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Paris 18eme - le bonbon 01/2010

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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris 18eme arrondissement du mois de janvier 2010.

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édito“bon”jour

RÉGIE PUBLICITAIRE06 27 96 75 [email protected]

Président

Jacques de la Chaise

[email protected]

Rédacteur en chef

Julien Chavanes

[email protected]

Design original

Tom & Léo

[email protected]

Rédaction

Benjamin Delsol, Noëlle Corbefin-

Schrempp, Simon Lacourt, Jérôme

Cohen, Jean-Baptiste Vieille, Camille

Dutrieux, Sarah Ertel, Anahi Palacios,

Alexandra Silbert, Caroline Carbel-

Fortunée

Photographes

Céline Barrelet, Stéphane Balmy, Thomas

Orssaud, Antoine Falguerolles, Photoctet,

Camille Dutrieux, Jérôme Macé

Maquette

Julie Simoens

Illustrateurs

Edouard Baribeaud, Lotie,

Guillaume Ponsin

Styliste

Anthony Lee Watson

Remerciements

Lauren Leslie

Chef de Pub

David Belloeil

[email protected]

06 27 96 75 82

Petites annonces

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09 75 71 48 34

Le Bonbon

30, place St Georges,

75009 Paris.

SIRET 510 580 301 00016

ISSN : en cours

Dépot légal : à parution

OJD : en cours de validation

Imprimeur

Centre Impression

On vOus sOuhaite une Bonbon année !

Pour passer l’hiver, rien de mieux qu’une sucrerie en papier glacé. D’autant que ce mois-

ci, le Bonbon est particulièrement riche ! De la bonne cuisine, du hip-hop, du théâtre, du rock, de la verdure, des corsets, des casquettes, des santiags... 2010 démarre fort !

Ça commence par un rock avec Dick Rivers. Le chat sauvage ar-pente depuis 40 ans notre arrondissement, de la Butte à Simplon, où il vit. Ouvert, il révèle une intimité très éloignée des clichés.

Prendre le temps. Cela pourrait être la devise du Bonbon. Prendre le temps d’écouter. Puis de dire. Nos portraits ne sont pas des résumés. Nous essayons, autant que possible, de saisir la vérité de nos rencontres. Hervé Hadmar, le réalisateur de la superbe série Pigalle la nuit, nous a accordé un long entretien. Patient et disponible, il livre les clefs de sa création, mais aussi du quartier qui l’a tant fasciné. Et comme nous avons décidé-ment le temps, on retrouve Pigalle dans Le Bon en Arrière, notre rubrique historique. Une plongée dans le passé pour mieux comprendre le présent.

Du temps, c’est aussi ce que nous a offert Salomé Lelouch pour nous raconter son histoire et celle de son théâtre, le Ciné 13, perché sur la Butte. Du temps et du tempo, c’est le cadeau de Drixxxé, l’un des plus grands producteurs hip-hop du pays. Du temps et de la gourmandise enfin, avec Ludovic Janssens et son restaurant Le Petit Parisien.

Du temps, nous espérons en avoir le plus possible à vos côtés. Le Bonbon a fêté son 7e numéro en décembre dernier au Social Club. Si vous y étiez, vous vous verrez peut-être dans le pèle-mêle du mois, réalisé pendant la soirée. Une fête qui nous a donné envie de la prolonger.

Promis, en 2010, on continue ! Julien Chavanes

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EnseigneLe nom du commerçant

CoordonnéesAdresse et téléphone

DescriptionLe type de commerce

AvantageDéfinition du type d’offre

LES BonBonS moDE D’EmPLoICommEnT PRofITER DES Bonbons

DESCRIPTIf D’Un Bonbon

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De nos PRoDuits

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sommairemiam miam !

Page 6. le petit parisien

Page 46. salomé lelouch

Page 14. françois tamarin

Page 56. hervé hadmar

Page 18. le bon look

Page 22. guacamole de paris

Page 5. Le Bon TimingPage 6. Le Bon CommerçantPage 10. La Bonne ÉtoilePage 12. Les Bons PlansPage 14. Le Bon ArtPage 16. Le Bon en ArrièrePage 18. Le Bon Look

Page 21. Le Casse BonbonPage 22. La Bonne RecettePage 25. les BonbonsPage 38. Le Bon AstroPage 40. Les Bons TuyauxPage 43. La Bonne SéancePage 46. La Bonne Dame

Page 48. Les Bons ShopsPage 50. Le Bon ArtisanPage 52. Les Bons P’tits DiablesPage 54. Le Bon ÉcoloPage 56. Le Conte est BonPage 58. Le Bon agendaPage 60. Les Bonnes Adresses

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JAN V I E R 2010

EDDY(LA)GOOYATSH DGIZ

SALLE DE CONCERTS BARS & RESTAURANT

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le Bon timingles évènements à ne pas manquer

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DR

© D

DR

pOny pOny RUn RUn La hype musicale du moment est française ! Pony Pony Run Run vient distiller ses imparables mélodies pop scintillantes à La Cigale. Le concert où il faut être vu pour être so 2010 !Le 21 janvierLa Cigale120, boulevard RochechouartTél. 01 49 25 81 75

LES LOUpIOttES dE LA vILLEIls s’appellent Kmel et Toine. Mimes poètes d’un nouveau genre, ils illuminent chaque soir la scène du Ciné 13 de leur douce rêverie. Quelque part entre Charlot, Buster Keaton et le Cirque du Soleil. Ils inventent leur propre monde, sous les loupiottes qui éclairent le bitume. Lumineux.Jusqu’au 30 marsCiné 13 - 1, avenue JunotTél. 01 42 54 15 12

LA GALERIE WL’excellente galerie W présente ses nouvelles œuvres. Elles sont 47 à venir enrichir la collection déjà très riche du lieu. De Misstic aux travaux du journaliste Denis Robert, des peintures, des photos, des montages. Éclectisme électrique. De l’art, tout simplement.Galerie W Eric Landau44, rue Lepic Paris 18Tél. 01 42 54 80 24

KALAShVous avez découvert Coup?K dans nos pages, sous la plume de Jean-Baptiste Vieille, c’est le moment de passer aux présentations officielles ! Kalash, le groupe du MC du 18e, présente ses nouveaux mor-ceaux au Centre Fleury-Goutte d’Or. Un écrin parfait pour le rap du MC cracheur de feu. Vite, on y va ! Le 15 janvierCentre Fleury-Goutte d’Or - 1, rue FleuryTél. 01 53 09 30 70

expo

théâtre

concert

concert

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le Bon commerçanttexte Sarah ErtE l / photo ClémEnt D i vry

Amoureux de la cuisine française, amateur de décoration mais surtout et avant tout grand professionnel de la restauration, Ludovic Janssens nous ouvre les portes de son dernier bijou : un petit restaurant niché au sommet d’une petite rue en plein cœur de Montmartre : Le Petit Parisien.

