Collecter Les Données de l'Enquête

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Méthodologie de la recherche en sciences De gestionChapitre 3

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  • Mthodologie de la recherche en sciences De gestion

    Chapitre 3: Collecter les donnes de l'enqute

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    Plan :

    Introduction

    I. L'enqute par mthode qualitative :

    II. Lentretien :

    1-Lentretien individuel:

    2-Lentretien du groupe

    III. Les techniques Projectives :

    1-Principes communs aux techniques projectives

    2- Forme de techniques projectives

    3- Les avantages et inconvnients des techniques projectives

    III. Le questionnaire

    1- La rdaction dun questionnaire

    2-Ladministration du questionnaire

    Conclusion

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    Introduction :

    L' enqute est un mode de recueil de donnes extrmement rpandu en sciences de

    gestion. Ceci s'explique par le fait qu'elle peut tre utilise pour recueillir des donnes

    sur une grande varit de thmes, couvrant l'ensemble des disciplines de gestion.

    Interroger des individus peut, pour simplifier, se faire de deux manires : de faon qualitative

    ou de faon quantitative. Nous souhaitons runir la prsentation de ces deux approches

    dans un mme chapitre afin de bien en signifier les complmentarits.

    Typiquement, une premire phase qualitative permettra d'explorer l'objet tudi. Une phase

    quantitative permettra alors de confirmer les proposition ou hypothses formules suite la

    phase exploratoire.

    Cependant, dans certains cas, la phase qualitative peut se drouler aprs la phase quantitative

    pour expliquer les rsultats obtenus ou explorer un aspect spcifique. Les deux phases

    peuvent galement se drouler simultanment : le chercheur peut ainsi trianguler ses

    donnes

    Ce chapitre est organis en deux volets. La premire traite de lapproche qualitative de

    l'enqute. Celle-ci s'avre particulirement efficace pour explorer des phnomnes

    complexes, tels que les motivations individuelles, l'apprentissage organisationnel ou les

    processus de dcision. Le second est consacr l'approche quantitative de l'enqute, par

    questionnaire. Elle permet quant elle de collecter des donnes auprs d'un nombre important

    d'individus, de quantifier des phnomnes et de mettre en vidence des liens entre variables.

  • 4

    I. L'enqute par mthode qualitative :

    Il existe de nombreuses techniques de collecte de donnes qualitatives.

    Le tableau ci-dessous en offre un panorama des principales techniques de collecte de

    donnes qualitatives

    Il est construit selon trois dimensions. La premire distingue les techniques selon que le

    chercheur masque ou dvoile les objectifs de la recherche.

    Masquer les objectifs peut permettre, contrairement ce qui se passe avec les

    questionnaires, une expression plus sincre car libre de la volont de bien rpondre

    et donc la collecte d'une information plus riche. l'inverse, dvoiler l'objectif de la

    recherche permet une collecte plus centre et plus rapide. La deuxime dimension

    prend en compte le caractre individuel ou collectif de l'exercice. Enfin, la troisime

    diffrencie les techniques qui collectent des donnes de signe de celles qui collectent

    des donnes de symbole

    Les donnes de signe font rfrence des donnes collectes directement, par

    l'expression verbale, alors que les donnes de symbole sont collectes indirectement

    au travers, par exemple, de techniques projectives ou interprtatives qui invitent le

    rpondant projeter ce qu'il pense et ressent sur d'autres personnes ou objets que celui qui

    est directement tudi.

    Ainsi, la technique du Thematic Aperception Test (TAT) de Murray consiste prsenter

    la description d'une personne ou sa photographie et demander au sujet d'imaginer son

    ge, sa profession, le lieu o elle habite, les personnes qu'elle frquente, ce qu'elle

    pense, la manire dont elle se comporte dans la vie courante, etc.

    Le premier volet de ce chapitre est donc organis autour des deux principales

    mthodes de collecte de donnes qualitatives : l'entretien et les techniques projectives.

    Ainsi, que les diffrentes formes d'entretien individuel et formule des recommandations

    quant la prparation de l'entretien et son animation, puis aborde les mmes points pour

    l'entretien de groupe.

    Enfin, il dcrit les nombreuses techniques projectives la disposition des chercheurs, et

    souligne les conditions de leur utilisation ainsi que leurs limites.

  • 5

    II. Lentretien :

    1- Lentretien individuel:

    Constitution de lchantillon :

    La premire tape consiste prparer l'tude. Il s'agit d'identifier la nature du problme afin

    de dterminer de faon prcise l'objet de l'tude. Chaque information ayant un cot, il est

    important ce stade de s'assurer que l'objectif de l'tude est ralisable compte tenu du budget

    attribu. C'est ce stade de l'enqute que l'on dtermine 2 lments essentiels la ralisation

    de l'tude qualitative : l'chantillon et le guide d'entretien. L'chantillon sera alors dtermin

    de faon pouvoir satisfaire l'objectif de l'tude.

    Dans le cadre d'une enqute qualitative, l'chantillon comporte un petit nombre

    d'individus (15 20), qui prsentent des profils varis, afin de pouvoir dresser un portrait

    le plus exhaustif possible du problme tudi.

