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Cancers gynécologiques et sexualité Les fondamentaux à connaitre par tout professionnel de santé Dr Pierre BONDIL urologue-oncologue-sexologue Centre soins de support ERMIOS CH Chambéry 73011 [email protected] Oncobretagne Journées Laurence Leroyer 8 e Actualités et controverses 3 avril 2015 Saint Malo

Cancers gynécologiques et sexualité - OncoBretagne · Les fondamentaux à connaitre par tout ... sexuelles =objectif contemporain prise en charge du cancer ... Positions Incontinences

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Page 1: Cancers gynécologiques et sexualité - OncoBretagne · Les fondamentaux à connaitre par tout ... sexuelles =objectif contemporain prise en charge du cancer ... Positions Incontinences

Cancers gyneacutecologiques et sexualiteacute

Les fondamentaux agrave connaitre par tout professionnel de santeacute

Dr Pierre BONDILurologue-oncologue-sexologue

Centre soins de support ERMIOSCH Chambeacutery 73011

pierrebondilch-metropole-savoiefr

OncobretagneJourneacutees Laurence Leroyer

8e Actualiteacutes et controverses3 avril 2015 Saint Malo

Pourquoi cancer et sexualiteacute (1)

bull Vie sexuelle = paramegravetre pertinent et valideacute QdV et bien-ecirctre

ndash laquohelliptoute ameacutelioration des troubles de la vie sexuelle concourt au bien-ecirctre de lrsquoindividuhellip raquo

ndash large variabiliteacute inter et intra individuelle

ndash agrave tout acircge

bull Demandes fortes et leacutegitimes de preacuteservation retour des

fonctions y comprishellip sexuelles = objectif contemporain prise en charge du cancer

bull Preacutevalence trop eacuteleveacutee de soins de support non satisfaits dans ce domaine

Beaulieu EE et Montagut J CCNE rapport ndeg62 Bondil P et al La Lettre canceacuterologie 201221 165-70 Colson MH et al Prog urol

201222S72-S92 Habold D et al La presse meacutedicale 2014431120-4 Harden H et alJ Cancer Surviv 2008284-94 Matthew AG J

Urol 2005174(6)2105-10 Mulhall et al J Sex Med 201310195-203 Tuppin P et al BMC Urology 2014 14 48-56

Pourquoi cancer et sexualiteacute (2)

bull Iatrogeacutenie sexuelle majeure +++

ndash tous traitements et toutes fonctions sexuelles

ndash tregraves deacutependante

bull cancer lui-mecircme (stade et pronostic)

bull patient (comorbiditeacutes souhaits partenaire environnement socioculturel)

ndash large variabiliteacute morbiditeacute sexuelle (immeacutediate ou diffeacutereacutee transitoire ou durable

leacutegegravere ou seacutevegravere)

bull Malades couples mal preacutepareacutes agrave faire face agrave perte de lrsquointimiteacute sexuelle (surtout laquo jeunes raquo)

bull Importance information communication + eacuteducation theacuterapeutique (preacutevention du risque deacutesinsertion intimiteacute sexuelle raquo)

Bondil P et al La Lettre canceacuterologie 201221 165-70 Chartier-Kastler E et al JSex Med 2008 5(3)693-704 Colson MH et al Prog urol 201222S72-

S92 Habold D et al La presse meacutedicale 2014431120-4 Harden H et alJ Cancer Surviv 2008284-94 Messaoudi R et al prog urol 201121 48-52

Mulhall et al J Sex Med 201310195-203 Tuppin P et al BMC Urology 2014 14 48-56 Wagner L et al Prog urol 200919 (suppl 4)S168-S172

Testicule

Thyroiumlde

Prostate

Meacutelanome

SeinHodgkin

Syndr Myeloprol Chron

Endomegravetre

ReinCol uteacuterus

LMNH

Cocirclon-rectum

VessieLarynx

Myeacutelodysplasie

Ovaire

Estomac

LAM

PoumonŒsophageFoie Pancreacuteas

0

25

50

75

100

0 10 000 20 000 30 000 40 000 50 000

Su

rvie

de

s ca

s d

iag

no

stiq

ueacute

s d

e 1

98

9 agrave

20

04

amp s

uiv

is

jusq

ue

n 2

00

7

Bo

ssa

rd B

EH

20

13

Nombre de cas diagnostiqueacutes en 2012 INVS

Survie nette agrave 10 ans et nombre de cas en 2012

Cancer = de plus en plus une maladie chronique (ovaire 32 vulve vagin 35 col

uteacuterin 59 corps uteacuterin 68)

Pas un mais des cancers

Preacutevalence eacuteleveacutee Kcgeacutenitaux = 40

Concilier parcours de soins ET de vie +++

Qualiteacute vs quantiteacute de vie ni

contradictoire ni neacutegligeable

mais hellip

Axe majeur 3e

Plan Cancer ET obligation

meacutedicale eacutethique et deacuteontologique

Cancer et sexualiteacute

Cancer et sexualiteacute de quoi parle-t-on

La femme la plus sexy du monde en 2014 est une megravere de famille de 40 ans

Deacutefinitions OMS

bull laquo La santeacute est un eacutetat de complet bien-ecirctre physique mental etsocial et ne consiste pas seulement en une absence de maladie oudrsquoinfirmiteacute raquo OMS 1946

bull laquo La santeacute sexuelle est lrsquointeacutegration des aspects somatiquesaffectifs intellectuels et sociaux de lrsquoecirctre sexueacute de faccedilon agraveparvenir agrave un enrichissement et un eacutepanouissement de lapersonnaliteacute humaine de la communication et de lrsquoamour raquo OMS

1975

Organisation Mondiale de la Santeacute (OMS) Deacutefinition de la santeacute de lrsquoOMS [en ligne] Disponible sur http www whointaboutdefinitionfrprinthtml (consulteacute en 2014)bien

Cinq dimensions pour approche soignante moderne = personnaliseacutee

1 santeacute physique 2 santeacute mentale 3 santeacute sexuelle 4 mode de vie5 bien-ecirctre QdV

Lindau ST Gavrilova N Anderson D Sexual morbidity in very long term survivors of vaginal

and cervical cancer a comparison to national norms Gynecol Oncol 2007106413-8

Paramegravetre patient partenaire couple

La vie sexuelle quelle importance

- larges variations inter et intra-individuelle

- multifactorielle (fonction partenaire eacutetat de santeacute temporaliteacute)

29

39

3213

considegravere leur sexualiteacute comme essentielle outregraves importante

13assez important

13peu ou pas important

Les points cardinaux de la sexualiteacute enquecircte Lilly-IPSOS 2004 eacutechantillon 1000 Hgt 34 ans (acircge moyen 52) 8O ayant un(e)

partenaire sexuel

Reacutesultats identiques dans population adulte

atteintes de cancer et de maladies chroniques

+++

Morbiditeacute sexuelle (effets indeacutesirables) varie grade 0 agrave

3 selon individus couples meacutedecins ethellip

temps

Cancer et sexualiteacuteTrois dimensions essentielles

Biologique Identitaire

Relationnelle

Pathologies sexuelles = 1 2 ou 3 dysfonctionnement(s)ET souffrance mal-ecirctre lieacutes au(x) dysfonctionnement(s)

Couple = dimension essentielle de la vie sexuelle

bull Toutes les dimensions de la sexualiteacute = concerneacutees mais 3 principales

1 physique = dyspareunie modification vaginale et diminution activiteacute sexuelle

2 psychologique = baisse deacutesir alteacuterations image corporelle anxieacuteteacute lieacutee

performance sexuelle

3 sociale = difficulteacute conserver rocircle social anteacuterieur distanciation eacutemotionnelle

du partenaire sentiment modification de lrsquointeacuterecirct sexuel du partenaire

bull Majoriteacute de eacutetudes srsquointeacuteressent surtout agrave la dimension physique de la sexualiteacute tregraves

peu sur aspects psycho-eacuteducationnels

bull Les professionnels de santeacute doivent ecirctre plus attentifs aux besoins psychologiques

et sociaux

Quid des preacuteoccupations sexuelles des patientesatteintes de cancers gyneacutecologiques

Que dit la litteacuterature

Abbott-Anderson K Kwekkeboom KL A systematic review of sexual concerns reported by gynecological cancer survivorsGynecol Oncol2012124477-89

Vie sexuelle intime = multifactoriel

Cancers et sexualiteacuteQui est potentiellement concerneacute

bull Tous les patient(e)s = oui (directement ou non )

bull Peu de cancers laquo asexueacutes raquo et trop de cancers laquo orphelins raquo (ORL digestifs heacutemopathieshellip)

bull A tout acircge = souvent (y compris seniors +++)

bull Mais aussi tregraves souvent tous les proches

partenaire +++ parents enfants

bull Soit pregraves de 5 millions drsquoadultes en France

Eton et al Cancer 2005 Beck et al Urol Oncol 2009 Street et al Eur J Cancer Care 2O1O Bondil Habold La Lettre du canceacuterologue 2012 Colson MH et al Prog Urol 2012

Ougrave situer cancer et sexualiteacute

Oncopeacutediatrie

Oncogeacuteriatrie

Oncofertiliteacute

Oncoplastie

Oncogeacuteneacutetique

Monde de lrsquooncologie

Cancer et sexualiteacuteOncosexologie

Soins de support

Bondil et al Bull Cancer 201299 499

Nouvelles offres de soins de support dans le PPS

Hui D et al Support Care Cancer Mar 2013 21(3) 659ndash685 A conceptual framework toward understanding ldquosupportive carerdquo ldquopalliative carerdquo and ldquohospice carerdquo Under this model ldquohospice carerdquo is part of ldquopalliative carerdquo which in turn is part of ldquosupportive carerdquo Importantly the dashed boxes illustrate the evolving nature of these definitions to expand their scope of service A increasing number of articles suggest that ldquopalliative carerdquo should start from the time of diagnosis Other distinguishing features among the three terms are listed on the right hand side

Oncosexologie oncofertiliteacute

Soins oncologiques de support = recommandationactuelle de mise en place preacutecoce dans PPS

Parcours de soins et dehellip vie

Conseacutequences des cancers H-Fsur la vie intime priveacutee = 1egravere reacutealiteacute

bull Sexualiteacute encore souvent perturbeacutee = 65

bull Kc caviteacute pelvienne = 89 H et 75 F

bull Fertiliteacute souvent compromise = 37 F en acircge de procreacuteer et 30 H

bull Relations de couple = le plus souvent preacuteserveacutees (55) ou renforceacutees (37)

Particulariteacutes

difficulteacutes seacutequelles sexuelles ou intimes souvent brutales et durent longtemps

Irruption du cancer dans parcours de vie couple modifie tregraves souvent les prioriteacutes de vie

Quels troubles sexuels

De multiples perturbations attendues agrave diffeacuterents niveaux de la reacuteponse physiologique

Dysorgasmies

Aneacutejaculation

Modifications des perceptions

orgastiques

Douleurs

Incontinences

Perturbation des rapports

Dyspareunies

Douleurs

Dyspneacutees

Positions

Incontinences

Troubles du deacutesir

Psychogegravenes

- Blocages sensoriels vue

odeurs bruits touchers

-Alteacuteration de la motivation

-Communication insuffisante

Iatrogegravenes

- direct chirurgie

radiotheacuterapie meacutedicamenteux

hormonotheacuterapie

- indirect effets secondaires

type fatigue nauseacuteeshellip

Troubles de lrsquoexcitation

Dysfonction Eacuterectile

Seacutecheresse vaginale

Modification des

scriptshabitudes

E

P

O

R

EP

O

R

E = Excitation

P = Plateau

O = Orgasme

R = Reacutesolution

HOMME

FEMME

Phases physiologiques(drsquoapregraves le scheacutema de Masters et Johnson)

E

Reacutefeacuterentiel AFSOS laquo Cancer santeacute sexuelle vie intime raquo disponible sur afosorg

orgasmurieFibrose (localiseacutee

ou eacutetendue)

Lindau ST Gavrilova N Anderson D Sexual morbidity in very long term survivors of vaginal and cervical cancer a comparison to

national norms Gynecol Oncol 2007106413-8

Cancers gyneacutecologiques et morbiditeacute sexuelle chez laquo survivantes raquo = une reacutealiteacute

Hill EK Assessing Gynecologic and Breast Cancer Survivorsrsquo Sexual Health Care Needs (Sexual Care Needs of Cancer Survivors) Cancer 2011 117 2643ndash2651

bull 7 ont beacuteneacuteficieacute drsquoune aide

bull 416 inteacuteresseacutees par prise en charge

bull gt 30 souhaiteraient consulter un meacutedecin pour ce problegraveme

bull 35 souhaiteraient ecirctre contacteacutees si programme formaliseacute mis en place

bull femmes plus jeunes et apregraves un an de traitement = les plus demandeuses population n = 261 acircge moyen 55 dont 23 avec partenaire

cancers gyneacutecologiques 912 (ovaire trompe peacuteritoneacuteal 36

endomegravetre 322 col 188 vulve vagin 42) et sein 88

Cancers gyneacutecologiques et sexualiteacuteDemande reacuteelle mais ni satisfaisante ni satisfaite

Lever le silence pour autoriser agrave en parler et leacutegitimer la demande =

enjeu majeur

2e reacutealiteacute dialogue difficile + deacuteficit drsquoinformation = reacuteelle ineacutegaliteacute drsquoaccegraves aux soins

Variables drsquoajustement mental agrave la maladie canceacutereuse(cognitives comportementales et eacutemotionnelles)

bull Information (PP)

bull Soutien affectif et moral

des amis et de la famille (PP)

bull Activiteacute sexuelle (PP)

bull Qualiteacute de vie physique (PP)

bull Qualiteacute de vie mentale (PP)

Esprit combatif Deacutetresse

bull Information

bull Deacutesir soutien psy

bull Non satisfaits de leur suivi

bull Soutien affectif et moral

bull Deacuteteacuterioration du couple

bull Activiteacute sexuelle

Seacutequelles (preacutesence gecircne et

prise en compte)

PsychotropesAdaptation positive

Adaptation neacutegativeAnne-Gaeumllle Le Corroller Soriano 2008

Rocircle reacuteellement neacutegligeable de santeacute sexuelle vie couple

Purpose To examine the impact of marital status on stage at diagnosis use of definitive therapy andcancer-specific mortality among each of the 10 leading causes of cancer-related death in the US

Methods We used the Surveillance Epidemiology and End Results program to identify 1260898 patients diagnosed in2004 through 2008 with lung colorectal breast pancreatic prostate liverintrahepatic bile duct non-Hodgkinlymphoma headneck ovarian or esophageal cancer We used multivariable logistic and Cox regression to analyze the734889 patients who had clinical and follow-up information available

Results Married patients were less likely to present with metastatic disease (adjusted odds ratio [OR] 083 95 CI082 to 084 P 001) more likely to receive definitive therapy (adjusted OR 153 95 CI 151 to 156 P 001) and lesslikely to die as a result of their cancer after adjusting for demographics stage and treatment (adjusted hazard ratio080 95 CI 079 to 081 P 001) than unmarried patients These associations remained significant when eachindividual cancer was analyzed (P 05 for all end points for each malignancy) The benefit associated with marriage wasgreater in males than females for all outcome measures analyzed (P 001 in all cases) For prostate breast colorectalesophageal and headneck cancers the survival benefit associated with marriage was larger than the publishedsurvival benefit of chemotherapy

Conclusion Even after adjusting for known confounders unmarried patients are atsignificantly higher risk of presentation with metastatic cancer undertreatment and deathresulting from their cancer This study highlights the potentially significant impact that socialsupport can have on cancer detection treatment and survival

Marital Status and Survival in Patients With Cancer

Aiser AA et al J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

CancerType of

ChemotherapyStudy

Population Evaluated in Chemotherapy Study

Chemotherapy ReferenceHR for

Chemotherapy

HR for Marriage in

Present Study

Prostate Randomized trial25

Metastatic hormone-resistant prostate

cancer

Docetaxel every 3 weeks

Mitoxantrone 079 074

Breast Meta-analysis26 Early breast cancerAnthracycline-

basedNo

chemotherapy084 078

Lung Systematic review27 Stage I-III nonndashsmall-cell lung cancer

AnyNo

chemotherapy071 085

Colorectal Randomized trial28 T3-T4 resectable rectal cancer

Adjuvant fluorouracil

and leucovorin

No adjuvant chemotherapy

085 072

Pancreatic Randomized trial29 Resectable pancreatic cancer

FluorouracilNo

chemotherapy071 087

Liver IHBD Randomized trial30

Advanced hepatocellular

carcinomaSorafenib

No chemotherapy

069 088

Esophageal Meta-analysis31 Resectable esophageal cancer

AnyNo

chemotherapy087 077

Ovarian Systematic review32 Early-stage epithelial ovarian cancer

AnyNo

chemotherapy074 087

Headneck Meta-analysis33 Nonmetastatic head and neck cancer

AnyNo

chemotherapy087 067

Comparison of HRs for overall survival associated with chemotherapy (based on

prior literature) with cancer-specific survival associated with marriage (in the

present study) in patients with solid malignancies

Aizer AA et al Marital Status and Survival in Patients With Cancer J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

Pour les cancers de prostate du sein

colorectal oesophage et ORL le

beacuteneacutefice en terme de survie lieacute au

mariage est supeacuterieur agrave ceux publieacutes

pour la chimiotheacuterapie

Santeacute sexuelle et vie intime = marqueurs cliniques pertinents (HF) pour deacutetecter deacutetresse deacutepression

et QdV bien-ecirctre)

Interrogatoire +++ questionnaire type eacutechelle visuelle deacutetresse

Cancers = morbiditeacute sexuelle importante avec iatrogeacutenie majeure

Souvent laquo brutaleraquo = information preacutevention reacutehabilitation

origine multifactorielle

Enjeux prioriteacutes et impacts

sexuels = tregraves inhomogegravenes en

fonction du cancer (stade pronostic

traitement) et du patient (acircge comorbiditeacutes

projets de vie et proximologie)

Traitement souvent multimodal = iatrogeacutenie et morbiditeacute santeacute sexuelle vie intime croissantes

Chaque eacutetape prioriteacutes propres au cancer et agrave son traitement au patient etaux soignantsPas une annonce mais une succession drsquoannoncePour optimiser systeacutematiser un espace temps et des supports facilitateurs (associations patients)

Patient couple Professionnels de santeacute

Demande information = 100 informer = tous soignants

Si dysfonction sexuelle distinguer si simple ou complexe

13 non demandeurs ++ informer traitement possible

13 demandeur si simple accessible majoriteacute soignants

13 tregraves demandeurs si complexe = orienter fonction

nature eacutetiologie DS

Reacutealiteacute du terrain ouhellip il faut deacutemystifierla pathologie sexuelle

Notion capitaleprobleacutematiques oncosexuelles

=responsabiliteacute et compeacutetence de la

grande majoriteacute = soins primaires +++ (preacutevention prise en charge hors fertiliteacute)

Prise en charge personnaliseacutee= multiforme et adapteacutee DS + attentes demandes besoins du patient et couple

= information eacuteducation theacuterapeutique traitement

Regravegles de bonnes pratiques cliniques Diagnostic situationnel et eacuteducatif

Reacutefeacuterences guidelines EAU ISSM JSM AFSOS

Nouvelle approche = renforcer la deacutefense lutte contre le laquo preacutedateur raquo (cancer) en ciblant aussi la laquo proie raquo (malade)

Early palliative care integrated into standard oncological therapy can prolong survival compared with standard oncologic therapy for second-line metastatic non-small cell lung cancer Adapted from Temel JS Greer JA Muzikansky A et al Early palliative care for patients with metastatic non-small-cell lung cancer N Engl J Med 2010363733ndash742 with permission

Avanceacutee majeure reacutecente

Association between physical activity (PA) and mortality in colorectal cancer A meta‐analysis of prospective cohort studies

International Journal of Cancer Je Y et al 20131331905-1913httponlinelibrarywileycomdoi101002ijc28208fullijc28208-fig-0002

In conclusions both prediagnosis and postdiagnosis PA were associated with reduced colorectal cancer-specific

mortality and all-cause mortality

prediagnosis postdiagnosis

Comment ameacuteliorer le mode de vie drsquoun malade canceacutereux

1 Donrsquot smoke2 Avoid secondhand smoke3 Exercise regularly4 Avoid weight gain5 Eat a healthy diet6 Drink alcohol in moderation if at all7 Stay connected with friends family and

other survivors8 Get screening tests and go to your regular

check-ups

9 Enjoy your sexual intimate life

Available at httpwwwcancernewsincontextorg

Eight ways to stay healthy after cancer an evidence-based message Kathleen Y Wolin Hank Dart and Graham A ColditzCancer Causes Control 2013 May 24(5) 827ndash837

Apregraves lrsquoAPAhellip lrsquoAIA (activiteacute intime adapteacutee ) ++++

Pourquoi prendre en charge la sexualiteacute en cas de cancers gyneacutecologiques en 2015

bull Exigences meacutedicales

ndash maladie souvent chronique = probleacutematique QdV et bien-ecirctre

ndash demande besoin forts et leacutegitimes de preacuteservation retour agrave une laquo normaliteacute raquo y comprishellip sexuelle (malades proches)

ndash preacutevalence trop eacuteleveacutee de soins de support non satisfaits ++

ndash ameacuteliore ajustement au cancer ++

ndash relativiser car un sujet sur deux nrsquoest pas ou peu concerneacute

ndash prise en charge scientifique et humaniste (meacutedecine personnaliseacutee)

bull Demandes socieacutetales

ndash Plans cancer = inteacutegrer parcours de vie dans parcours de soins

ndash reacuteduire ineacutegaliteacutes accegraves qualiteacute des soins car reacuteponses soignantes insuffisantes (eacutechelon individuel et institutionnel)

fait partie inteacutegrante du soin oncologique

2010

4 Toulouse6-7 Octobre 2015

Structuration de lrsquooffre de formations en oncosexologie

Niveau 3 expertise

DIU drsquooncosexologie

Formations de niveau 2 formations courtes non diplomantes (mooc seacuteminaires preacutesentiels)

Formations de niveau 1

seacuteminaires courts drsquoinitiation et sensibilisation des soignants Identifier les pb

Informer orienter

Informer conseiller eacuteduquer eacutevaluer prendre en charge

Page 2: Cancers gynécologiques et sexualité - OncoBretagne · Les fondamentaux à connaitre par tout ... sexuelles =objectif contemporain prise en charge du cancer ... Positions Incontinences

Pourquoi cancer et sexualiteacute (1)

bull Vie sexuelle = paramegravetre pertinent et valideacute QdV et bien-ecirctre

ndash laquohelliptoute ameacutelioration des troubles de la vie sexuelle concourt au bien-ecirctre de lrsquoindividuhellip raquo

ndash large variabiliteacute inter et intra individuelle

ndash agrave tout acircge

bull Demandes fortes et leacutegitimes de preacuteservation retour des

fonctions y comprishellip sexuelles = objectif contemporain prise en charge du cancer

bull Preacutevalence trop eacuteleveacutee de soins de support non satisfaits dans ce domaine

Beaulieu EE et Montagut J CCNE rapport ndeg62 Bondil P et al La Lettre canceacuterologie 201221 165-70 Colson MH et al Prog urol

201222S72-S92 Habold D et al La presse meacutedicale 2014431120-4 Harden H et alJ Cancer Surviv 2008284-94 Matthew AG J

Urol 2005174(6)2105-10 Mulhall et al J Sex Med 201310195-203 Tuppin P et al BMC Urology 2014 14 48-56

Pourquoi cancer et sexualiteacute (2)

bull Iatrogeacutenie sexuelle majeure +++

ndash tous traitements et toutes fonctions sexuelles

ndash tregraves deacutependante

bull cancer lui-mecircme (stade et pronostic)

bull patient (comorbiditeacutes souhaits partenaire environnement socioculturel)

ndash large variabiliteacute morbiditeacute sexuelle (immeacutediate ou diffeacutereacutee transitoire ou durable

leacutegegravere ou seacutevegravere)

bull Malades couples mal preacutepareacutes agrave faire face agrave perte de lrsquointimiteacute sexuelle (surtout laquo jeunes raquo)

bull Importance information communication + eacuteducation theacuterapeutique (preacutevention du risque deacutesinsertion intimiteacute sexuelle raquo)

Bondil P et al La Lettre canceacuterologie 201221 165-70 Chartier-Kastler E et al JSex Med 2008 5(3)693-704 Colson MH et al Prog urol 201222S72-

S92 Habold D et al La presse meacutedicale 2014431120-4 Harden H et alJ Cancer Surviv 2008284-94 Messaoudi R et al prog urol 201121 48-52

Mulhall et al J Sex Med 201310195-203 Tuppin P et al BMC Urology 2014 14 48-56 Wagner L et al Prog urol 200919 (suppl 4)S168-S172

Testicule

Thyroiumlde

Prostate

Meacutelanome

SeinHodgkin

Syndr Myeloprol Chron

Endomegravetre

ReinCol uteacuterus

LMNH

Cocirclon-rectum

VessieLarynx

Myeacutelodysplasie

Ovaire

Estomac

LAM

PoumonŒsophageFoie Pancreacuteas

0

25

50

75

100

0 10 000 20 000 30 000 40 000 50 000

Su

rvie

de

s ca

s d

iag

no

stiq

ueacute

s d

e 1

98

9 agrave

20

04

amp s

uiv

is

jusq

ue

n 2

00

7

Bo

ssa

rd B

EH

20

13

Nombre de cas diagnostiqueacutes en 2012 INVS

Survie nette agrave 10 ans et nombre de cas en 2012

Cancer = de plus en plus une maladie chronique (ovaire 32 vulve vagin 35 col

uteacuterin 59 corps uteacuterin 68)

Pas un mais des cancers

Preacutevalence eacuteleveacutee Kcgeacutenitaux = 40

Concilier parcours de soins ET de vie +++

Qualiteacute vs quantiteacute de vie ni

contradictoire ni neacutegligeable

mais hellip

Axe majeur 3e

Plan Cancer ET obligation

meacutedicale eacutethique et deacuteontologique

Cancer et sexualiteacute

Cancer et sexualiteacute de quoi parle-t-on

La femme la plus sexy du monde en 2014 est une megravere de famille de 40 ans

Deacutefinitions OMS

bull laquo La santeacute est un eacutetat de complet bien-ecirctre physique mental etsocial et ne consiste pas seulement en une absence de maladie oudrsquoinfirmiteacute raquo OMS 1946

bull laquo La santeacute sexuelle est lrsquointeacutegration des aspects somatiquesaffectifs intellectuels et sociaux de lrsquoecirctre sexueacute de faccedilon agraveparvenir agrave un enrichissement et un eacutepanouissement de lapersonnaliteacute humaine de la communication et de lrsquoamour raquo OMS

1975

Organisation Mondiale de la Santeacute (OMS) Deacutefinition de la santeacute de lrsquoOMS [en ligne] Disponible sur http www whointaboutdefinitionfrprinthtml (consulteacute en 2014)bien

Cinq dimensions pour approche soignante moderne = personnaliseacutee

1 santeacute physique 2 santeacute mentale 3 santeacute sexuelle 4 mode de vie5 bien-ecirctre QdV

Lindau ST Gavrilova N Anderson D Sexual morbidity in very long term survivors of vaginal

and cervical cancer a comparison to national norms Gynecol Oncol 2007106413-8

Paramegravetre patient partenaire couple

La vie sexuelle quelle importance

- larges variations inter et intra-individuelle

- multifactorielle (fonction partenaire eacutetat de santeacute temporaliteacute)

29

39

3213

considegravere leur sexualiteacute comme essentielle outregraves importante

13assez important

13peu ou pas important

Les points cardinaux de la sexualiteacute enquecircte Lilly-IPSOS 2004 eacutechantillon 1000 Hgt 34 ans (acircge moyen 52) 8O ayant un(e)

partenaire sexuel

Reacutesultats identiques dans population adulte

atteintes de cancer et de maladies chroniques

+++

Morbiditeacute sexuelle (effets indeacutesirables) varie grade 0 agrave

3 selon individus couples meacutedecins ethellip

temps

Cancer et sexualiteacuteTrois dimensions essentielles

Biologique Identitaire

Relationnelle

Pathologies sexuelles = 1 2 ou 3 dysfonctionnement(s)ET souffrance mal-ecirctre lieacutes au(x) dysfonctionnement(s)

Couple = dimension essentielle de la vie sexuelle

bull Toutes les dimensions de la sexualiteacute = concerneacutees mais 3 principales

1 physique = dyspareunie modification vaginale et diminution activiteacute sexuelle

2 psychologique = baisse deacutesir alteacuterations image corporelle anxieacuteteacute lieacutee

performance sexuelle

3 sociale = difficulteacute conserver rocircle social anteacuterieur distanciation eacutemotionnelle

du partenaire sentiment modification de lrsquointeacuterecirct sexuel du partenaire

bull Majoriteacute de eacutetudes srsquointeacuteressent surtout agrave la dimension physique de la sexualiteacute tregraves

peu sur aspects psycho-eacuteducationnels

bull Les professionnels de santeacute doivent ecirctre plus attentifs aux besoins psychologiques

et sociaux

Quid des preacuteoccupations sexuelles des patientesatteintes de cancers gyneacutecologiques

Que dit la litteacuterature

Abbott-Anderson K Kwekkeboom KL A systematic review of sexual concerns reported by gynecological cancer survivorsGynecol Oncol2012124477-89

Vie sexuelle intime = multifactoriel

Cancers et sexualiteacuteQui est potentiellement concerneacute

bull Tous les patient(e)s = oui (directement ou non )

bull Peu de cancers laquo asexueacutes raquo et trop de cancers laquo orphelins raquo (ORL digestifs heacutemopathieshellip)

bull A tout acircge = souvent (y compris seniors +++)

bull Mais aussi tregraves souvent tous les proches

partenaire +++ parents enfants

bull Soit pregraves de 5 millions drsquoadultes en France

Eton et al Cancer 2005 Beck et al Urol Oncol 2009 Street et al Eur J Cancer Care 2O1O Bondil Habold La Lettre du canceacuterologue 2012 Colson MH et al Prog Urol 2012

Ougrave situer cancer et sexualiteacute

Oncopeacutediatrie

Oncogeacuteriatrie

Oncofertiliteacute

Oncoplastie

Oncogeacuteneacutetique

Monde de lrsquooncologie

Cancer et sexualiteacuteOncosexologie

Soins de support

Bondil et al Bull Cancer 201299 499

Nouvelles offres de soins de support dans le PPS

Hui D et al Support Care Cancer Mar 2013 21(3) 659ndash685 A conceptual framework toward understanding ldquosupportive carerdquo ldquopalliative carerdquo and ldquohospice carerdquo Under this model ldquohospice carerdquo is part of ldquopalliative carerdquo which in turn is part of ldquosupportive carerdquo Importantly the dashed boxes illustrate the evolving nature of these definitions to expand their scope of service A increasing number of articles suggest that ldquopalliative carerdquo should start from the time of diagnosis Other distinguishing features among the three terms are listed on the right hand side

Oncosexologie oncofertiliteacute

Soins oncologiques de support = recommandationactuelle de mise en place preacutecoce dans PPS

Parcours de soins et dehellip vie

Conseacutequences des cancers H-Fsur la vie intime priveacutee = 1egravere reacutealiteacute

bull Sexualiteacute encore souvent perturbeacutee = 65

bull Kc caviteacute pelvienne = 89 H et 75 F

bull Fertiliteacute souvent compromise = 37 F en acircge de procreacuteer et 30 H

bull Relations de couple = le plus souvent preacuteserveacutees (55) ou renforceacutees (37)

Particulariteacutes

difficulteacutes seacutequelles sexuelles ou intimes souvent brutales et durent longtemps

Irruption du cancer dans parcours de vie couple modifie tregraves souvent les prioriteacutes de vie

Quels troubles sexuels

De multiples perturbations attendues agrave diffeacuterents niveaux de la reacuteponse physiologique

Dysorgasmies

Aneacutejaculation

Modifications des perceptions

orgastiques

Douleurs

Incontinences

Perturbation des rapports

Dyspareunies

Douleurs

Dyspneacutees

Positions

Incontinences

Troubles du deacutesir

Psychogegravenes

- Blocages sensoriels vue

odeurs bruits touchers

-Alteacuteration de la motivation

-Communication insuffisante

Iatrogegravenes

- direct chirurgie

radiotheacuterapie meacutedicamenteux

hormonotheacuterapie

- indirect effets secondaires

type fatigue nauseacuteeshellip

Troubles de lrsquoexcitation

Dysfonction Eacuterectile

Seacutecheresse vaginale

Modification des

scriptshabitudes

E

P

O

R

EP

O

R

E = Excitation

P = Plateau

O = Orgasme

R = Reacutesolution

HOMME

FEMME

Phases physiologiques(drsquoapregraves le scheacutema de Masters et Johnson)

E

Reacutefeacuterentiel AFSOS laquo Cancer santeacute sexuelle vie intime raquo disponible sur afosorg

orgasmurieFibrose (localiseacutee

ou eacutetendue)

Lindau ST Gavrilova N Anderson D Sexual morbidity in very long term survivors of vaginal and cervical cancer a comparison to

national norms Gynecol Oncol 2007106413-8

Cancers gyneacutecologiques et morbiditeacute sexuelle chez laquo survivantes raquo = une reacutealiteacute

Hill EK Assessing Gynecologic and Breast Cancer Survivorsrsquo Sexual Health Care Needs (Sexual Care Needs of Cancer Survivors) Cancer 2011 117 2643ndash2651

bull 7 ont beacuteneacuteficieacute drsquoune aide

bull 416 inteacuteresseacutees par prise en charge

bull gt 30 souhaiteraient consulter un meacutedecin pour ce problegraveme

bull 35 souhaiteraient ecirctre contacteacutees si programme formaliseacute mis en place

bull femmes plus jeunes et apregraves un an de traitement = les plus demandeuses population n = 261 acircge moyen 55 dont 23 avec partenaire

cancers gyneacutecologiques 912 (ovaire trompe peacuteritoneacuteal 36

endomegravetre 322 col 188 vulve vagin 42) et sein 88

Cancers gyneacutecologiques et sexualiteacuteDemande reacuteelle mais ni satisfaisante ni satisfaite

Lever le silence pour autoriser agrave en parler et leacutegitimer la demande =

enjeu majeur

2e reacutealiteacute dialogue difficile + deacuteficit drsquoinformation = reacuteelle ineacutegaliteacute drsquoaccegraves aux soins

Variables drsquoajustement mental agrave la maladie canceacutereuse(cognitives comportementales et eacutemotionnelles)

bull Information (PP)

bull Soutien affectif et moral

des amis et de la famille (PP)

bull Activiteacute sexuelle (PP)

bull Qualiteacute de vie physique (PP)

bull Qualiteacute de vie mentale (PP)

Esprit combatif Deacutetresse

bull Information

bull Deacutesir soutien psy

bull Non satisfaits de leur suivi

bull Soutien affectif et moral

bull Deacuteteacuterioration du couple

bull Activiteacute sexuelle

Seacutequelles (preacutesence gecircne et

prise en compte)

PsychotropesAdaptation positive

Adaptation neacutegativeAnne-Gaeumllle Le Corroller Soriano 2008

Rocircle reacuteellement neacutegligeable de santeacute sexuelle vie couple

Purpose To examine the impact of marital status on stage at diagnosis use of definitive therapy andcancer-specific mortality among each of the 10 leading causes of cancer-related death in the US

Methods We used the Surveillance Epidemiology and End Results program to identify 1260898 patients diagnosed in2004 through 2008 with lung colorectal breast pancreatic prostate liverintrahepatic bile duct non-Hodgkinlymphoma headneck ovarian or esophageal cancer We used multivariable logistic and Cox regression to analyze the734889 patients who had clinical and follow-up information available

Results Married patients were less likely to present with metastatic disease (adjusted odds ratio [OR] 083 95 CI082 to 084 P 001) more likely to receive definitive therapy (adjusted OR 153 95 CI 151 to 156 P 001) and lesslikely to die as a result of their cancer after adjusting for demographics stage and treatment (adjusted hazard ratio080 95 CI 079 to 081 P 001) than unmarried patients These associations remained significant when eachindividual cancer was analyzed (P 05 for all end points for each malignancy) The benefit associated with marriage wasgreater in males than females for all outcome measures analyzed (P 001 in all cases) For prostate breast colorectalesophageal and headneck cancers the survival benefit associated with marriage was larger than the publishedsurvival benefit of chemotherapy

Conclusion Even after adjusting for known confounders unmarried patients are atsignificantly higher risk of presentation with metastatic cancer undertreatment and deathresulting from their cancer This study highlights the potentially significant impact that socialsupport can have on cancer detection treatment and survival

Marital Status and Survival in Patients With Cancer

Aiser AA et al J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

CancerType of

ChemotherapyStudy

Population Evaluated in Chemotherapy Study

Chemotherapy ReferenceHR for

Chemotherapy

HR for Marriage in

Present Study

Prostate Randomized trial25

Metastatic hormone-resistant prostate

cancer

Docetaxel every 3 weeks

Mitoxantrone 079 074

Breast Meta-analysis26 Early breast cancerAnthracycline-

basedNo

chemotherapy084 078

Lung Systematic review27 Stage I-III nonndashsmall-cell lung cancer

AnyNo

chemotherapy071 085

Colorectal Randomized trial28 T3-T4 resectable rectal cancer

Adjuvant fluorouracil

and leucovorin

No adjuvant chemotherapy

085 072

Pancreatic Randomized trial29 Resectable pancreatic cancer

FluorouracilNo

chemotherapy071 087

Liver IHBD Randomized trial30

Advanced hepatocellular

carcinomaSorafenib

No chemotherapy

069 088

Esophageal Meta-analysis31 Resectable esophageal cancer

AnyNo

chemotherapy087 077

Ovarian Systematic review32 Early-stage epithelial ovarian cancer

AnyNo

chemotherapy074 087

Headneck Meta-analysis33 Nonmetastatic head and neck cancer

AnyNo

chemotherapy087 067

Comparison of HRs for overall survival associated with chemotherapy (based on

prior literature) with cancer-specific survival associated with marriage (in the

present study) in patients with solid malignancies

Aizer AA et al Marital Status and Survival in Patients With Cancer J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

Pour les cancers de prostate du sein

colorectal oesophage et ORL le

beacuteneacutefice en terme de survie lieacute au

mariage est supeacuterieur agrave ceux publieacutes

pour la chimiotheacuterapie

Santeacute sexuelle et vie intime = marqueurs cliniques pertinents (HF) pour deacutetecter deacutetresse deacutepression

et QdV bien-ecirctre)

Interrogatoire +++ questionnaire type eacutechelle visuelle deacutetresse

Cancers = morbiditeacute sexuelle importante avec iatrogeacutenie majeure

Souvent laquo brutaleraquo = information preacutevention reacutehabilitation

origine multifactorielle

Enjeux prioriteacutes et impacts

sexuels = tregraves inhomogegravenes en

fonction du cancer (stade pronostic

traitement) et du patient (acircge comorbiditeacutes

projets de vie et proximologie)

Traitement souvent multimodal = iatrogeacutenie et morbiditeacute santeacute sexuelle vie intime croissantes

Chaque eacutetape prioriteacutes propres au cancer et agrave son traitement au patient etaux soignantsPas une annonce mais une succession drsquoannoncePour optimiser systeacutematiser un espace temps et des supports facilitateurs (associations patients)

Patient couple Professionnels de santeacute

Demande information = 100 informer = tous soignants

Si dysfonction sexuelle distinguer si simple ou complexe

13 non demandeurs ++ informer traitement possible

13 demandeur si simple accessible majoriteacute soignants

13 tregraves demandeurs si complexe = orienter fonction

nature eacutetiologie DS

Reacutealiteacute du terrain ouhellip il faut deacutemystifierla pathologie sexuelle

Notion capitaleprobleacutematiques oncosexuelles

=responsabiliteacute et compeacutetence de la

grande majoriteacute = soins primaires +++ (preacutevention prise en charge hors fertiliteacute)

Prise en charge personnaliseacutee= multiforme et adapteacutee DS + attentes demandes besoins du patient et couple

= information eacuteducation theacuterapeutique traitement

Regravegles de bonnes pratiques cliniques Diagnostic situationnel et eacuteducatif

Reacutefeacuterences guidelines EAU ISSM JSM AFSOS

Nouvelle approche = renforcer la deacutefense lutte contre le laquo preacutedateur raquo (cancer) en ciblant aussi la laquo proie raquo (malade)

Early palliative care integrated into standard oncological therapy can prolong survival compared with standard oncologic therapy for second-line metastatic non-small cell lung cancer Adapted from Temel JS Greer JA Muzikansky A et al Early palliative care for patients with metastatic non-small-cell lung cancer N Engl J Med 2010363733ndash742 with permission

Avanceacutee majeure reacutecente

Association between physical activity (PA) and mortality in colorectal cancer A meta‐analysis of prospective cohort studies

International Journal of Cancer Je Y et al 20131331905-1913httponlinelibrarywileycomdoi101002ijc28208fullijc28208-fig-0002

In conclusions both prediagnosis and postdiagnosis PA were associated with reduced colorectal cancer-specific

mortality and all-cause mortality

prediagnosis postdiagnosis

Comment ameacuteliorer le mode de vie drsquoun malade canceacutereux

1 Donrsquot smoke2 Avoid secondhand smoke3 Exercise regularly4 Avoid weight gain5 Eat a healthy diet6 Drink alcohol in moderation if at all7 Stay connected with friends family and

other survivors8 Get screening tests and go to your regular

check-ups

9 Enjoy your sexual intimate life

Available at httpwwwcancernewsincontextorg

Eight ways to stay healthy after cancer an evidence-based message Kathleen Y Wolin Hank Dart and Graham A ColditzCancer Causes Control 2013 May 24(5) 827ndash837

Apregraves lrsquoAPAhellip lrsquoAIA (activiteacute intime adapteacutee ) ++++

Pourquoi prendre en charge la sexualiteacute en cas de cancers gyneacutecologiques en 2015

bull Exigences meacutedicales

ndash maladie souvent chronique = probleacutematique QdV et bien-ecirctre

ndash demande besoin forts et leacutegitimes de preacuteservation retour agrave une laquo normaliteacute raquo y comprishellip sexuelle (malades proches)

ndash preacutevalence trop eacuteleveacutee de soins de support non satisfaits ++

ndash ameacuteliore ajustement au cancer ++

ndash relativiser car un sujet sur deux nrsquoest pas ou peu concerneacute

ndash prise en charge scientifique et humaniste (meacutedecine personnaliseacutee)

bull Demandes socieacutetales

ndash Plans cancer = inteacutegrer parcours de vie dans parcours de soins

ndash reacuteduire ineacutegaliteacutes accegraves qualiteacute des soins car reacuteponses soignantes insuffisantes (eacutechelon individuel et institutionnel)

fait partie inteacutegrante du soin oncologique

2010

4 Toulouse6-7 Octobre 2015

Structuration de lrsquooffre de formations en oncosexologie

Niveau 3 expertise

DIU drsquooncosexologie

Formations de niveau 2 formations courtes non diplomantes (mooc seacuteminaires preacutesentiels)

Formations de niveau 1

seacuteminaires courts drsquoinitiation et sensibilisation des soignants Identifier les pb

Informer orienter

Informer conseiller eacuteduquer eacutevaluer prendre en charge

Page 3: Cancers gynécologiques et sexualité - OncoBretagne · Les fondamentaux à connaitre par tout ... sexuelles =objectif contemporain prise en charge du cancer ... Positions Incontinences

