondre aux besoins des patients, despharmaciens très prudents ne manquentpas de souligner la stabilité des prixdans les régions à l’exception dequelques produits qui ont connus desaugmentations.

A.C.

Souffrant d’un manque d’effectif terrible

Le secteur sanitaire de Bejaia malade

de sa gestion

Treize artistes plasticiens ont expo-sé depuis mardi à Batna leurs

œuvres au 1er salon national des artsplastiques intitulé “le symbole ama-zigh’’. Les tableaux sont exposés à lasalle Abdou Tamine de la maison de laculture Mohamed Laïd El Khalifa, ainsique les lettres de l’alphabet Tifinagh duberbère (tamazight) qui remonte à l’an-cienne civilisation humaine. Cettemanifestation initiée par l’association

‘‘Fen Oua takafa’’(Arts et culture) àpour objectif de “faire connaitre leslettres de l’alphabet Tifinagh et sonimpact sur les arts plastiques’’ enAlgérie, a indiqué à l’APS le présidentcette association, Youcef Belhadi.Parmi les participants à ce salon quicoïncide avec la célébration du mois dupatrimoine, l’artiste plasticien, AhmedStambouli de Khemis El Khechena (AinDefla) dont ses deux tableaux alliant les

techniques acryliques, celles du collageartistique et l’abrasion dominées par leblanc et le noir ont attiré l’attention deplusieurs visiteurs. Les œuvres de l’ar-tiste peintre Noureddine Chegraned’Alger qui emploie le symbole amazighont également ravi les visiteurs. Deson côté, l’artiste algérois SalahMaameria a choisi les couleurs pourfaire ‘‘parler’’ ses tableaux et exprimerles us et coutumes de la société ama-

zigh, notamment errahaba et la dancetargui. Il a indiqué à cette occasion qu’ila été fortement influencé dans sespeintures durant trente années d’expé-rience par les différents arts populairesd’Algérie dont ils s’inspirent. Depuis lespremières heures de son ouverture, cesalon a attiré de nombreux visiteurs,venus admirer de belles toiles mais sur-tout discuter de l’art en général avec lesartistes présents.

Salon national sur le symbole amazigh à Batna

13 artistes-plasticiens exposent

Du 02 mai au 5 Mai Des ateliers sur la calligraphie et islamique organisés

� � Le musée public national de laCalligraphie Islamique de la ville deTlemcen organisera du O2 mai auO5 mai 2016,les ateliers vivants “LaCalligraphie Arabe, œuvre d’art”,devront avoir lieu sur la place del’Emir Abdelkader (dit El Blass) enface de la Grande Mosquée deTlemcen. Ces ateliers seront mar-qués par des activités animées pardes artisans de la calligraphie arabeet islamique , destinées aux visiteurset visiteuses. La cérémonie de l’ou-verture de ces journées liée à l’histo-rique et la concrétisation de l’art dela calligraphie avec une façon atti-rante, ornée et élégante touchantles caractères de l’écriture , dans lamatinée du O2 mai 2016 à partir de10 heures, à la place « EmirAbdelkader» à proximité de la gran-de mosquée à Tlemcen.

B.A.

3e Festival international de Marrakech de la poésie Deux recueils de Badia Affane présentés

� � La poétesse algérienne BadiaAffane a pris part au 3e Festivalinternational de Marrakech (sudmarocain) de la poésie sous lethème “La créativité à liberté et paix”,rapporte la presse locale. BadiaAffane a présenté des lecturespoétiques de ses deux recueils “Enpourparlers avec l’amour”(2011) et “Ala lisière du temps” (2014), son der-nier recueil qui prend la forme deconfessions, d’états d’âme où semêlent avec simplicité la crainte, lerêve, la douleur et l’amour. Née àJijel, Badia Affane, de son vrai nomNiny Lys Badia Affane, embrasseune première carrière d’enseignanteaprès des études de Lettres, avantde décider de se consacrer au jour-nalisme et à la poésie. Primée auFestival de Poésie de Constantine en2011, elle est également élue “poé-tesse d’honneur” et récompensée en2015 à l’occasion de la Journéemondiale de la Poésie au Marocpour son “En pourparlers avecl’amour”. Des poètes en provenancede 17 pays arabes, d’Europe,d’Afrique, d’Asie et d’Amérique parti-cipent à ce rendez-vous de la poé-sie, selon les organisateurs. Un hom-mage sera rendu au poète marocainIsmael Zwirek et au Palestinien AlNabulsi Oualid El Kilani. Le Festivalinternational de Marrakech de lapoésie est une des plus importantesmanifestations culturelles. Ilaccueille, depuis sa création en2014, des poètes du monde entier.

La ministre déléguée auprès duministre de l’Aménagement du terri-

toire, du Tourisme et de l’Artisanat, char-gée de l’Artisanat, Aicha Tagabou, a misl’accent, dimanche à Bordj Omar Driss(Illizi), sur la nécessité de faire desCentres et Maisons de l’Artisanat desoutils de promotion du tourisme. LesCentres et Maisons de l’Artisanat doiventapporter “un plus” à l’activité touristiquedans cette région du Sud qui sont à voca-tion touristique par excellence, et per-mettre ainsi aux artisans d’écouler leursproduits, a estimé la ministre déléguée,lors de l’inauguration d’une exposition

d’artisanat traditionnel, à la maison del’Artisanat du quartier Mohamed Boudiaf,à Bordj Omar Driss (700 km d’Illizi). MmeAicha Tagabou a également appelé, dansun point de presse, les patrons à intégrerles artisans dans l’exécution de leurs dif-férents projets, une démarche, soutient-elle, susceptible de créer de la richesse,de générer des emplois aux jeunes de larégion, et de contribuer à l’effort de déve-loppement local. Il sera procédé, avec leconcours des autorités de la wilaya d’Illizi,à l’ouverture d’espaces d’exposition et devente d’articles de l’artisanat traditionnel,une contrainte qui a longtemps constitué

une entrave pour les artisans, en plus

d’accompagner ces derniers à travers

divers mécanismes de soutien de l’Etat,

afin de promouvoir l’artisanat traditionnel

à travers le pays, a annoncé Mme.

Tagabou. La ministre déléguée chargée

de l’Artisanat a, par ailleurs, honoré la

famille de la regrettée Fatma Brika, une

icône de l’artisanat traditionnel de la

région, avant de clôturer sa tournée par

une visite du mausolée du saint patron

“Sidi Moussa Boukebrine”, ou est organi-

sée une Ziara (visite spirituelle), chaque

année à pareille période.

Structures d’artisanat à Illizi

Un outil de promotion touristique

Un total de 359veuves bénéficiera

prochainement àConstantine d’une

formation sur lesmétiers de

l’artisanat, animéepar des artisans

bénévoles, aannoncé samedi le

responsablerégionale de

l’association “KafelEl Yatim”,

spécialisée dans laprise en charge

des orphelins.

S’exprimant enmarge du premierséminaire régional

ouvert sous le thème ‘’Pourune famille productive’’, M.Kamel Bousalem a précisé,dans une déclaration à l’APSque cette formation porterasur plusieurs spécialités arti-sanales dont la couture, laconfection de gâteaux tradi-tionnels et la broderie, dans lecadre d’un programme visantl’insertion de ces femmesdans le monde du travail.

Il s’agit de cours théoriqueset pratiques dispensés par

des artisans jouissant de plusde 30 ans d’expérience, selonle même responsable.

La formation sera sanction-née par un diplôme attribuépar la chambre de l’artisanatet des métiers (CAM) qui per-mettra aux bénéficiaires decréer leur propre micro-entre-prise spécialisée dans lecadre de dispositifs de soutienà l’emploi.

L’objectif principal de cetterencontre est d’offrir auxfemmes “une plateformed’échanges et de réflexionautour de entrepreneuriat

féminin, ses spécificités, sesexigences et les voies etmoyens qui permettent sa pro-motion”, a indiqué Mme FatmaManafikhi , enseignante spé-cialisée en ressourceshumaines au centre Errachidpour le développement de lacréativité.

Elle a plaidé pour la néces-sité de soutenir la femme decette catégorie en lui permet-tant de bénéficier des diffé-rents programmes d’investis-sement. Suivre et accompa-gner les femmes veuvesdepuis l’idée de création du

projet jusqu’à la commerciali-sation de ses produits pourqu’elles soient indépendantesde soutien et de dons desbienfaiteurs, reste l’objectifessentiel de l’organisation dece séminaire, a affirmé de soncoté Oussama Boughazi,enseignant dans un centre deformation en ressourceshumaines à Skikda.L’association “kafel El Yatim”prend en charge 915 enfantsorphelins à l’échelle localedont 120 bénéficient d’unepension mensuelle de 4.000DA (kafala).

