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1 ATELIER DE FORMATION DES BENEFICAIRES DU PROGRAMME BIOGAZ DE LA SNV, DES SUPERVISEURS ET AUTRES PARTENAIRES AU DEVELOPPEMENT THEME: VALORISATION DU DIGESTAT EN AGRICULTURE BAMENDA, du 26 au 28 September 2011 Auteurs: TEUPA LACHIO BERTIN Ingénieur Agronome / Environnementaliste Expert TERRE ET DEVELOPPEMENT Tel : (237) 6 75 13 88 08 E-mail : [email protected] TIENTCHEU KAMENI Maurice Coordonnateur TERRE ET DEVELOPPEMENT Tel : (237) 2 22 14 67 02/ 6 75 17 09 21 E-mail : [email protected]

Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

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Page 1: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

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ATELIER DE FORMATION DES BENEFICAIRES DU

PROGRAMME BIOGAZ DE LA SNV, DES SUPERVISEURS

ET AUTRES PARTENAIRES AU DEVELOPPEMENT

THEME: VALORISATION DU DIGESTAT EN AGRICULTURE

BAMENDA, du 26 au 28 September 2011

Auteurs:

TEUPA LACHIO BERTIN

Ingénieur Agronome / Environnementaliste

Expert TERRE ET DEVELOPPEMENT

Tel : (237) 6 75 13 88 08

E-mail : [email protected]

TIENTCHEU KAMENI Maurice

Coordonnateur TERRE ET DEVELOPPEMENT

Tel : (237) 2 22 14 67 02/ 6 75 17 09 21

E-mail : [email protected]

Page 2: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

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Sommaire I-CONTEXTE ............................................................................................................................................. 3

II-OBJECTIF GLOBAL ................................................................................................................................. 4

III-OBJECTIFS SPECIFIQUES ...................................................................................................................... 5

III- METHODOLOGIE ................................................................................................................................ 5

IV-DEROULEMENT DE LA FORMATION................................................................................................ 5

IV.1PRECISIONS SUR LA COMPATIBILITE ENVIRONNEMENTALE DU DIGESTAT .................................. 7

IV.2-EFFETS DU DIGESTAT ET DE L’ENGRAIS CHIMIQUE SUR LES CARACTERISTIQUES PHYSICO-

CHIMIQUES DU SOL ............................................................................................................................. 8

IV.2-EFFETS NOCIFS SUR LE SOL ET L’ENVIRONNEMENT ................................................................... 8

IV.3-CONCEPTS CLE ET ELEMENTS DE BASE SUR LES BESOINS DES PLANTES EN ELEMENTS

NUTRITIFS .......................................................................................................................................... 10

IV.4-techniques de production du compost ...................................................................................... 10

IV.5-TECHNIQUES DE PRODUCTION DU COMPOST DE DIGESTAT .................................................... 11

IV.6-UTILISATION DES DIFFERENTES PARTIES DU DIGESTAT ............................................................ 12

IV.7-DOSES D’APPLICATION DU COMPOST MATURE POUR QUELQUES CULTURES ........................ 13

V. PERSPECTIVES D’AVENIR ................................................................................................................... 15

VI-CONCLUSION ..................................................................................................................................... 16

VII ANNEXES .......................................................................................................................................... 17

Page 3: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

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I-CONTEXTE

En Afrique, l’urbanisation a connu une croissance spectaculaire durant les dernières

décennies. Cette croissance est favorisée par un important taux de croissance naturelle et un

exode rural massif des populations. Cette urbanisation ne va malheureusement pas sans poser

d’importants problèmes aux responsables en charge des cités africaines et des zones rurales.

L’accès à l’énergie en fait partie.

En raison de la pauvreté, de la faiblesse des capacités des entreprises en charge de la

production et la distribution de l’énergie électrique, des problèmes d’accessibilité au gaz

domestique, du coût élevé du prix du gaz domestique, une frange importante des ménages

dans les pays en voies de développement dont le Cameroun cuisinent encore à partir du bois

de chauffage. Ainsi l’explosion démographique que connaissent les villes Camerounaises

s’accompagne par une augmentation significative de la pression sur la ressource ligneuse en

vu de satisfaire les besoins en bois de chauffage des ménages. Cette pression est l’une des

causes non négligeable de la déforestation et donc de la destruction de l’environnement. Dans

la région sahélienne et les zones montagneuses du pays, dans un contexte de raréfaction de la

ressource, la cuisson à partir du bois de chauffage apparaît plus problématique sur le plan

environnemental, on peut citer entre autre l’important temps consacré à la recherche du

précieux bois de chauffage, par des familles entières, et notamment les femmes et les enfants

qui ne peuvent de ce fait, consacrer plus de temps aux études ou aux loisirs, l’abattage des

zones mises en défens (aires protégées, parcs zoologiques, parcs naturels etc). La destruction

des arbres d’ombrage, etc.

Conscient des conséquences sur le plan socio économique, sanitaire et environnemental

inhérent à l’utilisation du bois comme source d’énergie pour la cuisson dans les ménages, le

gouvernement camerounais à travers le ministère de l’eau et de l’énergie (MINEE) et en

partenariat avec les ONG internationales, SNV et Heifer international, s’est tourné depuis

2010 vers la promotion et le développement du biogaz domestique, à travers la mise en œuvre

du programme intitulé « Programme national de développement et de promotion du biogaz

domestique », qui a démarré en avril 2010. A cet effet, un certain nombre de bio digesteur

(modèle GGC 2047) ont déjà été construits auprès de quelques ménages bénéficiaires,

réparties dans cinq régions du Cameroun (Extrême-nord, Nord, Adamaoua, Ouest, Nord-

ouest).

Page 4: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

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Après la phase pilote du programme, la SNV et les pouvoirs publics nationaux ont constaté

que les bénéficiaires n’appréhendaient pas suffisamment l’intérêt de même que les

opportunités offertes par les sous-produits issus du processus de production du biogaz

domestique. Pourtant, l’utilisation du bio-digesteur présente plusieurs avantages parmi

lesquels l’engrais organique appelé digestat. La grande majorité des bénéficiaires actuels ne

profitent pas encore pleinement de ces avantages notamment du principal sous-produit qu’est

le digestat, résidu ou « déchet » qui ressort du bio-digesteur après l’obtention du biogaz, et qui

constitue un engrais organique très riche. Sa meilleure utilisation comme fertilisant devrait

contribuer à l’accroissement de la production agricole.

La valorisation du digestat devrait permettre aux ménages bénéficiaires non seulement

d’assurer un retour sur investissement, mais aussi d’assurer le remboursement du crédit pour

certains. Cependant, l’utilisation du digestat n'est pas très connue par les ménages et nécessite

une sensibilisation et une formation. La valorisation du digestat est un facteur supplémentaire

pour élargir le marché de construction des bio-digesteurs et intéresser aussi d’autres acteurs

au secteur des énergies renouvelables

C’est la raison pour laquelle la SNV a recruté « Terre et Développement », une structure

d’appui ayant des compétences à la gestion agricole afin de renforcer les capacités de diverses

parties prenantes au programme, à l’utilisation des sous-produits issus des biodigesteurs et

notamment le digestat. A cette fin, un atelier de formation s’est tenu les 5 et 6 octobre 2011 à

Bamenda aux fins de renforcer les capacités de diverses parties prenantes et notamment les

services déconcentrés de l’Etat, les Collectivités Territoriales Déconcentrées, les

établissements publics tels le FEICOM, les institutions de microfinances, les médias, les ONG

et associations, les institutions de recherche, les instituts de formation, les bénéficiaires de

biodigesteurs, les agriculteurs, les éleveurs, les institutions de microfinances, les Collectivités

Territoriales Décentralisées, les agriculteurs, les éleveurs etc.

II-OBJECTIF GLOBAL

Au terme de la formation les participants ont appréhendé toutes les potentialités et les usages

du biodigestat dans l’agriculture familiale.

Page 5: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

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III-OBJECTIFS SPECIFIQUES

Faire comprendre aux parties prenantes, l’importance du digestat comme engrais

organique pour la production agricole ;

Renforcer les capacités des participants sur le processus de compostage à partir du

digestat, l’utilisation optimale des sous-produits issus des biodigesteurs dans

l’amélioration de la production agricole.

III- METHODOLOGIE

La formation s’est basée sur des approches participatives. Il s’est agi pour les facilitateurs, de

manier la dynamique de groupe, les techniques andragogiques, de même que les échanges

d’expériences. Les apports théoriques des experts ont été à chaque fois confrontés à la réalité

des faits imposés par la pratique quotidienne sur le terrain. Il en a découlé des confrontations

qui ont éclairci davantage les questionnements des participants sur les aspects en débat.

IV-DEROULEMENT DE LA FORMATION La formation a commencé par un discours de bienvenue à l’attention des participants,

discours prononcé par le coordonnateur de SNV Bamenda, Mr Moussa Charlot. A souhaité la

bienvenue aux participants de même qu’il les a exhorté à prendre part aux différents travaux,

et ce de manière assidue et engagé.

