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SION, 15 Novembre 1951. No 3. PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE . ORCANE DE LA VALAISANNE D' EDUCATION AB 0 N N E MEN TAN NUE L: Fr. 7.50 71ème Année. les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion. ou à ce défaut contre remboursement Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BËRARD. Instituteur, Sierre __ Les annonces sont reçues exclusivement par -- PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, SI ON AVF>nue de la Gare TéléDhone 2 12 36

L'Ecole primaire, 15 novembre 1951

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Page 1: L'Ecole primaire, 15 novembre 1951

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SION, 15 Novembre 1951. No 3.

PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE .

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Page 2: L'Ecole primaire, 15 novembre 1951

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SiON, 15 Novembre 1951. No 3. 71èJne Année.

L'~COLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOCI8"~ VALAISANNE D'~OUCATION

SOMMAIRE: COMMUNICATIONS DIVERSES: AlSSo'ciation des 'maî­tres de gymnastique . du Valais Romand. - Projet de statuts de la Caisse de retraite du personnel ensei:gnant. - Le métier c'est ce qui unit. - PARTIE PEDAJGOGIQUE: Ce qu'est un instituteur.- Dignité de l'enfant et du jeune homme. - Echos du COUTS de gymnastique poux instituteurs.

=~!~~~~~~~.I.~~~~~~E~ 1 , ,

A VI S

Pour toute r éclam ation concernant les albonnements, s'adres., sel' di rectement il l'ilnprimerie Beeger, à Sion .

flssociafion des maîtres de g~mnastique du \Jalais romand

COURS REGIONAUX

Nos 'cours de IPdrnteIlllps n'ont ;pas 'l'éuni une paTtiôpatiGl1 irès 'l'éjouiss1a,:rute. CentJàins directeurs n'ont trouvé que 4 à 6 'col1-,legues pOUll' s lIÏtvrre .J,eur leçon, ce qui Irend ,]e trav1a'Ïl mOQ'l1:s inté­ressant.

Devnnt 'certte situation, nous avons décidé, à titre d'expérien­ce pOUT cet autOlune, de donner des cours séparé-s pour insHtu­leurs eIt institutrÎ'ces . De ce fait, :ce,s cours s,eront plus Icen traITisés et 'cela o'ccasio'l1nera des frais de voyage aux ,paTtiClÎlPants. Aussi, les m embr es·. de l'asso'ciafion recevront-IHs l e remboursement' de ces fI~ais .

Voici lia Este des cours au xquels nous vous invitons: POUl' les institu1teurs :

Vel'nay(lz~ le 29. 11. 'à 13 h . 30, saLle de gymnastique. Dil'. Vui-'gn~el'.

Sembn m ch el', le 22. 11. à 13 h. 30, malison d'école. Dil' . Bovier. Ridcles~ le 29. 11.. à 13 h . 30, Iuaison d'école, Dir. Delaloye. Ardon, le 22. 11. à 13 h . 30, maison d'élcole. Dit. Frossard.

Page 3: L'Ecole primaire, 15 novembre 1951

- 74

Sion, ,le 22. 11. à 14 h., s·aUe de gymnastique des garço~.s : Dir. Cur.dy.

l110ntana village, le 29. 11. à 14 h., maison d'école. pir. eUl,dy.

Pour les institutrices: Sembranchel', Ile 29. 11. à 13 h. 30, !lllaison d'école. lvlartigny, salile -die gymnastique, le 2'2. 11. à 13 h. 30. '~,~xon, ~e 2:2. 11 à 13 h. 30, s'aJ1le de gymnastique. ~LOn, le 2-9. 11., saUe de récole nonnale des fHles, à 13 h. 30.

D'allüres 'COUTS ·se donneTont encore dans le courant de dé­cembre.

Le oomité ~echnique.

Caisse de retraite Le personnel ense1gnaTht tTouvera ô-après le projet de 'rè­

s"lement de la' Cai's'se de retraife. La cOllllmÏ's:sion demande à cha­que instituteur ~t i!llJSlf:ifJutrice d'examiner arttenti'Vement ce texte et de IcoIlllIllunirquer oibj'elCltiv:ement ses Temaliques, s·es vœux et ses désirs à la ,comm~ssion, avant Ile 6 décemihre 1-9:51.

La Commission.

Projet de statuts de la caisse de retraite du corps enseignant prÎmaire

du canton du \laIais .

DISPOSITIONS GENERALES

a) Généralités, qualité de membre

.But et Artide premier. - La Caisse de r,etraite ducor:ps llJ~~~ot_ ense~gnant du ·canton du Valais (dénommée ci-après ·ridique. \\ ,CaIsse ») assure lecolips enseÏ'gnant valaisan contre

les .suHes économiques de l'invaI.idit'é, de l'a vieillesse et du décès.

. La Caisse est un établiss·enlent de droit publi-c dont le siège est rà Sion.

Membres. Art. 2. - Sont tenus de s'aUilier à la Caisse:

les membœs du corps ·ens·eignant primaire qui exeT­cenrt leurs fonctions da'ns ,les écoles prÎ'lnalÎres puhli­ques.

Peuvent s'affilier à la Cais'se : a) Le .personnel enseignant des congrégations re­

ligieuses;

- 75-

.b)' les maîtresses d'ouvrage qui fonctionnent pen­da.nt quatre jour~ par s·emaine au moins dans les écoles primaireos puhHques;

IC) les profes'sleul~s des écoles nOII~males et au­tres établissements ,d'instruction de l'Etat;

id) les m·aîtres JSlPéciaux de ohant, de gy,mna:stique, les 'InaUres des éco:les primiaiTles supérieures, etc. '

e) les institutr~'ces enseignant dans les écoles mé­nagères;

;~) les instituteurs et l,es institutrices 'ensejgnant . dans les écoles libres surveillées et subvention­

nées par l'Etat. p.euvent rester Im~mbr~s de la ·Cai.sse : a) les lnembres du 'corps ens-ei:gnant dirigeant un

cours ·complémentaire au 'moins ou faisant si.mplement un renl,placelnent, s'ils versent la cotisation ll1inimale;

'b) les membres du corps enseignant ·a,ppelés à enseiigner dans :les éco[es Iprimair,es supéri.eu­l'es, . indlUstrieliles, 'Co m·m eI1c'Ï.al es ou .secondai­r.es.

Art. 3. - La ' qualité. de membre s'acquiert à la. date fixée par la Caisse lors de l'aofofiliation. En rè­gle gép:érale,' .. cette date coïncide avec le début de l'an­née scolaire.

La qualité de mell1bre s'éteint' par la perte du pos­te auquel l'affiliation à la ·Caisse est liée en vertu de l'ê?Œt. 2. L'ali·. 4 demeure réservé.

Art. 4'. '- Cel~i qui abandonne l'enseignement p.our entreprendre des ét'udes cOlTIoplém·entaires, ou est mis en congé ' non payé, de TIlênle 'que celui qui, sans sa faute et sans être invalide, n'est pas réélu à son poste, peut rester lnenlbre de la 'Caisse pendant deux ans au plus .

Le premier alinéa ·est appliqué si un nlembre, à ,caus'e de m,a1.adie proilongée ou d'eII1\pêchement majeur, est dans l'irnpossi'bilirté de verser l:es calÏ'saHons.

Dans ces cas, l'obligation cle payer les 'cotisations statutaires est suspendue. Le tenl:ps de suspension ne compte pas comme temps d'affiliation.

Celui qui, à l'expiration du tem'ps de suspension, ne reprenç:l pas d'activité dans l'enseigne­mellt, perd sa qua.lité de membre de la Caisse et peut, sur requête, devenir memlbre déposant.

Acquisi­tion et

'Perte de 1a .qualité

de membre.

Suspen­sion .

Page 4: L'Ecole primaire, 15 novembre 1951

- 76 ~

Examens ATt. 5. - Avant l'admission ou la réadlnission médicaux. dans la Cai'sse ,et avant La 'mise à la retraite pour 'cause

d'invalidité, le candidat est examiné par les médecins agréés par la Caisse. Celle-ci règle les modalités.

Les frais de ces examens sont à la charge des intéress'és, sauf dans les ,cas d'invalidité. Il ,est loisible à l'intéressé de .produire à ses frais d'autres moyens de preuve relatifs à son état de santé.

abUgati~m Art. 6. - Les ·candidats ·à l'assurance, les mem-de fourmr b d 1 C' t 1 b' 'f' ., d . des renl3'ei- res e a ' alsse e es ene· l'ClaIres e prestatIOns gnements. sont tenus de rens,eigner exa·ctement les organes de la

Caisse et les ,médecins agréés sur tous les faits 'concer­nant leurs rapports avec la Caiss·e et de produire à cet égard toutes les pièces justifkatives utiles.

~ro~e~tion Art. 7. - Les décisions de la ·conllnission d'admi­Jund1Jque. nistration peuvent êtr,e portées devant le Conseil d'E­

fat dans les 20 jours dês la notitfication. . Les décisions de la ·conllnission d'adnlinistration

sur l'affiliation facultative (art. 2, al. 2), de mêIne que sur les prestations bénévoLes ·de la Caisse et les subsides du fonds de secours sont sans appel.

