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L'Ecole valaisanne, janvier 1972

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Page 1: L'Ecole valaisanne, janvier 1972

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cr'atère à figures rouges (fin du VIe siècle)

janvier 1972 - se'izième année 5

Page 2: L'Ecole valaisanne, janvier 1972

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L'école valaisanne --SOMM AIRE

A. Pannatier

J. S.-U. J. Barras

Partie générale

Les constructions IScolai,res

Institut Sainte-Ursule de Brigue.

Protégeons les anima'llX

Bulletin men sud du personnel enseignant du Valais romand

XVIe année

Janvier 1972 No

M. Salamin

V, Dussex

Les mobilisa tions de 1870-1871 et -les Va·la i:sans .

Salaire de travail - Satlairre social

Communiqués

Partie couleur

Fraternité mondiale Si tous Jes gars du monde (leçon)

J,.C, Georges Sciences na1.ure;}rl'es - Classe de 6e

ODIS Examen d'Iadmission à l'Ecole norma}e 1971

RENSE IGN EMENTS

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120

126

«L'Ecole valaisanne» paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

Publicité: Publicitas, av. de la Gare 25, Sion, tél. (027) .3 71 Il.

Rédaction: P. Bourban, ODIS, RawyI 47, Sion, téléphone 3 93 65. Délai de rédaction: le 1er de chaque mois.

Edition, administration, expédition: oms, Rawyl 47, Sion, tél. 3 93 65.

Impression: Imprimerie Fiorina & Bur­gener, Sion.

Abonnement annuel: Fr. 15.-, CCP 19 -12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement du mois d'avril).

Pages de couverture (minimum 10 fois): lit page Fr. 1000.-1/2 page Fr. 530.-1/3 page Fr. 360.-1/4 page Fr. 280.~ Ils page Fr. 160.-

Pages ordinaires (1 insertion): 111 page Fr. 100.-1/2 page Fr. 52.-1/3 page Fr. 36.-1/4 page Fr. 28.-Ils page Fr. 16.-

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·.·Les constructions scolaires ---

C'est une vérité connue d'affirmer que les locaux et les lieux dans lesquels est dispensé l'enseignement exercent une influence considé_

rable sur la formation qui y est donnée. En Valais, les communes et l'Etat n'ont pas mis en veilleuse cet aspect important du problème éducatif. En effet, durant ces vingt dernières années surtout, un effort considérable a été accompli chez nous dans le domaine des constructions scolaires. Presque toutes les localités de la plaine et de la montagne et même certains hameaux · éloignés possèdent aujour_

d'hui des écoles adéquates, témoins éloquents du souci qu'ont les autorités de créer les conditions extérieures les plus favorables à l'activité du personnel enseignant et des élèves.

Tout , n 'est pas terminé cependant. Certaines communes, de plus en plus rares il est vrai., ont encore des bâ#ments scolaires qui con-

. trastent singulièrement avec les maisons d' habitation devenues actuel­lement partout salubres et confortables. Par ailleurs, la croissance démographique constante, les nécessités plus grandes de la pédago­gie, l'usure et la détérioration des locaux existants font que le pro­blème des constructions scolaires demeure une préoccupa.tion ma­jeure et parfois lancinante des communes et de l'Etat.

De nombreuses critiques se sont élevées au sujet du coût des bâtiments d'école. On reproche au 11'!aître de l' œuvre de construire trop grand, trop cher et luxueusement. On accuse l'Etat de ne pas exi'ger plus de sim plicité dans les pro jets présentés par les communes en vue du subventionnement. On soupçonne les architectes et les

,ingénieurs d'accorder une attention insuffisante au coût des cons­tructions scolaires et, dans une relation de cause à effet que l'on établit sans doute hcîtivement, on souligne que les honoraires des auteurs des projèts sont calculés au prorata de la dépense totale et définitive provoquée par la réalisation de ['œuvre.

Il existe certainement une part de vérité dans. ces constatations. L'émulation exagérée qui incite une commune à faire encore .mieux que sa voisine, la maladie de la «perfectionnite» bien connue dans notre pays, le prestige des uns, l'intérêt des autres, la valeur Sans cesse accrue des terrains, la spirale ascendante dans laquelle nous place lm e société de consommation, de confort et de profit excessifs provoquen t une augmentation iriquiétantè des prix, dans le domaine particulier des constructions scolaires comme dans celui du bâtiment en général et dn génie civi'l. L'alimentation, l'habillement, les loisirs n'échappent pas non plus 'd'ailleurs à cette inflation galopante dont on se demande si elle ne conduira pas ' une fois vers une 'situation économique totalement déséquilibrée.

On peut et on doit construire meilleur marché. L'exemple" de la Suède, que l'on se plaît à citer comme pays d'avant-garde en matière scolaire notamment, mérite . d'être connu. J'ai vu moi-même, à

Stockholm et dans les environs, des maisons d'écoles bâties très sobrement, les briques ou les plots en ciment apparents, sans recher­che ni complications inutiles, mais avec tous les équipements inté­rieurs et ex térieurs necessaires à une formation' intellectuelle et physique conçue selon les principes les plus modernes. Mais j'ai vu également, dans une autre ville de ce même pays, l'abondanc.e des moyens se traduire par ce que nous réprouvons précisément chez nous. C'est dire que l'~qltilibre ct la juste mesure n'existent nulle part automatiquement; et qu' il faut sans cesse et partout travailler à les

réaliser.

. Il est des points. toutefois sur lesquels on ne doit pas lésiner. Le terrain, par exemple. En Valais, les surface$ nécessaires 4 l'implan­tation des bâtiments d~école, aux cours de récréatiQn1 Ul~x places de jeux et de gymnastique sont fixée~ au minimum à 20 m2 par élève. De même, les dimensions des salles de classe~, portées dernièrement à 72 m2, sont prévues pour permettre le travail en groupe, l'utilisa­tion et le rangement du matériel didactique de plus en plus volumi­neux et important. Les dégagements, vestiaires, toileues, lieux de

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circulation horizontale et verticale peuvent atteindre au maximum selon les prescriptions officielles, une Sft perficie égale aux surface: dites éducatives.

Si la conception architecturale d'une œuvre, son intégration au site, sont des éléments à prendre en considération, ils ne sauraient toutefois primer les qualités fonctionnelles et les questions finan. cières qui doivent apparaître au premier plan des préoccupations. C'est ce que le Département de l'illstruction publique, très utilement conseillé par l'architecte cantonal et par ses collaborateurs, s'efforce d'obtenir, sans rencontrer toujours une compréhension suffisante.

Une habitude qui se généralise et qui ne devrait souffrir plus aucune exception consiste à ce que l'on consulte avant la construc. tion, les principaux utilisateurs des bâtiments d'école, les membres du corps enseignant. C'est.à ceux-ci également qu'il faut s'adresser en premier lieu pour que les édifices scolaires et leurs abords immédiats soient maintenus clans un état constant de prO' preté et cle bonne con­servation. Certes, les administrations communales, les concierges ont un rôle important à jouer dans ce domaine. Mais il appartient d'abord aux maîtres d'être vigilants, d'éviter les salissures, les dépré. dations que l'on déplore encore en certains endroits. Il s'agit bien sûr de l'éducation des jeunes. JVla.is il y va al~ssi d'une saine politique d'économie, certains bâtiments étq,nt condamnés à un vieillissement précoce, donc à des frais d'entretien ou i!e remplacement élevés, par la faute exclusive d'utilisateurs peu attentifs et peu soigneux.

C es brèves indications ne sauraient donc prendre fin autrement que par un appel à plus de simplicité, à plus de sobriété dans les constructions scolaires de même que par une invitation au respect des locaux et des lieux, à lenr soin et à leur entretien parfaits. Il sera possible ainsi de poursuivre l'effort entrepris pour que tous les élèves de ce canton et tous leurs maîtres aient la chance de travailler dans des édifices spacieux, propres et bien aménagés.

Anselme Pannatier

Orientation - Information • III.

L'Institut Sainte-Ursule de Brigue

Rétrospective

Brigue, centœ :scolailre Idu H'aIUt-Vailiais, abrireaussi un Ï!l1stÎlmt pO!Ull' joones mies, ·très oonnu, l'ITIIsti,rut Saiinte-U,rsruLe, de la Cammunl3.utté des U'l'SUrrinelS. Cet ,institut fut fondé par Kiaspar J odok von StO'ckall(per qui fi.t appe!l, len 1661, à quatf<e 1.ieMgi~U'ses du COI\l'vent des U.l1SlU1lrines de Friiboocg et ~elS ICihrurgea de l'êducation .e:t Ide 1'insltJrubtion dies jeune's f.illilies. Poodiant deux slÏèdLes1 les U rsuJ,ÏlIJles flurënt les sloo1es institutriœls des écolLes Ide ffilll1<eIS de Brigue et du Ha'll/t-V"lwa.iJS. En 1853, Ile Consleill .de l'msltruction pUJlJlÙ!que du canton du vrulais doma m~ssion lau Couv,ent Sain't:e-UTIs,Ul1e die Bri'gu'e d'organiiser ['éto[e norm~e des ünsürutribes (Lehrerinnecnseminar), dorut res f[,ruis d"eX!pi1oitat.üoo. étaient partieùilie,m:erut pris en chélll'ge par l'Ebat.

Les nQlJ.1IUa:hl.lennes du !Sliècle paslsé étaient logées dans lia partie nord-esrt du 'couvent acrueJl, où étJ3!tt égalLement dtilSlpens'é J'enseÏg)ll'einent. La construc­tion du 1Ju11lIlell du SilJ.npiLon amena toutelfois un sti grand nombre d'élèves de langue étr,angère qu'ill fa;lliut :enws,ruger lia construlotilon de nO'l1VieaUX Iloc·aux. C'eslt .ainsi qu'en 1902 rélcolLe normla~e :s'instaUla dt3!ll'S un bâtiment neuf, fon­dement de l'inJsrti)t'UJt actuel.

Jusqu'en 1913, ["élooie lJ1o.a:malle 'I1epréSell'taâlt~ à côté d'un cours d'all'lemantl et de f.rançais, lia ,s,eu/Le ipO:Sls,~bi!li'té pOUlf l,es }eunes fil1lLes de BDigue et en'VÏ!rons de fai~e des étuJde.s :sleconJdJaÏJl1els . Cette B~tUJ3!tiiQn ISle TIrowa modifiée par La création d'une éoole de oomlluerce en 1913. L'initiative des SœUlf1s Ul"slllilines/, qui conrespondait à un réel besoin de l'époque, ffl)jt non s'oo1ement 18.\P!pr(){lLvée mails 'a.us'Sli :soutenue de manière tifiioace par ,le Co!ll!s'eÎ[ d'Etat du camon du Vrulai:s .et par l'Offiloe férdétafl de ['inrllUJsu'üe, :Ge,s. ,arts elt métier:s 'et du 'fmav1ai[ à Bmne.

La célébration g,r:andiJos,e du ceil1ltenaÎlf'e Ide a'EoOllie normaJ.e OOS iill/slÎitutrices en 1953 était 'encore d'ans routes les mémp]r;es loosque Samte-Uf1SUlle fêta, 10 ans pLus tard, s'Oit en 1963, ilies 50 ans d':eXlÎ!sifJenoe de [,éoollie de Icommerce en présenoe d'enviTon 1000 élèves et anciennes éllè'Ves.

En guise de COIUif<S préJpar,atoTI1e .à l'éco'le de commooce 'et à !l'école nor­male, ,les Sœuns U.l1Sulline.s ont 'toujo'Utrs ,tenu, ISi\.lJf base pri'V'ée, une «Reall,schll.lllie» s'étendant /Sur deux années S!ooili3JÏres.

