16
Pascal Raynaud otages Solidarité audonienne Le 25 octobre, près de 100 Audoniens ont pris le bus pour assister au concert du Zénith en solidarité avec les journalistes et leurs accompagnateurs détenus en Afghanistan. > p. 7 alimentation Le commerce de bouche en mode bio Restauration, boulangerie, Amap… Il est de plus en plus facile de se procurer de la nourriture bio en ville. > p. 10 usma 60 ans et 3 000 adhérents L’Union sportive multisections audonienne fête ses 60 ans le 28 novembre. L’occasion de replonger dans l’histoire d’un club incontournable pour les amateurs de sport. > p. 14 du jeudi 28 octobre au lundi 8 novembre 2010 N°20 Tous mobilisés ! La grogne contre la réforme du système des retraites proposée par le gouvernement s’intensifie. Les Audoniens, et notamment les jeunes, se retrouvent nombreux pour exprimer leur colère à travers des actions nationales et locales. > p.2 sécurité Du 28 octobre au 10 novembre, dans plusieurs points de la ville, les élus font signer la pétition réclamant une police de proximité à Saint-Ouen. Elle compte déjà 900 signataires. Et vous ? > p. 8

Le journal de saint-Ouen 20

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Le journal de saint-Ouen 20

Citation preview

Page 1: Le journal de saint-Ouen 20

Pa

sc

al

Ra

yn

au

d

otages

Solidarité audonienneLe 25 octobre, près de 100 Audoniens ont prisle bus pour assister au concert du Zénith ensolidarité avec les journalistes et leursaccompagnateurs détenus en Afghanistan.

> p.7

alimentation

Le commerce de bouche

en mode bio Restauration, boulangerie, Amap… Il est de plus en plus facile de se procurer de la nourriture bio en ville.

> p.10

usma

60 ans et 3 000 adhérentsL’Union sportive multisections audoniennefête ses 60 ans le 28 novembre. L’occasion de replonger dans l’histoire d’un clubincontournable pour les amateurs de sport.

> p.14

du jeudi 28 octobreau lundi 8 novembre 2010

N°20

Tous mobilisés !La grogne contre la réforme du système des retraites proposée par le gouvernement s’intensifie. Les Audoniens, et notamment les jeunes, se retrouvent nombreux pour exprimer leur colèreà travers des actions nationales et locales. > p.2

sécuritéDu 28 octobre au10 novembre, dansplusieurs points de laville, les élus font signerla pétition réclamantune police de proximitéà Saint-Ouen.Elle compte déjà 900 signataires.Et vous ?

> p.8

01-JST020v2.qxd 27/10/10 13:17 Page 1

Page 2: Le journal de saint-Ouen 20

2du jeudi 28 octobre au lundi 8 novembre 2010

Retraites

FRANÇOISEARNAUD

Conseillère municipale

déléguée aux retraités

La mobilisation se renforce et

se diversifie! Que ce soit à Paris

ou dans la ville, le visage des

cortèges change et s’enrichit.

De nouveaux salariés et de nom-

breux représentants du secteur

privé investissent les rues. Et en

pleine Semaine bleue*, certains

retraités n’ont pas hésité à se

mobiliser. Nous condamnons

avec force les mesures que pro-

pose le gouvernement : allon-

gement de la durée du temps de

travail, retraite complémen-

taire… Mais derrière toutes ces

contestations se pose la ques-

tion des conditions de travail,

des salaires et de l’emploi. Voyez

ces jeunes qui manifestent.

Quelle place auront-ils une fois

sur le marché du travail ?

Actuellement, nous réfléchis-

sons à la mise en place d’une

rencontre entre jeunes et aînés,

entre ceux qui ont connu la

création du système de retrai-

tes par répartition et ceux qui

la voient disparaître.

* Semaine nationale des personnes

âgées durant laquelle de nombreuses

animations sont programmées à leur

intention.

Les Audoniens batt eQu’ils soient de toutes les manifestations ou qu’ils débrayent une heure par jour, les Audoniens se mobilisent contre la réforme des retraites. Les 15 et 22 octobre, plusieurs centaines de personnes – toutes professionset générations confondues – ont répondu à l’appel des syndicats et défilédans les rues de la ville.

Place de la République, 9 heures tapantes.Banderoles et sono sont en place. Il ne fautque quelques minutes pour chauffer les voix,le cortège peut se lancer. Ce 15 octobre, ilssont près d’un millier à battre le pavé. Pasbesoin de chiffres des syndicats ou de la policepour deviner qu’une semaine plus tard, le 22,

les manifestants sont moins nombreux. Unemobilisation moindre, mais dans les rangs,la colère ne faiblit pas.En ligne de mire, les mesures phares de laréforme des retraites concoctée par le gou-vernement : recul de l’âge légal de départ de60 à 62 ans, allongement de la durée de coti-sation à 42 ans au lieu de 40, passage de laretraite à taux plein de 65 à 67 ans, etc.« J’ai commencé à travailler à 16 ans et élevétrois enfants… Si je pars à la retraite dans troisans, j’aurai 800 euros par mois », s’indigneJocelyne, 57 ans, employée communale, quin’imagine pas devoir sonner à la porte de laCAF pour « réclamer des aides ».Trente-quatre ans de maison, un début decarrière avant ses 18 ans, Jean-Claude, 54 ans,ouvrier chez PSA Peugeot Citroën, n’en démordpas : « Le problème, ce n’est pas uniquement lereport de l’âge de départ à la retraite, ce sont aussiles annuités et l’importance de la décote. Puis, ily a une autre difficulté : être un ouvrier à 62 ou

63 ans… Physiquement, ce n’est pas évident. »Abdallah, 56 ans, est magasinier chez PSA.Il ne comprend pas l’obstination du gouver-nement et s’interroge sur la notion de péni-bilité : « Le gouvernement pense invalidité. Pourma part, je pense aux week-ends et aux nuits pas-sés à travailler, du temps que je ne passe pas avecma famille. En aurai-je encore l’occasion si je nepars pas à la retraite dans de bonnes conditions?»Un groupe marche au pas et fait écho auxslogans. Parmi eux, Laurent, 29 ans, agent demaintenance à la RATP en poste à Saint-Ouen. A ses côtés, des collègues des Lilas sontvenus en soutien. « C’est une belle mobilisa-tion, même si un tiers seulement de mes camara-des audoniens sont grévistes. Je serai là demainet après-demain s’il le faut ! » A la Tiru, l’usinede traitements des déchets, la mobilisationreste forte : « Environ 50 % de grévistes sur les123 employés », précise Philippe, 30 ans, quicompte quatre manifs à son actif depuis sep-tembre.

Le service public s’adapteDurant les grèves, les différentsservices de la Ville – notammentdans les centres de loisirs – sont parfois amenés à seréorganiser. Informations surwww.ville-saintouen.fr

02-03-JST020.qxd 27/10/10 13:20 Page 2

Page 3: Le journal de saint-Ouen 20

3du jeudi 28 octobre au lundi 8 novembre 2010

Dès le 15 février – quand Nicolas Sarkozy annonce le dépôt du

projet de loi au Parlement –, les syndicats appellent à une première

mobilisation interprofessionnelle, le 23 mars. Des centaines

d’Audoniens se joignent aux cortèges de manifestants à Paris.

Deuxième salve le 27 mai puis le 24 juin, alors qu’Eric Woerth ter-

mine les consultations avec les partenaires sociaux.Juste le temps

d’une trêve estivale et de la présentation du projet de loi en conseil

des ministres (le 13 juillet) et les hostilités reprennent. Le 7 sep-

tembre, tandis que les députés commencent l’examen du texte,

les manifestants battent à nouveau le pavé. A Saint-Ouen, des

départs en car vers Paris s’organisent. Une semaine après, le pro-

jet de loi, voté par les députés, est transmis aux sénateurs. Rendez-

vous est pris le 23 septembre pour une nouvelle mobilisation,

puis les 2 et 12 octobre. Toujours mobilisés, les Audoniens défi-

lent les 15 et 22 octobre dans les rues de la ville ainsi qu’à Paris

les 16 et 19 octobre. Chargée d’harmoniser les textes votés à

l’Assemblée et au Sénat, la commission mixte paritaire soumet

le texte commun au vote solennel des deux chambres, les 26 et

27 octobre. Prochaines mobilisations nationales jeudi 28 octobre

et samedi 6 novembre.

Lundi 18 octobre, quelques minutes avant le conseil municipal, les élus

ont reçu des syndicalistes et des lycéens audoniens. Chacun a pu exprimer

sa détermination et sa vision de la réforme. Parmi eux, Michel, retraité

d’EDF : « Les retraités d’aujourd’hui ont financé les retraites de leurs

parents et de leurs grands-parents. On montre les retraités comme

des nantis. Mais depuis 2003 et la loi Fillon, notre pouvoir d’achat baisse.

On voit de plus en plus de retraités aux Restos du cœur. Cette frange de

la population se paupérise. L’allongement du temps de travail n’est pas

une réponse. Et franchement, les meilleures années de la retraite, ce sont

les deux premières. Il ne faut pas se les faire voler ! »

De son côté, un syndicaliste, salarié chez Alstom, a pointé du doigt

les niches fiscales – dont bénéficient les entreprises – épinglées dans

un rapport de la Cour des comptes. « Entre 2002 et 2010, douze niches

fiscales ont été créées chaque année. Des dispositifs qui représentent

aujourd’hui un manque à gagner de 172 milliards d’euros pour les finances

publiques, rien que pour cette année. »

Fortement mobilisés, des élèves du lycée Blanqui ont également pris

la parole : «Beaucoup considèrent que nous ne sommes pas directement

concernés par cette réforme. Si le temps de travail des seniors s'allonge, quelle

place nous reste-t-il sur le marché de l'emploi ? Et puis, imaginer que nous

allons entrer dans le monde des adultes en travaillant plus longtemps avec

des salaires toujours plus bas, ce n'est pas très engageant. »

t ent le pavé

Et les femmes dans tout ça ? « La lutte se mènepour tous. Mais il faut savoir qu’à carrière égale,une femme gagne en moyenne 20 % de moinsqu’un homme quand l’heure de la retraite a sonné.Et seules 40 % d’entre elles touchent la retraiteà taux plein, contre 85 % d’hommes », rappelleJeanne Djoumbissié, présidente de l’associa-tion Femmes solidaires.