    -> Il n'a donc aucune validit statistique : on ne cherche pas reprsenter statistiquement

    la population, mais identifier l'ensemble des situations possibles.

    Mise au point du guide d'entretien :

    Le guide s'articule autour de cinq ou six points ou thmes aborder et approfondir. Les

    thmes ne sont pas des questions ouvertes. Ce sont des points qui devront tre abords

    par le rpondant lors de l'entretien. Tous les thmes du guide devront tre abords par le

    rpondant lors de l'entretien, mais dans l'ordre le plus adapt son discours.

    L'introduction de l'entretien est une tape cruciale du guide. Elle vise installer le

    contexte de l'interview, placer l'interview dans une situation de confiance et lancer le

    discours. On privilgie gnralement les consignes descriptives du type : racontez moi

    .

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    La ralisation des entretiens :

    La deuxime tape consiste en la ralisation de l'tude. Le rle des enquteurs est alors

    crucial : ce sont eux qui doivent inciter le rpondant se livrer librement, sans influencer son

    discours. En effet, le droulement de ce type d'entretien repose sur les principes de la non-

    directivit : il s'agit de recueillir le discours de la personne interroge sans en influencer le

    contenu.

    Les 2 principes de la NON-DIRECTIVITE conduisent l'interviewer adopter :

    1. Une attention positive inconditionnelle de l'interview.

    2. Une attitude empathique qui consiste comprendre le cadre de rfrence de l'interview et son raisonnement.

    Dans la pratique, les entretiens sont trs gnralement semi-structurs : on structure le

    discours du rpondant en lui suggrant d'aborder les thmes du guide d'entretien, c'est--dire

    les thmes identifis au pralable comme pouvant jouer un rle dans le problme tudi.

    Cela peut faire penser au travail d'un journaliste qui souhaite comprendre la dmarche

    artistique de son invit et qui pour cela rpertorie au pralable de l'interview, dans un

    guide d'entretien, les thmes pouvant tre la source de son inspiration et dont il

    souhaite parler avec lui : son enfance, son pays, sa culture, ses rencontres, ses passions....

    Le journaliste laissera son invit s'exprimer comme il le souhaite sur sa dmarche

    artistique, mais lui suggrera d'aborder les diffrents thmes du guide d'entretien si celui-

    ci ne le fait pas spontanment (par exemple : Mais, parlez-moi de votre enfance. Quel

    petit garon tiez-vous ? )

    Concrtement, le rle de l'interviewer est de renvoyer l'interview(e) le contenu de son

    propre discours pour qu'il devienne de plus en plus approfondi. Il doit donc :

    - synthtiser ce qui a t dit,

    - relancer le discours.

    Un entretien semi-directif dure entre 30 minutes et 1 heure. Il est enregistr et

    intgralement retranscrit afin de donner lieu une analyse de contenu.

    Les focus-group : les entretiens peuvent tre raliss en groupe. L'entretien de groupe (ou

    focus group) repose sur les mmes principes de semi-directivit que l'entretien individuel : le

    discours est libre mais semi-structur par un guide d'entretien tabli au pralable. De

    mme, le discours recueilli lors de l'entretien de groupe est totalement enregistr et trs

    souvent film, afin d'tre retranscrit et analys.

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    L'analyse de contenu

    La troisime et dernire tape de l'enqute qualitative consiste analyser le discours recueilli.

    Cette analyse se droule en 2 temps. Dans un premier temps, on rpertorie, interview par

    interview, l'ensemble des thmes abords par chacun des rpondants (on ralise les

    monographies de chaque interview).

    Puis, on liste l'ensemble des thmes abords par les rpondants et de les regrouper par famille,

    par thmes plus gnraux. Enfin, il s'agira de raliser une analyse transversale des thmes et

    des individus dans un grand tableau : pour chaque thme (en lignes), on reprend

    les verbatims cits par les rpondants (en colonne) ayant abord ce thme.

    Prparer un entretien individuel : Un entretien individuel implique linteraction dun

    chercheur, dun rpondant et dun environnement. Les donnes collectives sont dpendantes

    par rapport aux caractristiques du chercheur et du rpondant. Pour limiter les biais et

    maximiser la qualit de la collecte, il convient de considrer avec attention ces facteurs.

    Conduire un entretien individuel : Selon la nature de lentretien-Semi directif ou non

    directif, le chercheur aura besoin dun guide plus au moins structur .Pour un entretien non

    directif, il ny a pas vritablement de guide dentretien, Le chercheur doit plutt dfinir une

    consigne initiale permettant dintroduire le sujet de la recherche. Au moment de sa rdaction,

    le chercheur doit donc sinterroger sur 3 points : lorientation gnrale de la formulation de la

    consigne, son tendue et sa personnalit.

    Cette consigne ne doit pas imposer une comprhension unique et trop prcise, cest son

    interprtation qui permet lexploration des diverses facettes du problme et ses sources

    dinfos riches. Pour ce faire, le chercheur doit sinterroger sur les consquences possibles de

    formulations telles que Selon vous votre pour ne pas demander une rponse

    gnrale et dviter les strotypes. Ce questionnement sapplique aussi lentretien semi-

    directif mais de manire cruciale. Pour ce dernier, il sagit avant tout de rdiger un guide

    dentretien efficace.