Artisanat à Constantine

Une formation pour desveuves prochainement

Page 18: TRIDes LecteursDes LecteursBUNE · 2016. 5. 1. · BILAN SANS PERSPECTIVES Lire en page 2 POUSSÉE DE FIÈVRE ISLAMOPHOBE Page 24 8ÈME ANNÉE - N° 2184 - MARDI 3 MAI 2016 - PRIX

Quotidien national d’information

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Mardi 3 mai 2016 Mardi 3 mai 2016Quotidien national d’information

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Magazine

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ContributionPage animée par Cylia TassaditPage animée par Cylia Tassadit

Ravioli au blancde poulet

Ingrédients� 250 g de ravioli� 400 g de blanc de poulet� 20 cl de crème fraîche� 10 cl de lait� 1 oignon� 70 g de beurre� 100 g de parmesan râpé� 2 cuillères à soupe de persil haché� Sel, poivre

Préparation :Couper le blanc de poulet en lanières. Éplucherl'oignon et coupez-le en petits morceaux. Fairecuire les raviolis à l'eau bouillante salée jusqu'àce qu'ils soient bien cuits. Les égoutter dans unepassoire. Faire fondre le beurre dans unecasserole à fond épais, ajouter les lanières depoulet et laisser cuire jusqu'à ce qu'ils soientdorés, ajouter l'oignon haché et laisser dorer,ajouter le lait, la crème fraîche, saler et poivreret continuer la cuisson pendant 5 minutes,ajouter le fromage râpé, ajouter les raviolis cuitset remuer avec une cuillère en bois et laissercuire pendant 2 minutes. Parsemer de persilhaché et servir chaud.

Cake au chocolatvermicelle

Ingrédients� 250 g de farine� 150 g de beurre en pommade� 150 g de sucre en poudre� 4 œufs� 2 sachets de levure pâtissière� 1 sachet de sucre vanillé� Crème chantilly� 50 g de chocolat vermicelle

Préparation :Travailler dans un mélangeur électrique lesœufs et le sucre en poudre jusqu'à ce que lemélange blanchisse et devienne mousseux,incorporer la farine tamisée, la levure et le sucrevanil lé au mélange, ajouter le beurre enpommade, travailler bien l'ensemble jusqu'à cequ'il devienne homogène. Verser la préparationdans un moule à cake beurré et fariné. Fairecuire dans un four préchauffé à 180°C pendant40 minutes. Vérifier la cuisson de cake avec unelame de couteau, avant de le sortir du four.Démouler et laisser refroidir sur une grille, puisfaire la décoration avec le chocolat vermicelle etla crème chantilly.

CCOOIINN

CCUUIISSIINNEE

Sport

Exercices pour luttercontre la cellulite

U n sérum physiologique est unmélange d'eau, sel marin, et

de bicarbonate, utilisé le plus sou-vent pour nettoyer le nez et lesyeux de quelques infectionsmineurs. On n'est pas toujoursobligé de se rendre à la pharmaciepour s'en procurer, vous pouveztrès bien en fabriquer chez vous, etc'est sûr et sans danger pour votresanté.

Étapes de réalisation1. Il faut commencer par faire bouil-lir 1 litre d'eau dans une casserole,pendant environ 10 minutes, afind'éliminer toutes les impuretéscontenues dans l'eau.Si vous ne voulez pas utiliser del'eau du robinet vous pouvez tou-jours choisir de l'eau distillée à laplace, mais il faut veiller à ce quel'eau soit bien bouillante pour pou-voir dissoudre le sel de mer.2. Après avoir porté l'eau à ébulli-tion, versez dans la casserole 2 à 3cuillères à café de gros sel marin,et une cuillère à café de bicarbo-nate de soude. Et laissez au moins

une minute le sérum sur le feu.3. Pour finir, laissez le mélange serefroidir, et versez-le dans un flaconque vous avez déjà pris soin destériliser à l'avance, puis agitez leflacon jusqu'à ce que la solution

devienne claire, car cela veut direque le sel marin et le bicarbonatede soude ont bien été dissous.Vous voilà désormais prêt à utiliservotre sérum physiologiquefait maison.

Au cours de leur vie, 9 femmessur 10 sont touchées par lacellulite. Bien qu'elle soitreconnue depuis plus de 150 ansdans différents ouvragesscientifiques, les causes de cetteadiposité ne sont pas encoreclairement établies. Plusieursfacteurs sont à prendre enconsidération pour limiterl'apparition de la cellulite, etnotamment la sédentarité carl'activité physique permet delutter contre le stockage de lamasse graisseuse.

S'étirer tous les matinsL'une des causes de la cellulite estla rétention d'eau qui se produit lors-que l'organisme emmagasinedavantage de liquide qu'il n'en éli-mine. Le corps d'une personne fai-sant de la rétention d'eau contiendraplus de 65 % d'eau, alors qu'unepersonne qui n'en souffre pas encontiendra 50 ou 60 %.

Pour lutter contre la rétention d'eau,certains étirements sont recomman-dés car ils permettent de drainer lesliquides corporels.La taille. Tenez-vous debout, jambesà la largeur des épaules, puis balan-cez doucement le torse de la gauchevers la droite puis l'inverse.Les fesses et les cuisses. Plusieursexercices sont possibles. Toutd'abord, asseyez-vous par terre,jambes tendues, et allez saisir lesorteils avec les mains. Ensuite, écar-tez les jambes au maximum defaçon à étirer l'intérieur de la cuisse.En plus de favoriser le drainage, lesétirements allongent les muscles cequi aura pour effet de répartir la cel-lulite sur une plus grande surfacepour en atténuer l'apparence.

Faire du vélo régulièrementTous les sports qui stimulent lerythme cardiaque sont recomman-dés pour contrer la cellulite. Le véloen fait partie puisqu'il permet à lafois d'améliorer l'endurance cardio-vasculaire tout en travaillant lesmuscles du bas du corps qui sont

fortement sollicités lors de ce typed'activité. L'accélération des batte-ments cardiaques favorise une meil-leure circulation de l'oxygène et desliquides lymphatiques dans l'orga-nisme, ce qui aidera à diminuer lacellulite à condition de poursuivrecette activité de manière très régu-lière.

S'adonner à une activité aquatique

Les activités aquatiques sont nom-breuses : aquabike, aquagym, nata-tion, etc.. Parmi leurs bienfaits, onnote l'absence de transpiration et dechocs sur les articulations ainsi queles propriétés drainantes de l'eau.Les mouvements effectués dansune piscine créent un contre-courantavec l'eau qui produit un massagesur les muscles en activité. Les cir-culations sanguine et lymphatiquesont activées ce qui favorise le dés-tockage des masses graisseusesindésirables, à condition de poursui-vre une activité aquatique 2 à 3 foispar semaine, pendant plusieursmois.

Préparer son propresérum physiologique

Conseilspratiques

Par Dr Abderrahmane MEBTOUL,Professeur des Universités,

expert international en managementstratégique

Cette modeste contribution est unesynthèse de nombreux rapportsinternationaux qui pose la probléma-

tique de la gestion de l'eau qui peut être unfacteur de tensions planétaires entre2020/2040. Une sécheresse sans précé-dent selon les données de l'ONU devraittoucher toute l'Afrique dont l'Afrique duNord entre 2020/2030, dont l'Algérie.Devant éviter le gaspillage des ressour-ces financières en ciblant des projets réel-lement porteurs , l'Algérie entre 2016/2020doit d'ores et déjà préparer une stratégied'adaptation. Il y va de la sécurité natio-nale.1.-Selon les études du Groupe intergouver-nemental d'experts des Nations unies surl'évolution du climat, de l'Institut internatio-nal pour la gestion de l'eau, del'Organisation des Nations unies pour l'ali-mentation et l'agriculture et de l'Unesco,soixante-dix pour cent de la surface de laTerre est recouverte d'eau et à l'échellemondiale, les hommes prélèvent environ4000 kilomètres cubes d'eau douce cha-que année pour leurs différents usages. Al'échelle de la planète, on estime qu'envi-ron 40000 km3 d'eau douce s'écoulentchaque année sur les terres émergées,lesquels, partagés entre les 7 milliards d'in-dividus, devraient fournir 5700 m3 d'eaudouce à chacun soit près de 16000 litresd'eau par jour. Nous sommes largementen-dessous de ce quota et les réservesd'eau douce sont théoriquement globale-ment suffisantes pour répondre à l'ensem-ble des besoins s'il y avait une répartitionégalitaire et une utilisation rationnelle decette ressource, renvoyant à l'économiqueet à la pression démographique. En effet,la surface totale des terres irriguées a étémultipliée par cinq depuis le début duXXeme siècle. Elle a quasiment doublédepuis 1960, principalement en Asie(Chine, Inde, Pakistan) et aux États-Unis.Comment ne pas rappeler qu'environ1.500 litres d'eau douce sont aujourd'huinécessaires pour la récolte d'un seul kilo-gramme de blé alors que 80% des nou-veaux besoins alimentaires planétaires,induits par la croissance démographiqued'ici à l'an 2030, devront être satisfaits parl'agriculture irriguée qui monopolise déjà70% des potentialités hydriques mondialesdu tourisme, de l'industrie et de l'irrigation.Avec le réchauffement climatique, l'atmos-phère présente une modification impor-tante dans la distribution géographique desa température globale, pouvant entraînerune nouvelle répartition des climats de laplanète. La température risque de diminuerdans une région et augmenter dans uneautre avec résultat une hausse ou unebaisse des chutes de pluies. Ainsi leszones humides peuvent connaître desinondations catastrophiques par suite del'intensification des pluies et les zones ari-des et semi-arides risquent de subir le phé-nomène de désertification à cause de lararéfaction des pluies. L'Algérie, paysméditerranéen, glisse vers la semi-ariditéet les risques de désertification restent trèsélevés. Cela présage des conditions natu-relles singulièrement plus difficiles qu'au-jourd'hui, dont les conséquences commen-cent à se faire sentir dans beaucoup derégions d'Algérie.2.-D'où l'importance de la gouvernance etla politique dans le domaine de l'eau inti-ment liée à la politique socio-économiqueglobale. Le défi majeur du XXIe siècle enmatière d'eau sera donc vraiment d'assurerla rentabilité de la gestion de l'eau, tout engarantissant aux plus pauvres le droit d'ac-céder à cette ressource vitale. D'énormesinvestissements seront donc nécessairespour moderniser l'existant et créer de nou-veaux équipements (usines de production,réseaux de distribution, stations d'assainis-sement), mais aussi pour développer denouveaux systèmes d'irrigation. Ces inves-tissements ont été évalués par le Conseil

