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© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. PP. 2 > 4 SHANNON FAGAN/IMAGE SOURCE/REPORTERS JUSQU’À QUEL ÂGE? CHEZ SOI Marché locatif Annonces Depuis avril 2007, l’état des lieux d’un bien loué est une obligation légale. page 6 D.R. Supplément à La Libre Belgique - N° - Semaine du 3 au 9 novembre 2011 PP. 7 > 11 Dans ce supplément, 5 pages pour trouver le bien de votre choix.

La Libre Immo du 3 novembre 2011

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Chez soi jusqu'à quel âge ?

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Marché locatif AnnoncesDepuis avril 2007, l’état deslieux d’un bien loué est uneobligation légale. page 6

D.R.

Supplément à La Libre Belgique - N° - Semaine du 3 au 9 novembre 2011

PP. 7 > 11

Dans ce supplément,5 pages pour trouverle bien de votre choix.

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2 Le dossier SEMAINE DU 3 AU 9 NOVEMBRE 2011 LIBRE IMMO

l Habitat l Aménagements

LE DOMICILE, la plupart des personnesâgées souhaitent y rester le plus long­temps possible. “C’est vraiment leur vo­lonté. Nous travaillons avec un réseaud’écoute sociale et avons ainsi des échos desbesoins de la société”, explique Jean­PaulCollette, responsable de la communica­tion à la Fondation Roi Baudouin quivient de publier un guide intitulé : “Res­ter à la maison le plus longtemps possible.Comment faire en pratique ?” (1) “La bro­chure a un énorme succès. Elle correspond àun besoin réel”.Un besoin qui explique notamment le

lancement de la plate­forme “Bien vivrechez soi”, qui entend apporter un en­

semble de réponses aux difficultés ren­contrées par les personnes confrontées àune perte de mobilité ou d’autonomie,qu’elles soient âgées ou non. “La plate­forme a été lancée il y a un an. Le site de­vrait êtremis en ligne pour le 10 novembre.Elle est née de la collaboration entre laDGO5 (Direction générale des Pouvoirs lo­caux, de l’Action sociale et de la Santé) etl’AWIPH (Agence wallonne pour l’intégra­tion des personnes handicapées)”, nousprécise Véronique Legrain, ergothéra­peute chez Solival, l’un des partenaires.

Si la plupart des personnes âgées dési­rent rester chez elles, encore faut­ilqu’elles le puissent. Avec l’âge les besoinsen matière de confort et de sécurité évo­luent. “Pour rester le plus longtemps auto­nome, il est important de rester en bonnesanté physique et mentale et de faire atten­tion à son alimentation. Il est aussi essentielde continuer à entretenir de bons contactssociaux”, constate Carine Vassart, auteurdu guide qui a consulté pour la rédactionde celui­ci de nombreux acteurs de ter­rain en contact avec les personnes âgées.

Mais des aménagements du domicilesont aussi souvent nécessaires.“Il est intéressant de jouer également la

carte de la prévention”, nous explique unspécialiste. En prévoyant des travauxplus importants alors. “Même quand onest plus jeune et en pleine santé, il peut êtrejudicieux de penser à son avenir, en pré­voyant, dès le départ, des portes ou un esca­lier plus larges, un accès plus facile, des arri­vées d’eau pour pouvoir par la suite trans­former une pièce du rez­de­chaussée ensalle­de­bain,…”.Si de grands travaux ne sont pas possi­

bles, de plus petits le sont toujours. “Desassociations, comme Solival, proposentl’aide d’ergothérapeutes qui viennent surplace pour voir les adaptations nécessaires.Dans le cadre de la plate­forme “Bien vivrechez soi”, nous avons reçu des subsides pourengager des collaborateurs qui vont con­

hDes aménagements, parfoistout simple, suffisent pourque les personnes plus âgéespuissent vivre chez elles entoute autonomie. Et en toutesécurité. Exemples.

Rester chez soile plus longtemps possible

Les fabricants sont de plus en plus soucieuxdu design des sanitaires destinés aux per-sonnes plus âgées ou à mobilité réduite.

VANMAR

CKE

Solution

Kangourou. Et pourquoi ne pas opterpour une maison kangourou. “Il s’agitd’une petite maison dans une grandemaison”, explique Carine Vassart. “Onpeut imaginer un propriétaire quihabite la grande maison et loue lapetite à un jeune couple, un étudiant,l’utilise comme locaux profession-nels,…; et puis, quand il devient âgé,s’installe dans la petite maison et louela grande à une famille avec des en-fants”. Cette cohabitation peut mêmealler plus loin. Elle peut impliquer unaccord sur un contrat moral d’assis-tance réciproque, avec d’un côté lagarde des enfants, l’aide aux devoirs,…et de l’autre une aide pour les coursespar exemple.Les maisons Kangourous résolventainsi deux problèmes : celui des per-sonnes âgées qui ne souhaitent plus oune peuvent plus habiter une maisontrop grande pour eux; et celui desjeunes familles qui rencontrent desdifficultés pour acquérir un logement.

