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édito 'Bon'jour !
Good morning les Bonbons ! Laissez-moi d’abord vous dire mon plai-
sir de reprendre la plume et de vous retrouver. C’est la rentrée, c’est
vrai, mais pas de panique. Certes vous avez laissé vos amours d’été à
la plage, vous avez troqué le paréo pour le tailleur, la machine à café
ne fonctionne toujours pas dans votre bureau, et les discussions de
Mme Michou votre concierge vous semblent plus pénibles d’année en
année. Pourtant, mais oui, pourtant ! Vous avez aussi retrouvé le 9e, son
côté cosy, le charme de ses rues, ses bars sympas, vos habitudes rassu-
rantes. Et puis d’un geste presque automatique, vous avez attrapé votre
Bonbon chez le commerçant du coin et toute la chaleur que vous aviez
laissée sous le soleil vous est revenue. Vous avez feuilleté les pages, et
vous y avez découvert un nouveau resto de cuisine traditionnelle pari-
sienne à découvrir, La Table des Anges. Vous vous êtes souvenus que le
groupe Hushpuppies prenaient des verres près de chez vous, et vous
n’en êtes pas peu fiers ! En feuilletant plus loin, vous avez redécouvert
que le quartier regorge de galeries d’art et de gens de cœur, comme
Yves Henry, à la Galerie d’Anvers, qui sculpte des animaux colorés et les
vend en faveur des enfants malades. Et puis le 9e c’est aussi un quar-
tier trendy, où Fred & Farid, célèbre duo de la pub, ont élu domicile !
Traversez la rue et échangez le trendy pour un coin de campagne « Les
Domaines de Sophie », une épicerie fine rustique où l’on se régale de
produits artisanaux. Où ailleurs que dans le 9e pourrait-on trouver la
Phono Galerie dans laquelle Jalalaro vend et répare des gramophones ?
Enfin, Daniel Marchesseau, conservateur du Musée de la Vie Roman-
tique, vous a rappelé que le 9e est un quartier de passion, où des his-
toires d’amours sont nées et naîtront toujours.
Alors posez-vous avec un ptit café, savourez un Bonbon et respirez…
Pas si mal hein la rentrée ?
Marie Raymond
Rédactrice en chefRégie Publicitaire
06 33 54 65 95
Président
Jacques de la Chaise
Rédactrice en chef
Marie Raymond
Graphiste
Alexandra Praud
Secrétaire de Rédaction
Adeline Caffin
Responsable
Grands Comptes & site Internet
Mathieu Lesne
06 50 71 92 71
Rédacteurs
Sally Jorno, Léonie Carrara, Tiphaine
Illouz, Chloé Delcroix, Charles Guillet,
Macha Binot
Photographes
Virginie Le Gall - www.terrificpics.fr,
Sébastien Moulène, Jérôme Bourgeois,
Margaux Bezault
Illustratrice
Agathe The Melon
Chef de Pub
Lionel Ponsin / 06 33 54 65 95
Dreamteam
Antoine, Charles, Aurélien,
Justine, Julien, Delphine, Victoria
Petites annonces
Contactez-nous
01 48 78 15 64
Le Bonbon
31 bis, rue Victor Massé
75009 Paris.
SIRET 510 580 301 00016
ISSN : en cours
Dépot légal : à parution
3 — 9
Des dées DÉCOqui donnent des idées
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sommaire
6. La Table des Anges
34. Fred & Farid
10. Les Hushpuppies
38. La Phono Galerie
14. Yves Henry
44. Daniel Marchesseau
5. Le Bon Timing
6. Le Bon Commerçant
10. Les Bonnes Étoiles
12. Les Bons Plans
14. Le Bon Art
16. Le Bon Spectacle
18. Le Bon Astro
20. La Bonne destination
22. Le Bon Look
24. Le Bon Moment
29. Le Casse Bonbon
30. Les Bons P'tits Diables
32. Le Bon Jeu
33. Le Bon Écolo
34. Les Bons Hommes
36. Les Bons Shops
38. Le Bon Artisan
40. La Bonne Parisienne
42. Les Bons Snapshots
44. Le Conte est Bon
46. Le Bon Agenda
Septembre 2011
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le bon timing Les évènements à ne pas manquer !
Paris proche et lointain.
Patrick Faigenbaum, nous emporte dans les sillons
d'un Paris intime, de l'enfance et du souvenir. Opé-
rant une plongée poétique dans les couleurs et
lumières de la capitale éternelle, il s'empare de
l'ineffable beauté de la fresque urbaine aux milles
visages. Une capture bouleversante de justesse.
À partir du 27 septembre au Musée de la Vie Roman-
tique. 16, rue Chaptal. Tél. 01 55 31 95 67
Le Dernier Cri 3D
Le Dernier cri, collectif artistique avant-gardiste,
artistes "hors des sentiers battus", est mis à l'hon-
neur avec une exposition insolite, secousse senso-
rielle où s'entremêlent le cru, le sauvage, l'obses-
sionnel, l'hallucinatoire, l'instinctif... Prêts pour une
immersion en terres inconnues ? Du 5 septembre au
8 octobre, Étrange Festival. Galerie le Cabinet des
curieux. 12, passage Verdeau. Tél. 01 44 83 09 57
Simplement complexe
Christophe a rencontré l'amour dans les méandres
virtuels de la toile... Mais tout s'effondre lorsque la
connexion lâche. L'urgentiste du web -et des cœurs-,
Norbert, met tout en œuvre pour reconnecter ce soli-
taire 2.0 à l'amour sans pages html. "Un peu d’hu-
manité dans un monde de web, si si, c’est possible !"
À partir du 8 septembre à la Comédie de Paris.
42, rue Pierre Fontaine. 01 42 81 00 11. De 10 à 36 €
comédie
exposition
DR
/ D
R /
DR
/ D
R
photographie
We Love Green
La formidable team des We Love frappe encore et
toujours avec une thématique que l'on ne peut qu'ai-
mer, l'éco-responsabilité. A la réalisation de l'ar-
twork du festival Steven Harrington et sur scène, des
artistes engagés comme Metronomy, Selah Sue, Of
Montreal ou Peter Doherty. Bref du beau, du bon, du
GREEN ! Samedi 10 et Dimanche 11 septembre
15h-minuit - Parc de Bagatelle.
Événement
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6 — 9 7 — 9
le bon commerçant
Auprès de Jacques-Henri Strauss, propriétaire
du restaurant, les anges vont pouvoir régaler leur
ventre dodu et leurs joues potelées. Car c’est un
repaire de gourmets qui s’est ouvert rue des Martyrs.
Qui eut pensé qu’un jour, cet ancien lieu de per-
dition porterait le nom de Table des Anges ? Car si
l’on croit notre hôte, le lieu fut d’abord un repaire de
mauvais garçons : « À la libération, c’était le repaire
des Apaches de Pigalle, ce qui a valu notamment un
règlement de comptes à la mitraillette dans la salle
du sous-sol en 1947 ! ». Les murs sont ensuite ceux
d’une discothèque « façon claque de Pigalle avec
briques rouges, stores noirs, et tous les attributs d’ un
club de demi-mondaines ! » précise encore le patron.
