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L'Ecole primaire, 15 octobre 1944

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Page 1: L'Ecole primaire, 15 octobre 1944

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Page 2: L'Ecole primaire, 15 octobre 1944

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SION~ 15 Octobre 1944. No 1. 64ème Année.

L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOClâi: VALAISANNE D't:DUCATION

SOMlMlAIHE: COIITIlmunkatiŒ1J8 -è,liver,ses: Règlemernt -de \La Caiss-e die :l",etraite. - Fkihes sco~aiTe6. - Jubi,llé Ipédagog.ilque. '- Un ou­vrage .U relcomtmaJ1dEù'. - Renvoi. - P~HTlIIE P,EiDIAGOiGlIQUE: Un'e que.stion ina-H'endue. - Une intére1ssafllte rélaŒiis:ation. - NOlt'1."~

(pr.QIgr:a:mme ,c::,lUl''1llint lie :prochain .co,urs sClo,laire. - PARTIIE IPiRA­TIQUE: Langue itl'runçaise, iüentres d'intérêt. - FkJhes s,co'ltaiT8!s .. ~ BIIB·LIOGRAPHI,E.

~~~!~;~~~~.K.~!~~~~Eil ,1

RègIem-ent de la Caisse de retraite du personnel _ enseignant

De différents côtés nous paTviennent des demandes de ren­seignements concernant l'appHcation de -l'échelle pour .le passage de la pension de 70 à 80 % et Iconcernant aussi le montant des contributions ,à !payer pour améliorer la pension des assurés.

Pour que chacun soit bien au dair ·sur ces d ,eux questions et puisse prendre une décision en toute 'connaissance de cause nous communiquons lites Tenseignem-ents complémentad.res suivants.

En vertu des dispositions de .raTt. 49 les assurés, actuel[ement en activité de service qui !prendraient leur Tetraite pendant la pTe­mière période transitoire, soit durant les années 1945 à 1948 in~ olusivement recevraient [e 72 % du tTaitement moyen, 'ceux ,qui seraient lnis à la reh'aite durant les années 1949 à 1952 touche­raient le 74 %,

Ceux qui seraient mis à la retraite durant les années 1953 à 1956, le 76 %,

ceux qui prendraient la retraite de 1957 à 1960 toucheraient le 78 % et tous ceux qui seraient pensionnés à partir de 1960 re­cevraient le 80 % de Jeur traitement moyen.

Selon les dispositions de 1'art. 12, iles a1Jl0'cations familia[es ainsi que les primes de renchérissement co-mptent comme majo­ration de traitement . et les assurés doivent en v~rser une fois pour toutes le 25 % ·à la caisse, sans que ce montant soit pris en considération pour fixer le traitement moyen. En Tevanche la

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contribution d,e.6 % sur les aUÛ'catio~s familiaies et sur les pri­m~s de ren~henssement entrent en lIgne de cOlnpte pour déter­mIner le traItement moyen.

Mieux J1enseigné, le personrrell enseig1nant pourra ainsi nous adr~sser au plus tôt la réponse aux questions que nous lui avons posees.

P. o. Secrétariat de la Caisse: ])1. Evéquoz.

riches scolaires

Au mOlnent où nous avons adressé la prenlière série des fi­c?es scol,aires nous. avons :demandé. au personnel enseignant dé­SIreux d, en . recevmr ,enSUIte, de bIen vouloir s'inscrire auprès d? Secretanat du Departement de l'Instruction publique. Le., repon~es sont. for! p~u nombreuses et nous savons cependant que cette InnovatIon Interesse beaucoup d'instituTt'urs. . Nous ne voulons pas faire un tirage inutile ou adresser des

~l'ches aux Inaître~ qui ne les emploient pas. C'est pourquoi nous lnfonnons ~ne fOlS d.e ,plus le personnel enseignant que I..~s fiehes sont envoyees gratultelnent et réglùièrement ù tout maltre ou Inaîtresse qui en fera le demande une fois pour, toute, avant le 1er noveIubre 1944.

Département de l'Instruction publique: Seaétariat.

Jubilé pédagogique Il.a COmlmUQ11auté >dea «:f,rère'S -de Marie» à ,1aque'lle ,la vi,lale de

MOIl1Lhey confia en 18:94 !l'a direction .des éc'Oles Icomuuuna,l,es ,é..1e.s ga.r­çons a fêté ,eet ,été ,le .ci:nquanten/air,e (le ,cette i'nstallation par une sé-rie -c1e manifestatio.ns Jo,rt 'l'Iéus,sies. '

Les ,fêtes 'Ûnt 1c;Q.lulue.ncé ,pal' une ,co'ruférence de M. lE! Dr Bouc-ard >direde.ul' de 1',E.cole nori nalle lCÙes g'a'rçons à Si'on, et Ipar un historiqu~ prés'elIlM 'par >d',andens é]èv8is 11e io'ut enoad.II1é -de ,pr,o,CLuCitions ,G.1u -ohœur ,é..'es je.une's fines de .1'a'ction oatiholhl.que.

Des diBicnurs furent [wo.nmllcés pal' MM. A. FrMlic, .président du comité d ',o.I\ganisation, Mee De.l8Jc.oste, Iprési,dent de La 'CO'l11rffiune de Monthey; Friec1bllatt, inspE,eteur ipr.ovincial; prorf. Jullier, membr,e lfo!I1Jdateul' de 1a ,co:m1Il1!u1l1'auté de lMünth-e'Y; Dr Choquard, ,kndré Don­net, aI'lchivi.ste 'Cantona;l, relPI'lésentant le Ohelf ,du D~p.artem,e.nt <ile. l'Instruction :puibllirque; Dl' P'auJ. 'de Courten et Bernard, dirercteur de.s -écoles.

Leo}ou de 'l,a \fête fut la présentation d'un jeu intitu% «Serviteur de l'IlffiIJ.u&oUrl,ée» qui retl"laoe la vie du R. P. Chami.natde, fondateUir de

~ -3 -

l'œuW'E'. -Ce jeu, .inteJ.'!pr:été pm' que.Ique 3DO enfants de Monthey, 'CO-ffi­rpren,d Q'es tablelaux vivants, des ,chœur,s IPm1Ms et cha,ntés et quellq~es

,S'cène,s. (La musique des c:hœur,s a été 00llTIlposée lpaJ.' !M. il!e chanome Broque,t de l',ahbaye de St--MauT.tce et IPm' M. Ohs Martin, directeur de <la Chorale Ide -Monthey.

Le texte du j elu -a étJé écrit (p'ar M. le P. Comina et iM. l,e direc­teur Bernard,

A l'ocCiasion de ce jubilé «ll'ElcoIE! P:rimaire» rprésente à lia Con­grégation des Frèr,es de 1\1iarie ses ,oo'l11Jpm·ments et s'etS vœux.

Un ouvrage à recommander Le personnel enseignant a, sans doute, déjà appris pal' les

journaux 'la pal'ution d'un livre fort intéressant, intitu.lé « Pages de notre vie ». C'est un recueil de 300 page.s de ces « Bl'lilets » pu­bliés dans le « Nouvelliste» sous la plume de Vitae. Ces pages nous les avons lues -avec plaisir; nous les esthnons dignes des lecteurs les p[us difficilles. Un hOlnme de haute cmnpéteJllce, Ml' le Recteur Evéquoz, en fait un bel éloge dans sa Lettre-Préface.

Vétéran ,dans l'enseignement, nous nous croyons autorisé à reconlmander vivement 'eet 'Ouvrage au personnel enseignant, qui y trouvera de très jolis textes de dictée, des sujets nonlbreux et intéressants de composition ou de causeries Inorales. Nous savons que plusieurs instituteurs se servent déjà de « BiHets» détachés du journal pour les lectures silencieuses, si reco'mmandé,g,s de nos jours dans les 'Classes.

Le dit ouvrage s'édite à l 'Oeuvre de St-Augustin, à St-M·aurice. J. A.

RENV;OI L'ahondance des matières et les nécessités de la mise en

pages nous :ont obligé, bien à regret, de l'envoyer plusieurs arti­cles au prnchain nU'lnéro . Leurs auteurs voudront bien nous ex­cuse!'. (Réd.)

~:!~~~~:~~~:a~8~~ca~o~ V~~J:l Il Tnn (Jontrôle officiel permanent. po. Il ~tes opérations de banque aux conditions les plus favorabl:J

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~ J[NlFOlR]MLA\~J[ON§ ~ # JPEDAGOGJ[QUE§ ~ ~~~~

Une question inattendue L'historien Jules Mi1chelet s'est occupé d'éducation. Nous

devons avouer qu'en général, i~ n'y a pas trop mal réussi. Il a des vues sincères et grandes. La proposition qui retient pour l'rrnstant mon attention est la suivante :

« L'enseignement de l'histoire est-'il le même pour les gm'çons ~t pOUl' les filles? J'avoue que la question ne s'était jamais posée a, ~o~ esprit. Dans" l'école qui. fut ~a mienne, filles , et garçons recItaI:nt avec le menle enthouslasllle bruyant le coup d'arbalète de GUIllaume Telll et la déconfiture du Téméraire. J'entends en­co.re le concert d'un hymne héroïque et guerrier, m'arte.lé à voix mIxte: « Les Suisses, infél'iezJ1's en nombre, firent des prodiges, de valeur, C'est le brave Benoît Fontanna qui, blessé g1'ièvement, retenait. ses entrailles d'une main et contiu(l à combattre de l'au­tre jusqu'à ce qu'il tomba épuisé de fatigue et mourant ... )} Des passages aussi réalistes ne semb~-aient pas impressionner outre mesure la . gent écoilière. Au sOliir des cours, les garçons Iuettaient quelquefois en pratique l'art de la guerre et il arrivait que ,les filles prenaient part aux ,combats. '

Que sont devenus ces éco'liers de jadis - ou de naguère? Les garçons ont connu Iles rudes ,conl~bats politiques, l'âpre vie des call1ps, et suliout la lutte pour la vie quoNdienne de leur famille. Pour beaucoup d'entre eux, ce fut la sueur poussièreuse dans la profondeur des mines, et la 'lllaladi'e contractée, et la mort. Les petites filles qui devinrent leurs épouses ont adouci par leur dévouement la rudesse de leur vie, ont donné [eur jeunesse, leur s-ang, lIeur santé et leur beauté pour une nouvelle génération d'enfants, que la destinée réserve aux mêm'es épreuves ...

Et nous voici loin de notre problème pédagogique. Pour­tant, -c'est en pensant à cette disparité de la vie entre ho,mmes et feIllmes que la question proposée prend un sens. Faut-il en­seigner l'histoiTe 'aux garçons de la mênle nlanière qu'aux filles? « Oui sans doute, répond Michelet, COffilne base de foi. Aux uns et aux autr-es elle donne son grand fruit nlo ra'l , le soutien du cœur et l'aliment de lIa vie, à savoir, [a l1lagnifique identité de l'âme humaine sur la question du juste, la cor,cordance historique des croyances du genre humain sur le devoir et sur Dieu. )}

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Et voilà déjà un pas hors de cette routine qui fait de l'his­toire un catalogue de cO'lllbats, terminés par des victoires ou de glorieuses défaites.

Mais voici la distinction. « Qu'il soit entendu que Il'honlnle, étant a'ppelé aux affaires,

au combat du nl0nde, J'histoire doit spécialelllent l'y préparer. El-le est pour lui le trésor de l'ex,périence, l"arsenal des armes dont il se servira demain. )} A lui donc surtout les exemples de Guillau­me Tell, de Stauffacher, de lWinkelried et... du brave Benoît Fontanna.

A lui encore des exenlples de vie po,utique dont notre petite histoire était trop indigente au profit des seules batailles. Des exelllples des telnps de ipaix, des hOlllllles qui ont servi leur pays bri:llanullent et utilement, par le progrès de l'agriculture, des sciences et des arts.

Enfin et surtout des exelllples d'honinles de foi, qui don­nèrent à notre 'pays son vrai visage, - son visage chrétien reflé­tant le ciel. Les /nlartyrs thébéens, les prenüers 'missionnaires, le Bienheureux frère Ni.colas.

Et ,pour les filles, alors ? « La felllllle, qui seIllb[e si lllobile ... doit cependant ici bas

remplir, bien plus que l'homnle, deux conditions de fi:ité. Toute feD1Dle est un autel (hyperbole de NlÏ'che~et qui a son J.ond de vérité, expliqué d'aihleurs) : un autel, c'est-à-dire la chos~ pure, la cbose sainte, où l'honl111e, ébranlé par la v~e, peut, a chaque heure, trouver la foi, retrouver sa propre conSCIence, con-servée ,plus pure qu'en lui.

Toute femme est une école , et c'est d'elles que les générations recoivent vraiInent leur croyance. Longten1:ps avant que le père ne· songe à l'éducation, la Inère a donné la sienne qui ne s'effacera plus. »

Rien à ajouter. C'est une vérité d'expérience, de s,ens conl­mun. Dès lors, ne faudra-t-il pas, dès l'enfance de l'adolescence, préparer cet autel, préparer ,cette école? C'est uue histoire de feIllme qu'il ffrut enseigner à ~a felllime !

