Édition 18 - 2 Février 2015

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    TABLE DES MATIRES

    Actualits

    Groupe de travail sur le respect et lgalit 3Candidats aux lections de la FUO 4Chronique philo 7Fraternit et sororit a lUNB 7Faire son propre vin 8Stages sur la Colline parlementaire 9Revue de presse 9Semaine verte de la FUO 10

    Brves 10

    Arts et culture

    11 12Critique dopra 14Confrence de Maxime Mckinley 14Exposition de peinture 15Mieux connatre sa scne 15Calendrier des vnements 16Festibire : dition hivernale 17Capital Catwalk 17

    Sports et bien-tre

    Prix sportif Ottawa 18quipe de natation 19Rsum de fin de semaine 20Profil dathte : Brody Maracle 21

    Labyrinthes

    David contre Goliath 22

    L

    www.larotonde.ca

    ditorialMarc-Andr Bonneau [email protected]

    Plus quune lutte contre le racismeLe Centre de la Fiert, le Centrede ressource des femmes, le Centredes ressources autochtones, leCentre dentraide et, bientt, leCentre des tudiants racialiss ontune raison dtre vidente. Mais,dans cette lutte contre les prjugset lignorance, il est dommageabledisoler les problmes. Tentons derunir les communauts marginali-es plutt que de les diviser.

    Le mois de lhistoire des Noirs et levote rfrendaire de la Fdration tu-diante de lUniversit dOttawa sur laration dun Centre pour tudiantsacialiss proposent une rflexion sure racisme, mais aussi sur les prjugs

    dans un sens plus large.La Rotondesoutient le oui en faveur

    de la cration du Centre. Mais ce der-nier, ainsi que les autres Centres exis-ants, devraient collaborer pour anan-ir la discrimination sous toutes sesormes. Ceux-ci combattent un mme

    problme : le refus de la diffrence.Ainsi , bien que le Centre ncessite sonpropre espace, ses activits devraient

    ussi rassembler les autres Centres dea FUO qui mnent des luttes analo-ues. Peu importe si les consquences

    de cette logique se manifestent enonction de la couleur de la peau ou duenre.Isoler les problmes contribue

    u maintien de divisions, alors queest prcisment aux divisions quees Centres de ressource sopposent.

    tablir un dialogue entre ceux quiouffrent de la violence en fonction deeur race et ceux qui sont rejets sures bases de leur conception du genre

    permettrait de cibler et de comprendrees prjugs. Dommage que cette ap-

    proche semble toujours inexistante. Lamise sur pied dun nouveau Centre est

    occasion rve dentreprendre ce dia-ogue. Profitons de loccasion pour sat-aquer aux racines du problme, plutt

    qu ses diverses manifestations.Cette rorientation du combat contre

    es prjugs nimplique aucune ques-ion rfrendaire, aucune cotisation.

    Seules des initiatives concrtes et quo-idiennes peuvent attaquer ce problme

    de tous les jours. Les groupes de discus-ion, la projection de documentaires etes soires autour dune tasse ou dun

    verre sont des exemples dinit iativesqui permettraient dtablir des liens

    ntre les organismes qui affrontent unmme problme.

    Bien quaucune campagne officielle

    ne soppose la cration du Centre,nous pouvons imaginer que celle-ci

    dnoncerait une possible ghettosa-tion de la communaut , craignantque ceux qui se sentent racialis soientmis lcart. Or, en plus de faciliterlintgration, le Centre a le potentieldaccentuer un regroupement des res-sources qui sattaquent diffrentsprjugs. Cet effort permettrait nonseulement de dconstruire cette culturemalsaine plus efficacement, mais ausside rduire le risque que les Centres deressources se distancient de la socitmajoritaire.

    Rassembler les communauts permetde rduire lcart entre le nous ,ceux qui souffrent de marginalisation,et les autres , qui ne sont pas im-pliqus dans les efforts qui sattaquentaux prjugs.

    Le besoin de crer des Centres deressources pour ceux qui critiquentdes prjugs bien enracins met enlumire quil nexiste pas dendroit otous peuvent partager leur diffrence.Et mme si les tudiants ne dsirentplus sapproprier lespace du campus,comme le souligne Alex Jrgen Thummdans sa chronique de cette dition, undialogue entre les minorits marginali-ses est tout autant ncessaire. Peu im-porte la forme quil prend.

    On ne peut mettre bas lcart entrenorme et minorit quen faisant de ladiversit une norme. Il est impratif derunir, dans leurs activits et dans leurorganisation, les Centres de ressources.Sans le faire, on les limite une tristecontradiction.

    ILLUSTRATION: ANDREYGOSSE

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    Actualits

    3www.larotonde.ca

    Alex Jrgen Thumm [email protected]

    Le Groupe de travail sur le respect et lgalitLUniversit dOttawa accepte les recommandations

    Marc-Andr [email protected]

    Gabrielle [email protected]

    Le Groupe de travail sur le respectet lgalit de lUniversit dOttawa(U dO) a dvoil un rapport de 11recommandations dans le but demettre fin la violence sexuelle sure campus. LU dO sest engage

    mettre en oeuvre lensemble de cesrecommandations.

    Allan Rock, recteur de lU dO, et CarolineAndrew, prsidente du Groupe de travail,

    nt dvoil les grandes lignes du rapport deecommandations du Groupe de travail lors

    dune confrence de presse, jeudi matin.La prsidente de la Fdration tudiante

    de lUniversit dOttawa (FUO), Anne-Ma-ie Roy, sest dite satisfaite des recomman-

    dations et de ladoption de ces dernires. Ce sont de bons premiers pas , a arm

    Mme Roy.La prsidente de la FUO se rjouit par-

    iculirement de la mise en place dun coursptionnel sur la violence sexuelle pour lestudiants au premier cycle ainsi que de lavision du rglement existant sur le hacle-

    ment sexuel, dans le but de crer un proto-ole en matire de violence sexuelle.

    Le Groupe de travail, form de membresdu personnel administratif, denseignants etdtudiants, avait t mis sur pied suite auxncidents et allgations de nature sexuellempliquant des tudiants de lUniversit.

    Lquipe travaillait sur ce rapport depuisprs de neuf mois.Un sondage avait t mis en place pour

    valuer le climat du campus en termes deiolence sexuelle. Mille tudiants ont par-icip au sondage. Les rsultats nous orent

    une analyse perspicace sur la situation ,xplique Mme Andrew.Celle-ci souhaite quune meilleure for-

    mation des tudiants et du personnelde lUniversit serve de catalyseur dehangement .

    On sengage raliser toutes les recom-mandations du rapport et nous demandonsappui de la communaut universitaire ,rme M Rock. Nous voulons crer un environnement

    espectueux, scuritaire et exempt de vio-

    ence sexuelle. Nous prendrons les mesuresncessaires qui conduiront des change-ments indispensables , ajoute-t-il.

    La direction de lUniversit considre pu-blier les rapports denqutes internes quifaisaient suite aux allgations dagressionsexuelle de lquipe de hockey des Gee-Gees, mais arme que les procdures ju-diciaires en cours ainsi que le maintien dela condentialit des joueurs compliquentleur diusion.

    Extraits des 11 recommandationsdu Groupe de travail:

    1 - Constituer une quipe dinterven-

    tion Lquipe relverait du recteur et seraitcharge de publier un rapport aprs sixmois, et chaque anne par la suite, jusquce que toutes les recommandations aientt mises en uvre.

    2 - Dmontrer lengagement de la di-rection Nous recommandons [] une formationobligatoire tous les membres de la hauteadministration.

    3 - Adopter un nonc explicite desvaleurs Ces valeurs doivent aussi contribuer llaboration de rglements, de mthodes

    et de pratiques relativement aux questionsde violence sexuelle, de harclement et dediscrimination.

    4 - Mettre en uvre un nouveau r-glement et un nouveau protocole enmatire de violence sexuelle

    Cette recommandation rete la nces-sit dun rglement clair et uniforme []qui permettra lUniversit de rpondre la fois aux problmes individuels et syst-miques de violence sexuelle

    5 - Orir une formation en prven-tion et en intervention

    Nous recommandons que lUniversitprenne des dispositions pour quune forma-

    tion en prvention du harclement et de laviolence sexuelle et en intervention soit of-ferte des personnes et des groupes cibls

    6 - Mettre en uvre un programmedducation lchelle du campus

    Nous recommandons que lUniversitdOttawa ance la participation de deuxtudiants et de deux cadres suprieurs res-ponsables de la vie tudiante la formationprofessionnelle sur Bringing in the Bystan-der

    7 - Travailler en collaboration avec lespartenaires communautaires Nous recommandons que lUniversitcontinue de collaborer avec des organismes

    communautaires de lutte contre la violencequi apportent sur le campus une expertiseunique

    8 - Clarier et faire connatre le rledu Bureau des droits de la personne Nous recommandons que lUniversit cla-rie et fasse connatre le rle du Bureau desdroits de la personne. Lquipe dinterven-tion doit notamment rexaminer les rap-ports hirarchiques du Bureau.

    9 - Recueillir des donnes pertinenteset les rendre publiques Compiler des statistiques annuelles surle nombre de plaintes de violence sexuelledposes et que celles-ci soient soumises un comit central nomm par lquipe din-tervention

    10 - Rendre obligatoire un audit degenre du Service des sports et dela formation lintention des ath-ltes-tudiants et du personnel den-tranement temps plein An de comprendre les perceptions delintgration des femmes, cration dunplan daction dtaill pour lintgrationdes femmes et surveillance des activits encours

    11 - Financer les initiatives dduca-tion Le dveloppement de deux nouveauxcours (lun en anglais et lautre en franais)

    au premier cycle qui abordent la questionde la violence sexuelle et de la culture duviol dun point de vue interdisciplinaire.

    CRDITPHOTO: MARC-ANDRBONNEAU

    Allan Rock et Caroline Andrew ont dvoil les grandes lignes du rapport de recommandations du Groupe de travail.

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    Actualits [email protected] fvrier 2015

    [email protected]

    Candidats aux lections de la FUO : lexcutif

    Impact

    Impact est inspir des expriences des candidats entermes didentit et dide. On veut avoir un impact po-sitif. Nous avons un objectif commun, soit davoir un im-pact positif et dtre ecaces amliorer notre campus .- Taylor Davidson Lide est damener beaucoup de professions avec le tra-vail qui est dj fait. On a une vision commune et on sestali pour pouvoir pousser nos objectifs. Chaque candi-

    dat a ses forces et on se complimente bien. Cest sr quily a du travail faire, mais en mme temps notre visionest davoir un impact positif . - Roselyne Doug-Charles

    Nicole DesnoyersLa Rotonde : Nommez trois accom-

    plissements que vous avez achevs entant que leader, particulirement surle campus.

    Dabord, ma ert est le pow-wowannuel. Jtais trs implique dans lepremier pow-wow de 2013. Cest dif-cile de dcrire le sentiment, en tanttudiante autochtone moi-mme, devoir notre culture reprsente sur lecampus. Lorsque je me promne sur lecampus, des tudiants marrtent pourdire : Cest toi la lle autochtone laFUO! . Juste le fait que les gens enparlent, sen souviennent et font le lienentre le soutien des tudiants autoch-tones et la FUO est merveilleux.

    galement, avoir travaill avec lescorps fdrs pour dvelopper un proto-cole pour contrer les agressions sexuellespendant la Semaine 101. Au cours desdeux dernires annes, on a vraimentaugment les conversations sur les agres-sions sexuelles et la culture du viol sur lecampus. Ctait une trs belle collabora-tion, ce ntait pas juste moi qui ai pr-sent un document.