Depuis mars 2011 pourtant, plus de filles de mau-
vaise vie ou de bandits de sous sol ! La déco, grand
apport de son épouse, a échangé le rouge, le noir et
la dentelle contre un style épuré, un brin scandinave.
Des anges volettent ici et là et quelques fleurs et
miroirs offrent une ambiance sobre et chic. Pour le
reste, Jacques-Henri Strauss a pris les choses en
main, au grand plaisir de nos palais.
Cet érudit, bon vivant, amateur de bonne chère et
de bon vin, grand bavard, fou d’Histoire et voyageur,
est un hôte hors du commun. Rien d’étonnant à ce
qu’il ait eu envie d’ouvrir un commerce de bouche. Il
raconte avec passion ses rencontres avec les four-
nisseurs, parle des produits avec amour, détaille sa
cave, vante ses cafés et thés. Et en effet ici, rien n’est
laissé au hasard, tous les produits sont ‘castés’, triés
sur le volet. « Notre ambition, commente le restau-
rateur, avoir de très bons produits et un bon rapport
qualité prix. Nous consacrons notre temps et intelli-
gence au choix des recettes, et à celui des meilleurs
fournisseurs ». Et pour les recettes, Jacques-Henri
est servi, puisqu’il accueillera très prochainement
dans sa cuisine Louis-Jacques Vanucci, dont le long
parcours de chef est réputé à Paris.
Au menu donc, une très bonne cuisine de tradition.
« Nous avons la volonté de servir des plats de famille,
de la cuisine parisienne bourgeoise traditionnelle »
affirme notre hôte. Selon les saisons, vous verrez
défiler dans vos assiettes : de la blanquette de veau,
du coq au vin, du coquelet mariné, de la très bonne
viande, les meilleurs poissons de Rungis, de vieux
légumes minutieusement choisis… « L’été nous irons
chercher plus facilement dans le répertoire méditer-
ranéen pour des recettes plus estivales », précise
Jacques-Henri.
Bien sûr, les vins, eux aussi, tiennent une place d’im-
portance à la Table des Anges. Le restaurateur a une
fois de plus choisi les meilleurs crus, « J’ai cherché
les meilleurs vins naturels et je suis tombé sur Jean-
Christophe Piquet Boisson, un bon vivant qui fournit
de très bons vins ». À la carte : une large panoplie de
La Tabledes Anges
Votre PALAiS A DeS AiLeS
Texte Marie Raymond
Photo Sébastien Moulène
8 — 9
le bon commerçant
vins au verre, une vingtaine au total. « Aujourd’hui
nous proposons par exemple le vin du jour, un Pinot
noir de Touraine, très estival, à 3 € le verre. En hiver,
nous proposerons davantage un petit Cahors par
exemple ».
En complément, une carte de vins en bouteille de
différentes régions de France, bientôt complétée
par des vins étrangers. « Je prendrai le temps qu’il
faudra pour avoir de bonnes références. Je souhaite
également avoir des bonnes liqueurs » affirme notre
gourmet.
De la même façon, la Table des Anges a souhaité
avoir un excellent café. C’est un plaisir d’écouter
Jacques-Henri Strauss détailler ses arabicas : « Un
café du Costa Rica, très fruité, un café de Papouasie
Nouvelle Guinée au goût de terre prononcé avec des
notes chocolatées en longueur de bouche, un Ethio-
pien plus rond, tout en finesse. Pour compléter ces
3 cafés torréfiés à la française, un mélange torréfié
façon italienne qui permet les différentes déclinai-
sons de cafés italiens : ristretto, expresso, cappuc-
cino… » De quoi finir le repas aussi goulûment que
vous l’aurez commencé !
La table des Anges
66, rue des Martyrs
Tél. 01 55 32 24 89
www.latabledesanges.fr
—
Ouvert toute la journée du lundi au samedi.
Brunch à 25 € le dimanche de 11h à 16h.
Ses bonnes adresses
L’Étoile d’or 30, rue Fontaine
La Mère de Famille 35, rue du Faubourg Montmartre
Le Pantruche 3, rue Victor Massé
8 — 9
10 — 9 11 — 9
les bonnes étoiles
Des coupes dans le vent, un faux air des Beatles
revisités par des hipsters new yorkais et des dan-
dies londoniens, olivier, Wilfried, Franck, Cyrille et
Marc ont une image sixties qui leur colle à la peau. Le
troisième album des Hushpuppies, the Bipolar Drift,
va pourtant chercher plus loin l’inspiration.
Alors que le mois d’août n’a rien trouvé de mieux à
nous offrir que de la pluie et du vent, ils nous racon-
tent leur album, leur 9e et leurs envies, à la terrasse
du Mansart.
Le Bonbon : Votre actu ?
Les Hushpuppies : On a sorti un album au mois de
mars et depuis on est en tournée jusqu’au mois de
décembre, avec notamment un passage à Rock en
Seine fin août. Pour l’instant nous n’avons pas eu le
temps de travailler sur un nouvel album, mais nous
avons prévu de très vite nous y remettre.
Qui compose et écrit dans le groupe ?
En fait on compose la musique et on trouve un thème
tous ensemble. Ensuite les paroles sont essentiel-
lement écrites par Olivier (le chanteur) et Cyrille (le
guitariste), parce qu’écrire à cinq, c’est juste l’enfer !
En plus ce sont les deux qui maîtrisent le mieux l’An-
glais. Donc c’est à eux de se débrouiller pour écrire
des paroles qui correspondent aux phrases en yaourt
qu’on a composées tous ensembles. Et si on a décidé
qu’une phrase finit en « in », et bien ils doivent trou-
ver des mots en « in » !
Qu’est ce qui vous inspire pour l’écriture ?
Nous ne sommes pas un groupe engagé, nous n’avons
pas spécialement de message à faire passer, donc
ce sont plutôt des saynettes de la vie quotidienne.
On raconte des trucs qui nous arrivent, des états
d’âme… Mais ce n’est jamais super explicite, il y a
toujours plusieurs entrées. Cela reste suffisamment
vague pour que tout le monde puisse s’approprier la
chanson.
À part les sixties, quelles sont vos influences musi-
cales ?
C’est vrai que la musique des années 60 est notre
background musical et qu’on l’a écoutée toute notre
adolescence, des Beatles aux Stones, en passant
par la brit pop anglaise, le garage américain, et tous
les groupes de psyché… Mais depuis ça nous colle
aux basques, alors que notre troisième album n’est
pas du tout que sixties. Nous sommes influencés par
tout ce qui sort dans le rock indé au sens large. Nous
écoutons tous les cinq des choses très différentes. Il
y en a un qui va écouter Queen of the Stone Age avec
des gros solos de guitare, l’autre qui va écouter un
truc un peu plus pop, un autre qui va être plongé dans
la musique électronique. Du coup on en retire un réel
mix de genres.
Un groupe à conseiller en ce moment, à part vous ?
Suuns ! C’est un mélange un peu garage rock et
électro minimal, avec une voix un peu space par des-
sus. Il faut écouter !
Les Hushpuppies
DeS roCkeurS FrenCHieS Dont on eSt FierS !
Texte Marie Raymond
Photo Jean-Baptiste Millot
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Vous écoutez des groupes français ?
Très peu. On est des grands fans de Gainsbourg et de
Air mais ça ne va pas plus loin.
