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“La fonction de marin se complexifie avec l’évolution des techniques et des technologies ainsi que l’intégration du trans- port maritime dans des chaînes logistiques glo- bales. S’ajoute une pression environnemen- tale, normative et réglemen- taire croissante. Aussi avons nous besoin de marins profes- sionnels mais aussi de vé- ritables chefs d’entreprise ayant un esprit de synthèse et la capacité à antici- per les situations et les risques”, résume Denis Aim, directeur d’ar- mement des navires sous pavillon français de CMA CGM. Un avis relayé par Raphaël Baumler de l’Université maritime mondiale : Les technologies ont révolution- né les relations mer/terre, avec une multiplication des échanges, et la conduite des navires. Dans ce nouvel envi- ronnement, la formation doit toujours dis- penser des sa- voir-faire fon- damentaux”. Dans cet esprit, Alain Le Gaillard de Louis Dreyfus Armateurs insiste sur le maintien de travaux pratiques et des temps de formation à la mer, “la part sur simulateur ne devant pas dépasser 25 % des temps de formation”. En paral- lèle, la formation “doit préparer à la reconversion des marins et aux nouveaux métiers maritimes que cela soit pour accompagner la croissance des besoins des activités de services, ou dans les énergies renouvelables comme l’hydrolien et l’éolien offshore. Sans marins formés, il sera im- possible de répondre aux enjeux économiques de demain”, sou- ligne Raymond Vidil. Et face à la nouvelle demande en compé- tences maritimes et aux règles QHSE associées formulées par les entreprises spécialisées dans la production d’énergies renouve- lables ou dans la gestion des litto- raux, le président d’Armateurs de France rappelle : “Il est souvent plus aisé de renforcer les compé- tences techniques d’un marin que de “maritimiser” un terrien”. BTS MARITIMES à LA RENTRéE 2014 Enjeux des motorisations GNL présentés par Frédéric Pouget, directeur du pôle armement de la BAI, gestion de projets dans l’offshore pétrolier développée par éric Verrière de Bourbon... les Assises ont permis à la pro- fession d’exprimer ses besoins en formations. Sans apporter de réponses, elles ont initié toute- fois une réflexion globale sur l’évolution des métiers de la filière. Pour le ministre délé- gué aux Transports et à la Mer, Frédéric Cuvillier, cette dé- marche doit aboutir “à l’émer- gence d’un réseau d’enseigne- ment maritime qui permettra de fédérer tous les acteurs afin d’of- frir un large éventail de forma- tions dans le domaine maritime et para-maritime, et d’améliorer les partenariats”. Les Assises ont également été l’occasion d’an- noncer la création de deux BTS maritimes, l’un consacré aux ac- tivités de pêche, de l’environne- ment et du tourisme, l’autre aux techniques électroniques et hy- drauliques marines. Accessibles dès la rentrée 2014 aux titulaires du Bac Pro maritime ainsi qu’aux bacheliers généraux moyennant une année de mise à niveau, ces BTS seront dispensés dans quatre lycées professionnels maritimes à déterminer. PROJET D’éTABLISSEMENT DE L’ENSM En enseignement secondaire, la France compte aujourd’hui 1.750 élèves dans douze lycées professionnels maritimes. Près de 500 passeront l’épreuve du Bac Pro en juin 2013. En enseigne- ment supérieur, l’École nationale supérieure maritime qui sera ac- cessible via le BTS Maritime re- cense 1.000 élèves environ répar- tis sur ses quatre sites au Havre, à Saint-Malo, à Nantes et à Marseille. Toutes filières confon- dues, l’ENSM prévoit un recru- tement de 250 élèves en 2014, dont 180 en filière ingénieur. Son projet d’établissement est soumis au vote du Conseil d’ad- ministration début décembre, qui devra clarifier notamment la spé- cialisation de chacun des sites, leur financement, l’évolution des cursus et la mise en place d’un programme de recherche. érick DEMANGEON Assises de la formation et des métiers maritimes Anticiper les besoins sans oublier les fondamentaux Ne pas perdre le bon sens maritime et l’expertise dans la formation des marins... Avec la capacité à manager des équipages parfois multiculturels et la maîtrise de la langue anglaise, le message délivré par les armements au commerce lors des Assises de la formation et des métiers maritimes à Paris le vendredi 8 novembre a souvent permis de recadrer les débats. La création de deux BTS maritimes est annoncée pour la rentrée 2014. “Plus aisé de renforcer les compétences techniques d’un marin que de «maritimiser» un terrien” Gouvernement/ Présidence : “Pas d’enterrement” de l’écotaxe et “pas de date” Le gouvernement a assuré que l’écotaxe n’était pas enterrée, sans pour autant préciser la date à laquelle elle serait appliquée. Ecomouv’ : Les sénateurs avaient alerté dès 2011 sur le contrat Des sénateurs UMP, PRG et PCF avaient alerté dès 2011 sur le “coût de gestion énorme” du contrat passé avec la société Ecomouv’ pour collecter l’écotaxe. page 2 Écotaxe International Transport Company Freight Forwarder - Project & Oil Field cargo - Deepwater and off shore project - Supply chain specialist - 4 PL dedicated Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt) 48 rue de l’Aubépine 92160 ANTONY Tél : + 33 1 55 59 07 70 Fax : + 33 1 49 84 06 54 mailto: [email protected] http://www.Transprojets.com 68 ème année - N°19.074 Mercredi 13 novembre 2013 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0313T79480 © ENSM SNCM : Un collectif pour le sauvetage de la compagnie Quelque 90 entreprises mar- seillaises ont créé un collectif pour presser l’État de sauver la SNCM et ses retombées économiques pour la place portuaire. Pil’es : Une innovation en matière de promotion OSX : Demande de placement en redressement judiciaire page 3 Entreprises DéCOUVREZ LES POSSIBILITéS LOGISTIQUES POUR L’INDUSTRIE ALIMENTAIRE FRANçAISE VIA LE PORT DE ZEEBRUGGE Présentation matinale le 21 novembre 2013 à PARIS de 09.00 heures à 10.30 heures Ambassade de Belgique, Délégation flamande - 6 Rue Euler - 75008 Paris Inscription par e-mail avant le 15 novembre 2013 [email protected]