Ex.em:ption Art. 8. - La Caisse est exonérée de tout impôt d'impôt. cantonal et 'conlnlunal.

'l'raite­nl.ent

cottsant.

Traite­ment

assuré.

b) Traitement cOltisant, traitement assuré et cotisations

Art. 9. - Le traitement coti1sant d'un 11lembr e ré,tribué confolil11ément laux IdislPositions du décret du 26 févrie-r 1948, se compose du tra~tetmeIlit, des prhnes d'â.ge et d"encoura,genlent, de 1'aJ110'caJtion familiale sal1'S ~es laLlocations pour enfanr1:s et de l'iaUooation de 'ren­'chérisse.men1 Sillons 'l'a11o:caHon de .reTltchérissem·ent Ipour ,enfants.

Art. 10. - Le traitement assuré correspond au traitement ·cotisant lTwins 1200 Fr.

Le traitement cotisant des Inembres qui ne sont pas rétriibués conformément .aux dispositions du dé­

. cret fixant le traitmnent du personnel enseignant esl déterminé :par la cOlnmission d'administration.

Lorsque le tra'Ïtem:ent cotisant subit une diminu­tion par suite d'une réduction de l'activité, ce traite­ment ,cotisant peut être Inaintenu si l intéressé prend à sa ,charge les .contributions de l'Etat afférente à la réduction.

- 77-

Art. 11. - Les ,cotisations des ;m·em'bres sont les suivantes:

a) 7 % du trait'ement cot,isant, 111ais au minimum fI'. 70.- IJ>laI' an;

lb) 50% de 'chaque :m1ajOiration du tra:i,ternem: coti-.sant, -de chaque prime d'âge, d'encouragement de cha'que aLlocation fan1iliale, mais la pre­mière année .seulement où cette majoration déploie ses effets;

,c) une augnlentation unique .de 50 % de toute au­tre au.gmentation du traitement ·cotisant, selon les tables l ,et 2 données en annexe.

,Les ,cotisations à verser ensuite d'augmentation généra.le des h~aite,ments ·cotisants sont fixées d'a­près les règles actuarielles et d'entente avec le Con­seil d'Etat.

Les ·cotisations ,sont retenues sur les traiteinents au lnoment de leur échéance .

Art. 12. - Pour lIes mem.hres dés,ignés à l'.a'rt. 2 '1 ell' al. 'eil: au 21l11'e .at s'Ous a, b, :C, :l'Etait verse à la ,Caisse les nlêm.es contributions ,périodiques et uni­ques -que les Inembres.

La 'contr~bution unique de l'Etat prévue dans l'art. 11, al. 1, lif. c, n'est veJ;sée que si l'augmenta­tion du rtraH'8luenrt IcotlÎsa'nt i'l1tel'vient à la sui:te .d'une aug,m·entaJtion de la 'slco!1aJrHé.

L'Etat garantit à la ,Caisse un taux de 3n % sur ses placements.

La Caisse détennine le montant des contribu­tions à verser par les em.ployeurs des autres membres.

c) Prèstations de la Caisse

Cotisa­tions des membres.

Gontr&bu­tionsde ;l'Etat.

Art. 13. - Les pr.estations de la Caisse au sens Définition. deiS ,préJsen~s ,siatut's sont les suival1Jtes :

a) les indClIl1nirtéls ,en ,ca,pi,tal (a'lIt. 2'3); lb) les rentes d'invalidité et les rentes de vieil-

Illesse (art. 26); ·c) Iles rentes de ,sull~vi'VlaI1ts (al'lt. 3'0); d) les prestations bénévowes à ila Caisse (lalrt. 33) ~ e) ' les prestations aux déposants' et à leurs survi-

Va'ruts (.art. 40); f) les subsides du fonds de secours (art. 18).

Art. 1'4. - Les prestations de la Caisse dont le Calcul et montant est échelonné suivant les années d'affilia- plawement.

Page 5: L'Ecole primaire, 15 novembre 1951

- 78-

tion, sont ,cakulée.s d'après le nombre d'années révo­lues; la dernière année 'cnm;pte proportionnellement aux mois ,pour les'quels :les ~otisations ont été payées.

'Les rprestations fixées en pourcentage du traite-., ., ment sont ,calculées .d'après le traitement assurable

lors de la mise à la r.etraite ou à l'invalidité. Les 'prestations ,périodi1ques de la Caisse sont

payées à la fin de ,chaque trimestre. Si le droit à tla prestation existe encore le premier jour du mois, la rente est versée pour le .mois entier.

Les .pr.estat:ïons sont payées par la :poste. La Caisse n'est pas tenue d'effectuer des paiements à l'étranger.

Les cotisations et les rachats non amortis sont exigibles lors du paiement d'une ,prestation de la Ca,i1slSe et sont déduites de 'cette dernière. La Caisse peut en r.é[>artir le paiement sur une rpériode aplpropriée.

Rembour- Art. 15. - Les [p'l1estaJtilOns vlemsées ·en !Top piar la semenrt. Caisse doivent lui êtr,e r.emboursées avec intérêt.

Sauve.gar- Art. 1~ . . ~ Le droit aux prestations ' de 'la Caisse Ide d~s ne peut ,être 'ni .:cédé ni mis en 'gage.

prestatIons . . de la La Ca'llsse peut !prendre toutes .mesures utiles afin

·caisse. que , ses prestations soient affectées à l'entr:etien de l'ay~nt droit et des personnes :à sa charge.

Droits Art. 17. - Si un tiers est responsaJble des consé-cont.tre des quenc-es d'un événement entraînant des prestations de .

1 ers. 1 C . ]'1' ~' cl ' a. laISS'e, ,celi eS-lCI ne s·ernnL 'V.eTlsees 'que ' .ans la mesure

" .. " "

,. /.\

où Je Ibénéfwcilaire -cède à la Ca'Ï1ss,e s'es droits vis-à-vis du tiers J.·espons·ab~e juslqu'à ,concurrenc.e des ' dites p res1!aJtii 0'l1 S.

d) Fonds de secours

Art. 18. - . Sont versés au ,fonds de secours: a) les avoirs ,de 1a ·Caisse des déposants échus

·conformément à J'art. 43; b ) les prestations de la Caisse ·et les somIneS renl­

boursées aux,quelles l 'ayant droit renonce sans fouTPir Q.'indic~Von précise. quant à leur af-

. fectation;\ . c) l,es ·<;lons_ f~~t~ , à la C~i.sse, si le donateur ' n 'en

dispose pas autrelnent.

La >com·Il11ÎSlsion -d'admini.str,ation peut dispos-el' de ,ce fonds quand d es assurés, des pensionnés ou ]eur,s survivant's .se trouvent dans le besoin.

c

II: ASSURANCE

a) Généralités

Art. 19. - Est ad.mis à La -Caisse celui que le mé­decin a.gréé -dédare apte .au point de vue sanitaire.

Celui ,qui, au moment où il est déclaré assurable, a ,ct'épassé l'âge de 40 ans, p ,eut otpter entre l'assurance et la Cais-se des ' déposants.

Art'. 2.0. - Tout assuré peut · rac.heler rétroa-cti­veInent -des années -d'assurance jus/qu'à la date à la­quelle il a atteint fâge de 2.0 ans. ILe ra,chat d'années écoulées lors d'une affiliation antérieure à la Caisse n'est pas limité, non plus ·celui d'a)1n~es :passées dans l'enseignement ,s'colaire hors du ·canton et que la Caisse déclare assurables.

La demande de rachat doit être présentée à la Caisse dans le délaf d'un an dès le dé:but de, l'assu­rance.

L'instituteur âgé de plus de 27 ans et l'institu­trice âgée de plus de 3.0 ans lors de l'admission, ont .J'obligation de racheter des années d'assurance jus­qu"à 27, reSipectiv-ement 30 ans.

Celui ,qui rachète des années d'assurance ,esf tenu de payer au titre de -celleS-Ici les ,cotisations prévues par l'art. 11 al. 1 lettre b); ·ceg. cotisations sont ,calcu-1ées sur le traitement as.sura'ble .lors de l'admission à l'assurance ,et ne p.euvent être inférieures à la réserve .mathémaüque résultant des ,charges d'entrée.

Le rachat est payable Jors de l'admission à l'assu­rance. La Caisse peut autoriser des versements par acomptes . Tout solde exigible pOlie intérêt.

Art. 21. - L'assuré quittant la Caisse sans béné­ficier d'aucune pr,estatilOn de -celle-d, a droit au rem­boursement 'sans intérêt des -cotisations et des. sommes de ra-chat ·qu'il a payées. Le veuf d 'une assurée sans enfant a les mêmes droits.

En 'cas de réduction du traitement ,assurahle, les cotisations et .sommes de rachat payées pas l'assuré pour la part de traitement supprimée, lui sont rem­bours·ées avec intérêts ,conformément' à Il'art. 40 al. 2. Si la réduction a lieu p.arc.e que l'assuré renonce à l'appIrucation de l'art. 1'0 al. 3, il est assimilé à l'assuré sortant en -c-e -qui concerne la part de traitement 'sup­primée.

Adm·is­sion.

