16
www.drancy.net N° 273 du jeudi 1 er au jeudi 15 mai 2014 TOUS LES 15 JOURS, l’essentiel… Rendez-vous les samedi 17 et dimanche 18 mai, dans le parc de Ladoucette. L’occasion de découvrir en famille une autre façon de consommer et de se déplacer, bénéfique autant pour l’environnement que pour notre porte-monnaie. P. 8 & 9 Mai en scène est de retour Venez nombreux assister au festival de théâtre : pièces classiques ou créations originales, l’Espace culturel vous ouvre ses portes du lundi 12 au samedi 17 mai. Banquets de printemps Drancéens retraités, ne ratez pas les inscriptions pour les banquets de printemps les mardi 6 et mercredi 7 mai, afin de profiter d’une journée festive au Chalet du Lac. Mobilisons-nous à nouveau ! Une autoroute ferroviaire risque de passer par la gare de Drancy et pas seulement traverser des paysages comme sur cette photo. C’est ce que l’État tente d’imposer en soumettant son projet à enquête publique, dans les jours prochains. Une nouvelle fois, avec vos élus, l’heure est à la mobilisation. P. 3 P. 5 P. 5 Salon du Développement durable Salon du Développement durable DR

du jeudi 1er au jeudi 15 mai 2014

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: du jeudi 1er au jeudi 15 mai 2014

ww

w.d

ranc

y.ne

t

N° 273 du jeudi 1er au jeudi 15 mai 2014

TOUS LES 15 JOURS, l’essentiel…

Rendez-vous les samedi 17 et dimanche 18 mai,

dans le parc de Ladoucette. L’occasion de découvrir en famille une autre façon de

consommer et de se déplacer, bénéfique autant pour

l’environnement que pour notre porte-monnaie.P. 8 & 9

Mai en scène est de retourVenez nombreux assister au festival de théâtre : pièces classiques ou créations originales, l’Espace culturel vous ouvre ses portes du lundi 12 au samedi 17 mai.

Banquets de printempsDrancéens retraités, ne ratez pas les inscriptions pour les banquets de printemps les mardi 6 et mercredi 7 mai, afin de profiter d’une journée festive au Chalet du Lac.

Mobilisons-nous à nouveau !Une autoroute ferroviaire risque de passer par la gare de Drancy et pas seulement traverser des paysages comme sur cette photo. C’est ce que l’État tente d’imposer en soumettant son projet à enquête publique, dans les jours prochains. Une nouvelle fois, avec vos élus, l’heure est à la mobilisation.

P. 3 P. 5

P. 5

Salon du Développement durable

Salon du Développement durable

dr

Page 2: du jeudi 1er au jeudi 15 mai 2014

vie municipale

immediat N° 273 du jeudi 1er au jeudi 15 mai 20142

vie culturelle3 au 18 mai COMMERCE ÉQUITABLE

Pendant cette quinzaine nationale consacrée à la promotion de nouveaux types d’échanges, allez à la

rencontre de celles et ceux qui les promeuvent, comme lors du salon du Développement durable (lire pages 8 et 9).

6 mai DIVAN

l’agence nationale de psychanalyse urbaine vous donne rendez-vous entre16 h et 18 h, sur le parvis du lycée

Eugène Delacroix (lire ci-contre).

6 Et 7 mai BANQUETS DE PRINTEMPS

c’est le moment de s’inscrire aux banquets des Drancéens retraités (lire page 5).

8 mai CÉRÉMONIE

69e anniversaire de la victoire des alliés sur le nazisme. À 9 h 30, place de l’Hôtel de Ville (lire page 5).

9 mai SPECTACLE

La fleur au fusil, un hommage d’Orchestrale banlieue aux poilus de la guerre de 14. À 20 h 30, Espace culturel du parc. Entrée libre, dans la limite des places disponibles.

10 mai MÉMOIRE

cérémonie à la mémoire des victimes de l’esclavage et de la traite, devant le monument des esclaves brisant leurs chaînes,

boulevard Paul Vaillant-Couturier à 11 h, (lire page 5).

10 au 25 mai ARTS PLASTIQUES

Salon de printemps de l’uaP, au château de Ladoucette (lire page 13).

12 au 17 mai THÉÂTRE

une semaine pour découvrir des pièces, des comédiens, des compagnies avec Mai en scène (lire page 3).

13 mai DIVAN

l’agence nationale de psychanalyse urbaine vous donne rendez-vous entre16 h et 18 h, place de l’amitié (lire

ci-contre).

17 Et18 mai SALON DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

se chauffer, se déplacer, s’alimenter de manière durable et responsable, autant de thématiques à découvrir lors de ces

deux jours dans le parc de Ladoucette (lire pages 8-9)

18 mai PERCUSSIONS

spectacle Kuba free ka, pour clore le stage du conservatoire, à 18 h, gymnase auguste Delaune (lire ci-contre).

Pour cette nouvelle édition, les rencontres de bande dessinée s’intéressent à l’humour sous toutes ses formes : de l’aventure fantaisiste de Ben Fiquet au commentaire acide de l’actualité de Nicolas Poupon.

C rayons et feutres seront au rendez-vous, samedi 17 mai, à la média-thèque. Les passionnés de BD,

lecteurs et auteurs amateurs pourront ren-contrer des professionnels pour échanger sur leurs livres, en consultation et en vente sur place, se les faire dédicacer et recevoir quelques précieux conseils techniques. Sont attendus les auteurs CED, auteur de Wikipanda, A.S.T. l’apprenti seigneur des ténèbres et contes à dormir debout, Nico-las Poupon, surtout connu pour sa série Le fond du bocal, où des poissons rouges devisent sur l’actualité, ou encore Claire

Bouilhac, auteur de la série Francis blai-reau farceur.Tous ces auteurs seront interviewés par les jeunes du CCJ (conseil consultatif jeunes) dans l’espace BD de la section jeunesse.Les rencontres de bande dessinée, c’est aussi la remise des prix du concours de BD qui a encore une fois mobilisé de nom-breux dessinateurs amateurs ou encore des animations comme le bananophone, où les enfants recevront des coup de fils mystérieux de personnages de bande-des-sinée, et bien d’autres surprises encore.

Rencontres BDAvec CED, Nicolas Poupon, Ben Fiquet, Claire Bouilhac, Jake Raynal, Quatre membres du collectif RAV : Rien à voir Samedi 17 mai de 14 h à 19 hMédiathèque Georges BrassensEntrée libre Programme14 h : remise des prix du concours de bande dessinée14h30 : atelier de dessin 15h15 : performance du collectif RAV16 h : deuxième atelier de dessin17h : performance de dessin collective

L’humour en BD

Au rythme des percussionsLe conservatoire organise pendant deux week-ends un stage de percussions qui donnera lieu à un concert gratuit, dimanche 18 mai, au gymnase Auguste Delaune.

“KUBA FREE KA”, tel est le nom du prochain spectacle présenté par les participants au stage du conservatoire.Sur deux week-ends, les 10 et 11 mai et 17 et 18 mai, percussions, chants et musiques bré-siliennes seront à l’honneur avec les profes-seurs et élèves du conservatoire ainsi que le chanteur et musicien Ayrald Petit.Ce sera une belle occasion de rassembler les apprentis percussionnistes autour d’un spectacle vivant. Le public voyagera à travers les rythmes et chants ancestraux du Brésil. Au programme “Ogum Samba” et “Maracatu”, des rituels bré-siliens propres au Candomblé, une des religions afro-brésiliennes pratiquées dans le pays.

Le concert aura lieu dimanche 18 mai à 18h, une façon de finir le week-end en beauté. Stage de percussionsConservatoireWeek-ends du 10 et 11 mai et 17 et 18 maiInformations au 01 48 96 39 23

Concert Kuba free ka Gymnase Auguste DelauneDimanche 18 mai à 18 hEntrée libre

Comptines, comptaines, comptons !Le conteur Ralph Nataf captive avec sa voix. Son spectacle de comptines, d’histoires à doigts et de jeux de langage, ce sont autant de petites his-toires qui courent du bout de la langue, jusqu’au bout des doigts, au son de la flûte, du chant ou de la guitare. On y fait connaissance avec une vache rusée qui nage, une plume de l’oiseau qui est dans l’œuf, une famille tortue qui poursuit les rats... Une suite de comptines et chansons, célèbres et moins connues, telles quelles ou revisitées, dont l’enchaînement en “Maraboutd’ficelles” fait l’une des saveurs du spectacle.

Samedi 10 mai à 10 h 30Médiathèque Gaston Roulaud118, rue Roger SalengroÀ partir de 3 ansEntrée libre

Q Le conservatoire fera voyager le public à travers les rythmes et chants ancestraux du Brésil.

Q CED est l’ auteur de Wikipanda, A.S.T. l’apprenti seigneur des ténèbres, contes à dormir debout, et Lily Sparrow contre l’Apocalypse.

S i Drancy était une fleur, un animal, une chanson ? Quels sont les parents de Drancy ? Quel est son plus gros

défaut ? Sa qualité première ? Ces ques-tions, ce sont les enquêteurs de l’Agence nationale de psychanalyse urbaine (Anpu) qui viendront vous les poser, afin de s’ap-procher au plus près de la personnalité de la ville. Considérée comme une personne, Drancy va révéler son caractère, ses failles et ses atouts. Après ces séances de divan - en fait, des chaises longues installées dans la ville - et une étude approfondie, l’Anpu viendra présenter ses préconisations aux Drancéens, lors de conférences aussi drôles que révélatrices, en septembre prochain.

C’est une initiative des médiathèques à laquelle chacun peut participer : soit en répondant au questionnaire chinois lors d’une "opération divan", soit en devenant psychanalyse en herbe, en donnant un coup de main aux enquêteurs de l’Anpu lors de ces séances. Pour cela, il suffit de venir une heure avant le début des séances et d’être également disponible une heure après la fin, pour le bilan. Une façon poé-tico-citoyenne de s’intéresser à sa ville.

Drancy sur le divan• Mardi 6 mai de 16 h à 18 h, sur le par-vis du lycée Eugène Delacroix• Mardi 13 mai de 16 h à 18 h, place de l’Amitié• Mercredi 28 mai de 17 h à 19 h, sur les marches, rue Arthur Fontaine, devant le local de Drancitalie Renseignements : 01 48 96 45 67

Votre vision de Drancy

Page 3: du jeudi 1er au jeudi 15 mai 2014

3

Mai en scèneDu 12 au 17 mai, l’Espace culturel du parc accueille le festival de théâtre drancéen, porté par des pièces originales et des comédiens passionnés.

cinémamUniciPaL

Du 4 au 20 mai

L e festival de théâtre amateur de Drancy offre la possibilité aux com-pagnies locales de rencontrer un

public plus large. Pendant une semaine, les troupes drancéennes et bourgetines monteront sur scène pour vous (re)présen-ter des pièces classiques, contemporaines ou encore des créations inédites.Pour bien commencer ce festival, deux pièces seront jouées lundi 12 mai. La com-pagnie Tim Théâtre vous présentera La mare aux canards, la première pièce de Nadège Geugnon. Des personnages en détresse amoureuse vont se retrouver coin-cés dans une maison, alors qu’ils venaient suivre un stage de coaching en séduc-tion. Des personnages étriqués et en appa-rence très différents, qui après une soirée bien (trop) arrosée vont faire tomber les masques. Un peu plus tard dans la soirée, vous pourrez assister avec la Compagnie du Zèbre à Biographie : un jeu, une pièce qui s’interroge sur l’identité. Cette pièce

présente l’histoire d’un homme, Jean Kür-mann, qui souhaite n’avoir jamais rencon-tré sa femme, Antoinette. On lui offre la possibilité de modifier ce qu’il veut dans sa vie passée, mais après plusieurs ten-tatives, rien ne change. Des questions se posent alors : son passé détermine-t-il iné-luctablement son présent ? Qu’en disent le secrétaire et Antoinette ? Et elle, que changerait-elle si on lui offrait la possibi-lité d’agir autrement ?Le lendemain, mardi 13 mai, Sarah Bernhardt est à l’honneur. La Compa-gnie Théâtrix revient sur l’histoire de la Diva internationale, avec une pièce épo-nyme, de Pierrette Dupoyet. Mercredi 14, La statue du parc prendra vie, avec une pièce d’Evelyne Quemeraye et Frédéric Van Brussel. Un conte philosophique, qui rappelle que peu de choses suffisent pour améliorer notre quotidien. Jeudi 15, deux pièces vous donnent ren-dez-vous. Ni queue ni tête met en scène l’attente. Attendre, attendre quelqu’un, attendre le commencement, la fin. Cette création de Fabienne Carnet et Christian Mariani porte un regard amusé sur divers personnages, confrontés aux événements de la vie en situation d’attente. La seconde pièce Les amis du placard de Gabor Ras-sov, se joue avec la compagnie Théâtre Vivant Amateur. L’ennui s’installe au sein d’un couple qui profite d’une promo pour acheter ... des amis ! C’est la promesse d’en finir avec ces soirées interminables. Mais ce couple a-t-il vraiment fait une bonne affaire ?Deux pièces également pour le vendredi 16. Truckstop, c’est l’histoire de trois per-

sonnages, une mère, sa fille et un client du relais routier avec qui la jeune fille vou-drait bien partir. Chaque personnage sou-haite échapper à son quotidien. La pièce est signée Lot Vakemans, et portée par la compagnie Théâsique.La seconde pièce s’intitule L’impressario de Smyrne, de Carlo Goldoni jouée par la Compagnie Térence. Un riche négociant turc veut monter une troupe de chanteurs d’opéra et va réveiller les rivalités entre les différents protagonistes.Mai en scène, ce sont aussi de nombreux ateliers animés par des passionnés de théâtre. La journée du 17 mai sera consa-crée à la restitution des groupes de tra-vail enfants, adolescents et adultes de l’académie des Arts, du conservatoire de Drancy et de l’association Franco-berbère de Drancy.Pour clôturer ce festival, la compagnie Benoit & co jouera Les précieuses ridicules (lire ci-dessous).Juste avant cette dernière pièce, cinq récompenses seront décernées par un jury : prix de la performance masculine, féminine, prix de la mise en scène, prix du meilleur décor et enfin prix du jury.

