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Diag nostic le octobre 2009 20 09 de l’Aquitaine numérique

Diagnostic 2009

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Merci à AEC pour la rédaction de ce rapport annuel.

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Diagnosticle

octobre 2009

2009de l’Aquitaine numérique

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EDITOSL’AQUITAINE DES TIC EN 2009

MENAGESSynthèse - Faits marquants - Chiffres clés

Le commerce électroniqueLes pratiques de dématérialisation

Les non internautesDiagnostic approfondi d’un territoire local

ENTREPRISESSynthèse - Faits marquants - Chiffres clés

TPE : chiffres clésPME : chiffres clés

Le commerce en ligneFilière Glisse

Filière ViticoleFilière TIC

COLLECTIVITÉS Faits marquants - Synthèse - Chiffres clés

Communes en ligneMise à jour des sites web

Communautés de communes en lignePays en ligne

TOURISMESynthèse - Chiffres clés

Offices du tourisme en ligneRéponses aux courriels dans les offices du tourisme

Traduction des sites des offices du tourismeCommercialisation électronique de l’offre

Qualité de l’internet touristiqueHébergeurs en ligne

Hébergeurs et couverture mobileINFRASTRUCTURES

Couverture internet DSL et WiMaxRéseaux d’initiative publique et dégroupage

Fibre optique Couverture téléphone mobile

PAPI (POINTS D’ACCÈS PUBLIC À INTERNET)EDUCATION

PROJETS FEDER EN AQUITAINE MÉTHODOLOGIE

Le Diagnostic de l’Aquitaine Numérique est le do-cument de synthèse d’une année de travaux réa-lisés dans le cadre du Système d’Information et d’Aide à la Décision (SIAD) numérique aquitain.

L’ensemble des tableaux de bord, des chiffres clés, publica-tions, cartographies, études et enquêtes du SIAD numérique, outil du Pôle Aquitain pour la Société de l’Information (PASI), est consultable au http://siad.aecom.org

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…remettez votre ouvrage. Curieuse impression que cet univers numérique où l’on a le sentiment de n’en avoir jamais fini, d’être toujours au milieu du gué. La réalisation de l’autoroute Langon-Pau, le program-me de ligne à grande vitesse Sud-Ouest sont des opérations longues, lourdes, qui demandent patience et ténacité, mais on a le sentiment qu’un jour on en verra le bout.

Au siècle dernier, nous avons dû absorber la micro-informati-que, puis la télématique, puis l’accès internet. D’oligopoles les radios ont foisonnées en mille paroles puis, hélas en quelques réseaux… De monopole, l’univers de la télévision a explosé en-tre câble, satellites, crypté, entre splendide et dérisoire.Après le téléphone fixe si lent à se généraliser, de 22 Asniè-res à 64 Lescun, le téléphone mobile a créé ses propres zones d’ombre, plus graves, car c’est le profit qui les a décidées. Le GSM était devenu indispensable, impératif, Il a fallu boucher les trous.

Patience ! Il nous faut maintenant, après le haut débit, construire l’ère du très haut débit, elle est indispensable, impérative. Faudra-t-il dix ou vingt ans ?Et encore aujourd’hui, ou demain matin, c’est la diffusion de la télévision qui se numérise : ici aussi, la météo technico - finan-cière annonce déjà les zones d’ombre… Longue patience ! Les PME commencent sérieusement à avoir intégrer les outils TIC dans leur process. Les acteurs touristiques communiquent sur l’internet. Mais l’e-santé n’avance pas vite, nos TPE aquitai-nes sont encore à la traîne… Encore un effort !On pourrait se rassurer en se disant que dans notre, pays au

moins, nous maîtrisons les contenus, que nos médias d’infor-mation et nos industries culturelles sont florissants.Ce serait trop facile : avec sa fausse gratuité, l’Internet détruit l’équilibre économique de ces secteurs au rythme même où il les modernise. Les avatars de la loi HADOPI signalent, au-delà des maladresses et de ses vraies fausses solutions, que le modèle économique qui assainirait la relation création / pro-duction / distribution en est à ses balbutiements et ne garantie rien pour l’instant.

Voilà pourquoi il faut un nouvel effort public pour équiper en projection numérique nos salles de cinéma indépendantes, pour soutenir le passage de nos télévisions dans une nouvelle donne de plus de proximité et de plus d’objectif public, pour aider nos librairies à la fois face et avec la vente en ligne, pour accompagner nos labels de musique...

Autant de nouvelles pistes d’analyse, de vigilance et de conseils éclairés pour le diagnostic aquitain : notre économie créative régionale entre en bouleversement. Nous sommes à ses côtés. Plutôt que d’avoir à compter les pertes, comptons sur nous tous pour faire des ornières un chemin armé de futur.

Le Président du Conseil Régional d’Aquitaine

Encore et toujours sur le métier…

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Chacun dispose, depuis une année, d’un patrimoine numéri-que exceptionnel avec le site du SIAD numérique dont l’objectif est de permettre à tous les décideurs de puiser informations, études, cartographies pour arrêter des stratégies et prendre des décisions au service de nos concitoyens.Mais le flux d’informations implique de temps en temps une pose pour « respirer » et approfondir les connaissances des réalités d’un territoire de trois millions d’habitants, l’Aquitaine. C’est le rôle de cette édition présentée, pour la première fois, dans un théâtre : Le Théâtre du Pont Tournant, à coté de la station de tramway, New York. Déjà tout un programme ! Ce côté spectaculaire du Diagnostic 2009 de l’Aquitaine nu-mérique n’est pas factice. Il est le révélateur des avancées et

Dans notre pays et dans notre région, le numérique poursuit son avancée, aussi bien du côté des infrastructures et équipe-ments que du côté des usages et services. L’Etat accompagne ces évolutions : déploiement de la fibre op-tique sur le territoire - l’équivalent du déploiement des lignes téléphoniques dans les années soixante -, anticipation du pas-sage à la télévision tout numérique pour les infrastructures par exemple. En matière de services, citons le récent appel à pro-jets pour le premier portail de services publics sur téléphones mobiles, répondant à l’enjeu majeur de la diversification des terminaux de consultation d’internet. A mesure qu’ils se géné-

des interrogations d’un territoire qui bouge et s’investit dans son avenir en utilisant, en développant, en amplifiant son an-crage dans la société du numérique. Trois exemples le démontrent :- de nouveaux usages se démocratisent : l’Internet mobile, utilisé par un quart des jeunes aquitains ou les sites commu-nautaires et réseaux sociaux, utilisés par un cinquième des aquitains ;- le commerce électronique résiste à la crise avec désormais plus de 4 aquitains sur 10 achetant régulièrement en ligne et 44% des PME ayant constaté une hausse de leurs ventes en ligne en 2008 ;- les infrastructures poursuivent leur développement : le Wi-Max vient combler les zones blanches en Lot-et-Garonne et Pyrénées Atlantiques, la téléphonie à haut débit couvre 37% du territoire contre 12% l’an dernier et la Région a lancé le chantier du Très Haut Débit.Trois autres exemples montrent néanmoins que les fractures numériques perdurent :

- l’isolement socio-économique est aujourd’hui le principal fac-teur d’exclusion numérique : 4% d’Aquitains, jeunes, urbains, ouvriers, chômeurs ou étudiants, ont dû abandonner Internet, leur situation financière étant devenue précaire en 2008 ;- 46 communes de plus de 2000 habitants n’ont toujours pas de site web ;- le secteur du tourisme peine à basculer au numérique : 40% d’hébergeurs sans sites web, à peine 50% des sites traduits et des professionnels peu « engagés » dans la commercialisation en ligne de leurs offres.Durant les semaines à venir, une stratégie de cohérence régio-nale et un schéma directeur d’aménagement numérique sont mis à jour, les éléments de notre « photo » d’octobre 2009 en sont les ferments vivants qui ensemencent le chemin armé du futur, évoqué par le Président du Conseil Régional, en phase avec les choix nationaux rappelés par le Préfet

Marcel DesvergnePrésident d’AEC

ralisent, les services sur mobiles permettent d’accompagner les citoyens dans l’ensemble de leurs activités quotidiennes : services sociaux (en particulier pour la recherche d’emplois), services et informations de proximité, alertes (notamment sa-nitaires ou environnementales).En Aquitaine, l’Etat, cofondateur avec le Conseil régional du Pôle Aquitain pour la Société de l’Information (PASI), poursuit son accompagnement du Diagnostic de l’Aquitaine Numéri-que et du Système d’Information et d’Aide à la Décision (SIAD), outil de gouvernance numérique du territoire.Les observations du SIAD permettent de nourrir notamment la réflexion des membres du PASI, qui à leur tour alimentent le SIAD. Un lien vertueux est ainsi mis en place.Les travaux du SIAD, diffusés et utilisés très largement par les partenaires socio-économiques, montrent une image de l’Aqui-taine moderne et permettent une adaptation annuelle de la mobilisation collective rendue nécessaire par le cycle d’évolu-

tion très court de l’économie numérique.Les outils financiers mobilisés par l’Etat, notamment les fonds européens dont il est autorité de gestion, peuvent accompa-gner cette adaptation. A presque mi-parcours du Programme Opérationnel FEDER 2007-2013, la programmation sur le numérique approche les 50 % sur les 45 millions d’euros qui avaient été ciblés initialement, ce qui place l’Aquitaine en tête des régions françaises.Il nous faut poursuivre nos efforts en matière d’accompagne-ment de proximité pour encourager la création numérique et aider les plus vulnérables à s’approprier les outils numériques. C’est tout le sens du SIAD que d’éclairer tous les acteurs dans la mobilisation de leurs énergies pour atteindre ces objectifs.

Dominique SchmittPréfet de la région Aquitaine,

Préfet du département de la Gironde

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Au sein du SIAD numérique,une photo qui éclaire.

Le numérique avance,l’Etat l’accompagne.

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Avec l’arrivée des forfaits « données illimitées » et de l’iPhone, 2008-2009 a connu une explosion des usages mobiles. Bon nombre d’usagers basiques du numérique (téléphonie mobile et email) ont ainsi découvert, puis se sont appropriés, l’email et le web en mobilité, les répertoires et agendas électroniques, la cartographie et la géolocalisation. L’accès à internet sur mobile concerne 12% des possesseurs de mobile en Aquitaine mais grimpe à 25% chez les 15 à 29 ans ou chez les classes moyennes et supérieures. La couverture de l’Aquitaine en téléphonie mobile haut débit (3G) a été multipliée par 3 pour atteindre 37% du territoire et environ 80% de la population, privilégiant les zones de fortes densités de populations et de touristes. De nouvelles fractures sont à craindre. Fort de ces constats, il serait pertinent de renforcer le sou-tien à la filière TIC spécialisée dans la mobilité, secteur déjà dynamique en Aquitaine.

Parallèlement à l’avancée du déploiement du numérique et de ses usages les plus en pointe, on note la multiplication des fractures. Coté infrastructure, la fracture n’est plus sur l’accès ou non à internet : le déploiement du WiMax en Lot-et-Garonne et Pyré-nées Atlantiques, ainsi que les offres satellitaires, permettent une couverture totale du territoire. Par contre, la fracture por-te aujourd’hui sur les débits : le niveau de base de 2Mbits/s n’est disponible que sur 74% du territoire. Enfin, sans l’inter-vention des collectivités, l’accès à la fibre optique sera demain la nouvelle fracture, déplaçant la ligne de fracture non plus sur ville ou campagne, mais sur quartiers rentables ou non dans les villes.Du côté des ménages, les réticents, les non internautes les plus réfractaires à internet, sont passés en 2008 sous la barre que l’on pensait infranchissable des 25%. Les fractures sont dé-sormais socio-économiques : 4% d’Aquitains, jeunes, urbains, ouvriers, chômeurs ou étudiants, ont dû abandonner internet, leur situation financière étant devenue précaire en 2008.Pour les ménages, entreprises ou collectivités, la fracture d’accès migre ainsi vers une fracture d’usage engendrée par un manque de connaissances ou de compétences. Cette frilosité devant les nouveaux usages se retrouve alors dans la vie professionnelle.

Du côté des professionnels du tourisme, les avis sont unanimes sur l’aspect incontournable et indispensable du web pour le développement de l’activité des entreprises touristiques, mais la difficulté de passer de la théorie à la pratique est bien réelle.On retrouve cette tendance dans les TPE et PME de peu de salariés. Le faible développement des usages interroge sur l’adéquation entre les attentes des entreprises et l’offre des prestataires.

