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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. 4E SAISON JOHANNA DE TESSIERES JEUNES ARTISTES: PP.2-3 Expo en vue Salon Arta Anvers : 25 marchands s’unissent pour deux week-ends. P.9 Jacques Lennep et ses bandantes facéties à la galerie 100 titres. P.4 La foire Linéart devient Art Gent et se multiplie par quatre. PP.10-11 Foire COURTESY GAL. LUC VAN MIDDELEM Supplément à La Libre Belgique - N°165 - Semaine du 23 au 29 novembre 2012

Arts Libre du 23 novembre 2012

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Jeunes artistes : 4 ième saison

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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

4ESAISONJOHANNA DE TESSIERES

JEUNESARTISTES:

PP.2-3

Expo en vue

SalonArta Anvers :25 marchandss’unissent pour deuxweek-ends. P.9

Jacques Lennep et sesbandantes facéties à lagalerie 100 titres. P.4

La foire Linéart devientArt Gent et se multipliepar quatre. PP.10-11

Foire

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Supplément à La Libre Belgique - N°165- Semaine du 23 au 29 novembre 2012

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2 L'actu SEMAINE DU 23 AU 29 NOVEMBRE 2012 ARTS LIBRE 3L'actuSEMAINE DU 23 AU 29 NOVEMBRE 2012 ARTS LIBRE

h Française, 24 ans, enBelgique depuis six ans,Annabelle Milon rue dans lesbrancards de l’art cousu de filblanc : elle va de l’avant !

N’EST­CE PAS FÉLICITÉ DE RENCON­TRER QUI N’A PAS PEUR d’en vouloir,d’élargir les règles de la conformité àcelles de l’audace, d’en faire à sa tête audépart de bases solides quémandant latransgression ? Annabelle Milon a pourelle un parcours non pas en dents descie mais en dents acérées. Pas questionde ronronner. Du genre qui cogne, ellepratique, eh oui, la boxe. Il aura suffid’une remarque d’un prof attentif pourque le déclic opère et tourneboule unetrop sage écolière en énergumène àcran contre les entraves à la vérité. Dé­contractée, joviale, alerte, la dame n’arien d’une forcenée de la lutte des sexes.Elle rayonne, croit à ses engagements, yva.

Elle s’était inscrite à La Cambre, “sanstrop savoir pourquoi”. Et en classe degravure ? Parce que “pourquoi pas !”Maurice Pasternak, le maître, fit lereste : “Il nous a appris à aimer la gravureen nous en dévoilant toutes les techni­ques”. Et quid de plus ? L’avis cinglant deToma Muteba Luntumbue, de son juryde licence : “C’est ringard ! Ok c’est beau.On a vu ça cent fois, c’est rien, c’est vide !”D’où, coup d’envie d’ailleurs, et direc­tion Istanbul… Immersion dans unmonde beaucoup plus traditionnel,dans une école d’art des bords du Bos­phore où, de suite, elle relaya les quêtesd’une Suédoise en veine de performan­ces… De la plaque à graver au plancher

des vaches pour montrer de quoi on setargue, pour abrupt, le passage de l’uneà l’autre aura valu son pesant d’in­connu à la belle en quête d’elle­même.“Nous n’annoncions rien. Nous perfor­mions en marge d’une institution che­villée aux préceptes d’Ataturk. Pour nousaider, des professeurs de tapisserie, mem­bres d’un collectif de féministes turques. Etcela a mal tourné ! Nous allions loin dansnos questionnements. Je découvrais le fé­minisme et la contestation, quel boulever­

sement ! L’a fallu revenir à Bruxelles. Bar­dée d’un engagement décisif, une toutautre manière de voir ! J’étais en pleinbouillonnement. Pasternak m’a regardéeavec des yeux ronds, ne m’a pas trop com­prise. Documentée à fond, je n’avais que laperformance à l’esprit. J’ai dit : “Je veuxtravailler sur ça, sur l’impossibilité decommuniquer”. Et j’ai parlé sur des pla­ques à graver, la buée de mes paroles fé­condant la plaque. J’ai bossé, réfléchibeaucoup. Fin 2012, j’ai passé mon Mas­

ter 2 et mon travail portait sur l’humilia­tion, la honte dans l’intimité, dans les rela­tions. J’ai travaillé sur Goya pour meprouver qu’on pouvait être universel parla gravure. Mais alors, comment être con­temporaine avec un médium ancien ? J’aiœuvré à partir de ses titres, les “Caprices”et les “Horreurs de la guerre”, satires vio­lentes de l’humanité. Ca correspondait sibien à mon état d’esprit…”

A l’abordage, sans filet, Annabelle in­venta une nouvelle technique, le gau­frage d’e­mails. En fait, des morceauxde mails d’une correspondance avec unfrère aux idées diamétralement oppo­sées aux siennes. Il y est question de lafemme dans le couple, dans la religion…Tout un travail sur l’aquarelle et le col­lage a pris le relais. Un art conceptuelvia divers médium. Une quête d’iden­tité par rapport à la guerre d’Algérie, àsa famille Pied Noir fort engagée avecl’OAS. “Je travaille à cela avec ma grand­mère et ça l’interpelle, je crois.” Et MutebaLuntumbue, qui a vu ses travaux de find’études, ne lui a rien dit, mais nous l’arecommandée. Pas mal vu ! Cette der­nière année, elle a enclenché de nom­breuses performances au départ dephotos tramées de manifestations defoules… Et, pas question de se limiter.Milon diversifie ses techniques, im­prime blanc sur blanc, ses tirages sonttoujours uniques, engage un combatqui suit son cours avec détermination etpassion. “C’est un long, long chemin”, dit­elle.Roger Pierre Turine

Commentaire

Parce qu’ony croit !

Par Camille de Marcilly

Il en faut du courage et de l’audace “entemps de crise” pour se lancer dans uneactivité non – ou si peu – lucrative. Unzeste de folie aussi! C’est parce qu’êtreartiste, ce n’est pas simplement unmétier, une activité ou un passe­temps,c’est un chemin, unmode de vie. On ymet toute son âme, tout son temps,tout son souffle. Alors, quand de jeunesartistes s’engagent dans la création,l’équipe d’Arts Libre choisit de leurdonner un coup de pouce salutaire enattisant la fougue de cette jeunessetéméraire et novatrice !Pour cette quatrième édition, Jean­Marc Bodson pour la photographie,Claude Lorent et Roger Pierre Turinepour toutes les autres formes d’expres­sion sélectionneront tout au long del’année dix artistes demoins de trente­cinq ans belges ou vivant en Belgique,toutes disciplines confondues, artsplastiques, peinture, sculpture, gravure,installations, céramique, performance,photographie, dont vous retrouverezles portraits dans Arts Libre. Véritablesacteurs de leur temps, ces jeunes artis­tes portent un regard critique sur notresociété en évolution par leur démarcheplastique construite et aboutie.Comme pour l’édition 2012 oùHamzaHalloubi avait reçu le prix Arts Libredesmains d’Albert Baronian, présidentdu jury composé de galeristes et direc­teurs demusées, les dix jeunes artistesverront leursœuvres exposées à laMédiatine (Centre CulturelWolubilis,www.wolubilis.be) du vendredi 26 avrilau dimanche 26mai 2013 grâce à unpartenariat avec cette équipe sensibleaux arts plastiques et à la créationcontemporaine. Quant au lauréat duPrix Arts Libre, unemonographie seraéditée et une exposition aux côtés d’unartiste sélectionné par laMédiatinepour une secondemonographie setiendra probablement pendant lasaison 2013­2014.Vous pourrez, vous aussi, faire enten­dre votre voix grâce au “Prix des lec­teurs de La Libre”, attribué sur base desvotes opérés sur le site “Lalibre.be” etsur le lieumême de l’exposition.Comme pour tous nos choix, quelques­uns vous laisseront perplexes, beau­coup d’autres (on l’espère !) vous émer­veilleront, mais s’ils sont là, c’est parcequ’on y croit !

JOHA

NNADE

TESSIERE

S

Annabelle Milon, de la gravure à la perf’l Portrait

ANNA

BELLEMILON

ANNA

BELLEMILON

Ci-dessus, Annabelle Mi-lon, tryptique “Les Catili-naires”, vernis mou, 70cm x 100 cm, 2011. Ci-contre, “Caprice”, photo-gravure sur cuivre, 28 cmx 35 cm, 2012.

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3L'actuSEMAINE DU 23 AU 29 NOVEMBRE 2012 ARTS LIBRE

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h Française, 24 ans, enBelgique depuis six ans,Annabelle Milon rue dans lesbrancards de l’art cousu de filblanc : elle va de l’avant !

N’EST­CE PAS FÉLICITÉ DE RENCON­TRER QUI N’A PAS PEUR d’en vouloir,d’élargir les règles de la conformité àcelles de l’audace, d’en faire à sa tête audépart de bases solides quémandant latransgression ? Annabelle Milon a pourelle un parcours non pas en dents descie mais en dents acérées. Pas questionde ronronner. Du genre qui cogne, ellepratique, eh oui, la boxe. Il aura suffid’une remarque d’un prof attentif pourque le déclic opère et tourneboule unetrop sage écolière en énergumène àcran contre les entraves à la vérité. Dé­contractée, joviale, alerte, la dame n’arien d’une forcenée de la lutte des sexes.Elle rayonne, croit à ses engagements, yva.

Elle s’était inscrite à La Cambre, “sanstrop savoir pourquoi”. Et en classe degravure ? Parce que “pourquoi pas !”Maurice Pasternak, le maître, fit lereste : “Il nous a appris à aimer la gravureen nous en dévoilant toutes les techni­ques”. Et quid de plus ? L’avis cinglant deToma Muteba Luntumbue, de son juryde licence : “C’est ringard ! Ok c’est beau.On a vu ça cent fois, c’est rien, c’est vide !”D’où, coup d’envie d’ailleurs, et direc­tion Istanbul… Immersion dans unmonde beaucoup plus traditionnel,dans une école d’art des bords du Bos­phore où, de suite, elle relaya les quêtesd’une Suédoise en veine de performan­ces… De la plaque à graver au plancher

des vaches pour montrer de quoi on setargue, pour abrupt, le passage de l’uneà l’autre aura valu son pesant d’in­connu à la belle en quête d’elle­même.“Nous n’annoncions rien. Nous perfor­mions en marge d’une institution che­villée aux préceptes d’Ataturk. Pour nousaider, des professeurs de tapisserie, mem­bres d’un collectif de féministes turques. Etcela a mal tourné ! Nous allions loin dansnos questionnements. Je découvrais le fé­minisme et la contestation, quel boulever­

sement ! L’a fallu revenir à Bruxelles. Bar­dée d’un engagement décisif, une toutautre manière de voir ! J’étais en pleinbouillonnement. Pasternak m’a regardéeavec des yeux ronds, ne m’a pas trop com­prise. Documentée à fond, je n’avais que laperformance à l’esprit. J’ai dit : “Je veuxtravailler sur ça, sur l’impossibilité decommuniquer”. Et j’ai parlé sur des pla­ques à graver, la buée de mes paroles fé­condant la plaque. J’ai bossé, réfléchibeaucoup. Fin 2012, j’ai passé mon Mas­

ter 2 et mon travail portait sur l’humilia­tion, la honte dans l’intimité, dans les rela­tions. J’ai travaillé sur Goya pour meprouver qu’on pouvait être universel parla gravure. Mais alors, comment être con­temporaine avec un médium ancien ? J’aiœuvré à partir de ses titres, les “Caprices”et les “Horreurs de la guerre”, satires vio­lentes de l’humanité. Ca correspondait sibien à mon état d’esprit…”

A l’abordage, sans filet, Annabelle in­venta une nouvelle technique, le gau­frage d’e­mails. En fait, des morceauxde mails d’une correspondance avec unfrère aux idées diamétralement oppo­sées aux siennes. Il y est question de lafemme dans le couple, dans la religion…Tout un travail sur l’aquarelle et le col­lage a pris le relais. Un art conceptuelvia divers médium. Une quête d’iden­tité par rapport à la guerre d’Algérie, àsa famille Pied Noir fort engagée avecl’OAS. “Je travaille à cela avec ma grand­mère et ça l’interpelle, je crois.” Et MutebaLuntumbue, qui a vu ses travaux de find’études, ne lui a rien dit, mais nous l’arecommandée. Pas mal vu ! Cette der­nière année, elle a enclenché de nom­breuses performances au départ dephotos tramées de manifestations defoules… Et, pas question de se limiter.Milon diversifie ses techniques, im­prime blanc sur blanc, ses tirages sonttoujours uniques, engage un combatqui suit son cours avec détermination etpassion. “C’est un long, long chemin”, dit­elle.Roger Pierre Turine

Annabelle Milon, de la gravure à la perf’l Portrait

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Ci-dessus, Annabelle Mi-lon, tryptique “Les Catili-naires”, vernis mou, 70cm x 100 cm, 2011. Ci-contre, “Caprice”, photo-gravure sur cuivre, 28 cmx 35 cm, 2012.

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4 L'actu SEMAINE DU 19 AU 25 JUIN 2009 ARTS LIBRE 5L'actuSEMAINE DU 19 AU 25 JUIN 2009 ARTS LIBRE

l Expo en vue

Les bandantes facéties de Lennep

IL FUT RESPONSABLE DE collectionsaux Musées Royaux des Beaux­Arts.Casquette au clou pour raison de re­traite très légale, il est surtout ce qu’ilaura toujours été sous le chapeau, lemanteau et tous artifices de service : unpince­sans­rire doublé d’un humoristeà froid, plume sergent­major au chef. Unde ces lurons qui mettent le baume aucœur quand la planète rigole de traviole.Qui distillent l’humour comme on re­prend un bol de potage, parce qu’il estfurieusement bon. Qui mouchent con­formismes, rigorismes, existentialismes,nihilismes, capitalismes, communis­mes, enfin, pour faire court, tous les “is­mes” qui vous gouttent au nez. Ne sont­ils pas pour notre humanité la règle dedérives à foutre au placard des turpitu­des?