Mai en scèneDu lundi 12 au samedi 17 maiEspace culturel du ParcPass festival : 10 e donnant accès à l’en-semble des représentations (hors clôture)Tarif unique : 3,60 e par représentation (hors ateliers et clôture)Ateliers : entrée libre dans la limite des places disponiblesAbonnés : gratuit sur réservation

caPTain améRica : LE soLDaT DE L’hivERAprès les événements cataclys-miques de The Avengers, Steve Rogers, alias Captain America, vit tranquillement à Washington D.C. et essaye de s’adapter au monde moderne. Mais quand un collègue du SHIELD est atta-qué, il se trouve impliqué dans un réseau d’intrigues qui met le monde en danger.

Dimanche 4 mai à 17 h, mardi 6 mai à 20 h 30. Film

américain. Genre : aventure, action. Durée : 2 h 08.

Réalisé par Anthony Russo, Joe Russo, avec Chris

Evans, Scarlett Johansson, Sebastian Stan

noéRussell Crowe est Noé, un homme promis à un des-tin exceptionnel alors qu’un déluge apocalyptique va détruire le monde. La fin du monde... n’est que le com-mencement.

mercredi 7 mai à 14 h 30, 17 h 30

et 20 h 30, dimanche 11 mai à 17 h,

mardi 13 mai à 20 h 30. Film américain. Genre :

fantastique, péplum, aventure. Durée : 2 h 18.

Réalisé par Darren Aronofsky, avec Russell Crowe,

Jennifer Connelly, Emma Watson

QU’EsT-cE QU’on a FaiT aU Bon DiEU ?Claude et Marie Verneuil, issus de la grande bourgeoisie catho-lique provinciale, sont des parents plutôt “vieille France”. Mais ils se sont toujours obli-gés à faire preuve d’ouverture d’esprit. Les pilules furent cependant bien difficiles à ava-ler quand leur première fille épousa un Musulman, leur seconde un Juif et leur troisième un Chinois. Leurs espoirs de voir enfin l’une d’elles se marier à l’église se cristallisent donc sur la cadette qui, alléluia, vient de rencontrer un bon catholique.

mercredi 14 mai à 14 h 30, 17 h 30 et 20 h 30,

dimanche 18 mai à 17 h, mardi 20 mai à 20 h 30.

Film français. Genre : comédie. Durée 1 h 37. Réalisé

par Philippe de Chauveron, avec Christian Clavier,

Chantal Lauby, Ary Abittan

L a fille et la nièce d’un bourgeois, M. Gorgibus, sont deux pédantes qui rêvent de se voir entourer de beaux

esprits et de gens à la mode, mais surtout d’épouser des hommes de goût. Elles se nomment Madelon et Cathos, mais déci-dent, pour parfaire l’illusion d’être de ces "précieuses" qu’elles affectionnent tant, de s’appeler désormais Aminte et Poli-xène. M. Gorgibus, doté avant tout de bon sens, n’a que faire de leurs extravagances, et souhaite les marier à de jeunes gens de bonne maison, nommés La Orange et du Croisy. Ces jeunes hommes s’ex-

priment avec naturel et simplicité, et ne s’embarrassent pas de vulgaires artifices pour plaire à ces dames. Et justement, ces jeunes prétentieuses ne les trouvent ni à leur goût, ni à la hauteur de leurs pré-tentions et les repoussent avec mépris. Les deux hommes cris vengeance et éla-bore un plan. Ils envoient chez elles deux de leurs valets, qui se présentent comme des hommes de qualité. Nos deux sottes prennent les extravagances des préten-dus marquis de Mascarille et vicomte de Jodelet, pour la perfection de l’esprit et de la galanterie. Mais les maîtres arri-

vent pour chercher leurs domestiques, se moquant de ces coquettes sur le choix de leurs admirateurs et les laissant accablées de honte. Face à cette aventure malheu-reuse, M. Gorgibus les engage alors à profiter de la leçon, en leur lançant un magistral "Allez-vous cacher, vilaines, allez-vous cacher".Un classique de Molière toujours aussi savoureux, à ne pas rater.

Les Précieuses ridiculesDe MolièrePar la Compagnie Benoît & co

“Les Précieuses ridicules” en clôture

Q Les Précieuses ridicules de Molière, par la compagnie Benoît&co, a connu un franc succès dans le Off du festival d’Avignon en 2011.

Deux sottes jouent les précieuses et aspirent à épouser des hommes d’esprit. mais cette volonté finira par leur jouer des tours.

Samedi 17 mai à 20 h 30Espace culturel du parc Tarifs : 13,30 e / 10,20 e / 8,20 e

Le prograMMeLundi 12 mai19 h 30 - La Mare aux canards de Nadège Gueugnon / Compagnie Tim Théâtre21 h - Biographie : un jeu de Max Frisch / Compagnie Du Zèbre Mardi 13 mai21 h - Sarah Bernhardt de Pierre Dupoyet / Compagnie Théâtrix Mercredi 14 mai21 h - La statue du parc de Evelyne Quemeraye et Frédéric Van Brussel / Compagnie tout-en-Art Jeudi 15 mai19 h 30 - Ni queue ni tête de Fabienne Carnet et Christian Mariani / Compagnie Regard de Polichinelle21 h - Les amis du placard de Gabor Rassov / Compagnie Théâtre Vivant Amateur Vendredi 16 mai19 h 30 - Truckstop de Lot Vekemans / Compagnie Théâsique21 h - L’impressario de Smyrne de Carlo Goldoni / Compagnie Térence Samedi 17 mai14 h 30 - Restitution des ateliers de théâtre enfants, adolescents et adultes de l’académie des Arts - Entrée libre17 h - Restitution des cours de théâtre adultes du conservatoire de Drancy - Entrée libre18 h - Association Franco-berbère de Drancy - Entrée libre20 h 30 - Les précieuses ridicules de Molière / Compagnie Benoit&co (spectacle de clôture du festival)

Q Le Chat noir, pièce du Centre théâtral du Bourget, prix de la ville de Drancy lors du festival Mai en scène 2013.

Page 4: du jeudi 1er au jeudi 15 mai 2014

immediat N° 273 du jeudi 1er au jeudi 15 mai 20144

vie culturelleDécouvrir la sculpture sur bois

C réer sa propre sculpture à partir d’un morceau de bois brut, voilà un défi relevé par les jeunes participants

de l’atelier du sculpteur-plasticien, Amir Métidji.Pour la première fois, les plus jeunes ont été initiés aux différentes techniques de la sculpture sur bois. Ils ont découvert les outils et le travail du sculpteur. Leur chal-lenge : réaliser une rosace sur le morceau de bois qui leur avait été donné. Dans une ambiance studieuse, le groupe de dix apprentis sculpteurs s’attèle à cette tâche. Munis d’un maillet et d’une gouge, et suivant les instructions de l’animateur, les

enfants semblent apprécier la discipline. “C’est la première fois que je fais de la sculp-ture“, confie Titem, 9 ans. De son côté, Clara, 12 ans se réjouit : “J’aime bien. J’ai découvert des outils que je n’avais jamais vu.“Pour l’animateur de l’atelier, cette ini-tiative est une belle réussite. Il raconte : “travailler le bois n’est pas évident mais les enfants montrent un réel intérêt à la disci-pline. C’est à la fois ludique et éducatif.“Après une semaine de labeur, les enfants ont pu rapporter leur création à la mai-son. Cette année encore, les vacances de Pâques ont été bien remplies grâce à l’académie des Arts.

Q Un petit groupe d’enfants a appris à travailler le bois et chacun a réalisé sa propre création.

Q Leur défi : créer une rosace incrustée dans un morceau de bois brut.

Pendant les vacances de Pâques, l’académie des Arts a proposé deux séries de stages artistiques aux enfants de 8 à 16 ans. Parmi plusieurs disciplines, les enfants ont découvert la sculpture sur bois.

Page 5: du jeudi 1er au jeudi 15 mai 2014

5

vie municipaleVie municipale

P artagez un moment convivial et fes-tif lors des banquets de printemps. Cette année, la municipalité et le

centre communal d’action sociale vous invitent à découvrir un nouveau lieu : le Chalet du Lac, à Saint-Mandé, à quelques minutes seulement de Paris, mais niché en pleine verdure et au calme dans le bois de Vincennes. Chaque année, ces banquets réunissent plus de 3000 personnes : c’est l’occasion de se retrouver pour passer une journée agréable, pleine d’activités et de surprises, agrémentée par un repas dans un lieu prestigieux et accueillant. Le Cha-let du Lac, c’est aussi le lieu qui a abrité le premier concert - et le seul pendant 20 ans en France - du groupe mythique des Sex Pistols le 3 septembre 1976.Ne manquez pas la découverte de cet

endroit chargé d’histoire ni cette journée toujours surprenante, qui promet d’être cette année encore un véritable succès : pour en profiter, veillez à ne pas rater les dates d’inscriptions.

Les dates importantesLes banquets auront lieu les lundi 19, jeudi 22 et lundi 26 mai ; les vendredi 6, mercredi 11, jeudi 12 et vendredi 13 juin. Les inscriptions ont lieu mardi 6 et mer-credi 7 mai, de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h :- Salle Louis Méret, près de la mairie- Maisons des services publics, place de l’Amitié dans le quartier de l’Avenir,- Maisons des services publics, 29, rue Dominique Roberty dans le quartier de l’Économie.

Banquets de printemps : inscrivez-vousRetraités Drancéens, les banquets de printemps auront lieu au Chalet du Lac : ne ratez pas les inscriptions, mardi 6 et mercredi 7 mai.

Le mot du maireIls sont devenus fous !Décidément, la gare de triage ne nous laisse pas de répit. À peine les élections termi-nées, l’État nous avise du lancement d’une enquête publique, pen.dant les ponts du mois de mai, sur la création de l’autoroute ferroviaire Atlantique. De quoi s’agit-il ? On nous demande de donner notre accord pour faire passer par la ligne qui vient de Blanc-Mesnil et arrive à Drancy, avant de bifurquer par Bobigny, Noisy-le-Sec, de trains d’un kilomètre de longueur. Ainsi, pour aller du Pas-de-Calais jusque dans les Landes, on vient grossir le trafic ferroviaire en zone urbaine dense avec des trains transportant toutes sortes de produits, y compris des marchandises dangereuses. En plus, ces trains très longs ne circuleront que la nuit, car la ligne de Grande ceinture que ces convois rejoignent à Drancy est déjà la ligne la plus saturée de France en terme de trafic de trains de fret.Il faut savoir en outre que la création des autoroutes ferroviaires est une évolu-tion logique, seule capable de redonner un peu de rentabilité à SNCF Fret. Toutes les autres entreprises ferroviaires en Europe se sont orientées vers les trains longs voyageant sur de longues distances. C’est la raison pour laquelle la SNCF avait ima-giné, en 2009, une autoroute ferroviaire Atlantique passant à l’est de l’Île-de-France - sans doute sur les voies TGV reliant Roissy à Massy - avec la gare de Villeneuve-saint-Georges pour point d’arrêt possible, car c’est la seule gare en Île-de-France équipée pour accueillir ces grands convois de marchandise.Au lieu de cela, on découvre aujourd’hui que les Drancéens vont devoir subir un danger supplémentaire avec ces trafics de marchandises en très grande quantité, qui traverseront notre ville la nuit.Personne n’est en mesure de nous indiquer si les trains en question seront divisés à la gare de triage, histoire d’ajouter du bruit supplémentaire et aussi de multiplier les risques pour la population alentour.Il est inimaginable de laisser passer cette affaire et je vous demande de vous mobili-ser à nouveau pour vous faire entendre avec nous, lors de l’enquête publique.Vouloir accumuler tous les dangers au milieu des habitants, c’est à croire qu’ils sont devenus fous !

Abolition de l’esclavageLe samedi 10 mai à 11 h, la municipalité vous invite à venir célébrer la 9ème journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions. La cérémonie aura lieu bou-levard Vaillant-Couturier, devant la statue en mémoire des victimes de l’esclavage.

69ème anniversaireLa municipalité vous invite à venir célébrer le 69ème anniversaire de la victoire des alliés sur les nazis pendant la seconde guerre mondiale. Le 8 mai 1945 marque en effet la fin de cette guerre. La cérémonie aura lieu place de l’Hô-tel de Ville, à 9 h 30.