Pourquoi cancer et sexualiteacute (2)

bull Iatrogeacutenie sexuelle majeure +++

ndash tous traitements et toutes fonctions sexuelles

ndash tregraves deacutependante

bull cancer lui-mecircme (stade et pronostic)

bull patient (comorbiditeacutes souhaits partenaire environnement socioculturel)

ndash large variabiliteacute morbiditeacute sexuelle (immeacutediate ou diffeacutereacutee transitoire ou durable

leacutegegravere ou seacutevegravere)

bull Malades couples mal preacutepareacutes agrave faire face agrave perte de lrsquointimiteacute sexuelle (surtout laquo jeunes raquo)

bull Importance information communication + eacuteducation theacuterapeutique (preacutevention du risque deacutesinsertion intimiteacute sexuelle raquo)

Bondil P et al La Lettre canceacuterologie 201221 165-70 Chartier-Kastler E et al JSex Med 2008 5(3)693-704 Colson MH et al Prog urol 201222S72-

S92 Habold D et al La presse meacutedicale 2014431120-4 Harden H et alJ Cancer Surviv 2008284-94 Messaoudi R et al prog urol 201121 48-52

Mulhall et al J Sex Med 201310195-203 Tuppin P et al BMC Urology 2014 14 48-56 Wagner L et al Prog urol 200919 (suppl 4)S168-S172

Testicule

Thyroiumlde

Prostate

Meacutelanome

SeinHodgkin

Syndr Myeloprol Chron

Endomegravetre

ReinCol uteacuterus

LMNH

Cocirclon-rectum

VessieLarynx

Myeacutelodysplasie

Ovaire

Estomac

LAM

PoumonŒsophageFoie Pancreacuteas

0

25

50

75

100

0 10 000 20 000 30 000 40 000 50 000

Su

rvie

de

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98

9 agrave

20

04

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7

Bo

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EH

20

13

Nombre de cas diagnostiqueacutes en 2012 INVS

Survie nette agrave 10 ans et nombre de cas en 2012

Cancer = de plus en plus une maladie chronique (ovaire 32 vulve vagin 35 col

uteacuterin 59 corps uteacuterin 68)

Pas un mais des cancers

Preacutevalence eacuteleveacutee Kcgeacutenitaux = 40

Concilier parcours de soins ET de vie +++

Qualiteacute vs quantiteacute de vie ni

contradictoire ni neacutegligeable

mais hellip

Axe majeur 3e

Plan Cancer ET obligation

meacutedicale eacutethique et deacuteontologique

Cancer et sexualiteacute

Cancer et sexualiteacute de quoi parle-t-on

La femme la plus sexy du monde en 2014 est une megravere de famille de 40 ans

Deacutefinitions OMS

bull laquo La santeacute est un eacutetat de complet bien-ecirctre physique mental etsocial et ne consiste pas seulement en une absence de maladie oudrsquoinfirmiteacute raquo OMS 1946

bull laquo La santeacute sexuelle est lrsquointeacutegration des aspects somatiquesaffectifs intellectuels et sociaux de lrsquoecirctre sexueacute de faccedilon agraveparvenir agrave un enrichissement et un eacutepanouissement de lapersonnaliteacute humaine de la communication et de lrsquoamour raquo OMS

1975

Organisation Mondiale de la Santeacute (OMS) Deacutefinition de la santeacute de lrsquoOMS [en ligne] Disponible sur http www whointaboutdefinitionfrprinthtml (consulteacute en 2014)bien

Cinq dimensions pour approche soignante moderne = personnaliseacutee

1 santeacute physique 2 santeacute mentale 3 santeacute sexuelle 4 mode de vie5 bien-ecirctre QdV

Lindau ST Gavrilova N Anderson D Sexual morbidity in very long term survivors of vaginal

and cervical cancer a comparison to national norms Gynecol Oncol 2007106413-8

Paramegravetre patient partenaire couple

La vie sexuelle quelle importance

- larges variations inter et intra-individuelle

- multifactorielle (fonction partenaire eacutetat de santeacute temporaliteacute)

29

39

3213

considegravere leur sexualiteacute comme essentielle outregraves importante

13assez important

13peu ou pas important

Les points cardinaux de la sexualiteacute enquecircte Lilly-IPSOS 2004 eacutechantillon 1000 Hgt 34 ans (acircge moyen 52) 8O ayant un(e)

partenaire sexuel

Reacutesultats identiques dans population adulte

atteintes de cancer et de maladies chroniques

+++

Morbiditeacute sexuelle (effets indeacutesirables) varie grade 0 agrave

3 selon individus couples meacutedecins ethellip

temps

Cancer et sexualiteacuteTrois dimensions essentielles

Biologique Identitaire

Relationnelle

Pathologies sexuelles = 1 2 ou 3 dysfonctionnement(s)ET souffrance mal-ecirctre lieacutes au(x) dysfonctionnement(s)

Couple = dimension essentielle de la vie sexuelle

bull Toutes les dimensions de la sexualiteacute = concerneacutees mais 3 principales

1 physique = dyspareunie modification vaginale et diminution activiteacute sexuelle

2 psychologique = baisse deacutesir alteacuterations image corporelle anxieacuteteacute lieacutee

performance sexuelle

3 sociale = difficulteacute conserver rocircle social anteacuterieur distanciation eacutemotionnelle

du partenaire sentiment modification de lrsquointeacuterecirct sexuel du partenaire

bull Majoriteacute de eacutetudes srsquointeacuteressent surtout agrave la dimension physique de la sexualiteacute tregraves

peu sur aspects psycho-eacuteducationnels

bull Les professionnels de santeacute doivent ecirctre plus attentifs aux besoins psychologiques

et sociaux

Quid des preacuteoccupations sexuelles des patientesatteintes de cancers gyneacutecologiques

Que dit la litteacuterature

Abbott-Anderson K Kwekkeboom KL A systematic review of sexual concerns reported by gynecological cancer survivorsGynecol Oncol2012124477-89

Vie sexuelle intime = multifactoriel

Cancers et sexualiteacuteQui est potentiellement concerneacute

bull Tous les patient(e)s = oui (directement ou non )

bull Peu de cancers laquo asexueacutes raquo et trop de cancers laquo orphelins raquo (ORL digestifs heacutemopathieshellip)

bull A tout acircge = souvent (y compris seniors +++)

bull Mais aussi tregraves souvent tous les proches

partenaire +++ parents enfants

bull Soit pregraves de 5 millions drsquoadultes en France

Eton et al Cancer 2005 Beck et al Urol Oncol 2009 Street et al Eur J Cancer Care 2O1O Bondil Habold La Lettre du canceacuterologue 2012 Colson MH et al Prog Urol 2012

Ougrave situer cancer et sexualiteacute

Oncopeacutediatrie

Oncogeacuteriatrie

Oncofertiliteacute

Oncoplastie

Oncogeacuteneacutetique

Monde de lrsquooncologie

Cancer et sexualiteacuteOncosexologie

Soins de support

Bondil et al Bull Cancer 201299 499

Nouvelles offres de soins de support dans le PPS

Hui D et al Support Care Cancer Mar 2013 21(3) 659ndash685 A conceptual framework toward understanding ldquosupportive carerdquo ldquopalliative carerdquo and ldquohospice carerdquo Under this model ldquohospice carerdquo is part of ldquopalliative carerdquo which in turn is part of ldquosupportive carerdquo Importantly the dashed boxes illustrate the evolving nature of these definitions to expand their scope of service A increasing number of articles suggest that ldquopalliative carerdquo should start from the time of diagnosis Other distinguishing features among the three terms are listed on the right hand side

Oncosexologie oncofertiliteacute

Soins oncologiques de support = recommandationactuelle de mise en place preacutecoce dans PPS

Parcours de soins et dehellip vie

Conseacutequences des cancers H-Fsur la vie intime priveacutee = 1egravere reacutealiteacute

bull Sexualiteacute encore souvent perturbeacutee = 65

bull Kc caviteacute pelvienne = 89 H et 75 F

bull Fertiliteacute souvent compromise = 37 F en acircge de procreacuteer et 30 H

bull Relations de couple = le plus souvent preacuteserveacutees (55) ou renforceacutees (37)

Particulariteacutes

difficulteacutes seacutequelles sexuelles ou intimes souvent brutales et durent longtemps

Irruption du cancer dans parcours de vie couple modifie tregraves souvent les prioriteacutes de vie

Quels troubles sexuels

De multiples perturbations attendues agrave diffeacuterents niveaux de la reacuteponse physiologique

Dysorgasmies

Aneacutejaculation

Modifications des perceptions

orgastiques

Douleurs

Incontinences

Perturbation des rapports

Dyspareunies

Douleurs

Dyspneacutees

Positions

Incontinences

Troubles du deacutesir

Psychogegravenes

- Blocages sensoriels vue

odeurs bruits touchers

-Alteacuteration de la motivation

-Communication insuffisante

Iatrogegravenes

- direct chirurgie

radiotheacuterapie meacutedicamenteux

hormonotheacuterapie

- indirect effets secondaires

type fatigue nauseacuteeshellip

Troubles de lrsquoexcitation

Dysfonction Eacuterectile

Seacutecheresse vaginale

Modification des

scriptshabitudes

E

P

O

R

EP

O

R

E = Excitation

P = Plateau

O = Orgasme

R = Reacutesolution

HOMME

FEMME

Phases physiologiques(drsquoapregraves le scheacutema de Masters et Johnson)

E

Reacutefeacuterentiel AFSOS laquo Cancer santeacute sexuelle vie intime raquo disponible sur afosorg

orgasmurieFibrose (localiseacutee

ou eacutetendue)

Lindau ST Gavrilova N Anderson D Sexual morbidity in very long term survivors of vaginal and cervical cancer a comparison to

national norms Gynecol Oncol 2007106413-8

Cancers gyneacutecologiques et morbiditeacute sexuelle chez laquo survivantes raquo = une reacutealiteacute

Hill EK Assessing Gynecologic and Breast Cancer Survivorsrsquo Sexual Health Care Needs (Sexual Care Needs of Cancer Survivors) Cancer 2011 117 2643ndash2651

bull 7 ont beacuteneacuteficieacute drsquoune aide

bull 416 inteacuteresseacutees par prise en charge

bull gt 30 souhaiteraient consulter un meacutedecin pour ce problegraveme

bull 35 souhaiteraient ecirctre contacteacutees si programme formaliseacute mis en place

bull femmes plus jeunes et apregraves un an de traitement = les plus demandeuses population n = 261 acircge moyen 55 dont 23 avec partenaire

cancers gyneacutecologiques 912 (ovaire trompe peacuteritoneacuteal 36

endomegravetre 322 col 188 vulve vagin 42) et sein 88

Cancers gyneacutecologiques et sexualiteacuteDemande reacuteelle mais ni satisfaisante ni satisfaite

Lever le silence pour autoriser agrave en parler et leacutegitimer la demande =

enjeu majeur

2e reacutealiteacute dialogue difficile + deacuteficit drsquoinformation = reacuteelle ineacutegaliteacute drsquoaccegraves aux soins

Variables drsquoajustement mental agrave la maladie canceacutereuse(cognitives comportementales et eacutemotionnelles)

bull Information (PP)

bull Soutien affectif et moral

des amis et de la famille (PP)

bull Activiteacute sexuelle (PP)

bull Qualiteacute de vie physique (PP)

bull Qualiteacute de vie mentale (PP)

Esprit combatif Deacutetresse

bull Information

bull Deacutesir soutien psy

bull Non satisfaits de leur suivi

bull Soutien affectif et moral

bull Deacuteteacuterioration du couple

bull Activiteacute sexuelle

Seacutequelles (preacutesence gecircne et

prise en compte)

PsychotropesAdaptation positive

Adaptation neacutegativeAnne-Gaeumllle Le Corroller Soriano 2008

Rocircle reacuteellement neacutegligeable de santeacute sexuelle vie couple

Purpose To examine the impact of marital status on stage at diagnosis use of definitive therapy andcancer-specific mortality among each of the 10 leading causes of cancer-related death in the US

Methods We used the Surveillance Epidemiology and End Results program to identify 1260898 patients diagnosed in2004 through 2008 with lung colorectal breast pancreatic prostate liverintrahepatic bile duct non-Hodgkinlymphoma headneck ovarian or esophageal cancer We used multivariable logistic and Cox regression to analyze the734889 patients who had clinical and follow-up information available

Results Married patients were less likely to present with metastatic disease (adjusted odds ratio [OR] 083 95 CI082 to 084 P 001) more likely to receive definitive therapy (adjusted OR 153 95 CI 151 to 156 P 001) and lesslikely to die as a result of their cancer after adjusting for demographics stage and treatment (adjusted hazard ratio080 95 CI 079 to 081 P 001) than unmarried patients These associations remained significant when eachindividual cancer was analyzed (P 05 for all end points for each malignancy) The benefit associated with marriage wasgreater in males than females for all outcome measures analyzed (P 001 in all cases) For prostate breast colorectalesophageal and headneck cancers the survival benefit associated with marriage was larger than the publishedsurvival benefit of chemotherapy

Conclusion Even after adjusting for known confounders unmarried patients are atsignificantly higher risk of presentation with metastatic cancer undertreatment and deathresulting from their cancer This study highlights the potentially significant impact that socialsupport can have on cancer detection treatment and survival

Marital Status and Survival in Patients With Cancer

Aiser AA et al J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

CancerType of

ChemotherapyStudy

Population Evaluated in Chemotherapy Study

Chemotherapy ReferenceHR for

Chemotherapy

HR for Marriage in

Present Study

Prostate Randomized trial25

Metastatic hormone-resistant prostate

cancer

Docetaxel every 3 weeks

Mitoxantrone 079 074

Breast Meta-analysis26 Early breast cancerAnthracycline-

basedNo

chemotherapy084 078

Lung Systematic review27 Stage I-III nonndashsmall-cell lung cancer

AnyNo

chemotherapy071 085

Colorectal Randomized trial28 T3-T4 resectable rectal cancer

Adjuvant fluorouracil

and leucovorin

No adjuvant chemotherapy

085 072

Pancreatic Randomized trial29 Resectable pancreatic cancer

FluorouracilNo

chemotherapy071 087

Liver IHBD Randomized trial30

Advanced hepatocellular

carcinomaSorafenib

No chemotherapy

069 088

Esophageal Meta-analysis31 Resectable esophageal cancer

AnyNo

chemotherapy087 077

Ovarian Systematic review32 Early-stage epithelial ovarian cancer

AnyNo

chemotherapy074 087

Headneck Meta-analysis33 Nonmetastatic head and neck cancer

AnyNo

chemotherapy087 067

Comparison of HRs for overall survival associated with chemotherapy (based on

prior literature) with cancer-specific survival associated with marriage (in the

present study) in patients with solid malignancies

Aizer AA et al Marital Status and Survival in Patients With Cancer J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

Pour les cancers de prostate du sein

colorectal oesophage et ORL le

beacuteneacutefice en terme de survie lieacute au

mariage est supeacuterieur agrave ceux publieacutes

pour la chimiotheacuterapie

Santeacute sexuelle et vie intime = marqueurs cliniques pertinents (HF) pour deacutetecter deacutetresse deacutepression

et QdV bien-ecirctre)

Interrogatoire +++ questionnaire type eacutechelle visuelle deacutetresse

Cancers = morbiditeacute sexuelle importante avec iatrogeacutenie majeure

Souvent laquo brutaleraquo = information preacutevention reacutehabilitation

origine multifactorielle

Enjeux prioriteacutes et impacts

sexuels = tregraves inhomogegravenes en

fonction du cancer (stade pronostic

traitement) et du patient (acircge comorbiditeacutes

projets de vie et proximologie)

Traitement souvent multimodal = iatrogeacutenie et morbiditeacute santeacute sexuelle vie intime croissantes

Chaque eacutetape prioriteacutes propres au cancer et agrave son traitement au patient etaux soignantsPas une annonce mais une succession drsquoannoncePour optimiser systeacutematiser un espace temps et des supports facilitateurs (associations patients)

Patient couple Professionnels de santeacute

Demande information = 100 informer = tous soignants

Si dysfonction sexuelle distinguer si simple ou complexe

13 non demandeurs ++ informer traitement possible

13 demandeur si simple accessible majoriteacute soignants

13 tregraves demandeurs si complexe = orienter fonction

nature eacutetiologie DS

Reacutealiteacute du terrain ouhellip il faut deacutemystifierla pathologie sexuelle

Notion capitaleprobleacutematiques oncosexuelles

=responsabiliteacute et compeacutetence de la

grande majoriteacute = soins primaires +++ (preacutevention prise en charge hors fertiliteacute)

Prise en charge personnaliseacutee= multiforme et adapteacutee DS + attentes demandes besoins du patient et couple

= information eacuteducation theacuterapeutique traitement

Regravegles de bonnes pratiques cliniques Diagnostic situationnel et eacuteducatif

Reacutefeacuterences guidelines EAU ISSM JSM AFSOS

Nouvelle approche = renforcer la deacutefense lutte contre le laquo preacutedateur raquo (cancer) en ciblant aussi la laquo proie raquo (malade)

Early palliative care integrated into standard oncological therapy can prolong survival compared with standard oncologic therapy for second-line metastatic non-small cell lung cancer Adapted from Temel JS Greer JA Muzikansky A et al Early palliative care for patients with metastatic non-small-cell lung cancer N Engl J Med 2010363733ndash742 with permission

Avanceacutee majeure reacutecente

Association between physical activity (PA) and mortality in colorectal cancer A meta‐analysis of prospective cohort studies

International Journal of Cancer Je Y et al 20131331905-1913httponlinelibrarywileycomdoi101002ijc28208fullijc28208-fig-0002

In conclusions both prediagnosis and postdiagnosis PA were associated with reduced colorectal cancer-specific

mortality and all-cause mortality

prediagnosis postdiagnosis

Comment ameacuteliorer le mode de vie drsquoun malade canceacutereux

1 Donrsquot smoke2 Avoid secondhand smoke3 Exercise regularly4 Avoid weight gain5 Eat a healthy diet6 Drink alcohol in moderation if at all7 Stay connected with friends family and

other survivors8 Get screening tests and go to your regular

check-ups

9 Enjoy your sexual intimate life

Available at httpwwwcancernewsincontextorg

Eight ways to stay healthy after cancer an evidence-based message Kathleen Y Wolin Hank Dart and Graham A ColditzCancer Causes Control 2013 May 24(5) 827ndash837

Apregraves lrsquoAPAhellip lrsquoAIA (activiteacute intime adapteacutee ) ++++

Pourquoi prendre en charge la sexualiteacute en cas de cancers gyneacutecologiques en 2015

bull Exigences meacutedicales

ndash maladie souvent chronique = probleacutematique QdV et bien-ecirctre

ndash demande besoin forts et leacutegitimes de preacuteservation retour agrave une laquo normaliteacute raquo y comprishellip sexuelle (malades proches)

ndash preacutevalence trop eacuteleveacutee de soins de support non satisfaits ++

ndash ameacuteliore ajustement au cancer ++

ndash relativiser car un sujet sur deux nrsquoest pas ou peu concerneacute

ndash prise en charge scientifique et humaniste (meacutedecine personnaliseacutee)

bull Demandes socieacutetales

ndash Plans cancer = inteacutegrer parcours de vie dans parcours de soins

ndash reacuteduire ineacutegaliteacutes accegraves qualiteacute des soins car reacuteponses soignantes insuffisantes (eacutechelon individuel et institutionnel)

fait partie inteacutegrante du soin oncologique

2010

4 Toulouse6-7 Octobre 2015

Structuration de lrsquooffre de formations en oncosexologie

Niveau 3 expertise

DIU drsquooncosexologie

Formations de niveau 2 formations courtes non diplomantes (mooc seacuteminaires preacutesentiels)

Formations de niveau 1

seacuteminaires courts drsquoinitiation et sensibilisation des soignants Identifier les pb

Informer orienter

Informer conseiller eacuteduquer eacutevaluer prendre en charge

Page 4: Cancers gynécologiques et sexualité - OncoBretagne · Les fondamentaux à connaitre par tout ... sexuelles =objectif contemporain prise en charge du cancer ... Positions Incontinences

Testicule

Thyroiumlde

Prostate

Meacutelanome

SeinHodgkin

Syndr Myeloprol Chron

Endomegravetre

ReinCol uteacuterus

LMNH

Cocirclon-rectum

VessieLarynx

Myeacutelodysplasie

Ovaire

Estomac

LAM

PoumonŒsophageFoie Pancreacuteas

0

25

50

75

100

0 10 000 20 000 30 000 40 000 50 000

Su

rvie

de

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98

9 agrave

20

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7

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EH

20

13

Nombre de cas diagnostiqueacutes en 2012 INVS

Survie nette agrave 10 ans et nombre de cas en 2012

Cancer = de plus en plus une maladie chronique (ovaire 32 vulve vagin 35 col

uteacuterin 59 corps uteacuterin 68)

Pas un mais des cancers

Preacutevalence eacuteleveacutee Kcgeacutenitaux = 40

Concilier parcours de soins ET de vie +++

Qualiteacute vs quantiteacute de vie ni

contradictoire ni neacutegligeable

mais hellip

Axe majeur 3e

Plan Cancer ET obligation

meacutedicale eacutethique et deacuteontologique

Cancer et sexualiteacute

Cancer et sexualiteacute de quoi parle-t-on

La femme la plus sexy du monde en 2014 est une megravere de famille de 40 ans

Deacutefinitions OMS

bull laquo La santeacute est un eacutetat de complet bien-ecirctre physique mental etsocial et ne consiste pas seulement en une absence de maladie oudrsquoinfirmiteacute raquo OMS 1946

bull laquo La santeacute sexuelle est lrsquointeacutegration des aspects somatiquesaffectifs intellectuels et sociaux de lrsquoecirctre sexueacute de faccedilon agraveparvenir agrave un enrichissement et un eacutepanouissement de lapersonnaliteacute humaine de la communication et de lrsquoamour raquo OMS

1975

Organisation Mondiale de la Santeacute (OMS) Deacutefinition de la santeacute de lrsquoOMS [en ligne] Disponible sur http www whointaboutdefinitionfrprinthtml (consulteacute en 2014)bien

Cinq dimensions pour approche soignante moderne = personnaliseacutee

1 santeacute physique 2 santeacute mentale 3 santeacute sexuelle 4 mode de vie5 bien-ecirctre QdV

Lindau ST Gavrilova N Anderson D Sexual morbidity in very long term survivors of vaginal

and cervical cancer a comparison to national norms Gynecol Oncol 2007106413-8

Paramegravetre patient partenaire couple

La vie sexuelle quelle importance

- larges variations inter et intra-individuelle

- multifactorielle (fonction partenaire eacutetat de santeacute temporaliteacute)

29

39

3213

considegravere leur sexualiteacute comme essentielle outregraves importante

13assez important

13peu ou pas important

Les points cardinaux de la sexualiteacute enquecircte Lilly-IPSOS 2004 eacutechantillon 1000 Hgt 34 ans (acircge moyen 52) 8O ayant un(e)

partenaire sexuel

Reacutesultats identiques dans population adulte

atteintes de cancer et de maladies chroniques

+++

Morbiditeacute sexuelle (effets indeacutesirables) varie grade 0 agrave

3 selon individus couples meacutedecins ethellip

temps

Cancer et sexualiteacuteTrois dimensions essentielles

Biologique Identitaire

Relationnelle

Pathologies sexuelles = 1 2 ou 3 dysfonctionnement(s)ET souffrance mal-ecirctre lieacutes au(x) dysfonctionnement(s)

Couple = dimension essentielle de la vie sexuelle

bull Toutes les dimensions de la sexualiteacute = concerneacutees mais 3 principales

1 physique = dyspareunie modification vaginale et diminution activiteacute sexuelle

2 psychologique = baisse deacutesir alteacuterations image corporelle anxieacuteteacute lieacutee

performance sexuelle

3 sociale = difficulteacute conserver rocircle social anteacuterieur distanciation eacutemotionnelle

du partenaire sentiment modification de lrsquointeacuterecirct sexuel du partenaire

bull Majoriteacute de eacutetudes srsquointeacuteressent surtout agrave la dimension physique de la sexualiteacute tregraves

peu sur aspects psycho-eacuteducationnels

bull Les professionnels de santeacute doivent ecirctre plus attentifs aux besoins psychologiques

et sociaux

Quid des preacuteoccupations sexuelles des patientesatteintes de cancers gyneacutecologiques

Que dit la litteacuterature

Abbott-Anderson K Kwekkeboom KL A systematic review of sexual concerns reported by gynecological cancer survivorsGynecol Oncol2012124477-89

Vie sexuelle intime = multifactoriel

Cancers et sexualiteacuteQui est potentiellement concerneacute

bull Tous les patient(e)s = oui (directement ou non )

bull Peu de cancers laquo asexueacutes raquo et trop de cancers laquo orphelins raquo (ORL digestifs heacutemopathieshellip)

bull A tout acircge = souvent (y compris seniors +++)

bull Mais aussi tregraves souvent tous les proches

partenaire +++ parents enfants

bull Soit pregraves de 5 millions drsquoadultes en France

Eton et al Cancer 2005 Beck et al Urol Oncol 2009 Street et al Eur J Cancer Care 2O1O Bondil Habold La Lettre du canceacuterologue 2012 Colson MH et al Prog Urol 2012

Ougrave situer cancer et sexualiteacute

Oncopeacutediatrie

Oncogeacuteriatrie

Oncofertiliteacute

Oncoplastie

Oncogeacuteneacutetique

Monde de lrsquooncologie

Cancer et sexualiteacuteOncosexologie

Soins de support

Bondil et al Bull Cancer 201299 499

Nouvelles offres de soins de support dans le PPS

Hui D et al Support Care Cancer Mar 2013 21(3) 659ndash685 A conceptual framework toward understanding ldquosupportive carerdquo ldquopalliative carerdquo and ldquohospice carerdquo Under this model ldquohospice carerdquo is part of ldquopalliative carerdquo which in turn is part of ldquosupportive carerdquo Importantly the dashed boxes illustrate the evolving nature of these definitions to expand their scope of service A increasing number of articles suggest that ldquopalliative carerdquo should start from the time of diagnosis Other distinguishing features among the three terms are listed on the right hand side

Oncosexologie oncofertiliteacute

Soins oncologiques de support = recommandationactuelle de mise en place preacutecoce dans PPS

Parcours de soins et dehellip vie

Conseacutequences des cancers H-Fsur la vie intime priveacutee = 1egravere reacutealiteacute

bull Sexualiteacute encore souvent perturbeacutee = 65

bull Kc caviteacute pelvienne = 89 H et 75 F

bull Fertiliteacute souvent compromise = 37 F en acircge de procreacuteer et 30 H

bull Relations de couple = le plus souvent preacuteserveacutees (55) ou renforceacutees (37)

Particulariteacutes

difficulteacutes seacutequelles sexuelles ou intimes souvent brutales et durent longtemps

Irruption du cancer dans parcours de vie couple modifie tregraves souvent les prioriteacutes de vie

Quels troubles sexuels

De multiples perturbations attendues agrave diffeacuterents niveaux de la reacuteponse physiologique

Dysorgasmies

Aneacutejaculation

Modifications des perceptions

orgastiques

Douleurs

Incontinences

Perturbation des rapports

Dyspareunies

Douleurs

Dyspneacutees

Positions

Incontinences

Troubles du deacutesir

Psychogegravenes

- Blocages sensoriels vue

odeurs bruits touchers

-Alteacuteration de la motivation

-Communication insuffisante

Iatrogegravenes

- direct chirurgie

radiotheacuterapie meacutedicamenteux

hormonotheacuterapie

- indirect effets secondaires

type fatigue nauseacuteeshellip

Troubles de lrsquoexcitation

Dysfonction Eacuterectile

Seacutecheresse vaginale

Modification des

scriptshabitudes

E

P

O

R

EP

O

R

E = Excitation

P = Plateau

O = Orgasme

R = Reacutesolution

HOMME

FEMME

Phases physiologiques(drsquoapregraves le scheacutema de Masters et Johnson)

E

Reacutefeacuterentiel AFSOS laquo Cancer santeacute sexuelle vie intime raquo disponible sur afosorg

orgasmurieFibrose (localiseacutee

ou eacutetendue)

Lindau ST Gavrilova N Anderson D Sexual morbidity in very long term survivors of vaginal and cervical cancer a comparison to

national norms Gynecol Oncol 2007106413-8

Cancers gyneacutecologiques et morbiditeacute sexuelle chez laquo survivantes raquo = une reacutealiteacute

Hill EK Assessing Gynecologic and Breast Cancer Survivorsrsquo Sexual Health Care Needs (Sexual Care Needs of Cancer Survivors) Cancer 2011 117 2643ndash2651

bull 7 ont beacuteneacuteficieacute drsquoune aide

bull 416 inteacuteresseacutees par prise en charge

bull gt 30 souhaiteraient consulter un meacutedecin pour ce problegraveme

bull 35 souhaiteraient ecirctre contacteacutees si programme formaliseacute mis en place

bull femmes plus jeunes et apregraves un an de traitement = les plus demandeuses population n = 261 acircge moyen 55 dont 23 avec partenaire

cancers gyneacutecologiques 912 (ovaire trompe peacuteritoneacuteal 36

endomegravetre 322 col 188 vulve vagin 42) et sein 88

Cancers gyneacutecologiques et sexualiteacuteDemande reacuteelle mais ni satisfaisante ni satisfaite

Lever le silence pour autoriser agrave en parler et leacutegitimer la demande =

enjeu majeur

2e reacutealiteacute dialogue difficile + deacuteficit drsquoinformation = reacuteelle ineacutegaliteacute drsquoaccegraves aux soins

Variables drsquoajustement mental agrave la maladie canceacutereuse(cognitives comportementales et eacutemotionnelles)

bull Information (PP)

bull Soutien affectif et moral

des amis et de la famille (PP)

bull Activiteacute sexuelle (PP)

bull Qualiteacute de vie physique (PP)

bull Qualiteacute de vie mentale (PP)

Esprit combatif Deacutetresse

bull Information

bull Deacutesir soutien psy

bull Non satisfaits de leur suivi

bull Soutien affectif et moral

bull Deacuteteacuterioration du couple

bull Activiteacute sexuelle

Seacutequelles (preacutesence gecircne et

prise en compte)

PsychotropesAdaptation positive

Adaptation neacutegativeAnne-Gaeumllle Le Corroller Soriano 2008

Rocircle reacuteellement neacutegligeable de santeacute sexuelle vie couple

Purpose To examine the impact of marital status on stage at diagnosis use of definitive therapy andcancer-specific mortality among each of the 10 leading causes of cancer-related death in the US

Methods We used the Surveillance Epidemiology and End Results program to identify 1260898 patients diagnosed in2004 through 2008 with lung colorectal breast pancreatic prostate liverintrahepatic bile duct non-Hodgkinlymphoma headneck ovarian or esophageal cancer We used multivariable logistic and Cox regression to analyze the734889 patients who had clinical and follow-up information available

Results Married patients were less likely to present with metastatic disease (adjusted odds ratio [OR] 083 95 CI082 to 084 P 001) more likely to receive definitive therapy (adjusted OR 153 95 CI 151 to 156 P 001) and lesslikely to die as a result of their cancer after adjusting for demographics stage and treatment (adjusted hazard ratio080 95 CI 079 to 081 P 001) than unmarried patients These associations remained significant when eachindividual cancer was analyzed (P 05 for all end points for each malignancy) The benefit associated with marriage wasgreater in males than females for all outcome measures analyzed (P 001 in all cases) For prostate breast colorectalesophageal and headneck cancers the survival benefit associated with marriage was larger than the publishedsurvival benefit of chemotherapy

Conclusion Even after adjusting for known confounders unmarried patients are atsignificantly higher risk of presentation with metastatic cancer undertreatment and deathresulting from their cancer This study highlights the potentially significant impact that socialsupport can have on cancer detection treatment and survival

Marital Status and Survival in Patients With Cancer

Aiser AA et al J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

CancerType of

ChemotherapyStudy

Population Evaluated in Chemotherapy Study

Chemotherapy ReferenceHR for

Chemotherapy

HR for Marriage in

Present Study

Prostate Randomized trial25

Metastatic hormone-resistant prostate

cancer

Docetaxel every 3 weeks

Mitoxantrone 079 074

Breast Meta-analysis26 Early breast cancerAnthracycline-

basedNo

chemotherapy084 078

Lung Systematic review27 Stage I-III nonndashsmall-cell lung cancer

AnyNo

chemotherapy071 085

Colorectal Randomized trial28 T3-T4 resectable rectal cancer

Adjuvant fluorouracil

and leucovorin

No adjuvant chemotherapy

085 072

Pancreatic Randomized trial29 Resectable pancreatic cancer

FluorouracilNo

chemotherapy071 087

Liver IHBD Randomized trial30

Advanced hepatocellular

carcinomaSorafenib

No chemotherapy

069 088

Esophageal Meta-analysis31 Resectable esophageal cancer

AnyNo

chemotherapy087 077

Ovarian Systematic review32 Early-stage epithelial ovarian cancer

AnyNo

chemotherapy074 087

Headneck Meta-analysis33 Nonmetastatic head and neck cancer

AnyNo

chemotherapy087 067

Comparison of HRs for overall survival associated with chemotherapy (based on

prior literature) with cancer-specific survival associated with marriage (in the

present study) in patients with solid malignancies

Aizer AA et al Marital Status and Survival in Patients With Cancer J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

Pour les cancers de prostate du sein

colorectal oesophage et ORL le

beacuteneacutefice en terme de survie lieacute au

mariage est supeacuterieur agrave ceux publieacutes

pour la chimiotheacuterapie

Santeacute sexuelle et vie intime = marqueurs cliniques pertinents (HF) pour deacutetecter deacutetresse deacutepression

et QdV bien-ecirctre)

Interrogatoire +++ questionnaire type eacutechelle visuelle deacutetresse

Cancers = morbiditeacute sexuelle importante avec iatrogeacutenie majeure

Souvent laquo brutaleraquo = information preacutevention reacutehabilitation

origine multifactorielle

Enjeux prioriteacutes et impacts

sexuels = tregraves inhomogegravenes en

fonction du cancer (stade pronostic

traitement) et du patient (acircge comorbiditeacutes

projets de vie et proximologie)

Traitement souvent multimodal = iatrogeacutenie et morbiditeacute santeacute sexuelle vie intime croissantes

Chaque eacutetape prioriteacutes propres au cancer et agrave son traitement au patient etaux soignantsPas une annonce mais une succession drsquoannoncePour optimiser systeacutematiser un espace temps et des supports facilitateurs (associations patients)

Patient couple Professionnels de santeacute

Demande information = 100 informer = tous soignants

Si dysfonction sexuelle distinguer si simple ou complexe

13 non demandeurs ++ informer traitement possible

13 demandeur si simple accessible majoriteacute soignants

13 tregraves demandeurs si complexe = orienter fonction

nature eacutetiologie DS

Reacutealiteacute du terrain ouhellip il faut deacutemystifierla pathologie sexuelle

Notion capitaleprobleacutematiques oncosexuelles

=responsabiliteacute et compeacutetence de la

grande majoriteacute = soins primaires +++ (preacutevention prise en charge hors fertiliteacute)

Prise en charge personnaliseacutee= multiforme et adapteacutee DS + attentes demandes besoins du patient et couple

= information eacuteducation theacuterapeutique traitement

Regravegles de bonnes pratiques cliniques Diagnostic situationnel et eacuteducatif

Reacutefeacuterences guidelines EAU ISSM JSM AFSOS

Nouvelle approche = renforcer la deacutefense lutte contre le laquo preacutedateur raquo (cancer) en ciblant aussi la laquo proie raquo (malade)

Early palliative care integrated into standard oncological therapy can prolong survival compared with standard oncologic therapy for second-line metastatic non-small cell lung cancer Adapted from Temel JS Greer JA Muzikansky A et al Early palliative care for patients with metastatic non-small-cell lung cancer N Engl J Med 2010363733ndash742 with permission

Avanceacutee majeure reacutecente

Association between physical activity (PA) and mortality in colorectal cancer A meta‐analysis of prospective cohort studies

International Journal of Cancer Je Y et al 20131331905-1913httponlinelibrarywileycomdoi101002ijc28208fullijc28208-fig-0002

In conclusions both prediagnosis and postdiagnosis PA were associated with reduced colorectal cancer-specific

mortality and all-cause mortality

prediagnosis postdiagnosis

Comment ameacuteliorer le mode de vie drsquoun malade canceacutereux

1 Donrsquot smoke2 Avoid secondhand smoke3 Exercise regularly4 Avoid weight gain5 Eat a healthy diet6 Drink alcohol in moderation if at all7 Stay connected with friends family and

other survivors8 Get screening tests and go to your regular

check-ups

9 Enjoy your sexual intimate life

Available at httpwwwcancernewsincontextorg

Eight ways to stay healthy after cancer an evidence-based message Kathleen Y Wolin Hank Dart and Graham A ColditzCancer Causes Control 2013 May 24(5) 827ndash837

Apregraves lrsquoAPAhellip lrsquoAIA (activiteacute intime adapteacutee ) ++++

Pourquoi prendre en charge la sexualiteacute en cas de cancers gyneacutecologiques en 2015

bull Exigences meacutedicales

ndash maladie souvent chronique = probleacutematique QdV et bien-ecirctre

ndash demande besoin forts et leacutegitimes de preacuteservation retour agrave une laquo normaliteacute raquo y comprishellip sexuelle (malades proches)

ndash preacutevalence trop eacuteleveacutee de soins de support non satisfaits ++

ndash ameacuteliore ajustement au cancer ++

ndash relativiser car un sujet sur deux nrsquoest pas ou peu concerneacute

ndash prise en charge scientifique et humaniste (meacutedecine personnaliseacutee)

bull Demandes socieacutetales

ndash Plans cancer = inteacutegrer parcours de vie dans parcours de soins

ndash reacuteduire ineacutegaliteacutes accegraves qualiteacute des soins car reacuteponses soignantes insuffisantes (eacutechelon individuel et institutionnel)

fait partie inteacutegrante du soin oncologique

2010

4 Toulouse6-7 Octobre 2015

Structuration de lrsquooffre de formations en oncosexologie

Niveau 3 expertise

DIU drsquooncosexologie

Formations de niveau 2 formations courtes non diplomantes (mooc seacuteminaires preacutesentiels)

Formations de niveau 1

seacuteminaires courts drsquoinitiation et sensibilisation des soignants Identifier les pb

Informer orienter

Informer conseiller eacuteduquer eacutevaluer prendre en charge

Page 5: Cancers gynécologiques et sexualité - OncoBretagne · Les fondamentaux à connaitre par tout ... sexuelles =objectif contemporain prise en charge du cancer ... Positions Incontinences

Cancer et sexualiteacute

Cancer et sexualiteacute de quoi parle-t-on

La femme la plus sexy du monde en 2014 est une megravere de famille de 40 ans

Deacutefinitions OMS

bull laquo La santeacute est un eacutetat de complet bien-ecirctre physique mental etsocial et ne consiste pas seulement en une absence de maladie oudrsquoinfirmiteacute raquo OMS 1946

bull laquo La santeacute sexuelle est lrsquointeacutegration des aspects somatiquesaffectifs intellectuels et sociaux de lrsquoecirctre sexueacute de faccedilon agraveparvenir agrave un enrichissement et un eacutepanouissement de lapersonnaliteacute humaine de la communication et de lrsquoamour raquo OMS

1975

Organisation Mondiale de la Santeacute (OMS) Deacutefinition de la santeacute de lrsquoOMS [en ligne] Disponible sur http www whointaboutdefinitionfrprinthtml (consulteacute en 2014)bien

Cinq dimensions pour approche soignante moderne = personnaliseacutee

1 santeacute physique 2 santeacute mentale 3 santeacute sexuelle 4 mode de vie5 bien-ecirctre QdV

Lindau ST Gavrilova N Anderson D Sexual morbidity in very long term survivors of vaginal

and cervical cancer a comparison to national norms Gynecol Oncol 2007106413-8

Paramegravetre patient partenaire couple

La vie sexuelle quelle importance

- larges variations inter et intra-individuelle

- multifactorielle (fonction partenaire eacutetat de santeacute temporaliteacute)

29

39

3213

considegravere leur sexualiteacute comme essentielle outregraves importante

13assez important

13peu ou pas important

Les points cardinaux de la sexualiteacute enquecircte Lilly-IPSOS 2004 eacutechantillon 1000 Hgt 34 ans (acircge moyen 52) 8O ayant un(e)

partenaire sexuel

Reacutesultats identiques dans population adulte

atteintes de cancer et de maladies chroniques

+++

Morbiditeacute sexuelle (effets indeacutesirables) varie grade 0 agrave

3 selon individus couples meacutedecins ethellip

temps

Cancer et sexualiteacuteTrois dimensions essentielles

Biologique Identitaire

Relationnelle

Pathologies sexuelles = 1 2 ou 3 dysfonctionnement(s)ET souffrance mal-ecirctre lieacutes au(x) dysfonctionnement(s)

Couple = dimension essentielle de la vie sexuelle

bull Toutes les dimensions de la sexualiteacute = concerneacutees mais 3 principales

1 physique = dyspareunie modification vaginale et diminution activiteacute sexuelle

2 psychologique = baisse deacutesir alteacuterations image corporelle anxieacuteteacute lieacutee

performance sexuelle

3 sociale = difficulteacute conserver rocircle social anteacuterieur distanciation eacutemotionnelle

du partenaire sentiment modification de lrsquointeacuterecirct sexuel du partenaire

bull Majoriteacute de eacutetudes srsquointeacuteressent surtout agrave la dimension physique de la sexualiteacute tregraves

peu sur aspects psycho-eacuteducationnels

bull Les professionnels de santeacute doivent ecirctre plus attentifs aux besoins psychologiques

et sociaux

Quid des preacuteoccupations sexuelles des patientesatteintes de cancers gyneacutecologiques

Que dit la litteacuterature

Abbott-Anderson K Kwekkeboom KL A systematic review of sexual concerns reported by gynecological cancer survivorsGynecol Oncol2012124477-89

Vie sexuelle intime = multifactoriel

Cancers et sexualiteacuteQui est potentiellement concerneacute

bull Tous les patient(e)s = oui (directement ou non )

bull Peu de cancers laquo asexueacutes raquo et trop de cancers laquo orphelins raquo (ORL digestifs heacutemopathieshellip)

bull A tout acircge = souvent (y compris seniors +++)

bull Mais aussi tregraves souvent tous les proches

partenaire +++ parents enfants

bull Soit pregraves de 5 millions drsquoadultes en France

Eton et al Cancer 2005 Beck et al Urol Oncol 2009 Street et al Eur J Cancer Care 2O1O Bondil Habold La Lettre du canceacuterologue 2012 Colson MH et al Prog Urol 2012

Ougrave situer cancer et sexualiteacute

Oncopeacutediatrie

Oncogeacuteriatrie

Oncofertiliteacute

Oncoplastie

Oncogeacuteneacutetique

Monde de lrsquooncologie

Cancer et sexualiteacuteOncosexologie

Soins de support

Bondil et al Bull Cancer 201299 499

Nouvelles offres de soins de support dans le PPS

Hui D et al Support Care Cancer Mar 2013 21(3) 659ndash685 A conceptual framework toward understanding ldquosupportive carerdquo ldquopalliative carerdquo and ldquohospice carerdquo Under this model ldquohospice carerdquo is part of ldquopalliative carerdquo which in turn is part of ldquosupportive carerdquo Importantly the dashed boxes illustrate the evolving nature of these definitions to expand their scope of service A increasing number of articles suggest that ldquopalliative carerdquo should start from the time of diagnosis Other distinguishing features among the three terms are listed on the right hand side