mondial de l'eau à 180 milliards de dollarspar an pour les 25 prochaines années,contre 75 milliards de dollars actuellementinvestis chaque année. D'où l'importanced'institutions internationales de régulationet d'un marché mondial de l'eau régulé,évitant un calcul monétaire de rentabilitéimmédiate. Ce seront donc les décisionspolitiques, au niveau national et internatio-nal et des agences de financement, quijoueront un rôle déterminant dans la ges-tion future du risque de pénurie d'eaudouce. Pour l'Afrique du Nord dont leMaghreb des actions coordonnées doiventêtre mises en œuvre pour également éviterdes tensions futures. Quelles sont lesmesures à prendre ? J'en vois quatre.Premièrement la réduction de l'envase-ment des barrages qui pour de ombreuxpays comme l'Algérie devient préoccupant.Deuxièmement, le traitement appropriédes eaux usées qui nécessitent la maitrisetechnologique. Troisièmement, une luttecontre le gaspillage. Globalement, seuls 55% des prélèvements en eau sont réelle-ment consommés. Les 45 % restants sontsoit perdus, par drainage, fuite et évapora-tion lors de l'irrigation et par fuite dans lesréseaux de distribution d'eau potable, soitrestitués au milieu après usage ce qui estle cas par exemple de l'eau utilisée pour lerefroidissement des centrales électriques.Dans certaines grandes villes d'Afrique,d'Asie ou d'Amérique latine comme LeCaire ou Mexico, jusqu'à 70 % de l'eau dis-tribuée est perdue par fuite dans lesréseaux. Autre exemple : plus de la moitiéde l'eau requise par les modes tradition-nels d'irrigation encore les plus couram-ment utilisés est perdue par évaporation.Par ailleurs, à la différence des coursd'eau, les nappes souterraines sont desréservoirs qui se renouvellent très lente-ment et ne peuvent donc rapidement com-bler les emprunts. Or, certaines nappes,qui pourtant ne se renouvellent plus ouquasiment plus à l'échelle humaine, sontfortement exploitées, notamment à des finsd'irrigation. Les experts estiment que lesseuils correspondant à ce qu'il est possiblede prélever au milieu naturel sont déjàdépassés en de nombreux lieux. Ils pré-voient même l'épuisement, dans les 30 ansà venir, de plusieurs nappes importantes,dont l'exploitation s'est intensifiée. EnAlgérie et selon les calculs de la Banquemondiale, le taux de pertes moyen est de32% réparties sur un réseau de distributionde 40,000 km. En d'autres termes il fautproduire 625,000 m³ pour vendre unvolume de 425,000 m³. De toutes les capi-tales méditerranéennes, Alger passe pourposséder les réseaux de distribution lesplus vétustes, enfin des projets de dessa-lement d'eau. Quatrième mesure, le dessa-lement de l'eau de mer pour la productiond'eau mais en combinat le gaz et le solaire.Cette opération possible, est financière-ment coûteuse en 2012 mais tout dépen-dra d'une part de l'évolution des prix desdifférentes sources d'énergie, d'autre part,d'une production à grande échelle afin dediminuer à moyen terme les coûts.3.-Les problèmes d'énergie sont prépondé-rants, ce qui place le prix du mètre cubed'eau à un prix actuellement excessive-ment cher. D' une manière générale, lesmesures évoquées précédemment deman-deront d'énormes investissements. Pour legouvernement algérien l'Algérie a aug-menté en dix ans les dotations en eau desgrands périmètres irrigués tout en multi-pliant par deux leur superficie globale. Lasuperficie irriguée en petite et moyennehydraulique a également progressé de180%, passant de 350.000 hectares en2000 à 980.000 ha en 2011, grâce notam-ment au parc des retenues collinaires quicompte aujourd'hui 444 ouvrages à traversle territoire national. Enfin, le plan quin-quennal 2010-2014 qui réserve au secteurdes ressources en eau une enveloppebudgétaire de 870 milliards de dinars, pré-voit la réalisation et l'équipement de plu-sieurs grands périmètres irrigués ainsi quela réalisation de 137 nouvelles retenuescollinaires. L'Algérie a accompli, il faut lereconnaître, d'importants progrès dans ce

domaine, le ratio national par habitant étantde 600 mètres cubes, pour une dotationquotidienne par habitant de 170 litres etayant prévu la construction de 15 nou-veaux barrages. Ainsi la capacité de mobi-lisation en 2012 et de 7,4 milliards demètres cubes, devant passer à 9,1 en2014, les potentialités hydriques avoisinant17 milliards. Pourtant, les ratios évoquéssont globaux, se pose la question de larépartition. Par ailleurs, au moment où l'onparle de développement de gaz schistes,sous réserve de la maitrise technologiquedu forage horizontal, la consommation eauest de un million de mètres cubes pour unmilliard de mètres cubes gazeux sanscompter les effets négatifs sur l'environne-ment. Si la stratégie future devrait êtreaxée sur le dessalement, l'Algérie étant unpays semi aride d'où l'important de dénon-cer le mythe de l'autosuffisance alimen-taire, il y aurait lieu de revoir la politique del'eau notamment par une politique des prixappropriée afin d'éviter le gaspillage et depenser à une réorganisation gouverne-mentale couplant l'énergie et l'eau.4.-Au plan mondial, la question de l'appro-visionnement en eau devient chaque jourplus préoccupante. Déjà précaire dans cer-taines régions du globe, la situation nepourra qu'empirer dans les années à venir.Le formidable essor démographique queva en effet connaître notre planète dans lesvingt-cinq prochaines années va nécessai-rement s'accompagner d'une explosion dela consommation en eau et d'une dégrada-tion de sa qualité. Cela risque de mettregravement en péril le ravitaillement en eaudouce d'une grande partie de l'humanité.Au cours du XXe siècle par exemple lapopulation mondiale est passée de 1,7 mil-liard d'individus en 1900 à plus de 6 mil-liards en l'an 2000, atteignant en 2012 plusde 7 milliards, et 8 milliards horizon 2025,alors que la population a été multipliée par4,11 la consommation en eau de l'huma-nité était multipliée entre 6/7. Mais faitimportant, il existe une répartition inégali-taire de la population humaine sur Terre etcelles des ressources en eau. L'eau estainsi mal répartie et est inégalementexploitée. Ainsi, selon les études de l'ONU,l'Asie concentre 60% de la populationhumaine, mais ne dispose que de 30% desréserves en eau disponibles. Les régionsarides qui reçoivent moins de 250 mmd'eau par an couvrent près de 20% des ter-res émergées et 1/5e des continents nedispose d'aucune ressource propre eneaux fluviales. La consommation d'eaucroit avec le niveau de vie des populations,les nombreux équipements qui apparais-sent dans les foyers facilitant l'usage del'eau. Ainsi, les Européens consommentaujourd'hui 8 fois plus d'eau douce queleurs grands-parents pour leur usage quo-tidien. un habitant de Sydney par exempleconsomme en moyenne plus de 1 000litres d'eau potable par jour, un Américainde 300 à 400 litres, et un Européen de 100à 200 litres alors que dans certains pays endéveloppement, la consommationmoyenne par habitant ne dépasse pasquelques litres. En moyenne, si unTunisien se contente de 100 m3 d'eau paran, un Français en consomme cinq foisplus, soit 1.400 litres par jour. Commeexiste des modalités opératoires différen-tes ans l'usage de l'eau. Ainsi toujoursselon l'ONU, la Grande-Bretagne consacre27% de son eau aux besoins domestiques,71% à ses industries et seulement 2% àson agriculture, et l'Inde 2% pour sesbesoins domestiques, 2% pour son indus-trie et 96% pour son agriculture. Si parallè-lement la tendance actuelle à l'augmenta-tion des prélèvements en eau se poursuit,entre la moitié et les deux tiers de l'huma-nité devraient être en situation dite destress hydrique en 2025, seuil d'alerteretenu par l'Organisation des nations unies(ONU) et correspondant à moins de 1700mètres cubes d'eau douce disponible parhabitant et par an. Aujourd'hui, déjà unhabitant sur cinq n'y a pas accès. Or, selonl'ONU, sur les 33 mégapoles de plus de 8millions d'habitants qui existeront dans 15ans, 27 seront situées dans les pays les

moins développés et donc les moins àmême de pouvoir répondre aux besoins.L'un des problèmes majeurs en matièred'eau douce et d'alimentation humaine estposé par l'irrigation, car pour nourrir toutela population de notre planète, la producti-vité agricole devra fortement augmenter.Alors que l'irrigation absorbe déjàaujourd'hui 70% des prélèvements mon-diaux, une consommation jugée trèsexcessive, celle-ci devrait encore augmen-ter de 17 % au cours des 20 prochainesannées. D'où l'importance d'utiliser d'au-tres techniques d'irrigation plus appropriéecomme le goutte à goutte car le facteurdéterminant de l'approvisionnement futuren eau douce sera le taux d'expansion del'irrigation. Autrement dit, seule une netteamélioration de la gestion globale de l'irri-gation permettra de réellement maîtriser lacroissance de la consommation.