C ’est un nouvel épisode auquel nous ne nous attendions pas, mais qui confirme à quel point la SNCF,

Réseau Ferré de France et l’État font peu de cas de l’avis des populations qui vivent le long des voies de chemin de fer. De

quoi s’agit-il ? D’un "projet d’autoroute", selon le courrier adressé le 8 avril par la préfecture du Pas-de-Calais au député-maire de Drancy - courrier arrivé le 14 avril en mairie - qui annonce l’ouverture d’une enquête publique unique, coor-donnée par le préfet du Pas-de-Calais, qui se déroulera entre le 5 mai et le 5 juin 2014. Une autoroute ferroviaire, donc, qui reliera Dourges, dans le Pas-de-Calais, à Tarnos dans les Landes, et qui assurera le transit d’une partie des camions entre le Nord et le Sud-Ouest de la France. Certes, il est de la première importance de limiter le plus possible le transport routier, et le train est une très bonne alternative. Mais à condition que l’on tienne compte de tous les éléments : le côté économique, le côté environnemen-tal et le côté humain. Facteur humain : zéroOr, il semble que ce dernier soit oublié.

Une autoroute ferroviaire à Drancy ?Alors que les Drancéens sont mobilisés pour que les wagons de produits dangereux ne circulent plus en zone urbaine dense, une enquête publique annonce le passage de trains transportant toutes sortes de marchandises, de plus d’1 km de long, circulant la nuit. Une nouvelle fois, mobilisons-nous !

L’ENQUÊTE À DRANCYLe commissaire enquêteur sera présent à la mairie de Drancy lundi 12 mai de 9 h à12 h et mardi 20 mai de 14 h à 17 h.

Il est aussi possible de donner son opinion sur le passage de cette autoroute à Drancy, uniquement pendant la durée de l’enquête publique, soit du 5 mai au 5 juin, sur le registre électronique mis à disposition sur le site Internet de la préfecture du Pas-de-Calais : www.pas-de-calais.gouv.fr / Publications / Consultation du public / Enquêtes publiques / enquête environnementale / projet d ‘autoroute ferroviaire Atlantique

Q Des opérateurs de fret privés seraient-ils amenés à utiliser l’autouroute ferroviaire qui passerait à Drancy. Et pour transporter quoi ?

Lorsque la SNCF a envisagé, en 2009, la mise en place d’une autoroute ferroviaire traversant la France du nord au sud, il était question que celle-ci passe à l’est de la région parisienne. Aujourd’hui, c’est sur la ligne de grande ceinture, déjà saturée en matière de transport de fret, que vien-draient circuler des trains de plus d’un kilo-mètre de long, la nuit - saturation oblige. Ces trains arriveraient à Drancy par le Blanc-Mesnil, feraient demi-tour à hau-teur de Stains pour redescendre, toujours par Drancy, le long de la ligne Grande cein-ture qui traverse Bobigny, puis Noisy-le-Sec.À aucun moment, les élus et les popu-lations concernés n’ont été consultés, si ce n’est, en octobre-novembre 2013, les habitants de Dourges et de Tarnos où les terminaux de transbordement sont prévus. Ailleurs, rien. Des travaux sont pourtant envisagés "sur le réseau ferré national dans le cadre du projet d’autoroute ferroviaire Atlantique par réseau ferré de France", toujours selon le courrier de la préfecture du Pas-de-Calais. Il y est question égale-ment des "impacts environnementaux de l’ensemble de ces travaux", sur lesquels porte aussi l’enquête publique.Les Drancéens ne laisseront pas, une nou-velle fois, leur sort se décider sans eux. Le conseil municipal du 29 avril devait être saisi de cette question par le député-maire.Lors de la venue du commissaire enquêteur, les 12 et 20 mai, à la mairie de Drancy, mobilisons-nous pour exiger que cette auto-route emprunte un autre itinéraire.

Q Devant le Chalet du Lac, il y a tout juste un siècle. Les retraités déjeuneront dans cet ancien pavillon de chasse de Napoléon III.

Page 6: du jeudi 1er au jeudi 15 mai 2014

vie municipale

immediat N° 273 du jeudi 1er au jeudi 15 mai 20146

vie municipaleAu conseil municipalJeudi 10 avril, le conseil municipal s’est réuni afin de poursuivre son installation. L’objectif était de désigner ses représentants chargés de représenter la ville dans différents organismes.

Q uelques jours après le premier conseil municipal de la nouvelle mandature, les élus se sont réunis, à nouveau,

afin de désigner leurs représentants dans les différentes organisations communales et intercommunales. Parmi celles-ci, ils ont désigné, entre autre, leurs représentants aux conseils d’administration de l'Office public de l’habitat et du Centre commu-nal d’action sociale, et ceux au sein des conseils d’établissements de l’enseigne-ment secondaire et des conseils d’écoles (lire encadré ci-contre).Ce conseil a également permis à Jean-Christophe Lagarde de s’exprimer sur cer-tains sujets tels que Autolib’ ou encore Paris Métropole. Le maire s’est félicité de la réussite d’Autolib’, rappelant que Drancy était la première ville d’Île-de-France à s’équiper de ces véhicules 100 % électriques. Des représentants ont été dési-gnés au sein du Syndicat Autolib’ Métro-pole.En outre, un représentant de la ville a été nommé au sein du conseil d’admi-nistration de la société publique locale "Le Bourget-Grand Paris", permettant de réaliser des travaux et des études. “Ce sera un outil d’aménagement important pour les années à venir“, a précisé le député-maire.

Paris Métropole La désignation des représentants de la Ville au sein du syndicat d'études Paris Métropole a donné lieu à une explication du député-maire. En effet, toutes les tendances ont par-ticipé aux travaux de ce syndicat d'études et il n'en a été tenu aucun compte par les députés du parti socialiste et eux seuls ont imaginé et ont adopté une loi créant une nouvelle collectivité : "Paris Métropole"."Ils ont fait passer en force à l'Assemblée, mal-gré l'opposition de tous les autres députés, un projet fait dans la précipitation avec l'arrière pensée de diriger une collectivité de 6 mil-lions d'habitants. Aujourd'hui les élus socialistes savent qu'ils n'auront pas la majorité dans ce Paris Métropole et donc ils veulent reculer. Fran-chement, ce n'est pas ainsi que l'on fait pro-gresser nos enjeux territoriaux en se moquant

de la démocratie et des nouveaux élus des 23 et 30 mars. Il faut réécrire une nouvelle page de la décentralisation, mais certainement pas en rajoutant une collectivité aux départements, aux communautés d'agglomération et aux com-munes, ni en privilégiant les intérêts d'un parti contre les autres.

Après le coup de force voulu par le PS, il faut, dans un esprit de consensus politique voulu par le syndicat, préparer les outils d'une gou-vernance acceptée par tous".

Garanties communales d’emprunt Au total, quatre garanties communales

d’emprunt ont été accordées à l’office public d’habitat.Deux prêts de 3.293.554 e seront des-tinés au financement de l’acquisition en VEFA (vente en l’état futur d’achève-ment) de 23 logements dans le cadre de l’opération "VEFA Auguste Blanqui", au 15 rue Auguste Blanqui. Deux prêts de 315.388 e sont, quant à eux, destinés au financement de l’acquisition en VEFA de deux logements rue Joseph Hénaff.Quatre prêts de 950.145 e sont destinés au financement de la construction de 9 logements situés rue Jules Guesde. Ces actions s’inscrivent dans le cadre du Pro-gramme de Renouvellement Urbain.Enfin, quatre prêts de 2.064.971 e sont destinés au financement de la construc-tion de 16 logements situés 1, rue Michel de Montaigne.Ces garanties communales permettent de continuer l’action menée en faveur de la mixité des logements.

RepRéseNtANts dANs difféReNts oRgANismes

Conseil d’administration du Centre communal d’action sociale :Aude Lagarde, Martine Moreau, Paule Beaujour, Raoul Rosa, Jacqueline Bouthors et Kathryn SolerConseil d’administration de l’office public de l’habitat :Anthony Mangin, Bernadette Vandenabelle, Muriel Lagneau, Max Camus, Raoul Rosa, Sonia Zerizer

Comité de gestion du centre médico-sportif :Jean-Luc Millard, Domenico Bartuccio, Jacqueline Bouthors et Xavier Bourgeois

Commission des marchés “aux comestibles” :Martine Bouvelot, François Zangrilli, Jacques Schaller, Michel Sebag et Luisa Pilmann

Comité de jumelage :Jean-Luc Millard, Marlène Di Manno, Michel Sebag, Raoul Rosa, Gloria Da Silva et Jean-Louis Roger

office municipal des sports :Jacques Schaller, Gloria Da Silva, Jean-Louis Roger et Grégory Chavaroc

Conseil d’établissement de l’institut médico-éducatif “Ladoucette” :Jean-Louis Roger et Nadège Degboe

Conseils d’écoles :Écoles maternellesd. Casanova : Jacqueline Bouthors, f. Bloch : Anthony Mangin, f.fromond : Grégory Chavaroc, J.Quatremaire : Max Camus, J.Jorissen : Michel Lastapis, J.Jaurès : Merzouba Cocozza, J.mace : Alain Anandane, m.Cachin : Yacine Mahmoudi, p.Langevin : Elisa Carcillo, R.salengro : Jacques Schaller, R.Rolland : Mohamed Khemliche, s.Bronsztein : François Zangrilitimbaud-dewerpe : Domenico Bartuccio, L.perriot : Xavier Bourgeois, d.september : Farid Amari, J.monnet : Raoul Rosa, A.Cesaire : Luisa Pilmann.Écoles élémentairesC. garcia : Marlène Di Manno, R.Rolland : Bernadette Vandenabelle, dewerpe : Sonia

Zerizer, diderot 1 : Jean-Louis Roger, diderot 2 : Paule Beaujour, J.Jorissen, Arhella Elsody, J.Jaurès : Michel Sebag, J.macé : Jean-François Merly, J.Curie : Fernande Godier, p.picasso : Hamid Chabani, L.Perriot : Sylvaine Micault, M.Cachin : Nadège Degboe, R.deschamps : Luisa Pilmann, R.salengro : Muriel Lagneau, Voltaire : Romain Dachiville, J.p. timbaud : Martine Bouvelot, d.september : Tom Zemiti, J.monnet : Aude Lagarde, A.Cesaire : Jean-Luc Millard

Conseil d’administration de l’école privée Saint-Germain :Grégory Chavaroc

Syndicat intercommunal pour le cimetière :Titulaire : Romain DachivilleSuppléant : Yacine Mahmoudi

Prise en charge des questions de Défense :Arhella Elsody

Comité national du Mémorial du Camp de Drancy :Jacques Schaller, Michel Sebag, Raoul Rosa

et Jean-Jacques Benitah

Syndicat “Autolib’ Métropole” :Titulaire : Jean-Luc MillardSuppléant : Domenico Bartuccio

Assemblée spéciale de l’Établissement public foncier d’Île-de-France :François Zangrilli

Assemblée spéciale de l’Établissement public d’aménagement de la “Plaine de France” :Farid Amari, Bernadette Vandenabelle, Jean-Luc Millard, Elisa Carcillo, Clémetine Makangila, Tom Zemiti

Conseil d’administration de la Société publique locale “Le Bourget-Grand Paris” :Jean-Luc Millard

Assemblée générale du syndicat mixte ouvert d’études “Paris Métropole” :Titulaire : Jean-Christophe Lagarde,Suppléant : Farid Amari

Page 7: du jeudi 1er au jeudi 15 mai 2014

7

Du côté du groupe scolaire Roger Salengro, les travaux de mise en accessibilité aux personnes handicapées se poursuivent. L’heure est désormais aux finitions.

D ans le cadre de la mise en accessi-bilité des établissements scolaires, des travaux sont en cours depuis

l’été dernier au sein du groupe scolaire Roger Salengro. La municipalité ayant décidé de mettre aux normes «handi-cap» un groupe scolaire par quartier, après ceux des quartiers Village pari-sien, Économie et de l’Avenir, c’est au tour du quartier Petit Drancy, les quar-tiers centre et Paris campagne étant dotés de groupes scolaires construits récemment et, donc, parfaitement aux normes. Ce chantier a avancé au rythme des vacances scolaires, afin de ne pas perturber la scolarité des enfants.À l’intérieur des écoles, tous les sanitaires destinés aux personnes handicapées, enfants et adultes, sont terminés. Tous les escaliers ont été remis aux normes avec, notamment, des bandes podotactiles au sol pour les personnes mal-voyantes. De même, des repérages visuels ont été peints un peu partout dans les établissements.Deux ascenseurs ont été mis en place. L’un est à l’intérieur de l’école mater-nelle et est terminé ; l’autre est en cours de travaux, le long de la façade de l’école primaire.La construction de la nouvelle biblio-thèque centre de documentation du groupe scolaire, décidée également par la Ville, répond également à toutes les normes de sécurité et d’accessibilité aux personnes handicapées. Le gros œuvre est terminé, et il ne reste plus qu’à l’amé-nager. Grâce à la réalisation d’un long

couloir, les enfants de maternelle et des écoles primaires pourront se rendre direc-tement à la bibliothèque, sans sortir.