Lycéens concernésEn tête de cortège, les lycéens s’organisent.Depuis le 14 octobre, ils sont une vingtaine,chaque matin dès 6 heures, à « planter [leur]piquet de grève » devant l’une des entrées dulycée Blanqui. « Nous faisons en sorte que toutse passe pour le mieux. Nous avons d’ailleurs lesoutien de certains professeurs et du personnelde service », souligne Emilie, élève en pre-mière. L’objectif ? Protester contre la réformeévidemment, mais aussi «sensibiliser les autreslycéens », à grand renfort de tracts et de dia-logues. « La Bourse du travail nous a ouvert ses

portes. Nous avons pu y faire nos banderoles etéchanger », précise la jeune fille.Fraîchement élu représentant du 93 au seind’une coordination nationale lycéenne,Camille, un autre lycéen de Blanqui, veutêtre pris au sérieux : « Pourquoi un lycéen nepourrait-il pas se sentir concerné par la réformedes retraites ? Nous réfléchissons, nous multi-plions les réunions avec d’autres lycées. » Etpour ces vacances de la Toussaint, pas ques-tion de mettre la mobilisation entre paren-thèses. « Nous avons envie de monter un projet– spectacle, slam ou théâtre – autour de la ques-tion des retraites en conjuguant les talents deslycéens de Blanqui. Cela pourrait se faire à laBourse du travail », avance Camille.Décidément, la mobilisation interprofes-sionnelle est également intergénération-nelle… •

Dossier réalisé par Géraldine Bouton

Photos : Pascal Raynaud

Le mouvement en quelques dates

Des manifestants reçus en mairie

02-03-JST020.qxd 27/10/10 13:20 Page 3

Page 4: Le journal de saint-Ouen 20

4du jeudi 28 octobre au lundi 8 novembre 2010

Les médiathèques de Saint-Ouen lancentun nouveau cycle de rencontres intitulé« Univers-Cité ». Au programme, des expo-sitions, des projections, et surtout des confé-rences-débats autour d’un thème : lecinquantenaire de l’indépendance de nom-breux pays africains. Historiens et professeursd’université interviendront pour débattreavec le public de questions comme les stig-mates de l’époque coloniale et les relationsavec l’ancienne métropole. Ce cycle s’inspire du projet des universitéspopulaires, qui consiste à communiquer unsavoir au plus grand nombre à partir desujets d’actualité et de société. « Comme dansd’autres villes, la médiathèque est un lieu dedébat citoyen, explique Marie-Pierre Dégéa,directrice de la médiathèque Persépolis.L’objectif est d’échanger autour d’une thémati-que en sortant des idées reçues. »Univers-Cité complète d’autres cycles des

::du 8 au 28 novembre::::::::::::Siné s’affiche à l’Espace 1789

::13 novembre::::::::::::::Repas insolent et solidaire

en bref

jusqu’au 17 novembre Une maison pourles associationsLa Maison des projets expose

les trois pistes retenues pour

la future maison des associa-

tions.Initiée en 2008,la réflexion

autour de la création d’une

telle structure va se concré-

tiser. Situé à l’angle de l’ave-

nue Gabriel-Péri et de la rue

Jean, le bâtiment de près de

900 m2 sera construit selon

les normes HQE (haute qua-

lité environnementale). Les

travaux débuteront courant

2011 pour s’achever au cours

du dernier semestre 2013.En

attendant, un jury composé

notamment d’élus et de per-

sonnalités se réunira fin novem-

bre pour choisir l’un des trois

projets.

en savoir plus

Maison des projets, 49 rue

Dhalenne - Tél. : 01 40 12 86 17.

Exposition visible du lundi au

vendredi de 8 h 30 à 12 h 30 et de

13h30 à 17h30 (nocturne les 3 et

17 novembre jusqu’à 19 h 30), le

samedi 6 novembre de 10h à 13h.

12 novembreSalon de musiqueFrançois Régis,pianiste et com-

positeur, aura carte blanche

pour ses adieux au conserva-

toire,vendredi 12 novembre à

19 heures. Après vingt-trois

ans d'enseignement,il a décidé

de se consacrer exclusivement

à sa carrière artistique.

en savoir plus

Entrée libre dans la limite des pla-

ces disponibles (à partir de 7 ans).

Durée:1h15 sans entracte.Château

de Saint-Ouen, 12 rue Albert-

Dhalenne – Tél. : 01 49 48 95 20

16 novembre Musée Carnavaletpour les seniorsUne visite guidée du musée

Carnavalet,suivie d'un goûter,

est proposée aux retraités audo-

niens.Le musée Carnavalet est

consacré à l'histoire de Paris,

des origines de la ville à nos

jours. Il présente des collec-

tions exceptionnelles liées

notamment à la Révolution

française ainsi que des pein-

tures,des sculptures,du mobi-

lier et des objets d'art.

Participation :15 €.

en savoir plus

Renseignements et inscriptions à

l’unité animations des retraités,

espace Valérie Geoffroy, 41 rue

Albert-Dhalenne.

Tél.:01 49 45 77 01

Du 2 au 25 novembre

médiathèques qui privilégient les arts de laparole comme des contes, chaque mois ; ouCroq’histoires, destiné à faire découvrir auxtout-petits des perles de la littérature enfan-tine ; ou encore Voix Of(f), des spectaclesqui revisitent des récits tels Les Mille et unenuits le 23 octobre. Avec Univers-Cité, l'accent sera mis sur lesavoir et la collaboration. Les responsablesdes médiathèques ont à cœur de travailleravec des associations, des maisons de quar-tier et des établissements scolaires. Descontacts ont d’ailleurs été pris avec des pro-fesseurs de lycée et de collège pour essayerd'établir un lien avec le programme scolaireet susciter l’intérêt des élèves. A priori, plu-sieurs classes devraient participer aux débats.L’Univers-Cité sur l’indépendance des paysafricains est la première d’une série de ren-contres programmées sur l’année scolaire.En mars 2011, la deuxième édition aura

Siné à Saint-Ouen, ce n’est pas du cinéma.Le dessinateur caricaturiste, passé parde nombreux journaux parmi lesquelsL’Express, Siné Massacre, L’Enragé, CharlieHebdo et Siné Hebdo, expose du 8 au28 novembre à l’Espace 1789 des affi-ches qu’il a réalisées pour le 7e art(America America d’Elia Kazan, Espionsde Henri-Georges Clouzot…). Des cari-catures et des dessins seront égalementprésentés dans cette exposition intitu-lée Siné s’affiche, retraçant le parcoursextrêmement riche de ce trublion etcréateur obstiné qui n’a jamais hésitéà tremper sa mine de crayon dans levitriol. Fût-ce pour le cinéma, le théâ-tre, la musique ou la publicité, sonregard de contestataire hors-pair nevarie pas d’un iota : Siné dit ce qu’ilpense et pense ce qu’il dit.•

G.R.

en savoir plus

Espace 1789 - 2/4 rue Alexandre-Bachelet - Tél. : 01 40 11 50 23

Vernissage le 18 novembre à 19 heures.

Visite de l’exposition en présence de Siné le 24 novembre à 19 heures.

A l’occasion de la Semaine de la solidarité internationaledu 13 au 21 novembre, l’association audonienne Underconstruction organise un « repas insolent » le 13 novem-bre à 19heures. La recette de ce dîner? «Mélangez une bonnetrentaine de personnes. Faites-les revenir avec un zeste de géo-politique globale. Montez la sauce en répartissant inégale-ment un soupçon de richesse et une bonne dose de bonnehumeur. Relevez le goût en abordant des sujets comme l’im-migration, la question de la dette et le commerce. Parez le metsd’une équipe d’animation épicée. Nappez délicatement dediscussions et d’échanges. Laissez ensuite mijoter toute la nuithors des festivités. » Au cours de ce repas, les convives sontsensés imaginer les décisions qui, selon eux, modifieront ledestin du monde. Une soirée au cours de laquelle chacunsera nul doute tour à tour impliqué, indigné, amusé et sen-sibilisé. Toujours dans le cadre du lancement de la Semainede la solidarité, la maison de quartier du Landy proposera,en coopération avec Under construction, une rencontre avecles habitants autour de jeux interactifs qui s'adresseront auxenfants (« Sur la piste des objectifs mondiaux de dévelop-pement ») et aux adultes (« Acquis sont mes droits »). Cetteanimation se déroulera samedi 13 novembre de 9 h 30 à12 h 30.•en savoir plus

_Under construction à Mains d’œuvres, 1 rue Charles-Garnier

Tarif du repas : 1 euro par personne pour les frais de nourriture et de

boisson. Réservations obligatoires (maximum 30 personnes).

Tél. : 06 82 96 31 47 - http://underc.canalblog.com/ et

[email protected]

_Maison de quartier du Landy

Tél. : 01 49 45 77 72 ou 73

pour thème la biodiversité et l’alimenta-tion et la troisième, en mai, portera sur l’édi-tion indépendante en bande dessinée. •

Béatrice Catanese

en savoir plus

Médiathèque Persépolis, 4 avenue Gabriel-Péri

– Tél. : 01 71 86 63 00

Univers-Cité en médiathèques

L’indépendance des pays africains sera lethème de ce premier cycle de l’année.

Une des créations du célèbrecaricaturiste.