En réponse aux fractures d’usages, la sensibilisation et l’accompagnement ciblés restent des leviers d’action des plus efficaces. Le travail de sensibilisation et d’accompagnement des commu-nes landaises par l’agence départementale, l’ALPI, déjà souli-gné l’an dernier, permet cette année encore d’amplifier l’appro-priation des usages par les acteurs publics : cela s’illustre par exemple dans les services dématérialisés aux administrés des documents administratifs (65% des communes équipées d’un web, 19 points au dessus de la moyenne régionale), dans l’état civil (34%, +22), dans les inscriptions en ligne (24%, +8) ou dans les système d’information géographique (68%, +32), en matière d’archivage électronique des délibérations de conseil (55%, +19) ou d’appels d’offres de marchés publics (59%, +31) ou en matière de procédures administratives pour les bulletins de paie (41%, +23) ou les marchés publics (68%, +31). Autre exemple où la sensibilisation ciblée porte ses fruits : la campagne sur les enjeux et la mise en œuvre d’une démarche qualitative du traitement du courrier électronique a permis d’atteindre un taux de 90% de réponse aux courriels de de-mandes d’informations auprès des offices de tourisme contre 55% les années précédentes. Ces exemples de réussites d’accompagnement doivent inci-ter les acteurs concernés à solliciter les organismes relais et acteurs publics pour les accompagner dans ces démar-ches d’appropriation. Ces exemples doivent également inciter d’autres filières ou territoires à répliquer ces modèles. L’identifi-cation des canaux de communication et des points de passage obligés pour toucher les acteurs à sensibiliser est essentiel; sur ce registre on peut citer, par exemple, le projet d’intégration de modules consacrés au numérique dans le cadre du stage préa-lable à l’installation, obligatoire pour tous les artisans.

La mobilité bougeen Aquitaine !

Des fracturesmultiples

Sensibiliser et accompagnerpour développer les usages

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L’édition 2009 du Diagnostic s’est attachée à consolider et partager les bases de données des secteurs étudiés. Toutes les bases sont disponibles sur www.siad.aecom.org

Bases de données publiques « Données administratives »

• Découpage administratif aquitain (2292 communes, 176 communautés de communes, 8 agglomérations, 235 cantons, 28 pays…) incluant les différents types de zonages (unités ur-baines, bassins d’habitats, zones d’emploi…).• Tourisme public : 179 Offices de tourisme, 53 Syndicats d’initiative, 6 CDT/CRT, communes couvertes par un OTSI.

Bases de données privées « Web et services en ligne »(accès membre PASI)

• Mairies : 787 sites (131 nouveaux) sur 2292 mairies.• Intercommunalités : 106 sites (21 nouveaux) sur 182 intercommunalités. • Pays : 15 sites (4 nouveaux) sur 25 pays.• Offices de tourisme : 166 sites (6 nouveaux) sur 179 OT.• Syndicats d’initiative : 25 sites (1 nouveau) sur 53 SI.• Hôtels : 661 sites (200 nouveaux) sur 1125 hôtels.• Campings : 509 sites (65 nouveaux) sur 838 campings.• Filière surf : 76 sites.• Webcams surf et snowboard : 76 webcams.• Producteurs de vin (châteaux, vignobles et clos) AOC : 709 sites sur 10413 producteurs.• Caves coopératives : 29 sites sur 81 caves coopératives.

L’atlas, réalisé en partenariat avec le laboratoire ADES de l’Université de Bordeaux, propose 76 cartes sur :• Les données de cadrage : popula-tion, emploi, zonage…• Les collectivités territoriales :Mairies, Intercommunalités, Pays• Le tourisme : offices de tourismeet syndicats d’initiative, hébergeurs• Les Sports de Glisse• La Filière vitivinicole• Les points d’accès public à internet• Les infrastructures Toutes les couches SIG de ces cartes sont téléchargeables.

Un travail sur le croisement de don-nées cartographiques a débuté cette année comme la carte (voir page 35) superposant les zones de couverture 3G (internet mobile) et la concentra-tion des structures d’hébergement (hôtel et camping). Cette carte per-met de visualiser les zones denses en hébergeurs non-couvertes par la téléphonie 3G en Aquitaine (centre du littoral de la Gironde et des Landes, sud-est de la Dordogne ou chaîne Pyrénéenne), zones où un déploiement pourrait être accompagné.

Au-delà des constats, analyses et préconisations issues des enquêtes, AEC s’engage sur 5 chantiers opérationnels : Ménages non internautesA l’instar de l’écrivain public, un internaute public, qui « fait à la place de », sera testé, en partenariat avec le Conseil Gé-néral de la Gironde, dans 5 points d’accès public à internet, afin d’évaluer l’impact de ce service. CommunesIl reste, comme en 2008, une quarantaine de communes de plus de 2000 habitants n’ayant pas de site web en Aquitaine. Une action de sensibilisation devant aboutir à une présence en ligne des 40 communes sera menée. TourismePoursuite de l’action de formation / sensibilisation auprès des offices de Tourisme, en partenariat avec la MOPA, sur les en-jeux et la mise en œuvre d’une démarche qualitative du traitement du courrier électronique. EntreprisesEtude, en partenariat avec l’Agence Wallonne des Télécom-munications et le réseau des chambres de commerce et de l’industrie, de l’hypothèse selon laquelle l’offre proposée par les prestataires de services TIC aux TPE (et PME de petites tailles), n’est pas en adéquation avec les attentes et besoins de ces petites entreprises. Points d’Accès Public à internetEtude sur les évolutions de services pour les PAPI et les meilleures pratiques en France en matière d’accès public à internet.

Mise en partagedes bases de données TIC aquitaines

76 cartesdans l’Atlas de l’Aquitaine Numérique

Un engagement sur le terrainsur 5 chantiers

Croisement des données pour l’aide à la décision

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• Des Aquitains de plus en plus connectéspour des usages novateurs :Les Aquitains sont toujours de plus en plus nombreux à se connecter à internet (+6 points en un an). Avec près de 6 ménages sur 10 désormais connectés, ils sont deux fois plus nombreux qu’en 2005. Dans le même temps, des usa-ges novateurs se développent. L’internet en situation de mobilité devient une réalité pour 12% des possesseurs de téléphone portable (+2 points en un an) et jusqu’à 25% pour les 15-29 ans. De même, les réseaux sociaux concernent en 2009 un Aquitain sur 5 et devraient se dé-velopper dans les années à venir. • Le commerce en ligne en progression,l’administration électronique stagne :Le commerce en ligne concerne 4 Aquitains sur 10 en 2009. Les pratiques s’intensifient puisque 90% des ache-teurs ont acheté plus d’une fois en ligne et près de 50% plus de 5 fois. L’administration électronique ne connaît pas le même succès. L’année 2009 est marquée par une sta-gnation des pratiques : des sites institutionnels moins fré-quentés, des déclarations de revenu en ligne qui perdent du terrain. En revanche, les enquêtes montrent que les usa-gers sont majoritairement satisfaits des services rendus. • L’isolement socio-économiquerenforce les fractures numériques :L’étude sur les non-internautes a mis en évidence une forte augmentation des abandonnistes (4% des Aqui-tains), victimes de la crise économique. Aussi préoccu-pante est la situation des Aquitains en situation de rupture socio-économique : femmes seules avec ou sans enfant, séniors en couple ou isolés, tous sont non seulement vic-times d’isolement social mais celui-ci les isole également du monde numérique. Ils n’ont pas la possibilité de faire appel à des proches pour les seconder sur internet dans leurs recherches d’informations ou pour les démarches en ligne.

Modalités de connexion à internet(ensemble des Aquitains, en %)

Pratiques et usages d’internet(ensemble des Aquitains, en %)

Les internautes en situation de mobilité (par téléphone mobile essentiellement) continuent d’être plus nombreux, puisque la pénétration de ce type d’accès à internet progresse de 3 points par rapport à 2008 (12% contre 9%) : le succès des téléphones mobiles de dernière génération (type iPhone et Google Phone) laisse entrevoir une pénétration en augmentation pour les an-nées à venir.

Internet continue à se démocratiser puisqu’en 2009, les deux tiers des Aquitains y ont eu accès au moins une fois quel que soit le lieu de connexion. En revanche, les points d’accès public peinent à fidéliser leurs internautes.

Si les usages courants d’internet marquent une certaine ato-nie, les sites communautaires (Copains d’avant, Facebook ou encore MySpace, etc.) touchent désormais plus d’un Aquitain de plus de quinze ans sur cinq. Compte tenu de l’appétence des plus jeunes pour ce type de sites, le taux effectif peut lar-gement être relevé.

Si le courrier électronique progresse encore légèrement, la tenue d’un blog en ligne et encore plus l’utilisation de la mes-sagerie instantanée marquent le pas. Ces résultats sont symptomatiques des nouvelles pratiques qu’en-gendre internet comme la migration vers les sites communautaires.

Décollagede l’internet mobile

Un succèsdes sites communautaires

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(1) : ensemble des possesseurs de mobiles, en%

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(1) : utilisation au moins hebdomadaire, ensemble des internautes

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Méthodologie

Sondage par téléphone AEC-Téléperformance Sud-Ouest en mars 2009, selon le questionnaire co-développé par les ré-gions francophones du Site d’Observation des Usages Régio-naux d’Internet et des Réseaux (www.sourir.org). L’échantillon représentatif de 2003 Aquitains âgés de 15 ans et plus a été constitué selon la technique des quotas, en fonction du poids respectif des 5 départements dans la population aquitaine, selon des critères d’âge, de sexe, de catégorie socioprofession-nelle, de taille du foyer et de taille de commune de résidence au niveau de chacun des départements.

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(1) : indicateur individuel

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France RhôneAlpes

Bretagne Paysde Loire

FrancheComté

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(oct. 08) (oct. 08) (août 08) (nov. 08)

(+3)67%

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(+2)80% Téléphonie mobile

Connexion du foyerà internet

Connexion du foyerà internet haut débit

Equipement du foyerà la TNT

Equipement du foyeren ordinateur

Equipement des ménagesen Aquitaine en 2009

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Alors qu’un Aquitain sur trois achetait en ligne en 2008, ils sont désormais plus de quatre sur dix. Cette augmentation touche toutes les catégories socioprofessionnelles et tous les âges sans distinction. Trois départements se démarquent : la Gironde, les Landes et les Pyrénées Atlantiques.

90% des acheteurs en ligne ont utilisé ce canal plus d’une fois sur l’année et près de la moitié y a eu recours plus de cinq fois. Concernant les sites les plus fréquentés, la vente par corres-pondance tient la corde (75% des achats) loin devant les sites de ventes aux enchères (28% des acheteurs y ont acheté au moins un article).

Le comportement des acheteurs en ligne est fortement cor-rélé au statut socioéconomique. En effet, la recherche systé-matique du prix le plus bas est beaucoup plus répandue chez les chômeurs, les ouvriers ou les employés que chez les cadres supérieurs ou les commerçants.

Si l’habillement/sport et loisirs est plébiscité par toutes les ca-tégories socioprofessionnelles, ce sont les catégories les plus modestes qui en achètent le plus via internet. Les cadres, les professions intermédiaires et les retraités privilégiant les voya-ges, les vacances et les transports.

La situation économique récente a eu comme principal effet de compresser la demande des ménages. En matière de com-merce électronique la situation est plus ambiguë. La majorité des acheteurs n’a pas changé de comportement. Un peu plus d’un acheteur sur dix a « profité » de la crise pour augmenter ses achats, essentiellement chez les plus de 60 ans et les sans profession.

Près de 20% des acheteurs ont réduit leurs achats. Il s’agit principalement des populations les plus vulnérables : les 30-44 ans, les employés, ouvriers et chômeurs mais aussi, de ma-nière surprenante les cadres supérieurs.

Etude complète « Pratiques de commerce électronique en Aquitaine : une offre qui peine à s’adapter à la demande ».Aquitaine Analytic n°7 - Juillet 2009.

Une progression continuedes pratiques de commerce en ligne

Des différences sociologiquesmarquées

L’impact ambigu de la criseéconomique sur les achats en ligne

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41%(+5) 35%

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44%(+9)

45%(+8)

33%(+2)

41%(0)

Pénétration du commerce électronique (en % des Aquitains) Part des internautes aquitains recherchant le prix le plus basavant chaque achat en fonction de la CSP(en % des e-acheteurs) Impact de la situation économique sur le comportement des

cybers acheteurs (en % des cybers acheteurs)

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Augmentationdes achats en ligne

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12%

19%

66%

Page 11: Diagnostic 2009

29% des ménages aquitains ont déclaré leurs revenus en ligne en 2008 contre 36% l’année précédente. Cette baisse d’ampleur nationale peut être imputée à l’arrêt de l’incitation financière mise en place au début de la campagne mais aussi à l’envoi de déclarations papier pré-remplies. Cependant, des études récentes tendent à montrer une reprise des télédéclara-tions notamment due à la possibilité de déclarer des revenus sans certificat électronique.39% des Aquitains ont consulté au moins une fois le site d’une administration lors des 12 derniers mois précédents l’enquête, ils étaient 42% l’année passée.

Pour l’ANPE, les offres d’emploi sont le premier motif de connexion (100%), devant l’inscription aux ASSEDIC (80%) et le dépôt de C.V. en ligne (50%). Pour l’assurance maladie, dont la consultation est en forte progression, 75% des visites ont pour objet la consultation du compte, 8% pour trouver des ren-seignements sur les professionnels de santé et 6% pour faire une demande d’attestation de droits à l’assurance.