Rachat d'années d'assu­rance.

Rembour­sementdes

,cotisa­tions.

Page 6: L'Ecole primaire, 15 novembre 1951

Exclu­sion.

- 80-

Art. 22. - L 'assuré qui, lors de l'exalnen nlédicaI préalable, a dissimulé des faits inlportants qui l'us­sent rendu inapte à l'assurance, est trans\féré rétro­activement à la Caisse des déposantlS. S'il bénéficie déjà d'une rente, les prestations qu'il a touchées sont portées en ,compte sur l'avoilF auquel il aurait droit COlnme déposant.

b) Indemnités en capital

Droit à Art. 23. - L 'assuré ,qui devient invalide au ·cours iJ.'indem- des -cinq premières années d'assurance, a droit à une

nit.é. 1 inde'lnnité ,en ,capita .

En cas de décès de l'assuré dans les -cinq premiè­res ,années d'assurance, une indemnité unique est: vers.ée ,au conjoint ou aux enfants survivants. Elle s'.élève à la moitié de l'inde.mnité unique v,ersée en cas d'invalidité.

Montant. Art. 24. - L'indemnité unique versée en cas d'in-

Droit à la rente.

validité est la suivante :

la première année: 50'% du traitement cotisant la deuxième année: 70'% ') la troi.sième année: 900 % la .quatrièlne année: 110% » » la >Cinquième année: 130 %

c) Rentes d 'invalidité et de retraites

Art. 215. - IL'as.suré que la ,commi,ssion reconnaît inv,alide après examen ip'ar le Inédecin a'gréé, a droit à une !rente d'invalidité.

S'il ,paraît probahle ,que l'.assuré recouvrera sa capacité de travail, la rente peut être limitée à une 'durée qui, en règ!le .généraie, n'exlcé'delra ipals deux anS.

Tout assuré âgé de 60 ans peut prendre sa re­traite.

Le droit à une rente d'iny.alidité ou de -retraite comnlence le jour où le traitelnent s'arrête.

Montant J\ort. 26. - La r·enlte d'invalidité ou de retraite est de la ,calculée sur la base du nombre d'années assurées, au rente. moment de la nlise à la retraite, selon l'échelle sui-

vante :

25% 26% 27% 28% 29% 30% 31% 32% 33% 34% 35% '36% 37% 3·8% 39% 40% 41% 42 % 43% 44% 45 % 46% 47% 4,8% 4'9% 50% 51% 52% 53% 54 % 55%

- 81-

du traitement assuré jusqu'à 10 années » 11 »

12 » }} 13 }} 14

15 16 17 18 19 20 »

}} 21 22 » .

23 }) 24

25 }} 26 }} 27 }} 28

29 » 30

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» » 36 }} }} » 37

» 38 » }} 39 }} » 40

d'assur.

})

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}}

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L'ayant: droit reçoit un supplément de r·ente aussi 10n.gtemps que lui-même ou son conjoint ne bénéficie pas d'une prestation de la ·Caisse fédérale d'assuran­ce-vieilLesse et survivants. Pour les homm·es marié~ ayant leur soixantième année révolue, le montant du sUIPlplément est indiqué dans 'La t'albl,e d '-lall1nexé.e. Dans tous les autres cas, le supplément est de 5/8 de ces nlontants.

Si 1e tra,11:em.ent IcoltliJSlant d'un .a'ssuré es,t' inférieur au tlffoit01nent Ico.ti's·ant d'une person'ne de .mêrne âge enseilgnlant dans une d.as'se de () ·mois, sa ·rente est ré­duite 1propÛ'Dt-ionnelJJlenl,ent.

Lia Tente ,co1111plémentaill,:e If·iXlée dans ~a tab1e ci­annexée sera aussi réduite dans les nl'ême.s prop'or­tions.

J • " :. i.

Page 7: L'Ecole primaire, 15 novembre 1951

Réduction deJa

rente.

- 82-

, ATt. 27. - Si l'invalidité résulte d'une faute grave de l'assuré, la rente peut être réduite jusqu'à ,con­currence de l.a moitié. Les droits des survivants ne S'ont pas réduits.

Si l'ayant droit exerce une adivité dont le revenu, ajouté au montant de la rente, excède le traitement qu'il recevait auparavant, La r,ente peut être réduite dans une mesure équitable.

ILOl~slqu'une invalidité paTtielle empêche 1'intéres­'sé d'exer,cer sa profession, tout en lui permettant un travail capable de lui assurer une situation équiva­lente 'à ceBe dont il jouissait dans l'ens,e-i.gnement, la rente sera réduite dans une prolPortion équitable. La réduction est fixée "sur le préavis du médecin de la Caisse.

d~!i~r Ali. 28. - Si le 'bénéficiaire d'une rente reprend ac IV) e. une ae:tivit'é, au sens de ~"~lJ1:1. 2 des 's1Jatüts, i1 recouvre

Droit à la rente·.

Sa qualité d'assuré, mais il lPel~d son droit à la rente. Les années d'assurance antérieures lui sont portées en compte.

Si le nouveau traitenlent assurable est inférieur à l'ancien, l'assuré a le ,choix entre l'application de l'art. 10 all. 3 ou de l'tart. 21 al. 2.

Si le nouv,eau traitement est supérieur, la diffé­rence est ,considérée comme augmentation de l'ancien.

c) Rentes de veuves

Art. 29. - La veuve d'un assuré ou d'un béné-ficiaire de rente a droit à une rente de veuve si le ma­ria,ge a été contracté avant que l'époux ait atteint l'àge de 60 ans révolus et avant qu'une rente lui ait été octroyée.

Le droit de rente de veuve produit effet dès l'ex­tincti'Ün du traitement ou de la rente du défunt.

Le droit à la rente s'éteint en cas de remariage dè la veuve. Celle-ci reçoit à titre de liquidation le l11on­tant de 3 rentes annueUes sauf si son époux. est lui­mêm·e ·membre assuré de l~ caisse.

M~~t:t Art. 30. - La rente de veuve s'élève à trente pour rente. cent du traitement assuré.

Réduction Ar 31. - 'S' 1 défunt était plus âcré que son suppres- " le. ::, sion de la epouse, la rente subit une réductIOn de 1/50 par année

rente. révolue de différence d'âge excédant 15 ans. Il n'y a

- 83-

pas lieu à réduction lorsque l'union conjugaLe a duré 20 ans au m'Oins.

La rente peut êtr-e 'réduite ou supprimée si la veu­ve a gravement négligé ses obligations conjugale.s du­'nant les dern1ers tetlllrplS du mari.age ou s'Îl~Ue manque gravement à ses devoirs enveŒ "ses enfants.

Le paiement de la rente de veuve . est suspendu aussi longtemps que' cette dernière' vers·e des cotisa­tions à la Caisse en qualité d'assurée.

Lorsque la veuve a droit, en ,plus de la rente, ~ une rente d'invalidité ou de vieillesse de fa Cais'se seule la prestation du montant le plus élevé lui est ver~ée.

ILes art'. 27 et 34 sont ap.plicrubles.

d) Rentes d'orphelin

Ali. 32. - Les orphel:ins d'un assuré ou d'un pen- Droit à La sionné ont droit à une rente. rente.

Outre les ,eIlifants légitimes, ont droit à la rente :

a) les enfants légitimés; b) les enfants adoptés (art. 264 et suivants CCS.)

avant le déhut du droit là une rente d'invalidité ou de vieilless'e;

c) les enfants illégitimes nés antédeureluent au droit là une rente d'in validité ou de vieillesse, à ,condition que leur filiation résulte d'un acte de reconnaissance ou d'un jugeulent portant suite d'état civil;

d) les enfants iHégitimes d'une assurée.

Le droit à la rente n'existe pas: a) si le mariage dont l'enfant ·est' issu a été con­

tracté après l'octroi d'une rente; b) S'~ l'adoption a été passée dans le dessein ma­

nifeste d'assurer abusrvelllent une rente à l'en­fant.

Le droit à la rente d'orphelin produit effet dès l'extinction du traitement ou de la rente d'invalidité ou de ' vieillesse du défunt. Il prend fin à la 18ème année révolue de l'orphelin. '

Les orphelins qui n'ont /pas encore terminé leurs études ou leur apprentislsla!ge ont' d.roit à 'la rente pen­d~tr ,qu'ils cO'nitlÏ.nuent Leull' i'Ü'~m'atlion, mais au pilus tand jusqu'à -l'âgle de 20 ,ans révolus.

Page 8: L'Ecole primaire, 15 novembre 1951

Montant de la

rente.

- 84-

Art. 33. - La rente d'orphelin ,s'élève par ayant droit à 7,5 % .du traitement assuré, mais ne peut excé­der 45 % pour tous les ,enfants.

L'orphelin de père et de 'mère reçoit un supplé­ment de 7,5 % du traitement as,suré; ce supplément ne peut toutefois excéder 15 % ,pour l'ensemhle des orphe­lins.

Bénéficient également du supplément prévu à l'al. 2:

a) l'orphelin dont la lnère n'a pas droit à une rente .de veuve;

b) l'enfant illégitime d'une assurée décédée, s'il e·st établi que le père ne peut être aJnené à con­tribuer suf[isamm·ent à son entretien.