Jacques Lennep est un farceur, un as dela gaudriole et du but en blanc, quis’ignore d’autant moins que, s’il n’a pasfoncièrement la gueule de l’emploi, il acelle qui dit merde, sans se gêner, auxtord­boyaux comme aux tortionnairesde liberté. La sienne à lui, c’est de sou­rire tout bas ce que d’autres crachent

trop haut pour être tout à fait vrais. Legars n’a pourtant pas sa langue en po­che. Pas sa grogne au fond du pantalon.Lui, il se marre, de travers s’entend, et entoute saison, de ce qui nous fout le bour­don quand nous ne pouvons point rirede nos imperfections communes, pasrire surtout de celles d’une humaniténon pas en péril, mais en exil d’elle­même. Lennep fustige tout d’une pattelumineuse. A bon escient. Sans criergare. Comme ça vient et ça part avec,chez lui, l’avantage que c’est acté sur pa­pier ou sur toile. Et dans ses livres jamaistristes pour un sou, même si pour s’enrepaître faut d’évidence mettre la mainau porte­monnaie. Que du normal. Il aréponse à tout d’ailleurs et faut venirvoir pour le lire et le lire pour croire. Saparole, c’est sa plume, son dessin, sapeinture. Ils et elles parlent pour lui. Quine jubile pas, s’en va, la même mine ren­frognée que celle qu’il avait en entrant.Pas drôle le mec coincé. Mais si drôle ce­lui qui, tel Lennep, s’aromatise les zygo­matiques pour mieux rire épicé. Car y ade quoi faire dans une expo comme cel­le­ci qui frappe à droite, à gauche, par

devant, par derrière. La donne est fortsimple pourtant. Des toiles avec troisfois rien, une image et une phrase. Despapiers avec de vieilles photos pieusessurvoltées par l’ajout d’explosives à nu.Des sentences sur tout, l’art, la vie, lesexe, l’argent, le pouvoir, les musées, nosdérives. Des livres qui, en même tempsqu’ils encensent jours et nuits, recen­sent odeurs malfaisantes et faits duprince insupportables. “Planches de ca­binet”, “Série rose”, “Portraits d’artis­tes”, “Charcuterie littéraire” : plus quede poudre aux yeux, il est ici question depoudre d’escampette à méditer face auvice, à l’horreur, aux sévices, aux mal­donnes, à l’art même… “Art à vendre”,écrit­il. Et d’ajouter : “L’art actuel : ducaca pour lèche­culs”.

Lennep transfigure, se transfigure àvolo. C’est à prendre ou à laisser. Bold’air frais, bain de jouvence, pour ceuxqui aiment sourire et puis rire. Soupe àla cigüe pour ceux qui pleurent, s’écra­sent comme carpettes, s’aplatissent faceaux petits mecs, aux idées courtes, auxrègles d’or !Roger Pierre Turine

h A le voir, on croirait au cerbère de serviceou alors au planton d’avance trop zélé.Foutue grave erreur d’appréciation !

COUR

TESY

GALERIE100TITR

ES

Jacques Lennep, Bord de ruisseau, huile, acrylique et craie sur toile, 135 x 115, 1982

.Jacques Lennep, Bertold Brecht, de la série “Charcuterie littéraire”, acrylique, crayonet photo sur papier, 60 x 43, 2011.

Infos pratiques

Galerie 100 Titres,2 rue Cluysenaar, 1060 Bruxelles.Jusqu’au 2 décembre,du mardi au dimanche, de 14 à18h. Infos : 02.534.03.43 etwww.100titres.be Derniers livresparus, édités par Alain de Was-seige : Lennep : “L’art en relation”,Lennep : “Devoirs quotidiens”,Lennep : “Un musée de l’homme”,tous trois coédition 100 Titres/Yerllow Now, Dvd inclus.

Bio express

Né Jacques van Lennep à Uccleen 1941. Double carrière d’artisteet d’historien d’art. Fréquente lessurréalistes belges. Créateurpluridisciplinaire : peinture,photographie, vidéo, installation,performance. Fonda le groupeCAP en 1973. Dans son “Muséede l’homme” préconise qu’on esttous artistes. www.lennep.be

COUR

TESY

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ES

l Expo en vue

Soigner les mauxqui rongent le monde

LA PHARMACIE D’UN INDIVIDU, D’UN COUPLE,d’une famille, peut constituer un portrait de ceux­ci,certes incomplet, mais suffisamment indicatif quepour déceler des habitudes, des états et des comporte­ments déteignant sur des situations de vie. Et la sur­consommation actuelle de ces drogues à guérir desmaux parfois aussi imaginaires que réels, plus psychi­ques que physiques, dénote surtout d’un mal êtredans une société où la course incessante contre l’insa­tisfaction semble de plus en plus être la norme. En in­titulant son exposition et l’une de ses œuvres “There’sno place like home”, Jeanne Susplugas se réfère à unrefuge, à un cocon où peut­être on pourrait apprécierla douceur de vivre. Pour atteindre cet espace de repos,elle passe par le cinéma et la littérature dès lors que laphrase est empruntée au film populaire de Victor Fle­ming The Wizard of Oz (Le magicien d’Oz) tiré du ro­man de L. Frank Baum. Et le magicien, loin des tours etillusions, de ne révéler en fait à la petite Dorothy quiretrouvera sa maison et sa famille que les richesses in­times qui sont enfouies au plus profond de chaqueêtre.

Tout le travail de l’artiste française tourne autour del’individu aux prises avec ses démons, ses secrets lesplus intimes, ses peurs, ses désirs secrets, ses obses­sions, sa solitude jusqu’à l’enfermement, ses inquiétu­des jusqu’à la névrose obsessionnelle, soit une formed’aliénation à soi­même que chacun exprime à sa fa­çon et à des degrés divers et dont chacun essaierait dese dégager.

Pour entrer dans cet univers dérangeant, l’artisteinscrit son travail dans les formes d’expression plasti­ques les plus communes actuellement et se coule ainsidans le contemporain tel qu’on attend qu’il soit. Ellene développe pas une esthétique particulière, nova­trice ou foncièrement singulière, elle utilise des for­mulations personnelles dans un terrain d’investiga­tion qui place l’être humain au centre des préoccupa­tions. Vidéos, écriture de lumière, constructions encarton, dessins et photographies sont autant de propo­sitions par lesquelles elle crée des brèches afin de pé­nétrer dans la sphère cloîtrée qui l’occupe.

Ses structures architecturales de carton en réfèrentautant à la maison sécurisante qu’à l’enfermement,voire à l’asile psychiatrique car certaines sont rem­bourrées, elles évoquent tant à la protection précaire

des sans­abris, l’absence de refuge que la mort à tra­vers une sorte de cercueil dressé. Tout son travail estpolysémique, il est à interpréter davantage dans lesfailles de ce qui est montré que dans l’évidence, qu’ils’agisse d’un mot tel “Borderline” imposé en écriturelumineuse comme une guirlande, d’une photo su­perbe d’un visage masqué ou d’un dessin somme toutesommaire d’alignement de flacons de médicamentsdont les noms finissent par constituer une phrase em­pruntée à un poète.

Le monde de Jeanne Susplugas peut séduire au pre­mier abord par une certaine sobriété esthétique, par la

concision, par la qualité technique de chaque réalisa­tion, cependant le trouble finit par dominer et quel­que chose dérange dans ce calme apparent. L’objet,l’image, les mots, sont porteurs d’une sorte de mal in­visible, bien caché, soigné sans doute par les médica­tions, par le retrait derrière un masque, par la façadedes mots, sauf dans la vidéo qui reprend le titre del’ensemble car tournant sur elle­même une femme necesse de répéter, à la folie, la phrase qui sonne surtoutcomme le désespoir de pouvoir s’en sortir, malgré lesthérapies.Claude Lorent

h Dans un solo en la galerie ValérieBach à Bruxelles, la Française JeanneSusplugas examine l’être socialsous un angle thérapeutique.

Jeanne susplugas, “Dependance”, 2012 (en haut) et sans titre, 2010.

Infos pratiques

Jeanne Susplugas. There’sno place like home. GalerieValérie Bach, 6 rue Faider,1060 Bruxelles. Jusqu’au19 janvier 2013. Du jeudiau samedi de 11h à 13het de 14h à 19h.

Bio express

Française, née à Montpellieren 1974, Jeanne Susplugas vitet travaille à Paris. Depuis2000, son travail connaît uneimportante diffusion françaiseet internationale en galeries,centres d’art et musées. Uneœuvre de référence est “Lamaison malade”, datant de2000, un espace de dimensionvariable rempli de médica-ments. En Belgique, elle aexposé en groupe auxBrasseurs à Liège (2009) eten solo chez Charles de Jongheà Bruxelles (2010).Actuellement, elle est repré-sentée par trois galeries,Mizuma Art Gallery à Tokyo,Rewind à New York et ValérieBach à Bruxelles.

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5L'actuSEMAINE DU 19 AU 25 JUIN 2009 ARTS LIBRE

l Expo en vue

Soigner les mauxqui rongent le monde

LA PHARMACIE D’UN INDIVIDU, D’UN COUPLE,d’une famille, peut constituer un portrait de ceux­ci,certes incomplet, mais suffisamment indicatif quepour déceler des habitudes, des états et des comporte­ments déteignant sur des situations de vie. Et la sur­consommation actuelle de ces drogues à guérir desmaux parfois aussi imaginaires que réels, plus psychi­ques que physiques, dénote surtout d’un mal êtredans une société où la course incessante contre l’insa­tisfaction semble de plus en plus être la norme. En in­titulant son exposition et l’une de ses œuvres “There’sno place like home”, Jeanne Susplugas se réfère à unrefuge, à un cocon où peut­être on pourrait apprécierla douceur de vivre. Pour atteindre cet espace de repos,elle passe par le cinéma et la littérature dès lors que laphrase est empruntée au film populaire de Victor Fle­ming The Wizard of Oz (Le magicien d’Oz) tiré du ro­man de L. Frank Baum. Et le magicien, loin des tours etillusions, de ne révéler en fait à la petite Dorothy quiretrouvera sa maison et sa famille que les richesses in­times qui sont enfouies au plus profond de chaqueêtre.

Tout le travail de l’artiste française tourne autour del’individu aux prises avec ses démons, ses secrets lesplus intimes, ses peurs, ses désirs secrets, ses obses­sions, sa solitude jusqu’à l’enfermement, ses inquiétu­des jusqu’à la névrose obsessionnelle, soit une formed’aliénation à soi­même que chacun exprime à sa fa­çon et à des degrés divers et dont chacun essaierait dese dégager.

Pour entrer dans cet univers dérangeant, l’artisteinscrit son travail dans les formes d’expression plasti­ques les plus communes actuellement et se coule ainsidans le contemporain tel qu’on attend qu’il soit. Ellene développe pas une esthétique particulière, nova­trice ou foncièrement singulière, elle utilise des for­mulations personnelles dans un terrain d’investiga­tion qui place l’être humain au centre des préoccupa­tions. Vidéos, écriture de lumière, constructions encarton, dessins et photographies sont autant de propo­sitions par lesquelles elle crée des brèches afin de pé­nétrer dans la sphère cloîtrée qui l’occupe.

Ses structures architecturales de carton en réfèrentautant à la maison sécurisante qu’à l’enfermement,voire à l’asile psychiatrique car certaines sont rem­bourrées, elles évoquent tant à la protection précaire

des sans­abris, l’absence de refuge que la mort à tra­vers une sorte de cercueil dressé. Tout son travail estpolysémique, il est à interpréter davantage dans lesfailles de ce qui est montré que dans l’évidence, qu’ils’agisse d’un mot tel “Borderline” imposé en écriturelumineuse comme une guirlande, d’une photo su­perbe d’un visage masqué ou d’un dessin somme toutesommaire d’alignement de flacons de médicamentsdont les noms finissent par constituer une phrase em­pruntée à un poète.

Le monde de Jeanne Susplugas peut séduire au pre­mier abord par une certaine sobriété esthétique, par la

concision, par la qualité technique de chaque réalisa­tion, cependant le trouble finit par dominer et quel­que chose dérange dans ce calme apparent. L’objet,l’image, les mots, sont porteurs d’une sorte de mal in­visible, bien caché, soigné sans doute par les médica­tions, par le retrait derrière un masque, par la façadedes mots, sauf dans la vidéo qui reprend le titre del’ensemble car tournant sur elle­même une femme necesse de répéter, à la folie, la phrase qui sonne surtoutcomme le désespoir de pouvoir s’en sortir, malgré lesthérapies.Claude Lorent

h Dans un solo en la galerie ValérieBach à Bruxelles, la Française JeanneSusplugas examine l’être socialsous un angle thérapeutique.

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LÉRIEBA

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Jeanne susplugas, “Dependance”, 2012 (en haut) et sans titre, 2010.

Infos pratiques

Jeanne Susplugas. There’sno place like home. GalerieValérie Bach, 6 rue Faider,1060 Bruxelles. Jusqu’au19 janvier 2013. Du jeudiau samedi de 11h à 13het de 14h à 19h.

Bio express

Française, née à Montpellieren 1974, Jeanne Susplugas vitet travaille à Paris. Depuis2000, son travail connaît uneimportante diffusion françaiseet internationale en galeries,centres d’art et musées. Uneœuvre de référence est “Lamaison malade”, datant de2000, un espace de dimensionvariable rempli de médica-ments. En Belgique, elle aexposé en groupe auxBrasseurs à Liège (2009) eten solo chez Charles de Jongheà Bruxelles (2010).Actuellement, elle est repré-sentée par trois galeries,Mizuma Art Gallery à Tokyo,Rewind à New York et ValérieBach à Bruxelles.

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6 Les galeries SEMAINE DU 23 AU 29 NOVEMBRE 2012 ARTS LIBRE 7Les galeriesSEMAINE DU 23 AU 29 NOVEMBRE 2012 ARTS LIBRE

GaleriesBRUXELLES

Espace ParallèleJardin des Délices. Délices de Jardin. Pein-tures de Pascal Courcelles, photos de LynnGeesaman et pastels de Vasso Tseka.‣ Jusqu'au 02·12. Le D. de 14 à 18h, et surrdv jusqu'au 20·12.URouge-Cloître 7a - 1160 Bruxelles - 02 675 27 23http://espaceparallele.wordpress.com

ABCHommage à Andre Eijberg. Rétrospectivedes dessins entre 1979 et 2010. ‣ Jusqu'au29·12. Du Ma. au S. de 10h30 à 12h30 etde 14h30 à 18h30.URue Lebeau 53 - 1000 Bruxelles -02 511 32 53 ou 0475 37 59 27

Albert DumontXavier Martin. Peintures. ‣ Jusqu'au23·12. Du J. au D. de 13h30 à 19h ou surrdv.URue Léon Lepage 43 - 1000 Bruxelles -02 512 49 43 - www.galeriedumont.be

Albert IerJivko. Sculptures en bronze. Dans le cadredu 60e anniversaire de la galerie.‣ Jusqu'au 02·12. Du Ma. au S. de 13 à 19h,le D. de 11 à 13h.URue de la Madeleine 45 - 1000 Bruxelles -02 512 19 44 - www.artsite.be/albert1

Alice GalleryAdjusting Infinity. Photographies de Nico-las Karakatsanis. ‣ Jusqu'au 21·12. Du Me.au S. de 14 à 18h ou sur rdv.URue du Pays de Liège 4 - 1000 Bruxelles -02 513 33 07 - www.alicebxl.com

aliceday - project spaceLe Suicide Altruiste. Peintures de BartBaele. ‣ Jusqu'au 22·12. Du Ma. au S. de14 à 18h ou sur rdv.UQuai au Bois à Brûler 39 - 1000 Bruxelles -02 646 31 53 - www.aliceday.be

B-GalleryJoris Perdieus. La métropole et son agita-tion constituent la source d’inspiration deses installations et sculptures stylisées.‣ Jusqu'au 15·12. Du Me. au S. de 13 à 18h,fermé les j.f.UGalerie Bortier - Rue Saint-Jean 17 -1000 Bruxelles - 02 279 64 03www.brupass.be

BlankMélanges. Peintures d'Arié Mandelbaum.‣ Jusqu'au 24·11. Du J. au S. de 13 à 18h, leD. de 11 à 15h.URue de la Régence 9 - 1000 Bruxelleswww.blan-k.com

Catherine BastideConstellation of Forms & Processes. CarteBlanche à Amélie Laplanche, avec ManuelBurgener, Lorna Macintyre et Freek Wam-bacq. ‣ Jusqu'au 19·01. Du Ma. au S. de 11à 18h ou sur rdv.URue Vandenbrandenstraat 1 - 1000 Bruxelles -02 646 29 71www.catherinebastide.com

ChampakaBlake et Mortimer: Le serment des cinqLords. A l'occasion de la parution du nou-veau récit de Blake et Mortimer, la galerieexpose les oeuvres de Julliard: planches ori-ginales, crayonnés... ‣ Jusqu'au 02·12. DuMe. au S. de 11 à 18h30, le D. de 10h30 à13h30 ou sur rdv.URue Ernest Allard 27 - 1000 Bruxelles -02 514 91 52 ou 0475 26 94 08www.galeriechampaka.com

Emilie DujatSois sage, ô ma douleur... Oeuvres de Jean-Marc De Pelsemaeker. ‣ Jusqu'au 20·01.Les J. et V. de 11 à 17h, le S. de 11 à 18h et

le D. de 11 à 16h ou sur rdv.URue Ernest Allard 22 - 1000 Bruxelles -0475 83 31 67 - www.galerielibertine.com

Espace BlancheC'est bien fait pour ta gueule. Peintures deCharles Szymkowicz et du Collectif Quin-Tê-tes: Vilson Biçaku, Nicolas Darte, Yorick Ef-fira, Remy Ficheroulle et Charlotte Istat.‣ Jusqu'au 25·11. de 14 à 18h, présence del'artiste les S., D. et j.f.URue Marché au Charbon 3 - 1000 Bruxelles -02 510 01 41 - www.espaceblanche.be

Etablissement d'en face projectsThe Labyrinth Scored for the Purrs of 11Different Cats. Oeuvres de Terry Fox.‣ Jusqu'au 25·11. Du Me. au D. de 14 à 18h.URue Ravenstein 32 - 1000 Bruxelles -02 219 44 51www.etablissementdenfaceprojects.org

Galerie 2016 & MiraJean-Pierre Ransonnet. Peintures.‣ Jusqu'au 25·11. Du J. au D. de 13 à 18h.

