8
_ . ..:r= . :Sixième année. 15 Mal 1895. Numéro 202. ii- ...-î...1 JOURNAL' HEBDOMADAIRE ESOTERIQUE þÿ ã " l " l W l N I l ' I l 'û * l l ' * l ° ¢ N - l ' I I l " ' l " ã þÿ - - ` ~ : w : aû : ¢ ¢ ~ þÿ å ¼ m n n n n m n r u u l l u u u n u n l - n m . s _. ë *LE þÿ s i n w m n n t a D1"°"""* - PAPUS LE Msi RD; 3 _ 2 Rédacteur en chef: l.||cl||l IIIIGIIEL Ê È Ê "°""° P" þÿ s m e ¢ a i r ¢ s a ¢ | = n e a m m = P . s | 2 u | n ¢ n m : e | s i s u n . \ "'°""° P" þÿ å ¢ * 0 l l ' | l * ' l l D _û W * N 1 W ' | 1 l ' " ' l a _"*a"'°"" þÿ a l n i l n n n n n u n m m l m u m m n l - l u u m n u l Le Numéro : 10 Centimes ^=°'g;§,:5~*S Anuumsïnmou a -nÉnAcT|oN: *HQNNEMENTS U, A, _____ '_ _ ã,,._ 79, Faubourg Poissonnière, 79 U, ,N l'_"ΰ'Î pÎsf"f°,,,,__ þÿ ï : ? v ' § ° l Î : í : I I S I 13 __Ê'_^_1l[§__________$'.§.,'f°'.î.;..;_,:__1;_:;2¿il' artinès de asqually Nos lecteurs savent depuis assez long- temps que, par un concours de circon- stances a providentiel þÿ : : , les archives du Martinisme avaientété conservées depuis la fin du xvm° siècle' et que le groupe d'Etudes Esotériques était devenu, en la personne de son Président, leur ultime possesseur : c'estla meilleure preuve que l'on puisse trouver, pour des initiés, de la pureté de notre tradition. ' « Après le convent de þÿ \ V i l h e m s l : a d t , le Martinisme avait joué un rôle si impor- tant, une alliance avait été conclue entre les Martinistes et les représentants de la Stricte-Observance. Les archives destinées à la création du rite réformé avaient été confiées audireeteur de la Province d'Au- vergne, le T. P. maitre J .-B. Willermoz, négociant'I.yonnais. Ceci se passait vers 1'782 Les négociations se poursuivirent pendant les années suivantes et, en 1789, les événements de la Révolution arrêtèrent brusquement le travail en cours. « Sous la Restauration \Nillermoz mou- rait et léguait le précieux dépôt à son neveu, qu'il avait initié lui-même, et nommé G. M. Profès. A la mort de celui-ci, sa femme confia les papiers à un ami sûr et profon- dément dévoué à ces idées, M. Cavarnier. « Au milieu des succès matériels et des labeurs quotidíens,cet homme de bien trou- va le temps de poursuivre ces études, et fut progressivement amené à approfondir l`oc- cultisme dontil devint un fervent adepte, travaillant seul et sans confier ses recher- ches à aucune société. « Mais, sentant la lourdeur de la respon- sabilité qui pesait sur lui, si les archives se perdaient, M. Cavarnier eut sans doute une seconde le désirintense de sauver le dépôt sacré,-et nous savons tous la puissanceavec laquelle le désir se propage en Pinvisible. « Un jour, passant devant une petite bou- tique de librairie, M. Cavarnier est attiré comme malgré lui vers ce magasin. Il entre, cause à la personne qu`il trouve et constate (peut-être sans étonnement, car les intuitifs sont sujets å cet ordre de faits) qu`il se trouve devant le représentant du Martinisme à Lyon, M. Elie Steel, et qu'il a été conduit chez les successeurs directs de ceux dont il possède les archives. » Averti de ce qui se passait par notre ami M. Vitte, Papus se rendit de suite à Lyon il put compulser et copier les princi- paux d'entre ces documents (juillet 1893). Ces archives peuvent se diviser sous trois titres différents : La correspondance de Martinès de Pas- qually avec Villermoz (1767-1774). La correspondance de Louis-Claude de

Le Voile d'Isis - 1895-05-15 - 202

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Le Voile d'Isis « organe hebdomadaire du Groupe indépendant d'études ésotériques de Paris » (1890-1935). Revue ésotérique française publiée à Paris par la Bibliothèque Chacornac, fondée par Papus (Dr Gérard Encausse), consacrée à l'occultisme

Citation preview

  • _ . ..:r= .