Un round-up des attentes et des craintes des participants sur le thème du jour à savoir la

valorisation du digestat en agriculture, a été effectué afin d’ajuster les contenus, de même que

le mode opératoire, aux désidératas des personnes à former. Un résumé des attentes et des

craintes des participants est condensé dans le tableau ci-dessous :

Attentes Craintes

De claires explications sur le processus de

valorisation du digestat.

Que les documents de formation ne soient

pas disponibles pour les participants

Acquérir suffisamment de connaissances sur

la composition du digestat et ses méthodes

d’application

Que le digestat ne soit pas disponible au

niveau des principaux utilisateurs que sont

les paysans

Ce qu’il faut pour mettre en place un

biodigesteur et comment tout le système

fonctionne.

Absence d’un mécanisme de suivi après le

séminaire

Page 6: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

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Les différences entre le digestat et l’engrais

chimique

Contamination de l’environnement du fait

des produits chimiques contenus dans le

digestat.

La différence qu’il y a à faire entre le

digestat frais et le digestat sec

Que le temps imparti à la formation ne soit

pas suffisant pour bien maîtriser les concepts

Comment utiliser le digestat en saison

sèche ?

Une contamination de l’environnement par

les biodigesteurs

Le marketing du digestat Que le digestat ne soit incompatible avec la

préservation d’un environnement sain

Mieux connaître les participants afin

d’interagir ensemble dans les échanges

d’expériences.

Le digestat pourrait constituer une source de

contamination nocive pour la santé du fait du

contact régulier avec les déchets d’animaux.

Comment financer la construction des

biodigesteurs ?

Le digestat pourrait contaminer le sol

Bonne utilisation du biogas, et ses différents

sous-produits.

Peur de la prolifération des moustiques dans

les abords des fosses de digestat

Réduire les conflits entre les éleveurs et les

agriculteurs

Absence de visite terrain au cours de la

formation.

Bonne utilisation du digestat L’apport du digestat pourrait créer un conflit

entre les vendeurs d’engrais chimiques et les

promoteurs du digestat de même que ses

utilisateurs.

Risque d’explosion des biodigesteurs suite au

gaz libéré.

Nous donner des arguments pertinents pour

convaincre les paysans dans l’adoption du

digestat.

Risque d’inhalation du gaz s’échappant de la

cuisinière d’un biodigesteur.

Qu’il y ait des descentes terrain afin de

toucher du doigt les réalités du biodigesteur,

de même que celles du digestat

Cette étape a permis de se rendre compte que quelques-uns des participants étaient tout à fait

nouveaux dans le processus et ne maîtrisaient pas encore la technologie. Aussi, a-t-il été

Page 7: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

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opportun de donner la parole aux cadres de la SNV présents afin que ces derniers fassent

quelques mises au point préalables, notamment s’agissant de la compatibilité

environnementale du digestat, de même que sa compatibilité avec la santé des utilisateurs. On

a ainsi appris que le digestat, au lieu d’être nocif pour l’environnement, en est plutôt son

fervent protecteur. C’est la raison pour laquelle, comme on le verra par la suite, le digestat

constitue un excellent fertilisant, un protecteur du sol.

IV.1PRECISIONS SUR LA COMPATIBILITE ENVIRONNEMENTALE DU

DIGESTAT Pour ce qui est des craintes pour la santé, le staff de la SNV, corroboré par les témoignages de

nombreux utilisateurs, a démontré que le digestat est issu d’un processus de libération du gaz

à une température oscillant entre 40 et 45°C. Une telle température a tendance à tuer les

bactéries contenues dans le croton des animaux. Le risque de contamination des humains à

partir du digestat est donc très limité.

Pour ce qui est des inquiétudes concernant le risque d’explosion, on a relevé que la

technologie promu par la SNV provient des expériences de cet organisme au Népal qui a pu

valoriser le biogaz dans ce pays, au point d’en faire une technologie partagée par la quasi-

totalité de la population. Quoiqu’il en soit, les biodigesteurs promus par la SNV, sont

façonnés par des constructeurs formés aux normes de sécurité les plus stricts. A ce jour, a

affirmé le staff de la SNV, sur les 90 biodigesteurs produits de part le pays, aucun incident

n’a eu à être déploré.

Toujours pour corroborer le risque d’explosion quasi nul, des participants ont témoigné sur le

fait qu’en cas de négligence due à l’ouverture prolongée des vannes de la cuisinière, y

compris par les enfants, l’odeur du méthane, certes se répand dans la maison, mais est

insusceptible de mettre celle-ci en danger, y compris en présence d’étincelles.

Pour mettre tout le monde au même niveau d’informations, un bref rappel du Programme

biogaz soutenu par la SNV et le MINEE a été effectué.

La formation proprement dite a commencé par la présentation des avantages et des

inconvénients de l’engrais organique et de l’engrais chimique. Le tableau ci-dessous a révélé

la quintessence de ces avantages et inconvénients.

Page 8: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

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IV.2-EFFETS DU DIGESTAT ET DE L’ENGRAIS CHIMIQUE SUR LES

CARACTERISTIQUES PHYSICO-CHIMIQUES DU SOL

Caractéristiques physiques

et chimiques du sol

Effet dû à l’apport de

l’Engrais organique

Effet dû à l’apport de

l’Engrais chimique

Structure Améliore la structure N’a aucun effet, et pourrait

au contraire altérer la

structure du sol,

Perméabilité Améliore la perméabilité N’a aucun effet

Capacité du sol à retenir

l’eau

Améliore la capacité du sol à

retenir l’eau

N’a aucun effet

Capacité du sol à retenir les

éléments nutritifs

Améliore la capacité du sol à

retenir des éléments nutritifs

N’a aucun effet

Teneur du sol en micro-

organismes utiles

Améliore la teneur du sol en

micro-organismes utiles

N’a aucun effet, et pourrait

au contraire tuer les micro-

organismes utiles du sol,

IV.2-EFFETS NOCIFS SUR LE SOL ET L’ENVIRONNEMENT

Effet nocif susceptible de se

produire

En cas d’utilisation de

l’engrais organique

En cas d’utilisation de

l’engrais chimique

Altération du sol par

acidification

Risque faible Risque élevé en cas

d’utilisation d’engrais

acidifiants

Altération du sol par

Alcalinisation

Risque faible Risque élevé en cas

d’utilisation d’engrais

alcalinisant

Risque de toxicité pour la

plante

Risque faible en cas

d’utilisation d’un engrais

organique de bonne qualité

Risque élevé

Risque de brulure de la plante Risque faible en cas de bon

usage

Risque élevé même en cas de

bon usage

Pollution de la nappe

phréatique en nitrate

Risque faible Risque élevé en cas

d’utilisation des engrais

azotés

Page 9: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

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Contamination du sol en

métaux lourd

Risque faible en cas

d’utilisation d’un engrais

organique de bonne qualité

Risque existant

Contamination du sol en

germes parasites

Risques faible en cas

d’utilisation d’un engrais

organique de bonne qualité

Aucun risque

Contamination du sol en

semences de mauvaises

herbes

Risques faible en cas

d’utilisation d’un engrais

organique de bonne qualité

Aucun risque

Le formateur a conclu sur cette partie par les divers effets sur le rendement des plantes à

savoir qu’un sol fertilisé uniquement avec de l’engrais chimique risque de voir son rendement

baisser considérablement avec le temps, cependant qu’un un sol fertilisé avec de l’engrais

organique montre une stabilité dans la production et une progression du rendement avec le

temps.

POINTS D’ATTENTION

La discussion sur ce point, a porté sur les risques de contamination que pourraient susciter

l’engrais organique à base de digestat sur les plantes, de même que sur les hommes. De fait,

quelques participants ont émis des craintes sur le fait que des produits vétérinaires dangereux

voire avariés qui sont souvent inoculés aux animaux ne puisent avoir des effets négatifs sur

les plantes, voire sur les hommes qui les manipulent. D’autres ont pensé que le digestat

pourrait libérer des métaux lourds dans le sol, ce qui aurait plutôt un effet contraire à celui

souhaité. Le formateur a évacué le risque de contagion des êtres humains et des plantes à

partir du digestat, et a expliqué que les produits vétérinaires fussent-ils dangereux, notamment

pour ce qui est des composés organiques polluants sont détruits pour la plupart durant le

séjour des crotes animales dans le biodigesteur. Pour ce qui concerne les craintes concernant

les métaux lourds, il a rassuré les participants sur le fait que la composition chimique du

digestat, comme on le verra d’ailleurs par la suite, ne comporte pas de risques de

contamination du sol en métaux lourds. En effet, et d’après SOLAGRO (2004), il est observé

que la digestion anaérobie qui a lieu dans le biodigesteur transforme des métaux lourds

sous une forme insoluble.

Page 10: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

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IV.3-CONCEPTS CLE ET ELEMENTS DE BASE SUR LES BESOINS DES PLANTES

EN ELEMENTS NUTRITIFS L’entame de la formation a également consisté en une mise en train, grâce à la définition des

concepts. Les participants se sont ainsi familiarisés avec les notions de base qui vont être

utilisées lors de l’atelier. Il s’est ainsi agi de notions telles : sol, texture du sol, granulométrie,

structure, agrégats du sol, porosité, capacité de rétention d’eau, humidité, salinité, déchet

biodégradable, déchet non biodégradable, engrais de fond, engrais d’entretien ou de

couverture etc.