URue des Pierres 16 - 1000 Bruxelles -02 502 81 16 - www.galerie2016.be

Gladstone GalleryKeith Haring. Peintures. ‣ Jusqu'au 21·12.Du Ma. au S. de 12 à 18h.URue du Grand Cerf 12 - 1000 Bruxelles -02 513 35 31 - www.gladstonegallery.com

Group 2 GallerySites naturels, urbains et industriels. Pein-tures et dessins de Roger Dudant.‣ Jusqu'au 22·12. Du Me. au S. de 14 à 18h.URue Blanche 8 - 1000 Bruxelles - 02 539 23 09http://artalog.net/gallery/gallery.php?id=286

J. Bastien-ArtInstinct et Instant Chinois. Oeuvres d'HuQinwu (grandes encres), Xiong Wenyun(photos), Bai Yi Luo (sculptures), Zhu Wei(sculptures), Chu Teh-Chun et Gao Xingjian.‣ Jusqu'au 02·12. Du Ma. au S. de 11 à

18h30, le D. de 11 à 13h, fermé les j.f.URue de la Madeleine 61 - 1000 Bruxelles -02 513 25 63 - www.jbastien-art.be

Jan MotAWB 082-3317 7922. Oeuvres de SvenAugustijnen. ‣ Jusqu'au 12·01. Du J. au S.de 14 à 18h30 ou sur rdv.URue A. Dansaert 190 - 1000 Bruxelles -02 514 10 10 - www.janmot.com

Keitelman GalleryThe Space of Variations. Peintures de Ja-mes Brown. ‣ Jusqu'au 12·01. Du Ma. au S.de 12 à 18h ou sur rdv.URue van Eyck 44 - 1000 Bruxelles -02 511 35 80 - www.keitelmangallery.com

La Verrière HermèsIota Pictura. Oeuvres de Patrick Neu.‣ Jusqu'au 01·12. Du L. au S. de 11 à 18h.UBoulevard de Waterloo 50 - 1000 Bruxelles -02 511 20 62

Meessen De ClercqBecoming European. Oeuvres de Meriç Al-gün Ringborg. ‣ Jusqu'au 08·12. Du Ma.au S. de 11 à 18h.

IN-DEPENDANCE. Oeuvres de Maarten Van-den Eynde. ‣ Jusqu'au 08·12. Du Ma. au S.de 11 à 18h.We Live in the Flicker. Oeuvre de Thu VanTran. ‣ Jusqu'au 08·12. Du Ma. au S. de 11à 18h.URue de l'Abbaye 2 - 1000 Bruxelles -02 644 34 54www.meessendeclercq.com

Nomad GalleryCameron Platter. ‣ Jusqu'au 12·01. Du J.au S. de 12 à 18h30 ou sur rdv.URue de Laeken 99 - 1000 Bruxelles -0475 21 92 50www.nomadgallery.be

Petits PapiersBruxelles 2012. Huiles, lavis, mines deplomb et acrylique de Manset. ‣ Jusqu'au30·11. Du Me. au D. de 11 à 18h30.Une scène très différente se déroule der-rière la cloison. Oeuvres de Jo Vargas et Ed-mond Baudoin. ‣ Jusqu'au 09·12. Du Me.au D. de 11 à 18h30.UPlace du Grand Sablon - Rue de Bodenbroek 8 -1000 Bruxelles - 02 893 90 30 ou 0478 31 92 82www.petitspapiers.be

Pierre HalletAurélie William Levaux. Broderies.‣ Jusqu'au 23·12. Du Ma. au S. de 14h30 à18h30 (fermé le Me.), le D. de 11h30 à13h30.URue E. Allard 33 - 1000 Bruxelles - 02 512 25 23www.galeriepierrehallet.com

Sorry We're ClosedLongmore. Oeuvres de Sean Landers.‣ Jusqu'au 21·12. 24h/24.URue de la régence 65 - 1000 Bruxelles -0478 35 42 13www.sorrywereclosed.com

SynthèsePierre Duclou. Oeuvres récentes sur toile etsur papier. ‣ Jusqu'au 22·12. Du J. au S. de14h30 à 18h30.URue E. Allard 24 - 1000 Bruxelles -02 514 40 55 - www.galeriesynthese.be

van der MiedenVilla Volta. Oeuvres de Dirk Vander Eecken.‣ Jusqu'au 22·12. Du Me. au S. de 14 à

18h.URue d’Alost 10 - 1000 Bruxelles - 02 513 62 12 -www.vandermieden.com

Young GallerySecond Tour. Photographies récentes deDavid Drebin. Des grands tirages qui reflè-tent la vie urbaine, ses lumières, ses cou-leurs, son atmosphère nocturne, et surtoutl'omniprésence de la femme qui fait partieintégrante de son travail. ‣ Jusqu'au24·11. Du Ma. au S. de 11 à 18h30.UAvenue Louise 75b (Hôtel Conrad) -1050 Bruxelles - 02 374 07 04www.younggalleryphoto.com

ArtiscopeWomen’s Roundabout. Exposition collec-tive. ‣ Jusqu'au 25·01. Du L. au V. de 14 à18h ou sur rdv.UBoulevard Saint-Michel 35 - 1040 Bruxelles -02 735 52 12 - www.artiscope.be

QuadriRoger Dewint. Gravures récentes et livresillustrés. ‣ Jusqu'au 22·12. Les V. et S. de14 à 18h ou sur rdv.UAvenue Reine Marie-Henriette 105 -1190 Bruxelles - 02 640 95 63www.galeriequadri.be

Albert BaronianBenoit Platéus. The Room: Fiona MacKay.‣ Jusqu'au 24·11. Du Ma. au S. de 12 à 18h.URue Isidore Verheyden 2 - 1050 Bruxelles -02 512 92 95 - www.baronianfrancey.com

Almine RechOlga Forever !. Oeuvres de Francesco

Vezzoli. ‣ Du 28·11 au 02·02. Du Ma. au S.de 11 à 19h.URue de l'Abbaye 20 - 1050 Bruxelles -02 648 56 84 - www.alminerech.com

anyspaceLost Space. Oeuvres de Guy Mees.‣ Jusqu'au 24·11. Du J. au S. de 14 à 18h ousur rdv.URue Van Eyck 59 - 1050 Bruxelles -0471 88 26 17 - www.anyspace.be

ArtemptationAfrica. Ariane Bosquet, Cécile Quintart, Ed-mundo Solari et Philippe Halluent vousouvrent les portes de l’Afrique. ‣ Jusqu'au24·11. Du Ma. au V. de 11 à 18h30, le S. de12 à 18h.UAvenue Louise 475 - 1050 Bruxelles -02 669 77 78 - www.artemptation.com

Bodson-EmelinckxCristallisation du paysage. Oeuvres d'Al-bano Afonso. ‣ Jusqu'au 22·12. Du Me. auS. de 14 à 19h.URue de Hennin 70 - 1050 Bruxelles -02 648 40 06www.bodson-emelinckx.com

Box GalerieAmericana. Photos de Marina Cox, LarryFink, Debbie Fleming Caffery, MichaelKenna, Bernard Plossu, Takeshi Shikama,Bill Steber, Mark Steinmetz et Michel Van-den Eeckhoudt. ‣ Jusqu'au 05·01. Du Me.au S. de 14 à 18h.URue du Mail 88 - 1050 Bruxelles - 02 537 95 55- www.boxgalerie.be

Didier DevillezWho's Who ?. Oeuvres de Jacques Calonneet Eugène Savitzkaya. ‣ Jusqu'au 15·12. DuJ. au S. de 14 à 18h30 ou sur rdv.URue E. Van Driessche 53 - 1050 Bruxelles -02 215 82 05www.galeriedidierdevillez.be

Elaine Levy ProjectInside, Outside, Downside. Oeuvres dePhilippe van Wolputte. ‣ Jusqu'au 15·12.Du J. au S. de 14 à 19h ou sur rdv.URue Fourmois 9 - 1050 Bruxelles - 02 534 77 72- www.elainelevyproject.com

Fred LanzenbergStéphane Erouane Dumas. Peintures.‣ Jusqu'au 12·01. Du Ma. au V. de 14 à 19h,le S. de 10 à 19h ou sur rdv.UAvenue des Klauwaerts 9 - 1050 Bruxelles -02 647 30 15 ou 0475 73 40 15www.galeriefredlanzenberg.com

Galerie d'YsDuo. Peintures de Mario Gigli, dessins etgravures de Sabine Delahaut. ‣ Jusqu'au16·12. Du J. au S. de 14 à 18h, le D. de 11 à15h.URue de l'Arbre Bénit 84 - 1050 Bruxelles -0499 22 57 66 - www.galeriedys.com

Jozsa GalleryNeme dis pas au revoir. Peintures de KristaAutio. ‣ Jusqu'au 22·12. Du J. au S. de 12 à18h ou sur rdv.URue Saint-Georges 24 - 1050 Bruxelles -0478 48 77 09 - www.jozsagallery.com

Libre CoursFlux. Peintures d'Isabel Michel. ‣ Jusqu'au22·12. Du J. au S. de 14h30 à 18h30 ou surrdv.URue de Stassart 100 - 1050 Bruxelles -0473 59 02 85 - www.galerielibrecours.eu

Nadine FerontEnd of the world party. Oeuvres de JulienAmmillard, Amélie Bouvier, Moolinex, JonasRanson, Transquinquenal... ‣ Jusqu'au21·12. Du J. au S. de 14 à 18h30.URue Saint-Georges 32 - 1050 Bruxelles -02 640 34 44 - www.nadineferont.com

Nathalie ObadiaIn Between. Exposition collective. Oeuvresde Carole Benzaken, Jorge Queiroz, EnocPerez, Guillaume Bresson, Ramin Haeriza-

deh, Sarkis, Ben... ‣ Jusqu'au 22·12. DuMa. au V. de 10 à 18h, le S. de 14 à 18h.URue Charles Decoster 8 - 1050 Bruxelles -02 648 14 05 - www.galerie-obadia.com

Puls Contemporary CeramicsHappy Christmas Clay. Oeuvres de Zsolt Jo-zsef Simon, Malene Hartmann Rasmussen,Hugo Meert et Aneta Regel Deleu. ‣ Du24·11 au 22·12. Du Me. au S. de 13 à 18h.URue du Page 19 - 1050 Bruxelles - 02 640 26 55- www.pulsceramics.com

Rodolphe JanssenSean Landers. Peintures récentes.‣ Jusqu'au 21·12. Du Ma. au V. de 10 à 18h,le S. de 14 à 18h.URue de Livourne 35 - 1050 Bruxelles -02 538 08 18www.galerierodolphejanssen.com

Twig GalleryPleasure Centre. Oeuvres de Dave McDer-mott. ‣ Jusqu'au 22·12. Du Ma. au V. de 11à 18h30, le S. de 12 à 18h.URue Tenbosch 74 - 1050 Bruxelles -02 344 23 68 - www.twiggallery.com

Xavier HufkensPièces à conviction. Oeuvres de MichelFrançois. ‣ Du 29·11 au 12·01. Du Ma. auS. de 11 à 18h.URue Saint-Georges 6-8 - 1050 Bruxelles -02 639 67 30 - www.xavierhufkens.com

Zedes Art GalleryFood for Thought. Photos de Natalya Zaloz-

naya, Thierry Gonze, et photos et objets deVincent Strebell. ‣ Jusqu'au 21·12. Du Me.au V. de 12 à 18h et le S. de 14 à 18h.URue Paul Lauters 36 - 1050 Bruxelles -02 646 00 04 - www.zedes-art-gallery.be

100 TitresJe livre. Livres et oeuvres sur papier de Jac-ques Lennep. ‣ Jusqu'au 01·12. Du J. au D.de 14 à 18h ou sur rdv.URue A. Cluysenaar 2 - 1060 Bruxelles -02 534 03 43 - www.100titres.be

Aeroplastics ContemporaryAl Farrow. Oeuvres récentes. ‣ Jusqu'au22·12. Du Ma. au V. de 11 à 18h, le S. de 14à 18h ou sur rdv.Hoodoo Eternity. Oeuvres de Ryuta Amae,Nicolas Crombez, Bernard Gigounon, Tra-cey Snelling, Mircea Suciu, Kate Waters...‣ Jusqu'au 22·12. Du Ma. au V. de 11 à 18h,le S. de 14 à 18h ou sur rdv.URue Blanche 32 - 1060 Bruxelles - 02 537 22 02- www.aeroplastics.net

Antonio NardoneInstants Fossiles. Oeuvres de Bénédictevan Caloen. ‣ Jusqu'au 23·12. Du Me. au S.de 14 à 18h ou sur rdv.URue Saint-Bernard 34-36 - 1060 Bruxelles -02 333 20 10www.galerieantonionardone.be

AutomatesgalerieAnimals 7. Sculptures en bronze de JacquesJauniaux et sculptures mixed-media deDean Patman. ‣ Jusqu'au 20·12. Du Me. au