« L'histoire! n'la fille, l'histoire 1 Il faut bien que je ' t'en donne. Et je te la c1onnel~ai 'franche et forte, shnp.le, vraie, a~l1ère, comme elle est... Ce que je te dois de 'l'histoire, c'est 'la tIenne d'abord ... comlllent tu naquis, les douleurs, les soins infinis de ta mère, et toutes ses veilles, 'combien de fois elle souffrit, p1eura et mourut presque pour toi: Cette histoire, mon enfant,. que ce soit ta chère légende, ton souvenir religieux et ton p'rellller culte ici-bas. :il

Nous voici écartés, une fois encore, de ce qui est proprement l'histoir'e. Mais pas tant que ça. Je pense qu'au lieu d'exaUer les

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héros du 'chalnp de bataiUe et les coups d'épée, on pourrait, dans une école de filles - et 'les institutrices n'auront qu'à laisseT par­ler leur âme - ce qui est propre'ment les vertus féminines. La Reine Berthe, Marguerite Herlobi (l'adlnirable fem'Ine de Stauf­facher), l'épouse magnanhne de NicoJas de Flue ont fait notre patrie autant et aussi bien que "Vinkelried et Hans Waldlnann. Leurs exelnples ne <contribueraient-ils pas à préparer nos femmes à l'héroïsme qu'ün attend d'elles delnain, à leur patience et fer­meté -propre devant l'aInour; la douleur et la n10rt.

Mais ceci ne fait qu'amorcer un problème plus général, celui de la différence spécifique de l'éducation des garçons et des filles, 'lnontrant un cas particulier où la nature contredit les théories de l'éga1litaris'llle absolu. ~!fClrcel 11!fichelet.

il ne intéressante réalisation Cours de perfectionnement pour le personnel enseig,nant

En été 1943, Ilia Société suisse de travail Inanuel et de réforme scolaire a organisé à Sion son 52ème cours nonnaI. A cette occa­sion, lVfr Evéquoz, chef de servke au Département de l'lnstTuc­tion publique a donné la pleine lnesure de son talent d'organisa­teur en aSSUlnant d'une façon iIIllpeocablle 'Ia direction du travail. C'est en partioulJer g-râce à sa haute conlipétence que ce cours nOT­mal ,connut Ile sU'ccès 'que l'on sait.

Mais lIa semence qui, dans cette ch'constaIliCe, fut répandue en terr,e val}aisanne, devait fructifier de façon .pa-rtkulièrement heu­reuse grâce à l'esprit d'initiative et à Œa volonté constante de pro­grès dont on fait preuve depuis quelques années au Département de l'Instruction publique.

Ainsi notre ·canton ·a été le premier à 'créer, indépel1'danunent de ceux oTganisés par la Société suisse de travail manuel et de réfol'me scoilaire, et dans [a mêlne direction, des ·cours de perfec­tionnelnent à l'intention du personnel enseignant.

Disons .d'emblée l'intérêt que ceux-tCÎ ont suscité, puisque ie nombre ,des inscriptions atteignit 300 et que, faute de place, on ne ,put accepter tout le Inonde. C'est que tout avait été 'lnis en œuvre pour rendre la part1cipation aux cours aussi favorable que possible: date choisie, logement et pension payés, indelnnité jour­nalière de 5 Fr., etc.

Malheureusement, par suite de la n10bilisaHon, un certain nombre d'instituteurs ont dû retirer leur inscription.

Le Départelnent s'était assuré le concours de n1aÎtres émi­nents, dont quelques-uns avaient fonctionné fannée dernière déjà au cours norn1aI. Com'Ine leurs é'lèves, ils se sont félicités du tra-

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vaH accO'Il1tpli et des résufftats obtenus. Il ressort en erffet aussi bien des rapports des professeurs que des impressions des parti­cipants que la formule ,consistant à Ihnit.er à une semaine la d~­rée du cours s'est révélée heureus,e. Le travail est plus ,concentre, il n'y a pas de perte de teIll!PS, et l'on n'est pas tenté de faire du ren1plissage superflu.

Les ·cours suivants ont été organisés : 1. COUTS dida'Ctique pour le degré inférieur :

section française A. professeur Monsieur Ohêtelat, Sion, section française B professeur MUe Savary, Lausanne, section aNemande, professeur Ml' Menzi, Mollis/Glaris.

2. Cours dida,ctique pour le degré Inoyen : section française A, profess·eur Ml' JeanneTet, La Chx-de-F. section française B., professeur Ml' Viret, Lausanne.

3. Cours didactique pour le degré supérieur: section française, professeur Ml' Joris, Sion, section allemande, professeur Ml' Flechtner, Sion.

4. Cours de dessin cUdact1que en deux langues: M1.L' HaesIi, professeur, école norma'le, Sion.

Le directeur du cours avait eu 'la bonne idée de prévoir des conférences et une soir,ée nlusÎ"cale quI- furent appréciées à leur juste valeur.

C'est ainsi que .Mr Perrig, inspecteur forestier, attira l'atten­tion du personnel enseignant sur Iles incendies de forêts, en pre­nant pour thènle l'incendie de la forêt d'ALetsch; ·et Ml: Marcel Chantrens, instituteur à Montreux, eXlpert du 1er arrondIssement aux examens pédagogiques des recrues , fit part de l'expérience d'éducation nationale qu'il a tentée dans son fief du Châtelard avec des jeunes gens en âge post-s,colaire. Enfin, les « Petits chanteurs » que dirige avec tant d'autorHé et de compétence Ml' le directeur F1echtner, firent passer' d'inoubŒiabŒes instants à tous les Ipartidpants.

Ouvert par les ,conseils sympathiques de Ml' Evéquoz, ,chef de servï.ce, .le ,cours fut dôturé par Ml' le conseiHer d'Etat Pitteloud qui eut des paroles aimables pour les professeu:'s et p~ur [es par­ticipants; après avoir n10ntré [es ·efforts fournIS depUIS quelques années pour Ile développement de l'instruction dans notr~ can­ton, Mons'ieur le ,président invita les IneInbres du COI'iPS enselgnar~.t à faire dans leurs dasses de l'éco[e active en se gardant toutefOIS d'un elnballeme1l1t excessif pour .les méthodes ou ~es procédés nou­veaux. La mesure, dit-il, est de règle, en éducation. Il adressa aussi des relnerciements à MT Evéquoz ,pour sa col[aboration intelli­gente. Les app'laudissements prolongés ql!i accoil1llI?agnèrent ces paroles montrent lnieux que nous ne saunons ~e faIre quel~ sont les sentiments que les membres du corps enseIgnant nournssent pOUl' leur chef et pour son dévoué secrétaire.

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Les efforts du Département de l'Instruction publique mé­ritent d'être soulignés et encouragés; la voie tracée ces dernières années doit être ,continuée, la direction suivie est bon:n,e, ceux qui sont aux r,esponsabi[ités nous sortent résolument de l'ornière dans ~aquene, il fut un temps, notre canton risquait de s'enliser.

Cl. Bérard.

Notre programme durant le prochain [ours scolaire La publication, durant le dernier cours scolaire, de fiches

de TécupéraHon et de développement Ipour l'orthogralphe et la composition française nous a valu de nombreux encouragements. N'est-ce pas la preuve que bien des Inaîtres ont fait leur profit de ces nouveaux procédés d'enseignement, s'efforçant de les appli­quer dans leurs ,01asses ?

C'est 'la raison pour laquelle, au lieu de jeter le Inanche après lIa cognée, nous avons décidé de compléter la collection cette an­née, en lui donnant plus d'extension encore. En effet, quand nous aurons ,publié quelques fiches de récwpération qui auraient dû paraître durant lJ.'exerdce écoulé, Inais qui n'ont pas trouvé place dans les derniers nunléros de notre Revue, nous insérerons chaque fois des f~ches de lecture s-ilencieuse, de géographie, de leçons de choses, en moyenne et au 'minimum 5 pages chaque fois. Si Tien d'imprévu ne survient d'ici là, nous compléterons l'an­née prochaine les fiches de géographie et de leçons de choses et nous y ajouterons des f.iches de lecture colllective tirées de notre manuel cours supérieur et Inoyen.

Comme on le voit, notre fichier scolaire se cÜ'mplétera d'an­née en année et, pour peu que l'on s'y intéresse, il finira par constituer une collection cohérente et m:éthodique.

On aurait pu, évidelIIlment, établir toutes ces fich~s d'un seul coup et les publieT sEultanément dans 1 « Ecole Primaire». Nous inclinons à croire que ce ne serait pas la bonne méthode et qu'il ,convenait ,de procéder par étapes, en commençant COnl111e nous l'avons fait, par .les fiches ·d'orthographe.

En efet il s'agit avant tout de persuader les maîtres et les maîtresses de la valeur .du prO'cédé, en leur permettant pour cela de tenter dans leUTS classes des expériences convaincantes. La parution régulière ,des fiches dans chaque numéro de la Revue attire nécessairement l'attention du personnel enseignant. Cha­cun a eu l'occasion de dé.plorer la défidence ,des élèves en ortho­graphe, les peines que l'on ·éprouve à faire appliquer certai­nes règles. Or, voici justement une fiche qui s'attaque à la diffi­'culté en question et s'efforce de la vaincre: on s'y arrête, on la prÜJ})ose com'll1e exercÎJce à ses élèves : le premier . pas est fait; on

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tente d'autres essais par la suite et. .. la fiche fait son entrée défi­nitive en c.lasse. La cause est gagnée.

Par cont:r~e, 'Si les maîtres qui n'ont pas été initiés à ce sys­tème reçoivent une collection complète de fiches de lecture, d'histoire, de géogralphie, etc., ils risquent bien de les jeter dans une sall,e de débarras d'où eJiles ne sortiront plus jamais.

Toutes les fiches qui seront publiées durant 1e pTésent cours sont actuellement au point et leur ordre de parution est égale­ment déternniné. Mais, bien entendu, cela n'a rien d'absolu; t.l est toujours Ipossible de modifier une fj,ohe, un classement; c'est pourquoi maîtres et maîtresses nous rendraient un signalé ser­vice en nous faisant part de leurs désirs, de leurs suggestions, de leurs observations.

L'Ecole Primaire s'efforcera de lès satisfaire dans la mesuré du possihle. Il faut que la Revue du personnel ·enseignant devienne toujours p~us vivante qu'elJle serve de ·plus en plus l'école active, une école active non seulement en théorie, mais en pratique. C'est d'ailleurs le but que nous nous sommes proposé d'atteindre de­puis quelques années. La .précieuse collaboration et la compré­hension que nous avons rencontrées awprès de nombreux col­lègues a rendu notre tâche plus aisée. Nous les en remercions vi-vement. Cl. Bérard.

*** Afin qu'il Jeur soit possible de donner à t.ous les élèves du

même degré le même travail, certains ,maîtres nous ont demandé de tirer à part ces fiches .sur siullple papier. Celles-ci seraient im­primées d'un seul côté de façon à pouvoir les coller au besoin sur dru 'carton ou ,du papier fort; eU.fles seraient vendues au prix de re­vient aux membres du personnel enseignant qui pourraient ache­ter de chaque üche le nombre d'exemplaires déskés.

La chose est évidemm'ent possible. Toutefois, en adoptant ce systèm·e on risque de s'écarter de l'esprit qui a présidé à l'in­troduction des fiches dans les classes, celles-'CÎ devant contribu­er, avant tout, à .J'enseignement individualisé.

Mais, comme tous les procédés d'enseignement, les fiches n'ont de valeur que par l'intelligence de ceux qui les utilisent: ainsi ·chaque maître . voit mieux que quiconque comment il doit les employer avec sa classe.

C'est cette raison qui nous incite à faire droit à la demande que nous venons de signaler.

Les maîtres et maîtresses pourront donc procéder comme suit:

a) 'commander dès maintenant le nombre d'exmnplaires qu'ils désirent de toutes les fiches qui seront publiées du­Tant l'année,.

l

Page 7: L'Ecole primaire, 15 octobre 1944

b) ou bien, dans les 5 jours qui suivent la parution du jour­nal, nous cOlnlnander le nombre d'exemplaires désirés de la fiche qui vient de paraître.

Nous procéderons ensuite au tirage à part si les demandes sont suffisantes. Mais il reste bi.en entendu que l'inlprimerie ne peut -conserver indéfinÎlnent ·la cO'lnp?,sition et i~ nous. sera ÏIP-­possible de satisfaire les delnandes qlU nous parVlendraIent apres le délai fixé.

Prix des fiches: 4 eenthnes l'exemplaire, plus frais de port et de renlbours. Les fiches de lecture étant doubles, 5 centinles l'exenllplaire.