SUITE DE NOTRE DOSSIEREN PAGE 4

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4 Le dossier SEMAINE DU 3 AU 9 NOVEMBRE 2011 LIBRE IMMO

Épinglé

Escalier. Obstacle de taille: lesescaliers. parmis les solutions: unmonte-escalier à plate-forme ou unmonte-escalier à siège.Un monte-escalier à plate-formeconsiste en une plate-forme quimonte et descend au-dessus d’unescalier existant. Plus l’escalier estétroit, plus la plate-forme doit êtreétroite. Il faut veiller à ce que laplate-forme soit assez large pouraccueillir un fauteuil roulant ou untriporteur.Un monte-escalier à plate-forme estplus facile et moins coûteux à instal-ler si l’escalier est droit. Il existe desmonte-escaliers à plate-forme quicontournent les angles des escaliersà quartiers tournants, mais l’escalierdoit être plus large pour laisserpasser la plate-forme lorsqu’elletourne.

Le monte-escalier à siège consiste,lui, en un siège qui monte et des-cend un escalier. Le siège se déplacesur un rail fixé soit aux marches del’escalier, soit au mur adjacent. Lesrails fixés sur les marches réduisenttoutefois la largeur de l’escalier, cequi peut être problématique dans lesescaliers étroits.L’utilisateur d’un monte-escalier àsiège peut être assis de côté ou faireface au bas de l’escalier. Dans cer-tains modèles, le siège pivote pourfaciliter l’accès.Un monte-escalier à siège est plusfacile et moins coûteux à installer sil’escalier est droit. Il existe desmonte-escaliers à siège conçus pournégocier les coins des escaliers àquartiers tournants. On doit prévoirde l’espace dégagé en haut et en basde l’escalier pour permettre à l’utili-sateur d’accéder au siège. Les per-sonnes en fauteuil roulant doiventavoir un fauteuil roulant qui lesattend à chaque étage desservi parce type de monte-escalier. L’un desrisques associés aux monte-escaliersà siège est que l’on doit se lever dusiège à l’un des endroits les plusdangereux de la maison : le haut del’escalier. Un monte-escalier à siègen’est pas la solution la plus sécuri-taire pour les personnes qui ont desdifficultés de transfert, d’équilibreou de vision.

La salle­de­bain, le lieu de tous les dangers ?hBain, douche, lavabo,…tout peut­être adapté.

C’est dans la salle­de­bain que lesrisques de chute sont les plus courants.Un aménagement correct est dès lorsindispensable. Le choix du type d’ins­tallation sanitaire est déterminé parl’utilisateur (son degré d’indépen­dance), l’environnement (rénovation,construction, taille des pièces,…), et lasituation de l’utilisateur (est­il seul ounon ?).“Les installations spéciales doivent aussirépondre à plusieurs critères : la durabi­lité, le design – un point auquel les fabri­cants font de plus en plus attention – etl’hygiène. Elles doivent être faciles ànettoyer”, estime Caroline Van Briel, deVanMarcke.Que peut­on prévoir ? Au niveau dulavabo, il faut qu’il soit suffisammentlarge avec de l’espace à gauche ou àdroite. Le siphon doit être vers le murafin que la personne ait suffisammentde place pourmettre ses genoux si elleest en chaise roulante. Les coins dulavabo doivent être arrondis pouréviter de se blesser. Certains lavabosproposent également des supportsintégrés. Une solution : un lavaboréglable en hauteur, électriquement oumanuellement.Il est aussi possible d’installer des

La salle-de-bain est un lieuoù les chutes peuvent êtreimportantes.