Pourquoi vous aimez le 9e ?
C’est un quartier assez cosmopolite. La rive gauche
c’est très bourgeois, les quartiers comme Belleville
sont très populaires, et ici c’est vraiment un mix de
tout. C’est un quartier super agréable, très vivant et
on a vraiment l’impression d’être au cœur des choses.
Vos bonnes adresses ?
On est très souvent ici au Mansart et au Sans Souci.
Après, il y a tous les magasins de musique de la rue
Victor Massé qui est un peu notre Champs-Elysées
à nous ! (rires)
Vous connaissiez le Bonbon ?
Oui on le feuillette au Sans souci entre deux Ricard
(rires). Un magazine gratuit c’est toujours une bonne
initiative. Et puis dans le Bonbon les articles sont assez
pointus, vous parlez quand même des Hushpuppies !
Discographie
The Bipolar Drift sorti le 21/03/2011
Silence is Golden sorti le 05/11/2007
The Trap sorti le 01/01/2005
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les bons plans
Les Services de CloéDes aides au quotidien pour toute la famille.
en octobre Cloé aura 2 ans. Qui ? Cloé ! Le projet mené
par rachel Guez pour aider à domicile vos enfants
comme vos grands-parents. Vous voulez en savoir
plus ? Sachez d’abord que Cloé est l’acronyme de
Confort, Loisirs et Eveil. Ayant un jour fait appel à une
nounou peu commune, la jeune femme a une idée :
« J’ai voulu créer une structure de services à la per-
sonne qui réponde aux besoins élémentaires de cha-
cun et aussi à des besoins différents qui entreraient
en compte dans l’épanouissement de la personne ».
Les services de Cloé proposent de la garde d’en-
fants, de l’aide aux personnes âgées et du ménage.
Pour la partie loisirs et éveil : des ateliers à domicile
tout public. Pour vos enfants, choisissez une sortie
au musée, un atelier cuisine pendant lequel ils joue-
ront aux petits chefs, ou encore des ateliers théâtre,
musique, ou chant. Avec les personnes âgées, tout
est possible aussi « Nous pensons qu’une personne
vieillit mieux chez elle, mais en maison de retraite elle
peut faire des activités. L’idée était donc d’apporter
ces activités à domicile », précise Rachel. Dotés d’un
carnet d’adresses important, les services de Cloé
répondent à des demandes sur mesure et offrent des
intervenants qualifiés qui sont plus que de simples
accompagnateurs. Merci Cloé !
Tél. 01 73 75 12 40
www.cloe-services.fr
Le CONFORT, les LOISIRS et l’EVEIL
à domicile pour tous.
www.cloe-services.
fr
3 Par 5Le bon plan déco !
Des couleurs flashys pour prolonger l’été, de la déco
gaie et originale, et quelques accessoires ravissants
pour se faire un ptit plaisir de rentrée. Bienvenue
chez 3 Par 5, d’où l’on ne peut pas ressortir les mains
vides ! L’une était architecte, l’autre bossait dans la
pub. Emmanuelle et Anne ont ouvert leur première
boutique 3 Par 5 en 2002 rue Condorcet, puis celle
de la rue des Martyrs en 2004. « Notre idée, raconte
Emmanuelle, proposer de la déco et quelques acces-
soires avec un peu de créateurs et un peu de choses
faites en série pour avoir des prix moins chers ». Nous
avons donc déniché ici des lampes de Céline Chabi,
des lampes déco de chez Fabuleuse Factory, des
coupelles et bijoux en céramique d’Aline Contencin,
ou encore des appliques en papier japonais. Emma-
nuelle et Anne refont la vitrine une à deux fois par
semaine et proposent sans cesse des nouveau-
tés. Pour les prix, ils demeurent raisonnables, on
trouve même deux ou trois choses aux alentours de
10 €. Sinon, des coussins à 45 €, des lampes entre
80 et 140 €, des foulards à 26 €… « Si on s’écoutait,
on aurait une boutique plus épurée, mais les gens
aiment la profusion, alors c’est ce qu’on propose ! Il
y a malgré tout des saisons où l’on fait un peu plus
sobre », conclue Emmanuelle en souriant.
25/27, rue des Martyrs
Lundi : 14h – 19h30 / Mardi au samedi : 11h – 19h30
Textes Marie Raymond
©M
arie
Ray
mon
d /
DR
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les bons plans
Au ZaganinLes saveurs du terroir au bistrot parisien
Paris s’agrandit, se développe, se mélange, et ce
formidable brassage culturel apporte dans notre
quartier des goûts venus d’ailleurs. entre une dou-
zaine de sushis au dîner et des fallafels au p’tit déj,
on gagnerait tous à retourner dans un bon bistrot
parisien, où les effluves de pot-au-feu se mêlent
au fumet d’un magret ruisselant, pour se remplir la
panse de produits frais du terroir.
Rendez-vous donc Au Zaganin, bistrot authentique,
où Thierry vous convie à poser le coude au comptoir
pour (re)découvrir les plaisirs de la cuisine tradi-
tionnelle française. Ouvert il y a tout juste un an, le
restaurant est planté dans un décor typique du Paris
des années 40. Sainte Geneviève (sainte patronne de
notre capitale), du bout de la salle, jette un regard
protecteur aux parisiens assemblés entre ces murs
rassurants, et semble se déhancher au gré des mélo-
dies de FIP, radio emblématique du lieu.
Mais plus que l’atmosphère accueillante, vous vien-
drez mettre une épingle à votre cravate, ou dîner
entre amis pour faire plaisir à vos papilles. Anes-
thésiées par la malbouffe, lénifiées par la pollu-
tion, elles ont besoin de retrouver des repères culi-
naires. Déposez donc sur votre langue un rognon de
veau à la graine de moutarde, puis une bouchée de
purée de céleri ; ou un morceau de crêpe suzette
faite sous vos yeux ; ou juste une lippée de crème
brûlée aux violettes. Fermez les yeux, la voilà votre
enfance, les odeurs de la bonne cuisine de votre
mère, la saveur des plats de votre grand-mère, les
fragrances de la lessive contre la pierre chaude. Mais
on s’égare. L’essentiel, c’est que cette adresse risque
fort de devenir votre cantine, tant les produits sont
sains, goûtus, authentiques et les prix raisonnables.
Café sur le zinc un matin dans le coaltar ? 1€ ! Un
brunch en famille ? Des formules déjeuner à moins
de 15 €. Et pour le soir, un menu du bistrot à 22,50 €.
Arrosez cela d’une bonne bouteille de vin bio, rha-
billez les orphelines sans pour autant jeter du cœur
sur le carreau et vous passerez, j’en suis sûr, une soi-
rée d’anthologie. Thierry organise aussi des soirées
musicales à thèmes, des dégustations d’huitres. Et
quand il ne « se passe rien », demandez lui quelques
expressions d’argot du bistrot, il en connaît un rayon !
D’ailleurs, pour les curieux, un zaganin est un reste
d’aliment dans l’assiette, selon ce même argot. Voilà
une chose que vous ne risquez pas de laisser si vous
venez prendre un repas ici !
81, rue de Rochechouart
www.auzaganin.com
A partir de 8h30. Fermeture Dimanche soir et lundi.