    :Sixime anne. 15 Mal 1895. Numro 202.ii- ...-...1

    JOURNAL' HEBDOMADAIRE ESOTERIQUE - " l " l W l N I l ' I l ' * l l ' * l N - l ' I I l " ' l " - - ` ~ : w : a : ~ m n n n n m n r u u l l u u u n u n l - n m ? . s _. *LE s i n w m n n t aD1""""* - PAPUS LE Msi RD;3

    _ 2 Rdacteur en chef: l.||cl||l IIIIGIIEL . """ P" s m e a i r s a | = n e a m m = P . s | 2 u | n n m : e | s i s u n . \ "'"" P" * 0 l l ' | l * ' l l D _ W * N 1 W ' | 1 l ' " ' l a _"*a"'"" a l n i l n n n n n u n m m l m u m m n l - l u u m n u l aLe Numro : 10 Centimes

    ^='g;,:5~*S Anuumsnmou a -nnAcT|oN: *HQNNEMENTSU, A, _____ '_ _ ,,._ 79, Faubourg Poissonnire, 79 U, ,N l'_"' psf"f,,,,__ : ? v ' l : : II S I 13 '

    _ __'_^_1l[__________$'..,'f'..;..;_,:__1;_:;2il'

    artinsde asquallyNos lecteurs savent depuis assez long-

    temps que, par un concours de circon-stances a providentiel : : ,les archives duMartinisme avaientt conserves depuis lafin du xvm sicle' et que le groupe d'EtudesEsotriques tait devenu, en la personne deson Prsident, leur ultime possesseur :c'estla meilleure preuve que l'on puissetrouver, pour des initis, de la puret denotre tradition.

    _

    ~'

    Aprs le convent de \ V i l h e m s l : a d t ,ole Martinisme avait jou un rle si impor-tant, une alliance avait t conclue entreles Martinistes et les reprsentants de laStricte-Observance. Les archives destines la cration du rite rform avaient tconfies audireeteur de la Province d'Au-vergne, le T. P. maitre J .-B. Willermoz,ngociant'I.yonnais. Ceci se passait vers1'782 Les ngociations se poursuivirentpendant les annes suivantes et, en 1789,les vnements de la Rvolution arrtrentbrusquement le travail en cours.

    Sous la Restauration \Nillermoz mou-rait et lguait le prcieux dpt son neveu,qu'il avait initi lui-mme, et nomm G.M. Profs. A la mort de celui-ci, sa femmeconfia les papiers un ami sr et profon-dment dvou ces ides, M. Cavarnier.

    Au milieu des succs matriels et deslabeurs quotidens,cet homme de bien trou-va le temps de poursuivre ces tudes, et futprogressivement amen approfondir l`oc-cultisme dontil devint un fervent adepte,travaillant seul et sans confier ses recher-ches aucune socit.

    Mais, sentant la lourdeur de la respon-sabilit qui pesait sur lui, si les archives seperdaient, M. Cavarnier eut sans doute uneseconde le dsirintense de sauver le dptsacr,-et nous savons tous la puissanceaveclaquelle le dsir se propage en Pinvisible.

    Un jour, passant devant une petite bou-tique de librairie, M. Cavarnier est attircomme malgr lui vers ce magasin. Ilentre, cause la personne qu`il trouve l etconstate (peut-tre sans tonnement, carles intuitifs sont sujets cet ordre de faits)qu`il se trouve devant le reprsentant duMartinisme Lyon, M. Elie Steel, et qu'ila t conduit chez les successeurs directsde ceux dont il possde les archives.