Lantenne 13 11 2013

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Page 1: Lantenne 13 11 2013

“La fonction de marin se complexifie avec l’évolution des techniques et des technologies ainsi que l’intégration du trans-port maritime dans des chaînes logistiques glo-bales. S’ajoute une pression environnemen-tale, normative et réglemen-taire croissante. Aussi avons nous besoin de marins profes-sionnels mais aussi de vé-ritables chefs d’entreprise ayant un esprit de synthèse et la capacité à antici-per les situations et les risques”, résume Denis Aim, directeur d’ar-mement des navires sous pavillon français de CMA CGM. Un avis relayé par Raphaël Baumler de

l’Université maritime mondiale : “Les technologies ont révolution-né les relations mer/terre, avec une multiplication des échanges, et la conduite des navires. Dans

ce nouvel envi-ronnement, la formation doit toujours dis-penser des sa-voir-faire fon-damentaux”. Dans cet esprit, Alain Le Gaillard de Louis Dreyfus A r m a t e u r s insiste sur le

maintien de travaux pratiques et des temps de formation à la mer, “la part sur simulateur ne devant pas dépasser 25 % des temps de formation”. En paral-lèle, la formation “doit préparer à la reconversion des marins et

aux nouveaux métiers maritimes que cela soit pour accompagner la croissance des besoins des activités de services, ou dans les énergies renouvelables comme l’hydrolien et l’éolien offshore. Sans marins formés, il sera im-possible de répondre aux enjeux économiques de demain”, sou-ligne Raymond Vidil. Et face à la nouvelle demande en compé-tences maritimes et aux règles QHSE associées formulées par les entreprises spécialisées dans la production d’énergies renouve-lables ou dans la gestion des litto-raux, le président d’Armateurs de France rappelle : “Il est souvent plus aisé de renforcer les compé-tences techniques d’un marin que de “maritimiser” un terrien”.

BTS mARiTimeS à LA RenTRée 2014

Enjeux des motorisations GNL présentés par Frédéric Pouget, directeur du pôle armement de la BAI, gestion de projets dans l’offshore pétrolier développée par éric Verrière de Bourbon...les Assises ont permis à la pro-fession d’exprimer ses besoins en formations. Sans apporter de réponses, elles ont initié toute-fois une réflexion globale sur

l’évolution des métiers de la filière. Pour le ministre délé-gué aux Transports et à la Mer, Frédéric Cuvillier, cette dé-marche doit aboutir “à l’émer-gence d’un réseau d’enseigne-ment maritime qui permettra de fédérer tous les acteurs afin d’of-frir un large éventail de forma-tions dans le domaine maritime et para-maritime, et d’améliorer les partenariats”. Les Assises ont également été l’occasion d’an-noncer la création de deux BTS maritimes, l’un consacré aux ac-tivités de pêche, de l’environne-ment et du tourisme, l’autre aux techniques électroniques et hy-drauliques marines. Accessibles dès la rentrée 2014 aux titulaires du Bac Pro maritime ainsi qu’aux bacheliers généraux moyennant une année de mise à niveau, ces BTS seront dispensés dans quatre lycées professionnels maritimes à déterminer.

PRojeTD’éTABLiSSemenT

De L’enSm

En enseignement secondaire, la France compte aujourd’hui 1.750 élèves dans douze lycées professionnels maritimes. Près de 500 passeront l’épreuve du Bac Pro en juin 2013. En enseigne-ment supérieur, l’École nationale supérieure maritime qui sera ac-cessible via le BTS Maritime re-cense 1.000 élèves environ répar-tis sur ses quatre sites au Havre, à Saint-Malo, à Nantes et à Marseille. Toutes filières confon-dues, l’ENSM prévoit un recru-tement de 250 élèves en 2014, dont 180 en filière ingénieur. Son projet d’établissement est soumis au vote du Conseil d’ad-ministration début décembre, qui devra clarifier notamment la spé-cialisation de chacun des sites, leur financement, l’évolution des cursus et la mise en place d’un programme de recherche.

érick DemAnGeon

Assises de la formation et des métiers maritimes

Anticiper les besoins sans oublierles fondamentaux

Ne pas perdre le bon sens maritime et l’expertise dans la formation des marins... Avec la capacité à manager des équipages parfois multiculturels et la maîtrise de la langue anglaise, le message délivré par les armements au commerce lors des Assises de la formation et des métiers maritimes à Paris le vendredi 8 novembre a souvent permis de recadrer les débats. La création de deux BTS maritimes est annoncée pour la rentrée 2014.

“Plus aisé de renforcer

les compétences techniques d’un marin que de «maritimiser»

un terrien”

Gouvernement/Présidence :“Pas d’enterrement” de l’écotaxe et “pas de date”Le gouvernement a assuré que l’écotaxe n’était pas enterrée, sans pour autant préciser la date à laquelle elle serait appliquée.