5.-Le risque d'une pénurie d'eau douceexiste donc bel et bien, avec des risquesde conflits mondiaux pour le contrôle de l'orbleu. Selon une étude des Nations unies,l'eau pourrait même devenir, d'ici à 50 ans,un bien plus précieux que le pétrole. C'estdire toute l'importance de cette ressourceque d'aucuns appellent "l'or bleu". Avecl'essor démographique et l'accroissementdes besoins en eau, ces tensions pour-raient se multiplier à l'avenir. D'où l'impor-tance d'une gestion commune comme fac-teur de pacification. Avoir accès à l'eau estdonc devenu un enjeu économique puis-sant à l'échelle planétaire qui pourraitdevenir, dans le siècle à venir, l'une despremières causes des tensions internatio-nales. Plus de 40 % de la population mon-diale est établie dans les 250 bassins flu-viaux transfrontaliers du globe où cespopulations doivent partager leurs ressour-ces en eau avec les habitants d'un paysvoisin. Or, une telle situation peut être àl'origine de conflits récurrents, notammentlorsqu'un cours d'eau traverse une fron-tière, car l'eau devient alors un véritableinstrument de pouvoir aux mains du payssitué en amont. Aujourd'hui, les conten-tieux à propos de l'eau sont nombreux àtravers le monde, notamment au Nord etau Sud de l'Afrique, au Proche-Orient, enAmérique centrale, au Canada et dansl'Ouest des États-Unis. Au Moyen-Orientdes tensions peuvent s'accélérer. AuProche-Orient, selon l'ONU, une dizaine defoyers de tensions existent. Ainsi l'Égypte,entièrement tributaire du Nil pour ses res-sources en eau, doit néanmoins partagercelles-ci avec dix autres États du bassin duNil : notamment avec l'Éthiopie où le Nilbleu prend sa source, et avec le Soudan oùle fleuve serpente avant de déboucher surle territoire égyptien. Quant à l'Irak et à laSyrie, ils sont tous deux à la merci de laTurquie, où les deux fleuves qui les alimen-tent, le Tigre et l'Euphrate, prennent leursource. Grâce aux nombreux barrages qu'elle aérigés sur le cours supérieur du fleuve, laTurquie régule le débit en aval.En conclusion, de nos jours, plus d'un tiersde l'humanité soit plus de 2 milliards d'ha-bitants survivent avec moins de 5 litresd'eau par jour, moins de 1700 litres par an,assistant donc au " stress hydrique "concentré en Asie, au Moyen-Orient et enAfrique. Selon l'ONU, au taux actuel decroissance de la population et de sesbesoins en eau douce, en 2025 la quantitémoyenne d'eau douce disponible devraitchuter de 6600 à 4800 m3 par habitant etpar an, soit une réduction de près d'untiers. A cette date, les experts estiment que 5fois plus d'habitants qu'aujourd'hui seronttouchés par la pénurie d'eau, ce qui repré-sentera 2.8 milliards d'habitants soit 35%de la population estimée de la Terre à cetteépoque. Une sécheresse sans précédentselon les données de l'ONU devrait tou-cher toute l'Afrique du Nord dont l'Algériequi doit d'ores et déjà préparer une straté-gie d'adaptation. D'une manière générale,la pénurie d'eau guette l'humanité pouvantentraîner des guerres pour la survie.

A.M.

Contrôle de l'eau

Enjeu géostratégique et facteur de tensionsplanétaires 2020/2040

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Mardi 3 mai 2016

Actualité Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes Lecteurs

Quotidien national d’information

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Mardi 3 mai 2016Détente

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Compléter la grille en utilisant les chiffres de 1 à 9. Le même chiffre ne doit se retrouver qu'une seule

fois dans chacune des colonnes horizontales,verticales de même que dans chacune des boîtes de9 cases tel qu'illustré.

Mots croisés N° 261

SOLUTIONS SOLUTIONS SOLUTIONS SOLUTIONS

Mots fléchés N° 261 Sudoku N ° 261

Horizontalement :

1 - Monozygote

2 - Marque de civilité

3 - Départ d'un décompte au féminin - Cèdera à titre viager

4 - Ratisse - Bien parti

5 - Répartira sans rien perdre - Porteur de balle

6 - Dure à avaler - Il a une odeur parfois inquiétante

7 - A toi - Poids qui augmente avec le temps - Mauvaise

école

8 - Anique nourrice - Pièce d'antan - Bradype brésilien

9 - Affamé légendaire - Guerriers de réserve, par force

10- Hérésiarques condamnées à Ephèse

Verticalement :

A - Prise de pouvoir sans droit

B - Copine du titi - Met fin à la diéte

C - Petite émergence - Riches ornements

D - Bien distingué - Marcha sans but - Coordination

E - Transalpins

F - Tige secondaire - Fin de journée

G - Canaux d'eau salée - Absolument sans motif

H - Rebut - Massif suisse - Objet à jeter

I - Etendu - Contenu d'une fosse malodorante

J - Manque d'énergie - Préposition

K - Pas grand chose - Onagre s'il est sauvage

L - Qui a un orifice plus large que le reste - Reine de beauté

L'OPEP ne maitrise plus samission

Ryad au banc des accusés

Par Amirouche El Hadi

�� Les membres de l'Organisationdes pays exportateurs de pétrole(Opep) n'arrivent toujours pas à trou-ver un accord pour réduire leur pro-duction d'or noir afin de contenir labaisse des cours. L'objectif n'étaitpourtant pas très ambitieux puisqu'ils'agissait de revenir à la productionde janvier dernier et de maintenir ceniveau jusqu'à octobre prochain,date de la prochaine réunion de l'or-ganisation. Plusieurs pays non mem-bres de l'Opep étaient prêts à s'as-socier à cette démarche. Parmi eux,la Russie qui n'a pas ménagé sesefforts diplomatiques pour trouverune solution et qui se propose d'ail-leurs d'accueillir la réunion de l'au-tomne prochain. A dire vrai, cetéchec n'a guère surpris au regarddes positions prises par l'Arabiesaoudite et l'Iran au cours des joursqui ont précédé la rencontre deDoha au Qatar. Pour Riyad, labaisse de production doit concernertous les membres de l'Opep sansaucune exception. En clair, l'Iran nesaurait y échapper au prétexte devouloir revenir à son niveau de pro-duction d'avant les sanctions (4 mil-lions de barils par jour contre 3,3millions de barils actuellement). Deson côté, Téhéran ne veut pas endémordre. Pas question de luidemander de réduire ses pompagesalors qu'il s'estime en droit dereprendre les parts de marché queles sanctions internationales lui ontfait perdre au cours de ces dernièresannées. Si une bonne partie desmédias arabes accuse l'Iran d'êtreresponsable de cet échec, ilconvient de relever que lesSaoudiens ne pouvaient ignorer lecaractère irrémédiable de cetteissue. En effet, en formulant une exi-gence de réduction de productionpour tous. Autrement dit, Riyad a faitpasser la politique et des considéra-tions de fierté nationale avant l'éco-nomie et l'urgence d'inverser lacourbe des prix du baril. Cetteaffaire n'est que le prolongement dela guerre froide par procuration quese livrent les deux puissances duGolfe arabo-persique. Jusqu'où irace bras de fer ? Nul ne le sait et toutest possible y compris une concur-rence par les prix encore plus férocequ'aujourd'hui. Ce qui est certain,par contre, c'est que la crédibilité del'Opep vient de prendre un sérieuxcoup. Pendant longtemps, le Cartela vendu plusieurs images de lui-même. L'esprit de responsabilité enest une. L'Organisation a toujoursfait passer le message selon lequell'un de ses objectifs principaux estd'assurer la permanence de l'appro-visionnement. Cela personne ne leconteste y compris aujourd'hui.L'autre message concerne l'esprit decohésion quelles que soient les cir-constances et les tensions politi-ques. L'Opep se décrit volontierscomme une entité cohérente, soli-daire et capable de bâtir desaccords en interne au nom du prag-matisme et de l'intérêt de tous sesmembres. C'est cela qui vient d'être sérieuse-ment écorné. Si l'Opep devient,comme ce fut le cas de manièrebrève au milieu des années 1980,un terrain d'affrontement entreArabie saoudite et Iran, ses inten-tions risquent de ne pas être prisesau sérieux. Et, du coup, certainsmembres, dont l'Algérie, peuvent sedemander s'ils ont intérêt à rester enson sein.