S. de 13 à 18h ou sur rdv.UChaussée de Charleroi 24-26 - 1060 Bruxelles -0487 16 32 23www.automatesgalerie.be

FaiderLever du jour. Oeuvres de Michael Krava-gna. ‣ Jusqu'au 22·12. Du Me. au V. de 14 à19h, le S. de 14 à 18h ou sur rdv.URue Faider 12 - 1060 Bruxelles - 02 538 71 18 -www.galeriefaider.be

Le Salon d'ArtLe Combat avec l'âge. Peintures récentesde Pierre Alechinsky. ‣ Jusqu'au 24·12. DuMa. au V. de 14 à 18h30, le S. de 9h30 à12h et de 14 à 18h.URue de l'Hôtel des Monnaies 81 - 1060 Bruxelles-02 537 66 40www.lesalondart.be

Pascal PolarVisions. Exposition collective. Oeuvres deMiroslav Tichý, Maïmouna Guerresi, MaxNeumann, Bernadette Prédair, Karl Wald-mann... ‣ Jusqu'au 02·02. Du Ma. au S. de14 à 19h ou sur rdv.UChaussée de Charleroi 108 - 1060 Bruxelles -02 537 81 360 ou 0477 25 26 92www.pascalpolar.be

Valérie BachThere's no place like home. Depuis ses dé-buts, Jeanne Susplugasplace la médicationet les addictions au coeur de sa pratique,mêlant installation, dessin, photographieet vidéo. ‣ Jusqu'au 19·01. Le Me. de 14 à18h, du J. au S. de 11 à 13h et de 14 à 19hou sur rdv.URue Faider 6 - 1060 Bruxelles - 02 502 78 24www.galerievaleriebach.com

LaGalerie.beNocif'Art. Nocif'Art, créé par GothliebTjiackk, fusionne l'art à la nocivité (toxique,naturelle oumorale). Il utilise la photo pourfaire passer les messages de façon surréa-liste, et utilise également les matières toxi-ques pour réaliser des tableaux. ‣ Du24·11 au 06·12. Uniquement sur rdv.URue Vanderlinden 65 - 1030 Bruxelles -0485 79 95 01 - www.lagalerie.be

RossicontemporaryChromatic Suggestions. Oeuvres d'AneVester. ‣ Jusqu'au 08·12. Les J. et V. de 13

à 17h, le S. de 14 à 18h ou sur rdv.KnowAs The Shelter. Oeuvres de GodelieveVandamme. ‣ Jusqu'au 08·12. Les J. et V.de 13 à 17h, le S. de 14 à 18h ou sur rdv.Körperkonfigurationen. Oeuvres de SarahVan Marcke. ‣ Jusqu'au 08·12. Les J. et V.de 13 à 17h, le S. de 14 à 18h ou sur rdv.Vintage !. Oeuvres de Luc Deleu.‣ Jusqu'au 08·12. Les J. et V. de 13 à 17h, leS. de 14 à 18h ou sur rdv.URivoli Building - Chaussée de Waterloo 690 -1180 Bruxelles - 0486 31 00 92www.rossicontemporary.be

Ecuries de la Maison HauteHaïti chérie. Photos d'Alice Smeets.‣ Jusqu'au 09·12. Du Me. au S. de 14 à18h, le D. de 10 à 13h.UPlace Gilson 3 - 1170 Bruxelles - 02 663 85 50 -www.lavenerie.be

Galerie VerhaerenRegards sur Haïti. Photographies de Benja-min Struelens et oeuvres du sculpteur haï-tien Jacques Rony. ‣ Jusqu'au 09·12. DuMe. au S. de 14 à 18h, le D. de 10 à 13h.URue Gratès 7 - 1170 Bruxelles - 02 662 16 99 -www.lavenerie.be

HAINAUT

COUILLETJacques CeramiFood for Swans. Photographies et enregis-trements sonores de Mirjam Siefert réalisésdurant ses séjours au Bray Head, un im-mense hôtel de style victorien situé à dansla ville irlandaise de Bray, au bord de laplage. ‣ Jusqu'au 23·12. Du Me. au V. de14 à 19h, le S. de 11 à 18h, fermé les j.f.URoute de Philippeville 346 - 6010 Couillet -071 36 00 65 ou 0477 78 44 34www.galeriecerami.be

THUINAntécédence / Galerie EphémèreJE est NOUS. Oeuvres d'André Fromont,Christian Grenier et Fred Michiels.‣ Jusqu'au 20·01. Du Me. au D. de 14h30 à18h30 ou sur rdv.URue Diale Colas 5 - 6530 Thuin - 071 51 00 60

Autonomie picturaleEn présentant des peintures de 2009 à 2012,l’artiste autrichien installé dans le Condroz,Michael Kravagna (1962) montre à la foisl’étendue de son registre et la cohésion de sadémarche dans la diversité. L’abstractionrichement matiériste est pour lui le terraind’incessantes investigations qui conduisent àdes renouvellements qui sont autant deréponses apportées à ses recherches. Si pour laplupart des artistes l’art est unquestionnement sur eux­mêmes ou sur lemonde qui les entoure, il en est pour qui laquestion, le sens et les réponses sontintimement liés dans chaque œuvre sansqu’on ne puisse les dissocier. Et c’est le cas despeintures de Michael Kravagna quiconstituent un monde à elles seules, unmonde autonome, indépendant, unique etsingulier, que l’on ne pourra confronter qu’ànous­mêmes et que l’on considérera dans sonappartenance à la grande famille des peintres.Il ne sera pas question de nouveauté mais biend’individualité, et l’apport de chaque peinture

est à ce titre unique quelles que soient lesparentés que l’on pourra lui trouver. “C’est laface invisible qui fera du tableau ce qu’il est : uneorchestration de sourdines et d’explosions”, écritRoger Pierre Turine pour signifier que chaquepeinture est le résultat d’un longcheminement d’accordailles entre les couleurset la matière par les gestes de l’artiste qui n’ad’autre souci que de créer une image picturalevibrante et vivante, aux luminosités inédites,aux frémissements communicatifs, entensions et apaisement, en ravines sinueusesou en aplats apaisants. Et c’est en cettecommunion avec terre sensible que l’onappréciera ce travail qui mérite amplementque l’on s’y arrête longuement, patiemment,pour s’en laisser imprégner. (C.L.)

UMichael Kravagna. Lever du jour. Galerie faider,12, rue Faider, 1060 Bruxelles. Jusqu’au22 décembre. Du mercredi au vendredi de 14h à19h. Cat. Ill. coul. avec texte de Roger Pierre Turineet conversation de l’artiste avec David Bernet.

Vibrations

COUR

TESY

GALERIEFA

IDER

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XELLES.

Conceptuel pur jusLe conceptuel ne serait­il pas notre tasse de thé, nous avons ànous y intéresser, à voir de quel bois se chauffent ceuxqu’obnubile un discours pour affirmer, la démonstrationpour assise visuelle. La très bonne Galerie Meessen DeClercq ne faillit pas à sa tâche. Ici, pas de bruit pour rien. Lespropositions tiennent la route et réservent leurs bonnessurprises. C’est le cas des trois intervenants : MaartenVanden Eynde, Thu Van Tran et, hôte de la Wunderkammer,Meriç Algün Ringborg. Si, au sous­sol, Ringborg aligne deschiffres de diverses couleurs dans trois cadres banals, lepropos de la jeune Turque (Istanbul, 1983), qui vit àStockholm, épingle sa vie nomade. “Becoming European”,titre du triptyque, est une recension des dates de ses séjoursdans des pays de l’Union européenne. Et pourquoi pas ? Seulpépin peut­être, le procédé graphique n’est pas très neuf ! Aupremier étage, Maarten Vanden Eynde (Leuven, 1977) ciblel’indépendance, mais aussi l’interdépendance, qui peuventfrapper deux salles contigües d’abord et puis des relationsexistant entre des objets transformés, détournés,réappropriés. Il y a là­dedans une dose d’humour et desallusions à nos situations tragi­comiques. Il faut entrer dansla peau de l’artiste pour ne pas juger trop vite etmaladroitement. Enfin, au second, Thu Van Tran (Ho ChiMinh City, 1979) signe une première dans la galerie enprenant pour base de ses réflexions le livre “Au­delà desTénèbres” (“ Heart of Darkness”) de Conrad, roman de 1899sur une remontée du fleuve Congo. En filigrane, l’artisteréfléchit sur le passé colonial. Ici aussi les pièces exposéestissent des relations subtiles entre elles. (R.P.T.)

UGalerie Meessen De Clercq, 2a rue de l’Abbaye, 1000 Bruxelles.Jusqu’au 8 décembre. Infos : 02.644.34.54 etwww.meessendeclercq.com

Visuel

COUR

TESY

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TISTEET

MEESSEN

DECLER

CQ,BRU

XELLES

Page 7: Arts Libre du 23 novembre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

7Les galeriesSEMAINE DU 23 AU 29 NOVEMBRE 2012 ARTS LIBRE

Vezzoli. ‣ Du 28·11 au 02·02. Du Ma. au S.de 11 à 19h.URue de l'Abbaye 20 - 1050 Bruxelles -02 648 56 84 - www.alminerech.com

anyspaceLost Space. Oeuvres de Guy Mees.‣ Jusqu'au 24·11. Du J. au S. de 14 à 18h ousur rdv.URue Van Eyck 59 - 1050 Bruxelles -0471 88 26 17 - www.anyspace.be

ArtemptationAfrica. Ariane Bosquet, Cécile Quintart, Ed-mundo Solari et Philippe Halluent vousouvrent les portes de l’Afrique. ‣ Jusqu'au24·11. Du Ma. au V. de 11 à 18h30, le S. de12 à 18h.UAvenue Louise 475 - 1050 Bruxelles -02 669 77 78 - www.artemptation.com

Bodson-EmelinckxCristallisation du paysage. Oeuvres d'Al-bano Afonso. ‣ Jusqu'au 22·12. Du Me. auS. de 14 à 19h.URue de Hennin 70 - 1050 Bruxelles -02 648 40 06www.bodson-emelinckx.com

Box GalerieAmericana. Photos de Marina Cox, LarryFink, Debbie Fleming Caffery, MichaelKenna, Bernard Plossu, Takeshi Shikama,Bill Steber, Mark Steinmetz et Michel Van-den Eeckhoudt. ‣ Jusqu'au 05·01. Du Me.au S. de 14 à 18h.URue du Mail 88 - 1050 Bruxelles - 02 537 95 55- www.boxgalerie.be

Didier DevillezWho's Who ?. Oeuvres de Jacques Calonneet Eugène Savitzkaya. ‣ Jusqu'au 15·12. DuJ. au S. de 14 à 18h30 ou sur rdv.URue E. Van Driessche 53 - 1050 Bruxelles -02 215 82 05www.galeriedidierdevillez.be

Elaine Levy ProjectInside, Outside, Downside. Oeuvres dePhilippe van Wolputte. ‣ Jusqu'au 15·12.Du J. au S. de 14 à 19h ou sur rdv.URue Fourmois 9 - 1050 Bruxelles - 02 534 77 72- www.elainelevyproject.com

Fred LanzenbergStéphane Erouane Dumas. Peintures.‣ Jusqu'au 12·01. Du Ma. au V. de 14 à 19h,le S. de 10 à 19h ou sur rdv.UAvenue des Klauwaerts 9 - 1050 Bruxelles -02 647 30 15 ou 0475 73 40 15www.galeriefredlanzenberg.com

Galerie d'YsDuo. Peintures de Mario Gigli, dessins etgravures de Sabine Delahaut. ‣ Jusqu'au16·12. Du J. au S. de 14 à 18h, le D. de 11 à15h.URue de l'Arbre Bénit 84 - 1050 Bruxelles -0499 22 57 66 - www.galeriedys.com

Jozsa GalleryNeme dis pas au revoir. Peintures de KristaAutio. ‣ Jusqu'au 22·12. Du J. au S. de 12 à18h ou sur rdv.URue Saint-Georges 24 - 1050 Bruxelles -0478 48 77 09 - www.jozsagallery.com

Libre CoursFlux. Peintures d'Isabel Michel. ‣ Jusqu'au22·12. Du J. au S. de 14h30 à 18h30 ou surrdv.URue de Stassart 100 - 1050 Bruxelles -0473 59 02 85 - www.galerielibrecours.eu

Nadine FerontEnd of the world party. Oeuvres de JulienAmmillard, Amélie Bouvier, Moolinex, JonasRanson, Transquinquenal... ‣ Jusqu'au21·12. Du J. au S. de 14 à 18h30.URue Saint-Georges 32 - 1050 Bruxelles -02 640 34 44 - www.nadineferont.com

Nathalie ObadiaIn Between. Exposition collective. Oeuvresde Carole Benzaken, Jorge Queiroz, EnocPerez, Guillaume Bresson, Ramin Haeriza-

deh, Sarkis, Ben... ‣ Jusqu'au 22·12. DuMa. au V. de 10 à 18h, le S. de 14 à 18h.URue Charles Decoster 8 - 1050 Bruxelles -02 648 14 05 - www.galerie-obadia.com

Puls Contemporary CeramicsHappy Christmas Clay. Oeuvres de Zsolt Jo-zsef Simon, Malene Hartmann Rasmussen,Hugo Meert et Aneta Regel Deleu. ‣ Du24·11 au 22·12. Du Me. au S. de 13 à 18h.URue du Page 19 - 1050 Bruxelles - 02 640 26 55- www.pulsceramics.com

Rodolphe JanssenSean Landers. Peintures récentes.‣ Jusqu'au 21·12. Du Ma. au V. de 10 à 18h,le S. de 14 à 18h.URue de Livourne 35 - 1050 Bruxelles -02 538 08 18www.galerierodolphejanssen.com

Twig GalleryPleasure Centre. Oeuvres de Dave McDer-mott. ‣ Jusqu'au 22·12. Du Ma. au V. de 11à 18h30, le S. de 12 à 18h.URue Tenbosch 74 - 1050 Bruxelles -02 344 23 68 - www.twiggallery.com

Xavier HufkensPièces à conviction. Oeuvres de MichelFrançois. ‣ Du 29·11 au 12·01. Du Ma. auS. de 11 à 18h.URue Saint-Georges 6-8 - 1050 Bruxelles -02 639 67 30 - www.xavierhufkens.com

Zedes Art GalleryFood for Thought. Photos de Natalya Zaloz-

naya, Thierry Gonze, et photos et objets deVincent Strebell. ‣ Jusqu'au 21·12. Du Me.au V. de 12 à 18h et le S. de 14 à 18h.URue Paul Lauters 36 - 1050 Bruxelles -02 646 00 04 - www.zedes-art-gallery.be

100 TitresJe livre. Livres et oeuvres sur papier de Jac-ques Lennep. ‣ Jusqu'au 01·12. Du J. au D.de 14 à 18h ou sur rdv.URue A. Cluysenaar 2 - 1060 Bruxelles -02 534 03 43 - www.100titres.be

Aeroplastics ContemporaryAl Farrow. Oeuvres récentes. ‣ Jusqu'au22·12. Du Ma. au V. de 11 à 18h, le S. de 14à 18h ou sur rdv.Hoodoo Eternity. Oeuvres de Ryuta Amae,Nicolas Crombez, Bernard Gigounon, Tra-cey Snelling, Mircea Suciu, Kate Waters...‣ Jusqu'au 22·12. Du Ma. au V. de 11 à 18h,le S. de 14 à 18h ou sur rdv.URue Blanche 32 - 1060 Bruxelles - 02 537 22 02- www.aeroplastics.net