L'orphelin de père et de mère dont 1es- parents étlalient tous :deux a-s,surés par la Ca.isse reçoit la l~nte calculée ,sur le traitelnent aSiSuré le plus él-evé.

Rentes et suplPléments sont répartis ·également' en­tre tous les enfants.

Réduction Ad. 34. - Si :la ,SOlume des 'rentes que lIa veuve et des rentes. les orphelilliS reçoivent de la Caiss.e de retraite et de

la Caisse fédérale d 'assurance vieillesse est supérieure au traitenlent que touchait le défunt, la r·ent,e de la Caisse de retraÎlte est réduite jusqu'à 'concurrence de ]' ex'cédent.

e) Rentes d'enfants de pensionnés

Droit à ia Art. 35. - Les entfants d'invalides ,et de reh~aités rente. ont droit à une r,ente pour enfants d'un montant égal

à la r,ente pour orphelins. ,L'art 34 leur ·est également applicable.

d) Prestations bénévoles de la Caisse

lqr.pI:e-, Art. 36. - L 'orphelin âgé de plus de 18 ans, at-, Ins ages t' d" f' 't" h' t 1 de plus de elI~.t ln Hml e·s p ' YSI'ques ou men a es graves sur-

18 ans. venues antérieurement à sa 18ème année et le privant des moyens de subvenir à son entretien 'peut recevoir des prestations proportionnées à ses besoins et à son inca,pidté de travail.

Cependant, ces prestations n'excéderont Ip.as le montant d'une re~te d'orphelin.

Conjoint . Art. 37.- Lors du déceès d'un as'suré ou d'un et proches . ,. ,. d . , t de :penslonne, SI ,alll'Cune periSonne n ,a , l'Olt ,a une Ten e

l'assuré. de survivant, la caisse peut allouer urne prestation

- 85-

unique ou des prestations périodiques Iprovisoires au ,r.onjoint, aux deslcendants, aux parents ou aux fll'è­r'es et sœurs du défunt.

,Ces IDSlPositions ne sont' toutefois applicaJ)les que s i les personnes prémentionnées .se trouvent dans le besoin et s' il est établi que le défunt subvenait pOUl' une ,part importante à leur entretien.

Les prestations périodilques pour l'enseInhle des survivants ne peuvent excéder 30 % du traitement as­uré.

Art. 38. - L'assuré qui perd sa qualité de l1"1em­br,e -de la Caisse sans ,êt're déclaré inva1ide, peut obte­nir, dans certains ,cas Iparticuliers, une prestation uni­que ou des !prestations périodiques n'ex,cédant pas le capital et les intérêts de toutelS les ,cotisations, contri­butions et somme,S' de ra'chat versée.s pour son comp­'te rà ·la Cai'Slse.

III. CAISSE DES DEPOSANTS

Cas parti­culiers.

Art. 39. - 'Celui qui ne peut ,acquérir la quali,té DéJposants. d',assuré en vertu de l'art'. 19, devient déposant.

Celui qui aoquiert la qua1ité de déposant parce qu'il ne peut être admi.s à l'assurance, a l'obligation de ~achert:eT les années d"aŒfHiafion à la 'Caisse des dé­posants 'coIllforménlent à l'art'. 20 al. 3 ,et 4.

,Celui qui renonce d'assurer une augmentation du traitement cotisant, devient déposant pour la partie non as,surée du traitement. L'al. 2 n'est pas applicable.

An. 40. ~ Les avoirs des déposants sont consti- ~voir des " ~ .. dl b..:J.1 O' t deposants bres !p,al' ~les Ico1bslahons . es ,mem' l'es 'Ule U.a ' alss'e e . p.rur Œes 'contributions de 1'Etalt. ou .de il' employeur.

ILes avoirs portent un inté:r.êt caJ.culé à partir du 1 er juiHef qui suit la ,clôture de l'année s'colaire.

Art. 41. - Le déposant Iqui perd sa qualité de Presta­membre de la Caiss·e dans de.s ,conditions qui, s'il était ti lc~~,~~.la assuré, lui donneraient droit à une rente d'invalidité ou de vieillesse, reçoit une prestation ,correspondant ,au total de SelS' avoirs (art. 40).

Le droi·t du déposanJt décédé passe à son ~onjoint ou, à défaut de ,celui-d, à ses enfants âgés de moins de 18 ,ans.

En règle ,générale, la prestation de la Caisse est versée ,sous forme de rente. Elle peut aussi :l'être en capital lorsque les .circonstances le justifient.

Page 9: L'Ecole primaire, 15 novembre 1951

- 86-

L 'art. 37 est aussi applicable aux déposants .

Transfert Art. 42. - Celui qui est affilié à la ,Cai's'se des dé-à la Caisse 'posants ,en raison ,de son état de santé, est transféré d'asslUran- "'1 t ' , , . à la Caisse d'assurance des qu l ,est reconnu ap 'e a

ce. l'assurance. Après 20 années d'affiliation à la Caisse !dels délPo'sanlt's, ,Le tI'Iansfert 'a lieu slans examen médi­cal préalable.

La totalité de l'avoir du déposant est transféré 'à ;la rése,f've 'll1~thé,m'at,jJque et ,les lannées d 'a.ttfi'Hafion -à la Calis'Se des déJposrunrts ihl'i sO'nt 'cOimptées cu,lnnle 'an­nées d'assurance.

Rembour- Alrt. 43. - L'e ,déiposant qui perd s'a qualité de S'eme~t desmembre de la Cai,ssesans bénéficier d'aucune pres-

cobsa- . d'f b t d l'avol'r t · tation de 'oelle-'cl a 1'01 au Terni oursenlen ' ,e Ions., , h' t constitué par ses propres verselnents; le cas ec ean cet avoir est versé au ,conjoint, aux descendants, aux parents, aux frères et .sœurs Ot~, en dernier ti<eu aux grands-parents du déposant.

AvoÏlI-:s Art. 44. - Les avoirséohus aux'quels nul n'a échus. , f d d droit, sont verses au . -on ·s e secours.

IV. ORGANISATION

a) Généralités

Sun-eil,- Art. 45. - La Caisse est sounlise à la haute sur-,lance, "eillance du Département de l'Instruction publique.

Or.galnes Art. 46. - Les Ol~ganes de la Caisse sont les sui-de la vants:

,caisse.. . 1. les assenlblées de di'strict ou de régIOn; 2. ~l'ia'Sisemblée des déiléglUés; 3. la ,commission d'administration; 4. le bureau de la comntÎission d'administration; 5. les vérificateurs des ,comptes.

,Princ.~pes Art. 47. - Les engagements de la Caisse résultant d'ad~inis- de l'assurance sont déterminés d'après les règles de la

tratlOns,. technique aduarielle. E,n règle générale, un bilan tech-nique détaillé sera dressé tous les 10 ans.

Si la situation financière de la Caisse se trouve compromise de manière ~ur~ble, il y sera remédié par l'accroissement des ,cohsah~n~ des memhres 'et -des contributions de l'Etat et lPar 1 ajustement des presta­tions de la -Caisse.

Les fonds de la Caisse sont 'placés ' en titr.~~1 \d~ l'Etat ,du Valais ou déposés à la Banque cantonalè au

.l j ,- ,",

- 87-

taux maximum servi par la banque. Ils sont garantis par l'Etat.

Les comptes annuels ,seront soumis à l'approba­tion du Consei,l d'Etat. IL'année comptable coïncide avec l'année ,civile.

Le rapport et les ,comptes annuels sont publiés dans l'Ecole primaire 'et la Schweizer Schllie ,qui sont les or,ganes de rpublication de la Caisse.

b) Les assemblées de district ou de l'ég'ion

Ali. 4,8. - L'assemblée de ,district se compose Organisa-des IlnembJres de ,J'a ,Caisse et' des bénéf-kiI3.Îll"€s de ren- tion. tes d'ïnvalidité ou de vieilless'e, domi'ciliés dans le nlê-me di'siri/ot ou y enseignant.

L'assenlblée élit un comHé de district parmi les memlbrles arctif,s de la üaisse; 1,e 'comité se co-mpose d'un président, d'un vice-président et d'ün secrétaire. La durée de leur ,mandat ,est de 4 ans.

Tous les changements dans la 'composition du co­mité doivent être communiqués à la ·con'1mission.

L'assemblée se réunit sur convocation du prési­dent du distrioct, à la demande de la 'com,mission d'ad­ministration ou d'un cïnquièm·e des membres.

L'a,ssemblée prend ses ,décisions à la majorité absollUe des ,m 'embres lPlrésents.

tes: Art. 49. - L'assemblée à les aHribllttions suivan-

a) elle élit le 'comité de district; b) elle élit ses représentants à l'assemblée des

délégués, dont fait partie de droit le prési­dent de district;

c) elle discute les projets de revision des statuts. ainsi 'que les di,spositions d'exécution du res­sort de l'assemblée des délégués.

L'as-semblée peut adresser à la commission d'ad­ministration des propositions relatives aux affaires de la Caisse.