Oncosexologie oncofertiliteacute

Soins oncologiques de support = recommandationactuelle de mise en place preacutecoce dans PPS

Parcours de soins et dehellip vie

Conseacutequences des cancers H-Fsur la vie intime priveacutee = 1egravere reacutealiteacute

bull Sexualiteacute encore souvent perturbeacutee = 65

bull Kc caviteacute pelvienne = 89 H et 75 F

bull Fertiliteacute souvent compromise = 37 F en acircge de procreacuteer et 30 H

bull Relations de couple = le plus souvent preacuteserveacutees (55) ou renforceacutees (37)

Particulariteacutes

difficulteacutes seacutequelles sexuelles ou intimes souvent brutales et durent longtemps

Irruption du cancer dans parcours de vie couple modifie tregraves souvent les prioriteacutes de vie

Quels troubles sexuels

De multiples perturbations attendues agrave diffeacuterents niveaux de la reacuteponse physiologique

Dysorgasmies

Aneacutejaculation

Modifications des perceptions

orgastiques

Douleurs

Incontinences

Perturbation des rapports

Dyspareunies

Douleurs

Dyspneacutees

Positions

Incontinences

Troubles du deacutesir

Psychogegravenes

- Blocages sensoriels vue

odeurs bruits touchers

-Alteacuteration de la motivation

-Communication insuffisante

Iatrogegravenes

- direct chirurgie

radiotheacuterapie meacutedicamenteux

hormonotheacuterapie

- indirect effets secondaires

type fatigue nauseacuteeshellip

Troubles de lrsquoexcitation

Dysfonction Eacuterectile

Seacutecheresse vaginale

Modification des

scriptshabitudes

E

P

O

R

EP

O

R

E = Excitation

P = Plateau

O = Orgasme

R = Reacutesolution

HOMME

FEMME

Phases physiologiques(drsquoapregraves le scheacutema de Masters et Johnson)

E

Reacutefeacuterentiel AFSOS laquo Cancer santeacute sexuelle vie intime raquo disponible sur afosorg

orgasmurieFibrose (localiseacutee

ou eacutetendue)

Lindau ST Gavrilova N Anderson D Sexual morbidity in very long term survivors of vaginal and cervical cancer a comparison to

national norms Gynecol Oncol 2007106413-8

Cancers gyneacutecologiques et morbiditeacute sexuelle chez laquo survivantes raquo = une reacutealiteacute

Hill EK Assessing Gynecologic and Breast Cancer Survivorsrsquo Sexual Health Care Needs (Sexual Care Needs of Cancer Survivors) Cancer 2011 117 2643ndash2651

bull 7 ont beacuteneacuteficieacute drsquoune aide

bull 416 inteacuteresseacutees par prise en charge

bull gt 30 souhaiteraient consulter un meacutedecin pour ce problegraveme

bull 35 souhaiteraient ecirctre contacteacutees si programme formaliseacute mis en place

bull femmes plus jeunes et apregraves un an de traitement = les plus demandeuses population n = 261 acircge moyen 55 dont 23 avec partenaire

cancers gyneacutecologiques 912 (ovaire trompe peacuteritoneacuteal 36

endomegravetre 322 col 188 vulve vagin 42) et sein 88

Cancers gyneacutecologiques et sexualiteacuteDemande reacuteelle mais ni satisfaisante ni satisfaite

Lever le silence pour autoriser agrave en parler et leacutegitimer la demande =

enjeu majeur

2e reacutealiteacute dialogue difficile + deacuteficit drsquoinformation = reacuteelle ineacutegaliteacute drsquoaccegraves aux soins

Variables drsquoajustement mental agrave la maladie canceacutereuse(cognitives comportementales et eacutemotionnelles)

bull Information (PP)

bull Soutien affectif et moral

des amis et de la famille (PP)

bull Activiteacute sexuelle (PP)

bull Qualiteacute de vie physique (PP)

bull Qualiteacute de vie mentale (PP)

Esprit combatif Deacutetresse

bull Information

bull Deacutesir soutien psy

bull Non satisfaits de leur suivi

bull Soutien affectif et moral

bull Deacuteteacuterioration du couple

bull Activiteacute sexuelle

Seacutequelles (preacutesence gecircne et

prise en compte)

PsychotropesAdaptation positive

Adaptation neacutegativeAnne-Gaeumllle Le Corroller Soriano 2008

Rocircle reacuteellement neacutegligeable de santeacute sexuelle vie couple

Purpose To examine the impact of marital status on stage at diagnosis use of definitive therapy andcancer-specific mortality among each of the 10 leading causes of cancer-related death in the US

Methods We used the Surveillance Epidemiology and End Results program to identify 1260898 patients diagnosed in2004 through 2008 with lung colorectal breast pancreatic prostate liverintrahepatic bile duct non-Hodgkinlymphoma headneck ovarian or esophageal cancer We used multivariable logistic and Cox regression to analyze the734889 patients who had clinical and follow-up information available

Results Married patients were less likely to present with metastatic disease (adjusted odds ratio [OR] 083 95 CI082 to 084 P 001) more likely to receive definitive therapy (adjusted OR 153 95 CI 151 to 156 P 001) and lesslikely to die as a result of their cancer after adjusting for demographics stage and treatment (adjusted hazard ratio080 95 CI 079 to 081 P 001) than unmarried patients These associations remained significant when eachindividual cancer was analyzed (P 05 for all end points for each malignancy) The benefit associated with marriage wasgreater in males than females for all outcome measures analyzed (P 001 in all cases) For prostate breast colorectalesophageal and headneck cancers the survival benefit associated with marriage was larger than the publishedsurvival benefit of chemotherapy

Conclusion Even after adjusting for known confounders unmarried patients are atsignificantly higher risk of presentation with metastatic cancer undertreatment and deathresulting from their cancer This study highlights the potentially significant impact that socialsupport can have on cancer detection treatment and survival

Marital Status and Survival in Patients With Cancer

Aiser AA et al J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

CancerType of

ChemotherapyStudy

Population Evaluated in Chemotherapy Study

Chemotherapy ReferenceHR for

Chemotherapy

HR for Marriage in

Present Study

Prostate Randomized trial25

Metastatic hormone-resistant prostate

cancer

Docetaxel every 3 weeks

Mitoxantrone 079 074

Breast Meta-analysis26 Early breast cancerAnthracycline-

basedNo

chemotherapy084 078

Lung Systematic review27 Stage I-III nonndashsmall-cell lung cancer

AnyNo

chemotherapy071 085

Colorectal Randomized trial28 T3-T4 resectable rectal cancer

Adjuvant fluorouracil

and leucovorin

No adjuvant chemotherapy

085 072

Pancreatic Randomized trial29 Resectable pancreatic cancer

FluorouracilNo

chemotherapy071 087

Liver IHBD Randomized trial30

Advanced hepatocellular

carcinomaSorafenib

No chemotherapy

069 088

Esophageal Meta-analysis31 Resectable esophageal cancer

AnyNo

chemotherapy087 077

Ovarian Systematic review32 Early-stage epithelial ovarian cancer

AnyNo

chemotherapy074 087

Headneck Meta-analysis33 Nonmetastatic head and neck cancer

AnyNo

chemotherapy087 067

Comparison of HRs for overall survival associated with chemotherapy (based on

prior literature) with cancer-specific survival associated with marriage (in the

present study) in patients with solid malignancies

Aizer AA et al Marital Status and Survival in Patients With Cancer J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

Pour les cancers de prostate du sein

colorectal oesophage et ORL le

beacuteneacutefice en terme de survie lieacute au

mariage est supeacuterieur agrave ceux publieacutes

pour la chimiotheacuterapie

Santeacute sexuelle et vie intime = marqueurs cliniques pertinents (HF) pour deacutetecter deacutetresse deacutepression

et QdV bien-ecirctre)

Interrogatoire +++ questionnaire type eacutechelle visuelle deacutetresse

Cancers = morbiditeacute sexuelle importante avec iatrogeacutenie majeure

Souvent laquo brutaleraquo = information preacutevention reacutehabilitation

origine multifactorielle

Enjeux prioriteacutes et impacts

sexuels = tregraves inhomogegravenes en

fonction du cancer (stade pronostic

traitement) et du patient (acircge comorbiditeacutes

projets de vie et proximologie)

Traitement souvent multimodal = iatrogeacutenie et morbiditeacute santeacute sexuelle vie intime croissantes

Chaque eacutetape prioriteacutes propres au cancer et agrave son traitement au patient etaux soignantsPas une annonce mais une succession drsquoannoncePour optimiser systeacutematiser un espace temps et des supports facilitateurs (associations patients)

Patient couple Professionnels de santeacute

Demande information = 100 informer = tous soignants

Si dysfonction sexuelle distinguer si simple ou complexe

13 non demandeurs ++ informer traitement possible

13 demandeur si simple accessible majoriteacute soignants

13 tregraves demandeurs si complexe = orienter fonction

nature eacutetiologie DS

Reacutealiteacute du terrain ouhellip il faut deacutemystifierla pathologie sexuelle

Notion capitaleprobleacutematiques oncosexuelles

=responsabiliteacute et compeacutetence de la

grande majoriteacute = soins primaires +++ (preacutevention prise en charge hors fertiliteacute)

Prise en charge personnaliseacutee= multiforme et adapteacutee DS + attentes demandes besoins du patient et couple

= information eacuteducation theacuterapeutique traitement

Regravegles de bonnes pratiques cliniques Diagnostic situationnel et eacuteducatif

Reacutefeacuterences guidelines EAU ISSM JSM AFSOS

Nouvelle approche = renforcer la deacutefense lutte contre le laquo preacutedateur raquo (cancer) en ciblant aussi la laquo proie raquo (malade)

Early palliative care integrated into standard oncological therapy can prolong survival compared with standard oncologic therapy for second-line metastatic non-small cell lung cancer Adapted from Temel JS Greer JA Muzikansky A et al Early palliative care for patients with metastatic non-small-cell lung cancer N Engl J Med 2010363733ndash742 with permission

Avanceacutee majeure reacutecente

Association between physical activity (PA) and mortality in colorectal cancer A meta‐analysis of prospective cohort studies

International Journal of Cancer Je Y et al 20131331905-1913httponlinelibrarywileycomdoi101002ijc28208fullijc28208-fig-0002

In conclusions both prediagnosis and postdiagnosis PA were associated with reduced colorectal cancer-specific

mortality and all-cause mortality

prediagnosis postdiagnosis

Comment ameacuteliorer le mode de vie drsquoun malade canceacutereux

1 Donrsquot smoke2 Avoid secondhand smoke3 Exercise regularly4 Avoid weight gain5 Eat a healthy diet6 Drink alcohol in moderation if at all7 Stay connected with friends family and

other survivors8 Get screening tests and go to your regular

check-ups

9 Enjoy your sexual intimate life

Available at httpwwwcancernewsincontextorg

Eight ways to stay healthy after cancer an evidence-based message Kathleen Y Wolin Hank Dart and Graham A ColditzCancer Causes Control 2013 May 24(5) 827ndash837

Apregraves lrsquoAPAhellip lrsquoAIA (activiteacute intime adapteacutee ) ++++

Pourquoi prendre en charge la sexualiteacute en cas de cancers gyneacutecologiques en 2015

bull Exigences meacutedicales

ndash maladie souvent chronique = probleacutematique QdV et bien-ecirctre

ndash demande besoin forts et leacutegitimes de preacuteservation retour agrave une laquo normaliteacute raquo y comprishellip sexuelle (malades proches)

ndash preacutevalence trop eacuteleveacutee de soins de support non satisfaits ++

ndash ameacuteliore ajustement au cancer ++

ndash relativiser car un sujet sur deux nrsquoest pas ou peu concerneacute

ndash prise en charge scientifique et humaniste (meacutedecine personnaliseacutee)

bull Demandes socieacutetales

ndash Plans cancer = inteacutegrer parcours de vie dans parcours de soins

ndash reacuteduire ineacutegaliteacutes accegraves qualiteacute des soins car reacuteponses soignantes insuffisantes (eacutechelon individuel et institutionnel)

fait partie inteacutegrante du soin oncologique

2010

4 Toulouse6-7 Octobre 2015

Structuration de lrsquooffre de formations en oncosexologie

Niveau 3 expertise

DIU drsquooncosexologie

Formations de niveau 2 formations courtes non diplomantes (mooc seacuteminaires preacutesentiels)

Formations de niveau 1

seacuteminaires courts drsquoinitiation et sensibilisation des soignants Identifier les pb

Informer orienter

Informer conseiller eacuteduquer eacutevaluer prendre en charge

Page 6: Cancers gynécologiques et sexualité - OncoBretagne · Les fondamentaux à connaitre par tout ... sexuelles =objectif contemporain prise en charge du cancer ... Positions Incontinences

Deacutefinitions OMS

bull laquo La santeacute est un eacutetat de complet bien-ecirctre physique mental etsocial et ne consiste pas seulement en une absence de maladie oudrsquoinfirmiteacute raquo OMS 1946

bull laquo La santeacute sexuelle est lrsquointeacutegration des aspects somatiquesaffectifs intellectuels et sociaux de lrsquoecirctre sexueacute de faccedilon agraveparvenir agrave un enrichissement et un eacutepanouissement de lapersonnaliteacute humaine de la communication et de lrsquoamour raquo OMS

1975

Organisation Mondiale de la Santeacute (OMS) Deacutefinition de la santeacute de lrsquoOMS [en ligne] Disponible sur http www whointaboutdefinitionfrprinthtml (consulteacute en 2014)bien

Cinq dimensions pour approche soignante moderne = personnaliseacutee

1 santeacute physique 2 santeacute mentale 3 santeacute sexuelle 4 mode de vie5 bien-ecirctre QdV

Lindau ST Gavrilova N Anderson D Sexual morbidity in very long term survivors of vaginal

and cervical cancer a comparison to national norms Gynecol Oncol 2007106413-8

Paramegravetre patient partenaire couple

La vie sexuelle quelle importance

- larges variations inter et intra-individuelle

- multifactorielle (fonction partenaire eacutetat de santeacute temporaliteacute)

29

39

3213

considegravere leur sexualiteacute comme essentielle outregraves importante

13assez important

13peu ou pas important

Les points cardinaux de la sexualiteacute enquecircte Lilly-IPSOS 2004 eacutechantillon 1000 Hgt 34 ans (acircge moyen 52) 8O ayant un(e)

partenaire sexuel

Reacutesultats identiques dans population adulte

atteintes de cancer et de maladies chroniques

+++

Morbiditeacute sexuelle (effets indeacutesirables) varie grade 0 agrave

3 selon individus couples meacutedecins ethellip

temps

Cancer et sexualiteacuteTrois dimensions essentielles

Biologique Identitaire

Relationnelle

Pathologies sexuelles = 1 2 ou 3 dysfonctionnement(s)ET souffrance mal-ecirctre lieacutes au(x) dysfonctionnement(s)

Couple = dimension essentielle de la vie sexuelle

bull Toutes les dimensions de la sexualiteacute = concerneacutees mais 3 principales

1 physique = dyspareunie modification vaginale et diminution activiteacute sexuelle

2 psychologique = baisse deacutesir alteacuterations image corporelle anxieacuteteacute lieacutee

performance sexuelle

3 sociale = difficulteacute conserver rocircle social anteacuterieur distanciation eacutemotionnelle

du partenaire sentiment modification de lrsquointeacuterecirct sexuel du partenaire

bull Majoriteacute de eacutetudes srsquointeacuteressent surtout agrave la dimension physique de la sexualiteacute tregraves

peu sur aspects psycho-eacuteducationnels

bull Les professionnels de santeacute doivent ecirctre plus attentifs aux besoins psychologiques

et sociaux

Quid des preacuteoccupations sexuelles des patientesatteintes de cancers gyneacutecologiques

Que dit la litteacuterature

Abbott-Anderson K Kwekkeboom KL A systematic review of sexual concerns reported by gynecological cancer survivorsGynecol Oncol2012124477-89

Vie sexuelle intime = multifactoriel

Cancers et sexualiteacuteQui est potentiellement concerneacute

bull Tous les patient(e)s = oui (directement ou non )

bull Peu de cancers laquo asexueacutes raquo et trop de cancers laquo orphelins raquo (ORL digestifs heacutemopathieshellip)

bull A tout acircge = souvent (y compris seniors +++)

bull Mais aussi tregraves souvent tous les proches

partenaire +++ parents enfants

bull Soit pregraves de 5 millions drsquoadultes en France

Eton et al Cancer 2005 Beck et al Urol Oncol 2009 Street et al Eur J Cancer Care 2O1O Bondil Habold La Lettre du canceacuterologue 2012 Colson MH et al Prog Urol 2012

Ougrave situer cancer et sexualiteacute

Oncopeacutediatrie

Oncogeacuteriatrie

Oncofertiliteacute

Oncoplastie

Oncogeacuteneacutetique

Monde de lrsquooncologie

Cancer et sexualiteacuteOncosexologie

Soins de support

Bondil et al Bull Cancer 201299 499

Nouvelles offres de soins de support dans le PPS

Hui D et al Support Care Cancer Mar 2013 21(3) 659ndash685 A conceptual framework toward understanding ldquosupportive carerdquo ldquopalliative carerdquo and ldquohospice carerdquo Under this model ldquohospice carerdquo is part of ldquopalliative carerdquo which in turn is part of ldquosupportive carerdquo Importantly the dashed boxes illustrate the evolving nature of these definitions to expand their scope of service A increasing number of articles suggest that ldquopalliative carerdquo should start from the time of diagnosis Other distinguishing features among the three terms are listed on the right hand side

Oncosexologie oncofertiliteacute

Soins oncologiques de support = recommandationactuelle de mise en place preacutecoce dans PPS

Parcours de soins et dehellip vie

Conseacutequences des cancers H-Fsur la vie intime priveacutee = 1egravere reacutealiteacute

bull Sexualiteacute encore souvent perturbeacutee = 65

bull Kc caviteacute pelvienne = 89 H et 75 F

bull Fertiliteacute souvent compromise = 37 F en acircge de procreacuteer et 30 H

bull Relations de couple = le plus souvent preacuteserveacutees (55) ou renforceacutees (37)

Particulariteacutes

difficulteacutes seacutequelles sexuelles ou intimes souvent brutales et durent longtemps

Irruption du cancer dans parcours de vie couple modifie tregraves souvent les prioriteacutes de vie

Quels troubles sexuels

De multiples perturbations attendues agrave diffeacuterents niveaux de la reacuteponse physiologique

Dysorgasmies

Aneacutejaculation

Modifications des perceptions

orgastiques

Douleurs

Incontinences

Perturbation des rapports

Dyspareunies

Douleurs

Dyspneacutees

Positions

Incontinences

Troubles du deacutesir

Psychogegravenes

- Blocages sensoriels vue

odeurs bruits touchers

-Alteacuteration de la motivation

-Communication insuffisante

Iatrogegravenes

- direct chirurgie

radiotheacuterapie meacutedicamenteux

hormonotheacuterapie

- indirect effets secondaires

type fatigue nauseacuteeshellip

Troubles de lrsquoexcitation

Dysfonction Eacuterectile

Seacutecheresse vaginale

Modification des

scriptshabitudes

E

P

O

R

EP

O

R

E = Excitation

P = Plateau

O = Orgasme

R = Reacutesolution

HOMME

FEMME

Phases physiologiques(drsquoapregraves le scheacutema de Masters et Johnson)

E

Reacutefeacuterentiel AFSOS laquo Cancer santeacute sexuelle vie intime raquo disponible sur afosorg

orgasmurieFibrose (localiseacutee

ou eacutetendue)

Lindau ST Gavrilova N Anderson D Sexual morbidity in very long term survivors of vaginal and cervical cancer a comparison to

national norms Gynecol Oncol 2007106413-8

Cancers gyneacutecologiques et morbiditeacute sexuelle chez laquo survivantes raquo = une reacutealiteacute

Hill EK Assessing Gynecologic and Breast Cancer Survivorsrsquo Sexual Health Care Needs (Sexual Care Needs of Cancer Survivors) Cancer 2011 117 2643ndash2651

bull 7 ont beacuteneacuteficieacute drsquoune aide

bull 416 inteacuteresseacutees par prise en charge

bull gt 30 souhaiteraient consulter un meacutedecin pour ce problegraveme

bull 35 souhaiteraient ecirctre contacteacutees si programme formaliseacute mis en place

bull femmes plus jeunes et apregraves un an de traitement = les plus demandeuses population n = 261 acircge moyen 55 dont 23 avec partenaire

cancers gyneacutecologiques 912 (ovaire trompe peacuteritoneacuteal 36

endomegravetre 322 col 188 vulve vagin 42) et sein 88

Cancers gyneacutecologiques et sexualiteacuteDemande reacuteelle mais ni satisfaisante ni satisfaite

Lever le silence pour autoriser agrave en parler et leacutegitimer la demande =

enjeu majeur

2e reacutealiteacute dialogue difficile + deacuteficit drsquoinformation = reacuteelle ineacutegaliteacute drsquoaccegraves aux soins

Variables drsquoajustement mental agrave la maladie canceacutereuse(cognitives comportementales et eacutemotionnelles)

bull Information (PP)

bull Soutien affectif et moral

des amis et de la famille (PP)

bull Activiteacute sexuelle (PP)

bull Qualiteacute de vie physique (PP)

bull Qualiteacute de vie mentale (PP)

Esprit combatif Deacutetresse

bull Information

bull Deacutesir soutien psy

bull Non satisfaits de leur suivi

bull Soutien affectif et moral

bull Deacuteteacuterioration du couple

bull Activiteacute sexuelle

Seacutequelles (preacutesence gecircne et

prise en compte)

PsychotropesAdaptation positive

Adaptation neacutegativeAnne-Gaeumllle Le Corroller Soriano 2008

Rocircle reacuteellement neacutegligeable de santeacute sexuelle vie couple

Purpose To examine the impact of marital status on stage at diagnosis use of definitive therapy andcancer-specific mortality among each of the 10 leading causes of cancer-related death in the US

Methods We used the Surveillance Epidemiology and End Results program to identify 1260898 patients diagnosed in2004 through 2008 with lung colorectal breast pancreatic prostate liverintrahepatic bile duct non-Hodgkinlymphoma headneck ovarian or esophageal cancer We used multivariable logistic and Cox regression to analyze the734889 patients who had clinical and follow-up information available

Results Married patients were less likely to present with metastatic disease (adjusted odds ratio [OR] 083 95 CI082 to 084 P 001) more likely to receive definitive therapy (adjusted OR 153 95 CI 151 to 156 P 001) and lesslikely to die as a result of their cancer after adjusting for demographics stage and treatment (adjusted hazard ratio080 95 CI 079 to 081 P 001) than unmarried patients These associations remained significant when eachindividual cancer was analyzed (P 05 for all end points for each malignancy) The benefit associated with marriage wasgreater in males than females for all outcome measures analyzed (P 001 in all cases) For prostate breast colorectalesophageal and headneck cancers the survival benefit associated with marriage was larger than the publishedsurvival benefit of chemotherapy

Conclusion Even after adjusting for known confounders unmarried patients are atsignificantly higher risk of presentation with metastatic cancer undertreatment and deathresulting from their cancer This study highlights the potentially significant impact that socialsupport can have on cancer detection treatment and survival

Marital Status and Survival in Patients With Cancer

Aiser AA et al J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

CancerType of

ChemotherapyStudy

Population Evaluated in Chemotherapy Study

Chemotherapy ReferenceHR for

Chemotherapy

HR for Marriage in

Present Study

Prostate Randomized trial25

Metastatic hormone-resistant prostate

cancer

Docetaxel every 3 weeks

Mitoxantrone 079 074

Breast Meta-analysis26 Early breast cancerAnthracycline-

basedNo

chemotherapy084 078

Lung Systematic review27 Stage I-III nonndashsmall-cell lung cancer

AnyNo

chemotherapy071 085

Colorectal Randomized trial28 T3-T4 resectable rectal cancer

Adjuvant fluorouracil

and leucovorin

No adjuvant chemotherapy

085 072

Pancreatic Randomized trial29 Resectable pancreatic cancer

FluorouracilNo

chemotherapy071 087

Liver IHBD Randomized trial30

Advanced hepatocellular

carcinomaSorafenib

No chemotherapy

069 088

Esophageal Meta-analysis31 Resectable esophageal cancer

AnyNo

chemotherapy087 077

Ovarian Systematic review32 Early-stage epithelial ovarian cancer

AnyNo

chemotherapy074 087

Headneck Meta-analysis33 Nonmetastatic head and neck cancer

AnyNo

chemotherapy087 067

Comparison of HRs for overall survival associated with chemotherapy (based on

prior literature) with cancer-specific survival associated with marriage (in the

present study) in patients with solid malignancies

Aizer AA et al Marital Status and Survival in Patients With Cancer J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

Pour les cancers de prostate du sein

colorectal oesophage et ORL le

beacuteneacutefice en terme de survie lieacute au

mariage est supeacuterieur agrave ceux publieacutes

pour la chimiotheacuterapie

Santeacute sexuelle et vie intime = marqueurs cliniques pertinents (HF) pour deacutetecter deacutetresse deacutepression

et QdV bien-ecirctre)

Interrogatoire +++ questionnaire type eacutechelle visuelle deacutetresse

Cancers = morbiditeacute sexuelle importante avec iatrogeacutenie majeure

Souvent laquo brutaleraquo = information preacutevention reacutehabilitation

origine multifactorielle

Enjeux prioriteacutes et impacts

sexuels = tregraves inhomogegravenes en

fonction du cancer (stade pronostic

traitement) et du patient (acircge comorbiditeacutes

projets de vie et proximologie)

Traitement souvent multimodal = iatrogeacutenie et morbiditeacute santeacute sexuelle vie intime croissantes

Chaque eacutetape prioriteacutes propres au cancer et agrave son traitement au patient etaux soignantsPas une annonce mais une succession drsquoannoncePour optimiser systeacutematiser un espace temps et des supports facilitateurs (associations patients)

Patient couple Professionnels de santeacute

Demande information = 100 informer = tous soignants

Si dysfonction sexuelle distinguer si simple ou complexe

13 non demandeurs ++ informer traitement possible

13 demandeur si simple accessible majoriteacute soignants

13 tregraves demandeurs si complexe = orienter fonction

nature eacutetiologie DS

Reacutealiteacute du terrain ouhellip il faut deacutemystifierla pathologie sexuelle

Notion capitaleprobleacutematiques oncosexuelles

=responsabiliteacute et compeacutetence de la

grande majoriteacute = soins primaires +++ (preacutevention prise en charge hors fertiliteacute)

Prise en charge personnaliseacutee= multiforme et adapteacutee DS + attentes demandes besoins du patient et couple

= information eacuteducation theacuterapeutique traitement

Regravegles de bonnes pratiques cliniques Diagnostic situationnel et eacuteducatif

Reacutefeacuterences guidelines EAU ISSM JSM AFSOS

Nouvelle approche = renforcer la deacutefense lutte contre le laquo preacutedateur raquo (cancer) en ciblant aussi la laquo proie raquo (malade)

Early palliative care integrated into standard oncological therapy can prolong survival compared with standard oncologic therapy for second-line metastatic non-small cell lung cancer Adapted from Temel JS Greer JA Muzikansky A et al Early palliative care for patients with metastatic non-small-cell lung cancer N Engl J Med 2010363733ndash742 with permission

Avanceacutee majeure reacutecente

Association between physical activity (PA) and mortality in colorectal cancer A meta‐analysis of prospective cohort studies

International Journal of Cancer Je Y et al 20131331905-1913httponlinelibrarywileycomdoi101002ijc28208fullijc28208-fig-0002

In conclusions both prediagnosis and postdiagnosis PA were associated with reduced colorectal cancer-specific

mortality and all-cause mortality

prediagnosis postdiagnosis

Comment ameacuteliorer le mode de vie drsquoun malade canceacutereux

1 Donrsquot smoke2 Avoid secondhand smoke3 Exercise regularly4 Avoid weight gain5 Eat a healthy diet6 Drink alcohol in moderation if at all7 Stay connected with friends family and

other survivors8 Get screening tests and go to your regular

check-ups

9 Enjoy your sexual intimate life

Available at httpwwwcancernewsincontextorg

Eight ways to stay healthy after cancer an evidence-based message Kathleen Y Wolin Hank Dart and Graham A ColditzCancer Causes Control 2013 May 24(5) 827ndash837

Apregraves lrsquoAPAhellip lrsquoAIA (activiteacute intime adapteacutee ) ++++

Pourquoi prendre en charge la sexualiteacute en cas de cancers gyneacutecologiques en 2015

bull Exigences meacutedicales

ndash maladie souvent chronique = probleacutematique QdV et bien-ecirctre

ndash demande besoin forts et leacutegitimes de preacuteservation retour agrave une laquo normaliteacute raquo y comprishellip sexuelle (malades proches)

ndash preacutevalence trop eacuteleveacutee de soins de support non satisfaits ++

ndash ameacuteliore ajustement au cancer ++

ndash relativiser car un sujet sur deux nrsquoest pas ou peu concerneacute

ndash prise en charge scientifique et humaniste (meacutedecine personnaliseacutee)

bull Demandes socieacutetales

ndash Plans cancer = inteacutegrer parcours de vie dans parcours de soins

ndash reacuteduire ineacutegaliteacutes accegraves qualiteacute des soins car reacuteponses soignantes insuffisantes (eacutechelon individuel et institutionnel)

fait partie inteacutegrante du soin oncologique

2010

4 Toulouse6-7 Octobre 2015

Structuration de lrsquooffre de formations en oncosexologie

Niveau 3 expertise

DIU drsquooncosexologie

Formations de niveau 2 formations courtes non diplomantes (mooc seacuteminaires preacutesentiels)

Formations de niveau 1

seacuteminaires courts drsquoinitiation et sensibilisation des soignants Identifier les pb

Informer orienter

Informer conseiller eacuteduquer eacutevaluer prendre en charge

Page 7: Cancers gynécologiques et sexualité - OncoBretagne · Les fondamentaux à connaitre par tout ... sexuelles =objectif contemporain prise en charge du cancer ... Positions Incontinences

Lindau ST Gavrilova N Anderson D Sexual morbidity in very long term survivors of vaginal

and cervical cancer a comparison to national norms Gynecol Oncol 2007106413-8

Paramegravetre patient partenaire couple

La vie sexuelle quelle importance

- larges variations inter et intra-individuelle

- multifactorielle (fonction partenaire eacutetat de santeacute temporaliteacute)

29

39

3213

considegravere leur sexualiteacute comme essentielle outregraves importante

13assez important

13peu ou pas important

Les points cardinaux de la sexualiteacute enquecircte Lilly-IPSOS 2004 eacutechantillon 1000 Hgt 34 ans (acircge moyen 52) 8O ayant un(e)

partenaire sexuel

Reacutesultats identiques dans population adulte

atteintes de cancer et de maladies chroniques

+++

Morbiditeacute sexuelle (effets indeacutesirables) varie grade 0 agrave

3 selon individus couples meacutedecins ethellip

temps

Cancer et sexualiteacuteTrois dimensions essentielles

Biologique Identitaire

Relationnelle

Pathologies sexuelles = 1 2 ou 3 dysfonctionnement(s)ET souffrance mal-ecirctre lieacutes au(x) dysfonctionnement(s)

Couple = dimension essentielle de la vie sexuelle

bull Toutes les dimensions de la sexualiteacute = concerneacutees mais 3 principales

1 physique = dyspareunie modification vaginale et diminution activiteacute sexuelle

2 psychologique = baisse deacutesir alteacuterations image corporelle anxieacuteteacute lieacutee

performance sexuelle

3 sociale = difficulteacute conserver rocircle social anteacuterieur distanciation eacutemotionnelle

du partenaire sentiment modification de lrsquointeacuterecirct sexuel du partenaire

bull Majoriteacute de eacutetudes srsquointeacuteressent surtout agrave la dimension physique de la sexualiteacute tregraves

peu sur aspects psycho-eacuteducationnels

bull Les professionnels de santeacute doivent ecirctre plus attentifs aux besoins psychologiques

et sociaux

Quid des preacuteoccupations sexuelles des patientesatteintes de cancers gyneacutecologiques

Que dit la litteacuterature

Abbott-Anderson K Kwekkeboom KL A systematic review of sexual concerns reported by gynecological cancer survivorsGynecol Oncol2012124477-89

Vie sexuelle intime = multifactoriel

Cancers et sexualiteacuteQui est potentiellement concerneacute

bull Tous les patient(e)s = oui (directement ou non )

bull Peu de cancers laquo asexueacutes raquo et trop de cancers laquo orphelins raquo (ORL digestifs heacutemopathieshellip)

bull A tout acircge = souvent (y compris seniors +++)

bull Mais aussi tregraves souvent tous les proches

partenaire +++ parents enfants

bull Soit pregraves de 5 millions drsquoadultes en France

Eton et al Cancer 2005 Beck et al Urol Oncol 2009 Street et al Eur J Cancer Care 2O1O Bondil Habold La Lettre du canceacuterologue 2012 Colson MH et al Prog Urol 2012

Ougrave situer cancer et sexualiteacute

Oncopeacutediatrie

Oncogeacuteriatrie

Oncofertiliteacute

Oncoplastie

Oncogeacuteneacutetique

Monde de lrsquooncologie

Cancer et sexualiteacuteOncosexologie

Soins de support

Bondil et al Bull Cancer 201299 499

Nouvelles offres de soins de support dans le PPS

Hui D et al Support Care Cancer Mar 2013 21(3) 659ndash685 A conceptual framework toward understanding ldquosupportive carerdquo ldquopalliative carerdquo and ldquohospice carerdquo Under this model ldquohospice carerdquo is part of ldquopalliative carerdquo which in turn is part of ldquosupportive carerdquo Importantly the dashed boxes illustrate the evolving nature of these definitions to expand their scope of service A increasing number of articles suggest that ldquopalliative carerdquo should start from the time of diagnosis Other distinguishing features among the three terms are listed on the right hand side

Oncosexologie oncofertiliteacute

Soins oncologiques de support = recommandationactuelle de mise en place preacutecoce dans PPS

Parcours de soins et dehellip vie

Conseacutequences des cancers H-Fsur la vie intime priveacutee = 1egravere reacutealiteacute

bull Sexualiteacute encore souvent perturbeacutee = 65

bull Kc caviteacute pelvienne = 89 H et 75 F

bull Fertiliteacute souvent compromise = 37 F en acircge de procreacuteer et 30 H

bull Relations de couple = le plus souvent preacuteserveacutees (55) ou renforceacutees (37)

Particulariteacutes

difficulteacutes seacutequelles sexuelles ou intimes souvent brutales et durent longtemps

Irruption du cancer dans parcours de vie couple modifie tregraves souvent les prioriteacutes de vie

Quels troubles sexuels

De multiples perturbations attendues agrave diffeacuterents niveaux de la reacuteponse physiologique

Dysorgasmies

Aneacutejaculation

Modifications des perceptions

orgastiques

Douleurs

Incontinences

Perturbation des rapports

Dyspareunies

Douleurs

Dyspneacutees

Positions

Incontinences

Troubles du deacutesir

Psychogegravenes

- Blocages sensoriels vue

odeurs bruits touchers

-Alteacuteration de la motivation

-Communication insuffisante

Iatrogegravenes

- direct chirurgie

radiotheacuterapie meacutedicamenteux

hormonotheacuterapie

- indirect effets secondaires

type fatigue nauseacuteeshellip

Troubles de lrsquoexcitation

Dysfonction Eacuterectile

Seacutecheresse vaginale

Modification des

scriptshabitudes

E

P

O

R

EP

O

R

E = Excitation

P = Plateau

O = Orgasme

R = Reacutesolution

HOMME

FEMME

Phases physiologiques(drsquoapregraves le scheacutema de Masters et Johnson)

E

Reacutefeacuterentiel AFSOS laquo Cancer santeacute sexuelle vie intime raquo disponible sur afosorg

orgasmurieFibrose (localiseacutee

ou eacutetendue)

Lindau ST Gavrilova N Anderson D Sexual morbidity in very long term survivors of vaginal and cervical cancer a comparison to

national norms Gynecol Oncol 2007106413-8

Cancers gyneacutecologiques et morbiditeacute sexuelle chez laquo survivantes raquo = une reacutealiteacute

Hill EK Assessing Gynecologic and Breast Cancer Survivorsrsquo Sexual Health Care Needs (Sexual Care Needs of Cancer Survivors) Cancer 2011 117 2643ndash2651

bull 7 ont beacuteneacuteficieacute drsquoune aide

bull 416 inteacuteresseacutees par prise en charge

bull gt 30 souhaiteraient consulter un meacutedecin pour ce problegraveme

bull 35 souhaiteraient ecirctre contacteacutees si programme formaliseacute mis en place

bull femmes plus jeunes et apregraves un an de traitement = les plus demandeuses population n = 261 acircge moyen 55 dont 23 avec partenaire

cancers gyneacutecologiques 912 (ovaire trompe peacuteritoneacuteal 36

endomegravetre 322 col 188 vulve vagin 42) et sein 88

Cancers gyneacutecologiques et sexualiteacuteDemande reacuteelle mais ni satisfaisante ni satisfaite

Lever le silence pour autoriser agrave en parler et leacutegitimer la demande =

enjeu majeur

2e reacutealiteacute dialogue difficile + deacuteficit drsquoinformation = reacuteelle ineacutegaliteacute drsquoaccegraves aux soins

Variables drsquoajustement mental agrave la maladie canceacutereuse(cognitives comportementales et eacutemotionnelles)

bull Information (PP)

bull Soutien affectif et moral

des amis et de la famille (PP)

bull Activiteacute sexuelle (PP)

bull Qualiteacute de vie physique (PP)

bull Qualiteacute de vie mentale (PP)

Esprit combatif Deacutetresse

bull Information

bull Deacutesir soutien psy

bull Non satisfaits de leur suivi

bull Soutien affectif et moral

bull Deacuteteacuterioration du couple

bull Activiteacute sexuelle

Seacutequelles (preacutesence gecircne et

prise en compte)

PsychotropesAdaptation positive

Adaptation neacutegativeAnne-Gaeumllle Le Corroller Soriano 2008

Rocircle reacuteellement neacutegligeable de santeacute sexuelle vie couple

Purpose To examine the impact of marital status on stage at diagnosis use of definitive therapy andcancer-specific mortality among each of the 10 leading causes of cancer-related death in the US

Methods We used the Surveillance Epidemiology and End Results program to identify 1260898 patients diagnosed in2004 through 2008 with lung colorectal breast pancreatic prostate liverintrahepatic bile duct non-Hodgkinlymphoma headneck ovarian or esophageal cancer We used multivariable logistic and Cox regression to analyze the734889 patients who had clinical and follow-up information available

Results Married patients were less likely to present with metastatic disease (adjusted odds ratio [OR] 083 95 CI082 to 084 P 001) more likely to receive definitive therapy (adjusted OR 153 95 CI 151 to 156 P 001) and lesslikely to die as a result of their cancer after adjusting for demographics stage and treatment (adjusted hazard ratio080 95 CI 079 to 081 P 001) than unmarried patients These associations remained significant when eachindividual cancer was analyzed (P 05 for all end points for each malignancy) The benefit associated with marriage wasgreater in males than females for all outcome measures analyzed (P 001 in all cases) For prostate breast colorectalesophageal and headneck cancers the survival benefit associated with marriage was larger than the publishedsurvival benefit of chemotherapy

Conclusion Even after adjusting for known confounders unmarried patients are atsignificantly higher risk of presentation with metastatic cancer undertreatment and deathresulting from their cancer This study highlights the potentially significant impact that socialsupport can have on cancer detection treatment and survival

Marital Status and Survival in Patients With Cancer

Aiser AA et al J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

CancerType of

ChemotherapyStudy

Population Evaluated in Chemotherapy Study

Chemotherapy ReferenceHR for

Chemotherapy

HR for Marriage in

Present Study

Prostate Randomized trial25

Metastatic hormone-resistant prostate

cancer

Docetaxel every 3 weeks

Mitoxantrone 079 074

Breast Meta-analysis26 Early breast cancerAnthracycline-

basedNo

chemotherapy084 078

Lung Systematic review27 Stage I-III nonndashsmall-cell lung cancer

AnyNo

chemotherapy071 085

Colorectal Randomized trial28 T3-T4 resectable rectal cancer

Adjuvant fluorouracil

and leucovorin

No adjuvant chemotherapy

085 072

Pancreatic Randomized trial29 Resectable pancreatic cancer

FluorouracilNo

chemotherapy071 087

Liver IHBD Randomized trial30

Advanced hepatocellular

carcinomaSorafenib

No chemotherapy

069 088

Esophageal Meta-analysis31 Resectable esophageal cancer

AnyNo

chemotherapy087 077

Ovarian Systematic review32 Early-stage epithelial ovarian cancer

AnyNo

chemotherapy074 087

Headneck Meta-analysis33 Nonmetastatic head and neck cancer

AnyNo

chemotherapy087 067

Comparison of HRs for overall survival associated with chemotherapy (based on

prior literature) with cancer-specific survival associated with marriage (in the

present study) in patients with solid malignancies

Aizer AA et al Marital Status and Survival in Patients With Cancer J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

Pour les cancers de prostate du sein

colorectal oesophage et ORL le

beacuteneacutefice en terme de survie lieacute au

mariage est supeacuterieur agrave ceux publieacutes

pour la chimiotheacuterapie

Santeacute sexuelle et vie intime = marqueurs cliniques pertinents (HF) pour deacutetecter deacutetresse deacutepression

et QdV bien-ecirctre)

Interrogatoire +++ questionnaire type eacutechelle visuelle deacutetresse

Cancers = morbiditeacute sexuelle importante avec iatrogeacutenie majeure

Souvent laquo brutaleraquo = information preacutevention reacutehabilitation

origine multifactorielle

Enjeux prioriteacutes et impacts

sexuels = tregraves inhomogegravenes en

fonction du cancer (stade pronostic

traitement) et du patient (acircge comorbiditeacutes

projets de vie et proximologie)

Traitement souvent multimodal = iatrogeacutenie et morbiditeacute santeacute sexuelle vie intime croissantes

Chaque eacutetape prioriteacutes propres au cancer et agrave son traitement au patient etaux soignantsPas une annonce mais une succession drsquoannoncePour optimiser systeacutematiser un espace temps et des supports facilitateurs (associations patients)

Patient couple Professionnels de santeacute

Demande information = 100 informer = tous soignants

Si dysfonction sexuelle distinguer si simple ou complexe

13 non demandeurs ++ informer traitement possible

13 demandeur si simple accessible majoriteacute soignants

13 tregraves demandeurs si complexe = orienter fonction

nature eacutetiologie DS

Reacutealiteacute du terrain ouhellip il faut deacutemystifierla pathologie sexuelle

Notion capitaleprobleacutematiques oncosexuelles

=responsabiliteacute et compeacutetence de la

grande majoriteacute = soins primaires +++ (preacutevention prise en charge hors fertiliteacute)

Prise en charge personnaliseacutee= multiforme et adapteacutee DS + attentes demandes besoins du patient et couple

= information eacuteducation theacuterapeutique traitement

Regravegles de bonnes pratiques cliniques Diagnostic situationnel et eacuteducatif

Reacutefeacuterences guidelines EAU ISSM JSM AFSOS

Nouvelle approche = renforcer la deacutefense lutte contre le laquo preacutedateur raquo (cancer) en ciblant aussi la laquo proie raquo (malade)