À 41 ans et pas moins de 25 ans de carrière dans la restauration, Ludovic n’en est pas à son premier coup. Après l’ouverture d’un premier restaurant, Le Basilic, en 1999, il se lance dans une aventure grand format qui donnera nais-sance au plus grand restaurant d’Europe, le Ô à Levallois-Perret. Les 600 places assises instal-lées au-dessus de la Seine occuperont Ludovic durant deux années entières. L’envie de revenir sur la terre ferme et de retrouver une structure à taille humaine le pousse à se remettre en quê-te du lieu idéal. Le coup de foudre opère alors qu’il visite, avec son associé, une enseigne rue de Moscou. « Ce lieu pouvant accueillir 36 per-sonnes, s’est imposé à nous comme une évidence. Le thème des vieilles affiches de cinéma, placar-dées sur tous les murs, nous a immédiatement

séduit », se souvient Ludovic. À l’affiche, son troisième restaurant, est aujourd’hui un des in-contournables du 8e arrondissement.

Ouvert depuis le mois de septembre, Le Petit Parisien partage avec son grand frère ambiance rétro, atmosphère intimiste et cuisine tradi-tionnelle et généreuse : « Il était important pour nous de garder un fil conducteur entre les deux ». Et pour décliner le concept sans tomber dans la redite, Ludovic va choisir le thème des vieux journaux de la IIIe République. « C’est à partir d’une enseigne de librairie, dénichée pour mon premier restaurant, qu’est née l’idée ». Sur cette plaque métallique qui trône désormais au-des-sus des tables, on peut lire « Le Petit Parisien, 5 cts en couleur ». Donnant son nom au res-taurant, le quotidien d’avant-guerre fait partie intégrante du décor. Des couvertures ont été imprimées puis collées sur chacune des tables. Sa passion pour les objets anciens et la déco-ration a poussé Ludovic à créer un espace hé-téroclite. Des chaises toutes différentes au bar en zinc, en passant par les ardoises et les vieux livres, tout ici a été chiné avec soin.

Le PetitParisienUn restaUrant à la page

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le petit parisien

« J’ai envie de faire plaisir aux gens, de leur faire partager ce que j’aime ». Le mot est lâché. Pour Ludovic, la restauration est, avant toute chose, affaire de plaisir. Plaisir de proposer une cui-sine conviviale, plaisir d’être en salle, de dis-cuter avec les clients, et plaisir de voir revenir ceux qu’il appelle « les copains ». Ce soir-là, je dîne d’ailleurs à côté d’un couple qui a ses habitudes à L’Affiche, mais que la curiosité a poussé jusqu’au quartier des Abbesses. Le dé-licat Saint-Marcellin rôti au miel et la plantu-reuse entrecôte poêlée accompagnée de ses fri-tes maison nous donnent l’occasion d’échanger sur ce qui fait aussi le succès de ce jeune lieu : « C’est un ancien premier chef de chez Paul Bocuse qui officie derrière les fourneaux ».

Les restaurants à touristes de la Butte Mont-martre n’auront qu’à bien se tenir, Le Petit Parisien se veut avant tout une adresse de quartier : « J’aimerais que nous devenions une des bonnes adresses pour tous ceux qui n’ont pas envie de dîner chez eux ». Et c’est ce qu’on lui souhaite. Longue vie au Petit Parisien !

le petit parisien28, rue TholozéTél. 01 42 54 24 21Ouvert tous les soirs de la semaine et samedi et dimanche midi pour le brunch

Entrée-plat-dessert à la carte : 33 eurosBrunch : 22 euros

Les bonnes adresses de LudovicEl Prohibido 34, rue DurantinLe Zèbre 38, rue LepicAu nom de la rose 31, rue Lepic

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la Bonne étoile

Dick RiveRs

texte BEnjam in DE lSol / photo jérômE maCé

Depuis quelques années, le rock a été lais-sé entre les mains de baby-rockeurs. Pire, il paraît qu’à Paris, la nuit se meurt. Il est grand temps de remédier à tout cela. 2010 sera rock ou ne sera pas. La preuve, Dick Rivers est toujours là, tout près de chez toi…

Pour commencer l’année, bonne nouvelle et constat sans appel : les bébé-rockeurs ont disparu. A quelques exceptions près.

Mais heureusement, le premier d’entre eux – avec son groupe Les Chats Sauvages monté à 15 ans – est toujours là. Bon pied, bon œil. Et surtout cigarette au bec, éternelle banane, che-veux noir corbeau et bottes en croco. A bientôt 65 ans, Dick Rivers est fidèle à lui-même et au rock. Une pas-sion intacte pour la chanson, la même femme depuis trente ans, et quarante années passées dans le même quartier. Le 18e arrondissement où il est arrivé, par hasard, en 1968, quelques mois avant que le premier homme ne marche sur la Lune. Comme quoi. Incroyable découverte pour ce Niçois qui a grandi à Neuilly. « J’ai commencé par venir dans le 18e pour enregistrer mes chan-sons au studio CBE de la rue Championnet. » Un lieu mythique où Cloclo a enregistré ses plus

grands tubes disco, où Nino Ferrer, Françoise Hardy, Joe Dassin et Frank Sinatra vont venus poser leur voix. Et une rue dans laquelle il s’est installé voilà 20 ans. « J’ai un bureau rue Le-pic, près du Moulin de la Galette, mais je vis rue Championnet, dans une ancienne serrurerie que j’ai entièrement retapée ». Difficile pour le roc-keur aujourd’hui de s’imaginer vivre ailleurs, même s’il y a deux ans, il avait lancé une pé-tition dénonçant la dégradation du quartier Simplon, avec « une mixité sociale menacée, la création de ghettos, et la disparition des petits commerces, remplacés par des bars à poivrots ».

Faut dire qu’en quarante ans, Dick Rivers en a vu passer. « L’arrondissement a beaucoup changé. De Montmartre, de-venu le royaume des touristes en goguette, aux Abbesses qui

attirent désormais les bobos ». Dick est critique. Mais il l’avoue quand même, « le 18e reste un quartier rock’n’roll ! ». Le QG du rockeur ? Sa maison. Où l’on imagine le juke-box dans la chambre à coucher et le portrait d’Elvis Presley au-dessus du canapé. « C’est une légende. J’ai toujours aimé les meubles Louis XIII, les choses rustiques, les vieilles pierres… Chez moi, on se croirait dans une maison de campagne, avec che-

“ LE 18e REsTE un quARTIER ROCk’n’ROLL ! ”