*** A part les fi.ches, nous continuerons aussi à publier des

centres d'intérêt à raison de 1 par nunléro. D'autre ,part, comine il a été annoncé l'année dernière déjà,

l' « Ecole pl'imaire » soumettra également, durant le présent exer­cice, de la Inatière pour les Illaîtres des cours .complénlentaires sous ,forme d'examens-types auxquels sont soumIS les recrues.

* * * , Nous r~ppe'lons à nos correspondants que les articles doivent nous ' parvenir pour le. iD et .le 25 de chaque nlOis, au plus tard.

Le Plix d'abonnement à l' « Ecole pI'im.aiI'e » reste fixé à Fr. 7.50 com-me durant l'année écoulée.

ùe dessin Nous nous proposons, dans une su~te d'articles, de réSUlllel'

[es .conlférences que Ml' Haseli, professeur de dessin .à ['Ecol~ nor­Inale a données aux instituteurs durant les cours de perfechonne­~ent gui a eu lieu à Sion, du 4 au 9 septemhre dernier.

I. But et importance du dessin

L'enseign~nlent du dessin laisse encore bien à désirer dans n,os classes valaisannes. Si cette discipline f,igure dans le progranl­me de toutes nos écoles, it n'en est pas 'llloins vrai ·que bien sou­vent elle est -considérée 'comme une parente .pauvre; que l'on dé­laisse et que l'on renlplace pour un prétexte ;par les autres bran-ches prévues .à l'horaire. . .

Pourtant nul ne · saurait pius contester aujourd'hui l'im{~or­tance du dessin. Son enseignement poursuit ~n triple but:

Vins du Valais ORSAT bonnes bouteilles. .. . , .

-11-

Un but matériel d'abord,' apprendre à représenter les formes observées ou imaginées. . .

Un but tonnel (éducatif) ensuite: développer harmonieuse­ment les diverses facultés et activités de l'enfant.

Un but utilitaire.' ap;pli-quer le langage des fornles dans les cÏJxonstances de la vie.

But matél'iel .' La lecture et i'écriture sont des nloyens d'ex­pressiÏon qui varient de peUiple à peuple; ill n'en est !pas de mê­me du dessin; ce langage est ,compris par toutes les nations de tous les temps. Si le langage par1é a pour fin l'expression de la vé­rité, le langage des formes, le dessin a pour fin suprême la beau­té.

Les objets peuvent être représentés de deux InanIeres diffé­rentes : a) te{s qu'ils sont; pour 'la représentation de ce mode on a recours au dess-in technique utilisé surtout dans l'industrie, les arts et métiers; b) tels qu'on les voit,. le -dessin est alors perspec­tif. C'est ,le procédé employé notamment dans la peinture de paysages, d'intérieurs, -de natur~s mortes, etc.

Les deux modes nous permettent de donner une idée de la forme et ·des proportions de l'objet. Il est d'ailleurs aisé de tran­former un l'elevé géométral en dessin perspectif ou vice-versa. Cela nous montre que le langage de l'ingénieur n'est pas différent dans son essence de celui de l'artiste, du paysan, de l'ouvrier, de fartisan.

But fOl'mel (éducatif). L'enseignement du dessin doit viser en tout Ipremier 'lieu le développe.ment intégral et harnnonique de nos différentes facultés et activités. En dessinant on exerce l' œil à voir juste,. or, chacun sait de quelle supériorité jouit en toute occasion celui ~ont l'esprit d'observation est puissam!ment dé­velo.ppé.

Par le dessin on se propose de rendre la main plus souple, plus habile, afin que, mieux disciplinée, -eHe puisse être mise aveC plus d'efficacité au service de l'intelligence.

Banque Tissières· Fils & Cie Ma.rtigny-Ville

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Page 8: L'Ecole primaire, 15 octobre 1944

- 12-

Pour dessiner il faut juger! COlThparer les formes, les lignes au point de vue de leur direction, de leur longueur, de leur pro­portion relative, de leur distance: c'est pourquoi par l'exercice du dessin on développe le jugement, le raisonnement.

La présentation aux élèves d'œuvres d'art, de tableaux, de nOlnbreux éléments empruntés à la faune et à la flore, de chefs­d'œuvre de toutes les époques concourt puissamment au dévelop-pement du sens esthétique. .

Il en est de même des exercices de dessin d'invention, d'ar­rangements décoratifs qui doivent être poursuivis durant toute [a scolarité; ils contribuent d'autre part à développ.er l'imagination créatrice qui est une source de prospérité pour :Jes arts et l'indus­trie. Ce genre de dessin forme aussi des hOlll'llleS d'initiative et de goût. .

Un des buts que poursuit l'enseignem.ent du dessin, c 'est le développement de la mémoire des formes qui aide à fixer nette­ment et aisément les idées dans :J'esprit.

Par les exerdces de tracés géométriques, de dessin techni­que, l'éducateur tend à accroître ,chez l'élève l'esprit d'ordre, de pl'écision, d'exactitude. Enfin, cornIlle le beau est indispensable du vrai et du bien, le dess'În consacre cette trilogie par les quali~ tés d'ordre, de mesure et d'harmonie qu'il inspire. Il coû<père ainsi à la perfection de l'hoIIllue au point de vue moral. Le but n1.até­riel et le but fo:mnel du dessin, tels que nous venons de les es­quisser montrent l'importance de /Cette disdpline et la place qu'elŒe doit occulPer dans les pro1grammes du Va[ai,s. Cl. B.

LANGUE fRANÇAISE

Centre d'intérêt: VERGERS - FRUITS' - CONFITURES 1. RECITATION

Le verger

Les pommiers sont pleins de guêpes, 'Car les pOfi1.meS sont très mûres: Il se fait un grand murmure Autour du vieux doux-aux-vêpes. Les pommiers sont pleins de pommes, Alilons au verger, Simone,

Allons au verger.

- i3-

Nous cueillerons la calvi'lle, Le pigeonnet et la reinette, Et aussi Iles pom'm·es à ,cidre Dont 1a chair est un peu doucette. Voici la saison des pom'mes, Atlons au verger, Simone,

AHons au verger. Rémy de Gourmont.

Les fraises

Q.uand de juin s'éveille le mois, AllIons voir les fraises des bois Qui rougissent dans la verdure, Plus rouges que vif corail, BaLançant, ,comme un évantail, Leur feuille à triple découpure.

Rouge au dehors, blanche au dedans, Comme 'les . lèvres sur les dents, La fraise épand sa douce haleine Qui tient de J'amlbre et du rosier: Quand elle Inonte du fraisier, On sent que 'la fraise est prochaine.

Qui veut des fraises du bois joli ? En voici, en voici, mon panier tout l' emplli ,

Des fraises du bois joli! Pierre Dupont.

Il. VOCABULAIRE

Les mots d'après les idées. - L L'arbre fruitier est cultivé en pépinière, en verger, en fruitier, en dos. Il y' a des arbres de plein vent, des espaliers, des contre-espaliers.

2. Les fleurs sont disposées en corbeilles, p 'lates-bandes, par­terres, Inassifs; on en fait des guirlandes, des bouquets., des' ger­bes. Le so.l s'émaille, se parsème de fleurs.

3. Qui s'occupe des .fleurs et des arbres fruitiers? Jardiniers', horticulteurs, fleuristes, pépiniéristes, viticulteurs, vignerons.

4. L'arbre bourgeonne, boutonne, fleurit, défleurit, fructifie. 5. La fleur éclot, s'étale, se dresse, s'épanouit, se colore, se

panache, se noue et donne des fruits, ou coule, avorte. 6. Elle comprend: un calice (sépa1les)', une corolle (pétales),

un androcée (étamines à ,pollen); un pistil (ovaire et ovules). 7. La fJeur est caduque ou persistante, complète ou incom­

plète, simple ou composée; en O'rnhelles, en épi, en chatons. 8. :ta fleur fécondée, l'ovaire devient fruit; l'ovule, graine;

la fleur se fane, se flétrit, tomJbe.

Page 9: L'Ecole primaire, 15 octobre 1944

~ 14 ~

9. Le fruit se forme, se gonfle, se noue, se 'colore, rougit" blondit.

10. Le fruit a une peau, une pelure, une écorce, l!.n zest, des pépins ou un noyau. 1.1 est !.précoce ou" tardi~; sec ou ~harnu, co­mestible, cru; vert, aCIde, mgre ou mur; saIn, blet, vereux, ava­rié, piqué; de couleur vermeille, à peau lisse, .glabre, douce, ve­loutée; à .chair ferme, mol'le, juteuse; au goût doux, amer, par­fU(ffi·é, exquis, savoureux, aigre, acide, sucré, rafraÎ'chissant.

11. On récolte .}es fruits, on cueitHe, on gaule, on vendange,. on effruite, on égrappe, on égrène, on trie. Ils se conservent ou blettisselIlt, tournent, pourrissent.

12. On épluche, on pèle les fruits; on écale les noix, on presse lIes olives, on écrase [es grosseines, on énoyaute les ,cerises et les pêches, on sèche au soleil, on dessèche au four (fruits tapés); on en confit, on en fait des confitures.

13. On fait bouilllir, on écume le sirop, il épaissit, il file, il réduit; on le passe sur un tamis. On fait rissoler les fruits con­fits, on les glace, on les praHne, on les perle, on les parfume.

14. Elle s'appelle marmelade, compote, gelée, pâte. 15. La confiture est brillante, transparente, claire, bien prise. 16. Quand elle n'est pas bien cuite, elle se recouvre de Inoi­

sissure verte, blanchâtre. 17. On distilile aussi les fruits.

III. ORTHOGRAPHE

Préparation: 1. Lecture du texte par le maître. 2. Idée gé­nérale du morceau: situer l'action s'il y a lieu. 3. Explications: a) des mots; b) des idées; c) des règles de grammaire qui se ren­contrent dans ·Je texte.

Les trois miracles

Un matin d'avril, Je.annot a vu, dans le jardin, les larges ta­ches roses que font les pêchers en fleurs. Puis fleurirent les ce­risiers et les pommiers. Ce fut [a première surprise du printenlps; ce fut le miracle des fleurs.

Bientôt les arbres se couvrirent de feuilles, et ce fut la deu­xième surprise du printmnps; ce fut le miracle des feuilles.

Mais ce que Jeannot attendait avec le plus d'impatience, c'é­tait le miracle des fruits. Et le miracle s'est produit.

K. Seguin.

Sur les cerisiers

Parmi les p'lus belles h_eures de m.a jeunesse, il y a celles oc­cupées à croquer des cerises à l'ar,bre. Y a-t-il une situation plus

1

- 16 '-

envia~le que ?'être assis sur une branche solide, en plein cerisier, parmI les lOrIots et les 'inerIes, et de croquer des cerises, des ce­rises grosses, fraîches, rouges ou noiTes ! en veux-tu ? En voilà ! Tous les rameaux les offrent. C'est à qui se f.era le plus eng'a­geant. Tout en becquetant ces bel'les ·cerises; on par[e à l'arbre et on lui dit de petites gentiNesses. Ne , les mérite-t-il pas? Il nous porte 'comme sur ses bras et en InêIne temps nous OIf.fre à dé-Jeuner. Ch. . {Wagner . .

Les arbres fruitiers

Ils sont Teconnaissants à leur manière, les arbres' ils ressem­blent aux enfants qui ne demandent pas mieux que d~ bien faire pourvu qu'on les soigne et qu'on les éduque, qu'on les défende d~ mal et qu'on iles mette dans la bonne voie. Aussi nous finissons par les aimer.

Il y en avait un, entre autres, un prunier. On m'avait tou­j~urs. dit: «,Il e~t à toi, celui-[à, ~'est le tien.» Mon grand-père 1 avaIt pl'ante le Jour de mon bapteme et nous avions grandi en­semble. « Sois sa'ge, m,e disait-on, mange ta soupe; fais COInme. ton prunier: vois comnle il pousse! » Nous étions deux frères ju­meaux : on se connaissait à fond, j'avais charge de lui. Et il me donnait des fruits! Un véritable miel et de pleine.s voiturées cha-que été. Edmond H araUCOUl't.

Les c~nfitures

C'est une bonne chose, savez-vous, que des confitures trans­parentes et limpides 'Contenues dans un pot de cristaL.

La manlan,' de ses doitgs roses, taille une tartine mince et fine, sur laquelle on étale en couche .J.nÎnce -la transparen'te gelée:

Bébé, qui piétine d'aise, étend les mains; ses petites lèvres gourmandes frémissent, son œil implore, 'tout son corps s'agite,. l'eau lui en vient à la bouche et les larmes aux yeùx. <

Gustave Droz.

