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Novembre 2004 Chères lgn}montaines, chers lgn}montains, depuis le 8 octobre dernier, j'ai l'honneur d'être votre nouveau maire. Ces nou - velles responsabilités m1nspirent fierté certes, mais aussi humilité devant 11m- portance de la charge qui est désormais la mienne. Nicolas About restera a tout jamais le bâtisseur de notre ville. Il laissera son empreinte indélébile dans chaque quar- tier, chaque rue, chaque square. On ne le remerciera jamais assez pour tout ce qu'il nous a donné, et aussi pour ce qu'il nous a évité. le meilleur hommage que nous pou - vons lui rendre est de poursuivre son tra - vail dans la sérénité, dans l'union, dans la détermination, dans la créativité. Tel est mon objectif aujourd'hui. Je peux compter sur une équipe munici- pale motivée et expérimentée, une ad - ministration communale de qualité, des conseils de quartier consciencieux, des associations responsables et sur une po- ptllation participative. Oeuvrant pour cette commune depuis 18 ans, je me suis toujours plernement investi dans chaque dossier et ma pré- sence sur le terrain est le gage de ma vo- lonté d'être proche de vous. Aujourd'hui, je m1nscris dans la conti - nuité et dans la durée pour que Monti- gny reste une ville de référence, une ville chacun a sa place, une ville de coeur, une ville qui nous va bien. Le maire, Michel LAUGIER - t Départ NICOLAS ABOUT QUITTE LA SCÈNE t Handicap RETOUR SUR UNE SEMAINE D'ÉVÈNEMENTS page4 pages Set 17 t Glisse UNE PATINOIRE AU CENTRE VILLE page6 •·' Le journal de Montigny-le-Bretonneux Connectez-vous Les conseils de quartier sont une tradition à Montigny ils fonctionnent depuis 1989. Qui sont les acteurs de ces outils de démocratie locale qui font le lien entre les citoyens et la mu niel· pa lité 7 Quels sont leurs r61es 7 L'ignymontain vous fait découvrir que, contrairement à certaines Idées reçues, la décision reflète souvent la réalité du terrain. Notre dossier de 8 pages en encart spécial Nouveau maire, nouvelle ère Michel Laugier a été élu maire de Montigny le 8 octobre dernier par le conseil municipal, à la suite de la démission de Nicolas About. Compte-rendu et portrait. pages3et4 t Loisir 16 SALLES DE CINÉMA LIVRÉES LE 10 NOVEMBRE page 15 t Spectacle MICHEL BOUJENAH À LA FERME DU MANET page 16 t Base bali LESCOUGARS FONT L'HISTOIRE page 18 t Course à pied SACRÉ PARCOURS ! page 19 L'ignymontain, fe journal de Montigny-le-Bretonneux • Hôtel de Ville - 66, rue de la mare-aux-carats 78180 Montigny-le-Bretonneux- tél: 01 39 30 31 32 ·fax : 01 39 30 31 33- mel: journal®montigny78.fr retrouvez chaque mois l'lgnymontain en ligne sur le site internet de la ville http :// www.montigny78.fr -t -t

Le journal de Montigny-le-Bretonneux Connectez-vous · 2011-10-21 · associations responsables et sur une po ptllation participative. Oeuvrant pour cette commune depuis 18 ans, je

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Page 1: Le journal de Montigny-le-Bretonneux Connectez-vous · 2011-10-21 · associations responsables et sur une po ptllation participative. Oeuvrant pour cette commune depuis 18 ans, je

Novembre 2004

Chères lgn}montaines, chers lgn}montains, depuis le 8 octobre dernier, j'ai l'honneur d'être votre nouveau maire. Ces nou­velles responsabilités m1nspirent fierté certes, mais aussi humilité devant 11m­portance de la charge qui est désormais la mienne.

Nicolas About restera a tout jamais le bâtisseur de notre ville. Il laissera son empreinte indélébile dans chaque quar­tier, chaque rue, chaque square. On ne le remerciera jamais assez pour tout ce qu'il nous a donné, et aussi pour ce qu'il nous a évité.

le meilleur hommage que nous pou­vons lui rendre est de poursuivre son tra­vail dans la sérénité, dans l'union, dans la détermination, dans la créativité. Tel est mon objectif aujourd'hui.

Je peux compter sur une équipe munici­pale motivée et expérimentée, une ad­ministration communale de qualité, des conseils de quartier consciencieux, des associations responsables et sur une po­ptllation participative. Oeuvrant pour cette commune depuis

18 ans, je me suis toujours plernement investi dans chaque dossier et ma pré­sence sur le terrain est le gage de ma vo­lonté d'être proche de vous. Aujourd'hui, je m1nscris dans la conti­nuité et dans la durée pour que Monti­gny reste une ville de référence, une ville où chacun a sa place, une ville de coeur, une ville qui nous va bien.

Le maire, Michel LAUGIER

L~ ~~tG:-~~.._:

--=\~' t Départ NICOLAS ABOUT QUITTE LA SCÈNE

t Handicap RETOUR SUR UNE SEMAINE D'ÉVÈNEMENTS

page4

pages Set 17

t Glisse UNE PATINOIRE AU CENTRE VILLE

page6

•·'

Le journal de Montigny-le-Bretonneux

Connectez-vous

Les conseils de quartier sont une tradition à Montigny où ils fonctionnent depuis 1989. Qui sont les acteurs de ces outils de démocratie locale qui font le lien entre les citoyens et la mu niel· pa lité 7 Quels sont leurs r61es 7 L'ignymontain vous fait découvrir que, contrairement à certaines

Idées reçues, la décision reflète souvent la réalité du terrain. Notre dossier de 8 pages en encart spécial

Nouveau maire, nouvelle ère

Michel Laugier a été élu maire de Montigny le 8 octobre dernier par le conseil municipal, à la suite de la démission de Nicolas About. Compte-rendu et portrait.

pages3et4

t Loisir 16 SALLES DE CINÉMA LIVRÉES LE 10 NOVEMBRE

page 15

t Spectacle MICHEL BOUJENAH À LA FERME DU MANET

page 16

t Base bali LESCOUGARS FONT L'HISTOIRE

page 18

t Course à pied SACRÉ PARCOURS !

page 19

L'ignymontain, fe journal de Montigny-le-Bretonneux • Hôtel de Ville - 66, rue de la mare-aux-carats 78180 Montigny-le-Bretonneux- tél: 01 39 30 31 32 ·fax : 01 39 30 31 33- mel: journal®montigny78.fr retrouvez chaque mois l'lgnymontain en ligne sur le site internet de la ville http ://www.montigny78.fr

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SOMMAIRE page 3 ACTU :

Michel Laugier : nouveau Maire dans la continuité. Nouvelle municipalité.

page4ACTU: Nicolas About quitte la scène locale.

page 5 ACTU: Bilan de la semaine du handicap- Promo des bacheliers 2004 - La Cavalcade 2006 : ça tourne ! - En bref.

page 6 ACTU: La sécurité routière s'expose à l'Espace Saint Quentin - Fan de glisse, à vos patins ! - Les nouveaux habitants découvrent leur ville -Bourses aux jouets- En bref.

pagn à 14 DOS SI ER : Vos conseils de quartier : les voix de la dé­mocratie de proximité.

page 15 ECONOMIE : Bientôt la 11

" séance d'UGC- Wincor-Nixdorf s'implante au Pas du Lac - SQY Scanner ser­vice médical supplémentaire sur la ville- En bref.

pages 16 et 17 CULTURE : Les Amazones, premier succès de la saison -Inauguration de la salle Gauguin - Michel Boujenah et Noche Boliviana à l'affiche en novembre - Retour sur les spectacles de la semaine du handicap- Tribunes des groupes du Conseil municipal - En bref.

pages 18 et 19 : SPORT Régis Harel : retour d'Athènes - Doublé his­torique des Cougars- Résultats de Parcourir Montigny- Le SMAC dans la foulée- En bref.

page 16 JEUX- ANNONCES Attention les résultats du jeu du mois d'oc­tobre se trouvent ci-dessous.

Collateral 2.003 (2.hoo) Thriller américain de Michael Mann avec Tom Cru ise, Jamie Foxx ... Max est taxi de nuit à Los Angeles. Un soir, il se lie d'amitié avec une dénommée Annie Farrell, une belle femme procureur montée à l'arrière de son véhicule. Quelques minutes plus tard, c'est au tour de Vincent businessman, de monter dans le taxi. Pour 6oo dol­lars, Max accepte de lui louer ses s-enlices jusqu'au pe­tit matin. Premier arrêt. Vincent entre dans un im­meuble. Un coup de feu éclate aussitôt, un corps plonge dans le vide, s'écrasant sur le toit du taxi.

MER 3{11 (17h3o), VEN 5/11 (2.0h3o) SAM 6{11 (2.0h30) DIM 7{11 (2.0h30)

Gang de requins 2.003 (1h40) Film d'animation américain de Eric Bergeron, Vicky Jenson, Rob Letterman avec Will Smith, Robert De Niro, Renée Zellweger Oscar, poisson bavard et affabulateur, invente un énorme mensonge. Il affirme qu'il est le défenseur de la Barrière de corail. Cela aura pour effet de le pro­pulser, bien malgré lui, au rang de héros. Mais l'his­toire d'Oscar va vite prendre l'eau. Mais devient-on un héros si facilement ?

MER 3/11 (2.oh30), SAM 6{11 (18hoo) DIM 7{11 (15hoo{18hoo)

Connaissance du Monde: CARAIBES LUN 8{11 (14ho0{2.0h30)

Un long dimanche de fiançailles 2.004 (2.h14) Drame américain de Jean-Pierre Jeunet avec Audrey Tautou, Gaspard Ulliel, Albert Du pontet En 1919, Mathilde a 19 ans. Deux ans plus tôt, son fiancé Manech est parti sur le front de la Somme. Comme des millions d'autres, il est "mort au champ d'honneur". Pourtant, Mathilde refuse d'admettre cette évidence. Si Manech était mort, elle le saurait. De faux espoirs en incertitudes, elle va démêler peu à peu la vérité sur le sort de Manech. MER 10/11 (17h00{2.0h30), JEU 11/11 (17h00/2.0h30)

VEN 12.{11 (2.0h3o), SAM 13{11 (2.0h30) DIM 14/11 (17h00{2.0h30)

Genesis 2.002. (1h2.o) Documentaire français de Claude Nuridsany, Marie Pérennou avec Sotigui Kouyate Un griot africain raconte la création du monde. Une histoire à dormir debout, comme tous les contes. La naissance de l'univers, la formation de la Terre, l'ap­parition de la vie, la sortie de l'eau, la conquête du pa-

URGENCE SAPEURS-POMPIERS: 18

POLICE SECOURS : 17

SAMU: 15

CENTRE DE SECOURS ET D'INCENDIE Tél. : 01 30 69 39 oo

POLICE MUNICIPALE Tél. : 01 30 57 57 57

TÉLÉSURVEILLANCE Tél. : 01 34 86 26 oo

COMMISSARIAT DE POLICE Tél. : 01 30 48 26 70 OU 17

GARDES DE NUIT MEDECINS

Tél. : 01 30 57 90 45 OU 15

PHARMACIES Commissariat

de Guyancourt Tél. : 01 30 48 26 70

CENTRE ANTI-POISON Té l. : 01 40 37 04 04

DÉPANNAGE D'URGENCE EDF Tél. : 01 30 50 88 54 GDF Té l. : 01 30 50 8o 72

SOS ENFANTS MARTYRS Té l. : o1 45 83 75 56

radis terrestre ... Une saga furieuse et pleine de rebon­dissements défile sous nos yeux.

DIM 14/11 (15hoo) LUN 15{11 (2.0h30)

• Ca mets de voyage • (Diarios de motocicleta ver­sion originale) 2.003 (2.ho6) Film historique chilien de Walter Salles avec Gael Gar­cia Bernai, Rodrigo De la Serna, Mercedes Moran En 1952., deux jeunes Argentins, Alberto Granado et Ernesto Guevara, partent à la découverte de l'Amé­rique latine. Ils débutent leur périple sur une vieille moto baptisée "La Puissante". La confrontation avec la réalité sociale et politique des différents pays visi­tés altère la perception que les deux amis ont du continent.

VEN 19{11 (2.0h30) SAM 2.0{11 (15hoo)

Allens vs predator 2.003 1h4o Film de science fiction américain de Paul Anderson avec Lance Henriksen, Sanaa Lathan, Raoul Bava Une mystérieuse onde de chaleur, émanant du coeur de la banquise, se propage à travers l'Antarctique. Pour étudier ce phénomène, Charles Bishop Weyland finance une expédition scientifique pilotée par Alexa Woods. Lors de celle-ci, dans la pyramide, les issues se referment brutalement sur plusieurs membres. Des Predators ret iennent captive une reine Alien dont ils livrent les descendants aux jeunes Predators lors de rituels.

MER 17{11 (2.0h3o), SAM 2.0{11 (2.0h30) DIM 2.1{11 (18hoo{l.oh3o)

Les Indes-tructibles SORTIE NATIONALE 2.003 Film d'animation américain de Brad Bird avec Lorie, Amanda Lear, Patrick Poivre d'Arvor ... Bob Paar était jadis l'un des plus grands super-héros de la planète. Tout le monde connaissait "Mr. Indes­tructible"!. 15 ans plus tard, Bob et sa femme, Hélène, sont rentrés dans le rang. Rongeant son frein, rêvant de repasser à l'action, Bob bondit sur l'occasion lors­qu'une mystérieuse convocation l'appelle sur une tle lointaine pour une mission top-secret.

MER 2.4/11 (17hoo{2.0h30), VEN 2.6{11 (2.0h3o) SAM 2.7{11 (17hoo{2.0h30), DIM 2.8{11 (17h00/2.0h30)

Plein tarif : 5,2.0€- Tarif réduit : 3,40€ Carnet de 10 places : 34€ ~ : 01 30 44 10 11 (r~pondeur) ou au 01 39 30 31 70 (Direction de la Culture).

La réponse au jeu du mois dernier était: LAVOISIER

Les gagnants sont: Lucie ANDRE, Romain COULON, Alexis DUCAROUGE, François LECLERC, Emilie PEREZ,

Kassandra PEYRATAUD, Arthur ROUYER, Sarah SCHOFFIT, Fabien TEYSSEYRE, Florence VILLART

L'lgnymontain, le journal de Montigny-le-Bretonneux

Directeur de la publication : Michel LAUGIER, maire Rédaction : 66, rue de la Mare aux Carats- 78180 Montigny-te-Bretonneux

Tél. : 0139 30 31 30 Fax : 01 39 30 31 33 courriel : joumal@montignY?S.fr

Directeur de la rédaction : Yann Pasco Rédaction : Y. Pasco, Sandra Duranteau, Elvire Dauberville Photos : Catherine Maraone, Yann Pasco Conception, mise en page : Y. Pasco Imprimerie: SEMIF HEBDOS : bd des Champs Elysées- 91002. Evry Cédex Distribution PTI Abonnement : 8,4€ pour 11 numéros- contactez le Journal ISSN : 1241-6053

Tir~ A 19 .000 exemplaires sur pap ier recyclé.

2

Samedi 6

Spectacle: •Michel Boujenah" 21h -Ferme du Manet

Du samedi 6 au dimanche 14

Exposition : "Tatoo painting" de Renaud Faucon Semaine 1oh-12h et week-end 10h-18h -Maison Félix

Lundi 8

Connaissance du monde : "Les Caraïbes" 14h et 20h3o - salle Jacques Brel

Mardi 9 Conférence d'histoire de l'art : "L'art japonais" 2oh - Conservatoire des arts

Coup de coeur : "L'opposé du contraire" (théâtre) 20h30 -salle Jacques Brel

Jeudi 11

Commémoration Rendez-vous à 10h45 - Salle Jacques Brel

du vendredi 12 au dimanche 14

Championnats départementaux d'escalade Centre sportif Pierre de Coubertin

Mardi 16

Conférence d'histoire de l'art : "Klimt (1862-1918)" 2oh - Conservatoire des arts

Samedi 20

Braderie livres et jouets du Secours Catholique de 10h à 17h - Tennis Pierre de Coubertin

Conférence en famille : "Henri Matisse : La tristesse du roi (1952)" 17h - Conservatoire des arts

,., rA E r

NAISSANCES GRANGE Martin DAGNET Thibault

2.6aoOt2.oo4 1S septembre 2.004

LEONIDAS Akilan SIMON Manon

os septembre 2004 20 septembre 2004

CHOLLET Romain GANDOIN Rayan

09 septembre 2.004 22 septembre 2.004

VEREQUE Clara NOURY Chloé

11 septembre 2.004 SHAHUL HAMEED

LANGEVIN Evan Thanzile

CUENDET Vincent 23 septembre 2004

MOVAHEDKHAH JOALLAND Esther

Enzo MEN EL Chloé

12 septembre 2.004 25 septembre 2004

DALLEMAGNE Alexis BIENACEL Tari

13 septembre 2004 BIENACEL Helda

BROUSSE Anaïs BODIN Simon

14 septembre 2.004 TOURBILLON Maïky

GIRARDIN Hanoï ID EL KAROUR Anis

15 septembre 2.004 2.7 septembre 2004

PACARY alice TRAORE Djibril

BDEOUI Maxime os octobre 2004

NETO Rachel VANDENMERSCH

CHAOUCH! Yanice Jean-Christophe

16 septembre 2004 ROT AT Lawrence

RA VAUX Alexandre MARLIERE Florian

2004

Du samedi 2.0 au dimanche 28

Exposition : "Dek vloaz goude" (10 ans après) de Elizabeth Welter Nicol semaine 10h30-12h et 13h30-19h, week-end 10h-12h et 16h-19h - Maison Félix

Mardi 23 Spectacle jeune public : "Trois contes du chat perché" 20h - Salle Jacques Brel

du dimanche 24 au mercredi,~ décembre

Salon des Arts de 14h à 18h - Ferme du Manet Remise des prix dimanche 28 à 17h

Exposition : "Le voyageur immobile" de Jean-Marc Lefebvre (invité d'honneur du salon des arts) horaires d'ouverture du Conservatoire des arts

Samedi 27

Bourse aux jouets de Montigny Inter Fa­milles 9h3o à 16h - Tennis Pierre de Coubertin

Remise des médailles du travail nh- Hôtel de ville

Spectacle (concert): "Maurane" 21h - Ferme du Manet

lundi 29

Connaissance du monde : "Himalaya" 14h et 20h30 - Salle Jacques Brel

Mardi 30 Conférence d'histoire de l'art : •Le mouve­ment Dada" 2oh - Conservatoire des arts

Du vendredi 3 au dimanche 5 décembre

Marché de Noël Vendredi et samedi 10h-2oh, dimanche 10h-19h Ferme du Manet

c ( v ( L RAJIImen 09 octobre 2.004 ' r "'r -o6 octobre 2.004 TANAS Kévin LENOIR Eloïse et O'BRIEN Mary 07 octobre 2004 LE CHEVALIER DECES Romain o8 octobre 2.004 23 septembre 2004 DORIGNY Lou

ROBIN Patricia 09 octobre 2004 24 septembre 2.004 BARROU Corentin

PROT Lucienne CORREA Noémie

Veuve DANY 10 octobre 2004 2.6 septembre 2.004 LE NOIR DE CARLAN

FERSANCOURT Philippine

Sabine os octobre 2.004

MARIAGES QUERAL-GASCON Edouarda

25 septembre 2004 09 octobre 2.004

GERVAIS Stéphane et GUYOT Ferdinand

AUBRAS Florence Jean

02. octobre 2.004 10 octobre 2.004

COU N Patrice et ROUSSEAU Jean-Luc

MENDY Priscille 11 octobre 2004

CHAARAOUI Zoubir RAULLINE Gustave

et AS KOURA Kheira 15 octobre 2.004 BAUDINIERE Simone

Si vous ne souhaitez pas que des informations d'état-civil vous concernant apparaissent dans cette rubrique, contacter L'ignymontain au : 01 39 30 31 31 ou mel : journal@)montigny78. fr.

collecte sélective des déchets ménagers

QUARTIERS

ORDURES MËNAGËRES

EMBALLAGES JOURNAUX/MAGAZINES

QUARTIERS

ENCOMBRANTS 1 fois par mois

DËCHETS TOXIQUES

Pas du Lac Plan de Troux Le Village La Sourderie St Quentin Plan de l'Eglise Le Manet Les Prés

mardi lundi mardi lundi samedi vendredi samedi vendredi

jeudi mercredi jeudi mercredi

Pas du Lac Plan de Troux La Sourderie St Quentin Plan de l' 'tllise Le Village Le Manet

Les Prés Rue A. de igny

mercredi 03 mercredi 10 mercredi 17 jeudi 18 jeudi 25 novembre novembre novembre novembre novembre

Collectes: le 3' samedi de chaque mois de 9h à 13h place Etienne Marcel, quartier St Quen­tin, le 3' mardi de chaque mois de 15h à 16h rue des Mouettes, quartier Pas du Lac et de 16h15 à 19h place Jacques Cœur, quartier la Sourderie.