Droit Dans ses bottes

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minée et four à bois. Et je n’ai pas de collections de voitures américaines ! Ma seule collection, de bande-dessinées est dans mon bureau, où se trou-vent aussi mes vinyles d’époque et des disques plus récents. J’en achète toujours. Même si je trouve que l’on manque de nouveautés. D’ailleurs, les ados écoutent aussi les tubes d’hier ». La preuve de son côté, ce sont Johnny Cash, Pearl Jam ou Pavarotti qui tournent sur sa platine CD. Et s’il s’est dernièrement entouré de la jeune garde de la chanson française – Benjamin Bio-lay, M, Matthieu Boogaerts, Michaël Furnon et surtout Joseph d’Anvers pour son dernier album L’Homme sans âge sorti en 2008 –, Dick va aussi faire un tour dans le passé. « Je prépare

actuellement un album de reprises de chansons que j’ai aimées. De Ferré à Moustaki ou encore Polnareff. Des mondes très éloignés de moi… ». Le rock peut donc prendre toutes les formes. Nous voilà soulagés. 2010 peut désormais commencer.

ses adresses du 18e La Mascotte52, rue des Abbesses Terrass Hôtel12, rue Joseph de MaistreLe sourire de saigon54, rue du Mont-Cenis

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les Bons planson a testé pour vous

vidéo club de la Butte Soyez sympa, louez ! par Alexandra Silbert

Ambiance chaleureuse et accueil convivial sont de mise au Clin’s Bar. Ce lieu un peu atypique attire une clientèle hétéro-

gène, venue des quatre coins du 18e arrondissement. La journée, accès internet, wifi gratuit et jeux de so-ciété sont à la disposition des clients. Ici, la bonne ambiance est de rigueur. Le Clin’s Bar invite aussi ses clients à cé-lébrer l’happy hour de 17h à 20h, tous les jours sauf le mardi. L’occasion de boire une pinte de bière à 3 e, un mojito à 4 e, ou la délicieuse Karmeliet (à la pression).Le soir, l’endroit se transforme en bar de nuit. Et le samedi, les clients sont conviés à des soirées à thème. Surplombant la salle, le DJ invite tout ce beau monde à danser sur des

morceaux qui varient en fonction du thème de la soirée. Carnaval, années 80 ou pop, tous, sans exception, sont

invités à se défouler sur la piste. Car selon Julie, chargée de communication pour le Clin’s

Bar, « tout le monde a sa place ici ». Le reste de la semaine, l’ambiance est

tout aussi éclectique avec des concerts, parfois improvisés, où des groupes viennent jouer de tous les styles de musique. Ouvert à toutes les tendances et cultivant le sens de la bon-ne humeur, le Clin’s Bar a de

beaux jours festifs devant lui !

3, rue Joseph dijon Tél. 01 42 55 89 86

Ouvert tous les jours de 16h à 2h Fermé le mardi

Facebook : clin’s bar waik

Clin’s Bar Un mix d’éclectisme et de bonne humeur par C. Carbel-Fortunée

En 2008, le Vidéo Club de la Butte fêtait ses 30 ans. Aujourd’hui, il est tenu

par son troisième propriétaire, Christophe, qui a su faire de la location de film un vrai lien so-cial. « Tu connais The Shield ? Bon, tu vas voir c’est la même façon de filmer ». S’ensuit une conversation

sur une pizzeria du quar-tier apparemment « mor-telle » selon l’ado frisé qui s’entretient avec le patron. Au Vidéo Club de la Butte, ça se passe de cette façon avec pres-que tous les clients. Que des habitués, des ciné-philes, du quartier ou d’ailleurs qui s’arrêtent là

parce que c’est à côté de l’école du petit. Michel Gondry et Tony Gatlif en font partie, pour ne citer qu’eux, car le lieu est fréquenté par nom-bre de gens du métier. Chacun y va de son commentaire et de sa criti-que, Chris répond en connaisseur passionné et va jusqu’à mimer les

Réplicants pour expliquer Blade Runner à un jeune homme de 13 ans. Christophe était d’abord client, aujourd’hui c’est lui le pro-priétaire. Ils sont quatre à tenir la boutique ouverte de 11h à 23h tous les jours sans exception. Dans les rayons soigneusement rangés, on peut trouver 15 000 titres, tous genres confondus. De quoi assurer les froides soirées d’hiver !

49, rue Caulaincourt Tél. 01 42 59 01 23Location : avec abonnement, 3 € 80 le film, 7 € 60 les trois filmsSans abonnement, 5 € 35 le film, 14 € 50 les trois filmsAbonnement 30 € 50 par an

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les bons plans

Chez Michel, l’ambiance est chaleureuse et conviviale, la cuisine bourgeoise et tradi-tionnelle.

Michel y a travaillé comme employé de 1976 à 1985, date à laquelle il a repris l’affaire. Près de 25 ans plus tard, le restaurant ne désemplit pas et les habitués répondent toujours présent. Aidé par sa femme Gwenaëlle, il propose une cuisine fraîche et de qualité, et pour cela, il se rend deux fois par semaine faire ses achats au marché de Rungis. Chez Michel est réputé pour la variété de poissons servis : dorade royale, bar, sole, saumon sauvage d’Ecosse, sardines farcies à la niçoise, et pour les fruits de mer : coquilles Saint-Jacques et queues de langoustines fraîches. Le hachis parmentier et les rognons rencontrent aussi un franc succès, et en

dessert, les clients peuvent opter pour de délicieuses profiteroles avec choux et chocolat faits maison. Il faut compter entre 19,50 euros et 27,50 euros pour un menu. Et selon les clients, « c’est trop bien servi » et c’est le « gros défaut de la maison ». Enten-dez par là que les plats sont copieux et qu’on mange très bien chez Michel. Et les dames sont les mieux servies puisqu’on leur offre traditionnellement une rose à la fin du repas. Car Chez Michel, on ne badine pas avec le plaisir !

Chez Michel148, avenue de Saint-Ouen Tél. 01 46 27 42 35Ouvert du mardi au samedi de 12h00 à 14h00 et de 19h00 à 22h00. Ouvert le dimanche de 12h00 à 15h00. Fermé le dimanche soir et le lundi

Chez Michel Un restaurant qui marie qualité et plaisir par C. Carbel-Fortunée

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le Bon arttexte j Ean-BaptiStE v i E i llE / photo photoCtEt http://photoctet.deviantart.com/

Drixxxé Ex-producteur du trio de rap français Triptik, Drixxxé poursuit ses influences soul-funk avec un nouveau projet mystérieux et allé-chant. Il le fignole en ce moment dans son home studio de la rue Ordener…

Au tableau d’honneur des meilleurs produc-teurs hip-hop en France, le nom de Drixxxé figure en bonne place. Elevé à la soul et au funk, cet éternel fan de Sly Stone jouit d’une réputation en or. Le garçon, il faut dire, est sacrément polyvalent. Avec son groupe Trip-tik, aujourd’hui dissout, il a touché à tous les styles : classicisme efficace à la new-yorkaise, grosses ambiances moites pour les clubs, dé-tours électro-funk… Et il a encore des surpri-ses plein son sampler.