Arbres fruitiers

Les jeunes pêchers s'enorgueillissent de grosse.s pêches roses patinées d'or, trop 10uI~des pour leurs rameaux. ' On di.rait que ces arbres frêles sont couverts de lanternes vénitiennes et illu­minent en plein jour. Le vieux . poirier Saint-Jacques, qui ne « d?nne» que tous les deux ans, est, cette année, prodi gue. de frUIts. Au-dessous de ses branches, l'herbe est parsemée de poi­res grises qui ne paient !point de min€, mais qui, sucrées et par­fumées, fondent. Elles attirent guêpes et frelons. Tous ces 'petits corps, dorés sous des ailes transparentes, s'agrippent aux fruits tombés, y creusent dés cavernes ruisselantes -de suc 'où dIes s'en'" foncent avec délices. Magd. Abl'i!.

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-16 -

Exercices d'application

1) Raisonner les accords s'il y a lieu. 2) Indiquer la f.)nction de certains mots. 3) Attirer l'attention sur l'orthgraphe d~usage, sur [es homonymes. 4) Analyse ~Ü'gique et gramm·ati'cale. 5) P,er­mutations diverses. 6) Dérivés et composés. 7) Fanlilles de mots. 8) Conjugaison. 9) Imitation de phrases. 10) Rédaction en rapport avec la dictée.

IV. COMJPOSITION FRANÇAISE

La phrase - Le paragraphe - La rédaction

1) Faire des phrases en se servant des mots du vocabulaire. 2) Conjuguer les verbes du vocabulaire. 3) Etude du paragraphe. 4. Rédactions : I. Un arbre fruitier aux diverses saisons. Remarque. - n faudra nécessairement donner plus d'im­

portance à l'arbre en fleurs et à l'arbre chargé de fruits.

II. Maman fait des confitures. Indications. - 1. La cuisine: réchaud, bassine, sucÏ'e.

2. Les fruits amoncelés: groseilles, framboises. - 3. La Inénagè­re (tablier blanc, manches courtes) qui s'affaire: préparation, cuisson. - 4. La mise en ·pots. - 5. Sa satisfaction, sa fierté.

III. La cueillette des pommes. IV. Une belle pomnle (provenance, variété, aspect extérieur,

intérieur, saveur, etc.)

Centre d'intérêt: ÉCOLE, JEUX, SPORTS (pour la première année)

1. Je vais à l'école. - Que'! est mon âge? - Depuis quand vais-je à l'k;co~e ? - Pourquoi v.ais-je à l'école?

_ J'ai six ans. Je vais là l'école depui,s quelques jours. En classe, j'apprends à lire, à écrire et à 'Compter.

__ Sur 'ces troi,s simples questions le maître en greffe d'au­tres au:xoquelles l'élève répond !par phrases comp'!ètes en mettant la question dans la réponse. Les questions annexes sont suggérées par Œes réponses obtenues, par le besoin de rectifier ou de COln­

piléter l'idée ou la forme. Chaque réponse peut se reproduire à . plusieurs reprises. Un résumé oral (écrit dès que ce sera pos­

silble) donerait à peu ,près le texte, très variable, qui suit chaque questionnaire.

Première Année No 3.

BIBLIOTHÈQUE CANTONALE DU VALAIS 5 0

LISTE DES ca ISITIONS RÉCENTES paraissant 4 fois par an

ZUWRGHS\1ERZEICHflIS: Erscheint uiermaI iahrlich.

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Les ouvrages qui ont lPour r.otP. les lettres SL et R ne Bont :pas en­voyés à l'extérieur, mais iPeuvent être consultas -à la Salle de Lec­ture .. Tous les autrES sont prêtés gratmtement SUl' dem,ancLe, selon, Règlement du 7 VIII. 1949.

Abonnement: Frl. 1;.rl. Dieser Betrag ist einzuzahlelJ, auf : Post­che,ck II c 5'6, ISitten.. (iL'ECOLE PRIIMAIRE). Bitte au.f der .RüC'k­seite del~ Zweck dieses Betra,ges zu . JJez'elOhnen. Man kann skh z'u.gleich in der Kantonsbiblio­the1\. abonnie-ren.

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Il. RELIGION -. PHILOSOPHIE - PEDAGOGIE

CLA!~AREDE, Ed[ou~Nl] . Psycho.},ogie de l' enf.ant et .pédag ogie expé­rUl1:enta,l,o. Proiblemes et ImétJhode's. DENe.loppem en\t nTelJ.1:t,aa F a ­:i,~ue Ïll.teUelctueHe. 2 è'l11 la , éd. Genève, KüncLÏg , 1909, 8°; VIII + 28", ,p., fItg'. . \ ' TA 0011

DEVA UD, E[ugène]. Dieu à l 'é-col,e. F r iboiur:g, lIbT. ·de ,1'Unive.rs-iM (1941), go; 38:p. PA ' 1676 L'enseignement de l'hIstoire n atureUe à J 'écoIe IPrh11iaire. L 'étude des êtT,es. Lausanne, Flayot, Paris, A. PiICal"ld, H10,g, 8°; VIII + 219 p. TA 1514 Pédagogie d,u Coure: slulP·érierur. Ess·ai sur l,a f'Û Dmatio·p paysanl1 l" ·des é.lè\"'e,s de nos é.c'Ûll,es 'prima ires fribourgeoises. Fri'bourg libr . ,die l'Université, 1935, 8°; 78 p. PA 1676

Page 11: L'Ecole primaire, 15 octobre 1944

DE'vVŒY, John. L'éco,}e et l'enIfant. Trad. par L[ ]-S[ ] Pl-cloux. NeUlchâtel, Dela,c:haux et Niestlé, ~HnB), 8°; XXXII + 36 p . (Col1ecti'on d',a"r-tualités .pèci1ag'ogiques, ,publ. sous l,e's ,aus'pice,s d·e l'Institut J .-J. Rouss'e,au.) TA 1513

FERRIERE, Ai('1[01,phe]. Trans:f.ormo,ns J'éc'Üille. Alppel alUx :parents et aux autorités. BMe, éd. du Burea,u inter.n. des éco,bes nouvelle,s, 1'\)20, 8; 14J8 ,p. TA 1512

FOEH:STER, F[riedrkh]~~T. [ilhelm]. L'écol'€' et le ,car,adère. Tracl. pal' Pierre IBovet. ~ènm éd . ,st . ~Blaise, Foy,er so]lilcùa,rÎlste, 19fW, 8°; 284 p. ('Collection d 'alCtuallüés IPMla,gogiques.) TA 17

LAVliSSE, Ernest. A prolpos 'cle nos é,co,les. Paris, A. Colin, 1.s95, 8°; VII + , 250 rp. TA 1869

MARITAIN, J,a.c';ques. Dist:Lguer pour unir ou liels degr,és du s·avoir. 3ème* é.C~ . Paris, De,slClée de Brom,ver, (19'3l2) , 8°; XXII + 9'19 p. ,(iBtblliolthèlq;ue :fr,anç.aise ,cùe 'plhLlosQ,phie, 3'ème ,s,érie.) TA .16'98 Théo'l1as ou l'es entretiens ,d'u,n s'age et ·de deux :phi,Loso.phes S;Ul'

divE'rses .matièT,es inégale'l11Je,nt ac.tueUes. 2me* éd. Pari,s, Nou­veLle Ubr. nationale, 1'9'25, 8°; 22'Û 'P. (Bi,bliothèCfue fran.çaise de Iphilo.solPhie. TA 1599

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III. DROIT - SCIENCES

ENSNER, E[ ]. Coolpératives de cO:l1sormmation et extension d,es ·cultures. E ITh ,coHaJJoration avec- F. T. 'Mal1J,en et F. Br,Uide.'l"eT. Bà,le, U.S.e., 194<2, 8°; 119 (p., iil,l. TA 45

JACoCOTTET,. J[ohn]. Le,s ,ah.almpig1nons dwns la ·nature. 2'ème éd. Neu­châtell, De,lar,haux Elit Ni·es,tJ.é, (1.9'308), 8°; 225 lP., il 1. , 76 pl. (Col­.le,ction ,depotc.he «Les be,autés de lia nature ».) TA 105

K.AlRIMIN, Doris. L,a lPÛllHique ,comlmeDC'ial,e suisse dE! 19B2-19(3·9. tCo'J.1.tÎ1nl-.gents Elit a:c.eo;rds de Clearing. Goo.è.rv,e, Im(p. du JOllrna,l de Genève, 10943, ,80; 28'7 ,p., ,clIéi13liant. (Genève, Thèse s'c. ,éCOn0'l11îquels .) TA 166'')

Lar ·ou ,s ·se rugrkole . Encydo'pèdie i1.lust1'0e ·plUbl,i'ée SOlloS' la cli-relCtiolfide E [ ] Chancrim. et R[ ] Dumont. T. 1-11. paTis, Larousse, (1,921-192'2), 4°; ,2 vül. SL 15/1

LECOULTRE, Roger, La nature j u:ridiq,ue et ,1e trans,fert d,e·s rp.arts socia:les ·dans la so,c,j été à reslP,ons,a'bi.lité limitée. Elmde de droit ·compm',é. Ge,nève, 1.111113. H.-P. Ri,chter, 1943', 8°; 1,.1,9 p. (Genève, Thèse droit.) PA 1787

-19-

,MAETERILINCK, Maurke. La vie des tE'rmites. 65111e éd. Paris, ,Char;pe:Î1titelT, 19,27, 80 ; 217 p., [l'ont. TA 20m

lVllEUJE, IWI[ilihelhn]. Di,e Bed!B'utui1!g' de::r' ,s,chweizeriSiooen Verkelll~SIPOI1i.­tik vom Stan~punkt der Eisen}bahnen. (St. GaBeon, ZoUilwfe.r, 194J8) , 8°; 22 p. (Aus: « StClhrilf'tJell1tfolllge der ,sohwe,i,z. Ze.ntTa,le fül' Verkehr,slforc1erung .. . ») PA 1776

M é.l ange '8 d 'étu!Cle,s ·écOlfwaniqu'eset sodçvl'es olfiferts à WiUiam E [mmanuel] RalP·pa.l'cl... Préoédés de ,l'-a.110.cuti'Oln sur «l'Universi­té ·et 11e's ve'l11Ips aJc-tu,e'}.s» Iprol1Jo'l1loée .par le Ip'l'olfe,slseul' :WFE'R' .. . GE'­nève, G,eoOl'g, 1944, 8°; XX + 493 'p., portr. (Publ. de la Fa::::u,]té d,es Sciences éCŒ1. et soc. de l 'Univ. de Genève, VOIL VIII.) N 2:nG~8

SCHMIDT, 'W,[ ] und [Wtilhe·lm.] KOlppers. Der Me,nsch 1111er ZeHcn. GeseHschélift und \iV.irtschaft der VoU(er. Regensù)ul.'g·, Ver1. .J. Hah­be'l, (19124), 4°; XII + 739 ,p., ill. TB 144

STRIGL, Ri'c'har,c~ vron]. Intro:elur.tion aux Ipri'l1CÏ\pes d'ondamentaux de l'éco.non1ie .politique. Trad. de P[ ] Osch"vald. Pari,s,éd. iPo.li­tiques, économiques et sodologiques, (1939), ,go; 26'3 ,p., fig . TA 163:3

T AlPERNOUX, IMaT'c. Le l"égime du J)lé. EXJpos,é destiné aux ,aVlprentis ,meuni,er.sde Suiss'e roma.\l1Jde. Lau'3'anne, Imp. Cent-ra,l,e, 1944, 8°; 63 ,p. PA 1774

IV. PHILOLOGIE - LITTERATURES

ALAIN, ~pseud. de Emile Chartie·r]. ProlPo's de littél'atur,e. Pm'is, P. HartJmann, 19'34, 8°; 3.24 !p. TA 1854

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BETz', iMaurice. Rill\:e vivaü1t. So'uvenirs, l,ettT'ef&, 81nireÜelJ.1os. ,('8ème éd.) P.aris, éd. Emile-Pau:!" (19'317), 8°; 281 ,p., 111. TA 160'0

BOUHGET, Paul. Le Dis·ciple. Edition ,Céfi'l1Hive. Pari,s, 'pilon, et Nourrit, (1943), :8°; IX + 26'5 {p. TA 1851

CLAUDEL, Paul. ,Posiüons et .}:n'olp'ositi0'l1S II, 13ème éd. [Paris], Gal-Ilimarc1, (1942) 8°; 2:64 Ip . TA 18'56

DAUZAT, ALbert. L'Euro!pe l:i.nlgui s tique' . . Le,s éLéme'l1ts ,cotl1,stituti.fs d'une nation. - Les gToulpes do la'l1lgues; évolutions et ,luttes. -La ·situation 'linguistique dE'S diDfér·ents états; le p.roJJllème des 'minŒ'ités. Ave,e 116 Ciarte,s ,lÎl1Ig,ulÎsNques... Pa:ri,s, Payot, 11940, 8°; 268 ~p . (Bibliothèque s'ci8ll1tiifique.) TA HJ01