    Enn, les Assembles gnrales.

    Mme si on manquait 11 personnes pouratteindre le quorum, ctait un grandsuccs. Je ne me rappelle pas dun v-nement qui ntait pas dans la Semaine

    101 o on avait au-del de 300 personnesdans une salle avec la FUO. a montreun intrt des tudiants de simpliquer.

    La Rotonde: Concrtement, en termesde services, quel rle doit jouer la

    FUO?Jespre que la FUO va devenir une

    place o lon trouve de tout : la premireplace laquelle les tudiants vont penserquand ils ont besoin de soutien acad-mique, de nourriture, dvnements so-ciaux. Avec nos entreprises, nous orons

    des prix abordables pour nos tudiants.La FUO est non seulement l pour re-prsenter les tudiants mais pour travail-ler avec eux. Je vois dj une augmen-tation dans limplication des tudiantsdans les cinq dernires annes. Je veuxque les tudiants sachent quil y a un syn-dicat qui est l pour eux.

    La Rotonde: Pourquoi devrait-on vo-ter pour vous?

    Mon exprience. Jai deux annesdexprience lexcutif de la Fdrationtudiante sur deux portfolios dirents,donc je me connais trs bien dans les af-faires internes de la FUO et de lUniver-sit. a fait trois ans que je travaille avec

    ladministration puisquavant jai passun an au Bureau des gouverneurs. Je suistrs familire avec les politiques de lUni-versit et les enjeux.

    Les quipes lectorales

    Candidats la prsidence

    David GakwerereLa Rotonde : Nommez trois accom-

    plissements que vous avez achevsen tant que leader, particulirementsur le campus.

    Jai fait partie de plusieurs associa-tions, entre autres au sein de lA-PIDSSA, lAssociation des tudiantsen tudes politiques, internationales eten dveloppement. Jai t guide auxSemaines 101 et cest le fun dtre l et

    de crer des espaces scuritaires. Jait directeur du Centre de bilinguismede la Fdration tudiante o on a en-gag les communauts francophone etanglophone. Jai pu apprendre com-ment les corps fdrs et la Fdrationfonctionnent.

    Finalement, jai eu le plaisir dtre di-recteur gnral des lections partiellesen sciences sociales et prsident das-semble. Jai aussi t ombudsman deLa Rotondecette anne. Ctait quelquechose de vraiment cool puisquil fallaitque je reste neutre et impartial. Unebonne leon que jy ai apprise : il ne fautpas savoir exactement quoi faire au d-but. Quand je suis entr en poste, je suisall voir lombudsman de lUniversitpour apprendre ses outils et je suis allvoir le Centre dquit et des droits dela personne, un service de la FUO. Jai

    t impliqu avec beaucoup dassocia-tions, jai de bonnes connaissances et jesuis prt attaquer dautres ds.

    La Rotonde : Concrtement, entermes de services, quel rle doit

    jouer la FUO?Premirement, les services. lUni-

    versit, les services sont l mais il fautaller les chercher. La Fdration doittre un pont pour faire en sorte que tonexprience ici soit la meilleure. On aplein de dirents services et de di-

    rentes faons de simpliquer.Il faut tre lcoute pour rester perti-nent pour la population tudiante : treprsent et visible. On a des milliers devoix sur le campus. Il faut donc toujourspousser plus loin pour avoir une bellevue de lensemble.

    La Rotonde : Pourquoi devrait-onvoter pour vous?Mes expriences diverses. Jai travail-l aussi sur la Colline parlementairecomme superviseur au programme despages. Jai les capacits et les habiletsncessaires, mais je ne peux pas le fairetout seul. On est tous ensemble l-de-dans. On a une trs bonne capacit

    aller plus loin. Jai une bonne attitudeet moi et Nicole Maylor (quipe Ici pournous), on coutera les tudiants tout aulong de la campagne.

    Frdrique [email protected]

    Ici pour nous

    Nous sommes deux candidats. On a cout plusieursvoix sur le campus dans de dirents milieux et on voitquil y a quelque chose qui manque. On commence unmouvement pour rengager les tudiants et pour quonpuisse couter les tudiants. On est tous tudiants, onest tous ici . - David Gakwerere

    ABC

    ABC, cest une vision davoir un bon campus. On adeux valeurs : la responsabilit et la transparence .- Dana Abu Hammad LABC pour nous, a veut dire le retour les-sentiel. Simplement, ces trois objectifs, ce sont desrgles et une vision du retour lessentiel . - Muta-sem Abu Hammad

    Alex Jrgen Thumm [email protected]

    La Rotondea invit tous les candidats se prsentant aux postes de lexcutif passer une entrevue lasemaine dernire. Le poste de vice-prsident aux services et communications est vacant depuis que luniquecandidat, Radi Shahouri, sen est retir la semaine dernire.

    Nous prsentons ici des extraits des entrevues. Lentiret de chacune des entrevues se trouve en formatvido sur larotonde.ca. Les plateformes officielles de chacun se retrouvent au site sfuo.ca/fr/election-ge-nerale-2015. Les lections auront lieu du 10 au 12 fvrier.

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    Actualits [email protected] 2 fvrier 2015

    larotonde.ca [email protected]

    Fraternits et sororits lUniversit du Nouveau-Brunswick

    Les socits grecques maintenant interdites Frdrique Mazerolle

    [email protected]

    Gloria Charles-PierreBnvole

    loppos de ce quon pourraitcroire, il existe une culture des fra-ternits et des sororits bien ancredans les divers campus univer-sitaires travers le pays. Mmesi la controverse entourant leur

    existence nest pas aussi intenseque chez nos voisins amricains,une certaine tension peut sins-taller entre les socits grecqueset les administrations universi-taires. Tel fut le cas lUniversi-t du Nouveau-Brunswick (UNB)qui, elle, a interdit ces socitsdites grecques.

    Les membres de la fraternit PsiLambda Phi et deux sororits, soit PiAlpha Gamma et Iota Beta Chi, ont tinformes au dbut de janvier que leurorganisation ne serait plus la bienvenuesur le campus et que toute activit orga-nise par elles serait prohibe par lad-ministration. Suite cette annonce, leursmembres taient non seulement confus,mais galement frustrs.

    Dans un article publi dans The Char-latan, Nicole Duguay, prsidente deIota Beta Chi lUNB, dit quelle trouve trange quaprs 14 ans sur le campus,nous ne sommes plus les bienvenus surles lieux .

    Selon lUNB, cette dcision avait tprise suite une discussion sur les ef-fets ngatifs des socits grecques sur lavie tudiante de leur campus. Elle sestjustie dans un nonc crit : La d-cision se base sur un corpus substantiel

    de recherche en ducation postsecon-daire qui identie les impacts ngatifssignicatifs associs avec la vie grecquedans les communauts universitaires .Kelsey Seymour de lUNB a galementexpliqu au journal tudiant Brunswic-kan que lUNB nalloue actuellementaucune ressource lintention des fra-ternits et des sororits sur ses campus.Ceci signie que les ressources et les lo-caux de luniversit ne peuvent tre uti-lises pour soutenir ou encourager cesgroupes .

    LUNB avait deux sororits et une fra-ternit qui, grce leurs membres delUniversit Saint-Thomas Fredericton,pourront continuer leurs activits sur le

    campus de celle-ci.Les membres dnoncent la dcision,constatant quil sagit de discrimina-

    tion, et ont manifest contre la dcisionpendant plusieurs heures. Les socits

    grecques sont reconnues par le syndi-cat tudiant, alors que celui-ci na past consult par lUNB. Elles travaillentmaintenant pour combattre les mythesentourant les fraternits et les sorori-ts. Nous avons toutes des politiquestrs rigides contre le bizutage, contrelagression sexuelle et en faveur de lin-clusivit , explique Kaley Etheridge,vice-prsident dune fraternit de lUNBet secrtaire du Greek Council.

    Ractions lU dO : une culturebien ancre Ottawa

    Dans le cas de la capitale nationale etplus prcisment de lUniversit dOt-tawa, il y existe prsentement 11 socits

    grecques, qui sont raties sous le Uni-versity of Ottawa Greek Council.Sheldon Lavalle est membre du cha-

    pitre Lambda Theta de la fraternitSigma Chi depuis lhiver 2013 et en estmaintenant le prsident depuis avril2014. Dans ma premire anne duni-versit, je cherchais mimpliquer dansun club qui avait un aspect social, touten aidant la nouvelle communaut danslaquelle je me trouvais , explique ltu-diant en administration publique et ad-ministration des aaires. Laspect phi-lanthropique de lorganisation mattiraitbeaucoup, ainsi que la chance de rencon-trer tellement de nouvelles personnes.Aprs avoir t init i, jai retrouv beau-coup plus quun simple groupe social .

    M. Lavalle a trouv dsolante la d-cision adopte au Nouveau-Brunswick.Selon lui, lUniversit aurait plutt d seconcentrer sur les bnces quorent lessocits grecques aux tudiants et leurexprience. Il y a tellement plus das-pects positifs que ngatifs dans les soci-ts grecques. Une organisation grecquedonne un sentiment de communaut etde famille pour beaucoup dtudiants etelle cre un environnement qui encou-rage la russite au niveau des tudes .

    Cest un avis partag par au moins unelue de la Fdration tudiante de lUni-versit dOttawa (FUO). Les socitsgrecques sont bnques pour faire durseautage sur le campus, crer des liens

    et des amitis et sengager avec la com-munaut dans une panoplie dinitiativesphilanthropiques , explique la prsi-

    dente, Anne-Marie Roy.M. Lavalle explique que le partenariat

    que sa fraternit entretient avec lUni-versit nest pas trs dynamique, maisque celle-ci leur laisse organiser des acti-vits sur le campus, comme lvnement Sans-abris pour les sans-abris , quisert amasser des fonds pour la MissiondOttawa.

    Nous avons dj eu des problmesexternes causs par de fausses accusa-tions par, soit des membres expulss denotre socit, soit des gens qui nont past capables de se joindre lorganisa-tion avec succs , ajoute M. Lavalle. chaque fois, quand nous tions de-mands dorir une explication par rap-port la situation, nos problmes avecladministration ont gnralement tbien rgls .

    Selon la prsidente de la FUO, celle-ci ne croit pas que lUniversit dOttawarservera le mme sort aux socitsgrecques comme la fait lUNB. Celles-ciont le droit de promouvoir leurs serviceslors de la semaine des clubs, la foire desclubs tudiants au dbut de chaque se-mestre dans lagora du Centre universi-taire.

    Je ne crois pas que cest un scnarioqui pourrait avoir lieu ici. Les clubs de laFUO sont grs de faon indpendantede lUniversit, donc non, lUniversitnaurait pas lautorit de bannir les clubsdes socits grecques du campus , ex-plique-t-elle.

    M. Lavalle ajoute que, selon lui, cer-

    tains peuvent avoir de fausses concep-tions de ce que cest de faire partie dunefraternit et dune sororit, par exemplelide que les membres ne font quefaire la fte et que ce genre dorganisa-tion privilgie les actions diamatoirescontre ses nouveaux membres. De plus,au Canada, il est interdit diniger desbrimades (plus communment connuessous le terme hazing) ceux qui veulenten faire partie.