Early palliative care integrated into standard oncological therapy can prolong survival compared with standard oncologic therapy for second-line metastatic non-small cell lung cancer Adapted from Temel JS Greer JA Muzikansky A et al Early palliative care for patients with metastatic non-small-cell lung cancer N Engl J Med 2010363733ndash742 with permission

Avanceacutee majeure reacutecente

Association between physical activity (PA) and mortality in colorectal cancer A meta‐analysis of prospective cohort studies

International Journal of Cancer Je Y et al 20131331905-1913httponlinelibrarywileycomdoi101002ijc28208fullijc28208-fig-0002

In conclusions both prediagnosis and postdiagnosis PA were associated with reduced colorectal cancer-specific

mortality and all-cause mortality

prediagnosis postdiagnosis

Comment ameacuteliorer le mode de vie drsquoun malade canceacutereux

1 Donrsquot smoke2 Avoid secondhand smoke3 Exercise regularly4 Avoid weight gain5 Eat a healthy diet6 Drink alcohol in moderation if at all7 Stay connected with friends family and

other survivors8 Get screening tests and go to your regular

check-ups

9 Enjoy your sexual intimate life

Available at httpwwwcancernewsincontextorg

Eight ways to stay healthy after cancer an evidence-based message Kathleen Y Wolin Hank Dart and Graham A ColditzCancer Causes Control 2013 May 24(5) 827ndash837

Apregraves lrsquoAPAhellip lrsquoAIA (activiteacute intime adapteacutee ) ++++

Pourquoi prendre en charge la sexualiteacute en cas de cancers gyneacutecologiques en 2015

bull Exigences meacutedicales

ndash maladie souvent chronique = probleacutematique QdV et bien-ecirctre

ndash demande besoin forts et leacutegitimes de preacuteservation retour agrave une laquo normaliteacute raquo y comprishellip sexuelle (malades proches)

ndash preacutevalence trop eacuteleveacutee de soins de support non satisfaits ++

ndash ameacuteliore ajustement au cancer ++

ndash relativiser car un sujet sur deux nrsquoest pas ou peu concerneacute

ndash prise en charge scientifique et humaniste (meacutedecine personnaliseacutee)

bull Demandes socieacutetales

ndash Plans cancer = inteacutegrer parcours de vie dans parcours de soins

ndash reacuteduire ineacutegaliteacutes accegraves qualiteacute des soins car reacuteponses soignantes insuffisantes (eacutechelon individuel et institutionnel)

fait partie inteacutegrante du soin oncologique

2010

4 Toulouse6-7 Octobre 2015

Structuration de lrsquooffre de formations en oncosexologie

Niveau 3 expertise

DIU drsquooncosexologie

Formations de niveau 2 formations courtes non diplomantes (mooc seacuteminaires preacutesentiels)

Formations de niveau 1

seacuteminaires courts drsquoinitiation et sensibilisation des soignants Identifier les pb

Informer orienter

Informer conseiller eacuteduquer eacutevaluer prendre en charge

Page 8: Cancers gynécologiques et sexualité - OncoBretagne · Les fondamentaux à connaitre par tout ... sexuelles =objectif contemporain prise en charge du cancer ... Positions Incontinences

Paramegravetre patient partenaire couple

La vie sexuelle quelle importance

- larges variations inter et intra-individuelle

- multifactorielle (fonction partenaire eacutetat de santeacute temporaliteacute)

29

39

3213

considegravere leur sexualiteacute comme essentielle outregraves importante

13assez important

13peu ou pas important

Les points cardinaux de la sexualiteacute enquecircte Lilly-IPSOS 2004 eacutechantillon 1000 Hgt 34 ans (acircge moyen 52) 8O ayant un(e)

partenaire sexuel

Reacutesultats identiques dans population adulte

atteintes de cancer et de maladies chroniques

+++

Morbiditeacute sexuelle (effets indeacutesirables) varie grade 0 agrave

3 selon individus couples meacutedecins ethellip

temps

Cancer et sexualiteacuteTrois dimensions essentielles

Biologique Identitaire

Relationnelle

Pathologies sexuelles = 1 2 ou 3 dysfonctionnement(s)ET souffrance mal-ecirctre lieacutes au(x) dysfonctionnement(s)

Couple = dimension essentielle de la vie sexuelle

bull Toutes les dimensions de la sexualiteacute = concerneacutees mais 3 principales

1 physique = dyspareunie modification vaginale et diminution activiteacute sexuelle

2 psychologique = baisse deacutesir alteacuterations image corporelle anxieacuteteacute lieacutee

performance sexuelle

3 sociale = difficulteacute conserver rocircle social anteacuterieur distanciation eacutemotionnelle

du partenaire sentiment modification de lrsquointeacuterecirct sexuel du partenaire

bull Majoriteacute de eacutetudes srsquointeacuteressent surtout agrave la dimension physique de la sexualiteacute tregraves

peu sur aspects psycho-eacuteducationnels

bull Les professionnels de santeacute doivent ecirctre plus attentifs aux besoins psychologiques

et sociaux

Quid des preacuteoccupations sexuelles des patientesatteintes de cancers gyneacutecologiques

Que dit la litteacuterature

Abbott-Anderson K Kwekkeboom KL A systematic review of sexual concerns reported by gynecological cancer survivorsGynecol Oncol2012124477-89

Vie sexuelle intime = multifactoriel

Cancers et sexualiteacuteQui est potentiellement concerneacute

bull Tous les patient(e)s = oui (directement ou non )

bull Peu de cancers laquo asexueacutes raquo et trop de cancers laquo orphelins raquo (ORL digestifs heacutemopathieshellip)

bull A tout acircge = souvent (y compris seniors +++)

bull Mais aussi tregraves souvent tous les proches

partenaire +++ parents enfants

bull Soit pregraves de 5 millions drsquoadultes en France

Eton et al Cancer 2005 Beck et al Urol Oncol 2009 Street et al Eur J Cancer Care 2O1O Bondil Habold La Lettre du canceacuterologue 2012 Colson MH et al Prog Urol 2012

Ougrave situer cancer et sexualiteacute

Oncopeacutediatrie

Oncogeacuteriatrie

Oncofertiliteacute

Oncoplastie

Oncogeacuteneacutetique

Monde de lrsquooncologie

Cancer et sexualiteacuteOncosexologie

Soins de support

Bondil et al Bull Cancer 201299 499

Nouvelles offres de soins de support dans le PPS

Hui D et al Support Care Cancer Mar 2013 21(3) 659ndash685 A conceptual framework toward understanding ldquosupportive carerdquo ldquopalliative carerdquo and ldquohospice carerdquo Under this model ldquohospice carerdquo is part of ldquopalliative carerdquo which in turn is part of ldquosupportive carerdquo Importantly the dashed boxes illustrate the evolving nature of these definitions to expand their scope of service A increasing number of articles suggest that ldquopalliative carerdquo should start from the time of diagnosis Other distinguishing features among the three terms are listed on the right hand side

Oncosexologie oncofertiliteacute

Soins oncologiques de support = recommandationactuelle de mise en place preacutecoce dans PPS

Parcours de soins et dehellip vie

Conseacutequences des cancers H-Fsur la vie intime priveacutee = 1egravere reacutealiteacute

bull Sexualiteacute encore souvent perturbeacutee = 65

bull Kc caviteacute pelvienne = 89 H et 75 F

bull Fertiliteacute souvent compromise = 37 F en acircge de procreacuteer et 30 H

bull Relations de couple = le plus souvent preacuteserveacutees (55) ou renforceacutees (37)

Particulariteacutes

difficulteacutes seacutequelles sexuelles ou intimes souvent brutales et durent longtemps

Irruption du cancer dans parcours de vie couple modifie tregraves souvent les prioriteacutes de vie

Quels troubles sexuels

De multiples perturbations attendues agrave diffeacuterents niveaux de la reacuteponse physiologique

Dysorgasmies

Aneacutejaculation

Modifications des perceptions

orgastiques

Douleurs

Incontinences

Perturbation des rapports

Dyspareunies

Douleurs

Dyspneacutees

Positions

Incontinences

Troubles du deacutesir

Psychogegravenes

- Blocages sensoriels vue

odeurs bruits touchers

-Alteacuteration de la motivation

-Communication insuffisante

Iatrogegravenes

- direct chirurgie

radiotheacuterapie meacutedicamenteux

hormonotheacuterapie

- indirect effets secondaires

type fatigue nauseacuteeshellip

Troubles de lrsquoexcitation

Dysfonction Eacuterectile

Seacutecheresse vaginale

Modification des

scriptshabitudes

E

P

O

R

EP

O

R

E = Excitation

P = Plateau

O = Orgasme

R = Reacutesolution

HOMME

FEMME

Phases physiologiques(drsquoapregraves le scheacutema de Masters et Johnson)

E

Reacutefeacuterentiel AFSOS laquo Cancer santeacute sexuelle vie intime raquo disponible sur afosorg

orgasmurieFibrose (localiseacutee

ou eacutetendue)

Lindau ST Gavrilova N Anderson D Sexual morbidity in very long term survivors of vaginal and cervical cancer a comparison to

national norms Gynecol Oncol 2007106413-8

Cancers gyneacutecologiques et morbiditeacute sexuelle chez laquo survivantes raquo = une reacutealiteacute

Hill EK Assessing Gynecologic and Breast Cancer Survivorsrsquo Sexual Health Care Needs (Sexual Care Needs of Cancer Survivors) Cancer 2011 117 2643ndash2651

bull 7 ont beacuteneacuteficieacute drsquoune aide

bull 416 inteacuteresseacutees par prise en charge

bull gt 30 souhaiteraient consulter un meacutedecin pour ce problegraveme

bull 35 souhaiteraient ecirctre contacteacutees si programme formaliseacute mis en place

bull femmes plus jeunes et apregraves un an de traitement = les plus demandeuses population n = 261 acircge moyen 55 dont 23 avec partenaire

cancers gyneacutecologiques 912 (ovaire trompe peacuteritoneacuteal 36

endomegravetre 322 col 188 vulve vagin 42) et sein 88

Cancers gyneacutecologiques et sexualiteacuteDemande reacuteelle mais ni satisfaisante ni satisfaite

Lever le silence pour autoriser agrave en parler et leacutegitimer la demande =

enjeu majeur

2e reacutealiteacute dialogue difficile + deacuteficit drsquoinformation = reacuteelle ineacutegaliteacute drsquoaccegraves aux soins

Variables drsquoajustement mental agrave la maladie canceacutereuse(cognitives comportementales et eacutemotionnelles)

bull Information (PP)

bull Soutien affectif et moral

des amis et de la famille (PP)

bull Activiteacute sexuelle (PP)

bull Qualiteacute de vie physique (PP)

bull Qualiteacute de vie mentale (PP)

Esprit combatif Deacutetresse

bull Information

bull Deacutesir soutien psy

bull Non satisfaits de leur suivi

bull Soutien affectif et moral

bull Deacuteteacuterioration du couple

bull Activiteacute sexuelle

Seacutequelles (preacutesence gecircne et

prise en compte)

PsychotropesAdaptation positive

Adaptation neacutegativeAnne-Gaeumllle Le Corroller Soriano 2008

Rocircle reacuteellement neacutegligeable de santeacute sexuelle vie couple

Purpose To examine the impact of marital status on stage at diagnosis use of definitive therapy andcancer-specific mortality among each of the 10 leading causes of cancer-related death in the US

Methods We used the Surveillance Epidemiology and End Results program to identify 1260898 patients diagnosed in2004 through 2008 with lung colorectal breast pancreatic prostate liverintrahepatic bile duct non-Hodgkinlymphoma headneck ovarian or esophageal cancer We used multivariable logistic and Cox regression to analyze the734889 patients who had clinical and follow-up information available

Results Married patients were less likely to present with metastatic disease (adjusted odds ratio [OR] 083 95 CI082 to 084 P 001) more likely to receive definitive therapy (adjusted OR 153 95 CI 151 to 156 P 001) and lesslikely to die as a result of their cancer after adjusting for demographics stage and treatment (adjusted hazard ratio080 95 CI 079 to 081 P 001) than unmarried patients These associations remained significant when eachindividual cancer was analyzed (P 05 for all end points for each malignancy) The benefit associated with marriage wasgreater in males than females for all outcome measures analyzed (P 001 in all cases) For prostate breast colorectalesophageal and headneck cancers the survival benefit associated with marriage was larger than the publishedsurvival benefit of chemotherapy

Conclusion Even after adjusting for known confounders unmarried patients are atsignificantly higher risk of presentation with metastatic cancer undertreatment and deathresulting from their cancer This study highlights the potentially significant impact that socialsupport can have on cancer detection treatment and survival

Marital Status and Survival in Patients With Cancer

Aiser AA et al J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

CancerType of

ChemotherapyStudy

Population Evaluated in Chemotherapy Study

Chemotherapy ReferenceHR for

Chemotherapy

HR for Marriage in

Present Study

Prostate Randomized trial25

Metastatic hormone-resistant prostate

cancer

Docetaxel every 3 weeks

Mitoxantrone 079 074

Breast Meta-analysis26 Early breast cancerAnthracycline-

basedNo

chemotherapy084 078

Lung Systematic review27 Stage I-III nonndashsmall-cell lung cancer

AnyNo

chemotherapy071 085

Colorectal Randomized trial28 T3-T4 resectable rectal cancer

Adjuvant fluorouracil

and leucovorin

No adjuvant chemotherapy

085 072

Pancreatic Randomized trial29 Resectable pancreatic cancer

FluorouracilNo

chemotherapy071 087

Liver IHBD Randomized trial30

Advanced hepatocellular

carcinomaSorafenib

No chemotherapy

069 088

Esophageal Meta-analysis31 Resectable esophageal cancer

AnyNo

chemotherapy087 077

Ovarian Systematic review32 Early-stage epithelial ovarian cancer

AnyNo

chemotherapy074 087

Headneck Meta-analysis33 Nonmetastatic head and neck cancer

AnyNo

chemotherapy087 067

Comparison of HRs for overall survival associated with chemotherapy (based on

prior literature) with cancer-specific survival associated with marriage (in the

present study) in patients with solid malignancies

Aizer AA et al Marital Status and Survival in Patients With Cancer J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

Pour les cancers de prostate du sein

colorectal oesophage et ORL le

beacuteneacutefice en terme de survie lieacute au

mariage est supeacuterieur agrave ceux publieacutes

pour la chimiotheacuterapie

Santeacute sexuelle et vie intime = marqueurs cliniques pertinents (HF) pour deacutetecter deacutetresse deacutepression

et QdV bien-ecirctre)

Interrogatoire +++ questionnaire type eacutechelle visuelle deacutetresse

Cancers = morbiditeacute sexuelle importante avec iatrogeacutenie majeure

Souvent laquo brutaleraquo = information preacutevention reacutehabilitation

origine multifactorielle

Enjeux prioriteacutes et impacts

sexuels = tregraves inhomogegravenes en

fonction du cancer (stade pronostic

traitement) et du patient (acircge comorbiditeacutes

projets de vie et proximologie)

Traitement souvent multimodal = iatrogeacutenie et morbiditeacute santeacute sexuelle vie intime croissantes

Chaque eacutetape prioriteacutes propres au cancer et agrave son traitement au patient etaux soignantsPas une annonce mais une succession drsquoannoncePour optimiser systeacutematiser un espace temps et des supports facilitateurs (associations patients)

Patient couple Professionnels de santeacute

Demande information = 100 informer = tous soignants

Si dysfonction sexuelle distinguer si simple ou complexe

13 non demandeurs ++ informer traitement possible

13 demandeur si simple accessible majoriteacute soignants

13 tregraves demandeurs si complexe = orienter fonction

nature eacutetiologie DS

Reacutealiteacute du terrain ouhellip il faut deacutemystifierla pathologie sexuelle

Notion capitaleprobleacutematiques oncosexuelles

=responsabiliteacute et compeacutetence de la

grande majoriteacute = soins primaires +++ (preacutevention prise en charge hors fertiliteacute)

Prise en charge personnaliseacutee= multiforme et adapteacutee DS + attentes demandes besoins du patient et couple

= information eacuteducation theacuterapeutique traitement

Regravegles de bonnes pratiques cliniques Diagnostic situationnel et eacuteducatif

Reacutefeacuterences guidelines EAU ISSM JSM AFSOS

Nouvelle approche = renforcer la deacutefense lutte contre le laquo preacutedateur raquo (cancer) en ciblant aussi la laquo proie raquo (malade)

Early palliative care integrated into standard oncological therapy can prolong survival compared with standard oncologic therapy for second-line metastatic non-small cell lung cancer Adapted from Temel JS Greer JA Muzikansky A et al Early palliative care for patients with metastatic non-small-cell lung cancer N Engl J Med 2010363733ndash742 with permission

Avanceacutee majeure reacutecente

Association between physical activity (PA) and mortality in colorectal cancer A meta‐analysis of prospective cohort studies

International Journal of Cancer Je Y et al 20131331905-1913httponlinelibrarywileycomdoi101002ijc28208fullijc28208-fig-0002

In conclusions both prediagnosis and postdiagnosis PA were associated with reduced colorectal cancer-specific

mortality and all-cause mortality

prediagnosis postdiagnosis

Comment ameacuteliorer le mode de vie drsquoun malade canceacutereux

1 Donrsquot smoke2 Avoid secondhand smoke3 Exercise regularly4 Avoid weight gain5 Eat a healthy diet6 Drink alcohol in moderation if at all7 Stay connected with friends family and

other survivors8 Get screening tests and go to your regular

check-ups

9 Enjoy your sexual intimate life

Available at httpwwwcancernewsincontextorg

Eight ways to stay healthy after cancer an evidence-based message Kathleen Y Wolin Hank Dart and Graham A ColditzCancer Causes Control 2013 May 24(5) 827ndash837

Apregraves lrsquoAPAhellip lrsquoAIA (activiteacute intime adapteacutee ) ++++

Pourquoi prendre en charge la sexualiteacute en cas de cancers gyneacutecologiques en 2015

bull Exigences meacutedicales

ndash maladie souvent chronique = probleacutematique QdV et bien-ecirctre

ndash demande besoin forts et leacutegitimes de preacuteservation retour agrave une laquo normaliteacute raquo y comprishellip sexuelle (malades proches)

ndash preacutevalence trop eacuteleveacutee de soins de support non satisfaits ++

ndash ameacuteliore ajustement au cancer ++

ndash relativiser car un sujet sur deux nrsquoest pas ou peu concerneacute

ndash prise en charge scientifique et humaniste (meacutedecine personnaliseacutee)

bull Demandes socieacutetales

ndash Plans cancer = inteacutegrer parcours de vie dans parcours de soins

ndash reacuteduire ineacutegaliteacutes accegraves qualiteacute des soins car reacuteponses soignantes insuffisantes (eacutechelon individuel et institutionnel)

fait partie inteacutegrante du soin oncologique

2010

4 Toulouse6-7 Octobre 2015

Structuration de lrsquooffre de formations en oncosexologie

Niveau 3 expertise

DIU drsquooncosexologie

Formations de niveau 2 formations courtes non diplomantes (mooc seacuteminaires preacutesentiels)

Formations de niveau 1

seacuteminaires courts drsquoinitiation et sensibilisation des soignants Identifier les pb

Informer orienter

Informer conseiller eacuteduquer eacutevaluer prendre en charge

Page 9: Cancers gynécologiques et sexualité - OncoBretagne · Les fondamentaux à connaitre par tout ... sexuelles =objectif contemporain prise en charge du cancer ... Positions Incontinences

Cancer et sexualiteacuteTrois dimensions essentielles

Biologique Identitaire

Relationnelle

Pathologies sexuelles = 1 2 ou 3 dysfonctionnement(s)ET souffrance mal-ecirctre lieacutes au(x) dysfonctionnement(s)

Couple = dimension essentielle de la vie sexuelle

bull Toutes les dimensions de la sexualiteacute = concerneacutees mais 3 principales

1 physique = dyspareunie modification vaginale et diminution activiteacute sexuelle

2 psychologique = baisse deacutesir alteacuterations image corporelle anxieacuteteacute lieacutee

performance sexuelle

3 sociale = difficulteacute conserver rocircle social anteacuterieur distanciation eacutemotionnelle

du partenaire sentiment modification de lrsquointeacuterecirct sexuel du partenaire

bull Majoriteacute de eacutetudes srsquointeacuteressent surtout agrave la dimension physique de la sexualiteacute tregraves

peu sur aspects psycho-eacuteducationnels

bull Les professionnels de santeacute doivent ecirctre plus attentifs aux besoins psychologiques

et sociaux

Quid des preacuteoccupations sexuelles des patientesatteintes de cancers gyneacutecologiques

Que dit la litteacuterature

Abbott-Anderson K Kwekkeboom KL A systematic review of sexual concerns reported by gynecological cancer survivorsGynecol Oncol2012124477-89

Vie sexuelle intime = multifactoriel

Cancers et sexualiteacuteQui est potentiellement concerneacute

bull Tous les patient(e)s = oui (directement ou non )

bull Peu de cancers laquo asexueacutes raquo et trop de cancers laquo orphelins raquo (ORL digestifs heacutemopathieshellip)

bull A tout acircge = souvent (y compris seniors +++)

bull Mais aussi tregraves souvent tous les proches

partenaire +++ parents enfants

bull Soit pregraves de 5 millions drsquoadultes en France

Eton et al Cancer 2005 Beck et al Urol Oncol 2009 Street et al Eur J Cancer Care 2O1O Bondil Habold La Lettre du canceacuterologue 2012 Colson MH et al Prog Urol 2012

Ougrave situer cancer et sexualiteacute

Oncopeacutediatrie

Oncogeacuteriatrie

Oncofertiliteacute

Oncoplastie

Oncogeacuteneacutetique

Monde de lrsquooncologie

Cancer et sexualiteacuteOncosexologie

Soins de support

Bondil et al Bull Cancer 201299 499

Nouvelles offres de soins de support dans le PPS

Hui D et al Support Care Cancer Mar 2013 21(3) 659ndash685 A conceptual framework toward understanding ldquosupportive carerdquo ldquopalliative carerdquo and ldquohospice carerdquo Under this model ldquohospice carerdquo is part of ldquopalliative carerdquo which in turn is part of ldquosupportive carerdquo Importantly the dashed boxes illustrate the evolving nature of these definitions to expand their scope of service A increasing number of articles suggest that ldquopalliative carerdquo should start from the time of diagnosis Other distinguishing features among the three terms are listed on the right hand side

Oncosexologie oncofertiliteacute

Soins oncologiques de support = recommandationactuelle de mise en place preacutecoce dans PPS

Parcours de soins et dehellip vie

Conseacutequences des cancers H-Fsur la vie intime priveacutee = 1egravere reacutealiteacute

bull Sexualiteacute encore souvent perturbeacutee = 65

bull Kc caviteacute pelvienne = 89 H et 75 F

bull Fertiliteacute souvent compromise = 37 F en acircge de procreacuteer et 30 H

bull Relations de couple = le plus souvent preacuteserveacutees (55) ou renforceacutees (37)

Particulariteacutes

difficulteacutes seacutequelles sexuelles ou intimes souvent brutales et durent longtemps

Irruption du cancer dans parcours de vie couple modifie tregraves souvent les prioriteacutes de vie

Quels troubles sexuels

De multiples perturbations attendues agrave diffeacuterents niveaux de la reacuteponse physiologique

Dysorgasmies

Aneacutejaculation

Modifications des perceptions

orgastiques

Douleurs

Incontinences

Perturbation des rapports

Dyspareunies

Douleurs

Dyspneacutees

Positions

Incontinences

Troubles du deacutesir

Psychogegravenes

- Blocages sensoriels vue

odeurs bruits touchers

-Alteacuteration de la motivation

-Communication insuffisante

Iatrogegravenes

- direct chirurgie

radiotheacuterapie meacutedicamenteux

hormonotheacuterapie

- indirect effets secondaires

type fatigue nauseacuteeshellip

Troubles de lrsquoexcitation

Dysfonction Eacuterectile

Seacutecheresse vaginale

Modification des

scriptshabitudes

E

P

O

R

EP

O

R

E = Excitation

P = Plateau

O = Orgasme

R = Reacutesolution

HOMME

FEMME

Phases physiologiques(drsquoapregraves le scheacutema de Masters et Johnson)

E

Reacutefeacuterentiel AFSOS laquo Cancer santeacute sexuelle vie intime raquo disponible sur afosorg

orgasmurieFibrose (localiseacutee

ou eacutetendue)

Lindau ST Gavrilova N Anderson D Sexual morbidity in very long term survivors of vaginal and cervical cancer a comparison to

national norms Gynecol Oncol 2007106413-8

Cancers gyneacutecologiques et morbiditeacute sexuelle chez laquo survivantes raquo = une reacutealiteacute

Hill EK Assessing Gynecologic and Breast Cancer Survivorsrsquo Sexual Health Care Needs (Sexual Care Needs of Cancer Survivors) Cancer 2011 117 2643ndash2651

bull 7 ont beacuteneacuteficieacute drsquoune aide

bull 416 inteacuteresseacutees par prise en charge

bull gt 30 souhaiteraient consulter un meacutedecin pour ce problegraveme

bull 35 souhaiteraient ecirctre contacteacutees si programme formaliseacute mis en place

bull femmes plus jeunes et apregraves un an de traitement = les plus demandeuses population n = 261 acircge moyen 55 dont 23 avec partenaire

cancers gyneacutecologiques 912 (ovaire trompe peacuteritoneacuteal 36

endomegravetre 322 col 188 vulve vagin 42) et sein 88

Cancers gyneacutecologiques et sexualiteacuteDemande reacuteelle mais ni satisfaisante ni satisfaite

Lever le silence pour autoriser agrave en parler et leacutegitimer la demande =

enjeu majeur

2e reacutealiteacute dialogue difficile + deacuteficit drsquoinformation = reacuteelle ineacutegaliteacute drsquoaccegraves aux soins

Variables drsquoajustement mental agrave la maladie canceacutereuse(cognitives comportementales et eacutemotionnelles)

bull Information (PP)

bull Soutien affectif et moral

des amis et de la famille (PP)

bull Activiteacute sexuelle (PP)

bull Qualiteacute de vie physique (PP)

bull Qualiteacute de vie mentale (PP)

Esprit combatif Deacutetresse

bull Information

bull Deacutesir soutien psy

bull Non satisfaits de leur suivi

bull Soutien affectif et moral

bull Deacuteteacuterioration du couple

bull Activiteacute sexuelle

Seacutequelles (preacutesence gecircne et

prise en compte)

PsychotropesAdaptation positive

Adaptation neacutegativeAnne-Gaeumllle Le Corroller Soriano 2008

Rocircle reacuteellement neacutegligeable de santeacute sexuelle vie couple

Purpose To examine the impact of marital status on stage at diagnosis use of definitive therapy andcancer-specific mortality among each of the 10 leading causes of cancer-related death in the US

Methods We used the Surveillance Epidemiology and End Results program to identify 1260898 patients diagnosed in2004 through 2008 with lung colorectal breast pancreatic prostate liverintrahepatic bile duct non-Hodgkinlymphoma headneck ovarian or esophageal cancer We used multivariable logistic and Cox regression to analyze the734889 patients who had clinical and follow-up information available

Results Married patients were less likely to present with metastatic disease (adjusted odds ratio [OR] 083 95 CI082 to 084 P 001) more likely to receive definitive therapy (adjusted OR 153 95 CI 151 to 156 P 001) and lesslikely to die as a result of their cancer after adjusting for demographics stage and treatment (adjusted hazard ratio080 95 CI 079 to 081 P 001) than unmarried patients These associations remained significant when eachindividual cancer was analyzed (P 05 for all end points for each malignancy) The benefit associated with marriage wasgreater in males than females for all outcome measures analyzed (P 001 in all cases) For prostate breast colorectalesophageal and headneck cancers the survival benefit associated with marriage was larger than the publishedsurvival benefit of chemotherapy

Conclusion Even after adjusting for known confounders unmarried patients are atsignificantly higher risk of presentation with metastatic cancer undertreatment and deathresulting from their cancer This study highlights the potentially significant impact that socialsupport can have on cancer detection treatment and survival

Marital Status and Survival in Patients With Cancer

Aiser AA et al J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

CancerType of

ChemotherapyStudy

Population Evaluated in Chemotherapy Study

Chemotherapy ReferenceHR for

Chemotherapy

HR for Marriage in

Present Study

Prostate Randomized trial25

Metastatic hormone-resistant prostate

cancer

Docetaxel every 3 weeks

Mitoxantrone 079 074

Breast Meta-analysis26 Early breast cancerAnthracycline-

basedNo

chemotherapy084 078

Lung Systematic review27 Stage I-III nonndashsmall-cell lung cancer

AnyNo

chemotherapy071 085

Colorectal Randomized trial28 T3-T4 resectable rectal cancer

Adjuvant fluorouracil

and leucovorin

No adjuvant chemotherapy

085 072

Pancreatic Randomized trial29 Resectable pancreatic cancer

FluorouracilNo

chemotherapy071 087

Liver IHBD Randomized trial30

Advanced hepatocellular

carcinomaSorafenib

No chemotherapy

069 088

Esophageal Meta-analysis31 Resectable esophageal cancer

AnyNo

chemotherapy087 077

Ovarian Systematic review32 Early-stage epithelial ovarian cancer

AnyNo

chemotherapy074 087

Headneck Meta-analysis33 Nonmetastatic head and neck cancer

AnyNo

chemotherapy087 067

Comparison of HRs for overall survival associated with chemotherapy (based on

prior literature) with cancer-specific survival associated with marriage (in the

present study) in patients with solid malignancies

Aizer AA et al Marital Status and Survival in Patients With Cancer J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

Pour les cancers de prostate du sein

colorectal oesophage et ORL le

beacuteneacutefice en terme de survie lieacute au

mariage est supeacuterieur agrave ceux publieacutes

pour la chimiotheacuterapie

Santeacute sexuelle et vie intime = marqueurs cliniques pertinents (HF) pour deacutetecter deacutetresse deacutepression

et QdV bien-ecirctre)

Interrogatoire +++ questionnaire type eacutechelle visuelle deacutetresse

Cancers = morbiditeacute sexuelle importante avec iatrogeacutenie majeure

Souvent laquo brutaleraquo = information preacutevention reacutehabilitation

origine multifactorielle

Enjeux prioriteacutes et impacts

sexuels = tregraves inhomogegravenes en

fonction du cancer (stade pronostic

traitement) et du patient (acircge comorbiditeacutes

projets de vie et proximologie)

Traitement souvent multimodal = iatrogeacutenie et morbiditeacute santeacute sexuelle vie intime croissantes

Chaque eacutetape prioriteacutes propres au cancer et agrave son traitement au patient etaux soignantsPas une annonce mais une succession drsquoannoncePour optimiser systeacutematiser un espace temps et des supports facilitateurs (associations patients)

Patient couple Professionnels de santeacute

Demande information = 100 informer = tous soignants

Si dysfonction sexuelle distinguer si simple ou complexe

13 non demandeurs ++ informer traitement possible

13 demandeur si simple accessible majoriteacute soignants

13 tregraves demandeurs si complexe = orienter fonction

nature eacutetiologie DS

Reacutealiteacute du terrain ouhellip il faut deacutemystifierla pathologie sexuelle

Notion capitaleprobleacutematiques oncosexuelles

=responsabiliteacute et compeacutetence de la

grande majoriteacute = soins primaires +++ (preacutevention prise en charge hors fertiliteacute)

Prise en charge personnaliseacutee= multiforme et adapteacutee DS + attentes demandes besoins du patient et couple

= information eacuteducation theacuterapeutique traitement

Regravegles de bonnes pratiques cliniques Diagnostic situationnel et eacuteducatif

Reacutefeacuterences guidelines EAU ISSM JSM AFSOS

Nouvelle approche = renforcer la deacutefense lutte contre le laquo preacutedateur raquo (cancer) en ciblant aussi la laquo proie raquo (malade)

Early palliative care integrated into standard oncological therapy can prolong survival compared with standard oncologic therapy for second-line metastatic non-small cell lung cancer Adapted from Temel JS Greer JA Muzikansky A et al Early palliative care for patients with metastatic non-small-cell lung cancer N Engl J Med 2010363733ndash742 with permission

Avanceacutee majeure reacutecente

Association between physical activity (PA) and mortality in colorectal cancer A meta‐analysis of prospective cohort studies

International Journal of Cancer Je Y et al 20131331905-1913httponlinelibrarywileycomdoi101002ijc28208fullijc28208-fig-0002

In conclusions both prediagnosis and postdiagnosis PA were associated with reduced colorectal cancer-specific

mortality and all-cause mortality

prediagnosis postdiagnosis

Comment ameacuteliorer le mode de vie drsquoun malade canceacutereux

1 Donrsquot smoke2 Avoid secondhand smoke3 Exercise regularly4 Avoid weight gain5 Eat a healthy diet6 Drink alcohol in moderation if at all7 Stay connected with friends family and

other survivors8 Get screening tests and go to your regular

check-ups

9 Enjoy your sexual intimate life

Available at httpwwwcancernewsincontextorg

Eight ways to stay healthy after cancer an evidence-based message Kathleen Y Wolin Hank Dart and Graham A ColditzCancer Causes Control 2013 May 24(5) 827ndash837

Apregraves lrsquoAPAhellip lrsquoAIA (activiteacute intime adapteacutee ) ++++

Pourquoi prendre en charge la sexualiteacute en cas de cancers gyneacutecologiques en 2015

bull Exigences meacutedicales

ndash maladie souvent chronique = probleacutematique QdV et bien-ecirctre

ndash demande besoin forts et leacutegitimes de preacuteservation retour agrave une laquo normaliteacute raquo y comprishellip sexuelle (malades proches)

ndash preacutevalence trop eacuteleveacutee de soins de support non satisfaits ++

ndash ameacuteliore ajustement au cancer ++

ndash relativiser car un sujet sur deux nrsquoest pas ou peu concerneacute

ndash prise en charge scientifique et humaniste (meacutedecine personnaliseacutee)

bull Demandes socieacutetales

ndash Plans cancer = inteacutegrer parcours de vie dans parcours de soins

ndash reacuteduire ineacutegaliteacutes accegraves qualiteacute des soins car reacuteponses soignantes insuffisantes (eacutechelon individuel et institutionnel)

fait partie inteacutegrante du soin oncologique

2010

4 Toulouse6-7 Octobre 2015

Structuration de lrsquooffre de formations en oncosexologie

Niveau 3 expertise

DIU drsquooncosexologie

Formations de niveau 2 formations courtes non diplomantes (mooc seacuteminaires preacutesentiels)

Formations de niveau 1

seacuteminaires courts drsquoinitiation et sensibilisation des soignants Identifier les pb

Informer orienter

Informer conseiller eacuteduquer eacutevaluer prendre en charge

Page 10: Cancers gynécologiques et sexualité - OncoBretagne · Les fondamentaux à connaitre par tout ... sexuelles =objectif contemporain prise en charge du cancer ... Positions Incontinences

bull Toutes les dimensions de la sexualiteacute = concerneacutees mais 3 principales

1 physique = dyspareunie modification vaginale et diminution activiteacute sexuelle

2 psychologique = baisse deacutesir alteacuterations image corporelle anxieacuteteacute lieacutee

performance sexuelle

3 sociale = difficulteacute conserver rocircle social anteacuterieur distanciation eacutemotionnelle

du partenaire sentiment modification de lrsquointeacuterecirct sexuel du partenaire

bull Majoriteacute de eacutetudes srsquointeacuteressent surtout agrave la dimension physique de la sexualiteacute tregraves

peu sur aspects psycho-eacuteducationnels

bull Les professionnels de santeacute doivent ecirctre plus attentifs aux besoins psychologiques

et sociaux

Quid des preacuteoccupations sexuelles des patientesatteintes de cancers gyneacutecologiques

Que dit la litteacuterature

Abbott-Anderson K Kwekkeboom KL A systematic review of sexual concerns reported by gynecological cancer survivorsGynecol Oncol2012124477-89

Vie sexuelle intime = multifactoriel

Cancers et sexualiteacuteQui est potentiellement concerneacute

bull Tous les patient(e)s = oui (directement ou non )

bull Peu de cancers laquo asexueacutes raquo et trop de cancers laquo orphelins raquo (ORL digestifs heacutemopathieshellip)

bull A tout acircge = souvent (y compris seniors +++)

bull Mais aussi tregraves souvent tous les proches

partenaire +++ parents enfants

bull Soit pregraves de 5 millions drsquoadultes en France

Eton et al Cancer 2005 Beck et al Urol Oncol 2009 Street et al Eur J Cancer Care 2O1O Bondil Habold La Lettre du canceacuterologue 2012 Colson MH et al Prog Urol 2012

Ougrave situer cancer et sexualiteacute

Oncopeacutediatrie

Oncogeacuteriatrie

Oncofertiliteacute

Oncoplastie

Oncogeacuteneacutetique

Monde de lrsquooncologie

Cancer et sexualiteacuteOncosexologie

Soins de support

Bondil et al Bull Cancer 201299 499

Nouvelles offres de soins de support dans le PPS

Hui D et al Support Care Cancer Mar 2013 21(3) 659ndash685 A conceptual framework toward understanding ldquosupportive carerdquo ldquopalliative carerdquo and ldquohospice carerdquo Under this model ldquohospice carerdquo is part of ldquopalliative carerdquo which in turn is part of ldquosupportive carerdquo Importantly the dashed boxes illustrate the evolving nature of these definitions to expand their scope of service A increasing number of articles suggest that ldquopalliative carerdquo should start from the time of diagnosis Other distinguishing features among the three terms are listed on the right hand side

Oncosexologie oncofertiliteacute

Soins oncologiques de support = recommandationactuelle de mise en place preacutecoce dans PPS

Parcours de soins et dehellip vie

Conseacutequences des cancers H-Fsur la vie intime priveacutee = 1egravere reacutealiteacute

bull Sexualiteacute encore souvent perturbeacutee = 65

bull Kc caviteacute pelvienne = 89 H et 75 F

bull Fertiliteacute souvent compromise = 37 F en acircge de procreacuteer et 30 H

bull Relations de couple = le plus souvent preacuteserveacutees (55) ou renforceacutees (37)

Particulariteacutes

difficulteacutes seacutequelles sexuelles ou intimes souvent brutales et durent longtemps

Irruption du cancer dans parcours de vie couple modifie tregraves souvent les prioriteacutes de vie

Quels troubles sexuels

De multiples perturbations attendues agrave diffeacuterents niveaux de la reacuteponse physiologique

Dysorgasmies

Aneacutejaculation

Modifications des perceptions

orgastiques

Douleurs

Incontinences

Perturbation des rapports

Dyspareunies

Douleurs

Dyspneacutees

Positions

Incontinences

Troubles du deacutesir

Psychogegravenes

- Blocages sensoriels vue

odeurs bruits touchers

-Alteacuteration de la motivation

-Communication insuffisante

Iatrogegravenes

- direct chirurgie

radiotheacuterapie meacutedicamenteux

hormonotheacuterapie

- indirect effets secondaires

type fatigue nauseacuteeshellip

Troubles de lrsquoexcitation

Dysfonction Eacuterectile

Seacutecheresse vaginale

Modification des

scriptshabitudes

E

P

O

R

EP

O

R

E = Excitation

P = Plateau

O = Orgasme

R = Reacutesolution

HOMME

FEMME

Phases physiologiques(drsquoapregraves le scheacutema de Masters et Johnson)

E

Reacutefeacuterentiel AFSOS laquo Cancer santeacute sexuelle vie intime raquo disponible sur afosorg

orgasmurieFibrose (localiseacutee

ou eacutetendue)

Lindau ST Gavrilova N Anderson D Sexual morbidity in very long term survivors of vaginal and cervical cancer a comparison to

national norms Gynecol Oncol 2007106413-8

Cancers gyneacutecologiques et morbiditeacute sexuelle chez laquo survivantes raquo = une reacutealiteacute

Hill EK Assessing Gynecologic and Breast Cancer Survivorsrsquo Sexual Health Care Needs (Sexual Care Needs of Cancer Survivors) Cancer 2011 117 2643ndash2651

bull 7 ont beacuteneacuteficieacute drsquoune aide

bull 416 inteacuteresseacutees par prise en charge

bull gt 30 souhaiteraient consulter un meacutedecin pour ce problegraveme

bull 35 souhaiteraient ecirctre contacteacutees si programme formaliseacute mis en place

bull femmes plus jeunes et apregraves un an de traitement = les plus demandeuses population n = 261 acircge moyen 55 dont 23 avec partenaire

cancers gyneacutecologiques 912 (ovaire trompe peacuteritoneacuteal 36

endomegravetre 322 col 188 vulve vagin 42) et sein 88

Cancers gyneacutecologiques et sexualiteacuteDemande reacuteelle mais ni satisfaisante ni satisfaite

Lever le silence pour autoriser agrave en parler et leacutegitimer la demande =

enjeu majeur

2e reacutealiteacute dialogue difficile + deacuteficit drsquoinformation = reacuteelle ineacutegaliteacute drsquoaccegraves aux soins

Variables drsquoajustement mental agrave la maladie canceacutereuse(cognitives comportementales et eacutemotionnelles)

bull Information (PP)

bull Soutien affectif et moral

des amis et de la famille (PP)

bull Activiteacute sexuelle (PP)

bull Qualiteacute de vie physique (PP)

bull Qualiteacute de vie mentale (PP)

Esprit combatif Deacutetresse

bull Information

bull Deacutesir soutien psy

bull Non satisfaits de leur suivi

bull Soutien affectif et moral

bull Deacuteteacuterioration du couple

bull Activiteacute sexuelle

Seacutequelles (preacutesence gecircne et

prise en compte)

PsychotropesAdaptation positive

Adaptation neacutegativeAnne-Gaeumllle Le Corroller Soriano 2008

Rocircle reacuteellement neacutegligeable de santeacute sexuelle vie couple

Purpose To examine the impact of marital status on stage at diagnosis use of definitive therapy andcancer-specific mortality among each of the 10 leading causes of cancer-related death in the US

Methods We used the Surveillance Epidemiology and End Results program to identify 1260898 patients diagnosed in2004 through 2008 with lung colorectal breast pancreatic prostate liverintrahepatic bile duct non-Hodgkinlymphoma headneck ovarian or esophageal cancer We used multivariable logistic and Cox regression to analyze the734889 patients who had clinical and follow-up information available

Results Married patients were less likely to present with metastatic disease (adjusted odds ratio [OR] 083 95 CI082 to 084 P 001) more likely to receive definitive therapy (adjusted OR 153 95 CI 151 to 156 P 001) and lesslikely to die as a result of their cancer after adjusting for demographics stage and treatment (adjusted hazard ratio080 95 CI 079 to 081 P 001) than unmarried patients These associations remained significant when eachindividual cancer was analyzed (P 05 for all end points for each malignancy) The benefit associated with marriage wasgreater in males than females for all outcome measures analyzed (P 001 in all cases) For prostate breast colorectalesophageal and headneck cancers the survival benefit associated with marriage was larger than the publishedsurvival benefit of chemotherapy

Conclusion Even after adjusting for known confounders unmarried patients are atsignificantly higher risk of presentation with metastatic cancer undertreatment and deathresulting from their cancer This study highlights the potentially significant impact that socialsupport can have on cancer detection treatment and survival