Texte Charles Guillet
© D
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le bon art
Avenue trudaine, les flâneurs parisiens restent
bouche bée devant la vitrine de la Galerie d'Anvers.
Là, dans le chaos organisé de toiles et sculptures
pop-art, une ménagerie a élu domicile. Des girafes
au long cou, parées de couleurs étincelantes, cou-
pures de presse, pages de bandes dessinées, des
kangourous boxeurs prêts au combat et un éléphant
jaune fluo, font la java sans se soucier du monde...
À cinquante ans, Yves Henri designer d'intérieur
décide de tout lâcher, repartir à zéro, vivre enfin son
rêve... Peindre. Fasciné par les couleurs, leur puis-
sance optique et émotionnelle, la culture américaine
et les sixties, il réinvestit le courant pop-art à travers
des créations mêlant collage, peinture et slogans
percutants. Plusieurs dizaines d'oeuvres hétéro-
clites naissent de son imagination fertile, évoluant
au fil de ses sentiments, dans l'instantanéité du
désir. « Je ne m'occupe pas de la technique, ça vient
comme ça vient, l'idée guide l'oeuvre puis l'oeuvre
guide mes idées, je balance la peinture, la dépose à la
main, avec des chiffons, je cherche... Chaque produc-
tion a son histoire, triste ou gaie, que je porte en moi
ou observe et l'utilisation de couleurs pop provoque
une relation immédiate entre l'oeuvre et le specta-
teur, suscite l'émotion.» Amateurs éclairés et profes-
sionnels sont rapidement séduits par ses créations,
son carnet de commande se remplit, ses tableaux
voyagent, Yves fait de nombreuses rencontres... Une,
en particulier, va changer sa vie.
Une fillette d'une douzaine d'années passionnée par
son travail tombe gravement malade. Très affecté
par la nouvelle, Yves lui offre une de ses toiles redon-
nant par là même sa joie de vivre à la petite. C'est
un déclic. Il décide de s'engager pleinement pour les
enfants malades et handicapés. « Si on a du bon-
heur autant le partager avec les autres ! » Très vite
l'idée lui vient de créer des sculptures colorées, des
animaux, et c'est ainsi qu'Adélaïde voit le jour. La
toute première pensionnaire de la Galerie, une girafe
géante en papier mâché, que quatre-vingt dix huit
sœurs, toutes uniques, suivent rapidement. Pendant
deux ans, il se consacre exclusivement à la confec-
tion et à la vente des Adélaïde, reversant l'intégralité
de ses bénéfices à Soleil d'Enfance, une association
venant en aide aux enfants handicapés. L'opération
est un grand succès et son action permet l'acqui-
sition d'un minicar conçu spécialement pour les
enfants autistes.
Le Zoo arty
d'Yves Henri une HiStoire D'Art et De Coeur
Texte Sally Jorno
Photo Virginie Le Gall www.terrificpics.fr
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Aujourd'hui ne restent que deux Adélaïde, mais Yves
ne s'arrête pas là. Quatre-vingt dix neuf kangourous
sont en route, John Flashy l'éléphant jaune tient la
boutique et l'artiste, toujours en recherche dans
son atelier ou en création devant sa galerie, partage
au quotidien sa passion avec visiteurs et passants,
donne de son temps. « L'art est un point de réunion
très fort, occasionne un échange. Les spectateurs
s'approprient l'oeuvre, sont émus, se confient... ».
Yves Henri avait quitté les galeries pour se rappro-
cher des gens, partager, être l'artisan de sa vie... Pari
réussi !
Galerie d'Anvers
—
6, avenue Trudaine
M° Anvers
www.yveshenri.net
Ses bonnes adresses
—
kaveiri, 4, av Trudaine
Apatam, 10, rue du Thimonnier
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le bon spectacle
« Comme tout le monde, je me suis beaucoup énervé
sur une connexion internet qui ne voulait pas fonc-
tionner. Comme tout le monde, j’ai eu affaire à des
« professionnels » qui ne voulaient pas comprendre
mon problème. Alors, un jour de profond désespoir,
je me suis dit qu’il valait mieux en rire et j’ai décidé
d’en écrire un spectacle. » Philippe elno, l’auteur.
Le spectacle tourne autour de trois acteurs et pas
des moindres. Fabienne Galula, la super woman :
diplômée de l’Ecole Péromony, elle ne se
prend pas au sérieux dans Groland
ou Samantha Oups. Elle intervient
comme auteur et comédienne dans
les ateliers de Pierre Palmade.
C’est même elle qui est derrière la
Comédie de la Passerelle, théâtre
du 20e arrondissement ! Quand
nous vous disions qu’elle est par-
tout !
Denis Maréchal, le gros quota
humour que nous avons décou-
vert puis suivi après Graines de star,
Demandez le programme sur Comédie
et l’ institutionnel, incontournable, indélo-
geable Vivement Dimanche !
Et enfin Philippe Elno, l’auteur, lui même, qui monte
sur scène dans sa propre pièce « Simplement Com-
plexe » comme régulièrement pour les pièces qu’il
écrit. Notons que nous ne commencerons pas à éta-
ler son expérience, le Bonbon n’en aurait pas assez
de son édition du 9eme arrondissement ! Sachez
simplement qu’il s’est s’entouré des meilleurs pour
ce spectacle !
Roulement de tambours ! Lancé de fumigènes pour
celui qui, dans l’ombre, fait monter la sauce et règle
le tempo… Pierre - François Martin Laval, plus connu
sous le nom de Pef, ancien de l’équipe des Robins
des Bois. Il n’a plus besoin de se justifier devant les
Cultureux, il s’est essayé à tous les Arts et a trans-
formé l’essai pour chacun. « Attention Mesdames z’et
Messieurs dans un instant çà va commencer ! »
À partir du 8 septembre à la Comédie
de Paris, une pièce rythmée qui veut
nous rappeler que les échanges
humains sont beaucoup plus
agréables et vivants que les
rapport virtuels…
Et suivez leur actu sur le Face-
book du Bonbon des places seront
régulièrement mises en jeu !
Comédie de Paris
42, rue Fontaine. Métro : Blanche
Du mardi au samedi à 20h et même une
matinale le samedi à 17h.
Tarif Guichet : 34€. Tarif réduit : 24€ et 29€. Tarif
Moins de 26 ans : 10€. Tarif Découverte : 18€ pour les
représentations du 8 au 24 septembre inclus.
Réservations en ligne sur www.comediedeparis.com
ou par téléphone 01 42 81 00 11 (du lundi au vendredi
à partir de 13h, samedi et dimanche à partir de 12h)
Simplement complexe
À LA CoMÉDie De PAriS
Communiqué Macha Binot
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le bon écolo Texte Tiphaine Illouz
Photo Jérôme Bourgeois
C’est au « Pousse-pousse », son restaurant de la rue
notre-Dame-de-Lorette, que Lawrence Aboucaya
nous fait partager sa passion pour une alimentation
biologique, végétarienne et sans ajout, basée sur le
bien-être, la qualité des apports nutritionnels et les
saveurs. Le tout pour une rentrée super vitaminée !