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DULTI-RUTISHAUSER, Maria. Der HüteT des Vaterla,ndE:'s. 1:/n Brudter-Klaus-Roman. Einsiedeln, Benziger, 19f.Z6, 8*; 312'0 p. TA 17;!8

GOETHE, [Wolf.gang]. Hermann und Dor·ouhea. In neue.n Ge.gang'c·n. Aarau, Ver1. H. R iSaue,r.llandtel', 1.944,,8°; 61 ,p. (BcNtJi.o,nes iHelwetitoa:e. Abt. Deuts'che T,exte 7.) PA lG8S

GOTTHELF, JéréJmias, [,pseudo de AIJJert Bitztus]. Kàthi die r~l'O:-:l:3-muttel'. Erlenbac.h-Zürj,ch, [etc.], E. RentSlc.h, s.d., 80 ; 362 rp. TA 1629

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MA URIAC, François. Journall. Paris, éd. B. Gr:asset, (1934), 80 ; 2.26 p. TA 184-5

- Le nŒud de vi,père-s. [P,aris], ·Cal:mann-Lévy, (19Gt2) , 8°; 255 p. TA 1890

MEYER, Conrad Ferdinal1Jd. Der Heilige. Novelle. 10. Aufl. Leipzig, H. Haess8il, 1890, 80 ; 235 (p . TA 18-97

MOLI'EHE, (Jean-Ba!pti,s,te P·oquel}:in) [dit]. OeuvrEI3 ,comjplètes -de lM'. Nouv. M:. très ·s'Oigneus·eùllernt rle,vue SUl' les textes originaux ave'c un travail de critique et d 'érudition ... 'p.ar Louis :Mo,land. T. 1-VII. P,aris, Garnier, 11863-.11864, 80 ; 7 voL, ill. , (Che.fs-cl'œuvre de ,]Ja. lit­tér,ature français'e.) TA 186'5

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251 ,p. (Les Cahiers .clu ,Rhône., No 4.) , . TA' 1440

HOUSiSIEAU, J(em:ll)-J{flicque's). Oeuvres cO'mplète,s de JTR', mi,ses dans UJl1 l1!ouvelorcLre, aVle,c des notes histOri,ques et ,é..es ,écl.aiT,cissements 'Pal' V (ilCtorr) D(-onatÏ'en~ IMus,s·e,t-iPathay. T. I-XILI. Gernève, ,Clhez J. BaIibezat, 1830, ,~o; 41 t. :reliés en 20 vol. N 210

SAINTE-BEUVE, IC[har]lels]-A[Ulgustiln] . .causeries du lundi éd. div er-s,es. T. I-XV. rar,i's, Gam,eil'., 186,2-118157, '8 0 ; 15 voit. TA ~8

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SCHILLER, FTiedri'c.h. !Wail,le'l1JSte~n. Ein dT.amatLs'Clhes Gedilcht. I. .W,allensteins .Lruger. Die PÏtcco:~omini. Am'au, VeTl. H.R Sauer­lander, [1944], g,o; 144 Ip. (IEdiüo:rJJes Helv,eücae... Mt. Deultsc!he Texte 2.) · PA 1690

SiPIT,TEIL,E,R, Carl. OlytInpis{~lh8ll' Frühl!i,ng. T. 1-11, Jena, E. Dieldleri,ch, 1t914, 8°;2 vol. TA 1678

La Vi ·e romant~q.ue au P,ays rümand 'Par Dani,el Baud-Bovy, PaUlI Bes,s,ire, PhiiLi!pipe Brideil·, Paul Blu dll' Y , Chanly Cle,I'<c, iHélène de Diesbaoh, Pie:rre GreUet, [e.1Jc.] Neuchât'e.], La Haconnière, 1930, 4°; 2911 rp., Ul. TB 142

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DAGUET, Alexandre. Histo.i.re die I].a Confédération suLsse. 7ème*éd. T. 1-11, Genève, Bâla, Lyoln, H. G~org, ~ari.s, G. Fis,Clhlb'fliClher, 1879-1188.0, 8°; 2 t. re,}'iés en 1 voL TA 2446

DIEIRAUER, Joh-alnnes. Ges'C:lüClhne delJ:' s,chweizerLschen E~dlg;eno.gse'I1-

Bchaft. Bd. 1-5. Gotha, A. PeTthe.s, 1887-1917, 80 ; 5 VOll. SL 8.f1 Histoire de La Conféé..lér:ation sui.s-s,e. Trad. de l'aM. pal' Auguste R.aymo,nd. T. 1-5. Lausa'l1!lle, Payot, 1911-11919, 8°; 5 t. en 6 vol.

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Et u ,è.! e s suisses d'histoire générale. - Sloh'w-eizer Be,itragoe zu!' AIIl­gemeinen GeSlcùüchte. - S tucU svizzc.ri di sto.ria gen ra.le. Hr,sg. v'Ün ,W'erner Naf. T. II. Aar.au, H. R. Sa.uel"llànder, 1-944, 8°; 2:3'0 p .

N 205,2

Fon .t El s rerum Bernen,si'um. Bertn\s Gesohi,chtsquel1en. Bd. I-IX umf1asse.nd die Zeit bi,s 12118-1378, Bern, Dallp u. Stae'mpfli, 1877-11)08, 8°; 9 vol. + \1 tablJe. N 198

GENOUD, J[oseph]. L,els saints de l.a Suisse f.ranç,aise. T. I-II. Paris, Fribourg, -etc., Imp. de l'œuvre Saint-Paul 18-88 8°' ,2 t. reHés 'en 1 VOll. . ' " TA 24Q4

HERDI, Ernst. Ge,s'ohilohte des 'Dhurg'aus. Frauend'e,ld, Verl. HUbe'!', (1943), 8°; 388 p., ill., cartes. TA 8'Se

LAVISSE, Ernest: Histoire de France d~Pluis le,.:; orj,gine,s jusqu'à la Révolution. T. I-IX. ,-Paris, Héùchette, (11911), 18°; 9 voL, ill.

SL 10/T-II

LA VISSE, El"nest et ALfred Ra,mihaud. Histoire g,énéralE' ,c'u IVe siède à nos jours. T. I-XI. Pa.ris, A. CoUn, lr8196-1S99, 8°; la vo.}

. SL 101 II

M é 1 an g e·s d'histoire et ,dJe litJtéI'laturB OIffe·rts à Monsieur Cha.r-l,e's Gi11iard, Pro,fes·seur HOù1Œ·.air,a de, l'Université de Lausa:nne, à .l'oooa,sion ·de son soixante-cil1Jquièm,e anni\ err,s.aire. L'ausanne, F. Houge, 1944, ,go; XXXII + 7117 ,p., i Il., cartes IPl. TA 1634

MjOZART, f\iVi[olifrg,ang] A[lmatdieus]. Le1ttr,es. Trad. 111{)UVe,lil'e e,t 'Co.l11-ip,liètJe Ipar He:l1Iri -de CUlr,zo.n. T. I-II Pan.'i,s, pa,on eJt Nouf,rH, (1912J8), 8.°; 2 'VIOl. TA 1/9017

'MUELINEN, W,oMgang Friedri'C'h von. Das ,fr·a'l1.'Zosi,Slohe Schweize·r­GaI'deregünent am 10. August ,179,2. ,Luz,ern, Rfuber, 18'912, 8°; VII+ ,214 ,p., IportI'. ,c'JélpJi.ant. TA 240-6

MUEILER, Jean de, RoiJJ.etrt Gl01l'tz-Bl,ozihei:m et J[ohann] J[akob] Hottingel'. Histoü',e de l.a Co,nfédération lSuiss,e, tra,cl. d'e l'a,lI. ct ·continuée jusqu'à nos jOUTS :pal' Charles Monnard et Loui,s VuHile ­min. T. I-XVIII. Paris, Ba1ilimore, Genève, CherJ:mliez 18'37-1851 8°; 18 vol. ' TA 2410

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Les orig inelS die la COl1lfèCi.1ér.ation Suiss,e. Réd~gé SUl' J!'ordr,e ,du CO.nseil f.édlé.r-al .à. l'o,ccasiÜ'l'1 d lu sixièn a Clente'IlIaire de lia pre­mière a11iéùnce lpenpétuelle diu l ,el' Q:oùt 1291. (Tr'atd. de J'a;ld. par JulEls-Césal' Durco1m·l11un.) Be,rll1'e, !:Il1Ip. ,lVIkhel & Bü,chlè.r, 1:891, 8°; V.III + 3,813 + 2/Z7 IP,- doé'PHants. TA 24~0

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VOKINGER, Konstantin. Di,e Schwe,iz untel' Frenl!cùherr.slc.J1.a.ft. Ein Q,uerschnitt in Aktenstücken dur·ch ,die Jlahre 1798-99. (ZüriClh), Sohvveizer S.pieg'el Verlag, (11944), 8°; 79 ,p. TA· 1594

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Die Bu r ,g' a n und Schloss'e'l' der Sichweiz, Hrslg'. untel' Mitwirkung ·der sd1weiz. vereiniguntg Z'UJ' Erhaltung ·der BurrgeJl1 un:d Ruine'l1 (Burgenvere1n). Redaktion Eugen Probst. Bd. Il et suiv. Ba.SEIl, E. Birkhauser, (1929 et s,udv.), 4°. N 174

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jusqu'à nos jours. Paris, Hachette, 1885, 4°; V + 819 p., ill., mus.

~, , . . SL 7/VI OLR~.ENT, F,elI~ et Plerr'e Llarousse. DilCtionnaiTe lyrique ou histo-

nque des o,peras contooaJut ,l'ana:lyse et l'a ifio.rl1'E'l1!clatuTe ,é.'e tous ,les ,o'péras et olpéras-comiq;ue:s relprésentés ,en Fnunce et à l'étran­gel'. depuis ~'?rigine ,c1e ce g'enre d'ouvrages jusqu'à nos jours. ~arIs, AdImmlstl'. du Grand Di'ctionna.ire univer·sel, s.d., 80; XV +, 765 .p. . SL l1/III

DECHE~ETTE, J~S'eiph. IM~nu-el d'al'CÙ1,éoliogie ·p,réhis-torique, celtiqu.e et .gallo-romaIne. PartIeiS I-II. P~,ris, A. Piccard 190'8-19:14 8°' :2 pal~tie.s rel,iées en 4 vol. ' SL '7'/'VI

(GAN~, P,aul). Die Standess'ohe·ihEtn der Kantoll1le der S,ohwe-ize'ris'cohe.n Eldgeno,ss·e'l1s'chaft i·m Rathaus zu Schwyz. Zürkh Verrl Ars Helveüoa, [1942'], 8.°; 6 flf. Illich. + 24 IpJ. 'PA ~3üO

LANDORiMY, .p'aul. Brahms. Paris F Al 19""'0 8° , " . ,can, ,~ _, ; 212 !p. (Ve'S m1aÎtres de la ,musique.) TA 1.912

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La Mai oS 00 n bourgeoise en .8llli6,se. PuhI. ,par la So,cièté sui,s<s'e des ingénieurs et ,al"chit8lctes. - Das BÜI~erhaus in der S,chw'e.iz ... -La tCll1S1a bOI1gthese neUa Svizze,I' a... T. I-XXVIII. Lieux dive-rs li91D .. 1.936, 4°; '28 v'ÛL, iIll. N 197

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WIILrDE'R, Victor. Beerth-oven, sa vie et son œuvre, od'aiprès l'es d,o,cu­ments a~th&ntiques et Iles tr8Jvaux l,es (plus récents. Paris, G. ChanpentIE'r, 18-813, 8°; 504 'P'., Ip'Ûrtr. TA ,1906

WYZE1W'A, TeodDl' d.e. Bee·tJhorven et Wlagner. Essais d 'histoll'e et Q:e 'cri~ique musÎIC'll1l:e. Nouv. éd. antièrement refoncllue, ave.c des por­tr,arts e't d'autres i,l1ustrations inédites. Paris Perrin 19ft>1 8°' XV +, 3'79 .p, ' , T~' 1909

ZUEROHER, Ri.char-d. Ita,lienis'che Wanc1nvaler,ei. Mei-sterwe.rl<.e des Freskos \'Û'l11Mittel,alte.1' bis Tiepolo. Ein,führung l1nd Bi1der.Hiu­~erungen VDn R'Z'. Zürkh, At1arrüs Verlag, (1944), 4°) 230 p., LB. TB 18'0

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2. iVfes occupations à l'école. - Travaille-t-on à l'école? -A quoi travaille-t-on? - Quels sont ~es outils -de l'écolier? -Se repose-t-on durant la clas-se? Quand galide-t-on le silenee et pourquoi?

_ Comme un bon ouvrier, l'écolier tra'vaille à l'ècole. Il lit, il écrit, il -compte, ill chante, il prie. Il joue aussi, mais seulement en récréation. Il a des outils: l'ardoise, la touche, Qe livre. SOI1. 'tliavaiŒ se fait en silence.

Ce texte, en 1re année, n'est évidemment qu'un guide pour , le maître. S'il ·avait deux d~visions, la causerie donnée à toute

la classe pourrait se résumer par écrit à l'usag·e de la 2e année et fournir matière aux ,mulHples -exerci'ces indiqués ,plus haut.