On le retrouve à quelques jours de Noël, de-vant les sapins qui ornent la mairie du 18e. Le beatmaker habite à deux pas, rue Ordener. C’est là qu’il travaille sa musique à des heures raisonnables – normal, il est papa d’un petit garçon, son home studio ne peut pas tourner à plein régime quand vient l’heure de la berceu-se. « Avant, quand j’étais seul, je faisais du son la nuit, mais avec la vie de famille, je me régule pour avoir un rythme plus normal. Il faut faire des concessions si tu veux vivre en société ! » rigole-t-il. Pendant que ses voisins sont au bureau, le producteur s’immerge dans ses nombreux pro-

jets : habillage sonore, DJ set, collaborations diverses… La vie d’artiste, version 2.0. « Ha, la musique, c’est un sacerdoce ! » sourit-il. « Par-fois, c’est un peu compliqué avec l’irrégularité des rentrées financières, le cassage de gueule des ventes de disque…» Ces difficultés, en partie, ont mis fin à l’aventure Triptik, mais Drixxxé garde contact avec ses compères Black Boul et

Dabaaz. Sans aigreur, il concède qu’à intervalle régulier, il pense à raccrocher, mais les envies musicales sont plus fortes que les frustrations passagères. Et c’est tant mieux, car Drixxxé n’a pas fini de surprendre. Avec Gystere, du grou-pe Frer200, il fignole actuellement un nouveau projet. Nom de code : McLuvin’. Sa genèse ? Trois grosses calques. « L’album d’Andre 3000, Kamaal The Abstract, N*E*RD*… Quand je les ai découvert, je me suis dit : c’est ça que je veux faire ». Une évolution naturelle : comme nom-bre de ses collègues, c’est par la soul et le funk que le producteur a investi le terrain hip-hop. « Une fois que tu t’es réapproprié tous ces vieux morceaux pour faire du rap, tu veux aussi te réap-proprier leur esprit et aller sur leurs traces ».

“ C’EsT PAR LA sOuL ET LE Funk quE LE PRODuCTEuR A InVEsTI LE TERRAIn HIP-HOP ”

soUl brother

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Dans son salon, il compose avec une configu-ration minimale. Un ordinateur, un synthéti-seur Moog flambant neuf et quelques machi-nes. « J’aime bien l’idée de travailler avec peu de choses. Je ne veux pas m’éparpiller dans des mon-tagnes d’outils ». Rien ou presque n’a encore filtré du projet McLuvin’, mais on raconte déjà que l’un des morceaux serait particulièrement accrocheur, au point d’avoir tapé dans l’œil d’une grosse maison de disques. Pour en savoir plus, il faudra attendre la rentrée 2010… ou

traîner rue Ordener, en espérant que Drixxxé garde une fenêtre ouverte quand il compose ses instrumentaux redoutables.

www.myspace.com/drixxxe

ses adresses du 18e Le village 36, rue des AbbessesDionis 3, rue LetortL’humeur vagabonde 44, rue du poteau

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Bon en arriÈre

Pigalle, c’est le Paris du crime et du plaisir. Le cœur énorme de la capitale. Bouillant, vivant, sanguin. Vous connaissez ses vitrines. Voici son histoire.

Elle commence avec les Fermiers Généraux, le mur entourant Paris construit juste avant la révolution. Derrière c’est Montmartre, la province. Autour de la barrière, entre Cour

des Miracles et bazar oriental, Pigalle est à cette époque un paradis relatif. Les marchands de bric à brac, montreurs de phénomènes, jongleurs et autres avaleurs de sabres font la joie des Parisiens. Louis XVIII offre aux frères Seveste le monopole des théâ-tres le long de la barrière, véritable tremplin pour les comédiens amateurs (l’Européen, l’Atelier). Traver-sant les époques depuis le Paris de Vidocq, Pigalle est un lieu de plaisir. Lautrec loue un atelier juste à coté de la place, Zavatta et Fratellini brillent sous le chapiteau du cirque Medrano; Maupassant, Gam-betta, Picasso marquent la place de leur présence.En 1860, les caisses de l’Etat sont vides. On annexe Montmartre pour récupérer des fiscalités. Le mur

s’abat, la place Pigalle devient le point névralgique du Nord de Paris. Les impressionnistes et peintres de toute trempe se retrouvent à la Nouvelle Athènes. Les belles de toute la région viennent tenter leur chance au « marché aux modèles » du dimanche matin autour de la fontaine, réceptacle de toutes les ordures du quartier. Entre les deux guerres, Pigalle devient le lieu du plaisir et du crime, on dit que le pire et le meilleur y sont pire et meilleur qu’ailleurs. Le Milieu met la main sur la place. A « la Marmite », on invente le strip-tease et Piaf, chantant dans les rues, déniche les belles qu’Albert ira détrousser la nuit. Les théâ-tres porno, les music halls et maisons de passe pullulent. La drogue et le jeu accompagnent les frivolités de Steinbeck, Duke Ellington, Hemingway. Les Corses Foata et Stefani, Pierrot le Fou, Bob le Flambeur et le gang des Traction Avant animent une place Pigalle digne d’un décor de Melville. Un décor immuable, éternel. Aujourd’hui encore, les néons des marchands de sexe et de rêves éclairent cette scène de toutes les vies. Pigalle est éternel.

texte S imon laCourt / photo thomaS orSSauD

le qUartier roUge parisien

Pigalle

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le Bon fille fil d’info avec l’aimable collaboration de la mairie

leBonbon.fr

Une cure de jouvence pour la rue Doudeauville

La rénovation de la rue Dou-deauville est terminée ! Dès aujourd’hui, vous pouvez profiter pleinement d’un espace public fonctionnel et d’un paysage urbain agréable où il fera bon vivre ensemble. L’aménagement de la rue Doudeauville entre dans le cadre de la rénovation du quartier Château-Rouge, aujourd’hui en pleine mutation. Le quartier fait actuellement l’objet d’une importante réno-vation urbaine dont le but est d’éradiquer totalement l’habitat insalubre. L’objectif de cette requalification est de reconqué-rir l’espace public en améliorant la qualité du cadre de vie des riverains, grâce notamment à l’élargissement des trottoirs et à la plantation d’arbres.

Le 18e célèbre les 150 ans de Jaurès

A l’occasion du cent cinquantiè-me anniversaire de la naissance de Jean Jaurès, la mairie du 18e arrondissement de Paris, la Société d’étude jaurésiennes, la Fondation Jean-Jaurès et

le Musée de l’histoire vivante organisent, jusqu’au16 janvier 2010, l’exposition «Jaurès, 1859-2009 : 150 ans de modernité». L’exposition retrace ainsi son itinéraire du Tarn à Paris, indissociable de l’histoire de la gauche française, celui d’un homme né au 19e siècle, un homme engagé dans la vie politique française lors du basculement de la France et de l’Europe d’un siècle à l’autre, du 19e au 20e siècle. Ce sera surtout l’occasion de raconter ses grands combats pour unifier le socialisme, contre l’horreur de la guerre, toujours avec un éclairage contemporain.