    Nous acceptons des membres,peu importe leur race, leur prfrencesexuelle ou leur handicap. Nos clubsorent la chance leurs membres departiciper dans des eorts philanthro-piques, daccumuler des heures de ser-

    vice communautaire, et davoir une po-sition de leadership avec beaucoup deresponsabilits et plusieurs chances pourle rseautage , conclut M. Lavalle.

    ILLUSTRATION: ANDREYGOSSE

    Notre campus virtuelAlex Jrgen [email protected]

    Le prdcesseur de Blackboard Learn, la

    ausset grammaticale et non traduisible quist notre plateforme web des cours lUni-ersit dOttawa, tait le Campus virtuel.aimais mieux ce dernier. Non seulementtait-il dun nom suivi dun adjectif (au lieu

    dun nom anglais suivi dun verbe anglais),mais le terme mme est trs symbolique,ar il rete avec prcision la condition de

    notre campus. La vie tudiante est rendueirtuelle : elle se ralise de plus en plus sures mdias sociaux et de moins en moins

    dans lespace physique. Example typique :Assemble gnrale de novembre dernier.

    Autant et fort probablement encore plusdtudiants participaient , ou observaientpassivement, sur Twitter et Facebook, quil

    en avait sur place au Centre des congrs.Mais virtuel est-il gal non existant?

    Pour Frederic Jameson, thoricien am-icain contemporain, il y a trop de messages

    qui circulent et trop dentre eux qui sontrop distincts, sans rapport entre les uns etes autres. Dans Le postmodernisme, ou laogique culturelle du capitalisme tardif, ilemarque un grave excs de conformisme

    qui nous dsapproprie nos sens de percep-ion. Il suggre que les gens sont alins deeur vcu spontan et sans repres dans les-

    pace physique. Sil ny a plus aucun rapportrganique entre lhistoire apprise lcole et

    a vie quotidienne contemporaine, comme ile suggre en invoquant une crise dhistori-it, il manquerait galement de rapportsntre la supercialit des mdias sociaux eta relle profondeur de ce qui se passe.

    Jameson essaie aussi de nous aider expli-quer pourquoi les militants sont une espcemoins nombreuse quavant. (Moi, je suis deavis que les tudiants sont conscients desnjeux, mais quils sont trop contraints pareurs tudes et leurs emplois temps partiel

    pour simpliquer comme avant). Jamesontablit une logique du gagnant qui perd. Ce qui arrive est que la plus puissante laision dun systme ou dune logique [],

    plus impuissant le lecteur se sent. Dans lamesure o le thoricien gagne, donc, enonstruisant une machine toujours plus fer-

    me et terriante, au mme degr perd-il .Lindignation ressentie par le lecteur appa-at vaine face au modle lui-mme. quoi

    bon venir en aide ce monde areux et m-hant que personne ne comprend?

    Je me souviens que durant ma premirenne dtudes, il y avait beaucoup daf-ches militantes partout sur le campus.Des manifs, des groupes de discussion, des

    vnements, des collectes de fonds, etc. Il yvait tellement de choses militantes lUni-ersit que je pouvais peine me garder our. Ctait fantastique. En deuxime an-

    ne, il y en avait un peu moins, mais quandmme, javais beaucoup faire. Lactivismee hocha encore la tte de temps autre.tais parti en Europe en troisime annet depuis mon retour, jai limpression quil

    ne se passe plus grand-chose comme avant,u moins dans le monde physique. De plusn plus, les aches qui couvraient les babil-ards et les colonnes du Centre universitaireont des pubs pour American Apparel.

    Pourtant, je nai jamais reu autant de p-itions lectroniques de ma vie. Le slackti-isme est in.

    Chronique philo

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    Actualits [email protected] fvrier 2015

    [email protected]

    Faire son propre vin

    Combattre les prix de lalcool en faisant soi-mme Alex Jrgen Thumm [email protected]

    La vente des alcools en Ontarioest hautement critique. Mme sie LCBO (la Rgie des alcools deOntario) se dmarque commeacheteur le plus important de

    vin au monde et propose les plusbas prix dalcool au Canada, ila t sujet de nombreuses contro-verses. Le vrificateur gnrala dclar que les prix sont trop

    hauts et que le LCBO nexigepas les rabais appropris de sesfournisseurs. On a dai lleurs re-mis en question les avantages deprix quil offre au gouvernementfdral, aux diplomates et auxglises. Ce mois a vu une indi-gnation considrable au sujet durle du Beer Store. Y a-t-il unmoyen de sen sortir? Oui, selones maisons de vinification dOt-awa.

    Le vin est la passion de Martin Chayer. Faire du vin nest pas autant pour leboire que pour vivre le monde du vin ,prne ltudiant la matrise en lettres

    lUniversit dOttawa. Le vin repr-ente une obsession du genre humain

    depuis des milliers dannes. Faire sonvin, cest quelque chose quil faut vivrepour comprendre, et on le ressent avecous les cinq sens .

    Il sintresse au vin depuis lge de 17ns. Les grands-parents de sa copinetalienne luniversit en faisaient a maison, faisant mme pousser leurs

    propres raisins dans larrire-cour. ama pouss y penser , mentionne-t-il.Depuis un an, il travaille comme vinifi-

    ateur chez Wine Bottega Ottawa.

    Un processus qui prend peudefforts et peu dargent

    Pour faire son propre vin, il ne fautplus sacheter lquipement de vinifica-tion soi-mme. Plusieurs magasins de largion proposent de vous laisser faire le

    vin en magas in.En ralit, il ne faut presque rien fairesoi-mme puisque les magasins soc-cupent de la majorit du travail. On ef-fectue seulement deux visites en maga-sin. La premire prend une quinzaine deminutes puisque, selon la loi, le clientdoit personnellement verser la levure.On attend ensuite de quatre six se-maines avant de revenir. la deuximevisite , le client doit lgalement effectuerla mise en bouteille, ce qui prend 20 mi-nutes.

    Le consensus des magasins de vinifica-tion Ottawa est que lon peut faire unebouteille de vin chez eux pour quatre oucinq dollars, mais dont la qualit seraitquivalente une bouteille de 15 $ au

    LCBO. Le Wine Station promet mmedes prix partir de 2,60 $ la bouteille.Chaque lot de vin produit entre 26 et 30bouteilles de la mme varit de vin.

    Cest surtout la slection qui variedun magasin un autre. Le Wine Sta-tion offre plus de 150 varits de vin.

    Nos raisins proviennent majoritai-rement de la Californie et du Mexique.Ils sont transforms en jus Toronto etpuis expdis mon distributeur Ot-tawa , explique le propritaire du Vi-nabella Winery, Iain Macfarlane, qui ditavoir dans les alentours de 1500 clientspar an.

    Beaucoup dtudiants du Collge Al-gonquin frquentent le magasin WineKitz Ottawa Iris, dans louest de la ville,selon lemploye Kayla Fasken, tu-diante en littrature anglaise lUniver-sit Carleton.

    Je ne vais jamais recommencer acheter du vin du LCBO , proclameltudiante qui fait son propre vin de-

    puis deux ans. Moi, je marrange avecmes amis pour que nous puissions faireplusieurs commandes de vins diffrentsen mme temps. Nous partageons lescots et avons chacun une dizaine debouteil les de chaque varit. Comme a,il ne faut jamais paniquer et courir ladernire minute au LCBO pour chercherdu vin , explique-t-elle.

    Faire du vin en magasin exige un ef-fort minimal. Apportez votre vin prf-r au magasin et notre dgustatrice devin trouvera un mlange de raisins enmagasin pour lappairer. La meilleurechose avec lautovinification en maga-sin, cest que nous pouvons ajuster levin votre got .

    Les dbats sur la qualit du vinfait maison

    Lun des plus grands avantages de

    lautovinification est le montant mi-nimal dagents de conservation quise retrouvent dans le vin, rclame M.Macfarlane. On en rajoute trs, trspeu. Beaucoup de gens ont un mal dette aprs avoir bu du vin commercial cause des agents de conservation, maisils peuvent boire notre vin sans aucunproblme , soutient le propritaire duVinabel la Winery.

    Or, selon certains critiques, lautovi-nification nest pas forcment recom-mandable. Mauro Dal-Cin, un ingnieurpassionn du vin, sen mfie. Je nele recommande pas. La qualit est trsvariable. Il peut tre bon, mais les sa-veurs sont souvent monotones , men-tionne-t-il. M. Dal-Cin explique queplus on transforme les raisins, plus ilschangent, et plus ils risquent de se g-ter. Il faut donc ajouter encore plus desulfites pour protger le vin.

    Mme Fasken rassure les clients po-tentiels. La qualit du vin que nousfaisons est gale celle du LCBO. Nousle garantissons. Si vous naimez pas legot, nous vous rembourserons 100 %,sans question. Tous nos clients ont debonnes expriences. Lautov inificationa progress beaucoup dans les derniersans et beaucoup de gens qui prtendentne pas aimer le vin fait maison adorentnos vins. Le vin que faisaient mes pa-rents, par exemple, tait terrible .

    CRDITPHOTO: MAYSEMATYAOUI

    Plusieurs commerces offrent leurs clients de faire leur propre vin en magasin.

    Universit dOttawa | University of Ottawa

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    Je ne vais jamais recommencer acheter du vin duLCBO

    - Kayla Fasken, tudiante

  • 8/9/2019 dition 18 - 2 Fvrier 2015

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    Actualits [email protected] 2 fvrier 2015

    larotonde.ca [email protected]

    Stages sur la Colline parlementaire

    Plus accessibles quon ne le croitSamuel [email protected]

    Maude-rica DesjardinsBnvole

    Profitant pleinement du faitdhabiter la capitale nationale, denombreux tudiants et tudiantesde lUniversit dOttawa (U d O)hoisissent dacqurir de lexp-

    rience professionnelle sur la Collineparlementaire. Plusieurs optionsoffrent ceux et celles qui dsirent

    obtenir un premier poste en poli-

    ique.

    Lobjectif dun stage est de permettreun individu dacqurir de lexprience

    professionnelle dans un domaine prcis.Lacquisition de connaissances thoriquesmais galement techniques ore la possi-bilit des tudiants sans exprience deimpliquer dans un milieu de travail qui

    pourrait potentiellement mener un em-ploi permanent, tout en agrmentant leururriculum vitae. De nombreux univer-itaires protent de cette occasion pourntrevoir les rouages de cette organisa-ion gouvernementale complexe, durable,tructure et institutionnalise quest le

    Parlement.

    La dmarche pour trouver un stagemplique souvent une grande diversit

    de ressources et pourrait en dcouragerplusieurs. LU dO ore donc deux pro-

    rammes, en dehors du programme coo-pratif, qui permettent daccder untage sur la Colline : le programme dap-

    prentissage par engagement communau-aire (AEC) et le programme du Centre

    dengagement mondial et communautaireCEMC).