    _ Averti de ce qui se passait par notre amiM. Vitte, Papus se rendit de suite Lyono il put compulser et copier les princi-paux d'entre ces documents (juillet 1893).

    Ces archives peuvent se diviser sous troistitres diffrents :

    1 La correspondance de Martins de Pas-qually avec Villermoz (1767-1774).

    2 La correspondance de Louis-Claude de

  • 2 LE VOILE DTSIS

    Saint-Martin avec Villermoz, correspon-dance d'initi initi, compose de qua-rante-huit lettres (1771-1790). _

    3 La correspondance de quelques autresinitis comme l'abb Fournier (dix lettres,1778-1787), plus les catchismes, les com-munications crites et les rituels des ElusCoens et des Chevaliers Bienfaisants de laCit Sainte. -

    Le premier titre a fourni le livre magis-tralque Papus offre aujourd`hui l`tude desMartinistes et . la curiosit des rudits (1).

    Il comprend l`analyse des lettres de Mar-tins faite au triple point de vue : de la viematrielle, des affaires et des voyages ; -de satloctrine, et de ses pratiques magi-ques ; - de sa ralisation matrielle et dela socit des lus Coeens.

    Ceux qui ont t mme de parcourirles archives martinistes savent quelle ing-niosit il a fallu au D' Papus pour d-brouiller ce chaos et pour ne pas amoindrirla rputation de lucidit et de clart queses lecteurs lui ont tablie. La partie per-sonnelle l'auteur dans cette classificationrside surtout dans l'expos lumineux dc la

    (1) Ullluminsme en France (1767-l'74). - Mar-tins de Pasqually, sa cie, ses pratiques magiques,son S u v r e .ses disciples ;- suivi des catchismesdes Elus Coens. d'aprs des documents entirementinedits. par Pavus. Paris, Chamuel 1895, in-18,avecgrav. et fac-simil cfautographes. francs.

    1~'aUii.1.s'roN nu voiu; n'isis 4

    E T U D `E SSUR

    LA MATHESE l l l l l l l l l El H i i r a r u h i la la S l l l l l l

    du D* Jean MALFATTI de MONTEREGGIOtraduites par Christian OSTROWSKI (l)

    Nous n'avons pas eu la prtention de nousprononcer d'aprs les opinions divergentesde quelques traducteurs, sur la valeur et lasuperiorit des livres indiens et des sectesindiennes, mais nous accordons une valeurpresque absolue aux collections de mat-riaux laisses par cette grande nation quil'on doit la plus haute dcouverte humaine.Par la mme raison nous honorons aussi par-_

    (1) Paris,iibrairie A.Franck, 69, rue Richelieu, 1849.

    `*_^'~1-@_-___"

    doctrine de Martins et dans'le rsum deses pratiques magiques.

    Il fallait, pour dcouvrir un sens raison-nable dans les nombreux manuscrits d'i-nitiation pratique adresss Willermoz,toute la science et l'intuition d'un familierde l'astral. Les curieux de Magie trouverontune mine fconde de renseignements dansle chapitre deuxime; ils pourront les com-plter encore par la lecture des Souvenirsdu baron de Gleichen (1) ; tandis que toutle dernier chapitre offre aux non-initis lemoyen de se former une ide claire de Pes-sence du Martinisme et de son rle auprsdes autres assembles spirituelles.

    Les Martinistes, en elTet, ne doivent pasplus dfendre les doctrines maonniquesque les doctrines religieuses ; ils n'obis-sent aucun mot d'ordre de Chapitre pas plus qu` aucun mandement piscopal;leur conscience, illumine et puissante, estle seul moteur de leurs actions, et devantelle seule ont-ils se juger et s'humilier.