3. Situation de l'école. - Pourquoi l'école s'élève-t-elle au centre du vil'lage ? - ConVÎlent-il qu'elle so.it proche de l'église? _ Pour quoi lBS classes sont-elles' séparées ? - Pourquoi il' école· possède-t-elle de larges fenêtres? - A quoi sert lia cour qui pré-cède l'écoJ·e ?

_ L'école s'élève au centre du quartier ou du village. Elle est proche de l'église. Les diIfférentes -ct·asse.s y O'ccupent de gran·­des salles séparées. Les fenêtres, nombreuses et larges, fournis­sent en abondance air et lUllIlière. Une cour Œ,a précède qui sert aux. jeux des écoiliers ..

4. La rue de l'école. - P'Ou~quoi fécole est-elle le plus sou­vent à rue ? - Ne vaudrait-il pas mieux qu'eNe fût à l'écart? -Pourquoi les rues avoisinantes sont-elles silencieuses pendant les vacances? - Durant les classes, la rue ne s'emplit-eUe pas de tris et d'animation à ,certaines heures? Lesquelles? - Quand les rangs des écoliers défilent-ils? - Pourquoi l·a récréation se fait­eUe dans la 'cour et non sur J.a T'ue ? - QueNe doit être la conduite de l'écolier qui sort de l'école? - Comment montre-t-on sa politesse en rue ?

_ Notre école est à rue, tmais un corridor très ,large étouffe· les bruits -du dehors. Aussi le bâtiment \paraît silencieux. Aux heu­res de récréation seulem·ent, on entend nos cris joyeux. Au TI10-

ment de la sort~e et de la rentrée, 'la route est pleine de mouve­ment: pourtant, sur le chemin, nous ne sommes ni grossiers, ni tuTlbulents. Aux jours de vacanoes, la rue eUe-même devient si-·lencÏeuse.

5. l\1on chemin vers l'école. - lUne intéressante leçon de géo­graphie J-Oca:}e trouverait place id. Tel élève vient de tel hameau ou de teIlle rue, on pourrait les situer sommairement par rap­port à l'école. Chaque enfant trouverait un intérêt peTsonnel à de te~s relevés et la causerie en serait plus animée et plus vivante-d'autant.

6. Sur le chemin de l'école. - A quelle heure partez-vous

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,pour l'école? - Etes-vous seul ou ave,z-vous des ,compagnons? - S'amuse-t-on en route? - A quels jeux? - Que faut-if éviter sur le 'Chmnin ? - TraÎne-t-on parfois en route? - Qui rencon­tre-t-on? - Qui salue-t-on? - Passe-t-on devant l'église? _ Y entre-t-on ? - Combien de temps mettez-vous !pour arriver à l'école ? .

, - Je ne pars pas trop tôt pour l'école et je ,ne traîne pas ~n chemin. Souvent, tous ~es enfants du haIueau partent en groupe. Nous courons !parfois en jouant, mais nous ne nous arrêt~ns ja­mais. -Nous évitons avec soin les autos et les camions. Et par PQ _ litesse nous 'saluons les vierHJlards et les étrang,ers.

7. En allant à l'école. - 'Le Inaître variera sa Icauserie en in­ventant une histoire qu'i:l racontera d'abord et que les eilifants re­produiront, Ce rédt peDInettrait de dégagel~ , grâ'ce à une adroite catéchisation, certains détails .suggestifs et !pratiques: politesse, bonté, prudence, travail...

- Le Inaître avait conté, en 'Classe, l'histoire de Jésus . qui guérissait les aveugl~s. Et la bonté du Sauveur avait ému Ile petit Loui,s: Justement, sur sonohemin à lui, il rencontra un aveugle mendIant. Comment le soulager? Louis n'avait ni argent, ni fd­andises ... NIais sO'udain il trouva le nloyen de Inontrer son hon cœur. il courut vers l'aveug1e et s'agenouillant à ses pieds il tui renoua le lacet de ses souliers. « Ainsi, pensait-il, je l'em.pêcherai de tomber .». L'aveugle le relnercia. Et c'est ainsi que sans ar­gent, le peit Louis fit, au pauvre mendiant, la charité.

- Les aveugles ,sont-ils malheureux? - Jésus Iles 'aidait-il ? - Comnlent ~e petit Jean Ipouvait-il imiter Jésus? - Que fit-il pour l'aveug'le ? - Est-ce bien?

8. La COUl' de l'école. - Est-el'le vaste? - Y a-t-il des ar­bres? - Poul'quoi? - Y a-t-il un préau 'Couvert? - Pour­quoi ? - Quand les écoliers y défilent-ils en rang ? --:- Quand y font-ils des exerdces gymnastiques? - Lesquels? - Quand y jouent-ils? - Avec qui? - A queil.s Jeux? - Sous quelle sur­veillance ? - Y a-t-il un règlement pour la cour? - Que devient la cour durant les vacances ?

- Une vaste ,cour précède l'école. C'est 'notre chan1.p de jeu à l'heure des récréations. Tout un côté en est occupé par un préau couvert. Là, nous nous réfugions quand le temps est nlauvais. Durant les vacances, la 'Cour est déserte et tes moineaux s'y ébat­tent à l'aise.

9. Les jeux. à l'école. :......- A 'quelle heure entre-t-on en classe? Pourquoi ,commence-t-on la d ,asse par 'la prière? - A quelle heure quitte-t-on la classe? - Reste-t-on tout le telnps à son bu­reau sans sortir ? - Quand sort-on ? - Pour combien de temps '1 - Où fait-on la récréation? .- Qui en donne le signal? - Tous

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les élèves jouent-,ils au même jeu? - Quels sont les principaux jeux auxquels les élèves s'appliquent durant la récréation? - Y a-t-il des élèves qui ne jouent pas? - A qui ressemblent-ils? .­Quand on rentre, sont-ils bien dispos ,pour une nouvelle !leçon ?

- Avant la classe et durant tes courtes récréations, nous jouons dans lIa ,cour. Les uns s'amusent à la balle ou aux billes, d'autres font une 'partie de barres ou de cache-cache. En hiver, la glissoire occupe tout le monde. Les jeux nous délassent et nous rendent dispos au travail. L'enfant qui ne joue pas est souvent un mauvais élève.

10. La cloche de l'école. - A quoi sert la cloche de l'école? - Quel son a-t-elle? - Connaissez-vous d'autres cloches et à quoi servent-eUes? - Quand sonne la clo'che de lJ.'école ? - Pour­quoi lui obéit-on? - Com'ment? - L'éco'lier paresseux l'aime­t-il? - Pourquoi? - Qui :J'aim·e? - Quand la cloche a-t-elle vacances?

La cloche annonce l'entrée en classe. Son timbre argentin suspend immédiatement tous les jeux. Durant les vacances; elle reste inactive.

11. La classe. - Votre ,olasse est une grande salle. Qu'est-ce qui distingue 'les murs? - Et les fenêtres? - Mais cette salle a des llleubles qu'on ne rencontre nulle part ailleurs. Lesquel.s ? - Les 'murs n'ont-ils pas aussi leur décoration bien spéciàie ? -

- Dans la salle aux grands murs blancs, se décoUipent de larges fenêtres. Des meubles, ignorés partout ailleurs, la remp'lis­sent: des pupitres d'élèves, le bureau du maître, l'estrade, et surtout un grand tableau noir. Un beau crucifix occupe la place d'honneur. Quelques tableaux reli'gieux, des cartes, de belles gra­vures, quelques fleurs, achèvent la décoration.

12. En classe. - Où êtes-vous maintenant? - Pourquoi y venez-vous? - Y êtes-vous seul? - Comment appelez-vous les. enfants qui étudient avec vous? - Qui vous enseügne ? - Y a­t-i~ plusieurs d ,asses dans votre école? - Quelle est la vôtre?

- Je suis en classe. J'y viens pour apprendre à lire et à écrire: ainsi je ne resterai pas ignorant. Vingt autres enfants étu-· dient avec moi: ce sont nles condiSlc1ples et nous formons une classe. L'éco'le cOmlpte piusieurs classes et chacune est dirigée par un maître.

13. Le tableau noir. - A quoi sert le tableau noir? - Avec quoi écrit-on au tableau noÎT? - Qui Y écrit? - Qu'y écrit le maître? - Qu'y -écrivent tes élèves? - Quand est-on fier de, passer au tableau noir? - Quand ne l'aime-t-on pas?

_. Le tableau noir est fixé au mur; on y écrit avec de la ' craie blanohe. Le nlaître y trace les modèles d'écriture et y ex­plique les prob'lèmes ou les leçons. L'élèv,e y fait des dictées, les.

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-dessins, l'écriture, le calcul. Quand on sait sa leçon, on est fier de passer au tableau. Quand on ne l'a pas étudiée, on y pleure quelquefois.

14. Les fleul's en classe. - Y a-t-il des fleurs en classe? -Quelles fleurs? - Coupées ou vivantes? ---,- Où sont-elles pla­cées ? Pourquoi les y Illet-on ?

- Des fleurs égaient notre classe. Un beau bouquet de roses orne le bureau du Inaître. Des géraniums d'un rouge vif s'épa­nouissent aux fenêtres et une touffe de résédas parfulne toute la place. Les fleurs donnent à la classe un aspect riant et nous la font aimer.

15. Les congés. - La dasse est-elle ouverte tous les jours? - Pourquoi y a-t-il des congés? - Quels jours y a-t-ii congé pendant aa semaine? - Y a-t-il des congés prolongés? - A quoi occupez-vous les jours de congé ?_

- Le dÎllnanche et le jeudi après--midi les classes chôment. Elèves et maîtres reposent. A Noël et à Pâques, le congé se pro­longe huit à .quinze jours; en juillet, les vacances durent cinq ou six semaines. Durant les vacances, le jeu occupe presque toutes nos journées. Même alors, nous ne restons pas sans étudier un peu.

16. Le nlaîtl'e. - Vos parents peuvent-ils s'oocuper de votre instruction ? - Pourquoi? - Qui est-ce 'qui les remplace? -Qu'est-ce que le Inaître enseigne? - Quand reprend-il? - Quand punit-il? - Quand Técompe~se-t-i1 ? - Enseigne-t-il autre cho­-se que la lecture et l'écriture? - Pourquoi doit-on lui obéir? -Et le respecter ?

- A cause de leurs occupations, les parents ne peuvent ins­truire leurs enfants. Le maître <les remplace. Il enseigne, répri­mande, punit et récompense les enfants qu'on lui confie. Il les forme à la politesse, aux bonnes manières et aux pratiques reli­gieuses. L'élève -doit à son maître obéissance et respect.

17, L'élève. - Pourquoi l'élève vient-il en classe? - Qu'y fait-il? - Pourquoi travaille-t-il ? - Comment travaiUe-t-il ? -Le meilleur élève, est-'ce celui qui est premier? - Qui alors? -A l'école, il fait donc autre chose que s'instruire? -:- De quels défauts l'.élève doit-il se èorriger? - Quelles vertus doit-H ac­quérir?

- A l'école, l'enfant travaille de son mieux pour s'instruire et se former. Le meiUeur élève n'est pas toujours le premier; c'est le ,plus appliqué, le plus attentif, 'le plus obéissant, le plus vertueux. Car en classe l'élève doit aussi acquérir les vertus et -détruire ses défauts.

19. Gymnastique. - Où se donne la leçon de gymnastique? - Pourquoi ? - Comllnent est-on rangé 'pour cette leçon ? - Y

marche-t-on? -- Qu'est-ce que marcher au pas? - Y fait-on d'autres mouvelnents ? - Lesquels? - Les fait-on tous ensem­ble ? - En Ines ure ? - Pourquoi fait-on la gylnnastique ?

- La leçon de gymnastique se donne à la cour ou au préau. En Inesure, au cOfllmandement, tous marchent au pas, courent, -étendent les bras, s'arrêtent. Ces exercices développent les meln­bres et apprennent l'obéissance.

19. Concours de gymnastique. - Connaissez-vous une société de gYlnnastique? - L'avez-vous déjà vue manœuvrer? - A quelle oocasion ? - Comment les gynlnastes étaient-ils habillés? - Qui les ·com'mandait ? - Vous rappelez-vous leurs exercices ? - Travaillaient-ils avec des engins? - Les admiriez-vous? -Les applaudissait-on ?

- J'ai assisté à une .s-éance de gymnastique. Les gymnastes, en unifOlme léger, firent enselnhle des exel'icices v,ariés. Un jeune ,chef les cOlnmanda.it et une fanfare accompagnait 'les mou­vements. Ils travaillaient aussi aux engins.

SERIE ... Fiche No ...

-Semer - Planter - Ensemencer

Ne confonds pas }.es verbes semer, planter, ensemencer. Rappelle-toi que l'on sèIne du 'blé pal' exemple; que l'on ensemence un 'cha,mp; que l'on plante un ,arbre, des pommes de terre. En génél'al semer c'est l'épandre des grains; planter c'est

mettre dans la terre. Réponds donc à ces questions,' Est-ce qqe l'on plante du

froment? Est-ce qlle l'on sème des haricots? Est-ce que l'on sème des pommes de terre ?