    Lapprentissage par engagement com-munautaire est un programme scolaireexprimental dans lequel les tudiantscontribuent leur communaut en par-ticipant des placements approuvs par

    leur professeur. Par la suite, ltudiant doitproduire un travail de rexion qui permetde remplacer une valuation telle quunexamen. Le Centre dengagement mondialet communautaire (CEMC) permet auxtudiants de faire un stage bnvole, maissans tre associ un cours universitaire.Par consquent, ltudiant doit seulementeectuer pendant une priode dtermineles heures de stage sans avoir lobligationde produire un travail de rexion. Il estpossible dobtenir pour ces stages une at-testation de bnvolat (ADB), un docu-ment ociel dlivr par lUniversit quiconrme le travail de bnvolat accompli.Ce document peut appuyer une demandedemploi et servir de rfrence lorsquun

    tudiant postule pour une organisation. travers son cours dIntroduction lapolitique canadienne, Veronica Rudyk,tudiante en troisime anne en sciencespolitiques, a fait un stage AEC de quatremois au bureau de la dpute DjaouidaSellah du Nouveau Parti dmocratique(NPD). Le jumelage a t fait en fonctionde mes intrts comme tudiant. Jai taecte au bureau de Mme Sellah en rai-son de son travail sur les soins de sant etles femmes autochtones , explique-t-elle.Son travail comportait surtout des travauxde recherche et de la correspondance. Sa-tisfaite de son stage, elle nhsite pas en-courager un tudiant qui souhaiterait fairela mme chose. Si cet tudiant sintresse

    la recherche ou la vie politique, cest lemeilleur choix. Jai eu la chance de voircomment un dput gre son temps et leschoses quil accomplit. Jai pu faire partie,mme pour une courte priode, de la ges-tion de ce bureau et jai pu aider avec dessujets assez importants , conclut-elle.

    Tout comme Mme Rudyk, Chen-taoLaRochelle est tudiant en sciences poli-tiques. Mais son stage ntait pas dans lecadre dun cours. Dbrouillard, il est allvoir le CEMC qui lui a alors fourni les coor-

    donnes du bureau et qui la par la suitepris comme stagiaire. Ctait bien plus fa-cile que ce quoi je mattendais , arme-t-il. Cependant, il se rvle un peu dude son exprience. Mme sil en reconnaitla valeur et recommande lexprience, ilconsidre que cest davantage un atout encas de premire exprience. Ayant dj timpliqu en politique antrieurement, lestage CEMC na pas combl ses attentes.

    Il ny a pas que lUniversit qui peut ai-der un tudiant se trouver un stage auParlement. Chaque t, le Parti libral duCanada (PLC) et le Parti conservateur duCanada (PCC) orent un programme destages rmunrs.

    Maxime Hup a fait un stage lt der-nier au bureau de recherche du caucusconservateur. Diplm de lU dO en admi-nistration publique et sciences politiques,il tudie prsentement la maitrise lUni-versit du Qubec en Outaouais, lcolenationale dadministration publique. Lesparticipants au programme de stage dtsont gnralement slectionns parmiun grand nombre dapplications aprsun processus trs slectif . Cependant,M. Hup fait gure dexception, ayant

    t contact un mois aprs le dbut dustage pour prendre la place de quelquunqui stait dsist. Entirement satisfaitde son exprience, il dit que cela la aidbeaucoup. Le souci du dtail est trs im-portant en politique et jai d apprendre vraiment tre certain que tout ce que jen-voie soit bien fait , explique-t-il. Selonlui, les contacts que lon se fait dans un telcontexte sont galement trs prcieux. En-n, il dit avoir beaucoup appris sur la ma-nire de mener une campagne lectoraleet que cela lait aid se faire lire commecommissaire scolaire lautomne dernier.

    Enn, il existe aussi des programmes destage pour les gens dtenant un baccalau-

    rat. Par exemple, la Chambre des com-munes a son propre programme de stageparlementaire depuis 1969. Le stage duredix mois et le participant reoit un d-dommagement de 23 000 $. galement,le Centre consultatif des relations juiveset israliennes (CIJA) ore la possibilit une dizaine de diplms chaque anne desuivre un stage de neuf mois durant lannescolaire avec un dput darrire-banc enchange dune rmunration de 15 000 $.

    CRDITPHOTO: A RCHIVES

    REVUE DE PRESSEHillary Clinton : comment combattre le terro-riste au CanadaThe Sheaf, Universit de la SaskatchewanLUniversit de la Saskatchewan a reu, le 21 janvier der-nier, la visite de lancienne secrtaire dtat et premiredame des tats-Unis, Hillary Clinton. Cette dernire at invite tenir une confrence portant sur le rle quepeut jouer le Canada dans la lutte contre le terrorisme lchelle globale. Devant une foule de plus de 2000 acad-miciens, Clinton a voqu limportance dune troite col-laboration entre le Canada et son voisin du sud dans cettelutte contre les extrmistes, notamment en quoi les butscommuns de leaders dmocratiques comme nous se de-vaient dassurer que des groupes comme ltat islamiquene sment la terreur. Ce nest pas seulement une ques-tion de force et dactions militaires, nous sommes dansune lutte pour dfendre nos valeurs et nos ides , a-t-elle

    indiqu. Lorsquon lui demand si elle se prsentera lacourse prsidentielle de 2016, elle a sagement rponduque le Canada et nos voisins peuvent sattendre unbon divertissement .

    Littrature rotique dimportance acquise lUBCThe Ubyssey, Universit de la Colombie-Britannique

    LUniversit de la Colombie-Britannique a rcemment faitlintressante acquisition de deux livres rarissimes reconnuscomme tant parmi les premiers volumes de la littratureanglaise avoir comme sujet principal lhomosexualit.Telenyet Des Grieux, les livres en question, ont t acquispar les eorts du candidat au doctorat Justin OHeanr, leprofesseur associ Gregory Mackie et un large soutien dela bibliothque de lUniversit et des dpartements tels queceux denglish, des tudes sociales et dhistoire. Le dpar-tement de la Bibliothque des livres rares et des collectionsspciales se dit enthousiaste lide de recevoir ces deuxouvrages convoits. Teleny et Des Grieux faisaient prc-demment partie de la collection prive duvres rotiques

    de Tony Fekete. Ils ont pu tre acquis par lentremise duneenchre coordonne par la fameuse Christies auction housede Londres.

    Initiative pour contrer le harclement sexuelThe Gauntlet, Universit de Calgary

    Un sous-comit, dnomm Prevention of Sexual Haras-sment and Sexual Violence , a t form par ladminis-tration de lUniversit de Calgary, le 21 janvier dernier,an de concrtiser un rapport de recommandations pourcontrer le harclement sexuel sur son campus. Ladmi-nistration a dni le harclement sexuel de toute formede comportement leet de la sexualit, du genre, ou delorientation sexuelle dun individu, crant pour celui-ciune insulte, une intimidation ou un environnement hos-tile . Les politiques actuelles de lUniversit conseillentaux victimes dinformer les agresseurs quils sont agres-sifs pour mettre terme au harclement. Prsidente duclub Consent Awareness and Sexual Education , Emily

    Leedham est davis quune nouvelle politique est nces-saire. Celle qui est en place pour lheure est vieille de 25ans et ne concorde plus avec la ralit actuelle.

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    Actualits [email protected] fvrier 2015

    [email protected]

    Semaine verte de la FUO

    Moins dateliers, plus de participantsSamuel [email protected]

    Les points saillants de la Semaineverte du Centre de dveloppement du-rable incluent lchange de vtementsgratuits le lundi, le march frais dueudi, et un brico-midi et une dgus-ation de bire gratuite le vendredi.

    Les organisateurs parlent dj deuccs malgr une participation limi-e quelques dizaines de convain-us. Lvnement de la Fdration

    tudiante de lUniversit dOttawa(FUO) se droulaient du 26 au 30anvier dernier.

    Le groupe uOttawa sans fossiles, qui prnee dsinvestissement des universits desnergies non renouvelables, a organis untelier de sensibilisation mardi. Entre huit et

    dix personnes se sont dplaces pour conver-er avec deux bnvoles du groupe. Bien quea discussion se soit droule en anglais, iltait possible de poser des questions en fran-ais puisque lune des deux animatrices devnement tait bilingue. Le groupe prvoitommencer bientt sa campagne de mobili-ation sur le campus.

    Le mercredi fut la seule journe avec deuxctivits. Il y eut dabord un atelier destinla communaut LGBTQ+ qui abordait les

    iens entre celle-ci et le mouvement environ-

    nementaliste dans une perspective dorgani-

    sation communautaire. Plus tard, un panelde discussion sur limpact des changementsclimatiques a runi plusieurs communautsdu campus.

    Une programmation qui fait dire Ni-

    cole Desnoyers, vice-prsidente des ser-vices et des communications de la FUO,que cette anne on a vraiment trouvune programmation lintersection desdirentes composantes du mouvementenvironnemental .

    Partageant le mme avis, Gabrielle Arkett,coordonnatrice du Centre de dveloppementdurable, croit que lon a russi balancerles activits pour avoir des activits grandspublics et des activits pour inclure les gensplus marginaliss . Lobjectif des organisa-teurs cette anne tait de mettre en valeurles communauts marginalises telles quela communaut LGBTQ+, les communautsautochtones et les tudiants sans domicilexe. Largument des organisateurs est queles communauts marginalises sont sou-vent des populations plus vulnrables auxchangements climatiques.

    Il y avait un nombre parfait de partici-pants, pas trop, mais assez aussi , a com-ment une participante la discussion surla diversit LGBTQ+ et lenvironnement,Cosette Vandenberg. Ctait lune des meil-leures participations que jai jamais vues un vnement de la FUO. La discussiontait ducative et engageante. Les gens ap-prenaient les uns des autres, autant que-du confrencier qui abordait ces enjeux silourds avec un certain intervallecomique. Jelai aim .

    Cest un sentiment partag avec les orga-nisatrices de la Semaine verte. Je suis trscontente du taux de participation , dclare

    Mme Desnoyers. Durant la semaine, elle tra-

    vaillait mobiliser les tudiants dans le but

    de les faire participer aux activits. Je diraisque cette anne nous avons probablementconnu la plus forte participation depuis lescinq ans que je suis sur le campus. Je croisque la promotion a jou un rle important.La salle tait pleine pour latelier de mercre-di sur limpact des changements climatiqueset les tudiants taient trs enthousiastes ,croit-elle.

    Lorsque La Rotonde lui a demand si laparticipation la Semaine verte ntait pasminime par rapport lensemble de la po-pulation tudiante, Mme Desnoyers a mislaccent sur la qualit de la participation. Oui, attirer une quinzaine de personnes un vnement est un succs, mme sur uncampus de 40 000 personnes. On est un

    gros campus, mais notre but est dengager

    les gens et on recherche vraiment la qualit,

    pas la quantit .Une opinion partage par Gabrielle Ar-

    kett. Je suis agrablement surprise par laparticipation cette anne , arme-t-elle.Elle constate que la participation tait

    de plus grande ampleur que les annesprcdentes. Il faut galement souligner

    que la Semaine verte est organise avecun budget de 2000 $, selon Mme Arkett, unbudget qui pourrait atteindre 5000 $ suite une demande de subvention faite par leCentre.

    Ctait la premire anne o les activitsde la Semaine verte avaient lieu pendant uneseule semaine plutt que durant un moiscomplet. Contrairement aux annes prc-dentes, il y avait des activits chaque jour

    plutt que trois par semaine.

    CRDITPHOTO: MAYSEMATYAOUI

    Manifestants rappellent la rvolution gyptienneEnviron 100 personnes se sont retrouves sur le canal Rideau le 25 janvier dernier pour commmorer le quatrime anniversaire de la rvolte populaire en gypte. Un autobus de Mon-

    tral a t utilis pour amener plusieurs manifestants. Les manifestants ont march au pavillon FSS de lUniversit dOttawa pour une confrence organise par la Coalition gyptiennecanadienne pour la dmocratie. Les vnements rclamaient que la rvolution continue et que la situation en gypte sest empire depuis 2011 et la n du rgime de Hosni Mubarak.La veille de la manifestation, 65 personnes seraient mortes en gypte, victimes de violences politiques.