    Tel est le but vritable du beau livre dePapus ; il est une preuve patente des forcesde l`Invisiblc ; puisse-t-il devenir, sontour, Pindicateur de la lumire pour beau-coup de ceux qui s'agitent douloureusementdans l'ombre. Si-nin. _'__

    t i c u l i a e r e m e n tles travaux de FrederickSchlegel (I), d'un Nicolas Muller (2), quiont cherch a pntrer le sens intime de cesmatriaux. Notre travail devra beaucoup ala collection substantielle et pleine d'rudi-tion du dernier de ces savants relativementaux g u r e sallgoriques.

    D'aprs les fragments recueillis de l'oup-nek- Hat, du Weda et du Schaster, nousapprenons que l'ide du Dieu unique Brahm,non rvl et renferm en soi, dans l'unita prcd la dcade divine. Les reprsenta-tions g uratives qui en ont t faites taientenveloppes d'un cercle de nuages on d'unmanteau circulaire avec un pied dans labouche, comme le Brahm renferm en lui?mme avant Pextriorisation du monde.

    Le premier acte (encore en soi) de rv-lation de Brahm fut celui de la Trimurti,trinit mtaphysique des forces divines (pro-

    il) Histoire de la littrature indienne(2) De la foi. de la science, et Part des anciens

    Hmdous.

    ____ . . . - _ . < < i

  • - *

    LE VOILE D`ISIS

    | I I !L lnstruttien mteurale(Suite)

    En. le remarquent, nous ne faisons tou-jours qu`cxprimer Pexistence de notre Tri-nit primordiale, et rien de plus : commenten faire pntrer les termes?

    En notant que : 1 les Principes s'ten-dent du monde mtaphysique qui leur estpropre au monde intelligible et au mondedes faits. Autrement dit, il y aura:

    Des principes mtaphysiques (la Philo-sophie) ;

    '

    Des principes intelligibles (l`Ethique) ;Et des principes concrets, sensibles (l'Es-

    thtique).2 De mme les Lois s'tendent du Monde

    intelligible qui leur est propre aux Mondesmtaphysique et sensible, c'est--dire qu'ily aura :

    Des lois mtaphysiques (celles de la psy-chologie) ;

    Des lois intelligibles (celles du langage) ;Des lois du sensible (celles des reprsen-

    tations matrielles, criture, dessin, etc). ' E n n ,de mme, nous trouvons :Des faits mtaphysiques (les sciences ma-

    thmatiques) ;Des faits intelligibles (les _sciences abs-

    3_

    traites, concrtes, physiques, mcaniques)et des faits sensibles (ceux des sciencesd'ohservatiou).

    Cette numration trs sommaire, maisactuellement suffisante, apparaitra nette-ment dans le tableau suivant, ou se trou-vent classes en mme temps ces diversesmatires de l'instruction (I).

    MONDEMONDE i n r s n i c i s n nMONDEmtnrnr- (I'ab:ruit- ri-irsiqos

    BIQUI concret ou ou szusisns(aburait) concret-ab* (le concret)

    trait)31 B _ .

    - -_-

    _ L`F.sthetiqueLes gnci La lgxiso ` . (danplq{Po-(Essence des (P"U_m- 1-Elhltllle me* 3 us"memes w r h y s l q u l ( P 9 i > We 1" **-"S

    formelles. ( P l w i r *lv Bwnl- P'?"

  • 4 LE VOILE D'ISIS

    Ce tableau, o nous ne devons voirqu'une premire indication, peut se mettresous une forme plus expressive, plus f-conde aussi, au point de vue pdagogiquequi nous occupe spcialement :

    Il est remarquer, en effet, que les cases1, 5, 9, donnent une srie caractristiquede la Trinit :

    1, principe mtaphysique, caractrise lepremier terme ; _

    9, faits physiques, caractrise le troi-sime, oppos au prcdent;

    Et 5, loi de l'intelligible, expression dela pense, caractrise l'intermdiaire.