Tous les travaux seront achevés pour la rentrée prochaine.

Des écoles accessibles à tous

L e 28 novembre 2011, deux ministres, Maurice Leroy et David Douillet, étaient venus présenter à Drancy

le plan de rattrapage des équipements sportifs de Seine-Saint-Denis. Constatant la vétusté de certaines installations du département, l’État avait en effet décidé de financer en partie la rénovation de certaines d’entre elles ou la création de nouvelles. Trois lieux étaient concernés à Drancy.Depuis septembre 2012, le stade Dewerpe est équipé d’une pelouse synthétique qui a complètement bouleversé l’usage de ce terrain qui, une grande partie de l’année, était totalement impraticable, notamment en cas de pluie. Le stabilisé était passable-ment... instable. Désormais, les équipes de football et les écoliers qui y évoluent ne craignent plus de labourer le terrain.Près du rond-point Diderot, il est prévu de

construire quatre courts de tennis couverts, à l’emplacement réservé aujourd’hui aux gens du voyage, qui devrait être transféré à côté du Centre technique intercommu-nal. Cette réalisation a néanmoins pris du retard depuis la décision d’inconstructibi-lité autour de la gare de triage prise par le préfet.Le troisième équipement concerné est le terrain historique de la JAD, le stade Paul André, situé au 26, avenue Marceau. Cette fois encore, il est question d’installer une pelouse synthétique afin de permettre un usage plus intensif du site. Même si les seniors de la JAD football jouent depuis quelques années leurs rencontres à domi-cile au stade Charles Sage, il est impor-tant de disposer d’une pelouse pour les entraînements. Et puisque Drancy manque cruellement de terrains pour ses associa-tions sportives et ses écoliers, la ville a

signé un bail emphytéotique avec la JAD afin de pouvoir disposer des lieux. Mieux encore : un éclairage va être installé, ce qui permettra une utilisation du stade en soirée.Les travaux, d’un montant d’environ 1,1 million d’euros, seront pris en charge à hauteur de 30 % par l’État. Ils vont bientôt débuter et devraient être ache-vés pour la rentrée 2014. Les riverains et la JAD vont néanmoins être consultés sous peu afin de valider certains détails comme les mains courantes, mais aussi pour expliquer la façon dont le chan-tier va être mené. En effet, le stade est très engoncé au milieu des habitations, ce qui ne facilite pas le passage des camions.C’est donc une nouvelle vie que s’ap-prête à aborder le stade Paul André qui est aujourd’hui plus que centenaire. Le

terrain fut en effet acheté avant la 1ère guerre mondiale pour que les enfants du patronage de la JAD puissent disposer d’un lieu où pratiquer toutes sortes d’ac-tivités sportives. Il prit plus tard le nom de l’abbé Paul André, qui s'occupa du patronage des garçons de 1931 jusque la guerre, et qui disparut tragiquement au combat le 12 juin 1940.

Paul André passe au synthéLe stade de l’avenue Marceau va bientôt entrer en travaux. Une pelouse synthétique et un éclairage vont y être installés.

Q La nouvelle bibliothèque est quasiment terminée. Reste à l’aménager.

Q La cabine du nouvel ascenseur vitré est en cours de construction.Q De nombreux repérages au sol ont été mis en place pour les personnes mal-voyantes.

Page 8: du jeudi 1er au jeudi 15 mai 2014

immediat N° 273 du jeudi 1er au jeudi 15 mai 20148 9

vie municipaleL’incontournable salon du Développement durableComment préserver les ressources naturelles tout en apportant des réponses concrètes aux besoins de la vie quotidienne ? Les samedi 17 et dimanche 18 mai dans le parc du Château de Ladoucette, professionnels et services municipaux se rassemblent pour répondre à toutes vos questions et vous aidez à consommer différemment. Au programme : prévention des déchets, maîtrise des consommations d’énergies, mobilité et filières alimentaires éthiques.

C asque sur la tête et doudoune jaune, deux agents du service urbanisme enfourchent leur vélos pour com-

mencer leurs visites quotidiennes. Depuis maintenant six mois, trois vélos électriques sont étiquetés "Ville de Drancy" et sont à la disposition de deux services : le déve-loppement durable et l’urbanisme. “Quand on partait de bon matin / Quand on par-tait sur les chemins / À bicyclette“ chantait Yves Montand, et c’est le cas en ce frais matin d’avril, avec le service urbanisme que Drancy immédiat a suivi dans sa tour-née. L’occasion de tester ces nouveaux vélos et leurs avantages. En plus d’être un mode de déplacement écologique et de permettre à la ville de faire des écono-mies sur des frais de déplacements occa-sionnés par les voitures - bien que les coûts soient maintenant réduits grâce à la mise en place d’un parc automobile

100% électrique - les employés munici-paux y trouvent aussi leur compte : “on gagne du temps, parce que ça nous évite de chercher une place par exemple, on peut généralement rentrer chez les gens avec nos vélos. Et puis c’est aussi agréable de pou-voir se déplacer autrement qu’en voiture“, explique Cédric, du service urbanisme.Premier essai sur le vélo électrique : la prise en main est immédiate. Un petit boîtier sur la gauche à allumer, des bou-tons plus et moins qui permettent de gérer l’aide électrique dont on souhaite bénéficier, et c’est parti ! À pleine puis-sance un petit coup de pédale suffit à passer rapidement à 25 km/h, de quoi rendre jaloux les automobilistes coincés dans les embouteillages. D’autres services devraient bientôt pouvoir s’en servir : un cortège d’agents municipaux à vélo devrait donc prochainement voir le jour.

Les services municipaux à véloDeux services utilisent des vélos électriques pour leurs déplacements quotidiens : plus écologique et moins coûteux pour la ville, tout le monde y trouve son compte.

Q Le service urbanisme utilise les vélos électriques pour sa tournée quotidienne.

L e Salon du développement durable, c’est le rendez-vous incontournable en ce mois de mai. Mais le dévelop-

pement durable, c’est quoi ? Ce sont toutes les pratiques qui riment avec économie et environnement, autrement dit qui sont bénéfiques autant pour votre porte mon-naie que pour votre milieu de vie, et ce dans la durée.La ville et d’autres intervenants seront donc présents pour vous sensibiliser, vous informer et répondre à toutes vos ques-tions sur le développement durable : com-ment maîtriser ses dépenses en énergies, comment utiliser ou créer des énergies renouvelables ou encore qu’est ce que le commerce équitable ?

Payer moins, consommer mieuxLes enjeux énergétiques sont au cœur du développement durable, et la maîtrise des consommations énergétiques est une nécessité. Pour vous aider, le service Déve-loppement durable met à votre disposition un énergéticien. Vous pourrez vous pré-senter avec vos différentes factures afin de poser des questions sur vos consommations et obtenir des conseils pour éventuellement consommer moins et mieux. Il sera éga-lement possible de prendre rendez-vous, pour le prochain hiver, pour une thermo-graphie de votre domicile afin de détecter d’éventuelles déperditions de chaleur, qui augmentent votre consommation d’éner-gie et donc votre facture.

Trier ses déchetsProtéger l’environnement, c’est également avoir une bonne gestion de nos déchets. Les ambassadeurs du tri seront donc pré-sents pour vous orienter sur le tri au quo-tidien. Ils vous conseilleront aussi pour éviter le gaspillage alimentaire, qui sera d’ailleurs au cœur d’une animation à ne pas rater. Les familles pourront bénéficier de conseils sur la meilleure façon de faire leurs courses pour éviter le gaspillage et pour réduire le nombre de déchets occa-sionnés. Par exemple, il est conseillé de pri-vilégier les bouteilles de grands volumes plutôt que l’achat de canettes qui per-mettent à la fois de réduire la quantité de déchets produits et qui sont souvent bien plus économiques.

Consommer différemmentÉconomique et ne produisant pas de déchet, l’eau du robinet sera la star chez Veolia Eau. Le stand proposera une ani-mation sur le cycle de l’eau, de son pui-sement jusqu’au moment où elle arrive à notre robinet. L’occasion de rappeler qu’en région parisienne, l’eau du robinet est de très bonne qualité : la privilégier, c’est donc faire des économies et réduire encore sa production de déchets.Autre animation, celle des centres de loi-sirs. Avec l’association Art Éco, les enfants des centres de loisirs ont confectionné des vêtements à partir de ce qu’on trouve habituellement dans les poubelles. Une façon de montrer qu’une partie de nos déchets peut être recyclée et réutilisée.

Q On apprend à trier ses déchets ménagers au salon du développement durable. Les ambassadeurs du tri seront de nouveau présents pour cette édition 2014.

Q Le stand d’accueil du salon du développement durable vous permettra de découvrir les différentes animations organisées tout au long du week-end.

l ’A Main Au Panier, du nom de cette AMAP, propose une nouvelle façon de consommer. Sa présidente Pascale

Berthenet nous explique le principe :“C’est très simple. Vous vous engagez pour une cer-taine durée auprès d’un producteur. C’est-à-dire que vous payez d’avance votre panier de légumes, que vous récupérerez chaque semaine. Ce sont des paniers de 3 à 4 kilos, prévu pour environ 3 personnes. Les produits qui vous sont proposés sont issus de l’agri-culture biologique, et sont en accord avec la saison. Le producteur met dans ce panier sa production, ce n’est donc pas vous qui choi-sissez vos produits, pas comme au super-

marché. En fonction des aléas du temps par exemple, votre panier peu varier. Vous avez entre 42 et 48 paniers par an. Un exemple de panier garnis : une botte de carotte, une salade verte, une botte de radis, des pommes de terres, un radis noir, des navets, une betterave crue, un choux-fleur. Avec les paniers, il peut aussi y avoir des bourses aux recettes : vous avez des recettes qui correspondent aux légumes du panier. C’est très pratique lorsque vous avez des légumes que vous connaissez peu ou pas du tout, comme le topinambour, le panais ou encore le pâtisson.Une à deux fois par

an, on propose à nos membres de faire un tour du côté du pro-ducteur, pour mettre les mains dans la terre. C’est l’occasion de découvrir la production, mais aussi d’échanger, avec le pro-

ducteur et avec les différents membres de l'association. Une AMAP est uniquement composée de bénévole, on est là en tant qu’intermédiaire pour remettre au produc-teur les chèques des abonnés. Il y a une cotisation de 10 e à payer, dont une partie revient à l’AMAP Île-de-France, et une partie est reversée au producteur. L’objectif, en plus de se nourrir avec des légumes frais et bio,

c’est de lutter contre la désertification maraî-chère aux alentours de Paris et de permettre à un producteur local de vivre correctement.“l’A Main Au Panier vous donne rendez-vous au salon du Développement durable. l’A Main Au PanierPascale [email protected] 21 04 68 86

Votre panier de légumes fraisUne AMAP, association pour le maintien d’une agriculture paysanne, se crée à Drancy. Elle vous offre la possibilité de manger des produits frais, bio, de saison et provenant d’un producteur local.

R épondre aux enjeux du développe-ment durable nécessite également de refonder un modèle économique,

plus responsable d’un point de vue écolo-gique et éthique. La présence d’un "Food Truck" est donc à noter. Vous ne savez pas de quoi il s’agit ? Raison de plus pour venir au salon. Voici quand même quelques élé-ments : il s’agit d’un camion/cantine, qui vous proposera des menus en lien avec le bio et les filières courtes. Ces dernières ont pour objectif de limiter le nombre d’intermédiaires entre le producteur et le consommateur : moins il y a d’inter-médiaires à payer, plus les producteurs, comme les consommateurs, bénéficient de prix qui permettent à l’un comme l’autre de s’y retrouver.Le commerce équitable sera aussi de la partie, et vous permettra de mieux com-prendre ce circuit. Les acteurs de ce domaine viendront présenter leurs pro-duits, mais aussi expliquer leur démarche. Car le commerce équitable évolue : habi-tués aux filières nord/sud, (pays dévelop-pés et pays en voie de développement), le commerce équitable s’intéresse aussi à la filière nord/nord, qui permet de donner un coup de pouce à nos propres producteurs.À noter, une nouveauté pour Drancy et sur le salon : l’AMAP de Drancy, association pour le maintien d’une agriculture pay-sanne (voir encadré ci-dessous), qui vien-

dra vous présenter, avec son producteur, ses objectifs, ses convictions et les services qu’elle propose.

Des automobiles vertesVertes, parce que les voitures présentées

seront des véhicules hybrides et élec-triques. L’occasion de découvrir une nou-velle façon de conduire et de se déplacer, respectueuse de notre environnement.La préservation de nos ressources exige un travail de longue haleine où la coopé-

ration de tous les acteurs est primordiale. Le salon du développement durable est justement l’occasion de partager ces avancées et de sensibiliser les nouvelles générations.