Année scolaire 1971/72 - Types scolaires et classes

A01;ue1!l1ement, l'In!s~tut Samive-U['sullle cOll1Ipor.te principalement l'éco\Le nor.mrule Ides iUlstitutlrice\S de langue 'aJIaelJ1lanlde et ['école de commerce, s'OÏtt au total 536 élèves réparties /Sfl}!l' 27 dasls'e's:

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Page 5: L'Ecole valaisanne, janvier 1972

- Ecole normale cantonale des institutrices de langue allemande: Sa d'U1l'é~ est de 'cinq ~, après flfé~rulentation d':au ~oins deux ans Id'éCOl Isecondatre. Les nœmlailiiennes TeçÜllvent une forma'ÛlOn a'Pproronldie d e les br:anches génértaJws et smtout en példagogie, ps~hologie et méthodB.ns l . ~ ogIie. Au ,Siwon:dcyc1e .(4e et 5e ar.runée's), l:es reço'l1ls d'esISI3Ji et 'Les stages devie nent br,anches priIlJOûp3lk~IS. De:puÏis de nomb.lîeuses années, les ,~èv~ ~. 5e année doivent lail~le.r enseignelf dans le.s écoWe:s de iVill1iI:ages, vu ~a pénu ,e

:d~ pe~sonne.1, ~seignanrt. EmJe\S !f~'ûent oe.p~ndaIl't ISOUS ~UIf'~cillil!ance de ~: dH'octlOn de ~ eCOIle norma[e et revIennent a mterv.aJ1ll:es regtIJll'eliS à Q'Institu pour des disoos:si!oIl!s et des œootives. t

La 's,ection prim~ÏTe de flécdLe norm.ale compte 181 élèves repwrties SUr h uit o~3Js;sles.

Ecole normale, section ménagère: La durée de formation œt de 5 ans,; les élèves f,réquentent [es tJroils pre. mières cLasses en oommun ,avec oal:leis de ['éco~e nOlfTI1:aJle f'OI1Il1ant les maî,treSises 00 l'ell's'eignemerut ptr'Îm'aÏTe. POUir ~a 4e et la 5e 'aooé:e, elIlLes forment une dii.IVmsion \Séparée et reçciven~ üUltre ~a fornnation pédJagogique, urne fOJ"mation p~'US pous'sée dans les bDanchels Pfatiques et scientifiques. SUJr le pU'an srW.'Sse, lets maîtresses ménagères petlVOOlt être Tangées da.llJS La catégorie des maîtJres, des olélSSe6 de promotion. Durant rl'1année 1971/72, il. n'y a qu'une 4e cJlaJs-se, fréquenrtée par neuf élèves.

- Ecole normale: section des maîtresses d'ouvrages manuels: La formation OOS ma~tres~es de ~'enJScignement des rtJravaux à l"aiguiUe rs'étenJd sur deux :ans et extge Ja .fréqueniVatJion préalliab1e d'au moins 2 lannoos d'éooUe secondaire. Les 20 élèves, ré:partrles sur deux rclaJs,sels, ,sont formées s'UJ1tout dans les branches psyohdlogie et pédagog~e, et slpédall]sêes ,dans ~Ies 1Jm'Vaux à ,1'.aiguiillle et ~es trr:avaux manuœs.

- Ecole d'application de l'école normale:

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A l'écolle nonnalre 'Som lfaiV~aohées deux d1J~seJS d'rapplübation. LeB 59 élèves de ces das'ses, r6par.ties ISJUT 7 'années 's'coIlJaÏlre.s reçoirvent l'ensei· gnement scion ILe rprogJ"amme de l'écd1e pr'imaÏT,e. ll},école a pour but de donner en rtout tJem:ps aJUX normaJlienDes l'o'Ocasion de ,lreçoflls d'essai et de slÛages.

Ecole de commerce: L'écOl1e est pl!acée SOUIS 11ecorrtrô1e du Département Ide 'l'ms:tructüon ,publi­que et ,subven'tionnée par l'Enat sur ,La base d'une convellltion passée entre oelui-ci et Le CoUtv,ent Sainte-Urs'Ulle. L~admilssion des élèVies a li'eu après fréqlrell1tation .de Ideux années d'éOOe s'eccmdaire; ~a durée de fOTlITliation 'es1t de trois :ans et s'e ternlme par

11obtention du diplôme commerdal Cas dernières années, enviTon [e 50 % ,S'é!llJJlement des élèves ayaa1t obtenu lce dÏJplôme ont ohoisi le travaiJl dans un buoo3lu. Pom de nombrooses élèves, en effet, féool1e (de comme,tee sert de prépalf1ation à d'aU!tJre:s professions, sur to'Ult dans le oomaÏlne lSodall. Que:lquelS élè\nes ,ootrenrt 'en ,o1:a&se de maturi11é commerda:le dru CoMège de Brigue pom Y obtenir le œrtitilcat de ffi'amllité commeroi:aîe. L'êcooe de com1med1ce comporte sept clliassels aVec un effeotif rotai de 166 élèves.

_ Classe de latin: Les conditions d"aJdmIÎlSlSion SO!J1t les mêmes que pooa.- Les garçons. L'Ins­titut or:gan~s'e &eUJlement [es .deux première'S a1ra'S>seJs, a'VeC un total de 36 élèves. Les filMes qui déslirent pOufiSlUi1vre leur,s érodes de gymnase, entrent oOnlSlUirte au CoUllège de Bdgue.

_ Ecole ménagère: Cette écolie équivaut à une o1a~se de promotion de l'éco\1e prr.iml3liife. A lCôté de l'ens'eignement ménéllger, cll1e f.avocÎlse dans [la mesllLTe 00 pOISsible ,la formation gérré:mJ1e. La durée 'est de deux >ans. L"eff'ect,if de ['éto!le ~ actueffi1ement de 28 éllèws.

_ Cours préparatoire aux professions paramédicales: DepUJÎs deux 3Il1S, ce COUliS est reConnu et lSubveIl1tiou.né par fEtat du Vailiars, Les }eune.s f'Ï/IJ1e,s y sont admiJS~ ,après avoir terminé !l'ê,tole pr'i'­,maire 'et ISri pos:siibLe l'éoobe 'SieicorndaÏ!J:;e. EllLeis y reçoivent une fomtratio!l1 générru1e 'po'Ulssée et une préparation ipO!Ur entrelf en apprrotruslSréllge. Da pLupart des éllèViœ de ce cowrs choÎlS,islsent par la suitle une profes'sion «.en Mane» et HrutI1eS prOlfessions de caa-actère soaùall.

- Ecole allemande: Faute de p1aoe, :SOOJI 'llill petit nomoce deiS éllèves insorites peuvent être admises à ce OOUlflS, oequi facllite ie roai:tement inJdivildrueJ1 de l'élève. L'écoLe 's'étend ISlUf une durée de deux 'ans et se termine par J'obtention d'un œrtifioaJt d'érodes de !langue a1J1em'ande.

Veffectif du pel1sounell OOISeignant est aJctJuëlJ1ement de 56 peŒ1s.onnes. L1 ne se comlpose pllus uni:quemoot de religieuses, mlairs oes dernières ,représen­tent tout de même le 50 % de l'effelotJilf.

Les SœUJrs U r.SIllIl:ines -apprécient beauc()lulp la ool1lllabor:atlion de leurs autres cQllllègues.

En ékoÎitJe cOll,1aborratÎ'on avec ;el1X et avec l',aillde de Dieu, elll1es ,chercheurt à accomipli:r ·au mieux, poU[" ~e bien de lia jeunesse qui leur 'est oorufitée, b nombreuses rtâohes posées par ~a coordilflla'tion soolaJirI"e elt par Jes mianueWs et méthodes modernes d'enseirgnem'ent.

La direction de 'l'Institut Slainte-U11sruJle, &igue

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Page 6: L'Ecole valaisanne, janvier 1972

Protégeons les Les comprendre pour les aimer Les aimer pour les défendre

• animaux

])l '0Slt ,aujourtl'h~,i p~u ~e pays (~U'i n'ont pa~ ~li'i.IVi Q'ex~e de ~'All!g1e_ t~œ ~n se ~dota11lt id l!l1JSltrtuitlonlS publiques ou pmve'es, dOillt [l'oIbJIe:t eSlt die pro­teger 'les lanumaux üonrûre:lie1S abus et Iles 'abandons.

/Son but: dévelopiper par tolUS i'e'S moyens, [la meirr1le'ULfe o'Oml'ailS!sance d monde 'des ,bêtes OIes domesiÜqueJ8 et les saUJVIage!s) pour aiJdelr à ilia COn" U

.,' d / 'Lib ' "er-V:~vlOtn 'e oet eqUJII 11e de l,a nature qui menaoe chaque jo'lllr davanta l'hUiillanité. ge

. L~ protection des animaux doit ldeveru.1r un «'S'erv,ice public». La prenùè~ obJ,e:~t1!on à !~aquellle se hoortenrt d'ordi'llaiTe \lies rdéfems'eUJrs, des ammaux ~~ 1~ S'llIrVlanJte: «AllOl1S que l100t Ide problèmes, It!ant die mJÏJsères humalooS sdlili­cJrtent naûœ attention, que vene.z-vous '1a déourneu: env,ers, J:es, animaux?» TI con:vient de l"e:xaŒJlÏ.ner séri'eusement; ill convient ,ausiSi d'lavoir à l,a bouche une répon~e toure prê'tle, si eillLe existe. Or, ,eù:le exilSite, c~esrt iLamar1tine qui nous [a fournrt: «Nous n'avons palS deux cœ'lllrlS, 00 pour nos 'stemb~ables, un pour Iles bêtes. Nous n"en 'avons qu'un OIU noUlS n'en n'avons point.»

p[1u~6ger wes 'animaux reslt Ullle notion très VlaS,De let qui compte un program­~e f,~ étendu. C'est d'abord un enseignement d'oilÙJre morall, ayant pour b1!en!UallSlan'te conséquelllce de faÏr'e dlispararure comlp1ètement chez nos 8em­MaMes 1es insltJi'l11o~s brutaux voilIe, réellement oruellts que l'on déCède chez cea.i~ains ,ÏDidîv~dUJs et d'en faÏJre des hOll1l11les mei;J.Qeurs, ,accessibles à ~a bonté comme à []ra pitié. Ce n"est point là Uill:e tâche ansée... Les laiduŒtes, et plus oocore les Jeunes qll1Ï. maJl~r:airtent un a.ndma~ Ise rdégraideilit eux~mêmels. fis se dégradent et s'alVrus!S'ent paroe que, en provo'quant des so.uffrancels, se ~i .. 'Siant à en Oiooasi'onoor, Ï'lls s' enduroiss'ent lie cœurr. Dès lors iilis deviennent capables d'infilriger des cruautés ,aus:s'Ï bien ,aux humains qu':aux bêrtes. L'enfant qll1Ï. n'ia1l'I1a pa's pilüé d''UlIl rurimaQ ne ,compatir,a pas druv:anJDage aux 'Souffrances d'un aruûre enfant. lLorsqu'iQ gDaIlldil1a, ,eette indifférenoe, ,en :fiera un ê:nre oruel, ins'eIlis~lJlJe .à t'OUlûes misères, d',a;UJtrui . Autant que nous le pouvons, nous, parentis, vous éduoruveur:s, efforçons-noUls de mO!deler 'le oaractère de notre jeuues'S!e :doos le is:ens die ~a bonté et d'évirter ,amsi que, 1p:3Jf ignofla!lJlce, ellte ne Icommette Ides oruautés . Dév,ello,pp'ons ,chez reniant nie cullte de roe qui est bon, beau, génél1eux et élevé. Nous en fierons ;atÏIn:si Ides «homnne:s» dlaTIiS La plus hauûe ,ruCCeptiOill du terme, pour qui le devoir d'aimer tous Œes êrlJreiS qua. les entourlerut, 'auSisi men ,Ireis . 'gens que llies bêtes, constttuera désormais et pour toujours une Idroi\1!e !ligne de co.nJduite.

Enseignons à être bon pour- les animaux, non ,sMrement pour eux-mêmes, mais pOll1r Itout ce qui vi:t, pour t()IUt ,ce qui peut Iso'llŒrir et jouir, &cre heureux ou miséflrulJ1e.

Eûre bon, on ne l'est j,aluaills trop, ~o,lJljours trop peu.

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FarDe d e oinq oen~s meInblîes, la soc16té que j"ai d'honneur de présider d~ui's Sla fondation '8' ocoope die 11a protection léf'Jalle des animaux, elllle 'e:fiforoe Ide prévenir !les m'a'UJva~s rtl1aitemenrt:s et d'en provoquer ia répression.

Èlle J1e~'Sdgne 'su~ Ja !façon de. nourmii ~t, de '~oigner lCIS animaux. Bl[e exige qu'iIlis 'aloot une eXl'sltence convell'allYle qUI 'S acheve 'slans soUif[rance.

Je resrte à vutJre dispos'ition pour tOUiS rensei'gneIJlients COBtCe!nant Ilia caUISe que notre ,?o?ié'té diéf:e~d et ne vous ,cache pas Ira gl1ande s'atitsf,atrtion que j'éprouveralls a me ,slent'lT !soutenu par 1 ens,embU'e du rConps 'enseignant.