    A ce dernier, nous pouvons rattacher,d'unc part, la case 3, contraire de 1 dans largion des principes, d'autre part la case 7,contraire de 9 dans la rgion des faits, etdonnant: l'un l'expression idale, l'autrel'cxpression la plus positive de la pense.Par ee ddoublement du terme interm-diaire qui exprime plus fortement le mou-vement trinitaire, nous compltons le sym-bole de la croix comme il a t expliqutout l'heure, et comme le fait apparaitrela figure ci-dessus.quera par la suite, quand on aqra fait apparaitre le

    2 ' . ' ' Z ' . f a ` i ' a " a ' . ` i ` . t ' ' a " . a i fque. On verra du reste aussi_qu'elles demandentparfois a tre moreelees, contrairement a nos proce-ds pdagogiques ns surtout de Fhabitude.

  • `LE VOILE D"ISIS 5

    priorit sur le premier. La pense a. res-serr le cercle des innombrables contin-gences o Fignorance l`a laisse perdue ;elle s'est faite plus comprehensive, sousune forme plus simple.

    Nous pouvons faire ressortir cette com-paraison en rtablissant, sous uno formenouvelle , notre tableau primitif ainsianalys. '

    Un premier carr, prsentant par sescts la Trinit objective, forme la basede la connaissance; en lui est inscrit lecarr qui, par ses axes, renferme la Tri-nit subjective, et tous deux se rsumenten un troisime carr central, celui de l'cx-pression de toute objectivit et de toutesubjectivit

    C'est ce carr central que s`arrte lorle de l`instruction ordinaire ; on peut allerau del, concentrer, synthtiser davantage,se rapprocher encore du point central,maison est alors dans le domaine de Penseigne-ment transcendant.

    ll est ais de traduire cette figure en unedfinition prcise de l'Instruction en disant:

    Elle apour but de formuler la pense(l) au moyen de la science de I'objecti/`et

    (1) Par le langage (carre central de la g u r e ) p r i s :comme on va Fexpliquer, dans son sens le plustendu.

    d i t c i l e m e n tdemeurer, doit vraisemblable-ment aussi avoir conduit les Egyptiens lachercher non dans le moment du repos,mais dans le mouvement et mme dans lessignes distinctifs du rgne animal, commece tut le cas pour les cornes d`Ammon,c'est-a-dire pour des cornes de blier, qui se d-veloppent sphriquement et tendent a re-tourner en cercle vers la tte, comme ana-logue des efforts de la pensevers l'extrio-risation et de son mouvement retro-curvi-ligne vers Pintrieur.

    Le commencement de la rvlation ext-rieure (des efforts vers l`extriorisation)at reprsent dans la c o n g u r a t i o nmat.-rielle d'Apis, dans le taureau aux cornesprojetes en forme de rayons.

    En ce qui concerne la deuxime voie, lepassage dans le gnstique, nous sommesport penser que les Indiens eux-mmespeuvent avoir em prunt aux signes distinc-tifs du rgne vgtal particulirement, laforme de leurs trois premiers signes de nu-

    du subjectif (1) en vue d`claire*r et laconduite normale (2) et la voie vers lasource de toute lumire et de toule cha-leur (3).

    _

    La connexion intime des divers lmentsde la figure, qui ressort des diffrentes ma-nires dont on peut la dcomposer pour enfaire apparaitre toutes les significations,montre qu'il ne faut songer supprimer duprogramme aucun des cadres dc connais-sancequi y sont inscrits, sous peine de mu-

    (l)_On aperoit comment cztte double science estdistribue en dcomposant la g u r eeu deux partiessymtriques par rapport la diagonale (1 I). Au-dessus ous trouverez les Sciences objectives abstrai-tes (mathmatiques et mtaphysiques) runies par lasubjectwe abstraite (psychologie et logique).Au-dessous et a droite l'objecli/'concret sciencesnaturelles et esthliquel avec le subjectif concretpour base (le graphique).

    Entre ces deux extrmes. lee intermdiaires de laphysique et de l'thique.

    cette considration de l'ensemb1e des sciencesmontre leur connexit.

    (2) Uutilue morale des sciences et leur connexitau point de vue de la conduite saperoit en arta-geant la g u r esymtriquement par rapport . ll'autrediauonale A B.