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    Rdiger un bon guide dentretien : Appel galement grille ou canevas, est linventaire

    des thmatiques aborder au cours de lentretien et des donnes de fait qui, un moment ou

    un autre de lchange feront lobjet dune intervention de lenquteur. Il nexiste pas de

    recette pour rdiger un guide dentretien, le chercheur intrt de subdiviser sa question de

    recherche en mini questions qui constitueront les thmatiques du guide. Le guide comporte

    gnralement 4 parties :

    1. Introduction : Cette phase est cruciale pour tablir un climat de confiance. Le

    chercheur remercie le rpondant pour sa collaboration, prsente le thme gnral de la

    recherche, assure lanonymat des rponses.

    2. Centrage du sujet : par des questions plus centrs, On amne le rpondant vers le

    cur du sujet. Cette phase peut comprendre plusieurs sous-thmes

    3. Approfondissement : Sont alors abords les thmes au cur de la recherche, le

    rpondant peut afin sexprimer librement, en profondeur sur ses freins, motivations,

    valeurs, etc.

    4. Conclusion : Cette phase, souvent nglige, est pourtant essentielle. Son objectif est

    de faire une rcapitulation gnrale des ides mises par le rpondant.

    Animer efficacement un entretien individuel : la qualit des donnes collectes dpend de

    la conduite de lentretien et notamment de linteraction entre le chercheur et le rpondant,

    pour obtenir un climat propice lexpression, le chercheur doit avoir une attitude dcoute

    active mais sa directivit varie selon la forme de lentretien

    Concrtement, le rle de lanimateur consiste :

    Proposer des taches suffisamment ouvertes et diversifier pour que les rpondants

    expriment leur opinion personnelle en relation avec un sujet assez bien dfini

    Faire approfondir une rponse

    Poser de nouveaux problmes en fonction des rponses prcdentes

    Mettre le rpondant devant ses contradictions

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    2- lentretien de groupe :

    Dfinition :

    Lentretien de groupe consiste a runir, autour dun animateur un ensemble de personnes pour

    les amener a interagir, Cette technique repose sur la thorie de la dynamique des groupes

    restreints de Lewin (1952), En science de gestion, les entretiens de groupes sont utiles pour

    susciter des ides ou hypothses, affiner un diagnostic ou la dfinition dun problme ,

    explorer des opinions, perceptions ou reprsentations .

    Principes Gnraux :

    Lentretien de groupe tire profit des interactions entre ses membres et permet danalyser les

    processus dinterrelations en action. Le jeu des interactions et des influences rciproques

    largit la rflexion et accroit la production dinformation .

    Mais il ya un risque : tre en groupe facilite la prise de parole dans la mesure ou la demande

    apparait comme une demande d expressions collective, a condition toutefois de ne pas aborder

    des sujets intimes au risque dobtenir alors un discours strotyp ou conformiste.

    Pour viter ce risque : on peut inviter les rpondants a consigner par crit leurs perceptions,

    ide opinion etc

    Lutilisateur des entretiens de groupe est recommande pour :

    Explorer des sujets /phnomnes assez vaste tels que lattitude et les comportements dun

    groupe face un objet dtude par exemple (le tourisme, un nouveau produit, la rmunration

    la carte, la gestion des carrires, les pratiques nouvelles de management dquipe)

    Tenir compte du contexte social comme la dcision dachat familial ou par centre dachat, les

    relations de ngociation ou de pouvoir, lapprentissage, le management dquipe,

    lappropriation collective dun outil de gestion, la circulation de linformation et son

    utilisation dans un groupe.

    Etudier linfluence, sur les perceptions, attitudes, comportements, de phnomnes de groupe ,

    des normes sociales / collectives (influence des pairs sur la consommation, leadership dans

    une quipe ,etc..)

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    Diffrentes formes dentretiens de groupe :

    Il nexiste pas de consensus clair sur la catgorisation des entretiens de groupe. Si certains

    nen comptent que quatre types :

    1. Groupes de discussion

    2. Groupes de rflexion auxquels appartiennent les focus group

    3. Groupes nominaux

    4. Groupes Delphi

    Catgorie supplmentaires selon (Gauthy Sinchal et Vandercammen, Andreani

    1998,Albarello 2004, etc )

    1. Groupes de crativit : qui nincluent pas toujours le brainstorming ou remue-

    mninges.

    2. Groupes dexperts (distingus des groupes Delphi)

    3. Mini- groupes

    4. Groupes projectifs

    5. Entretiens de groupe semi directifs

    6. Entretiens de groupe non directifs centrs

    7. Groupes de motivation.

    8. Groupes qualitatifs (le focus group) : groupe dexpression

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    Prparation dun entretien de groupe :

    Avant de prparer un entretien de groupe, il est ncessaire de prendre en considration certains

    facteurs stratgiques et oprationnels.

    Les considrations stratgiques

    Les considrations oprationnelles

    Types de

    groupes

    Utilit Modalits principales

    Qui ? Combien? O ? comment ?