Le formateur a définit les besoins de plantes en éléments nutritifs. On a ainsi appris que

l’analyse des plantes montre qu’elles contiennent, dans des proportions différentes, un certain

nombre d’éléments dont a besoin la plante tels l’onze, le carbone, l’oxygène, l’hydrogène,

l’azote, le calcium, le magnésium, le phosphore , Le potassium, le sodium, le souffre, etc. Ces

éléments sont dits majeurs, ils forment plus de 99% du poids de la plante.

A côté des éléments majeurs, on en trouve environ dix-huit autres en quantité très réduite dans

les plantes. Bien qu’en quantité faibles 07 parmi les éléments mineurs ont un rôle déterminant

dans la croissance des végétaux et agissent à l’état de trace, il s’agit de : le bore, le chlore, le

cuivre, le fer, le manganèse, le molybdène, le zinc. Il se trouve que tous ces éléments

nécessaires à une bonne croissance de la plante, sont en majorité contenus dans le digestat.

IV.4-techniques de production du compost En dehors des déjections animales, le formateur a relevé que le biodigesteur pouvait

également recevoir des déchets de toute autre nature, notamment des déchets ménagers. Il a

dès lors, déroulé les mécanismes menant à la production du compost. Les différentes étapes

ont été abordées : tri primaire des déchets, broyage fermentation (aérobie), maturation,

affinage par criblage du produit issu de la maturation. Le cas spécifique du digestat qui est

une méthode anaérobie de production du compost a également été abordé. Le formateur a

déroulé l’évolution de la matière organique au cours de la digestion anaérobie telle que cela

se produit dans le biodigesteur. On ya a appris qu’au cours de la décomposition anaérobie

2/3 de la matière organique facilement biodégradable (lipides, protéines, amidon,

cellulose, acide gras, ) sont dégradés et transformés en biogaz ;

La lignine reste conservée ;

Page 11: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

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L’azote, issu de la dégradation des composés azotés organiques et dégradés au même

taux que la matière organique globale, se retrouve sous forme N-NH4+ et

majoritairement dans la fraction liquide du digestat (plus de 85% d’après SOLAGRO,

2004) ;

Les 2/3 du phosphore contenu dans la matière organique originale se minéralisent,

toutefois, contrairement à l’azote, le phosphore minéral se trouve majoritairement dans

la fraction solide du digestat, à plus de 70% (SOLAGRO, 2004).

Le Potassium issu de la dégradation de la matière organique serait lui aussi

majoritairement sous forme minéralisé dans la fraction liquide à plus de 60 % comme

l’azote (SOLAGRO, 2004), toute fois les avis sont partagés.

IV.5-TECHNIQUES DE PRODUCTION DU COMPOST DE DIGESTAT Pourquoi un post traitement du digestat ?

A cette question, le formateur a répondu en expliquant que le digestat qui sort d’un bio

digesteur est un substrat organique, constitué d’un mélange de phase solide et liquide. Il est

difficile dans cet état, de stocker ce substrat, voire de le commercialiser.

De plus, la phase solide du digestat est constitué d’une partie de la matière organique

facilement biodégradable mais qui n’a pas encore été digéré, et de la presque totalité de

molécules précurseurs de l’humus, dont l’évolution en composés humiques requière des

conditions d’aération et de température inférieures à 40 °C.

Le post traitement du digestat a donc pour but de déshydrater le digestat obtenu par pressage,

ou par séchage du substrat issu du bio digesteur, et de compléter la digestion de la phase

solide du digestat : Cela est obtenu par la maturation de cette phase solide. Pour effectuer

cette maturation, le formateur a conseillé aux agriculteurs, de façonner des cages de bambous

de 1m3 et d’y laisser le digestat maturé à l’ombre pendant au moins deux semaines, cependant

que la fraction liquide, très riche en nitrate, doit être recueillie aux fins d’utilisation comme

urée dans les champs. La fraction solide qui deviendra le compost de digestat est plus utile

pour la plante que la fraction séchée habituellement utilisée par les ménages dans l’agriculture

familiale.

Afin de mieux appréhender la manière d’utiliser au mieux les différentes fractions du

digestat,, Un sondage avait été précédemment réalisé par Terre et Développement et la SNV.

Page 12: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

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Il a révélé que les utilisateurs de ces sous-produits ne maîtrisaient pas les doses appropriées à

différentes cultures encore moins les modes opératoires, tant du point de vue de

l’administration du produit que des préalables à réaliser aux fins d’un usage efficace.

Les résultats de ce sondage ont été présentés au cours de la formation et les correctifs apportés

par rapport aux divers usages naguère usités des sous-produits du digestat par les utilisateurs.

POINTS D’ATTENTION

Au cours des discussions qui ont suivi, les participants ont souhaité connaître la différence

qu’il y aurait du point de vue de la nutrition des plantes, de même que de l’enrichissement du

sol entre le digestat obtenu à base des détritus de cuisine et le digestat obtenu sur la base des

déjections d’animaux. Le formateur a explique en réponse à cette interrogation que tout

dépend du type d’animal en présence d’une part, et de la nature des détritus de cuisine utilisés.

Par exemple il est admis que le digestat de fientes de poule est l’un des digestats les plus

riches qui soit.

IV.6-UTILISATION DES DIFFERENTES PARTIES DU DIGESTAT Le formateur a entretenu l’assistance sur les caractéristiques des différentes formes de

digestat. Aussi, a-t-il donné des précisions sur les utilisations possibles du digestat frais, du

digestat liquide et du compost de digestat.

Digestat frais

Le digestat frais qui sort du digesteur, est constitué des deux phases du digestat : la phase

liquide très enrichie en azote assimilable, et en potassium, et la phase solide riche en matière

organique et en phosphore. Son pouvoir fertilisant est de loin supérieur au digestat séché. Le

digestat frais dans un système de production agricole qui dépend peu de l’engrais minéral doit

être utilisé de façon préférentielle parce qu’il offre le double avantage d’être en même temps

un engrais minéral et un amendement organique ;

Digestat liquide

Cette fraction contient plus que le compost mur et le digestat frais de l’azote sous la forme

directement assimilable par les plantes. Il s’agit de la fumure azotée à apporter en couverture,

c’est-à-dire après semis et pendant la phase de croissance des plants (environ 2 s après levée) ;

Compost de digestat

Page 13: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

13

Il s’agit du digestat débarrassé d’une partie de sa substance liquide et maintenu à maturation à

l’ombre. Ce substrat a un pouvoir fertilisant inferieur au digestat frais, mais bien supérieur au

digestat séché au soleil. Le facilitateur a recommandé que son utilisation soit associée à

l’apport de fumure minérale ou de l’apport de la fraction liquide du digestat pour avoir une

réponse optimale des plantes.

POINTS D’ATTENTION

A l’issue de cette présentation,

Les participants ont voulu savoir si un excès de dose de digestat sur les plantes ne constituait

pas un danger pour la survie de la plante elle-même ou pour l’environnement. Non a répondu

le formateur qui a affirmé qu’en présence du digestat, la plante n’absorbe que la quantité

d’éléments nutritif qui lui est nécessaire à sa croissance. Quant au sol qui a vu son pouvoir

adsorbant amélioré de façon significative, il va retenir les quantités non utilisés par la plante

pour les libérer lors des prochaines semailles. D’autres préoccupations avaient trait aux effets

des différentes substances constituant le digestat sur les plantes, notamment le carbone, les

nitrates, l’urée etc. Le formateur a donné des éclaircissements sur ces différentes questions.

Une autre préoccupation a été celle de savoir si les déjections issues des différents animaux à

savoir porc, bœufs, et volaille pouvaient être utilisé à la fois dans le même biodigesteur. Oui a

répondu le facilitateur qui a d’ailleurs conseillé cette méthode qui pourrait au final améliorer

la qualité agronomique du digestat obtenu.

IV.7-DOSES D’APPLICATION DU COMPOST MATURE POUR QUELQUES

CULTURES Un tableau d’utilisation approprié du digestat a été commenté par le formateur et ce de

manière participative avec les diverses parties prenantes au séminaire de formation. Le

tableau a été conçu par le formateur et prend appui sur les doses prescrites par le MINADER,

et notamment le Programme de Revalorisation du Sous Secteur Engrais (PRESSE). Par des

équivalences et des calculs d’approximation il a ainsi pu déterminer la dose de la fraction

liquide du digestat à apporter en fonction de certaines cultures au cas où on utiliserait cette

fraction liquide en remplacement de l’urée. Toutefois, il a invité des recherches plus

approfondies à confirmer ou à infirmer ces doses. Cette recherche sera du reste menée dans le

cadre de ce projet, grâce à la mise en place de 8 parcelles de démonstration à travers 3 sites.