04-05-JST020v3.qxd 27/10/10 13:21 Page 4

Page 5: Le journal de saint-Ouen 20

5du jeudi 28 octobre au lundi 8 novembre 2010

30 octobre

Si économie d’énergie rime souvent avecbâtiments HQE (haute qualité environne-mentale) ou panneaux photovoltaïques, ceconcept s’applique également à l’éclairagepublic, dont la maîtrise de la puissance faitpartie des préoccupations constantes des vil-les. Depuis six mois, Saint-Ouen s’est ainsidoté d’un système de régulation de tension– gestion de l’éclairage par paliers –, qui per-met de diminuer la consommation d’éner-gie sans perturber le déplacement des passants.« Il s’agit de trouver un juste équilibre : continuerà éclairer la ville tout en consommant moins, pré-cise-t-on du côté du service des espaces publics.Une tâche difficile…»Les lanternes nouvelle génération (140 wattscontre 250 watts auparavant) sont ainsi allu-mées à 100 % jusqu’à 22 heures, à 75 % de22 heures à minuit, à 50% de minuit à 5 heu-res et à nouveau à 100 % de 5 heures à l’ex-tinction des lampadaires. Rue Edouard-Vaillant,des réglettes munies de détecteurs de pré-sence ont aussi été installées. Un systèmeavantageux qui pourrait bientôt faire tâched’huile dans d’autres quartiers de la ville.

La 2e édition de la manifestation nationale Le Jour de la Nuit, à laquelle va

participer pour la première fois Saint-Ouen, aura lieu samedi 30 octobre.

Placée sous le signe de la biodiversité, cette opération

vise à sensibiliser la population aux conséquences de

la pollution lumineuse générée par l’éclairage artificiel,

qui engendrerait un gaspillage d’énergie important,

troublerait les écosystèmes et ferait disparaître

le ciel étoilé. Symboliquement, la Ville s’est engagée

cette nuit-là à éteindre l’éclairage du parc Abel-

Mézières. Deux ateliers préparés par l’Atlas, « Des

étoiles plein les yeux » et « Les insectes en pyjama »,

seront proposés simultanément dans les jardins

provisoires de ce même parc, de 18 h 30 à 20 heures.

L’éclairage public représente un potentiel d’économies d’énergie considérable.La participation de la Ville à l’opération nationale Le Jour de la Nuit le 30 octobretémoigne de son investisement en la matière.

Micro-trottoirQue faites-vouspour économiserl’énergie?

MORGANE GARNIERAdjointe au maire chargéede l’environnement

Le Jour de la Nuit est une manifestation qui

nous permet d’accompagner les efforts de la

Ville en matière d’économies d’énergie. C’est

une façon ludique d’attirer l’attention des habi-

tants sur une question qui est au cœur des préoc-

cupations municipales. Les aides allouées par

la municipalité aux propriétaires en vue d’amé-

liorer la qualité énergétique des bâtiments sont

là pour le prouver. Par ailleurs, Yassir Fichtali

(adjoint à l’action sociale) et moi-même travail-

lons de concert pour apporter une aide structu-

relle aux locataires qui connaissent de plus en

plus de difficultés à payer leur facture d’eau ou

d’électricité. La réduction des dépenses éner-

gétiques commence en effet par une modifica-

tion des comportements.

Dans des petites voies où l’entretien est dif-ficile (villa des Cerisiers, impasse Juif, pas-sage Elisabeth…), des lampes à diode –ultra-résistantes – sont récemment venuesremplacer les ampoules classiques – dont ladurée de vie n’excède pas trois ans. «L’associationEcostudent composée d’élèves ingénieurs deSupméca a été un allié de poids pour mettre en œuvretous ces dispositifs », signalent les responsa-bles des espaces publics. Lors des fêtes de Noël, un effort particulierest également fait en matière d’illumina-

J’ai fait installer une douche plutôtqu’une baignoire chez moi, pour ne pasêtre tentée de prendre un bain qui néces-site beaucoup d’eau ; je pense aussi à étein-dre le robinet au moment où je me brosseles dents. Je suis copropriétaire et j’ai faitinstaller dans les parties communes del’immeuble des ampoules basse consomma-tion. Je regrette juste qu’elles ne soient pastrès esthétiques…

DOMINIQUE

L’économie d’énergie est un souci per-manent depuis que je vis seul. Il fait froidà l’heure actuelle mais je n’ai pas encoreallumé mon radiateur, je préfère porterune polaire. Ma vaisselle, je la fais à l’eaufroide et j’évite durant la journée et la nuitde laisser mon ordinateur ou ma télévi-sion en veille. Résultat : ma facture d’élec-tricité a été réduite de moitié. Et puis, si cetteattitude a un impact positif sur l’environ-nement, c’est tant mieux.

ANTONIO

Je suis très consciencieuse sur cette pro-blématique. Je veille à éteindre toutes leslumières dans les pièces inoccupées, je nelaisse pas les fenêtres trop longtemps ouver-tes et je fais des machines à 40° plutôt qu’à90°. Pour autant, au regard de ma facturequi reste très élevée, il faut croire que tousces efforts ne paient pas. Il va falloir queje sois encore plus vigilante.

NORA

Propos recueillis par Grégoire Remund

Photos : Pascal Raynaud

Le Jour de la Nuit

tions. Les bâtiments emblématiques scin-tillent toujours plus… et sont pourtant demoins en moins éclairés. En effet, la sup-pression des ampoules à incandescence –bigrement énergivores – limite fortement laconsommation en watts. Pour un mètred’installation scénographique, 32 watts seu-lement sont aujourd’hui dépensés contre110 précédemment. Et l’œil audonien n’yvoit que du feu ! •

Grégoire Remund

Les lumières de la ville, un souci permanent

04-05-JST020v3.qxd 27/10/10 13:22 Page 5

Page 6: Le journal de saint-Ouen 20

6du jeudi 28 octobre au lundi 8 novembre 2010

Le lauréat du prix de la Ville (Traversée d’art, édition 2010)expose ses œuvres au Château jusqu’au 11 décembre. Le 12 octobre, Edouard Prulhière était entouré d’élus et denombreux Audoniens pour le vernissage de son exposition« Plastomatic », où se mêlent peintures en volume, dessinset tableaux. A voir au 12 rue Albert-Dhalenne les lundis,mardis, jeudis et vendredis de 14 heures à 19 heures, le mercredi de 12 heures à 19 heures et le samedi de 14 heuresà 18 heures ; en semaine de 14 heures à 18 heures pendantles vacances de la Toussaint. Entrée libre.

Exposition

Edouard Prulhièreau Château

Vendanges

A Saint-Ouen et à MontmartreTrente élèves de seconde du lycée Auguste-Blanqui se sont rendus le 6 octobre sur lapetite parcelle de vigne audonienne. Guidéspar les agents du service municipal des parcset jardins, ils se sont essayés aux vendanges.Dans le cadre de son module « Méthodes etpratiques scientifiques », cette classe s’estpenchée sur le raisin : le cycle de la vigne, lesdifférents cépages, la viticulture, etc.Dans le même temps débutait à Paris, dansle 18e arrondissement, la Fête des vendangesde Montmartre, placée cette année sous lesigne de l’humour. L’édition, à laquelle étaitconvié le maire de Saint-Ouen (photo), aréuni une foule de visiteurs. Pendant cinqjours, tous ont pu profiter des expositions,concerts, spectacles, visites du ClosMontmartre – qui assure la production de1 500 bouteilles – proposés par la Ville de Paris,dont la mairie du 18e arrondissement et soncomité des fêtes.

Fête de la science

rôm

e P

an

co

ni

La biodiversité a-t-elle un avenir ? L’Atlas s’est emparé du thème central de la Fête de lascience, du 16 au 23 octobre, pour proposer une série d’animations. La semaine a été émail-lée de quatre temps forts. Samedi 16 octobre, le centre de culture scientifique audonien, enpartenariat avec Mains d’Œuvres, a mis en place un atelier-jeu sur l’environnement. Mardi 19,des scientifiques sont venus échanger avec les Audoniens sur les menaces qui pèsent sur labiodiversité. Jeudi 21, l’Atlas a projeté La Forêt enchantée, un documentaire retraçant uneétude réalisée par des scientifiques sur les espèces vivantes d’une forêt auvergnate. Une pro-jection qui fut suivie d’une rencontre avec Christine Rollard, chercheuse au Muséum natio-nal d’histoire naturelle (MNHN) et membre de l’expédition. Enfin, vendredi 22 octobre, lesspectateurs ont eu droit à un spectacle de marionnettes, Dernières nouvelles de la mer, proposépar la Cie Et demain, Bloom et Océanopolis. Un spectacle où l’exploitation désastreuse desocéans et la destruction des fonds marins ont été largement abordés.A la faveur de cette programmation qui a réuni quelque 750 personnes (écoliers inclus), l’Atlass’est vu décerner le label « Fête de la science » par un jury composé d’experts scientifiques. «Une distinction significative qui souligne le bien-fondé des actions que nous menons»,se félicite la directrice du centre audonien. Si l’année 2010 a été déclarée Année internationale de la biodiversité par l’Organisation desnations unies (ONU), l’Atlas entend continuer à développer le thème en 2011, en organi-sant des ateliers dans les lycées de la ville.

Grégoire Remund

Pa

sc

al

Ra

yn

au

d

Ma

irie

de

Pa

ris

,1

8e

arr

on

dis

se

me

nt

Les lycéens audoniens ont pris une leçon d’œnologie avec les agentsmunicipaux des parcs et jardins.

Ouverture officielle de la Fête des vendanges de Montmartre (qui s’est tenuedu 6 au 10 octobre) par Daniel Vaillant,maire du 18e arrondissement, en présencenotamment de Jacqueline Rouillon.

La biodiversité dans tous ses états

ChristineRollard,chercheuse au Muséumnational d’histoire naturelle a pré-senté des espè-ces vivantesd’Auvergne dont l’étude a fait l’objetd’une projectionle 21 octobre.

Pa

sc

al

Ra

yn

au

d

06-07-JST020.qxd 27/10/10 13:24 Page 6

Page 7: Le journal de saint-Ouen 20

7

Otages en Afghanistan

du jeudi 28 octobre au lundi 8 novembre 2010

cons

eil

mun

icip

al

les principales délibérations du 18 octobre

_Insertion. Une subvention de 7000 euros est

accordée à la Mission intercommunale pour

l’insertion des jeunes (MIIJ) au titre du Fonds de

solidarité local intercommunal d’aide aux jeunes

pour 2010. Celui-ci a pour objectif de favoriser

l’insertion sociale et professionnelle des jeunes.