Marital Status and Survival in Patients With Cancer

Aiser AA et al J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

CancerType of

ChemotherapyStudy

Population Evaluated in Chemotherapy Study

Chemotherapy ReferenceHR for

Chemotherapy

HR for Marriage in

Present Study

Prostate Randomized trial25

Metastatic hormone-resistant prostate

cancer

Docetaxel every 3 weeks

Mitoxantrone 079 074

Breast Meta-analysis26 Early breast cancerAnthracycline-

basedNo

chemotherapy084 078

Lung Systematic review27 Stage I-III nonndashsmall-cell lung cancer

AnyNo

chemotherapy071 085

Colorectal Randomized trial28 T3-T4 resectable rectal cancer

Adjuvant fluorouracil

and leucovorin

No adjuvant chemotherapy

085 072

Pancreatic Randomized trial29 Resectable pancreatic cancer

FluorouracilNo

chemotherapy071 087

Liver IHBD Randomized trial30

Advanced hepatocellular

carcinomaSorafenib

No chemotherapy

069 088

Esophageal Meta-analysis31 Resectable esophageal cancer

AnyNo

chemotherapy087 077

Ovarian Systematic review32 Early-stage epithelial ovarian cancer

AnyNo

chemotherapy074 087

Headneck Meta-analysis33 Nonmetastatic head and neck cancer

AnyNo

chemotherapy087 067

Comparison of HRs for overall survival associated with chemotherapy (based on

prior literature) with cancer-specific survival associated with marriage (in the

present study) in patients with solid malignancies

Aizer AA et al Marital Status and Survival in Patients With Cancer J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

Pour les cancers de prostate du sein

colorectal oesophage et ORL le

beacuteneacutefice en terme de survie lieacute au

mariage est supeacuterieur agrave ceux publieacutes

pour la chimiotheacuterapie

Santeacute sexuelle et vie intime = marqueurs cliniques pertinents (HF) pour deacutetecter deacutetresse deacutepression

et QdV bien-ecirctre)

Interrogatoire +++ questionnaire type eacutechelle visuelle deacutetresse

Cancers = morbiditeacute sexuelle importante avec iatrogeacutenie majeure

Souvent laquo brutaleraquo = information preacutevention reacutehabilitation

origine multifactorielle

Enjeux prioriteacutes et impacts

sexuels = tregraves inhomogegravenes en

fonction du cancer (stade pronostic

traitement) et du patient (acircge comorbiditeacutes

projets de vie et proximologie)

Traitement souvent multimodal = iatrogeacutenie et morbiditeacute santeacute sexuelle vie intime croissantes

Chaque eacutetape prioriteacutes propres au cancer et agrave son traitement au patient etaux soignantsPas une annonce mais une succession drsquoannoncePour optimiser systeacutematiser un espace temps et des supports facilitateurs (associations patients)

Patient couple Professionnels de santeacute

Demande information = 100 informer = tous soignants

Si dysfonction sexuelle distinguer si simple ou complexe

13 non demandeurs ++ informer traitement possible

13 demandeur si simple accessible majoriteacute soignants

13 tregraves demandeurs si complexe = orienter fonction

nature eacutetiologie DS

Reacutealiteacute du terrain ouhellip il faut deacutemystifierla pathologie sexuelle

Notion capitaleprobleacutematiques oncosexuelles

=responsabiliteacute et compeacutetence de la

grande majoriteacute = soins primaires +++ (preacutevention prise en charge hors fertiliteacute)

Prise en charge personnaliseacutee= multiforme et adapteacutee DS + attentes demandes besoins du patient et couple

= information eacuteducation theacuterapeutique traitement

Regravegles de bonnes pratiques cliniques Diagnostic situationnel et eacuteducatif

Reacutefeacuterences guidelines EAU ISSM JSM AFSOS

Nouvelle approche = renforcer la deacutefense lutte contre le laquo preacutedateur raquo (cancer) en ciblant aussi la laquo proie raquo (malade)

Early palliative care integrated into standard oncological therapy can prolong survival compared with standard oncologic therapy for second-line metastatic non-small cell lung cancer Adapted from Temel JS Greer JA Muzikansky A et al Early palliative care for patients with metastatic non-small-cell lung cancer N Engl J Med 2010363733ndash742 with permission

Avanceacutee majeure reacutecente

Association between physical activity (PA) and mortality in colorectal cancer A meta‐analysis of prospective cohort studies

International Journal of Cancer Je Y et al 20131331905-1913httponlinelibrarywileycomdoi101002ijc28208fullijc28208-fig-0002

In conclusions both prediagnosis and postdiagnosis PA were associated with reduced colorectal cancer-specific

mortality and all-cause mortality

prediagnosis postdiagnosis

Comment ameacuteliorer le mode de vie drsquoun malade canceacutereux

1 Donrsquot smoke2 Avoid secondhand smoke3 Exercise regularly4 Avoid weight gain5 Eat a healthy diet6 Drink alcohol in moderation if at all7 Stay connected with friends family and

other survivors8 Get screening tests and go to your regular

check-ups

9 Enjoy your sexual intimate life

Available at httpwwwcancernewsincontextorg

Eight ways to stay healthy after cancer an evidence-based message Kathleen Y Wolin Hank Dart and Graham A ColditzCancer Causes Control 2013 May 24(5) 827ndash837

Apregraves lrsquoAPAhellip lrsquoAIA (activiteacute intime adapteacutee ) ++++

Pourquoi prendre en charge la sexualiteacute en cas de cancers gyneacutecologiques en 2015

bull Exigences meacutedicales

ndash maladie souvent chronique = probleacutematique QdV et bien-ecirctre

ndash demande besoin forts et leacutegitimes de preacuteservation retour agrave une laquo normaliteacute raquo y comprishellip sexuelle (malades proches)

ndash preacutevalence trop eacuteleveacutee de soins de support non satisfaits ++

ndash ameacuteliore ajustement au cancer ++

ndash relativiser car un sujet sur deux nrsquoest pas ou peu concerneacute

ndash prise en charge scientifique et humaniste (meacutedecine personnaliseacutee)

bull Demandes socieacutetales

ndash Plans cancer = inteacutegrer parcours de vie dans parcours de soins

ndash reacuteduire ineacutegaliteacutes accegraves qualiteacute des soins car reacuteponses soignantes insuffisantes (eacutechelon individuel et institutionnel)

fait partie inteacutegrante du soin oncologique

2010

4 Toulouse6-7 Octobre 2015

Structuration de lrsquooffre de formations en oncosexologie

Niveau 3 expertise

DIU drsquooncosexologie

Formations de niveau 2 formations courtes non diplomantes (mooc seacuteminaires preacutesentiels)

Formations de niveau 1

seacuteminaires courts drsquoinitiation et sensibilisation des soignants Identifier les pb

Informer orienter

Informer conseiller eacuteduquer eacutevaluer prendre en charge

Page 11: Cancers gynécologiques et sexualité - OncoBretagne · Les fondamentaux à connaitre par tout ... sexuelles =objectif contemporain prise en charge du cancer ... Positions Incontinences

Vie sexuelle intime = multifactoriel

Cancers et sexualiteacuteQui est potentiellement concerneacute

bull Tous les patient(e)s = oui (directement ou non )

bull Peu de cancers laquo asexueacutes raquo et trop de cancers laquo orphelins raquo (ORL digestifs heacutemopathieshellip)

bull A tout acircge = souvent (y compris seniors +++)

bull Mais aussi tregraves souvent tous les proches

partenaire +++ parents enfants

bull Soit pregraves de 5 millions drsquoadultes en France

Eton et al Cancer 2005 Beck et al Urol Oncol 2009 Street et al Eur J Cancer Care 2O1O Bondil Habold La Lettre du canceacuterologue 2012 Colson MH et al Prog Urol 2012

Ougrave situer cancer et sexualiteacute

Oncopeacutediatrie

Oncogeacuteriatrie

Oncofertiliteacute

Oncoplastie

Oncogeacuteneacutetique

Monde de lrsquooncologie

Cancer et sexualiteacuteOncosexologie

Soins de support

Bondil et al Bull Cancer 201299 499

Nouvelles offres de soins de support dans le PPS

Hui D et al Support Care Cancer Mar 2013 21(3) 659ndash685 A conceptual framework toward understanding ldquosupportive carerdquo ldquopalliative carerdquo and ldquohospice carerdquo Under this model ldquohospice carerdquo is part of ldquopalliative carerdquo which in turn is part of ldquosupportive carerdquo Importantly the dashed boxes illustrate the evolving nature of these definitions to expand their scope of service A increasing number of articles suggest that ldquopalliative carerdquo should start from the time of diagnosis Other distinguishing features among the three terms are listed on the right hand side

Oncosexologie oncofertiliteacute

Soins oncologiques de support = recommandationactuelle de mise en place preacutecoce dans PPS

Parcours de soins et dehellip vie

Conseacutequences des cancers H-Fsur la vie intime priveacutee = 1egravere reacutealiteacute

bull Sexualiteacute encore souvent perturbeacutee = 65

bull Kc caviteacute pelvienne = 89 H et 75 F

bull Fertiliteacute souvent compromise = 37 F en acircge de procreacuteer et 30 H

bull Relations de couple = le plus souvent preacuteserveacutees (55) ou renforceacutees (37)

Particulariteacutes

difficulteacutes seacutequelles sexuelles ou intimes souvent brutales et durent longtemps

Irruption du cancer dans parcours de vie couple modifie tregraves souvent les prioriteacutes de vie

Quels troubles sexuels

De multiples perturbations attendues agrave diffeacuterents niveaux de la reacuteponse physiologique

Dysorgasmies

Aneacutejaculation

Modifications des perceptions

orgastiques

Douleurs

Incontinences

Perturbation des rapports

Dyspareunies

Douleurs

Dyspneacutees

Positions

Incontinences

Troubles du deacutesir

Psychogegravenes

- Blocages sensoriels vue

odeurs bruits touchers

-Alteacuteration de la motivation

-Communication insuffisante

Iatrogegravenes

- direct chirurgie

radiotheacuterapie meacutedicamenteux

hormonotheacuterapie

- indirect effets secondaires

type fatigue nauseacuteeshellip

Troubles de lrsquoexcitation

Dysfonction Eacuterectile

Seacutecheresse vaginale

Modification des

scriptshabitudes

E

P

O

R

EP

O

R

E = Excitation

P = Plateau

O = Orgasme

R = Reacutesolution

HOMME

FEMME

Phases physiologiques(drsquoapregraves le scheacutema de Masters et Johnson)

E

Reacutefeacuterentiel AFSOS laquo Cancer santeacute sexuelle vie intime raquo disponible sur afosorg

orgasmurieFibrose (localiseacutee

ou eacutetendue)

Lindau ST Gavrilova N Anderson D Sexual morbidity in very long term survivors of vaginal and cervical cancer a comparison to

national norms Gynecol Oncol 2007106413-8

Cancers gyneacutecologiques et morbiditeacute sexuelle chez laquo survivantes raquo = une reacutealiteacute

Hill EK Assessing Gynecologic and Breast Cancer Survivorsrsquo Sexual Health Care Needs (Sexual Care Needs of Cancer Survivors) Cancer 2011 117 2643ndash2651

bull 7 ont beacuteneacuteficieacute drsquoune aide

bull 416 inteacuteresseacutees par prise en charge

bull gt 30 souhaiteraient consulter un meacutedecin pour ce problegraveme

bull 35 souhaiteraient ecirctre contacteacutees si programme formaliseacute mis en place

bull femmes plus jeunes et apregraves un an de traitement = les plus demandeuses population n = 261 acircge moyen 55 dont 23 avec partenaire

cancers gyneacutecologiques 912 (ovaire trompe peacuteritoneacuteal 36

endomegravetre 322 col 188 vulve vagin 42) et sein 88

Cancers gyneacutecologiques et sexualiteacuteDemande reacuteelle mais ni satisfaisante ni satisfaite

Lever le silence pour autoriser agrave en parler et leacutegitimer la demande =

enjeu majeur

2e reacutealiteacute dialogue difficile + deacuteficit drsquoinformation = reacuteelle ineacutegaliteacute drsquoaccegraves aux soins

Variables drsquoajustement mental agrave la maladie canceacutereuse(cognitives comportementales et eacutemotionnelles)

bull Information (PP)

bull Soutien affectif et moral

des amis et de la famille (PP)

bull Activiteacute sexuelle (PP)

bull Qualiteacute de vie physique (PP)

bull Qualiteacute de vie mentale (PP)

Esprit combatif Deacutetresse

bull Information

bull Deacutesir soutien psy

bull Non satisfaits de leur suivi

bull Soutien affectif et moral

bull Deacuteteacuterioration du couple

bull Activiteacute sexuelle

Seacutequelles (preacutesence gecircne et

prise en compte)

PsychotropesAdaptation positive

Adaptation neacutegativeAnne-Gaeumllle Le Corroller Soriano 2008

Rocircle reacuteellement neacutegligeable de santeacute sexuelle vie couple

Purpose To examine the impact of marital status on stage at diagnosis use of definitive therapy andcancer-specific mortality among each of the 10 leading causes of cancer-related death in the US

Methods We used the Surveillance Epidemiology and End Results program to identify 1260898 patients diagnosed in2004 through 2008 with lung colorectal breast pancreatic prostate liverintrahepatic bile duct non-Hodgkinlymphoma headneck ovarian or esophageal cancer We used multivariable logistic and Cox regression to analyze the734889 patients who had clinical and follow-up information available

Results Married patients were less likely to present with metastatic disease (adjusted odds ratio [OR] 083 95 CI082 to 084 P 001) more likely to receive definitive therapy (adjusted OR 153 95 CI 151 to 156 P 001) and lesslikely to die as a result of their cancer after adjusting for demographics stage and treatment (adjusted hazard ratio080 95 CI 079 to 081 P 001) than unmarried patients These associations remained significant when eachindividual cancer was analyzed (P 05 for all end points for each malignancy) The benefit associated with marriage wasgreater in males than females for all outcome measures analyzed (P 001 in all cases) For prostate breast colorectalesophageal and headneck cancers the survival benefit associated with marriage was larger than the publishedsurvival benefit of chemotherapy

Conclusion Even after adjusting for known confounders unmarried patients are atsignificantly higher risk of presentation with metastatic cancer undertreatment and deathresulting from their cancer This study highlights the potentially significant impact that socialsupport can have on cancer detection treatment and survival

Marital Status and Survival in Patients With Cancer

Aiser AA et al J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

CancerType of

ChemotherapyStudy

Population Evaluated in Chemotherapy Study

Chemotherapy ReferenceHR for

Chemotherapy

HR for Marriage in

Present Study

Prostate Randomized trial25

Metastatic hormone-resistant prostate

cancer

Docetaxel every 3 weeks

Mitoxantrone 079 074

Breast Meta-analysis26 Early breast cancerAnthracycline-

basedNo

chemotherapy084 078

Lung Systematic review27 Stage I-III nonndashsmall-cell lung cancer

AnyNo

chemotherapy071 085

Colorectal Randomized trial28 T3-T4 resectable rectal cancer

Adjuvant fluorouracil

and leucovorin

No adjuvant chemotherapy

085 072

Pancreatic Randomized trial29 Resectable pancreatic cancer

FluorouracilNo

chemotherapy071 087

Liver IHBD Randomized trial30

Advanced hepatocellular

carcinomaSorafenib

No chemotherapy

069 088

Esophageal Meta-analysis31 Resectable esophageal cancer

AnyNo

chemotherapy087 077

Ovarian Systematic review32 Early-stage epithelial ovarian cancer

AnyNo

chemotherapy074 087

Headneck Meta-analysis33 Nonmetastatic head and neck cancer

AnyNo

chemotherapy087 067

Comparison of HRs for overall survival associated with chemotherapy (based on

prior literature) with cancer-specific survival associated with marriage (in the

present study) in patients with solid malignancies

Aizer AA et al Marital Status and Survival in Patients With Cancer J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

Pour les cancers de prostate du sein

colorectal oesophage et ORL le

beacuteneacutefice en terme de survie lieacute au

mariage est supeacuterieur agrave ceux publieacutes

pour la chimiotheacuterapie

Santeacute sexuelle et vie intime = marqueurs cliniques pertinents (HF) pour deacutetecter deacutetresse deacutepression

et QdV bien-ecirctre)

Interrogatoire +++ questionnaire type eacutechelle visuelle deacutetresse

Cancers = morbiditeacute sexuelle importante avec iatrogeacutenie majeure

Souvent laquo brutaleraquo = information preacutevention reacutehabilitation

origine multifactorielle

Enjeux prioriteacutes et impacts

sexuels = tregraves inhomogegravenes en

fonction du cancer (stade pronostic

traitement) et du patient (acircge comorbiditeacutes

projets de vie et proximologie)

Traitement souvent multimodal = iatrogeacutenie et morbiditeacute santeacute sexuelle vie intime croissantes

Chaque eacutetape prioriteacutes propres au cancer et agrave son traitement au patient etaux soignantsPas une annonce mais une succession drsquoannoncePour optimiser systeacutematiser un espace temps et des supports facilitateurs (associations patients)

Patient couple Professionnels de santeacute

Demande information = 100 informer = tous soignants

Si dysfonction sexuelle distinguer si simple ou complexe

13 non demandeurs ++ informer traitement possible

13 demandeur si simple accessible majoriteacute soignants

13 tregraves demandeurs si complexe = orienter fonction

nature eacutetiologie DS

Reacutealiteacute du terrain ouhellip il faut deacutemystifierla pathologie sexuelle

Notion capitaleprobleacutematiques oncosexuelles

=responsabiliteacute et compeacutetence de la

grande majoriteacute = soins primaires +++ (preacutevention prise en charge hors fertiliteacute)

Prise en charge personnaliseacutee= multiforme et adapteacutee DS + attentes demandes besoins du patient et couple

= information eacuteducation theacuterapeutique traitement

Regravegles de bonnes pratiques cliniques Diagnostic situationnel et eacuteducatif

Reacutefeacuterences guidelines EAU ISSM JSM AFSOS

Nouvelle approche = renforcer la deacutefense lutte contre le laquo preacutedateur raquo (cancer) en ciblant aussi la laquo proie raquo (malade)

Early palliative care integrated into standard oncological therapy can prolong survival compared with standard oncologic therapy for second-line metastatic non-small cell lung cancer Adapted from Temel JS Greer JA Muzikansky A et al Early palliative care for patients with metastatic non-small-cell lung cancer N Engl J Med 2010363733ndash742 with permission

Avanceacutee majeure reacutecente

Association between physical activity (PA) and mortality in colorectal cancer A meta‐analysis of prospective cohort studies

International Journal of Cancer Je Y et al 20131331905-1913httponlinelibrarywileycomdoi101002ijc28208fullijc28208-fig-0002

In conclusions both prediagnosis and postdiagnosis PA were associated with reduced colorectal cancer-specific

mortality and all-cause mortality

prediagnosis postdiagnosis

Comment ameacuteliorer le mode de vie drsquoun malade canceacutereux

1 Donrsquot smoke2 Avoid secondhand smoke3 Exercise regularly4 Avoid weight gain5 Eat a healthy diet6 Drink alcohol in moderation if at all7 Stay connected with friends family and

other survivors8 Get screening tests and go to your regular

check-ups

9 Enjoy your sexual intimate life

Available at httpwwwcancernewsincontextorg

Eight ways to stay healthy after cancer an evidence-based message Kathleen Y Wolin Hank Dart and Graham A ColditzCancer Causes Control 2013 May 24(5) 827ndash837

Apregraves lrsquoAPAhellip lrsquoAIA (activiteacute intime adapteacutee ) ++++

Pourquoi prendre en charge la sexualiteacute en cas de cancers gyneacutecologiques en 2015

bull Exigences meacutedicales

ndash maladie souvent chronique = probleacutematique QdV et bien-ecirctre

ndash demande besoin forts et leacutegitimes de preacuteservation retour agrave une laquo normaliteacute raquo y comprishellip sexuelle (malades proches)

ndash preacutevalence trop eacuteleveacutee de soins de support non satisfaits ++

ndash ameacuteliore ajustement au cancer ++

ndash relativiser car un sujet sur deux nrsquoest pas ou peu concerneacute

ndash prise en charge scientifique et humaniste (meacutedecine personnaliseacutee)

bull Demandes socieacutetales

ndash Plans cancer = inteacutegrer parcours de vie dans parcours de soins

ndash reacuteduire ineacutegaliteacutes accegraves qualiteacute des soins car reacuteponses soignantes insuffisantes (eacutechelon individuel et institutionnel)

fait partie inteacutegrante du soin oncologique

2010

4 Toulouse6-7 Octobre 2015

Structuration de lrsquooffre de formations en oncosexologie

Niveau 3 expertise

DIU drsquooncosexologie

Formations de niveau 2 formations courtes non diplomantes (mooc seacuteminaires preacutesentiels)

Formations de niveau 1

seacuteminaires courts drsquoinitiation et sensibilisation des soignants Identifier les pb

Informer orienter

Informer conseiller eacuteduquer eacutevaluer prendre en charge

Page 12: Cancers gynécologiques et sexualité - OncoBretagne · Les fondamentaux à connaitre par tout ... sexuelles =objectif contemporain prise en charge du cancer ... Positions Incontinences

Cancers et sexualiteacuteQui est potentiellement concerneacute

bull Tous les patient(e)s = oui (directement ou non )

bull Peu de cancers laquo asexueacutes raquo et trop de cancers laquo orphelins raquo (ORL digestifs heacutemopathieshellip)

bull A tout acircge = souvent (y compris seniors +++)

bull Mais aussi tregraves souvent tous les proches

partenaire +++ parents enfants

bull Soit pregraves de 5 millions drsquoadultes en France

Eton et al Cancer 2005 Beck et al Urol Oncol 2009 Street et al Eur J Cancer Care 2O1O Bondil Habold La Lettre du canceacuterologue 2012 Colson MH et al Prog Urol 2012

Ougrave situer cancer et sexualiteacute

Oncopeacutediatrie

Oncogeacuteriatrie

Oncofertiliteacute

Oncoplastie

Oncogeacuteneacutetique

Monde de lrsquooncologie

Cancer et sexualiteacuteOncosexologie

Soins de support

Bondil et al Bull Cancer 201299 499

Nouvelles offres de soins de support dans le PPS

Hui D et al Support Care Cancer Mar 2013 21(3) 659ndash685 A conceptual framework toward understanding ldquosupportive carerdquo ldquopalliative carerdquo and ldquohospice carerdquo Under this model ldquohospice carerdquo is part of ldquopalliative carerdquo which in turn is part of ldquosupportive carerdquo Importantly the dashed boxes illustrate the evolving nature of these definitions to expand their scope of service A increasing number of articles suggest that ldquopalliative carerdquo should start from the time of diagnosis Other distinguishing features among the three terms are listed on the right hand side

Oncosexologie oncofertiliteacute

Soins oncologiques de support = recommandationactuelle de mise en place preacutecoce dans PPS

Parcours de soins et dehellip vie

Conseacutequences des cancers H-Fsur la vie intime priveacutee = 1egravere reacutealiteacute

bull Sexualiteacute encore souvent perturbeacutee = 65

bull Kc caviteacute pelvienne = 89 H et 75 F

bull Fertiliteacute souvent compromise = 37 F en acircge de procreacuteer et 30 H

bull Relations de couple = le plus souvent preacuteserveacutees (55) ou renforceacutees (37)

Particulariteacutes

difficulteacutes seacutequelles sexuelles ou intimes souvent brutales et durent longtemps

Irruption du cancer dans parcours de vie couple modifie tregraves souvent les prioriteacutes de vie

Quels troubles sexuels

De multiples perturbations attendues agrave diffeacuterents niveaux de la reacuteponse physiologique

Dysorgasmies

Aneacutejaculation

Modifications des perceptions

orgastiques

Douleurs

Incontinences

Perturbation des rapports

Dyspareunies

Douleurs

Dyspneacutees

Positions

Incontinences

Troubles du deacutesir

Psychogegravenes

- Blocages sensoriels vue

odeurs bruits touchers

-Alteacuteration de la motivation

-Communication insuffisante

Iatrogegravenes

- direct chirurgie

radiotheacuterapie meacutedicamenteux

hormonotheacuterapie

- indirect effets secondaires

type fatigue nauseacuteeshellip

Troubles de lrsquoexcitation

Dysfonction Eacuterectile

Seacutecheresse vaginale

Modification des

scriptshabitudes

E

P

O

R

EP

O

R

E = Excitation

P = Plateau

O = Orgasme

R = Reacutesolution

HOMME

FEMME

Phases physiologiques(drsquoapregraves le scheacutema de Masters et Johnson)

E

Reacutefeacuterentiel AFSOS laquo Cancer santeacute sexuelle vie intime raquo disponible sur afosorg

orgasmurieFibrose (localiseacutee

ou eacutetendue)

Lindau ST Gavrilova N Anderson D Sexual morbidity in very long term survivors of vaginal and cervical cancer a comparison to

national norms Gynecol Oncol 2007106413-8

Cancers gyneacutecologiques et morbiditeacute sexuelle chez laquo survivantes raquo = une reacutealiteacute

Hill EK Assessing Gynecologic and Breast Cancer Survivorsrsquo Sexual Health Care Needs (Sexual Care Needs of Cancer Survivors) Cancer 2011 117 2643ndash2651

bull 7 ont beacuteneacuteficieacute drsquoune aide

bull 416 inteacuteresseacutees par prise en charge

bull gt 30 souhaiteraient consulter un meacutedecin pour ce problegraveme

bull 35 souhaiteraient ecirctre contacteacutees si programme formaliseacute mis en place

bull femmes plus jeunes et apregraves un an de traitement = les plus demandeuses population n = 261 acircge moyen 55 dont 23 avec partenaire

cancers gyneacutecologiques 912 (ovaire trompe peacuteritoneacuteal 36

endomegravetre 322 col 188 vulve vagin 42) et sein 88

Cancers gyneacutecologiques et sexualiteacuteDemande reacuteelle mais ni satisfaisante ni satisfaite

Lever le silence pour autoriser agrave en parler et leacutegitimer la demande =

enjeu majeur

2e reacutealiteacute dialogue difficile + deacuteficit drsquoinformation = reacuteelle ineacutegaliteacute drsquoaccegraves aux soins

Variables drsquoajustement mental agrave la maladie canceacutereuse(cognitives comportementales et eacutemotionnelles)

bull Information (PP)

bull Soutien affectif et moral

des amis et de la famille (PP)

bull Activiteacute sexuelle (PP)

bull Qualiteacute de vie physique (PP)

bull Qualiteacute de vie mentale (PP)

Esprit combatif Deacutetresse

bull Information

bull Deacutesir soutien psy

bull Non satisfaits de leur suivi

bull Soutien affectif et moral

bull Deacuteteacuterioration du couple

bull Activiteacute sexuelle

Seacutequelles (preacutesence gecircne et

prise en compte)

PsychotropesAdaptation positive

Adaptation neacutegativeAnne-Gaeumllle Le Corroller Soriano 2008

Rocircle reacuteellement neacutegligeable de santeacute sexuelle vie couple

Purpose To examine the impact of marital status on stage at diagnosis use of definitive therapy andcancer-specific mortality among each of the 10 leading causes of cancer-related death in the US

Methods We used the Surveillance Epidemiology and End Results program to identify 1260898 patients diagnosed in2004 through 2008 with lung colorectal breast pancreatic prostate liverintrahepatic bile duct non-Hodgkinlymphoma headneck ovarian or esophageal cancer We used multivariable logistic and Cox regression to analyze the734889 patients who had clinical and follow-up information available

Results Married patients were less likely to present with metastatic disease (adjusted odds ratio [OR] 083 95 CI082 to 084 P 001) more likely to receive definitive therapy (adjusted OR 153 95 CI 151 to 156 P 001) and lesslikely to die as a result of their cancer after adjusting for demographics stage and treatment (adjusted hazard ratio080 95 CI 079 to 081 P 001) than unmarried patients These associations remained significant when eachindividual cancer was analyzed (P 05 for all end points for each malignancy) The benefit associated with marriage wasgreater in males than females for all outcome measures analyzed (P 001 in all cases) For prostate breast colorectalesophageal and headneck cancers the survival benefit associated with marriage was larger than the publishedsurvival benefit of chemotherapy

Conclusion Even after adjusting for known confounders unmarried patients are atsignificantly higher risk of presentation with metastatic cancer undertreatment and deathresulting from their cancer This study highlights the potentially significant impact that socialsupport can have on cancer detection treatment and survival

Marital Status and Survival in Patients With Cancer

Aiser AA et al J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

CancerType of

ChemotherapyStudy

Population Evaluated in Chemotherapy Study

Chemotherapy ReferenceHR for

Chemotherapy

HR for Marriage in

Present Study

Prostate Randomized trial25

Metastatic hormone-resistant prostate

cancer

Docetaxel every 3 weeks

Mitoxantrone 079 074

Breast Meta-analysis26 Early breast cancerAnthracycline-

basedNo

chemotherapy084 078

Lung Systematic review27 Stage I-III nonndashsmall-cell lung cancer

AnyNo

chemotherapy071 085

Colorectal Randomized trial28 T3-T4 resectable rectal cancer

Adjuvant fluorouracil

and leucovorin

No adjuvant chemotherapy

085 072

Pancreatic Randomized trial29 Resectable pancreatic cancer

FluorouracilNo

chemotherapy071 087

Liver IHBD Randomized trial30

Advanced hepatocellular

carcinomaSorafenib

No chemotherapy

069 088

Esophageal Meta-analysis31 Resectable esophageal cancer

AnyNo

chemotherapy087 077

Ovarian Systematic review32 Early-stage epithelial ovarian cancer

AnyNo

chemotherapy074 087

Headneck Meta-analysis33 Nonmetastatic head and neck cancer

AnyNo

chemotherapy087 067

Comparison of HRs for overall survival associated with chemotherapy (based on

prior literature) with cancer-specific survival associated with marriage (in the

present study) in patients with solid malignancies

Aizer AA et al Marital Status and Survival in Patients With Cancer J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

Pour les cancers de prostate du sein

colorectal oesophage et ORL le

beacuteneacutefice en terme de survie lieacute au

mariage est supeacuterieur agrave ceux publieacutes

pour la chimiotheacuterapie

Santeacute sexuelle et vie intime = marqueurs cliniques pertinents (HF) pour deacutetecter deacutetresse deacutepression

et QdV bien-ecirctre)

Interrogatoire +++ questionnaire type eacutechelle visuelle deacutetresse

Cancers = morbiditeacute sexuelle importante avec iatrogeacutenie majeure

Souvent laquo brutaleraquo = information preacutevention reacutehabilitation

origine multifactorielle

Enjeux prioriteacutes et impacts

sexuels = tregraves inhomogegravenes en

fonction du cancer (stade pronostic

traitement) et du patient (acircge comorbiditeacutes

projets de vie et proximologie)

Traitement souvent multimodal = iatrogeacutenie et morbiditeacute santeacute sexuelle vie intime croissantes

Chaque eacutetape prioriteacutes propres au cancer et agrave son traitement au patient etaux soignantsPas une annonce mais une succession drsquoannoncePour optimiser systeacutematiser un espace temps et des supports facilitateurs (associations patients)

Patient couple Professionnels de santeacute

Demande information = 100 informer = tous soignants

Si dysfonction sexuelle distinguer si simple ou complexe

13 non demandeurs ++ informer traitement possible

13 demandeur si simple accessible majoriteacute soignants

13 tregraves demandeurs si complexe = orienter fonction

nature eacutetiologie DS

Reacutealiteacute du terrain ouhellip il faut deacutemystifierla pathologie sexuelle

Notion capitaleprobleacutematiques oncosexuelles

=responsabiliteacute et compeacutetence de la

grande majoriteacute = soins primaires +++ (preacutevention prise en charge hors fertiliteacute)

Prise en charge personnaliseacutee= multiforme et adapteacutee DS + attentes demandes besoins du patient et couple

= information eacuteducation theacuterapeutique traitement

Regravegles de bonnes pratiques cliniques Diagnostic situationnel et eacuteducatif

Reacutefeacuterences guidelines EAU ISSM JSM AFSOS

Nouvelle approche = renforcer la deacutefense lutte contre le laquo preacutedateur raquo (cancer) en ciblant aussi la laquo proie raquo (malade)

Early palliative care integrated into standard oncological therapy can prolong survival compared with standard oncologic therapy for second-line metastatic non-small cell lung cancer Adapted from Temel JS Greer JA Muzikansky A et al Early palliative care for patients with metastatic non-small-cell lung cancer N Engl J Med 2010363733ndash742 with permission

Avanceacutee majeure reacutecente

Association between physical activity (PA) and mortality in colorectal cancer A meta‐analysis of prospective cohort studies

International Journal of Cancer Je Y et al 20131331905-1913httponlinelibrarywileycomdoi101002ijc28208fullijc28208-fig-0002

In conclusions both prediagnosis and postdiagnosis PA were associated with reduced colorectal cancer-specific

mortality and all-cause mortality

prediagnosis postdiagnosis

Comment ameacuteliorer le mode de vie drsquoun malade canceacutereux

1 Donrsquot smoke2 Avoid secondhand smoke3 Exercise regularly4 Avoid weight gain5 Eat a healthy diet6 Drink alcohol in moderation if at all7 Stay connected with friends family and

other survivors8 Get screening tests and go to your regular

check-ups

9 Enjoy your sexual intimate life

Available at httpwwwcancernewsincontextorg

Eight ways to stay healthy after cancer an evidence-based message Kathleen Y Wolin Hank Dart and Graham A ColditzCancer Causes Control 2013 May 24(5) 827ndash837

Apregraves lrsquoAPAhellip lrsquoAIA (activiteacute intime adapteacutee ) ++++

Pourquoi prendre en charge la sexualiteacute en cas de cancers gyneacutecologiques en 2015

bull Exigences meacutedicales

ndash maladie souvent chronique = probleacutematique QdV et bien-ecirctre

ndash demande besoin forts et leacutegitimes de preacuteservation retour agrave une laquo normaliteacute raquo y comprishellip sexuelle (malades proches)

ndash preacutevalence trop eacuteleveacutee de soins de support non satisfaits ++

ndash ameacuteliore ajustement au cancer ++

ndash relativiser car un sujet sur deux nrsquoest pas ou peu concerneacute

ndash prise en charge scientifique et humaniste (meacutedecine personnaliseacutee)

bull Demandes socieacutetales

ndash Plans cancer = inteacutegrer parcours de vie dans parcours de soins

ndash reacuteduire ineacutegaliteacutes accegraves qualiteacute des soins car reacuteponses soignantes insuffisantes (eacutechelon individuel et institutionnel)

fait partie inteacutegrante du soin oncologique

2010

4 Toulouse6-7 Octobre 2015

Structuration de lrsquooffre de formations en oncosexologie

Niveau 3 expertise

DIU drsquooncosexologie

Formations de niveau 2 formations courtes non diplomantes (mooc seacuteminaires preacutesentiels)

Formations de niveau 1

seacuteminaires courts drsquoinitiation et sensibilisation des soignants Identifier les pb

Informer orienter

Informer conseiller eacuteduquer eacutevaluer prendre en charge

Page 13: Cancers gynécologiques et sexualité - OncoBretagne · Les fondamentaux à connaitre par tout ... sexuelles =objectif contemporain prise en charge du cancer ... Positions Incontinences

Ougrave situer cancer et sexualiteacute

Oncopeacutediatrie

Oncogeacuteriatrie

Oncofertiliteacute

Oncoplastie

Oncogeacuteneacutetique

Monde de lrsquooncologie

Cancer et sexualiteacuteOncosexologie

Soins de support

Bondil et al Bull Cancer 201299 499

Nouvelles offres de soins de support dans le PPS

Hui D et al Support Care Cancer Mar 2013 21(3) 659ndash685 A conceptual framework toward understanding ldquosupportive carerdquo ldquopalliative carerdquo and ldquohospice carerdquo Under this model ldquohospice carerdquo is part of ldquopalliative carerdquo which in turn is part of ldquosupportive carerdquo Importantly the dashed boxes illustrate the evolving nature of these definitions to expand their scope of service A increasing number of articles suggest that ldquopalliative carerdquo should start from the time of diagnosis Other distinguishing features among the three terms are listed on the right hand side

Oncosexologie oncofertiliteacute

Soins oncologiques de support = recommandationactuelle de mise en place preacutecoce dans PPS

Parcours de soins et dehellip vie

Conseacutequences des cancers H-Fsur la vie intime priveacutee = 1egravere reacutealiteacute

bull Sexualiteacute encore souvent perturbeacutee = 65

bull Kc caviteacute pelvienne = 89 H et 75 F

bull Fertiliteacute souvent compromise = 37 F en acircge de procreacuteer et 30 H

bull Relations de couple = le plus souvent preacuteserveacutees (55) ou renforceacutees (37)

Particulariteacutes

difficulteacutes seacutequelles sexuelles ou intimes souvent brutales et durent longtemps

Irruption du cancer dans parcours de vie couple modifie tregraves souvent les prioriteacutes de vie

Quels troubles sexuels

De multiples perturbations attendues agrave diffeacuterents niveaux de la reacuteponse physiologique

Dysorgasmies

Aneacutejaculation

Modifications des perceptions

orgastiques

Douleurs

Incontinences

Perturbation des rapports

Dyspareunies

Douleurs

Dyspneacutees

Positions

Incontinences

Troubles du deacutesir

Psychogegravenes

- Blocages sensoriels vue

odeurs bruits touchers

-Alteacuteration de la motivation

-Communication insuffisante

Iatrogegravenes

- direct chirurgie

radiotheacuterapie meacutedicamenteux

hormonotheacuterapie

- indirect effets secondaires

type fatigue nauseacuteeshellip

Troubles de lrsquoexcitation

Dysfonction Eacuterectile

Seacutecheresse vaginale

Modification des

scriptshabitudes

E

P

O

R

EP

O

R

E = Excitation

P = Plateau

O = Orgasme

R = Reacutesolution

HOMME

FEMME

Phases physiologiques(drsquoapregraves le scheacutema de Masters et Johnson)

E

Reacutefeacuterentiel AFSOS laquo Cancer santeacute sexuelle vie intime raquo disponible sur afosorg

orgasmurieFibrose (localiseacutee

ou eacutetendue)

Lindau ST Gavrilova N Anderson D Sexual morbidity in very long term survivors of vaginal and cervical cancer a comparison to

national norms Gynecol Oncol 2007106413-8

Cancers gyneacutecologiques et morbiditeacute sexuelle chez laquo survivantes raquo = une reacutealiteacute

Hill EK Assessing Gynecologic and Breast Cancer Survivorsrsquo Sexual Health Care Needs (Sexual Care Needs of Cancer Survivors) Cancer 2011 117 2643ndash2651

bull 7 ont beacuteneacuteficieacute drsquoune aide

bull 416 inteacuteresseacutees par prise en charge

bull gt 30 souhaiteraient consulter un meacutedecin pour ce problegraveme

bull 35 souhaiteraient ecirctre contacteacutees si programme formaliseacute mis en place

bull femmes plus jeunes et apregraves un an de traitement = les plus demandeuses population n = 261 acircge moyen 55 dont 23 avec partenaire

cancers gyneacutecologiques 912 (ovaire trompe peacuteritoneacuteal 36

endomegravetre 322 col 188 vulve vagin 42) et sein 88

Cancers gyneacutecologiques et sexualiteacuteDemande reacuteelle mais ni satisfaisante ni satisfaite

Lever le silence pour autoriser agrave en parler et leacutegitimer la demande =

enjeu majeur

2e reacutealiteacute dialogue difficile + deacuteficit drsquoinformation = reacuteelle ineacutegaliteacute drsquoaccegraves aux soins

Variables drsquoajustement mental agrave la maladie canceacutereuse(cognitives comportementales et eacutemotionnelles)

bull Information (PP)

bull Soutien affectif et moral

des amis et de la famille (PP)

bull Activiteacute sexuelle (PP)

bull Qualiteacute de vie physique (PP)

bull Qualiteacute de vie mentale (PP)

Esprit combatif Deacutetresse

bull Information

bull Deacutesir soutien psy

bull Non satisfaits de leur suivi

bull Soutien affectif et moral

bull Deacuteteacuterioration du couple

bull Activiteacute sexuelle

Seacutequelles (preacutesence gecircne et

prise en compte)

PsychotropesAdaptation positive

Adaptation neacutegativeAnne-Gaeumllle Le Corroller Soriano 2008

Rocircle reacuteellement neacutegligeable de santeacute sexuelle vie couple

Purpose To examine the impact of marital status on stage at diagnosis use of definitive therapy andcancer-specific mortality among each of the 10 leading causes of cancer-related death in the US

Methods We used the Surveillance Epidemiology and End Results program to identify 1260898 patients diagnosed in2004 through 2008 with lung colorectal breast pancreatic prostate liverintrahepatic bile duct non-Hodgkinlymphoma headneck ovarian or esophageal cancer We used multivariable logistic and Cox regression to analyze the734889 patients who had clinical and follow-up information available

Results Married patients were less likely to present with metastatic disease (adjusted odds ratio [OR] 083 95 CI082 to 084 P 001) more likely to receive definitive therapy (adjusted OR 153 95 CI 151 to 156 P 001) and lesslikely to die as a result of their cancer after adjusting for demographics stage and treatment (adjusted hazard ratio080 95 CI 079 to 081 P 001) than unmarried patients These associations remained significant when eachindividual cancer was analyzed (P 05 for all end points for each malignancy) The benefit associated with marriage wasgreater in males than females for all outcome measures analyzed (P 001 in all cases) For prostate breast colorectalesophageal and headneck cancers the survival benefit associated with marriage was larger than the publishedsurvival benefit of chemotherapy

Conclusion Even after adjusting for known confounders unmarried patients are atsignificantly higher risk of presentation with metastatic cancer undertreatment and deathresulting from their cancer This study highlights the potentially significant impact that socialsupport can have on cancer detection treatment and survival

Marital Status and Survival in Patients With Cancer

Aiser AA et al J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

CancerType of

ChemotherapyStudy

Population Evaluated in Chemotherapy Study

Chemotherapy ReferenceHR for

Chemotherapy

HR for Marriage in

Present Study

Prostate Randomized trial25

Metastatic hormone-resistant prostate

cancer

Docetaxel every 3 weeks

Mitoxantrone 079 074

Breast Meta-analysis26 Early breast cancerAnthracycline-

basedNo

chemotherapy084 078

Lung Systematic review27 Stage I-III nonndashsmall-cell lung cancer

AnyNo

chemotherapy071 085

Colorectal Randomized trial28 T3-T4 resectable rectal cancer

Adjuvant fluorouracil

and leucovorin

No adjuvant chemotherapy

085 072

Pancreatic Randomized trial29 Resectable pancreatic cancer

FluorouracilNo

chemotherapy071 087

Liver IHBD Randomized trial30

Advanced hepatocellular

carcinomaSorafenib

No chemotherapy

069 088

Esophageal Meta-analysis31 Resectable esophageal cancer

AnyNo

chemotherapy087 077

Ovarian Systematic review32 Early-stage epithelial ovarian cancer

AnyNo

chemotherapy074 087

Headneck Meta-analysis33 Nonmetastatic head and neck cancer

AnyNo

chemotherapy087 067

Comparison of HRs for overall survival associated with chemotherapy (based on

prior literature) with cancer-specific survival associated with marriage (in the

present study) in patients with solid malignancies

Aizer AA et al Marital Status and Survival in Patients With Cancer J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

Pour les cancers de prostate du sein

colorectal oesophage et ORL le

beacuteneacutefice en terme de survie lieacute au

mariage est supeacuterieur agrave ceux publieacutes

pour la chimiotheacuterapie

Santeacute sexuelle et vie intime = marqueurs cliniques pertinents (HF) pour deacutetecter deacutetresse deacutepression

et QdV bien-ecirctre)