    Groupe

    de

    discussion

    Discuter plusieurs thmes et faciliter lexpression

    Interaction importante entre animateur et rpondants

    Profil homogne moins que la varit des individus est souhaite

    8 10 personnes par groupe

    -Un lieu confortable, table ovale -Avoir un enregistrement audio ou vido afin dtudier le comportement des des individus au sein du groupe

    Table ronde

    Explorer des sujets cibls qui permettent dinfluencer les perceptions et les attitudes du groupe

    Focalisation sur le sujet abord en utilisant un guide de discussion

    Equilibre entre htrognit des profils et homognit par rapport lobjet de recherche

    7 10 personnes

    - Les participants doivent sinstaller en ellipse autour dune table - Absence de position de domination - Lexistence dun animateur et des observateurs

    Groupe de crativit

    Dvelopper des ides nouvelles et des suggestions un problme

    Importance de la dynamique en groupe

    Diversit de profils

    De 6 12 personnes

    - Un lieu calme

    Groupe nominal

    Dbat sur un sujet afin de trouver une solution une situation de blocage

    Favoriser le tour de table et le vote do labsence de pression de groupe

    Groupe dexpert par rapport des sujets concern par un mme problme

    Normalement 5 9 personnes mais on peut avoir des groupes jusqu' 15

    - Disposition dune salle calme - Table en U - Disposition dun tableau papier - Une fiche et procdure de vote

    Groupe

    Delphi

    Limportance de lavis des experts Et la recherche dun consensus

    Un processus formalis et assez lourd

    Groupes dexpert

    Une Taille importante des groupes

    - Un courrier lectronique (correspondance)

  • 12

    Conduire un entretien de groupe :

    Il faut tout dabord rdiger un guide pour un entretien de groupe dont :

    la phase dintroduction : qui englobe les consignes, les rgles de comportement savoir :

    coute, respect des temps de parole... la phase de centrage et dapprofondissement : qui alterne des phases individuelles et

    collectives ainsi que des phases crites et orales la phase de conclusion : qui synthtise lensemble des points traits par le groupe et sassure

    que tous les participants ont pu sexprimer librement

    Il faut ensuite animer lentretien de groupe. Pour cela lanimateur doit promouvoir limplication de

    tous les participants afin dviter une position de domination. Il doit favoriser les interactions entre

    les membres du groupe et tre la fois un directeur et un modrateur afin dquilibrer entre le guide

    dentretien et dynamique de groupe.

    Le cas particulier des entretiens de groupe :

    Suite au dveloppement des nouvelles technologies et de nouvelles interfaces, on parle souvent des

    entretiens de groupe en ligne. Ces derniers peuvent se drouler sur les mdias sociaux ou dans des

    environnements virtuels.

    Complmentarit possible des formes dentretiens

    Dans une logique de recherche, il est prfrable dutiliser plusieurs types dentretiens pour assurer

    et renforcer sa validit, savoir :

    Entretiens individuels non directifs puis semi-directifs Entretiens individuels semi- directifs puis de groupe Entretien de groupe puis individuels semi - directifs

  • 13

    IV. Les techniques Projectives :

    Les techniques projectives visent pallier les insuffisances des techniques directes de

    collecte de donnes (questionnaire ou entretien) dans lexploration des motivations profondes

    dun individu, de sa personnalit, de ses reprsentations, valeurs,attidutes,stratgies,intentions

    daction, de jugement et de conduite. Les techniques projectives sattachent contourner le

    matriau conscient de lindividu pour dvoiler des raisons moins conscientes mais plus

    rvlatrices des vritables motifs sous-jacents des comportements.

    Les techniques projectives ne constituent pas une mthodes de recherche part entire mais

    plutt une technique particulire dans la faon de formuler et de prsenter les questions aux

    rpondant

    Elles sont souvent insres dans un guide dentretien, elles cherchent le questionnement

    indirecte et parfois le jeu et empchent lindividu dexprimer les aspects les plus profonds et

    les moins conscients de ce qu il est , pense et ressent. Ainsi le rpondant est invit se

    mettre la place ou caractriser et interprter les comportements dautres personnes qui lui

    sont dcrites et /ou montres plutt que de dcrire les siens.

    3.1) Principes communs aux techniques projectives :

    Le chercheur collecte des rponses, aussi spontanes que possible, soit sous forme verbale

    (crit ou orale) , soit sous forme picturale(dessin ou collage).

    La deuxime forme de collecte est relativement rare dans les recherches en sciences de

    gestion, en raison des difficults rencontres lors de sa mise en place et le linterprtation de

    ces donnes.

    Pour autant elles prouvent leur efficacit dans le cas ou les rpondants ont du mal

    sexprimer par les mots exemple les enfants.

    Exemple de recherche utilisant des techniques projectives non verbales

    Lobjectif est de comprendre linfluence du timbre et du tempo dune musique sur limage de

    marque voque par le consommateur. Dans une dmarche exprimentale, le timbre et le

    tempo sont manipuls.