    Au-dessus et droite., on trouve les connaissan-ces qui clutrent Faction : l'Ethlque, lu Mtaphysiqueetles Beaux-Arms.

    A gauche et en dessous sontles sciences qui four-nissent Faction, au travail, ses moyens thoriques:Sciences physiques. mathmatiques et naturelles.

    lit ces deux ordres sont relis. d'uue part par lalogique (et la psycl1olo,ie), de l'autre par le grs-phique. _

    (3) Cette derniie partie du out correspondant arenseignement transcendant qui synthtise les deux e x t ; - m e s . l ' : i b s t r e i tet le concret. en se proposantpour idal leur unit finale symbolis-e au centre dele rlgure-

    mration.La. forme mage la plus frappanteet la plus concordante du rgne vgtal taitdans ce cas celle de la cissode. ~

    D'aprs ce que Jacob Wagner remarquetrs iudicieusement dans sa Philosophie desmulhnmtiyucs relativement a cette formeaperue par Papus et Diocls, la cissoidecommence en un point par deux courbesdivergentes, et offre dans sa simple beautl`image d'uue explosion partant d'un point,et dontla projection se spare vers deux di-rections opposes,ou bien encore elle est l"i-mage de la vie paisible, qui s`entr'ouvrecomme les e u r sd'un grand nombre deplantes, surgissent de leur ovaire et dcri-vant deux courbes de droite et de gauche.

    Que, de fait, les trois premiers signes nu-meriques aient pu emprunter leurconstruc-tion . la cissode, ainsi que leur symbolique* la vie vgtale qui se dveloppait en elle,c'est ce qu'on peut prsumer avec la plusgrande vraisemblance dj. d'aprs l'examendela g u r e3 vue dans une position hori-

  • rfi'6 LE VOILE D'ISIS

    tiler l'lnstruction. ljenseignementdoit treencyclopdique.

    Remarquons bien d'ailleurs que la for-mulation de la pense, dsigne ici sous lenom gnrique de Langage, ne doit pastre entendue comme cette formule vide desrhteurs qui se bornent combiner desormes sans contenu. C`est l'exprcssioncomplte de la connaissance, cmbrassantl`homme tout entier dans ses moyens etdans ses fins; le produit du venus danstoute son tendue (1).

    Le langage n'a ce caractre qu" la con-dition qu'il traduise exactement la pense :

    1 Les quatre ordres de faits qui consti-tuent l'objectivit (faits naturels ou mta-physiques; faits mathmatiques ou esth-tiques) ;

    2" Les quatre ordres de lois que recon-nat la subjectivit humaine (lois logiquesou morales, lois physiques ou graphiques).

    Il faudra donc qu' tout degr Plve soitcapable decette quadruple expression enproportion de la profondeur qu*il aura puatteindre dans la connaissance.

    Voil en quel sens il sera entendu, dansle programme propos, que le Langage estle centre de l'Instruction.

    (li ll est de quatre sortes. comme on le voit danslaiiszure premiere: Abstrait (symbolique) -; Concret ( g u r ou pliontique); Abslraitrel (mathmatique)et Corwret idal (artistique)....

    zontale, car comme le point gnrateur dela cissode devient rayon (tige), comme dans l a ' g u r edu nombre un (1) et que cette tige sedivise et devient bis secta, binaire, le undivis forme deux courbes, mais dont l'uneseulement est reprsente dans la partie su-prieure courbe du nombre deux (2),tandisque l'autre dans sa partie divise (prisecomme moiti) est ruppose dessous.

    C'est ce que Boce et Sacro Bo=co pour-raient bien avoir voulu exprimer par leur gretourn.

    4

    De la runion de ce c h i r edivis et de safonction avec la g u r edu nombre un (1) res-sort le chiffre trois comme g u r ede la cis-sode vue dans une position horizontale.

    En consquence, la premire unit num-rique est constitue comme un dans trois,comme trois dans un (comme trois tois un).