Interrogatoire +++ questionnaire type eacutechelle visuelle deacutetresse

Cancers = morbiditeacute sexuelle importante avec iatrogeacutenie majeure

Souvent laquo brutaleraquo = information preacutevention reacutehabilitation

origine multifactorielle

Enjeux prioriteacutes et impacts

sexuels = tregraves inhomogegravenes en

fonction du cancer (stade pronostic

traitement) et du patient (acircge comorbiditeacutes

projets de vie et proximologie)

Traitement souvent multimodal = iatrogeacutenie et morbiditeacute santeacute sexuelle vie intime croissantes

Chaque eacutetape prioriteacutes propres au cancer et agrave son traitement au patient etaux soignantsPas une annonce mais une succession drsquoannoncePour optimiser systeacutematiser un espace temps et des supports facilitateurs (associations patients)

Patient couple Professionnels de santeacute

Demande information = 100 informer = tous soignants

Si dysfonction sexuelle distinguer si simple ou complexe

13 non demandeurs ++ informer traitement possible

13 demandeur si simple accessible majoriteacute soignants

13 tregraves demandeurs si complexe = orienter fonction

nature eacutetiologie DS

Reacutealiteacute du terrain ouhellip il faut deacutemystifierla pathologie sexuelle

Notion capitaleprobleacutematiques oncosexuelles

=responsabiliteacute et compeacutetence de la

grande majoriteacute = soins primaires +++ (preacutevention prise en charge hors fertiliteacute)

Prise en charge personnaliseacutee= multiforme et adapteacutee DS + attentes demandes besoins du patient et couple

= information eacuteducation theacuterapeutique traitement

Regravegles de bonnes pratiques cliniques Diagnostic situationnel et eacuteducatif

Reacutefeacuterences guidelines EAU ISSM JSM AFSOS

Nouvelle approche = renforcer la deacutefense lutte contre le laquo preacutedateur raquo (cancer) en ciblant aussi la laquo proie raquo (malade)

Early palliative care integrated into standard oncological therapy can prolong survival compared with standard oncologic therapy for second-line metastatic non-small cell lung cancer Adapted from Temel JS Greer JA Muzikansky A et al Early palliative care for patients with metastatic non-small-cell lung cancer N Engl J Med 2010363733ndash742 with permission

Avanceacutee majeure reacutecente

Association between physical activity (PA) and mortality in colorectal cancer A meta‐analysis of prospective cohort studies

International Journal of Cancer Je Y et al 20131331905-1913httponlinelibrarywileycomdoi101002ijc28208fullijc28208-fig-0002

In conclusions both prediagnosis and postdiagnosis PA were associated with reduced colorectal cancer-specific

mortality and all-cause mortality

prediagnosis postdiagnosis

Comment ameacuteliorer le mode de vie drsquoun malade canceacutereux

1 Donrsquot smoke2 Avoid secondhand smoke3 Exercise regularly4 Avoid weight gain5 Eat a healthy diet6 Drink alcohol in moderation if at all7 Stay connected with friends family and

other survivors8 Get screening tests and go to your regular

check-ups

9 Enjoy your sexual intimate life

Available at httpwwwcancernewsincontextorg

Eight ways to stay healthy after cancer an evidence-based message Kathleen Y Wolin Hank Dart and Graham A ColditzCancer Causes Control 2013 May 24(5) 827ndash837

Apregraves lrsquoAPAhellip lrsquoAIA (activiteacute intime adapteacutee ) ++++

Pourquoi prendre en charge la sexualiteacute en cas de cancers gyneacutecologiques en 2015

bull Exigences meacutedicales

ndash maladie souvent chronique = probleacutematique QdV et bien-ecirctre

ndash demande besoin forts et leacutegitimes de preacuteservation retour agrave une laquo normaliteacute raquo y comprishellip sexuelle (malades proches)

ndash preacutevalence trop eacuteleveacutee de soins de support non satisfaits ++

ndash ameacuteliore ajustement au cancer ++

ndash relativiser car un sujet sur deux nrsquoest pas ou peu concerneacute

ndash prise en charge scientifique et humaniste (meacutedecine personnaliseacutee)

bull Demandes socieacutetales

ndash Plans cancer = inteacutegrer parcours de vie dans parcours de soins

ndash reacuteduire ineacutegaliteacutes accegraves qualiteacute des soins car reacuteponses soignantes insuffisantes (eacutechelon individuel et institutionnel)

fait partie inteacutegrante du soin oncologique

2010

4 Toulouse6-7 Octobre 2015

Structuration de lrsquooffre de formations en oncosexologie

Niveau 3 expertise

DIU drsquooncosexologie

Formations de niveau 2 formations courtes non diplomantes (mooc seacuteminaires preacutesentiels)

Formations de niveau 1

seacuteminaires courts drsquoinitiation et sensibilisation des soignants Identifier les pb

Informer orienter

Informer conseiller eacuteduquer eacutevaluer prendre en charge

Page 14: Cancers gynécologiques et sexualité - OncoBretagne · Les fondamentaux à connaitre par tout ... sexuelles =objectif contemporain prise en charge du cancer ... Positions Incontinences

Hui D et al Support Care Cancer Mar 2013 21(3) 659ndash685 A conceptual framework toward understanding ldquosupportive carerdquo ldquopalliative carerdquo and ldquohospice carerdquo Under this model ldquohospice carerdquo is part of ldquopalliative carerdquo which in turn is part of ldquosupportive carerdquo Importantly the dashed boxes illustrate the evolving nature of these definitions to expand their scope of service A increasing number of articles suggest that ldquopalliative carerdquo should start from the time of diagnosis Other distinguishing features among the three terms are listed on the right hand side

Oncosexologie oncofertiliteacute

Soins oncologiques de support = recommandationactuelle de mise en place preacutecoce dans PPS

Parcours de soins et dehellip vie

Conseacutequences des cancers H-Fsur la vie intime priveacutee = 1egravere reacutealiteacute

bull Sexualiteacute encore souvent perturbeacutee = 65

bull Kc caviteacute pelvienne = 89 H et 75 F

bull Fertiliteacute souvent compromise = 37 F en acircge de procreacuteer et 30 H

bull Relations de couple = le plus souvent preacuteserveacutees (55) ou renforceacutees (37)

Particulariteacutes

difficulteacutes seacutequelles sexuelles ou intimes souvent brutales et durent longtemps

Irruption du cancer dans parcours de vie couple modifie tregraves souvent les prioriteacutes de vie

Quels troubles sexuels

De multiples perturbations attendues agrave diffeacuterents niveaux de la reacuteponse physiologique

Dysorgasmies

Aneacutejaculation

Modifications des perceptions

orgastiques

Douleurs

Incontinences

Perturbation des rapports

Dyspareunies

Douleurs

Dyspneacutees

Positions

Incontinences

Troubles du deacutesir

Psychogegravenes

- Blocages sensoriels vue

odeurs bruits touchers

-Alteacuteration de la motivation

-Communication insuffisante

Iatrogegravenes

- direct chirurgie

radiotheacuterapie meacutedicamenteux

hormonotheacuterapie

- indirect effets secondaires

type fatigue nauseacuteeshellip

Troubles de lrsquoexcitation

Dysfonction Eacuterectile

Seacutecheresse vaginale

Modification des

scriptshabitudes

E

P

O

R

EP

O

R

E = Excitation

P = Plateau

O = Orgasme

R = Reacutesolution

HOMME

FEMME

Phases physiologiques(drsquoapregraves le scheacutema de Masters et Johnson)

E

Reacutefeacuterentiel AFSOS laquo Cancer santeacute sexuelle vie intime raquo disponible sur afosorg

orgasmurieFibrose (localiseacutee

ou eacutetendue)

Lindau ST Gavrilova N Anderson D Sexual morbidity in very long term survivors of vaginal and cervical cancer a comparison to

national norms Gynecol Oncol 2007106413-8

Cancers gyneacutecologiques et morbiditeacute sexuelle chez laquo survivantes raquo = une reacutealiteacute

Hill EK Assessing Gynecologic and Breast Cancer Survivorsrsquo Sexual Health Care Needs (Sexual Care Needs of Cancer Survivors) Cancer 2011 117 2643ndash2651

bull 7 ont beacuteneacuteficieacute drsquoune aide

bull 416 inteacuteresseacutees par prise en charge

bull gt 30 souhaiteraient consulter un meacutedecin pour ce problegraveme

bull 35 souhaiteraient ecirctre contacteacutees si programme formaliseacute mis en place

bull femmes plus jeunes et apregraves un an de traitement = les plus demandeuses population n = 261 acircge moyen 55 dont 23 avec partenaire

cancers gyneacutecologiques 912 (ovaire trompe peacuteritoneacuteal 36

endomegravetre 322 col 188 vulve vagin 42) et sein 88

Cancers gyneacutecologiques et sexualiteacuteDemande reacuteelle mais ni satisfaisante ni satisfaite

Lever le silence pour autoriser agrave en parler et leacutegitimer la demande =

enjeu majeur

2e reacutealiteacute dialogue difficile + deacuteficit drsquoinformation = reacuteelle ineacutegaliteacute drsquoaccegraves aux soins

Variables drsquoajustement mental agrave la maladie canceacutereuse(cognitives comportementales et eacutemotionnelles)

bull Information (PP)

bull Soutien affectif et moral

des amis et de la famille (PP)

bull Activiteacute sexuelle (PP)

bull Qualiteacute de vie physique (PP)

bull Qualiteacute de vie mentale (PP)

Esprit combatif Deacutetresse

bull Information

bull Deacutesir soutien psy

bull Non satisfaits de leur suivi

bull Soutien affectif et moral

bull Deacuteteacuterioration du couple

bull Activiteacute sexuelle

Seacutequelles (preacutesence gecircne et

prise en compte)

PsychotropesAdaptation positive

Adaptation neacutegativeAnne-Gaeumllle Le Corroller Soriano 2008

Rocircle reacuteellement neacutegligeable de santeacute sexuelle vie couple

Purpose To examine the impact of marital status on stage at diagnosis use of definitive therapy andcancer-specific mortality among each of the 10 leading causes of cancer-related death in the US

Methods We used the Surveillance Epidemiology and End Results program to identify 1260898 patients diagnosed in2004 through 2008 with lung colorectal breast pancreatic prostate liverintrahepatic bile duct non-Hodgkinlymphoma headneck ovarian or esophageal cancer We used multivariable logistic and Cox regression to analyze the734889 patients who had clinical and follow-up information available

Results Married patients were less likely to present with metastatic disease (adjusted odds ratio [OR] 083 95 CI082 to 084 P 001) more likely to receive definitive therapy (adjusted OR 153 95 CI 151 to 156 P 001) and lesslikely to die as a result of their cancer after adjusting for demographics stage and treatment (adjusted hazard ratio080 95 CI 079 to 081 P 001) than unmarried patients These associations remained significant when eachindividual cancer was analyzed (P 05 for all end points for each malignancy) The benefit associated with marriage wasgreater in males than females for all outcome measures analyzed (P 001 in all cases) For prostate breast colorectalesophageal and headneck cancers the survival benefit associated with marriage was larger than the publishedsurvival benefit of chemotherapy

Conclusion Even after adjusting for known confounders unmarried patients are atsignificantly higher risk of presentation with metastatic cancer undertreatment and deathresulting from their cancer This study highlights the potentially significant impact that socialsupport can have on cancer detection treatment and survival

Marital Status and Survival in Patients With Cancer

Aiser AA et al J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

CancerType of

ChemotherapyStudy

Population Evaluated in Chemotherapy Study

Chemotherapy ReferenceHR for

Chemotherapy

HR for Marriage in

Present Study

Prostate Randomized trial25

Metastatic hormone-resistant prostate

cancer

Docetaxel every 3 weeks

Mitoxantrone 079 074

Breast Meta-analysis26 Early breast cancerAnthracycline-

basedNo

chemotherapy084 078

Lung Systematic review27 Stage I-III nonndashsmall-cell lung cancer

AnyNo

chemotherapy071 085

Colorectal Randomized trial28 T3-T4 resectable rectal cancer

Adjuvant fluorouracil

and leucovorin

No adjuvant chemotherapy

085 072

Pancreatic Randomized trial29 Resectable pancreatic cancer

FluorouracilNo

chemotherapy071 087

Liver IHBD Randomized trial30

Advanced hepatocellular

carcinomaSorafenib

No chemotherapy

069 088

Esophageal Meta-analysis31 Resectable esophageal cancer

AnyNo

chemotherapy087 077

Ovarian Systematic review32 Early-stage epithelial ovarian cancer

AnyNo

chemotherapy074 087

Headneck Meta-analysis33 Nonmetastatic head and neck cancer

AnyNo

chemotherapy087 067

Comparison of HRs for overall survival associated with chemotherapy (based on

prior literature) with cancer-specific survival associated with marriage (in the

present study) in patients with solid malignancies

Aizer AA et al Marital Status and Survival in Patients With Cancer J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

Pour les cancers de prostate du sein

colorectal oesophage et ORL le

beacuteneacutefice en terme de survie lieacute au

mariage est supeacuterieur agrave ceux publieacutes

pour la chimiotheacuterapie

Santeacute sexuelle et vie intime = marqueurs cliniques pertinents (HF) pour deacutetecter deacutetresse deacutepression

et QdV bien-ecirctre)

Interrogatoire +++ questionnaire type eacutechelle visuelle deacutetresse

Cancers = morbiditeacute sexuelle importante avec iatrogeacutenie majeure

Souvent laquo brutaleraquo = information preacutevention reacutehabilitation

origine multifactorielle

Enjeux prioriteacutes et impacts

sexuels = tregraves inhomogegravenes en

fonction du cancer (stade pronostic

traitement) et du patient (acircge comorbiditeacutes

projets de vie et proximologie)

Traitement souvent multimodal = iatrogeacutenie et morbiditeacute santeacute sexuelle vie intime croissantes

Chaque eacutetape prioriteacutes propres au cancer et agrave son traitement au patient etaux soignantsPas une annonce mais une succession drsquoannoncePour optimiser systeacutematiser un espace temps et des supports facilitateurs (associations patients)

Patient couple Professionnels de santeacute

Demande information = 100 informer = tous soignants

Si dysfonction sexuelle distinguer si simple ou complexe

13 non demandeurs ++ informer traitement possible

13 demandeur si simple accessible majoriteacute soignants

13 tregraves demandeurs si complexe = orienter fonction

nature eacutetiologie DS

Reacutealiteacute du terrain ouhellip il faut deacutemystifierla pathologie sexuelle

Notion capitaleprobleacutematiques oncosexuelles

=responsabiliteacute et compeacutetence de la

grande majoriteacute = soins primaires +++ (preacutevention prise en charge hors fertiliteacute)

Prise en charge personnaliseacutee= multiforme et adapteacutee DS + attentes demandes besoins du patient et couple

= information eacuteducation theacuterapeutique traitement

Regravegles de bonnes pratiques cliniques Diagnostic situationnel et eacuteducatif

Reacutefeacuterences guidelines EAU ISSM JSM AFSOS

Nouvelle approche = renforcer la deacutefense lutte contre le laquo preacutedateur raquo (cancer) en ciblant aussi la laquo proie raquo (malade)

Early palliative care integrated into standard oncological therapy can prolong survival compared with standard oncologic therapy for second-line metastatic non-small cell lung cancer Adapted from Temel JS Greer JA Muzikansky A et al Early palliative care for patients with metastatic non-small-cell lung cancer N Engl J Med 2010363733ndash742 with permission

Avanceacutee majeure reacutecente

Association between physical activity (PA) and mortality in colorectal cancer A meta‐analysis of prospective cohort studies

International Journal of Cancer Je Y et al 20131331905-1913httponlinelibrarywileycomdoi101002ijc28208fullijc28208-fig-0002

In conclusions both prediagnosis and postdiagnosis PA were associated with reduced colorectal cancer-specific

mortality and all-cause mortality

prediagnosis postdiagnosis

Comment ameacuteliorer le mode de vie drsquoun malade canceacutereux

1 Donrsquot smoke2 Avoid secondhand smoke3 Exercise regularly4 Avoid weight gain5 Eat a healthy diet6 Drink alcohol in moderation if at all7 Stay connected with friends family and

other survivors8 Get screening tests and go to your regular

check-ups

9 Enjoy your sexual intimate life

Available at httpwwwcancernewsincontextorg

Eight ways to stay healthy after cancer an evidence-based message Kathleen Y Wolin Hank Dart and Graham A ColditzCancer Causes Control 2013 May 24(5) 827ndash837

Apregraves lrsquoAPAhellip lrsquoAIA (activiteacute intime adapteacutee ) ++++

Pourquoi prendre en charge la sexualiteacute en cas de cancers gyneacutecologiques en 2015

bull Exigences meacutedicales

ndash maladie souvent chronique = probleacutematique QdV et bien-ecirctre

ndash demande besoin forts et leacutegitimes de preacuteservation retour agrave une laquo normaliteacute raquo y comprishellip sexuelle (malades proches)

ndash preacutevalence trop eacuteleveacutee de soins de support non satisfaits ++

ndash ameacuteliore ajustement au cancer ++

ndash relativiser car un sujet sur deux nrsquoest pas ou peu concerneacute

ndash prise en charge scientifique et humaniste (meacutedecine personnaliseacutee)

bull Demandes socieacutetales

ndash Plans cancer = inteacutegrer parcours de vie dans parcours de soins

ndash reacuteduire ineacutegaliteacutes accegraves qualiteacute des soins car reacuteponses soignantes insuffisantes (eacutechelon individuel et institutionnel)

fait partie inteacutegrante du soin oncologique

2010

4 Toulouse6-7 Octobre 2015

Structuration de lrsquooffre de formations en oncosexologie

Niveau 3 expertise

DIU drsquooncosexologie

Formations de niveau 2 formations courtes non diplomantes (mooc seacuteminaires preacutesentiels)

Formations de niveau 1

seacuteminaires courts drsquoinitiation et sensibilisation des soignants Identifier les pb

Informer orienter

Informer conseiller eacuteduquer eacutevaluer prendre en charge

Page 15: Cancers gynécologiques et sexualité - OncoBretagne · Les fondamentaux à connaitre par tout ... sexuelles =objectif contemporain prise en charge du cancer ... Positions Incontinences

Conseacutequences des cancers H-Fsur la vie intime priveacutee = 1egravere reacutealiteacute

bull Sexualiteacute encore souvent perturbeacutee = 65

bull Kc caviteacute pelvienne = 89 H et 75 F

bull Fertiliteacute souvent compromise = 37 F en acircge de procreacuteer et 30 H

bull Relations de couple = le plus souvent preacuteserveacutees (55) ou renforceacutees (37)

Particulariteacutes

difficulteacutes seacutequelles sexuelles ou intimes souvent brutales et durent longtemps

Irruption du cancer dans parcours de vie couple modifie tregraves souvent les prioriteacutes de vie

Quels troubles sexuels

De multiples perturbations attendues agrave diffeacuterents niveaux de la reacuteponse physiologique

Dysorgasmies

Aneacutejaculation

Modifications des perceptions

orgastiques

Douleurs

Incontinences

Perturbation des rapports

Dyspareunies

Douleurs

Dyspneacutees

Positions

Incontinences

Troubles du deacutesir

Psychogegravenes

- Blocages sensoriels vue

odeurs bruits touchers

-Alteacuteration de la motivation

-Communication insuffisante

Iatrogegravenes

- direct chirurgie

radiotheacuterapie meacutedicamenteux

hormonotheacuterapie

- indirect effets secondaires

type fatigue nauseacuteeshellip

Troubles de lrsquoexcitation

Dysfonction Eacuterectile

Seacutecheresse vaginale

Modification des

scriptshabitudes

E

P

O

R

EP

O

R

E = Excitation

P = Plateau

O = Orgasme

R = Reacutesolution

HOMME

FEMME

Phases physiologiques(drsquoapregraves le scheacutema de Masters et Johnson)

E

Reacutefeacuterentiel AFSOS laquo Cancer santeacute sexuelle vie intime raquo disponible sur afosorg

orgasmurieFibrose (localiseacutee

ou eacutetendue)

Lindau ST Gavrilova N Anderson D Sexual morbidity in very long term survivors of vaginal and cervical cancer a comparison to

national norms Gynecol Oncol 2007106413-8

Cancers gyneacutecologiques et morbiditeacute sexuelle chez laquo survivantes raquo = une reacutealiteacute

Hill EK Assessing Gynecologic and Breast Cancer Survivorsrsquo Sexual Health Care Needs (Sexual Care Needs of Cancer Survivors) Cancer 2011 117 2643ndash2651

bull 7 ont beacuteneacuteficieacute drsquoune aide

bull 416 inteacuteresseacutees par prise en charge

bull gt 30 souhaiteraient consulter un meacutedecin pour ce problegraveme

bull 35 souhaiteraient ecirctre contacteacutees si programme formaliseacute mis en place

bull femmes plus jeunes et apregraves un an de traitement = les plus demandeuses population n = 261 acircge moyen 55 dont 23 avec partenaire

cancers gyneacutecologiques 912 (ovaire trompe peacuteritoneacuteal 36

endomegravetre 322 col 188 vulve vagin 42) et sein 88

Cancers gyneacutecologiques et sexualiteacuteDemande reacuteelle mais ni satisfaisante ni satisfaite

Lever le silence pour autoriser agrave en parler et leacutegitimer la demande =

enjeu majeur

2e reacutealiteacute dialogue difficile + deacuteficit drsquoinformation = reacuteelle ineacutegaliteacute drsquoaccegraves aux soins

Variables drsquoajustement mental agrave la maladie canceacutereuse(cognitives comportementales et eacutemotionnelles)

bull Information (PP)

bull Soutien affectif et moral

des amis et de la famille (PP)

bull Activiteacute sexuelle (PP)

bull Qualiteacute de vie physique (PP)

bull Qualiteacute de vie mentale (PP)

Esprit combatif Deacutetresse

bull Information

bull Deacutesir soutien psy

bull Non satisfaits de leur suivi

bull Soutien affectif et moral

bull Deacuteteacuterioration du couple

bull Activiteacute sexuelle

Seacutequelles (preacutesence gecircne et

prise en compte)

PsychotropesAdaptation positive

Adaptation neacutegativeAnne-Gaeumllle Le Corroller Soriano 2008

Rocircle reacuteellement neacutegligeable de santeacute sexuelle vie couple

Purpose To examine the impact of marital status on stage at diagnosis use of definitive therapy andcancer-specific mortality among each of the 10 leading causes of cancer-related death in the US

Methods We used the Surveillance Epidemiology and End Results program to identify 1260898 patients diagnosed in2004 through 2008 with lung colorectal breast pancreatic prostate liverintrahepatic bile duct non-Hodgkinlymphoma headneck ovarian or esophageal cancer We used multivariable logistic and Cox regression to analyze the734889 patients who had clinical and follow-up information available

Results Married patients were less likely to present with metastatic disease (adjusted odds ratio [OR] 083 95 CI082 to 084 P 001) more likely to receive definitive therapy (adjusted OR 153 95 CI 151 to 156 P 001) and lesslikely to die as a result of their cancer after adjusting for demographics stage and treatment (adjusted hazard ratio080 95 CI 079 to 081 P 001) than unmarried patients These associations remained significant when eachindividual cancer was analyzed (P 05 for all end points for each malignancy) The benefit associated with marriage wasgreater in males than females for all outcome measures analyzed (P 001 in all cases) For prostate breast colorectalesophageal and headneck cancers the survival benefit associated with marriage was larger than the publishedsurvival benefit of chemotherapy

Conclusion Even after adjusting for known confounders unmarried patients are atsignificantly higher risk of presentation with metastatic cancer undertreatment and deathresulting from their cancer This study highlights the potentially significant impact that socialsupport can have on cancer detection treatment and survival

Marital Status and Survival in Patients With Cancer

Aiser AA et al J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

CancerType of

ChemotherapyStudy

Population Evaluated in Chemotherapy Study

Chemotherapy ReferenceHR for

Chemotherapy

HR for Marriage in

Present Study

Prostate Randomized trial25

Metastatic hormone-resistant prostate

cancer

Docetaxel every 3 weeks

Mitoxantrone 079 074

Breast Meta-analysis26 Early breast cancerAnthracycline-

basedNo

chemotherapy084 078

Lung Systematic review27 Stage I-III nonndashsmall-cell lung cancer

AnyNo

chemotherapy071 085

Colorectal Randomized trial28 T3-T4 resectable rectal cancer

Adjuvant fluorouracil

and leucovorin

No adjuvant chemotherapy

085 072

Pancreatic Randomized trial29 Resectable pancreatic cancer

FluorouracilNo

chemotherapy071 087

Liver IHBD Randomized trial30

Advanced hepatocellular

carcinomaSorafenib

No chemotherapy

069 088

Esophageal Meta-analysis31 Resectable esophageal cancer

AnyNo

chemotherapy087 077

Ovarian Systematic review32 Early-stage epithelial ovarian cancer

AnyNo

chemotherapy074 087

Headneck Meta-analysis33 Nonmetastatic head and neck cancer

AnyNo

chemotherapy087 067

Comparison of HRs for overall survival associated with chemotherapy (based on

prior literature) with cancer-specific survival associated with marriage (in the

present study) in patients with solid malignancies

Aizer AA et al Marital Status and Survival in Patients With Cancer J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

Pour les cancers de prostate du sein

colorectal oesophage et ORL le

beacuteneacutefice en terme de survie lieacute au

mariage est supeacuterieur agrave ceux publieacutes

pour la chimiotheacuterapie

Santeacute sexuelle et vie intime = marqueurs cliniques pertinents (HF) pour deacutetecter deacutetresse deacutepression

et QdV bien-ecirctre)

Interrogatoire +++ questionnaire type eacutechelle visuelle deacutetresse

Cancers = morbiditeacute sexuelle importante avec iatrogeacutenie majeure

Souvent laquo brutaleraquo = information preacutevention reacutehabilitation

origine multifactorielle

Enjeux prioriteacutes et impacts

sexuels = tregraves inhomogegravenes en

fonction du cancer (stade pronostic

traitement) et du patient (acircge comorbiditeacutes

projets de vie et proximologie)

Traitement souvent multimodal = iatrogeacutenie et morbiditeacute santeacute sexuelle vie intime croissantes

Chaque eacutetape prioriteacutes propres au cancer et agrave son traitement au patient etaux soignantsPas une annonce mais une succession drsquoannoncePour optimiser systeacutematiser un espace temps et des supports facilitateurs (associations patients)

Patient couple Professionnels de santeacute

Demande information = 100 informer = tous soignants

Si dysfonction sexuelle distinguer si simple ou complexe

13 non demandeurs ++ informer traitement possible

13 demandeur si simple accessible majoriteacute soignants

13 tregraves demandeurs si complexe = orienter fonction

nature eacutetiologie DS

Reacutealiteacute du terrain ouhellip il faut deacutemystifierla pathologie sexuelle

Notion capitaleprobleacutematiques oncosexuelles

=responsabiliteacute et compeacutetence de la

grande majoriteacute = soins primaires +++ (preacutevention prise en charge hors fertiliteacute)

Prise en charge personnaliseacutee= multiforme et adapteacutee DS + attentes demandes besoins du patient et couple

= information eacuteducation theacuterapeutique traitement

Regravegles de bonnes pratiques cliniques Diagnostic situationnel et eacuteducatif

Reacutefeacuterences guidelines EAU ISSM JSM AFSOS

Nouvelle approche = renforcer la deacutefense lutte contre le laquo preacutedateur raquo (cancer) en ciblant aussi la laquo proie raquo (malade)

Early palliative care integrated into standard oncological therapy can prolong survival compared with standard oncologic therapy for second-line metastatic non-small cell lung cancer Adapted from Temel JS Greer JA Muzikansky A et al Early palliative care for patients with metastatic non-small-cell lung cancer N Engl J Med 2010363733ndash742 with permission

Avanceacutee majeure reacutecente

Association between physical activity (PA) and mortality in colorectal cancer A meta‐analysis of prospective cohort studies

International Journal of Cancer Je Y et al 20131331905-1913httponlinelibrarywileycomdoi101002ijc28208fullijc28208-fig-0002

In conclusions both prediagnosis and postdiagnosis PA were associated with reduced colorectal cancer-specific

mortality and all-cause mortality

prediagnosis postdiagnosis

Comment ameacuteliorer le mode de vie drsquoun malade canceacutereux

1 Donrsquot smoke2 Avoid secondhand smoke3 Exercise regularly4 Avoid weight gain5 Eat a healthy diet6 Drink alcohol in moderation if at all7 Stay connected with friends family and

other survivors8 Get screening tests and go to your regular

check-ups

9 Enjoy your sexual intimate life

Available at httpwwwcancernewsincontextorg

Eight ways to stay healthy after cancer an evidence-based message Kathleen Y Wolin Hank Dart and Graham A ColditzCancer Causes Control 2013 May 24(5) 827ndash837

Apregraves lrsquoAPAhellip lrsquoAIA (activiteacute intime adapteacutee ) ++++

Pourquoi prendre en charge la sexualiteacute en cas de cancers gyneacutecologiques en 2015

bull Exigences meacutedicales

ndash maladie souvent chronique = probleacutematique QdV et bien-ecirctre

ndash demande besoin forts et leacutegitimes de preacuteservation retour agrave une laquo normaliteacute raquo y comprishellip sexuelle (malades proches)

ndash preacutevalence trop eacuteleveacutee de soins de support non satisfaits ++

ndash ameacuteliore ajustement au cancer ++

ndash relativiser car un sujet sur deux nrsquoest pas ou peu concerneacute

ndash prise en charge scientifique et humaniste (meacutedecine personnaliseacutee)

bull Demandes socieacutetales

ndash Plans cancer = inteacutegrer parcours de vie dans parcours de soins

ndash reacuteduire ineacutegaliteacutes accegraves qualiteacute des soins car reacuteponses soignantes insuffisantes (eacutechelon individuel et institutionnel)

fait partie inteacutegrante du soin oncologique

2010

4 Toulouse6-7 Octobre 2015

Structuration de lrsquooffre de formations en oncosexologie

Niveau 3 expertise

DIU drsquooncosexologie

Formations de niveau 2 formations courtes non diplomantes (mooc seacuteminaires preacutesentiels)

Formations de niveau 1

seacuteminaires courts drsquoinitiation et sensibilisation des soignants Identifier les pb

Informer orienter

Informer conseiller eacuteduquer eacutevaluer prendre en charge

Page 16: Cancers gynécologiques et sexualité - OncoBretagne · Les fondamentaux à connaitre par tout ... sexuelles =objectif contemporain prise en charge du cancer ... Positions Incontinences

Quels troubles sexuels

De multiples perturbations attendues agrave diffeacuterents niveaux de la reacuteponse physiologique

Dysorgasmies

Aneacutejaculation

Modifications des perceptions

orgastiques

Douleurs

Incontinences

Perturbation des rapports

Dyspareunies

Douleurs

Dyspneacutees

Positions

Incontinences

Troubles du deacutesir

Psychogegravenes

- Blocages sensoriels vue

odeurs bruits touchers

-Alteacuteration de la motivation

-Communication insuffisante

Iatrogegravenes

- direct chirurgie

radiotheacuterapie meacutedicamenteux

hormonotheacuterapie

- indirect effets secondaires

type fatigue nauseacuteeshellip

Troubles de lrsquoexcitation

Dysfonction Eacuterectile

Seacutecheresse vaginale

Modification des

scriptshabitudes

E

P

O

R

EP

O

R

E = Excitation

P = Plateau

O = Orgasme

R = Reacutesolution

HOMME

FEMME

Phases physiologiques(drsquoapregraves le scheacutema de Masters et Johnson)

E

Reacutefeacuterentiel AFSOS laquo Cancer santeacute sexuelle vie intime raquo disponible sur afosorg

orgasmurieFibrose (localiseacutee

ou eacutetendue)

Lindau ST Gavrilova N Anderson D Sexual morbidity in very long term survivors of vaginal and cervical cancer a comparison to

national norms Gynecol Oncol 2007106413-8

Cancers gyneacutecologiques et morbiditeacute sexuelle chez laquo survivantes raquo = une reacutealiteacute

Hill EK Assessing Gynecologic and Breast Cancer Survivorsrsquo Sexual Health Care Needs (Sexual Care Needs of Cancer Survivors) Cancer 2011 117 2643ndash2651

bull 7 ont beacuteneacuteficieacute drsquoune aide

bull 416 inteacuteresseacutees par prise en charge

bull gt 30 souhaiteraient consulter un meacutedecin pour ce problegraveme

bull 35 souhaiteraient ecirctre contacteacutees si programme formaliseacute mis en place

bull femmes plus jeunes et apregraves un an de traitement = les plus demandeuses population n = 261 acircge moyen 55 dont 23 avec partenaire

cancers gyneacutecologiques 912 (ovaire trompe peacuteritoneacuteal 36

endomegravetre 322 col 188 vulve vagin 42) et sein 88

Cancers gyneacutecologiques et sexualiteacuteDemande reacuteelle mais ni satisfaisante ni satisfaite

Lever le silence pour autoriser agrave en parler et leacutegitimer la demande =

enjeu majeur

2e reacutealiteacute dialogue difficile + deacuteficit drsquoinformation = reacuteelle ineacutegaliteacute drsquoaccegraves aux soins

Variables drsquoajustement mental agrave la maladie canceacutereuse(cognitives comportementales et eacutemotionnelles)

bull Information (PP)

bull Soutien affectif et moral

des amis et de la famille (PP)

bull Activiteacute sexuelle (PP)

bull Qualiteacute de vie physique (PP)

bull Qualiteacute de vie mentale (PP)

Esprit combatif Deacutetresse

bull Information

bull Deacutesir soutien psy

bull Non satisfaits de leur suivi

bull Soutien affectif et moral

bull Deacuteteacuterioration du couple

bull Activiteacute sexuelle

Seacutequelles (preacutesence gecircne et

prise en compte)

PsychotropesAdaptation positive

Adaptation neacutegativeAnne-Gaeumllle Le Corroller Soriano 2008

Rocircle reacuteellement neacutegligeable de santeacute sexuelle vie couple

Purpose To examine the impact of marital status on stage at diagnosis use of definitive therapy andcancer-specific mortality among each of the 10 leading causes of cancer-related death in the US

Methods We used the Surveillance Epidemiology and End Results program to identify 1260898 patients diagnosed in2004 through 2008 with lung colorectal breast pancreatic prostate liverintrahepatic bile duct non-Hodgkinlymphoma headneck ovarian or esophageal cancer We used multivariable logistic and Cox regression to analyze the734889 patients who had clinical and follow-up information available

Results Married patients were less likely to present with metastatic disease (adjusted odds ratio [OR] 083 95 CI082 to 084 P 001) more likely to receive definitive therapy (adjusted OR 153 95 CI 151 to 156 P 001) and lesslikely to die as a result of their cancer after adjusting for demographics stage and treatment (adjusted hazard ratio080 95 CI 079 to 081 P 001) than unmarried patients These associations remained significant when eachindividual cancer was analyzed (P 05 for all end points for each malignancy) The benefit associated with marriage wasgreater in males than females for all outcome measures analyzed (P 001 in all cases) For prostate breast colorectalesophageal and headneck cancers the survival benefit associated with marriage was larger than the publishedsurvival benefit of chemotherapy

Conclusion Even after adjusting for known confounders unmarried patients are atsignificantly higher risk of presentation with metastatic cancer undertreatment and deathresulting from their cancer This study highlights the potentially significant impact that socialsupport can have on cancer detection treatment and survival

Marital Status and Survival in Patients With Cancer

Aiser AA et al J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

CancerType of

ChemotherapyStudy

Population Evaluated in Chemotherapy Study

Chemotherapy ReferenceHR for

Chemotherapy

HR for Marriage in

Present Study

Prostate Randomized trial25

Metastatic hormone-resistant prostate

cancer

Docetaxel every 3 weeks

Mitoxantrone 079 074

Breast Meta-analysis26 Early breast cancerAnthracycline-

basedNo

chemotherapy084 078

Lung Systematic review27 Stage I-III nonndashsmall-cell lung cancer

AnyNo

chemotherapy071 085

Colorectal Randomized trial28 T3-T4 resectable rectal cancer

Adjuvant fluorouracil

and leucovorin

No adjuvant chemotherapy

085 072

Pancreatic Randomized trial29 Resectable pancreatic cancer

FluorouracilNo

chemotherapy071 087

Liver IHBD Randomized trial30

Advanced hepatocellular

carcinomaSorafenib

No chemotherapy

069 088

Esophageal Meta-analysis31 Resectable esophageal cancer

AnyNo

chemotherapy087 077

Ovarian Systematic review32 Early-stage epithelial ovarian cancer

AnyNo

chemotherapy074 087

Headneck Meta-analysis33 Nonmetastatic head and neck cancer

AnyNo

chemotherapy087 067

Comparison of HRs for overall survival associated with chemotherapy (based on

prior literature) with cancer-specific survival associated with marriage (in the

present study) in patients with solid malignancies

Aizer AA et al Marital Status and Survival in Patients With Cancer J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

Pour les cancers de prostate du sein

colorectal oesophage et ORL le

beacuteneacutefice en terme de survie lieacute au

mariage est supeacuterieur agrave ceux publieacutes

pour la chimiotheacuterapie

Santeacute sexuelle et vie intime = marqueurs cliniques pertinents (HF) pour deacutetecter deacutetresse deacutepression

et QdV bien-ecirctre)

Interrogatoire +++ questionnaire type eacutechelle visuelle deacutetresse

Cancers = morbiditeacute sexuelle importante avec iatrogeacutenie majeure

Souvent laquo brutaleraquo = information preacutevention reacutehabilitation

origine multifactorielle

Enjeux prioriteacutes et impacts

sexuels = tregraves inhomogegravenes en

fonction du cancer (stade pronostic

traitement) et du patient (acircge comorbiditeacutes

projets de vie et proximologie)

Traitement souvent multimodal = iatrogeacutenie et morbiditeacute santeacute sexuelle vie intime croissantes

Chaque eacutetape prioriteacutes propres au cancer et agrave son traitement au patient etaux soignantsPas une annonce mais une succession drsquoannoncePour optimiser systeacutematiser un espace temps et des supports facilitateurs (associations patients)

Patient couple Professionnels de santeacute

Demande information = 100 informer = tous soignants

Si dysfonction sexuelle distinguer si simple ou complexe

13 non demandeurs ++ informer traitement possible

13 demandeur si simple accessible majoriteacute soignants

13 tregraves demandeurs si complexe = orienter fonction

nature eacutetiologie DS

Reacutealiteacute du terrain ouhellip il faut deacutemystifierla pathologie sexuelle

Notion capitaleprobleacutematiques oncosexuelles

=responsabiliteacute et compeacutetence de la

grande majoriteacute = soins primaires +++ (preacutevention prise en charge hors fertiliteacute)

Prise en charge personnaliseacutee= multiforme et adapteacutee DS + attentes demandes besoins du patient et couple

= information eacuteducation theacuterapeutique traitement

Regravegles de bonnes pratiques cliniques Diagnostic situationnel et eacuteducatif

Reacutefeacuterences guidelines EAU ISSM JSM AFSOS

Nouvelle approche = renforcer la deacutefense lutte contre le laquo preacutedateur raquo (cancer) en ciblant aussi la laquo proie raquo (malade)

Early palliative care integrated into standard oncological therapy can prolong survival compared with standard oncologic therapy for second-line metastatic non-small cell lung cancer Adapted from Temel JS Greer JA Muzikansky A et al Early palliative care for patients with metastatic non-small-cell lung cancer N Engl J Med 2010363733ndash742 with permission

Avanceacutee majeure reacutecente

Association between physical activity (PA) and mortality in colorectal cancer A meta‐analysis of prospective cohort studies

International Journal of Cancer Je Y et al 20131331905-1913httponlinelibrarywileycomdoi101002ijc28208fullijc28208-fig-0002

In conclusions both prediagnosis and postdiagnosis PA were associated with reduced colorectal cancer-specific

mortality and all-cause mortality

prediagnosis postdiagnosis

Comment ameacuteliorer le mode de vie drsquoun malade canceacutereux

1 Donrsquot smoke2 Avoid secondhand smoke3 Exercise regularly4 Avoid weight gain5 Eat a healthy diet6 Drink alcohol in moderation if at all7 Stay connected with friends family and

other survivors8 Get screening tests and go to your regular

check-ups

9 Enjoy your sexual intimate life

Available at httpwwwcancernewsincontextorg

Eight ways to stay healthy after cancer an evidence-based message Kathleen Y Wolin Hank Dart and Graham A ColditzCancer Causes Control 2013 May 24(5) 827ndash837

Apregraves lrsquoAPAhellip lrsquoAIA (activiteacute intime adapteacutee ) ++++

Pourquoi prendre en charge la sexualiteacute en cas de cancers gyneacutecologiques en 2015

bull Exigences meacutedicales

ndash maladie souvent chronique = probleacutematique QdV et bien-ecirctre

ndash demande besoin forts et leacutegitimes de preacuteservation retour agrave une laquo normaliteacute raquo y comprishellip sexuelle (malades proches)

ndash preacutevalence trop eacuteleveacutee de soins de support non satisfaits ++

ndash ameacuteliore ajustement au cancer ++

ndash relativiser car un sujet sur deux nrsquoest pas ou peu concerneacute

ndash prise en charge scientifique et humaniste (meacutedecine personnaliseacutee)

bull Demandes socieacutetales

ndash Plans cancer = inteacutegrer parcours de vie dans parcours de soins

ndash reacuteduire ineacutegaliteacutes accegraves qualiteacute des soins car reacuteponses soignantes insuffisantes (eacutechelon individuel et institutionnel)

fait partie inteacutegrante du soin oncologique

2010

4 Toulouse6-7 Octobre 2015

Structuration de lrsquooffre de formations en oncosexologie

Niveau 3 expertise

DIU drsquooncosexologie

Formations de niveau 2 formations courtes non diplomantes (mooc seacuteminaires preacutesentiels)

Formations de niveau 1

seacuteminaires courts drsquoinitiation et sensibilisation des soignants Identifier les pb

Informer orienter

Informer conseiller eacuteduquer eacutevaluer prendre en charge

Page 17: Cancers gynécologiques et sexualité - OncoBretagne · Les fondamentaux à connaitre par tout ... sexuelles =objectif contemporain prise en charge du cancer ... Positions Incontinences

Lindau ST Gavrilova N Anderson D Sexual morbidity in very long term survivors of vaginal and cervical cancer a comparison to

national norms Gynecol Oncol 2007106413-8

Cancers gyneacutecologiques et morbiditeacute sexuelle chez laquo survivantes raquo = une reacutealiteacute

Hill EK Assessing Gynecologic and Breast Cancer Survivorsrsquo Sexual Health Care Needs (Sexual Care Needs of Cancer Survivors) Cancer 2011 117 2643ndash2651

bull 7 ont beacuteneacuteficieacute drsquoune aide

bull 416 inteacuteresseacutees par prise en charge

bull gt 30 souhaiteraient consulter un meacutedecin pour ce problegraveme

bull 35 souhaiteraient ecirctre contacteacutees si programme formaliseacute mis en place

bull femmes plus jeunes et apregraves un an de traitement = les plus demandeuses population n = 261 acircge moyen 55 dont 23 avec partenaire

cancers gyneacutecologiques 912 (ovaire trompe peacuteritoneacuteal 36

endomegravetre 322 col 188 vulve vagin 42) et sein 88

Cancers gyneacutecologiques et sexualiteacuteDemande reacuteelle mais ni satisfaisante ni satisfaite