Ecomouv’ :Les sénateurs avaient alerté dès 2011 sur le contratDes sénateurs UMP, PRG et PCF avaient alerté dès 2011 sur le “coût de gestion énorme” du contrat passé avec la société Ecomouv’ pour collecter l’écotaxe.

page 2

Écotaxe

International Transport CompanyFreight Forwarder

- Project & Oil Field cargo- Deepwater and off shore project

- Supply chain specialist- 4 PL dedicated

Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt)

48 rue de l’Aubépine92160 ANTONY

Tél : + 33 1 55 59 07 70Fax : + 33 1 49 84 06 54

mailto:[email protected]

http://www.Transprojets.com 68ème année - n°19.074 mercredi 13 novembre 2013 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0313T79480

© ENSM

SNCM :Un collectif pour le sauvetage de la compagnieQuelque 90 entreprises mar-seillaises ont créé un collectif pour presser l’État de sauver la SNCM et ses retombées économiques pour la place portuaire.

Pil’es :Une innovation en matière de promotion

OSX :Demande de placementen redressement judiciaire

page 3

Entreprises

Découvrez les possibilités logistiques pour l’inDustrie alimentaire française via le port De zeebrugge

Présentation matinale le 21 novembre 2013 à PARIS

de 09.00 heures à 10.30 heuresAmbassade de Belgique, Délégation flamande - 6 Rue Euler - 75008 Paris

Inscription par e-mail avant le 15 novembre 2013

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Page 2: Lantenne 13 11 2013

2 - Mercredi 13 novembre 2013 - l’antenne Écotaxe

“Il n’y a pas d’enterrement de l’écotaxe” a déclaré lundi 11 no-vembre Frédéric Cuvillier, en rappelant la vo-lonté du gouverne-ment de mettre en place une “moda-lité de financement des infrastructures (...) intelligente, acceptable et sou-tenable”. Selon le ministre des Transports, l’écotaxe n’est “pas une taxe supplémen-taire, c’est un impôt en moins”. Celui-ci a argumenté en citant “les milliers d’emplois” dans le BTP qui dépendent de cette taxe

destinée à financer la modernisa-tion des infrastructures de trans-port, “les régions et les dépar-

tements” qui “plaident pour pouvoir taxer les camions qui traversent la France sans laisser un seul centime pour la modernisa-

tion du réseau”. “Il y a des in-quiétudes, des détresses sur le territoire, il faut y répondre”, a poursuivi le ministre qui n’a pas donné de date pour la mise en œuvre de cette taxe.

PAS enCoRe De DATe SeLon L’éLySée

Samedi, l’Élysée avait déjà déclaré qu’aucune date n’avait été décidée pour appliquer l’éco-taxe – dont la mise en œuvre au 1er janvier 2014 a été reportée sous la pression de la rue – infirmant une information du site internet du “Monde” qui évoquait l’été prochain. Le quotidien écrivait “l’écotaxe sera bien mise en place mais sans doute pas avant l’été 2014”, le gouvernement souhai-tant “laisser le temps aux esprits de s’apaiser – et aux échéances électorales de passer”. “La date du 1er juillet 2014 serait désormais évoquée”.

Dimanche 10 novembre, le mi-nistre délégué au Développement

Pascal Canfin avait assuré que l’écotaxe serait bien appliquée, alors que les spéculations vont bon train sur une éventuelle suppression après le report par le gouvernement de sa mise en œuvre. “Je le dis en tant qu’éco-logiste et en tant que membre du gouvernement : l’écotaxe sera appliquée”, a déclaré celui qui

est l’un des deux ministres EELV de l’exécutif. “Le gouvernement s’est engagé – et il a bien fait – à reconstituer les conditions du dialogue (...) mais en mettant clairement sur la table le fait que ce n’était pas le principe de l’éco-taxe qui était à discuter mais les modalités d’application”, a-t-il insisté.

Gouvernement / Présidence

“Pas d’enterrement” de l’écotaxe et “pas de date”Le gouvernement a assuré que l’écotaxe n’était pas enterrée, sans pour autant préciser la date à laquelle elle serait appliquée.

ManifestationsPlusieurs manifestations anti-écotaxe

se sont déroulées samedi en Ille-et-Vi-laine, près de Lyon, Marseille et dans le Nord. Par ailleurs, deux bornes écotaxes ont été endommagées dans la nuit de vendredi à samedi dans le Gard, sur la commune de Saint-Gilles. En Charente, deux bornes écotaxe distantes d’une centaine de kilomètres ont été incendiées et mises hors d’usage dans la nuit de vendredi à samedi. En outre, une borne

écotaxe été brûlée dans la nuit de ven-dredi à samedi sur la RN7 dans l’Isère. À Paris, trois militants du Printemps fran-çais ont été interpellés samedi matin après avoir mené une action sur un por-tique écotaxe près de la porte Maillot.

ColèreDes salariés d’Ecomouv’ installés à

Metz, qui étaient censés collecter l’écotaxe mais se retrouvent sur la sellette depuis sa suspension, ont fait part de leur colère dans

une lettre rendue publique le 8 novembre, où ils se décrivent comme les “déchets” du projet. Selon eux, 59 recrues d’Ecomouv’ “entrées en formation le 28 octobre, avec CDI à la clé, ont été remerciées le lende-main”, et une vingtaine de conseillers ont vu leurs CDD de trois mois non reconduits, contrairement à ce qui était prévu.

SondagePrès de 57 % des Français deman-

dent aux “Bonnets rouges” bretons de

cesser leur mouvement de protestation, estimant que l’heure est maintenant à la concertation et non plus au conflit autour de l’écotaxe, indiquait le 10 novembre un sondage BVA pour iTélé/Le Parisien. “Les Français sont un peuple très légaliste et la poursuite du mouvement alors même que le gouvernement a suspendu l’éco-taxe pour démarrer la concertation, passe mal”, indiquent les auteurs du sondage. Les destructions qui accompagnent par-fois les manifestations sont également mal perçues.