Vers une économie durable

DaNs Les staNDsUne trentaine d’intervenants seront présents, parmi eux :

Services municipaux

Développement durable des déchets : tri des déchets, éco-gestes, compostage

Développement durable cellule énergie : thermographie

SARL Système rénov’ : présentation de fenêtres en PVC

Les relais : isolant METISSE

Alimentaire

Champagne Gouthière

Didier Detbon : vins de l’Hérault

G-Prieur : Vins de Bourgogne

JPC Grill : Producteur du Sud Ouest

Laboratoire Lereca : compléments alimentaires naturels

La Main au panier : AMAP

Organo Golo : boissons 100% bio

Producteur récoltant : variétés de pommes, de cidres et de miel

Spécialité du Périgord Paul Gayou : produits du Périgord

Cosmétiques

Boutique ARP : cosmétiques naturels

Natura Brasil : produits cométiques brésiliens

Énergie

Ets Lemaire Dominique plomberie chauffage frisquet : chaudière frisquet

condensation basse température solaire énergie renouvelable

GRDF

SEDIF : découverte de l’eau

Véolia

Mobilité

Campos automobile : véhicules hybrides Toyota

Citroën : berlongi électrique, DS5 hybride, 1Czéro

Jessy auto école

Les garages Sarcellois : véhicules électriques Renault

Textiles, bijoux et accessoires

AD le geste retrouvé : Tourneur sur bois

Jendalma, acheterautrement : accessoires, linge de maison, linges de tables

Manidea : objets de décoration, emballage décoratif artisanal en papier kraft brut recyclé et bijoux en pierres naturelles.

Oser Ensemble : artisanat du Burkina Faso

POHEME : accessoires de chevaux, art de la table, bijoux

Paris par rues méconnues : vêtements, bijoux et nourriture éthique

Pataro SARL : artisanat décoratif en bois, céramique, textile de Thaïlande, créations artisanales de bijoux

Travaux manuels : objets décorés sur support bois métal, recyclage de livre sous forme de porte-documents

Q Des véhicules hybrides et électriques seront présentés.

Q Un panier de légumes, venant directement du producteur

Page 9: du jeudi 1er au jeudi 15 mai 2014

immediat N° 273 du jeudi 1er au jeudi 15 mai 20148 9

vie municipaleL’incontournable salon du Développement durableComment préserver les ressources naturelles tout en apportant des réponses concrètes aux besoins de la vie quotidienne ? Les samedi 17 et dimanche 18 mai dans le parc du Château de Ladoucette, professionnels et services municipaux se rassemblent pour répondre à toutes vos questions et vous aidez à consommer différemment. Au programme : prévention des déchets, maîtrise des consommations d’énergies, mobilité et filières alimentaires éthiques.

C asque sur la tête et doudoune jaune, deux agents du service urbanisme enfourchent leur vélos pour com-

mencer leurs visites quotidiennes. Depuis maintenant six mois, trois vélos électriques sont étiquetés "Ville de Drancy" et sont à la disposition de deux services : le déve-loppement durable et l’urbanisme. “Quand on partait de bon matin / Quand on par-tait sur les chemins / À bicyclette“ chantait Yves Montand, et c’est le cas en ce frais matin d’avril, avec le service urbanisme que Drancy immédiat a suivi dans sa tour-née. L’occasion de tester ces nouveaux vélos et leurs avantages. En plus d’être un mode de déplacement écologique et de permettre à la ville de faire des écono-mies sur des frais de déplacements occa-sionnés par les voitures - bien que les coûts soient maintenant réduits grâce à la mise en place d’un parc automobile

100% électrique - les employés munici-paux y trouvent aussi leur compte : “on gagne du temps, parce que ça nous évite de chercher une place par exemple, on peut généralement rentrer chez les gens avec nos vélos. Et puis c’est aussi agréable de pou-voir se déplacer autrement qu’en voiture“, explique Cédric, du service urbanisme.Premier essai sur le vélo électrique : la prise en main est immédiate. Un petit boîtier sur la gauche à allumer, des bou-tons plus et moins qui permettent de gérer l’aide électrique dont on souhaite bénéficier, et c’est parti ! À pleine puis-sance un petit coup de pédale suffit à passer rapidement à 25 km/h, de quoi rendre jaloux les automobilistes coincés dans les embouteillages. D’autres services devraient bientôt pouvoir s’en servir : un cortège d’agents municipaux à vélo devrait donc prochainement voir le jour.

Les services municipaux à véloDeux services utilisent des vélos électriques pour leurs déplacements quotidiens : plus écologique et moins coûteux pour la ville, tout le monde y trouve son compte.

Q Le service urbanisme utilise les vélos électriques pour sa tournée quotidienne.

L e Salon du développement durable, c’est le rendez-vous incontournable en ce mois de mai. Mais le dévelop-

pement durable, c’est quoi ? Ce sont toutes les pratiques qui riment avec économie et environnement, autrement dit qui sont bénéfiques autant pour votre porte mon-naie que pour votre milieu de vie, et ce dans la durée.La ville et d’autres intervenants seront donc présents pour vous sensibiliser, vous informer et répondre à toutes vos ques-tions sur le développement durable : com-ment maîtriser ses dépenses en énergies, comment utiliser ou créer des énergies renouvelables ou encore qu’est ce que le commerce équitable ?

Payer moins, consommer mieuxLes enjeux énergétiques sont au cœur du développement durable, et la maîtrise des consommations énergétiques est une nécessité. Pour vous aider, le service Déve-loppement durable met à votre disposition un énergéticien. Vous pourrez vous pré-senter avec vos différentes factures afin de poser des questions sur vos consommations et obtenir des conseils pour éventuellement consommer moins et mieux. Il sera éga-lement possible de prendre rendez-vous, pour le prochain hiver, pour une thermo-graphie de votre domicile afin de détecter d’éventuelles déperditions de chaleur, qui augmentent votre consommation d’éner-gie et donc votre facture.

Trier ses déchetsProtéger l’environnement, c’est également avoir une bonne gestion de nos déchets. Les ambassadeurs du tri seront donc pré-sents pour vous orienter sur le tri au quo-tidien. Ils vous conseilleront aussi pour éviter le gaspillage alimentaire, qui sera d’ailleurs au cœur d’une animation à ne pas rater. Les familles pourront bénéficier de conseils sur la meilleure façon de faire leurs courses pour éviter le gaspillage et pour réduire le nombre de déchets occa-sionnés. Par exemple, il est conseillé de pri-vilégier les bouteilles de grands volumes plutôt que l’achat de canettes qui per-mettent à la fois de réduire la quantité de déchets produits et qui sont souvent bien plus économiques.

Consommer différemmentÉconomique et ne produisant pas de déchet, l’eau du robinet sera la star chez Veolia Eau. Le stand proposera une ani-mation sur le cycle de l’eau, de son pui-sement jusqu’au moment où elle arrive à notre robinet. L’occasion de rappeler qu’en région parisienne, l’eau du robinet est de très bonne qualité : la privilégier, c’est donc faire des économies et réduire encore sa production de déchets.Autre animation, celle des centres de loi-sirs. Avec l’association Art Éco, les enfants des centres de loisirs ont confectionné des vêtements à partir de ce qu’on trouve habituellement dans les poubelles. Une façon de montrer qu’une partie de nos déchets peut être recyclée et réutilisée.

Q On apprend à trier ses déchets ménagers au salon du développement durable. Les ambassadeurs du tri seront de nouveau présents pour cette édition 2014.

Q Le stand d’accueil du salon du développement durable vous permettra de découvrir les différentes animations organisées tout au long du week-end.

l ’A Main Au Panier, du nom de cette AMAP, propose une nouvelle façon de consommer. Sa présidente Pascale

Berthenet nous explique le principe :“C’est très simple. Vous vous engagez pour une cer-taine durée auprès d’un producteur. C’est-à-dire que vous payez d’avance votre panier de légumes, que vous récupérerez chaque semaine. Ce sont des paniers de 3 à 4 kilos, prévu pour environ 3 personnes. Les produits qui vous sont proposés sont issus de l’agri-culture biologique, et sont en accord avec la saison. Le producteur met dans ce panier sa production, ce n’est donc pas vous qui choi-sissez vos produits, pas comme au super-

marché. En fonction des aléas du temps par exemple, votre panier peu varier. Vous avez entre 42 et 48 paniers par an. Un exemple de panier garnis : une botte de carotte, une salade verte, une botte de radis, des pommes de terres, un radis noir, des navets, une betterave crue, un choux-fleur. Avec les paniers, il peut aussi y avoir des bourses aux recettes : vous avez des recettes qui correspondent aux légumes du panier. C’est très pratique lorsque vous avez des légumes que vous connaissez peu ou pas du tout, comme le topinambour, le panais ou encore le pâtisson.Une à deux fois par

an, on propose à nos membres de faire un tour du côté du pro-ducteur, pour mettre les mains dans la terre. C’est l’occasion de découvrir la production, mais aussi d’échanger, avec le pro-

ducteur et avec les différents membres de l'association. Une AMAP est uniquement composée de bénévole, on est là en tant qu’intermédiaire pour remettre au produc-teur les chèques des abonnés. Il y a une cotisation de 10 e à payer, dont une partie revient à l’AMAP Île-de-France, et une partie est reversée au producteur. L’objectif, en plus de se nourrir avec des légumes frais et bio,

c’est de lutter contre la désertification maraî-chère aux alentours de Paris et de permettre à un producteur local de vivre correctement.“l’A Main Au Panier vous donne rendez-vous au salon du Développement durable. l’A Main Au PanierPascale [email protected] 21 04 68 86

Votre panier de légumes fraisUne AMAP, association pour le maintien d’une agriculture paysanne, se crée à Drancy. Elle vous offre la possibilité de manger des produits frais, bio, de saison et provenant d’un producteur local.

R épondre aux enjeux du développe-ment durable nécessite également de refonder un modèle économique,

plus responsable d’un point de vue écolo-gique et éthique. La présence d’un "Food Truck" est donc à noter. Vous ne savez pas de quoi il s’agit ? Raison de plus pour venir au salon. Voici quand même quelques élé-ments : il s’agit d’un camion/cantine, qui vous proposera des menus en lien avec le bio et les filières courtes. Ces dernières ont pour objectif de limiter le nombre d’intermédiaires entre le producteur et le consommateur : moins il y a d’inter-médiaires à payer, plus les producteurs, comme les consommateurs, bénéficient de prix qui permettent à l’un comme l’autre de s’y retrouver.Le commerce équitable sera aussi de la partie, et vous permettra de mieux com-prendre ce circuit. Les acteurs de ce domaine viendront présenter leurs pro-duits, mais aussi expliquer leur démarche. Car le commerce équitable évolue : habi-tués aux filières nord/sud, (pays dévelop-pés et pays en voie de développement), le commerce équitable s’intéresse aussi à la filière nord/nord, qui permet de donner un coup de pouce à nos propres producteurs.À noter, une nouveauté pour Drancy et sur le salon : l’AMAP de Drancy, association pour le maintien d’une agriculture pay-sanne (voir encadré ci-dessous), qui vien-

dra vous présenter, avec son producteur, ses objectifs, ses convictions et les services qu’elle propose.

Des automobiles vertesVertes, parce que les voitures présentées

seront des véhicules hybrides et élec-triques. L’occasion de découvrir une nou-velle façon de conduire et de se déplacer, respectueuse de notre environnement.La préservation de nos ressources exige un travail de longue haleine où la coopé-

ration de tous les acteurs est primordiale. Le salon du développement durable est justement l’occasion de partager ces avancées et de sensibiliser les nouvelles générations.

Vers une économie durable

DaNs Les staNDsUne trentaine d’intervenants seront présents, parmi eux :

Services municipaux

Développement durable des déchets : tri des déchets, éco-gestes, compostage

Développement durable cellule énergie : thermographie

SARL Système rénov’ : présentation de fenêtres en PVC

Les relais : isolant METISSE

Alimentaire

Champagne Gouthière

Didier Detbon : vins de l’Hérault

G-Prieur : Vins de Bourgogne

JPC Grill : Producteur du Sud Ouest

Laboratoire Lereca : compléments alimentaires naturels

La Main au panier : AMAP

Organo Golo : boissons 100% bio

Producteur récoltant : variétés de pommes, de cidres et de miel

Spécialité du Périgord Paul Gayou : produits du Périgord

Cosmétiques

Boutique ARP : cosmétiques naturels

Natura Brasil : produits cométiques brésiliens

Énergie

Ets Lemaire Dominique plomberie chauffage frisquet : chaudière frisquet

condensation basse température solaire énergie renouvelable

GRDF

SEDIF : découverte de l’eau

Véolia

Mobilité

Campos automobile : véhicules hybrides Toyota

Citroën : berlongi électrique, DS5 hybride, 1Czéro

Jessy auto école

Les garages Sarcellois : véhicules électriques Renault

Textiles, bijoux et accessoires

AD le geste retrouvé : Tourneur sur bois

Jendalma, acheterautrement : accessoires, linge de maison, linges de tables

Manidea : objets de décoration, emballage décoratif artisanal en papier kraft brut recyclé et bijoux en pierres naturelles.

Oser Ensemble : artisanat du Burkina Faso

POHEME : accessoires de chevaux, art de la table, bijoux

Paris par rues méconnues : vêtements, bijoux et nourriture éthique

Pataro SARL : artisanat décoratif en bois, céramique, textile de Thaïlande, créations artisanales de bijoux

Travaux manuels : objets décorés sur support bois métal, recyclage de livre sous forme de porte-documents

Q Des véhicules hybrides et électriques seront présentés.