Page 14: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

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POINTS DE D’ATTENTION

Un participant a fait remarquer que d’après son expérience, en mélangeant le digestat à la

bouse de vache avant de l’introduire dans le biodigesteur, il obtenait plus de gaz. Il souhaitait

connaître les raisons de cette situation. Le formateur, tout en le félicitant pour son sens de la

curiosité et de la recherche, a expliqué que le digestat frais comporte des nitrates qui

favorisent plus rapidement la multiplication des microorganismes nécessaires à la dégradation

de la bouse de vache. Il faut rappeler que c’est au cours de ce processus de dégradation

qu’intervient la production du méthane alors utilisé pour la cuisson.

Des préoccupations ont également été notées à propos des plants de tomate qui subiraient un

effet de brûlure du fait, a affirmé un participant de l’utilisation du digestat liquide. Le

facilitateur a demandé de faire très attention au cours de l’épandage du digestat liquide sur les

plantes. De fait, a-t-il conseillé, il faut éviter de mettre le digestat sous toutes ses formes

directement en contact avec les plantes.

Quoiqu’il en soit, les participants ont été unanimes sur un fait : le digestat concoure à la

production d’une agriculture bio qui pourrait ouvrir de nouvelles perspectives dans la

labellisation des produits estampillés « bio » dans les Régions de l’Ouest et du Nord-Ouest.

Une telle labellisation devrait créer de la valeur ajoutée aux agriculteurs, renforcer la lutte

contre la pauvreté, accroître le niveau de vie dans les zones rurales et participer de la sécurité

alimentaire.

V. EVALUATION DE LA FORMATION

V.1 Evaluation individuelle

Au terme de la formation, les participants ont été évalués individuellement afin de connaître le

degré d’assimilation des enseignements dispensés. Le dépouillement des fiches individuelles

produites à cet effet, a permis de se rendre compte que dans l’ensemble les participants ont

bien assimilé les orientations de même que les expériences échangées au cours de la

formation. Ainsi sur un total de 30 participants s’étant volontairement soumis à l’évaluation,

Page 15: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

15

on remarque qu’une grande majorité (29 participants) a obtenu une note supérieure ou égale à

12/20. Une seule note insuffisante été enregistrée. Du reste, le tableau ci-dessous donne une

vue globale de l’ensemble des performances des participants.

N° Mention obtenue Nombre de

participants

Pourcentage

01 Assez-Bien (12-14) 09 30%

02 Bien (14-16) 08 26,66%

03 Très Bien (16-18) 10 33,33%

04 Honorable (18-20) 02 6,66%

05 Insuffisant 01 3,33%

V.2 EVALUATION GLOBALE (Voir photo)

VI. PERSPECTIVES D’AVENIR

A l’issue de l’atelier, plusieurs participants ont émis le vœu de voir se mettre en place un plan

d’action en vue de maintenir éveillé dans les régions concernées, la flamme de cet engrais

organique qu’est le digestat. Plusieurs propositions ont été faites. Les participants ont émis le

vœu de se regrouper en GIC de producteurs de digestat afin de bénéficier des financements

dans le cadre du FNE et même du Ministère des Petites et Moyennes Entreprises et de

l’Artisanat. Le représentant de ce ministère qui participait d’ailleurs à la formation a révélé

que des mesures de facilitation en vue de la création des entreprises étaient à l’ordre du jour

dans leurs services. Il a à ce propos, donné plus de précisions sur les bénéfices que les

participants pourraient obtenir du centre de facilitation de la création des entreprises déjà

opérationnel au Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, et de l’Artisannat. Pour sa

part, le MINADER, par la bouche de son représentant a également affirmé que son Ministère,

à travers le département du Génie Rural, collabore déjà étroitement avec le MINEE, dans le

cadre de l’électrification et de l’hydraulique rurale. Une telle collaboration, a-t-il affirmé,

devra s’étendre dans le cadre du projet biogaz avec le MINEE. Pour ce qui est des

financements, il a affirmé que le MINADER a toujours eu le souci de la promotion du monde

rural grâce notamment aux financements directs octroyés aux GIC. De tels financements, a-t-

Page 16: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

16

il précisé, pourraient désormais être octroyé dans la cadre du financement de la construction

des biodigesteurs.

Toutes ces propositions ont déterminé la SNV à partager avec les participants, quelques

grandes lignes de ce qui pourraient apparaître comme l’embryon d’un plan marketing en vue

de la commercialisation du digestat dans les régions concernées. Les reflexions sont en cours

et les participants ont souhaité être associés à l’avenir de plus prêt à ce qui pourrait devenir à

l’avenir, la saga de la réussite du digestat dans l’essor de l’agriculture familiale dans notre

pays.

VI-CONCLUSION

L’atelier sur le digestat a été hautement participatif tant du point de vue de la qualité des

participants que de la profondeur des échanges. Le digestat est apparu comme un point de

jonction et une base de collaboration entre les éleveurs et les agriculteurs dans la Région du

Nord-Ouest qui, très souvent, se regardent en chiens de faïence du fait des accusations

mutuelles de destruction de cultures et de tueries de bêtes. L’importance de ce digestat est tel

que d’aucuns considèrent désormais le digestat comme un produit phare du projet biogaz, le

gaz domestique ne constituant dès lors qu’un sous-produit. Plusieurs expériences montées par

les agriculteurs et les bénéficiaires de biodigesteurs notent qu’une agriculture utilisant

directement les déjections animales a une rentabilité amoindrie que si ces déchets étaient

passés par un biodigesteur.

C’est dire que le digestat pourrait constituer s’il est bien promu, une plate-forme d’ascension

sociale, du fait qu’il permettra d’augmenter les rendements, des paysans. Une fois leurs

revenus accrus, ces derniers pourraient également accéder au biogaz dont les impacts sur la

qualité de vie et l’environnement ne sont plus à démontrer.

Page 17: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

17

VII ANNEXES

- Questionnaires adressés aux ménages bénéficiaires de bio-digesteurs

- programme de formation

- Discours d’ouverture du Coordonnateur de SNV Bamenda.

- Modules de formation

-Version power-point des modules de formation dispensés.

-Version power point d’une ébauche de plans d’action, du marketing et de la

commercialisation du digestat.

- Fiche d’évaluation individuelle de la formation

- Protocole de mise en place des parcelles

-Quelques Images des formes et utilisations possibles des sous-produits du digestat

- Liste de présence des participants

Page 18: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

18

ANNEXE 1

QUESTIONNAIRES ADDRESSES AUX MENAGES BENEFICIAIRES DE

BIODIGESTEURS

Page 19: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

19

QUESTIONNAIRE ADDRESSED TO THE HOUSEHOLDS THAT

BENEFITED FROM BIO-DIGESTER AND ALREADY USING THE BIO

SLURRY IN AGRICULTURE

Objectives

To identify possible gaps and innovations as regard current use of the digestat

(slurry) by households benefited a bio-digesters;

To bring corrective measures necessary to fill the gaps identified for better integrating

them in the training modules of the participants

I- STATE UNDER WHICH THE DIGESTAT (SLURRY) IS APPLIED

1) In which state do you bring the slurry on the soil?

a) Fresh state Yes □ No □

b) Dry state Yes □ No □

2) Which are the difficulties or problems that you encountered by using the slurry in a

fresh state?

…………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………..

3) Which are the difficulties or problems that you encountered by using the slurry in a dry

state?

………………………………………………………………………………………………..

………………………………………………………………………………………………..

………………………………………………………………………………………………..

Page 20: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

20

4) The fresh slurry is it more advantageous according to you for the cultures, compared with

the dry one? Yes □ No □

Why ?…………………………………………………………………………………………..

…………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………

5) The dry slurry is it more advantageous according to you for the cultures, compared with the

fresh one? Yes □ No □

Why ?…………………………………………………………………………………………..

……………………………………………………………………………………………….

……………………………………………………………………………………………….

II- MODE Of SPREADING

How do you spread the slurry on the ground for the cultures?

a) By hiding in the soil Yes □ No □

b) By spreading on the soil surface Yes □ No □

c) By spreading it on the soil surface around the seedling without hiding Yes □ No □

d) By spreading it on the soil surface around the seedling while hiding Yes □ No □

e) Others ………………………………………………………………………………………

III- PERIOD OF SPREADING THE FRESH DIGESTAT ON

THE SOIL

If you used the fresh digestat

1) Do you hide the slurry on the soil and carry out immediately sowing or transplantation?

Yes □ No □

2) Do you hide the fresh slurry on the soil then wait approximately 1 week or more before

sowing or transplanting? Yes □ No □

3) Is it worth according to you, to hide the fresh slurry in the soil, then to wait approximately

1 week or more before sowing?

…………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………

Page 21: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

21

4) Have you observed some problems on the cultures when you hide the fresh slurry on the

soil and you sow directly without awaiting approximately 1 week?

…………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………

3-5) At what time of the day do you apply the fresh slurry on the soil?

a) At any time of the day Yes □ No □

b) In the morning before 10 a.m Yes □ No □

c) At mid day Yes □ No □

d) Between 1 to 4 p .m Yes □ No □

e) Between 5 to 6 p.m Yes □ No □

IV - PROPORTION TO BE USED

a) Your amount is a handle of slurry by plant and you apply it for all the crops

Yes □ No □

b) Your amount is a handle of slurry by plant, but according to certain crops you increase

this amount Yes □ No □

b) You do not have any amount and you bring an arbitrary quantity of slurry per plant

Yes □ No □

V - USE OF THE DIGESTAT ON FRUIT TREES

1) Do you use the slurry on fruit trees? Yes □ No □

2) If yes how is it brought?