“Le coût de perception d’une taxe ou d’un impôt oscille en général entre 5 % et 10 % des recettes”, relevait le sénateur Louis nègre (UMP) lors d’une audition le 16 février 2011 de la commission des finances du Sénat sur la taxe poids lourds. On peut le voir tenir ces propos sur une vidéo mise en ligne par la chaîne Public Sénat. “Ici, j’ai entendu que c’était même 20 ou 25 %. Je trouve ça consi-dérable. On est en centaines de millions d’euros. Le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ?”, avait demandé le sénateur des Alpes-Maritimes. “Le coût de perception de 25 % à 30 % – 250 à 300 millions d’euros – me paraît considérable”, avait renchéri éric Doligé (UMP, Loiret).

marie-France Beaufils (PCF, Indre-et-Loire) avait sou-ligné, elle aussi, qu’un tel coût de gestion lui paraissait “abso-lument énorme”, et François Fortassin (PRG, Hautes-Pyrénées) qu’il y avait “de l’es-croquerie dans l’air”. “Je me

sens un peu piégé, avait ajouté ce dernier, car comme un cer-tain nombre d’entre vous, j’ai voté le Grenelle de l’Environne-ment, et nous sommes dans une certaine mesure prisonniers. Le Grenelle ne prévoyait pas une telle usine à gaz”.

PRemièRe PouR un SySTème

De PeRCePTion

“Je suis frappé par l’imagi-nation technocratique : c’est la première fois qu’on nous présente un système de per-ception où il y a l’association d’une administration publique et d’une ferme générale” – un partenaire –, avait souligné l’ex-ministre de l’Économie, jean-Pierre Fourcade, à l’époque sé-nateur UMP des Hauts-de-Seine. En ouvrant la table ronde, jean Arthuis (UDI-UC), alors pré-sident de la commission, avait noté que “de nombreuses in-terrogations” subsistaient, “en particulier sur l’impact écono-mique pour le transport routier,

les difficultés techniques, le ren-dement de la taxe”.

Pour sa part, Daniel Bursaux, directeur général des infrastructures, des transports et de la mer, avait souligné que les coûts de perception étaient “assez proches de ceux consta-tés en Allemagne, légèrement supérieurs à 20 % de la re-cette totale”. Mais pour Alain estiot, directeur général qualité du consortium Toll Collect qui gère la taxe poids lourds dans ce pays, en Allemagne, les taux de perception sont inférieurs à 15 %”.

Dans son rapport, l’UMP marie-Hélène Des esgaulx avait estimé qu’“au regard des exigences exposées par l’État et par les règles communau-taires et des contraintes tech-nologiques du système, le coût global (...), bien qu’élevé, ne sembl(ait) pas surestimé”.

Le 6 novembre dernier, les sénateurs communistes avaient regretté “une prise de conscience tardive du scan-dale” Ecomouv’, rappelant qu’ils l’avaient dénoncé en fé-vrier à l’occasion du débat d’un projet de loi dont l’un des objec-tifs était de permettre la mise en œuvre de l’écotaxe.

Ecomouv’

Les sénateurs avaient alerté dès 2011sur le contrat

Des sénateurs UMP, PRG et PCF avaient alerté dès 2011 sur le “coût de gestion énorme” du contrat passé avec la société Ecomouv’ pour collecter l’écotaxe.

“Il y a de l’escroquerie

dans l’air”

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lt

Le président de l’Assemblée nationale, a annoncé mardi 12 no-vembre la création d’une mis-sion d’information sur l’écotaxe. “Les députés souhaitent par cette mission transversale rétablir un climat de confiance et créer les conditions d’un dialogue constructif. Elle formulera des propositions visant à améliorer le dispositif existant”, a indiqué Claude Bartolone.

moDALiTéS à DéFiniR

“La mise en œuvre de l’écotaxe poids lourds a été suspendue par le gouvernement, alors qu’elle avait été votée en 2009 par l’As-semblée nationale”, a rappelé l’actuel occupant du “perchoir”.

La décision de création de cette mission d’information a

été prise mardi matin, sur pro-position de Claude Bartolone, par la conférence des présidents de l’Assemblée qui réunit autour de lui les présidents des diffé-rents groupes politiques et des commissions. Les modalités de fonctionnement seront fixées la semaine prochaine mais, précise-t-il, “sa composition respectera la représentativité de l’Assem-blée nationale” et “son prési-dent et son rapporteur seront issus de l’opposition et de la ma-jorité parlementaires”.

Plus tôt le jour même, le président de l’Assemblée avait souhaité que les commissions compétentes de cette dernière “se saisissent” de la loi désor-mais très contestée instaurant l’écotaxe pour “faire des pro-positions” et ne pas “laisser le gouvernement tout seul”.

Assemblée nationale

Création d’une mission d’information

L’Assemblée nationale va mettre en place une mission d’infor-mation sur l’écotaxe poids lourds pour “rétablir la confiance” et dégager des propositions pour “améliorer le dispositif exis-tant”.

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l’antenne - Mercredi 13 novembre 2013 - 3

La compagnie aérienne à bas coûts Norwegian Air Shuttle a annoncé l’ouverture l’été pro-chain d’une base à Madrid. La low cost reliera alors la capi-tale espagnole aux capitales nordiques (Oslo, Stockholm, Copenhague, Helsinki) ainsi qu’à Hambourg, Varsovie et Londres. La compagnie norvégienne prévoit de baser deux Boeing 737 à Madrid et de recruter localement 70 pilotes et 140 personnels de cabine. Il s’agira de sa cinquième base en Espagne après Alicante, Malaga, Las Palmas et Tenerife.