_Coopération. Le conseil approuve le

développement d’un partenariat de coopération

avec le district de Kicukiro au Rwanda. Une

chauffage urbain:le pari de la géothermieLa municipalité entend faire des Docks un quartier exemplaire en

matière de développement durable. Pour la politique énergétique,

les choix se sont notamment portés sur des bâtiments à basse

consommation ou à énergie zéro. Une démarche qui se conjugue

avec la création d’un réseau public de chauffage urbain, qui devra

privilégier les énergies renouvelables à hauteur de 60%. Cette

proposition a été soumise aux élus lors du conseil.«Des études de

faisabilité réalisées sur cette zone préconisent la géothermie*, la

récupération de chaleur des eaux usées et une énergie d’appoint au

gaz, a expliqué Paul Planque, premier adjoint. C’est moins

d’émissions de gaz à effet de serre et une facture pour les usagers

qui bénéficiera d’une TVA à 5,5% au lieu de 19,6%.» En effet, la

législation prévoit actuellement un abaissement de la TVA sur

l’intégralité du prix de vente de la chaleur des réseaux alimentés à

plus de 50% par les énergies renouvelables.

Plusieurs élus se sont toutefois interrogés sur la pérennité de

cette mesure. « C’est une perspective intéressante, mais la

question de l’innovation énergétique doit aussi se poser dans le

parc ancien », a commenté Yassir Fichtali, adjoint au maire

chargé de l’action sociale et de la politique d’insertion. « Le

quartier des Docks se veut expérimental en matière d’énergies,

mais il va falloir réfléchir aux nouveaux modes de

compensation dans l’ancien », a renchéri Morgane Garnier,

adjointe à l’environnement et au cadre de vie.

Le conseil s’est aussi prononcé favorablement quant à la création

d’un réseau public de chauffage urbain.Idem pour le recours à une

délégation de service public. «Cela se justifie notamment par la

technicité que demande un tel chantier. Et la Ville, par le contrôle

qu’elle exercera sur le délégataire, maîtrisera les tarifs et contrôlera

les performances des services», a précisé le premier adjoint.

Géraldine Bouton

* La géothermie est une chaleur contenue dans le sous-sol.

délégation rwandaise – composée du maire, du vice-maire, d’un

sénateur et d’une représentante du monde associatif – viendra à

Saint-Ouen du 13 au 20 novembre afin de formaliser le projet de

coopération. Les élus votent également la prise en charge des frais

de séjour de la délégation.

_Famille. Les élus approuvent la signature de la convention de

financement entre la Caisse d’allocations familiales de Seine-

Saint-Denis et la commune. La CAF s’engage chaque année à

participer aux projets de sorties familiales organisées par la

maison de quartier et le centre social Pasteur. Pour l’année 2010,

cette intervention financière – calculée sur la base des activités

réelles – s’élève à 4250 euros.

_Jeunesse. Le conseil municipal autorise la signature d’une

convention à intervenir avec la CAF de la Seine-Saint-Denis.

Celle-ci porte sur le versement d’une subvention de 1880 euros

au Cap’J sur la base des projets organisés durant l’été 2010. La

CAF soutient les activités développées par les associations et les

communes, pour le compte de leur service jeunesse, en faveur

des enfants qui ne partent pas en vacances.

prochaine séance

Lundi 15 novembre à 20 heures en mairie.

Les Audoniens étaient au concert de solidarité lundi 25 octobre auZénith, à l’occasion des 300 jours de détention de Stéphane Taponier,d’Hervé Ghesquière et de leurs accompagnateurs. Témoignages.

Concert solidaire

Une foule compacte et bigarrée écoutele discours du maire sur le parvis del’hôtel de ville avant de rejoindre lescars qui vont la conduire au Zénith. Unpremier groupe composé d’adultes,silencieux et concentrés, prend ensuiteplace à l’avant des véhicules ; undeuxième, constitué de jeunes pous-sant la chansonnette, s’installe sur lessièges du fond. Toutes deux lycéennes, Angela et Anne-Sophie ont hâte d’arriver à Paris où lesattendent de nombreux artistes – AmelBent, Ronan Luce, Grégoire, Raphaël,BB Brunes, Calogéro, Christophe Maé,Grand Corps malade, Bernard Lavilliers,Alain Souchon… « Le concert de ce soir estdoublement intéressant car on va voir surscène des artistes qu’on apprécie et parcequ’il est organisé en soutien aux otages rete-nus en Afghanistan », clament les jeunesfilles. Une motivation que partagent les5 000 personnes – anonymes, person-

nalités (artistiques, médiatiques, politi-ques, anciens otages*) – qui vont parti-ciper au grand rassemblement solidaireretransmis sur France 3 et coordonnéavec le comité de soutien aux otages.Quelques sièges plus loin, Jean-Pierreabonde dans le même sens. « Je suis soli-daire avec les otages et, ce soir, j’ai unepensée particulière pour Stéphane [Taponier],qui est audonien comme moi. On ne peutque se féliciter de ce genre d’initiative carelle permet de ne pas les oublier, de faire par-ler d’eux, ce qui ne peut que favoriser leurlibération. »Catherine, quant à elle, ne pouvaitmanquer « un tel rendez-vous » comptetenu de son implication dans la causedes otages « depuis le premier jour ».« C’est un geste fort de plus qui rappelle à l’opinion publique qu’il faut se soucier du sort de ces hommes, avance-t-elle.Cette médiatisation va faire comprendreà leurs ravisseurs qu’ils sont importants

pour les Français et donc les encouragerà négocier. »Eric se dit très fier que la Ville «se soit enga-gée dans ce combat. Je suis d’une naturemilitante et toujours prêt à m’élever contreles situations injustes et révoltantes.Aujourd’hui, je regrette que l’Afghanistans’enlise dans une guerre sans fin. Sans celle-ci, nos deux journalistes et leurs trois accom-pagnateurs seraient en liberté. » •

Grégoire Remund

Photos : Jérôme Panconi et Jean Larive

* De nombreux élus de Saint-Ouen étaient présents au concert de soutien, dont Jacqueline Rouillon et plusieurs de ses adjoints et conseillers municipaux.

en savoir plus

Pétition disponible en mairie et sur les sites

www.ville-saintouen.fr

www.liberezles.net

www.soutienherveetstephane.org

06-07-JST020.qxd 27/10/10 13:24 Page 7

Page 8: Le journal de saint-Ouen 20

La future brigade territoriale annoncée le 7 octobre par lepréfet de police du Grand Paris sera opérationnelle à Saint-Ouen début janvier 2011. Même si rien n’est encore décidé dela part du ministère, ses missions resteraient les mêmes queles rares « unités territoriales de quartier » (Uteq), c'est-à-direle renseignement, l’identification et l’interpellation. Ainsi, cettebrigade n’aurait pas vocation à effectuer un travail de proxi-mité comme le réclament le maire et la municipalité, notam-ment avec une antenne de police place du 8-Mai-1945. Cesinterrogations laissent craindre qu’après les opérations coupde poing, cette brigade laisse le « service après-vente » auxservices locaux qui, eux, ont été dépouillés depuis 2002– depuis la suppression des Unités de police de proximité(UPP) et la mise en place de la Révision générale des politi-ques publiques (RGPP), qui veut qu’un fonctionnaire surdeux partant à la retraite ne soit pas remplacé. Tout ceci

impacte de fait les effectifs dela police nationale.Pour la municipalité, mêmesi cette annonce est de bonaugure, il faudrait une policede proximité à même d’anti-ciper les problèmes, de tisserdu lien avec les habitants. Saconnaissance du quartier, desjeunes et de leur famille, faci-lite en effet les opérations de

8du jeudi 28 octobre au lundi 8 novembre 2010

Lutte contre la délinquance

surveillance et limite le sentiment d’insécurité – sans privi-légier le rapport de force. Son efficacité réside égalementdans la qualité des réseaux tissés avec les partenaires locaux.C’est là qu’intervient la stratégie mise à l’œuvre par la Villeavec le « contrat local de sécurité » (CLS) signé en juin 2009 :un comité de suivi mis en place avec le préfet de police du GrandParis, toujours précédé par une rencontre du maire avec leshabitants des quartiers concernés ; une cellule de veille quiréunit une fois par semaine les élus, les principaux bailleurssociaux (Semiso, Saint-Ouen Habitat, ODHLM) et les repré-sentants des services municipaux. En 2007, un premier CLS a été initié par la Ville ; celui de juin2009 fixe, pour une durée de trois ans, le cadre d’une politi-que municipale de prévention et de sécurité basée sur 3 piliers:une police municipale, des agents chargés de la surveillancede la voirie publique (ASVP) et une équipe de médiateurs.Ces piliers ont été depuis renforcés. La police municipale vapasser de 14 à 24 agents. La mise en place du stationnementpayant et la surveillance accrue des sorties d’écoles nécessi-tent 7 ASVP supplémentaires – ils sont 12 actuellement.L’équipe de médiateurs sera pratiquement doublée puisque5 agents sont en phase de recrutement.Jacqueline Rouillon est intervenue auprès du maire de Parisafin d’élargir à Saint-Ouen le périmètre du Groupement pari-sien inter-bailleurs pour la sécurité (GPIS). Dans ce cadre,les bailleurs sociaux ont renforcé le gardiennage afin de ras-surer les locataires. La Ville a aussi réfléchi à la façon de

ABDELHAKKACHOURI

Adjoint au maire,chargé de

la sécurité. Vice-président duConseil régional,

chargé de la citoyenneté,

de la politique de la ville et

de la sécurité

L’Etat a pris conscience que les

problèmes à Saint-Ouen ne

sont pas passagers. Je m’en féli-

cite. Néanmoins, j’aimerais que

la brigade territoriale de sur-

veillance annoncée pour jan-

vier 2011 soit accompagnée de

véritables services publics de

proximité afin d’anticiper les

situations complexes liées à la

délinquance juvénile.

J’observe que les objectifs fixés

sous l’autorité du maire après

le conseil municipal extraor-

dinaire du 6 mai portent leurs

fruits. Les services coopèrent

de mieux en mieux, ils antici-

pent les situations, gèrent les

problèmes entre les jeunes et les

habitants et entre les habitants

et les services de police. Les

manifestations sociales de ces

derniers jours montrent que

lorsqu’on n’anticipe pas, on est

vite débordé par les casseurs.