Q Un panier de légumes, venant directement du producteur

Page 10: du jeudi 1er au jeudi 15 mai 2014

immediat N° 273 du jeudi 1er au jeudi 15 mai 201410

vie municipaleLes médaillés du travail à l’honneur

➧➧➧➧ CÔTÉ COMMERCERendez-vous chez BabaLe restaurant "Chez Baba" a ouvert ses portes depuis quelques semaines. Au menu, des plats traditionnels serbes mais également de la cuisine française.Une cuisine authentique et familiale, voici ce qui pourrait résumer en quelques mots ce nouveau restaurant au nom révélateur. En effet, "baba" est la traduction serbe de "mamie".Ici, c’est avant tout une affaire de famille où mère et fils cuisinent ensemble des produits frais achetés au marché de Drancy et chez les commerçants de la ville. La cuisine est généreuse et les plats divers. Venez déguster le "goulash", plat

traditionnel, à base de bœuf et de sauce paprika ou encore le "sarma", chou farci. Le patron des lieux, Jovic Kostic, pro-pose également de la cuisine française avec notamment sa fameuse blanquette de veau et ses endives au jambon. Avec des formules aux prix attractifs (8, 50 e pour un plat du jour et un café ou encore 14, 90 e pour le menu complet du soir) et une carte alléchante, le restaurant ne cesse de faire de nouveaux adeptes. L’équipe du Baba vous ouvre grand ses portes, alors soyez nombreux à la dégus-tation. Chez BabaOuvert du lundi au samedi de 10 h à 23 h69, rue de la RépubliqueRéservation au 06 69 91 65 71

Aïcha, MOUNGOLE EBONGUE EDIBE Oli-vier, PHILLIPE Caroline, PIN Louis, RAGOU-RAMIN Cédric, RAJASIVAN Rajaratnam, SALINGUE Philippe, TENNICHE Laurence, VIDON Laurence, VUONG Julienne Médaille de vermeilAIT ALLAOUA Laurence, AMAR Andrée, BENAMARA Rabah, BENOSA Laurent, BLIN Henri, BORDERIE Catherine, DA MATHA SANT ANNA Roland, DELPHINE Joséphine, DIAS Maria, DITTE Corinne, FERTIN Patrick, GOUARIN Annie, GOUA-RIN Pierre Jean, GUERREIRO Guy, HELLOT Anne-Marie, HERVIER Claudine, KEBLI Malika, KONIG Christine, KROLIC Philippe, LE FRANC Sylvie, MANLIUS Yvonnette, MEYER SORNIQUE Joëlle, PATRUNO Bruno, PAUL Laurent, PHILLIPE Kéopra-seuth, SALLAH Dialla, SEBIN Carole, DA CUHNA TINOCO Alberto Médaille d’orBOCLET Chantal, BUG Agnès, CARLE Catherine, DALPIAZ Alain, DEFORGE Syl-vie, DRONIOU Martine, HARTL Christian, JEAN JOSEPH Rémy, LACOSTE Isabelle, LOPES Maria, TERNISIEN Micheline, TUR-QUER Bruno Médaille grand orAUTIN Annie, DALPIAZ Geneviève, DOS SANTOS FERNANDES Annie, DRONIOU Patrick, GOBY Serge, GOIRAN Muriel, GUE-MARD Annie, GUYONNAUD Jean-Claude, MANTELET Anne, MESSAOUDI Lahcen, ROUSSEAU Philippe, SALHI Mohand, TAPIE Christian, THIRIOT Michèle, TRUCCONO Dominique, ZANON Bernard

Q Le restaurant “Chez Baba” vous ouvre ses portes du lundi au samedi.

Lundi 10 mars, la municipalité honorait les Drancéens médaillés du travail au cours d’une réception donnée à l’Espace culturel du parc.

C ’est toujours avec beaucoup de plai-sir que la municipalité reçoit celles et ceux qui voient leur carrière récom-

pensée par le diplôme couronnant 20, 30, 35 ou 40 années de travail. Toutes

nos félicitations à la promotion de janvier 2014 pour cette distinction. Médaille d’argentBARTHELEMY Stéphane, CHAPEIRA Joa-

quim, CHAPUT Danielle, DA FONSECA Marie Eléna, DANIEL Géraldine, DECAMPS Isabelle, DIF Larsène, FANTINO Gilles, FURLEO SEMERARO Nathalie, GOMES Léontine, GUMUS Ibrahim, HOUMAM

Page 11: du jeudi 1er au jeudi 15 mai 2014

11

vie municipalesports

résultatsCôté judoLe 5 avril, les cadets de la JAD ont participé au tournoi du Judo club de Saint Soupplets, en Seine-et-Marne.

Pour quelques-uns, c’était la première com-pétition. Félicitations à tous pour leur engage-ment : Mikaël Le Roch monte sur la deuxième marche du podium, comme Alexandre Lagoutte et Joris Mansion ; Arman Zarandi et Anthony Wonner finissent 4e, tandis que Yannick Cabrero

et Senan Kpatinde terminent 5e.Le 13 avril les petits prenaient le relais au tour-noi Jigoro Kano organisé par l’USNCD à Drancy. Le classement par catégorie donne le tableau suivant pour le club : chez les poussin(e)s, Enzo Cheradame et Séphorah-Divine Magella montent sur la plus haute marche du podium ; Diwann Nemouchi termine 2e, Yoni Coter et Kawthar-Rose Ali, 3e. Chez les mini poussin(e)s, Thibaud Girard et Hugo Mathieu sont premiers,

Japhia Dorce et Mohammad-Sharif Ali sont 2e, tandis que Bastien Thouvenin, Yoann Lever et Rayhan sont 3e. Dans la catégorie Éveil judo, soit les super poussin(e)s, même excellent clas-sement : Nathanaël Kloch-gelan est premier, Timothée Nouaille, Matthéo Weimann, Ilhan Tanriverdi et Lina Derouiche sont 2e, alors que Jocelin lever, Amine Chekaf et Maya Derouiche montent sur la troisième marche du podium. De la graine de champions !

sur Vos aGENdas3 MaI USBD : seniors H contre Chatou Croissy basket 2, 20 h 30, gymnase Régis RacineDrancy futsal : seniors contre Les petits pains, 16 h 30, gymnase Joliot-CurieJAD rink-hockey : senior N3 contre Saint-Omer, 20 h 30, gymnase Liberté

10 MaIJAD football : seniors contre Mantes 78, 16 h, stade Charles SageDrancy futsal : seniors contre Parmain futsal AS, 16 h 30, gymnase Joliot-CurieJAD rink-hockey : senior N3 contre Brie, 20 h 30, gymnase Liberté

11 MaIJAD football : U19 contre Valenciennes FC, 15 h, stade Maurice BaquetUSBD : seniors F contre Avenir sportif d’Orly basket, 15 h 30, gymnase Régis Racine

17 MaIJAD football : seniors contre Roye Noyon US, 18 h, stade Charles Sage

Du sport pour tousBonne nouvelle : les clubs drancéens s’ouvrent de plus en plus au sport adapté qui permet aux personnes handicapées mentales ou atteintes de troubles psychiques de pratiquer une discipline sportive.

A ssister à un entraînement de bas-ket de travailleurs de l’ESAT des Muguets, en collaboration avec

l’USBD, au gymnase Salengro permet d’évacuer rapidement toutes sortes d’a priori. Sur le parquet, chacun tient bien sa place et il y a du talent sous les paniers. Aucune condescendance dans ce juge-ment : ballon en main, joueuses et joueurs respectent les fondamentaux avec une étonnante rigueur.

Gérer l’espace Chaque sport est régi par un ensemble de règles. Les mettre en pratique s’apparente à une discipline. Même si pour ces jeunes gens certains points du jeu sont assouplis, ce n’est pas tant leur capacité à se fondre dans la règle qui surprend. Le plus éton-nant réside dans le fait que le sport adapté révèle ce qui est la base de tout sport, bien au delà des règles, et que nous avons tendance à ne plus voir, tant cette chose nous paraît naturelle : la place du corps dans l’espace. Qu’un joueur atteint d’une déficience soit habile au lancer montre le travail développé lors des entraînements, exactement comme pour un autre joueur dit valide. L’équation entre le poids de la balle, la distance et le diamètre du panier n’est pas un don naturel, il s’acquiert. Mais que ce même joueur puisse se pla-cer sur le terrain en anticipant une action de jeu menée par son équipe, c'est-à-dire visualiser un espace qui n’existe pas encore, révèle la nature même de chaque sport et tout son intérêt dans le dévelop-pement de chaque individu. La problé-matique est ici exactement la même pour tous les joueurs, sauf qu’un valide (une catégorie qui englobera également les personnes souffrant d’un handicap phy-sique) doit pouvoir la solutionner beau-coup plus facilement et naturellement. Dans cette perspective, le sport est un for-midable moyen pour apprivoiser l’espace, apprendre à gérer ses relations dans un groupe d’individus.

Vaincre l’angoisse Autre exemple, celui de la dizaine d’ado-lescents de 12 à 18 ans de l’IME Le logis qui, pendant les vacances de printemps, ont passé une semaine au stade nautique, en compagnie de leurs éducateurs et de ceux de la JAD natation. Se mettre à l’eau, surtout sans avoir pied, n’est pas une chose naturelle chez les hommes. Néan-moins, après quelques tentatives, la peur s’estompe peu à peu. Mais pour un handi-capé mental, la barre est située beaucoup plus haut : il s’agit, là encore, d’apprivoi-ser l’espace, mais cette fois dans un tout autre milieu, dans lequel le corps n’a pas

de repères. Or, lorsque l’on sait l’impor-tance des repères dans la vie quotidienne pour des personnes qui n’ont pas toujours une nécessaire capacité d’adaptation, on comprend qu’il s’agit avant tout d’ap-prendre à gérer ses angoisses. Surmonter

sa peur de l’eau, c’est une réelle victoire sur soi-même, un pas supplémentaire vers l’autonomie.Dans ce cadre, on ne peut donc que se réjouir de l’investissement des clubs spor-tifs drancéens auprès des jeunes et de

leurs éducateurs. ABDO, le club d’athlé-tisme intercommunal, a ouvert la voie il y a déjà bien longtemps. Son investisse-ment auprès de toutes les personnes han-dicapées n’est plus a démontrer. D’autres désormais suivent son exemple. L’USBD entraîne des basketteurs qui disputent leurs championnats (où ils ont d’excellents résultats), la JAD entend renouveler des cessions d’apprentissage de l’eau durant la prochaine année scolaire et, pourquoi pas, réserver des créneaux spécifiques par la suite. Drancy futsal va se lancer dans l’aventure dès la rentrée prochaine et des associations culturelles, comme celle des Berbères, organisent déjà des sorties.

Q Avec l’USBD, les jeunes de l’ESAT montent au panier.

Q Des adolescents de l’IME se mettent à l’eau avec la JAD.

Page 12: du jeudi 1er au jeudi 15 mai 2014

immediat N° 273 du jeudi 1er au jeudi 15 mai 201412

sportsM unies d’un bâton et en tenue de

gymnaste, les petites filles du mini twirl, âgées de 4 à 6 ans, sont en

pleine préparation pour le spectacle de fin d’année.

Il est 16 h 30 et comme tous les mercredis, les petites athlètes, concentrées, se lais-sent guider par Pascaline l’entraineur et membre fondatrice du club. Créé en 1992, par Martine, Pascaline et Marie-Christine, trois sœurs, le twirling club de Drancy continue de faire aimer cette discipline.Pour les néophytes, quelques précisions semblent nécessaires. Tout d’abord, "twir-ling" signifie : "bâton". Cette discipline artistique est exercée sous forme de cho-régraphies en solo, duo ou en équipe. Associant manipulation d’un bâton, mou-vements de gymnastique, techniques de jonglage, danse et théâtralité, le twirling est dérivé de l’activité des majorettes.Ici, c’est avant tout une affaire de pas-sionnées. Au total, 61 athlètes, tous âges confondus, apprennent les techniques du bâton, de la gym et de la danse. À la manière des majorettes, les gymnastes font tournoyer leur bâton à des hauteurs parfois surprenantes. Il faut donc faire preuve de dynamisme, d’harmonie et d’une grande agilité.Le club est divisé en trois sections : compéti-tion, loisir et mini twirl. Dès l’âge de 4 ans, les petites filles peuvent commencer dans le cours mini twirl. Les plus âgées, dont c’est la première année, forment la section loisirs en attendant de maitriser les techniques du bâton et de la gym pour les sélections aux différents championnats. La compétition n’est évidement pas obligatoire. Les jeunes filles peuvent rester dans la section loisirs.

PalmarèsLe club a commencé la saison début février avec le championnat départemental, suivi au mois de mars par le critérium dépar-temental Marie-Christine Perigaut, à la mémoire de leur soeur. Les trois équipes, une minime, une benjamine et une senior, se sont qualifiées pour les quarts de finales qui ont eu lieu fin avril.À l’occasion du gala de fin d’année, le 22 juin ainsi que lors de la fête de la ville, les athlètes et les entraineurs seront dis-ponibles pour répondre à vos questions

et faire découvrir la discipline. Twirling club DrancyCoursLundi Gymnase Auguste Delaunede 18 h à 20 h 30MercrediGymnase Joliot-Curiede 16 h 30 à 18 h et de 18 h à 20 h 30JeudiGymnase Joliot-Curiede 18 h à 20 h

Le twirling, un sport, un artDepuis plus de vingt ans, le Twirling Club de Drancy accueille grand nombre de petites filles et adolescentes pour l’apprentissage de ce sport parfois méconnu du grand public.