GRAVATS Une déchetterie aux Ateliers municipaux (8, avenue des Frênes dans la zone de I'Observa-DËCHETS VERTS toi re) les samedis de 14h à 19h et les dimanches de 16h à 19h, ruu" mars au w novembre.

Justificatif de domicile demandé.

La permanence gratuite de l'AGENCE LOCALE POUR LA MAlTRISE DE L'ENERGIE se tient le 3• mercredi de chaque mols de 16h à 18h3o à l'Hôtel de Ville

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L'ignymontain www.molltignylS. fr "J ~

A la suite ae la démission ae Nicolas About inteiVenue fin septembre (voir page suivante), le Conseil municipal a porté son premier ac(joint Michel Laugier aans le fauteuil ae premier magistrat ae la ville le 8 octobre. une succession sans heurt et marquée, comme l'exprime le nouveau maire, au sceau ae la continuité.

Une municipalité quasi-inchangée

• Michel La ug 1er, nouveau aire de Montigny

1

. L'équipe d'adjoints et de conse il lers mun ic i­paux délégués élue le 8 octobre dernier l présente un visage pratiq uement iden­tique. Le secteur Jeunesse fera l'objet dé-

m Montigny a un nouveau maire. Le 8 oc­tobre dernier à l'Hôtel de vil le, le conseil municipal a porté Michel Laugier dans le fauteuil de premier magistrat de la v ille, au terme d'un vote sans su rprise à l'issue du­quel il a fait le plein des voix de la majorité. Cette élection est int ervenue à la suite de la décision de Nicolas About de démissionner d'une fon ction qu 'i l occu pa it depuis 27 ans (voir page suivante) . La transition n'est pas anodine, t ant la personnalité de Nicolas About a imprimé les années de mut ation de Montigny de peti t vill age f rancilien en ag­glomération urbaine. Les premiers mots de Michel La ugier dans son nouvea u fa uteuil ont d'ai lleurs été pour son prédécesseur, à qu i il a rendu un vibrant hommage avant d'incarner son action future dans la conti­nu it é. Témoin de cette volonté, la composi­tion de son équipe d'adjoints élue dans son sillage est quasiment inchangée.

Une page se tourne dans la solennité

L'atmosphère était lourde d'émotion dans la salle du Conseil municipal de l'Hôtel de ville le vendredi 8 octobre à 20h30, alors que Jean-Pierre Homont, doyen de l'assem­blée, ouvre une séance pas comme les autres, où le public est aussi en rang plus serré qu'à l'accoutumée. Il manque un hom­me autour de la table, et cette absence po­se une chape de plomb sur l'assemblée. Dans un premier courrier adressé au Préfet, puis un second à tous les lgnymontains, Ni-

Journaliste entré en politique

D'origine provençale, Michel Laugier, 48 ans, est un ancien journaliste entré en po­litique au côté de Nicolas About il y a près d'une vingtaine d'années. Après un détour de quelques années par la direction d'une grande entreprise d'affichage, il opère son retour à Montigny en tant que directeur de cabinet de Nicolas About. Collabora­teur proche et coordinateur de l'action des élus, homme de dossier tout autant qu 'ar­penteur du terra in, il entre alors dans le détail du fonctionnement de la collectivi ­t é. En 2001, il est élu premier adjoint de la municipa lit é, et fait ains i f igure de succes­seu r potentiel de Nicolas About. La page s'est donc écrit e en tout e logique à la dé­mission de ce dernier. Michel Laugier a tenté d'emporter l'élection cantona le face à Roland Nadaus, alors maire de Guyan­court, mais il a échoué de quelques voix. Grand amateur de football (il y fit ses classes journalistiques au micro de RMC) et en particulier de I'OM, mari d'Agnès et père de Marion et Matthieu, il réside dans le quartier du Village.

Michel Laugier est devenu maire de Montigny en succèdant à Nicolas About.

colas About a donné les raisons d'une dé­mission. L'incontournable personnalité po­litique qui a marqué trente années d'histoi­re de la ville y explique que selon lui, l'heu­re est venue de passer le relais. En ce 8 oc­tobre, le Conseil municipal doit tourner une page vers l'avant sans regarder le passé. Le silence assourdit la salle alors que Jean-Pier­re Homont rend un hommage autant pol i­tique qu'humain au maire sortant, avant d'appeler à l'élection du successeur. A bulle­tins secrets, l'assemblée désigne sans coup férir l'un ique cand idat déclaré. M ichel Lau­gier est officiellement élu maire de Monti­gny par les 33 voix de la majorité et les 6 abstentions de la minorité. "Je suis un hom­me de contact, de terrain, de dialogue et de

conviction. Pendant 10 ans, j'ai été présent tous les jours de l'année à n'importe quelle heure du jour et de la nuit au service des ha­bitants. C'est fort de cette expérience que j'engage avec mon équipe la v ille dans un nouveau chapitre de son histoire". La suite de la séance appelle à l'élection des adj oints, conseillers municipaux délégués et représentants de la Municipalité au sein des instances et établissements partenaires de la collectivité. Le déroulement des tours de scrutin démontre la démarche de conti nui­té d'une mun icipal ité quasiment identique à la précédente (voir ci-contre). Lorsque vers 23h, Michel Laugier lève sa première séance en tant que maire de Montigny, les choses sont en ordre de marche.

sormais d'un travail coordonné et co llabo­ratif entre plusieurs élus, alors qu'un sec­teur Enfance est créé. Aux termes de la loi sur l'intercommunalit é, Montigny délèg ue­ra en outre 8 représentants issus du conseil municipal.

1" adjoint: Xavier BO NVARLET Personnel et Formation - Affaires économiques et générales

, 2' adjoint: Suzanne BLANC Enseignement

3' adjoint : Marie-Noëlle THAREAU Act ion Sociale- Politique de la Ville

4' adj oint : Pierre LE GUÉRIN EL Culture

5' adjoint : Armelle AUBRIET Finances - Nouvelles Technologies

6' adjoint: Elisabeth LEFÈVRE Petite Enfance

Ir adjoint: Pierre PAILLAS Sports

8' adjoint: Jean-Luc OU RGAUD Evènementiel - Communication

9' adjoint : Jean-Pau l BOISTEAU Logement

10' adjoint: Jean-Paul ANDRÉ Voirie - Circula tion et Sécurité Routière

11 ' adjoint : Jean-Pierre DAUVE RG NE Chargé des quartiers - Démocratie Locale

12' adjoint: Jean-Pierre HOMO NT Vie des quartiers - Sécurité

13' adjoint: Jean-Pierre PLUYAUD Chargé de l'intercommunalité- Tra vaux et bâti­ments

Michèle PARENT Conseiller municipal délégué à la Jeunesse et aux Jumelages

Muriel MONTERO Conseiller municipal délégué à l'Enfance

Jean-Luc GRATTEPANCHE Conseiller municipal délégué à l'Urbanisme et au Cadre de Vie.

Les délégués de Montigny à la Communauté d'Agglomération : Michel LAUGIER, Jean-Pierre PLUYAUD, Armel­le AUBRIET, Jean-Paul BOISTEAU, Pierre LE GUËRINEL, Marie-Noëlle THAREAU, Monique VIENNA, Bruno BOUSSARD.

"Dans une vi lie de référence, je veux inca rn er la continuité"

L'ignymontain : c'est une rude tâche que celle de succéder à Nico­las About, qui a imprimé sa per­sonnalité à près de trente ans de vie ignymontaine. Comment abor­dez-vous cette épreuve ?

enquête de l'Express caracté­risait récemment comme la ville où l'on vit le mieux dans les Yvelines. Nicolas About s'est battu pendant ses man­dats successifs pour év iter les ghettos que voulaient impo­ser les aménageurs. Il a su ré­sister aux attaques de l'inter­communalité lorsque celles-ci n'avaient pour objet que de pénaliser notre commune.

Michel Laugier : comme vous le dites vous-m ême, j'ai bien conscience qu 'on ne remplace pas un homme de la dimension de Ni­colas About , on lui succède. Même si j'ai travaillé à ses côtés depuis plus de quinze ans, il n'est pas dans mes intentions d'oser la moindre comparaison. Ma volonté est, dans un style différent, de poursuivre l'oeuvre qu'il nous laisse. Michel Laugier(ic/ en 1989) partage un tong parcours avec Nicolas About,

Je com pte sur mon éq ui pe municipale pour faire preuve du même engagement, de complémenta rité et de solida­rité, autant et même plus

qu'avant.

L'ignymontain : vous avez fait le ~ Montfgny-te·Bretonneux, au Conseil Général aes Y\lellnes et au Sénat.

plein des voix de votre majorité. Votre élection va-t-elle boule­verser les choses ?

Michel Laugier : en parfait accord avec toute mon équipe muni­cipale, j'assume désormais les responsabilités de maire dans un esprit de continuité. Il y a un nouveau capitaine, mais le navire est le même, l'équipage est identique et le cap reste inchangé. Ni­colas about a été la bâtisseur de notre v ille. Il a accompagné le v illage de Montigny dans sa formidable expansion . 1300 habi­tants en 1977, 36ooo aujourd 'hu i pour la si xième vi lle des Yve­lines, une ville respectée, une vill e qui fait des envieux et qu'une

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L'ignymontain : c'est aussi une victoire particulière pour vous.

Michel Laugier : j'entame cette tâche avec mon envie de faire honneur à ce lui qui m'a précédé, avec ma capacité de travail et ma détermination. J'ai aussi forcément une pensée forte pour mon épouse et mes deux enfants, qui ont compris que mon nou­vel engagement allait m'éloigner davantage. Il s savent que mon choix est dicté par l 'envie de mener à bien une mission publique au service des lgnymonta ins et de ce terri toire qui nous est cher. La route est longue, parfoi s difficile, mais la nature de la mission est toujours exalta nte.

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~ L'ignymontain www.montigny78.fr

rrll faut savoir s'en aller quanet son tour est venu". Nicolas About a pris son etestin en main après 27 années au service ete Montigny, en etécietant ete etémissionner ete son poste ete maire. Il choisit ete se consacrer plus à sa fa­mille et à son manetat au Sénat où il continue ete présieter la commission etes Affaires Sociales.

Nicolas About quitte la scène locale

En 1988, Nicolas About reçoit l'Etoile d'or européenne pour sa ville. Un prix parmi d'autres pour une commune citée en réfé­rence en ville nouvelle et aans les Yvelines.

La nouvelle est tombée sans préavis et sans faux-semblant, à l'image d'un personnage et de son parcours

politique. Nicolas About a tranché dans

le vif, sans demi-mesure. Le 30 septembre dernier, il a annoncé que le Préfet avait ac­cepté sa démission de maire de Montigny et de membre de la Municipalité. Quelques lignes signifiant le terme de son parcours au service d'une ville et d'un territoire aux­quels il a beaucoup donné. Il s'en est expli­qué auprès de chaque lgnymontain par le biais d'une lettre adressée dans tous les foyers, avant d'agir promptement. Person­ne ne lui contestera les raisons qui ont été les siennes dans ce choix. Une volonté de donner la priorité à ceux qui lui sont chers à des moments où ils ont plus que jamais be­soin de lui, de poursuivre son parcours par-

)eu ne et sémillant édile politique aevenu maire ae Montigny à 2 7 ans, Nicolas About aevient éga­lement député un an plus tara en bousculant les conservatismes aans les Yvelines. L'homme po­litique est lancé. Par aetà tes victoires et tes défaites, il restera (idèle à Montigny.

L'hom me de caractère Son attachement à une ville qui l'a accueilli comme jeune médecin il y a plus de trente ans, Nicolas About n'a en fait jamais cessé de le démontrer par des prises de position sans concession. Il situe d'ailleurs son en­trée sur la scène politique ignymontaine en réaction au projet immobilier grandilo­quent de Ricardo Bofill aux Arcades du Lac, dans les années 70. "Nous avons réussi à in­fléchir certains aspects du 12rogramme pour en limiter les excès prévisibles." Déjà, il n'hésite pas à mettre sa démission dans le poids de la décision. Sans concession non plus, sa décision de construire le centre sportif Coubertin aux Prés au milieu des années 8o l'oppose au Syndicat d'Agglomération Nouvelle, l'orga­nisme censé être l'aménageur exclusif mais jugé peut volontariste pour équiper Monti­gny. L'épisode vaudra au maire de disputer une belle partie d'échecs avec le Préfet,

mais sur le terrain, le chantier est initié et réalisé sans délais. A cette époque, Nicolas About ne cachera pas non plus les réserves que lui inspirent le projet de centre com­mercial régional, enterré et selon lui peu at­tractif. Il n'hésitera pas à le dire haut et fort dans un discours détonnant devant Francis Bouygues et le parterre d'officiels réunis pour l'inauguration. Du caractère et de la ténacité, il lui en fau­dra aussi pour impulser la dynamique au­tour de la réhabilitation en résidence mo­derne et fonctionnelle du foyer Sonocotra, aux Prés dans les années 1990, pour limiter les nuisances de la balafre environnemen­tale constituée par la Fu (avenue du Géna­ral Leclerc) entre le Plan de Troux et la Sourderie-Nord, ou plus récemment pour décider la fermeture du CV7 dans le bois du Manet pour préserver la sécurité dans les quartiers limitrophes.

Lors ae l'inauguration au Centre commercial régional aans les années 80, Nicolas About n'hési­te pas à apporter une note aissonnante aans un concert peu critique aevant un parterre conauit par Francis Bouygues (3' à aroite). Les choix ae construction contestables que le maire entrevoit alors, comme l'enfouissement excessif au centre, seront repris 15 ans plus tara lorsque l'exten­sion au site sera à l'ordre au jour.

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lementaire en bataillant autour de convic­tions qu'il garde chevillées au corps. "Je pen­se qu'il faut savoir être libre et partir lorsque le temps semble venu. J'ai beaucoup participé à l'expansion de ma ville. La pério­de qui arrive est un autre temps, qui doit être administré par d'autres".

Yprema et les dealers, deux regrets pour la ville Un dossier inachevé, qui résonne comme un regret, dévoile beaucoup du caractère trem­pé d'un maire qui a beaucoup "mouillé la chemise" pour sa ville. Souvent sans s'ac­commoder d'un consensus mou et sans contenu, dans la droite ligne d'un esprit de convictions fortes. Nicolas About part sans avoir pu résoudre le problème de la présen­ce du concasseur Yprema le long de l'avenue des Prés. C'est pour lui un véritable regret de ne pas être parvenu "à obtenir le départ d'une entreprise qui pollue la ville et les poumons de ses habitants, et dont on se rendra peut-être compte trop tard et dans des années que ce fut un véritable scandale pour les habitants et la santé publique." Aussi tranchant, Nicolas About ne cache pas qu'il aurait aussi voulu voir une vraie traque des dealers se mettre en oeuvre, "mais mal­gré les efforts des élus, la police et la justice ne bougent pas". Il part en prenant soin d'assurer la succes­sion. Son équipe municipale a porté son pre­mier adjoint Michel Laugier dans la fonc­tion le 8 octobre dernier (voir page précé­dente). Ce dernier inscrit l'action de la nou-

velle municipalité dans la continuité. Sur le plan politique, la sérénité prévaut donc pour Montigny, avec une équipe aguerrie qui va s'attacher à faire fructifier l'héritage. Le départ de Nicolas About, comme avant lui celui de Roland Nadaus à Guyancourt et celui de Bernard Hugo à Trappes entérinent le renouvellement des générations poli­tiques pour l'agglomération de Saint-Quen­tin. Les historiens sont déjà convoqués pour examiner trente années d'expansion et de vie galopantes, facteurs de la naissance d'un territoire de vie. De cet épisode, Nicolas About n'entend rester qu'un passeur au ser­vice d'une aventure un peu extraordinaire. Il en est sûr, le reste n'est qu'écume.

Nicolas About souhaite se consacrer mieux et plus à ceux qui lui sont chers, notamment sa femme Annick et sa dernière (ille Oafné.

Maire d'un village devenu ville

La trace du bâtisseur En 1977, lorsqu'il est élu maire de Monti­gny à 28 ans, le rouleau compresseur de la ville nouvelle est en marche et l'urbanisa­tion est lancée. Le village ne compte qu'un millier d'habitants, et l'activité gravite au­tour de la place et des quelques lotisse­ments du Village. Nicolas About veut faire entendre sa voix sur le projet immobilier de Ricardo Bofill à la Sourderie, pour ten­ter d'en limiter la démesure. Il y parvien­dra partiellement, et sera l'année suivante élu député en poussant à la retraite poli­tique Jacqueline Thome-Patenôtre, ca­cique d'une circonscription qui court alors jusqu'au Sud-Yvelines. Son destin politique s'ouvre alors que son destin de médecin est scellé. Durant 27 ans, il n'aura de cesse d'adapter le service public local au rythme d'une croissante galopante sur le plan dé­mographique et économique. "Dans les années 8o, plusieurs milliers d'habitants s'installaient chaque année à Montigny. Le défi était alors de pouvoir proposer les ser­vices dans les temps. L'anticipation était une notion à intégrer rapidement. Par exemple, lorsque les enfants arrivent par centaines, il faut que leur école soit construite à la rentrée."