Ouverture

Emirates a enregistré une hausse de 2 % de son bé-

néfice semestriel. Durant les six premiers mois de l’année fiscale 2013/2014, son béné-fice net s’est établi à 1,7 mil-

liard de dirhams (474 millions de dollars). La compagnie aé-

rienne la plus dynamique du Moyen-Orient explique cette

modeste performance par un coût élevé du carburant et un

taux de change “défavorable”. Les revenus semestriels de la compagnie ont augmenté de 12 % à 10,8 milliards de

dollars, contre 9,6 milliards de dollars durant les six premiers

mois du dernier exercice.

Croissance

Worldwide flight Services (WFS) et la compagnie

aérienne Brussels Airlines renforcent leur coopération

sur l’aéroport de Bruxelles. À compter du 1er janvier 2014, WFS devrait traiter quelque

280 vols hebdomadaires pour le compte de la compagnie belge. Brussels Airlines fait

partie des premiers transpor-teurs aériens européens avec un trafic de 28.000 tonnes par an entre l’Europe et l’Afrique. Au-delà des flux non alimen-

taires tels que les produits pharmaceutiques et les articles

liés à la haute technologie, la compagnie estime être le spécialiste du transport des

périssables.

Coopération

Le groupe suisse Ecom Agroindustrial va se hisser

parmi les grands du “trading” de denrées tropicales (cacao

et café), en reprenant les acti-vités dans ce secteur du fonds

d’investissement Armajaro, selon le “Financial Times”. Les

deux compagnies seraient entrées en négociations exclu-

sives le 8 novembre. Fondé en 1949, Ecom conserve un actionnariat familial, malgré

un chiffre d’affaires avoisinant les 4 milliards de dollars.

Ecom est l’un des trois plus grands négociants de café

dans le monde et aussi l’un des principaux torréfacteurs.

Il figure aussi dans le top 5 du négoce mondial pour le coton

et le cacao.

Négoce

Entreprises

L’avenir incertain de la SNCM préoccupe, bien au-delà de ses salariés. Tandis que l’armateur a de graves difficultés de tréso-rerie, prévoit la suppression de 500 postes et pourrait être obligé de rembourser 220 millions d’eu-ros d’aides publiques après une condamnation de la Commission européenne, des entrepreneurs de la place portuaire lancent un appel au sauvetage de la compagnie.

C’est Robert martinetti, patron de la société marseillaise de réparation et de maintenance Macor qui a pris l’initiative de réunir un collectif pour adresser au Premier ministre une lettre ouverte de soutien à la SNCM. Cet ensemble est com-posé de près de 90 entreprises lo-cales, fournisseurs et partenaires, concernées par les retombées économiques de l’activité de la compagnie. Il représenterait plus de 1.000 emplois à Marseille.

Dans son “appel solennel des entreprises du port de Marseille pour l’avenir de la SNCM”, le

collectif interpelle le gouver-nement et les élus et décideurs locaux : “Nous vous demandons, avec la plus grande solennité, de tout mettre en œuvre pour per-mettre à la SNCM de mettre en place son projet d’entreprise auquel nous sommes directement associés. Nous avons été d’une grande patience parce que nous ne pouvions croire que dans la période très difficile que nous traversons tous, l’État et tous les actionnaires de la SNCM ne se

mobilisent pas à 100 % pour notre ville et notre bassin d’emploi. Nous sommes désormais impatients”. Les signataires sou-haitent ainsi “des solutions intelli-

gentes et rapides pour donner des perspectives à une compagnie maritime dont l’activité impacte directement (leur) survie” et ap-pelle à “préserver et pérenniser ceux qui ont choisi d’investir”.

D’ici à la fin de l’année, la SNCM aura généré près de 50 % de l’activité de Macor. Créée en 1985, la filiale française de

l’ex-groupe allemand rachetée en 2004 par Robert Martinetti est re-présentative des sociétés du sec-teur. Elle emploie une vingtaine de personnes et réalise un chiffre d’affaires annuel de 3,2 millions d’euros.

DémARCHe “PATRioTe”

“Si la SNCM demeure, ce sera bien pour nous mais aussi pour les 90 autres entreprises, précise le patron, qui se veut col-lectif. Nous ne voulons pas nous occuper des affaires internes de la SNCM, nous demandons juste une mobilisation pour éviter un immense gâchis”.

Pour ce partenaire de longue date de la SNCM et témoin des

mutations du port de Marseille, “c’est aussi une démarche pa-triote. Il faut soutenir les entre-prises et les emplois français. Car si c’est Corsica Ferries qui vient remplacer la SNCM, il ne faudra pas compter sur eux pour vivre”. L’attention particulière dont Marseille est l’objet ces temps-ci est une opportunité : “Nous devons profiter du plan de sauvetage de la ville pour nous faire entendre”, estime ainsi Robert Martinetti. Hasard du ca-lendrier, le Premier ministre était à Marseille le lendemain de la pu-blication de la lettre, pour présen-ter l’engagement de l’État dans la future métropole. Le collectif espère qu’il aura entendu l’appel.

F.A.

SNCMMaritime

un collectif pour le sauvetage de la compagnieQuelque 90 entreprises marseillaises ont créé un collectif pour presser l’État de sauver la SNCM et ses retombées économiques pour la place portuaire.

“Corsica Ferriesne nous fera pas

vivre”

La société de construction navale OSX, de la holding EBX du Brésilien eike Batista en dif-ficultés financières, a demandé son placement en redressement judiciaire le 11 novembre. Selon une porte-parole de l’entreprise, Roberta Brandao, cette de-mande “a déjà été notifiée à la justice”.