Avec ses quelques tables et son comp-
toir généreux qui invite à la discus-
sion, on découvre la carte en dis-
cutant de la fameuse herbe de
blé détoxifiante et bourrée de
chlorophylle qui préside fière-
ment. C’est en 2002 que Law-
rence Aboucaya se lance dans
la nutrition, un intérêt qu’elle
nourrit depuis de nombreuses
années. « Comme tout le monde,
j’ai suivi des régimes, et je me suis
intéressée au biologique, aux graines
germées. En plus, je trouvais les restau-
rants biologiques sinistres » s’amuse-t-elle. « On me
demandait comment faire des bonnes choses avec
des graines germées, et j’ai commencé à proposer
une carte de petite restauration, car j’adore cuisi-
ner ! ». Sur la carte des plats avec ou sans graines
germées, à vous de décider : soupe du jour (6,50€)
accompagnée de délicieux crackers de graines faits
maison. Cocktails de fruits et/ou de légumes concoc-
tés selon arrivage avec ou sans herbe de blé (5,50 €).
L’assiette du jour (12,50 €) est parfaitement équili-
brée (céréales/quinoa/choux-fleurs) ou tarte du jour
sans gluten, caviar de légumineuses, légumes du
marché et salade mixte.
En guise de dessert, goûtez le gâteau
au chocolat cru (6,50 €) sans sucre,
sans œufs, sans beurre ni farine.
Des formules sont proposées
pour le déjeuner, ainsi qu’une
vente à emporter et même des
ateliers de cuisine !
Pousse-Pousse
restaurant et boutique
7, rue Notre-Dame-de-Lorette
Tél. 01 53 16 10 81
www.poussepousse.eu/fr
—
Restaurant : du mardi au vendredi de 12h à 14h45
Boutique : de 11h à 15h30 et de 16h30 à 19h
Le samedi de 12h à 18h sans interruption
Pousse-PousseDe LA CuiSine HAute VitALitÉ
18 — 9 19 — 9
les bons hommes
Le duo terrible de la publicité française, Fred raillard
et Farid Mokart, vient de poser ses cartons dans le
9e. 2500 m2 en plein centre de Paris « au croisement
de l'esprit business et de l’esprit plus décontracté
qu'on trouve dans le 18e ou dans le 10e » expliquent-
ils. incrust à la crémaillère.
Parlez-nous de votre duo, votre rencontre. Nous
avons la chance extraordinaire de travailler cha-
cun avec notre meilleur ami. Cette histoire d’amitié
s'est scellée à travers un parcours initiatique parmi
les plus grandes agences de pub dans le monde
(Bartle Bogle Hegarty à Londres, Goodby, Silverstein
& Partners à San Francisco). Nous avons choisi la
pub, mais nous aurions pu travailler dans n'importe
quelle entreprise culturelle.
Comment vous répartissez vous le travail ? Nous tra-
vaillons de façon organique. Après 17 ans de travail
en équipe, nous avons déteint l'un sur l'autre comme
un vieux couple et aujourd'hui nous sommes parfai-
tement interchangeables sur nos sujets.
Qu'est ce qui vous plait ici ? Il y a une vraie vie de
quartier à échelle humaine, autour de Notre-Dame-
de-Lorette les gens se connaissent, se parlent.
Ça nous rappelle par certains points le quartier de
Ladbroke Grove, à Londres, où nous avons vécu il y
a quelques années. Au sud de la rue de Chateaudun,
beaucoup d'entreprises dynamiques se sont instal-
lées (Le Figaro, l'Express ou Viadeo). Au nord, le quar-
tier est plus typique, plus jeune et décontracté.
En tant que créatifs, quelles actions aimeriez-vous
mener dans l'arrondissement ? Autour de la pub gra-
vitent beaucoup d'artistes (musiciens, réalisateurs,
photographes, web designers, digital artists…), nous
aimerions que notre agence soit un lieu de rencontre
de toutes ces populations, et c'est à cet effet que
nous avons laissé vide le rez-de-chaussée de notre
immeuble pour pouvoir y organiser des événements
éphémères, des vernissages, des lancements RP...
L’idée est que le « 22 victoire » - nous l’avons bap-
tisé ainsi - soit un vrai lieu de rencontre dynamique
qui occupe une place importante dans le développe-
ment culturel du 9e.
Quelle est votre marque de fabrique ? Notre marque
de fabrique c'est d'être toujours du côté des gens et
non des marques lorsque nous concevons une cam-
pagne. Nous nous adressons au public avec respect
sans jamais les prendre pour des imbéciles. Notre
Fred& Farid
DÉBArQuent DAnS Le QuArtier
Texte Léonie Carrara
Photo Alexandra Diez De Rivera
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première préoccupation est de ne pas les envahir et
d'apporter une forme de divertissement à travers les
campagnes. Nous ne nous considérons pas comme
des publicitaires, mais comme des acteurs de la
communication au sens large du terme.
Quels sont les projets qui vous ont apporté le plus
de satisfaction ? Le clip de Robbie Williams 'Rock DJ'
qui a remporté un MTV Award aux USA et le Grand
Prix au Festival international de la publicité de
Cannes en 2009 avec Wrangler 'We are Animals' : il
n'y a eu que 3 agences primées en 56 ans de festival
et nous sommes l'une d'elles - l'agence a remporté
ce prix après 3 ans d'existence.
Si c'était à refaire vous...
... Nous referions tout pareil, mais pas pareil.
Trois spots à nous recommander ? Trois lieux qui nous
ont particulièrement bien accueilli dans le quartier :
Le Lafitte au 43, rue Laffitte, on adore Olivier et Lulu
qui nous ont fait un accueil formidable. Le Cactus au
48, rue Laffitte. Les Domaines de Sophie au 25, rue
de la Victoire.
Fred & Farid
22, rue de la Victoire
www.fredfarid.com
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les bons shops
Les Domaines de SophieGoûtez à la campagne à Paris
un gros ras le bol, un trop plein de stress, une envie
de bonnes choses simples ? Sophie a ouvert pour
vous une épicerie fine où vous pourrez, à votre guise,
emporter quelques douceurs ou partager sur place
un bon repas réconfortant. Ah Sophie ! l’inénarrable
Sophie ! Un grand bout de femme souriant, bavard,
gourmand et qui vous rend la vie plus zen. Finis les
week-ends dans les coins paumés pour s’accorder
un peu de calme et de volupté. « Les Domaines de
Sophie » sont un bout de campagne à Paris où il
fait bon pénétrer. Dans ce décor rustique, tous les
meubles ont été chinés, le bar en bois massif laisse
entrevoir des fruits et légumes frais, les vieilles
armoires d’antan regorgent de produits artisanaux
et les étagères sont couvertes de bons crus de pays.