La mixité sociale, une quête permanente

En concertation avec l'intercommunalité, sur un mode collaboratif et souvent ba­tailleur, le maire et son équipe d'élus lo­caux accompagnent cette mutation per­manente. Montigny est sur les rails, le mo­teur tourne à plein régime, et le volant

doit être fermement tenu pour une popu­lation jeune et demandeuse de nombreux services en faveur de la petite enfance, du périscolaire, du loisir. Sa principale fierté à l'analyse d'un bilan dont il ne veut tirer au­cune glorification, c'est la marque de fa­brique Montigny, un territoire de diversité et de pluralisme social qui ne ressemble pas à ses voisins. "Cette quête permanente de mixité sociale dans le développement urbain des quartiers, c'est à mon avis la clef de la réussite pour un territoire. C'est la recherche d'un équilibre complexe au­quel je me suis toujours efforcé dans mes décisions structurelles pour Montigny". Au chapitre des grandes réussites aujour­d'hui regardées unanimement, Nicolas About pourrait aussi adjoindre la réhabil­tation de la Ferme du Manet. Ce patrimoi­ne laissé à l'abandon par les aménageurs de la ville nouvelle a retrouvé grâce au dé­but des années 90 par la volonté du maire et de son équipe, partisans d'un projet am­bitieux et ingénieux dont le fonctionne­ment n'entame pas les deniers publics. Dans l'actualité, Nicolas About restera un farouche défenseur et le facilitateur de l'extension du centre commercial et l'arri­vée du pôle SQY Ouest. Alors qu'il quitte aujourd'hui la scène, ses successeurs pourront vraisemblablement vérifier de longues années encore que Ni­colas About, comme le disait le premier d'entre eux, Michel Laugier, le 8 octobre dernier (voir page précédente) a peut-être un défaut : celui d'avoir raison trop tôt. Si l'on juge le bâtisseur à ses choix, ceux de Nicolas About continueront de se regarder très longtemps encore à Montigny.

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Une semaine pour un a ut re reg a rd

EN BREF

Faites calculer votre quotient familial

Les lgnymontains qui inscrivent leurs enfants aux centres de loisirs, restaura­tion scolaire et garderies péri-scolaires peuvent faire calculer leur quotient fa­milial jusqu'au 15 décembre prochain, à l'Hôtel de ville (service Affaires Géné­rales) ou à l'accueil de la mairie-annexe. Il est nécessaire de ~e 'munir des docu­ments suivants : le livret de famille, la notification des allocations familiales, l'avis d'imposition ou de non-imposition de l'année 2003 des personnes vivant dans le même foyer, le bulletin de salai­re de décembre 2003, le contrat de loca­tion et la quittance de loyer.

Une semaine pour pointer son regard vers le monde du handicap, prendre conscience de sa diversité et de ses difficultés, c'est peu, mais déjà suffisant pour faire un premier pas vers la compréhension, source de partage et d'évolution. C'est pourquoi la semaine consacrée au handicap qui s'est écoulée du 10 au 16 octobre, deviendra un rendez-vous annuel et un geste de solidarité pérenne, se­lon la volonté municipale représentée par Marie-Noëlle Thareau, adjoint chargé de l'Action Sociale, de la politique de la ville et vice-présidente du CCAS. Sur le mode du dé­bat ou de l'expérimentation concrète, mais aussi de la découverte plus ludique et parfois émouvante avec de nombreuses activités sportives et culturelles (voir page 17), cette semaine consacrée au handicap se voulait di­versifiée et adressée au plus grand nombre.

Un premier constat vers !•évolution

Faire le constat des difficultés inhérentes aux handicaps, mais que l'on est parfois loin d'imaginer, constitue un premier pas vers l'action commune et l'amélioration de ces problèmes, qu'ils concernent le coût des équipements nécessaires aux handicapés, le manque de places dans les centres d'accueil, les difficultés de scolarisation ou d'intégra­tion à l'emploi, le moindre trottoir sur une voirie pour les personnes en fauteuil , l'isole­ment du conjoint ou des parents qui luttent souvent seuls face au handicap . Com­prendre, c'est tolérer et partager plus facile­ment, car de l'avis des personnes atteintes de bandicaps, elles sont encore trop isolées voi-

Les enfants ont pu se con(ronter aux réalités quotidiennes d'une personne non valide.

re rejetées du monde des valides, que ce soit dans les difficultés quotidiennes ou dans le regard des autres. Les groupes de parole or­ganisés tout au long de la semaine, sur la sclérose en plaques, l'intégration scolaire, la trisomie, les maladies mentales ou les mala­dies cardiaques, ont donc lancé une réflexion commune aux handicapés et aux valides. "Les insuffisances cardiaques sont invisibles, et c'est un problème car les malades se voient confrontés au jugement des autres lorsqu'ils ont du mal à monter un escalier par exemple", déclarait Annie Bordeau, prési­dente de I'ANCC, Association Nationale des Cardiaques Congénitaux.

Prend re conscience par le vécu

Cette semaine a également perm is à bon nombre de personnes d'être confrontées à des difficultés qu 'elles connaissaient peu ou qu'elles n'imaginaient pas. Ce fut le cas avec

Les bacheliers 2004 à l'honneur de la vi lie

Comme chaque année, les bacheliers les plus brillants de la ville, les élèves les plus studieux ayant obtenu une mention bien ou très bien au baccalauréat sont récom­pensés lors d'une cérémonie officielle à l'hôtel de ville. 54 bacheliers, dont 46 men­tions bien et 8 mentions très bien, ont donc été reçus le 4 octobre dernier pour recevoir un diplôme et les félicitations des élus. Ac­cueillis par Suzanne Blanc, l'élue déléguée à l'enseignement soulignait l'importance de pouvoir être récompensé pour un travail bien accompli, et pas uniquement dans les filières générales mais aussi dans les filières technologiques et les bacs professionnels.

Un bon début dans la vie Les élèves présents profitaient de ce buffet cocktail pour savourer leur réussite scolai­re, un moment de détente pour ces élèves, dont certains avaient déjà rejoint les bancs de l'école en ce début d'octobre. Certa ins avaient intégré une prestigieuse classe pré­paratoire, d'autres avaient choisi la faculté ou des études supérieures technologiques,

mais tous avaient compris que ce diplôme en poche n'était que le début d'un investis­sement consciencieux dans les études. "Mis à part le fait que la réception ait lieu en se­maine, ce qui n'est pas toujours facile quand on a repris les études, j'ai trouvé la cérémonie très bien organisée. Bien sur je ressens un peu de fierté, mais j'ai conscien­ce que le bac n'est que le début d'un long chemin à parcourir. En tout cas, ça fait tou­jours plaisir de rencontrer les élus", expli­quait Morgan Jehannet, mention très bien au baccalauréat STI. "J'ai bien aimé cette remise de récompense. Je suis timide alors c'était difficile de passer devant tout le monde pour recevoir le diplôme, mais plai­sant à la fois. Je suis contente que ma men­tion soit reconnue", ajoutait Clélie Martine, mention bien au baccalauréat littéraire. Les familles profitaient également de ce moment, fiers de leurs enfants et contents de l'exemple qu'ils donna ient à leurs frères et sœurs. Un bon début pour apprendre la valeur du travail bien fait selon les élus pré­sents.

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le parcours en fauteuil proposée par l'asso­ciation des Paralysés de France, un moyen très concret pour appréhender les complica­tions sur le terrain . L'occasion était égale­ment donnée d'apporter un simple soutien, à la recherche de la Ligue Française contre la sclérose en plaques par exemple, en s'ache­tant une toile réalisée par l'association Art Partage. "La charte de notre association est de participer au plan social de la ville, et cha­cun a donné une œuvre", expliquait Claire Benhaïm, présidente de l'association. "Je suis aussi psychiatre et le débat d'aujourd'hui doit permettre aux malades, aux amis et aux conjoints de partager leur perception quoti­dienne de la maladie", ajoutait-elle. Enfin, cette semaine était portée vers l'action. L'ac­tion sur l'amélioration des conditions de vie tout d'abord, avec une conférence organisée par Lionel Durand, vice-président du Lion's Alzheimer sur la manière d'ouvrir un centre d'accueil pour les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. En effet, les 400 pa­tients de la ville nouvelle et leurs familles n'ont pas de quoi soulager leur maladie au quotidien . Lourds à vivre au quotidien, les handicaps nécessitent une grande force de vie. Cette semaine devait donc supprimer quelques barrières, et notamment celui du regard d'autrui.

Plusieurs débats et groupes de parole se sont déroulés tout au tong de cette semaine.

Cas particuliers, contactez le 01 39 30 30 30.

Commémoration du 11 novembre

La cérémonie commémorative de la fin de la Première guerre mondiale se dé­roulera le jeudi 11 novembre à l'appel de l'Union Nationale des Combattants (UNC) et de la Municipalité. Rendez­vous est fixé librement à chacun à 10h45 devant la salle Jacques Brel pour partici­per à ce moment de souvenir se dérou­lant en quatre temps, devant le monu­ment aux Morts place M. Guillon, de­vant la Stèle des instituteurs devant l'ancienne mairie, puis au cimetière, en­fin à l'Hôtel de ville pour le verre du souvenir. Rens. : 01 39 30 31 39·

Le cadastre en mission sur la commune

Les géomètres du cadastre de Versailles procèderont à divers relevés sur la com­mune jusqu'à la fin de l'année. A cet ef­fet, ils sont susceptibles d'intervenir ponctuellement sur le domaine privé. Pour plus de renseignements, contactez le service Urbanisme au 01 39 30 31 6o.

Le ci né ma pour la Cava Ica de 2006

Plus de 350 invités, triés parmi les forces vives de la ville, étaient réunis le 1" octobre dernier au Club le Village, pour célébrer le succès de l'édition 2004 de la Cavalcade, la fête de la ville. Jean-Luc Ourgaud, élu délé­gué à l'événementiel et maître de cérémo­nie, remerciait à cette occasion les représen­tants des associations sportives et cultu­relles, des centres de loisirs, des maisons de quartier, des conseils de quartier, des écoles, et du Club de l'Amitié, dont l'impl ication a contribué à la réussite de ce grand rendez­vous. "La Cavalcade c'est avant tout la fête de la ville, donc ça mobilise à la fois les élus, tout le tissu associatif et les habitants", ajoutait Jean-Paul Boisteau, adjoint au mai­re. Sans être exhaustif, il ne faudrait pas ou­blier la star du défilé, le groupe Monty­Chars dont les bricoleurs ont fabriqué deux chars d'octobre à juin, ainsi que les services événementiel et techniques qui se sont mo­bilisés. " Il y avait nettement plus de monde que les années précédentes malgré la concurrence avec le premier jour des soldes", déclarait Daniel Deniaud, président de Monty-Chars. Un grand merci devait également être adressé à l'AMI, Association Montigny International, sans qui les villes jumelles n'auraient pu participer au défilé et aux spectacles du dimanche. Environ 200 étrangers ont été hébergés en famille. Les convives ont profité de la projection de la cassette de la Cavalcade 2004 pour partager un moment de bons souvenirs autour d'un buffet, mais on sentait déja poindre les pré­mices de la mobilisation montante pour 2006.

En route pour la Cavalcade 2006

"Les fables étaient un thème très intéres­sant pour les écoles", expliquait Jean-Michel Noble, directeur de l'école Samain. Mais quel sera donc le prochain thème de la Ca­valcade ? 575 propositions ont déjà été faites lors du Forum. Celles-ci ont été re­groupées par thèmes génériques tels le ciné­ma, la nature et les fleurs, l'histoire et le passé, les loisirs et les sports, les pays du monde et l'Europe, ou encore les dessins animés et les bandes dessinées. Et le vain­queur, élu démocratiquement par tous les participants à la Cavalcade 2004, est le ciné­ma. Monty-Chars compte déjà quelques ad­hérents supplémentaires. Cette année les bricoleurs les plus chevronnés ont décidé d'avancer tôt sur les infrastructures lourdes afin que les moins initiés puissent trouver rapidement une tâche à leur mesure. Vous pouvez proposer vos dessins de chars jus­qu'au 15 novembre, et vous les verrez peut­être en grandeur nature lors du prochain défilé. La réflexion est d'ores et déjà lancée, notamment le débat sur l'organisation de la Cavalcade le dimanche, qui permettrait de toucher plus de monde, les écoles par exemple, à l'image des écoles Genevoix et Poirier-Saint-Martin dont la participation réunissait à la fois les élèves, les professeurs, mais aussi les parents. La Cavalcade c'est en effet l'occasion de participer ensemble à un même évènement, de réunir toutes les gé­nérations à travers un projet commun.

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EN BREF Une fuite de gaz

vide le centre vi lie Ce n'était pas un exercice lié à la livrai­son prochaine de SQY Ouest, mais bel et bien une alerte qui a conduit les forces publiques à évacuer un secteur du centre ville le jeudi 7 octobre dernier. Une pelleteuse a perforé accidentelle­ment une canalisation de gaz à proximi­té du chantier du futur complexe com­mercial et culturel. Face à l'ampleur de la fuite, les autorités ont choisi la pru­dence en faisant évacuer l'ensemble du secteur, notamment le centre commer­cial. Cette évacuation s'est effectuée dans le calme. Deux heures après, cha­cun était autorisé à retrouver ses activi­tés sans restriction. Plus de peur que de mal donc, seule une soixantaine d'usa­gers étant privée de gaz jusqu'au lende­main soir.

Annie Lepape au Conseil municipal

La démission de Nicolas About du conseil municipal a pour première conséquence son remplacement au sein de l'assemblée par Annie Lepape, colis­tière de l'équipe majoritaire, qui a siégé pour la première fois le 8 octobre der­nier, afin d'élire le nouveau maire (voir page 3). Annie Lepape, 51 ans, fonction­naire, réside dans le quartier du Village. Par ailleurs, Jean­Claude Debuisser, qui siègeait dans les rangs du groupe minoritaire Montigny Plurielle, a également souhaité démissionner de son mandat de conseiller Annie upape sftge

aans ta mqjoritt au municipal. conseil municipal.

Pensez Noël, pensez bourses aux jouets

De l'avis d'Anne-Marie Piécoup, responsable locale du Secours Catholique, Montigny est une ville formidable sur le plan social, mais c'est aussi une ville favorable aux initiatives pratiques destinées à servir les habitants. C'est pourquoi le mois de novembre est tra­ditionnellement consacré aux bourses aux livres et aux jouets pour les enfants à la perspective de Noël. C'est le Secours Catho­lique qui organisera la première bourse aux jouets et aux livres de la saison, le 20 no­vembre, de 10h à 17h, au centre sportif Pier­re de Coubertin. Avec des jouets récoltés toute l'année grâce à des collectes et des dons de particuliers, remis en état et lavés, vous pourrez trouver des jouets à petits prix lors de cette braderie qui tombe juste à temps pour les cadeaux de Noël. Le Secours Catholique rappelle aussi que le jour suivant correspond à la grande collecte nationale de l'association, comme vous le verrez sur les panneaux d'affichage ignymontains, dont les dons viendront compléter les recettes enregistrées la veille à la braderie, afin de lutter contre la pauvreté et offrir un Noël de joie aux plus démunis. Ce sera au tour de l'association Montigny Inter Familles, le 27 novembre de 9h30 à 16h, toujours au centre sportif Pierre de Coubertin. Cette braderie fonctionne selon le système du dépôt vente. Vous pourrez donc déposer vos jouets le 26 novembre à Coubertin, de 13h30 à 19h, dans une limite de 15 articles par famille. "Nous fixons cette limite car la braderie a un énor­me succès et nous voulons la gérer dans de bonnes conditions. Une année, nous avons eu jusqu'à 510 familles qui ont déposé", ex­plique Madame Régnier, présidente de l'as­sociation. "L'une des raisons de notre succès est la présélection sévère faite par les béné­voles. Il faut que les jouets soient en bon état et corn piets", ajoute-t-elle. L'associa­tion reversera 90% du montant de la vente aux dépositaires, et les 10% restants couvri­ront les frais et serviront à faire des dons. La prochaine bourse sur le thème de la puéri­culture aura lieu en février, un autre temps fort de Montigny Inter Familles. Pour tout renseignement, contactez le service social au 01 39 30 30 20.

Sécurité routière

Le centre com merci a 1

a mo bi 1 isé les esprits La sécurité sur la route est une priorité pour la nation. Mieux éduquer les conduc­teurs sur leur attitude au volant passe sur­tourt par le devoir de mieux les informer des dangers de la route, des gestes de pru­dence à adopter, des matériels à utiliser, des infractions et des sanctions encourues. L'Espace Saint-Quentin s'est imposé com­me un lieu d'exposition particulièrement

visité pour accueillir la série d'animation et d'exposition proposée par la Préfecture des Yvelines, en partenariat avec le Conseil Gé­néral, les associations de prévention et les forces publiques. Du 18 au 23 octobre, le grand public a trouvé de quoi s'enrichir sur le sujet aux quatre coins du centre com­mercial, sans dramatisation, sur un mode parfois ludique, parfois didactique.

Michel Laugler, maire ae Montigny (aux jumelles), gutaalt Franck Borotra_ préslaent au conseil Général et te Préfet Bernara Nlquet au centre commercial régional sur tes nombreux stanas aes partenaires ae cette semaine axée sur ta prévention routllre .

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Une patinoire jusqu'à la fin de

l'année au centre ville Apprêtez-vous à découvrir un centre ville fort en animations pour cette fin d'année. Le multiplexe UGC, qui ouvre le 10 no­vembre (voir notre article en page 15) n'y sera pas pour rien, mais il ne sera pas le seul. L'espace Saint-Quentin a réservé une surprise populaire à ses usagers, en propo­sant une patinoire sur le bassin face à la médiathèque et aux restaurants, en colla­boration avec la Communauté d'Agglo­mération. La patinoire principale de 6oo m' voisinera avec une plus petite réservée aux enfants. Les deux équipements seront à l'air libre, sur le principe de la patinoire installée devant la mairie de Paris en hi­ver. Les négociations se poursuivent en­core avec la municipalité, vigilante sur les nuisances sonores que les dispositifs tech­niques pourraient engendrer pour les ri-

verains. A cette réserve, la patinoire de­vrait ouvrir le mercredi 10 novembre et être en activité jusqu'au 31 décembre. Le tarif d'entrée sera de 5€, location des pa­tins inclus. Autour de la patinoire s'articu­leront en outre une série d'animations lu­diques et commerciales. Ainsi, dans le mê­me ordre d'idée, une piste de ski de fond synthétique est annoncée également dans le bassin pour les acharnés des sports d'hi­ver. Une trentaine de chalets axés sur le commerce des cadeaux et des traditions seront également disposés sur le pourtour du bassin. Jérôme Charbonneau, directeur de l'Espace Saint-Quentin, entend conser­ver toute son attractivité au centre com­mercial, en particulier la partie Sud, mal­gré le départ du cinéma Gaumont. Rens. : 01 30 57 10 20.