Les sites des mairies et de la préfecture, proposant des servi-ces proches du quotidien des citoyens connaissent une légère augmentation de fréquentation, bien qu’ils restent peu fréquentés

Les moins satisfaits sont ceux qui ont consulté le site du Minis-tère de l’Intérieur pour les points du permis de conduire.

Sondage par courrier électronique AEC en mai 2009 auprès d’un sous-échantillon de 426 internautes issus de l’échantillon représentatif de 2003 Aquitains âgés de 15 ans et plus ayant des pratiques de dématérialisation électronique.

Parmi les pratiques qui se démocratisent, la dématérialisa-tion des factures et des contrats connaît un certain succès. Le Grenelle de l’environnement a placé la dématérialisation des factures au centre des dispositifs permettant de lutter contre le réchauffement climatique.

En Aquitaine, la dématérialisation des factures tend à se développer. Les fournisseurs d’accès internet proposent depuis longtemps la dématérialisation de leurs factures. Ces dernières années, les opérateurs téléphoniques, fixes et mobiles, les ont suivis, touchant 50% des utilisateurs. Ces services sont désor-mais proposés par les fournisseurs de gaz, électricité et eau, avec des taux d’utilisation atteignant un quart des ménages. Le paiement en ligne reste peu développé.

L’administration électroniqueen léger repli

Des usagersplutôt satisfaits des services

La dématérialisation des facturesentre dans les pratiques

L e s p r a t i q u e s d e d é m a t é r i a l i s a t i o n

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Principaux sites institutionnels consultés par les Aquitains(en % de la population totale)

Part des usagers satisfaits par les services publicsdématérialisés (en % des usagers)

Méthodologie

L’administration électronique (en % du sous-échantillon)

Dématérialisation des factures et paiements en ligne(en % du sous échantillon)

15%

10%

5%

Commune Préfecture Conseilgénéral

Conseilrégional

18%(+2) 15%

(+3)14%

(-) 11%(-4)

100%

60%

82%

82%

73%

71%

Caisse Nationale d'Allocations Familiales

Assurance maladie

Caisse Nationale d'Allocations Vieillesse

ANPE / Pôle emploi (1)

Ministère de l'Intérieur

URSSAF

(1) : en % des demandeurs d’emploi

87%

14%

75%

49%

39%

25%

ASSEDIC (1)

Caisse Nationale d'Allocations Familiales

(1) : en % des demandeurs d’emploi

Assurance Maladie

Demande d'acte d'état civil

URSSAF

ANPE / Pôle emploi (1)

abonnementinternettéléphone portable

téléphone fixe

sécurité sociale

gazélectricité / eau

Factures Paiements en ligne

30%

40%

50%

60%

20%

10%

0% -

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1 0

• Les abandonnistes (5% des Aquitains) : de jeunes urbains, ouvriers, chômeurs ou étudiants qui n’ont

plus les moyens d’utiliser internet car leur situation financière devient précaire.

• Les réfractaires idéologiques : très peu nombreux (moins de 1% des Aquitains), ils sont contre tout ce

que peut représenter internet, sont technophobes et revendi-quent leur mise à l’écart de la société de l’information.

• Les non internautes en précarité économique (2% des Aquitains) : souvent très bien équipés dans leur

foyer, ces non internautes trouvent les nouvelles technologies trop compliquées et trop peu sécurisées et s’équipent principa-lement pour répondre aux besoins des enfants.

• Les non internautes passifs (6% des Aquitains) : vivant dans des ménages plutôt aisés et bien équipés,

ils ne ressentent aucun besoin d’utiliser internet, ils vivent en dehors de ce monde virtuel.

• Les femmes seules (2% des Aquitains) : elles n’ont ni le temps ni les moyens d’utiliser internet. Seules ou avec

enfants, elles sont largement moins équipées que la moyenne et n’envisagent pas de s’équiper dans un avenir proche.

• Les séniors en couple (8% des Aquitains) : large-ment sous équipés, ils utilisent la télévision comme

unique média. Ils ne sont pas contre internet mais n’en expri-ment aucun besoin. Ils ont souvent une personne ressource dans leur entourage.

• Les séniors isolés (8% des Aquitains) : isolés socia-lement, ils vivent en marge de la société de l’informa-

tion. Pas du tout équipés, ils n’ont personne dans leur entou-rage pour les renseigner.

Portrait des 7 catégoriesde non internautes :

Poids des 7 catégories de non internautesselon l’exclusion socio-économique (en % des non internautes)

Exclusions sociales et économiques

Exclusions numériques

Les exclus sociaux (6%)3

Les femmes seules (5%)5

Les séniors isolés (23%)742%

45%

Les séniors en couple (33%)6

Les non-internautes passifs (17%)

Taux de sollicitation des proches par les non-internautespour faire des recherches sur internet à leur place (internet par proximité)

4

Les réfractaires (2%)2

Les abandonnistes (14%)1

42%

41%

00%

66%

18%

29%

1

2

3

4

5

6

7

Page 13: Diagnostic 2009

La crise économique récente a contraint les ménages les plus vulnérables à réduire leurs dépenses de consommation et la connexion à internet est un des principaux postes sacrifiés par 4% de ménages aquitains en 2008. Pour autant, les aban-donnistes sont assez fortement équipés en matériel technologi-que et multimédia et sont convaincus de l’intérêt que représente internet. Une très forte majorité d’entre eux reste persuadée de revenir vers internet dès que la situation s’améliorera.

Les réticents, c’est-à-dire les non internautes plutôt réfractai-res à internet pour des raisons idéologiques ou par manque d’utilité, sont de moins en moins nombreux. Ils ont diminué de moitié depuis 2000 et sont passés en 2008 sous la barre que l’on pensait infranchissable des 25%.

Une des solutions adoptées par les non internautes pour avoir un pied dans le monde d’internet est de faire appel à des pro-ches afin de réaliser les recherches à leur place. Lorsqu’ils ont la possibilité d’avoir recours à des amis ou des membres de leurs familles, 4 non internautes sur 10 les sollicitent. Les plus isolés, en revanche, comme les séniors isolés ou les femmes seules sont plus difficiles à atteindre.

Les abandonnistes, principalesvictimes de la crise économique

Les réticents,toujours en régression

La sollicitation des proches, solution pour beaucoup de non internautes

L e s n o n i n t e r n a u t e s

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Equipement des foyers (en %)

Evolution des réticents

Abandonnistes

Ensemble Aquitaine (1) indicateur individuel

Equi

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TNT

69% 49%59% 80% 32% 24% 63% 30%

44% 51%

21%

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83%

15%

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S U R L E W E B

S U R L E T E R R A I N

Etude complète « Portrait des non inter-nautes aquitains en 2009 ».Aquitaine Analytic n°6 - Mai 2009.

A l’instar de l’écrivain public, un internaute public, qui « fait à la place de », pourrait être présent dans les Points d’Accès Public à Internet, permettant une première décou-verte d’internet aux non internautes.Une expérimentation sera menée dans l’année à venir, en partenariat avec le Conseil général de la Gironde, avec le concours de 5 points d’accès publics, afin d’évaluer l’im-pact de ce service.

Page 14: Diagnostic 2009

La première phase du projet étudie le Web 2.0 et analyse des publications sur le GPV visibles sur 50 plateformes 2.0 : outils d’expression (Blogger, Wikipedia, Agoravox…), services de par-tage (FlickR, YouTube…), services de réseautage (CopainsDa-vant, FaceBook, MySpace…).

Un premier estimatif fait état de 100 000 publications diffé-rentes ; la suite du projet le détaillera, mais d’ores et déjà on peut noter que :

- les plateformes jouent sur les frontières entre communica-tion publique, communautaire et privée.- ce sont des espaces d’intimité publique, délaissant lar-gement le texte pour l’image fixe et animée, où les sujets sont avant tout le groupe (amis et familles) qui forment le fondement des identités.- les plateformes « sérieuses » (Viadeo) ou très « en vue » (FaceBook) sont faiblement exploitées et dans un sens très conventionnelles au sens du 1.0.- les plateformes à fort positionnement jeune (Skyblog) font place à un foisonnement incommensurable d’activités.- on constate une timide pénétration des associations cultu-relles et surtout sportives avant-gardes des paroles publi-ques.

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D i a g n o s t i c a p p r o f o n d i d ’ u n t e r r i t o i r e l o c a l

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1 2

Initié par le Grand Projet des Villes (Lormont, Floirac, Cenon, Bassens), en partenariat avec la Fing et l’Université de Bor-deaux (ISIC / ADES), ce projet a pour but d’explorer les dyna-miques territoriales qui émergent de l’intervention active des acteurs, sur les réseaux numériques afin de faire apparaî-tre des logiques d’action nouvelles.Il vise à produire une méthode formalisée et réplicable qui aura vocation à s’intégrer dans de futurs diagnostics territo-riaux, en Aquitaine et ailleurs. La première partie de l’étude, menée par l’Université de Bor-deaux (Amar Lakel et Houda Benadeljalil, ISIC) de mars à juillet 2009 a étudié les 3 questions suivantes :- L’image numérique d’un territoire est-elle indépendante de son image « hors ligne » ?- Les acteurs institutionnels communiquent-ils plus sur leur ter-ritoire que les non institutionnels ?- Les outils du web 2.0 jouent-ils un rôle important dans la communication des non institutionnels et des institutionnels ?

La première phase du projet étudie le Web 1.0 et analyse les publications visibles via Google sur le Grand Projet de Villes (Lormont, Floirac, Cenon, Bassens).Sur les 1000 réponses Google, une fois filtrées, dédoublonnées et hors champs commercial, on obtient 140 publications dif-férentes seulement.

On trouve principalement une communication institution-nelle, professionnelle et bien maîtrisée, qui vise à informer (60%) ou à valoriser (30%) le territoire, sur des sites web tra-ditionnels (82%) ou sur des blogs très professionnels (12%), sur des cibles très largement locales.

L’image numériqued’un territoire sur le web

Le Web 1.0, essentiellement investipar les institutionnels

Le Web 2.0,plus éloquent et plus identitaire

Répartition des émetteurs de contenus :

Annuaires et portails de ressources

Presse

(15% locale, 10% nationale)

Acteurs politiques

Les non-institutionnels

25%

15%

14%

13%

Communication publique locale 34%

S U R L E W E B

www.surlarivedroite.fr

Page 15: Diagnostic 2009

TotalAquitaine

TotalGironde

TotalGPV

Téléphone mobile

Connexion internet

Haut Lormont

Haut Cenon

Haut Floirac

Bas Floirac

Bas Lormont

Bas Cenon

internet haut débit

Ordinateur

77%

65%

59%

58%

9%

77%

51%

46%

36%

7%

83%

70%

67%

58%

16%

88%

62%

57%

50%

15%

82%

71%

63%

50%

25%

79%

71%

63%

56%

13%

78%

62%

62%

52%

10%

80%

65%

59%

51%

14%

87%

61%

59%

24%

12%

89%

74%

65%

60%

10%

Accès à internetpar le mobile

L’approche hyperlocale permet de mettre en évidence des spé-cificités territoriales qui sont absentes lorsque l’étude est me-née à un échelon supérieur. De manière globale, les commu-nes qui composent le GPV présentent des retards en matière d’équipement en technologie numérique.On note toutefois des usages largement plus répandus que sur le reste de l’Aquitaine, comme l’accès à internet par téléphone mobile, ou les usages sociaux (messagerie instan-tanée, blog ou sites communautaires).

Sondage par téléphone GPV-Téléperformance en mars 2009, selon le questionnaire co-développé par AEC et les régions francophones du Site d’Observation des Usages Régionaux d’Internet et des Réseaux (www.sourir.org). Un sur échantillon-nage de 352 habitants du GPV âgés de 15 ans et plus a été constitué selon la technique des quotas, en fonction du poids respectifs des 4 communes dans la population du GPV, selon des critères d’âge, de sexe, de catégorie socioprofessionnelle, de taille du foyer. De plus, les communes de Cenon, Floirac et Lormont ont été découpées en deux zones (haut et bas) afin de tenir compte des spécificités locales sociales et économiques.

Equipement et usages :des spécificités territoriales marquées

D i a g n o s t i c a p p r o f o n d i d ’ u n t e r r i t o i r e l o c a l

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1 3

Principaux usages d’internet (en % d’internautes)

Méthodologie

60%

70%

courrierélectroniquemessagerieinstantanéeinformationsactualités

informationscultureinformationsvie localetenue régulièred'un blog

50%

40%

30%

20%

10%

0%

Aqu

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Lorm

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inscription sur sites communautaires

Page 16: Diagnostic 2009

E N T R E P R I S E S

S y n t h è s e F a i t s m a r q u a n t s

EN

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1 4

• Le taux d’équipement stagne :Les TPE continuent à s’équiper mais le rythme reste lent. Pour les PME, la saturation en équipement est la prin-cipale cause du ralentissement du rythme de croissance. Etudier le renouvellement du parc informatique pourrait désormais s’avérer plus pertinent. En comparaison régio-nale, les entreprises d’Aquitaine (PME et TPE) sont en lé-ger retard vis-à-vis de leurs homologues dans les autres régions. Les différences ne sont pas significatives, mais la région ne doit pas se laisser distancer.