Q L’équipe benjamine, lors du critérium départemental Marie-Christine Perigaut qui a eu lieu le 2 mars 2014.

Q La jeune gymnaste pratique ici la figure qui s’intitule “le pied tête”.

Page 13: du jeudi 1er au jeudi 15 mai 2014

13

Patrick Cappellini, un artiste drancéenLe peintre est mis à l’honneur lors du 20ème salon de printemps de l’Union des Arts Plastiques, du 10 au 25 mai dans le château de Ladoucette.

D eux salles seront exclusivement consa-crées aux travaux de Patrick Cappel-lini. “Il y a une salle qui comportera

uniquement des portraits, explique l’artiste. C’est un travail sur les visages, une façon de se les approprier. Les couleurs sont très vives, je m’inspire du fauvisme et de ses peintres, notam-ment Matisse et Derain. La seconde salle est consacrée au corps humain. Mais ce n’est pas seulement le corps, c’est le mouvement de celui ci qui est peint. J’aime aussi particulièrement le continent africain et surtout les masques, dont je fais d’ailleurs collection. Mon travail met tout ça en relation. Les toiles exposées sont récentes, elles retracent mon travail sur ces deux dernières années uniquement.“ Ses peintures sont réa-lisées à la peinture à l’huile :“je n’utilise pas d’acrylique ou d’aquarelle. Uniquement de l’huile“, assure le peintre. Patrick Cappellini est tombé dans la pein-ture en 1980, âgé de presque 30 ans. “J’ai eu besoin de m’exprimer et j’ai trouvé dans la peinture le moyen de le faire. Je suis un visuel, la peinture pour m’exprimer est comme une évidence.“ Pour commencer, il prend des cours place des Vosges, est un auditeur libre des Beaux-arts et a également fait une école d’art graphique. Il prend des cours pour apprendre les techniques, les couleurs : “la peinture est un apprentissage long, ça prend du temps pour réussir“. Et puis, il y a une partie autodidacte : “J’ai appris à aller dans les musées, les galeries, à me former à l’his-toire des Arts. On ne peut pas peindre isolé.“ Il créé, avec Jean-Claude Bernard, l’Union des Arts Plastiques, l’UAP. Grâce à l’atelier dont dispose l’association, Patrick Cappel-lini développe et travaille sa peinture. Ani-mateur auprès des centres de loisirs, il puise aussi dans son travail pour sa peinture : “la spontanéité des enfant m’inspire.“Après 30 ans de travail, cette exposition est une forme de récompense : “Je suis ravi de pouvoir montrer mes toiles, c’est un aboutissement de mon travail, et puis le lieu est assez exceptionnel, très lumineux et très bien exposé. Je veux aussi montrer que la peinture est un métier, et que je m’exprime très librement dans mon travail.“Jean-Claude Bernard, président de l’UAP,

rappelle que l’association “regroupe diffé-rentes personnalités et différentes cultures qui s’imprègnent du travail des autres. Chacun vient avec sa personnalité son héritage, tout le monde est intéressé et ouvert aux différentes tech-niques, différentes pratiques. C’est une réflexion un peu philosophique sur l’histoire des arts, sur les façons de peindre. C’est très enrichis-sant.“ Un autre thème sera au cœur de cette exposition : la danse. Elle permet une cer-taine liberté d’expression, grâce aux mou-vements du corps. En plus des peintures, des

sculptures et différents objets seront expo-sés. En espérant que les Drancéens seront nombreux à venir découvrir ces différents travaux, et que ces derniers donneront l’en-vie aux jeunes de venir tâter du pinceaux.

Salon de printemps Par l'Union des Arts PlastiquesChâteau de LadoucetteDu 10 au 25 maiDu mardi au vendredi de 12 h à 18 hLe samedi de 12 h à 19 h

Object’If Solidarité

Q Patrick Capellini devant l’une de ses toiles.

AgendA AssociAtif3 mAi : bAL coUntryorganisé par le Seminoles country club Drancy de 14 h 30 à 22 h, au gymnase Auguste Delaune. Participation 6 e, gratuit pour les moins de 12 ans. Réservation au 06 26 96 78 20.

6 mAi : thé dAnsAntde l’UNRPA, de 14 h 30 à 18 h à l’Espace culturel du parc.

11 mAi : Lotode l’ASPE à 14 h 30, Maison du temps libre Albert Liard, 123, rue Etienne Dolet dans le quartier de l’Économie.

17 mAi : retroUvAiLLesbanquet des anciens de la cité du Nord, organisé par la section cité du Nord du Papyrus drancéen, à partir de 11 h 30, salle Louis Méret.

17 mAi : crêPes et bALle cercle celtique Douar Breizh organise une soirée dansante en deux parties : tout d’abord des associations de danse drancéennes présenteront chacune une danse et proposeront au public de l’initier à une autre danse ; puis chacun pourra s’adonner à tous types de danses grâce à un DJ qui passera les tubes d’hier et d’aujourd’hui. Cette soirée dansante est ainsi destinée à toutes les générations. L’association proposera des crêpes tout au long de la soirée. Au gymnase Joliot-Curie, de 18 h 30 à minuit. Participation : 10 e, 5 e pour les moins de 12 ans. Renseignements et réservations au 06 81 61 88 33.

17 mAi : beLotede l’ASPE à 14 h 30, Maison du temps libre Albert Liard.

17 mAi : brocAnteorganisée par les parents d’élèves, dans la cour de l’école Voltaire, de 8 h à 18 h.

17 mAi : croisière sUr L’oUrcqL’UNRPA organise une journée comprenant une croisière sur l’Ourcq sauvage, puis un repas à la guinguette Le port aux perches, suivi d’un après-midi dansant au son de l’accordéon. Inscriptions à la permanence de l’association, le jeudi de 14 h à 16 h au 23, boulevard Paul Vaillant-Couturier.

18 mAi : kermesseorganisée par l’association d’éducation populaire St Louis, de 9 h à 19 h, au 33, rue Georges Marie et à la Maison du temps libre Albert Liard, dans le quartier de l’Économie.

18 mAi : brocAntede l’association de parents d’élèves Apela à l’école Jean Jaurès.

P arce que la solidarité est une valeur mutualiste essentielle, la Mutualité française Ile-de-France a décidé, en

2014, de changer le nom et l’identité visuelle de son concours annuel : la Course en solidaire devient Object’if Solidarité.Par ce concours, elle souhaite récompen-ser et suivre les initiatives de personnes qui s’investissent, dans notre région, dans des projets constructifs dont la finalité est l’entraide, le bien être de l’individu et l’amélioration des conditions collectives de développement humain.L’objet du concours est de primer des projets qui s’inscrivent dans la mise en oeuvre des valeurs mutualistes de soli-darité, démocratie, liberté et responsabi-lité. Ces initiatives doivent présenter une dimension collective et être fondées sur le lien social. Ce concours est ouvert aux porteurs de projets à partir de 16 ans. Les

projets retenus seront récompensés d’une bourse minimum de 1000 e.Les dossiers peuvent être retirés auprès de la Mutualité française Ile-de-France, service communication, 15, cité Males-herbes - 75009 Paris ou sur le site Internet www.iledefrance.mutualite.frLa date limite de dépôt des dossiers est fixée au 30 septembre 2014.Ont été primées en 2013 : les CCAS de Grigny (91) et de Limours (91), les associa-tions "Clichés urbains" (75019), "accueil, familles, cancer" de Saint-Maur-des-Fos-sés (94), "la Case" de Villiers-le-Bel (95).

des frigos pour les restos du cœurLes Restaurants du cœur de Drancy, recher-chent :deux réfrigérateurs sans compartiment congé-lation ou deux armoires réfrigérées d’occasion d’un volume de 300 litres minimum. Ces appa-reils doivent être propres et en état de marche.Pour propositions, contacter le responsable du centre, Daniel Fernandez, le mercredi ou le jeudi entre 9 h et 11 h, au 01 48 30 01 97.

Page 14: du jeudi 1er au jeudi 15 mai 2014

immediat N° 273 du jeudi 1er au jeudi 15 mai 201414

annoncesÉtat civil

Ils sont arrIvésla municipalité présente ses félicitations aux nou-veaux parentsABADA Leïna • ADJAOUD Zakariya • AHAMADI Ma-lika • BENZOUAK Sarah • BOUKEMOUCHE Myriam • BOUZIANE Adel • BULUM Selma • CEDRASCHI VAL-LIÈRE Mattéo • COCHEZ THOMAZEAU Swann • CO-PEAU Natyfa • DENIAU Jérémy • DIALLO Boubacar • DUVILLE Lily-Rose • EL KADI Nermine • ESSEDDIK Naïla • FERHATI Layana • GENISCAR Kerlan • GÖK Tahircan • GOMES Caroline • GUIDETTI Lorenzo • HASSEN Lydia • HASSEN Lyham • IDJERI Maya • IZOKH Christian • MADANI Ambre • MASILAMANY Srivarshan • MENDES ALMEIDA Dercio • MICHEL Joshua • MOMPEROUSSE Jenaa • MOUSSA Adham • NIRMALANATHAN Shanjhana • OLCAY Meliha • OUNI Adam • PACKIYARAJAH Nishali • PEIRTSE-GAËLE Mathis • PEYRILLE Giulia • PURCEA Tania • RABHI Jawad • RAHMOUNI Inaya • SELVARASA Lavishf • SINGH Nickie • SINNAIYA Baveeshan • SISSOKO Rahssa • STOJILKOVIC Mila • SUJEEVAN

Sujeesan • AVARES FERNANDES Lenny • THANA-SINGAM Tapaswini • TONOUDO Tessa • VUJCIC La-zar • WAELDO Nina • ZHANG Max • ZOTOFF Etham Ils se sont marIésla municipalité présente ses vœux de bonheur aux nouveaux épouxBIZ Gérald et IZORCHE Rose • GACI Lyès et LIANI Aldjia • KADA Youcef et ZAÏDI Souad • KARDO Nazir et CUMERT Serpil • MAHI Charles et EONE Romaine • TCHERNIAWSKY Michaël et BARDET Véronique

Ils nous ont quIttésla municipalité présente ses sincères condoléances aux familles qui viennent de perdre un procheALLOU Elie • BOCQUET Josiane veuve LE TEXIER • BORDIER Eliane veuve CHOUTEAU • DJEL-LOUAH Reda • EDMOND IEVE Michèle • GON-ZALEZ Carlos • BOREL Andrée épouse HOULLE • JOSSE Marie épouse DREINA • TORRES MUNOZ Leocadio • VARNIOT Odette • ZHENG Guangbo

Pharmacies de gardeen Journée les DImanCHes et Jours FérIés 2014Les gardes indiquées ci-dessous sont sous réserve de modification. Pour la délivrance de médicaments sur ordonnance, en dehors des heures et jours d’ouverture normaux des pharmacies, s’adresser au commissariat de police (01 41 60 81 40).1er mai Pharmacie PRINCIPALE DE DRANCY 160, avenue Henri Barbusse Drancy4 mai Pharmacie BERTHELOT 5, rue Marcelin Berthelot Drancy8 mai Pharmacie OHAYON 82, avenue Henri Barbusse Drancy11 mai Pharmacie NIGELLE 144, rue Roger Salengro Drancy

DemanDeJeune maman garde enfant à mon domicile, dis-ponible de suite et à toute heure. 07 53 42 35 85Dame cherche heures de ménage, repassage ou aide personnes âgées. 06 40 98 78 30Femme sérieuse effectuerait repassage et ménage chez particulier ou en entreprise, 9 e l’heure, libre de suite à plein temps. 01 48 32 39 83Auxiliaire de vie sociale accompagne enfant à l’école le matin, prépare repas pour personnes âgées. 06 09 16 43 07Assistante maternelle agréée depuis 18 ans, garde bébé ou enfant à partir du mois de septembre. 01 75 34 24 52Jeune femme drancéenne sérieuse, sociable et dynamique, cherche heures de ménage à Drancy, chez personnes âgées ou en difficulté, 12 e l’heure, 7 jours sur 7. 06 20 15 29 17

La Ville de Drancy vend :• un terrain viabilisé situé 8 à 10, allée des Peu-pliers, lot n° 6, cadastré section BS n°389, d’une superficie de 335 m2. Prix de réserve : 205.000 eL’offre la mieux-disante sera retenue. Les per-sonnes intéressées doivent fournir une copie de leur dernier avis d’imposition ainsi que leurs 3 derniers bulletins de salaire.Adresser offre à Monsieur le maire de Drancy, mairie de Drancy, place de l’Hôtel de Ville - BP 76, 93701 Drancy cedex. Renseignements au 01 48 96 50 12 La Ville de Drancy rétrocède :• deux droits au bail et deux fonds de commerce : 40 m2 pour 25.000 e au 247, rue Anatole France, 282 m2 pour 150 000 e au 24-30, avenue Jean Jaurès, 26 m² pour 20.000 e au 7 bis, avenue Jean Jaurès, 28 m2 pour 18.000 e au 76, ave-nue Marceau. Tous commerces à l’exception des banques, assurances, services immobiliers, taxiphones, tout type de restauration, bazars en tout genre. Cahiers des charges consultables sur

le site www.drancy.net, rubrique “Notre cadre de vie”, “Commerces”.Pour ces quatre rétrocessions, renseignements auprès de l’Agence du développement écono-mique local (Adel). Tél. : 01 48 96 38 97

Vends appartement en multipropriété F2, du 14 au 31 juillet, dans résidence à Saint-Raphaël dans le Var. Tout confort pour 4 pers., piscine, parking, prix à débattre. 01 48 31 76 21Particulier loue à Nice, 5 min à pieds de la gare et 15 min de la mer, studio bon état dans résidence de 1990 pour 2 pers., entièrement meublé et équipé, SdB, WC séparés, coin repas, 7e étage, clim. et ascenseurs, période minimum 15 jours. 06 14 27 74 91Vends pavillon 130 m2 environ sur 450 m2 de ter-rain avec dépendances. Rez-de-chaussée : entrée, SàM salon, cuisine, chambre, salle d’eau et WC ; étage : 3 chambres, salle de bains avec WC ; sous-sol total comprenant 2 pièces et garage. Diagnostic énergétique “D”. 06 68 80 78 32

Vends 20 volumes et cassette Français-Anglais BBC Hachette 50 e. 01 48 32 01 82Vends affaires diverses (jupes, robes, panta-lons, hauts) tailles 46-48, chaussures Taille 39-40. 06 17 90 62 42

maison médicale de gardeLe service de garde est assuré le samedi après-midi et le dimanche par des médecins généralistes libéraux.Les praticiens tiennent une permanence dans des locaux mis à disposition par la Ville de Drancy.Vous pouvez vous rendre à la Maison médi-cale de garde• Le samedi de 14 h à 20 h• Les dimanche et jours fériés de 8 h à 20 h25, boulevard Paul Vaillant-CouturierTél. : 01 55 89 21 90

Fermetures en maiLa déchetterie intercommunale sera fermée le samedi 3 mai.