Antonio NardoneInstants Fossiles. Oeuvres de Bénédictevan Caloen. ‣ Jusqu'au 23·12. Du Me. au S.de 14 à 18h ou sur rdv.URue Saint-Bernard 34-36 - 1060 Bruxelles -02 333 20 10www.galerieantonionardone.be

AutomatesgalerieAnimals 7. Sculptures en bronze de JacquesJauniaux et sculptures mixed-media deDean Patman. ‣ Jusqu'au 20·12. Du Me. au

S. de 13 à 18h ou sur rdv.UChaussée de Charleroi 24-26 - 1060 Bruxelles -0487 16 32 23www.automatesgalerie.be

FaiderLever du jour. Oeuvres de Michael Krava-gna. ‣ Jusqu'au 22·12. Du Me. au V. de 14 à19h, le S. de 14 à 18h ou sur rdv.URue Faider 12 - 1060 Bruxelles - 02 538 71 18 -www.galeriefaider.be

Le Salon d'ArtLe Combat avec l'âge. Peintures récentesde Pierre Alechinsky. ‣ Jusqu'au 24·12. DuMa. au V. de 14 à 18h30, le S. de 9h30 à12h et de 14 à 18h.URue de l'Hôtel des Monnaies 81 - 1060 Bruxelles-02 537 66 40www.lesalondart.be

Pascal PolarVisions. Exposition collective. Oeuvres deMiroslav Tichý, Maïmouna Guerresi, MaxNeumann, Bernadette Prédair, Karl Wald-mann... ‣ Jusqu'au 02·02. Du Ma. au S. de14 à 19h ou sur rdv.UChaussée de Charleroi 108 - 1060 Bruxelles -02 537 81 360 ou 0477 25 26 92www.pascalpolar.be

Valérie BachThere's no place like home. Depuis ses dé-buts, Jeanne Susplugasplace la médicationet les addictions au coeur de sa pratique,mêlant installation, dessin, photographieet vidéo. ‣ Jusqu'au 19·01. Le Me. de 14 à18h, du J. au S. de 11 à 13h et de 14 à 19hou sur rdv.URue Faider 6 - 1060 Bruxelles - 02 502 78 24www.galerievaleriebach.com

LaGalerie.beNocif'Art. Nocif'Art, créé par GothliebTjiackk, fusionne l'art à la nocivité (toxique,naturelle oumorale). Il utilise la photo pourfaire passer les messages de façon surréa-liste, et utilise également les matières toxi-ques pour réaliser des tableaux. ‣ Du24·11 au 06·12. Uniquement sur rdv.URue Vanderlinden 65 - 1030 Bruxelles -0485 79 95 01 - www.lagalerie.be

RossicontemporaryChromatic Suggestions. Oeuvres d'AneVester. ‣ Jusqu'au 08·12. Les J. et V. de 13

à 17h, le S. de 14 à 18h ou sur rdv.KnowAs The Shelter. Oeuvres de GodelieveVandamme. ‣ Jusqu'au 08·12. Les J. et V.de 13 à 17h, le S. de 14 à 18h ou sur rdv.Körperkonfigurationen. Oeuvres de SarahVan Marcke. ‣ Jusqu'au 08·12. Les J. et V.de 13 à 17h, le S. de 14 à 18h ou sur rdv.Vintage !. Oeuvres de Luc Deleu.‣ Jusqu'au 08·12. Les J. et V. de 13 à 17h, leS. de 14 à 18h ou sur rdv.URivoli Building - Chaussée de Waterloo 690 -1180 Bruxelles - 0486 31 00 92www.rossicontemporary.be

Ecuries de la Maison HauteHaïti chérie. Photos d'Alice Smeets.‣ Jusqu'au 09·12. Du Me. au S. de 14 à18h, le D. de 10 à 13h.UPlace Gilson 3 - 1170 Bruxelles - 02 663 85 50 -www.lavenerie.be

Galerie VerhaerenRegards sur Haïti. Photographies de Benja-min Struelens et oeuvres du sculpteur haï-tien Jacques Rony. ‣ Jusqu'au 09·12. DuMe. au S. de 14 à 18h, le D. de 10 à 13h.URue Gratès 7 - 1170 Bruxelles - 02 662 16 99 -www.lavenerie.be

HAINAUT

COUILLETJacques CeramiFood for Swans. Photographies et enregis-trements sonores de Mirjam Siefert réalisésdurant ses séjours au Bray Head, un im-mense hôtel de style victorien situé à dansla ville irlandaise de Bray, au bord de laplage. ‣ Jusqu'au 23·12. Du Me. au V. de14 à 19h, le S. de 11 à 18h, fermé les j.f.URoute de Philippeville 346 - 6010 Couillet -071 36 00 65 ou 0477 78 44 34www.galeriecerami.be

THUINAntécédence / Galerie EphémèreJE est NOUS. Oeuvres d'André Fromont,Christian Grenier et Fred Michiels.‣ Jusqu'au 20·01. Du Me. au D. de 14h30 à18h30 ou sur rdv.URue Diale Colas 5 - 6530 Thuin - 071 51 00 60

Conceptuel pur jusLe conceptuel ne serait­il pas notre tasse de thé, nous avons ànous y intéresser, à voir de quel bois se chauffent ceuxqu’obnubile un discours pour affirmer, la démonstrationpour assise visuelle. La très bonne Galerie Meessen DeClercq ne faillit pas à sa tâche. Ici, pas de bruit pour rien. Lespropositions tiennent la route et réservent leurs bonnessurprises. C’est le cas des trois intervenants : MaartenVanden Eynde, Thu Van Tran et, hôte de la Wunderkammer,Meriç Algün Ringborg. Si, au sous­sol, Ringborg aligne deschiffres de diverses couleurs dans trois cadres banals, lepropos de la jeune Turque (Istanbul, 1983), qui vit àStockholm, épingle sa vie nomade. “Becoming European”,titre du triptyque, est une recension des dates de ses séjoursdans des pays de l’Union européenne. Et pourquoi pas ? Seulpépin peut­être, le procédé graphique n’est pas très neuf ! Aupremier étage, Maarten Vanden Eynde (Leuven, 1977) ciblel’indépendance, mais aussi l’interdépendance, qui peuventfrapper deux salles contigües d’abord et puis des relationsexistant entre des objets transformés, détournés,réappropriés. Il y a là­dedans une dose d’humour et desallusions à nos situations tragi­comiques. Il faut entrer dansla peau de l’artiste pour ne pas juger trop vite etmaladroitement. Enfin, au second, Thu Van Tran (Ho ChiMinh City, 1979) signe une première dans la galerie enprenant pour base de ses réflexions le livre “Au­delà desTénèbres” (“ Heart of Darkness”) de Conrad, roman de 1899sur une remontée du fleuve Congo. En filigrane, l’artisteréfléchit sur le passé colonial. Ici aussi les pièces exposéestissent des relations subtiles entre elles. (R.P.T.)

UGalerie Meessen De Clercq, 2a rue de l’Abbaye, 1000 Bruxelles.Jusqu’au 8 décembre. Infos : 02.644.34.54 etwww.meessendeclercq.com

Visuel

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TESY

DEL’AR

TISTEET

MEESSEN

DECLER

CQ,BRU

XELLES

Page 8: Arts Libre du 23 novembre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

8 Les galeries SEMAINE DU 23 AU 29 NOVEMBRE 2012 ARTS LIBRE 9Le marchéArta AnversSEMAINE DU 23 AU 29 NOVEMBRE 2012 ARTS LIBRE

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Agenda culturel :Tél. : 02.211.27.23Email : [email protected]

A l’étranger

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AllemagneCollective – PluridisciplinaireCologne – Galerie Pamme Vogelsang

Le titre de l’exposition à laquelle participe l’artiste belge Bart Vandevi­jvere (illu) est la dérivée de “Nachtwanderlied” de Friedrich Nietsche :“O Mensch, gieb Acht”. Les œuvres peintures, dessins, sculptures, objetset installations sont des réflexions sur l’humain et sont basées sur le jouret la nuit, le désir et la douleur, la profondeur et la nostalgie de l’homme.U Jusqu’au 12 janvier. Galerie Pamme Vogelsang, Hahnenstrasse 33,Cologne. www.pamme­vogelsang.de

FranceCollective – PludisciplinaireParis – Galerie Duboys

Sur le thème des Rencontres qui éveillent l’imaginaire, l’envie de con­naître et construire, l’exposition regroupe des photographes, des pein­tres, des sculpteurs, français et étrangers dont l’Indien Dilip KumarMalik (New Delhi) et deux Belges, la peintre bruxelloise Noëlle Koninget le plasticien gantois Erlend Van Landeghem (illu).U Jusqu’au 12 janvier. Galerie Duboys, 6, rue Coutures St­Gervais, 75003Paris. www.galerieduboys.com

Corine Mercadier – PhotographieParis – Les filles du calvaire

Solo et Black Screen, deux séries inédites présentées à la galerie dans lecadre du Réel Ré­enchanté du Mois de la Photo, se distinguent desœuvres précédentes de l’artiste par le passage d’une pratique très par­ticulière – une complexe double prise de vue au Polaroid SX70 ­ à laphotographie numérique.U Jusqu’au 1er décembre. Galerie Les filles du calvaire, 17 rue desFilles­du­Calvaire, 75003 Paris. www.fillesducalvaire.com

LuxembourgJean-Luc Moerman – InstallationLuxembourg – Nosbaum&Reding

A l’occasion de sa nouvelle exposition personnelle à la Galerie intitulée“Transgeneration”, l’artiste bruxellois a conçu un projet spécifiqueadapté au lieu, fait de dessins peints s’étirant sur les murs et au sol, etcombinant des œuvres sur aluminium, toile ou papier, ainsi que quel­ques sculptures.U Jusqu’au 22 décembre. Galerie Nosbaum&reding, 4, rueWiltheim, 2733Luxembourg. www.nosbaumreding.lu

Group, show – Peinture et PhotoLuxembourg – Galerie Toxic

Pas de thème spécifique mais un concept de présentation pour cet en­semble dans lequel huit univers différents se côtoient avec les signatu­res de : Laurent Benaïm (Fr), Stu Mead (EU), la Belge Nathalie Pirotte(illu), Natasja Van Geel (Nl), Jean­Luc Koenig (Lu), Francis Marshall(Fr), Jan Vos (Nl) et Elvis Studio (Ch).U Jusqu’au 12 décembre. Galerie Toxic, 2, rue de l’Eau, 1449 Luxembourg.www.galerietoxic.com

Pierre Buraglio – Peinture et dessinLuxembourg – Galerie Bernard Ceysson

En présentant des peintures, des dessins et des imprimés de 1978 à2012 l’exposition retrace les principales étapes du parcours de l’artistefrançais (1939) majeur et des plus singulier qui a été un grand expéri­mentateur de la création hors cadre et hors chevalet en multipliant lessupports et les matériaux.U Jusqu’au 19 janvier. Galerie Bernard Ceysson, 2, rueWiltheim, 2733Luxembourg. www.bernardceysson.com

COUR

TESY

GAL.B.CE

YSSO

NCO

URTESY

NOSB

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EDING

LIÈGE

LIÈGENadja VilenneL'Idiotie des palmiers. Oeuvres de RaphaëlVan Lerberghe. ‣ Jusqu'au 22·12. Du J. auS. de 14 à 18h ou sur rdv.Sans titre. Oeuvres de Walter Swennen.‣ Jusqu'au 22·12. Du J. au S. de 14 à 18h ousur rdv.URue du Commandant Marchand 5 - 4000 Liège -04 227 19 91www.nadjavilenne.com

SPAGalerie AzurAlfredo Garzon. Une rétrospective de l'ar-tiste argentin, rendant hommage à une vieentière consacrée à la sculpture, à la pein-ture et à la joaillerie. ‣ Jusqu'au 16·12. DuMe. au S. de 11 à 18h, le D. de 11 à 13h et de15 à 18h ou sur rdv.UAvenue Reine Astrid 48 - 4900 Spa -087 77 11 88 - www.galerieazur.be

STAVELOTTriangle bleuFree. Yves Zurstrassen présente son travailpictural inspiré du free jazz. ‣ Jusqu'au23·12. Du J. au D. de 14 à 18h30 ou sur rdv.UCour de l'Abbaye 5 - 4970 Stavelot -080 86 42 94 - www.trianglebleu.be

NAMUR

GRAND-LEEZExit11 Contemporary ArtIt must have been a very windy day, whenthose apples fell from the tree. RobertQuint invite Sara Bomans, Charley Case,Chloé Coomans, Pascal Courcelles, MichaelDans, Nina Lassila et Jérôme Porsperger.‣ Jusqu'au 09·12. Les S. et D. de 10 à 18hou sur rdv.UChâteau de Petit-Leez - Rue de Petit-Leez 129 -5031 Grand-Leez - 081 64 08 66www.exit11.be

JAMBESDétourBob Verschueren. En privilégiant lms végé-taux à travers ses installations, il valorisele premier medium des civilisations. ‣ Du28·11 au 29·12. Du Ma. au V. de 12h30 à17h30, le S. de 14 à 18h ou sur rdv.UAvenue Jean Materne 166 - 5100 Jambes -081 24 64 43 - www.galeriedetour.be

NAMURRive GaucheCharlotte Marchand. Peintures et dessins.‣ Jusqu'au 01·12. Du Me. au S. de 11 à 13het de 14 à 18h30.URue de la Croix 17 - 5000 Namur -0477 39 18 70 - www.rivegauche.be

NOVILLE-SUR-MÉHAIGNEAu détour du cheminTerritory of Broken Dreams. Les photogra-phies d'Alexandra Demenkova explorent lespériphéries russes, ces villages restés pres-que en marge de l'histoire et des évolutionsrécentes de la Fédération de Russie.‣ Jusqu'au 17·01. Du J. au S. de 9h30 à18h30, le D. de 9h30 à 12h30.URue du Village 147 - 5310 Noville-sur-Méhaigne-081 74 70 36 - www.addc.be

ANVERS

ANTWERPENGalerie ZuidLaurent Lankmans. Dessins. ‣ Jusqu'au24·11. Du Me. au S. de 14 à 18h, le J.jusqu'à 20h.UPacificatiestraat 34 - 2000 Antwerpen -03 248 84 83 - www.galeriezuid.be

Micheline SzwajcerStanley Brouwn. ‣ Jusqu'au 01·12. Du Ma.au V. de 10 à 18h30, le S. de 12 à 18h30.UVerlatstraat 14 - 2000 Antwerpen - 03 237 11 27- www.gms.be

Office Baroque GalleryNeil Campbell & Alexandre da Cunha.‣ Jusqu'au 08·12. Du Me. au S. de 14 à 18hou sur rdv.ULange Kievitstraat 48 - 2018 Antwerpen -0484 59 92 28 - www.officebaroque.com

Tim Van Laere GalleryRoutine Investigation. Oeuvres de TomaszKowalski. ‣ Jusqu'au 01·12. Du Ma. au S.de 13 à 18h.UVerlatstraat 23-25 - 2000 Antwerpen -03 257 14 17 - www.timvanlaeregallery.com