Société pour la proteICtion Ides animaux: Le prés~dent: Jos. Barras", médecin-vétérinaire

N. B •

La Société protectrice des animaux a mis gracieusement au service des enseignants d'intéressants diapositifs accompagnés d'une bande ma­gnétique (vit. 9,5) sur la protection Œes animaux. Ces diapositifs figurent dans le' catalogue de l'ODIS sous la cote SZ 42.

Les mêmes diapositifs, mais avec commentaires sur bandes magnéti­ques en langue allemande, peuvent être obtenus à l'ODIS de Brigue.

(N. d.l. R.)

Notre page de couverture

Cratère à figures rouges (fin du VIe sièoTe)

Le numéro 2 de «['EcoŒe Viall'ais'anne» présentait un oria;tère à anses haUJte:s . Void un ol1atère à ians'es bas'ses, de ,ia frin rdu VIe slièdle, et, avec Jui, l'appa­rition d'une nouvellilie ,technique, 'adaptée prar [es potiers '3Jttiques à partir de 530: le's Via:se:s «,à fi'gures r'Ouges» . DésoI,mai's, c'est Œe fonJd qui est noi,r, 'trandris que les personnages Ise découpent, en j.aune ocre et en rouge, 'Sur le fond sombre. En cif'et, ,au 'Lieu de peindre les figp.rres e:Ues-mêmes, on {(,t"és1erve» leur sumaC'e, ce qui 'llai'Sls'e apparraître la couleur natJurellil:e du 'Valse puis on préci.se . et n:~hau'Sse J'image à 1"a~de d'un pin'c-eau. Ainsi, rJ'artiste pe,~t obtenir une peo.nture beaucoup plus rkhe en détails que ne ['étai:enrt ,les siiJhouetJtes antérieures, dessinant notamment Il!es pHs dels vêûemenûs Œa musooiliatrure [es d' '1, d . " , etallllS ' u VilS age , pa'f'V'BllIant de oeMe manière à une expres'sion beaucoup plus Intense. Ce or.a'tère, qui date de I]a fin du VIe siècle, représente encore une aventure du [égentl1aire Héraklè's, qu'on voit ici [utrtant 'comte le gérant Antée. L 'aurte~1 [e peintre EurphrolJ:iios, ISe dtis,tingue par î'hrabiŒelté de 'la cous:truction, par i1a fmels's:e du dêtJai~ (ornement ail ou figuFfatif)J, mais surtout par .la puis­sance extrra()1idin1aÏre qui ém'ane des deux lutteurs.

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Documents d'histoire valaisanne

Les mobilisations de 1870-1871 et les Valaisans

Le 15 juilMet 1870, ~a France déC'lare la guerre à la Prusse. Le lendemain, l'Assem. blée fédéra Je accorde les pleins pouvoirlS au Conseil fédéra~ pour qu'ill puisse défendre la neutralité suisse et l'intégrité du teJ.1rio~re de ,la Confédération. Le 19, ehle procède à la nomination du général en chef de l'aifmée en la per,sonne du colonel Hans Herzog ~'farau .. EllIe ~ J~i adjo~nt Je colc;n.e'l Rodolphe 1!ara,vi~ini, de. B~le,. ~omme chef d~ l etat-major genera.J. Des le 15 Jmllet, le ConseI,1 federal avaIt Invite l'eIS cantons à compléter et à teni,r prêts l'eurs contingents.

A. La participation des Valaisans à la mobilisation de 1870

A la suite de ,l'ordre du Conseil fédéra'l, le Conseil d'Etat va,laisan adopte les mesures qui lui sont demandéelS pom sa coNaborati'On à J.a défense nationale. Elles sont expliq~ées dans ,le Rapport du Conseil d'Etat sur sa gestion pendant l'année 1870, S. 1. nI d., pp. 28-29.

Par un téllégvamme du 24 août, nous reçûmes l'ordre de mettre immédia­tement S'UJl" p~e:d [esoompagnies de ical1aJbinÏle:rs No 7 et 32, équipée\S poude 'service actif.

Malgré les difficu!lJtés . qu'il y 'a de faire parvenir à brcl détai, dans nos profondes Viallllé:es, [es orldms de m·a:rche, ces deux comlpagnie.s se réunirent au complet à Sion le 27 août au soir, et le ilendemain 28 ellJles rparltirent en chemin de fer pOUIr BMe, leur de:stination.

Un :810011 rea'Ïlsson :su'Ï'Vilt oeJtte Ibroupe, i'/aJutre fie!S!ûaÎlt à ,narsenal ,à ,Ira di$<>Si­,tian du commandant du pocc.

Ces compagnies chaJrgées de la !Smve1ill1/anœs de l,a !frontière 'Sur une lon­gue 'étendue f:Ulrent 'étSitrejil1~ûes à un SJervic'e des pllus pénilbleJS.

Nous n'avons pas reçu de rapport sur oeJtte mobi1li'sartion, mais nous som­mes pe'11SuaJdés que nos ,solLdats a'UlI'OiIllt JlatSlsé à Bâie, !SOUts tous aes flrupporlls, une impreSision fa'Vo'J:Ia:ble. - .

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Cet~e mobiililSiation no'll1S .a ,imposé des flr'ais que nous étioos ll()m de pré­voir 1'OriS Ide ,lia dŒSJouSISion du bUldJgeit. Bt, inJdé/penidamtmen1 de ooux qui 'Sonit déjà faits , nO'Us 'au~ollls encore ~ en f.~ire d'laJS'sez cons,iJdér.aJ~l,es à l'.avenirr-, ~en:du que ùres ltuniques, .aY'ant 'eno:rmement sO'UrflDert du s~erv'lbe de bIVOUac, on devtl1a IleiS renouVieller en grande partie, les mrli~aires ne pouvantt être aSlJfe1.nts à f.aÏJœl un smvÏioe avec des vêtements en très maUf\liaÏJs éTat.

Des deux compagnie.s !Durent licenciées ie 30 septembre; effiles arrivèrent le iJ11ême jour à Sion, et ~e 1enrdemain el/les rentrèrent dans leurs foyet1s.

B. La participation des Valaisans à la mobilisation de 1871

Au mois de janvier 1871, l'armée française de l'Est commandée paT le généml Cha pies-Denis Bourbaki, est chaTgée de délivrer la place' de Bellfort menacée pal' un coI1Ps d'armée a,Hemand. Mais l'arrivée du généDaJI von Manteuffel, commandant de l'armée du Sud, oblige Bourbaki à la retDaite. Ses troupes 'sont rejetées suc la fTOotière helvétique. 'Lui-même, démora,lisé, tente de se suicideT. I!l est remplacé -le même jour par le généra.l Clinchant qui pwrvient à PontaPlier, le 28 janvier, et qui décide de se iféfugie:r en Suisse.

Afin de protéger la frontière suisse, le Conseil fédéral m()lbilise près de 38 000 hommes ainsi que 3541 chevaux et 66 pièces d'arti'llerie de campagne. De ce nombTe font partie 'les contingents \ a;laisans. Cette mobhlisation est mentionnée dans le Rapport du Conseil d'Etat sur sa gestion pendant l'année 1871, S . .J. ni d., pp. 19-20.

L'ouventTIŒ"e de ['année 1871 ra été SJÏJgnaJlée paJl" un fait ,rare dans nos 3lJmlales mÏJlittair1eJS, celui de la mi'se ,SJUr pield simul1rVaJIlée de tout nO!tre con­tingent d'élite, IStaruf 'les caJl"'ahiniertS et Je tI1ain de parc. CetJte mleS11l'e, mnenée par 1es événernJents de ilia guer,re franco-laJ1Jle'luanide, ra été exétrutée avec I1apidité.

lLa batterie 1d"aJrDiMerile No 27, forte de 133 hommes et 55 ,chevaux, a été réun~e à Sion ILe 23 jranvi'er et licenciée iI.e 12 février.

Le batruiJlJlon No 35, fOl1t de 635 hOlIllm'eis, réuni à Sion [e 26 jlalwier y a été licenoi'é we 6 mars.

Le ba1:aœ1!1101l No 40, fOl't de 715 hommes, appeile à Sion le 25 janvier a été llilcell!cié 11e 12 février. "

ILe bartailhlon No 53, foPt de 530 hommes, i'éuni à St-Mau11Ïce [e 24 janvie!l' y a été Hoenloré le 12 Ifév.fier. .

Toutes ,ces vrO'lllpeis 011Jt été é'oheil.onnées. iJe long de la f.rontière française dans Ile oanton de NeuchâteIT. et en partie Idans le Jura bernois.

La gI1avi'té des ciI1coll's'tJauces, ,la rigueur de lia ISlaÏJson, l'encomlbremenJt des t~oulpes 'Ont œUldru ce !S'ervice très pénibl1e pour nos Isoffida:ts, qui ['ont toutefois bien s'Up'poTlté.

,un tSM homm'e est mort pendant Œa campa/gue; un autJre, b1eslsé par accldent, a dû subir i"amputation d'une }amibe.

Il

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M. Le ooaoneJl Bontemlps, commanida'Illt de 1a 41e division, dont no batai!Illon:s ifiais!aioot pa'DtJÏ1e, ne mentionne ri!en de !&aIÏJllant dans :son ifaiplport c~ iil n"a palS 'eu .}e temps 'et l'oooasion de f1ai'fle une :appré'ciation motitvée' des troruJpes, 'sous son camffi'andemoo.1.

Ce1Jte ipfiilse d"armes a néanmoins révélé :au poinlt de vue aldminis~aJtiif Un

certaines néglilgenoe ou ji1lsoutianloe d'où est 'réSlUQûé p0'U1f IllOUIS une ;perte :as'See oons.idéI!al1Y1e de maté-rilell de guellre. z

c. ,L'entrée des Français aux Verrières, par un officier valaisan

Dans son No du mercredi 15 février 1871, da Gazette du Valais reproduit bn article de cOI1responda.nce va:laisanne, datée de Motiers, Val-de-Travers, du 7 février 1871, signée «Un oapÏt,aine du 53e». Nous n'en ,repwdui,sons que des extraits.

. Mardi 31 [Janvier]. - A 9 h. nouveau r!a:ppe!l pOULr les Verrières; le bataiI110n arrirvé à Fl'(~urÎ'er renoon1t-œ ,lia tê'Ue de c'Ollonne de Q'a'fltilllIJerie fmn. çai:s'e se fiendant rprilsonnièl'et en SutslsJe; gfiande fut nowe émotÏJon, \plus grande encor,e no1iœ 'srutlprÏ1sle. La route était IteJl1eiJuent 'encombrée ,et la m'aJ]1ohe de nos S10ffidJats fut Isi fort ret'êlTdée.s par te,s dangers et IlieiS obsta:dles de tou:te eSIPèce que nous n'anivâmes 'aux Verrières, qua')itier Ide nO,Dre brilgalde, que ver,s les 5 heures. Vous ·,dÏ!re :l'j,mpreslSion, Iles slent1lments mven; qui ftmver. sa~oot . nos eSlpritts pendant cette rude traversée, no'Us renonçons à ~e faire; chacun l,es devinera ISlans peine. En voyant oes 'a1itiJllleufiS, :5ranç'ai's, 'officiers et so]c1a'ts, Idont un gmJnJd nombre ~a poitrine Icouv,erte de décor'atJioll!s, }es yeux hagartds et ]mmobi~'eis dians leur orbite, le teint bas'ané, Jla f ,iJgure Idéohamée, Les vêtemenJts en ~31mib.elaux, lia boucihe muette, 1uu1:le Œleur pel1\')onne redisant kUIls priv,ations 'et [OOfiS 'souffr,anoes, ill n'y ta pa:s un de nous qui n'ail!: senti son 'cœm 'se serrer ,et sa paupière s'e m'OuiŒQer en présenoe de 'SÙ. gr'andes infor~unes' ci de Ûeùùle!S mÎ!sères. Ce :qui ajoutait enco-re ,à l'a tri'sl1:,elslse de ce tJalbleau, c'éûailt ide renconitr'er à chaque pas pour ainsi dire, des chevaux 'SU!ocombant 'sOU!S le flaiX, étendusex!pkant ,Sous [eUJfis Icccisisons et 'S'OlUJS neurs ,1out1ds fourgons. Chos'e néanmoins retlnarquable, cette NnmelllSe coilonne d',artiJ1J1efÎ'e (300 à 400 pièces ditt-on) qui avai:t déboUJohé à la frontièrel suisse à 3 heulies du matin .et donit 1:e défj['é a'VaÏlt dUlfé jUisque ta11d dans la nuit, n'a abatlJdoLlll'é ,qu'un :seUil canon de 12 livres , aux Ve'l'fioces'; iQ est vrai que de nombreux fourgons let cailS'sons gisent çà 'et là dans I,e V al-d'e-TI!avers d~uis deux joUl'S; IDe 'Sont les ohevaux de flartillileri1e Suü;\sle qrui ~es Œ"ama'SIS'ent et ies cOlllduÏls:enlt: sm Oolombier. Je doi's dir-e que Œanls Icette l'am,en'uabllJe CÏJrcons­tance tous nos of,fiJoj'eTis :et soilidal1s ont vidé 'av:ec }oi1e ~eulJ."lSI go.'Ut1des ,en faveur des plUJs besogneux let qu'anÎ!vés aux Verrières Ile'Ulrs bO'UflSes :se 'sont généreu­S'enYentt ouve')iues- pour VlenÎlf en 'ajide à tant de maJ1JhealI'ffix; mailS nous ,avons r.emarqué q'Ule du premÎier :au de!miter le 'soldat fl1ançai1s ta/VIaJÎit Ide l"a:rgoort, qu'il n'la j:ama~s tendu [a main tant est illicarnée chez ~ui ila fretté flIa:t,iona~e même au m11i!eu des IplUS grands reveTS. Les valeurs offertes 'éttJa'Î!entt '3lCcelptées cepen-

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Leçon-type 'con~tacrée laux rclatiofllls ·l.iaci'aJ1es:

Proj,et de leçon porur Iles élèves de moms de 13 ·ans

Si tous -les Gars du monde ...