• Moins de commerce en ligne :Après une année 2008 florissante pour les PME, le rythme de croissance du commerce en ligne ralentit à l’image de la conjoncture nationale. Toutefois, le tableau est moins noir pour les entreprises de la région, et notamment pour les plus petites structures.

• La dématérialisation peu répandue :Déjà mis en exergue l’an dernier, les pratiques de déma-térialisation peinent à gagner les PME de la région. Cette stagnation peut laisser craindre un décrochage de l’Aqui-taine, à moyen terme.

Les TPE ont plutôt tendance à privilégier internet pour passer commande auprès de leurs fournisseurs plutôt que le courriel. Même si les taux sont encore relativement faibles, près de 4 TPE sur 10 ont recours à internet. Les moyens traditionnels (comme le fax, le courrier ou le téléphone) restent cependant largement en tête des médias utilisés. Le paiement en ligne auprès des fournisseurs est encore marginal.

TPE :des échanges B2B peu virtuels

PME et administration électronique :pratiques en baisse

S U R L E T E R R A I N

Depuis plusieurs années, le Diagnostic constate les mêmes faiblesses d’équipements des TPE et usages des TPE et PME. Au-delà des actions déjà menées et fort des analyses des enquêtes, AEC, avec ses partenaires de l’Agence Wal-lonne des Télécommunication et du réseau régional des chambres de commerce et de l’industrie, va analyser en 2010 l’hypothèse ressortie selon laquelle l’offre propo-sée par les prestataires de services aux TPE (et PME de petites tailles), n’est pas en adéquation avec les atten-tes et besoins de ces petites entreprises.

Les relations de Business to Business dans les TPE d’Aquitaine (en % des TPE avec fournisseurs)

Part des PME possédant un certificat électronique(en % des PME connectées)

Pratiques administratives dématérialisées (en % des PME)

Part des TPE connectées à internetpayant leurs fournisseurs en ligne :

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Achats via internetavec les fournisseurs

Commande auprèsdes fournisseurspar courriel

34% 31% 31% 32% 41% 34%

39% 42% 36% 37% 49% 34%

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39%

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Télédéclarations fiscales

63%(-4)

68% 62% 71% 65% 60%

61%(-3)

66% 59% 69% 65% 57%

35% 36% 37% 34% 37% 31%

23%(-)

16% 26% 17% 19% 25%

Télédéclarations sociales

Autres formalités (DEB,…)

Dématérialisation des marchés publics

Page 17: Diagnostic 2009

Equipement des TPEen Aquitaine en 2009

T P E : c h i f f r e s c l é s

E N T R E P R I S E S

EN

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1 5

Gironde

Dordogne

Lot-et-Garonne

Landes

Pyrénées-Atlantiques

Aquitaine

(+3)64%

(+4)57%

(+3)54%

(+6)23%

62%

54%

53%

18%

60%

59%

51%

23%

60%

59%

58%

26%

72%

62%

58%

27%

65%

57%

54%

25%

Informatisation

FrancheComté

RhôneAlpes

France

Tactis - AEC(nov. 2008)

IDATE - AEC(déc. 2008)

IDATE(mi 2008)

Connexion internet

Connexion haut débit

Site web

67%

57%

53%

22%

66%

60%

59%

20%

75%

69%

62%

24%

S U R L E W E B

Tous les chiffres de l’enquête Equipements et Usages sont disponibles dans le Rap-port 2009 de l’Observatoire Aquitain de l’Economie Numérique de l’Echangeur Bordeaux Aquitaine.

Page 18: Diagnostic 2009

Sondage par téléphone AEC – CCIB - Téléperformance en avril 2009 selon le questionnaire co-développé par le réseau Sou-rir.L’échantillon représentatif de 751 TPE (effectif de moins de 10 salariés) et 752 PME (effectif de 10 à 249 salariés et plus) a été constitué selon la technique des quotas, en fonction de la taille, la localisation géographique et le secteur d’activité éco-nomique par poids dans l’économie régionale.

E N T R E P R I S E S

P M E : c h i f f r e s c l é s

EN

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ES

1 6

Equipement des PMEen Aquitaine en 2009

Méthodologie

Gironde

Dordogne

Lot-et-Garonne

Landes

Pyrénées-Atlantiques

Aquitaine

(+1)96%

(+2)91%

(+1)87%

(+4)54%

93%

89%

86%

52%

99%

94%

89%

57%

97%

92%

89%

58%

93%

89%

88%

39%

97%

92%

86%

56%

Informatisation

FrancheComté

RhôneAlpes

France

Tactis - AEC(nov. 2008)

IDATE - AEC(déc. 2008)

IDATE(mi 2008)

Connexion internet

Connexion haut débit

Site web

99%

96%

89%

53%

98%

97%

95%

52%

99%

96%

95%

53%

Page 19: Diagnostic 2009

Le rythme de progression du commerce électronique entre entreprises et particuliers (B2C) est assez lent notamment dans les structures de taille moyenne puisque seules 11% des PME permettent à leurs clients de passer des commandes en ligne et 6% leur offrent la possibilité de les régler en ligne. L’essor rapide du nombre de cyber acheteurs doit faire prendre conscience aux entreprises de l’enjeu économique que repré-sente le commerce en ligne. Il est plus logique, du fait des coûts que peut représenter le déploiement du commerce élec-tronique, de voir les TPE en retrait. Pour autant, elles ne doivent pas négliger non plus les opportunités de développement que peut procurer ce type de commerce.

Certains secteurs, de part leur activité, n’ont pas développé la vente en ligne : les secteurs de l’énergie et construction, les activités immobilières ou l’éducation et la santé. Certains secteurs sont en revanche actifs, à l’image des services à la personne ou le commerce. On retrouve peu ou prou les mêmes résultats concernant les TPE ce qui tend à montrer que c’est au niveau sectoriel que les différences existent.

Dans un contexte national déprimé, les entreprises de la région qui pratiquent la vente en ligne ne semblent pas souffrir de la compression de la consommation. Seules 3% des TPE et 13% des PME ont vu leurs ventes baisser en 2008 alors que 35% des TPE et 44% des PME ont constaté une hausse des ventes. Cependant, ce canal reste encore marginal dans le total des ventes puisque 33% des TPE et 50% des PME réalisent moins de 10% de leurs ventes via internet.

Des entreprisesà la traîne

Des spécificités sectoriellesmarquées

Des perspectives économiquesmoins sombres que prévues

L e c o m m e r c e e n l i g n e

E N T R E P R I S E S

EN

TR

EP

RIS

ES

17

Evolution des pratiques de commerce électroniquedans les entreprises

Tendances de la vente en ligne(en %, ensemble des PME et TPE pratiquant la vente en ligne)

Pratiques de commerce en ligneselon le secteur d’activité (en % des PME)

10%

2008 2009 2008 2009

8%

6%

4%

2%

0%

Commandesen ligne

Paiementsen ligne

5%

11%

9%

11%

2%

4% 4%

6%

TPE PME

TOTA

L PM

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Indu

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56% 64% 38% 59% 50% 44% 58% 77% 41%

35% 38% 16% 43% 25% 33% 31% 57% 15%

19% 17% 3% 28% 10% 28% 16% 38% 6%

11% 12% 1% 16% 5% 0% 11% 26% 3%

6% 8% 0%

Site webCatalogue en ligneTarifs en ligneCommande en lignePaiement en ligne

7% 5% 0% 9% 15% 0%

S U R L E W E B

Etude complète « Pratiques de commerce électronique en Aquitaine : une offre qui peine à s’adapter à la demande ».Aquitaine Analytic n°7 - Juillet 2009.

Ventes en hausse

Vente stables

Ventes en baisse

Ne sait pas

Total PME Total TPE

35%

13%

9%

44%

3%

15%

35%

47%

Page 20: Diagnostic 2009

E N T R E P R I S E S

F i l i è r e g l i s s e

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1 8

La carte de gauche fait un état des lieux de la présence des établissements de la filière surf sur le web aquitain. Y sont re-censés les sites d’écoles de surf, de magasins (surfshops) et de fabricants de planches (shapers). En gris sont représentées les communes qui possèdent des établissements mais où aucun site web n’a été recensé. Globalement, les établissements du littoral ont une bonne visibilité sur le web.

La carte de droite recense les webcams le long du littoral (et en montagne). On note que quelques communes, bien qu’ayant un ou plusieurs « spots » de surf couverts par des web-cams, n’ont aucun de leurs établissements (écoles de surf, magasins, fabricants) présents sur le web. C’est le cas de Soulac, Mimizan et Soustons.

Sources : Mango Surf, View Surf, Pages jaunes, Avril 2009Réalisation : Aquitaine Europe Communication UMR 5185 ADES, Université de BordeauxSource cartographique : Articque, AEC 2009 : AEC 2009

La filière surfsur le web

5 sites ou +

Nombre de sitespar commune

3 ou 4 sites2 sites1 siteaucun siterecensé

0 20 km

Lacanau

Hossegor

7 à 95 ou 63 ou 41 ou 2

0 20 km

Nombre de webcamspar commune

La localisationdes webcams « glisse »

(océan et montagne)

La localisation des sites web d’établissements de surf

(écoles, magasins,fabricants)

Page 21: Diagnostic 2009

0 20 km

Plus de 15Entre 8 et 15Entre 2 et 71Aucun site recensé dans unecommune comptant au moinsun établissement viticoleCommunes sans viticulteurs

Nombre de sites web de viticulteurs recensés dans les communes

709 sites web de clos, châteaux et domaines viticoles en AOC ont été recensés, dont 85% situés dans le Bordelais, sur un total de 8065 exploitations en AOC (9%).Environ 20 % des communes ne possèdent qu’un seul site alors que la seule commune de Saint-Emilion en compte 53 (soit 8% du total) et que 21% de ses viticulteurs sont présents par le biais de leurs sites web. Notons enfin que l’AOC de Saint-Emi-lion représente 12% de l’ensemble des sites viticoles AOC, sui-vie par celle de Bordeaux (à hauteur de 9% du total des sites). Une étude plus fine est à mener pour évaluer la pertinence d’une présence en ligne, pour les exploitants commercialisant directement leur production et pour ceux vendant leur produc-tion aux négociants et coopératives.

La présence sur le webdes domaines viticolesen AOC en Aquitaine

F i l i è r e v i t i c o l e

E N T R E P R I S E S

EN

TR

EP

RIS

ES

1 9

Sources : Pages-vins, Code Sirene 2007, Mai 2009 Base de données J. LabrancheRéalisation : Aquitaine Europe Communication UMR 5185 ADES, Université de BordeauxSource cartographique : Articque, AEC 2009 : AEC 2009

Page 22: Diagnostic 2009

2 0

La mise en place de la nouvelle Nomenclature d’Activités Fran-çaise 2008/INSEE modifie le périmètre de la filière TIC pour la production de biens et services et permet d’ajouter le sous-secteur d’activité de commerce de détail.Elle permet également d’identifier 3141 établissements de pro-duction.

Le secteur TIC représente 2,7% du tissu économique régional en nombre d’établissements et 3,8% en effectif renseigné.

Le secteur est en majorité composé d’établissements de petite taille (1 ou 2 salariés) voire de micro-entreprises (0 salarié).

La taille moyenne des établissements est de 9,5 salariés dont 10,6 emplois salariés dans la production de biens et services et 4 emplois salariés dans la distribution et le commerce de gros.

Les entreprises les plus récentes ne sont pas celles qui pour-voient le plus d’emplois à la filière. Les entreprises installées depuis au moins deux ans emploient plus de 8000 salariés. Les entreprises implantées depuis plus de 20 ans sont égale-ment bonnes pourvoyeuses d’emplois ce qui tend à montrer le dynamisme des entreprises installées depuis longtemps dans le secteur.