    Pour chaque condition musicale exprimente, les rpondants ralisent successivement

    5 taches :

    Dessiner tout ce qui leur passe par la tte (objectif : rle facilitateur, identification

    dun style propre chaque individu)

    Dessiner et colorier une forme gomtrique simple (objectif : identification dune

    forme et dune couleur prfre par lindividu)

  • 14

    Dessiner une suite de formes gomtrique tout en coutant de la musique (objectif :

    prparation la phase suivante plus complexe)

    Dessiner les lments de la marque auxquels la musique est leur avis associe

    (objectif : mise en vidence dassociation)

    Commencer librement le dessin produit (objectif : limitation des biais dinterprtation

    par les chercheurs, obtention de cl danalyse)

    3.2) Forme de techniques projectives

    Selon Malhotra et Birks (2006) nous distinguons quatre groupes selon la tache

    demande :

    Associer :

    Les techniques associatives consistent prsenter un stimulus (visuel, verbal ou sonore)

    un individu ou un groupe et demander de citer les mots ou images qui viennent

    spontanment lesprit. La forme la plus rpondue est lassociation de mots elles peuvent

    tre libres propos au rpondant qui doit donner sans rflchir des mots associs (marque

    concept , outil de gestion et style de management) ou guides c'est--dire le chercheur

    prsente une liste de mots contenant les mots critiques et demande au rpondant

    dexprimer les ides, penses, sentiments, motions, ect.. ;

    Au moment de linterprtation des donnes le chercheur compte :

    La frquence dapparition de chaque mots cit

    Le temps ecoul pur exprimer le mot

    Le nombre de personne nayant pas rpondu dans un temps raisonnable

    Complter :

    La technique consiste demander au rpondant de complter, dans un temps limit et de

    manire spontane, une phrase ou un paragraphe. Le rpondant est amen exprimer ses

    penses, sentiments, attitudes, ect. Face la situation, de manire plus complte et

    complexe que par simple association de mots.

    Lenquteur doit maintenir une cadence et un ton neutre lors de lnonc des phrases

    complter, cette technique est assez aise mettre en uvre.

    Construire :

    Ici les rpondants doivent imaginer la fin de lhistoire, dun dialogue ou dune

    situation dcrite mais les stimuli sont moins structurs : images, dessin, bande dessin.

    On distingue :

    Les techniques de rponse des images : reposent sur le principe du thematic

    aperception test(tat) de murray(1943) , le chercheur prsente des images plus au moins

    explicites dpeignant des scnes de vie et demande au rpondant de dcrire ce qu il percoit.

  • 15

    Ou encore laide dune variante plus facile administrer et analyser qui consiste

    prsenter des personnages de BD dans une situation particulire et faire imaginer au

    rpondant ce que pourrait dire le personnage cible.

    Une autre variante, le ZMET ( Zaltman ethaphor elicited technique) consiste faire

    construire au rpondant son propre matriel pictural et ce biais linterroger sur la facon

    dont il se reprsente au sujet .

    Sexprimer :

    Cette technique reposent sur le principe suivant : prsenter au repondant une situation

    sous forme verbal ou visuelle et lui demander de sexprimer sous forme soit verbale ou

    non. Les diffrentes catgories de cette technique sont :

    La technique de la troisime personne : exprimer les penses et sentiments dune autre

    personne

    Les jeux de rles : demander aux rpondants de jouer le rle de quelquun dautre

    La technique du rve veill ou dirig : une fois le sujet plong dans un quasi-sommeil,

    linviter imaginer, rver une situation.

    Psychodrame : permet de librer limaginaire et de favoriser linteraction entre les

    participants.

    Recourir aux analogies :

    Il permet de librer les rpondants de leur contraintes logiques en les forant sengager

    dans des rponses motionnelles, la technique la plus connue est le portrait chinois ou on

    demande quel animal, plante, ville, pays, continent, ect. Puis on linvite expliciter ses

    rponses. Une autre forme cest la transposition elle consiste solliciter limagination pour

    laisser sexprimer des motions , des images , des sons, des odeurs, des sensations tactiles

    que le produit incarne.

    3.3 Les avantages et inconvnients des techniques projectives

    Plusieurs avantages et limites peuvent tre constats, ces derniers sont inhrents aux

    techniques qualitatives :

    Avantage :

    Pour le chercheur Pour le rpondant

    Recueillir des donnes que le sujet ne veut pas ou ne peut pas

    exprimer

    Accder aux motivations profondes sous-jacentes du

    comportement

    Limiter le risque dincomprhension, de mauvaise interprtation par le rpondant de

    la question et de la rponse

    volontairement

    errone

    Aspect ludique de la collecte de donnes et varits des taches

  • 16

    Inconvnients :

    Pour le chercheur Pour le rpondant

    Mise en uvre et interprtation difficiles

    Expertise ncessaire

    Possibilit de blocage du fait de laspect ludique (sentiment de rgression)

    Comptences limites (par exemple pour interprter un stimulus, jouer

    certain rle, dessin, etc.)

    3.4) Limites de lutilisation des techniques projectives :

    Les techniques projectives assez difficilement applicables doivent tre utilises dans des cas

    particuliers. On peut prendre lexemple dun sujet de recherche embarrassant, (qui serait

    tabou ou complexe concevoir et exprimer)qui justifie le recours des techniques indirectes

    de collecte.

    De mme, lorsque limplication du rpondant est requise, ces techniques peuvent permettre de

    sexprimer de faon amusante et diffrente.

    Il faut toujours prendre en compte lthique quece soit lors du choix dun mode de

    questionnement (plus ou moins directe) ou de techniques projectives (indirectes).