. 1. Imaginons que vous ne soyez pas encore né, iillru~ que VOUIS aJlJliez naître au cour.s de 'cette oorré-e, quel1que part srurr la ip1runète.

Sujvant 11es 'sltatiiSüques, plUJs de 200 000 bébés vi,endront au monde ai!1loors sm le gLobe, penJCLrunrt 'ces mêmes 24 heUJres. Vous 'aUifiez momlS rd 'un~ chance :sur 20 de naÎ'1lre 'aux Btaûs-Unis. ùes poslsl.ÏlbiJl1i!tés en Union 'soviétique ne sont guère ~Il1JS f'O'Vtes.

V O'US ISle'feZ probalb!lem:ent un bébé de C'ouIrour. Vos chanoes de voi,r !Le joUif parmi 'les gens de peIau blanche ne s'Ont guère grandes.

VOUIS n'avez même pas UIlie chanoe S'l1f nrots de naître Mane, tlal1ldj,s qu'j[ y en a une sur qUaltr'e pcmr que vOUJS na:~s,stÏtez chmoilS, ,et pvus d 'urne sur- neuf pour que vous n'arslsâ.lez aux Indes. .

2. Vous pouniez être:

- Un petit Jes;quima:u, pemdu dans ,Le GJland Nord, vlv'oot doos un igloo, par cinquante degrés ISO us zéro, 'et mlangeant Ide lIta vi1andede phoque.

- Un petit No1r, habÏlùant dlans urne hutte de boue 'au toit die chaume, n'Ourri de farin'e Ide mamO'c ·et de f'fuits.

- Un pettt Chino1s, 'aJSIS~S ISJllJf une natte etmangeJallit Il,e riz avec des baguet­,tes.

Vous paurriJez 'Moore ètre dans la s'avane ,a.fy.iClaÎlll:e, aux pays des mous­sons, en AUJSltirall!i'e ... et que sairs-je encore?

3. Imaginons maintenant que tous ces enfants aient grandi et qu'iLs s'Oient réunis dans une seullie 'et même olasse, qu'iIl y ailt !1Jà, côte à côte, rdœ gosises de toutes les races, venus de ·tOUiS [-es 'Coins du globe.

Supposons enCOTe 'que tous c~enf-anUs aient vé'Ou exaCitelIl1ieDJt comme vous, qu'irls ai/ent :eu ha chanoe d'être élevés dans UIll pays de haute civiINIS:ation.

Oroyez-vous que Je petit Chinois, I}e petirt: Noil! soient moms oaJpables d'apprendre que VO'llfS?

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Comme dans tourtes 1,es dél!sls-es, rill y ''aurait de bons et de ffi3lU:V1ai,s élèves des élèves qui comlpTienneilit vœte et d''allltfeiS plus ~'erutOO}ient, i,l y JauraiIt ~ premi'ers et delS derniers, mMs illis 'sie répartilflai!ent égwement parmi tOU!t~ Jes flaces r,epr6s'entées.

Oalr 'lies rechwches sdentJifiques prouvent que tOUiS [les homme!s posIsèdeill1 }es même.s f.acuités et S'ont lS'U's'oeptJilblles de 1a même éduoation. ,

4. Une race 'est un groupe d'inJdiv~dulS pré s'entant un gr:él!llid nombre de factJe11l1s héréditaires communs; il1s possèdent 'La mêm1e 'Cou~euT -de ,la peau, la même nél!ture de cheveux, les mêmes yeux, etc.

L'existence des 'races e'Slt un faLt, n1laÎls deslt U111'e profonde ell'reu.r de croire que l'intell[11gerroe, Le caractme dépendent de la forme du nez QlU de ~a co'U1eUT de 1a peau (Cf. QU'leJst-ce qu'une Tace? - UNESCO p. 5 à 7).

On div1s'e les pOOtp'1es en {rai,s granldis groUlpEls :

La race blanche couvre l;otUltJe 'l'Eurolpe, llie ITor1d de l'Afrique, J'Amérique eJt l'Asie o'cci!dental1e, jruJsqu'à l'Inde.

La race jaune qui 'comJprend les pBlliples mongollique:s d'Asile 'et d'Océa­nie, '1es Esquimaux et llies Indj.ens d'Amérique.

La l'ace noire qui vit principa1errnent en Afrj'que c'entflal,e et méridionale, rd3Jns l'Asie mérl~dio!l1a1le et en Océanie.

Comme depu~s lies 1Jemps préhis;torrquels, Le'S hommels se sont déplacés à la ;s~trf3Jce' de [a terife, Ites rlaoes 'Sie Isonlt méllangée's, 'si bilen qu'iJl n'y a plus de races puœs et qu'on paslSe de ~'une à l'autJre par Id'im]perceptibaes gradations. C'est ainsi que ~es HOt1JOOtOlt.S, poopillade noir'e, comptJe.llIt Ide nombrelL\x indivi­drus aux yeux bridé's <comme Irels Chinoi's, tanJdÏ's que oelr'nains peU1p'lies de race jaune ont Le:s yeux en aman/de comme Les BlClinO's.

5. Attention: beaucoup de gens se trompent en parlant de races. Les Daces groupent Jes hommes d"après illeuT's caract~res physiqu~s et ~Ü'~ d'.ap~.ès le pays auquel1 iJJs appalrtitenlIl:enl, nIÏ. 11a langue qu i:1s par}en:t nt [1(1 rellJigJion qu ills profesls'ent.

TI n'y a pas de race française, ni angllais'e, ni iltallite.nne. Aruoune nation ne forme une r,ace.

n n'y a pas de race latine: .1e,S Haliens, '1e's FtJ.1ançaJi:s, .lelS ES'Péli~ols sont des Latms parce qu'~Ls pa:!Üloot une. laugt.le dé rivée du ]atlJIl, maIiS iJ1s ne for­ment pas une ralee.

n n'y a pas de race juive, palS p[us qu'~l n"exis:te une race catholliqu~ et L\Jne liaoe prot:esltante. C"els't un groupe ,re1ligi'eux. La praltJique de 11euT relIgIOn, la fildélité à lrur,s coutumes, r:iso1ement ,dans l!equea i!1i.s fL\Jf,elIl:t trop souvent obligés de vivre - pens·ez aux ghe,ttO's - ont fiait des Jlll'tf,s un peuplle.

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6. Revenons à la réalité. Cette c1aslSe faite de tous les 'enfants du monde tient -du conte de fées, C3Jr tous ces bambins n:e connai's:sent pas la même dvHislaition.

Da:1lJS la forêt vierge africaine, certaines peuJp1él!des comme les Pygmées ignoraient encore, ill y ,a peu, l'aJft de fake du feu et, qL\Jand e'lQes en man­quaFent, d1es devaient attendre que la foudre incendiât un arbre.

De même les gens de la savane cultivent encore à la houe et ne con­nais,sent guère la charrue.

Vous parlez une langue qui vous permet de communiquer avec des mil­lions d'individus, de s;avoir ce qu'ils pensent, oe qu'ils font. Cette 'langue est écrite deputs des s.ièc1es et met à votre di'sposition, par les livres, la somme oBsconnails's'an:oe:s 3Joqui1sle!s par ~elS génératJi'Ofiis précédentes et auxquclŒes v100nent 's'ajouûetr les ~déeis et les décou1vimûes, 'de.s, hommes d'aujourd'hui. Cebûe a'angue joue un ;rôl'e Ide pœlll1i'er 'pJ..an dans votre fo:I1mlation peroonnelllle et dans l'esisor de la civi'lisation.

Songez qu'il ,existe enoore, en Afrique une multiplioité de l'angues, qui dépasseraient Le miJili.er, dont 'l'extension est limitée à qUellques tribus et qui ignorent l'écriture. .

Comparons l'imIUe[l,Se villie de New York (ou Paris, ou Londres, ou Rome) avec ses gratte-cid, son activité trépidante, sa circulation intense, avec un petit viilL'a,ge africain aux ooses d'argiJ1e et de chaume.

Pensons à ces mill1ters d'enf'ants qui souffl1ent .de la faim, .de la malHdie et de la pauvreté 'et qui n'ont jamais connu autre -chos'e que les mœurs pri­mitives de leur m;Îtlieu. ILs n'ont jama1s entendu parler de nos inventions modernes; pour ·eux, Ile téléphone, 1a radio, la téUrévisrron, ~es autos, les avions seraient l'œuvre de quelque esprit mystérieux et terrifi,ant.

Et voyons maintenant vo'tœ sort: vous faites partie d'un pays bien orga­rusé, vous habi,tez des maÏlsons confoTvabks, vo:us recevez :de vos parents, de vos maîtres, de vO'tre entourage, une foule de connaÏ1slsanoes accumulées, à travers Les s,ièo1es, p3Jr 1eJS générations précédentJes. Vous 'avez 'alppris à con­naître, à penser, à paÏ1sonner, à comprendre. Vous appartenez à un pays qui, par le développem.ent des 'srciences, des techniques, par l'eIS>sor de s'es indus­tries et de sla politique d',expansion peut se dire hautement civilisé.

7. A quoi tient cette différence entre les civilisations? Avez-vous déjà entendu parler du sauvage de l'Aveyron? C'était un jeune garçon qu'on découvrit, quelque temps ,après la Révoilution françaisle, dans l'Aveyron, un département du slud de la Franoe. Il vivait à l'état :de natuœ parmi les ani­maux. L'histoire ne dit paiS comment il en é't3JÎIt arrivé là; ce qui 'est certain, c'est qu'aY'ant grandi loin des hommes, :iJ. ignorait l'eUT civi'lilsation (c'est ainsi que vécut le personnage de Kipling: Mowgli).

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Vous connars,s,ez certainement qe roman de Daniell de Foë: Robinson ~n:'s'Üé. A 'la S~l'ÛDe ~'un ll'a~rage, 'Où sles. comp~gnons ?nt pé~i, Robinson est Jete ~ans ,une r~,e. ~es'~~e. ~a, pendant ~mgt~huit ans, }ll refaIt ,Ile c?emin qui Le mene a 'la O}'V,~1i;slatl'Ün; 111 n 'lillvenrte :rwn, hl :IietJrouve dans 's'a memoke les connai'ssrances qu:ril a laJcquises depuis sa tendne enfance, tout comme il retrouve, ,dans l'épave du bateau des obj,et:;s d'Ont il cannait l'us'age.

Sur Ison îLe dés'erte, Robinson apporte avec lui toutes les inventions touDes les richeslsies de la civillis'ation. '

Et, s'i~ (l!P'P~ne V'endredi ILe jeune sauV'ruge qu'ill a tiré des mains des anth~opotphage.s, c'e~t qu'il 1'la ~ncont'fé. un vendredi, et c~i prouve que Robms'On 'contInue d UJs'er des mOl'S et des JourlS comlue on le lm a appris dans son pays. Vendredi, lui, n'a jamaÎis vu un blanc, il ne connaît que ce qu'on lui a appris dans sa tribu; c'est Robinson qui fem de lui un civiljsé.