Place Clichy, les travaux ont commencé

Les travaux ont commencé fin novembre. Le projet s’attache à l’amélioration de l’image urbaine de la place en mettant en valeur son potentiel paysager. Ainsi renouvelée, la place de Clichy deviendra un espace plus agréable et mieux partagé où il fera bon vivre ensemble.Riverains, commerçants, posez vos questions sur le projet par mail [email protected]

ou par téléphone au 39 75 de 8h à 19h du lundi au vendredi et de 9h à 14h le samedi.

Lancement du nouveau blog Binet

Le 11 juin dernier a marqué le coup d’envoi de l’immense chantier Binet. Dès le mois de décembre, vous pouvez vous tenir informés des changements qui interviendront dans votre quartier avec la mise en ligne du nouveau blog d’information Binet ! Nouvelle crèche, nouveaux logements, nouvelle bibliothèque, nouvelles écoles, nouveau centre d’animation, nouvelle rue... Ce chantier com-plexe, étalé sur six ans, va bou-leverser la vie des habitants et des utilisateurs du site. Ainsi, un nouveau blog dédié entièrement au chantier d’aménagement de l’îlot Binet sera mis en ligne par Paris Habitat pour l’information des habitants. Dès maintenant, connectez-vous sur www.nouveauquartier-binet.com ! Pour en savoir plus, vous pouvez contacter L’Equipe de Développement local du quartier : EDL - 1 rue Fernand Labori, 01 42 57 13 95

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la Bonne dametexte juli En ChavanES / photo StéphanE Balmy

SaloméLelouch

“ POuR AIMAnTER LA CHAnCE, IL DOnnE Au LIEu sOn CHIFFRE FéTICHE ”

Elle est née la même année que son théâtre, perché au sommet de la Butte. De là-haut, elle aime raconter de belles histoires. nous, on adore la sienne…

«Tu as de quoi écrire un roman ! » C’est comme ça une conversation avec Sa-lomé Lelouch. Un instant suspendu

rempli de mots simples, échangés naturellement, le temps qui passe sans se faire remarquer. C’est forcément trop court. Forcément trop riche pour un simple article. Alors on sélectionne quel-ques images que l’on met en scène, un peu comme elle le fait dans son théâtre. Le reste, on le garde pour nous, en bonus. Privilège de l’auteur.Premier acte : 1983. Claude Lelouch cherche un décor de théâtre pour son film Edith et Marcel.

A Montmartre, on veut faire du théâtre du Ter-tre un restaurant. Problème : on ne détruit pas un théâtre, sauf si on en construit un autre. Claude Lelouch saute sur l’occasion : il achète une partie du local situé du côté de l’avenue Junot et s’en-gage à en faire un théâtre/cinéma. Pour aimanter la chance, il donne au lieu son chiffre fétiche. Le Ciné 13 vient de naître. Un bonheur n’arrive ja-

mais seul : la même année, il est père d’une charmante petite fille. Elle s’appelle Sa-lomé…

Le Ciné 13 et Salomé sont un peu frère et sœur. Pen-

dant longtemps, ils s’ignorent royalement. « Je ne vivais pas dans le quartier et je trouvais le Ciné 13 un peu sombre. » Mais au deuxième acte, alors qu’el-le se lance dans le théâtre, Salomé se rappelle ce vieux frère oublié. « Nous cherchions une salle avec

la belle histoire

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des amis. Et un beau jour, révélation : le Ciné 13 ! C’était un lieu presque trop familier pour que j’y pense spontanément. » Le Ciné 13 est justement à la recherche d’une seconde vie. Fermé, seul, triste, il attend une âme sœur… Salomé demande les clefs à son père et en devient la directrice. Elle a 20 ans. Le Ciné 13 revit.

Elle en parle avec tendresse, comme d’un enfant. « J’y pense en permanence. Tout change quand on prend en charge un tel lieu. C’est une responsabilité. » Le père veille mais reste en retrait. Salomé s’épa-nouit. Elle réunit sa propre famille de comédiens et d’auteurs, donne la place à de nouveaux talents, fait parfois la caisse, lit, écoute, observe, apprend. Elle sait depuis bien longtemps qu’elle ne sera pas comédienne: « Cest trop violent pour moi. J’admire les gens qui parviennent à se glisser dans la peau d’un autre. J’ai surtout envie d’être moi. Et de raconter des histoires. » Dans l’acte 3, Salomé Lelouch s’empare

de la scène. Sa première pièce, baptisée Qu’est-ce qu’on attend ? vient de naître sur les planches du Ciné 13. Le récit d’une fratrie face à l’héritage pa-ternel. Ça ne vous dit rien ? « Au début, je voulais écrire une histoire très légère. Et puis forcément, la vie m’a rattrapée et c’est devenu un peu plus sérieux. Et plus proche de moi. » Son héritage à elle ne sem-ble pas encombrant. Il est là, inspirant, rarement envahissant. Ses parents ont aimé la pièce. Simple-ment. Le public aussi. Elle sera prolongée encore quelques mois avant de partir en tournée. Salomé a déjà d’autres histoires en tête. Pas étonnant : dans ses conversations, il y a des romans...

ciné 13 théâtre 1, avenue JunotTél. 01 42 54 15 12

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les Bons shopsles nouvelles boutiques du quartier

EvASIOn fOR MEn où Détente Rime Avec gouRmAnDise

Du Buddha-bar en fond sonore, une odeur d’encens qui flotte dans l’air, quelques bougies disposées çà et là et un lieu qui porte le nom d’Evasion for Men. Bien trouvé !

Car quoi de mieux qu’un institut de beauté qui fait salon de massage pour évacuer le stress de la vie parisienne ? Joliment décoré, l’institut, qui se consacre au bien-être des hommes exclusivement, offre une ambiance zen et relaxante. Voilà cinq mois qu’Evasion for Men, situé dans le quartier des Abbesses, bichonne les hommes en leur proposant des soins à la fois sensuels et gourmands. Au programme, vous pourrez vous laisser tenter entre autres par un soin gourmand au chocolat (75 euros, 1h), un soin régénérant au caviar, 85 euros, 1h15) , ou encore un soin

anti-âge « Gold pure » pour le visage (90 euros, 1h15). Pour le corps, ces messieurs ont le choix : gommages corporels ou soins amin-cissants pour la tonicité, modelages indien et californien pour la relaxation. Et chacun a droit à un soin individuel et repart avec une crème. La gourmandise ne s’arrête pas en si bon chemin puisque la patronne, Badira, leur offre de délicieux jus de fruits. Chanceux ces mes-sieurs ! De quoi leur donner envie de venir se faire chouchouter dans un institut où détente et gourmandise font cause commune pour le bien-être masculin ! Caroline Carbel-Fortunée

4, rue Audran Tél. 01 42 62 30 42Du lundi au samedi de 11h à 20h30www.evasionformen.fr

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les bons shops

LE COIn dES AMISet Des gouRmAnDs

Avec ses nuages peints au plafond, ses lumières tamisées et ses grandes plantes vertes, le Coin des Amis est un charmant restaurant où une touche de classique se mélange à un soupçon de baroque.