Accueil des nouveaux habitants

Deux pieds dans leur ville Les nouveaux habitants de Montigny étaient accueillis par leurs élus, le samedi 2 octobre, pour une visite de la ville et un pot de bienvenue. Répartis dans trois cars, les 106 inscrits ont parcouru la ville avec quatre arrêts au Centre Aquatique du Lac, à la Ferme du Manet, à la nouvelle école Les Iris au Pas-du-Lac, et à la nouvelle crèche le Chat Botté au Manet. A cette occasion, ma­dame Parisi, habitante de Montigny depuis 54 ans, accueillait son conjoint sur la com­mune et rappelait au bon souvenir des élus qu'à l'époque, elle avait connu la ville avec "204 habitants et quatre voitures" ! Mais de l'avis général, la ville a su préserver son cadre de vie, bénéficiant à la fois d'une ur­banisation et de services complets dans un environnement extraordinaire, "la ville à la campagne", comme le soulignait Jean-Luc Ourgaud, adjoint au maire chargé de l'évé­nementiel et de la communication. Du plus jeune au plus âgé, chacun pouvait profiter de la matinée pour trouver des in­formations selon ses centres d'intérêts, de l'histoire de la ville à son développement récent avec la création de la ville nouvelle dans les années 1970. Suzanne Blanc expli­quait par exemple la volonté municipale que tous les enfants du quartier du Pas-du­Lac, anciens ou récents, aillent ensemble à la nouvelle école Les Iris. Les visiteurs pou­vaient également prendre des informations plus concrètes, horaires d'ouverture, dé­marches administratives, profiter de la pré­sence plus spécialisée des conseillers de quartier, et l'occasion était donnée aux élus de partager leur amour de la ville et de don­ner aux nouveaux habitants l'envie de s'y intégrer. Chose faite pour les plus jeunes qui ont d'abord envié les bébés nageurs, puis les cavaliers du poney club, surtout pour ceux qui ont établi un premier contact avec leur école. A la fois conviviale et très enrichissante, cette visite a permis à de proches voisins d'engager la conversation, aux habitants de s'adresser très librement à leurs élus, mais aussi d'acquérir quelques connaissances sur la gestion de la ville, la politique d'urbanisation ou encore le débat

Les nouveaux habitants ae Montigny ont aé· couvert en particulier ta nouvelle cnche col· lective Le Chat Botté au Manet.

sur le nom de la ville et le nom des rues, comme la Sourderie ou la Mare-Caillon rap­pelant les sources sur lesquelles la ville a été construite.

Myriam, mariée et maman de 3 enfants, du Village

"Je suis arrivée la veille de la Cavalcade, c'était agréable de voir le défilé du bout de son jardin . Maintenant que 1J j'ai vu le Centre Aquatique, j'ai encore plus envie d'y ve­nir rapidement".

Françoise et Francis, de Saint-Quentin

" L'architecture est très harmonieuse, il n'y a pas d'immeubles verrues comme on dit. C'est très fleuri, c'est vraiment dom­mage que la gare ne

donne pas cette impression. En tout cas nous habitons en haut d'un immeuble qui nous permet de voir la forêt de la base de loisir, c'est très agréable, on respire ici. Et puis, j'ai compté douze élus présents. Ils sont à notre écoute".

Josiane et André, du Pas-du-Lac "Notre fille habite la ville, on . ne regrette pas notre installation pour se rapprocher d'e lle. C'est proche de Paris, bien desservi par les transports, et tout est neuf. C'est très différent des Etats Unis, d'où nous ve­nons, où il y a un supermarché et des res­taurants tous les kilomètres. Par exemple on ne peut pas marcher, tout se fait en voiture, alors qu'ici on peut se balader et il y a des pistes cy­clables".

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Annicka, de la Sourderie "Je viens de Normandie, ici je suis complè­tement perdue. D'habitude je suis plus ou moins intimidée, mais là les élus viennent vers nous très chaleureusement. Je me sens

• déjà mieux dans la vil­·~ le, et j'aime bien

connaître l'historique quandj~rrivedansun

lieu. La visite permet de voir beaucoup de choses".

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• • Vos conseils de quarti_er '""'~"">!!""""1!!1

les voix

e a démocratie de proximité

Comment la société doit-elle s' organiter pour usocler chacun du tiens dus les décisions qui l'engagent collectivement ? A ton niveau, chaque lnthnce politique euaie de trouver le meilleur équilibre entre le betoin de participation directe et la nécessité de représentation de la collec­tivité par des élut. Depuis 2002, les villes de plus de 80000 habitants doivent légalement créer des instances impliquant les habitants eux­même• dans let décisions propres i leur environnement. A Montigny, les conseils de quartier remplissent cette fonction depuis 1989. Ce souci de proximité dus la concertation ut désormais une tradition bien ancrée dans le fonctionnement de la ville. Qui en sont les acteurs et pour quoi faire 1 C'est le thème de ce dossier exceptionnel présenté par Jean-Pierre Dauvergne, adjoint au maire chargé de la Démocratie locale.

otre environnement est géré par nos

N représentants élus, qui assurent la décision politique, et par des struc­

tures administratives qui mettent en œuvre la pôfitrqÛe écidée par les premiers. Le pouvoir politique est légitimé par les ha­bitants selon différents mécanismes électo­raux, qui, en intégrant les diverses sensibili­tés politiques, lui donnent la représentativi­té. La légitimité du pouvoir politique est complétée à chaque niveau par le savoir fai ­re technique des structures administratives pour assurer finalement une bonne gestion, au mieux des intérêts du plus grand ·nombre: La représentation a différents degrés de proximité : Europe, nation, région, départe­ment, communauté d'agglomération, ville. La représentativité la plus fine, au niveau de la ville, a montré durant la dernière décen­nie ses limites de son efficacité dans l'envi­ronnement immédiat de l'usager. Il est ainsi apparu le besoin d'intégrer l'usager dans la gestion de son environnement. La loi du 27 février 2002 créant les conseils de quartier oblige alors les communes de plus de 8oooo habitants à "institutionnaliser" la notion de démocratie de proximité.

Un même besoin, une mise en oeuvre très variée

Les conseils de quartier, présents depuis longtemps dans certaines communes (1989 à Montigny), se sont beaucoup développés depuis cette loi, avec des formes différentes selon le choix politique des Conseils munici­paux. On trouve des Comités de quartiers, plus proches d'associations d'habitants, ou des Conseils, en quelque sorte en prolonge­ment du Conseil Municipal vers les usagers. Les conseillers sont parfois nommés ou tirés au sort. A Montigny, ils sont élus. C'est le commencement de la démocratie. On y ad­joint souvent des personnalités, Directeurs d'école, Présidents d'associations, parfois élus du Conseil général ou même du Conseil régional. A Montigny, nous avons fait le choix de nommer ces personnalités, en res­tant toutefois au niveau du quartier. La présidence des Conseils de quartier est souvent confiée aux élus municipaux, à des usagers non élus, ou à des binômes élu mu­nicipal et non élu, comme nous en avons fait le choix à Montigny. Certains conseils de quartier bénéficient d'un budget de fonc-

tionnement et plus rarement d'investisse­ment. A Montigny, les Conseils bénéficient d'un budget de fonctionnement. Enfin, dans l'ensemble, les Conseils de quartier s'ap­puient sur une structure administrative ser­vant d'interface avec les services munici­paux. La mise en place de la démocratie de proxi­mité est une démarche longue et volontai­re. Il s'agit d'inciter les habitants à s'impli­quer dans la vie de leur quartier et dans la gestion de l'environnement immédiat. Cela leur est rarement facile compte tenu de leur vie professionnelle et familiale, et il faut une forte dose de motivation. Il s'agit égale­ment de développer, à l'instar des Finances par exemple, la transversalité dans l'organi­sation plutôt verticale de la mairie. La trans­versalité progresse en général dans les conseils municipaux pratiquant la démocra­tie de proximité.

La politique de proximité est exigeante

La pratique de la démocratie de proximité, ou démocratie locale, est exigeante. Elle de­mande du temps, de la disponibilité intellec­tuelle, une bonne santé et une forte moti­vation. C'est un engagement non seulement du Conseiller, mais aussi de sa famille, pour qui il sera moins disponible. Certains l'assi­milent à un sacerdoce. N'allons pas à cet ex­trême, mais comme nombre de nos conci­toyens, saluons et soutenons l'abnégation dont font preuve nos conseillers et leur en­tourage. Il a d'abord fallu avoir le courage de s'expo­ser, de se tourner vers l'autre plus que vers son téléviseur, de devenir un personnage public en clamant son désir de s'occuper du mieux-être de ses voisins. Peu de nos conci­toyens ont eu ce courage, souvent pour de bonnes raisons qu'il n'appartient à personne de juger. Mais je veux mettre à la lumière ceux qui ont eu ce courage, à l'instar de tous vos élus de Montigny, majorité ou minorité. Ils ont compris que leur environnement est entre leur main et non sous la houlette d'une autorité supérieure qui impose. Nos concitoyens lgnymontains ont acquis de­puis quelques années une solide expérience de la démocratie de proximité. Leur motiva­tion ne s'est pas émoussée avec le temps, bien au contraire. On retrouve dans plu­sieurs quartiers des pionniers qui ont déve-

loppé leur pratique, et communiqué leur passion à de nouveaux conseillers. Notre vil­le, nos quartiers ont encore et toujours be­soin de concitoyens volontaires pour déve­lopper la démocratie de proximité.

Qui sont et que font donc ces conseillers 1

Essentiellement vos voisins. Ils sont actifs ou retraités, employés, ouvriers, cadres, is­sus de l'économie privée ou de la fonction publique. On y retrouve presque tout le pa­nel des lgnymontains. Presque pour le mo­ment, car nous y retrouvons peu de jeunes de la tranche 18-25 ans, et peu d'étrangers. Plusieurs Conseils souhaitent avoir quelques jeunes motivés. N'hésitez pas à nous contacter ! Durant ce mandat, le troisième à Montigny, les conseils de quartier font preuve dans leur ensemble non seulement d'une forte activité (une réunion tous les 1 ou 2 mois, quand même !), mais aussi d'une pertinence dans leur action que je veux souligner, et que l'on peut constater en voyant se déve­lopper le lien social dans les quartiers. Cela commence au sein même des conseils, où par delà la diversité sociale ou politique, les conseillers jouent pleinement leur rôle de conseil auprès des élus municipaux pour ce qui concerne leur quartier. Et cela s'étend au delà des conseils, parmi la population, au travers de rencontres et d'actions nom­breuses et si différentes d'un quartier à l'autre. Vous avez vu nombre de manifestations, lors de la rentrée scolaire, autour de Noël, des fêtes de quartier au retour des vacances ou au printemps, et tous les deux ans lors de la cavalcade. A chaque fois, c'est une action destinée à vous rencontrer, vous écouter, vous parler. Ces manifestations rassemblent du monde, mais devraient en rassembler en­core plus. L'action des Conseils de quartier doit recevoir un écho des habitants. Il faut bien comprendre qu'ils ne travaillent pas pour leur intérêt personnel, mais pour le nôtre à tous. Il faut donc les soutenir dans leur action et leur accorder un peu de temps. C'est pour vous intéresser qu'ils or­ganisent des manifestations avec un côté festif marqué. Naturellement les conseils sont épaulés dans leur action par le bureau de la Démo­cratie locale, ainsi que par l'ensemble des

structures municipales sans qui l'action ne serait pas aussi efficace.

Au coeur du débat municipal Au fil des années, nos conseils de quartier ont gagné l'écoute du Conseil municipal et sont devenus une vraie force de proposi­tion. Ils sont le relais du terrain pour tout l'entretien de notre ville, et un interlocuteur exigeant pour les Services techniques. Mais ils participent également aux projets d'amé­nagement qui concernent leur quartier. Certes ils ne sont pas décisionnaires sur ces projets. Seul le Conseil municipal a la légiti­mité pour ce type de décision, en particulier lorsque un budget est engagé. L'avis et les suggestions des Conseils de quartier sont écoutés au même titre que celui des com­missions réglementaires, et sont intégrés au débat du Conseil municipal. Les présidents étant des élus municipaux, ils sont à même de défendre avec moi-même les projets en Conseil. De plus tous les conseillers munici ­paux de la majorité comme de la minorité, étant de droit conseillers de quartier, cha­cun est impliqué dans ces projets. Mes chers concitoyens, j'espère vous avoir mieux fait connaître ces Conseillers de quar­tier, qui partis de l'ombre se révèlent à vous au fil des ans. Ils méritent notre respect et notre aide.

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Comment ça marche ?

L'équipe du bureau de la Oimocratle locale, au travail it rH6tel de ville.

O. utils privilégiés de la démocratie par­

ticipative, les conseils de quartiers of­frent aux habitants la possibilité

d'être acteurs de l'évolution de leur ville. Pour être efficaces, ils se doivent d'être dotés de véritables moyens pour fonctionner et suivre les projets, depuis l'expression du be­soin jusqu'à sa mise en action. C'est dans cet ordre d'idée que la Ville a voulu étoffer lalo­gistique municipale destinée à les soutenir. Depuis septembre 2004, ce soutien aux conseils de quartier s'est étoffé avec l'arrivée d'une nouvelle personne, Catherine Bodin, qui assistera Stéphanie And ru au sein du tout nouveau "Bureau de la Démocratie Locale". Ce Bureau est rattaché directement à la Di­rection Générale des Services, montrant ain­si clairement l'importance qui lui est atta-

chée par l'équipe municipale. Le Bureau de la Démocratie Locale assiste les conseils de quartier au plan administratif et fait le lien avec les différents services de la mairie et le Conseil Municipal. Il rédige les comptes-ren­dus des réunions, qui sont systématique­ment visés par le maire avant d'être transmis aux services pour étude et diffusés sur les panneaux d'information du quartier. A visée transversale et médiateur, le Bureau se tient à l'écoute de tous les acteurs de la vie locale. Il établit par exemple avec eux leurs prévi­sions budgétaires de l'exercice à venir.

Un rôle budgétaire prospectif Lorsque le Conseil de quartier a récolté et étudié toutes les propositions d'investisse­ment, il classe et transmet les projets par

ordre de priorité au Bureau de la Démocratie Locale, qui se charge de les transmettre aux services municipaux concernés, afin qu'une estimation des coûts puisse être réalisée, avant que Jean-Pierre Dauvergne ne les étu­die et les propose à la municipalité. Les pro­jets suivent ensuite le processus de décision du Conseil municipal. Les consei ls de quartier ont ainsi été à l'origine de : ,. La création de "zone 30" (circulation) • L'aménagement d'espaces verts ., Places de parking et pose de potelets + La pose de barrières anti-stationnement • L'amélioration de l'éclairage public + L'aménagement de squares avec jeux pour enfants ... Chaque conseil de quartier est également do­té d'un budget (?so€ pour l'essentiel desti­nés à l'organisation de moments de ren­contres avec les habitants), géré par le Bu­reau de la Démocratie Locale, et d'un budget pour la communication auprès de ses habi­tants. Il peut ainsi éditer des journaux de quartiers, des courriers d'information, des affiches ...

Une communication de terrain Instances de terrain par excellence, les conseils de quartier orientent l'ensemble de leur communication sur ce principe. Plu­sieurs d'entre eux éditent un journal régulier diffusé dans les boîtes aux lettres du quar­tier. Tous sont joignables via le Bureau de la Démocratie Locale, via un e-mail spécifique, ou encore au moyen d'une boîte aux lettres dont les emplacements sont répertoriés sur le site internet de la ville, dans la rubrique qui leur est consacrée. Tous enfin utilisent un panneau d'information situé sur un lieu cen­tral de leur secteur, qui diffuse notamment les compte-rendus des travaux du conseil. Rens. : 01 39 30 31 34 au Bureau de la Démocratie Locale

Le Conseil ae quartier au Plan ae l'Eglise étudie le plan ae restructuration au groupe scolaire Sa· tie. Il est un partenaire central dans le proces­sus de concertation avant la décision au Conseil municipal.

Une rencontre en commun chaque année

Une fois par an, les 9 conseils de quartier se réunissent pour une journée de travail en commun. Ces journées des conseils de quartiers permettent à tous les membres des conseils de se rencontrer pour parta­ger leurs points de vue sur différents dos­siers, dresser le bilan de leurs activités. Par groupes thématiques, dont la conclu­sion générale s'analyse lors d'une séance en commun, les conseillers de quartier mènent un travail de réflexion sur leur fonctionnement, sur les futurs projets à mener. Ces journées constituent en outre un moment de formation et d' informa­tion, qui leur permettent d'être des inter­locuteurs qualifiés auprès des habitants.

Le Manet

Michèle PARENT Présidente

consei l.manet@montigny78. fr

Annie BORD EAU

Jean-Luc OURGAUD

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"Savoir se mettre à l'écoute des habitants du quartier"

Francis Martinez, vice-président du conseil de quartier du Manet, l'avoue sans grande difficulté : sur son secteur, les problèmes abordés par son assemblée ne diffèrent pas fondamentalement des autres quartiers. L'environnement y tient une grande place. "Les habitants sont sensibles aux petits pro­blèmes qui les touchent particulièrement, comme l'état d'un trottoir, la croissance ex­cessive d'un arbre devenu indésirable. Ils ré­agissent à ce qu'ils considèrent comme une anomalie à régler au plus vite. Parfois, ils for­mulent une revendication, comme l'aména­gement d'un square, l'arrêt des nuisances so­nores sous leurs fenêtres .. . Et ce sont sou­vent les problèmes les plus bénins qui peu­vent finir par empoisonner la vie. Le Manet n'échappe pas à ce phénomène."

&randet et petites doléances Ce travail méticuleux de recueil des petites doléances, le conseil de quartier a choisi de s'y consacrer plusieurs fois par an en mon­tant des permanences certains samedis dans le coeur de vie du quartier, au centre com­mercial. Ces jours-là, l'équipe se regroupe au­tour de son stand, le grand cahier est sorti et les conseillers de quartier interpellent les ri­verains avec bonhommie. L'ambiance est au dialogue, et les doléances parfois plus ou moins argumentées. " Le Manet est un quar­tier séparé en deux par l'avenue de Kierspe

(NDLR : CD 36), une frontière qui n'est pas sans effet sur la façon dont les gens vivent leur environnement de quartier." C'est sur le secteur sud que se trouve un des chevaux de bataille enfourché par le conseil de quar- FIWtds MllttirtU tier, à savoir la présen-ce du pylône d'EDF qui nuit à l'environnement de plusieurs rive­rains. "Notre rôle consiste à maintenir la pression auprès des instances, en coordina­tion avec la municipalité, pour débarrasser les habitants de cette nuisance. Le dossier est aujourd'hui porté en justice". Chaque tri­mestre, les habitants du quartier recoivent Les Potins du Manet dans leur boîte, le jour­nal que le conseil édite régulièrement. Outre un éclairage général sur la vie du quartier, il revient aussi sur les animations organisées régulièrement par le Conseil, notamment au moment du Marché de Noël et du Téléthon. "C'est un pan important de notre mission, mais qui ne doit pas devenir l'essentiel de notre activité. Nous avons surtout un rôle d'écoute des habitants, et je constate que la logistique supplémentaire mise en place par l'administration communale pour coordon­ner nos travaux est très positive pour notre action de terrain."