2 miLLiARDS De DoLLARS De DeTTe

À l’instar du groupe pétrolier OGX auquel OSX est étroitement liée, “le conseil d’administration a approuvé, de toute urgence (...) la demande de protection judi-ciaire” pour éviter la faillite, avait indiqué OSX deux jours plus tôt. L’entreprise a annoncé à cette occasion le remplacement à la tête du groupe de Marcelo Gomes par Ivo Dworshak. Le constructeur naval, qui tiendra une assemblée générale le 28 no-vembre, souhaite également changer de nom.

Le 8 novembre, OSX avait annoncé le renouvellement, pour une durée de 12 mois, d’un prêt de 461,4 millions de reais (en-viron 200 millions de dollars) avec la banque publique Caixa Economica Federal. Le groupe avait alors évoqué la possibilité d’un placement en redressement judiciaire pour éviter la faillite et lui donner plus de temps pour présenter un plan de restructu-ration de sa dette qui s’élève à 5,4 milliards de reais (2,3 mil-liards de dollars).

Le déclin de la holding EBX a commencé mi-2012, lorsque OGX – joyau pétrolier du groupe, fondé en 2007 – a fortement réduit ses objectifs de production pour le champ pétrolier de Tubarao Azul. En cessation de paiement, ployant sous une dette de 3,6 milliards de dollars due à ses seuls créanciers internationaux, OGX a demandé fin octobre son placement en redressement judiciaire et doit maintenant présenter un plan de restructuration aux créanciers.

OSXConstruction navale

Demande de placementen redressement judiciaire

Le constructeur naval brésilien OSX a demandé à être placé en redressement judiciaire auprès de la justice de Rio.Le Pôle d’intelligence logis-

tique Europe du Sud (Pil’es) a créé l’initiative “My logistic serious game”, un outil de pro-motion original. L’objectif évi-dent du “Serious game” est de communiquer sur une filière pas toujours bien connue et reconnue et de montrer en quoi consistent les métiers qui la composent de façon concrète et ludique pour retenir l’attention des jeunes et des adultes tous publics.

La première phase orienta-tion-information montre un en-trepôt où un jeune homme est guidé par un responsable d’unité qui lui indique les différentes tâches à accomplir au sein d’une usine logistique. Cette première phase, réalisée en partenariat avec l’INSA-Lyon, la Carsat, l’AFT a nécessité un investisse-ment d’environ 100.000 euros dont 50 % pris en charge par la Région Rhône-Alpes et le solde pour moitié réparti entre le Pil’es et l’AFT-Iftim.

“Il a fallu plus de 250 heures de chercheurs-ingénieurs et 350 heures pilotées par des

étudiants pour construire cette étape”, explique Pierre-Luc jacquot, délégué général du clus-ter. Cette première phase est dis-ponible et gratuite sur le site des partenaires, ce qui ne sera pas le cas de la seconde phase qui sera axée sur la formation et le perfec-tionnement et réalisée à l’atten-tion des professionnels.

“Cette initiative est une pre-mière en son genre en matière de logistique. Elle utilise les nouvelles technologies à travers un concept innovant. Elle peut susciter des vocations grâce à un langage positif. Le “Serious game” sera proposé aux éta-blissements scolaires qui font de la formation Transport dans le cadre de la convention qui lie l’Éducation nationale au groupe AFT”, précise Pierre-Luc Jacquot, qui estime que ce “Serious game” original et dupli-cable à d’autres filières et dans d’autres villes devrait largement faire école. La deuxième étape devrait être opérationnelle en 2016.

Annick BéRouD

Pil’es Logistique

une innovation en matière de promotion

Le pôle d’intelligence logistique-Europe du Sud, le Pil’es, est l’initiateur du projet de “Serious game” labellisé par le cluster logistique Rhône-Alpes. La phase 1 de ce dossier a récemment été présentée à Lyon.

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4 - Mercredi 13 novembre 2013 - l’antenne InternationalL’arabica dégringole à son plus bas en sept ans

Les cours du café ont plongé, l’arabica touchant même un plus bas en sept ans, tandis que les prix du sucre reculaient et que ceux du cacao se consolidaient. L’or et l’argent, eux, ont chuté après de bons chiffres américains

OR/ARGENT - Les prix de l’or et de l’argent ont chuté en fin de semaine, pénalisés par la publication de chiffres bien meilleurs qu’attendu sur la croissance et le marché du travail aux États-Unis.

“Les opérateurs ont lâché l’or comme une balle de plomb après les données sur l’emploi (américain), de peur que la Réserve fédérale américaine (Fed) com-mence le ralentissement de ses mesures d’aides” pro-chainement, a expliqué David Madden, analyste d’IG.

L’économie américaine a créé 204.000 emplois nets en octobre alors que les analystes en attendaient deux fois moins, ce qui a conduit les investisseurs à parier sur un retrait anticipé des mesures d’aides de la Fed.

En effet, les injections de liquidités de la Fed (à hau-teur de 85 milliards de dollars par mois) ont tendance à diluer la valeur du dollar et font craindre une augmenta-tion de l’inflation à long terme, deux éléments qui pous-sent les investisseurs vers la sécurité que représente l’or.

Par ailleurs, les fondamentaux du marché de l’or ne permettent pas de soutenir le cours du métal jaune en ce moment.

“La cruciale saison indienne des fêtes semble avoir été l’une des plus faibles en termes de demande (d’or) depuis des années (...). Des vendeurs locaux parlent de ventes en baisse de jusqu’à 50%”, a indiqué Tom Kendall, analyste chez Crédit Suisse.

En Inde, premier consommateur mondial d’or, la saison des fêtes traditionnelles et des mariages est nor-malement une période de forte consommation de métal jaune. Mais depuis le début de l’année, les autorités in-diennes ont fortement relevé les droits de douanes sur le métal précieux, pour tenter de réduire le déficit extérieur du pays.