. Car une civilisation s'apprend, elle est un héritage tJ1ansmis par l'éduca­tion.

Pour se ,développer et s'enrichir, ~lle a besoin du contact constant avec les autres homm'es.

Songez à ces hommes, perdus dans la bro'll!ss'e, rsolés dans ,Leur île ou la forêt vierge, loin de toU'tes Irelations hU1ll'aines, devant lutter 's'ans ceSlSle contre la nature, 1es maladllies et la faim. Comment' vouLez-vous que oes hommes pui~sent faire de grands progrès dans la civHi's,ation?

8. Coup d'œil sur le passé. Rappelons-nous oe que les Européens étaient au temps de l'antiqu~té. Lorsque César 'envahirt la GJ1ande-Bretagne, en 52 avant J éSUls-Christ, Cicéron, un ora'telUr célèbre romain, écrivait: «Les Bretons oont à oe point stupides et incapahles d'apprendre qu'ils feront de mauvais es.olaves».

«Ce qu'on dit aJUjourd'hui des race's de coukll1r, Iles enf,ants de l'Hellade et du Péloponès,e aillaient pu le dire des Germains ,et des peuplLeJS eŒa:nt S'ans lois, sans gouvernement, sans tIladi.tion, 'sans hisrtoiœ, dans les profondeurs de la Scythie et de l,a Germame» (Fouill!lée).

«Quand les Germains n'avaient d'autre demeure que de 'sombres forêts, la race jaune pouvait ,~ considérer comm'e la première du monde» (Souffret).

9. Conclusion. Au cours des temps, 1e flambeau de ,la civi1liisation ~t passé de race en raoe.

Rien ne riousautoris'e à pens'er que certaines races soient moins aptes à acquérir les techniques de la civillillsation que ,la race blran.che, qui est actuell­lement à l'avant-garde du progrès dans Cie domaine.

L'avenir appartient peut-être à des peupl,es actuellement en marge de l'histoire.

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IL N'Y A PAS DE RACES SUPERIEURES

Tous ~e~ hommes, quelle que soit lia COul,OOf de leur peau, ont également droit de oIte dans le monde et doivent pouvoir disposer des conditions mHté­rid.1e;; et morales néces'Saires pour vivre et épanouir librement l'eur pell"son-nabte. .

J. Obstacles à la fraternité entre les races

. a) L~s préjugés. Qu~ diriez-vous si, parce que j'ai vu un homme de petite tmUe et de mauvaiSe humeur dans l'autobus, }e prétendairs que tous les voyageurs de l'autobus sont petits et ont mauva~s caractère?

Vous vous réorieriez à juste titre, me faisant remarquer que Je ne connais pas les autr,ers voy.ageurs et que je ne peux pas les juger quand je n'en ai vu qu'un seul.

Et pourtant, oe que nous n'admettons pas pour l,es voyageurs de l'auto­bus, nous l'acceptons pou.r toute une race, pour de,s millions d'individus 1 tJr ' , , ' a ors que ;. eS"so~vent n01JJ~ n ,en navons rencontré qu'un ou deux. En géné-

ral, JetS prejuges n ont pas d autre 'Origine. Ce sont des opinions adoptées sans exam'en. On ne peut pas tout slavoir

alors on entend répéter autour de soi une opinion sur un groupe, un pays: un~ .race, et on l'aco~pte ,sans réfléchir, d'autant plus facilement que cette opmlOn nous est toujours favorable et qu'eUe justifie notre façon d'agir à l'égard des hommes qui y sont jugés.

Trop souvent, nous attr,ibuons à toute une Dace les traits dépŒais,ants que nous re·levons chez un indiv,iJdu de cette race.

«I?eux ~nglais qui sie déplai'slent mutuelIJement, se bOlrueront à tenk c~tte Im'pr~s,slO~ pour .acCÏ'd(ent~1!lle et à n.'en faire état q~'au :su}et de l'indi­~Ld~ qUi ll~sprre; maI'S lorsqu un Anglal\S ert un Erança1lS se dépll1ari.'s,ent, i!lrs lllclineront a parLer en termels peu élogieux de la nationalité de leur intedo­~~tel!r: Un Bla~~ pensan! 'à un Noir, pf'eI1dDa motif de ce qui lui 'dépialt chez 1 mdlV1du pour lrmputer a La race entière.

C'est à une telle atJtitude peu raisonnable qu'il faut imputer Le préjugé de race».

(A. Burns - ~e préjugé de raoe et de couleur. Payot-Paris 1949).

b~ Toutes les ~ac~s ont de~ .préjugés. En dépit de ce que Le Blanc pense de ~IU~, le ,J a~n~ s estIme supeneur au Blanc. Le MusUllman se tient pour supeneur a l Hllldou. Les Peaux-Rouges expriment leur mépris du Blanc par le mot «face pâlIe».

c) Certai~es races s~ s~nt crues supérieures aux autres et en ont profité pour 1,~iS dommer, les redui1re enesdave, les exploiter et parfois même les extermmer.

117

Page 11: L'Ecole valaisanne, janvier 1972

E. V. No 5, janvier 1972

d) Ces préjugés sur les races n'apportent que ressentiment, haine, misère et malhem'. On défend aux jeuoos Noks ,de fréquenter la même école que 1es enfants bLancs (LÏ'tule Rock).

Alor's que la s:a1Le de repos -de l'U[liver!S~tJé de Deùhi, daIllS les Indes, ~t pleine à cr,aquer, des chais'es lf'eIS'DelIlt vides autour de la talY~e occupée par Utn. étudiant noir.

En Afrique du Sud, f,es gens de oouLeur doivent vivre complètement séparés -des B~anos et connai's!S'oot une vie misérabLe.

Parce qu'ils étaient Juifs, !Six milLions d'hommes, de femmes et d'enfants ont été déportés e>t sont morts dans 1es camps de concentration nazis, pen­dant la guerlre 1940-1945.

Vous avez certainement entendu parler d'Anne Fr'ank. « Un jour de juin 1942, cette petite fiilile qui vivarut cachée avec 'ses paTents

dans un rédu~t d'Amsterdam occupé:e, reçut pour ses treize ans un beau cahÎler. Pendant deux ans, cile tint un journal, intterrompu trois jours avant que 's,a fami1Jle ne soit arrêtée par l.es -naz1s. Elle fut envoyée au camp de Bergoo-Belsen, où e~1e mourut en mars 1945. Le 15 juHllert: 1944, 'eLle écrivait encoœ: «Je n'oai pas 'abandonné -mes espoiliS même IS'ils paraissent absurdes et irréalisables. Je croÎls, malgré ItOllllt, que dans Le fond du cœur les hommes ne sont pas méchants ... Je -continue de croire à la bonté innée des hommes».

Anne Frank étai,t un enfant comme lels autres. Pourquoi a-t-eili1e dû payer de sa vie le prix d'un préjugé?

II. Que doivent faire tous les enfants du monde?

a) Combattre 1es préjugés et leUJ.1s funestes conséquences. Ne pas croiœ que lems idées, 'lem famiNe, leur pays, kiUr race sont les meilleurs et que les autf'eIS, we'Ulf sont inférieurs. Se garder de juger qUellqu'un d'aprè.s 'la cou1eur de .La peau, d'après sa nationalité ou sa religion.

b) Etudier la géographie et l'histoLre du monde. Apprendre à connaître comment on vit dans tous Iles pays, .des plus proches aux plus éloignés, SavoIT ce que font et oe que pens·ent les hommes qui y habitent. ESisayer de comproodre, lS'iJls ne pensoot pas carnifie vous, 1es [laÏlsons qui les gllîdent. Se 'convaincre que 1a diffcrence n'implique pas Il 'inféiriorité ,

c) Apprendre à vivre en amitié avec ~e.s autre.s peuples. L'amitié appelle l'amitié.

d) Travailler chaque jOOif à la [I1aternité humaine. e) Faire en sorte que Ile rêve du poète .c1twieJl[1Je dem'Mn une réalité. «Si

toutes 'les filles dru monde voulaient s'ldonner La main, tout autOUlf de la mer e.l1Je.s pourraient faiTe un.e ronde.

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E. V. No 5, janvier ] 972

Si tous les gars du monde voulaient bien êtr'marins, i'l's f'I1aient avec leurs barques un joli pont sur l'onde. Alars ont pourrait faire une ronde autour du monde, si tous !.es gens du monde voulaient s'donner la main.» (Paul Fort).

La famiHe humaine <couvre l'a t'eHe. entière. Ce qu'eMe devienc:1fta demain est inscri't dans les yeux de iLa jeunes-s'e.

Quelques livres pour apprendre à mieux connaître les enfants du monde

Pour les élèves de 6 à 7 ans

Collection: «Les Enfants du Monde», Editions Nathan Paris. Texte simplle, très beM'es pho1tos qui retracent la vie quotidienne d'un enfant. Un premier oontact avec un pays étranger.

Exemples

«Kaï-Ming, Ile petit pêcheur chinoi's», raconte la vie d'un pel1:it garçon à bord de }a jonque famiEale . «Achouna, le petit Esquimau»: vie des habitants du Grand Nord, jeux et travaux propres aux enfan1is .

Pour les élèves de 8 à 10 ans

«Horo1damba, le petit Mongol» de J. Bonnieux, Ed. Calmann-Lévy. «Message à la Jeunesse», éditeur: Commis'safÎtat de l'Exposition 1958, avenue de Meysse, Bruxell1es. «L'Europe du cœur», Edition du Ministère de l'Instruction publique, Bruxel1es.

Pour les élèves de Il à 13 ans

«Vacances en Aus'tr~lie», par S. Fennimore. Collection «Heures joyeu­ses », Edition de l'Amitié. Randonnées dans liè bush austra:lien. But: montrer que l'entente est souvent Ile résuLtat d'efforts réoiproques de compréhension. «Nhoti, fils de l'Inde», Bd. de l'Amitié. Vie des petits travailleurs et des errants dans une région où rus sont trop à avoir faim. But: monty.elr I.e pouvoilr du ,courage et de la bonté.

Fraternité mondi'a:le: section Suislse

119

Page 12: L'Ecole valaisanne, janvier 1972

E. V. N o 5, janvier 1972

5 • el t ces s: Classe de 6me

1. LES l\1AMMIFERES

1. Buts de la leçon:

ill s'agit de revoir 1:oUJ~ ensemble Iles animaux étudiés: pour récapituler e t classer les ordres étudiés d'après les différences eSisentiellles 0meanbœls et denlture) pOUir dégager les caractèi'es communs et spécifiques qui ,1œ r.aslsem_ bLent dans oette da,s'se des maunmiJfères. 011

'en fonction de ces oaraotèrôs, d'aurtJr,es animaux, non Cllas'sés, peuvent ~œ cons~dérés comme des mammifères: mai's i~s montrent d~s adapta­tions encore pl}US pouSlsées.

2. Matériel: échantiill10ns natUl'a'Hsés oru gr:avun~ls ,; .düoumenvs ~ll1ulsDrant les mammifères non olassés .

3. Récapitulation:

a) un tableau

Termina ison Locomotion des membre,s

Plantigrad-e

Digitigrade

Ongles ou griffes

P,1anti~rade

Sabots Onguligrade

120

Régime

Omnivore

Carnivore

Insectivore

He·rbivore

Omnivore

H erbivore ruminant

Herbivore non ruminant

Denture Ordre et exemple

Primates .. , (homme, singe)

Denture Carnivores .. , complète (chat, chien)

Insectivores ... (taupe, chauve-souris)

Denture Rongeurs ... incomplète (lapin) (barre)

Denture Porcins ... complète (porc)

Ruminants ... (vache)

incomplète Equidés ... (barre) (cheval)

E. V. No 5, janvier 1972

b) eSlSiayer de dégager entre certains d'ellitre eux l,es points communs . Par exemple:

qUeJLs 'sont eerux qui ont des ong}tes ou des griffes?

quels sont ceux qui ont une denture comtp[ète? incomplète?

fl. LES OISEAUX

1. Buts de la leçon:

- récapituJ1er et c:1a:s's{~1J.' d'après les différences e!sseiIl'tÎtelJ,e1s (pattes et bec); dégager les caractèœ's conununs qui !l-es rass,emb1ent dans cette déliSse des oÎ's'eaux;

dégager le ou ~BS oaractèr'es exolusifs qui distinguent un oi'seau d'un autre aninml.