Remplace les points pal' l'un des trois verbes: semer, plan­ter, ensenlencer.

Nous .avons ... notre cha'mp. Les arbres que nous avons ... ont péri. J'ai ... du .froment dans 'ce champ et tu y ,as ... des choux. Pourquoi n'as-tu ip,as ... ,ces boutures? J'ai préféré. .. . les graines; elles germeront et me donneront 'de nombreuses pe­tites fleurs que je ... 'ensuite dans ces vases. Ne marche pas dans ces plates-lbandes; ne vois-tu pas qu'on les a .,. hier. L'avo~ne que j'ai . " n'est pas de première qualité. Les oignon~ de !uhpe que le jardinier a ... proviennent de HoHande. Les pOIS precoces que ma mère ,a ... !Ont déjà fleuri.

Conjugue à toutes les personnes du présent : Je sème du blé, j'enselnence mon champ; je plante des pommes de terre que j'ar­racherai en automne.

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~ 22 ~

SERIE ... Fiche No ...

Venir - Devenir - Aller

Venir indique géné:r:alement l"action de se tranporter vers celui qui parle.

Aller indique aussi l'action de se transporter, mais en sens contraire.

Ex-emple : Viens vers moi; j'irai vers toi. Devenir indique l'état; on peut le remplacer par Ile verbe être. Exemp[e : n devient -malade; iIl est malade. Remplace donc les points de l;exercice suivant pal' un des

3 verbes venir, devenir, 'a l'l,el' que tu mettra~ :au présent, au futur­ou au passé composé suivant le cas.

Il ... vers llIloi et je ... vers lui. Si je ... ,malade j" ... me f.aire -soigner par le docteur. Tu ... ohez ton ;ami Louis qui .. ~ menuisier. Oh cOffillIle tu ... grand! ... -tuaussi raisonnable? Tu es ... me rendre visite mais je n' ... pas ,chez toi, oar je suis ... maJ,ade. Je suis ... au milieu de vous' et vous ne m'avez pas. connu. Vous ... insupportables ... chez vos parents. Il est ... mon beau-frèr,e, puisqu'il a épousé ma sœur. H est ... sourd 'après l'accident qui lui est arrivé. Mon ·ami est ... un peintre habHe.

SERIE ... Fiche No .. .

Il peut - tu peux - un peu - peu

Verbe pouvoir: je peux, tu peux, il peut. Adverbes: peu et un peu désignent une petite quantité. Regarde bien la manière dont ces mots sont écrits~ puiS'

remplace les points de l'exercice suivant par une des formes écri­tes ci-dessus.

Fais ce ,que tu ... ; ... importe ce que l'on dira. Est-ce que tu ... f'aire ,le travail que je t'ai donné? - Non je ne ~e ... pasr - Alors tu as . . . de chance de réussir ton eXlamen. Avec un .. ~ de ,bonne volonté 'on ... faire bien des choses. Je suis si fatigué que je n'en ... plus .... -on vous offrir du sucre? - Donnez-m'en seulem'ent un ... . .. de personnes savent réellement ce qu'elles veulent. Il se ... que je 1.1evienne demain au lieu d'aujourd'hui; 'cela ,a d'Iail~,eurs ... d'importance. Est-ce. que tu ... me donner un ... de viande? - Je ne ... plus en acheter, ,la boucherie est fer­mée pour l!n ... de temps encore. . . . à . . . la neige tomba et elle recouvrit toute lia campagne. ! • .

Compose 5 phrases semblables.

SERIE ... Fiche No ... Emploi du mo't pro'pre

Remplace le mo.t faire par un autre plus précis que tu trou­veras dans la liste ci-après.

Le cheval s'est arrêté, aussitôt après le t'ouet s'est fait en-tendre.

Lorsque le soleil s'est levé, les oiseaüx s'e sont fait entendre. J'ai fait un serm,ent en justice. . L'al1ianoe de Zurich avec l'Autri·che a fait naître la discorde

entre Iles Confédérés. Vous avez fait connaître 'cette nouvelle par la voie des jour­

naux. Pierre Dumont a fait parvenir à ses enfants un nom sans

tache. Ces nouvelles ont fait peT'dre la confiance du public. Va faire boire les vaches:. ' Le chef a levé son sabre; aussitôt le tambour et le canon se

sont fait entendre. Ce ,calomniateur a fa~t du tort à la réputation de son voisin. Ce paresseux a fait semblant d'être malade afin de pouvoir

manquer l'école. Lorsque l'ennemi est venu, !la fusillade s'est fait entendre

dans la nuit. Il a montré tout son talent. A/ots à choisir: déployer, l'allumer, prêter, publier, trans­

mettre, ébranler la confiance, abreuver, battre et tonner, ga­zouiller, claquer, nuire, simuler la maladie.

SERIE ... Fiche No ... Courir et ses dérivés

Attention! Le verbe courir et ses dél'Îvés ont 2 r au futur et au conditionnel, mais non pas à l'imparfait.

Ces ',deux telnps sont formés de l'infinitif auquel on enlève IR et ,l'on ajoute RAI. Courir: Courirai = . courrai. Les verbes ,de la même famille suivent la lllême règle.

Orthographie donc juste le verbe courir ou ses dérivés. Em­ploie le futur, le conditionnel ou l'imparfait.

Hier je courir dans la ,c,ampa.gne quand j'aperçus un renard qui emportait une poule. Demain tu viendr.as me faire une visi~c et j'accourÎl' à ta 'l'encontre. Si tu courir moins, tu ne tomberaIs pas à ,chaque instant. Si mon frère n'était ip'as 'malade hl concourir dans cette 'compétition.

Conjugue à toutes les ,personnes les trois phrases suivantes: Quand j'étais jeune .le courir apr~s ,les insectes, les ,papillons,

les oiseaux. Si j'étais plus jeune je courir après les insectes, .les papillons, les oiseaux. pemain .le concourir pour obtenir le pre­Inier prix.

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SERIE... Fiche No ... Emploi du mot propre

Remplace le vez'be mettre pal' un autre plus préds que tu choisiras dans la liste ci-après. Dis-moi, à quels temps sont tous ces verbes. Dans la même phrase le passé simple correspond à quel autre ten1ps ? . . Quand le cortège eut passé, je mis 1e drapeau autour de la

hampe. . Quand tu eus achevé ta sieste, tu' mis ces pieux dans -le ter­

raIn. Quand le peintre eut mis les -couleurs sur Ile tableau, il l'ex­

posa. Quand les Bernois eurent lancé leurs chars, le désordre se

mit dans les rangs ennemis. Tout le monde respira quand ce voleur fut mis en prison. 1Il nous miÏt sur la liste quand nous eûmes adhéré à la so-

ciété. Quand il eut dîné, il mit sa ·serviette dans son lien. Il vint jouer avec nous quand il eut mis ses effets en place. Quand tu eus mis ton chapeau des dimanches, tu t'en allas . Il entra quand il eut mis son par:des·sus au vestiaire. Quand le notaire eut stiputé l'acte, nous y mîmes notre si­

gnature. Quand ·mon père eut mis 'l'uniforme, il partit au service. Quand i1 eut mis le tonneau à la cave, il Temonta.

. Cet officier monta à 'cheval ·quand il eut mis ses bottes. Mots à choisir: endosser, se jeter, appréhender placer ins-., , ,

cnre, ranger, deposer, apposer, coiffer, chausser, appliquer, des-cendre, enrouler, enfoncer.

SERIE... Fiche No ... Le travail - Je travaille, etc.

Compare les noms: Le travail, le sommeil, le vol, le labour et les . verbes: Je travaille; je sommeille, je' vole, je laboure. Puis lais l'exercice suivant: .

Mon père trav . . . depuis son réveil .' .. jusqu'à ce que tout le monde somm . . . dans la maison. Réserve bon accuei ... aux ma'lheureux qui font appe . . . à ta charité et l'écueil . . . les che'z toi si tu le !peux. Ne me dérange pas pefilda~t mon sO'm ... ; si tuas besoin de moi attends patiemment que je me rév ... Re-garde le vol ... des étourneaux; -ces oiseaux fil ... en direction du sud; n'est-ce -pas le gel ... de ces derniers jours ,qui leur a fait quitter notre pays. Mon frère labour ... les champs; hl m'!appel ... Le labour ... est un trav ... pénible; on ne doit pas l'effectuer quand j1 gel ... à ,pi'erre fendre. Maman assiste au rév ... de ibébé. Je m'év ... quand six heures sonnent 'au rév ... -matin. Louis me ·conseil ... d'écouter les 'cons ... de mon maître.

Compose 5 phrases semblables.

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SERIE ... Fiche No ... Emploi du mot propre

Remplace le mot chose pal' un terme plus précis que tu trouveras à la fin de cet exercice. .

. L'automobile est une ·chosequi peTmet de faire des voyages rapIdes.

Le fusil est une chose ,qui 'sert au chasseur aussi bien qu'au soldat.

ser. Le rabot est une chose dont le Inenuisier ne saurait se p~s-

Une casserole est une chose indispensable à la 'ménaO'ère. La charrue est une chose indispensab'le au laiboureur.t"J La ,guerre, la famine et la peste sont des choses terribles. J'ai 'la douleur de vous apprendfie une chose bien ;triste. . La construction du tunnell du Gothard fut une chose remar-

'quable pour l'époque. Dans aucun théâtre je n'ai vu une ,chose aussi touchante. Ne vous elnparez jamais des choses d'autrui. Le lion de Lucerne est une chose ,qui mérite d'être vue. La basilique de St-Pierre est une 'chose remarquable. Vous avez entrepris une chose difficile à traiter. Je soumettrai la chose là mes amis et nous verrons ce qu'il

faudra faire. Racontez c.es choses CŒnlne elles se sont passées. Nlots à choisiI': IHoyen de locomotion arme les faits la • J , ,

questzon, outil, fléau, ustensile, instrun1ent aratoire affaire édi-fice, monument, spectacle, biens, nouvelle, œuvre. ' ,

SERIE ... Fiche No ... Qu'il a - Qui l'a

Réfléchis bien avant d'écrire et tu ne confondras pas ces deux lormes bien différentes.

Le m'aÎtre a puni un élève; ·est-1ce toi ... a mis en !pénitence? Ce livre n'·est pas à sa place; est-ce Louis ... a :si mail rangé? Voilà un .beau iCo.mplet; n'est-il!p'as vI'ai que le tailleur ... ' a: Icon-fectionné est habile? Voici un maçon :adroit; le mur ... a élevé est solide. Le temps ... a fait hier était mauvais. Regarde ce tableau; ,c'est mon frère ... a peint. Ce peintre a :ahso~ument vou-lu avoir le portrait d'un membre de notre famine' c'est mon frè­re ... la peint. Le maître 'ohefichait queLqu'un; finalement c'est ma sœur ... :a h·ouvée. Avez-vous retrouvé votre 'chat? Oui, ·c'est nlla mère ... a retrouvé. Le garde-ühampêtre nous a guettés; c'est ,ma petite ,cousrine ... a attrapée, car elle n'a pas pu 'Courir assez vite. Quel,qu'un a vu mon petit frère qui s'est échaplpé de la maison; est-,ce toi ... a vu au moment où i[1 :sorlait de la 'Cour? Je crois ... a été chez nlon oncle qui l'aura reçu avec p'l'aisir.

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BIBLIOGRAPHIE

LUCIEN LATHION

CHATEAUBRIAND ET GOET,HE EN VA,LAIS

Ir,e Partie. - CirconstaIllces qui ont a/llle,né 'lia nominla tion de Cha-· teaubria'lld comme charg é d 'arff'a:i,r es doe l!a Héipuiblique f:r a,nçais'e p,rès la Ré,puhUque cùu V,a:l-ais, ,le 29 octolbre 180.3. - Do'cum,ernts r ,ellat Hs à , cette 1l0mi,na:tion, tirés des Artchvi,s'e du M~rllÎ,stèTe des Af,f,aire,s Etran­gères à P,aris et ,cires Ar,ohive.s cantonaJes, à Sion: (nomibreusE's _pièces i'nédite,s). - La délnissiolll ,Cl'E! Chateau!briand, le 22 mm"s 1804, à aa suito de l'ex,écution du dUic d'Etll'ghien.

Les v,oYaJge-s d,e Chate'aUlbil"iand ,en Va,l'ai-s en 1805, 1822, 18\218 et 1833_

Ile Partie. - Le voytage d '8 Gœ1:Jhe en Val>ais en 1779.