« J’ai toujours été dans le commerce,et passionnée
de cuisine, ce sont les vraies choses qui m’intéres-
sent. Mon père a acheté un domaine viticole en 2005
dans le Languedoc et comme je suis plutôt épicu-
rienne, j’ai voulu joindre l’utile à l’agréable, et j’ai
décidé d’ouvrir une épicerie fine qui ferait aussi cave
à vins » explique Sophie. Ouverts le 6 juin 2011, Les
Domaines de Sophie vous offrent d’abord une épice-
rie fine de qualité. Sophie raconte : « Je ne vends que
des produits artisanaux. J’ai des bocaux du Périgord,
des petits coulis des Vosges, des confitures pour le
fromage comme celle aux cerises chocolat et piment,
des sardines millésimées vendéennes, des produits
siciliens comme la caponata… J’ai aussi des jus de
fruits très originaux comme ceux à la goyave rose
fraise et violette ou encore celui à la poire Williams
rhubarbe cannelle. Quant à mes vinaigres, ils sont à
la mangue, au poivron et tomate, à la framboise, au
pruneau… J’essaie de proposer des produits authen-
tiques que l’on ne voit pas ailleurs. » Et tout ce que
l’on peut emporter se mange aussi sur place, dans le
restaurant. Là, c’est Julie, la fille de Sophie qui vien-
dra poser sur vos tables des planches de charcuterie
ou de fromages et des plats chauds à tomber : cailles
farcies, canards au pruneaux, cassoulet, gibelotte, …
Sophie compose également des salades pour l’été
et proposera des blanquettes de veau et des bour-
guignons en hiver. Les prix : 14 € en moyenne le plat,
7 € pour les desserts. Ces derniers, exclusivement
des compositions de Sophie vous mettront l’eau à
la bouche, comme cette glace au chocolat assortie
de chantilly, chocolat blanc râpé, spéculos et myr-
tilles. Pour les vins, beaucoup proviennent de petits
producteurs, les prix vont de 4 à 6 € le verre et les
origines sont variées. Pas de doute, Sophie sait rece-
voir, d’ailleurs elle nous confie en riant :« Les gens
sont à la maison ici. Certains clients m’ont dit qu’il
ne manquait plus que la table à repasser et qu’ils se
croiraient chez eux ! »
25, rue de la Victoire
Tél. 01 48 74 61 03
Texte Marie Raymond
© D
R
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les bons shops
Cœur de saumon Voyage culinaire au pays du grand froid
une nouvelle boutique ouvre ses portes à la ren-
trée, pour le plaisir de vos papilles en quête d’exo-
tisme gourmand. Amateurs de bonnes chairs et de
mets délicats, voici une liste – non exhaustive – des
délices que vous vous procurerez chez Cœur de
Saumon : saumons fumés sauvages d’Écosse, de la
mer Baltique ou du Pacifique ; espadon, marlin, ou
esturgeon fumés, taramas rose, blanc ou au homard
(ingrédients bio garantis). Mais aussi des entremets,
terrines, verrines, aspics d’écrevisses, qui se mêle-
ront dans un ballet de saveurs aux produits fins de la
mer : caviar, crevettes, anchois, bisques, crabe royal.
Qualité garantie car tout est issu directement de leur
atelier de fumage Pierre Neau, qui fabrique depuis
25 ans saumons fumés, poissons marinés et tara-
mas. Si les quelques lignes que vous venez de lire ne
vous ont pas fait monter l’eau à la bouche, vous êtes
analphabète, insensible, ou végétalien… à moins que
ce ne soit moi qui voue un culte à ce genre de mets
raffinés. Dans tous les cas, je vous invite vivement à
pénétrer en plein cœur du saumon lors de la soirée
d’inauguration – dégustation surtout ! – qui a lieu le
4 octobre prochain, de 18 h à 21 h.
13, rue des Martyrs
Tél. 01 44 63 75 97
Du mardi au vendredi : 9 h 30-13 h 30 / 16 h-19 h 30
Sam. : 9 h 30-13 h 30 / 15 h-19 h 30 / Dim. : 9 h 30-14 h
Le Son’Art Un bar à investir d’urgence
Jérémie, David et Loïc ont ouvert le Son’Art il y a un
peu plus de trois mois, après avoir cherché pendant
2 ans le local parfait.
Et c’est rue Pigalle qu’ils ont établi leur machine à
détection artistique. Au rez-de chaussée, un bar élé-
gant et sobre, tout en bois, où l’on s’attable autour
de planchas ou de tapas. Mais au sous-sol, surprise,
une scène a été - drôlement bien - aménagée. Musi-
ciens, performers, lectures philosophiques... tous les
soirs du mardi au dimanche la découverte est au ren-
dez-vous, de l’afro beat au folk, de l’electro au rock.
Eclectisme et qualité, c’est leur mot d’ordre.
L’éclectisme, on le retrouve aux murs, dans la deco,
dans la clientèle. La qualité aussi, bien sûr, mais on
la retrouve surtout dans les planchas, les tapas, les
cocktails à bas de jus de fruits frais, la bière artisa-
nale, et surtout, ce qui s’avère être déjà la spécialité
de la maison, dans leurs alcools arrangés : Rhum au
miel et aux fruits de la passion, Rhum Piment-gin-
gembre, Vodkamikaze (de la vodka au wasabi... ter-
rible)... Le Son’Art est un lieu à investir d’urgence.
55, rue Jean-Baptiste Pigalle
Tél. 09 50 38 02 95
Ouvert du mardi au dimanche de 17h à 2h.
Textes Chloé Delcroix — Charles Guillet
© C
hloé
Del
croi
x +
Cha
rles
Rou
tsy
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le bon artisan
À dix ans, il s’amusait déjà à démonter la montre de
son père pour essayer de comprendre son méca-
nisme. Son métier ? il ne sait pas trop comment le
définir, il chine, collectionne, répare et revend des
gramophones de toutes les époques. Sa boutique,
ouverte depuis 7 ans, n’a pas d’horaires d’ouverture.
ici, on sonne ou l’on prend rendez-vous. un endroit
intemporel et magique.
Comment en êtes-vous arrivé à vendre et réparer ces
machines ?
J’ai commencé il y a 20 ans en collectionnant. Seule-
ment, ma collection devenait vraiment envahissante
et à un moment je me suis dit, tiens pourquoi ne pas
en faire mon métier ? Avant, j’étais dans la mode, j’ai
travaillé pour Jean-Paul Gaultier, puis j’ai fait l’ouver-
ture de la première boutique Paul Smith à Paris.
Quelles sont vos horaires d’ouverture ?
Je fais un métier où le temps ne compte pas, il n’a
pas sa place. Quand les gens veulent prendre rendez-
vous, même à 7h du matin, ce n’est pas un problème
et le soir pareil. Quand on est sur place, quelqu’un
qui passe et qui veut un renseignement ou qui veut
juste regarder, ce n’est pas un problème non plus, on
lui ouvre.
Que trouve t-on exactement chez vous?
On trouve toutes les machines « parlantes » et ce qui
va autour depuis le début de l’enregistrement jusqu’à
nos jours : les cylindres, les disques, les affiches, les
papiers, les machines, les platines... On écoute un
disque de 1900 sur un appareil de 1900, un disque
des années 20 sur un appareil des années 20, un
disque année 50 sur un électrophone… Le son est
authentique, ce n’est pas pareil, ce n’est pas les
mêmes paramètres en fonction des années. Je pro-
pose toute une génération de « machines à parler ».
Pourquoi vendre aussi des affiches ?
Les affiches pour nous c’est très important, c’est lié.
Dans tout ce que je fais, il faut qu’il y ait un sens,
sinon cela ne m’intéresse pas. À l’époque, il n’y avait
pas de radio ni de télé, l’affichage était le seul moyen
de faire connaître le visage des artistes et ça avait
un rôle majeur.
Quels sont vos clients ?