A Saint-Ouen, les lycéens ont

été accompagnés par les syn-

dicats, les médiateurs, les

parents, tout s’est bien passé.

Il faut que l’Etat reprenne pos-

session des territoires de la

République, certes. Mais je suis

attaché aussi à un discours de

prévention et d’éducation.

Irremplaçable pDu 28 octobre au 10 novembre, les élus viendront rencontrer la population psigner la pétition lancée cet été, qui exige une police de proximité sur la villensuite rencontrer le ministre de l’Intérieur afin de lui remettre les signatures

Le 6 mai 2010, un conseilmunicipal extraordinaire s’étaittenu sur le sujet de la sécurité avecun objectif : que pas un seul inci-dent rapporté ne reste sans réponse.

08-09-JST020v3.qxd 27/10/10 13:26 Page 8

Page 9: Le journal de saint-Ouen 20

mieux venir en aide aux familles, dont de nombreuses mono-parentales, souvent dépassées et démunies face aux actes dedélinquance de leurs enfants et adolescents. La mise en placepar la Ville de l’Observatoire de la réussite scolaire a égalementcontribué à aider l’ensemble des partenaires, telle l’Educationnationale, à lutter contre la déscolarisation.Le contexte social est tendu. Les formes de délinquance ontchangé avec la montée en puissance des bandes, l’installa-tion d’une économie parallèle, la structuration des traficsde drogue. L’évacuation des halls d’immeuble et les opéra-tions coup de poing contre les dealers permettent aux rive-rains de retrouver leur tranquillité. Pour un temps. Commenten finir avec la drogue si l’on se contente de chasser les petitsdealers, sans remonter les filières par un patient travail d’investigation ? La municipalité ne peut pas assumer unemission qui ne lui incombe pas. Elle développe des actionscomme Explora Jeunes pour venir en aide aux jeunes en difficulté d’insertion professionnelle.Avec la pétition pour l’obtention d’une police de proximité,il est clairement demandé à l’Etat de proposer une réponseadaptée. Le maire et ses adjoints viendront donc sur le ter-rain collecter les signatures. Ils se réuniront ensuite pourdéfinir le cadre de leur action afin de réclamer plus de moyenspour Saint-Ouen. Depuis cet été, 900 Audoniens ont déjàsigné la pétition. •

Dossier réalisé par Jacqueline Martinez

Photos : Pascal Raynaud

En vingt ans, le nombre de polices municipales a doublé

et leurs effectifs ont triplé. Elles s’institutionnalisent

et se professionnalisent. Plus elles prennent d’envergure,

plus les services de l’Etat sont tentés de leur abandonner

des missions.

La police municipale de Saint-Ouen a été créée en 2003.

Elle compte aujourd’hui 14 agents. Ses missions initiales

étaient la surveillance du territoire, le stationnement,

la sécurité aux abords des écoles, les manifestations

publiques et les dépôts sauvages. La gestion des objets

trouvés, la déclaration des chiens dangereux, la gestion

des nuisances sonores en collaboration avec le service

hygiène, la vente à la sauvette, la sécurité des biens et des

personnes sont venues par la suite compléter ces missions.

Une convention de partenariat a été signée en 2005 entre

la police nationale et la police municipale.

Depuis septembre, le service de police municipale est

ouvert de 7 heures à 19 heures en semaine, le samedi de

6 heures à 16 heures et le dimanche de 4 h 30 à 18 h 30.

Actuellement installé 4 place de la République, il réintègre

ses locaux du 6 rue Adrien-Meslier le lundi 15 novembre.

en savoir plus

Tél. : 01 49 45 77 02

Police municipale :des missions élargies

9

e police de proximité

du jeudi 28 octobre au lundi 8 novembre 2010

tion pour lui fairea ville. Le maire comptetures en mains propres.

Jeudi 28 octobre Devant Franprix 18 h-19 h 30

Mardi 2 novembreSortie du métro Garibaldi

18 h-19 h 30et Mairie-de-Saint-Ouen

Jeudi 4 novembreSortie école

16 h 15-16 h 45maternelle Bachelet

Vendredi 5 novembreSortie écoles maternelles

16 h 15-16 h 45Victor-Hugo et Nelson-Mandela

Samedi 6 novembreMarché du

10 h 30-12 h 30Vieux Saint-Ouen

Dimanche 7 novembre Marché Ottino 10 h 30-12 h 30

Lundi 8 novembreSortie écoles maternelles

16 h 15-16 h 45Jolio-Curie et Michelet

Mardi 9 novembreSortie écoles Emile-Zola

16 h 15-16 h 45et Robespierre

Mercredi 10 novembreMarché du

11 h-12 h 30Vieux Saint-Ouen

Où signer la pétition ?

08-09-JST020v3.qxd 27/10/10 13:26 Page 9

Page 10: Le journal de saint-Ouen 20

10du jeudi 28 octobre au lundi 8 novembre 2010

Le bio gagne du terrainRosiers-Les Puces

Une vingtaine d’hectares, seize marchés,plus d’un siècle d’histoire… Les Puces fascinenttoujours autant. Récemment, elles ont inspiréLaure Verchère, spécialiste de l’artisanat deluxe et de l’art de vivre, et le photographe LazizHamani. Des centaines de pages et de clichésqui racontent les Puces comme une invitationà la promenade. Si le rappel historique se faitbref, les auteurs consacrent trois chapitres auxmarchands qui peuplent les marchés, répartisen trois univers : les classiques, les modernes,les curieux. Le lecteur y rencontre de vérita-bles figures d’hier et d’aujourd’hui. Et les objetsbien sûr, rois en ces lieux…•

G. B.

en savoir plus

Antiquaires, le marché aux Puces de Paris,

textes de Laure Verchère et photos de Laziz

Hamani, Editions Assouline, 192 pages.

On connaissait Amapoule et Amaplus, deuxAmap passées maîtres dans l’art de la ventede fruits et légumes 100 % bio, ou encore lesarticles équivalents mais issus de la grandedistribution estampillés Monoprix. Un peumoins peut-être les soupes gratuites de l’as-sociation Fusion, les variétés de pain de laboulangerie Megly ou les salades de la sand-wicherie Betty et Vicky. Cette apparition dubio dans les rayons ou dans les vitrines descommerçants audoniens tend à prouver quemanger sain n’est pas l’apanage des nantis. «Unealimentation saine pour tous, tel est le credo de notreassociation qui milite pour que le bio atterrissedans chaque assiette », plaide Eric Henry, à latête de l’association Fusion. L’hiver dernier,tous les vendredis soir, lui et ses collèguesont tenu aux quatre coins de la ville des standsde soupe gratuite à destination des habitants.Une opération qui sera renouvelée cetteannée. « J’ai un jardin potager, je tiens à ce quetout le monde en profite et découvre qu’il y a unevraie différence au niveau des saveurs, détailleEric. L’idéal serait d’avoir un lieu d’accueil per-manent où l’on commercialiserait des produits àbas coût. »La boulangerie Megly, située 107 rue duDocteur Bauer, propose à sa clientèle cha-que mercredi depuis la rentrée des pains (auxcéréales et de campagne) à base d’ingrédientsbio. « Nos clients nous en réclamaient depuisquelque temps, explique Lyess, le boulangeren chef. Pour le moment, on n’en vend qu’unefois par semaine en raison du coût onéreux de lafarine. Mais il se peut qu’à terme, on étende cetype de fabrication sur d’autres produits car lademande ne fait que s’amplifier. » Chez Betty

et Vicky, une sandwicherie qui a ouvert sesportes en juin dernier au 38 rue des Rosiers,le « sans pesticides » se trouve dans les sala-des et les yaourts. « Une étude de marché arévélé que les femmes travaillant en entreprise – lesquelles constituent la majorité de notre public –raffolaient du bio, donc on s’est adapté en consé-quence », confie Betty. Face à des visiteurs de

plus en plus fidèles et de plus en plus nom-breux, les sandwichs et les gâteaux de cetteboutique ne devraient pas tarder à devenir lesprochaines « victimes » du bio. •

Grégoire Remund

Photo : Jérôme Panconi

Un livre comme une promenade

Deux Amap (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne), une gamme spécialeau Monoprix, une boulangerie et, plus récemment, une sandwicherie. Les produits issus de l’agriculture biologique sont disponibles dans toujours plus de points de vente en ville.

::Hugo/Payret/Zola::::::::::::::::::Coupure de courant rue PasteurPrenez vos précautions si vous habitez dans la rue Pasteur !Mardi 9 novembre, les riverains des numéros 5, 13, 17, 21, 23,29, 36 et 38 seront privés de courant de 9 heures à 17 heuresen raison de travaux sur le réseau de distribution publique.ERDF doit en effet effectuer ce jour-là une opération de répa-ration du réseau basse tension.

Activités à la maison PasteurEn plus de ses ateliers hebdomadaires (Internet, danse, cultu-res du cœur…), la maison de quartier Pasteur propose deuxrencontres en libre accès aux habitants :_mardi 2 novembre à 14 heures, une après-midi «Contes d’au-tomne» avec les conteurs de la médiathèque Glarner, suivied’un goûter._vendredi 5 novembre à 18h30, une soirée thématique «Fêtede la lumière-Diwali» consacrée aux couleurs, à la musiqueet à la gastronomie de l’Inde, en partenariat avec les associa-tions Ohana Sri Lanka et Kynarou.

en savoir plus

Maison de quartier Pasteur, 6 rue Pasteur – Tél. : 01 41 66 36 20

Chez Betty et Vicky,une sandwicherie

de la rue des Rosiers,les salades et yaourts

sont garantis sans pesticides.