    Hull pourrait bientt avoir sa propre picerieLle-de-Hull recevra probablement sa premire picerie au coin des rues Eddy et Wellington, selon des reportages duDroitet deRadio-Canada. Un promoteur immobilier ngocie

    pour quune picerie soit ouverte avant le 1er mars. La chane Provigo serait soit la propritaire directe, soit le fournisseur dune picerie base sur le modle coopratif, o les employsou les membres recevraient des dividendes ou dautres avantages. La Cooprative de solidarit de lpicerie de lle-de-Hull, qui compte 850 membres, sengage depuis 2006 pour ouvrirune picerie dans le quartier.

    EN BREF

    Ottawa : trois fois plus daluminium dans leau potable que recommandLe froid hivernal contraint la Ville dOttawa dajouter plus daluminium dans leau que dhabitude selon le Ottawa Citizen. Alors que la quantit est trs basse la plupart de lanne,elle se situe actuellement presque trois fois ce que permettent les standards nationaux. La Ville dOttawa prtend que cela ne pose aucun problme, car la moyenne annuelle esten-dessous du maximum permis. Le niveau daluminium a doubl ces dernires annes. Les possibles eets dune telle quantit daluminium sont contests par certains scientiques.

    Les uns prtendent que ce mtal contribue la progression de maladies telles que lAlzheimer ; les autres dmontrent quil ny aurait aucune consquence. Un expert environnementalbas Kanata, Bruce Calder, recommande aux Ottaviens de se servir dun ltre deau.Alex Jrgen Thumm

    Chef actialits

    Fermeture du O-Train, suivie dun service plus frquentLe O-Train, le train lger sur rail dans louest dOttawa qui dessert lUniversit Carleton, sera ferm pour environ une semaine compter du 14 fvrier, en loccurrence durant la

    semaine de relche universitaire. La fermeture sert implmenter les changements ncessaires pour hausser la frquence des trains. Le O-Train circulera toutes les neuf minutes enjourne et toutes les 15 minutes en soire et le dimanche, ce qui correspond un ddoublement du service actuel.

    Prs dun an et demi dattente pour avoir un mdecin de famille en OutaouaisLe temps dattente moyen pour trouver un mdecin de famille en Outaouais, la rgion qubcoise qui comprend Gatineau, est de 484 jours selon lAgence de sant et de services

    sociaux (ASSS) de lOutaouais. Les plus chanceux nattendent que 161 jours en moyenne, alors que dautres attendent jusqu 645 jours. Quarante pourcent de la population na actuel-lement aucun mdecin de famille. Les patients en attente en 2015 sont 25 fois plus nombreux quen 2009. Le groupe Action Sant Outaouais est de lavis que les politiques provincialesne favorisent pas le recrutement de mdecins en Outaouais.

  • 8/9/2019 dition 18 - 2 Fvrier 2015

    11/24

    Alexandre Millaire et Didier Pilon [email protected]

    Arts et culture

    www.larotonde.ca 11www.larotonde.ca

    Shaun Boothe au Caf Alt

    Linspiration dborde des frontires culturellesDidier Pilon [email protected]

    Cest dans le confort du Caf Altque la FUO a inaugur, le pre-mier fvrier, les clbrations entou-rant le mois de lhistoire des Noirs

    ur le campus. Pour loccasion, laFdration a invit Shaun Boothe artiste hip-hop, confrencier etertains diront mme pote pour

    prsenter The Unauthorized Bio-graphy Series , une collection dehansons hip-hop qui clbre la vie

    de personnalits culturelles impor-antes.

    Shaun Boothe a une feuille de routempressionnante. Aprs le succs deon single One by One , qui a entreutres grimp au premier rang du pal-

    mars MuchVIBE en 2006, Boothe a faitdes tournes travers le Canada avec de

    rands noms de lindustrie, tels que Kar-dinal Oshall, Talib Kweli. En 2011, il amme partag la scne avec Nas et LaurenHill lAmphithtre Molson.

    Quoique plus intime, sa performance auCaf Alt tait tout aussi marquante. Surdes trames musicales provenant des haut-parleurs de son MacBook, Boothe a chan- la vie des grands des grands, passant

    de Martin Luther King et Obama, BobMarley et Sean Combs, accentuant noneulement leurs accomplissements, maisussi les obstacles quils ont d surmon-

    ter. Le tout sopre devant une projectiontouchante dimages et de clips vido demoments importants, tels que le One LovePeace Concert de 1978 ou le discours Ihave a dreamsur les marches du LincolnMemorial. Le chanteur fait preuve dunsynchronisme remarquable dans son inte-raction avec ces deux mdiums.

    Par exemple, de lhistoire de MohamedAli, il en fait ressortir comment les chan-gements de lopinion publique ont marqusa carrire. Publiquement vilipend pour

    son opposition la guerre du Vit Nam,Ali se voit dpouill de son titre mondialet de sa licence de boxe en 1967. Toutefois,aprs que les innombrables horreurs de laguerre ont acquis plus de visibilit, lopi-nion populaire change et Ali est clbrpour sa prudence cet gard. For nowis not foever ( pour linstant nest pas jamais ), sexprime lartiste avec bonespoir. En arrire-plan, on y voyait des ex-traits du clbreRumble in the Jungle, cecombat lgendaire au Zare, o Ali repritson titre aux dpens de George Forman.Lenregistrement de la foule qui hurlait Ali Bomaye ( tu le Ali ) en bouclefait cho aux paroles du chanteur.

    Entre ses chansons, Boothe revient surdes passages et des thmes importants, de

    manire stimuler une interaction avec lafoule. Au-del de lexprience particuliredes Noirs en Amrique du Nord, le conf-rencier a touch des sujets qui aectenttous les gens : limage de soi, surmonterladversit, lunit entre les personnes,faire face ses dmons, et cetera. Lafoule tait mue. Une spectatrice essuyaitmme ses larmes au son de No WomanNo Cry , non pas attriste par la mort deMarley, mais plutt emporte pas la beau-t de son histoire. Longtemps aprs la per-formance, la conversation continuait dansde petits groupes informels.

    Pour discuter au sujet du mois dehistoire des Noirs, La Rotondeest entretenue avec Maya McDo-

    nald, la v.-p. quit de la FUO.Quoique le site web (mhn.feuo.ca)ne soit pas tout fait jour, Mc-Donald assure quil y a en effet plu-ieurs vnements organiss sur leampus pour clbrer ce mois.

    Traditionnellement, le MHN tait c-br un gala organis par un comit

    spcial de la FUO. Toutefois, McDonaldntait pas satisfaite de la porte limite decette formule. Plutt que de dbourser tousles fonds dans un vnement de haute so-cit, elle essaie de soutenir tout un ven-tail dvnements organiss par direntsclubs. Son initiative #Pasjusteunmois tenteaussi dencourager des vnements tout aulong de lanne. Une fois que fvrier estpass, la conversation continuera , an-nonce la vice-prsidente avec assurance. Cette anne, nous essayons de mobiliserles personnes qui sintressent srieuse-ment la cause. Ces gens seront toujours let seront toujours engags , assure-t-elle.

    vnements culturels#Pasjusteunmois

    5 fvrier

    Black History Show (Auditorium des anciens, 19 h 30)Big Vision Films, une compagnie spcialise dans la production de vidos promotion-nelles, prsentera un court mtrage au sujet de lhistoire des Noirs.

    6 fvrierSoulful Expressions (Auditorium des anciens, 20 h) : Cet vnement prsentera desvitrines dartistes littraires. Ladmission est gratuite et des rafrachissements serontoerts.

    11 fvrierIn Living Colour (cole secondaire Colonel, 18 h) Une mosaque de chants, de danse,de posie et de sketches, cette production tudiante prsente la culture noire et lesproblmatiques qui aectent les minorits ethniques.

    26 fvrierVin et fromages des Professionnels noirs (DMS 12102, 18 h) : Lvnement vise tablir des liens entre les tudiants noirs et des professionnels dans leur domaine.Quoique les invits naillent pas tous conrm, McDonald arme quil y aura sre-ment des professeurs, des employs du gouvernement ainsi que des membres de lAs-sociation des Avocats Noirs du Canada.

    ILLUSTRATION: ANDREYGOSSE

    Saviez-vous que?Le premier fvrier 1865, Abra-

    ham Lincoln a sign une rsolu-tion qui deviendra, moins dun anplus tard, le XIIIe amendement la Constitution des tats-Unis :labolition et linterdiction de

    lesclavage. Des 36 tats qui exis-taient lpoque, 18 ont ratila rsolution en fvrier 1865. LeMississippi, aprs avoir rejet larsolution le 5 dcembre 1865, lanalement ratie il y moins dedeux ans, le 7 fvrier 2013.

  • 8/9/2019 dition 18 - 2 Fvrier 2015

    12/24

    [email protected]

    Arts et culture [email protected] fvrier 2015

    La culture des soiresOpen Mic

    Sunir pour se dgnerAlexandre Millaire [email protected]

    Irenes PubLes samedis aprsmidis du Irenes

    unissent autant les vtrans du bluest du folk que les groupes et interprtes

    amateurs de la rgion, pour crer uneambiance collaborative et spontane.Les anciens du bar ne se gnent pas

    ejoindre leurs amis sur scne pouraggrmenter leurs chansons de piano,de basse, de guitare ou de caisse-claire tous mis la disposition des clients.Leur tradition de scnes ouvertes, vieilledj de 13 ans, et le niveau de profes-ionnalisme quant au son et lclai-age mettent en vidence la dcennie

    que lhte, Geo Johnson, a ddie ette institution ottavienne. Les incon-ournables bires et burgers typiques

    des bars se voient ici rehausss dunelection de 16 bires, dont cinq des mi-robrasseries locales, et de la viande as-aisonne de la somptueuse recette du

    Original Burger Joint d ct. Il nestpas rare de trouver quatre gnrationsunies autour des longues tables et lon

    peut quasiment voir lambiance fami-iale se tisser mesure que les conver-ations sentremlent et que les verresombent dans les jambes.

    Lunenberg Pub & BarPour ceux la recherche dun environnement ruisse-

    lant dnergie universitaire, le Lunenberg, quelquespas de lUniversit dOttawa sur la rue Waller, oreses soires Open Mic chaque mercredi. Le dcor boi-s, mme muni de coque de bateau et dancre, se prte

    bien au prestations live quoique les maintes joutes desports varis aux tlviseurs rendent lexprience dis-trayante, autant pour la foule que pour les musiciens.Ce pub de style maritime ne se gne pas de mettre leshaut-parleurs dans le tapis et dencourager les partici-pants chanter haut et fort sur leur mignone scne. Leshtes, Ashley Newall et Jaxon Bones, sont tous deux desmusiciens populaires de la rgion et leur sens dhumourextraverti rapporte constamment lattention les gensqui pourraient autrement tre distraits par les tlvi-seurs. Le menu ne saventure pas loin des mets typiquesde pub mais la vaste slection de bires et de spiritueuxest bien apprcie de sa clientle (un menu pour enfantsest aussi disponible). Astuce : ceux nayant jamais parti-cip leur Open Mic reoivent 25 $ en bons dachat deSt. Johns Music et la possibilit de participer dans leurfestival continuel Beerfest. Pour ceux qui cherchent se

    dgner ou nont tout simplement jamais connu la gne,cest le Open Mic pour vous.