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ETANG DE SAINT·OUENTIN

Bruno BOUSSARD Président

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Seko DABO

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Le Pas-du- Lac

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Isabelle RAMA IN

Soraya MAKHLOUF

"Notre mot i dire pour l'environnement du quartier"

Dans un quartier où les habitants ont sou­vent exprimé un sentiment d'isolement par rapport aux autres secteurs de Montigny, Marie-Claire Morvan, porte bien cette voix revendicative de plus d'intégration. Le Pas du Lac est le seul quartier de Montigny à l'ouest de la voie ferrée. C'est aussi celui qui se situe le plus au nord, et dont une partie était sur la commune de Bois-d'Arcy avant 1983. Les habitants se sentent parfois un peu seuls, déconnectés des lieux de gravitation de la ville. "Ce sont des opinions qu'on en­tend encore, même si notre quartier profite aussi des atouts que lui donne la proximité du centre ville et de la gare."

La satisfaction de répondre aux préoccupations

L'élue de quartier poursuit son second man­dat au service du Pas du Lac. Elue depuis 1995, elle en connaît les recoins et les gens. Selon elle, le fonctionnement de son conseil de quartier s'est adapté aux attentes des ha­bitants. "Nous avons choisi de monter des permanences régulières à la maison de quar­tier Henri Matisse, au service des riverains, préalablement à nos réunions de conseil. C'est pour nous l'occasion de faire monter les problèmes, propres à une résidence par exemple. Les habitants ont pris l'habitude de ce rendez-vous et viennent s'y exprimer en

toute liberté". Plusieurs dossiers ont occupé le conseil de quartier ces derniers mois, notamment en terme de stationne­ment et de sécurité routière. Sur le pre­mier point, l'objectif est d'aboutir à faire cohabiter plus harmo­nieusement les véhi-cules des résidents avec ceux des usagers de la gare, par la mise en place éventuelle d'un dispositif de type zone bleue sur l'avenue de Denton et ses alentours. Cette même ave­nue a aussi été au coeur des débats lors de l'ouverture de la nouvelle école Les Iris, où tous les enfants du quartier sont désormais affectés, ce qui leur impose de traverser une artère très fréquentée aux heures de pointe. En coordination avec la municipalité, le conseil a mené la concertation pour expéri­menter des aménagements, qui a obtenu l'adhésion des riverains. Un travail de four­mi parfois, complètement appliqué au ter­rain, mais dont la satisfaction principale est qu 'il répond aux préoccupations réelles. "J'ai croisé récemment un couple du quartier qui avait quitté Montigny à l'arrivée de la re­traite. Quelques années plus tard, ils ont fi­nalement décider de revenir au Pas du Lac. C'est bien qu'on y vit pas si mal. "

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Marie-Reine TOUSSAINT Présidente

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Jeu-Pierre DAU\'ERGNE

Jim-Maria SIMON-MARTIN

"Des rendez-vous à l'esprit festif et solidaire"

L'actualité du Plan de l'Eglise témoigne bien de la vitalité et de la responsabilité que doit maintenir un conseil de quartier. Danièle Halbutier, vice-présidente, assume son deuxième mandat et connaît donc bien les usages et les contraintes inhérentes à sa fonction. "Plusieurs dossiers animent depuis des semaines les réunions de notre assem­blée, au sein de laquelle chacun peut dé­fendre des positions diverses. Par exemple, la restructuration du groupe scolaire Erik­Satie a suscité des positions antagonistes et passionnelles dans le quartier. Notre conseil a reflété cette diversité des opinions, no­tamment sur le calendrier des opérations, et un vote a cla irement établi notre position de réserve, non sur le principe lui-même, mais sur la date du déménagement."

Des assemblées indépendantes A bon entendeur, les conseils de quartier ont leur propre légitimité et sont indépen­dants. Leur mission est de faire remonter l'opinion du terrain, de se positionner sur les sujets dans un souci de concertation, mais aussi de faire des propositions. "C'est la condition de notre efficacité et de notre crédibilité", confie Danièle Halbutier, qui conçqit son conseil de quartier comme "une chambre d'écoute des habitants", mais n'ou­blie pas non plus qu'il est un outil énergique au service de l'animation du quartier.

Au Plan de l'Eglise, on cultive d'ailleurs la tradition de fêtes souvent teintées de solidarité. Ainsi à Noël, c'est la vertu d'un partenariat avec plusieurs associations caritatives qui donne l'occasion au Père Noël de frapper à IJQnllle Ha/butler toutes les portes du quartier un samedi après-midi, pour collec­ter des jouets et des livres qui seront ensui­te distribués aux enfants sans Noël sous l'égide des associations. Cette année, le conseil a souhaité faire évoluer sa formule. Le mois prochain, les habitants seront conviés à venir déposer eux-mêmes leurs offrandes à l'école Erik Satie, avant de par­tager et d'échanger lors d'une grande fête du quartier réchauffée aux bilics et égrénée aux sons celtiques d'Ar Bernie. Pour le prin­temps, le conseil ébauche aussi les prépara­tifs de son grand nettoyage du quartier qui appelle chacun à ses devoirs le temps d'une après-midi. "Au Plan de l'Eglise, nous avons la chance de posséder un cadre de vie privi­légié, à mi-chemin entre la ville et la cam­pagne, adossé à la vallée de Chevreuse. Mê­me s'il est légitime de demander plus, il est aussi salutaire de se souvenir de ce qu'on a." La voix de la sagesse ... de proximité.

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Jean-Pierre DAUVERGNE

Président conse i 1.1 espres@montig ny78. fr

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Le Plan-de-Troux

Janine RAYON

Catherine BASTONI

Sandrine Joan-luc Pierre GRAN DGAMBE GRATTEPANCHE LE GUERINEL

"Mieux communiquer pour améliorer notre quotidien"

"Le conseil de quartier est une émanation des élus du quartier, il est donc représenta­tif des habitants de notre quartier. Il a pour mission de faire remonter à la mairie les préoccupations des habitants, aprés les avoir ordonnées, et ainsi faire des proposi­tions concrètes pour améliorer la vie du quartier. Les membres du conseil, pour bien remplir leur rôle, doivent être en contact permanent avec les habitants du quartier." Ce contact permanent, les conseillers du Plan de Troux peuvent aussi l'entretenir via leur site internet. L'un des leurs, Emmanuel Sénécal, par ailleurs créateur et gestionnai­re du portail saint-quentinois ycentre.net, s'est attelé à sa mise en place sur la toile. Unique en son genre pour l'instant, ce site internet ne peut pour Georges Dreyssé, président du conseil de quartier, "en aucu­ne façon remplacer le contact direct des membres du conseil avec le reste de la po­pulation. Il est un moyen parmi d'autres de fair circuler l'information".

Un espace d'information et d'échanges

Emmanuel Sénécal présente son bébé : "ce site internet est en quelque sorte notre vi­trine. Il présente un partie informative sur le quartier, avec beaucoup de photos. Cette partie est très utile pour un futur ou nouvel habitant du quartier. Une autre partie est consacrée au Conseil de quartier, son rôle,

ses missions, ses élus. Un espace permet de présenter 1 'agenda des futures manifes­tations du quartier et de rappeler les évènements essen­tiels de notre com­mune. Cet espace est destiné à mobiliser les habitants autant Emmanuel Unk«l qu'à les informer. Ils peuvent y trouver les comptes-rendus de tous les conseils de quartier." Un autre espace, interactif, consiste à ani­mer un forum à partir des idées émises par les habitants : aménagement de la place Claudel, du bois des Marronniers, pro­blèmes de stationnement. "Il permet au conseil de quartier de recueillir rapidement l'avis des internautes du quartier sur un certain nombre de problèmes. Ainsi, c'est à partir de ce forum que nous avons pu orga­niser l'utilisation du stade Jean Maréchal par les jeunes du quartier." Enfin, les utili­sateurs ont la possibilité de s'abonner à une lettre qui les tient informés des principaux évènements ou articles mis en ligne. A ce jour, 17 habitants s'y sont abonnés . ... , L'information circule au Plan de Troux pour qui la souhaite, et l'internet, loin d'être une finalité, est un outil supplémentaire au ser­vice de la proximité. Paradoxal ? "Non, pra­tique, tout simplement ... "

Les Pres

Les Prés

Lu oonteillen municipaux :

Mireille BOUCHERLE

Armelle AUBRIET

Muriel MONTERO 6

"Consulter régulièrement les habitants pour agir"

Récemment, le conseil de quartier des Prés s'est signalé à tous les habitants du secteur en se lançant dans une large consultation. Diffusée par voie de tracts et d'affichettes, et essaimée dans tous les halls d'immeuble et les lieux publics du quartier, l'opération avait pour objet de consulter très ouverte­ment les principaux intéressés sur leurs propres attentes pour une meilleure vie de quartier. La masse de réponses recueillie est actuellement passée au filtre d'un logiciel spécifique pour être correctement analy­sée, cependant quelques grandes tendances se dégagent pour Laurent Parmentier, membre du conseil et artisan actif de cette initiative avec ses collègues du conseil. "A priori, les réponses évoquent régulièrement un probléme que notre conseil de quartier ressent dans les sollicitations dont il fait l'objet : nous vivons dans un quartier où les gens profitent des services mis à leur dispo­sition, mais sans réel dynamisme commu­nautaire. Il est très probable qu'il ressortira de notre consultation une demande pour plus d'échanges." Sur ce plan, le conseil de quartier des Prés a longtemps fait figure de spécialiste. La fête annuelle drainait une animation très éclec­tique aux abords de la place Malraux, avec les efforts coordonnés du conseil et de la maison de quartier Malraux. Si la formule a évolué au fil des années, Laurent Parmen­tier pense que le conseil de quartier doit fai-

re à nouveau des ef­forts dans ce sens, pour renouer les liens d'un esprit de quar­tier que l'anonymat des résidences a un peu distendu.

Un effort sur la Signa !étique Laurent Parmentier

Animer c'est une fa-cette, mais informer et s'informer en est une autre pour le conseil de quartier, qui s'investit beaucoup sur les problèmes d'aménagement des voiries, de stationne­ment. En 2005, la municipalité pourra mettre en lumière un long travail initié par un groupe spécifique du conseil de quartier. Dans ce quartier puzzle, où il est bien diffi­cile de se retrouver, il s'agit de mettre en place des panneaux signalétiques clairs. Le groupe de travail a participé à l'élaboration des plans nécessaires et au choix de leurs implantations. Les résidences seront ainsi mieux signalées aux visiteurs occasionnels. dans la même dynamique et sur ce même principe, le conseil s'est lancé sur un vaste état des lieux de l'éclairage public sur le quartier. Par ailleurs, il a activé collaboré au projet de créations des futures places de stationnement dans la partie Ouest de la rue des Bleuets.

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L"'ignymontain www.montignyls.rr

Saint - uentin

Caterine VIOLY Présidente

couei l.u i ntquenti n®montigny78. fr

let oomillttt Munioipux :

Geneviève JOCQUEL

Eric JUNES

Andrée BERTHIER

Aude Monique MOREL VIENNA

Bernard PRIOUL

"Tous partenaires au service du public et des projets"

Si la belle vie de quartier implique une jolie image d'Epinal constituée d'une résidence au charme irrésistible, nervurée de jolis chemins piétonniers et de squares où chacun cohabi­te en parfaite harmonie, il est certain que le quartier Saint-Quentin sort des sentiers bat­tus . Quartier mobile et foisonnant par excel­lence, où l'on réside en règle générale par souci pratique (proximité de la gare, du centre commercial), la vie de quartier y re­quiert certainement plus de volontarisme de la part de ses habitants. C'est bien l'équation que Bernard Prioul , membre du conseil de quartier et directeur de l'école élémentaire Rimbaud, a en tête lorsqu'on lui demande de qualifier la convivialité d'un secteur forcé­ment pas comme les autres. "Ce quartier est habité par une population plus mouvante qu'ailleurs. La rotation dans les résidences y est plus importante que dans les autres quar­tiers, et ce paramètre ne favorise pas l'émer­gence d'un esprit spécifique. Il me semble que le quartier a moins d'â me que dans les années 8o et 90, lorsque le quartier sortait de terre et accueillait ses pionniers".

Un contexte atypique A l'époque, l'école était l'unique lieu public de véritable rencontre des riverains, alors le directeur des lieux nouait des liens particu­liers, qu'il ne retrouve plus vraiment aujour­d'hui. Malgré tout, le conseil de quartier fait

front et sort l'artille­rie pour favoriser l'identité d'un quar­tier envahi par les consommateurs de la société moderne. Il participe aux ré­flexions menées pour réduire les nuisances liées à une circulation dense, au stationne- Bernard Prlout

ment sauvage, ou au déficit d'entretien de certains lieux. La mis­sion est ardue et les interlocuteurs multiples, lorsqu 'on considère le puzzle administratif et juridique qui caractérise la gestion des rési­dences et des équipements du quartier. Il conçoit chaque année un rallye de découver-te du quartier pour ses habitants, s'appuyant sur ses partenaires potentiels pour faire vivre - ­la vie quotidienne made in Saint-Quentin, comme les écoles. " L'an passé, grâce à une bonne synergie avec les écoles, les enfants ont fortement participé à un concours de dessin sur le thème des fables de La Fontai-

ne, dont l'écho a favorisé une exposition à l'Hôtel de ville". Dans ce contexte de mis­sionnaire, Bernard Prioul plaide plus qu 'ailleurs pour une réponse rapide aux pro­blèmes signalés par les riverains, et lance aussi un appel aux bonnes volontés pour re­joindre une équipe où le turn over reflète la typologie du quartier.

La Sourd er1e- Nord

Serge BLASQUEZ

lt •••••lll•r •••l•lpal :

Luc TARALLE Président

consei l.sou rderien ord@mon tig ny7 8. fr

Jean-Pierre PLUYAUD

Jean-Michel LEMERCIER

7

"La concertation, c'est frap­per aux portes s'i 1 le faut"

"Nous formons un groupe sympathique, ou­vert, mixte et divers, avec à sa tête un pré­sident excellent animateur." Serge Blasquez est élu depuis 2001 au conseil de quartier de la Sourderie-Nord, et il porte un regard pragmatique et lucide sur le rôle de son as­semblée au service des riverains. Un passeur entre des aspirations individuelles ou collec­tives, et la nécessité d'une décision qui en­gage la collectivité. Son conseil s'est signalé en 2002 en s'ou­vrant à la concertation directe. Sur un dos­sier délicat, il a choisi d'engager la concerta­tion en frappant aux portes des habitants. Aujourd 'hui, l'i dée a fait son chemin et est aussi régulièrement retenue par les autres conseils de quartier. "Les riverains de quelques rues subissaient des nuisances sur leur environnement lors de la fructification des merisiers. Les solutions existaient, enco­re fallait-il les présenter avec précision aux intéressés. Nous avons frappé à leurs portes pour avoir leur opinion sur le sujet, et nous avons finalement abouti à une solution res­pectant au mieux l'intérêt de tous et de cha­cun, qui a permis ensuite à la municipalité d'intervenir en parfaite transparence".

Ouvert sur invitation Chaque mois, le conseil se réunit à l'école Samain, au centre schématique d'un quar­tier étiré dont les limites s'étendent à l'ave-

nue du Général Le­clerc au Nord, à l'ave­nue du Pas du Lac à l'Ouest, à celle des Garennes à l'Est, et aux rues de la Mare­aux-Carats, Franck et boulevard Descartes au sud. Sous réserve de solliciter le prési­dent préalablement, ~rtlt Blasquu les habitants peu-vent y être conviés pour exposer un problè-me particulier. C'est une volonté forte de notre conseil qui s'est choisi ce mode de fonctionnement pour avoir une prise direc-te sur les préoccupations du quartier. "Notre quartier est comme les autres sujet à des problèmes récurrents : la sécurité rou- -tière, le stationnement. Autant de phéno­mènes que la Municipalité peut mieu x prendre en charge avec notre expérience, et pour lesquels on souhaiterait parfois qu'elle soit plus réactive." Et si à la Sourderie-Nord, on sait agir avec pragmatisme à l'écoute des voix des riverains, on fait aussi passer le lien -par des moments de rencontre désormais bien ancrés dans le calendrier annuel local. Noël, l'Epiphanie, le pique-nique bisannuel au parc Chedeville ou la Fête de la musique sont autant d'occasions de réunir librement autour d'un verre de l'amitié, en toute sim- ~- ·

plicité, mais en pleine convivialité.

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M9~I'9.~Y

~ L ~;gnymontain www.montignyls.rr

La Sourderie-Sud

Jean-Pierre PLUYAUD Président

eouei l.sou rde riesud@montigny7 8. fr

Jacques BERHAULT

Anne-Marie CAPRI NI DUR OS

Les conseillers municipaux :

Philippe AMPHIARUS

Bernard BI TU

Pierre PAILLAS

eouei !.vi llage@montigny78. fr Les conseillers municipaux :

Xovier BONVARLET

Térézinha LECOMPERES

"Un trait d'union i nd ispensa b 1 e"

"La Sourderie-Sud est avec le Village le quar­tier le plus ancien de Montigny. En matière d'environnement, de cadre de vie, les pro­blèmes que les riverains y rencontrent sont peut-être différents des autres." Marie-Pau­le Dauphin réside dans la rue Marie Noël, à l'extrême-sud de ce quartier qui accueille l'Hôtel de ville et les résidences de l'impo­sant programme Les Arcades du Lac, dû au médiatique architecte catalan Ricardo Bofill.

De nombreux dossiers abordés sur l'environnement

Selon elle, l'ancienneté du quartier engendre des travaux, des interventions sur les struc­tures qui ne sont pas encore l'apanage de quartiers plus récents. Dans leur planifica­tion et leurs caractéristiques, ces réhabilita­tions ont besoin d'être examinées par les usagers eux-mêmes. C'est là qu'intervient le conseil de quartier. "Nous avons abordé de nombreux dossiers importants pour l'envi­ronnement de la Sourderie-Sud ces der­nières années. En amont de la décision mu­nicipale, le conseil de quartier a joué son rô­le de trait d'union avec les revendications des habitants, pour des dossiers comme l'aménagement du rond-point sur le boule­vard Descartes, la création des deux jardins publics des Arcades-Sud puis des Arcades­Nord, l'aménagement des petits jeux Pré­vert et de la piste de sécurité routière".

Dernièrement, le remplacement des arbres dans la sente des Erables, dans sa partie Kessel/Anne Frank a fait l'objet d'un dialogue exem­plaire entre les rive­rains concernés et la Municipalité. Le Conseil de quartier a Marie-Paute Dauphin parfaitement joué son rôle dans cette partie à trois, sur un pro­blème qui suscite toujours les plus grandes passions, mais où le consensus a prévalu au final d'une communication bien partagée de part et d'autre. Ces travaux viennent de dé­buter.

Main dans la main avec la maison de quartier

Marie-Paule Dauphin se félicite en outre de compter la maison de quartier Louis Jouvet sur le territoire du quartier. " Nous avons d'excellents rapports avec son équipe d'ani­mation et nous marchons main dans la main lors des diverses manifestations organisées conjointement. Je pense que notre rôle est aussi de faire connaître les nombreuses acti­vités qu'elle propose, car elle s'adresse vrai­ment à tous, quel que soit son quartier de résidence, et on le sait trop peu".