    Ceci trouve aussi sa dmonstration dans laprogression intrieure et la rtrogression de l a g u r esymbolise du nombre trois (3), ca:de mme que les deux courbes du nombre

    Cette distribution encyclopdique toutdegr est-elle possible, et comment ? C'estune question laquelle nous reviendronsbientt. Achevons d'abord de commenternotre tableau par une dernire observationfort utile au point de vue pratique ; savoirsi la distribution que nous avons faite ainside nos sciences peut s'adapter aux ralitsde la vie, si elle correspond une distribu-tion logique du travail social des proies-sions ; si elle est capable de faire apparatre,d'aider, de rectifier la vocation de l'lveselon les aptitudes spciales qu'il auramontres dans cette Instruction encyclop-dique.

    Le tableau ci-dessus, inscrit autour decelui de la figure premire, va rpondre cette difficult.

    ll serait superflu de s'tendre sur la des-cription de ce tableau, dont une simple lec-ture fera ressortir aisment toutes les con-cordances (1). Il prte cependant une re-

    (I) Qu'il seit permis seulement l'attirer l'atLentiondulecteur sur le caractre irinitaire de ce tableau,reprsentatif de l'Activit humaine. Elle correspond la constitution essentielle de l'iiomme que nousdevrons observer par la suite:

    Le corps (activit physique) s'y oppose l'Espr~it(organe de Pactivit spirituelle). c`est-A-dire auxfacults transcendantes et inraillibles de Fhommn, celles qui se traduisent en lui par les axiomes oules principes aussi indiscutabes qwiuexplicables desa Raison.

    Entre les deux, l`Ame est double (selon la theorie

    trois, par un trajet plus spacieux hors deleur centre,prennent galement la dgure dncercle, de mme elles retournent, dans unertrogression temporelle des deux extr-mits vers le milieu, dans le rayon, et-de ce-lui-ci dans le point comme centre du cercle.

    Il pourrait tre important de faire djaici observer que, de mme que la figure dunombre trois est une rptition (runion)des g ures des nombres un et deux nous ren-contrerons pareillement les mmes rapportsdans le nombre six relativement aux nom-bres quatre et cinq, et dans le nombre nent'relativement aux nombres sept et huit, cequi prouve aussi que les inventeurs des si-gnes nu mriques symbolaient en eux lemystre d'un trinome ternaire.

    Q :elle ne ft [as ma surprise lorsque jetrouvais dans les allgories indiennes deuxpuissances divines prformatives de l'image g u r ede la cissode comme plante, dessi-ne au milieu de leur visagel- La premiretait dans l'image de Bzahma du Derma

  • LE VOILE D`ISIS 7

    marque sur laquelle il est utile d'ajouterquelques mots.

    Lesdivisions principales de cette figurecorrespondent assez netteme nt aux distinc-tions sociales des peuples les plus antiques.

    Leclerg s'y tait rserv la Trinit desfonctions suprieures ; dansses sanctuaires,au culte il joignait l'ducation et notam-ment eelle du Prince dont il inspirait, dontil jugeait les actes ou la mmoire. A sescts, mais au-dessous de lui, se tenaientla magistrature et l'arme, dont les fonc-tions taient confies des initis de secondordre. Quant au travail de productionrelle, il tait laiss la quatrime caste ;les prtres le secondaient seulementde leurscience en en exerant directement, ou parleurs lves, les fonctions suprieures ;celle que l tableau assigne l'activit ani-miquc (intellectuelle ou sensible) : l'art, legnie, Pinvention, la mdecine mme.

    (A suivre.) F.-Ch. BAm.n'r.

    explique plus haut du dveloppement de la'l'|-initen croix) : elle est a la fois intel igente et sentimen-tale, ou sensible, s`inclinant passivement, par lascience posltive, devant la fatalit du Vrai logique,ou lsnant pleine de foi dans les splendeurs duB . .

    Cette I r i p Sconstitution tait admise par toute l`an-tlquil d'Aristote et Platon a saint Paul.