AEH

La ministre de la Poste etdes Technologies de l'in-

formation et de la communi-cation, Imane Houda Feraouna annoncé dimanche àTipasa, une restructuration del'Entreprise Algérie-Télécom,tout en assurant qu'il n'estnullement question de l'ouver-ture de son capital. Par Rafik Bakhtini et APS"La restructuration del'Entreprise Algérie-Telecomest inévitable au regard desdéveloppements en cours, àl'échelle mondiale", a affirméla ministre dans une déclara-tion à la presse, en marge dulancement expérimental d'unnouveau produit d'Algérie-poste "Anwi". Elle a ajoutéqu'"après 15 ans d'existence(2009), il est devenu impératifpour les cadres d'Algérie-Télécom de modifier la struc-ture organique de l'Entrepriseet de revoir sa stratégie com-merciale et ses méthodes detravail de manière à se mettreau diapason des développe-ments technologiques et tech-niques, en vigueur, à l'échellemondiale", a-t-elle observé.Elle a estimé qu'il n'y a paslieu de "craindre le change-ment, car il peut être porteurd'une valeur ajoutée". Laministre a, également, faitpart de l'éventualité, pourl'Entreprise, d'entrer enBourse "ce qui permettra debooster son rendement, ladévelopper et la promouvoir",relevant à ce titre, qu'il fautsavoir "faire la différence

entre l'ouverture du capital del'entreprise et son entrée enBourse". S'agissant de la titu-larisation du Président direc-teur général (par intérim)d'Algérie -Télécom dans sonposte, la ministre a estiméque les "craintes à ce sujetsont inutiles", car les "princi-pes du management modernese basent sur les compéten-ces et la consécration desobjectifs fixés". "Les plusgrandes sociétés mondialessont gérées par des respon-sables, recrutés au titre decontrats à durée déterminée,et il n'ya aucune honte àcela", a-t-elle affirmé. Elle aassuré que les PDGd'Algérie-Télécom et deMobilis jouissent de toutes lesprérogatives leur permettantd'accomplir, au mieux, lesmissions qui leur sont assi-gnées.Par ailleurs, la ministre a pré-cisé que d'intenses effortssont consacrés actuellementau niveau d'Algérie poste envue de la modernisation desprestations de cette entre-prise, qui dispose d'un réseaufinancier le plus dense dupays. Selon Imane HoudaFeraoun, le service "Anwi"lancé officiellement, à titreexpérimental, dans la wilayade Tipasa, place l'entrepriseAlgérie poste à l'avant gardenationale en matière de com-merce électronique, avantson élargissement au restedes régions du pays. Le ser-vice ANWI d'Algérie Poste est

un nouveau produit quiconsiste à renforcer et à élar-gir les missions des facteurs,au domaine commercial. Lefacteur devient ainsi "agentcommercial à domicile", aprèsavoir bénéficié d'une forma-tion l'habilitant à fournir, outreses prestations traditionnel-les, de nouveaux services àdomicile, particulièrementadaptés aux besoins des fem-mes au foyer, personnes àmobilité réduite et autres per-sonnes âgées, moyennantune contrepartie financière.Ces prestations consistent,entre autres, dans le ramas-sage et la livraison de toustypes d'envoi et colis à domi-cile (médicaments et autres),avant d'élargir ce service àl'encaissement des factures.La ministre a estimé que cenouveau produit d'Algérie-poste ouvre de larges pers-pectives pour le développe-ment du commerce électroni-que, à travers un portail webdédié à la promotion de tousses produits (Algérie- poste),tout en permettant le dévelop-pement du payement par por-table, afin de se mettre audiapason des développe-ments en cours, à l'échellemondiale. Les clientsd'Algérie poste peuvent ouvrirdroit au service Anwi, aprèsintroduction d'une demandedans ce sens auprès desbureaux de poste via leursportables, ou Internet. Laministre a également signalédes actions en cours au

niveau des ministères et orga-nismes concernés en vue dela mise au point des cadresjuridique et technique adé-quats au payement électroni-que et paiement par télé-phone portable. Interrogéesur la titularisation des travail-leurs contractuels del'Entreprise, elle a souligné "lalégitimité de ce droit qui estnéanmoins soumis à un nom-bre de conditions, dont lesplus importantes sont la pro-ductivité, le rendement et laqualité des prestations four-nies", a-t-elle dit, appelant lestravailleurs de la Poste algé-rienne à davantage d'efforts,en vue notamment de "mettreun terme au plus gros pro-blème de l'Entreprise, repré-senté par le manque de liqui-dités et des chèques pos-taux". Durant cette visite àTipasa, la ministre de la Posteet des Technologies del'Information et de laCommunication a donné lecoup d'envoi de la course tra-ditionnelle, ayant réunie lesfacteurs d'Alger et de Tipasa,avant de procéder à la miseen service, en compagnie duwali Abdelkader Kadi, dusecond centre postal financierdu pays. Ce centre relevantde la direction monétaire etdes prestations financièrespostales est en charge desactivités liées aux comptescourants postaux, épargne etmandats.

R.B.

Algérie Télécom

Vers une profonde restructuration

Par samia A et APS

Comme il a soulevé récemment,le ministre de l'Habitat, del'Urbanisme et de la ville

Abdelmadjid Tebboune : " Le logementest le problème d'aujourd'hui et l'évène-ment d'aujourd'hui. Je m'engage per-sonnellement à ce que tous ceux qui ontété inscrits jusqu'à ce jour au logementsous toutes ses formes, AADL, LSP,social auront leur quota prochaine-ment ". Dans ce sillage, selon le bilanannuel de l'activité annuelle de la wilayad'Alger, la capitale devra réceptionner,au cours de cette année, environ42.000 logements sur un total de150.000 unités en cours de réalisation.Parmi ces logements, 22.677 entrentdans le cadre de la location vente(AADL) et plus de 7.000 sociaux partici-patifs. Le même document a préciséconcernant la formule de logement publiclocatif que 12.300 sont attendues, dont9.597 inscrites dans le cadre du pro-gramme 2010-2014. Notons que pourl'année précédente, la wilaya a vu lelancement de 30.700 de type location-vente et réceptionné plus de 11.700logements publics locatifs et sociaux par-ticipatifs. La même source a mis l'accentsur le nombre de projets en coursd'étude, voire 52.418 dont près de lamoitié sont les logements de type publiclocatif 29.094 et 17.000 unités AADL,outre les formules LSP et le logementrural. Par ailleurs, et pour rappel, entre

2014 et fin 2015, près de 39.000 famillesont été relogées, sur ce chiffre 9.000familles ont bénéficié de logementssociaux participatifs et les autres de loge-ment publics locatifs. On peut dire quel'année précédente a été marquée parune multitude d'opérations, car elle aenregistré le relogement de 17.000 famil-les lors de cinq grandes opérations derelogement soit 87.000 familles à cha-que opération, visant 13 sites bidonvil-les, 22 immeubles menaçant ruine et

1263 terrasses ou caves. La commis-sion de wilaya a recensé plus de 7000recours dont 6 438 rejetés contre 415acceptés, dont 103 émanant des habi-tants d'Erremli, plus grand bidonville éva-cué en 2015. Rappelons que, selon lesstatistiques de la wilaya, cette dernièrecompte 646.560 logements, soit un tauxd'occupation de 5.08 personnes parunité, pour une population de 3.1 millionsd'habitants.

S.A/ APS

42.000 seront réceptionnés à Alger

Nouvelles promesses de Tebboune

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Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes Lecteurs

Mardi 3 mai 2016

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Mardi 3 mai 2016Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes Lecteurs

Petit écranActualité

Entre chômage et préretraite, Gérard, 59 ans, est au bout du rouleau quand s'offre à lui un poste

inespéré en Indonésie. Pour mettre toutes les chances de son côté et obtenir ce job de la dernière chance,

Gérard invite le DRH à venir dîner chez lui. Affolée àl'idée de ne pas être à la hauteur, sa femme Colettesupplie Alexandre, leur voisin et ex-gourou de la

communication, de leur venir en aide. Ce dernier acceptede coacher le couple. Décoration, menu, tenues

vestimentaires, culture générale... tout y passe jusqu'à ceque - les nerfs à vif - le couple ouvre sa porte à l'invité

qui doit sceller son avenir.

L'équipe enquête sur le meurtre de Thomas Warner, unarchitecte de renom. Tout laisse à penser qu'il a été

pris par surprise ou tué par quelqu'un qu'ilconnaissait. Dewar Liden, un promoteur immobilierpour lequel le défunt avait réalisé des plans, pourrait

être lié à l'affaire. Au cours de ses investigations,Carrie retrouve l'un de ses anciens amants, un joueur

de strip poker soupçonné de plusieurs braquages.