Le guichet unique Mairie accueil et le Centre communal d’action sociale (CCAS) seront fer-més le mardi 13 mai de 9 h à 13 h 30.

Page 15: du jeudi 1er au jeudi 15 mai 2014

15

messagesÉlections européennes : mode d’emploiDimanche 25 mai en France, et du 22 au 25 mai dans les différents pays, 500 millions d’Européens sont appelés à choisir les 751 représentants qui siègeront au Parlement européen pour les cinq prochaines années.

Q ui vote aux élections européennes le dimanche 25 mai ?Les citoyens français, âgés d’au

moins 18 ans la veille du jour de scru-tin, domiciliés dans la commune où ils souhaitent voter et inscrits sur les listes électorales.Les ressortissants communautaires ayant le droit de vote dans leur État d’origine, domiciliés dans la commune où ils sou-haitent voter, et inscrits sur les listes élec-torales complémentaires.

Quel mode de scrutin pour les élec-tions européennes en France ?Le territoire français est découpé en 8 circonscriptions électorales : 7 pour la métropole, 1 pour l’outre-mer. L’Île-de-France constitue une circonscription. Les sièges à pourvoir sont répartis entre les 8 circonscriptions proportionnellement à leur population (15 sièges à pourvoir pour l’Île-de-France).Les députés français sont élus au scrutin de liste à la représentation proportionnelle à un tour. Les électeurs choisissent donc une liste sur laquelle ils ne peuvent rayer aucun

nom, ni changer l’ordre. Les listes ayant recueilli moins de 5% des voix ne sont pas admises à la répartition des sièges. Les sièges sont attribués selon l’ordre de présentation sur la liste. Quel est le rôle du député européen ?Le député européen exerce trois pouvoirs :• législatif : le Parlement est partie prenante dans l’adoption des actes juridiques commu-nautaires, en "procédure législative ordinaire" (anciennement codécision), en procédure d’approbation ou de consultation, avec, dans certains cas, un droit d’initiative,

• budgétaire : il établit, avec le conseil de l’Union européenne, le budget annuel de l’Union européenne,• de contrôle : il intervient dans la pro-cédure de désignation du président de la Commission européenne et peut censurer la Commission.

Avez-vous vu Mistigri ?Mistigri est le chat européen au poils longs de la maison de retraite médicalisée Villa Beau-soleil Drancy, au 12, rue Louis Delplace. Il a disparu mercredi 16 avril au soir ou dans la nuit. C’est un chat mâle gris tigré de 2 ans qui pèse entre 7 et 8 kg. Les résidents sont tous tristes de sa disparition et espèrent vivement le retrouver. Il leur manque beau-coup. Si vous savez où il se trouve ou si vous l’avez aperçu depuis sa disparition, merci de joindre les hôtesses d’accueil au 01 55 89 00 00 ou par mail à [email protected]. Merci par avance pour votre aide !

Le 15 et le dernier jour du mois, on bougeLe stationnement alterné s’effectue de la façon sui-vante :• du 1er au 15 de chaque mois, le stationnement est autorisé du côté des numéros impairs des immeubles bordant la rue ;• à l’inverse, du 16 au dernier jour du mois, le stationnement est autorisé du côté des numé-ros pairs.Sauf dispositions contraires arrêtées par les autorités municipales et dûment signalées, le changement de côté doit s’opérer le dernier jour de chacune de ces deux périodes entre 20 h 30 et 21 heures.

L e brûlage des déchets verts est une source importante d’émission de substances polluantes et de particules

fines. À titre d’exemple, mettre le feu à 50 kg de déchets verts émet autant de pous-sières que 18 000 km parcourus avec une voiture à essence récente et autant de par-ticules fines qu’une chaudière au fuel per-formante fonctionnant pendant un mois.En plus des risques de pollution, et donc pour notre santé, des voisins pouvant être incommodés par les odeurs ont le droit d’engager la responsabilité de l’auteur du brûlage pour nuisances olfactives.L’écobuage est donc formellement interdit par la circulaire interministérielle du 18 novembre 2011. Brûler ses déchets verts dans son jardin peut en effet être puni d’une amende pouvant aller jusqu’à 450 e (amende de 3e classe, selon l’article 131-13 du code pénal).L’interdiction concerne aussi bien les par-ticuliers que les professionnels. Les entre-prises d’espaces verts et paysagistes doivent éliminer leurs déchets verts par broyage sur place, par valorisation directe ou les apporter en déchèteries. La pratique de l’écobuage par les agriculteurs et éleveurs peut être autorisée par arrêté préfectoral.Les sacs distribués vous permettent de vous débarrasser de vos déchets verts avec

la collecte à domicile.Que mettre dans les sacs ? Les tontes de pelouses, les feuilles et fleurs, l’élagage d’arbustes dont le diamètre est inférieur à 5 cm et les branches mesurant moins d’un mètre.Comment procéder ? Les sacs doivent être correctement fermés et déposés sur le trot-toir la veille au soir de la collecte. Vous pouvez aussi, à côté du sac, déposer vos tailles d’arbustes présentées en fagots, à l’exception des troncs d’arbres.

Quel jour déposer les sacs ? La collecte a lieu le lundi dans la partie nord de la ville et le mardi dans la partie sud. Vous devez donc déposer vos sacs le dimanche soir ou le lundi soir.Les deux secteurs sont délimités par la ligne que forment l’avenue Marceau, la rue Sadi Carnot, le boulevard Paul Vaillant-Couturier et l’avenue Jean Jaurès.Pour les déchets verts plus volumineux, pen-sez à la déchetterie, au broyage ou encore au compost.

Interdiction de brûler ses déchets vertsDepuis 2011, brûler ses tontes de pelouse ou tailles de haies dans votre jardin est strictement interdit et peut être sanctionné par une amende.

V ous souhaitez créer votre entre-prise ? Vous avez des difficultés à avancer dans votre projet et vous

cherchez des informations pour vous aider ?Pour répondre à toutes vos questions, la Plateforme Réussite vous invite à une réu-nion d’information sur la méthodologie générale du projet de création, mardi 13 mai de 14 h 30 à 17 h.Différentes questions seront abordées :- passer de l’idée au projet (les facteurs

clefs du succès et d’échec)- construire son projet (l’étude de marché)- établir un prévisionnel d’activité- choisir une forme juridique- financer son projet- démarrer son entrepriseVous pourrez également bénéficier d’un accompagnement individuel dans le mois qui suit ce premier échange.Cette réunion sera coanimée par Didier Borrel de l’association EGEE et Marianne Chauvet, chargée de mission CitésLab, un

dispositif de service public.Participation gratuite, inscription impé-rative.

Réunion Création d’entrepriseMardi 13 mai de 14 h 30 à 17 hPlateforme Réussite93, rue de la République01 48 96 51 92 ou 01 48 96 39 [email protected]

Comment créer votre entreprise ?

Q Les sacs permettent la collecte des déchets verts.

Page 16: du jeudi 1er au jeudi 15 mai 2014

immediat N° 273 du jeudi 1er au jeudi 15 mai 201416

Drancy immédiat N° 273 Bimensuel d’information local édité par la ville de Drancy - Place de l’Hôtel de Ville - BP76 - 93701 DRANCY CEDEX - Tél. : 01 48 96 50 00Directeur de publication : Anthony Mangin • Rédactrice en chef : Joëlle Pitkevicht (0148 96 50 02) • Rédaction : Xavier Delrieu, Marie-Hélène Silvestre, Coralie Giausserand, Maryne Fouques.

Photos : Fabrice Iaconelli • Maquette : Totemis • Photogravure : IN • Publicité : Prest'action (01 56 49 10 00) • Imprimerie : RPG • Numéro tiré à 30 600 exemplaires • Dépôt légal : mai 2014

zoomDans le parc de Ladoucette

V ous l’aurez sans doute remarqué si vous avez pour habitude de vous promener régulièrement dans le

parc : les berges de l’étang sont peu à peu grignotées par l’eau. Cette fois, la fonte de la banquise des pôles n’en est pas respon-sable : inutile d’accuser le réchauffement climatique. Il se trouve simplement que le phénomène d’érosion n’a sans doute pas assez été pris en compte lors la création du plan d’eau. La présence des très nom-breux canards a certainement accentué ce phénomène au long des années. Cette usure est aussi particulièrement visible sur l’île dont la surface se réduit comme peau de chagrin. Les arbres qui y pous-sent auront bientôt les pieds dans l’eau, notamment le cyprès chauve (le plus éloi-gné du château) qui, même s’il est très bien adapté aux terrains humides de Loui-siane, devra bientôt apprendre à nager.Des travaux vont être réalisés cette année, mais sans doute pas avant le mois d’oc-tobre, afin de ne pas perturber la repro-duction de l’écosystème qui y vit. Ils

devraient être faits en deux phases, en réalisant une sorte de barrage au niveau du petit pont.En attendant, un ruban de sécurité a été installé tout autour du plan d’eau afin de prévenir tout incident. Attention surtout aux enfants qui pourraient glisser sur ce terrain particulièrement fragile.

Bientôt un nouveau jeuLa Ville fait très régulièrement contrôler les aires de jeux disséminées dans tous les quartiers afin de répondre aux régle-mentations, mais surtout pour assurer la sécurité de leurs utilisateurs. L’un de ces contrôles a permis de détecter une usure des poteaux en bois du bateau du parc. Or, ces éléments constituant sa charpente, leur détérioration risque de fragiliser la structure dans son intégralité. Pour la sécu-rité de tous et notamment des enfants qui l’affectionnent particulièrement, le jeu a été fermé. C’est pourquoi il est actuelle-ment entouré de barrières de chantiers pour en interdire l’accès. Il sera remplacé par un nouveau bateau, normalement avant la fête de la ville, qui se déroulera cette année dimanche 15 juin. On notera enfin que le navire est à quai depuis 2004 et que son usure est tout à fait dans les normes. L’air iodé ou les icebergs ont été mis hors de cause.

Pétanque pour tousLe terrain de pétanque du parc est désor-mais à la disposition de tous les amateurs. C’est un petit air méridional qui passe sur Drancy. Attention néanmoins à ne pas cabosser les canards qui ont parfois l’ha-bitude de faire une petite sieste, sous les arbres avoisinants, à la fraîche.

Horaires D’ouvertureDepuis le 1er mai, les portes du parc de Ladoucette sont ouvertes, toute la semaine, de 8 h à 20 h.

Q Sur l’île, les arbres ont presque les pieds dans l’eau.

Q Le tour du plan d’eau est sécurisé par un ruban de sécurité, en attendant les travaux.Q Pour les amateurs de croisière, bientôt

un nouveau bateau.

Q Le terrain de pétanque du parc est désormais à la disposition de tous les amateurs.

Avec les beaux jours, les Drancéens reprennent le chemin du parc de Ladoucette. Entièrement réaménagé en 2005/2006, il nécessite aujourd’hui certains travaux qui vont être réalisés cette année. Les promeneurs y sont toujours les bienvenus, d’autant plus que le château est désormais ouvert au public, mais ils doivent néanmoins respecter certaines interdictions pour leur propre sécurité. Petit tour d’horizon en images.

Q Drôle de rencontre, mais finalement assez logique, dans le parc, entre les amateurs de marche nordique de la JAD et les bouquetins de l’exposition Latitudes animales.