Une filièremieux identifiée

Des établissementsde très petite taille et plutôt jeunes

La majorité des établissementsont moins de 6 ans d’existence

E N T R E P R I S E S

F i l i è r e T I C

EN

TR

EP

RIS

ES

1200

1600

% poids des établissements ou effectifs salariés du secteur TIC

Production de biens et services

800

400

60%

70%

50%

40%

30%

20%

10%

Do

rdo

gn

e

Gir

on

de

Lan

des

Lot-

etG

aro

nn

e

Pyr

énée

sA

tla

nti

qu

es

0 0

7,5% 6,9% 8%

17,5%

60,1%

Distribution commerce

Nombre d’établissements

Taille des établissements du secteur TIC en Aquitaine Ancienneté des établissements de la filière

* Dont l'effectif est renseigné, soit 2563 établissements Source :CCIB,

décembre 2008

200 à 999

100 à 199

50 à 99

20 à 49

10 à 19

6 à 9

3 à 5

1 ou 2

0 salarié

17

14

30

104

153

178

336

652

769

0 100 200 300 400 500 600 700 800

0

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

6 000

7 000

8 000

9 000

10 000

0

300

500

900

1200

1500

735

1229

1254

8014

600

3983

273

2669

148

1678

131

4010

Nombre d'établissements Source :CCIB,

décembre 2008Effectifs salariés

< 2 ans 2-->5 6-->10 11-->15 16-->20 > 20 ans

Page 23: Diagnostic 2009

2 1

On constate globalement pour 2009 un ralentissement de l’activité et une fragilisation de la trésorerie des entreprises du secteur des TIC de l’échantillon. Beaucoup d’entreprises subissent des reports de projets liés à une attitude attentiste de leurs clients (priorité donnée à leur trésorerie) ou réalisent des marchés de moindre ampleur. D’autres disent continuer à progresser malgré la crise.Après une année 2008 marquée par une augmentation du chif-fre d’affaires (pour 59% des entreprises) et de leur résultat net (pour 55%), l’année 2009 s’annonce plus incertaine avec une inversion de tendance. En effet, près de 56% des entreprises connaissent une régression ou stagnation de leur chiffre d’af-faires par rapport à celui de 2008. L’absence de progression concerne près de 30% des entreprises de l’échantillon.

Si la fin d’année 2008 n’a pas connu trop de tension de trésore-rie avec plus de 62% d’entreprises se déclarant non touchées, le premier semestre 2009 est marqué par une augmentation de 8 points des préoccupations concernant la trésorerie.

Enquête de conjoncture : enquête en mai 2009, auprès d’un échantillon de 79 entreprises des secteurs analysés dans l’Ob-servatoire Aquitain de l’ensemble l’Observatoire de l’Econo-mie Numérique. Analyse du secteur : tableaux établis à partir des données les plus récentes de l’INSEE correspondant aux anciens codes de la Nomenclature d’Activités Française (NAF) : Fabrication TIC, Services télécom, Services informatiques, Centres d’appels et Autres activités.

Ralentissementde l’activité

Préoccupationsconcernant la trésorerie

F i l i è r e T I C

E N T R E P R I S E S

EN

TR

EP

RIS

ES

Méthodologie

Chiffre d’affaires

S U R L E W E B

Retrouvez le rapport 2009 de l’Observa-toire aquitain de l’économie numérique de l’Echangeur Bordeaux Aquitaine.

100%

CA 2008/2007 CA début 2009 / début 2008

55,9%40,8%

+ 15 pts

90%

80%

70%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%

stagné augmentédiminué

22,4%

18,4%

59,2%

29,9%

43,1%

26,0%

6 derniers mois de 2008 6 premiers mois de 2009

+ 7,9%

100%

80%

60%

40%

20%

0%

nonoui

37,7%

62,3%54,4%

45,6%

Page 24: Diagnostic 2009

C O L L E C T I V I T E S

F a i t s m a r q u a n t s

CO

LL

EC

TIV

ITE

S

2 2

L’étude menée auprès des communes de la région montre que mis à part le système de paiement en ligne (cantine, bibliothè-que, piscine, etc.) qui peine à se développer, les mairies com-mencent à généraliser l’offre de services d’administration électronique aux citoyens. Les Landes font figure de leader.Les services d’état civil ou de systèmes d’information géogra-phique continuent leur progression : 12% des communes of-frent la possibilité au citoyen de faire leur demande de papiers par voie électronique ; elles étaient 1% en 2008.

Compte tenu de la loi de 2005 relative aux échanges électroni-ques entre les usagers et les autorités administratives et entre les autorités administratives, l’archivage électronique revêt une importance cruciale.

En moyenne, un tiers des communes d’Aquitaine archivent électroniquement leurs documents quels qu’ils soient. Face à ces chiffres, on peut s’interroger sur la perception « d’archi-vage légal » par les communes : ces chiffres reflètent plus une sauvegarde des données (backup) qu’un archi-vage légal.

La dématérialisation des procédures administratives conti-nue sa percée avec une forte accélération pour certaines procédures comme la dématérialisation des bulletins de paie (+10), celle des données comptables (+11) ou celle des marchés publics. En revanche, le parapheur électronique n’est toujours pas utilisé (1%) et le contrôle de légalité peine à décoller (6% soit une hausse de 4 points) malgré les enjeux économiques qu’ils peuvent représenter pour les collectivités.

Des services aux citoyensqui se développent

Des efforts nécessairesen matière d’archivage électronique

La percée de la dématérialisationdes procédures administratives

Services aux administrés dématérialisés(en % des communes équipées d’un site web)

Archivage électronique (en % des communes)

Déploiement de la dématérialisationdes procédures administratives (en % des communes)

Aq

uit

ain

e

Do

rdo

gn

e

Gir

on

de

Lan

des

Lot-

etG

aro

nn

e

Pyr

énée

sA

tla

nti

qu

es

Documents administratifs

42% 40% 65% 28% 46%

14%

46%

16% 15% 24% 0% 21%

0%3% 10% 3% 0% 2%

12%(+11)

36%(+16)

2%(+2)

31%(0)

1%(+1)

30%(+18)

34%(+30)

68%(+24)

11%(+9)

19%(+3)

6%(+4)

15%(+6)

Réservation/inscription en ligne

Etat civil

Système d'information géographique

Système de paiement en ligne

Aq

uit

ain

e

Do

rdo

gn

e

Gir

on

de

Lan

des

Lot-

etG

aro

nn

e

Pyr

énée

sA

tla

nti

qu

es

Courriels

32% 37% 27% 34% 46%

41% 44% 55% 10% 29%

36% 31% 46% 7% 27%

18%

35%

36%

30%

28% 24% 59% 9% 19%

Délibérations de conseils

Réunions publiques

Appels d'offre des marchés publics

Aq

uit

ain

e

Do

rdo

gn

e

Gir

on

de

Lan

des

Lot-

etG

aro

nn

e

Pyr

énée

sA

tla

nti

qu

es

Bulletins de paie

6%(+3)

8%(+8)

6%(-3)

3%(+2)

9%(+7)

4%(+1)

37%(+15)

31%(-)

48%(+28)

68%(+22)

19%(+43)

15%(+4)

35%(+11)

37%(+1)

34%(+16)

33%(+9)

27%(-)

22%(+11)

6%(+4)

0%(-)

1%(-)

10%(+3)

13%(+11)

10%(+8)

18%(+10)

12%(+7)

13%(-1)

41%(+19)

8%(+4)

6%(+4)

1%(+1)

0%(-)

0%(-)

2%(-)

1%(+1)

0%(-)

Contrôle de légalité (Actes)

Subventions en ligneDonnées comptables (Hélios)

Marchés publics Parapheur électronique

Page 25: Diagnostic 2009

S y n t h è s eC h i f f r e s c l é s

C O L L E C T I V I T E S

CO

LL

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S

2 3

• Des équipements en hausse :2270 mairies sur 2292 sont connectées à internet (99%), 94% sont connectées au haut débit.Plus d’un tiers des communes sont équipées en site web (34%). La Dordogne arrive en tête grâce au déploie-ment des sites portails pour les plus petites communes. 46 communes de plus de 2000 habitants n’ont toujours pas de site web.

• La dématérialisation en marche :L’administration électronique se développe, avec no-tamment, une offre de services aux administrés qui s’ac-croît. Près de la moitié des mairies équipées d’un site in-ternet permet aux citoyens de télécharger des documents administratifs (46%) et 36% présentent un SIG sur leur site internet.

Sondage AEC réalisé par courriel et téléphone auprès d’un échantillon de 407 communes d’Aquitaine en juin 2009. Un redressement selon la taille des communes par département et le poids des départements dans la région afin de respecter la représentativité des données.Base de données des cartographies constituée en associant différents portails (service-public.fr, communes.com, intercom-munalites.com, entre autres) de façon à être le plus exhaustif possible. Ici, ont été distingués les sites web officiels de mai-ries (les sites propres) des sites intégrés à une collectivité territoriale type EPCI, pays (les sites portails).

Méthodologie

Gironde

Dordogne

Lot-et-Garonne

Landes

Pyrénées-Atlantiques

Aquitaine

(+1)99%

(+1)94%

(+6)34%

Connexion internet Connexion haut débit

Site web

(+1)100%

(-2)94%

(+8)59%

(+1)99%

(-1)93%

(+7)35%

(0)100%

(-4)92%

(+6)18%

(+2)100%

(+2)96%

(+4)18%

(+2)99%

(+3)93%

(+5)28%

Equipement des communesen Aquitaine en 2009

Page 26: Diagnostic 2009

0 20 km

Site propreSite portail

Périmètre des sites portailsPréfecture du département

Structure non pourvue de site

Type de site webofficiel de mairie

Couverture territoriale

C O L L E C T I V I T E S

C o m m u n e s e n l i g n e

CO

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ITE

S

2 4

Cette carte reprend la présence des 34% de communes sur le web selon deux logiques : un affichage en site propre (site de la mairie) et un affichage sur site portail (site d’intercommuna-lité). Depuis 2008 on constate une augmentation de 20% des sites de collectivités (soit 131 nouveaux sites).Cette croissance a principalement profité aux départements de la Dordogne, concentrant 34% des nouveaux sites, de la Gi-ronde (29%) et des Pyrénées-Atlantiques (14%). Ces sites sont à 84% des sites propres. Les créations de nouveaux sites émergent pour la plupart dans le voisinage de communes déjà présentes sur le web en 2008.Notons enfin que 90% des communes qui choisissent d’être présentes sur le web par l’intermédiaire de sites portail comp-tent moins de 1000 habitants.

Sources : service-public.fr, communes.com, Avril 2009 Base de données J. LabrancheRéalisation : Aquitaine Europe Communication UMR 5185 ADES, Université de Bordeaux Source cartographique : Articque, AEC 2009 : AEC 2009

La présence des mairiessur le web en 2009

S U R L E T E R R A I N

Il reste, comme en 2008, une quarantaine de commu-nes de plus de 2000 habitants n’ayant pas de site web en Aquitaine. Une action de sensibilisation devant aboutir au passage en ligne des communes sera menée cette année par AEC et ses partenaires.

2292 784 (+131) 34%

Nom

bre

tota

lde

com

mun

es

Nom

bre

tota

l de

site

s w

eb(é

cart

200

8-20

09)

Cou

vert

ure

dépa

rtem

enta

le

545 144 (+19) 26%

557 328 (+45) 60%

542 194 (+37) 36%

331 61 (+18) 18%

317 57 (+12) 18%

Dordogne

Gironde

Landes

Lot-et-Garonne

Pyrénées-Atlantiques

Aquitaine

Département

Page 27: Diagnostic 2009

C o m m u n e s e n l i g n e

C O L L E C T I V I T E S

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2 5

47% des sites des communes ont été mis à jour en 2009. Cependant, ces données reflètent des réalités très variables puisque 74% des sites propres ont été effectivement mis à jour contre 6% des pages communales des sites portails.Ces mises à jour concernent 84% des sites des Landes, 79% de Gironde, 56% de Lot-et-Garonne, 53% des Pyrénées-Atlanti-ques et 17% de Dordogne.

Concernant l’e-adminstration en 2009, on constate une nette augmentation du nombre de sites proposant des démar-ches en ligne, avec 51% de sites en plus. Cette progression bénéficie principalement aux sites de mairies proposant un lien vers un site d’administration en ligne (www.service public.fr), ceux-ci ayant doublé (97 à 195 sites avec lien).

0 20 km

20092008

Préfecture du département

Aucune mise à jour constatéeou antérieure à 2008

Dernière année de mise à jourconstatée en avril 2009

Couverture territoriale

Sources : service-public.fr, communes.com, Avril 2009 Base de données J. LabrancheRéalisation : Aquitaine Europe Communication UMR 5185 ADES, Université de BordeauxSource cartographique : Articque, AEC 2009 : AEC 2009

Mise à jour constatéesur les sites webde communes

L’e-administration sur les sites des mairies :

Nombrede sitesproposant del'e-Administration

sitespropres

total

sitesportails

sitespropres

sitesportails

261 395

144 117 245

2008 2009

150

Page 28: Diagnostic 2009

0 20 km

Site propre

Périmètredes nouveaux sites web

Périmètredes sites portail

Site portailPas de site webCommunes ne faisant partied'aucune intercommunalité

Type de site web d'intercommunalité

Nouveaux sites webcréés depuis 2007

Couverture territoriale

2 6

58% des intercommunalités sont présentes sur le web, que ce soit sur des sites propres ou des sites portails, ces derniers étant tous localisés en Dordogne et représentant moins de 13% du total. Les sites d’intercommunalité ont connu une croissance de 25% entre 2008 et 2009, dont 90% sont à attribuer aux sites propres.