At the fresh state Yes □ No □

Why? ……………………………………………………………………………………..... …

…………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………

At the dry state Yes □ No □

Why? …………………………………………………………………………………………..

………………………………………………………………………………………………….

Page 22: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

22

…………………………………………………………………………………………………

3) What is the amount or quantity brought per tree?

a) One handle Yes □ No □

b) Two handles Yes □ No □

c) Three handles Yes □ No □

More than three handles Yes □ No

Page 23: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

23

ANNEXE 2

PROGRAMME DE FORMATION

Page 24: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

24

Jour 1

8-10 h : Arrivée et inscription des participants

10h-10h30 : Ouverture du séminaire par le délégué régional MINADER/MINEE

- Mot de bienvenue du coordonnateur régional de SNV Bamenda

- Discours du délégué régional MINADER/MINEE

10h 45 Photo de famille

10h45-11h : Pause café

11h-11h 30: Présentation et recueils des attentes et craintes des participants

11h30-11h40 : Mise en place de l’équipe de reporting de la journée 1

11h 40-12h30 : Présentation du Programme de biogaz et clarification des concepts

12 h30-14h30 : Pause déjeuner

14h30-15h30 : Comment obtenir du compost de bonne qualité à partir du digestat ?

15 h30-16h15 : Effets d’un compost de digestat sur le sol

16h15-16h30 : Pause café

16h30-17h : Evaluation de la journée et mise en place d’une équipe de reporting pour la

journée 2

Jour 2

8h-8h30 : Présentation du rapport du jour 1

8h-9h30 : Comment utiliser de façon optimale le digestat frais

9h30-10h30 : Comment utiliser de façon optimale la fraction liquide du digestat

10h30-11h : Pause café

11h 12h30 : Comment utiliser de façon optimale le compost de digestat

12h30-14h30 : Pause déjeuner

Page 25: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

25

14h30-16h15 : Fiche technique de l’utilisation de diverses formes de digestats

16h15-16h30 : Pause café

16h30-17h : Evaluation de la journée

Fin de la phase théorique

Page 26: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

26

ANNEXE 3

DISCOURS D’OUVERTURE DU COORDONNATEUR DE SNV BAMENDA

Page 27: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

27

The Regional Delegates of different Ministries

Dear Partners

Ladies and Gentlemen

In partnership with the Ministry of Energy and Water Resources, SNV has been

implementing the Biogas programme, aimed at increasing access of households

to low cost energy.

This workshop is therefore a move towards building the capacities of

stakeholders in the exploitation of bio slurry, a by-product from biogas plant.

Terre etDéveloppement, a LCB has been commissioned by SNV to facilitate this

workshop.

You are therefore welcome to this two days workshop during which you will be

expected participate actively, by sharing your rich experiences and exchanging

with each other.

Ladies and gentlemen, wish you all a good working session.

Thanks

Page 28: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

28

ANNEXE 4

MODULES DE FORMATION

Page 29: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

29

WORKSHOP OF TRAINING OF SNV BIOGAS

BENEFICIARIES, SUPERVISORS AND PARTNERS OF

DEVELOPMENT

TOPIC: VALORIZATION OF SLURRY IN AGRICULTURE

BAMENDA, from 26th to 28th September, 2011

Authors:

TEUPA LACHIO BERTIN

Agricultural engineer / Environmentalist

Tel : (237) 75 13 88 08

E-mail : [email protected]

TIENTCHEU KAMENI Maurice

Coordinator TERRE ET DEVELOPPEMENT

Tel : (237) 22 14 67 02/ 75 17 09 21

E-mail : [email protected]

ENGLISH VERSION

Page 30: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

30

Table of content

Table of content ..................................................................................................................................... 30

I-INTRODUCTION .............................................................................................................................. 30

II.ADVANTAGES AND DISADVANTAGES OF ORGANIC MANURE AND THE CHEMICAL

FERTILIZER......................................................................................................................................... 31

II.1 - Effects on the physicochemical characteristics of the soil ....................................................... 31

II.2 - Concentration in nutritive elements .......................................................................................... 32

II.3 - Harmful effects on the soil and the environment ..................................................................... 32

II.4 - Effect on the output of the plants ............................................................................................. 32

III MODULE I: TECHNIQUES OF PRODUCTION OF THE COMPOST ........................................ 34

III.I- Techniques of production of the compost starting from the slurry ........................................... 34

III.1.1 What is slurry ? ................................................................................................................... 34

III.1-2 How to obtain a compost of good quality starting from the slurry? ................................... 34

III.-2 Effects of a compost of slurry on the soil ................................................................................ 35

IV.MODULE II: OPTIMAL AGRONOMIC USE OF THE BY-PRODUCTS RESULTING FROM

THE COMPOSTING OF THE SLURRY ............................................................................................. 36

IV.2 Liquid fraction of the slurry .................................................................................................... 37

IV.3- The compost of slurry or mature compost ............................................................................... 38

IV.-4 Data sheet for the use of the compost of slurry, the fresh slurry, as well as liquid part on some

crops .................................................................................................................................................. 39

IV-4-1 Case of the creation of a seedbed ...................................................................................... 39

IV.4-2 Case of corn ....................................................................................................................... 40

IV.4-3 Case of irish potato ........................................................................................................... 40

IV..4.4 case of cabbages ................................................................................................................ 41

IV.-4-5 Maintenance of the fruit trees ........................................................................................... 42

BIBLIOGRAPHICAL IREFERENCES ............................................................................................... 43

I-INTRODUCTION

Conscious of the socio economic , medical and environmental effects inherent in the use of

wood like energy source for cooking in the households, the Cameroonian government through

Page 31: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

31

the Ministry of Water and Energy Resources(MINEE) and in partnership with international

NGO SNV and Heifer international, engaged since 2010 in the promotion and the

development of domestic biogas, through the implementation of the program entitled

“National plan of development and promotion of the domestic biogas”, which started in April

2010. For this purpose, a certain number of bio digesters (model GGC 2047) were built for

some beneficiary households in five Regions of Cameroon (Extreme-north, North, Adamaoua,

West, the North West).

The majority of the households using the bio-digesters to date are unaware of the value of the

slurry, bi product resulting from the degradation of the organic matter in an environment

without oxygen. Indeed, the slurry can be transformed into compost and constitute a source

of income for the households if it is marketed, or improve the productivity of the soil. It is

what justifies the implementation of the project entitled “Valorization of slurry as fertilizer for

increased agricultural production and/or for marketing” whose specific objectives are the

following:

to make the households to understand the importance of the slurry as organic manure

for soil fertilisation;

to train beneficiary households and the Supervisors and partners of development on

the process of composting, handling, production of the quality organic manure of and

its application in agricultural soils.

To achieve these objectives, the following mandate was entrusted to the consultant:

to Develop training modules on the techniques of composting, the handling and the

production of organic manure;

to train beneficiary households, the Supervisors and partners of development on the

techniques of composting, the handling of organic manure;

to follow-up the beneficiary households in the practical implementation of the training

by setting up demonstration plot.

II.ADVANTAGES AND DISADVANTAGES OF ORGANIC MANURE AND THE

CHEMICAL FERTILIZER

II.1 - Effects on the physicochemical characteristics of the soil

Physical and chemical

characteristics of the sol

Effect due to the

contribution of Manure

organic

Effect due to the

contribution of the

Artificial fertilizer

Page 32: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

32

Structure Improve the structure Has no effect, and could in

contrary deteriorate the

structure of the soil

Permeability Improve the permeability Has no effect

Capacity of the soil to retain

water

Improve the capacity of the

soil to retain water

Has no effect

Capacity of the soil to retain

nutritive elements

Improve the capacity of the

soil to retain nutritive

elements

Has no effect

Concentration of the soil of

useful micro-organisms

Improve the concentration of

the soil of useful micro-

organisms

Has no effect, and could in

contrary kill the useful

micro-organisms of the soil,

II.2 - Concentration in nutritive elements

Organic manure is less concentrated in elements such as nitrogen, phosphorus and potassium

compared to mineral manure. This disadvantage obliges to use significant amounts of this

manure to obtain the same level of fertilization. However, in the event of availability of

organic manure, this constraint is not any more an inconvenient.