    Scblsor,'o, lt la place des yeux. l'on voyaitdeuxs (Peau sous la forme la plus approxi-mative de celle de la cissode, qui, d'abordunis, iorment le rayon (tige) . la place du1105. puis, diviss en deux courbes oppo-ses, s'arrtent . celles des sourcils. - Dans*le milieu des courbes se trouvaient, au lieuOI yeux, deux e u r sde lotus, portant dans l r s e i nla reprsentation de l'espxil. sym- - cosmognrique. - La seconde Q i l { b _ s l l g o r i q u etait celle d'0um o, aulielids, lys d'eau, s'lve une palme qui, sedivisent en deux rameaux ploys, forme lenez au moyen de sa tige, et les sourcils aumoen de ses deux branches courbes (1).

    Il ressort videmment de la que les In-diens ont considr la signature de la cis- i o f o nseulement comme purement v-gtale, maisen mme temps comme animale,

    _.

    (I) Selon les saintes E c r i t u r e s n l e r p r t a t i o ndesSeptantes, Zacharias eut la vision de la sainte tri-nite sous le symbole de deux branches d'olivier.

    CORRESPONDANCE

    Cusa Mossmun.

    Dans le dernier numro de Plnitizztion,dernire page, M Papus a omis de dire quedepuis plusieurs annes existaitla revue laCuriosit (en vente chez Louis Bilm, ruede Richelieu,en face la Bibliothque),quandM. Bosc a lanc une revue ayant le mmetlllr. : :

    Sat. Su* I.'.

    IEICII-ICS :

    Le nombre des personnes qui s'intres-sent la cause spiritualiste augmentantsans cesse, la direction du Groupe a dcidde dlguer un de ses membres pour rece-voir le public et dvelopper les relationspersonnelles entre les fidles de notrecause.

    M. Paul Sdir, avec sa bonne grce ha-bituelle, a bien voulu _se charger de cesoin ; il recevra nos amis le dimanche ma-tin, jusqu`. midi et le lundi, de cinq heures

    et mme comme humaine, et se sont par lalevs au-dessus des Egyptiens. _

    Quand on considre bien les traits dci-sifs du milieu du visage humain. on est vrai-ment merveill de voir comment une lignedroite, comme rayon, indique la conforma-tion du nez, et comment deux courbes quila prolongent galement comme celle d'unetige, figurent en se projetant a gauche et adroite, les sourcils et les deux arcs des or-bites preisment a la manire de la cis-sode, tandis qu'une des ailes du nez est en-core reprsente par le trait infrieur dunombre deux (2)et indique la division expri-me parle nombre deux (bissectio).

    (A suivre.)

  • LI' |'- .

    s LE VOILE 1 : ' 1 s 1 s' 4'

    sept heures, dans la salle de'rdacton duVoile d'Isis, 79, faubourg Poissonnire.

    lv

    M. Thouard au chteau d'Andillon(Loir-et-Cher) nous prie de faire savoir qu'ilvient d'ouvrir dans son domaine un orphe-linatspirite,et, ce propos,fat appel toutes

    ...._,_ .':"

    , _

    les bonnes volonts en vue de faire prer cette S u v r e . '_ I

    Dans le but de subvenir aux besoins maitriels de l`orphelinat M. Thouard a f o n a -une distillerie et recommande ses produitsde premire marque aux personnes dsi-reuses de faire prosprer cette S u v r echa*-rtable. * t

    . : ,1

    BIIMMIEL, diteur, 79,fauhuurg Puissmmiru, ParisVient de paratre :

    ` Stanislas de GUAITA

    .- .`

    Beau vol. -in-8 avec deux planches Kabalistique en hliogravurePrix : 6 francs

    Albert de ROCHAS_

    | 1 I I I .'

    L Exter|ur|sat|un de la SensilulitTUDE EXPRIMENTALE ET HISTORIQUE

    Un vol. in-8 carr, avec li planches lithographques en couleurs, hors texte.PRIX 3 '7 fr.

    J BOURGEAT

    ][A.G-ITUDE DE VULGARISATION

    Un volume, petit in-16 , couverture illustrePRIX : 2 francs