10-11-JST020v2.qxd 27/10/10 13:27 Page 10

Page 11: Le journal de saint-Ouen 20

Création d’une entrée de voie sécurisée, abaissement des borduresde trottoirs et réduction des traversées piétonnes, sécurisation desabords de l’école et embellissement des revêtements des sols,rénovation de l’éclairage… D’ici la fin du mois de novembre, lacirculation rue Alexandre-Bachelet devrait être beaucoup plus agréable.Transformée à terme en zone 30, le quartier sera également doté d’unaménagement cyclable très apprécié des cyclistes, compte tenu de l’écartmoindre entre la vitesse des véhicules motorisés et celle des vélos.Rue Voltaire, les premiers coups de pioche seront donnés le 2 novembre etdevraient s’étaler sur huit jours. Les travaux concernent la réfection de lachaussée et la reprise du marquage au sol des places de stationnement. Unréaménagement qui entrainera de fait des restrictions de stationnementet de circulation. Les véhicules gênants seront automatiquement enlevés.Il est à noter que des arrêtés municipaux seront affichés 48 heures àl’avance tandis que des papillons seront déposés sur chaque véhicule unesemaine auparavant.D’ici à la mi-novembre, les rues Rabelais, Garnier et des Entrepôtssubiront à leur tour le bruit des marteaux-piqueurs.•

Grégoire Remund

Photo : Jérôme Panconi

en savoir plus

Direction espaces publics-déplacements – Tél.: 01 49 45 68 12

Centre-ville et Rosiers/Les Puces

11

Rue des Graviers Restructuration de l’antenne cadre

de vie. Occupation du domaine public et stationnement

gênant jusqu’à mi-avril.

136 avenue Michelet Pose coffret ERDF.

Stationnement gênant les 2 et 3 novembre.

122 rue des Rosiers Renouvellement du branchement

gaz. Stationnement gênant du 2 au 4 novembre.

Rue Voltaire Marquage au sol. Stationnement gênant

jusqu’à fin octobre.

22/24 rue Paul-Bert Intervention sur le réseau d’eau.

Stationnement gênant de début novembre au 20 novembre

environ.

56/62 rue Arago Intervention sur le réseau d’eau.

Stationnement gênant de début novembre au 20 novembre

environ.

Rue Dulcie-September Finition du montage

des coursives de L’Oréal. Occupation du domaine public

et stationnement gênant du 2 au 5 novembre.

Rue Dulcie-September Pose de câbles. Stationnement

gênant jusqu’au 10 novembre.

Rue Alexandre-Bachelet Réaménagement de voirie.

Stationnement gênant et circulation interdite jusqu’à début

décembre.

Rue de l’Hermet Intervention sur le réseau d’eau.

Circulation interdite du 2 au 5 novembre.

Rue Parmentier Suppression de branchement plomb.

Circulation difficile jusqu’à mi-novembre.

Rue du Docteur-Bauer Suppression de branchement

plomb. Circulation difficile jusqu’à mi-novembre.

12/14 rue Jean-Jaurès Occupation du domaine public.

Construction d’un immeuble durant 17 mois.

Rue Rabelais Marquage au sol. Stationnement gênant

jusqu’à fin octobre.

Quai de Seine Tests sur portique potences et entretien

du souterrain. Circulation gênante jusqu’au 5 novembre.

14

13

12

11

10

9

8

7b

7

6

5

4

3

2

1

11

13

1

du jeudi 28 octobre au lundi 8 novembre 2010

8

9

10

23

5

6

12

14

7

7b

Les rues refaites à neuf

La rue Bachelet se transformepour devenir à terme une zone 30.

4

10-11-JST020v2.qxd 27/10/10 13:28 Page 11

Page 12: Le journal de saint-Ouen 20

Nos concitoyensdoivent avoir le droitde mieux connaître ladiversité et la richessedes débats au sein duconseil municipal. Ilsn’auront pas

aujourd’hui la possibilité et c’est biendommage. Un malentendu aurait ainsi puêtre évité comme lors du dernier conseilmunicipal où un audonien a voulu filmerles débats sans en avoir au préalable,demandé l’autorisation.L’ouverture des séances du conseilmunicipal au public est de droit. Lapresse au nom de la liberté d’expressiona le droit de recueillir les propos, de lesenregistrer ou de les filmer.Mais au nom du droit à l’image qui doit êtrepréservé, il est nécessaire qu’un consensusgénéral soit obtenu au sein du conseilmunicipal pour l’exploitation de cesenregistrements. Car à l’heure d’internet,l’autorisation d’enregistrement vaut

autorisation de diffusion. L’idée novatriceserait donc que la Ville de Saint-Ouenprenne l’initiative, à l’instar du journalmunicipal, de se doter ou de favoriser lanaissance d’une télévision locale.Le projet sera nécessaire, coûteux pourles finances locales, mais il aboutira tôtou tard. Autant donc en commencer laréflexion le plus vite possible. Dansl’intervalle, il serait judicieux de confierl’enregistrement et la diffusion de cesdébats à une société à l’issue d’uneprocédure d’appel d’offres.Ainsi la municipalité ne serait passoupçonnée d’influencer la nature de laprestation offerte aux audoniens etn’importe quel individu ne pourrait pas nonplus se substituer à l’assemblée municipaleen enregistrant sans contrôle les débats.C’est une proposition du Groupe Centriste.

Reçoit sur RV au 06 77 52 38 70

Albert Kalaydjian _ Tiziana Zumbo-Vital

Tout le monde sait,tout le monde voit etchacun se tait enregardant ses collè-gues, dans le secretespoir d’obtenir une

place, un avantage ou un logement. Voilàla triste réalité de la vie politique audo-nienne de cette majorité. Seulement, l’op-position s’est renforcée depuis lesdernières élections, elle arrive à faireentendre sa voix auprès des Audonienssoucieux de savoir comment depuis cesdernières années les affaires se multi-plient.L’arme de « dissimulation massive » adonc été mise en place avec une nouvelleformule pour le journal de propagande,l’augmentation du budget communica-tion et des petits fours, la médiatisationà outrance des actions municipales sansoublier les séances de coaching dumaire. Et enfin, l’ultime geste de nosdémocrates locaux « la censure » qui

s’opère aussi bien sur les tribunes de l’op-position que lors des séances du conseilmunicipal.Je vous garantis toutefois que rien ni per-sonne ne m’empêchera de dire la vérité,toute la vérité et rien que la vérité auxAudoniens. Et ce n’est pas une majoritémunicipale qui a fait le choix de me cen-surer plutôt que de débattre qui m’empê-chera de rester un esprit libre.A mon ami Lucio !

PS : Ne vous inquiétez pas, la tribune pro-mise et tant attendue réservée à « Ritonla Science se noie dans le petit bain »paraîtra quand le tribunal administratifaura rendu une décision sur la tribunequi a fait l’objet d’une censure.

www.audonien.com

Permanence tél. pour rdv : 01 49 45 66 08

William Delannoy _ Marina Venturini _ WahibaZedouti _ Brigitte Zucchiati

12du jeudi 28 octobre au lundi 8 novembre 2010

LES GROUPES DE LA majorité municipaleLES GROUPES DE L’ opposition municipale

Groupe Saint-Ouen en toute liberté

Le silence de la honte…

Groupe Les Verts

Non au prélèvement de 340 millions d’euros dansles caisses des HLM !

Le gouvernement aannoncé sa volonté desoumettre les organis-mes HLM à une contri-bution sur les revenuslocatifs, d’environ 2 %

des loyers perçus, qui représentera en 2011 environ 340 millions d’euros :recettes nouvelles destinées à l’AgenceNationale pour la Rénovation Urbaine(ANRU) pour 250 millions, le restant étantréintégré au budget de l’Etat.« Une provocation » pour EmmanuelleCosse, Vice-présidente chargée du loge-ment au Conseil régional d’Ile-de-France.« L’Etat tente de masquer son désengage-ment en faisant financer le logementsocial et la rénovation urbaine par lesorganismes eux-mêmes ». Pour empêcherces derniers de répercuter cette taxe sur les locataires, l’Etat contraint les

augmentations de loyers à l’Indice deRéférence des Loyers (IRL). Comme lesautres organismes, Saint-Ouen HabitatPublic risque de devoir vendre une partiede son patrimoine pour dégager descapacités de financement. Europe-Éco-logie/Les Verts rappelle son inquiétudesur l’avenir du financement du logementsocial. « Au fur et à mesure que l’Etat sedésengage, les collectivités territorialesdoivent augmenter leurs financementspour soutenir l’effort de construction àdestination des plus modestes. D’un autrecôté, la réforme à venir des collectivitésterritoriales pourrait leur ôter cette compétence. Sans financement public,comment pourrons-nous rattraper le retard de construction accumulé cesdernières années ? »

Brigitte Marigault _ Rémi Fargeas

BrigitteMarigault

Groupe socialiste et citoyen

Emploi à St-Ouen : le compte n’y est pas !

Le chômage dans le 93a augmenté de 8 % enun an et touche 11 %de la population. Cettehausse est encoreplus forte à St-Ouenalors que nous avons

plusieurs grandes entreprises sur notreterritoire. L'inadéquation des profils desdemandeurs d'emploi avec les besoinsdes entreprises locales est un leurrepuisque le chômage touche aussi les jeu-nes diplômés.Nous avons à plusieurs reprises appelé àune véritable politique de l'emploi pourSt-Ouen en se donnant les moyens decréer des passerelles entre les deman-deurs d'emploi audoniens et les entrepri-ses locales. Nous devons créer lesconditions favorables pour que les entre-prises aient le reflexe « d'embaucherlocal à compétence égale ». C'était le butde la convention citoyenne que j'avaisinitiée en 2008 : proposer aux entreprises

de favoriser l’intégration de leurssalariés ; les aider à améliorer leur cadrede vie et en échange leur demanderd'avoir le réflexe de se tourner en prioritévers nos demandeurs d'emploi.Pourquoi ne réussirait-on pas à trouverun accord entre les entreprises et lesdemandeurs d'emploi audoniens ?Pourquoi ne pas stopper certaines situa-tions délirantes où des audoniens traver-sent toute la région alors que le mêmeemploi pourrait être pourvu à 1km ?Cela permettrait aux entreprises d’avoirdes salariés moins stressés par lestransports et plus épanouis dans leurtravail ; cela baisserait le chômage à St-Ouen et serait un acte concret d'entre-prise citoyenne.