Le président de district est l'hom,me de confiance régional de la Caisse. Il est tenu de garder le secret sur toutes les affaires de la Caisse où un intérêt per­sonnel est engagé .

Attribu­tions.

Page 10: L'Ecole primaire, 15 novembre 1951

Ol'\g anis a­tion.

Attribu­tions.

- 88-

c) L'ass-elnblée des délég'ués

Alit. 50. LL' as'slemblée des ,délégués se 'compose des délégués des districts.

Un délégué représente 25 melnlhI'Ies. La fra-ction supérûeUJre Ù 12 donne droit à 1 délégué. Seuls .les 111emlbres de ,La Caisse peuvent être ,ohoisis C01TI1me dé­[égué . . Le ,président du -comité de distrilct es.t de droitt -p remie r délégué.

Les délégués sonf élus pour 4 ans.

En règle générale, l'assemblée est convoquée au moins 10 jours d'avance Ipar La Commission qui C01n­munique en lurê·me temps l'ordr,e du jour aux délé­gnés. Elle se réunit -en séance ordinaire une fois par an et en outre lorsque la commission d'adlninistra­tion ou un ,cinquième des délégués le demandent.

Elle prend ses décisions à la majorité absolue -des membres présents. Les décisions -concernant la dis­solution de la Caisse sont prises à la m.ajorité des deux tiers des délégués.

L'assemblée des délégués -est présidée par le prési­dent de la commission.

A'IIt. 5,1. - L 'a'S'slemblée prononce, SOUIS l-éserve de l'approbation par le Conseil d'Etat:

a) la revis ion des statuts et la dissolution de la Caiss-e;

b) l'approbation du rapport annuel et des comp­tes annuel,s;

c) l'approbation .des dispositions relatives aux co­tisations lors d'augnl-entations -générales des trait.eln-ents _assurés (a,rt. 11 -a:I. 3).

Entrent dans les attributions souveraines de l'as­semblée:

.a) l'-élection de -quatre menlbres de la commission d'administration;

b) 'l'élleotion de deux vérifûcatell'rs des comptes et d'un sUlppléant. .

L'assemblée peut ,charger la commission d'admi­nistration d'élaborer, en vue de la prochaine séance :de l"as'semiblée des délégués, des 'ra;ppor:ts et :propolS'Î'­'tiOUIS sur 'les Inatières du ressmi: de oette a!ssemblée.

- 89-

d) La commission d'administration

Ar-t. 52. - La IC01TI1ITIliission d'admlinisih'ation 'se Organisa­,compose de 9 membres, dont le président ·et 4 mem.. tian et bres :sont élus par le Conseil d'Etat et 4 par l'assem- vacations. blée des délégués.

Les melnbres de la ·com-mis-sion élus par l'assem­blée des délégués doivent être membres de la Caisse. La durée de leur mandat est de 4 ans.

Lacol1llnission se constitue -elle-même . . La cOl1llnis-sion -est -convoquée par son président

aUSSI' souvent que les affaires l'exigent ou_ lor,sque 4 de ses -m·em:bres le demandent.

La commission pr-end ·ses décisions à la lnajorité absolue des melnbres présents. '

Les -lnem'bres de la commission sont tenus de 0ar­der le secret ,sur toufe.s les affair·es de la Caisse oùo un intérêt personnel -est enga,gé.

Le gérant prend pal't aux séances .de la -commis­s]lon a'vec voi,x 'consul1:iative, s'aJuf s'ji} est Imembre de Ia C on1llnlis's iün.

Les va,cations des membres ,de la commission du secrétaire et du géranf sont fixée.s ,par le Départel;1ent de l'instruction publique.

Ar·t. 53. - Lia CO'1l1'n1ils'siÜ'n la Illes -atrbributions sll'i­'vantes :

a) elle règle toutes ·les afifaires de Ja Caisse qui ne IS0111 pas du ressort d'autres oDganes;

,b) elle instruit l,es affaires soumis,es à l'assemblée des délégués;

d)elle n'Olnn1e le ,gérant et le secrétaiœ; e) elle fixe l'ordre des signatures engageant la

Ca'~sse à l'égar,d des ti.ers.

La ,c01nmission peut appeler des membres de la 'Caiss-e ou des experts à parti:cilPer avec voix consulta­tive aux séances où sont h'aitées des a.ffaires impor-tantes pour la Cais·se. .

La 'comn1ission peut ·charger le -gérant de prendre les décisions dont la confonnité aux statuts ne soulè­ve aucune difficulté.

e) Le bureau de la commission d'administration

Attribu­tions.

Alr,t. 54. - Le prési,dent, le secrétaire et Ile gérant Organisa-constituent le bureaù -de la 'Commission. Ils prennent tian.

Page 11: L'Ecole primaire, 15 novembre 1951

- 90-

en commun les décisions urgentes et les soumettent 'Pour ratiification à la première réunion de la Com­mission qui suit la décision.

Le gérant a les obligations suivantes : a) Il gère la Caisse et tient à jour les états des

membres actif,s et' pensionnés. th) Il perçoit' les 'contrÎlbutions des membres et

encaisse les versements de J'Etat. Les contri­buÜons des m,embres retenues ,gur la part des traitements servis par l'Etat et les versements de ,ce dernier sont payés directement par la 'Caisse d'Etat à la Banque cantonale au compte de la Caisse.

c) Il paie les pensions, les indemnités et les rem­boursements décidés par la Commission.

d) Il veille à l'exécution stricte de toutes les dis­positions .des statuts qui 'COlIllcernent .la Oai'sse.

e) Il fait 'contresi'gner tous les bons de paiement par un nlem:bre du COlnité qui a été désigné à -cet effet.

,f) Il boucle les comptes de l'année au 31 décem­bre et' les présente à la ,Commission au plus tard jusqu'au 1er mars suivant.

En ,crarantie de sa gestion, le 'caissier dépose au­près du 'Conseil d'Etat ,compétent pour les algr~er, des 'sÛJretés jus'qu'à COIlJOUIrrence de Fr. 5000.-.

Pour ,cause d'inégularité ,et sous réserve ,des dis­lpos,iüons de l'art. 3,6 des sta.t~rt;s, !la Comnüssiorll peut révoquer le gérant; Ja révÜlcatIon s'era prononcee sans IPréjudi'ce des autres peines IPrévues ipa'l' l'e Code pélllal.

Leolér:ant la Ja ,garde des avchi'ves de 'la Caisse, il tient l~s registres, les livres ,et les pièces comptables.

Le ,secrétaire est spécialenlent chargé: 'a) de rédi.ger le protocole des séances de la COln­

,mission, b) de tenir la ,correspondance, c) de rédi;ger les rapports, préavis, -ertc. '?e la

,CQiIJlImis:sion elt', .en ,g.énéral, toutes iles éCflltures ,qui ne sont pas attr~buées au gérant.

f) Les véri'ficateurs des comptes

Attribu- Art. 5,5. - Les vérifiiClateurs .des 'cOtllllptes peuvent tions. être désignés en dehors des memlbres de la Cai.sse. La

-91-

durée de leur mandat est de 4 ans. Les vérificateurs ,contrôlent les comptes annuels

et adressent leur rapport à la ,commission d'adminis­tration et par elle ~ l'assemblée des délégués.

V. DISPOSITIONS TRANSITOIRES ,ET FINALES

Art. 56. - Les années d'a,ssurance antérieures :) l'Hnnée scolaire 1944/45 sont comptées à raison de 70 % si .la cotisation minimale a atteint 60 Fr. Lorsque la ,cotisation n'a pas attein~ 60 Fr., l'année est réduite pro­portionnellement.

tDès l'année 1944/45, lor.sque les 'eoHsaiHons sont inférieures à 'cdles que verse un insti:tuteur, ens'ei­gnant dans une das'se de 6 .mois, 'l'année slcola:Î're est réduite prolPortionneUelnerlt.

Les pensions des membres mis à la retraite avant le 1er janvier 1951, les rentes de veufs 'et de veuves, les pensions d'orphelins et d'enfants de pensionnés sont augmentées d'un taux fixe:

a) de 50'% de la pension actuelle pour les inva­lides et les retraités jusqu'à l'âge de 65 ans;

b) de 25 % de la pension actuelle pour les invali­des et les retraïtés dès qu'i'ls ont atteint l'âge de 65 ans;

c) de 50 % des rentes aux enfants de pensionnés et des pensions .de veufs invalides qui ne tou­ohent pas la rente de l'A VIS.;

d) de 25 % des rentes d'orphelins et de veuves qui ne sont pas membres actifs de la ,caisse.

En aucun cas, les pensions actuellement servies ne seront dinlinuées.

La commis~i()n d'administration peut prendre d'autres dispositions transitoires sous réserve d'appro­bation 'Par le Conseil d'Etat.

Art. 57. - Les présents statuts a'bro.gent le règle­ID'ent du 25 janvier 1945 et toute autre disposition qui [eur '.serait contNl.i're.

L~s pensions des melubres ,sonlt ,caùculées sur :la bas'e des présents statuts dès le 1er janvier 1951.

Les autres dispos,itÎ'ons des 'présents Sltatuts entrent en vigueur ave~ effet rétroa:ctif au 1er janvier 1952.