Sur le London Bullion Market, l’once d’or a terminé à 1.285,50 dollars, contre 1.306,75 dollars le vendredi précédent.

L’once d’argent a clôturé à 21,70 dollars, contre 21,75 dollars sept jours auparavant.

PLATINE/PALLADIUM - Le palladium a atteint mercredi un plus haut depuis plus de deux mois et demi, à 764,55 dollars l’once, porté par une hausse des ventes de voitures aux États-Unis.

Selon le cabinet Autodata, 1,2 million de voitures ont été écoulées aux États-Unis en octobre, soit un bond de 10,6% sur un an.

Plus des deux tiers de l’offre mondiale de palladium sont utilisés pour la construction de pots catalytiques, principalement pour les voitures destinées aux marchés américains et chinois.

Sur le London Platinum and Palladium Market, l’once de PLATINE a fini à 1.446 dollars, contre 1.453 dollars une semaine auparavant.

L’once de PALLADIUM a clos à 757 dollars, contre 737 dollars il y a sept jours.

MÉTAUX DE BASE - Les prix des métaux indus-triels échangés sur le London Metal Exchange (LME) ont terminé la semaine en baisse, plombés par une hausse du dollar après le relèvement surprise du taux directeur en zone euro et les bons chiffres du marché du travail américain.

Ces chiffres publiés vendredi ont fait nettement re-bondir le dollar puisqu’ils ont conduit les investisseurs à parier sur un retrait anticipé des mesures d’aides de la Réserve fédérale américaine (Fed).

Les métaux de base libellés en dollars ont donc pâti du renforcement du billet vert, qui les rend plus coûteux pour les investisseurs munis d’autres devises.

L’aluminium a ainsi atteint vendredi un plus bas depuis six semaines (à 1.803,50 dollars la tonne) et le zinc depuis un mois (à 1.890 dollars) tandis que le plomb et le nickel ont touché des minimums depuis trois se-maines, à respectivement 2.126 dollars et 13.901 dollars.

Le cuivre avait quant à lui atteint mercredi un plus bas en un mois, à 7.093 dollars la tonne, en raison de ventes automatiques déclenchées par le passage de la barre des 7.100 dollars, a-t-on expliqué chez le courtier Triland Metals.

Les métaux avaient déjà souffert jeudi de la déci-sion surprise de la Banque centrale européenne (BCE) d’abaisser son taux directeur à 0,25% pour contrer le ralentissement de l’inflation dans la zone euro.

“Cela pose de nouvelles questions sur la solidité de la reprise économique de la zone euro, ce qui, combiné avec le renforcement du dollar, a pesé sur les métaux de base”, a expliqué Walter de Wet, de Standard Bank.

Enfin, les opérateurs du marché des métaux atten-daient les conclusions de la réunion de la direction du Parti communiste chinois, qui s’est réunit pendant quatre jours à Pékin (de samedi à hier).

“Des décisions politiques majeures devant être prises, nous nous attendons à ce que certaines aient un impact sur le marché” des métaux, ont prévenu les analystes de

Triland Metals. La Chine est le premier consommateur mondial de métaux de base, utilisés à grande échelle pour l’urbanisation et le développement des infrastruc-tures dans le pays.

L’étain a marqué jeudi un plus bas depuis près de deux mois, à 22.426 dollars la tonne, alors que les ex-portations indonésiennes semblent repartir.

Le cours de l’étain avait atteint début octobre un plus haut en six mois, après une chute de 80% des exporta-tions d’Indonésie (premier exportateur mondial).

Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s’échangeait à 7.115 dollars vendredi, contre 7.289,25 dollars le vendredi précédent.

L’aluminium valait 1.803,75 dollars la tonne, contre 1.871 dollars.

Le plomb valait 2.128 dollars la tonne, contre 2.202,50 dollars.

L’étain valait 22.850 dollars la tonne, contre 22.925 dollars.

Le nickel valait 13.912 dollars la tonne, contre 14.668 dollars.

Le zinc valait 1.891 dollars la tonne, contre 1.960,75 dollars.

SUCRE - Les prix du sucre sont tombés jeudi à des plus bas depuis le 30 septembre, à 479,2 dollars la tonne à Londres et à 17,93 cents la livre à New York.

“Les prix continuent de baisser puisqu’il y a toujours beaucoup de sucre disponible sur le marché mondial, malgré les problèmes logistiques au Brésil”, a expliqué Jack Scoville, analyste chez Price Futures Group.

Selon les estimations de l’Organisation inter- nationale du sucre (ISO), le marché mondial du sucre sera en excédent d’offre pour la quatrième saison consé-cutive en 2013/2014, de 4,502 millions de tonnes.

À Londres, la tonne de SUCRE BLANC pour livrai-son en mars valait 481,50 dollars, contre 488 dollars le vendredi précédent.

À New York, la livre de SUCRE BRUT pour livraison en mars valait 18,08 cents, contre 18,34 cents sept jours auparavant.

CACAO - Les prix du cacao se sont consolidés en légère hausse, après avoir accusé un repli la semaine dernière et avoir atteint des plus hauts en deux ans mi-octobre.

Pour les analystes de Commerzbank, les prix de la fève brune ont bénéficié d’une forte chute des stocks de cacao de la bourse ICE Futures US (au plus bas en dix mois), signe d’une demande vigoureuse, et d’une baisse des exportations indonésiennes.

L’Indonésie est le troisième producteur mondial de cacao, après la Côte d’Ivoire et le Ghana.

A Londres, la tonne de CACAO pour livraison en mars valait 1.706 livres sterling, contre 1.689 livres ster-ling le vendredi précédent.