Unforgettable

Sur France 2 - 20h55

Sur TF1 - 20h55

L'invité

Sur M6 - 20h55

The Island : seuls au monde

AAAAuuuujjjjoooouuuurrrrdddd’’’’hhhhuuuuiiii

11h30 Documentaire 12h30 KhousoussiatMin Aâlem13h00 Journal Televisé13h30 Hayati Aâdab15h00 Long métrageanimé 16h30 Spider-Man 18h00 Journal télévisé18h35 Malaïbe Aâlem 20h00 Journal Televisé20h50 Magazine du festival 22h30 Chants patrioti-ques

06:25 : TFou 08:25 : Météo 08:30 : Téléshopping 09:20 : Météo 09:25 : Au nom de lavérité 09:55 : Au nom de lavérité 10:25 : Petits secretsentre voisins 10:55 : Petits secretsentre voisins 11:20 : Petits secretsentre voisins 11:55 : Petits plats enéquilibre 12:00 : Les douze coupsde midi 12:50 : L'affiche du jour 13:00 : Journal 13:40 : Petits plats enéquilibre 13:45 : Météo 13:55 : Les feux del'amour 15:10 : Un romand'amour 17:00 : L'addition, s'ilvous plaît 18:00 : Bienvenue aucamping 19:00 : Money Drop 19:55 : Météo 20:00 : Journal 20:30 : Météo 20:40 : Là où je t'emmè-nerai20:55 : Unforgettable21:45 : Unforgettable 22:40 : Unforgettable23:25 : Unforgettable

09:35 : Amour, gloire etbeauté 10:00 : C'est au pro-gramme 10:55 : Météo outremer 11:00 : Motus 11:30 : Les Z'amours 12:05 : Tout le monde

veut prendre sa place 12:55 : Météo 2 13:00 : Journal 13:48 : Météo 2 13:50 : Consomag 14:00 : Toute une his-toire 15:10 : L'histoire conti-nue 15:40 : Comment ça vabien ! 16:40 : Comment ça vabien ! 17:20 : Mon food truckà la clé 18:15 : Joker 18:50 : N'oubliez pasles paroles 19:25 : N'oubliez pasles paroles 19:55 : Météo 2 20:00 : Journal 20:40 : Parents moded'emploi 20:46 : Parents moded'emploi 20:48 : L'Eurovision, l'instant 20:50 : Météo 2 20:55 : L'invité22:30 : La révolutiondes chefs23:45 : Infracourts23:50 : Régimes

12:25 : 12/13 : Journalnational 12:55 : Météo à la carte 13:50 : Un cas pourdeux 14:55 : Un cas pourdeux 16:10 : Des chiffres etdes lettres 16:50 : Harry 17:25 : Un livre, un jour 17:30 : Slam 18:10 : Questions pourun champion 19:00 : 19/20 : Journalrégional 19/20 : Journal régional19/20 : Edition locale19:30 : 19/20 : Journalnational 19/20 : Journal national20:00 : Tout le sport 20:15 : Météo régionale 20:20 : Plus belle la vie 20:50 : De Gaulle 1940-1944, l'homme du destin 22:25 : Bir Hakeim 1942

09:15 : Homeland 10:05 : Homeland 10:50 : La cour deBabel 12:25 : La nouvelle édition 12:45 : La nouvelle édi-tion,

14:05 : Blood Ties 16:08 : Filles d'au-jourd'hui 16:10 : L'effet papillon 16:50 : Diplomatie 18:10 : Pendant cetemps... 18:12 : Pendant cetemps... 18:15 : Le Before dugrand journal 18:45 : Le JT19:05 : Le grand jour-nal 20:05 : Le grand jour-nal 21:00 : Gomorra 21:50 : Gomorra 23:30 : L'oeil de Links 23:55 : Situation amou-reuse: c'est compliqué

10:30 : Cuisines des terroirs 11:00 : Escapadegourmande 11:20 : Le peuple desocéans 12:05 : 360°-GEO 13:20 : Arte journal 13:35 : Quai des bru-mes 15:10 : Dans tes yeux 15:40 : Ports d'attache 16:30 : Torpillé à l'aube 17:50 : Curiositésanimales 18:15 : Indochine sau-vage 19:00 : Le voyage de lachouette harfang 19:45 : Arte journal 20:05 : 28 minutes 20:45 : Silex and theCity 20:50 : Bad Lieutenant : 22:45 : Madame et sesflirtset les Chipmunks

10:50 : Devious Maids 13:05 : Scènes de ména-ges13:45 : L'amour en 8leçons15:45 : Philtre d'amour 17:40 : Les reines dushopping 18:50 : En famille 19:40 : Météo 19:45 : Le 19.45 20:10 : Scènes de ména-ges20:55 : The Island :seuls au monde22:10 : The Island :seuls au monde23:20 : The Island :seuls au monde

Au quatorzième soir de l'expérience, les femmes seréunissent pour crever l'abcès des tensions pesantsur le camp. Sabrina, en particulier, s'en prend àHélène. Selon elle, sa position en tant que leader

étouffe le reste du groupe. Parallèlement, lesaventurières ne parviennent toujours pas à trouver

de la nourriture. La pêche ne donne rien tout commeles pièges de Julieta. A mesure que les heures

passent, les femmes s'affaiblissent dangereusement.

Mohcine Belabbas, président du RCD

Pour une économiediversifiée �� Le président du Rassemblementpour la culture et la démocratie (RCD),Mohcine Belabbas, a appelé, dimanche àAlger, à bâtir une économie nationalediversifiée pour sortir de la dépendancedes hydrocarbures. Dans son allocution àl'occasion d'un colloque sur "l'économieet le coût de la non intégration nord-afri-caine", organisé par son parti, M.Belabbas a expliqué que cette rencontreintervenait "dans une conjoncture particu-lière que traverse l'Algérie, marquée parla baisse des prix des hydrocarbures", enévoquant l'impact négatif de cette situa-tion sur les plans économique et social.Selon lui, l'objectif de ce colloque, qui aregroupé des experts économiques, estde "rechercher les voies et moyens quiaident à tracer de nouveaux cheminsvers un développement durable et par-tagé", à même, notamment, de "préser-ver la stabilité politique, économique etsociale du pays". A cet effet, il a soulignél'importance d'agir pour "diversifier la pro-duction nationale, d'investir dans l'indus-trie et les infrastructures, et de mettre enplace un secteur bancaire qui encouragele financement de la production natio-nale". Le président du RCD a aussiplaidé pour une politique budgétaire quifavorise la croissance, en prônant égale-ment des réformes structurelles quioffrent de nouveaux marchés et une sta-bilité juridique garantissant, selon lui, laprotection des investisseurs nationaux etétrangers. Il a aussi plaidé pour une lutteefficace contre la corruption, le marchéinformel, le transfert illicite des devises,l'évasion fiscale ainsi que des autres cri-mes économiques et les problèmes liés àla bureaucratie. Pour ce faire, il a appeléà la consécration de l'Etat de droit et à lapromotion de l'intérêt général tout en veil-lant au respect des valeurs de liberté, dedémocratie et de citoyenneté. Intervenant lors de cette rencontre, desexperts en économie ont préconisél'amélioration du système managérialainsi que celui de l'éducation, tout endéveloppant l'entreprenariat pour contri-buer à assurer la transition économique."Les pays qui ont réussi leur transitionéconomique, comme la Chine et l'Inde,ont d'abord commencé par le développe-ment de l'éducation et l'amélioration de laqualité managériale pour rendre leurséconomies efficaces avant d'injecter del'argent dans leurs économies", aobservé Abdelhak Lamiri, expert interna-tional en management. A ce propos, il aconsidéré que l'Algérie avait engagé dessommes colossales dans son économiemais sans avoir une base solide dansses systèmes éducatif, managérial etd'entreprenariat. "Il faut investir dans lescerveaux avant d'investir dans les infra-structures", a-t-il insisté. Il s'agit aussi, a-t-il ajouté, de créer une institution "cer-veau" qui planifie la stratégie globale dupays et qui assure la cohérence entre lesautres institutions de l'Etat, d'une part, etle dialogue avec le partenaire social, lescentres de recherches et lesOrganisations non gouvernementales(ONG), d'une autre part. "Nos avons suf-fisamment de moyens et de ressourcespour financer encore la croissance éco-nomique et atteindre l'émergence", a-t-ilsoutenu. De son côté, l'expert en finan-ces, Ali Benouari, a appelé à engagerdes réformes structurelles pour résoudreles problèmes économiques structurelsen citant, entre autres, l'exemple du défi-cit budgétaire qui dépasse les 12% duPIB depuis plusieurs années. Dans cesens, il a préconisé la réhabilitation de laplanification, un outil fondamental dans lastratégie à moyen et long termes d'unpays, selon lui. Cet ex. ministre déléguéau Trésor a aussi insisté sur le rôle de labourse dans la dynamisation de l'écono-mie à travers l'injection de l'épargnenationale dans le circuit économique.

R.N.