Zeno X GalleryLoops. Oeuvres de Jack Whitten.‣ Jusqu'au 01·12. Du Me. au S. de 14 à 18h.ULeopold De Waelplaats 16 - 2000 Antwerpen -03 216 38 88 - www.zeno-x.com

BORGERHOUTBase-Alpha GalleryIce Hypnotic Therapy #2. Oeuvres de RémiTamburini. ‣ Jusqu'au 22·12. Du Me. au S.de 14 à 18h.Ruth Van Haren Noman. Peintures.‣ Jusqu'au 22·12. Du Me. au S. de 14 à 18h.UKattenberg 12 - 2140 Borgerhout - 03 295 86 36- www.basealphagallery.com

ZANDHOVEN7S Art GalleryVenus in zwart & wit. Photos d'Andre Brito.‣ Jusqu'au 25·01. Du L. au J. de 11h30 à

19h, le V. jusqu'à 22h.ULangestraat 219 - 2240 Zandhoven -03 385 88 64 - www.7sgallery.com

FLANDRE OCCIDENTALE

OTEGEMDeweer GalleryRe-Opening. Exposition collective. Oeuvresde Melissa Gordon, Michaël Aerts, Jan Fa-bre, Panamarenko, Benjamin Moravec,Günther Förg, Tatjana Gerhard...‣ Jusqu'au 09·12. Du Me. au D. (fermé leS.) de 14 à 18h ou sur rdv.UTiegemstraat 6a - 8553 Otegem - 056 64 48 93

FLANDRE ORIENTALE

GENTFortlaan 17Office Paintings. Oeuvres de Jacques Char-lier. ‣ Jusqu'au 26·01. Du Me. au V. de 14 à18h, le S. de 12 à 18h et le D. 02-12 de 11 à18h.UFortlaan 17 - 9000 Gent - 09 222 00 33www.fortlaan17.com

SINT-DENIJS-WESTREMFlanders ExpoArt Gent. Le salon sera divisé en quatre es-paces dédiés à l'art: “Lineart” (art plasti-que belge et international des XXe et XXIesiècles), “Young” (art belge et internationalmarqué par une vision osée et ambitieusedu XXIe siècle), “Vintage+Design” et B. Art(art 100% belge). ‣ Du 30·11 au 04·12. de14 à 22h, 16 € (gratuit < 14 ans).UMaaltekouter 1 - 9051 Sint-Denijs-Westrem -09 241 55 00 - www.artgent.be

l Portes ouvertes

Ravissementsanversoish Ils sont vingt­cinq marchands à unir leurs forces et leursdiversités sur deux week­ends.

QUAND LES ANVERSOIS SE MÊLENTde culture et d’économie, ils sont irré­sistibles. Leur dynamisme est un régalet ils travaillent dans une intelligencequi devrait servir de lumière aux autrescités dont les cœurs sont encore animéspar l’amour des arts et de l’antiquité.Mais Anvers comme toutes les autresvilles d’Europe, grandes et petites, doitfaire face à une diminution constante deses marchands d’art et surtout de sesamateurs. Il y a quelques années encore,l’association des antiquaires d’Anversorganisait toute seule, sous la bannièretenue par Grethe Zeberg, un doubleweek­end de portes ouvertes qui étaitdéjà un must.

À présent et depuis 2011, cette réu­nion des seuls marchands d’arts anciensn’est plus possible, faute de combat­tants ou de qualité suffisante. Mais lesrendez­vous sur deux fins de semainesdont le premier débute au moment où

vous terminerez cette lecture, sont con­servés. Par contre, pour embellir lesrangs et mettre de la couleur aux yeuxrivés des amateurs, il a germé des idéesnovatrices chez les tenants de la vitalitélocale. Et c’est tout naturellement quedes portes furent ouvertes vers les gale­ristes d’art contemporain. La premièreédition fut, dit­on, une réussite et la se­conde, abritant vingt­cinq adresses enun circuit complexe au sein de la ville,ne démentira sans doute pas le bon es­prit hérité d’il y a douze mois.

Impossible ici de tout dire en quel­ques lignes mais chaque maison, nousdit l’attachée de presse Hélène van den

Wildenberg, Liégeoise presque pur jus,va fournir des efforts considérablespour transformer leurs espaces en lieuxde fêtes et de réjouissances.

Commençons par le pape local, AxelVervoordt pour le nommer, qui an­nonce des centaines de belles choses àvoir sur ses trois lieux d’épanouisse­ment. Et pour n’en citer qu’un ce seraune tête égyptienne de Senemut, hautpersonnage de la XVIIIe dynastie, ce quinous place vers 1479­1458 avant J.­C.La statue de pierre mesure 25 cm dehaut. L’Egypte sera également à l’hon­neur, mais presque seule ici, avec quel­ques objets grecs et romains, chezAkanthos.

Chez Axel Pairon, on trouvera unechaise longue en deux éléments deArne Norell (1917­1971) créée en 1966.Raf Van Severen est le meilleur spécia­liste de la Métropole pour les tableauxau tournant des XIXe et XXe siècle. Onverra chez lui un tableau d’une fête con­golaise, chez les Luba sans doute, por­tant des masques kifwebe striés de

blanc, ce qui est une marque de bien­veillance. La toile est de Fernand l’Al­lard Olivier (1883­1933).

Il ne faudra pas manquer la galerie deVictor Werner qui est aussi belle que sesstands à la Brafa. On y verra entre autresun très beau dessin d’un projet de che­minée éclectique à dominante Renais­sance et ce meuble de la fin du XIXe siè­cle d’inspiration égyptienne.

Marcel Nies en son hôtel de maître ex­posera ses dernières trouvailles d’artchinois et khmer. Puis il faudra aussi serendre chez Herwig Simons pour l’am­biance qu’il crée autour de ses biblio­thèques de bois foncés, remplies d’ob­jets divers et curieux; c’est beau et par­fois surprenant. Les Vrouyr qui sont àPan­Amsterdam vont jouer sur les deuxtableaux; ils en ont les moyens et les ca­pacités. Et même vont­ils parfaitementse marier à la duplicité de la manifesta­tion car leur patrimoine de tapis ren­ferme pas mal de créations récentes.Ph. Fy.U Infos : www.art­a.be

l Foire Arta Anvers

La part contemporaine

UNE MINORITÉ DE GALERIES, ON en compte sept surla trentaine d’exposants, ont puisé dans leur stock poursortir le nec plus ultra de leurs œuvres contemporaines.La Fiflty One Fine Art, galerie internationale de photo­graphie a retenu trois auteurs : William Klein pour lamode hors des studios, Jacques Henri Lartigue pour l’ac­tualité sur le vif et l’Allemand conceptuel Friederike vonRauch. Trio de choix également chez Jos Jamar avec troisténors belges, Jef Geys, Marcel Broodthaers et Pierre Ale­chinsky.

Pour les galeries Schoots et Van Duyse, la sélection

s’est portée sur des Hollandais, la peintre RaquelMaulwurf et le sculpteur Jan Handerikse, et sur des piè­ces récentes de Daniel Spoerri. Dans les deux galeriesd’Axell Vervoordt, on verra des œuvres de Ida Barbarigoen association avec des peintures anciennes, et en axecontemporain chez le fils, des photos du coréen BaeBien­U, des tapisseries en capsules du Ghanéen El Anat­sui et des peintures abstraites sur toiles tendues et bom­bées de l’Allemand Gotthard Graubner.

C’est également en association avec de l’art ancien quel’on appréciera chez J.M. Zeberg Fine Art les œuvres deChristian Dotremont, de Paul van Hoeydonck et deRené Guiette. Enfin, l’incontournable Zwarte Panter estau rendez­vous avec Fred Bervoets, Hugo Heyman et lesculpteur Etienne Desmet. Du beau monde assurément !C.L.

GALERIEAX

ELLVE

RVOO

RDT

El Anatsui (Ghana, 1944), “Hermit”, une tapisserie encapsules de 2012 exposée par la galerie Axell Vervoordt.

VERV

OORD

T

Chez Vervoordt, au châ-teau, au “Kanaal” et dansla galerie du centre-ville,on va se battre sur tous lesfronts pour faire briller lacité de mille feux.

AXEL

PAIRON

Chez Axel Pairon, ontrouvera une chaiselongue en deux élé-

ments de Arne Norell(1917-1971).

h Quelques galeries proposent desœuvres de haut vol.

Arts Libre. Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique. Coordina-tion rédactionnelle :Gilles Milecan et Camille de Marcilly.Réalisation :IPM Press Print. Administrateur délégué- éditeur responsable : Fran-çois le Hodey. Rédacteur en chef : Vincent Slits. Rédacteur en chef ad-

joint : Pierre-François Lovens. Conception graphique : Bruno Bausier, Jean-Pierre Lambert. Publicité :Martine Levau (0032.2.211.29.12 – [email protected]).

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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

9Le marchéArta AnversSEMAINE DU 23 AU 29 NOVEMBRE 2012 ARTS LIBRE

l Portes ouvertes

Ravissementsanversoish Ils sont vingt­cinq marchands à unir leurs forces et leursdiversités sur deux week­ends.

QUAND LES ANVERSOIS SE MÊLENTde culture et d’économie, ils sont irré­sistibles. Leur dynamisme est un régalet ils travaillent dans une intelligencequi devrait servir de lumière aux autrescités dont les cœurs sont encore animéspar l’amour des arts et de l’antiquité.Mais Anvers comme toutes les autresvilles d’Europe, grandes et petites, doitfaire face à une diminution constante deses marchands d’art et surtout de sesamateurs. Il y a quelques années encore,l’association des antiquaires d’Anversorganisait toute seule, sous la bannièretenue par Grethe Zeberg, un doubleweek­end de portes ouvertes qui étaitdéjà un must.

À présent et depuis 2011, cette réu­nion des seuls marchands d’arts anciensn’est plus possible, faute de combat­tants ou de qualité suffisante. Mais lesrendez­vous sur deux fins de semainesdont le premier débute au moment où

vous terminerez cette lecture, sont con­servés. Par contre, pour embellir lesrangs et mettre de la couleur aux yeuxrivés des amateurs, il a germé des idéesnovatrices chez les tenants de la vitalitélocale. Et c’est tout naturellement quedes portes furent ouvertes vers les gale­ristes d’art contemporain. La premièreédition fut, dit­on, une réussite et la se­conde, abritant vingt­cinq adresses enun circuit complexe au sein de la ville,ne démentira sans doute pas le bon es­prit hérité d’il y a douze mois.

Impossible ici de tout dire en quel­ques lignes mais chaque maison, nousdit l’attachée de presse Hélène van den

Wildenberg, Liégeoise presque pur jus,va fournir des efforts considérablespour transformer leurs espaces en lieuxde fêtes et de réjouissances.

Commençons par le pape local, AxelVervoordt pour le nommer, qui an­nonce des centaines de belles choses àvoir sur ses trois lieux d’épanouisse­ment. Et pour n’en citer qu’un ce seraune tête égyptienne de Senemut, hautpersonnage de la XVIIIe dynastie, ce quinous place vers 1479­1458 avant J.­C.La statue de pierre mesure 25 cm dehaut. L’Egypte sera également à l’hon­neur, mais presque seule ici, avec quel­ques objets grecs et romains, chezAkanthos.

Chez Axel Pairon, on trouvera unechaise longue en deux éléments deArne Norell (1917­1971) créée en 1966.Raf Van Severen est le meilleur spécia­liste de la Métropole pour les tableauxau tournant des XIXe et XXe siècle. Onverra chez lui un tableau d’une fête con­golaise, chez les Luba sans doute, por­tant des masques kifwebe striés de

blanc, ce qui est une marque de bien­veillance. La toile est de Fernand l’Al­lard Olivier (1883­1933).

Il ne faudra pas manquer la galerie deVictor Werner qui est aussi belle que sesstands à la Brafa. On y verra entre autresun très beau dessin d’un projet de che­minée éclectique à dominante Renais­sance et ce meuble de la fin du XIXe siè­cle d’inspiration égyptienne.

Marcel Nies en son hôtel de maître ex­posera ses dernières trouvailles d’artchinois et khmer. Puis il faudra aussi serendre chez Herwig Simons pour l’am­biance qu’il crée autour de ses biblio­thèques de bois foncés, remplies d’ob­jets divers et curieux; c’est beau et par­fois surprenant. Les Vrouyr qui sont àPan­Amsterdam vont jouer sur les deuxtableaux; ils en ont les moyens et les ca­pacités. Et même vont­ils parfaitementse marier à la duplicité de la manifesta­tion car leur patrimoine de tapis ren­ferme pas mal de créations récentes.Ph. Fy.U Infos : www.art­a.be

l Foire Arta Anvers

La part contemporaine

UNE MINORITÉ DE GALERIES, ON en compte sept surla trentaine d’exposants, ont puisé dans leur stock poursortir le nec plus ultra de leurs œuvres contemporaines.La Fiflty One Fine Art, galerie internationale de photo­graphie a retenu trois auteurs : William Klein pour lamode hors des studios, Jacques Henri Lartigue pour l’ac­tualité sur le vif et l’Allemand conceptuel Friederike vonRauch. Trio de choix également chez Jos Jamar avec troisténors belges, Jef Geys, Marcel Broodthaers et Pierre Ale­chinsky.

Pour les galeries Schoots et Van Duyse, la sélection

s’est portée sur des Hollandais, la peintre RaquelMaulwurf et le sculpteur Jan Handerikse, et sur des piè­ces récentes de Daniel Spoerri. Dans les deux galeriesd’Axell Vervoordt, on verra des œuvres de Ida Barbarigoen association avec des peintures anciennes, et en axecontemporain chez le fils, des photos du coréen BaeBien­U, des tapisseries en capsules du Ghanéen El Anat­sui et des peintures abstraites sur toiles tendues et bom­bées de l’Allemand Gotthard Graubner.

C’est également en association avec de l’art ancien quel’on appréciera chez J.M. Zeberg Fine Art les œuvres deChristian Dotremont, de Paul van Hoeydonck et deRené Guiette. Enfin, l’incontournable Zwarte Panter estau rendez­vous avec Fred Bervoets, Hugo Heyman et lesculpteur Etienne Desmet. Du beau monde assurément !C.L.

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El Anatsui (Ghana, 1944), “Hermit”, une tapisserie encapsules de 2012 exposée par la galerie Axell Vervoordt.

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Chez Vervoordt, au châ-teau, au “Kanaal” et dansla galerie du centre-ville,on va se battre sur tous lesfronts pour faire briller lacité de mille feux.

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PAIRON

Chez Axel Pairon, ontrouvera une chaiselongue en deux élé-

ments de Arne Norell(1917-1971).

h Quelques galeries proposent desœuvres de haut vol.

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10 Le marché SEMAINE DU 23 AU 29 NOVEMBRE 2012 ARTS LIBRE 11Le marchéSEMAINE DU 23 AU 29 NOVEMBRE 2012 ARTS LIBRE

l Foire

Art Gent 2012, la mutation gantoiseh La foire gantoise ne changepas seulement de nom, elle semultiple par quatre etchaque section s’appuie surdes choix de professionnels.Parcours du vintage aucontemporain.