II.3 - Harmful effects on the soil and the environment

Harmful effect likely to

occur

In the case of the use of

manure

In the case of use of

chemical fertilizer

Deterioration of the soil by

acidification

Low risk High risk in the case of the

use of acidifying manures

Deterioration of the soil by

Alcalinisation

Low risk High risk in the case of the

use of alkalizing manure

toxicity risk for the plant Low risk in the case of the

use of an organic manure of

good quality

High risk

Burning risk of the plant Low risk in the case of good

usage

High risk even in the case

of good use

Pollution of deepen water

in nitrate

Low risk High risk in the case of the

use of nitrate fertilizers

Contamination of the soil

by heavy metal

Low risk in the case of the

use of an organic manure of

good quality

Existing risk

Contamination of the soil in

parasitic germs

Low risk in the case of the

use of an organic manure of

good quality

No risk

Contamination of the soil in

seeds of bad grasses

Low risk in the case of the

use of an organic manure of

good quality

No risk

II.4 - Effect on the output of the plants

A soil only fertilized with chemical fertilizer is likely to see its output dropping

considerably with time

Page 33: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

33

On the other hand, a soil fertilized with organic manure shows a stability in the

production and even an increase of the output with time

Page 34: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

34

III MODULE I: TECHNIQUES OF PRODUCTION OF THE COMPOST

Aims :

To make known to participants, the stages which lead to the production of a compost

of good quality starting from the slurry;

To present to participants advantages offered by compost obtained from slurry ;

To present to participants the benefits of a compost of slurry of good quality on the

soil.

III.I- Techniques of production of the compost starting from the slurry

Composting is a mode of stabilization and processing of biodegradable organic waste, using

the natural process of decomposition of the organic matter, which can be held free of air, or in

a confined environment.

III.1.1 What is slurry ?

It is a by-product resulting from the digestion of the animal manure once one

introduces them into the bio-digester: This digestion takes place in the absence of

oxygen.

The model of bio-digester used by the Cameroonian households make it possible to

ensure a digestion at a temperature ranging between 40-45°C. These temperatures

enable the destruction of germs responsible of diseases, and also the seeds of bad

grasses contained in the animal manure.

III.1-2 How to obtain a compost of good quality starting from the slurry?

The slurry which comes from the bio digester is an organic substrate, which still contains a

lot of water. It is thus difficult in this state to store this substrate, or to even market it.

Moreover, the solid phase of the slurry is considered as immature compost.

Therefore, to produce a mature compost, the slurry should undergo the following stages:

Stage 1: Separation of the liquid fraction from the slurry

How?

Page 35: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

35

Introduce the fresh slurry into boxes of bamboo

Dimension of boxes of bamboo: 1m X 1m X 1m.

Do not tight bamboos between-them to allow a good ventilation. Moreover, the base of the

boxes of bamboo should not touch the soil, and must be at least 30 cm above the ground

Put below the lower part of the boxes a container to collect the liquid which runs

Store the liquid fraction collected in a hermetically closed container

Stage 2: Facilitate the maturation of the solid fraction

How?

Leave the solid slurry in boxes during at least 2 weeks under shelter and away from

sun and rain,

Turn over every week. Then we obtain after at least two weeks, a mature compost easy

to store, and marketable.

III.-2 Effects of a compost of slurry on the soil

The contribution of the compost in the soil permit:

to improve the adsorbing capacity of the soil : then the soil retains more nutritive

elements;

to preserve and improve the content of humus in the soil;

to stimulate the useful micro-organisms of the soil;

to improve the water holding capacity of the soil; therefore, the soil now retains more

water

to improve the structure of the soil; therefore, the soil resists from erosion better;

to improve the soil porosity; water infiltrates better in the ground;

to loosen the soil; the roots of the plants develop better

to bring fertilizing elements especially phosphorus , but also nitrogen and potassium;

to reduce infestation and the contamination of the soil by the germs of organisms

responsible for the diseases of plants, the seeds of bad grasses, heavy metals.

Page 36: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

36

IV.MODULE II: OPTIMAL AGRONOMIC USE OF THE BY-PRODUCTS

RESULTING FROM THE COMPOSTING OF THE SLURRY

Objectives

To improve knowledge of the participants on the agronomic values of the following

by-products: fresh slurry, liquid fraction of the slurry, the compost of the slurry;

To render comprehensible to the participants the advantages and the disadvantages of

the use of above-mentioned by-products;

To present to the participants the techniques of optimal use of the compost of slurry,

the fresh slurry, the liquid fraction.

IV.1 The fresh slurry

Agronomic values

The fresh slurry which comes out from the digester is a mixture of two fractions: the liquid

fraction very rich in nitrogen, and potassium that can be directly used by plants; the solid

fraction rich in organic matter and assimilable phosphorus. Its fertilizing capacity is far higher

than the dried slurry.

In the North-West region, the households which have tried out the fresh slurry noted the

absence of negative effects on culture after using it while sowing or transplantation. These

households rather noted a more favorable response of the plant for the fresh slurry compared

to the dry slurry.

These considerations lead us to make the following recommendations for an optimal use

of the fresh slurry in agriculture:

The Considerations to use in an optimal way the fresh slurry

fresh slurry in an agricultural system of production which depends little on mineral

manure must be used in a preferential way because it offers the double advantage of

being at the same time a mineral manure and an organic soil conditioner

When to apply?

It could be used as well as a basic manure and a cover manure; therefore, it could be

spread on the soil at the time of sowing or transplantation (basic manure), or in the

course of cultivation (manure of cover).

Page 37: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

37

Burying in the soil could be immediately followed by sowing or planting, without a

depressive effect on the plant being observed.

How to apply?

To optimize the use by the plant of mineral nitrogen brought by the fresh slurry, it is

necessary to bury it in the soil, and to avoid spreading on the soil surface ;

As previously, the hour of burying of the fresh slurry in the soil will influence the

optimal use of the plant of nitrogen mineral brought. Thus, we recommend to bury this

substrate in the ground very early in the morning, or late in the evening, by avoiding

sunny times;

Depth : 10-15 cm. Indeed, it is the layer of the ground richest in micro-organisms and

the best ventilated one, which will have to support the good mineralization of the

organic matter.

Where to apply the fresh slurry?

Their strong water content limits their storage, their transport and marketing. They

will thus be used in a preferential way in the pieces located near the household.

Which quantity is necessary to use? : see table 1

IV.2 Liquid fraction of the slurry

This fraction contains more nitrogen than the compost or the fresh slurry .

When to apply?

The liquid fraction of the slurry is regarded as nitrogenized manure, and for this raison, it

must be brought. after sowing and during the phase of growth of the seedlings (approximately

2 or 4 weeks after lifting);

How?

Make a line approximately at 10 cm from the line of sowing. This line must be 3 to 5

cm deep;

incorporate the liquid fraction of the slurry in the line then cover with ground;

One can also apply it by making a circle around the seedling, then incorporate liquid

manure in the circle and cover with soil.

Page 38: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

38

Favorable moment of spreading

The liquid fraction of the slurry is a primarily nitrogenized manure. To optimize the use by

the plant of assimilable nitrogen that it contains, it will be necessary to avoid incorporating it

in the soil during the sunny period of the day.

Thus we recommend to incorporate this manure either early in the morning, or late in the

evening.

Indicative amount of contribution on some cultures: see technical requirements

below(data sheets)

insert a draw

IV.3- The compost of slurry or mature compost

General considerations: this substrate has a fertilizing capacity lower than the fresh slurry.

We recommend that its use must be associated with mineral manure or the liquid fraction of

the slurry. This will permit to have a plant response comparable with the enrichment of the

soil with fresh slurry.

Quantity and period of contribution

The compost must be hidden in the ground at the time of sowing or transplantation. The table

below gives indications on the amounts of application for some cultures

Tableau 1: Proportion of the mature compost advised for some crops

crop Plant density

(plants/ha)

proportion of the

compost usable

proportion of the

compost

usable/ha

Number of

bags of 50 kg

Page 39: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

39

1 Corn 50 000 0,4-1,2kg/plant 20 – 60 t 400-1200

2 Yams 10 000 1,3kg/hole 13 t 260

3 Irish

Potatoes

50 000 0,25 - 1 kg/plant 20 -50 t 400-1000

4 Palm tree 146 2,5-3kg/plant 365 kg -438 kg 8-9

5 Banana

plantain

1111 2-3kg/hole

6 Tomatos 22 000 1kg/plant 22 t 440

7 nursery - 3kg/m2

8 Fruit trees Variable 2,5-3kg/plant

Source: PRSSE (Programme de Réforme du Sous-Secteur Engrais)

How to apply?

See data sheets below

IV.-4 Data sheet for the use of the compost of slurry, the fresh slurry, as well as liquid part

on some crops

IV-4-1 Case of the creation of a seedbed

Arrange boards of sowing with a dimension of 5 m length, 1 m width. Thus, it gives

a surface of 5m2.

Apply the compost to the boards of sowing to the amount of 3 kg of compost/ m2.

Thus for 5 m2 it will be necessary to bring 15 kg of compost.

Sightly incorporate (on approximately 5.-10 cm) the compost in each board of sowing

using a small rake.

Using a stick, to draw parallel lines with a depth of approximately and separate each

other of 20 cm. and 1 cm depth .

Spread in these lines a nématicide-insecticide, like MOCAP 10G or the COUNTER

10 G at a rate of ½ tea spoon per line

Page 40: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

40

NB: one can also disinfect the soil by applying boiling water, at a proportion of 10l/m2.