    Bien connu pour sa charmante imprvisibilit, le Open Mic est autant le premier pas dans la vie de potes etmusiciens dans le monde de la performance que de premires tentatives dvolution de restaurant ou caf vers

    le lieu de performance.Marquez votre nom sur la liste, assoyez-vous tranquillement ou nerveusement avec une bonne bire et protez dune soire

    Open Mic pour avoir la chance de partager des chansons limproviste et dapprcier les talents vidents, cachs et naissants Ottawa. Ces soires demandent le courage de ses participants, la complicit du public et, surtout, lhabilet de rire de soi-mme.Quoique nullement exhaustif, cet aperu des scnes ouvertes de la capitale pointe vers une culture de performance bien vivante, etune qui formera certainement la prochaine gnration dinterprtes.

    CRDITPHOTOS: MAYSEMATYAOUI

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    Arts et culture [email protected] 2 fvrier 2015

    larotonde.ca [email protected]: MAYSEMATYAOUI

    Caf NostalgicaAu coin des rues Cumberland et Universit sise le Caf qui a tant soutenu les

    mouvements artistiques et les courants philosophiques qui ont saisi lUniversitdOttawa depuis son inception en 1993. Depuis sa reconstruction en 2013, le Cafcherche regagner sa prsence sur la scne musicale dOttawa. Heureusement queleur programmation Open Mic est demeure ininterrompue, quoiquun hte stablerajouterait davantage dlan aux jeudis soirs de plus en plus populaires. Endroitqui regroupe surtout la population tudiante, la scne rugueuse en bois accueillegrand nombre de nouveaux interprtes, encourags et mme brusqus sur scnepar leurs amis enthousiastes. Les bires de microbrasserie occupent une part gran-dissante des fts du Caf, la Barking Squirrel de HopCity et la Trois Pistoles,la Rsolution et la Fin du Monde de Unibroue tant parmi les plus populaires.Les pichets ne sont certainement pas donns, allant de 17 $ 21,50 $, et voientplusieurs des clients graviter vers les bires dUnibroue, dont les orandes fran-chissent souvent le 10 % de taux dalcool. Pour ceux qui cherchent se btir ducourage de cette manire avant dembarquer sur scne, il faudra aussi faire gaeaux heures de fermeture de la cuisine, habituellement 19 h.

    Atomic RoosterCe bar en plein cur de Centretown, sur la rue

    Bank, narrte pas de surprendre pour son appelpopulaire depuis son inception en 2008. Un desares bars orir un large ventail dactivits

    dont la diusion de joutes sportives, des ateliersde dessin, des brunchs la n de semaine, desoncerts live, et, bien sr, les Open Mics chaqueeudi soir, le Atomic a su se crer une identit

    orte au sein de sa communaut. Quoique sa scneouverte nait eu son dbut comme vnementhebdomadaire que lan dernier, la liste de lhte,Fabien Melanson, dborde tous coups. La forcede personnalit de ce dernier rend mme les pluscalcitrants laise et son jeu bien arrondi la

    guitare vient accompagner plusieurs des inter-prtes. Les pichets du jour, les spciaux All Daymets et boisson) et les spcialits maison tellese grilled cheese au bacon et fromage bleu ou leti de buf les dimanches savent garder lint-t du client sans trop gruger le portefeuille. Son

    plus grand vnement de lanne, le Cock Show,unit au-dessus de 100 artistes par an dans unexposition qui encombre lensemble de ses murs.

    Cette vitrine sert aussi de concours artistique quia pour prix la reproduction de luvre gagnante

    ur des milliers de sous-verres.

    LundiRainbow Bistro (76 Murray) 21 h.Woodys Urban Pub (330 Rue Elgin) 22 h.

    MardiChateau Lafayette (42 Rue York) 21 h.

    MercrediLunenburg Pub & Bar (14 Rue Waller) 19 h.Cantina Sur (665 Ave. Bronson) 19hMugshots (75 Rue Nicholas ) 22h.

    JeudiAtomic Rooster (303 Rue Bank) 21 h.Caf Nostalgica (601 Rue Cumberland) 21 h.Patty Bolands (101 Rue Clarence) 20 h.

    VendrediThe Tea Store (53 Rue York) 19 h.

    SamediIrenes Pub (885 Bank Street) 13 h.

    DimancheRainbow Bistro (76 Rue Murray) 16 h. (Open Jam)Barley Mow Bank (1060 Rue Bank) 14 h.Fatboys Southern Smokehouse (34 Rue Murray) 19 h.

    Quinns Ale House (1070 Rue Bank) 21 h.

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    [email protected]

    Arts et culture [email protected] fvrier 2015

    Louis JacquesBnvole

    Le dpartement de musique deUniversit dOttawa a prsent, la

    fin de semaine dernire, Die Fleder-maus (La Chauve-souris) de JohannStrauss II, lAuditorium des An-iens.

    Cette oprette sest avr un excellenthoix pour la troupe et elle a russi en faire

    un spectacle de qualit. Sauf pour quelquesdialogues en anglais, deux phrases en fran-ais, et un aria intrus en italien, le texte tait

    majoritairement en allemand et peut-treeuls ceux qui ont pris le temps de lire le

    programme auparavant ont pu suivre lhis-oire. Et parmi eux, la plupart ont ralis quee vaudeville navait ni queue ni tte et ne

    devait absolument pas tre pris au srieux.

    Cest cet esprit de lgret avec une bonneomplicit entre la foule et les chanteurs quifait le charme de la soire. Pour ceux qui

    eraient intresss par lhistoire : un hommedoit aller en prison mais veut aller un balmasqu avant, donc les policiers se trompentt amnent lamant de sa femme en prison a place. Au bal masqu, lhomme sduit saemme dguise, trompant ainsi sa femmevec sa femme. Tout cela parce que le meil-eur ami de lhomme cherchait se venger detre retrouv lanne davant ivre et dguisn chauve-souris au milieu de la rue, do le

    nom de la pice. la n, la servante devientune actrice.

    Au cas o la salle ntait pas assez confuse,ohn Avey, baryton de renomme interna-

    tionale, interrompt la fte avec le thme deGodfather et ore une interprtation de OlMan Riverqui a fait fondre dans leur chaisela moiti de la salle. Cette intervention a vrai-ment fait un contraste entre la voix du chan-teur dexprience et celles des tudiants, quipourtant ntaient pas en manque de talent.

    La salle, mal adapte pour des perfor-mances sans amplication, na pas su trans-mettre les voix des chanteurs de faon gale.Si certains ont pu tre entendus sur touteleur tessiture, la plupart ntaient entendus

    que dans les arias sils faisaient directementface la foule. Malgr cela, aucun momentla reprsentation na t pnible. En eet,la mise en scne occupait plus lattention etclipsait facilement le chant. Par exemple,quand, en avant-scne, la servante sduisaitle quelconque gurant qui accompagnait ce-lui qui chantait, personne ncoutait.

    Les productions de la troupe doprade lUniversit dOttawa sont souvent unegrande russite et permettent aux tudiantsde se familiariser avec lopra sans trop d-penser. Cette production, en particulier lareprsentation du samedi soir, a vraimentsu divertir. Quand on entend les gens se direque ctait leur meilleur opra, cest que lespectacle tait une russite.

    Critique dopra : Die FledermausVengeance vaudevillesque dun rongeur volant

    CRDITPHOTO: MAYSEMATYAOUI

    Confrence de Maxime McKinley

    Zoom in, zoom out sur la cration inter-artistiquePierre-Alain Le HnaffBnvole

    La musique de Maxime McKinley a suanimer la premire dune srie de conf-ences organise par Le Crachoire de

    Flaubert.

    Le 26 janvier dernier sest remis en marchea 3e srie de confrences organise par Le

    Crachoir De Flaubert. Depuis 2010, la revueweb universitaire entretient une plateformedchange qui permet davancer la recherche eta rexion sur la cration. Regroupant profes-ionnels, artistes et tudiants, Le Crachoir pour-uivra sa saison dans les thmes de la transgres-ion gnrique et de la cration inter-artistique.

    Cest le compositeur moderne MaximeMcKinley qui, dentre de jeu, est venu parlerde son approche la composition partir desutres arts. Pellan, Fellini, Kundera, Lorca et

    Nijinski inspirent et colorent les transgressionsdun art lautre. Le compositeur illustre laransformation dune uvre x en uvre y en

    dcrivant sa mthodologie par une motion de zoom in, zoom out . Zoom out, et se rvlent

    es relations, parfois disparates, entre les arts.Zoom in, et le ct plus thorique, qui consiste

    a mise en pratique des ides en musique, se metn vidence. Luvre chevronne de McKinley,Wirkunst (2005), est le fruit de sa thse de doc-orat en composition lUniversit de Montral.

    Lexamen de la srie impressionnante de huitpices, inspire dans son criture des conceptsallemands de Wir (nous), Kunst (art)et Wirkung (eet, impression), a men audcorticage de la mthodologie utilise parMcKinley. Les inspirations du compositeur in-forment alors le cadre thorique des pices, secristallisant par le biais de transgressions gn-riques cest--dire une transformation inusi-te entre les genres , pour enn crer un pro-duit musical. Un des exemples les plus faciles saisir est le monologue passionn dun hommetromp par sa femme, tir du lm Fellini Saty-

    ricon, qui a inspir un solo de violon galementpassionn dans la pice Wirkunst-Fellini.

    Dans de la nature, command par lorchestresymphonique de Montral sous la direction deKent Nagano et inspir par le livre du mmenom du pote contemporain Philippe Beck,orait une deuxime perspective au processusde composition de McKinley. Le compositeura dailleurs eu loccasion de contacter lcrivainfranais, qui a tout de suite eu un intrt pour samusique et sest dplac Montral pour venirentendre la pice. La pice entendue, celui-cia dcid de rpondre luvre par un pome,vritable dialogue inter-artistique rappelantla complicit entre Debussy et Manet pourAprs-midi dun faune et de son Prlude.

    Dici le mois davril, quatre autres conf-renciers feront ou dferont les liens entres les

    arts et des construction qui en dcoulent. Pourles intresss, tous les renseignements sur lesprochaines confrences sont sur le site du Cra-choir de Flaubert.

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    Arts et culture [email protected] 2 fvrier 2015

    larotonde.ca [email protected]

    CRDITPHOTO: AYOUBBENSESSI

    Paroisse angliacane de St-Albans.

    MIEUX CONNATRE SA SCNEScattered Clouds

    Le confort de la noirceurAlexandre [email protected]

    Le trio exprimental sentre-ient avec La Rotondepour nous

    expliquer leur projet, n de lagrande toile de collaboration mu-icale qui stend des deux cts

    de la rive et du simple dsir de laration.