"La convivialité pour se connaÎtre et informer "

Rencontrer Dino Barachino pour évoquer la vie de quartier au Village, c'est déjà goû­ter la quiétude et la sérénité de ce quartier au coeur de la ville . La voix est posée, le ton mesuré, le sourire discret. Pour lui , le conseil de quartier est une instance qui doit être à l'écoute des revendications, et doit rechercher le compromis dans ses proposi­tions. Une courroie de transmission entre les habitants et la municipalité, certes. Mais pas seulement ça. " Nous sommes une ins­tance collective, qui a aussi pour mission de rassembler. Aujourd'hui, on se cotoie, mais on ne se parle pas. C'est la raison pour la­quelle nous avons choisi de créer des ani­mations régulières sur le quartier. Nous cherchons dans nos actions à faire se ré­unir, se rencontrer, les gens du Village."

Animer et dialoguer Témoin de cette volonté recherchée, la soi­rée crêpes du début d'année déplace la fou­le au Club le Village. Avec le concours de l'association Ar Bernie, la convivialité plane sur une soirée détendue où le dialogue et la rencontre sont de mise. C'est alors une oc­casion en or pour le conseil de quartier de découvrir les problématiques des diffé­rentes résidences, d'entendre la voix des ré­sidents sur les préoccupations partagées. Parmi celles-ci, le sentiment d'insécurité rout ière revient très souvent, au même titre que dans beaucoup d'autres quartiers.

L'environnement est aussi régulièrement évoqué. Dans un quartier où il consti­tue en quelque sorte une marque de fa­brique, chacun est vi ­gilant sur la sauve­garde de cet environ­nement priv i légié. Couper un arbre dé- Dino BQrachfno rangeant est un sujet passionnel qui divise forcément les rive­rains en fonction du degré de nuisance qui leur est imposé. Dino Barachino s'inquiète avec la municipalité des poussières que le concasseur Yprema diffuse insidieusement sur le nord du Village lorsque les vents sont portants. Autant de sujets qui trouvent leur place dans le Journal des 4 Pavés, que le conseil de quartier diffuse chaque trimestre auprès des riverains. "Le quartier du village est un coeur de ville qui n'est plus le centre de la ville. Cette situation a des vertus et des inconvénients. La tranquillité a aussi comme contre-partie un manque d'anima­tions. Nous participons aux manifestations proposées par la ville, comme la Cavalcade ou très prochainement le Téléthon . Heu­reusement, nous avons la salle Jacques Brel. Le cinéma et la nouvelle programma­tion des mardis coups de coeur drainent des spectateurs et du spectacle. C'est indispen­sable au quartier."

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EN BREF

Jeunes diplômés, à vos postes !

Vous habitez Montigny, vous venez de terminer un cycle d'études et vous êtes à la recherche d'un premier emploi. Montigny Développement Emploi (MDE) vous propose un rendez-vous pour augmenter vos chances de décro­cher ce premier contrat. Le mardi 16 no­vembre, de 8h30 à 11h30 à l'Hôtel de vil­le, participez librement à une matinée de présentation du tissu économique lo­cal, et rencontrez plusieurs DRH et re­cruteurs pour apprendre à bien vous po­sitionner sur le marché de l'emploi. Rens. : MDE au 01 39 30 30 90 courriel: [email protected]

MDE multiplie les partenariats

Dans le cadre d'un partenariat entre la CCl de Versailles et la ville de Montigny, une trentaine de responsables en res­sources humaines ou responsables fi­nanciers sont venus en mairie le jeudi 14 octobre, à l'invitation de la Chambre de Commerce et d'Industrie, pour prendre connaissance des dernières mesures en ce qui concerne la réforme de la forma­tion professionnelle continue, et plus particulièrement en ce qui concerne le DIF, le droit individuel à la formation. Des experts en droit du travail et en lo­giciels de paie sont venus apporter leur concours dans cette présentation. L'intérêt pour la ville dans ce nouveau partenariat, après celui avec la Poste le mois dernier, était de pouvoir présenter les prestations proposées par Montigny Développement Emploi aux respon­sables qui ne connaissaient pas encore ce service.

L 'ignymontain www.IIIIHittgnylB.fr

Encore quelques jours à patienter avant ae aécouvrir le aernier lieu à la moae à Montigny. UGC ouvre son mu/ti· plexe ae 16 salles tout entier voué au r Art la semaine prochaine. Un sacré plus pour les cinéphiles~ qui précèae rouverture générale ae SQYOuest fixée pour le 16 mars prochain.

Votre multiplexe UGC ,. est avance

Ca n'a encore l'air de rien, mais ça va un peu changer votre vie. Car quand un multiplexe cinématographique de 16 salles s'installe près de chez vous, ça ne laisse que peu de gens indifférents. Le mercredi 10 novembre, jour de sortie hebdomadaire des nouveau­tés, le dernier niveau du complexe SQY­Ouest vous sera livré par UGC. Pour parler vrai, il n'aura pas grand chose à voir avec le vieux complexe exploité par Gaumont dans le centre commercial. Gilles Florissi, le di­recteur du multiplexe, se débat dans les fi­nitions d'un chantier, mais attend le jour J avec sérénité. "Les Yvelinois sont largement sous-équipés en matière d'offre cinémato­graphique. Les statistiques montrent d'ailleurs qu'ils vont moins au cinéma qu'ailleurs en France. Aucun cinéma n'y a ouvert depuis 15 ans. Notre complexe va donc singulièrement améliorer l'offre pour les saint-quentinois et les usagers au-delà de l'agglomération." Le directeur attend donc l'ouverture sans grande inquiétude sur la fréquentation de son équipement, d'au­tant plus que cette ouverture en fin d'an­née, alors que le reste de SQY-Ouest ouvri­ra le 16 mars 2005, vise à ne pas manquer une période traditionnellement profitable aux exploitants du 7' art.

16 salles high tech de 150 à 480 places

Pour ce qui est de votre confort, pas de sou-

Mercredi10, tout sera en place pour vous accueillir aans un nouveau multiplexe ae 16 salles, qui ouvre quelques mois avant le reste au complexe SQYOUest.

ci. Gilles Florissi précise qu'UGC vous propo­se à Montigny ce qui se fait de mieux dans l'Ouest parisien . 16 salles équipées dernier cri de la technique, de 150 à 480 places suf­fisamment gradinées pour vous éviter le haut du crâne de votre voisin de devant. "Le hall monumental de 3500 m' (sur un total de 1oooo m'), dans les tons rouge et noir, se veut à la fois théâtral et convivial."

Clap de fin pour le Gaum·ont

......

Une nouvelle implantation au Pas-du-Lac

Côté programmation, le credo annoncé est la diversité. On y verra donc l'actualité grand public, mais aussi le film d'auteur plus modeste qui trouve son public par la cri­tique et le bouche à oreille. Côté tarifs, la politique visant à fidéliser le public privilé­gie l'abonnement mensuel à 18€ pour un an. Il est vrai que le tarif d'entrée indivi­duelle à environ 9€ incline à réfléchir. "Sur­veillez vos boîtes aux lettres car notre ou­verture s'accompagne d'une campagne de promotion 1 place achetée = 1 place offer­te".

Pour les nostalgiques, la dernière séance est prévue au complexe Gaumont la veille de l'ouverture de I'UGC, soit le mardi 9 no­vembre. Continuer d'exploiter un complexe -.: devenu obsolète face au nouveau masto­donte était un non-sens économique que Gaumont n'a pas envisagé. Les six salles (dont 2 appartiennent à la ville) sont donc en attente d'un repreneur commercial. Le réseau des cinémas indépendants de Saint­Quentin et ses environs a pour sa part choi-

Wincor-Nixdorf emménage Auparavant sur Plaisir, le groupe Wincor Nixdorf a emménagé dans 5500 m' de bu­reau derrière l'hôtel Holiday Inn à la mi­juillet, suite à un regroupement de ses ac­tivités. Ce sont donc près de 140 employés qui travaillent à Montigny, dont une par­tie de l'équipe de maintenance, activité dé­sormais intégrée. Pour le choix de ses bu­reaux, l'entreprise devait respecter un ca­hier des charges spécifique : des locaux qui ne soient pas trop éloignés de Plaisir pour les employés, des bureaux avec une contrainte de charge au sol, une taille moyenne qui soit compatible avec le grou­pe et son-plan d'extension puisqu'une par­tie des locaux est actuellement louée, et

un ensemble de bâtiments qui soit cohérent en inter­ne mais aussi pra­tique en terme de communication externe. "Nos clients sont des banques, des ad­ministrations, des organismes para­publics, c'est sur

}Mit·Pferre Fournier, PDG du groupe W/ncor-Nixdor(. que le Crédit Agri-

cole est tout près maintenant ! De plus, la ville est assez commode en terme de communication puisque tous nos clients sont situés sur Pa­ris et l'Ouest parisien", explique Jean-Pier­re Fournier, PDG de l'entreprise.

L•automatisation, une activité en plein essor

Ancieo" ,_ment détenue à 50% par Thalès et à 50% par Nixdorf, l'entreprise franco­allemande devient allemande lors de son rachat total par Nixdorf. Si la maison mère

en Allemagne s'occupe de la fabrication, le site ignymontain s'occupe du développe­ment commercial des produits, de l'inté­gration des systèmes et des logiciels, ainsi que de la maintenance qui mobilise une quarantaine de personnes sur site et plu­sieurs partenaires répartis sur toute la France puisque l'entreprise peut proposer des temps de réponse de deux heures en cas de problème. Son métier, l'automatisa­tion d'agences bancaires, d'organismes pu­blics et para-publics, entre autres, la distri­bution automatique, les transactions en libre service comme les machines de dé­pôts, les formulaires bancaires ou adminis­tratifs, les certificats de non gage délivré par une borne à la préfecture ou la saisie sur une borne de votre situation mensuel­le aux Assedic. Plus besoin de guichetier, plus de file d'attente, les automates tra­vaillent pour vous, car si vous n'êtes pas les clients directs de Wincor-Nixdorf, vous en êtes en tout cas les utilisateurs réguliers. Pour l'instant présente dans plus de 8o pays, l'entreprise possède toutes les banques de France comme clients, et in­tervient dans des secteurs d'activité com­me la loterie, les stations services, la distri­bution, l'hôtellerie-restauration, le trans­port et les voyage, ainsi que les services postaux. Sur les trois dernières années, l'entreprise affiche une croissance à faire pâlir de nombreuses entreprises avec 17% de moyenne, et la brochure le dit bien, il faut "tenir le cap avec une croissane soute­nue". D'ailleurs l'entreprise porte le succès jusque dans son nom, avec WIN pour ga­gner. Assurément elle possède un métier d'avenir, puisque l'automatisation pourrait s'étendre à de nombreux secteurs. Avis aux corps de métiers qui mêlent l'électronique, la mécanique et l'informatique.

Séances de 10h (ou 9h45) à 22h30. Prog. et réservations : oS 9.2 70 oo oo (0,34€ la minute) ou www.ugc.fr

si l'union pour continuer d'exister. Il lance une large opération de place à 4€ (par car-net de 10 places). Le ciné Jacques Brel, de gestion municipale (voir programme en pa-ge 2), fait encore mieux en proposant un tarif de 3,40€ pour 10 places achetées. De quoi vous faire préférer le grand au petit écran ...

SQY Scanner, un plus pour le diagnostic

Trois radiologistes de la ville nouvelle, les docteurs Daniel Hassine de Montigny, Alexandre Sobotka de Maurepas et Ber­trand Aveline de Plaisir, se sont associés pour ouvrir un centre de radiologie doté d'un scanner rue Joël Le Theule (centre vil­le, près de la gare). Passer un scanner est un examen rapide qui dure moins d'une minute, mais qui nécessi­tait auparavant une attente de quinze jours à la clinique de Trappes. "C'était embêtant pour certaines pathologies qui nécessitent un traitement rapide, et l'ouverture de Sqy Scanner permettra de soulager les struc­tures hospitalières", explique Alexandre So­botka (à droite ci-dessus). Avec une salle d'examen et un centre informatique d'ac­quisition des images en 3D, le scanner utili­se la technique des rayons X de la même manière que la radiologie mais avec plus de puissance, pour détecter les tissus auss i bien que les os, des maux d'articulation jus­qu'aux examens de cancérologie. Il s'agit d'un matériel lourd, et la France est en re­tard sur la dotation des départements en scanner. "Ce n'est pas qu'un problème d'ar-

15

• (

·~ Les radiologues associés avec Nicolas About, tors ae l'Inauguration le 8 octobre dernier.

gent, c'est surtout un problème d'autorisa­tion soumise à une commission médicale nationale. Nous avons déposé plusieurs de­mandes depuis huit ans", ajoute le docteur Sobotka. C'est donc un service médical sup­plémentaire dont disposeront les habitants de la ville nouvelle, un moyen de raccourcir les délais d'attente et une possibilité pour les radiologistes de suivre leurs patients. "Lorsque l'on détectait une anomalie sur une radio, on était obligé de diriger les pa­tients sur la clinique de Trappes. Désor­mais, les patients pourront être suivis plus rapidement et sans intermédiaire", conclut Alexandre Sobotka.

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N rrcfte & crliv tAY\A 1

~ dicUlAJirir le z o rurvemlrre

L'association América poursuit son erran­ce culturelle et historique aux confins de l'Amérique latine en proposant leur ren­dez-vous annuel Noche Boliviana le sa me-

- ,.._ di 20 novembre prochain à la ferme du Manet, qui marque donc cette année une étape dans ce pays andin, dont la capitale La Paz perchée sur l'altiplano est la plus haute de la planète. Comme à son habitude, la présidente d'América Yolande Marek orchestrera une soirée de spectacle enrichie par une expo­sition et un marché artisanal dans l'en­ceinte de la Grange de la ferme du Manet. Le groupe de musiciens Machaqa et les danseurs de la troupe Quipus de Bolivia assureront la note artistique, dans le cha-

- toiement des couleurs et la tradition mil­lénaire qui caractérise la culture bolivien­ne et andine. Comme chaque année, un ti­rage au sort parmi le public fera gagner un un séjour pour deux à Séville.

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Tarifs : 25€ et 22€. Rens. et réservation : 01 30 43 42 30.

Riserva.._ vcrtre se~irte ferle-Mise

La Municipalité s'est associée avec l'as­sociation Polsqy, qui regroupe les res­sortissants polonais de Saint-Quentin, pour créer l'évènement culturel en dé­cembre, dans le cadre de l'année de la Pologne en France. Du 6 au 10 dé­cembre, expositions, cinéma, musique, théâtre et conférences garniront un pro­gramme riche ponctué par un concert d'Anna Prucnal. Les réservations aux soirées sont à prendre les mardi 16, 23 et 30 et mercredis 17, 24 novembre et 1" décembre, de 15h à 2oh dans le hall de l'Hôtel de Ville. Rens. : 01 30 43 57 44. Le programme sur www.polsqy.com

Crrf1/érenu: C ~H- irutùrv

Une conférence sur l'Art indien sera donnée le 5 novembre à la salle Jacques Brel (2oh) par Fernand Zeganadin, eth­nologue de l'Inde). L'art indien a com­mencé avec la civilisation de l'Indus, de Harappa, il y a 2500 ans Av J.C. Avec les influences aryennes de la Perse, la nais­sance de Bouddha, l'empereur Ashoka, les différentes dynasties ... , l'art indien a commencé à naître. Les vedas ou textes philosophiques, religieux ont inspiré cet art des temples. F. Zeganadin décrypte­ra ces différents courants afin de mieux

- comprendre ce que nous voyons quand nous allons en Inde. Comme la religion, les textes mythologiques sont des sources. A bientôt pour ce voyage en ln­de (pays de rêve et de durs réalités aus­si) avec en final peut-être une danse classique de l'Inde faite par la danseuse ,--Vasantha Zeganadin, et d'autres sur-prises. Vendredi 5 nov. - salle J. Brel - 2oh. Tarif : 7€, 5€ pour jeunes, personnes agées, chômeurs. Rens. : [email protected]

LEÇ AMAZ9NEÇ A L) AççAvr DE LA FERME

La saison de spectacles proposée par la Municipalité démarrait le samedi 9 octobre dernier à la Fer-

me du Manet. Premier spectacle et pre­mier grand succès remporté par la piè­ce de théâtre " Les Amazones" qui a su conquérir son public et faire l'unanimi­té auprès des spectateurs. La pièce met en scène l'histoire de trois femmes quadragénaires et célibataires, en guerre contre les hommes jusqu'à ce que Guillaume, véritable sex-symbole de 27 ans et fils d'une ancienne cama­rade de classe, débarque dans leur vie . S'enchaînent alors les tentatives de sé­duction, les jeux à ti roirs entre amies. Le texte est souvent cinglant et pi­quant, l'humour et la tendresse carac­térisant cette comédie légère très réus­sie. Les trois comédiennes Chantal La­desou, Sonia Dubois et Fiona Gelin ont su transporter leur public dans une

Dernière née des salles ignymontaines, la salle Gauguin a été inaugurée officielle­ment par un ruban tricolore le samedi 9 octobre dernier, en présence de tous les ac­teurs ayant participé au projet de construction, et des associations qui la fe­ront vivre. Robert Cadalbert, président de la Communauté d'agglomération à l'origi­ne du financement de cet équipement, Pierre Le Guérinel élu délégué à la culture, de nombreux élus ainsi que les architectes du projet, tous étaient présents pour la première inauguration officielle du nou­veau ·maire de Montigny, Michel Laugier, qui faisait sa rentrée en même temps que

autre réalité tout aussi réelle, qui fait l'une des clés du succès de cette pièce. "Ce sont de bonnes vieilles recettes qui font rire tout le monde et j'ai vraiment ri de bon cœur. A côté de moi, une da­me riait tellement fort que j'en avais mal aux tympans", commentait Cathe­rine. "Je suis resté plié en deux tout du long. Pour moi Chantal Ladesou était v raiment le maillon de la pièce", ajou­tait Jacky. L'histoire a donc séduit, et le jeu alors ? "C'était très agréable de voir un acteur aussi beau faire des pompes et se promener en boxer-short sur la scène", concluait Stéphanie. De l'avis de tous, cette pièce constituait une vé­ritable détente de fin de semaine pour commencer le week-end d'une excel­lente humeur. Un vrai moment de plai­sir en somme, et un carton plein qui place la barre très haut pour les succès de l'année à la Ferme.

la salle Gauguin . "Je suis honoré d'inaugu­rer ce symbole de la continuité à Monti­gny. Le Mille Club construit dans les an­nées 1970 avait connu la ville avec 1300 ha­bitants et n'était plus adapté aux 36ooo habitants actuels. Nous sommes partis d'un modeste projet de réhabilitation à une réalisation superbe grâce à une colla­boration réussie avec la CASQY. Evidem­ment nous espérons que cet équipement ne sera pas le dernier".