* * * On 'poul'.rait ,cToire que tout a ,été dit sur 1'il1m,tre 'auteur d'u « Gé­

nie du Christialliisme ». Ce-p 0ll'd8Jl1tt, les !patie:nts cheYlcheUT's qui n 'ont cess'é de se IPffi1icheil" Bur Icette vie si édlatJante .ont tonjo-Ulrs d éco uv e(l"t, e't déClo,uNrel1!t -e;ncorE' des CLétail.s nouveaux 011 cUrÎ'eux.

~M. Lucien: L a;thi'Ûn a fa.it œuvre d 'Ihi-s-to.r·ien doubJ.é ,a."un [ettré , eùl étudiant avel0 Ip erSipi1cadté ,et nünutie ,même les realations, généra,l e­ment ,peu connues, que le nob,le Vico.mte a eues ave,c Ile Valais. Grfuc'e' à des d&couvertes de 'Pièces ;d'ail"iclJ.h: E'S, là Pari.s et là ,Sio,n, il a !pu don­ner tout som reüef à un ,élPisode de .la vie de Chat8'auJ:n"li,and, qu e ses nombr eux ibio,gra,phes n 'ont ,tr,ai1:ié que tll:ès ,soil11JIDairem,elll.t, sinon elll qUleilques iÜgmes: la 'norn1:i1naüo-n, en 1800, ,du g.èlüal étcri,vain el? qualité de .chaI1g-é 'ü"adifair,es au[p.rès du .go;Ulv,e>1~l1IemeTI't V'alaisal'l-. Cette partiE' du livre que nous vous ,pl~éseUitons, - et c'est dire SŒl impor­tance 'pOUl' Il',histoire v,a:llai'S'aJThne - ,colTIlPre'nJd une c-en,taine ide ,pages.

Quat1~e Clharpit'r,es sont consrucrés aux voy.ruges que Chateauibiriand fi.t 'œaIlB la ,suite en ValLais, soH qu'i/l l'aH Ipru11CO'UiNl. ,PO,U(l' son, plaisir, soit qu'il l'.ait trave,rsé rpour se Tend,De en l'talli:e i]J1ar ;1'e ~'imrp}o:n, alors qu'il était l('jhaI~gé d'imlPo,rtall1>tes -missions 'Cl1~p1omatique,s. Et enfin, l 'au­teur :nOlus -dolnne la relLation IPiI'oèc.i,se et ,d,éta1l'lée du voyage, un vTai V'oya,g'e d ' eXlplŒ':ati 0111 , tantôt à rpied, ta,ntôt à -ohevaa\, 'CFUe Gœthe entre­prit en novem·bre 1779 à trr~aV'e;rs notre oal1'to'l1, de St-M!auriüe à la Fu:rk.a, 3.ve,c 1e clétou.r dia col Icl'e Hailline 'e't de ,lia ,Fol"'c/1az, et ~a visite de Loèche-le,s-Bains, -rullo-r.s dalI}s toutle sa vogue.

L'auteur, ,qui -connaît ,bien Il,e V,alais des dil1gences, s 'est aAt8.Jché à suivre !p-as a !prus ,ces dieux iJlliustl',e-s visiteurs. 11 a faH revi'\[l"e une ' époque di'siparue, cene des voyages ;}-e'llIts et (pl'eins die ch a'I'm,e , c'he-rs à A1Jfre-d ,ci'e Vigny, ,ave'c l,es halte.s IPittol~esques dans les b'Ûlnne,s a,ube;rges , é.!'autrelfois ou }a simlplle 'et üo'!~diale hOSipitallité ,d'uil ,parücu1ier.

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L'ou\'l"age E'St rehaussé de a'a re'pro:cl>uctio'Il d'une ,l.ettre de Cha­te,autbrial1d, - e-lle s,a trouve alUX ,arlchives ,oa,ntonale.s_, - de ,6 im!uslt'l"ia­tions de Lory fils ,qui a fixé ,1e V1~ai visage ,die nos .10lcruloités au délbut c1Ju XIXe sièol'e, ,et d'es IP'ÛTtrailt IdJe Chateauhriand et de GœtJhe . .

-Cetouvrag,e a sa 'plla,oe ,marquée dams 'l,a bibliothèque des institu­teurs V'EIl1ai,sans.

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JEAN FOLLONIER

PEUPLE DES MONTAGNES

L'histo'Î're quotidi erune, sim'Ptl,e ,et b8lUe du Va1ais,

rEllcontée 'Par 'le Vlus jeune élc.rivain valaisan.

Jean Follonier e'st il1Jé à l1VITâlCdlE', un Jpetit viUruge du haut pays d 'Hé­l'éme'!1Jce, ·en 1.920. De,!mis son :81ruf,rul'llce, il~ a 'comme!1Jüé de 'P'aTüci,pe-r à l.a vie de 'oe ,peu.ple, il a COIllruu la vi-oleruce d.es ét és -et des hiVlers, 11 a pe1né et sauÎlfert sur Icette -telrre qui est ;La ,sienne, qui 'est ,c..'a-ns S'on sang. LE's ince<l"ti1tudes, Iles joile.s et !les misères Ipay1s'a,nne.s, c'est cel,a

·qu'il a voulu dire dans s'Ûn ,pII'IElllnier il'ivr-e: « Peuple ;elles Müntagnes ". Il nous :nwntre un v.aü,a'Î,s nu ,e.t ,aTide, s,e,c -pt rocaiJ1eux, ,aveICo, partout, des hOlmmes qui luttent. De.Triè're l'éiVoica1ioll1 de sa iIxro!pll"e vie paysan­c'est .la vi'e de tout un :peulpl,e (fui ialPlP'araî.t à une ,numière détpouiUée

,de toute vaine IHtérature.

Dans sa :préfaJce., ,l 'ex-cel},l,e:nlt écriv,ailn genrev-oi.s Pi8ll"re v,8.JUette. dit notamJl1l.ent ceci: « Ainsi, j'e Jle sais, F'Ûlloniter aU!ra fait un IPrémiel' pM vers ,le but qu'il !POU'l"sUJit avelc ténaôté et it n'en :res,teij~a pas la. TJ'ès jeune encoT-e, lil a l'e clevoir de ,pE'rsévérer ,pour ill,en,er à bien l'œuvre Ilnaîtil-,e·ss'e qu-e l'on -est en é . .'ro-it od 'atterudrre de lui.»

Les ülustrat'Î..a.l1s, dues wU! lP,eintTê .AJllbell~t Chavaz', -ce Genevois qui a fOll'lldé un solide foye1' dans la tell"Te s,a\'Î.ésanne, cOlTI[pllèternrt heu­reusE'm'ent 'ce texte, ,pal"lce que Chavaz a ,mis au servke d.e son pays d'élection toute l'imrnens,e résle'l've de SŒl. ta.lent.

({ PeUiple des Montagnes », quelq.ue-s ,pages v8.Jl.aiswnnes venues d'un cœur bieul valaisan.

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Page 20: L'Ecole primaire, 15 octobre 1944

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N 'l'a'ooasian de rev·enir 'Sour ILe J.ivr-e que natre ami 'aus amal1ls _ , . l" F 11 ' ublI'e an,x Editians des Treize EtaIlies, a Sl'eTre. Paul' . 111S--a oQInlell.' ,p , ·U . • • " , •

ba· ... na~·ls .à -en sallupr -avec JOIe la ,p,ra,cnalne lPailutIan, tant naus naus - ~ '~ . . . re'J·auI·ss·a/I'1·c d6.J·-à des beJles pages qUI nous sont ;pramlses. !lnaIS nau.s . - u,:) '< , _ . ,

Les instituteurs ant ,pu, ki ,méme, aplpll'~ecler, le ~style e't le tel-r:lP·e­r3Jment de ,l,eur cQlllègued;Hér-éme/nce. AUJO'ull~d 'hUAI, ùe ,~ayen :1 €,rn~

. . san talent leur e,st ,olflfert; nous SOllnlllleS sur qu I[S Œ'e fE'I anlt, C-Dm ager . , . f -t Hs rSOIlltf; '0ru'taillls d'.aiHEliuil',s :de ne !pas être déçus ,et Ils auroni al Urne ,bonne :ar:tiaJlo.

IL'es:prilt é..1e saUdaJ'ité du IpElil'so!pnell enseilg'l1Ianrt 'cùoiil se nllaJ1!iJf,e·ster -pa'!' de aotes. Que c'h3Jcun ,sauSrcrh e donc dès raujaurd'hui à l'au-vra,grEl qui Via sartir de press·e. Cl. B.

{( PAGES DE NOTRE VIE» ~':

oC,es,t un btm et rbElau liv:r,e i'lTIlp-ri:mé ,et i]liUlstré ave,c goût rpa~'

l' « Oeuvr-e St-Augustin» là ISt-fMaurke. -L'auteur, ,M. ALfred D.ell1av;' .qUI s~gne parofois ,cbu rpseudony'lllle ,de « Vitae », .a é..Ies. 11e1ttres, 'PUISC[i~.l'~ If'~,~ l~édlructeU1' du « V,a]ai's », , Ca'I'l~eSpOTlJd!a'Ilt Ide 'chlov,e.rs J ourllaux et qu Il ,fa~ t iPartie, dès son début, de rA,s-sodation ;d-.e ,L~ IPr-e-ss~. Ce ~O,~lt, ,llà" dans tous le-s cas, des titTes .(,Ie nablreoSse qUI lals.se'l1'~ bIen augm ~Œ de l'œuv-re. D'aiilille,uT-s est-LI bEIS'Olll de Ipr,és,e'nrtElil' aux InstItuteurs "\Iala.rsans

l . " -de'puis de Illangue1s al1Jnées -C'01lra,bo11e lsi IfitdMe'ment à r « Kcale Cel UI ,qUI, . ' lb . t l ' " [ait PlI.·~maire», Les « billets» que 1'.auteuT a,flfre -~u 'Pu 11l,~ O'il c'e'l'a ' , '1e's dé,uce,s des ,lec.teurs ,cLu « Nauvelliste vallar.san» qUI en ant eu la

(pr-:iJmeul', . t ,Ces ;petits tJ8ibfJ. elaux Soanrt [pralfo'l1Id,èmel11t vraIs, (poaI"Cle quy,s saI:'

hu'mains, et oe .qu Us nous montr'en.t, on sent bien qu~ « Vltae )~ l.a vé cu. L'autem.' O'bs'8orve aUlt,our de .lui, il éo~u:t~ 80t qru.e-s~lOnne, :~)UIS ~~

. 'aIls et dit a chéùcun s es ventes,· ill.aIS IJ. le faIt avec ll'ote ses 1ll11[p;r.essI - , ' , une ,bonhümiEt et Uill'e frandhise sa-Uœi,aTl!tes, de sartle que lia le,çal~ ne ] 1 · e ]'rumais' d'aili1eurs elBle vient d ':el1le-mêlne, et ,c'est pourqual on ) ess , . . 1" h' .," c'ha ce l, te valalltieTls,' « Vl,tae» ne falt ,p.as (u ~)[ €oc I-p'Ie ., 3Jr.leep, . , 'tI0la

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Il se dég,a.ge d·e -ces ,craquis d '.1l'Il Ipo'ète Idéillicat diolUib1é d 'u/l1' 'Ohrétien au -glraJl1:d ,cœur, u/ne ,s'ereine splhüo,salpthile aJc<cessilbl,e à tous.

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Ce llivire dait figurer d.a'l1s .la bibliothèque (.'e traus les instituteurs valaisans. Cl. Bérard.

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Ce,t ouv,r-age biEln ca,nnu -et a,PP1~écié ,paraît -a-ujourd'hui entière­lllent Tenauvelé et m.i,s au l]Jotnt. Avec san cÜ'l11Iplréme'nt: Einfûlu ung in die deutschE'l Litera tur9 H initie les élèves de,s étahlissements &e­'canclaire-s ,à l'étude odes iprincÎipa,ux laut'eurs ,œe la littérature -arl,l8ilnaln­d,e. L,es granc..'s éc-riv-ains s uisses: Haller, Gattheillf, l{'e,lle'l', Mey,el' et S,pittele-r y :figurE'nt toujour.s eJ1 hon :rrul1Jg Iparmi les IPoètes ,classiques -et macl,erne-s. Un alppendi'C'e -~o,ntiellt ,des textes ,plus (faciles d '-auteur's, suisses ca:ll'te:mpal~ains teils -que .W:icLm,a.rnn, Isabellle H: ai,s el', Bo,slshardt, Fedlerer, ,Lienert, Hugg181l1bergeT, Reintha,rt, SteMen, T,avelI., d'Ont quel­ques-uns sant ,prés'entélS 'paul' la première 'foi'E ,à la jerU'l1e'SSEI r0111ande. C'est dire gue cette antholagie, taut rul donnant un ·a.perç,u génér.al de ,la Jittérature aUemaJ.1Jè,'e, ,111et ,aussi l 'a-ccrult sur l'esprit p.a.rtku­lier ·de ,natre cultuTe -a,.Mmanique. Il conri,bue ainsi à u.ne éduoation natianalla· ,fandée sur la -connai'Sosance deoS rkhes-ses srpirituelles d,e not-re pays.

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