Mes clients n’ont pas un profil type, ils aiment fon-
damentalement la musique, ils sont curieux, intri-
gués de voir ces objets imposants. Quand je passe
un disque, ils sont surpris car ça donne l’impression
que le chanteur est dedans, juste à côté.
La Phono Galerie
JALAL Aro et SeS MACHineS PArLAnteS
Texte Léonie Carrara
Photo Jérôme Bourgeois
22 — 9 23 — 9
Les appareils sont tous garantis ?
Ils sont tous authentiques, révisés et garantis. Les
gens sont étonnés mais la garantie n’a pas de date
de fin, c’est tout le temps. S’il y a un défaut dans la
réparation, on la remplace d’office, il faut que ça soit
sympa dans la démarche, que ça reste cool, pas prise
de tête. S’il y a un problème, on trouve une solution.
Si c’est un appareil dont les gens se servent tous
les jours, on va leur proposer un appareil en prêt en
attendant par exemple.
Pourquoi le 9e ?
Parce que j’aime beaucoup le quartier, le bruit, le bordel,
le calme, il y a de tout. Avant j’habitais place Pigalle en
haut de la pharmacie, plus bruyant il n’y a pas ! Et quand
les Folies Pigalle ont été repris, on entendait les déci-
bels, mais je trouvais ça génial, ça me berçait même…
Trois boutiques préférées ?
Antiquaire, 18, avenue Trudaine.
Boucher, 4, rue des Martyrs.
Librairie, 59, rue des Martyrs.
Prix : Phonographes portatifs (pour les pique-niques)
ou les électrophones portatifs à partir de 150 €.
La Phono Galerie
10, rue Lallier, 9e
—
Sur rendez-vous
Tél. 01 45 26 45 80 - Portable : 06 80 61 59 37
www.phonogalerie.com
24 — 9 25 — 9
la bonne parisienne Texte Sandra Serpero
Illustration Agathe The Melon
Rentrez !1 — LA RENTRÉE, C’EST CHOUETTE !
Ce petit sac à dos rigolo donne le ton d’une rentrée haute en couleur et
pleine de rires pour les jeunes écoliers. Il peut contenir le goûter et le
doudou préféré de votre p’tit bout et, pour ne pas l’égarer, il y a même
une étiquette à l’intérieur pour inscrire le nom de votre enfant.
Sac à dos Sacowl, Du Pareil au même, 14,90 € - www.dpam.com
2 — « BIO-TIFUL » RENTRÉE
Dans un cadre coloré aux allures de cocon douillet, Houria et Zoher, le
duo fondateur des Bio Gosses, vous propose une foule de produits sains
(vêtements, jouets, cosmétiques…) pour les bambins, dans leur concept
store 100% bio et carrément beau !
Les bio Gosses, 4 rue Notre Dame de Lorette, 9e - Tél. : 01 48 78 09 91
3 — RENTRÉE DÉCALÉE
On se la joue un brin mégalo mais tout à l’humour avec ce sac cabas
« Reine de Paname » ! Pour glisser tous nos must et cavaler dans la ville,
il assure une rentrée en beauté et une allure So Parisienne.
Grand sac « Reine de Paname », de Bonjour mon coussin, 44 €
www.bonjourmoncoussin.com
4 — RENTRÉE STUDIEUSE
On craque pour ce bureau-console doté de nombreux rangements et de
prises de courant, que l’on peut caser facilement chez soi vu ses petites
dimensions : L 80 x P 57 x H 83 cm. De quoi boucler tous ses dossiers
easy !
Bureau Müllerchez Persona Grata - 1900 € - www.persona-grata.com
5 — PAR ICI LA SORTIE !
Au « 400 coups », on aime tout : la déco aux accents scandinaves, l’es-
pace qui multiplie les mètres carrés (200m2), et SURTOUT la grande salle
de jeux intérieure attenante à l’espace restauration qui offre une faran-
dole de mini-animations pour les enfants de 0 à 8 ans et des ateliers le
samedi. Les 400 coups, 12 bis rue de La Villette, 19e - Tél. : 01 40 40 77 78
24 — 9 25 — 9
Il vous suffit de prononcer le mot magique le Bonbon au moment de payer et vous bénéficierez de l’offre annoncée !
Retrouvez encore plus de bons plans surwww.leBonbon.fr
© Margaux Bezault
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le conte est bon
C’est un bonhomme souriant et affable qui me
reçoit au Musée de la Vie romantique. De façon
théâtrale et pour le moins captivante, le directeur
et conservateur parcourt l’Histoire du musée mais
aussi celle du quartier et des amours qui y sont nés.
Leçon d’Histoire d’amour avec l’étonnant Daniel
Marchesseau.
Quand êtes-vous devenu le directeur du Musée de la
Vie Romantique?
Je suis conservateur de musée depuis 1973 et mon
parcours est au départ celui d’un connaisseur du XXe
siècle. J’ai commencé au Musée d’Art Moderne de la
ville de Paris, puis au Musée des Arts Décoratifs, puis
je suis revenu au Musée d’Art Moderne. En 1998, ma
prédécesseur, Anne Marie de Brem, s’en est allée et
je suis venu voir le musée. J’ai eu un coup de foudre
immédiat.
Quelle a été votre mission en arrivant ?
Ma mission a été « d’animer » le musée, d’y faire
venir plus de visiteurs. Avec Catherine de Bourgoin,
mon bras droit de l’époque, nous avons conduit une
politique pour faire vivre cet établissement et l’ame-
ner vers le rythme que l’on attendait. Nous sommes
passés de 20 000 visiteurs fin 1998 à 146 000 au 31
décembre dernier.
Que découvre-t-on au Musée de la Vie Romantique ?
Tous les souvenirs et memorabilia de George Sand,
soit un ensemble très riche de portraits, de mobilier,
de bijoux, de quantités de choses. Au premier étage,
des tableaux de cette même période romantique,
en particulier ceux du peinte Ary Schaeffer, premier
occupant de la maison, et de ses contemporains.
Nous présentons régulièrement des expositions
diverses car je pense que pour faire monter les visi-
teurs jusqu’ici, il faut se renouveler sans cesse.
Parlez nous du 9e.
J’aime ce quartier ! Nous le redécouvrons chaque
jour et il est chargé d’Histoire. Son architecture est
tout à fait passionnante, très riche, Et puis, il s’est
passé tant de choses ici ! Entre 1820 et 1880, c’était le
quartier branché. Le Musée de la Vie Romantique est
l’un des derniers lieux de ce genre dans le quartier,
une demeure avec jardins et ateliers, mais songez
qu’en 1860, il y avait plus de 200 ateliers d’artistes.
Le quartier bouge à nouveau beaucoup, peut être en
partie grâce à notre musée. On avait oublié que le 9e
était autre chose que le quartier des théâtres et de
Pigalle. C’est aussi le quartier d’une vie culturelle : le
musée Gustave Moreau est merveilleux, l’IVT (Inter-
national Visual Theatre) est un lieu fascinant, nous
sommes derrière l’Opéra, il y a beaucoup de spec-
tacles. Le 9e forme une mosaïque très riche et floris-
sante, joyeuse et poétique.
Quelles sont les figures historiques du 9e ?