Ouk J~~-' "Cet équipement symbolise la volonté de la CASQY d'être à l'écoute des besoins de la

16

Mie/tel &~twt~ le ' JUJ!tltJrt ~ ~tf Ftr#'\e du M~tfttt

Dans la famille Conteurs, demandez Michel Boujenah et réservez votre soirée du same­di 6 novembre pour aller l'écouter à la Fer­me du Manet dans son dernier spectacle "Les nouveaux magnifiques". Avec cet hu­mour généreux, support d'une émotion re­cherchée qui transpire de tous ses one-man shows, Michel Boujenah exhume les Maxo, Julot et Guigui, ses "Magnifiques" créés il y a 20 ans, trois grands-pères immigrés qui évoquent à leur manière leur vie, leur his­toire et celle de leur descendance. On rit for­cément devant la pertinence du propos, on pleure aussi avec justesse du sentiment qui suinte sans mièvrerie des mots. Michel Bou­jenah est un artiste dans la plus noble ap­pellation du terme. Celui qui nous parle à l'âme, qui nous rend meilleurs.

Samedi 6 novembre à 21h - Ferme du Manet

Rens. : 01 39 30 31 70. Billetterie à l'Hôtel de Ville (Direction de la Culture)

M~t&Arll~ ~!fA- cutry'kf-Malheureusement pour les retardataires, Mauranne affiche complet pour son spec­tacle intimiste "Au milieu Deux" du 27 no­vembre à la Ferme du Manet.

population, puisque cette salle au départ prévue pour 315m' atteint aujourd'hui 440m', et que d'une salle polyvalente, le projet a évolué vers la construction d'une véritable salle de spectacle. Ce n'était pas qu'un problème de budget, mais aussi de capacité pour notre équipe à travailler en­semble au cours des 15 réunions de délibé­ration destinées à la vie de ce projet", a ex­pliqué Robert Cadalbert, président de la Communauté d'Agglomération . Les abords de la salle ont également demandé un lourd travail d'aménagement de voirie supplémentaire pour le parking, et il n'y avait guère que la floraison des alentours pour manquer ce rendez-vous . Les associa­tions prévues pour occuper cette salle étaient évidemment de la fête. Fetia Tahi­ti faisait la démonstration de ses danses et chants tahitiens, Ar Bernie de ses -danses bretonnes et l'Amicale Vietnamienne de son activité taï chi. "Paul Gauguin est exac­tement à sa place ici, puisqu'il vouait une véritable passion aux îles et aux célèbres femmes de Tahiti. Il a d'ailleurs vécu en Po­lynésie et en Bretagne, et s'intéressait éga­lement à l'Afrique, et même à l'Asie", rap­pelait Pierre Le Guérinel, adjoint à la Cul­ture. La salle Paul Gauguin fait donc sa première rentrée tandis que les associa­tions proposaient leurs premiers spectacles en attendant de réunir tous leurs adhé­rents, peut-être pour un nouvel an tahitien ou un fest noz, en tout cas des fêtes cha­leureuses dont seules les associations qui portent leurs racines ont le secret.

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Les activités sportives et culturelles ont per­mis à tous d'aborder autrement le thème du handicap et de faciliter les rencontres, car si les plus jeunes engagent facilement le dia­logue, cela s'avère souvent plus difficile pour les adultes. L'aspect ludique et le partage des sentiments et des émotions auront donc en­couragé ce partage solidaire.L'association Handicap et intégration faisait découvrir la pratique sportive du tennis au centre sportif Pierre de Coubertin, avec un tournoi de matchs en double mixte entre valides et handicapés, ainsi que la pratique du tennis in-line c'est à dire sur des rollers pour les va­lides. "On s'est aperçu qu'on pouvait mieux entraîner les joueurs en fauteuil sur rollers parce que cela nous impose les mêmes contraintes de déplacement qu'eux", décla­rait Fabrice Chargelègues, entraîneur. Côté théâtre et ciném~, beaucoup d'émotions

teurs handicapés et non handicapés pour une leçon de vie sur scène, et l'expression de sentiments destinés à faire prendre conscience de la richesse de la différence. "Colin Maillard" et Blackout , une pièce in­terprétée par la Compagnie Regard en Fran­ce et une exposition proposée par l'associa­tion Puls'art, ont fait appel à nos sens, puisque ces deux évènements à découvrir les

yeux bandés ont sollicité /

AVEC NOÇ DrFFERENCEÇ l'écoute et l'odorat pour la première, le toucher pour la seconde, une manière

étaient également ménagées pour les spec­tateurs. Avec RE-CO-NAÎTRE, une pièce de la compagnie L'autre Part regroupait des ac-

d'appréhender le monde des non-voyants, et un véritable chamboulement de nos sens. La présence de Diane Maroger, monteuse du film " En chair et en os" de Pedro Almodovar, et de Dominique Cabrera réalisatrice du film " La folle embellie", a permis aux spec­tateurs de partager leurs expériences et d'engager le dialogue à la suite des projec­tions. "On ne s'imagine pas tout ce que le handicap représente. Avec toutes ces nou­velles impressions je comprends mieux",

déclarait Pascal venu assister à Colin Maillard.

l..J! fei'N!IN b. H.ti!~f til {ti!it lti! fti!rt felk .t lti! criti!twt. c..cJtwe/k (&t-·.teJJIAJ DiAnt Mli!t'ff.l~", ~taN!trlu J/.e Pedrv A~tiwli!r Jvtr "r:;11- clvtor er e11- g; • ) , l'MW IIIAJJt-11"- !fvrt li!Ve& "-nt ti!ft"è!-~ lie re/1-11-W m~Xre .t cw.Jertin.

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~ L 'ignymontain www.montignylB.fr NOVEMBRE 2001.1

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La 3' édition du marché de l'art, organisé par le Lion's Club le week-end du 16 et 17 octobre à la Ferme du Manet, a battu son record d'af­fluence avec 1550 entrées enregistrées. "Nous organisions un prix de peinture depuis 7 ans sur la ville nouvelle, mais nous récompensions toujours des artistes locaux et nous souhai­tions encourager une ouverture sur la région parisienne", explique Patrice Legay. "J'ai sé­lectionné des artistes lors des marchés d'art en privilégiant la différence des styles pour que le regard artistique soit toujours renou­velé et que chacun puisse trouver son coup de cœur", ajoute-t-il. "Je suis contente de faire ce salon, parce qu'il n'est pas trop professionnel, il a un vrai côté humain, et propose de véritables créations à tous les prix", remarquait Marie-France Colas, exposante créatrice de bijoux. "On a à la fois des coups de cœurs et l'embarras du choix", déclarait Maïté, une visiteuse emballée. "Nous sommes venus pour faire connaître la peinture de Michel Timoleonthos. Nous sommes des amis qui aimons son œuvre et qui voulons la faire partager", concluait Pier­re Talou. Ce 3' marché de l'art a constitué un très bon début pour la collecte de fonds en fa­veur d'un centre d'accueil pour les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer.

EN BP~F

· ,:l \fi!b des Am~­ltf Ferf'YI.e du Mfi!~:t

Le peintre Jean-Marc Lefebvre sera l'in­vité d 'honneur du 17' Salon des Arts de la ville, prévu du 24 novembre au 1" dé­cembre à la Ferme du Manet (salle C. Claudel). L'artiste exposera au Conser­vatoire des Arts. Rens. : 01 39 30 31 70.

N fJI/ewJ-re ~ ~ M~ism Félix

La maison Félix accueillera deux nou­velles expositions au mois de novembre. Renaud Faucon vous proposera du Tatoo Painting pour sa 1"' expo solo, du 6 au 14 novembre. "J'ai vécu en Polynésie et mon voisin était tatoueur, c'est pourquoi ses motifs ont inspiré mes huiles, même si je m'en éloigne parfois", explique-t-il. Du 20

au 28 novembre, la maison Félix s'ouvrira à Elizabeth Welter-Nicol, qui fut la pre­mière à y exposer il y dix ans. A l'époque membre du conseil municipal, l'artiste peintre avait lancé l'idée avec quelques élus de faire de cette maison un lieu d'ex­position particulier pour les artistes lo­caux. Aujourd'hui émigrée en Bretagne, Elizabeth Welter-Nicol vous proposera ses aquarelles peintes en extérieur, avec beaucoup de paysages marins, de cam­

pagne et des villas angle-normandes, der­nière s•~·ie de sa collection. "On ne vit pas dans un~:. ''ille pendant quinze ans sans y laisser que·iques amis. J'espère qu'ils trou­veront que j'ai progressé", explique-t-elle.

·~-

Les tribunes des groupes du Conseil municipal

Montigny Plurielle 1

Décla ration du g roupe Montigny Plurielle !lors de la séance du conseil municipal du 8 octobre 2004

1 Chers collègues, 1 Qu'il me soit permis au nom du groupe que j'ai J1'honneur de présider, au vu des circonstances qui 1 nous réunissent aujourd 'hui au sein de cette as­J semblée, de rendre hommage à mon tour à cette ,

1

• génération de bâtisseurs qui a forgé cette agglo­l mération de Saint Quentin. Je pense à Nicolas

1

About, je pense à Roland Nada us, chacun à sa ma­nière souvent en s'opposant, a travaillé pour fai­re de ce territoire, tout simplement un lieu de vie. Nous sommes réunis pour réélire un maire et des adjoints, moment solennel s'il en est dans la vie d'une municipalité mais en même temps simple formalité car finalement, si nous vous avons bien suivi, rien ne change. Ainsi l'équipe reste la même. Les lgnymontains ne sont pas partie prenante dans les décisions de ce soir. Ils ont fait un choix en 2.001, celui d'un leader d'une équipe et le systè­me est ainsi fait qu'on ne se soucie pas de savoir s'i ls sont d'accord avec le changement de tête d'affiche qu'on leur impose en milieu de mandat. Il ne s'agit pas non plus ce soir de décider d'une nouvelle orientation politique pour la vi lle et seules les prochaines élections municipales per­mettront aux lgnymontains de s'exprimer. Nous serons alors, vous pouvez nous croire, prêts pour leur proposer une véritable alternance : une nou­velle équipe et un nouveau projet pour cette ville Ainsi, vous comprendrez qu'i l ne nous paraît pas pertinent, dans les circonstances actuelles, de pré­senter des candidats aux postes de Maire et d'Ad­joints. Vous avez été élu sur un projet auquel nous ne pouvons souscrire : autosatisfaction et repli. sur soi, conservatisme et frilosité pourraient le résu­mer. Le repli sur soi c'est par exemple la défiance récurrente vis-à-vis de l'intercommunalité. Alors que tant de communes se lancent aujourd'hui dans cette aventure parfois de façon audacieuse, Montigny par la voix de ses élus semble toujours regretter de faire partie de la communauté d'ag­glomération de Saint-Quentin et fait la fine bouche alors qu'elle est, elle-même, la meilleure preuve de la réussite de cette intercommunalité. Je parlais de conservatisme et de frilosité : la dé­mission de Nicolas About nous l'a rappelé fort à propos c'est finalement depu is 2.7 ans souvent les

mêmes idées qui circulent, parfois les mêmes 1 hommes qui président aux destinées de cette vil­le. Loin de moi l'idée de dénigrer l'engagement sur le long terme de certains élus parfaitement res­pectables. Mais comment ne pas s'étioler sur le très long terme ? Comment rester innovants ? 11

1 nous semble qu'il faut savoir se remettre en cause •

1

faire preuve d'humilité et d'ouverture. Finale­ment, le plus simple, c'est encore l'a lternance po­litique. Enfin votre action s'inscrit aussi dans un contexte national de soutien à une politique gouvernemen­tale que, nous mêmes, condamnons. Certains d'entre vous affichent clairement leur soutien à la majorité qui gouverne ce pays. Je sais que d'autres, parmi vous, affirment le contraire, se dé­fendent d'être assimilés à cette politique libérale destructrice et se défient même parfois de faire de la politique. Mais il y a souvent un fossé entre les déclarations et les actes. Cessons, auprès de nos concitoyens, de passer sous silence des étiquettes politiques comme s'i l était honteux d'appartenir à telles ou telles formations ou de les soutenir. Pour toutes ces raisons, que nous tenions à réaf­firmer, et même si cela semble aller de soi, nous ne soutiendrons pas vos candidats. Pour terminer, nous voulons redire l'état d'esprit qui sera le nôtre pour assumer notre mandat dans les mois à venir. Comme pour les trois premières années nous voulons prendre notre part de res­ponsabilités. C'est pourquoi vous pourrez compter sur notre participation au débat partout où nous y sommes invités. C'est aussi pour prendre notre part de responsabilités que nous proposons nos candidatures dans des établissements scolaires de la ville ainsi qu'une candidature pour représenter Montigny comme délégué au Comité de l'agglo­mération. Nous l'avons fait à chaque fois que l'oc­casion se présentait. Nous continuerons de soutenir les propositions de la municipalité quand elles seront pertinentes. Nous combattrons les maladresses et les erreurs avec force mais nous tenterons de rester toujours une force de proposition, tout cela, dans le respect des convictions de chacun.

Sandrine Grandgambe Pour nous contacter : Montigny Plurielle, 2 rue de Bretagne 78 180 Montigny le Btx. courrlel: [email protected]

17

Montigny Ensemble Merci Nicolas About

Voici un peu plus de trois ans, j'avais eu le pri­vilège, l'honneur et le plaisir, au bénéfice de l'âge, de présider le premier conseil municipal de cette mandature. Je ne pensais pas qu'un jour ou l'autre il me re­viendrait de nouveau cette mission au cours de cette même mandature. Je ne vous cacherai pas que si cela reste un hon­neur que d'être le doyen et de présider cette séance, je n'y trouve pas le même plaisir que voici 3 ans. Pour vous dire les choses, c'est mê­me plutôt avec tristesse que je me retrouve ici à cette place pour procéder à l'élection du nou­veau Maire. Aujourd'hui, une page de la vie municipale et de l'histoire de Montigny le Bretonneux se tourne dont nous sommes tous témoins. Nicolas ABOUT a décidé de nous quitter. Nous savons qu'il s'agit là d'un au revoir et c'est avec le coeur serré que nous le voyons partir. Nous savons tous ici le courage qu'i l lui a fallu pour prendre cette décision, nous connaissons tous ausi les motifs qui guident son choix et il peut être assuré que nous sommes de tout coeur à ses côtés. Si nous regrettons cette déci­sion, nous la comprenons et nous en parta­geons les raisons. Durant 2.7 ans il a été capitaine de notre navire et premier magistrat de cette ville et l'a condui­te, avec coeur et détermination, à ce qu'elle est aujourd'hui, à savoir le coeur de Saint Quentin en Yvelines le coeur d'une agglomération de près de 150 ooo habitants. Il a su apporter à notre ville toute la richesse qui est la sienne au­jourd'hui et en faire une ville accueillante, une ville "qui nous va bien" ... Nous connaissons tous ici l'investissement per­sonnel qui a été le sien tout au long de ces an­nées, tout ce qu'il a donné. Mais nous savons tous aussi ce qu'il en coûte de s'investir en poli­tique. La chose publique est un sacerdoce au­quel on donne beaucoup mais dont il faut sa­voir se préserver. Ensemble nous avons traversé de belles aven­tures, livré de beaux combats, avec toujours à l'esprit le souci des lgnymontains et leur bien

être, mais ensemble nous savons également que la seule chose importante, au delà même de l'engagement au service des autres, la seule chose qui reste quand tout a été emporté, c'est .., notre famille. Trop souvent nous nous laissons dévorer de réunions en réunions, d'engage­ments en engagements, de manifestations en manifestations et nous en avons trop tendance à oublier l'essentiel, l'essentiel qui est en fait norte raison d'être, la seule, la vraie, l'unique, notre famille et celles et ceux qui nous sont chers, celles et ceux qui sans jamais failir sont -.. toujours présents à nos côtés et ce malgré ce que la politique, ou nous même, leur faisons su-bir, notamment nos absences, celle et ceux qui chaque fois que le doute s'empare de nous sont présents, celles et ceux enfin qui savent nous écouter et qui illuminent notre vie. Oui la cho-se publique nous apporte un enrichissement -<.

moral, intellectuel, humain indéniable même mais parfois à quel prix ... Aujourd'hui, Nicolas ABOUT, nous a remis les clefs du temple. Nous allons poursuivre son oeuvre au service des lgnymontains. Nous res­terons fidèles à la ligne qu 'i l nous a trac. Nous allons continuer de défendre les valeurs fortes - ­qui nous ont réuni ici et que nous avons tou­jours défendues ensemble. Nous allons remon-ter nos manches pour poursuivre l'oeuvre qu'il a engagée voici un peu plus de 2.7 ans et garder le cap quelles que soient les mers, quels que soient les océans que nous allons traverser et quelle que soit la météo qui se profilera à l'ho- ~ rizon. A tout jamais sa place est et restera parmi nous. L'annonce de son départ a été une vraie onde de choc, un tremblement de terre, et son dé­part du Conseil Municipal va laisser un vide, un gouffre. Mais la vie est ainsi faite. Alors il peut être assuré qu'en toutes circons- 1-'c­tances, il pourra compter sur nous et que nous sommes de tout coeur à ses côtés et à ceux de ses proches. A titre personnel, je tiens à lui té­moigner l'assurance de ma fidèle amitié, et à souhaiter un bon vent à celle ou à celui qui prendra sa suite.

Jean-Pierre HOMONT ..,..._ Président du groupe Montigny Ensemble ·

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... MP~I~~~ ~~==~==~~==~

L 'Ignymontain www.montignylS.fr

EN BREF

Téléthon 2004 L'édition 2004 du Téléthon aura lieu les 3 et 4 décembre prochains et sera parrainée

r par Gérard Jugnot. A Montigny les festivi ­tés débuteront le vendredi 3 à partir de 17h30 avec la 2' édition du Lanéthon, au centre Coubertin. Les associations telles que les ASMB foot, basket, hand, rugby, badminton, les arts martiaux, I'ETCI, Cl EL et Supertramp se relaieront j usqu'au same­di 2oh pour recueillir les dons. Au program­me notamment, un défi sur le mur d'escala­de, auquel chacun pourra participer.

Handball : les Espoirs fi lies au top national

Les espoirs féminines de I'ASMB Handball marchent sur les traces de leurs aînées, en accédant au Championnazt de France à l'issue des délayages régionaux. L'équipe entraînée par David Vincent se retrouve dans l'élite nationale dont les poules débu­teront ce mois-ci. Notez encore que le Challenge Marrane s'arrêtera au palais de sports d'Elancourt le 7 janvier prochain, préféré au centre Coubertin pour cause de plus grande capacité d'accueil, car l'affiche

.-_.._. de cette édition mettra en scène rien moins que l'équipe de France opposée à sa rivale suédoise. Un must mondial !

1e douJJié hisfurique des Cou __ _

Le doublé est historique pour les Cougars : ses équipes cadets (à gauche) et juniors ont remporté chacune le titre de champions de France de leur catégorie. une belle récompense de leur talent, mais aussi des dirigeants et des entraÎneurs d'un club formateur efficace.