Sophie Jacquot-Gautun _ Abdelhak Kachouri _ MorganeGarnier _ Yassir Fichtali _ Karim Bouamrane _ DominiqueGarcia-Durocher _ Mustapha Krimat _ Henri Lelorrain _Paul Macedo _ Jean-Claude Le Ny _ Élisabeth Auerbacher_ Elise Boscherel _ Estelle Villard

KarimBouamrane

Willian Delannoy

Association Saint-Ouen Ensemble Autrement - Europe Ecologie

Cache-cache avec les Audoniens !!!

Au dernier conseilmunicipal, un audoniena voulu de filmer laséance, pour permettreà d'autres qui ne sontpas disponibles cessoirs là de prendre part

à cet exercice politique républicain men-suel. Mal lui en a pris, car notre maire afait intervenir la police et il s'est retrouvéau commissariat. Il est des villes où le fil-mage de l'intégralité des séances est pra-tiqué et mis en ligne.Très pointilleuse dans ce cas, on s'étonned'avoir alors retrouvé sur « Dailymotion »,les interventions de ceux qui se sont expri-més en Mairie au lendemain de l'électionmunicipale de 2008, sans leur aval.Madame le maire aurait pu voir ce soir là,un exercice appliqué de démocratie parti-cipative mais, au vu des derniers évène-ments, l'appel à réunion de citoyens

impliqués mais déçus par sa vision duconcept et son application approximative,nous prouve encore une fois que notrepremier magistrat devrait mieux écouterces concitoyens. Tous, c'est à dire pas seu-lement ceux qui chantent ses louanges.Nous avons reçu une lettre d'une audo-nienne qui nous communique que laréfection du square Helbronner a coûté, ilfaut dire nous a coûté, 750.000 €. Cela lastupéfie. Quand elle saura que l'alléedouce entre Paul Bert et Jules Vallès n'ena coûté que 600.000, elle sera espérons leun peu consolée. Et puis ce lieu, passerelled'art vers « Amarage » et canisette géante,désengorge les trottoirs des déjectionscanines, un peu, pas trop non plus, maisbon...on fait ce qu'on peut en mêmetemps!

Pour nous joindre : 01 49 45 66 92

Lias Kemache _ Cyrille Plomb

Lias Kemache

Groupe Union centriste-UDF-Modem

Améliorer la démocratie municipale

Albert Kalaydjian

Groupe citoyen, communiste, républicain

Bas les masques !

Si le ridicule tuait,nous n’aurions plus degouvernement qui voitle mouvement socials’essouffler alors qu’ily a plus de manifesta-tions qu’en 95, qui

affirme que l’essence ne manque pasalors que les stations sont toujoursplus nombreuses à fermer.Ridicule ? Surtout illégitime et dange-reux !Illégitime à imposer une réforme dontl’immense majorité du peuple ne veutpas. Dangereux pour deux raisons. Pourson attitude intransigeante et sa mor-gue vis-à-vis du corps social tout entier,sa tentation répressive, le recours à laforce. Il bombe le torse vis-à-vis desgrévistes pour s’aplatir devant lesinjonctions des agences de notationfinancière. L’esprit républicain est fouléaux pieds.Dangereux surtout parce que cetteréforme participe d’une volonté d’impo-ser la régression généralisée à notre

société.La vérité finit toujours par se frayer unchemin et l’opinion perçoit de plus enplus clairement les véritables desseinsde ce régime : Toujours plus pour lesriches – toujours moins pour ceux quin’ont que leur travail pour vivre.Toutes générations confondues notrepeuple refuse l’idée qu’en 1945 laFrance exsangue ait pu mettre sur piedun système révolutionnaire de protec-tion sociale et qu’aujourd’hui le payschampion de la productivité ne pourraitplus l’assumer.Bas les masques ! le groupe CitoyenCommuniste et Républicain, solidairedes salariés audoniens qui depuis le 15octobre reconduisent leur mouvement,met toutes ses forces au service decette bataille.

Hayat Dhalfa _ Jacqueline Rouillon _ Paul Planque _Nicole Amédro _ Nadia Soltani _ François Giunta _Monique Tesseyre _ Hakim Hallouch _ Françoise Arnaud _Gnamé Bagayoko _ Roger Guérin _ Sandrine Besse _Gilbert Haustant _ Ndeye Fatou Kébé

GnaméBagayoko

12-13-JST020.qxd 27/10/10 13:40 Page 12

Page 13: Le journal de saint-Ouen 20

L’engagement del’Etat doit être totalaux côtés des collectivités locales et des organismespublics dans le finan-

cement du logement social.Le droit au logement demeure l’un desvecteurs de cohésion sociale et de luttecontre les exclusions. Des résidencesd’urgence pour loger des personnessans domicile fixe, aux logements très sociaux à usage de réinsertion de publics fragilisés, les dispositifs pré-vus sont nombreux.Certains interviennent en amont enprévenant les expulsions et en assurantle maintien des personnes en difficultédans leur logement. D’autres, en outre,visent à résorber l’insalubrité et luttercontre "les marchands de sommeil".La question du logement reste crucialeà Saint-Ouen avec plus de 3800 deman-deurs. Comment envisager l’intégration

sociale et professionnelle sans pouvoiraccéder à un premier logement.Nous proposons une aide municipale au premier logement (caution, prêts,aménagement) qui favoriserait l’accès aux logements sociaux aux jeunes actifs et aux étudiants; agir pour garantir à tous l’accès a un loge-ment dans des conditions décentes en préservant la mixité sociale et cultu-relle.Nos insistantes propositions ont permis l’adoption d’un arrêté anti-expulsion par le conseil municipal pour protéger les familles les plusdémunies et nous réclamons toujours,outre la commission transparente,la publication mensuelle du nombre de logements sociaux et des critèresqui ont présidés à leur attribution.

Mamadou Keita _ Nour-Eddine Senhadji

13du jeudi 28 octobre au lundi 8 novembre 2010

6 rue Diderot 93406 Saint-Ouen Cedex tél. : 01 49 45 67 89 fax : 01 49 45 77 08 courriel : [email protected] web : ville-saintouen.fr DIRECTRICE DE LA PUBLICATION : Jacqueline Rouillon DIRECTRICE DE LA COMMUNICATION : Monique ValageasRÉDACTEUR EN CHEF : Christophe Disic RÉDACTRICE EN CHEF ADJOINTE : Isabelle Terrassier SECRÉTAIRE DE RÉDACTION : Pierre Desirat RÉDACTION : Géraldine Bouton, Grégoire Remund ONT PARTICIPÉ À CE NUMÉRO : Béatrice Catanese, Steeve Fauviau, JacquelineMartinez SECRÉTARIAT : Sandra Buisson PHOTOGRAPHES : Pascal Raynaud, Jérôme Panconi ONT PARTICIPÉ À CE NUMÉRO : Stéphanie De Boutray, Julien Millet, Anna Rouker DESSINS : Dalaine CONCEPTION ÉDITORIALE ET GRAPHIQUE : Anatome MAQUETTE : DGC 0148 03 50 30 Bertrand Bourn, Jean-Charles Lardeau IMPRESSION : Public Imprim PUBLICITÉ : Médias et Publicité 01 49 46 29 46 CE NUMÉRO A ÉTÉ IMPRIMÉ SUR PAPIER RECYCLÉ À 25400 EXEMPLAIRES.

Les contributions publiées dans ces colonnes n’engagent pas la rédaction duJournal de Saint-Ouen. Elles sont publiées sous la responsabilité de leurs auteurs.

Groupe de gauche Ensemble pour Saint-Ouen & Citoyens

Préservons le droit au logement !

AUTRE SENSIBILITÉ DU conseil municipal

Mamadou Keita

vos élus

Madame le maire, conseillère générale

Jacqueline Rouillon

• Les adjoints

Paul Planque, 1er adjoint, finances,

urbanisme, administration générale,

patrimoine et travaux

Abdelhak Kachouri, prévention, sécurité

Morgane Garnier, environnement, cadre

de vie, propreté

Nicole Amédro, ressources humaines,

enfance, enseignement

Nadia Soltani, affaires économiques,

vacances

Hayat Dhalfa, culture, animation

de la cité

Rémi Fargeas, plan de déplacement

urbain, transports, circulation,

stationnement

Yassir Fichtali, action sociale, politique

d’insertion, CCAS

Karim BouamraneSophie Jacquot-Gautun, petite

enfance, droits des femmes, handicap

François Giunta, logement, cultes

•Les conseillers municipaux délégués

Monique Tesseyre, prévention, santé

Hakim Hallouch, jeunesse

Françoise Arnaud, retraités, prévention

des expulsions locatives

Gnamé Bagayoko, relations

internationales, coopération décentralisée

Dominique Garcia-Durocher, tourisme,

promotion de la ville

Roger Guérin, histoire locale, mémoire,

culture de paix

Mustapha Krimat, vie associative

Henri Lelorrain, politique sportive

Paul Macedo, commerce, artisanat,

développement économique des Puces

Jean-Claude Le Ny, popularisation

du projet de ville

• Les autres conseillers municipaux

de la majorité

Brigitte Marigault, Gilbert Haustant, Estelle

Villard, Elisabeth Auerbacher, Sandrine

Besse, Elise Boscherel, Ndeye Fatou Kébé

• Les conseillers municipaux

de l’opposition

Vivre et s’épanouir à Saint-OuenWilliam Delannoy, Brigitte Bachelier, Albert

Kalaydjian, Marina Venturini, Lias Kemache,

Tiziana Zumbo-Vital, Cyrille Plomb,

Wahiba Zedouti

Groupe de gauche Ensemble pourSaint-Ouen & CitoyensMamadou Keita, Nour-Eddine Senhadji

• Permanences

Madame le maire, conseillère générale,tous les mardis matin sur rendez-vous

uniquement. Adressez votre demande

exclusivement par courrier en mairie.

Bruno Le Roux, député, sur rendez-vous

en mairie de 17 h à 19 h.Tél. : 01 40 63 68 58.

Mathieu Hanotin, conseiller général,

lundi après-midi à partir de 16 h,

sur rendez-vous au 01 43 93 93 30.