That must be done before tracing the lines

Sow the seeds on the treated lines, then to cover the board of sowing with the straw

or raffia branches

Remove the raffia branches when shooting begins and arrange a shelter

Treat the seedlings with the suitable pesticides

Duration in seedbed: Variable according to the seedlings (3-4 weeks)

Insert a Drawing

IV.4-2 Case of corn

Plow the ground (20-30 cm deep), by taking care to split up the lumps of earth;

Spread on the plowed ground the compost at the following proportion: 20 t/ha-

60t/ha, i. e. 2-6 kg of compost/m2

Incorporate the compost in the ground, on approximately 10.-15 cm of depth

Then sow the seeds

IV.4-3 Case of irish potato

Plow the ground and to make ridges of 50-60 cm width, 20-25 cm height. The ridges

are separated from each other from 60-80 cm

Open the middle of each ridge on a 15 cm depth

apply the compost in the open line in the middle of each ridge, and cover it slightly

with ground.

Lay out the tubers of potato every 25-40 cm in the open line of ridge

The first weeding/mulching takes place between 30-40 days after sowing. Then apply

a cover manure , in particular the urea, with the amount of 1 tin of tomato for 20

seedlings. The urea is applied around each seedling.

NB: In the place of urea, one will be able to also use the liquid fraction of the slurry

resulting from a bio-digester as presented in section III-2;

INDICATIVE AMOUNT: 1 tin of sardine (or 02 tins of tomato) of liquid fraction of

slurry/Plant.

However, research should lean to confirm this optimal amount.

Page 41: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

41

Insert a drawing

IV..4.4 case of cabbages

Plow the ground around 30 cm depth

apply 4 kg of compost/ m2, then bury it on 10-15 cm depth

Materialize the lines of planting : spacing between lines: 75 cm; spacing between

seedlings on the line: 40 cm

Plant the cabbage seedlings

3 to 4 weeks after planting, apply urea to the amount of 1 tin of sardine for 7

seedlings.

NB: In the place of urea, one will be able to also use the liquid fraction of the slurry

resulting from a bio-digester as presented in section III-2;

INDICATIVE PROPORTION: 3, 5 tins of sardines of the liquid fraction of slurry per

seedling.

However, research should lean to confirm this optimal amount

In the case of sowing on seed hole:

Open the seed holes, and apply in these seed holes approximately 0,5kg of compost

, then mix with soil

Plant the cabbage seedlings in the seed holes having received the compost and cover

with the ground.

3 to 4 weeks after planting, apply urea to the amount of 1tins of sardine for 7

seedlings.

NB: In the place of urea, one will be able to also use the liquid fraction of the slurry

resulting from a bio-digester as presented in section III-2;

INDICATIVE PROPORTION: 3, 5 tins of sardines of the liquid fraction of slurry per

seedling.

Insert a drawing

Page 42: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

42

IV.-4-5 Maintenance of the fruit trees

Each year, on the surface covered with the sheets of the fruit trees, distribute a layer from

approximately 1 cm thickness of compost, with the amount of 2,5 - 3 kg /plant

Insert a drawing

Page 43: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

43

BIBLIOGRAPHICAL IREFERENCES

CEFREPADE

Composting of waste in the developing countries: methods of installation and follow-up of

perennial decentralized installations, October 2008 –

ICRAF

Good practices of culture in forest seedbed: Practical Directives for the Community seedbeds.

Technical handbook N° 2, 2006 –

Maider ETCHART

Management and valorization of the slurry of collective methanisation in the basin of the

Arterris co-operative, September 2009 –

PRSSE

Data sheet on the fertilization of the potato (Solanum tuberosum L.) in Cameroun

PRSSE

Data sheet on composting in country medium

SOLAGRO

The agronomic quality of the digestats: synthesis, December 2004

Page 44: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

44

ANNEXES 5

VERSION POWER –POINT DES MODULES DE FORMATION SUR LA

VALORISATION DU DIGESTAT EN AGRICULTURE

Page 45: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

45

ANNEXES 6

VERSION POWER-POINT D’UNE EBAUCHE DE PLAN D’ACTION, DU

MARKETING ET DE LA COMMERCIALISATION DU DIGESTAT

Page 46: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

46

ANNEXE 7

FICHE D’EVALUATION INDIVIDUELLE DE LA FORMATION

Page 47: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

47

I-Compréhension du module 1

Rappels : le thème de ce module était intitulé « techniques de production du compost ».

Il visait à faire connaitre aux participants, les étapes qui mènent à la production d’un compost

de bonne qualité à partir du digestat ; à leur présenter les avantages qu’offre un compost de

digestat sur le plan de la qualité agronomique, de même que les effets bénéfiques d’un

compost de bonne qualité sur le sol.

Evaluation du participant

Cocher la ou les bonnes réponses devant les cases ci-dessous

1-1 En quoi consistent les traitements que doit subir le digestat frais pour devenir un

compost commercialisable ?

Il doit être séché au soleil

On doit introduire le digestat frais dans des caisses de bambou

Il s’agit de la séparation de la partie liquide de la partie solide suivi de la maturation de

la partie solide

1-2-Comment doit se passer la maturation du digestat dans les caissons de bambou

Les caissons de bambou contenant du digestat doivent être mis sur la cour

Les caissons de bambous contenant du digestat doivent être mis à l’abri des

intempéries, puis on doit retourner le digestat qu’il contient chaque semaine

Les caissons de bambou contenant du digestat doivent être remplis d’eau

1-3 Pourquoi selon vous faut-il déshydrater le digestat frais ?

Pour éliminer l’excès d’eau et faciliter le stockage du digestat

Pour éliminer les odeurs

Pour éliminer les parasites

Page 48: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

48

1-4 Pourquoi selon vous doit-on prendre des dispositions pour recueillir et conserver le

digestat liquide ?

Parce qu’ on peut l’utiliser comme de l’eau pour arroser le champ

Parce qu’on peut l’utiliser comme un engrais azoté pour fertiliser le champ

Parce que c’est une substance toxique pour les plantes

1-5 L’utilisation du digestat frais ou séché apporte les effets suivants au sol

Il réduit la capacité de rétention en eau

Il améliore la teneur du sol en humus

Il contamine le sol en mauvaises herbes

Il réduit l’infiltration de l’eau

Il contamine le sol en métaux lourd

Il appauvrit le sol en éléments nutritifs

II-Compréhension du module II

Rappels : le thème de ce module était intitulé « Utilisation agronomique optimale des sous-

produits issus du compostage du digestat ».

Il visait à faire connaitre aux participants, les valeurs agronomiques des sous-produits

suivants : le digestat frais, la fraction liquide du digestat, le compost de digestat ; les

avantages et les inconvénients de l’utilisation ces sous produits ; et enfin à présenter les

techniques de leurs apports optimales dans le sol.

Page 49: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

49

Cocher la ou les bonnes réponses devant les cases ci-dessous

2-1 Comment doit-on apporter selon vous le digestat frais dans le sol ?

Par épandage à la surface du sol

Par enfouissement dans le sol à la profondeur de 10-15 cm

Par apport au pied de la plante

2-2 A quel moment de la journée doit –on enfouir le digestat frais dans le sol ?

A midi

En temps chaud

Tôt le matin ou tard le soir en évitant les temps ensoleillés

2-3 Comment doit –on utiliser convenablement la fraction liquide du digestat dans le

champ ?

Par épandage de cette fraction liquide à la surface du sol

Par enfouissement à environ 3 cm de profondeur à une distance de 5-10 cm de la

ligne de semi, en prenant le soin de recouvrir de terre

Par épandage au pied de la plante

2-4 Quel est le moment favorable d’épandage de la fraction liquide du digestat au sol ?

A midi

En temps chaud

Tôt le matin ou tard le soir en évitant les temps ensoleillés

2-5 Le compost de digestat est d’après vous

Un engrais de couverture

Un engrais de fond

Un engrais minéral

Page 50: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

50

ANNEXE 8

PROTOCOLE DE MISE EN PLACE DES PARCELLES

(Concepteur : TEUPA LACHIO Bertin)

Page 51: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

51

Protocole de mise en œuvre des Parcelles de démonstration

Objectif global : Rechercher et mettre en place un itinéraire technique dans l’utilisation

du digestat sur quelques cultures dans les Régions de l’Ouest et du Nord –Ouest.

Objectifs spécifiques :

Renforcer les connaissances pratiques des participants pour une bonne utilisation du

digestat dans l’agriculture familiale.