2. Matéliel: échéllntiJllons ll1a'ÛUféllliJSés; gravures.

3. RécapituBatîon:

a) un tableau

Pattes

Faibles

Fortes

Longues et nues

Palmées

A «serres»

Grêles

A 2 doigts AV et 2 doigts AR

A 2 ou 3 doigbs

Bec

Faible

Fort

Long

Large

Crochu

Court mais fort

F ort et droit

Variable

Activités essentielles

Bons voiliers

Marcheurs

Oise,aux de rivage

Oiseaux aquatiques

Chasseurs

Act. diverses

Vie arboricole

Course Pas de vol

Ordre et type

Colombins (pigeon)

Gallinacés (poule)

Ecbassiers (héron)

Palmipèdes (cana'rd)

Rapaces (épervier)

Passereaux (moineau)

Grimpeurs (pic vert)

Coureurs (autruche)

b) sous forme d'interrogations o:raltes, basées sur l''Obs~rvation des échantiJl­Ions ou docum'ents illllustrés.

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E. V. No 5, janvier 1972

4. Savez-vous ... ?

A propos des oiseaux migrrureurs ... A certains mamenrs de l'automne, ils se rass'emMent par mi!lJlirens, pu1s ,s'e dirri'gell't vers 'le 'sud en suivant des routes invi,sibles. En formation de vOII, souverut à 113 v!Ïtesls'e d'un train rapide, iLs mettent le crup sur 'Un point du gLobe dont les caractéristiques Be sont gI1avées dans 1113 «mémoi[le» de's génératiollis qui 'les ont précédés. On ignore oocoœ 1a 'flaison qui lies poulS'se à partiT à dave fixe: souvenir des bouleiVefisemenTIs dimatiques des époques glaciaires? Besoin de nOUr­riture vibaminée? Vrariations dru r,ayonnemerut s'OllaiTe? Il arI1Îve aussi que ~'instJinct migrateur déoline ou disparais,se complète_ ment: merles, pinsons ...

III. LES VERTEBRES

1. Matériel: spécimens et squelettes d'un type de chaque cIrasse.

2. Leçon:

comparez lels différents types; résumer au fur et à mesure ces obs'ervatiolliS dans le tableau suivant.

Chat Pigeon Lézard GrenouiHe Carpe

Squelette Oui Oui Oui Oui Oui

Milieu Aquatique

Terrestre Aérien Terrestre et terrestre Aquatique habitud (amphibie)

Protection Poils Plumes Peau Peau nue

Ecailles du corps écailleu&e profondes

Pattes Moyen de Pattes

Ailes et réduites Pattes Nageoires

locomotion pattes (vol) ou absentes (nage) (reptation)

Mode de Branchies

Poumons Poumons Poumons puis Branchies _ resp iration poumons

Tempé-Variable Variable rature du Constante Constante Variable

corps

Mode de Vivipare Ovipare repro- (mam- Ovipare Ovipare avec méta- Ovipare duction melles) morphoses

Classe Mammifère Oiseau Reptile Batracien poisson

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3. Contrôlons:

_ Le Cachalot, la Loutre, I,e Phoque, 'la Chauve-souri,s sont des mammi­fères: pourquoi?

_ Le Pingouin n'est pas un PO'Î's'son: pourquoi? Qu'e,st-ce? Pourquoi? _ Le Triton n'est pas un pois'son: qu'est-ce?' Pourquoi?

Le Dauphin n'est pas un pois:son: qu'est-ce? Pourquoi? _ L'AnguiHe n'est pas un reptile: qu'est-ce? Pourquoi?

4. Travaux pratiques:

Rassembler de la documentation et fait"'e un cJass'eur avec I,es différentes classes; re maître pourrait garder le plus beau classeur.

QUELQUES EXERCICES DE MATHEMATIQUE MODERNE RESOLUS SUR LES ENSEMBLES

1. M désigne l'ensembLe Ides mamnlifères.

a: lapin blanc de François b: mon chien c: héron de l'a fable d: éléphant Jumbo j: un âne e: oreille droite du lapÎ!ll de François

. f: baleine h: trompe de Jumbo i: mon pois1son rouge g: sabot de cet âne

Compléter les propositions suivantes par .le symbol,e d'appartenance ou par celui de non-appartenance.

a ... M b ... M c ... M d ... M e ... M f ... M h ... M i ... M j .. . M g ... M

2. Voici l'ensemble K des c13Js,s'es de l'école. Bernard est-il un élément de cet ensemble?

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E. V. No 5, janvier 1972

3. Un cflayon peut-ill Bûre un élLément d'un ens'emb1e de boîtes die crayons?

4. T'es,t de connai-s's'3JJ]'oe: Faites le point de vos conna;Î:siSlance,s! prenez Une feuilli1e de pap~eIf 'e:t indiquez en cOllonne, 'suivant l'ordre des numéros, les termes ou 1es 'signes qui manquent dans il'e texte ci-'des'sous. Quand VOUs

aUDeZ fini, i1 faut avoir donné ,env,i'ron 29 répons\e8 justes sur 32.

Les ensembles

Un ens'emble E existe rdès que, pour .. , (1) objet- x, on a une et .. . (2) réponse à La quelstion: x lest-jil un ... (3) de E? Si 11a réponse est «oui», on note x ... (4) E s,i 'la réponse est «non», on note x ... (5) E . Nous rrepré­~entons l'es ens'em1YLes par des des'sins appelés .. . (6), dans lesque11s les objets Isont représentés pM de,s '" (7). Pour dréfinÏlr un ensemble, nous pouvons nous y prendre de deux manières. Une première m,anière con­siste à ... (8) Les élémenus: nous donnons rulor'S une définition en .. . (9). La seconde manière consJste à énoncer une ... (10) qui permet de recon­naître les éléments de 11"ensembJ,e: nous donnons Hlo'fls une définiltion -en .. . (11). Par exempLe, l'ensembl1e [xix ~st un élève de notre olaJslse] est défini 'en .. -. (12) 'Vandi's que l'ensembile [a, b, c, d, e] * 'est défini en ... (13) . L'en­s-emble K des clas1s'es de noltœ éco1le eSit un ensemb~e dont les é~éments sont des ... (14), qui -sont eHes-mêmes des ... (15) d'Ont Ires éléments sont des ... (16). Il rés-mte de oet exempLe que tout ensemble ,es.t un ... (17) et peut être un ... (18) d'un autre ensemble. Les obje;ts sant désigné'S parr des iliettres ... (19). On écrit l' ... (20) x = y, lOlfsque Les termes x et y dé~rÎ.gnent ... (21) ob}et. Dans l'écriture x = y, il ,apparaî't deux rermes, maÏJs ... (22) obJet. Si x = y, aàor:s on a -auslsi ... (23) . Si x = y e:t y = z, aIon; on a ausisi ... (24). Deux ensembles sont égaux si eJt 'sleu1ement s'Î11s comprennent ... (25) éléments: '" (26) élément dru pr-emi,er doit ... (27) :au :8,efcond et .. . (28) élément du ... (29) -doit ... (30) au premier. Pour prouver que de.ux 'eIlis'f~mbles sont diiffér,ents, ill suffit de montrrer qu'il ... (31) un él:émelllt de l'un qUJi ... (32) à rarutre.

5. On a les ens'emble1s ,suivants dans une écol1e: M= [a, b, d, f, g,h, ll, m, n,p, q, r, t, u, v, w] ou [André, Bem'alfd, Dani'el, .. . ] B = [ x 1 x Ë M et x vi'ent à l'éco1e en bus] D = [x 1 XE- M et x dîne à l'éco'1e]

* Pour des raisons typographiques nous avons noté: l 'ensemble [a, b, c, d, el, cette notation est fausse. Il faut remplac.er les crochets par des accolades. De même au No 5.

124

fl. V. No 5, janvier 1972

En observant ce di'agr,amme, signalez:

un é1ève Ide Ula '013Js1se qui vLent en bus et qui dîne à l'écale; un élève de ~a 'olla;s,se qui vient 'e!l1 bus 'et qui ne dîne pas à l'écoJe; un élève de lIa d3Jsls'e qui ne vi1ent pas 'en bUiS et qui dîne à l'éco~e; un élève de lia clas'se qui ne vi'ent p3JS en bus et qui ne dîne pas à l'école .

6. Tout ensemble elst un objet; donc l'ensembl,e vide est un objet.

Donner rune notation et un di'3Jgramme de l'ensemble des ensembks vides . Cet ensemble est-hl vide?

7. Voici l'ens'emble P des-pays d'Europe.

a) donner 3 é:léments de l'ensembLe P; b) si m désigne ILe M'exiqUJe, lm est-ru un élément de P?

Solutions dans le numéro suivant - Si de tels exercices vous intéressent pourriez-vous le faire savoir. Merci. '

J.-C. Georges

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E. V. No 5, janvier 1972

Exa n d'a or

• • miss 0 à 'école a e 1971

REDACTION

1. Direction X... ou Y ... ?

Au cours d'une exculision ou d'une promenade, vous vous êtes reposé près d'un poteau indiquant «Di,reotion X ... ou Y ... ». Vous rêvez au beau voyage que VQlUS pourriez faN'e, au pays inconnu où vous aboutiriez si vous poursuiviez votre chemin dans Ile 's'ens de 1a flèche. Mais vous devez nmtrer chez vous ... - Le cadre, La rêverie, ks sentimenns éprouvés.

2. Influence néfaste de l'homme sur la nature

Evoquant avec inquiétude La pollJlution de l'air et des eaux, la dég~ada­tion de certains 'sites et lels menaces qui, par endroits, pèsent sur IJa filore et la faune de notr.e p~anète, des hornm:es que l'on tient vo~ontiers pour des esprits chagrins n'hésitent pas à affirmer que lia terre sem bientôt inhabitable. QueUe que soit votre opinion, dites en queJJ.es circonstances l'homme peut exercer lUne influence néfas1te sur la nature. Croyez-vous qu'il soit nécessaire d'être vigill,ant et pour_q~oi?

3. A Quoi tient le bonheur?

«Nous agi1s.sons toujOUf>S comme si l:e confort et Le luxe étaient es·sentiels à notre existence, a10rs qu'ill suffit, pour être réellement heureux, de trouver quelque chose qui nous .intéres's'e pas5ionnément» , a dit un écri­vain anglais. D'iaprès votre expéri>ence ou Les constatations faites autour de vous, que pens'ez-vous de cette affinnation?

ORTHOGRAPHE

Dictée: La petite ville

C'est une petite viùlle rOSie, débonnaire, babr]Jlal1d1e, cO'illmodémell1t assou­pie au creux d'un v:a!lilon. Si l',env~le te prend de la v~siter, i[ te faudra utiliser un petit chemin de fer d'intérêt 10'cal qui t'accuci1I1era 'SUT ses banquettes de bois ciré. En sornant, tu découvriras des monuments sobres, des p}acettes

126

E. V. No 5, janvier 1972

gréablement des'S.inées, des bouts de rue'S pittoresques. Tu découvriras des ~ans de murs blanchis, des touffes de verdure , véritabl,es o-3JSis baignées de raÎcheur subite. Tu trouveras partout iJJa même cilrcUllation tf.anquillJle, les

JIlêIIlBS bruits menus. Et pourtant, ~(a petite villl1e a s'es p3!sls.ions, 'S'elS intrigtlles , ses scandales, s·es mauvaÎ's'eJs langues; e1!1e a tout oella. Mai,s tout cela elSt feutré, chuchoté, susurré, die tel1le sor1te que ce tintamarre ne parvient pas à dOIIliner le henni·s.sement de sa rivière.

orthographiez correctement les mots en gras

1. Les personnes que fai vu .. . entr·er ne me sont pas inconnues.

2. VeurHez trouver ci-joint ... :les qui:tJtanoels demandé ...

3. Voyez ces avocats! Tout ... aurtre affaJi,re les aurai '" laissé ... indüférent .. .

4. Que de grandes cho5'es a accompli ... ce souverain pendant les quelque .. . vingt-cinq ans qu'il ,a régné ... !

5. Les vieux ... gens 'sont prudent ...

Mettez à la forme convenable (ou demandée) les mots en gras

6. des roses frais cueilli ...