VANMAR

CKE

Finances

Primes ? Peut-on bénéficier deprimes lorsque l’on aménage sonhabitation en tant que personneâgée ? “Il n’y a pas grand-chose pourl’instant”, constate Véronique Le-grain (Solival). “En Wallonie, l’Awiphpropose des aides pour les moinsvalides de… moins de 65 ans. Parcontre, son équivalent en commu-nauté germanophone propose desremboursements aux plus de 65 ans.La DG05 réfléchit à une aide pour2012. Sous la forme de prêt à 0 %sans doute. Mais je ne suis pasconvaincue que quand on a 75 ans,on a encore envie d’emprunter….”.“Certaines communes semblentfournir des subsides”, note de soncôté Carine Vassart. “Il est intéres-sant de se renseigner au cas parcas”.

meubles pour lavabo, adaptés auxfauteuils roulants. Et si ce n’est passpécifiquement le cas, il faut veiller àles placer à la bonne hauteur.Qui dit lavabo, dit robinet. “Il faut qu’ilssoient faciles à utiliser. On peut prévoir,par exemple, un robinet électronique ouunmitigeur avec une manette rallon­gée”, note Caroline Van Briel.Le lavabo peut aussi être équipé d’ac­cessoires ou outils, tels que des poi­gnées. “Ils peuvent être de couleur, pourle designmais aussi pour permettre auxpersonnes qui ont une mauvaise vue deles distinguer dumur”. Unmiroir incli­nable est aussi un plus.Autre élément important de la salle­de­bain : la baignoire. “Une baignoireclassique est un frein pour les personnesà mobilité réduite. Elle est pourtantrecommandée. Pour la détente notam­ment, car elle peut être équipée d’hydro­massage, de chromothérapie (thérapiepar les couleurs),…”. Pour pouvoir êtreutilisable, il faut qu’elle soit adaptée :avec une porte ou un siège élévateur. Larobinetterie doit aussi être adaptée,avec desmanettes plus longuesmaisaussi mobiles pour avoir plus de placepour renter dans la baignoire. Unmiti­geur thermostatique est recommandépour des questions de sécurité. “Il fautaussi un débit rapide car souvent lespersonnes âgées s’installent dans le bainavant qu’il y ait de l’eau et puis atten­

dent qu’elle se remplisse. Certains préco­nisent un siège de bain. C’est bien maisalors la personne est au­dessus de l’eau”.Les outils sont aussi importants, poi­gnées, tapis antidérapant,…

Concernant la douche, celle­ci doit êtresuffisamment grande, idéalement120 cm x 120 cm, et sans seuil (commeles douches à l’italienne). “La porte –suffisamment large – peut être classiqueou à deux éléments afin d’avoir une aidedevant la douche, soit qu’elle soit sous ladouche”, explique Caroline Van Briel.Un robinet thermostatique est essen­tiel. Côté outils, on peut pointer lespoignées, les sièges de douche – rabat­tables ou non –, tapis antidérapants,…Reste la question des toilettes. “L’espacedoit être un peu plus important, pourpouvoir y accéder en fauteuil éventuelle­ment. Les toilettes elles­mêmes doiventêtre un peu plus longues et un peu plushautes”. Il existe des systèmes de toilet­tes réglables en hauteur, électrique­ment oumanuellement. “Les toilettesélectroniques peuvent être une solution.Elles offrent un abattant chauffé, lapurification d’air, le nettoyage par jetd’eau et le séchage par air chaud.”Dansles toilettes classiques, les abattantspeuvent être aussi surélevés ou incli­nés. Les chasses d’eau ne doivent pasêtre négligées. “Des boutons trop petitsne sont pas pratiques”.

seiller les personnes de plus de 65 ans”, ex­plique Véronique Legrain.

Le mot d’ordre est la prévention etl’aménagement malin. Il faut éviter leschutes qui constituent l’accident do­mestique le plus fréquent chez les per­sonnes âgées. On estime qu’environ30 % des personnes de plus de 65 ansqui vivent toujours chez elles tombentaumoins une fois par an. Le risque aug­mente avec l’âge.A quoi peut­on penser ? A des idées

toutes simples d’abord : déblayer aumaximum le passage, supprimer le ris­que de glisser ou trébucher (enlevercertains tapis, fixer les câbles électri­ques,…), éviter les différences de niveauou les rendre plus visibles, prévoir un

bon éclairage,…En ce qui concerne les outils prati­

ques, le guide pointe les anti­dérapantspour les tapis dont on ne veut pas se sé­parer, les barres d’appui, l’éclairageautomatique ou encore la lumière desecours.