Il y a eu la comédienne Mlle Mars, la Malibran
(célèbre mezzo soprano), des personnages extraor-
dinaires ! C’était la nouvelle Athènes (Ndlr : quartier
DanielMarchesseau
Texte Marie Raymond
Photo Sébastien Moulène
ConSerVAteur roMAntiQue
28 — 9 29 — 9
né dans les années 1820, entre les rues Saint-Lazare,
Blanche, de La Rochefoucauld et de La Tour-des-
Dames.), le quartier était extrêmement nourricier,
enthousiasmant ! Ici Chopin venait régulièrement
jouer, le jeune Charles Gounod, créateur d’opéra, a
commencé dans la maison, Tourgueniev y a vécu une
histoire d’amour formidable avec Pauline Viardot…
Des passions se nouent : Chopin et Sand, ou encore
le directeur du Théâtre des Italiens qui abandonne sa
carrière pour promouvoir celle de sa femme, on s’en-
voie des billets du square d’Orléans à la rue Chaptal !
L’époque du romantisme porte alors très bien son
nom dans le quartier !
Musée de la Vie romantique
16, rue Chaptal
Tél. 01 55 31 95 67
vie-romantique.paris.fr
À voir dès le 27 septembre : exposition photogra-
phique de Patrick Faigenbaum « Paris proche et
lointain » (voir le Bon Timing p.5).
Ses bonnes adresses
Musée Gustave Moreau, 14, rue de La Rochefoucauld
L’annexe, 15, rue chaptal
even, 53, rue Notre-dame de Lorette
30 — 9 31 — 9
le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
SPECTACLE VIVANT
THÉâTRE
Jusqu'au 24/09 — Le Voyage d'Alice en Suisse mise
en scène Yvan Lapous au Théâtre de la Bruyère
En septembre — Le Paradis sur terre de Tennessee
Williams mise en scène Bernard Murat au Théâtre
Edouard VII
En septembre — Entre deux ils mise en scène José
Paul et Agnès Boury au Théâtre de l'Oeuvre
Du 1/09 au 23/10 — J'aime beaucoup ce que vous
faites mise en scène Xavier Letourneur à la Comédie
Caumartin
Le 3/09 — Addict d'Hélène Dardenay au Théâtre le bout
Du 5/09 au 26/12 — Embarquement immédiat de
Gérard Darier au Théâtre Trévise
A partir du 15/09 — Sunderland mise en scène
Stéphane Hillel au Petit Théâtre de Paris
A partir du 15/09 — Le coup de la cigogne mise en
scène Jean-Luc Moreau au Théâtre Saint-Georges
A partir du 16/09 — Thé à la menthe ou t'es citron de
Danielle Navarro-Haudecoeur et Patrick Haudecoeur
au Théâtre Fontaine
A partir du 16/09 — Le Quatuor au Théâtre de Paris
Du 20/09 au 8/10 — Splendid's de Jean Genet mise
en scène Cristèle Alves Meira à l'Athénée Théâtre
Louis Jouvet
Les 23 et 24/09 — Bla bla au Théâtre le bout
26/09 — Chic & Déjanté au Casino de Paris
A partir du 29/09 — Mon meilleur copain mise en
scène Jean-Luc Moreau au Théâtre des Nouveautés
A partir du 30/09 — Les monologues voilés
d'Adelheid Roosen au Petit Théâtre de Paris
COMÉDIE MUSICALE
En septembre — Mamma Mia ! Au Théâtre Mogador
ONE MAN SHOWS
Jusqu'au 3/09 — Gustave Parking au Théâtre Trévise
Du 7/09 au 29/10 — Jérôme Daran au Théâtre Trévise
Du 15/09 au 30/12 — Mathieu Madenian au Théâtre
Trévise
BALLETS
Du 21/09 au 6/10 — Phèdre de Jean Cocteau
chorégraphie Serge Lifar et Psyché chorégraphie
Alexei Ratmansky à l'Opéra national de Paris
CONCERTS
2/09 — 6Noir + Mr John Lewis + One Bourbon One
Beer au Bus Palladium
3/09 — Ulmann Kararocké au Bus Palladium
Du 3 au 5/09 — Eddie Mitchell à l'Olympia
Du 7/09 au 6/10 — Charles Aznavour à l'Olympia
Du 8 au 30/09 — Salomé de Richard Strauss à
l'Opéra national de Paris
8/09 — Mac Miller à la Cigale
9/09 — Black Minou (feat. Melvil & Yarol Poupaud) au
Bus Palladium
10/09 — Gatha + Kim Novak au Bus Palladium
Du 10/09 au 8/10 — La clémence de Titus de
Wolfgang Amadeus Mozart à l'Opéra national de Paris
12/09 — Beirut à l'Olympia
15/09 — Kevin Costner & Modern West à la Cigale
16/09 — The Burnin Jacks + Niki Demiller au Bus
Palladium
30 — 9 31 — 9
le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
16/09 — The Toxic Avenger + Anoraak + Nasser :
Les Envolées 1ère édition à la Cigale
17/09 — Vivane Emigre à la Cigale
17/09 — Noemi + Birkii au Bus Palladium
28/09 — Xzibit à la Cigale
19/09 — Chris de Burgh à l'Olympia
20/09 — Brian Wilson au Casino de Paris
Du 22/09 au 25/10 — Faust de Charles Gounod
à l'Opéra national de Paris
23/09 — Girbig + Ava au Bus Palladium
24/09 — Megasushi + Fanny Games + Hood John
Spheric au Bus Palladium
26/09 — Jimmy Buffett à l'Olympia
27/09 — The Specials à l'Olympia
30/09 — Black lips à la Cigale
30/09 — The Sea + Toybloid au Bus Palladium
MUSÉES & EXPOSITIONS
Du 2 au 25/09 — Astrid Delacourcelle et Autefage
à la Fondation Taylor
Jusqu'au 3/09 — Juan Manuel Castro Pietro
à la La Galerie Vu
Jusqu'au 3/09 — "Ndar"de José Ramon Bas et
"Après" de Yannis Roger à la Galerie Vu
Jusqu'au 25/09 — Tragédiennes de l'Opéra au Palais
Garnier - Opéra national de Paris
29/09 — Fête du Passage Verdeau
Du 30/09 au 23/10 — Steve Givernaud et Marguerite
Noirel à la Fondation Taylor
SPECTACLES JEUNESSE
Jusqu'au 30/11 — Koktel et Bretzel à la Cible
Jusqu'au 30/11 — Abra'Cabaret à la Cible
32 — 9
les bonnes adresses
AU MOULIN D'AUTREFOIS25, rue de Douai
Tél. 01 48 74 44 35
WHITE CORNER1, rue de la VictoireTél. 01 48 74 89 47
AUTO-MOTO ÉCOLE DOUAI40 bis, rue de Douai Tél. 01 42 82 0 t0 00
ÉCOLE SAINT-LOUIS FORMATION35, avenue Trudaine Tél. 01 48 78 41 80
CAROLINE ET CLAUDIA62 bis, rue Jean-Baptiste-Pigalle
Tél. 01 42 81 41 97
ÉPICERIE ITALIENNE RAP15, rue Rodier
Tél. 01 42 80 09 91
ÉCOLE DE CONDUITE LE PERMIS62, rue de Rochechouart
Tél. 01 48 78 18 80
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