I - DISPOSITIFS EXPERIMENTAUX AVEC LA POMME DE TERRE COMME

PLANTE TEST

Dispositif expérimental 1 : Parcelle 1 : semis sur les billons 1 et 2 de la parcelle 1 de

superficie 14 m2 des pomme de terre sans apport de digestat

Dispositif expérimental 2 : Parcelle 1 : semis sur les billons 3 et 4 de la parcelle 1 de

superficie 14 m2 des pommes de terre avec apport de digestat à la dose communément

utilisée par l’exploitant

Caractéristiques de la parcelle 1 recevant les dispositifs 1 et 2 :

Largeur : 3, 5 m

Longueur : 4m

Superficie : 14 m2

Quantité de semences, dose du digestat, modalité de mise en œuvre

Bien labourer le sol et confectionner des billons de 50 cm de largeur, 20-25 cm de

hauteur. Les billons sont séparés de 80 cm

Nombre de billon pour 14 m2 : 04

Densité de Semis : écartement sur la ligne : 30 cm

Quantité de semences : prévoir pour 14 m2 environ 70 semences de pomme de terre,

soit environ 16 tubercules par billon de 4m de longueur

Dispositif expérimental 3 : Parcelle 2 : semis sur les billons 1 et 2 de la parcelle 2 de

superficie 14 m2 des pomme de terre avec apport de digestat séché au soleil à la dose

de 8 kg de digestat sec pour un billon de 4 m

Dispositif expérimental 4 : Parcelle 2 : semis sur les billons 3 et 4 de la parcelle 2 de

superficie 14 m2 des pommes de terre avec apport de digestat frais à la dose de 8 kg de

digestat frais pour un billon de 4 m

Caractéristiques de la parcelle 2 recevant les dispositifs 3 et 4 :

Page 52: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

52

Largeur : 3, 5 m

Longueur : 4m

Superficie : 14 m2

Quantité de semences, dose du digestat, modalité de mise en œuvre

Bien labourer le sol et confectionner des billons de 50 cm de largeur, 20-25 cm de

hauteur. Les billons sont séparés de 80 cm

Nombre de billon pour 14 m2 : 04

Densité de Semis : écartement sur la ligne : 30 cm

Quantité de semences : prévoir pour 14 m2 environ 70 semences de pomme de terre,

soit environ 16 tubercules par billon de 4m de longueur

II - DISPOSITIFS EXPERIMENTAUX AVEC LES CHOUX COMME PLANTES

TEST

Dispositif expérimental 5 : Semi des choux sur une parcelle de 12 m2, labouré à plat et

ayant reçu le digestat frais à la dose de 4 kg/m2, soit au total 48 kg de digestat frais.

Caractéristiques de la parcelle

Largeur : 3m

Longueur : 4m

Superficie : 12 m2

Ecartement entre lignes : 75 cm

Ecartements entre plantules sur la ligne : 40 cm

Quantité de semence, dose de digestat frais à prévoir, modalité de mise en œuvre

Labourer le sol à plat sur environ 30cm de profondeur et matérialiser des lignes de

repiquage longues de 4m

Nombre prévisible de lignes de repiquage : 4 lignes

Nombre prévisible de plantules/ligne : 9

Nombre de plantules à repiquer : 36

Dose du digestat frais : 40t/ha

Apporter du digestat frais à la dose de 4 kg/m2, soit au total 48 kg de digestat frais et

enfouir superficiellement grâce à la binette

Semer les plantules sur les lignes de semis

Dispositif expérimental 6 : Semi des choux sur une parcelle de 12 m2, labouré à plat et

ayant reçu le digestat séché au soleil à la dose de 4 kg/m2, soit au total 48 kg de digestat

sec.

Page 53: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

53

Caractéristiques de la parcelle

Largeur : 3m

Longueur : 4m

Superficie : 12 m2

Ecartement entre lignes : 75 cm

Ecartements entre plantules sur la ligne : 40 cm

Quantité de semence, dose de digestat frais à prévoir, modalité de mise en œuvre

Labourer le sol à plat sur environ 30cm de profondeur et matérialiser des lignes de

repiquage longues de 4m

Nombre prévisible de lignes de repiquage : 4 lignes

Nombre prévisible de plantules/ligne : 9

Nombre de plantules à repiquer : 36

Dose du digestat frais : 40t/ha

Apporter du digestat séché à l’ombre à la dose de 4 kg/m2, soit au total 48 kg de

digestat sec et enfouir superficiellement grâce à la binette.

Semer les plantules sur les lignes de semis

Dispositif expérimental 7 : Semi des choux sur une parcelle de 12 m2, labouré à plat.

10 jours après semis, chaque plant reçoit 07 g d’urée

Caractéristiques de la parcelle

Largeur : 3m

Longueur : 4m

Superficie : 12 m2

Ecartement entre lignes : 75 cm

Ecartements entre plantules sur la ligne : 40 cm

Quantité de semence, dose d’urée à prévoir, modalité de mise en œuvre

Labourer le sol à plat sur environ 30cm de profondeur et matérialiser des lignes de

repiquage longues de 4m

Nombre prévisible de lignes de repiquage : 4 lignes

Nombre prévisible de plantules/ligne : 9

Nombre de plantules à repiquer : 36

Dose d’urée à apporter autour de chaque plant 10 j après semis : 07 g

Page 54: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

54

Dispositif expérimental 8 : Semi des choux sur une parcelle de 12 m2, labouré à plat.

10 jours après semis, chaque plant reçoit 07 g de 20 -10 -10

Caractéristiques de la parcelle

Largeur : 3m

Longueur : 4m

Superficie : 12 m2

Ecartement entre lignes : 75 cm

Ecartements entre plantules sur la ligne : 40 cm

Quantité de semence, dose de 20-10-10 à prévoir, modalité de mise en œuvre

Labourer le sol à plat sur environ 30cm de profondeur et matérialiser des lignes de

repiquage longues de 4m

Nombre prévisible de lignes de repiquage : 4 lignes

Nombre prévisible de plantules/ligne : 9

Nombre de plantules à repiquer : 36

Dose de 20 -10 -10 à apporter autour de chaque plant 10 j après semis : 07 g

Dispositif expérimental 9 : Labour à plat d’une parcelle de 12 m2, et semi des choux sur

des poquets. Chaque poquet reçoit au moment du semis 48/36 soit 1,33 kg de digestat

frais.

Caractéristiques de la parcelle

Largeur : 3m

Longueur : 4m

Superficie : 12 m2

Ecartement entre lignes : 75 cm

Ecartements entre plantules sur la ligne : 40 cm

Quantité de semence, dose de digestat frais à prévoir, modalité de mise en œuvre

Labourer le sol à plat sur environ 30cm de profondeur et matérialiser des lignes de

repiquage longues de 4m

Nombre prévisible de lignes de repiquage : 4 lignes

Nombre prévisible de plantules/ligne : 9

Nombre de plantules à repiquer : 36

Dose du digestat frais à : 40t/ha

Dose de digestat frais/poquet : 1,33 kg

Apporter du digestat frais dans les poquets et mélanger avec la terre, puis semer le

plantule de choux

Page 55: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

55

Dispositif expérimental 10 : Labour à plat d’une parcelle de 12 m2, et semi des choux

sur des poquets. Chaque poquet reçoit au moment du semis 48/36 soit 1,33 kg de digestat

séché au soleil.

Caractéristiques de la parcelle

Largeur : 3m

Longueur : 4m

Superficie : 12 m2

Ecartement entre lignes : 75 cm

Ecartements entre plantules sur la ligne : 40 cm

Quantité de semence, dose de digestat sec à prévoir, modalité de mise en œuvre

Labourer le sol à plat sur environ 30cm de profondeur et matérialiser des lignes de

repiquage longues de 4m

Nombre prévisible de lignes de repiquage : 4 lignes

Nombre prévisible de plantules/ligne : 9

Nombre de plantules à repiquer : 36

Dose du digestat frais à : 40t/ha

Dose de digestat sec /poquet : 1,33 kg

Apporter du digestat sec dans les poquets et mélanger avec la terre, puis semer le

plantule de choux

III – SUIVI PHYTOSANITAIRE

Pour la lutte contre le mildiou et les autres maladies cryptogamiques sur les dispositifs

expérimentaux à base de pomme de terre, les plants seront traité chaque semaine à base du

Plantineb (fongicide de contact), et du callomil Plus 72 WP, en alternance.

IV – SUIVI EVALUATION

Paramètres de suivi au niveau des dispositifs expérimentaux

Nombre de plants ayant levés après 1-2 semaine après repiquage ou semis

Evolution Couleur des feuilles : 2 semaines après levée, 1 mois après levée

Sensibilité aux maladies : nombre de plants attaqués

Page 56: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

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Signes éventuels de carences en éléments nutritifs : nombre de plant présentant

une ou des feuilles jaunes au cours des 02 premiers mois

Suivi de la production de chaque parcelle et chaque traitement : pesage des

tubercules de pomme de terre obtenu et pesage des têtes de choux obtenus

Modalités de suivi

Visites dans les parcelles expérimentales : 02 visites de suivi sur le terrain par

les experts de Terre et Développement.

Relevé régulier des paramètres de suivi dans les dispositifs expérimentaux par

les superviseurs, sur le conseil des experts de terre et développement et des

chefs de postes agricoles des zones concernées.

Page 57: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

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ANNEXE 9

QUELQUES IMAGES DES FORMES ET UTILISATION POSSIBLES DES SOUS-

PRODUITS DU DIGESTAT

Page 58: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

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Photo 1 : introduction du digestat frais dans

un caisson en bambou. En dessous du

caisson en bambou, la fraction liquide du

digestat est recueillie dans un récipient

Photo 2 : Utilisation de la fraction liquide

du digestat comme engrais de couverture

Source : TEUPA Bertin

Page 59: Rapport atelier de formation sur la valorisation agronomique du digestat

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ANNEXE 10

LISTE DE PRESENCE DES PARTICIPANTS