Une ambiance à la fois intime et conviviale pour cette ancienne boulangerie transformée en un petit restau-rant qui fleure bon la cuisine traditionnelle française et les spécialités de Subhas, chef du Coin des Amis. La terrine de poireau au foie gras, spécialité du restaurant, est une création du chef. D’autres douceurs originales sont au menu, comme le magret de canard au cassis ou le filet de daurade sauce poivron. Les escargots, entrecôtes frites et la fameuse tarte tatin sont également sur la carte. Le Coin des Amis offre une belle sélection de trente-huit vins en provenance de plusieurs régions de France. Pour un repas, il faut compter entre 16 et 22 euros le menu avec entrée, plat et fromage ou dessert, et entre 12 et 15 euros pour un plat à la carte. Vingt-deux ans de métier et autant d’années passées dans le quartier ont permis au chef d’imposer sa créativité et sa cuisine aussi traditionnelle qu’éclatante à deux pas de Montmartre. Caroline Carbel-Fortunée

50, rue du Mont-Cenis Tél. 01 42 52 30 36Ouvert tous les jours de 12h à 15h et de 19h à minuit.http://www.lecoindesamis.fr

MôM’ARtREun Lieu D’échAnge ouveRt à tous

Centre périscolaire innovant, Môm’Artre a toujours eu pour but de renforcer l’égalité hommes–fem-mes et de faciliter la vie des mamans en mettant à leur disposition un lieu de quartier qui accueille les enfants jusque 20h.

Joli centre coloré, Môm’artre est un lieu pratique, ouvert tous les soirs, les mercredis et pendant les premières semaines des vacances scolaires, pour les enfants de six à onze ans. Mais le centre ne fait pas que les sorties d’école et l’aide aux devoirs ! Il propose aussi des cours pour adultes tous les soirs de 20h à 22h : peinture, gym douce, mosaïque, yoga, couture, création graphique, dessin et gospel sont au program-me. Stages et cours d’alphabétisation sont également proposés. Tous les deuxièmes week-ends du mois, des loisirs partagés sont mis en place pour les enfants et leurs parents. Sorties-spectacles, ateliers artistiques et repas de quartier sont organisés tour à tour pour favoriser les échanges. En février, un stage de gospel pour adultes, un vernissage des enfants et un repas de quartier sont prévus. Car Môm’Artre est une asso-ciation « pour les gens », où tout le monde peut entrer, un lieu d’échange ouvert à tous. Caroline Carbel-Fortunée

2 rue de la Barrière BlancheTél. 01 42 28 82 27www.momartre.com

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le Bon artisantexte noëllE CorBEfin-SChrEmpp / photo Cél i n E BarrElEt

C’est le copain préféré des coquettes, et ça ne date pas d’hier : déjà à 13 ans, le jeune François bricolait des robes de cocktail pour ses copines de classe. Aujourd’hui, il lace la taille des élégantes et fabrique des robes de scènes extravagantes pour ses muses . un sacré tempérament François Tamarin !

Exténué, il est exténué, François Tamarin, mais vous reçoit gentiment dans son antre

très encombré du créateur qui vient juste de terminer un chef-d’œuvre de plus : une robe de mariée 1920, boutiquée en une semaine, pour sa meilleure amie ! Les robes de scène dû-ment corsetées – même si elles sont portées en ville – sont une vo-cation qui s’explique sans aucun dou-te par l’histoire de France. « Quand j’étais gamin, j’étais fou d’histoire de France. Je voyais un dic-tionnaire avec des portraits de Louis XIV, de la Montes-pan, ça me rendait fou ». Pas vraiment de formation pour cette passion, mais une soif d’apprendre, com-me tout autodidacte qui se respecte. Notamment à travers quelques stages qui lui ouvrent les portes des ateliers de l’Opéra « A la personne qui s’occupait

des recrutements à l’époque, j’avais montré un costume d’enfant – taille 6 ans - d’inspiration Louis XIV, fabri-qué avec des échantillons que mon beau-frère tapissier m’avait donné. » Dans les années 95/96, le jeune Ta-marin commence donc sa vie professionnelle dans les ateliers de Bastille et Garnier. Il en partira pour s’installer chez lui, dans ce petit atelier niché porte

Montmartre. « Je me suis mis à mon compte en 2004, au moment où j’ai été médaillé

Meilleur Ouvrier de France ! »Entre temps, Tamarin a décou-vert le carnaval de Venise, où il débarque chaque année depuis neuf ans, et où il retrouve sa bande de « fous de Venise plus ou moins polymorphes », qui

partagent la même passion du costume, de l’élégance et de la

fête. « A force de m’exhiber dans des atours tous plus baroques les uns que les

autres, le bouche à oreille a fonctionné et j’ai plein de commandes de clientes qui portent mes robes à Venise. »Quand il n’est pas dans la cité des Doges, Tamarin donne des cours de corset sur mesure dans un lycée professionnel spécialisé dans le textile. La passion des corsets lui est venue devant la TV : « A 9 ans, j’ai découvert Wonder Woman et j’étais fasciné par ce

le Figaro DU corset

François Tamarin

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bustier qui tenait tout seul sans bretelles. J’ai deman-dé à ma grand-mère le secret d’un tel miracle et elle m’a répondu par un seul mot : baleines ! Quand j’ai commencé à coudre, j’utilisais absolument tout ce que je trouvais, des lames de scie à métaux, du rotin, j’ai tout essayé... » Aujourd’hui sa technique est si élabo-rée que ses corsets ont la réputation d’être les plus confortables de Paris. Au fil des rencontres, François Tamarin s’est crée un fan-club de muses et mécènes fidèles qui admirent son travail : « L’une d’entre elles est à mon avis l’une des cinq femmes les plus élégantes de Paris, sa vie est une œuvre d’art ! » Mais qui sont ces femmes qui prennent plaisir à lacer serré leur taille ? « Ce sont des esthètes, des élégantes qui n’ont pas peur d’être regardées. » Tout le portrait de Monica Bellucci ou de Dita von Teese, dont il rêve secrètement de lacer et d’enlacer... la taille !

son atelier 1, rue Marcel sembatTél. 01 77 12 66 89françois@françoistamarin.com

ses lieuxBistrot La Renaissance (a servi de décor à de nombreux films dont le dernier Tarantino)Coin de la rue du Poteau et de la rue Championnet Le Truc Café58, rue du PoteauTél. 01 42 52 64 09L’Opéra Comique5, rue Favart - 75002Tél. 01 42 44 45 46

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les Bons petits diaBlestexte Cam i llE Dutr i Eux

Faire le bien dans la joie. La devise de la République de Montmartre est devenue celle de Joël, le maître tambour des P’tits Poulbots.