D~sposi­tions tran­

'sitoi'res.

Disposi­tions

,nnales.

Page 12: L'Ecole primaire, 15 novembre 1951

- 92-

MONTAN'!' ANNUEL DE LA RENTE FIXE

Nombre d'années de contribution,

âge de pen-

sion 3 4 5 6 7 8 9 10 Il

60 ' 1200 1250 1300 1350 1400 1450 1500 1550 1600 59 1200 1230 1280 1330 1380 1430 1480 1530 1580 58 1200 1210 1260 1310 1360 1410 1460 1510 1560

57 1200 1200 1240 1290 1340 1390 1440 1490 1540

~6 1200 1200 1220 1270 1320 1370 1420 1470 1520 55 1200 1200 1200 1250 1300 1350 1400 1450 1500

54 1200 1200 1200 1230 1280 1330 1380 1430 1480 53 1200 1200 1200 1210 1260 1310 1360 1410 1460 52 1200 1200 1200 1200 1240 1290 1340 1390 1440

51 1200 1200 1200 1200 1220 1.270 1320 1370 1420 50 1200 1200 1200 1200 1200 1250 1300 1350 1400

49 1200 1200 1200 1200 1200 1230 1280 1330 1380

48 1200 1200 1200 1200 1200 1210 1260 1310 1360

47 1200 ~200 1200 1200 1200 1200 1240 1290 1340 46 1200 1200 1200 1200 1200 1200 1220 1270 1320 45 1200 1200 1200 1200 1200 1200 1200 1250 1300

44 1200 1200 1200 1200 1200 1200 1200 1230 1280 43 1200 1200 120 1200 1200 1200 1200 1210 1260 42 1200 1200 1200 1200 1200 1200 1200 1200 1240 41 1200 1200 1200 1200 1200 1200 1200 1200 1220

40 et moins 1200 1200 1200 1200 1200 1200 1200 1200

- 93-

POUR UN INSTITUTEUR MARIE

à partir du 1er janvier 1948

âge de !pen­sion 12 13 . 14 15 16 17 18 19 20 et plus

60 1650 1700 1750 1800 1820 1840 1860 1880 1900 59 1630 1680 1730 1780 1800 1820 1840 1860 1870 58 1610 1660 1710 1760 1780 1800 1820 1840 1840 57 15·90 1640 16.90 1740 1760 1780 1800 1810 1810 56 1570 1620 1670 1720 1740 1760 1780 1780 1780 55 1550 1600 1650 1700 1120 1740 1750 1750 1750

54 1530 1580 1630 1680 J700 1710 1720 1720 1720 53 1510 1560 1610 1660 1670 1680 1690 1690 1690 52 1490 1540 1590 1630 1640 1650 1660 1660 1660 51 1470 1520 1570 1600 1610 1620 1630 1630 1630 50 1450 1500 1550 1570 1580 1590 1600 1600 1600

49 1430 1480 1530 1540 1550 1560 1570 1570 1570 48 1410 1460 1500 1510 1520 1530 1540 1540 1540

47 1390 1440 1470 1480 1490 1500 1510 1510 1510 46 1370 1420 1440 1450 1460 1470 1480 1480 1480

45 1350 1400 1410 1420 1430 1440 1450 1450 1450

44 1330 1370 1380 1390 14eO 1410 1420 1420 1420

43 1310 1340 1350 1360 1370 1380 1390 1390 1390 42 1290 1310 1320 1330 1340 1350 1360 1360 1360 41 1270 1280 1290 1300 1310 1320 1330 1330 1330 40 1240 1250 1260 1270 1280 1290 1300 1300 1300

39 1210 1220 1230 1240 1250 1260 1270 1270 1270 38 1200 1200 1200 1210 1220 1230 1240 1240 1240

37 et moins 1200 1200 1200 1200 1200 1200 1200 1200

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~- - - - - - - - -

! LE lMÉTIER eEST CE QUI UNIT ~ .. .. ... ... ... ... ... ... .. .. .. ..

«Reste avec nous, Seigneur, car le jour baisse »

Si tel un boutiquier établissant son bilan, nous ,cherchions à dresser le cOlnpte de notre profit durant .ces :inoulbliabl'es journées de retraite, c'est que nous aurions déjà « ref.ermé nos volets » sur le monologue dntérieuT du « m.oi zéro » nous soustrayant « au jour de l'intimité de Dieu », « à la JPrésence hors de laquelle tout est absence ». Car c'est là l'événelnent, la rencontre de ces jours béni,s : nous avoir permis de la -percevoir à travers le transpa­rent grillage de l'expérience mystique, nous avoir rendu sensible l'infinie générosité qui .prévient la nôtre, nous aider à identi­fier ce mendiant d'amour, « le Pauvre », et la Sainte Trinité puisqu'en Elle chaque personne divine e·st constituée par le don de l'autre, dans un circuit d'amour ouvert à toute Ja création.

D'où vient que 'per;suadées de posséder la vérilté, nous avons eu tanf de mal à la reconnaître, quand sollidtées de partager « ses secrets d'amour » nous hésitions, pareilles à des femmes ignorantes, qui à la perle toute vivante de la vie mêm·e de la mer, préfèrent un objet de bazar?

Pourquoi n'avons-nous pas compris qu'il serait aussi faux qu'injuste d'incriminer qui ou quoi d'une telle misère? « La vé­rité n'·est pas une ohose à :prendre, ·c'est un ,devenir ». Nous ad­mettons que tout ce qui ·est reçu est reçu par le mode de celui qui ;reçoit ... et nous contes1Jeriol1l.s no:tre incapacité à ·adhérer .aux biens de l'esprit dans lesquels nous n'avon.s !pris que de surfa,ce.

Notre dram·e c'est cela: nous faire toujours une idée de Dieu d'après ce que nous ,sommes et ne pas .savoir ,ce que nous som­mes. Quoi d'étonnant que tant que nous ne sommes que bruit et enflure, anavchie ,et limitation, réduites au « Inoi génital », au « moi zéro », c'·est-à-dire sans contact ,personnel et vivant avec le Christ, notre expérience « ne ·cone pas » à celle très pure des êtres pour -qui Dieu est une Présence et la vie un dialogue avec -cette PTésence, que tels {'.es époux qu'on rencontre quel­quefois et ·qui fini'ssent par s,e ressembler -à force d'amour, ne sont plus que le reflet de cette Présence .. . « Je est un autre ».

Avoir reçu ,confirmation que ·cela est possible, à des étages indéfiniment dif,férents, savoir que déjà -cette terrible absence

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que ~ous COl;l1blons t~·op ~ouvent 'par une absence plus grande, est le~ sJ.?ne qu Il est la, n est-ce pas renouveler la rencontre des ~elen~s d 'Emn~aüs, ,qui ~ux non plus ne Ile reconnurent pas, Jusqu a la frachon du pam? Pour nous épalement l'Amour a v~~lu et préparé le ·b.a?'quet de la ,communi~n pour ~ous donner p,lls.e sur so~ humanIte, cette ,s'Ource vive découverte à la Sama­rItaIne, 'l'eIra-lIS mystique 'Où nous reJcevons le rcœur du Ohrist que pour l'apporter au monde. Y. G.

* * *

Sierre, le ,6 novelubre 1951.

Chère Y.vonne, voici 1e billet promis !

Il y ~ une, seu~aine 'que je suis sortie de la retraite prêchée par Mo~sIeur 1 abbe Zundel. Troi.s jOUl"tS à jamais inoubliables : notre VI~ en rester~ marq~ée. Quel grand 'homme que cet hum­hIe abbe! Il auraIt peut-etre préféré prêcher à des i.llettrés· il y aura.if moins à démolir .pour reconstruire: nous risquons' de nous flg~T dans des fOI~mules livresques, des principes qUE nous croyons immuables !

J~ n'ai, pris. aucune l1?te,. (autrefois ,c'étaient des pages! qu'on ne relIt guere) Il me semblaIt que les mots écrits déformaient la .pensée, je n'ai pas osé ... on peut déformer aussi en relisant, IVlais j'ai été tout oreiTle, tout ·cœur, tout âme, pour « encaisser » l~ .plus possible, m'efforçant de ne pas tTahir en moi d'abord la ~ensée, du gr~1l!?- maîtr e qu'est l'abbé Zundel. Après trois j~urs. a son ecole, aIdee par la lecture de ses ouvrages, j'ess·aye d·e met­tre de l'ordre en moi, d'asshniler, d'unjfier, enfin de bal,butier ...

Il s'agit donc de revivre, de resprrer .plus à fond, de faire· plus d'espace en nous, de mettre dans notre vie -ce levain nou­veau, d 'agir, ?e donner. Notre être sem1ble revivifié par l'esprit. Je ne parleraI que de Inon conlportement avec mes petits bouts d'hommes et de ·femmes (ils ont 5 ans!) que j'ai retrouvés avec une joie neuve. A chaque instant, je réajuste ma manièTe d'édu­quer, d'enseigner, de présenter Dieu (attention au faux dieu! 1), d'apprendre à prier, de raconter les faits, etc.