    Entrer dans le monde de ScatteredClouds est tout comme mettre pied dans

    un lm noir au paysage industriel etpostapocalyptique. Le caractre morose

    t pesant de la musique nous prsentedes paysages sonores amples, rappe-ant Godspeed You ! Black Emperor ouncore Exhaust, tout en naviguant destructures de chanson restreintes etaisissables. Le trio de multiinstrumen-istes propose un son richement textur

    et ne se gne pas quant lintgrationdeets lectroniques. Jamie Kronick,

    qui ore laudience des rythmesparses la batterie et au squenceur,appuie la guitare, le clavier et la voix dePierre-Luc Clment. Quant au fondateurdu groupe, Philippe Charbonneau, il ma-nie la contrebasse lectrique et chantede sa voix baryton une posie qui porte rexion aux besoins et dsirs de la viemoderne (pensez la chanson Charis-matic, self-indulgent, self-obsessed ).Toujours aussi moqueur, Charbonneauexplique entre deux rires que le rsul-tat de la musique est quand mme assezsrieux, dans le sens que cest pas trop unparty . Le trio, dont la crativit prendtoujours le pas sur laccessibilit com-merciale, juge parfois dicile de trou-

    ver des groupes avec qui jouer : Cestassez intense, ce qui rend le projet assezdicile booker ou curater [], pourlinstant on ne ftpas trop dans aucunescne, ce que moi je trouve pas mal cool.On ne tombe pas dans une mode et lin-tention nest pas a non plus .

    Fond en 2010, ce projet rock exp-rimental a depuis sorti son premier al-bum ponyme, disponible uniquement

    sur cassette leurs concerts, ainsi quele single, People Walk , dont la noir-ceur accrocheuse porte lcoute enboucle. The First Empire, deuxime al-bum grand dpouillement du groupe,sera disponible ds avril 2015. Lannedinception de lensemble a aussi vu lacration de ltiquette E-Tron Recordspar Philippe Charbonneau et OlivierFaireld, batteur et ralisateur omni-

    prsent dans la rgion qui tourne pr-sentement avec Timber Timbre. sonactif, E-Tron compte les artistes Fet.Nat,Ferris Wheel, Jenvoie, Her Harbour, et,videmment, Scattered Clouds.

    Dans le contexte du festival MEGA-PHONO, le public aura droit une rareperformance en duo de Scattered Cloudsavec les groupes Last Ex et EveningHymns lglise St-Albans le 3 fvrier.

    glise St. Albans

    Culte et culture sous le mme toitAlexandre [email protected]

    Situ quelques pas de lUniversi-, au 454 King Edward, St. Albans

    est un lieu qui se prte aussi bien laprire qu lapprciation de la mu-ique et du thtre. Evening Hymns,

    Last Ex et Scattered Clouds pourronty tre apprcis lors du festival-vi-rine MEGAPHONO, du 3 au 5 f-

    vrier.

    Lorsque le rvrend Mark Whittall est ar-iv la paroisse anglicane de St. Albans en

    2011, ctait un nouveau dbut pour une desplus anciennes glises de la capitale. Btie en865, elle servit de lieu de culte plusieursamilles loyalistes et irlandaises et desser-

    vait, par le biais dun centre daccueil, lespauvres et les sans-abris de la rgion jusqua n des annes 90. Au tournant du mill-

    naire, cependant, le centre daccueil avaitdmnag sur la rue Murray et plusieursdes paroissiens avaient abandonn lglised des conits avec lordre anglican. Entree rvrend Whittall qui avait une congrga-ion rebtir et une vision de ce que lglise

    pouvait reprsenter pour sa communaut.

    Il ny avait personne lorsque je suis arrivt maintenant il y a une communaut pros-pre, cest tout un changement dans quatrens , nonce le rvrend.

    Parmi les changements les plus impor-tants, on retrouve ceux eectus la chapellean de pouvoir ouvrir lespace des perfor-mances musicales et thtrales et, une foisde plus, hberger le Centre 454. Le rsultatest certainement unique en son genre par-mi les glises Ottawa, avec une chapelleagrmente des deux pods de designmoderne o se retrouvent les bureaux, lesservices essentiels et mme les salles pourenfants. Avec ces rajouts, le Centre 454 apu reprendre lentiret du sous-sol pourpouvoir orir un plus grand ventail de ser-vices communautaires, incluant une salle depiano. Le produit nal, sous lil veillant deLouise McGugan, architecte la rme BarryPadolsky, est aussi allchant pour les ar-

    tistes que les spectateurs de la rgion. Avecun nouveau systme de son et de lumire,le somptueux dcor a accueilli, entre autres,le comdien Ins Choy, de renomme natio-nale pour son spectacleKims Convenience,Amelia Curran, rcemment nomine auxJunos, ainsi que Leif Vollebekk, Bosveld etEvening Hymns.

    Le rvrend Whittall se dit honor depouvoir aider rgler la pnurie de lieux deperformance Ottawa et de collaborer avecles festivals MEGAPHONO, Arboretum etFringe ainsi que la compagnie thtrale 9thHour Theatre. Le plus dintrt on peutsusciter dans la scne des arts Ottawa, lemieux cest pour la communaut artistiqueet pour ceux qui viennent visiter la ville ,

    commente Whittall, qui a aussi ouvr rendre lglise plus accessible la popula-tion tudiante, leur site tant mme munidune station de radio et dun blogue.

    CRDITPHOTO: COURTOISIE

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    [email protected]

    Arts et culture [email protected] fvrier 2015

    LUNDI 2

    Calendrier de la semaine | du 2 fvrier au 8 fvrier 2015MARDI 3 MERCREDI 4 JEUDI 5 VENDREDI 6 DIMANCHE 8SAMEDI 7

    19 h : Bright Nights:Te Baltic-Nordic FilmFestival : Izlaiduma Gads(La leon). River Build-

    ing Teatre (UniversitCarleton).

    20 h 30 : Shuck N Strut.Elmdale Oyster Houseand avern.

    21 h : Nouvel AnChinois. Centre EY.

    19 h 30 : Premire dufilm Qubekoisie. Leroquet.

    14 h : AtelierMEGAPHONO :Just the Size oMontreal

    20 h : Finale du FestivalFaire Cramper laCapitale. PlaceD (Arne).

    19 h : MEGAPHONO:Last Ex, Evening Hymnset Scattered Clouds.glise St. Albans.

    11 h 30 13 h 30 :Showtime .I..I.(Atelier de cuisine).

    20 h : Blue-grass Mon-day. Pressed.

    19 h : Main Street MarketBand. Pressed.

    18 h 30 : Voivod, NapalmDeath, Exhumed, IronReagan et Black CrownInitiate. Mavericks.

    22 h : MEGAPHONO:FE.NA, Te Yipset Akouen. House oARG.

    16 h : MEGAPHONO :Her Harbour, Winchester

    Warm et Jack Pine &the Fire. ElmdaleOyster House.

    23 h 45 : SalsarengueFever Fridays. ClubCaliente.

    20 h 30 : New at theGlue : New Material OnlyComedy Night.Glue Pot Pub.

    14 h : AtelierMEGAPHONO: WearingAll the Hats avec LynnMiles et Mike Dubue desHilotrons, Jim Bryson etMatt Ouimet. GallerieSAW.

    19 h : Winter DesignFestival. ParcLandsdowne.

    20 h : Play or thePot: Matt Noyes,Lost Cousins, NickStraccini et Trify Kids.Zaphod Beeblebrox.

    22 h : Te Vinyl Frontier(soire emmnes-ton-propre vinyl).Mughots.

    20 h : Showcase Mondaysavec Te Latch Key Kids,Archy&Mehitabel, TeContra, Jasen Ridge etSocial Butterfly. ZaphodBeeblebrox.

    14 h 17 h : Vernissage:Daphne Odjig. Cube Gal-lery.

    18 h 30 : BoardLink Live(conrence de network-ing pour organismes enarts). Mill St. Brew Pub.

    19 h : Atelier : WhoOwns It?: Navigating theMusic Publishing Fron-tier. Bluesest School oMusic and Art.

    22 h : oughen Up!(Accs tous les jeuxpour 5$). House oARG.

    21 h : Alex Moxon. TeManx.

    19 h 30 : Brew Ha Ha.Raw Sugar Cae.

    20 h : Pirateest avecAlestorm, Swashbuckle,

    Te Dead Crew o Odd-wood et Night Watch.Mavericks.

    18 h : Stews & Stories. Ch-teau Laayette.

    21 h : MEGAPHONO: Mackenzie RhythmSection, Pony Girl, Yao etSoru. Avant-Garde Bar.

    18 h 30 : MEGAPHONO: Steve Adamyk Band,Boyhood, U.S. Girls,

    Heat, Nightshades,Teaternia, Cabaal

    et Hard Science.Dieenbunker.

    16 h : MEGAPHONO :

    Jim Bryson, Future Stateset Silver Creek. Te Re-cord Centre.

    22 h 30 : MEGAPHONO: A ribe Called

    Red. Gallerie SAW.

    21 h 30 : MEGAPHO-NO : Hilotrons, Socalled,Buck N Nice etraining Season.Ritual Nightclub.

    22 h : MEGAPHONO:CROSSS, Petra Glynt,

    Michael Rault. KingsQuest. Dominion

    avern.

    21 h : MEGAPHONO:Flight Distance, Zat-

    tar, Flo, Te Peptides etKingscollege. MercuryLounge.

    16 h : Jeremy Fisher,Amanda Rheaume etMehdi Cayenne Club.Pressed.

    15 h 30 : MEGAPHONO:Catriona Sturton, JillZmud et Kristine St-

    Pierre. RawSugar Cae.

    14 h : Ateliers MEG-APHONO: I We OnlyHad An Agent et Te

    Spirit o Radio.Gallerie SAW.

    21 h : Festival de jazzdhiver : Charlie Hunterrio avec Curtis Fowlkeset Bobby Previte. CNA,4ime salle.

    19 h : Festival de jazz

    dhiver : Nancy WalkerQuintet. CNA, 4imesalle.

    17 h : Festivalde jazz dhiver :Megan Jerome,

    Fred Guignion etMike Essoudry.CNA, 4ime salle.

    21 h : Festival de jazzdhiver. Matt WilsonQuartet. CNA, 4imesalle.

    19 h : Festival de jazzdhiver : Jean-Michel Pilcrio. CNA, 4ime salle.

    17 h : Festival de jazzdhiver : FE.NA. CNA,4ime salle.

    19 h : Festival de jazzdhiver : Oliver Mtukudzi& the Black Spirits. Do-minion-Chalmers UnitedChurch.

    11 h 30 13 h :Conrence de

    Robert JacobLa grce des juges - LIn-stitution judiciaire et lesacr en Occident, FX147, Dner ourni.

    Recyclomanie (Bureau du dveloppement durable)

    Semaine internationale, Agora UCU

    15 h 18 h : Dbatslectoraux - FUO,UCU erminus

    11 h 30 12 h 30 : Strat-gies et outils de recherchedemploi, SMD 125,Inscription suruocal.uottawa.carequise.

    13 h 30 : Visite guide la dcouverte du pavillonHagen, lancienne colenormale de lU dO ,avec Michel Prvost,archiviste en che de lUdO, Pavillon Hagen, 10 $,Rservationobligatoire : Chantal Ri-cher, tl. : 613-860-1099,poste 2.

    19 h : Film : GlobalWarming Hoax (enanglais), MN 203.

    17 h 20 h 30 : Dbatslectoraux - FUO,SIE Catria.

    Championnat des SUO natation, pavillon Montpetit.

    Recontre uOttawa-athltisme, dome LouisRiel.

    18 h : Capital hoops,Centre Canadian ire.

    8 h 15 h : Hockeyminin, Complexesporti Minto.

    Exposition de peinture

    Entre dconstruction de limage et processus de crationSamuel [email protected]

    Dans une ancienne btisse indus-rielle du secteur Petite Italie, Ryan

    Smeeton emporte le spectateur dans lemonde de lindtermin, o les corpset visages de sa deuxime expositionolo, From Something to Nothing,e flouent en tentant limaginaire.