Dans un sourire franc au bord du cœur, Joël a les yeux qui brillent quand il parle de ses enfants. « Nous sommes

une famille qui inclut tout le monde. Pas de distinction de milieux ni d’âge. » Pour preuve, l’adhésion y est libre. Seule condition : parta-ger les valeurs de cette association. L’amour des anciens, le don de soi et le partage en sont les mots d’ordre.

Âgés de 4 à 24 ans, les héritiers de l’affi-chiste Francisque Poulbot qui fit partie des fondateurs de la République de Montmartre font résonner leurs tambours dans les rues pavées de la Butte. Si leurs ancêtres titis usaient leurs fonds de culotte sur les trot-toirs de la rue Lepic, nos jeunes musiciens ne connaissent plus de frontières : défilé

Kenzo au Palais de Tokyo, Naples, Londres, des projets en ébullition…

Les P’tits Poulbots, parés de leurs costumes d’infanterie datant de 1813, ne marchent plus derrière l’armée napoléonienne. Aujourd’hui, ils se retrouvent pour répéter place du Tertre, sans compter leurs coups de baguette.

« Les P’tits Poulbots, c’est une histoire d’en-fance. Une enfance que notre fondateur a voulu rendre belle malgré la Grande Guerre. Aujourd’hui, c’est la même histoire de don de soi. Jouer avec ces enfants, c’est prendre une belle leçon de vie. Ce que j’aime, c’est emmener les enfants dans un monde où mu-sique veut dire plaisir. » C’est sûr : Joël a la main sur le tambour... et sur le cœur.

les p’tits poulbots3, place du Tertre

P’tits Poulbots Baguettes magiques

La Fanfare des

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Au son entêtant des percus brésiliennes, un ballet gracieux et quasi aérien se déroule sous nos yeux. Capoeira Viola nous offre une invitation au voyage et à la maîtrise de soi.

A mi-chemin entre la lutte, la danse et l’art, la capoeira est un mélange d’esquives de coups de pieds, de sauts mais aussi

d’échanges de regards. Dans la Roda, le cer-cle qui sert d’aire de jeu, les gestes défient les lois de la pesanteur. Un instant, on se croirait dans une scène de Matrix, sans besoin d’effets spéciaux !

Créé au Brésil dans le but de canaliser la co-lère et l’agressivité des esclaves dont les mains étaient enchaînées, cet art est aussi et avant tout une philosophie de vie. C’est d’ailleurs ces valeurs que Maestra Jo, la directrice, et ses aco-lytes chorégraphes et musiciens veulent trans-mettre. Ici, il faut respecter les codes.

C’est un éveil idéal pour les bambins ! Entre sport

et danse, la capoeira peut se pratiquer dès 4 ans. Cabrioles et cascades sont au programme, mais surtout respect des aniciens et des traditions. La capoeira, c’est aussi une école la vie.

Au sein du collectif Pôle Sud qui regroupe plu-sieurs associations, Capoeira Viola organise également dans sa capoeirathèque des débats, des expos, des ateliers, des spectacles… De quoi entraîner nos bambins sur la plage de Co-pacabana !

Exotisme et esthétique sont au menu mais tou-jours dans une démarche associative qui fait vivre le quartier. Un collectif haut en couleur à la bonne humeur contagieuse. Entrez dans la danse !

capoeira viola37, rue Pajol

Tél. 01 46 07 57 70 - www.capoeiraviola.com

violaDanse d’élévation

capoeira

texte Cam i llE Dutr i Eux

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texte anah i palaC ioS / photo anto inE falguErollES

L’hiver engourdit le 18e, et pourtant, le long de sa frontière est, le poumon vert du quar-tier respire encore.

C’est peut-être parce qu’on ne s’attend pas à les trouver là, baignés de la lumière irréelle des réverbères multicolores, que les Jardins d’Eole nous attirent. Peut-être aussi parce qu’ils sont le fruit d’un rêve commun, celui de l’association qui a donné son nom aux jardins, et surtout celui d’un quartier, consulté tout au long de la conception. Quatre hectares de verdure s’étirent en surplomb des voies fer-rées, imaginés comme un plateau offert aux regards des habitants. Répondre point par point aux deman-des des riverains, un pari pour le moins ambitieux pour pré-server cet espace de l’influence des hauts lieux du deal parisien alentours. Preuve de l’évolution des mentalités, les riverains ont d’abord exigé un jardin « nouvelle génération », très simple mais respectueux de l’environnement. Jardin de viva-ces, jardin sec, prairie fleurie, jardin de graminées, démarche HQE, cet espace, pionnier en matière d’écologie, surprend par sa subtilité et nous fait découvrir une biodiversité étonnante.Le regard embrasse presque tout le jardin com-

me la scène d’un théâtre, avec ses stars sous les projecteurs : les graffs éclatants sur les murs des nombreux terrains de sport, la grande prairie, les jardins associatifs. Les lumières de la ville et des trains qui passent se reflètent au sol, transfor-mant les allées de béton en miroir d’eau le temps d’une averse. « Le paysage, c’est l’endroit où le ciel et la terre se touchent », dirait Michel Cora-joud, paysagiste et concepteur du lieu.

Dédié à la vie de quartier, avec des jar-dins partagés, des pique-niques, une

buvette, ce jardin est devenu ces jours-ci un îlot de tranquillité

hivernale, encore vert, encore plein de couleurs et d’odeurs quand les jardins ordinaires se déplument. Et si, par une belle journée d’hiver vous allez voir passer les trains

depuis le belvédère, vous en-tendrez peut-être les contes de

Noël que Montmartre murmure à la nature endormie.

les jardins d’eoleEntre la rue du Département, la rue Riquet et la rue d’Aubervilliers. Métro stalingradHoraires d’hiver jusqu’à fin février. Ouverture 8h (sem.)/9h (week-end)Fermeture 17h45 (jusqu’à 21h30 en été)

ODE à LA sIMPLICITé

Les Jardins d’éoLe

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le conte est Bontexte juli En ChavanES / photo tiBo & anouChka / lincoln tv / canal +

Hervé Hadmar

En novembre et décembre, le Bonbon est resté collé au petit écran. scotché par une série diffusée sur Canal+ : Pigalle la nuit. un bijou offrant un nouveau regard sur no-tre quartier, transformé en formidable théâ-tre de vies. une rencontre avec son réalisa-teur Hervé Hadmar s’imposait.