La présence des intercommunalitéssur le web en 2009

C O L L E C T I V I T E S

C o m m u n a u t é s d e c o m m u n e s e n l i g n e

CO

LL

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Sources : service-public.fr, intercommunalités.com, mai 2009 Base de données J. LabrancheRéalisation : Aquitaine Europe Communication UMR 5185 ADES, Université de BordeauxSource cartographique : Articque, AEC 2009 : AEC 2009

Page 29: Diagnostic 2009

0 20 km

Pays ayant un site internetPays sans site internet

Nom du PaysMEDOC

Zone non couvertepar un pays

GRAND BERGERACOIS

PERIGORD NOIR

PERIGORD VERT

L'ISLE EN PERIGORD

BASSIN D'ARCACHONET VAL DE L'EYRE

COEURENTRE-

DEUX-MERS

GRAVES ET

LANDES DE CERNES

HAUT ENTRE-

DEUX-MERS

HAUTE GIRONDE

LANDES DE GASCOGNE

LIBOURNAIS

MEDOC

RIVES DE GARONNE

ADOURLANDES OCEANES

LANDESNATURE

COTED'ARGENT

ADOUR CHALOSSE TURSAN

AGENAISALBRETPORTE DE

GASCOGNE

DROPT

VALLEE DU LOTVAL DE GARONNEGASCOGNE

PAYS BASQUEGRAND

PAU

LACQ ORTHEZBEARN DES GAVES

OLORON ETHAUT BEARN

VALD'ADOUR

2 7

14 des 25 Pays aquitains sont présents sur le web. Si l’en-semble des pays landais ainsi que 3/4 des pays périgourdins sont équipés de sites, la Gironde et le Lot-et-Garonne restent pour l’instant peu présents sur la Toile.

Les Payssur le web en 2009

P a y s e n l i g n e

C O L L E C T I V I T E S

CO

LL

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ITE

S

Sources : Base de données R. Léoni, 2009Réalisation : Aquitaine Europe Communication UMR 5185 ADES, Université de BordeauxSource cartographique : Articque, AEC 2009 : AEC 2009

Page 30: Diagnostic 2009

T O U R I S M E

C h i f f r e s c l é s

S y n t h è s e

TO

UR

ISM

E

2 8

• Une visibilité à renforcer :Les offices de tourisme (OT) restent plus présents sur le web que les syndicats d’initiative (SI), 93% contre 47%, tandis que les hébergeurs (hôtels et campings) sont près de 6 sur 10 à être vi-sibles en ligne. Ces chiffres, comme ceux des traductions de site web des OT (51%) ne progressent pas. Le secteur touristique doit améliorer la qualité de sa présence sur internet : les sites manquent de visibilité et les contenus sont trop peu novateurs.

• Poursuivre la sensibilisation et l’accompagnement :La commercialisation de l’offre touristique reste trop peu dé-veloppée en ligne pour assurer un développement économique pérenne.La sensibilisation ciblée porte ses fruits : la campagne sur les enjeux et la mise en œuvre d’une démarche qualitative du trai-tement du courrier électronique a permis d’atteindre un taux de 90% de réponse aux courriels contre 55% il y a deux ans.

Gironde

Dordogne

Lot-et-Garonne

Landes

Pyrénées-Atlantiques

Aquitaine

51%

16%

67%

46%

94%

-

56%

62%

97%

70%

73%

59%

97%

20%

57%

47%

85%

OT ayant un site web SI ayant un site web

OT ayant un web traduit

SI ayant un web traduit

29%

48%

43%

89%

67%

57%

44%

93%

47%

60%

-

60%

50%

22%

78%

46%

0%

62%

39%

20%

66%

40%

0%

67%

51%

Hébergeurs ayant un site web

Hébergeurs ayant un web traduit

Hébergeurs proposant la réservation en ligne

SI@

OT@

HE@

SI@

OT@

HE@

HE$$

$

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SI

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SI@

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SI

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SI

OT

HE

Page 31: Diagnostic 2009

0 20 km

OT disposant d'un site webOT sans site

Offices de tourisme

SI disposant d'un site webSI sans site

Syndicats d'initiative

O T S I e n l i g n e

T O U R I S M E

TO

UR

ISM

E

2 9

93% des offices de tourisme sont présents sur le web (166 sur 179). Dans les départements des Landes et de Dordogne, 97% de ces structures ont des sites.Les syndicats d’initiative apparaissent sur le web à hauteur de seulement 47% : la Dordogne et la Gironde s’y distinguent avec respectivement 70% et 67% des leurs syndicats contre moins de 30% en Lot-et-Garonne et dans les Landes. Notons enfin que les Pyrénées-Atlantiques sont dépourvues de Syndi-cats d’initiative, ce qui explique l’absence de données pour ce département sur la carte.

La présence des Offices de Tourisme et desSyndicats d’initiativesur le web

Sources : CRTA, avril 2009, Base de données R. Léoni, 2009Réalisation : Aquitaine Europe Communication UMR 5185 ADES, Université de BordeauxSource cartographique : Articque, AEC 2009 : AEC 2009

Page 32: Diagnostic 2009

T O U R I S M E

R é p o n s e s a u x c o u r r i e l s d a n s l e s o f f i c e s d u t o u r i s m e

TO

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3 0

Tauxde retour

Réponsesen moinsde 48 h

Réponsescomplètes

2007 2009 2007 2009

55% 89% 39% 55%

45% 97% 37% 79%

36% 80% 5% 67%

Demandesen français

Demandesen anglais

Réalisée dans le courant de la 1ère quinzaine du mois de juillet 2009, l’enquête « courriel mystère », en français et en anglais, met en avant les nombreux progrès des offices de tourisme dans le traitement de leurs demandes par courrier électroni-que (base des 98 OT 2,3 et 4 étoiles, identique à celle utilisée lors des études 2006 et 2007).

Des réponses aux courrielsenfin correctes !

S U R L E T E R R A I N

La brochure « emails et offices du tourisme : enjeux et mise en œuvre d’une démarche qualitative du traitement du courrier électronique » publiée par la MOPA et AEC début 2009 :- rappelle les « mauvais » chiffres de 2006 à 2008 - en rappelle les causes (problème d’organisation au sein de l’OT)- donne des pistes organisationnelles- fournit un exemple d’accusé de réception et de répon-se-type ainsi que leurs traductions en anglais, allemand, espagnol et hollandaisElle a été diffusée de manière personnalisée auprès des 179 OT d’Aquitaine.Un rappel systématique a été fait lors des rencontres pro-fessionnelles de la MOPA.Cette action de formation / sensibilisation sera poursuivie en 2009/2010.

Qualité des réponses en français :

Qualité des réponses en anglais :

Ont apportéune réponse complète

N'ont apportéaucune information

Ont apportéune réponse partielle

80%

10%

10%

Ont apportéune réponse complète

20%

67%

N'ont apportéaucune information

Ont apportéune réponse partielle

13%

Page 33: Diagnostic 2009

T r a d u c t i o n d e s s i t e s d ’ O T S I

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3 1

La moitié des sites d’offices de tourisme propose au moins une traduction en langue étrangère, ceci principalement dans les départements des Pyrénées-Atlantiques et de la Dordogne, avec respectivement 62% et 59% des sites traduits. Ces chif-fres ne progressent quasiment pas par rapport à 2008 (+2 points en moyenne).Les syndicats d’initiative proposent nettement moins de tra-ductions que les offices de tourisme avec 16% de leurs sites traduits en anglais, 4% en allemand. Aucun syndicat ne pro-pose de traductions dans d’autres langues.

Traduction des sites web des OTSI

0 20 km

4 et plus321AucuneZone non couvertepar un OT ou un SI

Nombre de traductions proposées

Traduction en langues étrangères des sites d’offices de tourismeet syndicatsd’initiative

Sources : CRTA, Avril 2009, Base de données R. LéoniRéalisation : Aquitaine Europe Communication UMR 5185 ADES, Université de BordeauxSource cartographique : Articque, AEC 2009 : AEC 2009

Anglais

Autres

Espagnol

Allemand

Néerlandais

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OT demoins de3 étoilestraduits

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51% 46% 68% 16%

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13% 8% 35% 4%

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Page 34: Diagnostic 2009

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C o m m e r c i a l i s a t i o n é l e c t r o n i q u e d e l ’ o f f r e t o u r i s t i q u e

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Offre commerciale• Environ ¼ des OT sont autorisés à commercialiser• L’offre est plutôt axée sur la création de produits tout com-pris à destination des individus et des groupes• L’offre est rarement réservable en ligne• Les modes d’accès aux stocks restent artisanaux• Les commissions demandées sont faibles et ne permettent pas de rémunérer la distribution• La négociation des conditions commerciales avec des pres-tataires peu professionnels et la mise à disposition de stocks disponibles sont les principales difficultés évoquées par les of-fices de tourisme Promotion• Peu d’OT disposent de budgets de promotion importants• La part du budget de promotion consacrée à des opérations de e-marketing est globalement faible

• Les audiences de sites web très contrastées : 31% des répon-dants ont eu plus de 100 000 visites en 2008 (parmi lesquels tous ceux ayant les budgets de e-marketing les plus impor-tants) ; 43% ont eu moins de 50 000 visites.

Offre commerciale• Les outils de gestion informatique des disponibilités ne sont pas généralisés : 40% des hébergeurs « professionnels » gèrent leur planning de manière manuelle• La moitié des répondants proposent une possibilité de réser-vation en ligne sur leur site• Seuls 1/4 des répondants proposent aux internautes un ser-vice de réservation en ligne en temps réel

• Néanmoins, internet constitue un canal d’apport de clien-tèle important pour certains prestataires régionaux : 44% des répondants déclarent réaliser plus de 30% de leur chiffre d’af-faires « en ligne » ; les acteurs réalisant les plus forts taux de vente en ligne sont ceux qui investissent le plus dans les actions de e-marketing. Promotion• Une majorité d’acteurs est peu active en matière d’acqui-sition d’audience avec notamment de très faibles budgets e-marketing.• Des sites web peu consultés : 27% des professionnels ne connaissent pas l’audience de leur site et 82% de ceux la connaissant comptabilisent moins de 10 000 visites par an.

Offices de tourisme :de fortes attentes de formation

Professionnels du tourisme :un risque réel de « fracture numérique »

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34% 34%

25%

23%

20%

Réservation en temps réel avec paiement sécurisé

Pré-réservation par formulaire

Accès aux disponibilités et pré-réservation par formulaire

Page 35: Diagnostic 2009

Q u a l i t é d e l ’ i n t e r n e t t o u r i s t i q u e

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3 3

Visibilité des sites : une nécessité de gagner en puissance• Les sites sont insuffisamment mis en réseau par échange de liens : la toile n’est pas suffisamment tissée entre les sites aquitains, de nombreux sites restant isolés.

• La gestion de la relation client reste balbutiante :16% des sites proposent une lettre d’actualité.

• Reconnaissent que les clients recourent à internet pour pré-parer et réserver leurs séjours• Voient internet comme un outil indispensable pour le déve-loppement de l’activité des entreprises touristiques• Internet est perçu comme un accélérateur de partenariats mais avec la difficulté de passer de la théorie à la pratique• L’accroissement de la concurrence induit par le développe-ment d’internet est le premier point négatif cité

• La cartographie est la seule fonctionnalité « avancée » gé-néralisée mais pas de services pour terminaux mobiles, et des téléchargements d’audioguides confidentiels…

• Une absence massive du web2.0 : l’abonnement à des flux RSS reste peu répandu, le lien avec les média sociaux et l’inte-ractivité avec l’internaute très peu utilisés.

Les premières pistes d’orientations stratégiques soulignent la nécessité de :• renforcer la formation des acteurs• accompagner et amplifier les projets structurants à fort potentiel à l’échelle de la région• amplifier la démarche d’agrégation régionale de l’infor-mation et la mutualisation des plateformes de réservation en ligne.Enfin, pour contrer des audiences globales faibles au regard de la notoriété touristique des destinations du territoire aquitain, l’étude conseille la mutualisation des contenus en ligne et des budgets de e-marketing.

Enquête Cabinet Lancéa commanditée par le groupe de travail eTourisme du PASI. Questionnaire en ligne auprès des 179 OT ; retours de 57 OT (22 commercialisateurs sur 39). Question-naire envoyé par voie électronique auprès des 4504 acteurs du tourisme d’Aquitaine ; retours de 420 professionnels. Etude d’un panel représentatif de 130 sites touristiques aquitains.

Qualité de l’internet touristique :de bonnes bases, mais peut mieux faire

Qualité des contenus :satisfaisant mais peu novateur

Orientations stratégiques

Perception d’internet :avis unanimes et bémols

Densité et qualité des liens sortants

Un contenu informatif globalement satisfaisant

Méthodologie

Une présence sur Google très variable

Très bonne3%

Passable27%

Bonne30%

Insuffisante 40%

Très bonne8%

Passable26%

Bonne64%

Insuffisant 2%

Très bonne4%

Passable28%

Bonne41%

Insuffisante 27%

78%

6%

41%

18%

16%

7%

Téléchargement de documents

Vidéo

Cartographie interactive

Mise en panier des sélections

Vue 360°

1%Audioguide

Cartographie

Page 36: Diagnostic 2009

0 20 km

Plus de 50%50% et moinsAucun sitePas d'hébergeur

Part des structures d'hébergement disposant d'un site(en % du total des structures de la commune)

T O U R I S M E

H é b e r g e u r s e n l i g n e

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3 4

La part des hébergeurs proposant la réservation en ligne progresse peu : 58% des hôtels (+3 points par rapport à 2008) et 32% des campings (+2).