    Artiste peintre, Ryan Smeeton sintresseavant tout la dconstruction de limage etau processus de cration. Il ne souhaite pastransmettre une motion ou un messageparticulier travers son art mais chercheplutt faire rchir celui qui apprcie sestoiles. Dans sa nouvelle exposition, From

    Something to Nothing, Smeeton prsente

    une multitude de portraits peints lhuiledans des tons de couleurs froides. Par lebiais de traits de plus en plus gras et instinc-tifs, les toiles, tous uniformes dans leurs di-mensions, orent une volution des formesconnues vers limaginaire pur. Parfois il

    sagit dun homme, parfois dune femme, lessujets changeant de position et, la n, ildevient dicile didentier ce qui se trouvedevant soi. Dun tableau lautre, lartistenous laisse nous construire un thme nar-ratif qui nous est propre, en rsistant la ten-tation de nous amener dans une directionparticulire.

    Ayant commenc peindre au secon-daire, Ryan Smeeton a depuis contribu dirents projets artistiques. Diplm delUniversit dOttawa en 2011 avec un bac-calaurat en arts visuels et une mineure enespagnol, il a notamment t illustrateur

    bnvole au journal tudiant The Fulcrum.Par la suite, il a fait direntes expositionsen groupe avant davoir sa premire expo-sition solo en 2014, Objects and Things. Il

    y a deux ans, il avait galement particip Nuit Blanche 2013. En plus dOttawa, Ryana dj expos Toronto et Montral.

    Ryan Smeeton dvoilait vendredi dernier

    sa deuxime exposition solo. Les curieuxont jusquau vendredi 6 fvrier pour allervoir lexposition From Something to No-thing la galerie dart et studio de crationPlatform Gallery & Studios sise au 51a rue

    Young Ottawa.

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    Arts et culture [email protected] 2 fvrier 2015

    larotonde.ca [email protected]

    Festibire : dition hivernale

    Bire, ambiance et spectacles au rendez-vousAhmed GabtniBnvole

    Le Festibire dhiver 2015 adploy une grande slection etvarit de produits brassicolespour le plaisir des amateurs debire dans un dcor chaleureux etonvivial. Le festival a pris placeous les mats totmiques du Mu-e canadien de lhistoire, ven-

    dredi et samedi derniers.

    Cest sa quatrime dition que leFestibire, prsent par LachapelleFiat, sest empar de la grande galerie

    du Muse de lhistoire pour accueillir 23brasser ies avec plus de 100 bires arti-anales diffrentes dguster, accom-

    pagnes de somptueux mets concoctspar le chef du muse, Martin de Board.

    Il y a normment de varits debires pour cette anne, et de ce que

    ai vu jusqu maintenant, la qualit estssez leve , explique Patrick Henri-hon, animateur la station NRJ 106.1.

    Des centaines de personnes ont assist ce festival qui na cess de regorger denouveauts.

    Une premire pour cette anne, la mi-crobrasserie Beaus All Natural BrewingCompany de Vankleek Hill a traversla rive ontarienne pour assister au ren-

    dez-vous damoureux de bires et defestivits. En effet, sa prsence nestpas passe inaperue, une multitudede festivaliers se sont rus devant labrasserie pour dguster une panopl iede nouveaux produits qui seront pro-chainement disponibles sur le march

    qubcois. Le service Randall, un dis-positif pour crer des bires infuses dehoublon, dpices, de fruits, ou dautresassaisonnements, tait une autre nou-veaut qui a marqu la soire.

    La scne du Grand Hall a aussi faitoffice de vitrine pour les talents locaux. Les gens nous ont dit quil fallait ab-solument quil y ait des spectacles live ,explique Manuela Teixeira, responsabledu Festibire de Gatineau. Le Billy LoveBand a enflamm la scne avec ses per-formances de rock engages, dirigespar le talentueux violoniste Billy Love.Sensuit la prestation du groupe chan-sonnier O.S.N, qui a fait vibrer les to-tems de la grande galerie pour le restede la soire.

    Les participants ont t convis desateliers de sommelier avec Mario dEer,au courronement de la Reine Hilde-

    garde et du Roi Gambrinusdes, ainsiquau grand feu de joie mis en place surla terrasse du muse, le tout accompa-gn de la musique des chansonniers etde dgustation de Smores dans un d-cor euphorique. Dmontrant une plusgrande intgration des services et unsoucis aiguis au dtail, les clbrationsavaient aussi offert des aubaines dansles lieux dhbergement du coin.

    Capital Catwalk

    Quand mode et charit se rencontrent Frdrique Mazerolle

    [email protected]

    Pour une troisime anne cons-utive, les fashionistas de la ville

    dOttawa ont t invit(e)s serunir au Centre des congrs pourassister au dfil de mode Capi-al Catwalk de lorganisation

    HerCampus. Celle-ci, qui a dci-d cette anne de verser ses pro-fits la Fondation du cancer dea rgion dOttawa, a donn une

    voix plusieurs designers inno-vateurs de la capitale nationale,dont les collections ont rayonnur le podium.

    En matire de diversit et de style,Capital Catwalk na certainement pasmanqu le bateau. Du prt--porterbon chic bon genre aux mille et unepaillettes, chaque designer a prsentune ligne qui venait cibler un public

    out aussi diffrent lun de laut re, maisqui tait encore laffut des derniresendances.

    Le dfil a dbut avec la toute der-

    nire ligne de Stroked Ego, compagniede mode masculine de Kevin Martinet Mike Mainville. Ceux qui dfilaientabordaient des tenues simples, mais la fois bien assorties. Des coupes clas-siques, ainsi quune palette de couleursvaries taient au rendez-vous, maisrien de trop flamboyant qui pourrait ef-frayer lhomme typique.

    Ensuite est venu le tour de Babe &Gents, qui a assurment touch unecorde plus edgy avec ses tenues noireset blanches avec une touche de rougeoccasionnel. Les dtails simplistes,du ct masculin comme fminin, ontrussi harmoniser une mode plussophistique avec des inspirations du

    style de rue.Quand est venu le tour de Beach

    Beauty Essentials, ont a tous (oupresque) eu lenvie de non seulementse retrouver sur une plage au lieu dtrepris dans le froid ottavien, mais gale-ment de porter lun des designs de lacollection. Au son dune musique ryth-me et ensoleille qui nous rappelle desjours plus chauds, les mannequins sesont pavans en vtements de plage inspiration bohmienne aux couleursde lt, comme le fuchsia et lincon-tournable crme.

    Julien Boissonault est loin dtretranger la scne de la mode dOt-tawa. Ayant travaill pour la Ottawa

    Fashion Week ainsi que pour HerCam-pus, il a prsent pour la premire foissa ligne Julien George lors du dfil Ca-pital Catwalk.

    Coupes asymtriques, tenuesmonochromes et lgance, tout ceau rythme dune version remixedu classique de Nina Simone, IPut A Spell On You , celui-ci sestmrit une ovation pour sa col-lection quil dcrit comme tant classique, mais avec un twist .

    Finalement est arriv le tourdu dernier acte, soit celui de lamarque Zarucci. En mariant f-minit et aisance, les mannequinsont eu la chance de parader dansdes tenues de couleur majoritai-rement pastel qui leur donnaientpresque limpression de flotter surle podium. Le chiffon, le cuir et les

    paillettes taient au rendez-vous,sous le son dune musique folktoute aussi douce.

    Mme si les tenues des diversdesigners nous ont fait rvertout au long de la soire, les gensont quand mme t rappels quelques reprises pourquoi ils ytaient runis.

    La prsidente de lquipe demarkting HerCampus Ottawa,Jessica Mastronardi, ainsi que lareprsentante de la Fondation ducancer de la rgion dOttawa, Jen-nifer Graves, ont remerci les gensde la salle pour leur soutien et leurprsence cet vnement qui c-

    lbrait non seulement le talent detout ceux et celles qui ont particip cette aventure, mais galementle soutien dune si belle cause.

    CRDITPHOTO: MAYSEMATYAOUI

    Le Festibire dhiver 2015 a accueilli prs de 23 brasseries.

    CRDITPHOTO: GABRIELLEDUBOIS

  • 8/9/2019 dition 18 - 2 Fvrier 2015

    18/24

    Sports et bien-treMoussa Sangar-Ponce [email protected]

    www.larotonde.ca18

    Prix Sportif Ottawa

    Les Gee-Gees parmi les meilleurs de la ville

    CRDITPHOTOS: JESSICALEMIEUX

    Moussa Sangar-Ponce [email protected]

    Les toiles de la scne sportiveottavienne ont t honores auPrix Sportif Ottawa, ce mercredi28 janvier dernier au Collge Al-

    gonquin. LUniversit dOttawaomptait plusieurs nomins, no-amment lquipe fminine deoccer et James Derouin, entrai-

    neur-chef du programme de bas-ketball masculin.

    Malgr avoir remport les provin-iaux et une mdaille de bronze aux

    nationaux, les athltes fmininesnont pas russi remporter le prix de

    quipe fminine de lanne au gala.Les succs de lquipe ont q uand mme

    t reconnus lors de la soire. Quant lui, James Derouin tait une de plu-ieurs figures de lUniversit recevoir

    un prix. Derouin a remport celui deentraineur de lanne. Durant lan-

    ne prcdente, son quipe a rempor- la Coupe Wilson, a t dcerne auxhampions des Sports universitaires deOntario (SUO), a vaincu trois quipes

    de la division I de la NCAA et est main-enant classe premire au pays. De

    plus, les Gee-Gees ont une fiche de 35victoires et trois d faites sous Derouin.

    Les autres laurats pour lUni-versit dOttawa sont :

    Andrew dSouza (badminton) Ltudiant en kinsiologie a t nom-m joueur de badminton de lanne.

    DSouza est prsentement class deu-xime dans les rangs de joueur de bad-minton canadien.

    Ettore Lattanzio (football)- Lattanziosera probablement repch pour jouerdans la Ligue canadienne de football ceprintemps. Il a fini avec huit plaqusdu quart-arrire, le plaant troisimeau pays, et il a galement t nommmeilleur joueur de ligne dfensive auxnivaux provincial et national.

    Caitlin Hodge (natation) Hodge,qui tait la recrue de lanne des Sportsuniversitaires de lOntario, a tablitrois records pour les Gee-Gees en2013-2014 et elle a aussi remport unemdaille de bronze aux championnatsprovinciaux.

    Lquipe de rugby fminin- Lesjoueuses sont demeures invaincuesjusquaux nationaux, o elles ont ter-min en quatrime place. Sous Jen-nifer Boyd, qui a t nomme entrai-neur de lanne aux nivaux provincialet national, les Gee-Gees ont eu unedes meilleures saisons de toutes lesquipes interuniversitaires des der-nires annes.

    Lquipe de soccer fminin- La for-mation de Steve Johnson a encore unefois t une des quipes les plus domi-nantes au pays. Une demi-douzain ede joueuses ont t reconnues commetoiles du SUO ou du Sport interuni-versitaire ca nadien (SIC). Sans la ca pi-taine Julia Francki et avec Pilar Khou-ry, qui a t nomme la premirequipe des toiles du SIC, jouant avecune blessure, les joueuses ont encorepu remporter le championnat provin-cial. Si a naurait t de la blessure

    de Morgan McNeil et dun terrible 15minutes au championnat provincial,les Gee-Gees auraient probablementpu finir avec lor ou largent au lieu dubronze aux natio naux.