A New York, la tonne pour livraison en décembre valait 2.667 dollars, contre 2.653 dollars sept jours plus tôt.

CÉRÉALES/SOJA - Les prix du maïs et du blé ont baissé à Chicago, tandis que ceux du soja ont augmenté, portés par une révision inattendue à la baisse des stocks mondiaux par le ministère américain de l’Agriculture (USDA).

Avant la publication du rapport sur l’offre et la de-mande mondiales (Wasde) en 2013/2014, le prix du soja était déjà soutenu par “des exportations plus élevées que prévues”, a fait remarquer Rich Nelson, de la so-ciété de courtage Allendale.

Les stocks américains de l’oléagineux, alors que la récolte est proche de la fin aux États-Unis (86 % des surfaces cultivées), ont été révisés à la hausse, mais les stocks mondiaux ont eux été revus à la baisse à cause de réserves moindres au Brésil, doublé par les États-Unis, qui ont repris leur place de premier producteur mondial.

“Les chiffres n’étaient pas haussiers pour le maïs et le blé, car les estimations des stocks mondiaux de ces céréales sont plus élevées que prévu”, note Michael Zuzolo, de Global Commodity Analytics and Consulting. “Par contre, le marché ne s’attendait pas à ce que les stocks de soja soient plus bas”.

Ce rapport de l’USDA était “scruté de près”, selon Dewey Strickler de Ag Watch Market Advisors, car il comprend les données des deux mois précédents. La dif-fusion du rapport d’octobre avait en effet été annulée, en raison du blocage budgétaire qui a paralysé les services publics américains pendant deux semaines.

l’USDA a par ailleurs revu à la hausse ses prévisions de production mondiale de maïs et de soja par rapport à septembre. Les autorités ont en revanche révisé à la baisse celle de blé, tout en soulignant le bon niveau de stocks en céréales sous l’effet d’une baisse des exporta-tions et de la consommation.

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre, le contrat de référence sur le marché, a clôturé à 4,2625 dollars à la mi-séance vendredi contre 4,2725 dollars en fin de semaine précédente (- 0,23 %).

Le boisseau de blé pour la même échéance s’est établi à 6,4950 dollars contre 6,6775 dollars le vendredi préédent (- 2,73 %).

Le boisseau de soja pour livraison en janvier, le contrat le plus échangé, a fini à 12,9600 dollars contre 12,5150 dollars ma semaine précédente (+ 3,55 %).

COTON - Le prix du coton a connu un léger rebond à New York, alors qu’un fort mouvement de spéculation a semblé se calmer après que le coton a atteint des plus bas en plus de neuf mois.

“Le dernier rapport de la CFTC (l’Autorité améri-caine de régulation des produits dérivés, ndlr) montre que c’était bien d’intenses ventes spéculatives qui avaient poussé les prix plus bas” ces dernières semaines, indi-quent les analystes de la société Plexus Cotton Limited.

Mais la tendance a commencé à s’inverser alors que “les spéculateurs se sont beaucoup moins engagés” et que “la spéculation à la vente s’est calmée”, disent-ils.

Par ailleurs, les chiffres du rapport du ministère amé-ricain de l’agriculture (USDA) sur l’offre et la demande mondiales, publiés vendredi en milieu de journée, n’étaient “pas trop baissiers”, selon Sharon Johnson, de KCG Futures.

Ceux-ci ont montré une hausse relativement peu im-portante de la production aux États-Unis (de 2 %, soit 200.000 balles) et “une révision peu significative de la production et de la demande mondiales”, selon l’ex-perte. “Les prévisions de production ont été revues à la baisse pour la Chine et la Zambie, mais à la hausse pour les Etats-Unis, le Brésil et la Grèce”, note l’USDA.

La livre de coton pour livraison en décembre, le contrat le plus échangé, a terminé à 76,88 cents vendre-di contre 76,58 cents le vendredi précédente (+ 0,39 %).

L’indice Cotlook A, moyenne quotidienne des cinq prix du coton les plus faibles sur le marché phy-sique dans les ports d’Orient, valait 85,05 dollars les 100 livres contre 84,90 dollars la semaine précédente.

En vedette…CAFÉ

Sous le poids d’une offre pléthorique, les cours du café sont tombés à des plus bas depuis plusieurs années jeudi, l’arabica atteignant à New York un mi-nimum depuis le 19 octobre 2006, à 100,95 cents la livre, et le robusta marquant à Londres un plus bas depuis le 10 juin 2010, à 1.431 dollars la tonne.

Les cours du café ont diminué de 24 % à Londres et de 31 % à New York depuis le début de l’année, touchant régulièrement depuis cet été des plus bas depuis quelques années.

“La perspective d’une récolte record de café au Brésil continue de peser sur les prix – une récolte de 60 millions de sacs (de 60 kilos) est attendue lors de la saison prochaine”, ont expliqué les analystes de Commerzbank.

Cette saison, le Brésil, premier producteur et ex-portateur mondial de café (principalement d’ara-bica), attend déjà une récolte record pour une année creuse de son cycle biennal de culture caféière, à 47,54 millions de sacs de 60 kilos.

En plus, la Colombie et le Vietnam devraient éga-lement avoir des récoltes records.

“En raison de ces bas prix, beaucoup de pro-ducteurs pourront difficilement couvrir leurs coûts désormais, ce qui voudra dire moins d’entretien des plants de café, ce qui limitera l’offre de café à moyen terme”, ont prévenu les experts de Commerzbank.

Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en janvier valait 1.457 dollars vendredi, au même niveau que le vendredi précédent.

Sur le ICE Futures US à New York, la livre d’ara-bica pour livraison en décembre valait 103,70 cents, contre 105,05 cents sept jours auparavant.

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