    De nombreuses critiques citer :

    Principes et rsultats des techniques projectives, Selon Yoell : ces

    techniques nont pas de fondement scientifique et que rien ne prouve que

    les individus projettent leur anxit, leurs frustrerions etc.,

    Aussi ces techniques ne sont pas transposables dans un contexte de

    comportement de consommateur ;

    Critiques

    Lutilit des mthodes projectives rsident essentiellement dans :

    Lexistence de ces techniques entre les mains des chercheurs

    confirms de prcautions mthodologiques qui visent maximiser

    leur validit et fiabilit

    Utilit

  • 17

    V. Le questionnaire

    La rdaction dun questionnaire

    1. Formalisation des questions et des modalits de rponses :

    1.1.La formulation des questions :

    En gnral, il y a deux genres de questions : ouvertes ou fermes.

    Une question est dite ferme si les modalits de rponse sont proposes au rpondant,

    ce genre de question permet le traitement statistique des donnes

    Par ailleurs une question est dite ouverte si les modalits de rponse ne sont pas

    prtablit, ils sont utilises de manire complmentaire pour enrichir les donnes collects

    ou pour facilits leur interprtation. Elles peuvent par exemple suivre les questions fermes

    pour justifier les modalits choisis ou labsence de rponse.

    Questions ferms

    Questions ouverts

    Avantages

    Elles permettent des rponses aises et rapides

    Elles sont faciles dpouiller Les rsultats sont directement

    quantifiables

    Inconvnients

    Difficile formuler correctement Moins grandes liberts de rponse.

    Avantages

    Elles permettent rellement le recueil dopinions et de suggestions

    La personne enqute a le libre choix de la rponse

    Elles permettent des rponses personnalises

    Inconvnients

    Les rponses demandent plus de temps la personne enqute

    Le dpouillement est difficile, il demande une analyse du contenu

    Les rsultats sont plus difficiles quantifier, sauf pour les questions

    ouvertes numriques.

  • 18

    Quelques recommandations respecter pour la formulation des questions :

    Le vocabulaire employ doit tre familiers pour les rpondants Vocabulaire doit tre prcis Eviter les questions doubles La question ne doit pas induire la rponse Eviter les questions longues

    1.2. La formulation des modalits de rponse

    Les diffrents types dchelles de mesure :

    chelle nominale : Permet seulement lidentification

    - P. ex. : oui/non, loccupation, le sexe, lorigine ethnique, les diffrents types de tourisme

    chelle ordinale : Mesure qui permet la fois lidentification et lordonnancement, Ne fourni pas dordre de grandeur relative entre les diffrentes positions sur lchelle

    - P. ex. : le classement de plusieurs villes en fonction de leur popularit selon leur rang (1er, 2e, 3e...)

    chelle dintervalles : Mesure qui ajoute lgalit des intervalles lidentification et lordonnancement

    - P. ex. : le classement de plusieurs villes en fonction de leur popularit selon un pointage class en plusieurs catgories (ainsi, 87 class dans la catgorie 80 100)

    chelle de Likert : Les rpondants doivent indiquer leur niveau daccord, ou de dsaccord, sur une chelle en plusieurs points (habituellement 5), par rapport une

    srie daffirmations.

    Exemple dchelle de Likert :

    Je prfre utiliser le transport en commun plutt que lautomobile pour me rendre mon

    travail (habituellement prsent lhorizontal) :

    - Fortement en dsaccord ___

    - En dsaccord ___

    - Ni en dsaccord, ni en accord ___

    - En accord ___

    - Fortement en accord ___

  • 19

    chelle smantique diffrentielle : Permet au rpondant dexprimer un choix entre une srie dadjectifs bipolaires sur une chelle en 7 points

    Traditionnellement, lchelle est pondre de +3 -3 ou de 7 1

    Les qualits dune bonne chelle de mesure

    Ils peuvent en effet tre classs selon 3 dimensions majeures :

    1/Mthodologique : fiabilit, validit sensibilit

    2/En termes dutilisation de lchelle sur le terrain

    - adaptabilit au mode de recueil choisit ;

    - facilit et simplicit de comprhension, lutilisation de construction et de traitement des donnes ;

    - rapidit de ralisation de la mesure

    3/en terme doprationnalit des rsultats issus de lchelle : communication et

    oprationnalit des informations fournies

    Le choix des modalits dune chelle de mesure, doit se faire avec les optiques suivantes :

    Pour les rpondants :

    - Etre comprhensible, simple, avec une signification univoque

    - Etre adapt aux diffrents types de collecte : tlphone, face face, auto-administr par crit

    ou mail

    - Etre ventuellement adapte un recueil international

    Pour lanalyse :

    - Etre suffisamment sensible pour permettre de mesurer les volutions, dans le temps

    - Faciliter le traitement statistique (calculs, regroupements)

    Pour la communication des rsultats :

    - Facile expliquer et traduire en plan dactions

    2. Organisation du questionnaire

    2.1.Lintroduction du questionnaire

    Lintroduction du questionnaire est trs importante, car elle prsente linformation pertinente

    de lenqute. Ainsi, lintroduction devrait :

    indiquer le titre ou lobjet de lenqute

    nommer lorganisme qui fait lenqute

    prsenter lobjectif de lenqute

    demander la collaboration des rpondants

  • 20

    informer les rpondants propos des dispositions en matire de confidentialit,

    prciser la nature de lenqute (enqute participation volontaire ou obligatoire) et dclarer

    sil existe des ententes de partage des donnes avec dautres organisations.