Réajuster? Pourquoi? Pour préparer, avancer, en -chacun de ces êtres humains, ce moment bouleversant, silencieux unique dans une vie, où l'enfant découvrira l'Autre en lui, -Cel~i qui le' fera enfin devenir une personne, pensant par el1e-mênle, s'expri­Iuant de moins en Inoins avec des mots clichés, des phrases ap­prises par cœur, mais parlant (animée par l'Esprit) d'une expé-· rience dnrtérieure. Alors com'mencer:a 1e di~logue au dedans, aloflS cette vie personnelle deviendra générosité, élan l'un vers l'autre, don . aux autres. Pour atteindre ou simplement préparer un tel

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.Tésultat, pour cette splendide tâche, notre vie d'éducatrice vaut la peine de se donner totalement: c'est une transmission de la vraie vie, c'est notre maternité. Sommes-nous prêtes? « Mon Dieu, cachez-moi en Vous, et que je sois pour mes enfants le

-sourire de votre IPrésence d'amour. Eh bien, ma :chère Yvonne, êtes-vous contente de mon effort?

Vous aviez l~aison: la p1lus grande bénéfkiaire de ce que j'ai ·essayé de donner, c'est moi-même, Inais que le pren1Ï-eT pas est dur à faire! Une autre fois, je parlerai peut-ètre de la façon pratique d'éveiller Dieu dans l'enfant, plutôt que de réus,sites ...

-Je n'ai pas su,ffisainment d'expérience pour le -moment. Blanche--Hennine.

* * * NOS CONFERENCES

Nous rappelons aux in,stitutrices ta conférence que Mademoli­selle Guex donnera dimanche 25- courant, à 14 heures, à l'Ecole Normale de Sion. Le sujet: L'institutrice, substitut de la mère, traite un des a·srpects Iles plus grands de notre vocation d 'éduca­trices - le plus grand - c-ette l11_aternité du cœur et de l'esprit qui nous est continuelleinent offerrte, cette procuration à laquel'le nous ne serons jamais assez pré.parées. Y. G.

JP AJRTIE PEDAGOCG lOUE 1 Ce qu'est un instituteur

Au courant de notre vie déJà longue, nous avons entendu SUl'

le ·compte des instituteuTs des appréciations qui n'étaient pas toutes des coups d'encensaiT.

Aux yeux des uns, ce sont des gens prétentieux, exigeants , ambitieux, des cumulards, des politiciens. D'aut'res les accusent de vivre de la sueur du peuple, de toucher de trop gros traite­ments, très faciles à gagner, puisque pendant la mauvaise saison­alors que beaucoup de .calupagnards :sont à un chômage forcé , les régents se trouvent conTmodément assis dans une salle bien chauffée, à l'abri du vent" de la p-luie ,et de la neige, occupés sim­plement à di're à des gosses ·ce qu'il faut faire ou ne pas faire.

Que voulez-vous? dans certains milieux on n'appelle tra­\'ailleurs que 'ceux qui manient le pic ou la pio'che, la scie ou le

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rabot. Le~ prêtres ~t les religieux passent, eux aussi, un peu pour des Iparas Ites, de pIeux -f;ainéants. Et .les a'vocats les notaires les , J?harmaciens, les -com,merçants ne sont-ils rpas plus ou Illoins' des ecorcheurs ? Et loes fonctioTInaiTes ou 'buralistes, appelés souvent ro_n~s-de-cuir, ne leur en veut-on pas de toucher des traitements aUSSI ronds que }.eurs sièges ?

Mais revenons aux instituteurs et demandons-nous oe qu'ils pensent d'eux-mêmes. Oh !certainerm-ent, rien que du bien, puis­que dans une circonstance un personnage assez haut placé tTou­vait 'que ,les régents .avaient -aufant de s'Uffllisance que d'in­suffisance. Dans tous les -cas, il vaut mieux avoir de soi une idée plutôt haute que trop basse; ~'optirnisme est bien préférable au pessi'milsm-e.

Oui, parlons sérieusement et voyons ce que les instituteurs doiv;ent penser de leur:s fonctions. Nous sommes persuadé que la grlande majorité considère ces fonctlÎons com.me très nobles et s'efforcent d'y faire honneur. Sans doute, il peut s'en rencontrer qui les a1cceptent principalementcQIume un ga­gne-pain ou comme un marche-pied pour ,aTriver à un meilleur· emploi ou exe:r:cer une Ipllus grande influence sur la population au milieu de laqueUe ils se trouvent.

Etre instituteur, c'est être quelqu'un qui a reçu de Dieu, par l'intermédiaire de l'autorité -civile ou religieuse, 'la mission d'enseigner des vérifés utiles, nécessaires; de condlùre dans la voie de la sages.se et de l-a craint,e de Dieu, non seulement l'un ou l'autre enfant, mais souvent une classe nombreuse d'écoliers; de se f.aire leur Ipère spirituel en remplaçant leurs parents; de préparer à la COlUluune et à la patrie des 'Citoyens a'ctifs, dévoués. fidèles aux lois de leur pays; d'être l'apge gaTdien de ces êtres innocents qu'aimait et caressait le divin M,aître, et à qui il nous recomm,andait de ressembler p"our mériter le Ciel.

Etre instituteur, c'est avoir la gaTde d'un trésor IuiHe foi'i plus précieux que l'or, la garde des âmes pour /1 es quel,l es, le ChrilSt a donné tout son ,sang.

Etre instituteur, c'est remplir lUI devoir de justic-e en accom­pliss.ant l'engagel11ent de donner l 'instruction et 'surtout l'édu­-catlÎon en 'reltolllI' du tra1itement qu'on tau che.

EiI~e instituteur, c'est porter une ,responsabi:Uté très gra·ve, pui:squ'il s'agir!: de l"avenir non pas seulement d'un enfant, mais de üenrtalÎnes, si on 'co-m_pte Iles élèves qu'on a entre ~es -llllains pendant un :certa'1'il nnrnhre d"années.

Etre insti~JUteur, c'est ,exer,cer une fon c.tion extrê-mement ,pénible, qui exige une conduite irréip'l'Ü'cha'b[e, une attention eonsltante en dassre -et hOTS de cl.as,se pOUl' prévenir ou 'rép.rÏ'mer J.esm'al1'que'l11ents di,s'cipliTIJai'f,es d'une bande d'étourdis; une pa­'i-ience à tourte épreuve pOUl' rBC0ll11menCer tous les jours le même

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tflavalÎl, pour ,sUlPpÜ'li.er les Icrit~ques de gens souvent ,aveugles ou mai intenmonnés.

Si des lPar:enrts alSlsez nombreux, 'SU!I~tOut de n'Os jours, tr'Ou­vent ardue, ,même ingil'.ale, la tâche d'élever des enf:ants dont Ile nombTl{~ est parfois (bien liÏîmité, que diraient-li1s 's'ils avaient ,à s'oc­cuper d'une bande de 30, 4.0, 50 étourneaux? Si l'occupation de l'instiituteur est :si commode et soÏ rémU!llératdce, pourquoi ,certai­nes régions ,s'Üufirent-eUes d'une [pénurie .de ipers'Onnel ens'elÏ.gnant? Pow,quoi ,Les 'canldid~ats aux E'coJ,es normales ·viennenit-lÎols ,princi­parlement de la 'cam,pagne, très peu des vi]l-es ou des centres in­dustriels et 'commerçants, sinon parce que les 'campagnaTds ont moins peur d'un tra,v.ai'l pénib~e.

Eire i[l'stituteiUT, ·c'estavo,ir une p-rof,ession des plus res­pectabLes" !la plus importante après cene du ;pl'être. Alexandre le Grand déclarait devoir moins à son père qu'à ,celui qui s'était o()c~pé de son éducation, car, disait-il: « M'On père m'a donné la vie, c'est vrai, mais m'On précepteur m'a enseigné à la bien emp10yer ».

Que tout institut,eur fasse donc honneur à sa profession; qu'il évite tout ce qui pourrait diminuer Il'estime qu'il mérite.

V oilà un sujet ,qui mérite de temps en temps un moment de réflexion ou de méditation, surtout au début d'une nouvelle an-née scolaire. J.

Dignité de l'enfant et du jeune homme L'enfant, aux yeux de la foi, -est Je sanctuaiTe vivant de l'in­

noeence, le temple ilmmaculé du Saint-E'Sp-rit. Il médle notre re~lpect. Le père d'Origène, agen.ouiHé. d~vant l~ berceau ?e so~ fl1.s, découvrait d'Oucement la !petIte pO'ltnne de 1 enfant pt la baI­sait par respect pour l'Esprit-Saint qui habitait en eUe.

Le -cœur de l'enfant est comme un encens'Oir d''Or dO'Jt le par­fum d'innocence attir,e les- regards de Dieu .sur la falniUe et sur le paYis

Qui ne connait' le geste du ,grand A:lbuqueI~que qui, au Ini1i:eu d'une effroy3JbI,e tempête, inenaçant d'engloutIT la floUe portu­f1aise se met à C1enoux ,sur le 'pont du navire, prend entTe .ses mains b' 0 " l' 'l' l' 1 le plus jeune de -ses fils et, pOUl' t'Oute pTl ere , e eve vers e cIe. Il demandait m-erd au nom de l'innocence.