POUR SA PREMIÈRE ÉDITION, LA nou­velle foire internationale Art Gent 2012englobe évidemment l’ancienne foireLinéart mais se structure en quatre sec­tions bien distinctes chacune organiséeavec le soutien de professionnels recon­nus ce qui est pour les organisateurs ungage de qualité. D’inspiration gréco­ro­maine à travers les statuettes populairesde satyres, esprits farceurs, démonia­ques voire licencieux, l’image de campa­gne de cette foire est aussi un clin d’œilamusé aux bronzes et cires récentes deJan Fabre qui affuble sa tête de protubé­rances en tous genres. Cette photogra­phie signée Julie Scheurweghs, d’unejeune femme qui porte sur front un cor­net de glace, peut donner le ton d’une

foire qui serait résolument actuelle, ave­nante, tout en s’appuyant sur l’histoireavec une pincée d’humour. Une orienta­tion bienvenue à vérifier dans les allées.

Les quatre zones de la foire, à savoir,Linéart, Young, B.Art et Vintage + De­sign, sont destinées à couvrir l’art mo­derne et contemporain dans un trèslarge éventail et à élargir le public plusparticulièrement intéressé par l’une deces sections. Une bonne centaine de ga­leries belges et étrangères participent àcette manifestation parmi lesquelles onpointera la Zwart huis, Robinson Art etMulier Mulier de Knokke, J. Bastien deBruxelles ou la galerie Pascal Janssens deGand qui défend notamment des artis­tes tels Soto ou Barrios, Espace Art 22 etLouise DS de Bruxelles, Anversvilled’Anvers… La partie la plus tradition­nelle et la plus nombreuse est assuméepar le regroupement Lineart. On repé­rera certainement William Sweetlove etsa ménagerie pop chez Guy Pieters,l’hommage rendu à Guy Leclercq par lagalerie Tom Gerits d’Ostende avec l’ap­pui du professeur de la VUB WillemElias, ou celui rendu à Pollock par DenisDe Gloire, un artiste de Waregen qui re­prend la technique du dripping en pein­tures murales monumentales proposées

par la galerie Ida. On devrait apprécierl’ensemble blanc minimal réunit parl’Ostendais Luc Van Middelem installé àKnokke et qui réunit depuis des annéesdes œuvres de Walter Leblanc, Bram Bo­gart, Gilbert Swimberghe, Etienne vanDoorslaer, Paul Van Hoeydonck… inté­ressante aussi devrait être la propositionde la galerie parisienne Stephane Jacobqui s’est spécialisée dans les œuvresd’artistes aborigènes d’Australie.

Si l’on s’intéresse plus particulière­ment à la jeune création, on ciblera lasection Young avec deux points forts.L’un présenté par le conservateur dumusée van Bommel van Dam à Venloaux Pays­Bas qui propose un focus surune trentaine d’artistes hollandais pro­posés par les sept galeries sélectionnées.Le second, initiative du directeur del’Ikob d’Eupen, Francis Feidler qui achoisi de mettre en valeur cinq artistesnéerlandais à découvrir.

La section B.Art regroupe une série deone man shows d’artistes belges confir­més sélectionnés par Gerda Vander Ker­ken et Staf Helbig. Parmi les exposantsprésentés par un marchand ou une gale­rie, on compte : Liliane Vertessen, Den­mark, Yves Beaumont, Luk van Soom,

Guy van Bossche, Koen Brouke, Jan DeVliegher…

C’est Lieven Daenens, directeur duDesign museum de Gand qui a pris encharge la section Vintage et Design danslaquelle il met à l’honneur le designerbelge Jules Wabbes (1919­1974) dontune magnifique exposition se tient ac­tuellement (jusqu’au 13 janvier) au Pa­lais des Beaux­Arts de Bruxelles.

Une visite particulière est à réserverau secteur de l’édition consacré princi­palement à des artistes belges parmi les­quels nombreux sont ceux qui appré­cieront de retrouver Luc Tuymans quidédicacera ses livres sur le stand de Gra­phic Matter où sera présenté l’ouvragetout récent de chez Ludion : GraphicWorks 1989­2012, reprenant les 65 li­vres du peintre.C.L.

COUR

TESY

GALERIELU

CVA

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Le blanc est à l’honneur chez Luc Van Middelem, galeriste de Knokke,qui présente notamment cette peinture rare de Bram Bogart.

Infos pratiques

Art Gent 2012. Du 30 novembre au 4décembre. Vernissage sur invitation le29 novembre de 19h à 23h. FlandersExpo, Gand. GPS : Adolphe Pégoudlaan,9051 Gand. Tous les jours de 14h à 22h.Entrée 16 €. Infos : www.artgent.be

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11Le marchéSEMAINE DU 23 AU 29 NOVEMBRE 2012 ARTS LIBRE

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12 Le marché SEMAINE DU 23 AU 29 NOVEMBRE 2012 ARTS LIBRE 13Le marchéSEMAINE DU 23 AU 29 NOVEMBRE 2012 ARTS LIBRE

Line Vautrin

Chez Piasa toujours et à Paris bien sûr, on pro­posait ce 16 novembre une autre vacationconsacrée aux arts du XXe siècle avec une forteprésence d’objets créés par Line Vautrin(1913­1997). Cette grande dame de la décora­tion a été poussée depuis une quinzaine d’an­nées par les marchands parisiens et les grandsensembliers. Ses miroirs, notamment, valentdes fortunes et la vente de la semaine passéel’a rappelé. Son lustre nommé “Folie” en talo­sel daté de 1957 et signé de l’auteur, a été ad­jugé frais compris à 99 675 €.

99 675 €

PIAS

A

Gaetano PesceChez Tajan,encore à Pa­ris, mais plusà Drouotpuisque Ta­jan vendchez lui ruedes Mathu­rins non loindu Boule­vard Hauss­man et desgaleries La­fayette, on

pouvait participer le 13 novembre à une dis­persion de Design et d’architecture. L’un deslots phares fut ce tirage en bronze de GaetanoPesce intitulé “Donna”, pour un grand fauteuilanthropomorphe et son repose­pieds sphéri­que. Le lot a été négocié jusqu’à 50 285 €.

50 285 €

TAJAN

TintinChez Piasa, ce18 novembre àParis, on propo­sait une bellevente de BDdont, commed’habitude, lejournaliste leplus connu sur leglobe a tiré la va­cation vers lehaut. Les dix pre­miers lots en or­dre décroissantde valeurs lui fu­

rent tous attribués ou peu s’en fallut. La plusforte enchère est tombée sur le volume de “Ona marché sur la Lune”, sorti de presse en 1957et porteur des signatures de Hergé mais aussides astronautes Amstrong, Aldrin et Collins.Voilà qui était d’une rareté insigne.

35 225 €

HERG

E-MOU

LINS

ART20

12

l Salon

Pan a prisdu galon

h La foire d’Amsterdam estconvaincante par ses lignes deforce. Les Belges font bonne figure.

DANS LES GRANDS HALLS DE LA RAI au sudd’Amsterdam, bien plus proches du centre­villeque ne sont ceux du Heysel, la foire dite de Pantrouve pour son XXVe anniversaire un lieu pro­pice bien sûr, mais se donne aussi une image re­nouvelée. Lors de son invention, c’était un mel­ting­pot d’un ennui fou où on ne voyait que deschoses banales. Il aura fallu quand même pasmal de temps aux promoteurs de cette réunionnée sur les cendres d’autres manifestations dumême genre pour atteindre le niveau que l’onvoit de nos jours. Chat échaudé craignant l’eaufroide, nous n’avions plus eu envie depuis septou huit ans de remettre les pieds dans ce palaiscertes imposant mais aux decorum typique­ment hollandais.

Et il ne suffisait pas de voir cinq patineurs d’unmaître du XIXe siècle accolés à trois vitrines deverrerie courant derrière deux lots d’argenteriepour en faire un must digne de déplacer les fou­les belges. En 2012, avouons que nous sommesloin de ces impressions funestes et que Pan nousa, le week­end passé, ravi et amusé. En ce com­prise la section d’art contemporain, hyper pré­sente toujours, trop peut­être. N’oublions pasque Pan est le marchepied de la Tefaf et donc unvivier de reconnaissance de la part des antiquai­res eux­mêmes. On en devine les conditionsd’accès et il se dit même que pour entrer à la Te­faf, il ne suffit pas de plaire par le feeling et par laqualité du stock, mais qu’il s’agit de payer un sé­rieux pas de porte. Il est vrai que c’est la plusbelle boutique du monde; et nos voisins néer­landais ne sont pas des sots en affaires.

Pour ce qui est des choses exposées à Pan etdonner envie d’aller jusqu’en cette ville su­blime, on mettra en évidence cette jeune femmeassise tracée à l’aquarelle et pierre noire de Pietvan der Hem (1885­1961), exposée chez Ligh­tArt. La feuille de 560 x 410 mm date de 1914 eton en demande 12 500 €. Avec les Hollandais,comme chez les Britanniques, il arrive très sou­vent que les prix soient marqués. La même gale­rie expose une très belle toile d’Isaac Israël

(1865­1934), star aux Pays­Bas. Il s’agit d’unedame élégante se promenant à Hyde Park. Le lotest affiché à 95 000 €. Par ailleurs, on trouve detrès belles armes anciennes bien mises en scènechez Grijpma, installé à Groeningen. “MinetaFine Arts” est une galerie bruxelloise qui pré­sente des tableaux contemporains de belle fac­ture comme cette toile pleine d’atmosphère del’Ecossais Harry Holland, né en 1941, et figurantsur une toile signée en 1984, un trio de person­nages dans un sauna.

Chez Contempo et Morkum se trouventd’autres tableaux contemporains intéressants,forts et/ou raffinés. La vraie curiosité se trouvechez Flatland Gallery, dont les salles d’exposi­tion se trouvent à Utrecht, Amsterdam et Paris;le stand est centré sur un lit à baldaquin enverre. L’espace occupé par Francis Maere (Ooi­donk) est le meilleur dans son domaine et ses ta­bleaux de l’école de Laethem font pâlir ses ri­vaux des Pays­Bas. Puis il y a les bijoux d’“Epo­que Fine Jewels” (Courtrai) dont les vitrinesd’objets Art nouveau coupent le souffle, à com­mencer par ce bijou de Gautrait qui appartint àElisabeth Taylor. De nombreux stands sont con­sacrés aux horloges, aux icônes et aux tableauxanciens à l’instar du stand de Sander Bijl qui ex­pose un très intéressant tableau du caravages­que Jan van Bijlert, actif à Utrecht entre 1597et 1671 et qui montre un portrait de saint Marc.Là, on rentre dans le grand classicismequ’aiment nos voisins du nord.Ph. Fy.UAmsterdam, palais 8. Jusqu’au 25 novembre.Ouvert jusque dimanche soir. Infos sur www.pan.nl.

PH.FY.

Cette “Jeune femmeassise” est un dessin dePier van der Hem à voirchez LightArt et àprendre pour 12 500 €.Le pendentif de Gaul-trait est une merveilledu genre Art nouveau; ilappartint à ElisabethTaylor et se trouve chez“Epoque Fine Jewels”.

RothkoLes responsables deSotheby’s ne saventplus comment ilss’appellent depuisla vente à New Yorken date du 14 no­vembre où l’on pro­posait des œuvrescontemporaines.Avec 84% de lots cé­dés, c’était déjà dubeau travail mais ilse fait que la vaca­tion a permis d’en­granger 375 mil­lions de dollars, ce

qui était l’estimation haute avec100% de lots vendus. Le meilleurprix est tombé à 75 millions dedollars sur une toile de Rothko(1913­1970), “N°1, Royal Red andBlue” de 1954, ce qui en fait ledeuxième plus haut prix pour l’ar­tiste. Christie’s avait obtenu86,8 millions de dollars en maidernier pour une toile de 1961.C’était alors le double de l’estima­tion haute.

75122500$

SOTH

EBY’S

PH.FY.

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13Le marchéSEMAINE DU 23 AU 29 NOVEMBRE 2012 ARTS LIBRE

l Salon

Pan a prisdu galon

(1865­1934), star aux Pays­Bas. Il s’agit d’unedame élégante se promenant à Hyde Park. Le lotest affiché à 95 000 €. Par ailleurs, on trouve detrès belles armes anciennes bien mises en scènechez Grijpma, installé à Groeningen. “MinetaFine Arts” est une galerie bruxelloise qui pré­sente des tableaux contemporains de belle fac­ture comme cette toile pleine d’atmosphère del’Ecossais Harry Holland, né en 1941, et figurantsur une toile signée en 1984, un trio de person­nages dans un sauna.

Chez Contempo et Morkum se trouventd’autres tableaux contemporains intéressants,forts et/ou raffinés. La vraie curiosité se trouvechez Flatland Gallery, dont les salles d’exposi­tion se trouvent à Utrecht, Amsterdam et Paris;le stand est centré sur un lit à baldaquin enverre. L’espace occupé par Francis Maere (Ooi­donk) est le meilleur dans son domaine et ses ta­bleaux de l’école de Laethem font pâlir ses ri­vaux des Pays­Bas. Puis il y a les bijoux d’“Epo­que Fine Jewels” (Courtrai) dont les vitrinesd’objets Art nouveau coupent le souffle, à com­mencer par ce bijou de Gautrait qui appartint àElisabeth Taylor. De nombreux stands sont con­sacrés aux horloges, aux icônes et aux tableauxanciens à l’instar du stand de Sander Bijl qui ex­pose un très intéressant tableau du caravages­que Jan van Bijlert, actif à Utrecht entre 1597et 1671 et qui montre un portrait de saint Marc.Là, on rentre dans le grand classicismequ’aiment nos voisins du nord.Ph. Fy.UAmsterdam, palais 8. Jusqu’au 25 novembre.Ouvert jusque dimanche soir. Infos sur www.pan.nl.

Cette “Jeune femmeassise” est un dessin dePier van der Hem à voirchez LightArt et àprendre pour 12 500 €.Le pendentif de Gaul-trait est une merveilledu genre Art nouveau; ilappartint à ElisabethTaylor et se trouve chez“Epoque Fine Jewels”.

PH.FY.

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14 Le marché SEMAINE DU 23 AU 29 NOVEMBRE 2012 ARTS LIBRE 15Le marchéSEMAINE DU 23 AU 29 NOVEMBRE 2012 ARTS LIBRE

l Vente publique

Elsen en mode hispanique

h La salle de ventes bruxelloise s’estvue confier quelques centaines depièces de monnaies d’une collectionaméricaine. Il s’agit de celle de ArcherH. Huntington.

LE CATALOGUE 115 DE LA SALLE DE VENTES ELSENà Bruxelles est plus que d’habitude une mine d’or, etd’argent évidemment, car il renferme le dépôt mo­mentané de 1587 lots provenant de la collection Hun­tington.

Dix­huit pages de préambules permettent d’en sa­voir plus sur cette famille d’industriels américains dela fin du XIXe siècle et de la première moitié du sièclepassé. Faisant fortune dans le rail, les Huntingtondonnèrent aux arts un amateur forcené, devenu àcôté de ses missions professionnelles un scientifiquede la littérature et des créations diverses du mondehispanique, avec une présence majeure de la numis­matique.