    Les rpondants se demandent souvent si linformation recueillie sera utile. Par consquent, on

    doit souligner limportance de remplir le questionnaire et prciser la manire dont

    linformation sera utilise et comment les rpondants peuvent avoir accs ces donnes.

    Lorsquon mne une enqute, il est essentiel que les rpondants puissent bien comprendre

    quelle sera la valeur de linformation.

    A son tour le prambule permet de crer une certaine relation de confiance entre le rpondant

    et la personne charge de lenqute et de le placer dans les meilleures conditions de rponse

    en incluant

    Par exemple la formule suivante il ny a ni bonne ni mauvaise rponse, merci de rpondre le

    plus spontanment possible ce qui permet une ractivit du rpondant

    Limportance que jouent lintroduction et le prambule Ils permettent de limiter les biais lis au comportement du rpondant :

    - Lanxit dtre valu :

    Souci actif plus ou moins conscient, dobtenir une valuation positive ou tout au moins

    dessayer de ne pas susciter dvaluation ngative de la part de linstance valuatrice

    - La simulation par la dissimulation de lobjectif de lenqute

    La dissimulation est lapport dinformation qui dtourne activement le sujet de lexamen des

    diffrents aspects de ltude, il sagit en effet de fausses explications quant lobjet de

    lenqute, il suffit donc pour un rpondant de se sentir objet dune dissimulation pour quil se

    montre rticent rpondre et devient alors moins coopratif

    2.2. Le corps du questionnaire : Dans le corps dun questionnaire, les enchanements entre les questions devraient tre

    conus pour maintenir lintrt du rpondant et linciter rpondre la totalit du

    questionnaire.

    La squence des questions devrait tre logique pour le rpondant et faciliter le rappel la

    mmoire. Le concepteur doit donc adopter la perspective du rpondant pour construire la

    logique du questionnaire.

    Grosso-modo Les rgles de confort sont les suivant :

    -Regrouper les questions par thmes : De faon situer le rpondant, il est important de

    regrouper les questions portant sur un mme sujet en une section. Un questionnaire

    comportant des sections spares, introduites par un court texte indiquant au rpondant quil

    sapprte rpondre une srie de questions portant sur un mme thme, est plus facile

    comprendre et il est plus facile dy rpondre.

  • 21

    -Insrer des phrases de transition entre thmes ;

    -ne pas multiplier les questions filtres ;

    -utiliser la technique de lentonnoir : Un questionnaire doit apprivoiser le rpondant, il doit le

    faire passer des questions plus faciles aux plus difficiles, des questions plus gnrales aux plus

    prcises, des questions les plus superficielles aux plus personnelles.

    Pour favoriser cette ordonnance, on posera dabord les questions sur le comportement (ce

    quon fait), ensuite sur les opinions (ce quon pense) et finalement sur les motifs (comment on

    justifie ses actes et ses ides).

    Limportance que joue le corps du questionnaire : Ou plus prcisment limportance que joue lordonnancement des questions, celui-ci permet

    en effet dinfluencer la qualit de tout le questionnaire via son impact sur la manire de

    rpondre des enquts

    Ses effets de biais sont les suivant :

    - Effets dordre : il ya effet dordre lorsque la rponse une question influence les rponses aux questions suivantes, soit parce que le rpondant cherche rester cohrent par rapport la

    premire question, soit parce quil rpte son mode de rponse initial

    - Effets de rpercussion :il sagit dune rponse qui est influence par la ou les rponses une

    ou des questions prcdentes, mais dont le biais peut tre un effet de surestimation ou de sous-

    estimation.

    - Effets dinteraction

    2.3.La fiche signaltique :

    Les questions pour obtenir les donnes sociodmographiques (lge, le sexe, le revenu, le

    niveau de scolarit, la langue maternelle, etc.) ont ces objectifs :

    Utiliser une pondration pour produire les estimations;

    Apporter des nuances ou des explications certaines rponses;

    Valider la reprsentativit de lchantillon;

    Segmenter la population.

    Il est gnralement prfrable de placer ce type de questions la fin du questionnaire.

    2.4. La conclusion du questionnaire :

    La conclusion permet de donner au rpondant la chance de sinformer et de nous informer sur

    des sujets relatifs au contenu du sondage. Elle devrait contenir les lments suivants :

  • 22

    Une section de commentaires permettant au rpondant dinscrire des lments qui ne

    figurent pas dans le questionnaire;

    Une invitation poser les questions souhaites par le rpondant;

    Des remerciements au rpondant pour sa collaboration;

    Les explications sur la faon dont les rpondants peuvent avoir accs aux rsultats.

    Ladministration du questionnaire

    Une fois le questionnaire correctement rdig , organis et prsent il doit tre administr

    auprs des rpondants en redondant a trois questions :

    Comment choisir les rpondants ? Comment leur administrer le questionnaire ? Comment

    limiter les biais inhrents ladministration du questionnaire ?