Lever le silence pour autoriser agrave en parler et leacutegitimer la demande =

enjeu majeur

2e reacutealiteacute dialogue difficile + deacuteficit drsquoinformation = reacuteelle ineacutegaliteacute drsquoaccegraves aux soins

Variables drsquoajustement mental agrave la maladie canceacutereuse(cognitives comportementales et eacutemotionnelles)

bull Information (PP)

bull Soutien affectif et moral

des amis et de la famille (PP)

bull Activiteacute sexuelle (PP)

bull Qualiteacute de vie physique (PP)

bull Qualiteacute de vie mentale (PP)

Esprit combatif Deacutetresse

bull Information

bull Deacutesir soutien psy

bull Non satisfaits de leur suivi

bull Soutien affectif et moral

bull Deacuteteacuterioration du couple

bull Activiteacute sexuelle

Seacutequelles (preacutesence gecircne et

prise en compte)

PsychotropesAdaptation positive

Adaptation neacutegativeAnne-Gaeumllle Le Corroller Soriano 2008

Rocircle reacuteellement neacutegligeable de santeacute sexuelle vie couple

Purpose To examine the impact of marital status on stage at diagnosis use of definitive therapy andcancer-specific mortality among each of the 10 leading causes of cancer-related death in the US

Methods We used the Surveillance Epidemiology and End Results program to identify 1260898 patients diagnosed in2004 through 2008 with lung colorectal breast pancreatic prostate liverintrahepatic bile duct non-Hodgkinlymphoma headneck ovarian or esophageal cancer We used multivariable logistic and Cox regression to analyze the734889 patients who had clinical and follow-up information available

Results Married patients were less likely to present with metastatic disease (adjusted odds ratio [OR] 083 95 CI082 to 084 P 001) more likely to receive definitive therapy (adjusted OR 153 95 CI 151 to 156 P 001) and lesslikely to die as a result of their cancer after adjusting for demographics stage and treatment (adjusted hazard ratio080 95 CI 079 to 081 P 001) than unmarried patients These associations remained significant when eachindividual cancer was analyzed (P 05 for all end points for each malignancy) The benefit associated with marriage wasgreater in males than females for all outcome measures analyzed (P 001 in all cases) For prostate breast colorectalesophageal and headneck cancers the survival benefit associated with marriage was larger than the publishedsurvival benefit of chemotherapy

Conclusion Even after adjusting for known confounders unmarried patients are atsignificantly higher risk of presentation with metastatic cancer undertreatment and deathresulting from their cancer This study highlights the potentially significant impact that socialsupport can have on cancer detection treatment and survival

Marital Status and Survival in Patients With Cancer

Aiser AA et al J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

CancerType of

ChemotherapyStudy

Population Evaluated in Chemotherapy Study

Chemotherapy ReferenceHR for

Chemotherapy

HR for Marriage in

Present Study

Prostate Randomized trial25

Metastatic hormone-resistant prostate

cancer

Docetaxel every 3 weeks

Mitoxantrone 079 074

Breast Meta-analysis26 Early breast cancerAnthracycline-

basedNo

chemotherapy084 078

Lung Systematic review27 Stage I-III nonndashsmall-cell lung cancer

AnyNo

chemotherapy071 085

Colorectal Randomized trial28 T3-T4 resectable rectal cancer

Adjuvant fluorouracil

and leucovorin

No adjuvant chemotherapy

085 072

Pancreatic Randomized trial29 Resectable pancreatic cancer

FluorouracilNo

chemotherapy071 087

Liver IHBD Randomized trial30

Advanced hepatocellular

carcinomaSorafenib

No chemotherapy

069 088

Esophageal Meta-analysis31 Resectable esophageal cancer

AnyNo

chemotherapy087 077

Ovarian Systematic review32 Early-stage epithelial ovarian cancer

AnyNo

chemotherapy074 087

Headneck Meta-analysis33 Nonmetastatic head and neck cancer

AnyNo

chemotherapy087 067

Comparison of HRs for overall survival associated with chemotherapy (based on

prior literature) with cancer-specific survival associated with marriage (in the

present study) in patients with solid malignancies

Aizer AA et al Marital Status and Survival in Patients With Cancer J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

Pour les cancers de prostate du sein

colorectal oesophage et ORL le

beacuteneacutefice en terme de survie lieacute au

mariage est supeacuterieur agrave ceux publieacutes

pour la chimiotheacuterapie

Santeacute sexuelle et vie intime = marqueurs cliniques pertinents (HF) pour deacutetecter deacutetresse deacutepression

et QdV bien-ecirctre)

Interrogatoire +++ questionnaire type eacutechelle visuelle deacutetresse

Cancers = morbiditeacute sexuelle importante avec iatrogeacutenie majeure

Souvent laquo brutaleraquo = information preacutevention reacutehabilitation

origine multifactorielle

Enjeux prioriteacutes et impacts

sexuels = tregraves inhomogegravenes en

fonction du cancer (stade pronostic

traitement) et du patient (acircge comorbiditeacutes

projets de vie et proximologie)

Traitement souvent multimodal = iatrogeacutenie et morbiditeacute santeacute sexuelle vie intime croissantes

Chaque eacutetape prioriteacutes propres au cancer et agrave son traitement au patient etaux soignantsPas une annonce mais une succession drsquoannoncePour optimiser systeacutematiser un espace temps et des supports facilitateurs (associations patients)

Patient couple Professionnels de santeacute

Demande information = 100 informer = tous soignants

Si dysfonction sexuelle distinguer si simple ou complexe

13 non demandeurs ++ informer traitement possible

13 demandeur si simple accessible majoriteacute soignants

13 tregraves demandeurs si complexe = orienter fonction

nature eacutetiologie DS

Reacutealiteacute du terrain ouhellip il faut deacutemystifierla pathologie sexuelle

Notion capitaleprobleacutematiques oncosexuelles

=responsabiliteacute et compeacutetence de la

grande majoriteacute = soins primaires +++ (preacutevention prise en charge hors fertiliteacute)

Prise en charge personnaliseacutee= multiforme et adapteacutee DS + attentes demandes besoins du patient et couple

= information eacuteducation theacuterapeutique traitement

Regravegles de bonnes pratiques cliniques Diagnostic situationnel et eacuteducatif

Reacutefeacuterences guidelines EAU ISSM JSM AFSOS

Nouvelle approche = renforcer la deacutefense lutte contre le laquo preacutedateur raquo (cancer) en ciblant aussi la laquo proie raquo (malade)

Early palliative care integrated into standard oncological therapy can prolong survival compared with standard oncologic therapy for second-line metastatic non-small cell lung cancer Adapted from Temel JS Greer JA Muzikansky A et al Early palliative care for patients with metastatic non-small-cell lung cancer N Engl J Med 2010363733ndash742 with permission

Avanceacutee majeure reacutecente

Association between physical activity (PA) and mortality in colorectal cancer A meta‐analysis of prospective cohort studies

International Journal of Cancer Je Y et al 20131331905-1913httponlinelibrarywileycomdoi101002ijc28208fullijc28208-fig-0002

In conclusions both prediagnosis and postdiagnosis PA were associated with reduced colorectal cancer-specific

mortality and all-cause mortality

prediagnosis postdiagnosis

Comment ameacuteliorer le mode de vie drsquoun malade canceacutereux

1 Donrsquot smoke2 Avoid secondhand smoke3 Exercise regularly4 Avoid weight gain5 Eat a healthy diet6 Drink alcohol in moderation if at all7 Stay connected with friends family and

other survivors8 Get screening tests and go to your regular

check-ups

9 Enjoy your sexual intimate life

Available at httpwwwcancernewsincontextorg

Eight ways to stay healthy after cancer an evidence-based message Kathleen Y Wolin Hank Dart and Graham A ColditzCancer Causes Control 2013 May 24(5) 827ndash837

Apregraves lrsquoAPAhellip lrsquoAIA (activiteacute intime adapteacutee ) ++++

Pourquoi prendre en charge la sexualiteacute en cas de cancers gyneacutecologiques en 2015

bull Exigences meacutedicales

ndash maladie souvent chronique = probleacutematique QdV et bien-ecirctre

ndash demande besoin forts et leacutegitimes de preacuteservation retour agrave une laquo normaliteacute raquo y comprishellip sexuelle (malades proches)

ndash preacutevalence trop eacuteleveacutee de soins de support non satisfaits ++

ndash ameacuteliore ajustement au cancer ++

ndash relativiser car un sujet sur deux nrsquoest pas ou peu concerneacute

ndash prise en charge scientifique et humaniste (meacutedecine personnaliseacutee)

bull Demandes socieacutetales

ndash Plans cancer = inteacutegrer parcours de vie dans parcours de soins

ndash reacuteduire ineacutegaliteacutes accegraves qualiteacute des soins car reacuteponses soignantes insuffisantes (eacutechelon individuel et institutionnel)

fait partie inteacutegrante du soin oncologique

2010

4 Toulouse6-7 Octobre 2015

Structuration de lrsquooffre de formations en oncosexologie

Niveau 3 expertise

DIU drsquooncosexologie

Formations de niveau 2 formations courtes non diplomantes (mooc seacuteminaires preacutesentiels)

Formations de niveau 1

seacuteminaires courts drsquoinitiation et sensibilisation des soignants Identifier les pb

Informer orienter

Informer conseiller eacuteduquer eacutevaluer prendre en charge

Page 18: Cancers gynécologiques et sexualité - OncoBretagne · Les fondamentaux à connaitre par tout ... sexuelles =objectif contemporain prise en charge du cancer ... Positions Incontinences

Hill EK Assessing Gynecologic and Breast Cancer Survivorsrsquo Sexual Health Care Needs (Sexual Care Needs of Cancer Survivors) Cancer 2011 117 2643ndash2651

bull 7 ont beacuteneacuteficieacute drsquoune aide

bull 416 inteacuteresseacutees par prise en charge

bull gt 30 souhaiteraient consulter un meacutedecin pour ce problegraveme

bull 35 souhaiteraient ecirctre contacteacutees si programme formaliseacute mis en place

bull femmes plus jeunes et apregraves un an de traitement = les plus demandeuses population n = 261 acircge moyen 55 dont 23 avec partenaire

cancers gyneacutecologiques 912 (ovaire trompe peacuteritoneacuteal 36

endomegravetre 322 col 188 vulve vagin 42) et sein 88

Cancers gyneacutecologiques et sexualiteacuteDemande reacuteelle mais ni satisfaisante ni satisfaite

Lever le silence pour autoriser agrave en parler et leacutegitimer la demande =

enjeu majeur

2e reacutealiteacute dialogue difficile + deacuteficit drsquoinformation = reacuteelle ineacutegaliteacute drsquoaccegraves aux soins

Variables drsquoajustement mental agrave la maladie canceacutereuse(cognitives comportementales et eacutemotionnelles)

bull Information (PP)

bull Soutien affectif et moral

des amis et de la famille (PP)

bull Activiteacute sexuelle (PP)

bull Qualiteacute de vie physique (PP)

bull Qualiteacute de vie mentale (PP)

Esprit combatif Deacutetresse

bull Information

bull Deacutesir soutien psy

bull Non satisfaits de leur suivi

bull Soutien affectif et moral

bull Deacuteteacuterioration du couple

bull Activiteacute sexuelle

Seacutequelles (preacutesence gecircne et

prise en compte)

PsychotropesAdaptation positive

Adaptation neacutegativeAnne-Gaeumllle Le Corroller Soriano 2008

Rocircle reacuteellement neacutegligeable de santeacute sexuelle vie couple

Purpose To examine the impact of marital status on stage at diagnosis use of definitive therapy andcancer-specific mortality among each of the 10 leading causes of cancer-related death in the US

Methods We used the Surveillance Epidemiology and End Results program to identify 1260898 patients diagnosed in2004 through 2008 with lung colorectal breast pancreatic prostate liverintrahepatic bile duct non-Hodgkinlymphoma headneck ovarian or esophageal cancer We used multivariable logistic and Cox regression to analyze the734889 patients who had clinical and follow-up information available

Results Married patients were less likely to present with metastatic disease (adjusted odds ratio [OR] 083 95 CI082 to 084 P 001) more likely to receive definitive therapy (adjusted OR 153 95 CI 151 to 156 P 001) and lesslikely to die as a result of their cancer after adjusting for demographics stage and treatment (adjusted hazard ratio080 95 CI 079 to 081 P 001) than unmarried patients These associations remained significant when eachindividual cancer was analyzed (P 05 for all end points for each malignancy) The benefit associated with marriage wasgreater in males than females for all outcome measures analyzed (P 001 in all cases) For prostate breast colorectalesophageal and headneck cancers the survival benefit associated with marriage was larger than the publishedsurvival benefit of chemotherapy

Conclusion Even after adjusting for known confounders unmarried patients are atsignificantly higher risk of presentation with metastatic cancer undertreatment and deathresulting from their cancer This study highlights the potentially significant impact that socialsupport can have on cancer detection treatment and survival

Marital Status and Survival in Patients With Cancer

Aiser AA et al J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

CancerType of

ChemotherapyStudy

Population Evaluated in Chemotherapy Study

Chemotherapy ReferenceHR for

Chemotherapy

HR for Marriage in

Present Study

Prostate Randomized trial25

Metastatic hormone-resistant prostate

cancer

Docetaxel every 3 weeks

Mitoxantrone 079 074

Breast Meta-analysis26 Early breast cancerAnthracycline-

basedNo

chemotherapy084 078

Lung Systematic review27 Stage I-III nonndashsmall-cell lung cancer

AnyNo

chemotherapy071 085

Colorectal Randomized trial28 T3-T4 resectable rectal cancer

Adjuvant fluorouracil

and leucovorin

No adjuvant chemotherapy

085 072

Pancreatic Randomized trial29 Resectable pancreatic cancer

FluorouracilNo

chemotherapy071 087

Liver IHBD Randomized trial30

Advanced hepatocellular

carcinomaSorafenib

No chemotherapy

069 088

Esophageal Meta-analysis31 Resectable esophageal cancer

AnyNo

chemotherapy087 077

Ovarian Systematic review32 Early-stage epithelial ovarian cancer

AnyNo

chemotherapy074 087

Headneck Meta-analysis33 Nonmetastatic head and neck cancer

AnyNo

chemotherapy087 067

Comparison of HRs for overall survival associated with chemotherapy (based on

prior literature) with cancer-specific survival associated with marriage (in the

present study) in patients with solid malignancies

Aizer AA et al Marital Status and Survival in Patients With Cancer J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

Pour les cancers de prostate du sein

colorectal oesophage et ORL le

beacuteneacutefice en terme de survie lieacute au

mariage est supeacuterieur agrave ceux publieacutes

pour la chimiotheacuterapie

Santeacute sexuelle et vie intime = marqueurs cliniques pertinents (HF) pour deacutetecter deacutetresse deacutepression

et QdV bien-ecirctre)

Interrogatoire +++ questionnaire type eacutechelle visuelle deacutetresse

Cancers = morbiditeacute sexuelle importante avec iatrogeacutenie majeure

Souvent laquo brutaleraquo = information preacutevention reacutehabilitation

origine multifactorielle

Enjeux prioriteacutes et impacts

sexuels = tregraves inhomogegravenes en

fonction du cancer (stade pronostic

traitement) et du patient (acircge comorbiditeacutes

projets de vie et proximologie)

Traitement souvent multimodal = iatrogeacutenie et morbiditeacute santeacute sexuelle vie intime croissantes

Chaque eacutetape prioriteacutes propres au cancer et agrave son traitement au patient etaux soignantsPas une annonce mais une succession drsquoannoncePour optimiser systeacutematiser un espace temps et des supports facilitateurs (associations patients)

Patient couple Professionnels de santeacute

Demande information = 100 informer = tous soignants

Si dysfonction sexuelle distinguer si simple ou complexe

13 non demandeurs ++ informer traitement possible

13 demandeur si simple accessible majoriteacute soignants

13 tregraves demandeurs si complexe = orienter fonction

nature eacutetiologie DS

Reacutealiteacute du terrain ouhellip il faut deacutemystifierla pathologie sexuelle

Notion capitaleprobleacutematiques oncosexuelles

=responsabiliteacute et compeacutetence de la

grande majoriteacute = soins primaires +++ (preacutevention prise en charge hors fertiliteacute)

Prise en charge personnaliseacutee= multiforme et adapteacutee DS + attentes demandes besoins du patient et couple

= information eacuteducation theacuterapeutique traitement

Regravegles de bonnes pratiques cliniques Diagnostic situationnel et eacuteducatif

Reacutefeacuterences guidelines EAU ISSM JSM AFSOS

Nouvelle approche = renforcer la deacutefense lutte contre le laquo preacutedateur raquo (cancer) en ciblant aussi la laquo proie raquo (malade)

Early palliative care integrated into standard oncological therapy can prolong survival compared with standard oncologic therapy for second-line metastatic non-small cell lung cancer Adapted from Temel JS Greer JA Muzikansky A et al Early palliative care for patients with metastatic non-small-cell lung cancer N Engl J Med 2010363733ndash742 with permission

Avanceacutee majeure reacutecente

Association between physical activity (PA) and mortality in colorectal cancer A meta‐analysis of prospective cohort studies

International Journal of Cancer Je Y et al 20131331905-1913httponlinelibrarywileycomdoi101002ijc28208fullijc28208-fig-0002

In conclusions both prediagnosis and postdiagnosis PA were associated with reduced colorectal cancer-specific

mortality and all-cause mortality

prediagnosis postdiagnosis

Comment ameacuteliorer le mode de vie drsquoun malade canceacutereux

1 Donrsquot smoke2 Avoid secondhand smoke3 Exercise regularly4 Avoid weight gain5 Eat a healthy diet6 Drink alcohol in moderation if at all7 Stay connected with friends family and

other survivors8 Get screening tests and go to your regular

check-ups

9 Enjoy your sexual intimate life

Available at httpwwwcancernewsincontextorg

Eight ways to stay healthy after cancer an evidence-based message Kathleen Y Wolin Hank Dart and Graham A ColditzCancer Causes Control 2013 May 24(5) 827ndash837

Apregraves lrsquoAPAhellip lrsquoAIA (activiteacute intime adapteacutee ) ++++

Pourquoi prendre en charge la sexualiteacute en cas de cancers gyneacutecologiques en 2015

bull Exigences meacutedicales

ndash maladie souvent chronique = probleacutematique QdV et bien-ecirctre

ndash demande besoin forts et leacutegitimes de preacuteservation retour agrave une laquo normaliteacute raquo y comprishellip sexuelle (malades proches)

ndash preacutevalence trop eacuteleveacutee de soins de support non satisfaits ++

ndash ameacuteliore ajustement au cancer ++

ndash relativiser car un sujet sur deux nrsquoest pas ou peu concerneacute

ndash prise en charge scientifique et humaniste (meacutedecine personnaliseacutee)

bull Demandes socieacutetales

ndash Plans cancer = inteacutegrer parcours de vie dans parcours de soins

ndash reacuteduire ineacutegaliteacutes accegraves qualiteacute des soins car reacuteponses soignantes insuffisantes (eacutechelon individuel et institutionnel)

fait partie inteacutegrante du soin oncologique

2010

4 Toulouse6-7 Octobre 2015

Structuration de lrsquooffre de formations en oncosexologie

Niveau 3 expertise

DIU drsquooncosexologie

Formations de niveau 2 formations courtes non diplomantes (mooc seacuteminaires preacutesentiels)

Formations de niveau 1

seacuteminaires courts drsquoinitiation et sensibilisation des soignants Identifier les pb

Informer orienter

Informer conseiller eacuteduquer eacutevaluer prendre en charge

Page 19: Cancers gynécologiques et sexualité - OncoBretagne · Les fondamentaux à connaitre par tout ... sexuelles =objectif contemporain prise en charge du cancer ... Positions Incontinences

Lever le silence pour autoriser agrave en parler et leacutegitimer la demande =

enjeu majeur

2e reacutealiteacute dialogue difficile + deacuteficit drsquoinformation = reacuteelle ineacutegaliteacute drsquoaccegraves aux soins

Variables drsquoajustement mental agrave la maladie canceacutereuse(cognitives comportementales et eacutemotionnelles)

bull Information (PP)

bull Soutien affectif et moral

des amis et de la famille (PP)

bull Activiteacute sexuelle (PP)

bull Qualiteacute de vie physique (PP)

bull Qualiteacute de vie mentale (PP)

Esprit combatif Deacutetresse

bull Information

bull Deacutesir soutien psy

bull Non satisfaits de leur suivi

bull Soutien affectif et moral

bull Deacuteteacuterioration du couple

bull Activiteacute sexuelle

Seacutequelles (preacutesence gecircne et

prise en compte)

PsychotropesAdaptation positive

Adaptation neacutegativeAnne-Gaeumllle Le Corroller Soriano 2008

Rocircle reacuteellement neacutegligeable de santeacute sexuelle vie couple

Purpose To examine the impact of marital status on stage at diagnosis use of definitive therapy andcancer-specific mortality among each of the 10 leading causes of cancer-related death in the US

Methods We used the Surveillance Epidemiology and End Results program to identify 1260898 patients diagnosed in2004 through 2008 with lung colorectal breast pancreatic prostate liverintrahepatic bile duct non-Hodgkinlymphoma headneck ovarian or esophageal cancer We used multivariable logistic and Cox regression to analyze the734889 patients who had clinical and follow-up information available

Results Married patients were less likely to present with metastatic disease (adjusted odds ratio [OR] 083 95 CI082 to 084 P 001) more likely to receive definitive therapy (adjusted OR 153 95 CI 151 to 156 P 001) and lesslikely to die as a result of their cancer after adjusting for demographics stage and treatment (adjusted hazard ratio080 95 CI 079 to 081 P 001) than unmarried patients These associations remained significant when eachindividual cancer was analyzed (P 05 for all end points for each malignancy) The benefit associated with marriage wasgreater in males than females for all outcome measures analyzed (P 001 in all cases) For prostate breast colorectalesophageal and headneck cancers the survival benefit associated with marriage was larger than the publishedsurvival benefit of chemotherapy

Conclusion Even after adjusting for known confounders unmarried patients are atsignificantly higher risk of presentation with metastatic cancer undertreatment and deathresulting from their cancer This study highlights the potentially significant impact that socialsupport can have on cancer detection treatment and survival

Marital Status and Survival in Patients With Cancer

Aiser AA et al J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

CancerType of

ChemotherapyStudy

Population Evaluated in Chemotherapy Study

Chemotherapy ReferenceHR for

Chemotherapy

HR for Marriage in

Present Study

Prostate Randomized trial25

Metastatic hormone-resistant prostate

cancer

Docetaxel every 3 weeks

Mitoxantrone 079 074

Breast Meta-analysis26 Early breast cancerAnthracycline-

basedNo

chemotherapy084 078

Lung Systematic review27 Stage I-III nonndashsmall-cell lung cancer

AnyNo

chemotherapy071 085

Colorectal Randomized trial28 T3-T4 resectable rectal cancer

Adjuvant fluorouracil

and leucovorin

No adjuvant chemotherapy

085 072

Pancreatic Randomized trial29 Resectable pancreatic cancer

FluorouracilNo

chemotherapy071 087

Liver IHBD Randomized trial30

Advanced hepatocellular

carcinomaSorafenib

No chemotherapy

069 088

Esophageal Meta-analysis31 Resectable esophageal cancer

AnyNo

chemotherapy087 077

Ovarian Systematic review32 Early-stage epithelial ovarian cancer

AnyNo

chemotherapy074 087

Headneck Meta-analysis33 Nonmetastatic head and neck cancer

AnyNo

chemotherapy087 067

Comparison of HRs for overall survival associated with chemotherapy (based on

prior literature) with cancer-specific survival associated with marriage (in the

present study) in patients with solid malignancies

Aizer AA et al Marital Status and Survival in Patients With Cancer J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

Pour les cancers de prostate du sein

colorectal oesophage et ORL le

beacuteneacutefice en terme de survie lieacute au

mariage est supeacuterieur agrave ceux publieacutes

pour la chimiotheacuterapie

Santeacute sexuelle et vie intime = marqueurs cliniques pertinents (HF) pour deacutetecter deacutetresse deacutepression

et QdV bien-ecirctre)

Interrogatoire +++ questionnaire type eacutechelle visuelle deacutetresse

Cancers = morbiditeacute sexuelle importante avec iatrogeacutenie majeure

Souvent laquo brutaleraquo = information preacutevention reacutehabilitation

origine multifactorielle

Enjeux prioriteacutes et impacts

sexuels = tregraves inhomogegravenes en

fonction du cancer (stade pronostic

traitement) et du patient (acircge comorbiditeacutes

projets de vie et proximologie)

Traitement souvent multimodal = iatrogeacutenie et morbiditeacute santeacute sexuelle vie intime croissantes

Chaque eacutetape prioriteacutes propres au cancer et agrave son traitement au patient etaux soignantsPas une annonce mais une succession drsquoannoncePour optimiser systeacutematiser un espace temps et des supports facilitateurs (associations patients)

Patient couple Professionnels de santeacute

Demande information = 100 informer = tous soignants

Si dysfonction sexuelle distinguer si simple ou complexe

13 non demandeurs ++ informer traitement possible

13 demandeur si simple accessible majoriteacute soignants

13 tregraves demandeurs si complexe = orienter fonction

nature eacutetiologie DS

Reacutealiteacute du terrain ouhellip il faut deacutemystifierla pathologie sexuelle

Notion capitaleprobleacutematiques oncosexuelles

=responsabiliteacute et compeacutetence de la

grande majoriteacute = soins primaires +++ (preacutevention prise en charge hors fertiliteacute)

Prise en charge personnaliseacutee= multiforme et adapteacutee DS + attentes demandes besoins du patient et couple

= information eacuteducation theacuterapeutique traitement

Regravegles de bonnes pratiques cliniques Diagnostic situationnel et eacuteducatif

Reacutefeacuterences guidelines EAU ISSM JSM AFSOS

Nouvelle approche = renforcer la deacutefense lutte contre le laquo preacutedateur raquo (cancer) en ciblant aussi la laquo proie raquo (malade)

Early palliative care integrated into standard oncological therapy can prolong survival compared with standard oncologic therapy for second-line metastatic non-small cell lung cancer Adapted from Temel JS Greer JA Muzikansky A et al Early palliative care for patients with metastatic non-small-cell lung cancer N Engl J Med 2010363733ndash742 with permission

Avanceacutee majeure reacutecente

Association between physical activity (PA) and mortality in colorectal cancer A meta‐analysis of prospective cohort studies

International Journal of Cancer Je Y et al 20131331905-1913httponlinelibrarywileycomdoi101002ijc28208fullijc28208-fig-0002

In conclusions both prediagnosis and postdiagnosis PA were associated with reduced colorectal cancer-specific

mortality and all-cause mortality

prediagnosis postdiagnosis

Comment ameacuteliorer le mode de vie drsquoun malade canceacutereux

1 Donrsquot smoke2 Avoid secondhand smoke3 Exercise regularly4 Avoid weight gain5 Eat a healthy diet6 Drink alcohol in moderation if at all7 Stay connected with friends family and

other survivors8 Get screening tests and go to your regular

check-ups

9 Enjoy your sexual intimate life

Available at httpwwwcancernewsincontextorg

Eight ways to stay healthy after cancer an evidence-based message Kathleen Y Wolin Hank Dart and Graham A ColditzCancer Causes Control 2013 May 24(5) 827ndash837

Apregraves lrsquoAPAhellip lrsquoAIA (activiteacute intime adapteacutee ) ++++

Pourquoi prendre en charge la sexualiteacute en cas de cancers gyneacutecologiques en 2015

bull Exigences meacutedicales

ndash maladie souvent chronique = probleacutematique QdV et bien-ecirctre

ndash demande besoin forts et leacutegitimes de preacuteservation retour agrave une laquo normaliteacute raquo y comprishellip sexuelle (malades proches)

ndash preacutevalence trop eacuteleveacutee de soins de support non satisfaits ++

ndash ameacuteliore ajustement au cancer ++

ndash relativiser car un sujet sur deux nrsquoest pas ou peu concerneacute

ndash prise en charge scientifique et humaniste (meacutedecine personnaliseacutee)

bull Demandes socieacutetales

ndash Plans cancer = inteacutegrer parcours de vie dans parcours de soins

ndash reacuteduire ineacutegaliteacutes accegraves qualiteacute des soins car reacuteponses soignantes insuffisantes (eacutechelon individuel et institutionnel)

fait partie inteacutegrante du soin oncologique

2010

4 Toulouse6-7 Octobre 2015

Structuration de lrsquooffre de formations en oncosexologie

Niveau 3 expertise

DIU drsquooncosexologie

Formations de niveau 2 formations courtes non diplomantes (mooc seacuteminaires preacutesentiels)

Formations de niveau 1

seacuteminaires courts drsquoinitiation et sensibilisation des soignants Identifier les pb

Informer orienter

Informer conseiller eacuteduquer eacutevaluer prendre en charge

Page 20: Cancers gynécologiques et sexualité - OncoBretagne · Les fondamentaux à connaitre par tout ... sexuelles =objectif contemporain prise en charge du cancer ... Positions Incontinences

Variables drsquoajustement mental agrave la maladie canceacutereuse(cognitives comportementales et eacutemotionnelles)

bull Information (PP)

bull Soutien affectif et moral

des amis et de la famille (PP)

bull Activiteacute sexuelle (PP)

bull Qualiteacute de vie physique (PP)

bull Qualiteacute de vie mentale (PP)

Esprit combatif Deacutetresse

bull Information

bull Deacutesir soutien psy

bull Non satisfaits de leur suivi

bull Soutien affectif et moral

bull Deacuteteacuterioration du couple

bull Activiteacute sexuelle

Seacutequelles (preacutesence gecircne et

prise en compte)

PsychotropesAdaptation positive

Adaptation neacutegativeAnne-Gaeumllle Le Corroller Soriano 2008

Rocircle reacuteellement neacutegligeable de santeacute sexuelle vie couple

Purpose To examine the impact of marital status on stage at diagnosis use of definitive therapy andcancer-specific mortality among each of the 10 leading causes of cancer-related death in the US

Methods We used the Surveillance Epidemiology and End Results program to identify 1260898 patients diagnosed in2004 through 2008 with lung colorectal breast pancreatic prostate liverintrahepatic bile duct non-Hodgkinlymphoma headneck ovarian or esophageal cancer We used multivariable logistic and Cox regression to analyze the734889 patients who had clinical and follow-up information available

Results Married patients were less likely to present with metastatic disease (adjusted odds ratio [OR] 083 95 CI082 to 084 P 001) more likely to receive definitive therapy (adjusted OR 153 95 CI 151 to 156 P 001) and lesslikely to die as a result of their cancer after adjusting for demographics stage and treatment (adjusted hazard ratio080 95 CI 079 to 081 P 001) than unmarried patients These associations remained significant when eachindividual cancer was analyzed (P 05 for all end points for each malignancy) The benefit associated with marriage wasgreater in males than females for all outcome measures analyzed (P 001 in all cases) For prostate breast colorectalesophageal and headneck cancers the survival benefit associated with marriage was larger than the publishedsurvival benefit of chemotherapy

Conclusion Even after adjusting for known confounders unmarried patients are atsignificantly higher risk of presentation with metastatic cancer undertreatment and deathresulting from their cancer This study highlights the potentially significant impact that socialsupport can have on cancer detection treatment and survival

Marital Status and Survival in Patients With Cancer

Aiser AA et al J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

CancerType of

ChemotherapyStudy

Population Evaluated in Chemotherapy Study

Chemotherapy ReferenceHR for

Chemotherapy

HR for Marriage in

Present Study

Prostate Randomized trial25

Metastatic hormone-resistant prostate

cancer

Docetaxel every 3 weeks

Mitoxantrone 079 074

Breast Meta-analysis26 Early breast cancerAnthracycline-

basedNo

chemotherapy084 078

Lung Systematic review27 Stage I-III nonndashsmall-cell lung cancer

AnyNo

chemotherapy071 085

Colorectal Randomized trial28 T3-T4 resectable rectal cancer

Adjuvant fluorouracil

and leucovorin

No adjuvant chemotherapy

085 072

Pancreatic Randomized trial29 Resectable pancreatic cancer

FluorouracilNo

chemotherapy071 087

Liver IHBD Randomized trial30

Advanced hepatocellular

carcinomaSorafenib

No chemotherapy

069 088

Esophageal Meta-analysis31 Resectable esophageal cancer

AnyNo

chemotherapy087 077

Ovarian Systematic review32 Early-stage epithelial ovarian cancer

AnyNo

chemotherapy074 087

Headneck Meta-analysis33 Nonmetastatic head and neck cancer

AnyNo

chemotherapy087 067

Comparison of HRs for overall survival associated with chemotherapy (based on

prior literature) with cancer-specific survival associated with marriage (in the

present study) in patients with solid malignancies

Aizer AA et al Marital Status and Survival in Patients With Cancer J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

Pour les cancers de prostate du sein

colorectal oesophage et ORL le

beacuteneacutefice en terme de survie lieacute au

mariage est supeacuterieur agrave ceux publieacutes

pour la chimiotheacuterapie

Santeacute sexuelle et vie intime = marqueurs cliniques pertinents (HF) pour deacutetecter deacutetresse deacutepression

et QdV bien-ecirctre)

Interrogatoire +++ questionnaire type eacutechelle visuelle deacutetresse

Cancers = morbiditeacute sexuelle importante avec iatrogeacutenie majeure

Souvent laquo brutaleraquo = information preacutevention reacutehabilitation

origine multifactorielle

Enjeux prioriteacutes et impacts

sexuels = tregraves inhomogegravenes en

fonction du cancer (stade pronostic

traitement) et du patient (acircge comorbiditeacutes

projets de vie et proximologie)

Traitement souvent multimodal = iatrogeacutenie et morbiditeacute santeacute sexuelle vie intime croissantes

Chaque eacutetape prioriteacutes propres au cancer et agrave son traitement au patient etaux soignantsPas une annonce mais une succession drsquoannoncePour optimiser systeacutematiser un espace temps et des supports facilitateurs (associations patients)

Patient couple Professionnels de santeacute

Demande information = 100 informer = tous soignants

Si dysfonction sexuelle distinguer si simple ou complexe

13 non demandeurs ++ informer traitement possible

13 demandeur si simple accessible majoriteacute soignants

13 tregraves demandeurs si complexe = orienter fonction

nature eacutetiologie DS

Reacutealiteacute du terrain ouhellip il faut deacutemystifierla pathologie sexuelle

Notion capitaleprobleacutematiques oncosexuelles

=responsabiliteacute et compeacutetence de la

grande majoriteacute = soins primaires +++ (preacutevention prise en charge hors fertiliteacute)

Prise en charge personnaliseacutee= multiforme et adapteacutee DS + attentes demandes besoins du patient et couple

= information eacuteducation theacuterapeutique traitement

Regravegles de bonnes pratiques cliniques Diagnostic situationnel et eacuteducatif

Reacutefeacuterences guidelines EAU ISSM JSM AFSOS

Nouvelle approche = renforcer la deacutefense lutte contre le laquo preacutedateur raquo (cancer) en ciblant aussi la laquo proie raquo (malade)

Early palliative care integrated into standard oncological therapy can prolong survival compared with standard oncologic therapy for second-line metastatic non-small cell lung cancer Adapted from Temel JS Greer JA Muzikansky A et al Early palliative care for patients with metastatic non-small-cell lung cancer N Engl J Med 2010363733ndash742 with permission

Avanceacutee majeure reacutecente

Association between physical activity (PA) and mortality in colorectal cancer A meta‐analysis of prospective cohort studies

International Journal of Cancer Je Y et al 20131331905-1913httponlinelibrarywileycomdoi101002ijc28208fullijc28208-fig-0002

In conclusions both prediagnosis and postdiagnosis PA were associated with reduced colorectal cancer-specific

mortality and all-cause mortality

prediagnosis postdiagnosis

Comment ameacuteliorer le mode de vie drsquoun malade canceacutereux

1 Donrsquot smoke2 Avoid secondhand smoke3 Exercise regularly4 Avoid weight gain5 Eat a healthy diet6 Drink alcohol in moderation if at all7 Stay connected with friends family and

other survivors8 Get screening tests and go to your regular

check-ups

9 Enjoy your sexual intimate life

Available at httpwwwcancernewsincontextorg

Eight ways to stay healthy after cancer an evidence-based message Kathleen Y Wolin Hank Dart and Graham A ColditzCancer Causes Control 2013 May 24(5) 827ndash837

Apregraves lrsquoAPAhellip lrsquoAIA (activiteacute intime adapteacutee ) ++++

Pourquoi prendre en charge la sexualiteacute en cas de cancers gyneacutecologiques en 2015

bull Exigences meacutedicales

ndash maladie souvent chronique = probleacutematique QdV et bien-ecirctre

ndash demande besoin forts et leacutegitimes de preacuteservation retour agrave une laquo normaliteacute raquo y comprishellip sexuelle (malades proches)

ndash preacutevalence trop eacuteleveacutee de soins de support non satisfaits ++

ndash ameacuteliore ajustement au cancer ++

ndash relativiser car un sujet sur deux nrsquoest pas ou peu concerneacute

ndash prise en charge scientifique et humaniste (meacutedecine personnaliseacutee)

bull Demandes socieacutetales

ndash Plans cancer = inteacutegrer parcours de vie dans parcours de soins

ndash reacuteduire ineacutegaliteacutes accegraves qualiteacute des soins car reacuteponses soignantes insuffisantes (eacutechelon individuel et institutionnel)

fait partie inteacutegrante du soin oncologique

2010

4 Toulouse6-7 Octobre 2015

Structuration de lrsquooffre de formations en oncosexologie

Niveau 3 expertise

DIU drsquooncosexologie

Formations de niveau 2 formations courtes non diplomantes (mooc seacuteminaires preacutesentiels)

Formations de niveau 1

seacuteminaires courts drsquoinitiation et sensibilisation des soignants Identifier les pb

Informer orienter

Informer conseiller eacuteduquer eacutevaluer prendre en charge

Page 21: Cancers gynécologiques et sexualité - OncoBretagne · Les fondamentaux à connaitre par tout ... sexuelles =objectif contemporain prise en charge du cancer ... Positions Incontinences

Purpose To examine the impact of marital status on stage at diagnosis use of definitive therapy andcancer-specific mortality among each of the 10 leading causes of cancer-related death in the US

Methods We used the Surveillance Epidemiology and End Results program to identify 1260898 patients diagnosed in2004 through 2008 with lung colorectal breast pancreatic prostate liverintrahepatic bile duct non-Hodgkinlymphoma headneck ovarian or esophageal cancer We used multivariable logistic and Cox regression to analyze the734889 patients who had clinical and follow-up information available

Results Married patients were less likely to present with metastatic disease (adjusted odds ratio [OR] 083 95 CI082 to 084 P 001) more likely to receive definitive therapy (adjusted OR 153 95 CI 151 to 156 P 001) and lesslikely to die as a result of their cancer after adjusting for demographics stage and treatment (adjusted hazard ratio080 95 CI 079 to 081 P 001) than unmarried patients These associations remained significant when eachindividual cancer was analyzed (P 05 for all end points for each malignancy) The benefit associated with marriage wasgreater in males than females for all outcome measures analyzed (P 001 in all cases) For prostate breast colorectalesophageal and headneck cancers the survival benefit associated with marriage was larger than the publishedsurvival benefit of chemotherapy

Conclusion Even after adjusting for known confounders unmarried patients are atsignificantly higher risk of presentation with metastatic cancer undertreatment and deathresulting from their cancer This study highlights the potentially significant impact that socialsupport can have on cancer detection treatment and survival

Marital Status and Survival in Patients With Cancer

Aiser AA et al J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

CancerType of

ChemotherapyStudy

Population Evaluated in Chemotherapy Study

Chemotherapy ReferenceHR for

Chemotherapy

HR for Marriage in

Present Study

Prostate Randomized trial25

Metastatic hormone-resistant prostate

cancer

Docetaxel every 3 weeks

Mitoxantrone 079 074

Breast Meta-analysis26 Early breast cancerAnthracycline-

basedNo

chemotherapy084 078

Lung Systematic review27 Stage I-III nonndashsmall-cell lung cancer

AnyNo

chemotherapy071 085

Colorectal Randomized trial28 T3-T4 resectable rectal cancer

Adjuvant fluorouracil

and leucovorin

No adjuvant chemotherapy

085 072

Pancreatic Randomized trial29 Resectable pancreatic cancer

FluorouracilNo

chemotherapy071 087

Liver IHBD Randomized trial30

Advanced hepatocellular

carcinomaSorafenib

No chemotherapy

069 088

Esophageal Meta-analysis31 Resectable esophageal cancer

AnyNo

chemotherapy087 077

Ovarian Systematic review32 Early-stage epithelial ovarian cancer

AnyNo

chemotherapy074 087

Headneck Meta-analysis33 Nonmetastatic head and neck cancer

AnyNo

chemotherapy087 067

Comparison of HRs for overall survival associated with chemotherapy (based on

prior literature) with cancer-specific survival associated with marriage (in the

present study) in patients with solid malignancies

Aizer AA et al Marital Status and Survival in Patients With Cancer J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

Pour les cancers de prostate du sein

colorectal oesophage et ORL le

beacuteneacutefice en terme de survie lieacute au

mariage est supeacuterieur agrave ceux publieacutes

pour la chimiotheacuterapie

Santeacute sexuelle et vie intime = marqueurs cliniques pertinents (HF) pour deacutetecter deacutetresse deacutepression

et QdV bien-ecirctre)

Interrogatoire +++ questionnaire type eacutechelle visuelle deacutetresse

Cancers = morbiditeacute sexuelle importante avec iatrogeacutenie majeure

Souvent laquo brutaleraquo = information preacutevention reacutehabilitation

origine multifactorielle

Enjeux prioriteacutes et impacts

sexuels = tregraves inhomogegravenes en

fonction du cancer (stade pronostic

traitement) et du patient (acircge comorbiditeacutes

projets de vie et proximologie)

Traitement souvent multimodal = iatrogeacutenie et morbiditeacute santeacute sexuelle vie intime croissantes

Chaque eacutetape prioriteacutes propres au cancer et agrave son traitement au patient etaux soignantsPas une annonce mais une succession drsquoannoncePour optimiser systeacutematiser un espace temps et des supports facilitateurs (associations patients)

Patient couple Professionnels de santeacute

Demande information = 100 informer = tous soignants

Si dysfonction sexuelle distinguer si simple ou complexe

13 non demandeurs ++ informer traitement possible

13 demandeur si simple accessible majoriteacute soignants

13 tregraves demandeurs si complexe = orienter fonction

nature eacutetiologie DS

Reacutealiteacute du terrain ouhellip il faut deacutemystifierla pathologie sexuelle

Notion capitaleprobleacutematiques oncosexuelles

=responsabiliteacute et compeacutetence de la

grande majoriteacute = soins primaires +++ (preacutevention prise en charge hors fertiliteacute)

Prise en charge personnaliseacutee= multiforme et adapteacutee DS + attentes demandes besoins du patient et couple

= information eacuteducation theacuterapeutique traitement

Regravegles de bonnes pratiques cliniques Diagnostic situationnel et eacuteducatif

Reacutefeacuterences guidelines EAU ISSM JSM AFSOS

Nouvelle approche = renforcer la deacutefense lutte contre le laquo preacutedateur raquo (cancer) en ciblant aussi la laquo proie raquo (malade)

Early palliative care integrated into standard oncological therapy can prolong survival compared with standard oncologic therapy for second-line metastatic non-small cell lung cancer Adapted from Temel JS Greer JA Muzikansky A et al Early palliative care for patients with metastatic non-small-cell lung cancer N Engl J Med 2010363733ndash742 with permission