Les élus Verts - Europe Ecologie tous les

mardis de 17 h à 19 h en mairie, sur rendez-

vous uniquement. Tél. : 06 85 27 16 10.

Saint-Ouen Ensemble Autrement -Europe Ecologiele 3e jeudi de chaque mois de 20 h à 22 h,

salle municipale, 69 rue des Rosiers.

Email : [email protected]

Abdelhak Kachouri, adjoint au maire

en charge de la prévention/sécurité

et vice-président du Conseil régional

d’Ile-de-France en charge de la citoyen-

neté/politique de la ville/sécurité, tous

les mercredis de 9 h à 17 h 30 en mairie,

sur rendez-vous uniquement.

état civil

Naissances _ Matthews Charly-Marlon _ Krupa Mélyna _ Nadhif Mazen _Timera Salma _ Scibona Nino _ Hennuyer Santi _ Moucer Amine _ Gaci Chris-

Meksa _ Khamrouche Oubey _ Morelli Douillet Lola _ Sbai Abdel _ Carruelle

Maxence _ Saïdi Imane _ Kanté Mariama _ Nadarajan Gowrishan _ Aâtar Elias _Moude El Idrissi Kenza _ Czoik Zuzanna _ Kamagate Myriam _ Diassy Joséphine _Jeannin Charlotte _ Bennetot Harnist Anaïs _ Ramdani Badis _ Benni Mohamed _Halilovic Enes _ Gnereye Liam _ Jean-Baptiste Audrey

Mariages _ Dramane Djikine et Coumba Sawané

Interruption de séance au conseil municipalLe conseil municipal du 18 octobre a été interrompu par le maire après

quarante-cinq minutes de délibération. En effet, une personne filmait la

séance sans autorisation. Le maire lui a donc, dans un premier temps,

demandé d’éteindre sa caméra. Devant son refus, elle a interrompu la séance,

rappelant que personne ne pouvait être filmé sans autorisation préalable.

Le conseil municipal a repris ses travaux une fois que ladite personne eut

quitté la salle avec son matériel.

::TPE:::::::::::::::::::::::::::

Une journée de rencontresMardi 9 novembre, les entrepreneursdu territoire de Plaine Commune etde Saint-Ouen ont rendez-vous àSaint-Denis (Dock Haussmann, 50avenue du Président-Wilson) pourune journée de rencontres des trèspetites entreprises et de promotion deleurs activités. Coorganisé par la Miel(maison de l’initiative économiquelocale) et Plaine CommunePromotion, cet évènement réunira,entre autres, six TPE audoniennesayant à cœur de concrétiser des ren-contres utiles et de développer leurréseau.en savoir plus

Inscription obligatoire auprès de la Miel

au 01 48 09 53 00

::services municipaux:

HorairesOuverts tous les jours (sauf le jeudimatin) de 8 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 heures. Le samedi sont ouvertsl’état civil et les affaires générales(carte d’identité, passeport…) de 8 h 30à 12 h au centre administratifFernand-Lefort.en savoir plus

Tél. : 01 49 45 67 89

::restos du cœur:::::::::

Inventaire avantinscriptionsLe local des Restos du cœur sera fermépour inventaire à compter du vendredi29 octobre. Il rouvrira lundi 15 novem-bre pour les inscriptions de la nouvellesaison, qui débutera lundi 29 novembre. Le comité local recherche aussi desbénévoles avec des connaissancesinformatiques ainsi qu’un ordinateur,des dons de jouet pour Noël, des vête-ments pour enfants et des denrées nonpérissables.en savoir plus

Restos du cœur, 115 bd Victor-Hugo – Tél. :

01 49 45 12 79 ou 06 11 11 05 69 (urgences

uniquement)

::nuit des lauréats::::

Inscrivez-vous!Les jeunes diplômés audoniens– notamment ceux scolarisés hors deSaint-Ouen – qui souhaitent participerà la Nuit des lauréats, le 19 novembreau musée Cardin, doivent s’inscrireauprès du service jeunesse. Cettesoirée récompense chaque année lesAudoniens ayant obtenu un diplôme,du brevet des collèges à bac +.en savoir plus

Services initiatives jeunes, 42 avenue

Gabriel-Péri – Tél. : 01 49 48 14 32

12-13-JST020.qxd 27/10/10 13:40 Page 13

Page 14: Le journal de saint-Ouen 20

L'Union sportive municipale audonienne est devenue,

au cours de la saison 1974-1975, l'Union sportive mul-

tisections audonienne. Sous ces différents labels,

l'Usma a connu des succès éclatants. Des sportifs de

renom y ont été formés ainsi – et surtout – que des

générations d’hommes et de femmes capables de

transmettre des valeurs humaines et sportives.

L'encouragement à la pratique des différentes disci-

plines sportives a toujours été au coeur de la politi-

que du club.

La marche en avant de l'Usma débute le 28 novem-

bre 1950, avec la section touristique et ses amis de la

nature qui n'hésitent pas à revendiquer de nouveaux

acquis pour leur discipline florissante. Dans la foulée,

les boulistes investissent la rue Guinot, les footbal-

leurs leur emboîtent le pas. En 1951, le premier cross

des écoliers marque la volonté des dirigeants d'aller

à la rencontre des Audoniens pour les encourager à

la pratique sportive. A l'ombre des volleyeurs des

années 1950-1960, lutteurs, boxeurs, pongistes pous-

sent à leur rythme.Les beaux jours du club se poursui-

vent avec la création de l'activité « bébés nageurs » en

octobre 1978 et l'organisation d'un grand gala de gym-

nastique, suivie d'une journée portes ouvertes en

mai 1983.

Assemblée générale le 27 novembreL'encre n’a jamais cessé de couler sur le grand livre du

sport audonien et de son club omnisports qui apporte,

depuis maintenant soixante ans, une contribution

irremplaçable à la vie sportive locale.Avec ses 3000 adhé-

rents, l'Usma, qui vise toujours à proposer des sports

variés pour tous, continue d'entretenir la mémoire

physique et sportive des Audoniens. Pour fêter digne-

ment son anniversaire, le club va raviver la flamme de

son histoire tout au long de l'année. Les festivités ont

commencé le 2 octobre par un tournoi de pétanque

ouvert à toute la population. Elles vont se poursuivre

avec « l'assemblée générale du 27 novembre au gym-

nase Tommie-Smith, qui marquera une étape impor-

tante de cet anniversaire en plusieurs actes », confient

les dirigeants. Tous les adhérents sont invités à ce

moment « convivial » de la vie du club – qui compren-

dra « de nombreuses surprises », chuchotent mysté-

rieusement ses responsables.

Dans les sections, c'est aussi l'effervescence ! Sur les

tatamis, les judokas,des poussins aux minimes,ouvri-

ront le bal avec un grand tournoi le 13 novembre au

gymnase Tommie-Smith. Au printemps 2011,des bap-

têmes de plongée seront organisés pour la popula-

tion. En mars, la section athlétisme accueillera les

championnats de France de marche athlétique ; en

mai, les randonneurs dévoileront leurs sentes secrè-

tes aux curieux…

D'autres événements devraient marquer la vie du club

cette saison. N'hésitez pas à franchir le pas en fêtant

avec l'Usma soixante ans d'éducation, de formation,

de justice et de solidarité autour du sport.•Steeve Fauviau

Photo : archives municipales

en savoir plus

Usma – Tél. : 01 40 11 31 77

14du jeudi 28 octobre au lundi 8 novembre 2010

mul

tisp

orts en bref

Football _ Abonnés au match nul?

Pour la troisième fois

consécutive, le Red Star

a concédé un score de

parité (1-1) sur la pelouse

du club nordiste d’Avion

pour le compte de la 10e

journée du Championnat

de France amateur (CFA),

samedi 23 octobre.

Un résultat qui laisse des

regrets, le Red Star ayant

été rejoint à la marque

à la 94e minute…

Au classement, les

protégés d’Alain M’Boma

conservent leur fauteuil

de leader devant Bastia

et Quevilly qui, avec deux

matches en moins,

accusent un retard de

seulement un et deux

points.

Rugby_ Le Red Star olympique

rugby (RSOR) poursuit sa

dégringolade en essuyant

son troisième revers de

rang en championnat de

Fédérale 3 chez le leader

Pontault-Combault (16-0)

lors de la 6e journée.

Conséquence : le club

audonien pointe à une

inquiétante avant-

dernière place – même

s’il compte un match en

retard. Prochaine

échéance le 7 novembre

avec la réception au

stade Pablo-Neruda de

Marcq-en-Baroeul… une

des deux seules équipes

encore invaincues !

Muay thaï_ De la coupe d’Ile-de-

France organisée le

3 octobre, le club de

Saint-Ouen est reparti

auréolé de trois titres.

Chez les minimes, Achnaf

Rgaini et Daniel M’Kaouar

se sont respectivement

imposés en -75 kg et -

55 kg. Nabil Chertouk les

a imités chez les

benjamins en -50 kg.

L’autre bonne

performance vient des

sélections d’Arthur

Kouamé (-81 kg) et de

Nosredine Adad (-63,5 kg)

en équipe de France pour

disputer le championnat

du monde IFMA

(Fédération internationale

de muay thaï amateur),

qui se déroulera du 27

novembre au 5 décembre

à Bangkok (Thaïlande).

Soixante ans et toujours en avant !

Usma

Que de chemin parcouru depuis le 28 novembre 1850 et le premier cross des écoliers,en 1951 ! Car l'Usma n’a jamais cessé d’évoluer au plus près des demandes sportivesdes Audoniens, privilégiant toujours l’éducation et la formation. Tout au long de l'an-née, le club va multiplier les initiatives pour marquer ses six décennies d’existence.

Le premiercross desécoliers,en 1951.

Arc

hiv

es

mu

nic

ipa

les

14-15-JST020v2.qxd 27/10/10 13:42 Page 14

Page 15: Le journal de saint-Ouen 20

14-15-JST020v2.qxd 27/10/10 13:42 Page 15

Page 16: Le journal de saint-Ouen 20

16-JST020.qxd 27/10/10 13:43 Page 16