7. Au pluriel: - un gardeabarrière - un pince-sansa rire ... - un touche-à-tout .. ,

8. Au subjonctif présent, 1re peJ:1sonne du lSingulier: - acquérir '" - conclure - valoir ...

LANGUE

Texte: Découverte

Découvrir! Il faut découvrir pom être dche! Il ne faut pas accepter bénévolement, 'le soir, de s'endo-rmir sur une journée vilde de découvertes. Il n'y a pas de peJtite victok·e, pas de trouvaihle négligeable: 'Si vous avez VU,

pour la première fois, pas'sler l"els'SaÏrn à la rechetl"che d'un gîte, ou entendu craquer la gouss'e du genêt qlllÏ. éparptJ.:le sa semence dans lH ch aleUJf , vous n'avez pas à vous plaindre. Si, Ile même jour, vous avez en oUJtre enri'Chi

127

Page 16: L'Ecole valaisanne, janvier 1972

E. V. No 5, janvier 1972

2. Décomposer en 4 facteurs a2 (a2 - 9) - a2 + 9

3. Effectuer et rédui~e 8x2 + 15y2 - (2x - 3y) (4x + 5y)

4. Résoudre l'équation x

2x + 50= 2 2x

3 -2

5. Caku}er la valeur numélique de l'expression suivante: 5xy- 2x2y - 3y2 -4x pour x= 2 et y=- 0,3

Géométrie (9 points)

1. Deux triangles sont égaux:

2.

a) S'ils ont les troirs côtés égaux (Juste/Faux). b) S'Us ont les troi,s angl,es égaux (Juste/Faux). c) S'ils ont un côté égall adjacent à deux angle~ respectivement égaux

(Juste/Faux).

On - donne:

L'angle B vaut ... parce que .. . L'angLe C2 vaut ... parce que .. . L'angle D vaut ... parce que .. .

3. Comment appeUe-t-on:

130

a) Un triangk dont ,les trois côtés sont inégaux ... b) Une perpendicUllnir'e abai'sisée d'un sommet d'un tri'anglre sur le côté

apposé ou sur son proilongem'ertt ...

Un paraHélogramme dont un angle est droit et dont deux côtés consé­cutifs sont égaux ...

d) Un parallù6logramme dont un anglle est droit ...

ALLEMAND

1. Mettre l'adjectü de sens contraire et l'accorder

1. Ein (heU) Bier; ein '" Bier. 2. Ein (hoch) Tis'ch; ein .,. Tisch. 3. Ein (billig) Kleid; ein ... Kleid. 4. Die (recht) Hand; die ... Hand. 5. Die (Leel') GUis'er; die .. , Glaser. 6. (heiss) Wasser; ... Was'S{~r.

2. Adjectifs: accorder les articles et les adjectüs:

1. Siehst du dies ... (weit ... ) Felld? 2. Gehen Sie bis zu dies ... (gross ... ) Haus? 3. Wo ist dire Quelle dies '" (l,ang ... ) Fluss'es? 4. Geben Sie mir ail ... (mogli1ch .. . ) Antworten. 5. Ich kaufe dies ... (teuer ... ) W1ar:en. 6. Es geschah in jeu ... (dunkel ... ) Nacht.

3. Verbes: mettre le verbe au temps voulu par le sens de la phrase:

1. Unsrere Gaste (abfahr'en) ... gestern sehr spart ". heute um 4 Uhr (ankommen) ... sie in Kopenhagen ...

2. Marianne, (essen) .. , ni:cht so l'angs1am! 3. lm Jabre 1786 Os'chreiben) ... Mozart den «Figaro». 4. Heinz, warum (werden) ... du so Tot? 5. In einigen Monaten (skirfahren, konn'en) ... wi'1' wi,eœr ...

4. Pronoms: accorder le pronom ou l'adjectü possessif:

1. Diese Briefmarke fehlt (1ch) ... 2. (W'er) ... gehort dieser \vunderbare W agen? 3. Es tut (ich) ... l<eid., ich kann (du) ... jetzi ntoht heJ1fen. 4. Das weis's vch nicht, frage (dein) ... Lehre!'. 5. WÎT mochten (du) '" gern besUlchen.

131

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E. V. No 5, janvier 1972

5. Prépositions: insérer ~es prépositions et accorder l'article:

1. Jorg, deine Mappe ~st ... d ." Stuh!. 2. Sie konunen eben ... Ru!S's,vand. 3. Heute bleibe ich ... Haus'e. 4 . '" weJch ... Zei'tung hast du diese Ges'chichte gdes'en? 5. Am Sonntag fahren wir .,. d .. . Genfersee. 6. Gehst du oft ... d ". Stadt?

6. Remplacer les points par l'llll des mots suivants:

Kunst - Heiligen - Wundelrb,ues - Gasts,en - Stadt - Drus Ganze - Fremde - PHitze - BrunnelIl - Klostterrs - Graf Eberhard _ Museum - Fresken.

Scbaffbausen Schaffhaus,en ist eine k'l,eine reizendoe ... ganz im NOllden der Schweiz. Jeden Tag ,sterÎgen bi'er einige ... élIUS; sie woJù,en d1e a1ten Hauser, das Kloster, den Munot und den Rheinfa:hl sehen. WievÎ'e!l Schones kann man in der Aolts,tadt bewundepn! Schmale ... , ruhige '" , kühle ... und Hauser mit he[rHchen Fasts'aJden; das aNes ist noch wie voreinigen J ahrhuIlide'frben. Das Haus «Zum Riùter» bietet Uns etwas ... : die Faslslade des Malers Tobi'aJs Stimmer. Di'e grossartigen ... sind heute noch wie neu. lm Jabre 1049 hat ...... da's KlOister Ahlerheilligen gegründet. Die Mon­che vereihrten hi'er nicht nur einen, <sondern a11e ... In einem grossen Te~l des '" istt heute ein be:deUitendes ... , éliber die Kirche, der Kreuzgang und der Gaf1ten s,ind noch wie früber, ... ist machtig und einfach; eil!l herdiches Be:i'spi~e:l romani,seher ... : und doch ist es œizentd, danle den BllUfffien und den Baumen.

8, V. No 5, janvier 1972

Examen destiné aux é u ts de formation commercia e, classique OU sc·entifique 1971

DISSERTATION

1. «Le bruit eSlt un 's'tupéfiant et, comme tous res 'stupéfiants, un remède à l'angoÏJs's,e d'être s'eu!. Nous avons perdu l'amitié du ·sillence. Nous avom; peur de lui» . Expliquez oe jugement de Thierry M,aulni.er et, en vous appuyant sur des exemples précÏJs, dlÎ"tIes \ce que vous en pensez.

2. Comment appréciez-vous cette pensée de Guizot: «Le but .de l'éducation est d'apprendre à l'homme à s'élever lui-même lorsque d'autrelS auront cessé de l'él'fwer».

3. La Fontaine écrivait en 1661, au Lendemain d'une représ'entation des Fâcheux de MOrlière: «Et maintenant, i'1 ne faut pas quitter }la nartru.re d'un pas» . Bientôt Molière dif1a lui-même que «,lorsqu'on peint Œes homme,s, i;l faut peindre d'après naturle». On connaît enfin le vers fameux de Boi'leau au chant III de l'Art Poétique: «Que la nature donc soit votre étude unique». Vous montrerez, à l'a~de d"ex,emples précis, comment les écrivains de l'âge classique s'inspirent de I}la nature dans '1eul1s peintUIres de l'homme, dans leurs leçons de mor,allre, et dans tl,eurs manièr,es d'écrire.

4. «Ah! frappe-toi le cœur, c'est là qu 'estt 1e génrie!» Commentez ce VielS de Mus'set et, en vous souvenant de quelques poèmes de Lamartine ou de H ugo, montrez lie rôle du cœur .dans la vie et les œuvres des poètes de i'âge romantique.

LANGUE

Texte: Une âme qui se cherche

Voioi que je vais pouvoir m'abandonner à ma p a.slsion de méditation solitaire. Je quitte la mlarson à lia pointe du jour. rai m a oanne à pêche, mes lignes, ma mus'ette et, parlois, un livre, p arfois un croûton de pain. Je gagne, d'un palS vif, La rivière .. .

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Je sais que, sur ce fond de sable, je va~s êtres.aisi fibre à fibre et bientôt ga~é jusqu'au cœur par une paix p3Jr'adi\~iaque let. il me semble~ dans cette paiX, entendre chanter queilque chos,e qUI est mellHeur que mOl et qui est moi, qui es{ peut-être mon âme.

H ors de cette solitude, rien ne m'intéreslse plus . E t pas même l'avenir. E t même plus toutes oe,s étude,s confus1es, bri'sé~s, incertaines, objet de tant de soucis. La seule ch6s,e qui campe, pour l'il1Jstant, c"es\t d'écou ter, dans le grand silence des herb~s, des 'S\alicaires et des menthes, la lente et calme mélodie de cette âme qui 's'e dégage, qui se prépare à s'élanoer, qui cherche ses ailes et son orient.

D'après Duhamel

1. Exprimer brièvement l'impression laissée par la lecture du texte ci~dessus:

2. Expliquez les expressions suivantes: ma passion de méditation soli1aire; entendre chanter quelque chose qui elst me,ilhleur que moi; écouter 1a lente et calme mélodie de cette âme.

3. Expiiquez les trois images finales du texte: a) s'élancer : b) chercher ses aile's: c) elt son orient:

4. Soulignez, dans le texte, les mots et expressions qui abolissent, autour du rêveur, le réel

5. En l'estant dans le ton du texte, construisez une seule pIll'ase dans laquelle il y ait: - un compI. de l'adjectif (1)

un' mot mis en apposition (2) - un attribut du compI. direet (3) - un compl. d'agent (4) que vous soulignez d'un tra it en mettant le No corre,spondant.

6. Analyse logique et analyse grammaticale

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a) analysez toutes les propositions du texte ci~des'sous;

b) faites l'anallys,e gramm-atioale d e tous Les mots en gràs. Le silence étant propice à .la méditation, j'ai comme le pres.s'entiment que, tout distrait que Je sois d'ordinaire, je vais être saisi fibre à fibre par une paix paradisiaque et il me s'emble que j'entendis déjà chanter quelque chose qui est meilleur que moi et qui est peUJt-être mon âme.

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ORTHOGRAPHE

1. Accord des verbes

La plupart des hommes 0employer, itlld. prés.) .. , mal leur vie. Une longue fille de voÎ'tmes (onduler, iud. p. q. p3lrf.) ... pendant des heures dans la pOUls,sière. Un rideau de peupiJi.er,s (m'asquer, cond. pas'sé 1rre forme) ... le paysage. Moins de deux semaines (pas'ser, voix pron. iTiid. p. q. parf.) ... Le peu d 'efforts que vous (fournil[, ind. passé ant.) ... (mériter, cond. passé 2e forme) ... une puniltion. Vous (oublier, iud. imparf.) ... que la plupart des hommes (juger, ind. imparf.) ... l,es événements d"après lieur fortune aujourd'hui di'sparue.

2. Accord de l'adjectü

des cheveux châtain; .des blouSJes bleu marin; deux heures et demi;

3. Accord du participe passé

des filLettes court-vêtu; des narci:S's'es jaune clair.

Nous nous sommes exagéré ... oef'ttames difficultés. Que d'heures j'ai passé ... avec mes auteurs préféré ... Ils ont été convaincu ... d'erreur. Le peu de patience que ces personnes ont montré ... les a empêché ... de réus'sÎlr. Les enfants sont naÏif'S: J'en 'ai vu ... qui, ayant été effrayé ... , se sont cru ... sauvé '" dès qu'~l's 'se fur,ent bouché ... l,es yeux dans ffies bras de leur mère.

4. Remplacez les ... par l'adjectif verbal

choquer = une nouveJ1l1:e ... provoquer = une scène exiger = un maître .. ,

5. Pluriel des noms composés

des porte~drapeau des gratte-oiel ... des demi-mesure ...

négliger = un employé .,. extravagu,er = des mordes .. . communiquer = des V'3JS:es .. .

des tragi-comédie .. . des ar.rière-pensée .. . des chef-d'œuvre .. .

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6. Mettez l'adjectif au masculin

favorite = .. , dissoute = ...

tierce = ...

expre'slse = ...

7. Ecrivez les verbes (ind. prés.) correspondant aux substantifs homophones (ex.: l'accueil = 11 'arccuei1lk)

le mors = .il ... le défi = il ... le reJLais = ~1 ... le transfert = il ...

8. Ecrivez correctement le son i

bis tour ... color ." cliquet ... déb ... amph ... tr '" on

MATHEMATIQUES

Géoméhie (6 points)

le démenti = il .. , J.e dégel = il '" la vertu = il ...

le pu ... déf ." torticol .. . colibr .. . asph ... x ."