Avanceacutee majeure reacutecente

Association between physical activity (PA) and mortality in colorectal cancer A meta‐analysis of prospective cohort studies

International Journal of Cancer Je Y et al 20131331905-1913httponlinelibrarywileycomdoi101002ijc28208fullijc28208-fig-0002

In conclusions both prediagnosis and postdiagnosis PA were associated with reduced colorectal cancer-specific

mortality and all-cause mortality

prediagnosis postdiagnosis

Comment ameacuteliorer le mode de vie drsquoun malade canceacutereux

1 Donrsquot smoke2 Avoid secondhand smoke3 Exercise regularly4 Avoid weight gain5 Eat a healthy diet6 Drink alcohol in moderation if at all7 Stay connected with friends family and

other survivors8 Get screening tests and go to your regular

check-ups

9 Enjoy your sexual intimate life

Available at httpwwwcancernewsincontextorg

Eight ways to stay healthy after cancer an evidence-based message Kathleen Y Wolin Hank Dart and Graham A ColditzCancer Causes Control 2013 May 24(5) 827ndash837

Apregraves lrsquoAPAhellip lrsquoAIA (activiteacute intime adapteacutee ) ++++

Pourquoi prendre en charge la sexualiteacute en cas de cancers gyneacutecologiques en 2015

bull Exigences meacutedicales

ndash maladie souvent chronique = probleacutematique QdV et bien-ecirctre

ndash demande besoin forts et leacutegitimes de preacuteservation retour agrave une laquo normaliteacute raquo y comprishellip sexuelle (malades proches)

ndash preacutevalence trop eacuteleveacutee de soins de support non satisfaits ++

ndash ameacuteliore ajustement au cancer ++

ndash relativiser car un sujet sur deux nrsquoest pas ou peu concerneacute

ndash prise en charge scientifique et humaniste (meacutedecine personnaliseacutee)

bull Demandes socieacutetales

ndash Plans cancer = inteacutegrer parcours de vie dans parcours de soins

ndash reacuteduire ineacutegaliteacutes accegraves qualiteacute des soins car reacuteponses soignantes insuffisantes (eacutechelon individuel et institutionnel)

fait partie inteacutegrante du soin oncologique

2010

4 Toulouse6-7 Octobre 2015

Structuration de lrsquooffre de formations en oncosexologie

Niveau 3 expertise

DIU drsquooncosexologie

Formations de niveau 2 formations courtes non diplomantes (mooc seacuteminaires preacutesentiels)

Formations de niveau 1

seacuteminaires courts drsquoinitiation et sensibilisation des soignants Identifier les pb

Informer orienter

Informer conseiller eacuteduquer eacutevaluer prendre en charge

Page 22: Cancers gynécologiques et sexualité - OncoBretagne · Les fondamentaux à connaitre par tout ... sexuelles =objectif contemporain prise en charge du cancer ... Positions Incontinences

CancerType of

ChemotherapyStudy

Population Evaluated in Chemotherapy Study

Chemotherapy ReferenceHR for

Chemotherapy

HR for Marriage in

Present Study

Prostate Randomized trial25

Metastatic hormone-resistant prostate

cancer

Docetaxel every 3 weeks

Mitoxantrone 079 074

Breast Meta-analysis26 Early breast cancerAnthracycline-

basedNo

chemotherapy084 078

Lung Systematic review27 Stage I-III nonndashsmall-cell lung cancer

AnyNo

chemotherapy071 085

Colorectal Randomized trial28 T3-T4 resectable rectal cancer

Adjuvant fluorouracil

and leucovorin

No adjuvant chemotherapy

085 072

Pancreatic Randomized trial29 Resectable pancreatic cancer

FluorouracilNo

chemotherapy071 087

Liver IHBD Randomized trial30

Advanced hepatocellular

carcinomaSorafenib

No chemotherapy

069 088

Esophageal Meta-analysis31 Resectable esophageal cancer

AnyNo

chemotherapy087 077

Ovarian Systematic review32 Early-stage epithelial ovarian cancer

AnyNo

chemotherapy074 087

Headneck Meta-analysis33 Nonmetastatic head and neck cancer

AnyNo

chemotherapy087 067

Comparison of HRs for overall survival associated with chemotherapy (based on

prior literature) with cancer-specific survival associated with marriage (in the

present study) in patients with solid malignancies

Aizer AA et al Marital Status and Survival in Patients With Cancer J Clin Oncol 2013 Nov 131(31)3869-76

Pour les cancers de prostate du sein

colorectal oesophage et ORL le

beacuteneacutefice en terme de survie lieacute au

mariage est supeacuterieur agrave ceux publieacutes

pour la chimiotheacuterapie

Santeacute sexuelle et vie intime = marqueurs cliniques pertinents (HF) pour deacutetecter deacutetresse deacutepression

et QdV bien-ecirctre)

Interrogatoire +++ questionnaire type eacutechelle visuelle deacutetresse

Cancers = morbiditeacute sexuelle importante avec iatrogeacutenie majeure

Souvent laquo brutaleraquo = information preacutevention reacutehabilitation

origine multifactorielle

Enjeux prioriteacutes et impacts

sexuels = tregraves inhomogegravenes en

fonction du cancer (stade pronostic

traitement) et du patient (acircge comorbiditeacutes

projets de vie et proximologie)

Traitement souvent multimodal = iatrogeacutenie et morbiditeacute santeacute sexuelle vie intime croissantes

Chaque eacutetape prioriteacutes propres au cancer et agrave son traitement au patient etaux soignantsPas une annonce mais une succession drsquoannoncePour optimiser systeacutematiser un espace temps et des supports facilitateurs (associations patients)

Patient couple Professionnels de santeacute

Demande information = 100 informer = tous soignants

Si dysfonction sexuelle distinguer si simple ou complexe

13 non demandeurs ++ informer traitement possible

13 demandeur si simple accessible majoriteacute soignants

13 tregraves demandeurs si complexe = orienter fonction

nature eacutetiologie DS

Reacutealiteacute du terrain ouhellip il faut deacutemystifierla pathologie sexuelle

Notion capitaleprobleacutematiques oncosexuelles

=responsabiliteacute et compeacutetence de la

grande majoriteacute = soins primaires +++ (preacutevention prise en charge hors fertiliteacute)

Prise en charge personnaliseacutee= multiforme et adapteacutee DS + attentes demandes besoins du patient et couple

= information eacuteducation theacuterapeutique traitement

Regravegles de bonnes pratiques cliniques Diagnostic situationnel et eacuteducatif

Reacutefeacuterences guidelines EAU ISSM JSM AFSOS

Nouvelle approche = renforcer la deacutefense lutte contre le laquo preacutedateur raquo (cancer) en ciblant aussi la laquo proie raquo (malade)

Early palliative care integrated into standard oncological therapy can prolong survival compared with standard oncologic therapy for second-line metastatic non-small cell lung cancer Adapted from Temel JS Greer JA Muzikansky A et al Early palliative care for patients with metastatic non-small-cell lung cancer N Engl J Med 2010363733ndash742 with permission

Avanceacutee majeure reacutecente

Association between physical activity (PA) and mortality in colorectal cancer A meta‐analysis of prospective cohort studies

International Journal of Cancer Je Y et al 20131331905-1913httponlinelibrarywileycomdoi101002ijc28208fullijc28208-fig-0002

In conclusions both prediagnosis and postdiagnosis PA were associated with reduced colorectal cancer-specific

mortality and all-cause mortality

prediagnosis postdiagnosis

Comment ameacuteliorer le mode de vie drsquoun malade canceacutereux

1 Donrsquot smoke2 Avoid secondhand smoke3 Exercise regularly4 Avoid weight gain5 Eat a healthy diet6 Drink alcohol in moderation if at all7 Stay connected with friends family and

other survivors8 Get screening tests and go to your regular

check-ups

9 Enjoy your sexual intimate life

Available at httpwwwcancernewsincontextorg

Eight ways to stay healthy after cancer an evidence-based message Kathleen Y Wolin Hank Dart and Graham A ColditzCancer Causes Control 2013 May 24(5) 827ndash837

Apregraves lrsquoAPAhellip lrsquoAIA (activiteacute intime adapteacutee ) ++++

Pourquoi prendre en charge la sexualiteacute en cas de cancers gyneacutecologiques en 2015

bull Exigences meacutedicales

ndash maladie souvent chronique = probleacutematique QdV et bien-ecirctre

ndash demande besoin forts et leacutegitimes de preacuteservation retour agrave une laquo normaliteacute raquo y comprishellip sexuelle (malades proches)

ndash preacutevalence trop eacuteleveacutee de soins de support non satisfaits ++

ndash ameacuteliore ajustement au cancer ++

ndash relativiser car un sujet sur deux nrsquoest pas ou peu concerneacute

ndash prise en charge scientifique et humaniste (meacutedecine personnaliseacutee)

bull Demandes socieacutetales

ndash Plans cancer = inteacutegrer parcours de vie dans parcours de soins

ndash reacuteduire ineacutegaliteacutes accegraves qualiteacute des soins car reacuteponses soignantes insuffisantes (eacutechelon individuel et institutionnel)

fait partie inteacutegrante du soin oncologique

2010

4 Toulouse6-7 Octobre 2015

Structuration de lrsquooffre de formations en oncosexologie

Niveau 3 expertise

DIU drsquooncosexologie

Formations de niveau 2 formations courtes non diplomantes (mooc seacuteminaires preacutesentiels)

Formations de niveau 1

seacuteminaires courts drsquoinitiation et sensibilisation des soignants Identifier les pb

Informer orienter

Informer conseiller eacuteduquer eacutevaluer prendre en charge

Page 23: Cancers gynécologiques et sexualité - OncoBretagne · Les fondamentaux à connaitre par tout ... sexuelles =objectif contemporain prise en charge du cancer ... Positions Incontinences

Santeacute sexuelle et vie intime = marqueurs cliniques pertinents (HF) pour deacutetecter deacutetresse deacutepression

et QdV bien-ecirctre)

Interrogatoire +++ questionnaire type eacutechelle visuelle deacutetresse

Cancers = morbiditeacute sexuelle importante avec iatrogeacutenie majeure

Souvent laquo brutaleraquo = information preacutevention reacutehabilitation

origine multifactorielle

Enjeux prioriteacutes et impacts

sexuels = tregraves inhomogegravenes en

fonction du cancer (stade pronostic

traitement) et du patient (acircge comorbiditeacutes

projets de vie et proximologie)

Traitement souvent multimodal = iatrogeacutenie et morbiditeacute santeacute sexuelle vie intime croissantes

Chaque eacutetape prioriteacutes propres au cancer et agrave son traitement au patient etaux soignantsPas une annonce mais une succession drsquoannoncePour optimiser systeacutematiser un espace temps et des supports facilitateurs (associations patients)

Patient couple Professionnels de santeacute

Demande information = 100 informer = tous soignants

Si dysfonction sexuelle distinguer si simple ou complexe

13 non demandeurs ++ informer traitement possible

13 demandeur si simple accessible majoriteacute soignants

13 tregraves demandeurs si complexe = orienter fonction

nature eacutetiologie DS

Reacutealiteacute du terrain ouhellip il faut deacutemystifierla pathologie sexuelle

Notion capitaleprobleacutematiques oncosexuelles

=responsabiliteacute et compeacutetence de la

grande majoriteacute = soins primaires +++ (preacutevention prise en charge hors fertiliteacute)

Prise en charge personnaliseacutee= multiforme et adapteacutee DS + attentes demandes besoins du patient et couple

= information eacuteducation theacuterapeutique traitement

Regravegles de bonnes pratiques cliniques Diagnostic situationnel et eacuteducatif

Reacutefeacuterences guidelines EAU ISSM JSM AFSOS

Nouvelle approche = renforcer la deacutefense lutte contre le laquo preacutedateur raquo (cancer) en ciblant aussi la laquo proie raquo (malade)

Early palliative care integrated into standard oncological therapy can prolong survival compared with standard oncologic therapy for second-line metastatic non-small cell lung cancer Adapted from Temel JS Greer JA Muzikansky A et al Early palliative care for patients with metastatic non-small-cell lung cancer N Engl J Med 2010363733ndash742 with permission

Avanceacutee majeure reacutecente

Association between physical activity (PA) and mortality in colorectal cancer A meta‐analysis of prospective cohort studies

International Journal of Cancer Je Y et al 20131331905-1913httponlinelibrarywileycomdoi101002ijc28208fullijc28208-fig-0002

In conclusions both prediagnosis and postdiagnosis PA were associated with reduced colorectal cancer-specific

mortality and all-cause mortality

prediagnosis postdiagnosis

Comment ameacuteliorer le mode de vie drsquoun malade canceacutereux

1 Donrsquot smoke2 Avoid secondhand smoke3 Exercise regularly4 Avoid weight gain5 Eat a healthy diet6 Drink alcohol in moderation if at all7 Stay connected with friends family and

other survivors8 Get screening tests and go to your regular

check-ups

9 Enjoy your sexual intimate life

Available at httpwwwcancernewsincontextorg

Eight ways to stay healthy after cancer an evidence-based message Kathleen Y Wolin Hank Dart and Graham A ColditzCancer Causes Control 2013 May 24(5) 827ndash837

Apregraves lrsquoAPAhellip lrsquoAIA (activiteacute intime adapteacutee ) ++++

Pourquoi prendre en charge la sexualiteacute en cas de cancers gyneacutecologiques en 2015

bull Exigences meacutedicales

ndash maladie souvent chronique = probleacutematique QdV et bien-ecirctre

ndash demande besoin forts et leacutegitimes de preacuteservation retour agrave une laquo normaliteacute raquo y comprishellip sexuelle (malades proches)

ndash preacutevalence trop eacuteleveacutee de soins de support non satisfaits ++

ndash ameacuteliore ajustement au cancer ++

ndash relativiser car un sujet sur deux nrsquoest pas ou peu concerneacute

ndash prise en charge scientifique et humaniste (meacutedecine personnaliseacutee)

bull Demandes socieacutetales

ndash Plans cancer = inteacutegrer parcours de vie dans parcours de soins

ndash reacuteduire ineacutegaliteacutes accegraves qualiteacute des soins car reacuteponses soignantes insuffisantes (eacutechelon individuel et institutionnel)

fait partie inteacutegrante du soin oncologique

2010

4 Toulouse6-7 Octobre 2015

Structuration de lrsquooffre de formations en oncosexologie

Niveau 3 expertise

DIU drsquooncosexologie

Formations de niveau 2 formations courtes non diplomantes (mooc seacuteminaires preacutesentiels)

Formations de niveau 1

seacuteminaires courts drsquoinitiation et sensibilisation des soignants Identifier les pb

Informer orienter

Informer conseiller eacuteduquer eacutevaluer prendre en charge

Page 24: Cancers gynécologiques et sexualité - OncoBretagne · Les fondamentaux à connaitre par tout ... sexuelles =objectif contemporain prise en charge du cancer ... Positions Incontinences

Cancers = morbiditeacute sexuelle importante avec iatrogeacutenie majeure

Souvent laquo brutaleraquo = information preacutevention reacutehabilitation

origine multifactorielle

Enjeux prioriteacutes et impacts

sexuels = tregraves inhomogegravenes en

fonction du cancer (stade pronostic

traitement) et du patient (acircge comorbiditeacutes

projets de vie et proximologie)

Traitement souvent multimodal = iatrogeacutenie et morbiditeacute santeacute sexuelle vie intime croissantes

Chaque eacutetape prioriteacutes propres au cancer et agrave son traitement au patient etaux soignantsPas une annonce mais une succession drsquoannoncePour optimiser systeacutematiser un espace temps et des supports facilitateurs (associations patients)

Patient couple Professionnels de santeacute

Demande information = 100 informer = tous soignants

Si dysfonction sexuelle distinguer si simple ou complexe

13 non demandeurs ++ informer traitement possible

13 demandeur si simple accessible majoriteacute soignants

13 tregraves demandeurs si complexe = orienter fonction

nature eacutetiologie DS

Reacutealiteacute du terrain ouhellip il faut deacutemystifierla pathologie sexuelle

Notion capitaleprobleacutematiques oncosexuelles

=responsabiliteacute et compeacutetence de la

grande majoriteacute = soins primaires +++ (preacutevention prise en charge hors fertiliteacute)

Prise en charge personnaliseacutee= multiforme et adapteacutee DS + attentes demandes besoins du patient et couple

= information eacuteducation theacuterapeutique traitement

Regravegles de bonnes pratiques cliniques Diagnostic situationnel et eacuteducatif

Reacutefeacuterences guidelines EAU ISSM JSM AFSOS

Nouvelle approche = renforcer la deacutefense lutte contre le laquo preacutedateur raquo (cancer) en ciblant aussi la laquo proie raquo (malade)

Early palliative care integrated into standard oncological therapy can prolong survival compared with standard oncologic therapy for second-line metastatic non-small cell lung cancer Adapted from Temel JS Greer JA Muzikansky A et al Early palliative care for patients with metastatic non-small-cell lung cancer N Engl J Med 2010363733ndash742 with permission

Avanceacutee majeure reacutecente

Association between physical activity (PA) and mortality in colorectal cancer A meta‐analysis of prospective cohort studies

International Journal of Cancer Je Y et al 20131331905-1913httponlinelibrarywileycomdoi101002ijc28208fullijc28208-fig-0002

In conclusions both prediagnosis and postdiagnosis PA were associated with reduced colorectal cancer-specific

mortality and all-cause mortality

prediagnosis postdiagnosis

Comment ameacuteliorer le mode de vie drsquoun malade canceacutereux

1 Donrsquot smoke2 Avoid secondhand smoke3 Exercise regularly4 Avoid weight gain5 Eat a healthy diet6 Drink alcohol in moderation if at all7 Stay connected with friends family and

other survivors8 Get screening tests and go to your regular

check-ups

9 Enjoy your sexual intimate life

Available at httpwwwcancernewsincontextorg

Eight ways to stay healthy after cancer an evidence-based message Kathleen Y Wolin Hank Dart and Graham A ColditzCancer Causes Control 2013 May 24(5) 827ndash837

Apregraves lrsquoAPAhellip lrsquoAIA (activiteacute intime adapteacutee ) ++++

Pourquoi prendre en charge la sexualiteacute en cas de cancers gyneacutecologiques en 2015

bull Exigences meacutedicales

ndash maladie souvent chronique = probleacutematique QdV et bien-ecirctre

ndash demande besoin forts et leacutegitimes de preacuteservation retour agrave une laquo normaliteacute raquo y comprishellip sexuelle (malades proches)

ndash preacutevalence trop eacuteleveacutee de soins de support non satisfaits ++

ndash ameacuteliore ajustement au cancer ++

ndash relativiser car un sujet sur deux nrsquoest pas ou peu concerneacute

ndash prise en charge scientifique et humaniste (meacutedecine personnaliseacutee)

bull Demandes socieacutetales

ndash Plans cancer = inteacutegrer parcours de vie dans parcours de soins

ndash reacuteduire ineacutegaliteacutes accegraves qualiteacute des soins car reacuteponses soignantes insuffisantes (eacutechelon individuel et institutionnel)

fait partie inteacutegrante du soin oncologique

2010

4 Toulouse6-7 Octobre 2015

Structuration de lrsquooffre de formations en oncosexologie

Niveau 3 expertise

DIU drsquooncosexologie

Formations de niveau 2 formations courtes non diplomantes (mooc seacuteminaires preacutesentiels)

Formations de niveau 1

seacuteminaires courts drsquoinitiation et sensibilisation des soignants Identifier les pb

Informer orienter

Informer conseiller eacuteduquer eacutevaluer prendre en charge

Page 25: Cancers gynécologiques et sexualité - OncoBretagne · Les fondamentaux à connaitre par tout ... sexuelles =objectif contemporain prise en charge du cancer ... Positions Incontinences

Traitement souvent multimodal = iatrogeacutenie et morbiditeacute santeacute sexuelle vie intime croissantes

Chaque eacutetape prioriteacutes propres au cancer et agrave son traitement au patient etaux soignantsPas une annonce mais une succession drsquoannoncePour optimiser systeacutematiser un espace temps et des supports facilitateurs (associations patients)

Patient couple Professionnels de santeacute

Demande information = 100 informer = tous soignants

Si dysfonction sexuelle distinguer si simple ou complexe

13 non demandeurs ++ informer traitement possible

13 demandeur si simple accessible majoriteacute soignants

13 tregraves demandeurs si complexe = orienter fonction

nature eacutetiologie DS

Reacutealiteacute du terrain ouhellip il faut deacutemystifierla pathologie sexuelle

Notion capitaleprobleacutematiques oncosexuelles

=responsabiliteacute et compeacutetence de la

grande majoriteacute = soins primaires +++ (preacutevention prise en charge hors fertiliteacute)

Prise en charge personnaliseacutee= multiforme et adapteacutee DS + attentes demandes besoins du patient et couple

= information eacuteducation theacuterapeutique traitement

Regravegles de bonnes pratiques cliniques Diagnostic situationnel et eacuteducatif

Reacutefeacuterences guidelines EAU ISSM JSM AFSOS

Nouvelle approche = renforcer la deacutefense lutte contre le laquo preacutedateur raquo (cancer) en ciblant aussi la laquo proie raquo (malade)

Early palliative care integrated into standard oncological therapy can prolong survival compared with standard oncologic therapy for second-line metastatic non-small cell lung cancer Adapted from Temel JS Greer JA Muzikansky A et al Early palliative care for patients with metastatic non-small-cell lung cancer N Engl J Med 2010363733ndash742 with permission

Avanceacutee majeure reacutecente

Association between physical activity (PA) and mortality in colorectal cancer A meta‐analysis of prospective cohort studies

International Journal of Cancer Je Y et al 20131331905-1913httponlinelibrarywileycomdoi101002ijc28208fullijc28208-fig-0002

In conclusions both prediagnosis and postdiagnosis PA were associated with reduced colorectal cancer-specific

mortality and all-cause mortality

prediagnosis postdiagnosis

Comment ameacuteliorer le mode de vie drsquoun malade canceacutereux

1 Donrsquot smoke2 Avoid secondhand smoke3 Exercise regularly4 Avoid weight gain5 Eat a healthy diet6 Drink alcohol in moderation if at all7 Stay connected with friends family and

other survivors8 Get screening tests and go to your regular

check-ups

9 Enjoy your sexual intimate life

Available at httpwwwcancernewsincontextorg

Eight ways to stay healthy after cancer an evidence-based message Kathleen Y Wolin Hank Dart and Graham A ColditzCancer Causes Control 2013 May 24(5) 827ndash837

Apregraves lrsquoAPAhellip lrsquoAIA (activiteacute intime adapteacutee ) ++++

Pourquoi prendre en charge la sexualiteacute en cas de cancers gyneacutecologiques en 2015

bull Exigences meacutedicales

ndash maladie souvent chronique = probleacutematique QdV et bien-ecirctre

ndash demande besoin forts et leacutegitimes de preacuteservation retour agrave une laquo normaliteacute raquo y comprishellip sexuelle (malades proches)

ndash preacutevalence trop eacuteleveacutee de soins de support non satisfaits ++

ndash ameacuteliore ajustement au cancer ++

ndash relativiser car un sujet sur deux nrsquoest pas ou peu concerneacute

ndash prise en charge scientifique et humaniste (meacutedecine personnaliseacutee)

bull Demandes socieacutetales

ndash Plans cancer = inteacutegrer parcours de vie dans parcours de soins

ndash reacuteduire ineacutegaliteacutes accegraves qualiteacute des soins car reacuteponses soignantes insuffisantes (eacutechelon individuel et institutionnel)

fait partie inteacutegrante du soin oncologique

2010

4 Toulouse6-7 Octobre 2015

Structuration de lrsquooffre de formations en oncosexologie

Niveau 3 expertise

DIU drsquooncosexologie

Formations de niveau 2 formations courtes non diplomantes (mooc seacuteminaires preacutesentiels)

Formations de niveau 1

seacuteminaires courts drsquoinitiation et sensibilisation des soignants Identifier les pb

Informer orienter

Informer conseiller eacuteduquer eacutevaluer prendre en charge

Page 26: Cancers gynécologiques et sexualité - OncoBretagne · Les fondamentaux à connaitre par tout ... sexuelles =objectif contemporain prise en charge du cancer ... Positions Incontinences

Chaque eacutetape prioriteacutes propres au cancer et agrave son traitement au patient etaux soignantsPas une annonce mais une succession drsquoannoncePour optimiser systeacutematiser un espace temps et des supports facilitateurs (associations patients)

Patient couple Professionnels de santeacute

Demande information = 100 informer = tous soignants

Si dysfonction sexuelle distinguer si simple ou complexe

13 non demandeurs ++ informer traitement possible

13 demandeur si simple accessible majoriteacute soignants

13 tregraves demandeurs si complexe = orienter fonction

nature eacutetiologie DS

Reacutealiteacute du terrain ouhellip il faut deacutemystifierla pathologie sexuelle

Notion capitaleprobleacutematiques oncosexuelles

=responsabiliteacute et compeacutetence de la

grande majoriteacute = soins primaires +++ (preacutevention prise en charge hors fertiliteacute)

Prise en charge personnaliseacutee= multiforme et adapteacutee DS + attentes demandes besoins du patient et couple

= information eacuteducation theacuterapeutique traitement

Regravegles de bonnes pratiques cliniques Diagnostic situationnel et eacuteducatif

Reacutefeacuterences guidelines EAU ISSM JSM AFSOS

Nouvelle approche = renforcer la deacutefense lutte contre le laquo preacutedateur raquo (cancer) en ciblant aussi la laquo proie raquo (malade)

Early palliative care integrated into standard oncological therapy can prolong survival compared with standard oncologic therapy for second-line metastatic non-small cell lung cancer Adapted from Temel JS Greer JA Muzikansky A et al Early palliative care for patients with metastatic non-small-cell lung cancer N Engl J Med 2010363733ndash742 with permission

Avanceacutee majeure reacutecente

Association between physical activity (PA) and mortality in colorectal cancer A meta‐analysis of prospective cohort studies

International Journal of Cancer Je Y et al 20131331905-1913httponlinelibrarywileycomdoi101002ijc28208fullijc28208-fig-0002

In conclusions both prediagnosis and postdiagnosis PA were associated with reduced colorectal cancer-specific

mortality and all-cause mortality

prediagnosis postdiagnosis

Comment ameacuteliorer le mode de vie drsquoun malade canceacutereux

1 Donrsquot smoke2 Avoid secondhand smoke3 Exercise regularly4 Avoid weight gain5 Eat a healthy diet6 Drink alcohol in moderation if at all7 Stay connected with friends family and

other survivors8 Get screening tests and go to your regular

check-ups

9 Enjoy your sexual intimate life

Available at httpwwwcancernewsincontextorg

Eight ways to stay healthy after cancer an evidence-based message Kathleen Y Wolin Hank Dart and Graham A ColditzCancer Causes Control 2013 May 24(5) 827ndash837

Apregraves lrsquoAPAhellip lrsquoAIA (activiteacute intime adapteacutee ) ++++

Pourquoi prendre en charge la sexualiteacute en cas de cancers gyneacutecologiques en 2015

bull Exigences meacutedicales

ndash maladie souvent chronique = probleacutematique QdV et bien-ecirctre

ndash demande besoin forts et leacutegitimes de preacuteservation retour agrave une laquo normaliteacute raquo y comprishellip sexuelle (malades proches)

ndash preacutevalence trop eacuteleveacutee de soins de support non satisfaits ++

ndash ameacuteliore ajustement au cancer ++

ndash relativiser car un sujet sur deux nrsquoest pas ou peu concerneacute

ndash prise en charge scientifique et humaniste (meacutedecine personnaliseacutee)

bull Demandes socieacutetales

ndash Plans cancer = inteacutegrer parcours de vie dans parcours de soins

ndash reacuteduire ineacutegaliteacutes accegraves qualiteacute des soins car reacuteponses soignantes insuffisantes (eacutechelon individuel et institutionnel)

fait partie inteacutegrante du soin oncologique

2010

4 Toulouse6-7 Octobre 2015

Structuration de lrsquooffre de formations en oncosexologie

Niveau 3 expertise

DIU drsquooncosexologie

Formations de niveau 2 formations courtes non diplomantes (mooc seacuteminaires preacutesentiels)

Formations de niveau 1

seacuteminaires courts drsquoinitiation et sensibilisation des soignants Identifier les pb

Informer orienter

Informer conseiller eacuteduquer eacutevaluer prendre en charge

Page 27: Cancers gynécologiques et sexualité - OncoBretagne · Les fondamentaux à connaitre par tout ... sexuelles =objectif contemporain prise en charge du cancer ... Positions Incontinences

Patient couple Professionnels de santeacute

Demande information = 100 informer = tous soignants

Si dysfonction sexuelle distinguer si simple ou complexe

13 non demandeurs ++ informer traitement possible

13 demandeur si simple accessible majoriteacute soignants

13 tregraves demandeurs si complexe = orienter fonction

nature eacutetiologie DS

Reacutealiteacute du terrain ouhellip il faut deacutemystifierla pathologie sexuelle

Notion capitaleprobleacutematiques oncosexuelles

=responsabiliteacute et compeacutetence de la

grande majoriteacute = soins primaires +++ (preacutevention prise en charge hors fertiliteacute)

Prise en charge personnaliseacutee= multiforme et adapteacutee DS + attentes demandes besoins du patient et couple

= information eacuteducation theacuterapeutique traitement

Regravegles de bonnes pratiques cliniques Diagnostic situationnel et eacuteducatif

Reacutefeacuterences guidelines EAU ISSM JSM AFSOS

Nouvelle approche = renforcer la deacutefense lutte contre le laquo preacutedateur raquo (cancer) en ciblant aussi la laquo proie raquo (malade)

Early palliative care integrated into standard oncological therapy can prolong survival compared with standard oncologic therapy for second-line metastatic non-small cell lung cancer Adapted from Temel JS Greer JA Muzikansky A et al Early palliative care for patients with metastatic non-small-cell lung cancer N Engl J Med 2010363733ndash742 with permission

Avanceacutee majeure reacutecente

Association between physical activity (PA) and mortality in colorectal cancer A meta‐analysis of prospective cohort studies

International Journal of Cancer Je Y et al 20131331905-1913httponlinelibrarywileycomdoi101002ijc28208fullijc28208-fig-0002

In conclusions both prediagnosis and postdiagnosis PA were associated with reduced colorectal cancer-specific

mortality and all-cause mortality

prediagnosis postdiagnosis

Comment ameacuteliorer le mode de vie drsquoun malade canceacutereux

1 Donrsquot smoke2 Avoid secondhand smoke3 Exercise regularly4 Avoid weight gain5 Eat a healthy diet6 Drink alcohol in moderation if at all7 Stay connected with friends family and

other survivors8 Get screening tests and go to your regular

check-ups

9 Enjoy your sexual intimate life

Available at httpwwwcancernewsincontextorg

Eight ways to stay healthy after cancer an evidence-based message Kathleen Y Wolin Hank Dart and Graham A ColditzCancer Causes Control 2013 May 24(5) 827ndash837

Apregraves lrsquoAPAhellip lrsquoAIA (activiteacute intime adapteacutee ) ++++

Pourquoi prendre en charge la sexualiteacute en cas de cancers gyneacutecologiques en 2015

bull Exigences meacutedicales

ndash maladie souvent chronique = probleacutematique QdV et bien-ecirctre

ndash demande besoin forts et leacutegitimes de preacuteservation retour agrave une laquo normaliteacute raquo y comprishellip sexuelle (malades proches)

ndash preacutevalence trop eacuteleveacutee de soins de support non satisfaits ++

ndash ameacuteliore ajustement au cancer ++

ndash relativiser car un sujet sur deux nrsquoest pas ou peu concerneacute

ndash prise en charge scientifique et humaniste (meacutedecine personnaliseacutee)

bull Demandes socieacutetales

ndash Plans cancer = inteacutegrer parcours de vie dans parcours de soins

ndash reacuteduire ineacutegaliteacutes accegraves qualiteacute des soins car reacuteponses soignantes insuffisantes (eacutechelon individuel et institutionnel)

fait partie inteacutegrante du soin oncologique

2010

4 Toulouse6-7 Octobre 2015

Structuration de lrsquooffre de formations en oncosexologie

Niveau 3 expertise

DIU drsquooncosexologie

Formations de niveau 2 formations courtes non diplomantes (mooc seacuteminaires preacutesentiels)

Formations de niveau 1

seacuteminaires courts drsquoinitiation et sensibilisation des soignants Identifier les pb

Informer orienter

Informer conseiller eacuteduquer eacutevaluer prendre en charge

Page 28: Cancers gynécologiques et sexualité - OncoBretagne · Les fondamentaux à connaitre par tout ... sexuelles =objectif contemporain prise en charge du cancer ... Positions Incontinences

Prise en charge personnaliseacutee= multiforme et adapteacutee DS + attentes demandes besoins du patient et couple

= information eacuteducation theacuterapeutique traitement

Regravegles de bonnes pratiques cliniques Diagnostic situationnel et eacuteducatif

Reacutefeacuterences guidelines EAU ISSM JSM AFSOS

Nouvelle approche = renforcer la deacutefense lutte contre le laquo preacutedateur raquo (cancer) en ciblant aussi la laquo proie raquo (malade)

Early palliative care integrated into standard oncological therapy can prolong survival compared with standard oncologic therapy for second-line metastatic non-small cell lung cancer Adapted from Temel JS Greer JA Muzikansky A et al Early palliative care for patients with metastatic non-small-cell lung cancer N Engl J Med 2010363733ndash742 with permission

Avanceacutee majeure reacutecente

Association between physical activity (PA) and mortality in colorectal cancer A meta‐analysis of prospective cohort studies

International Journal of Cancer Je Y et al 20131331905-1913httponlinelibrarywileycomdoi101002ijc28208fullijc28208-fig-0002

In conclusions both prediagnosis and postdiagnosis PA were associated with reduced colorectal cancer-specific

mortality and all-cause mortality

prediagnosis postdiagnosis

Comment ameacuteliorer le mode de vie drsquoun malade canceacutereux

1 Donrsquot smoke2 Avoid secondhand smoke3 Exercise regularly4 Avoid weight gain5 Eat a healthy diet6 Drink alcohol in moderation if at all7 Stay connected with friends family and

other survivors8 Get screening tests and go to your regular

check-ups

9 Enjoy your sexual intimate life

Available at httpwwwcancernewsincontextorg

Eight ways to stay healthy after cancer an evidence-based message Kathleen Y Wolin Hank Dart and Graham A ColditzCancer Causes Control 2013 May 24(5) 827ndash837

Apregraves lrsquoAPAhellip lrsquoAIA (activiteacute intime adapteacutee ) ++++

Pourquoi prendre en charge la sexualiteacute en cas de cancers gyneacutecologiques en 2015

bull Exigences meacutedicales

ndash maladie souvent chronique = probleacutematique QdV et bien-ecirctre

ndash demande besoin forts et leacutegitimes de preacuteservation retour agrave une laquo normaliteacute raquo y comprishellip sexuelle (malades proches)

ndash preacutevalence trop eacuteleveacutee de soins de support non satisfaits ++

ndash ameacuteliore ajustement au cancer ++

ndash relativiser car un sujet sur deux nrsquoest pas ou peu concerneacute

ndash prise en charge scientifique et humaniste (meacutedecine personnaliseacutee)

bull Demandes socieacutetales

ndash Plans cancer = inteacutegrer parcours de vie dans parcours de soins

ndash reacuteduire ineacutegaliteacutes accegraves qualiteacute des soins car reacuteponses soignantes insuffisantes (eacutechelon individuel et institutionnel)

fait partie inteacutegrante du soin oncologique

2010

4 Toulouse6-7 Octobre 2015

Structuration de lrsquooffre de formations en oncosexologie

Niveau 3 expertise

DIU drsquooncosexologie

Formations de niveau 2 formations courtes non diplomantes (mooc seacuteminaires preacutesentiels)

Formations de niveau 1

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Informer conseiller eacuteduquer eacutevaluer prendre en charge

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Nouvelle approche = renforcer la deacutefense lutte contre le laquo preacutedateur raquo (cancer) en ciblant aussi la laquo proie raquo (malade)

Early palliative care integrated into standard oncological therapy can prolong survival compared with standard oncologic therapy for second-line metastatic non-small cell lung cancer Adapted from Temel JS Greer JA Muzikansky A et al Early palliative care for patients with metastatic non-small-cell lung cancer N Engl J Med 2010363733ndash742 with permission

Avanceacutee majeure reacutecente

Association between physical activity (PA) and mortality in colorectal cancer A meta‐analysis of prospective cohort studies

International Journal of Cancer Je Y et al 20131331905-1913httponlinelibrarywileycomdoi101002ijc28208fullijc28208-fig-0002

In conclusions both prediagnosis and postdiagnosis PA were associated with reduced colorectal cancer-specific

mortality and all-cause mortality

prediagnosis postdiagnosis

Comment ameacuteliorer le mode de vie drsquoun malade canceacutereux

1 Donrsquot smoke2 Avoid secondhand smoke3 Exercise regularly4 Avoid weight gain5 Eat a healthy diet6 Drink alcohol in moderation if at all7 Stay connected with friends family and

other survivors8 Get screening tests and go to your regular

check-ups

9 Enjoy your sexual intimate life

Available at httpwwwcancernewsincontextorg

Eight ways to stay healthy after cancer an evidence-based message Kathleen Y Wolin Hank Dart and Graham A ColditzCancer Causes Control 2013 May 24(5) 827ndash837

Apregraves lrsquoAPAhellip lrsquoAIA (activiteacute intime adapteacutee ) ++++

Pourquoi prendre en charge la sexualiteacute en cas de cancers gyneacutecologiques en 2015

bull Exigences meacutedicales

ndash maladie souvent chronique = probleacutematique QdV et bien-ecirctre

ndash demande besoin forts et leacutegitimes de preacuteservation retour agrave une laquo normaliteacute raquo y comprishellip sexuelle (malades proches)

ndash preacutevalence trop eacuteleveacutee de soins de support non satisfaits ++

ndash ameacuteliore ajustement au cancer ++

ndash relativiser car un sujet sur deux nrsquoest pas ou peu concerneacute

ndash prise en charge scientifique et humaniste (meacutedecine personnaliseacutee)

bull Demandes socieacutetales

ndash Plans cancer = inteacutegrer parcours de vie dans parcours de soins

ndash reacuteduire ineacutegaliteacutes accegraves qualiteacute des soins car reacuteponses soignantes insuffisantes (eacutechelon individuel et institutionnel)

fait partie inteacutegrante du soin oncologique

2010

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Early palliative care integrated into standard oncological therapy can prolong survival compared with standard oncologic therapy for second-line metastatic non-small cell lung cancer Adapted from Temel JS Greer JA Muzikansky A et al Early palliative care for patients with metastatic non-small-cell lung cancer N Engl J Med 2010363733ndash742 with permission

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Association between physical activity (PA) and mortality in colorectal cancer A meta‐analysis of prospective cohort studies

International Journal of Cancer Je Y et al 20131331905-1913httponlinelibrarywileycomdoi101002ijc28208fullijc28208-fig-0002

In conclusions both prediagnosis and postdiagnosis PA were associated with reduced colorectal cancer-specific

mortality and all-cause mortality

prediagnosis postdiagnosis

Comment ameacuteliorer le mode de vie drsquoun malade canceacutereux

1 Donrsquot smoke2 Avoid secondhand smoke3 Exercise regularly4 Avoid weight gain5 Eat a healthy diet6 Drink alcohol in moderation if at all7 Stay connected with friends family and

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Pourquoi prendre en charge la sexualiteacute en cas de cancers gyneacutecologiques en 2015

bull Exigences meacutedicales

ndash maladie souvent chronique = probleacutematique QdV et bien-ecirctre

ndash demande besoin forts et leacutegitimes de preacuteservation retour agrave une laquo normaliteacute raquo y comprishellip sexuelle (malades proches)

ndash preacutevalence trop eacuteleveacutee de soins de support non satisfaits ++

ndash ameacuteliore ajustement au cancer ++

ndash relativiser car un sujet sur deux nrsquoest pas ou peu concerneacute

ndash prise en charge scientifique et humaniste (meacutedecine personnaliseacutee)

bull Demandes socieacutetales

ndash Plans cancer = inteacutegrer parcours de vie dans parcours de soins

ndash reacuteduire ineacutegaliteacutes accegraves qualiteacute des soins car reacuteponses soignantes insuffisantes (eacutechelon individuel et institutionnel)

fait partie inteacutegrante du soin oncologique

2010

4 Toulouse6-7 Octobre 2015

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International Journal of Cancer Je Y et al 20131331905-1913httponlinelibrarywileycomdoi101002ijc28208fullijc28208-fig-0002

In conclusions both prediagnosis and postdiagnosis PA were associated with reduced colorectal cancer-specific

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Comment ameacuteliorer le mode de vie drsquoun malade canceacutereux

1 Donrsquot smoke2 Avoid secondhand smoke3 Exercise regularly4 Avoid weight gain5 Eat a healthy diet6 Drink alcohol in moderation if at all7 Stay connected with friends family and

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check-ups

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Eight ways to stay healthy after cancer an evidence-based message Kathleen Y Wolin Hank Dart and Graham A ColditzCancer Causes Control 2013 May 24(5) 827ndash837

Apregraves lrsquoAPAhellip lrsquoAIA (activiteacute intime adapteacutee ) ++++

Pourquoi prendre en charge la sexualiteacute en cas de cancers gyneacutecologiques en 2015

bull Exigences meacutedicales

ndash maladie souvent chronique = probleacutematique QdV et bien-ecirctre

ndash demande besoin forts et leacutegitimes de preacuteservation retour agrave une laquo normaliteacute raquo y comprishellip sexuelle (malades proches)

ndash preacutevalence trop eacuteleveacutee de soins de support non satisfaits ++

ndash ameacuteliore ajustement au cancer ++

ndash relativiser car un sujet sur deux nrsquoest pas ou peu concerneacute

ndash prise en charge scientifique et humaniste (meacutedecine personnaliseacutee)

bull Demandes socieacutetales

ndash Plans cancer = inteacutegrer parcours de vie dans parcours de soins

ndash reacuteduire ineacutegaliteacutes accegraves qualiteacute des soins car reacuteponses soignantes insuffisantes (eacutechelon individuel et institutionnel)

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1 Donrsquot smoke2 Avoid secondhand smoke3 Exercise regularly4 Avoid weight gain5 Eat a healthy diet6 Drink alcohol in moderation if at all7 Stay connected with friends family and

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Eight ways to stay healthy after cancer an evidence-based message Kathleen Y Wolin Hank Dart and Graham A ColditzCancer Causes Control 2013 May 24(5) 827ndash837

Apregraves lrsquoAPAhellip lrsquoAIA (activiteacute intime adapteacutee ) ++++

Pourquoi prendre en charge la sexualiteacute en cas de cancers gyneacutecologiques en 2015

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ndash demande besoin forts et leacutegitimes de preacuteservation retour agrave une laquo normaliteacute raquo y comprishellip sexuelle (malades proches)

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ndash relativiser car un sujet sur deux nrsquoest pas ou peu concerneacute

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ndash reacuteduire ineacutegaliteacutes accegraves qualiteacute des soins car reacuteponses soignantes insuffisantes (eacutechelon individuel et institutionnel)

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ndash relativiser car un sujet sur deux nrsquoest pas ou peu concerneacute

ndash prise en charge scientifique et humaniste (meacutedecine personnaliseacutee)

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