En Bretagne, au XIVme :siècle, lorsque l,a t'erre ,était menacée de ·stérilité. on condui.s,ait au miHeu des ,champs une bande nom­'brcuse de Jeunes 'enfants, afin que I.e Oiel, invité par ce spectacle d'innocence, y fit pleuvoir la rosée qui f ertilise.

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Voyez le Sauveur du Inonde choisitr de préférence, pour nous apparaîh',e, la f01'!lne d'un enfant. Entendez-le vous dire que le royaume des ,deux est aux enfants et que, p'Üur y e:ntrer, il faut de-venir senl,blarble à eux. Voyez encore le bon Maître r,cprendre ses Apôtres qui 'empêchaient les petits de l'aborder, interrompre sa marche . . s'.aslSfeoi:r sur la pi:eTl~e du ,chemin et sourire à ces pas­tltes ·créatur,e,s pl'es.séesautour de lui. E-coutez -surtout' s'échapper de ses lèvres ·cette 'parole terrible: « Malheur à qui ~caildalise un de ces petits, parce ,que leul'ls Anges S'ont toujours devant la faee du Pèrecélest'e ! »

Et ces préférences du Sauveur n'étaient pas exdusivement ré-servées aux enfantS! enCOTe à la mam~lle ou -encore privés de raison. Les jeunes gens partageaient -av,ec les peUls enfants les prédi'lections du bon Maître. POUT eux il multiplie les m'iracles' avec profusion. Aujourd'hui il guérit le fils d'un officier, un ado­lescent, malade à Capharnaum et déjà SUT le point çJ'expireT. A quelques jour,s de ]Jà, il déHvr·e de l'obses'sion un jeune homIne qui souffrait de 'cruelles douleur.;, et ,se jetait Isouvent .dans le feu eit d,ans f ,eau. IPuilS il gué-dt le fils du centenier et la fiUe de la Chananéenne. Il rend la vie aux jeunes gens, ,com·me la fille de Jaïr, le fiLs de la veuve de .~alIn. Pourquoi St. Jean était-il paT' ticulièremenl ainlé de son Maître? Parce 'qu'~l était le plus jeune des Apôtre,set le plus pUT. Et ce jeune hO'lume qui. un Jour, 'se prés-enta devant .le .sauveur et lui demanda ce qu'il devait faire pOUT mériter la vie éternelle, pourquoi le Christ le regarda et l'::tÏJna-t-il? paree que cet adolescent portÇtit sur son front les g!'àces de la jeuneS's'e et dans son cœur l'amouT du bien.

Oui, l'enfant 'est digne du ;plus grand 'ÎntéTêt. Il est l'espéran­ce du ciel, l'objet de ,co'mplais'ance de Dieu; l'e.spérance de la terre­dont il s,eTa un jour 1a gloire, s'il reste bon; l'espérance de la pa­trie qui se TenoU'veHe et rajeunit en lui. Sa pre:mière apparition dans le monde, ,s.on pr,emier souTire, son preInier regard sont un s'igne de joie et de paix. Il ignore le ipas,s,é, il sourît au présent, ~l s'élance vers l'aveniT.

Puisque nous connaissons n1aintenant la dignité de l'enfant, delnandons-no1l!S ce que doit être le ministère qui nous attache à son IseTvice. Ne raval'Ons pas nos nobles fonctions d'éducateur à UE vulgaire n1étier, à un gagne-pain ou à une étape pour arriver à 11n emploi plus -en rapport avec no,s amhitions ou notre cupidité. Que dans notre -condtùte, dans nos procédés av'ec les élèves nous n e perdi'Ol1!S pas de vue 'que nous avon:s devant noUis les préférés. de Notre-Seigneur et qu 'on les a confiés à noh'e affection et à notre sollicitude. J .

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Echos du cours de g-smnastique pour instituteurs

Les 2'0, 30 et 31 octobre, eut Lieu à Martigny-Ville un courS de gymnastique pour instituteuTs. La participation, cOluparée à celle des années précédentes, fut plutôt faihle (18 contre plus de 30 l'année dernière). A quoi faut-il attrilbuer cela? D'abord, une reh'aite pOUl' i'l1sti~utelirs avait été organisée aux M,ayens de Sion à la même date. Pour la retraite comme pour lecoul's, il eût été difficile ,de ohoisir une .aub'e date. Il y a une .autre 'cause, qu'il ne faut pas ·cacher: li 1 certain désintéressement du personnel ensei,gnant pour lIa gyJllna'stique. Et comlne l'a fort bien Televé un a'noien maître - le plus âgé .des partkrpants de ce cours - ­cela tient à l'absence de contrôle dans ce domaine des ,cOlnm-is­sions s'colai.res ·erf: des inspecteurs eux-Intêlnes. Aux Vli,si,tes régle­m·entaiTes, on pose des questions sur le français, le calcul, Il'his ­toire, la géographie, etc., 'Inais l'on se garde bien et ,à tort de con­trôler si les élèves font de la gylnna:stique. C'est une ·branc.he pOlu1ant si nécessaire !

En tout premier lieu, ce 'sont les instituteurs qui doivent cOl11iprendre cela. Arriverons-nous un jour à oonvaincre tous les paTents et les autorités surtout, que ·c'est un point à ne pas né­glig.er ? Nous l'espépons .

Ceci dit, voi'ci quelques mot,s du cours. Le matin du 29, 1\11' Cur.dy, inspecteuT ·cantonal de gymnastique, nous apporte le salut de MI' PiUelond, chef du Département. Ml' CUI~dy compte sur no­tre hon havaiL Il -devra s'absenter, ses O'ccLl1pa1ions prof,e.s'sion ­nelles le retenant à Sion. Ce ·seront MM. Elie Bovier et Pilen~e Vuignier, reSipectivenlent Inaîtres ode gymn.aSltique à Martigny­Ville et 'à S~-M,aUl'ke, ·qui diTi-geronlt le cours avec toute la con1lpé­tence et le savoir-fah~e qu'on ,leur reconnaît. Ml' Bovier a des ta­lents d'entraîneur et MT Vuignier est on ne peut plus ,sym_pathi-

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q~e~ Que fallait-il -de. ,plus pour pasSoer un -cours en tous points a?r~ab.I.e? A mon aV1S, ce fut une réussite. Faut-il parler de la dIS?Ip~lne . ? EUe fut facile à obtenir ·et je ne ' c~ois pas qu'à Ml' VUIgl1.'ler, les oheveux se soient souvent dressés sur la tête (!)

, r ~e~ échan@es ,?'idées. entre m'aîtres de régions dlffé:rentes , d ·expef\l~nce.s -et d ages dIvers ne peuvent être que profitables. ~es e~phcatI?ns furent toujours -claires et adaptées à telle ou telle SItuatIOn et Je .suis persuadé que chacun aura enltpolié chez lui quelque chose de ~eru.f -et 'qu'il en arrivera aux réalisations pra­tiques. Dans nos VInages de montagne 'surtout, les .autorités ne comprennel1t pas toujours l'iI11lportance d'une bonne éducation physique. Au maître de !prendre l'inHiative de ·.se procurer le l11a­

tériel InÎ'nimu111 nécessaire. Une inuovati'O'l1 intéressante était apportée à ce cours : des

le~o~!s ont été d.o?nées p~r les paliiocip.al1ts, à tour de rôle, leçon." SW'Vles d'une crItIque objective. Quai ,qu'on ren dise c'es't le meil-leur uloyen d'apprendre quelque 'chose. '

Le Inaître doit être ,con:vaincu de la ·nécessité qu'ill y a à d?'lluer la leçon de gyinnashque. Que la neige ,qui bloque nos VIllages durant une bonne pa'l'üe de l'hiver ne S'OLt pas une excuse. A nlo~ns d'un tenllps exceprtionnelilement nlauva'i's la lecon de

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Page 17: L'Ecole primaire, 15 novembre 1951

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gymnastique peut se donner tout ,l'.hiver. Et puis, ill y a moyen de modifier l'horaire suivant le temps qu'il fait.

Il y a paraît-il des instirtuteurs qui ne vont ·pas au cours. parce ·qu'ils le trouvent trop pénibl,e. Or, nous avons l'exemple d'instituteurs qui avaient bien 5.0 ans et qui ne craignaient pas l'effort. Ceux-Là ·sont à féliciter et à montrer ep. exemple. D'ail-­leu:r1s, les maîtres de gymnaslti1que tâ'chent de ménager nos Ifol'lces le plus poss·ible.

En résumé, ce furen.t trois jours qui se déroulèrent dans une atlIJloslphère- lÏoute Ifa'irt::e ,de ,co,rdia!lilté et de ICOlIIljpréhensl0n mutueH-e. Trois jours ·qui nous ont .fait du bien et pendant l-esquels nous nous somnles pTéparés à nlieux former nos élèves.

Après avoir bu le verre de .J'amitié, ·chacun rentra chèz soi avec la satisfaction d'avoir aq~omp'li' sen devoir.

Un lllerd tout spécial va aux m:aîtres de gymnastique et

aux anoiens. ,Chers col,lègues, venez toujours plus nombreux à ces cours

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