Le club de base-bali ignymontain confir­me son statut de club formateur de haut niveau pour les jeunes puisque les

deux meilleures équipes cadets et juniors de France sont des Cougars. L'œil vif, le corps rapide et le bras en or, les Cougars portent bien leur nom, et le doublé est historique pour le club qui est l'un des plus importants de France, et l'un des seuls à être représenté dans toutes les phases finales de chaque ca­tégorie. Agés de 13 à 15 ans, les cadets partaient fa­voris cette saison. Déjà champions de Fran-

ce en 2002, ils avaient perdu en demi-finale contre Nice en 2003, avant de rééditer l'ex­ploit cette année. Ils comptent dans leurs rangs cinq internationaux (joueurs sélec­t ionnés en équipe de France), et s'atten­daient donc à de bons résultats, mais la vic­toire n'est jamais assurée. Le succès de l'équipe est aussi celui de Jean-François Du­chossoy, responsable de l'équipe cadets, qui s'est investi tout au long de l'année en orga­nisant pour ses joueurs près d'une quaran­taine de matchs alors que le championnat n'en compte qu'une vingtaine, afin que ses

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joueurs aient l'expérience qui fasse la diffé­rence en phase finale. Les juniors âgés de 17 à 18 ans ont eu des sueurs froides. Ils affron­taient en finale leurs dauphins du PUC (vice­champion d'ile de France) et ont bien failli perdre la bataille suite à deux erreurs défen­sives. Menés 11 à 4 dans la première manche, ils ont dû s'accrocher et faire appel à tout leur talent pour revenir au score, grâce à de bonnes frappes et à une équipe qui ne s'est jamais démobilisée. Le club compte bien continuer sur sa lancée de club formateur pour les jeunes et a réussi à embaucher un entraîneur pro pour la première année, Gré­gory Fages, qui interviendra sur toutes les équipes jeunes avec un apport technique supplémentaire à celui déjà apporté par les 15 entraîneurs bénévoles. Régïs Harel au eœur de

l'aventure d'Athènes 2004:

Du 17 au 28 septembre se déroulaient les JO .,.Paralympiques d'Athènes. Régis Harel,

membre de J'association Saint-Quentin Ten­nis Handisport et habitant du quartier du Manet, faisait partie de la délégation françai­se de 141 athlètes handicapés à s'envoler dans un 747 pour Athènes. L 'lgnymontain est allé à sa rencontre dès son retour. --L'lgnymontain : comment êtes-vous venu au tennis handisport ? Régis Harel :j'ai eu un accident de moto en 1991. C'est Daniel Blanchet, responsable du développement des sports en ville nouvelle

~our le Conseil Général et lui-même en fau­teuil qui m'a proposé de faire du sport. J'ai d'abord essayé le basket, mais je n'ai pas ac­croché. Pour moi, le sport handicapé n'était pas du sport. Puis j'ai essayé le tennis et je suis tombé dedans ! Ça fait neuf ans. L'l. : quel chemin avez-vous parcouru pour

>-arriver jusqu'aux JO ? Régis Harel : avec l'aide de Fabrice Charge­lègue, mon coach qui tient le magasin Top Ten place des Causses et qui est aussi l'ancien entraîneur de l'équipe de France de tennis fauteuil, j'ai suivi une progression régulière

. ._,je non classé à la Première série, qui compte ·- les douze premiers joueurs français. Pour

Athènes, il fallait faire partie des quatre meilleurs joueurs français et être classé par­mi les 48 meilleurs mondiaux. L'l. : quel entraÎnement avez-vous suivi ? Régis Harel : il y a seulement deux ans, on a commencé à rêver d'Athènes, et on a fait ce qu'il fallait pour y arriver, c'est à dire environ dix heures d'entraînement par semaine, en plus des matchs et de la préparation phy­sique (training, musculation, rouler en fau­teuil). L'l. : comment se pratique Je tennis handi­sport? Régis Harel : le fauteuil a un carrossage spé­cifique avec des roues inclinées à 20° qui per­mettent de pivoter très rapidement. Pour être mobile, il faut constamment anticiper, et à la différence du tennis valide, on quitte la balle des yeux pour aller la chercher, c'est pour cela qu'il faut toujours avoir le terrain en tête. Les bras travaillent deux fois plus, et le dos est très sollicité. L'l. : comment vous êtes-vous qualifié ? Régis Harel : il y a quatre tournois interna­tionaux en France dont celui de Saint-Quen­tin, mais après il faut voyager pour aller fai­re les tournois et tenir son classement. J'ai fait la coupe du monde en Nouvelle Zélande cette année.

L'l. : où étiez-vous logé à Athènes ? Régis Harel : dans le village olympique au même titre que les athlètes valides. Depuis Barcelone en 1992, le pays qui organise les JO se doit d'organiser les paralympiques sur les mêmes installations et dans un délai de deux mois après les JO valides. L'l. : comment qualifieriez-vous votre expé­rience à Athènes ? Régis Harel : unique, grandiose, les JO constituent le summum du sport. Ça com­mence vraiment avec le défilé dans le stade, c'est un moment très fort et j'ai eu un vrai coup au cœur quand j'ai vu ma famille dans les tribunes. Et puis on retrouve des sportifs de toutes nationalités avec toutes sortes de handicap, c'est un véritable moment de par­tage. L'l. : vous êtes donc un tennisman profes­sionnel. Régis Harel : non, parce qu'un métier on en vit. J'ai le statut de sportif de haut niveau, ce qui me permet d'être subventionné par la Casqy et le Conseil Général, mais on ne gagne pas d'argent, on en perd. Trouver des parte­naires est une nécessité puisqu'une année de tournois coûte environ 30000€. Actuelle­ment je suis numéro 2 mais comme je n'ai pas fait assez de t ournois, je pense redes­cendre à la 6' place au mois de novembre. Je compte bien la reconquérir ! On commence à s'intéresser un peu plus à nous grâce au ré­cent retour sur images. Pour les JO le dépla­cement de la sélection était pris en charge par la Fédération Française Handisport. L'l. : quel a été votre parcours aux JO ? Régis Harel : j'ai perdu en 16' de finale en simple et en 8' en double. C'est le jeu du tira­ge au sort. J'aurais peut-être tenu un tour de plus si je n'étais pas tombé sur les têtes de sé­rie américains. Je pense déjà à Pékin. Mon jeu est agressif et je suis l'un des meilleurs ser­veurs, mais je dois progresser dans toutes les autres phases de jeu. L'l. : comment s'est passé votre retour ? Régis Harel : nous avons été accueillis, spor­tifs valides et handicapés, le 7 octobre au sta­de de France, afin de recevoir les honneurs pour notre participation aux JO. Il s'agissait aussi de se mobiliser pour remporter Paris 2012. Pour les sportifs handicapés, cela ap­porterait beaucoup en terme d'aménage­ment et d'accessibilité.

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Ent.re sport (le fonnot.ion et sport de bout niveau,

il n 'y o qu'un pas Ce pas dépend de la politique de la région en matière sportive. Privilégie-t-elle le sport de masse et la formation d'un maximum de jeunes aux activités sportives ou le sport de haut niveau ? De là découlent des subven­tions qui peuvent ou non permettrent aux clubs de garder leurs meilleurs joueurs. Chez les Cougars, trois jeunes en sport études étu­dient leur départ sur Rouen, un club qui leur paierait leur formation sportive. "C'est la loi du sport, mais la relève est assurée, d'abord parce que le club compte des joueurs qui ont commencé dès l'âge de cinq ans à l'école de base-bali, et propose une excellente forma­tion. Ensuite parce que la ville a investi dans un terrain presque unique en France qu'ils ne retrouveront pas partout, et tous ne font pas sport études", explique Christophe Hé­rard, président de l'association. Sur les quatre juniors, l'équipe senior en comptera au moins un parmi ses rangs l'année pro­chaine. A quand donc la division d'excellen­ce (D1) pour l'équipe Senior qui joue actuel­lement en N1 (D2) ? Pour l'instant, l'entraî­nement hivernal des 160 adhérents se passe­ra dans les murs du gymnase Jean Maréchal, où frappeurs et lanceurs répèteront leurs gestes dans les tunnels de frappe, sans ou­blier leur condition physique.

Le hase-hall en quelques règ}es

Une équipe compte neuf joueurs. Tous ont plus ou moins leur spécialité, receveur, lan­ceur, attrapeurs champs intérieur et exté­rieur, mais tous doivent aussi batter tour à tour. Une manche est terminée lorsque chaque équipe est passée en attaque avec trois joueurs éliminés. "8o% du match se gagne avec les lanceurs, mais c'est très fati­gant, et il faut au moins 4 ou 5 lanceurs par équipe qui tournent sur un match de trois heures en moyenne", explique Christophe Héra rd . Pour le vocabulaire, un strikeout est une balle non frappée récupérée par le rece­veur. Le soft bali présente quelques diffé­rences, une batte plus fine, une balle plus grosse, un terrain de 70m au lieu de 1oom de long, et un lancé obligatoirement par en dessous. "C'est ce que je conseille aux gens qui débutent, c'est aussi intéressant mais c'est plus accessible", ajoute-t-il.

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Un saeré pareours ! La ltl' édition de la t!Ourse pédestre et populaire Parwurir Monfi!fpy a surfé sur les nua!!,es le 10 odobre demier, of· frant un temps propiee à la parlit!ipafion de plus d'un millier de wnelllftnts. fln beau plateau souli!fpant un bel anniver­saire pour le Stadium Monfi!fpy AfJJé· fie Club, or!!,anisateur de la réunion avetl la Direefion des Sports de la ville.

700 coureurs au départ du 10 kms, une soixantaine au départ du 3 kms et 85 sur la ligne du 1,7 km, si l'engouement pour une manifestation se mesure au nombre de ses participants, la 10' édition de la course de l'année à Montigny a remporté un nou­veau succès le 10 octobre dernier au centre sportif Pierre de Coubertin. Mais la réussi­te d'un tel événement, qui réunit plus d'un millier de concurrents, c'est aussi son orga­nisation. Un dispositif sans faille avait été mis en place pour assurer le bon déroule­ment des parcours, et la sécurité des cou­reurs en présence du SAMU et de la Police Municipale. De nombreux acteurs étaient mobilisés pour ce grand rendez-vous, de l'installation du fléchage des parcours, à la répartition des bénévoles à chaque inter­section de route, sans oublier l'encadre­ment de l'échauffement, de la réception et de la restauration des coureurs à l'arrivée. Les petits détours imposés aux automobi-

Plus d'un millier de concurrents se sont présentés au départ des trois courses de t'édition 2004 de Parcourir Montigny. Le pari est à nouveau gagné pour tes organisateurs du SMAC et de la Direction municipale des Sports.

listes autour du centre sportif et sur l'ave­nue du Pas du Lac auront permis aux cou­reurs pendant une matinée de profiter li­brement des rues de la ville. Il y avait donc encore plus de coureurs ce dimanche ma­tin, et certains habitués du parcours fores­tier s'essayaient cette fois au béton des rues, profitant de la course pour tester leur niveau ou tout simplement pour partager

la compagnie de gens passionnés comme eux.

te SMAC : la piste dans la peau

Enfl'e performanus et défiS Le commentateur situé sur la ligne d'arri­vée animait le sprint final déjà encouragé par les applaudissements et les cris des spectateurs. Dans les catégories jeunes, le club du SMAC s'est distingué en rempor­tant la deuxième et la troisième place sur le podium du 3 kms. "J'ai perdu dans la ba­taille du sprint final , mais je suis déjà content d'avoir tenu toute la course. D'ha­bitude, je cours de plus courtes distances et c'est parti très vite", commentait Pierre Van Den Bossch, 3•, catégorie cadets. "J'anime l'équipe des benjamins alors je me suis dit que j'allais courir avec eux. C'était assez long sur la ligne droite Pas du Lac surtout avec un vent de face. J'étais soula­gé quand j 'ai vu la ligne du kilomètre deux", ajoutait son compatriote François Bacquet, 2' . Cette course qualificative pour les championnats de France sacrait donc le champion des Yvelines. Sur le 10 kms, le podium retrouvait les habitués de cette performance sportive, et de l'avis des coureurs et des organisateurs, le tracé du parcours était idéalement plat et étudié pour favoriser les meilleurs temps. 90 cou­reurs se sont donc qualifiés pour les cham­pionnats de France. Cette course est égale­ment chaque année l'occasion de réaliser une performance sportive en famille. Ser­ge Blasquez inscrit au 10 kms a également couru le 3 kms avec son fils Alexandre. "Je m'entraîne à l'endurance au foot, c'était plus facile avec papa parce qu'il m'a dit quand il fallait ralentir, accélérer et souf­fler, mais j'avais quand même mal aux jambes à la fin", remarquait Alexandre. Les coureurs qui ont parfois du mal à se moti­ver seul profitaient là d'une bonne compa­gnie et d'un parcours clé en main. "J'habite la ville, j'attends cette course tous les ans et le tour est sympa", déclarait Jean-Fran­çois Richerit. Seule fausse note de la jour­née, l'erreur remarquée sur le prospectus par de nombreux parents concernant la date de naissance pour la participation des enfants au 1,7 km, malheureusement due à un changement des dates par la Fédéra­tion après l'impression de ce document.

Créé depuis une quinzaine d'années, le SMAC, Stadium Montigny Athletic Club compte environ 200 adhérents, répartis dans les trois pôles sportifs, l'école d'athlé­tisme, la course hors stade, et les pistards selon le jargon du milieu. Entre les adeptes de toujours et les jeunes adhérents, tous partagent leur passion de la piste dans la convivialité. "Après les championnats du monde à Saint-Denis, le club a pu dévelop­per une catégorie cadets, ce qui est difficile puisque à cet âge les jeunes du niveau bac sont souvent pris par leurs études", ex­plique Bernard Coadou, responsable des coureurs hors stade. En plus des six entraî­neurs, dix jeunes formés au club sont deve­nus animateurs. "Nous privilégions leur for­mation et participons financièrement aux stages proposés par la fédération". L'année démarre bien puisque bon nombre de nou­veaux adhérents se sont présentés au fo­rum des associations malgré les faibles ré­sultats en athlétisme aux JO d'Athènes.

1/ atldé à la et~rfe Trois pôles sportifs laissent les amateurs d'athlétisme libres d'assouvir leurs préfé­rences. Les plus jeunes d'entre eux, âgés jusqu'à dix ans font partie de l'école d'ath lé. Ce sont des touches à tout car ils s'essayent aussi bien à la course, qu'au saut et au lan­cer, en laissant le marteau de côté pour l'instant. Les compétitions de cette catégo­rie sont donc des triathlons, qui compren-

nent trois exercices, sur un mode ludique. Il y a ensuite les pistards, traduisez .qui prati­quent l'ath lé sur piste, c'est à dire la course du 6om au 8oom, plat ou haies, le saut qu'il soit en longueur, triple, en hauteur ou à la perche, et le lancer de poids, de javelot, de disque et de marteau, et tout cela au niveau régional pour les compétiteurs. Il reste les adeptes du jogging qui constituent les groupes de coureurs hors stade. Coureurs de tous niveaux, avec une bonne propor­tion de féminines, le club est représenté dans toutes les distances compétitives offi­cielles, du 10 kms aux 24 heures pour Ber­nard Coadou, en passant par le 15 kms, le se­mi-marathon, le marathon, et les 100 kms pour 3 coureurs du club. Les mardis et jeu­dis sont consacrés à l'entraînement sur pis­te, alors que le dimanche laisse place à la sortie nature, généralement en direction des étangs de la Minière. Idéal pour se mo­tiver, "même quand il pleut on se dit qu'on va y aller parce qu'il y a le groupe", re­marque Bernard Coadou, pour ne pas courir seul en hiver ou la nuit, faire partie des cou­reurs hors stade permet de suivre un en­traînement régulier, du simple entretien à la compétition. "Une de nos coureuses a la hantise des chiens, à chaque fois que l'on en croise un, elle se cache au milieu du groupe. Il y a beaucoup de monde qui n'ose pas s'inscrire croyant que nous faisons seule­ment de la compétition, au contraire, nous ne privilégions pas le chronomètre, plutôt la convivialité."

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Une délé~tion portu~ dans la WUI'Se

Accueillis et hébergés en famille par l'AMI, Association Montigny International, sept athlètes du club Zona Atla de Torres No­vas s'étaient déplacés du Portugal pour ve­nir participer à la course. En présence de leur maire, du directeur des sports de leur ville, de la consule du Portugal basée à Versailles, et de leur entraîneur, les ath­lètes ont su briller par leurs performances,

EN BREF

Escalade les 13 et 14 Une centaine de participants sont atten-dus les 13 et 14 novembre sur les voies • d'escalade du centre sportif Pierre de Cou­bertin pour les qualifications départemen­tales de la Fédération Française d'escala-de, première étape vers les championnats de France. Au programme une compéti­tion en trois étapes, avec une phase de qualification composée de deux à trois voies selon le nombre de participants, une voie à vue pour une quarantaine de grim­peurs sélectionnés en demi-finale, avant la finale pour les huit meilleurs grimpeurs seniors, âgés de plus de 20 ans. Pour les non initiés, une voie à vue laisse seule- _., ment six minutes d'observation aux grim­peurs avant qu'ils ne soient isolés. "On es­saye de tourner parmi les clubs du dépar­tement pour l'organisation de cet événe­ment, mais il n'y a que trois clubs qui ont les structures pour le faire", explique Pa­trick Descoubès, président du club d'esca­lade. Vous découvrirez certains des meilleurs grimpeurs français à l' image d'Emilie Berthé qui se classe 49' sur 235 en 2004. "Le niveau est de plus en plus haut chez les filles, et l'escalade est un des sports où les différences de sexe se font le ~ moins sentir puisqu'il faut surtout beau­coup de technique et de psychologique, plus qu'une force pure", ajoute Patrick Descoubès. Ce week-end constituera donc une excellente occasion de découvrir la pratique de l'escalade, avec quelques montées d'adrénaline.

et à la pêche le 13 Les amoureux de la nature et de la pêche se donnent rendez-vous pour un Grand Safari Carnassiers d'envergure nationale, ..., le 13 novembre à la Base de Loisirs. Orga­nisé en collaboration par Mondial-Pêche et l'association de la Carpe de Saint Quen-tin, ce safari constitue le plus grand concours de pêche d'lie de France, sur le plus vaste lac de la région. Au program-me, la pêche de perches, de sandres et de brochets, de 7h30 à 15h3o, avec un pre­mier prix de soo euros à remporter. Côté règlement, il s'agit d'un concours indivi­duel sans attribution de place, où les connaisseurs de terrain sauront trouver les meilleurs coins, avec une seule canne .&

et deux hameçons maximum. Ce concours est soumis aux lois sur la pêche et nécessi-te donc une licence de la fédération . Les poissons seront pesés et photographiés avant d'être relâchés. l'occasion sera donc donnée aux membres de l'associa­tion de faire découvrir un site d'exception, -et de partager leur passion à grande échelle. Res. : 01 30 58 57 01

ou web: aappmasqy.fr.st

puisque quatre d'entre eux sont montés sur le podium. Chez les féminines, Marga­rida Cruz est arrivée première sur le 3 kms en catégorie minimes, tandis que Miguel Gonçalves se classait deuxième chez les garçons. En catégorie juniors, Sonia Alves, championne du 2ooom au Portugal, a remporté la première place, et c'est Sylvia Costa qui montait sur la première marche du podium en catégorie espoirs. Cette dé­légation issue de Torres Novas, une ville de même taille et dotée d'un tissu associa­tif également très dynamique, aura peut­être jeté là les bases d'un futur projet de jumelage.

9.~' -c Pierre Van Oen Bossch, issu du SMAC, 3""< au classement général du 3 kilomètres.

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