La lecture de ces pages est édifiante et au­delà decette famille, c’est l’histoire même de la couronne es­pagnole sous les Habsbourg qui se déroule en texted’abord, en pièces ensuite. Le volume est donc majeurpour nos contrées et à conserver en bibliothèque tantle travail de Jean Elsen et de ses fils est édifiant. Il n’y aque les libraires pour creuser autant dans les recher­ches historiques des biens à eux confiés.

Huntington qui avait des moyens considérablesavait eu l’occasion de voyager avec ses parents à tra­vers l’Europe, en Grande­Bretagne, en France et sur­tout en Espagne pour laquelle il devint totalementdévoué. Il fonda à New York, en 1904, une société his­panique d’Amérique (HSA), et offrit terrains et bâti­

ments sur la 155e rue au cœur de Broadway. En 1899il avait été admis dans la société de numismatique desUSA (ANS) dont il devint président entre 1905et 1910. Né en 1870, il décéda en 1955 après avoircréé le Mariner’s Museum à Newport News en Virgi­nie, l’un des plus grands musées maritime au monde.Il fut marié deux fois mais n’eut pas de descendance.

Parmi les lots présentés, certains ne valent pas desfortunes (entre 40 et 100 €), mais d’autres sont esti­més très chers car ils sont d’une grande rareté. La plusgrande rareté, c’est sans doute celle de voir nos com­patriotes choisis pour officier à cette dispersion quiaurait pu se tenir aux USA. Mais le réseau de relationsdes Elsen et leur sérieux ont sans doute convaincu lesmembres du conseil de l’ANS.

Parmi les lots fort onéreux, on notera les 15 000 €escomptés pour le double rozenobel, soit un souve­rain frappé à Kampen vers 1600, à l’imitation d’un

souverain britannique montrant Elisabeth Iere. Kam­pen était un des nombreux ateliers des Pays­Bas duNord comme à Dordrecht, Nimègue, Groningen. Parailleurs, dans la vente, Charles­Quint est le person­nage historique le plus présent. On le voit sur des piè­ces frappées en de minuscules seigneuries qui avaientle droit de battre monnaies comme à Batenburg,Bergh, Reckheim et même chez les Liégeois de Hasseltoù Georges d’Autriche, prince­évêque de 1544 à1557, fit frapper un daler en 1556 dont on n’attendque 300 €. Et il y a 240 pages du même tonneau. Lavente est fixée le 8 décembre.Ph.FyUCatalogue et infos : www.elsen.eu

l St’Art Strasbourg

La foire internationale européenne

POUR SA 17E EDITION, ST’ART, la foirede Strasbourg, se concentre une nou­velle fois sur l’Europe avec une excep­tion pour une galerie japonaise. Venantde Paris mais aussi de province, 60 %des exposants sont français. Le focus surl’Allemagne compte douze galeries etparmi les étrangères l’Espagne encompte huit. Deux galeristes de cheznous seront présents.

L’éditrice et galeriste belge installéedepuis un an à Paris, Michèle Didier,choisit la formule du Solo Show et con­sacre ainsi l’ensemble de son stand àAnnette Messager, en résonnance avecson exposition monographique “Conti­nents noirs” présentée simultanémentau Musée d’art moderne et contempo­

rain de Strasbourg. Elle rassemble lesquatre albums­collections que la mai­son d’édition a publié jusqu’à ce jour :“Mon guide du tricot”, “Ma collectionde champignons bons et de champi­gnons mortels”, “Mes dessins secrets” et“Ma collection de proverbes”.

La galerie bruxelloise Libre Cours pro­pose de son côté un solo de ChristianSilvain et un ensemble d’œuvres de So­nia Aniceto, Pablo Avendano, Ulrike Bo­lenz, Ronald Ceuppens, des ChinoisGao Brothers, d’un des Street artistesdes plus réputés JonOne (illu) et FrancaRavet.C.L.USt’Art Strasbourg, Parc Expo, 7 placeAdrien Zeller, 67007 Strasbourg. DR

Une œuvre deJonOne présentéepar la galeriebruxelloiseLibre Cours.

LSEN

Ce double souverain d’or aux effigies des gouverneurs Albertet Isabelle, provient d’un atelier de Bruges. Il date de 1613 etdevrait se vendre à 2 500 €.

ELSEN

Ce souverain d’or de Kampen frappé en 1600 imite le“sovereign” d’Elisabeth Iere d’Angleterre. La piècen’est pas en “fleur de coin” mais seulement “belle”.Elle est attendue vers les 15000€.

h La foire de Strasbourg présente les œuvres de deux galeriesbelges.

l Vente publique

Artcurial a défendules anciens

LES VENTES PUBLIQUES ONT TOUJOURS EUl’art de se positionner sur les vagues montantes.C’est logique puisqu’elles sont rentables et fontparler d’elles. Ce qui s’est passé le 7 novembreest de ce point de vue symptomatique et élo­quent des vents qui tournent.

Pendant le salon “Paris Tableau” qui se tenaitau Palais de la Bourse, à Paris, le secteur des ven­tes publiques qui aurait pu et dû rebondir surl’événement comme cela se fait pour la Semainedu Dessin toujours à Paris, n’a presque pasmoufté. Il n’y eut qu’Artcurial pour proposerune vacation sur ce segment, alors que la pein­ture ancienne est (ou était, qu’écrire d’ailleurs ?)une des clés de la rentabilité dans les salles an­glaises, françaises mais aussi italiennes et autri­chiennes. Cette absence de ventes publiques si­gnifie bien la perte de vitesse du secteur et la fré­quentation régulière de Drouot montre que lestableaux anciens n’ont plus l’estime de jadis,voire de naguère.

A contrario, dans ce segment, la salle de ventesdétenue par les Dassault annonce après cettedispersion une santé évidente pour la niche enquestion. En 2011, la maison Artcurial avait ob­tenu 5,9 millions d’euros en ce domaine ce quireprésentait 39% d’augmentation par rapport à2010. Avant d’entamer les deux derniers mois,la salle pouvait déjà se targuer d’avoir engrangé5 millions d’euros pour le premier semestre

2012. C’est donc que les affaires vont bien poureux.

Or, après la vente, voilà le chiffre global porté à7,5 millions d’euros; et quelques beaux tableauxanciens vont encore sortir d’ici le 20 décembre.La hardiesse paye donc, à condition bien sûr demettre à l’encan des pièces de qualité, incontes­tables et profitant d’un beau pedigree. C’était lecas avec cette “Sainte Famille” de François Bou­cher, commandée par le marquis de Calvière en1748, livrée l’année même et exposée au Salon,dans le Louvre, dans la foulée. Ce petit cuivre(245 x 185 mm) y fit merveille et Boucher quiavait déjà donné dans le religieux (voir ses ta­bleaux d’autels en la cathédrale Saint­Louis deVersailles par exemple), vit sa réputation gonflerdans une thématique qui n’allait toutefois paslui servir de carte de visite pour les deux sièclessuivants. Le lot annoncé et lancé illico à200 000 € fut adjugé frais compris à 447 500 €.

Un succès de la même eau attendait deux toi­les de vues de Paris peintes par Raguenet (1715­1793). Les deux vues montraient l’île de la citéet le Pont­Neuf. Vendues séparément, elles fu­rent reproposées ensembles et partirent versdes cieux inconnus d’Europe pour 236 500 €. Labasse d’estimation était de 60000 à 80000 €pièce. Ensuite, c’est à 88 200 € qu’est partie unecomposition sur panneau d’un suiveur d’An­drea del Sarto figurant une “Sainte Famille”,puis on donna encore 73 000 € pour une vue hi­vernale avec des patineurs par Carel Beschey,peintre anversois du XVIIIe siècle. La vente com­portait quelques tableaux russes du XIXe sièclequi furent bien disputés par des amateurs venusde Moscou.Ph. Fy.

ARTCUR

IAL

Cette petite “SainteFamille” sur cuivrepar François Boucherétait annoncée à200 000 €. Elle a étévendue à 447 500 €.

h Le 7 novembre, la seule ventepublique pendant le salon “ParisTableau” avait lieu chez Artcurial.

Page 15: Arts Libre du 23 novembre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

15Le marchéSEMAINE DU 23 AU 29 NOVEMBRE 2012 ARTS LIBRE

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Artcurial a défendules anciens

LES VENTES PUBLIQUES ONT TOUJOURS EUl’art de se positionner sur les vagues montantes.C’est logique puisqu’elles sont rentables et fontparler d’elles. Ce qui s’est passé le 7 novembreest de ce point de vue symptomatique et élo­quent des vents qui tournent.

Pendant le salon “Paris Tableau” qui se tenaitau Palais de la Bourse, à Paris, le secteur des ven­tes publiques qui aurait pu et dû rebondir surl’événement comme cela se fait pour la Semainedu Dessin toujours à Paris, n’a presque pasmoufté. Il n’y eut qu’Artcurial pour proposerune vacation sur ce segment, alors que la pein­ture ancienne est (ou était, qu’écrire d’ailleurs ?)une des clés de la rentabilité dans les salles an­glaises, françaises mais aussi italiennes et autri­chiennes. Cette absence de ventes publiques si­gnifie bien la perte de vitesse du secteur et la fré­quentation régulière de Drouot montre que lestableaux anciens n’ont plus l’estime de jadis,voire de naguère.

A contrario, dans ce segment, la salle de ventesdétenue par les Dassault annonce après cettedispersion une santé évidente pour la niche enquestion. En 2011, la maison Artcurial avait ob­tenu 5,9 millions d’euros en ce domaine ce quireprésentait 39% d’augmentation par rapport à2010. Avant d’entamer les deux derniers mois,la salle pouvait déjà se targuer d’avoir engrangé5 millions d’euros pour le premier semestre

2012. C’est donc que les affaires vont bien poureux.

Or, après la vente, voilà le chiffre global porté à7,5 millions d’euros; et quelques beaux tableauxanciens vont encore sortir d’ici le 20 décembre.La hardiesse paye donc, à condition bien sûr demettre à l’encan des pièces de qualité, incontes­tables et profitant d’un beau pedigree. C’était lecas avec cette “Sainte Famille” de François Bou­cher, commandée par le marquis de Calvière en1748, livrée l’année même et exposée au Salon,dans le Louvre, dans la foulée. Ce petit cuivre(245 x 185 mm) y fit merveille et Boucher quiavait déjà donné dans le religieux (voir ses ta­bleaux d’autels en la cathédrale Saint­Louis deVersailles par exemple), vit sa réputation gonflerdans une thématique qui n’allait toutefois paslui servir de carte de visite pour les deux sièclessuivants. Le lot annoncé et lancé illico à200 000 € fut adjugé frais compris à 447 500 €.

Un succès de la même eau attendait deux toi­les de vues de Paris peintes par Raguenet (1715­1793). Les deux vues montraient l’île de la citéet le Pont­Neuf. Vendues séparément, elles fu­rent reproposées ensembles et partirent versdes cieux inconnus d’Europe pour 236 500 €. Labasse d’estimation était de 60000 à 80000 €pièce. Ensuite, c’est à 88 200 € qu’est partie unecomposition sur panneau d’un suiveur d’An­drea del Sarto figurant une “Sainte Famille”,puis on donna encore 73 000 € pour une vue hi­vernale avec des patineurs par Carel Beschey,peintre anversois du XVIIIe siècle. La vente com­portait quelques tableaux russes du XIXe sièclequi furent bien disputés par des amateurs venusde Moscou.Ph. Fy.

ARTCUR

IAL

Cette petite “SainteFamille” sur cuivrepar François Boucherétait annoncée à200 000 €. Elle a étévendue à 447 500 €.

h Le 7 novembre, la seule ventepublique pendant le salon “ParisTableau” avait lieu chez Artcurial.

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16 L'actu SEMAINE DU 23 AU 29 NOVEMBRE 2012 ARTS LIBRE

l Photographie

Neuf foisl’Amériqueh À la Box Galerie, l’Amérique sedécline plutôt du côté humain.

LA SEMAINE PASSÉE EN CETTE MÊME place, nousévoquions le paysage américain comme “le tableau desbanlieues interminables et des no man’s land désolés,ponctués de motels décatis”. “Americana”, l’expositionen cours depuis peu à la Box Galerie pourrait bien enpartie nous apporter un démenti.

D’abord parce que deux des photographes présentés(un Japonais et un Anglais) y renouent avec le paysage“classissique”. Takeshi Shikama en revisitant notam­ment le Yosemite Park à la manière des pionniers duXIXe siècle – Eadwaerd Muybridge en tête – et MichaelKenna en déclinant des vues soit à la Berenice Abbott(New York vu d’en­haut la nuit), soit à la Stieglitz danssa période japonisante (Flatiron Building).

Ensuite parce que les trois autres auteurs Européensne se départent pas de leur manière habituelle de voir :Michel Vanden Eeckhout, tout en ironie visuelle (ilfaut voir, ça ne s’explique pas) dans la ligne de “Duo”par exemple; Bernard Plossu, en constant retour sur lapassé – celui de ses voyages et, par citations, celui dupays visité; Marina Cox avec un regard toujours quel­que peu surpris dans un format carré élégant.

Enfin parce que s’il est vrai que les quatre autresphotographes sont américains, leurs racines respecti­ves ne plongent en revanche ni du côté de WalkerEvans, ni de celui de Robert Adams, ni de ses amis dela “New Topographics”.

On ne trouvera pas de photographie désinvestiechez eux, pas de neutralité de style, mais bien des ima­ges puissantes et expressives interrogeant bien sou­vent la condition humaine. À cet égard Debbie Fle­ming Caffery est magistrale dans la lignée des plusgrands photographes de ce Sud dont elle est origi­naire, de ce “Deep South” à la fois mystique et spiritedont elle traduit l’étrangeté dans des tons sombres et

soyeux. Son compatriote Bill Steber – parfait inconnuchez nous et une très belle découverte en l’occurrence– n’est pas en reste dans ce registre avec des imagesaussi tourmentées que l’univers du blues dont ellesrendent compte. Mark Steinmetz dont certaines pho­tographies présentées ici ont l’accent de la MexicaineGraciela Iturbide fait montre d’un regard bien singu­lier et tout aussi inspiré. Par ailleurs, c’est un vrai bon­heur que de fouiller son site (www.markstein­metz.net). En tout cas, on n’oubliera pas de sitôt soncliché de la foudre fondant sur une route mouillée duMississippi.

Last but not least, Mister Larry Fink avec quelquesimages de ses tout débuts. Entre autres, un portrait surle vif de deux Beatniks plus vrai que Kerouac lui­même. Comme on le disait, à mille lieues de la “NewTopographics” ou des descendants d’Eggleston.Jean-Marc BodsonU “Americana”, de Marina Cox, Larry Fink, DebbieFleming Caffery, Michael Kenna, Bernard Plossu, TakeshiShikama, Bill Steber, Mark Steinmetz et Michel VandenEeckhoudt. Bruxelles, Box Galerie, rue duMail, 88.Jusqu’au 5 janvier 2013, du mercredi au samedi, de 14hà18h. Infos : www.boxgalerie.be

LARR

YFINK

“Turk and Randy, Beatniks, Angel of death” de Larry Fink.