Les pouvoirs publics ontdécidé d'augmenter les

retraités à seulement 2,5%.Un taux dérisoire, loin deconforter les deux millions etdemi de retraités.Finalement, les retraités doi-vent se satisfaire de cettemodique augmentationaprès que les autoritésreprésentées par le ministèredu travail et la fédérationnationale des retraités. Ledossier de l'augmentationdes retraites a subi unsérieux revers selon desanciens de la fédération desretraités qui considèrent quece recul dans la valorisationdes primes de retraites netraduit pas les efforts del'Etat à permettre à cettefrange de mieux gérer leursbudgets. Il est à noter queles augmentations de laprime des retraités se faitchaque année et devientopérationnel à partir de cha-que mois de mai.Auparavant, les augmenta-tions ont dépassé les seuilsde 12% alors qu'en 2015, labaisse de cette prime a étéde 5% faisant valoir la thèsede " l'austérité " pour les bud-get de l'Etat. Pour les retrai-tés à bas revenu, cette aug-mentation n'a aucune signifi-

cation selon un expert endroit social. " Ce sont lestranches de ceux qui perçoi-vent entre 20.000 et 25.000DA qui sont les plus lésées "note un autre cadre retraité.Pour certains, ils ne touche-ront qu'entre 500 et 2000 DAalors que pour ceux qui ontune retraite plus avanta-geuse en termes de revenus,ils ne tiennent pas compte dece taux. Selon des échos, cetaux a été décidé en fonctiondu taux d'inflation qui oscilleactuellement à 4% et non surla base du pouvoir d'achatdes ménages. Il y a quelquesmois, le Premier ministreSellal a déclaré solennelle-ment que " le régime deretraite anticipé sera abrogé" et a indiqué que le taux devalorisation connaîtra unebaisse significative. Les rai-sons de cette décision sontmultiples. Les uns considè-rent que la CNR est au rougeet que son équilibre financierest menacé. Le ministre duTravail Mohamed El Ghazi etle P-DG de la CNAS et celuide la CASNOS avaient étéobligés en fin 2015 à statuersur le sort de la CNR en lapourvoyant de nouvellessommes d'argent pour amor-tir le choc. D'autres parmi les

experts réfutent cette thèseet estiment que " la CNRn'est pas beaucoup mena-cée " mais ils pointent dudoigt " la gabegie du budgetde l'Etat " et " l'absence detransparence dans la gestiondu budget relatif aux retraites". En tout état de cause, legouvernement entend pré-server les équilibres de laCNR et a annoncé que desmesures suivront prochaine-ment pour restructurer lacaisse des retraites enaccord avec les partenaires

sociaux. Mais pour l'heure, iln'y a visiblement pas d'an-nonce sur la réforme durégime de retraite tel qu'il aété souhaité par des ancienscadres de la fédération natio-nale de retraités. Selon unesource bien informée, uneréunion en juin sera organi-sée par le gouvernement etson partenaire syndicall'UGTA et les représentantsdu patronat pour examiner laquestion.

Farid Larbaoui

Bejaia

Le bureau de TAJ installé�� Le parti du Rassemblement et espoir d'Algérie "Tadj ",du ministre Amar Ghoul, a procédé vendredi, après-midi, àl'installation de son instance politique de Bejaia, a-t-onappris. L'installation a eu lieu dans l'enceinte de la petitesalle de conférences de la maison de la culture de Bejaia,en présence de M. Anane, parlementaire et membre dubureau national du parti, ajoute notre source, en précisantque ce dernier, après son allocution d'ouverture, a procédéà l'installation provisoire de Mouloud Gounane à la tête decette instance, promettant de revenir dans deux semainespour l'installation définitive. D'ici là, a-t-il déclaré, un travailde structuration des instances du parti au niveau des com-munes sera mis en œuvre. Faisant l'éloge des quatre man-dats du président Bouteflika, il a appelé les militants à res-pecter la ligne du parti, tout en se préparant aux prochainesélections auxquelles le parti compte participer.

M. Haddad

Par Doudou Abdelaziz

Le ministre des Affaires maghrébi-nes, de l'Union africaine et de laLigue des États arabes, M.

Abdelkader Messahel, a animé hier uneconférence de presse, au centre cultu-rel Aissa Messaoudi, à l'occasion de latenue du Forum de la chaine trois, de laRadio Algérienne. AbdelkaderMessahel, a débuté sa parole en évo-quant la question du règlement duconflit au Sahara Occidental. A cesujet, le ministre des affairesMaghrébines, rappelle la position"constante" de l'Algérie sur la questiondu Sahara occidental qui est celle de lacommunauté internationale consistant àl'organisation d'un référendum d'auto-détermination du peuple sahraoui."Laposition de l'Algérie est constante. Elleest celle de la communauté internatio-nale depuis l'inscription de cette ques-tion sur la liste des Nations unies en1963", a-t il dit. "La solution réside dansl'organisation d'un référendum pour lepeuple sahraoui, pour s'exprimer libre-ment sur le devenir de son territoire, cen'est ni à l'Algérie ni au Maroc ni auxEtats unis ni à la France ni au Conseilde sécurité de décider, c'est un droitinaliénable, d'un peuple d'un territoirequi s'appelle le Sahara occidental. Unterritoire non-autonome", a-t-il soutenu.D'autre part, A. Messahel, rappelle quel'ONU vient d'adopter une résolution surle Sahara occidental, dont il tient à sou-ligner que les cinq fondamentaux " seconfondent avec la position de l'Algérie". D'abord cette question est une ques-tion de décolonisation du territoire ins-

crit sur la liste des territoires non-auto-nomes, en suite c'est un processus dedécolonisation non parachevé et quel'ONU a la responsabilité de la décoloni-sation du territoire", a-t-il expliqué. Il, a,dans le même sens, ajouté que la réso-lution évoque que "la détermination dustatu définitif du territoire sahraouirelève du principe fondamental de l'au-todétermination, identifie les parties enconflit qui sont le Maroc et le FrontPolisario et les appelle à la négocia-tion". Sur ce dernier point, il considère,que c'est est un élément central durèglement de cette question, pour par-venir à une solution politique."La négo-ciation est là, et elle doit continuer etnous espérons qu'elle continueraautour des fondamentaux des Nationsunies", a-t-il renchérit. S'agissant de lasituation sécuritaire, qui prévaut actuel-lement en Lybie, A. Messahel, a préciséque, contrairement à ce qui se dit,l'Algérie s'est beaucoup et de touttemps, impliquée en faveur d'une solu-tion politique au conflit. " En 2011, déjà,quand pesait la menace d'une interven-tion militaire contre ce pays, elle a attirél'attention des conséquences dramati-ques qui pouvaient en découler pour sapopulation " et les pays limitrophes.Aujourd'hui, estime-t-il, la situation adégénérée devenant " chaotique auMali, en raison de la recrudescence duterrorisme et du crime organisé ", etmenaçant la sécurité des pays voisins àl'exemple de l'Egypte, de la Tunisie etde l'Algérie. A ce propos, il a révélé quele crime organisé, rapporte annuelle-ment pas moins de 800 millions de dol-lars. A. Messahel, n'a pas manqué de

soulever les efforts de l'Algérie enfaveur d'une solution politique au conflitet de la création d'un gouvernementd'union nationale qui a fini par prendreforme. En outre, il n' pas maqué de rap-peler que la Libye avait aidé l'Algériedurant la guerre d'indépendance, ilconsidère que c'était un devoir pour ellede venir à son secours en ces momentsdifficiles. Le ministre des Affaires Maghrébines,de l'UA et de la Ligue Arabe a égale-ment été amené à s'exprimer sur sonvoyage en Syrie où, précise-t-il, " noussommes allés faire part de notre expé-rience en matière de concorde civile etde dé-radicalisation. S'agissant de l'étatde guerre qui dure depuis 5 ans, il a faitsavoir qu'il a rappelé à ses interlocu-teurs que la seule alternative au conflitreste le dialogue, seul à même de " pré-server l'unité et la souveraineté du pays". Evoquant la situation d'insécurité, quirègne actuellement au Mali, il signaleque les contours tendant à y ramener lapaix sont déjà définis, ajoutant qu'ilreste à les mettre en pratique " si cen'est la présence de groupes terroristesqui nous incitent à rester vigilants ".Sur la question de l'état des relationsentre l'Algérie et l'Arabie Saoudite, A.Messahel les qualifient d' " excellentes". Nous avons, ajoute-t-il, de bonnesrelations avec tout le monde et ne nousne sommes pas dans les antagonismes".Enfin A. Messahel réitère encore unefois la position de l'Algérie de ne selaisser entraîner dans un engagementmilitaire hors de ses frontières.

Abdelkader Messahel, à propos du règlement du conflit au Sahara Occidental :

"La position de l'Algérie est celle de la communauté

internationale "

Les retraités obtiennent 2,5 % d'augmentation

Dérisoire provocation

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8ÈME ANNÉE - N° 2184 - MARDI 3 MAI 2016 - PRIX 15 DA.

Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes Lecteurs

Fedjr Dohr Assar Maghreb Ichaâ

04:49 12:49 16:30 19:22 20:43

�� Les agents de la Protection civile ont repêché, vendredi soir à SidiBel Abbes, deux corps de deux enfants tombés dans un puits situé dansune ferme au chef-lieu de la commune, a-t-on appris auprès des servi-ces de cette institution. Les deux victimes, âgées de 11 et 16 ans etappartenant à la même famille, seraient tombées dans ce puits qu'ilsn'auraient pas vu car couvert d'herbes denses, a-t-on indiqué. Les ser-vices de la protection civile se sont déplacés sur les lieux avec deséquipes de plongée et les deux corps repêchés ont été transférés versla morgue du CHU de Sidi Bel-Abbès, a-t-on ajouté.

DRAME À SIDI BEL ABBÈS

Par Kamel Zaïdi et Agences

Les actes antimusulmans enFrance ont plus que triplé en 2015en France, notamment après les

attentats terroristes de janvier et novem-bre dernier, a indiqué lundi un rapport dela Commission nationale consultativedes droits de l'homme (CNCDH). De 133 actes en 2014, ils sont passés à429 en 2015, soit +223 %, a précisé lerapport annuel sur la lutte contre leracisme, l'antisémitisme et la xénopho-bie, relevant que les infractions antisé-mites ont, quant à elles, enregistré unléger recul de 5,1 % (de 851 à 808), et

les autres actes racistes ont augmentéde 17,5 % (de 678 en 2014 à 797 en2015). La CNCDH a ajouté que les faitsdélictueux (actions et menaces) à carac-tère raciste, antisémite et antimusulmansont globalement en ½hausse consé-quente" de 22,4 %, de 1.662 en 2014 à2.034 en 2015, notant que ce sommetn'a jamais été atteint auparavant. " Lacourbe de tendance de la délinquanceapparente à caractère raciste ne cesseainsi son inquiétante ascension", s'est-elle inquiétée. L'année 2015 a été cellequi a vu de très nombreux lieux de culte(1.000 sur 2.500 sont actuellement pro-tégés par les services de l'Etat) pris pour

cible, avec comme panoplie : graffitis,dépôt de têtes et abattis de cochon, jetsde cocktails Molotov ou incendie.Samedi, une salle de prière à Ajaccio(Corse) a été incendiée, quelques moisaprès le saccage d'une mosquée dans lamême ville à des débordements racisteset antimusulmans. Le procureur de laRépublique d'Ajaccio, Eric Bouillard, aindiqué que la piste criminelle était privi-légiée, et le préfet de Corse ChristopheMirmand a évoqué " des traces d'hydro-carbures" découvert lors des premiersrelevés par la police scientifique. Le pro-cureur a rappelé qu'à plusieurs reprisesdes têtes de porc ont été déposées

devant la mosquée, affirmant que " lesfaits démontrent qu'on n'est pas sur unehypothèse accidentelle". Le ministre del'Intérieur, Bernard Cazeneuve, avaitaverti que de tels actes, " doivent êtresévèrement punis". " J'ai donné des ins-tructions aux préfets pour qu'ils saisis-sent systématiquement la justice, au titrede l'article 40 du code de procédurepénale, en cas d'acte de haine contredes croyants ou de profanation de lieuxde culte ou de sépultures. Cela vautpour toutes les religions", avait-il affirmédans une interview au quotidien LaCroix. Par ailleurs, selon un sondageIfop pour Le Figaro, publié vendredi der-nier, la défiance vis-à-vis de l'islam s'ins-talle en France. En 1989, 33 % desFrançais étaient par exemple " favora-bles" à la construction des mosquées, ilssont 13 % aujourd'hui. Pour le port duvoile, ils étaient 31 % contre en 1989,alors qu'en 2016 ils sont 63 % deFrançais. Dans une interview au Figaro,le président du Conseil français du cultemusulman (CFCM), Anouar Kbibech, aestimé que ½ce sondage conforte lesentiment que l'image de l'islam repré-sente un défi majeur pour les citoyensfrançais de confession musulmane". "Nos concitoyens doivent considérer lesFrançais de confession musulmanecomme des citoyens à part entière etnon comme des citoyens entièrement àpart", a-t-il ajouté.

K.Z.

Ce phénomène, largementencouragée par la montée enpuissance de groupuscules

terroristes extrêmementviolents, est donc la résultante

des dirigeants occidentauxeux-mêmes, à commencer parle président Hollande, puisquecelui-ci, ainsi que d'autres, ontdirectement financé, armé etprotégé l'Etat islamique en

Syrie, mais aussi dans d'autresparties de la planète.

POUSSÉE DE FIÈVRE ISLAMOPHOBE429 ACTES CRIMINELS RECENSÉS EN 2015 EN FRANCE

Deux journalistes arrêtés par la police dans les locaux du syndicat de la presse

SALE TEMPS POUR LA PRESSE EN EGYPTE� Deux journalistes égyptiens ont été arrêtés dimanche soir par la police dansles locaux du syndicat de la presse au Caire, a indiqué le chef du syndicat,Yehya Kallache. "C'est la première fois que la police mène un raid dans leslocaux du syndicat", a-t-il souligné à l'AFP, précisant qu'"elle avait arrêté lesjournalistes Amro Badr et Mahmoud Saqqa, sous le coup d'un mandat d'ame-ner". Selon une source judiciaire, les deux journalistes sont accusés d'"inciter àmanifester, en violation d'une loi controversée interdisant tout rassemblementpublic qui ne serait pas préalablement autorisé par le ministère de l'Intérieur".Les deux journalistes dirigent le site d'information "yanair.net", critique du prési-dent Abdel Fattah al-Sissi.

LES CORPS DE DEUX ENFANTS REPÊCHÉS D'UN PUITS

Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Amar Saadani a réagi, hier, sur l'exploitationd'une photo du Président Bouteflika par le Premier ministre Français, Manuel Valls sur Twitter.

CAMPAGNE MÉDIATICO-POLITIQUE CONTRE L'ALGÉRIE

SAADANI SOLDE SES COMPTES

42.000 SERONTRÉCEPTIONNÉS À ALGER

NOUVELLES PROMESSES

DE TEBBOUNE Page 5

JOURNÉE MONDIALE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE

BILAN SANS PERSPECTIVES

Lire en page 2

POUSSÉE DE FIÈVRE ISLAMOPHOBE Page 24

www.tribunelecteurs.com

8ÈME ANNÉE - N° 2184 - MARDI 3 MAI 2016 - PRIX 15 DA.

Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes Lecteurs

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429 ACTES CRIMINELS RECENSÉS EN 2015 EN FRANCE

BOUTEFLIKA À PROPOS DE L'ENRICHISSEMENT DES LOIS SUR L'INFORMATION :

" L'ALGÉRIE ATTACHÉE À LA LIBERTÉ D'EXPRESSION "

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. Hafid

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Alors qu'Apple a dévoilé le 26 avrilune baisse de ses ventes d'iPhoneau cours du premier trimestre 2016,un journaliste du site américainGizmodo raconte son année difficileavec la montre Apple au poignet.

"J'ai acheté l'Apple Watch il y a unan. J'ai arrêté de la porter il y a

deux mois, et je ne suis pas sûr de laporter de nouveau un jour." Voici com-ment le journaliste de Gizmodo com-mence le récit de son année - plus pré-cisément de ses dix mois - avec l'AppleWatch au poignet. La liste des griefs estlongue. Pour commencer, "l'utilisationde la montre n'est pas du tout intuitive".Et le journaliste de raconter qu'il n'atoujours pas bien compris à quoi ser-vaient les deux boutons. Autre souci : leconfort d'utilisation. Un pouce en bas àgauche pour la coincer, le côté de l'in-

dex gauche pour toucher lesboutons, le bout du doigt pourtourner la molette… "Vous êtessans cesse en train de changerde position parce qu'aucuned'entre elle n'est confortable."Troisième point négatif, et pasdes moindres : "En réalité, il n'y a

rien que permette l'AppleWatch que vous ne puis-siez faire avec votreiPhone. Bon, d'accord, cen'est pas totalement vrai,mais j'exagère à peine",précise le journaliste deGizmodo. Dans un éland'optimisme, il liste lesquelques points positifs :payer avec la montre estbien plus simple qu'avecl'iPhone, lire ses SMS estpratique - mais y répon-dre, pas du tout, et chan-ger de bracelet est "très,

très facile". En dehors de tout ça, cettemontre n'a rien de très marrant. Mêmepour lire l'heure : l'écran ne s'allumepas toujours quand on lève le poignet.Donc vous voilà réduit à agiter le poi-gnet jusqu'à ce que la montre s'allume.Quand ça ne fonctionne pas, vous voussentez bête et vous avez l'air d'un idiotdevant vos amis." Le journaliste pointeaussi la lenteur d'ouverture des applica-tions, l'intérêt limité de voir un tweet à lafois sur l'application Twitter, et l'omni-présence des notifications. "Sentir cha-que SMS, chaque mail ou quoi que cesoit de ce type m'a fait comprendre àquel point la plupart des notificationssont sans intérêt." Conclusion : "J'airetiré mon Apple Watch et je ne saispas quand je la remettrai. […] Cela neveut pas dire qu'Apple ne parviendrapas à améliorer le concept. Mais celarisque de prendre du temps."

APPLE WATCH

UN GRAND RATAGE TECHNOLOGIQUE

Mieux vaut en rire