60% des hôtels et campings aquitains sont présents sur le web. Les plus fortes concentrations d’hébergeurs équipés de sites se trouvent sur le littoral ainsi qu’en Dordogne, départe-ment le mieux équipé avec 73% de ses hébergeurs sur le web.Un important travail de repérage a été réalisé cette année pour obtenir une base de travail tendant vers l’exhaustivité : sur les 1170 hébergeurs aquitains, 200 nouveaux hôtels et 65 campings en ligne ont été repérés.

Présence sur le web des structures d’hébergement(hôtels et campings)

Hébergeurs ayant un site web :

60%

56%

73%

57%

57%

48%

Dordogne

Gironde

Landes

Lot-et-Garonne

Pyrénées-Atlantiques

Aquitaine

Sources : CRTA, avril 2009, Base de données R. LeoniRéalisation : Aquitaine Europe Communication UMR 5185 ADES, Université de BordeauxSource cartographique : Articque, AEC 2009 : AEC 2009

Page 37: Diagnostic 2009

0 20 km

Zones de couverture 3G (UMTS)

Nombre de campings et d'hôtelsrecensés par commune

643010

H é b e r g e u r s e t c o u v e r t u r e m o b i l e

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3 5

Il existe une certaine adéquation entre les zones de couverture de l’internet mobile à haut débit (UMTS/3G) et la concentra-tion des structures d’hébergement (hôtel et camping). Des zones denses en hébergeurs restent non-couvertes par la 3G en Aquitaine : le centre du littoral de la Gironde et celui des Landes, le sud-est de la Dordogne ou la chaîne Pyrénéenne.Il est a noter que l’été, certaines zones ont bénéficié d’anten-nes « provisoires » pour augmenter la couverture et les capa-cités du réseau.

Structures d’hébergementet couverturede l’internet mobileà haut débit (3G)

Sources : Tactis, CRTA, avril 2009, Base de données R. LeoniRéalisation : Aquitaine Europe Communication UMR 5185 ADES, Université de BordeauxSource cartographique : Articque, AEC 2009 : AEC 2009

Page 38: Diagnostic 2009

0 20 40Km

Offre DSL 2Mbit/sasymétrique

Couverture WiMax2 Mbit/s symétrique

Source 47 sans filSource Net 64Source TACTIS

I N F R A S T R U C T U R E S

C o u v e r t u r e h a u t d é b i t

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3 6

La couverture du territoire en offre de raccordement supérieur à 2Mb/s via l’ADSL (débit souvent cité comme un minimum pour le haut débit), laisse ap-paraître des zones blanches liées à des limites techniques qui sont aujourd’hui comblées, sur deux départements par les projets publics WiMax.

Le territoire aquitain est aujourd’hui majoritairement couvert par une offre de service internet minimum, que ce soit via une offre DSL, une offre WiMax ou une offre satellite.

Couverture internet DSL et WiMax :connexionà 2Mbit/set plus

Les différents niveaux de serviceDSL sur le territoire

Offre DSL 8Mbit/sOffre DSL 2Mbit/sOffre DSL 512Kbit/s

Offres DSL

0 30 60Km

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+ de 2Mbit/s- de 2 Mbit/s

26% 38% 46% 44% 8% 12%

74%(+26)

62%(+9)

54%(+7)

56%(+8)

92%(+46)

88%(+43)

Taux de couverture DSLdu territoire aquitain

Page 39: Diagnostic 2009

POITOU - CHARENTES

MIDI-PYRÉNÉES

LIMOUSIN

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CC du Val de Garonne

Etsaut, Cette-Eygun, Borse, Urdos

Marquay, Peyzac-le-Moustier

Pays de la Vallée du Lot

Pays du Cœur d'Albret

CA Périgourdine

CU Bordeaux

CA Pau - Pyrénées

CA du Grand Dax

CC de Maremne,Adour Côte Sud

Orriule

Morcenx

0 15 30 km

Réseau actif

Infrastructure d'accueil

Réseau de collectehaut débit

Réseau de couverture dezones blanches haut débit

(Pays ou Com. de Communes)

Accès alternatif

Etude

Réseau d'initiative publiquetrès haut débit

Réseau de couverturede zones blancheset de collecte haut débit

Réseau d'initiativepublique haut débit

Réseau de couverturede zones blancheshaut débit (département)

R é s e a u x d ’ i n i t i a t i v e p u b l i q u e e t d é g r o u p a g e

I N F R A S T R U C T U R E S

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3 7

L’Aquitaine est aujourd’hui en grande partie irriguée par des réseaux publics permettant la couverture des zones blanches en haut débit, le dégroupage par la concurrence du réseau haut débit de l’opérateur historique, ou encore les premiers accès très haut débit. Le montant total des investissements privés et publics pour la réalisation de ces infrastructures publiques est estimé à 189,6 millions d’euros.

Le dégroupage des répartiteurs téléphoniques a progressé, faisant passer de 14% en 2008 à 18% en 2009 la surface du territoire couverte par une offre dégroupée. Ces offres sont majoritairement situées sur les territoires couverts par des ré-seaux d’initiatives publiques.

Couverture numérique du territoirepar les réseauxpublics

Evolution de la couverturede l’accès internet dégroupé

Contact : Conseil Régional d’Aquitaine - Délégation [email protected] - Tél : 05 57 57 83 50

© Région Aquitaine, cellule cartographie / SIG

0 20kmOffre(s) DSLdégroupées

Offre(s) DSLdégroupées

2008 2009

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Nombre de répartiteurs téléphoniques

227 260 166 135 188 976

17 71 10 11 162 271

7,5% 27,3% 6% 8,1% 86,2% 27,8%

Nombre de répartiteurs téléphoniques dégroupés %

Page 40: Diagnostic 2009

I N F R A S T R U C T U R E S

C o u v e r t u r e f i b r e o p t i q u e

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3 8

Carte des zones potentiellement rentablespour les opérateurs

Cartographie précisedes infrastructures

Le risque d’une nouvelle fractureLes élus régionaux le 9 juillet 2009, ont décidé d’engager un programme cadre très haut débit dont l’objectif consiste, sur 20 ans, à substituer par un câblage optique les quelques 1,6 mil-lions de prises téléphoniques en cuivre.

Pour ce faire, elle accompagnera notamment les projets de construction d’infrastructures de fibre optique réalisées par les collectivités infra-régionales à hauteur de 144 millions d’euros sur 10 ans. Plus de détail sur http://tic.aquitaine.fr

Dans le cadre de sa politique très haut débit et pour accompa-gner la constitution d’un patrimoine public de fourreaux la Ré-gion met en place un outil de recensement et de cartographie de l’ensemble des infrastructures de communications électro-niques (photos de terrain, base de données, locaux techniques, fourreaux, fibres…), à destination des collectivi-tés d’Aquitaine, afin de prévoir et d’anticiper le déploiement du très haut débit. Mise en ligne début 2010.

Estimationde la couverture FTThsans intervention publiqueà horizon 5 et 10 ansRégion Aquitaine

Sources : IGN, TACTISMéthodologie : TACTISRéalisationcartographique :TACTIS

Déploiementprévisionnelà horizon 5 ans

Déploiementprévisionnelà horizon 10 ans

Limite de la CUde Bordeaux

Limitedes départements

Contour des zonestrès denses estimées

0

km

40 8020

Page 41: Diagnostic 2009

0 20 km

Zones de couverture UMTS + EDGE + GSMZones de couverture EDGE + GSMZones de couverture GSM uniquementZones BlanchesCouverture en juillet 2009

BORDEAUX

PAU

PERIGUEUX

AGEN

MONT DE MARSAN

BERGERAC

VILLENEUVE -SUR - LOT

BAYONNE

DAX

BLAYE

LIBOURNE

LANGON

C o u v e r t u r e t é l é p h o n i e m o b i l e

3 9

23 communes aquitaines sont concernées

Dordogne : BESSE, BOUILLAC, COUTURES, LOUBEJAC, MON-SAC, PLAZAC, PRATS-DU-PERIGORD, SAINT-SEVERIN-D’ESTIS-SAC, VILLACGironde : CAUMONT, CLEYRAC, SAINT-MARTIN-DU-PUYLandes : BATS, BOUGUE, CANENX-ET-REAUX, COMMEN-SACQ, GEAUNE, LUXEY, MONTGAILLARD, TALLER, URGONSLot-et-Garonne : ALLONS, SAINT-CAPRAIS-DE-LERM

Données cartographiedes télécommunications en Aquitaine - juillet 2009.Cartographie AEC / Cécile Pinceau.

Téléphonie mobile Taux de couverture en téléphoniemobile haut débit (3G) du territoire

I N F R A S T R U C T U R E S

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37%(+25)

20%(+15)

55%(+14)

26%(+13)

43%(+31)

45%(+26)

Zones blanches résiduelles en téléphonie mobile

Méthodologie

Page 42: Diagnostic 2009

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Dordogne

Gironde

Landes

Lot-et-Garonne

Pyrénées-Atlantiques

Aquitaine

La plupart des PAPI sont présents dans des structures existan-tes (bibliothèques, centre de formation, mairie) où le service d’accès à internet est venu s’ajouter aux services de la structure.

• Espaces multimédia multiservices : Espace Public Numéri-que, Ateliers Multiservices Informatiques, Cyberbase.

• Structures de formation : Points d’accès à la Téléformation, AFPA, organismes de formation

• Espaces socio-culturels : bibliothèque, médiathèque, éta-blissement scolaire, associations, centre socio-culturel, Centre Communal d’Action Sociale

• Structures municipales : mairie, salle municipale, office du tourisme, syndicat d’initiative

• Espaces emploi-jeunes : Point Information Jeunes, Bureau ou Centre Information Jeunesse, Espace emploi, Point Cyb

• Autres structures : épicerie multiservices, bar,station service…

33% des PAPI aquitains sont dans des bibliothèques/média-thèques ; c’est de loin le premier lieu d’hébergement des PAPI sur le territoire. 82% des bibliothèques aquitaines proposent un point d’accès public à internet dans leurs locaux.

Répartitiondes 702 PAPI aquitains

Catégorisationdes Points d’Accès Public à Internet

Bibliothèqueset Médiathèques

Répartition des PAPI

PAPI où le service internetest ajouté à l'activitéde la structure(ex. bibliothèque, mairie)

Structure crééeautour du servicede Point d'Accès Public à Internet

24%

76%

Multimédia - MultiservicesAutres

Formation

Socioculturel

Municipal

Emploi-jeunes54

98

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85

83

40

14%

8%6%

12%

12%

48%

S U R L E T E R R A I N

Une étude à venir fin 2009 commandité par le PASI affi-nera les évolutions des services proposés par les PAPI et un état de l’art des meilleures pratiques en France en matière d’accès public à internet.

39

274

112

47

48

28

Nombre debibliothèques

32

225

96

41

38

18

AvecPAPI

7

SansPAPI

49

16

6

10

10

Dordogne

Gironde

Landes

Lot-et-Garonne

Pyrénées-Atlantiques

Aquitaine

Page 43: Diagnostic 2009

10

5

1

Pau

Bayonne

Bergerac

Périgueux

Agen

Orthez

Bazas

Nérac

N

35 Km

Limite de département

Commune

Division administrative

Dax

Labouheyre

Espaces multimédia multiservices

Structures de formation

Espaces socio-culturels

Structures institutionnelles

Espaces emploi-jeunes

Autres structures

Structures d'accueil Nombre de PAPIs

Pau

Agen

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Mont-de-Marsan

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Bordeaux

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41

Données issues d’un recoupement de données de : enquête AEC auprès des communes d’Aquitaine (cf. méthodologie de l’indicateur Communes), Délégation aux Usages de l’Internet – Service d’Information du Gouvernement, Caisse des Dépôts, Ministère de la Culture, Offices de Tourisme et Syndicats d’Ini-tiative aquitains - MOPA, Médias-Cité, Agence Landaise pour l’Informatique, Agence Départementale du Numérique 64, Re-censement Entreprises: INSEE 2006.Enquête Université de Bordeaux / ISIC, Didier Paquelin, Andres Sandoval – projet Raudin.Enquête sur les PAPI en Gironde, Conseil général de la Giron-de, projet SAPIENS 2009, Marianne Baudouin.Enquête exhaustive ECLA Aquitaine / AEC, sur les 274 biblio-thèques aquitaines.Cartographie Université de Bordeaux/ UMR ADES, Gregory Moullec.