Si l’on passe en revue les conseils de laFondation pièces par pièce, on peutd’abord pointer l’accès et le hall d’en­trée. “Il doit être bien éclairé. Une lampeavec détecteur de mouvement faciliteraencore l’entrée au domicile”, peut­on liredans le guide de la Fondation, quipointe encore un judas, un parlophoneou un vidéophone comme élémentsrassurants.Dans la cuisine, on conseille une

bonne disposition des meubles pouréviter de se pencher ou se déplacer inu­tilement. “Il est important de veiller à ceque les objets dont on a fréquemment be­soin soient rangés à portée de main dansles placards”. Tout doit être facilementaccessible : pas question de monter surun escabeau pour atteindre quelquechose ! Pour l’évier, un robinet mitigeurà levier unique est recommandé.Dans la chambre, l’éclairage doit être

accessible du lit, qui doit lui être placé àune bonne hauteur pour permettre dese lever et se coucher facilement.La salle­de­bain doit faire l’objet

d’une attention toute particulière (voir­ci­dessous).L’escalier est également une zone dan­

gereuse. Une main courante peut y êtreinstallée ou des bandes phosphorescen­tes pour marquer la première et la der­nière marche. Un monte­escalier peutaussi être envisagé (voir ci­contre). En­fin, en ce qui concerne les portes, lespoignées fixes sont plus sécurisantesque les poignées qui tournent car cel­les­ci présentent un risque de perted’équilibre.Solange BergerU (1) Le guide peut être téléchargé sur lesite de la Fondation : www. kbs­frb.be

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6 Construction SEMAINE DU 3 AU 9 NOVEMBRE 2011 LIBRE IMMO

Libre Immo. Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique.Coordinationrédactionnelle:Vincent Slits. (02 211 29 13 - [email protected]) Illustrations: EtienneScholasse. Réalisation: Sodimco. Directeur général: Denis Pierrard..Rédacteur en

chef:Vincent Slits.Rédacteur en chef adjoint: Pierre-François Lovens.Conception graphique: Jean-Pierre Lambert(responsable graphique), Bruno Bausier. Publicité: Véronique Le Clercq (00322 21127 64 [email protected])

l Marché locatif l Législation

L’état des lieuxest une obligationhUn état des lieux d’un bien loué atoujours été vivementrecommandé. Depuis avril 2007, ilest imposé par la loi.

L’établissement d’un état des lieux d’entrée dansun bien loué a toujours été recommandé, par lesreprésentants des propriétaires comme par lesdéfenseurs des locataires. Tant et si bien quequand il a été rendu obligatoire, imposé par la loidu 25 avril 2007, la chose est passée un peu ina­perçue. “Ce document est précieux, indique laChambre belge des experts immobiliers (Cibex). Ilstigmatise, à l’entrée locative, l’état précis dans lequelse trouve la maison, l’appartement ou les locaux in­dustriels, laissant un témoignage important de cequ’était le bien loué pour le comparer, plus tard, à unautre état des lieux, de sortie celui­là.” Cet état deslieux doit “impérativement” (c’est le mot utilisépar la Loi) être établi soit alors que les lieux nesont pas encore occupés, soit au plus tard dans lemois qui suit le début de la location. “Le mieux estévidemment de le faire établir avant l’entrée loca­tive”, jugent les experts de la Cibex. En effet, l’exa­men est plus simple à faire quand les locaux sontvides.La Loi belge indique aussi que cet état des lieux

est réalisé à frais communs, pour moitié à charge

du propriétaire et du locataire entrant (ou sortants’il s’agit d’une sortie locative). Le document doitêtre joint au bail écrit établi entre propriétaire etlocataire, les deux documents étant soumis à en­registrement. “Si l’une des parties hésite à faire éta­blir un état des lieux, indique encore la Cibex,l’autre partie peut l’imposer, avec partage des frais;et que si l’une des parties refuse cette formalité, lapartie demanderesse peut présenter le désaccord auJuge de Paix qui a toutes les raisons (légales) de tran­cher en faveur du demandeur ! Le Juge de Paix peutmême, dans ces conditions, statuer sur le choix d’unexpert compétent.”

La loi est, par contre, muette sur qui peut réali­ser ces états des lieux. Les deux parties ensemble ?Les deux parties séparément avant de mettre encommun leurs remarques ? Une tierce personne ?Certes, à ce stade, la Cibex ne peut que prêcherpour sa chapelle, mettant en avant l’indépen­dance des experts, leurs connaissances enmatièrede codes, de règlements, de construction…, maisencore les outils qui sont à leur disposition; no­tamment un document, régulièrement actualisé,qui indique les valeurs de référence pour les dé­gâts locatifs (coût de réparation et de remise enétat en termes de main­d’œuvre, de matériaux,d’accessoires…). A sa décharge, elle relève le faitque propriétaires et locataires qui ont fait ensem­ble l’état des lieux d’entrée… sont susceptibles des’opposer le jour de la sortie.