Voir Pigalle et l’aimer. L’histoire d’Hervé Hadmar. « Je cherchais l’arène idéale pour une nouvelle série. Un cadre d’humanité pour instal-ler mes personnages. Un jour, en descendant à la station de métro Pigalle, je me suis dit : c’est ici. » Coup de foudre. « Il y a tout. Toutes les vies, toutes les cultures, toutes les sexualités. Pour un réalisateur, c’est passionnant. » Comment abor-der le quartier ? En franchissant sa porte d’en-tré : la terrasse d’un café. Hervé Hadmar et son co-scénariste Marc Herpoux s’installent aux

abords de la place. Devant leurs yeux, le théâ-tre s’anime. Quand la lune apparaît, la vie du quartier rouge devient brûlante. C’est décidé, ce sera Pigalle la nuit. Point de départ : un petit appartement au cœur du quartier. Une immer-sion de six mois, à la recherche d’une histoire. Hervé et Marc sillonnent les rues, provoquent les rencontres, arpentent les zones d’ombre. Et petit à petit, leurs personnages se révèlent. Il y a cette femme toujours vêtue de rose. Dans la série, elle sera Alice. Il y a cette professionnelle du sexe qui inspire Fleure. Il y a surtout ce phare de Pigalle, dressé sur ses rues comme un totem : le Sexodrome. « Dès le départ, on a eu envie de faire de son patron l’un des personnages principaux. » Pour l’incarner, Hervé n’a qu’un seul nom : Simon Abkarian. Choix parfait, l’acteur est magnifique. Le réalisateur navigue sur le fil ténu entre fic-

pigalle plein les yeUx

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tion et réalité. Fascinant numéro d’équilibri-ste... Même dans les territoires reculés, on ne s’offusque pas de sa présence: « Les gens ont saisi notre sincérité. On ne juge pas. Ce que l’on racon-te, c’est l’humanité de Pigalle. » Après l’immer-sion, vient le temps du tournage. Hervé plonge ses acteurs dans le flux sanguin, au milieu de la foule, en live, en vie. Au réel, il confronte un univers onirique, incarné par une boîte de nuit installée sur le terre-plein central du boulevard de Clichy. Un vaisseau lumineux tombé du ciel. Son nom : le Paradise... « Le cœur de la sé-rie, ce sont les passages entre le mythe et la réalité.

Pigalle, c’est un mythe rayonnant et une réalité très sombre. Nos personnages tentent de trouver le point d’équilibre. » Hervé Hadmar vise juste. Son Pigalle réinventé a un charme fou, même pour ceux qui l’arpentent depuis des années. Il grandit et touche l’universel. « Nous courrons tous après un mythe. La question est : comment le faire coexister avec notre réalité ? » Pigalle... Au bout de la nuit, la philosophie...

Pigalle la nuitSortie du coffret DVD en janvier 2010

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agenda des manifestations culturelles

le Bon agenda

musique

L’Elysée Montmartre

12/01/10 StRAtOvARIUS

16/01/10 InnOvAtIOn In pARIS

24/01/10 CERnUnnOS pAGAn fEStIvAL

La Cigale

20/01/10 EUROpE

21/01/10 pOny pOny RUn RUn

23/01/10 tRIO ESpERAnçA

28/01/10 REvOLvER

La Boule noire

12/01/10 nAïf

27/01/10 féLOChE

Les Trois Baudets

07/01/10 LE p’tIt BAZAR

Du 10/01/10 au 31/01/10

LES déMénAGEURS

Du 12/01/10 au 13/01/10 dELphInE

vOLAnGE

Du 14/01/10 au 18/06/10 UppERCUt

15/01/10 78 RpM

Du 21/01/10 au 20/02/10 IMBERt IMBERt

Du 26/01/10 au 27/01/10 CAthERInE

MAJOR

Centre Musical Barbara

08/01/10 KAtIA GOLdMAnn Et LUI

09/01/10 LOnAh

14/01/10 COnCERt ILLUStRé

15/01/10 KALASh

29/01/10 CARtE BLAnChE XAnGO

30/01/10 LAvACh’

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le bon agenda

ThéâTre

Le Trianon

LA pRInCESSE dE tREBIZOndE

Vendredi, Samedi : du 15/01/10 au 16/01/10 à

20:30

Dimanche : le 17/01/10 à 15:03

fAME

Dimanche : du 22/01/10 au 21/02/10 à 15:30

Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi : du

22/01/10 au 21/02/10 à 20:30

Théâtre de Dix Heures

CédRIC ChApUIS - UnE vIE SUR MESURE

Du 08/01/10 au 27/03/10 à 20:30

AnthOny JOUBERt : SAISOn 1

Du 12/01/10 au 27/03/10 à 20:00

L’étoile du nord

fAItS d’hIvER - dAnSES d’AUtEURS

Du 12/01/10 au 13/01/10

CAILLOUX

Du 19/01/10 au 23/01/10

LES CAStELEtS dE fORtUnE

Du 26/01/10 au 30/01/10

LE dERnIER CRI dE COnStAntIn

Du 26/01/10 au 30/01/10

Théâtre Galabru

COnStAnCE - JE SUIS UnE pRInCESSE

BORdEL

Jeudi, Vendredi, Samedi : jusqu’au 27/02/10

Lavoir Moderne

vIOL

Du 25/11/09 au 19/12/09 à 20:30

MAMAnE MALMènE LES MOtS

Lundi : du 04/01/10 au 11/01/10 à 20:30

Ciné 13

LES LOUpIOttES dE LA vILLE

Jusqu’au 30 mars

StEREOptIK

Du 5/01 au 26/01

QU’ESt CE QU’On AttEnd

jusqu’au 25/03

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Le Bonbon est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement, sur un site labellisé imprim-vert avec des encres végétales. Ne pas jeter sur la voie publique.

les Bonnes adresses RÉGIE PUBLICITAIRE06 27 96 75 82

1/ 1001 f E nêtr E S71, rue CondorcetTél: 01 45 33 03 86 2/ an o u C h i k30, rue DurantinTél: 01 42 58 44 83

3/ C luB m o ntmartr o i S50, rue Duhesme / 60, rue OrdenerTél: 01 42 52 50 50

4/ B o Dy m i n utE196, rue de ChampionnetTél: 01 42 26 53 43

5/ Ca l l m E B uBB l E S54, rue CustineTél: 06 48 27 14 76

6/ C o m pto i r jo f fr i n5, rue Lepic / 28, rue HermelTél: 01 42 64 90 45 – 01 46 06 40 25

7/ C rySta l o pt i Ca l24, rue de la Goutte d’OrTél: 01 42 52 36 30

8/ E C o S iu m l E BaZar B i o6, rue CustineTél: 09 81 61 14 07

9/ ko o Djo -v i60 rue Duhesme Tél: 01 42 55 88 47

10/ i m m o p o l i S105, rue CaulaincourtTél: 01 53 41 33 00

11/ i n St itut E vaS i o n fo r m E n4, rue AudranTél: 01 42 62 30 42

12/ « l E SQ uar E » D E marCaD Et227, bis rue MarcadetTél: 0153 11 08 41

13/ l E D o l l102, bld de ClichyTél: 01 82 09 47 42

14/ l E g aB i n25, rue LambertTél: 01 53 28 27 93

15/ l E marC hé D E S gaStr o n o m E S9, place PigalleTél: 01 80 06 85 56

16/ l E p E t it par i S i E n28, rue de TholozéTél: 01 42 54 24 21

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