Répartition etcatégorisation des702 PAPI aquitains

Méthodologie

S U R L E W E B

Base de données des 702 PAPI aquitainset cartographies

Page 44: Diagnostic 2009

Lycé

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21% 22% 40% 26%

11 472 10 392 11 888 33 752

55 604 46 694 29 797 132 095

Utilisateurs / inscrits (en%)

Nombre d'utilisateurs

Total inscrits

E D U C A T I O NE

DU

CA

TIO

N

4 2

2400 collèges et lycées publics seront équipés de tableaux blancs interactifs à la fin de l’année 2009, contre 1500 fin 2008. Malgré de fortes disparités départementales, l’Acadé-mie de Bordeaux est largement en pointe dans ce domaine, dans le second degré. 55 TBI pour 38 collèges en Dordogne, 350 TBI pour 103 collèges en Gironde, 780 TBI dans les Lan-des où seuls 5 collèges ne sont pas équipés, 40 TBI en Lot-et-Garonne pour 28 collèges et 350 TBI pour 48 collèges dans les Pyrénées Atlantiques.Concernant le premier degré, le retard de l’académie devrait être comblé par le plan « Ecoles numériques rurales » accom-pagné d’un financement d’Etat spécifique de 100.000 euros.

Pyrénées Atlantiques : 3000 élèves et 120 enseignants sont concernés (73 en espagnol et 20 en anglais)Gironde et Lot-et-Garonne : Expérimentations engagées dans 6 collèges du Lot-et-Garonne et 9 en Gironde. En 2010, 11 nouveaux collèges girondins, 8 collèges lot-et-garonnais et 2 collèges périgourdins devraient débuter la phase d’expérimen-tation. Les conseils généraux de Gironde et du Lot-et-Garonne cofinancent avec l’Etat l’équipement en mallettes mobiles d’Ipod (14 collèges en Gironde et 4 en Lot-et-Garonne)

Landes : 8500 élèves sont équipés dans le cadre de l’opéra-tion « Un collégien, un ordinateur portable ».

33 752 utilisateurs en 2008-2009, dont 30 000 élèves.

Il y a168 établissements actifs sur la plate-forme d’apprentis-sage en ligne Ilias en 2008-2009.

Actuellement, 24 lycées disposent d’un atelier média langues et 8 autres ont été financés et disposeront de cet équipement en septembre.Le Conseil régional prolonge cette action. Il devrait financer 13 nouveaux lycées 2009 et commencer l’équipement d’une dizaine de lycées professionnels en fin d’année.

Données septembre 2009 Catice-Rectorat de Bordeauxet Conseil Régional d’Aquitaine.

Tableau blanc interactif :l’Aquitaine en pointe

Toujours plus de lecteurs MP3

Ordinateurs portables dans les Landes

Environnement numérique de travail (ENT) : un tiers seulement d’usagers

L’apprentissage en ligne peu répanduLes ateliers média languesse développent

Le Brevet informatique et internet(B2i) en progression

Etablissements actifs

Méthodologie

Nombre d’utilisateurs au 27 juin 2009

60

50

70

40

30

20

10

0

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69

48

Co

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B2i

25434 (1330) 2514 (+17) 80% (-2)

11844 328 (+45) 60%

3349 194 (+37) 36%

2452 61 (+18) 18%

4754 57 (+12) 18%

Dordogne

Gironde

Landes

Lot-et-Garonne

Pyrénées-Atlantiques

Académie

Données sur 95% des établissements dans l'académie

Page 45: Diagnostic 2009

P R O J E T S F E D E R E N A Q U I T A I N E

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E

4 3

Initié et animé par l’Etat et la Région Aquitaine, le Pôle Aqui-tain pour la Société de l’Information (PASI) est l’outil de gou-vernance du numérique en Aquitaine. Le PASI est animé opéra-tionnellement par AEC et répond à trois objectifs :1. Fournir une information traitée : Système d’information d’aide à la décision (SIAD) et fourniture d’informations stra-tégiques ;2. Organiser la concertation : réunions plénières du PASI, groupes de travail thématiques, études d’aide à la prise de décision, Schéma de cohérence numérique du territoire aqui-tain (SCNTA) ;3. Animer opérationnellement : accompagnement à l’émer-gence, la maturation et la mise en œuvre de projets innovants et/ou structurants utilisant un volet numérique, pré-assistance à maîtrise d’ouvrage une fois les dossiers validés.Le PASI pilote notamment l’axe 2 du Programme Opéra-tionnel FEDER 2007-2013, qui vise à développer les outils numériques et leurs usages.

Ce site a une double cible :• Aide aux porteurs de projets qui utilisent le numérique en Aquitaine : cadres d’actions du FEDER, fiche projet en ligne, contacts…• Extranet collaboratif pour les participants du PASI : agen-da, compte-rendu des groupes de travail, des plénières, annuai-re… Vous y retrouverez notamment l’ensemble des documents stratégiques d’éligibilité de votre projet à forte composante numérique à un éventuel cofinancement FEDER.Pour plus d’information : Eugénie Michardière ([email protected]) et Solène Debos ([email protected]), chargées de mission Ani-mation opérationnelle au sein d’AEC.

De septembre 2008 à septembre 2009, AEC a accompagné plus de 80 projets ; 20 ont d’ores et déjà bénéficié d’un co-financement FEDER au titre de l’axe 2, pour un montant global de 12,9 millions d’euros. En comptant les contrepar-ties nationales (Région, Département…) et l’autofinancement des porteurs de projet, ces 20 projets représentent un total de 35,3 millions d’euros consacrés au numérique.

Depuis 2007, 29 projets ont bénéficié d’un cofinancement FEDER, pour un montant global de 19,8 millions d’euros, soit 36,8% de cofinancement. Leur répartition par domaines de l’axe 2 est la suivante :

A presque mi-parcours du Programme Opérationnel FEDER 2007-2013, la programmation tous domaines confondus at-teint donc le taux de 45%, ce qui place l’axe 2 aquitain en tête de peloton des bons élèves français du PO FEDER 2007-2013.

La maquette prévisionnelle est donc globalement respec-tée, même si on observe une moindre programmation des domaines 2.1.4 (Services numériques aux entreprises) et 2.1.5 (Promouvoir une filière TIC d’excellence).Différents facteurs expliquent cette moindre programmation en début d’exercice, pour des projets demandant souvent un temps de maturation préalable. Des réflexions sont en cours pour accompagner cette phase de maturation de manière spé-cifique. A l’invitation du PASI, des actions ont par ailleurs d’ores et déjà été engagées pour sensibiliser tout particuliè-rement la cible des PME aux opportunités des aides publiques en faveur du numérique en Aquitaine.

Le PASI,outil de gouvernance du numérique

Le site www.pasi.fr

83 projets innovants accompagnés et 20 projets cofinancés en un an

Bilan de l’axe 2 du FEDER2007-2013 depuis son lancement

Répartition des projets accompagnés de sept. 08 à sept. 09 :

Répartition géographique des projets cofinancés :

83

5

11

28

6

33

Généraliser les usages des outils numériques

Services numériques aux entreprises

Promouvoir une filière TIC d'excellence

Services numériques aux citoyens

Nombre total de projets accompagnés

Garantir l'accès à des réseaux compétitifs

0Renforcer la gouvernance des TIC

nbDomaines d'intervention

17 359 217 €10

4

1

3

20

2 370 329 €

6 251 310 €

1 542 036 €

35 259 652 €

Landes

Lot-et-Garonne

Pyrénées-Atlantiques

Total

Gironde

7 736 761 €2Dordogne

Total

7 325 647 €

895 215 €

1 625 340 €

636 902 €

12 900 137 €

2 417 032 €

FedernbLocalisation

9 009 642 €

19 775 342 €29

5

4

4

2

11

2 091 041 €

575 806 €

371 371 €

6 872 296 €

Généraliser les usages des outils numériques

Services numériques aux entreprises

Promouvoir une filière TIC d'excellence

Services numériques aux citoyens

Total

Garantir l'accès à des réseaux compétitifs

876 740 €3Renforcer la gouvernance des TIC

Montants €nbDomaines d'intervention

Page 46: Diagnostic 2009

M E T H O D O L O G I EM

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4 4

L’ensemble des données présentées dans ce document sont is-sues de différentes enquêtes répondant chacune à des métho-dologies particulières. La collecte des données s’est effectuée par enquête téléphonique (enquêtes Entreprises et Ménages), par enquête sur internet (enquêtes Communes et Administra-tion électronique). Elles respectent toutes les conditions de re-présentativité à l’échelon départemental.

Les cartographies présentées dans ce document, ont été réa-lisées à partir de données collectées sur différents annuaires thématiques issus du Web. Les données relevées pour les représentations cartographi-ques des collectivités territoriales et du tourisme, proviennent de regroupements de plusieurs bases de données et annuaires thématiques, offrant ainsi la possibilité de disposer de bases de données relativement exhaustives.Pour chacun des sites relevés ont été associés des indicateurs qualitatifs, s’appuyant sur une méthodologie précise, permet-tant de mesurer en plusieurs niveaux le poids des services proposés.

Les enquêtes s’appuient sur les méthodologies et questionnai-res développés par le réseau Sourir. Fondé en 2000 par l’Aqui-taine (AEC), la Wallonie (AWT) et la Bretagne (M@RSOUIN), le réseau Sourir est composé de 15 régions francophones.Sourir propose désormais une page de comparatifs interré-gionaux de référence sur une série d’indicateurs clés, mis à jour par chaque membre du réseau.

Réalisation de l’Observatoire de la Région Franche Comté en partenariat avec TACTIS – 2009.Réalisation de l’Observatoire de la Région Rhône Alpes en par-tenariat avec IDATE – 2008, 2009.Participation au programme européen Understand sur la mé-thodologie d’enquête des observatoires – 2004-2006.Participation au programme européen Sensitic sur la mesure de la société de l’information – 2003-2005

Collectedes données

Cartographie Savoir-faire

RéseauSourir.org

Page 47: Diagnostic 2009

P A R T E N A I R E S D U D I A G N O S T I C 2 0 0 9

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TIC

20

09

• Délégation Régionale à la Recherche et à la Technologie (DRRT) d’Aquitaine• Fondation Internet Nouvelle Génération (Fing)• Grand Projet de Ville (GPV)• GRECO – Université de Bordeaux• Idate• Innovalis Aquitaine• INSEE• Médias-Cité• Mission OTSI et Pays touristiques d’Aquitaine (MOPA)• Môle Armoricain de Recherche sur la Société de l’Information et les Usages d’Internet (M@rsouin)• Observatoire du Multimédia et des TIC en Aquitaine• Orange France• Oséo - ANVAR• Pôle Aquitain pour la Société de l’Information (PASI)• Pole E-Business sud Aquitain (PEBA)• Pôle recherche et enseignement supérieur aquitain (PRES)• Préfecture de la région Aquitaine• RAUDIN : centre de recherches aquitaines sur les usages pour le développement des dispositifs numériques de l’Université de Bordeaux• Rectorat d’Académie de Bordeaux (CATICE)• Réseau Sourir.org

• ADES – Université de Bordeaux• Agence ANTIC Pays Basque• Agence du Numérique 64• Agence Landaise Pour l’Informatique (ALPI)• Agence l’Ecrit, le Cinéma, le Livre et l’Audiovisuel (ECLA)• Agence Wallonne des Télécommunications (AWT)• Association des Maires de France (AMF)• Association des régions numériques européennes (ERIS@)• Association Nationale des Acteurs de l’Ecole (An@é)• Association pour le Développement de l’Electronique et l’Informatique dans le Sud-Ouest (ADEISO)• Bouygues Télécom• Cabinet Tactis• Caisse des Dépôts (CDC)• Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux (CCIB)• Chambre Régionale de Commerce et d’Industrie (CRCI)• Chambre Régionale de Métiers et de l’Artisanat d’Aquitaine• Comité Régional de Tourisme d’Aquitaine (CRTA)• Conseil Général de la Dordogne• Conseil Général de la Gironde• Conseil Général des Landes• Conseil Général de Lot-et-Garonne• Conseil Général des Pyrénées Atlantique• Conseil Régional d’Aquitaine

Le Diagnostic de l’Aquitaine numérique est réalisé sous l’égide du groupe de travail « Système d’Aide à la Décision » du Pôle Aquitain pour la Société de l’Information. Il est cofinancé par le Conseil régional d’Aquitaine et par l’Europe (FEDER).

© 2002-2009, Aquitaine Europe Communication.Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle par quelque procédé que ce soit des pages publiées dans la présente publication, faite sans autorisation écrite de l’éditeur, est illicite et constitue une contrefaçon.Les noms et marques cités dans ce document sont la propriété de leurs ayants droit respectifs.Les valeurs citées sont produites à titre indicatif et sous réserve d’erreur de traitement ou de reproduction de notre part. Document publié le 8 octobre 2009.

O n t a p p o r t é l e u r c o n c o u r s o u l e u r s o u t i e n à l ’ é d i t i o n 2 0 0 9 d u D i a g n o s t i c

Page 48: Diagnostic 2009

Cité Mondiale • 23 Parvis des Chartrons • 33074 Bordeaux cedex • Tél. 33 (0)5 57 57 01 01 • Fax 33 (0)5 57 57 97 17 • www.aecom.org • email : [email protected]

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