Immo Brèves

L’IPI suggère que lesnotaires soientsoumis à la TVA“Même activité, même fiscalité”.Dans un communiqué, l’Institutdes professionnels de l’immobi­lier (IPI) revient sur le fait que lesnotaires pourraient être soumis àla TVA. Il estime que “c’est un pre­mier pas dans la bonne directionaprès des années d’une situationinéquitable”, “de concurrence dé­loyale”.“Des notaires sont investisde missions immobilières. Il n’y adonc aucune raison qu’ils ne soientpas soumis à la TVA, comme le sontles agents immobiliers”, déclareHugues de Bellefroid, Vice­prési­dent de l’Institut dans le com­muniqué. Soumettre les notaireset l’ensemble des professions li­bérales est, estime l’IPI, “tout sim­plement logique”. Et de rappelerqu’en cette matière, la Belgiqueest à la traine en Europe. Avec,souligne Hugues de Bellefroid,de graves conséquences pour le

consommateur : “Les notaires nesont pas soumis à la loi sur les pra­tiques du marché qui protège lesclients contre les comportementscommerciaux incorrects des pro­fessionnels. Ils ont une législationdistincte alors qu’ils pratiquentparfois les mêmes activités com­merciales que d’autres professions,ce qui complique d’ailleurs bien desdossiers en cas de litiges”. e

Notaires polyglotesPartout en Europe, les citoyensde l’Union européenne ont lapossibilité de trouver un notairequi parle leur langue. Encoredoivent­ils le savoir. Fruit du tra­vail des Notaires d’Europe et dusoutien de la Commission euro­péenne, cet annuaire européenest désormais disponible via lesite des notaires de Belgique(www.notaire.be). Désormais, undemandeur pourra, par exemple,trouver un notaire à Prague quiparle le français et qui pourra

l’aider dans ses démarches trans­frontalières (acquisition d’unbien immobilier, règlementd’une succession, etc.). e

La France aime le boisAnecdotique il y a encore cinqans, la construction de maisonsen bois connaît un véritable es­sor en France. Aujourd’hui, ellereprésente 10% du marché totalde la construction avec 20 000maisons bois construites en2011, contre 15 000 en 2009,10 000 en 2005 et 5 000 en2000. Les maisons en bois de­meurent cependant toujoursplus chères que les demeuresconstruites en parpaings : envi­ron 1500 €/m² pour les premiè­res contre 1200 €/m² pour lessecondes. “Mais cette différence deprix tend à se réduire”, estimeLoïcde Saint­Quentin, secrétaire gé­néral de l’association françaisedes constructeurs bois (Afco­bois). (AFP)

Question time

Echanger ses biensimmobiliersUn échange de biens immobiliers peut s’analysercomme une double vente. Cette solution présentel’avantage de donner autant de garantie que lesventes mais engendre nettement moins de frais.Chaque partie transmet à l’autre la propriété d’unimmeuble et au lieu d’en demander un prix, ellereçoit un autre immeuble. Bien entendu, pour quel’échange soit valable, il faut un équilibre entre lesdeux prestations. Avant de procéder à l’échange,les parties doivent déterminer la valeur de leurbien. Elles peuvent s’entendre sur une estimationfaite de commun accord.L’intervention d’un expert n’est pas obligatoiremais elle est conseillée. Si un des deux immeublesa plus de valeur, la différence entre les deux peutêtre compensée par une somme d’argent. Puisqu’ils’agit d’un transfert de propriété sur des immeu­bles, l’acte d’échange devra être reçu par un no­taire : il recevra ainsi toutes les garanties qu’unacte notarié peut donner. Les frais de l’acted’échange sont normalement supportés parmoitiépar chacune des parties. Cependant, si la valeurdes immeubles n’est pas la même, les parties peu­vent décider de se partager les frais proportionnel­lement à la valeur des lots.Comme pour une vente, les parties doivent sup­porter un droit d’enregistrement, un honorairenotarié et les frais divers de l’acte. Le droit d’enre­gistrement est le même que pour une vente, soitnormalement, 12,5 % (ou 10 % en région fla­mande). Toutefois, il ne sera calculé que sur la va­leur du bien le plus important. Après l’acted’échange, les deux parties seront définitivementpropriétaires de leur nouveau bien. e

UConsultez votre notaire pour desconseils sur mesure ou rendez­voussur www.notaire.be.

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7immobilièresAnnonces3 AU 9 NOVEMBRE 2011 LIBRE IMMO

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8 Annonces immoblières 3 AU 9 NOVEMBRE 2011 LIBRE IMMO

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9immobilièresAnnonces3 AU 9 NOVEMBRE 2011 LIBRE IMMO

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 375.000 à 500.000 €

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

plus de 500.000 €

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FLATS & STUDIOSà vendre

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