    Le choix des rpondants :

    Parfois il est impossible dinterroger toute la population suite des raisons de cots , de

    dlais , ou daccessibilit des rpondants alors on se trouve dans lobligation dextraire un

    chantillon en utilisant deux mthodes.

    Les mthodes dchantillonnage probabilistes : cest un chantillonnage alatoire

    simple, la slection repose sur une table de nombres tirs par hasard , le tirage se poursuit

    jusquau n ime rpondants ou n dsigne la taille de lchantillon

    LEchantillonnage systmatique : Repose sur un taux de sondage gal n/N ou

    n=taille de lchantillon et N= la taille de la population, Le premier rpondant est tir

    par hasard, le deuxime rpondant est obtenu en ajoutant le taux de sondage au

    numro du rpondant prcdant et le processus se poursuit jusqu' latteinte de n

    LEchantillonnage par grappes : un chantillon de sous groupes de la population

    appels grappes. cette mthode vise principalement a raccourcir les dlais de lenqute

    et rduire le budget allous

    LEchantillonnage stratifi : lchantillon est dtermin avec la rpartition de la

    population selon les critres pertinents qui sont choisis parmi les variables qui peuvent

    influencer les rponses

  • 23

    Les mthodes dchantillonnage non probabilistes : il sagit dinterroger les

    rpondants qui son accessible

    Lchantillonnage par itinraire :repose sur le mme principe que lchantillonnage

    systmatique sauf que le taille de la population nest pas reconnu alors le taux de sondage est

    fix au dpart

    Lchantillonnage par jugement : repose sur lopinion des experts du secteur dactivit

    Lchantillonnage par quotas : repose sur le principe de retrouver sur lchantillon la

    rpartition de la population dtudes selon les critres pertinents

    Le choix de la mthode dchantillonnage retenir dpend de la conformit dsire

    entre lchantillon et la population, les mthodes dchantillonnage par quotas ou par

    stratification peuvent garantir cette conformit

    Ex : si on dsire appliquer une extrapolation statistique lchantillonnage probabiliste doit tre

    privilgi

    Les modes dadministrations : savoir , face a face , par tlphone , par voie postale , par

    internet ,ils sont choisis suite plusieurs critres tels que ( le cout , la dure , la qualit des

    informations recueillies ) , ils existent plusieurs modes dadministrations et cen fonction des

    exigences et des ressources , que le chercheur trouvera alors le meilleure arbitrage

    Les enqutes par internet : peuvent tre administr soit par mail soit en ligne

    Les taux de rponse : la question de la maximisation du taux de rponse est maximale ,

    plusieurs variables peuvent laffecter positivement :

    La personnalisation d lenqute en ligne accroit le taux de rponse

    Lintrt personnel que peut avoir le rpondant pour le thme abord

    Les problmes techniques doivent tres anticips et rsolus

    La page daccueil du site web doit tre construit avec soin

    La longueur du questionnaire peut avoir un effet ngatif sur le taux de rponse

    La qualit des donnes : les enqutes par mail induisent des taux de non rponse plus faible

    et les rpondants ont tendance rpondre aux questions ouvertes , le principale problme est

    que certaines personnes ne peuvent pas avoir accs a internet durant la priode de lenqute

  • 24

    Les biais dadministration du questionnaire

    Le biais dinstrumentation : lis la qualit des chelles de mesure employ pour le

    recueil des donnes et la manire dont elle sont utilises , cet effet est maitrisable

    condition de ne pas changer dinstrument ni de mode de rponse en cours de questionnement

    Leffet Pygmalion : daprs les travaux du psychologue Rosenthal un exprimentateur peut

    influencer volontairement ou inconsciemment les reposes , alors pour viter cet effet on peut

    dlguer lenqute des personnes qui nont pas dides sur lobjectif lenqute

    La construction dune chelle de mesure fiable et valide

    Dfinition du concept mesurer : en science de gestion ces concepts sont souvent

    complexe

    Cration des premiers items pour mesurer le concept

    Affinement des items initiaux en utilisant soit lanalyse factorielle en composante

    principale ( ACP) soit lanalyse factorielle confirmatoire

    Vrification de la fiabilit dune chelle de mesure , deux voies sont utilisables pour

    tester la fiabilit : lutilisation des mesures multiples et le calcul dindicateurs

    Verification de la validit dune chelle de mesure :la validit dsigne le degr avec

    lequel elle mesure exactement le concept tudi , et se dcline sous quatre formes : la

    validit de contenu et faciale , la validit convergente, la validit discriminantes la validit

    prdictive

  • 25

    Conclusion :

    L'tude qualitative permettent de comprendre des logiques daction, des argumentations et

    des reprsentations, elle est utilise dans une optique d'exploration : recueillir des

    informations au sujet d'un domaine prcis, des tendances...

    Alors que l'tude quantitative mesurent et dnombrent des opinions et pratiques, valuant

    lintensit des liens entre ces diffrentes opinions, pratiques, caractristiques sociales, et

    elle a pour objectif de mesurer prcisment des besoins, motivations...

    En conclusion, ces deux approches ne sont pas opposer. Elles possdent chacune leurs

    propres apports. Les deux ensembles forment un puissant levier pour comprendre le

    fonctionnement d'un march.