Dans un triangLe ABC (AB > AC) on mène la bis:seotric'e AD. A l'inté­rieur du triangl'e on mène une droite Dx qui forme avec AD un angle ADx = ADC et coupe AB en E.

1. Montrer que DE = DC et AE = AC.

2. Montrer que AD est perpendku1llaire à Be en s'On mi[liJeu.

Arithmétique - Algèbre (18- points}

Remarque: Vous pouvez 'résoudre le's problèm'es ,suivants daJlJS n'1mporte que[ ordre, i1 s,uffit d'Qndrl:quer le numéro.

1. Un vacancier achète un vi'eux chru1et. LeJs fmi'S de réparation s'élèvent à 40 % du prix d"achat. Au bout d'une année Ile chalet est revendu avec un bénéfice de 30 % s'Ur J,e prix de vente. a) Quel pourcentage du prix d'achat ,représ'eIllÛe le prix de vente? b) Sachant que le prix de venne est égal à Fr. 60000.-, cakiller le prix

d'achat, les fra1s et le bénéfice.

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2. Une équipe de 5 ouvrie-rs md, 'et 10 j<?urs po dur nair'e le 1/3 d'u.n ouvr·age.

A ce moment oombien rau ra-t-il aJouter ' 'ouvrrars pOUT que le 1Jrayaii soit terminé en 5 jours?

3. Un automobi'lliJste part à 8 h d'u.ne vi1!1e A vers une vÏ!l!le B distante de 240 km. En B il s'aJfrête 1 heure puÎlS revient v,ers 1a viilllie A. Un cycliste part égwe'ment à 8 h d'une vi,N.e C située 'entœ A et B à 160 km de A et sie dirige vers A.

Vaici représentés graphiquement les déplacements des deux mobiles.

km li"

rl

0- .~/ 1\ ·sv \ 0 ~~ ~ ...... , r\ ,

l', 0

" 1 .................. r-. \ 0 ~ ~jC,

1 ..... , l\ 0 / ...........

V ............ ~ ...... \ 0 N ....

24

20

16

12

B

4

" B 9 10 Il 12 13 14 15 16 17 h

1. Déterminer la viltesse: a) de l'autamobi1.iste à l'aller; b) de l'autoiffiobilliste au retour; c) du cycliste.

2. Les mobHes sle œncont,œnt dieux fo~s ,en des points M et N. Détermi­ner les coordonnées de celS points: heure et distance de ·la viLle A.

Algèbre (18 points)

1. Choisit· ce qui convient parmi les réponses possibles Ca < 15; a < 15; a > 15; a > 15; a = 15; a ? 15) a < b; 15 > b --> a ... 15 a < b; b > 15 --> a ... 15 a> b; b > 15--> a ... 15

2. Effectuer

( 1 + a + b ) a-b (

a-b -1) a+b

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3. Effectuer et simplüier

(3 V TI - 5 V 27 + 8 V 6) : 4 V 3

4. Simplilier la fraction 16a4 + 40a3 + 25a2

32a3 - 50a

5. Résoudre l'équation suivante (x - 7)2 - 5 (x - 7) = 0

ALLEMAND

So eine Traumerei! N ach Heinrich BoN

Ein Bruder erzahH von seiner früh ve1'lStorbenen Schweste:r Henriette.

Si harte eine überraschend Idunkle SÜmJue und Bin heMes Lachen. Einmal fiel ihr mitten in elnem Tennis·match der Sch13ger 1 aus der Hand, sie blieb auf dem PIatz stehen und blickte traumend in den Himmd, 'ein 'anderes Mal li'ess sie wahrend des Es's-ens den Loffel in die Suppe falilien; meine Mutter :schrie auf, beklagte 2 die Flecken 3 auf Kleid und Tischtuch; Henriette horte das gar nicht und als s.ie wied'er zu sich kam, nahm sie nur -den Loffel aus dem Suppenteller, wischte 4 ihn 'an der Serviette ab und aSls wei1tler; aIs sie ein drittes Mal, wahrend de.s Kartenspi'elens am Kamin, in die.s'en Zustand 5

fiel, wurde meine Muttelf fi.chtig base. Sie schrie: «So eine Traumerei!», und Henr1ette blickte 'sie ·an und -sagte ruhig: «Was Ï'st denn? Ich habe einfach keine Lust mehr», und warf die Karten, d~e si'e noch in der Hand hatte, ins Kaminfeuer. Meine Mutter hoIte dile KarDen aus dem Feuer, verbrannte &ich die Finger dabei, rettete· aber die Karten bis auf 6 eine Herzsieben,7 di'e verbrannt war, und wir konnten nie mehr l(,arten spielen, ohne an Henriette zu denken.

1 Der SchIager = la raquette. 2 Bekllagen = déplorer. 3 Der F1ecken = la tache. 4 Abwischen = essuyer.

Beantworten Sie diese Fragen

5 Der Zustand = l'état. 6 Bis auf = exoePté. 7 Die Herzs,ieben = le siept de cœur.

1. In was für einem Mil,ieu llebt Henriette? ... 2. Hat der erste Satz irgend eine Beziehung (relation) zu Henriettes tdiume­

ri'S-chem Wesen? (das Wes-en = lia nature)

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Heinrich BaillI :Zieigt Helllfi'ettels Traume[ei an drei Beispi{11en. An wel~ 3. chen? ...

4. Leidert Hendette unter mlf-er Traumeflei? ... 5. Die Mutter wwd spa'telf a!l:s slpwsam (économe) chaJ1akter,1siel1t. Wo

bemerkt man das in dilCls'em Text? ...

Wortschatz und Grammatik (a1lile Fragen beûehen sich -auf den Text)

1. Was konnte man einsetzen (schreiben) fUr: -dunkell .. . arrb]~cken ... Was 1st denn? ."

2. Schreiben Sie das Gegenteil von: si~erben ... ess'en .. , stehen 111eiben ...

das ESisen ... keine Lust haben ... .

rdas Lachen '" aus dem Feuer hO'llen ...

3. Erk13l'en Sie diese W011el' auf deutsch: die Suppe .. , ruhig ... schreiJen ... drus T~schtuch ." base weflden ...

4. Setzen Sie den Text in die indirekte Rede: Bin Bruder erzahl't von -sleiner frühvers ftoJ1benen Schwe's'teif, ... (bis: Henrietve hor/te dtas gar nVcht)

5. Bilden Sie das Passiv: a) Henriette warf di,e Karten ius Feuer. b) Man darf d.iese BlLUilIlen mbht pflücken. c) Vi,e}e Arbeiter haben nalChts geaJ1beÏ'tet.

6. Übersetzen Sie: a) Après avoir -teliIDiné 'Son tt1ava~l, l'é[ève joue avec ses cam,ar,a;de.s. b) Si tu regardais cette photo, tu recOImaÎ'ûvMs pllU!sieuTTs pelisonnes. c) Le voyageur me demanda si je 'savais où était llia gare.

7. Wahlen Sie eines der folgenden Themen: (kurZier Aufsatz) ,a) AUlS meinen Feriren; b) Der Lehrer <YŒeT d1e Lehfierin von hrute; c) Hunger in der Well.t.

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SA VEZ-VOUS QUI - ET EN QUELLE ANNEE -A DECOUVERT OU INVENTE?

1. L':aneslflhésie? 2. L ',asoensleur? 3. L'laslpNiÏne? 4. L'atbraotio:Il unirvers,eJlil,e? 5. La baJlance à deux ftéaux? 6. Le baromètre? 7. Le B.Ç.G.? 8. Le brûLeur à gaz? 9. La pœmièœ ca'pte dru monde?

10. La oeWldphane? Il . Le loe'llruiloïd? 12. La 10i de la 'chute des corlps? 13. La drculla'tion du sang?

REPONSES

1. Davy (G.-B.) en 1795.

14. Les oons'erves? 15. La cybernét~que? 16. Le moteur Diese[? 17. La dynamite? 18. Le gaz rd'éolari.Tag.e? 19. La géométrie anaJlytique? 20. La gé'Üm&tvie non eudl1di'enne? 21. La houit~le blanche? 22. L'imprimeri<e à oar,actèœs mobhles? 23. L'a lamp,e au néon? . 24. La machine à oa:loUiler? 25. La mladüne à coudre? 26. La -machine à écrire?

2. Otrs (USA) en 1852; réaJ1ÏJsla:tion pratique en 1867 par Edoux (Fr.). 3. Gerhardt (Flr.) en 1853. 4. Newûon (G.-B.) en 1687. 5. RobervaII (Fr.) en 1670. 6. Tornoel.\1li (It.) en. 1643. 7. OaJllmette et Guérin (Fr.) en 1906-1923. 8. Bunrs'en (AIL) en. 1855. 9. Mercator (F1anJdres) en 1537.

10. Brrandenrberger (Su]s\S'e) en 1908. 11. Parrkes (G . .../B.) en 1865; r&alL indlUslUr. J'es frères H)'latt (USA) en 1869. 12. Galillée (H.) en 1602. 13. W. Hiarwey (G.-B.) en 1628. 14. Appert (Fr.) en 1810. 15. W~ener (USA) en 1948. 16. Di-esle1 (~l.) en 1893. 17. Nobell (Suède) en 1866. 18. Ph. Lebon (Fr.) en 1792; et Murdooh (G.-B.). 19. Des-carves (Fr.) en 1637. 20. Lobatchevrski (RulS'sci.e) en 1826. 21. Bergès (Fr.) en 1867. 22. Gutenhe·rg (AlI.) v:erls 1436. 23. G. 01aude (Fr.) en 1910. 24. Pas-oaII (Fr.) 00 1639. 25. Thimonnier (Fr.) en 1830 et Howe (USA) 00 1846. 26. ThuTber (G.-B.) en 1843 et Shoies (USA) en 1867.

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.4- ,.,j- reroerrcrées avec une pollii'teslse p'OUisrsée jusqu'à l'obséqui'Üs'ité chez dan~ O~

l'offid&. ,A'" /

N 01llS avons vu pas,S'er beaucoU!p d aumomefiS dans un bren rp~Deux etat; l'un était presque nUis pieds. J'ai eu 'lre bonheUrr de ·srerrer [a mmn à deux

d':entre euX. L'un, curé danrs les lenvi[ons d 'OtiJ..é ans , muni d'urne mag[1if~que reiCO!lll-

'anldaltion de a'évê'Ché, m'a raiconté en termes ènoUJVIants Iles prriv,art:ions III / d . . . l' / cl B ~I 1 . . ouïes 'supporte-es : 'epms iOrolS mOTS par 1 arnwe le ourua (l.

Nl rC'-est tdanls [':après-müdi de marcùi, delpu:Î,s les deux heulf'es jusqu'à :la nuit tombanrte 'que ~es f()1i~ Ide !o~x (vieux et norurv.eau). oot ~ait ,ent~n'd:œ ,ilia ~a?-~n­naloe ~a mieux nourrl:e; c' ~lt'a1t un, ;o:vlrenn-ent <c~ntinu; ImposlsllbITre Id ~aJp1preOl.eT lIa succes's,ion des deto'l1'atJlons; c etaI't par rtrois et qU1altire coups a !La fOTS, sans discontinuirt'é.

Mercre.di, 11er février. - P.endant lia soirée de matidi ~e baJtiaiJ1ll:on est di~~dqué; ~es 3 'compagni'eis de droiite sont désrignée,s _p'our 1a ~imite surr 1a granrd-<fOlUlte Ide Pont1afÜi:er !Sorus aie ,comm'anidrement de M. le major de Stock­aillper et du -capi~ai'll'e-[naj'Ür Chailles ~or'and; 11'infa'llIDerie i6:-ançaisle :est ,e~ vue; bientôt 'l!e rdéislatItrnerr:nenlt <commence; LI rdUfie toute Ila nUlt et ~a Journe~ de meroredi; vers les 4 heurels ldu 'SaiT 'Ires 3 <compagnies du 53 e do nit l,a fatIgue est exceis'sli-v'e, -s'Ont remplacés rŒOOS ceHe pénrillYlle opération. -parr le bataiUon Raten, ~e 35e, du Haut-Vallais; Œes deux bamailill'Üns ont paslsé la nuit au ;feu du biv()l11a!c :alligné <su,r la grand .... roiUiûe: ilmpO'slsilbl,e de trouver un gîte même 'Pour ~es offroÏ"ers :SUipér.~eUJT'~, vu Il',alTfivée de p[usj'oor:s b~a~a~ffilons :aux VellT,ières où j[ y a bien de la pem,e a en loger un 'seu~. Notre dJlVrStfOnllialTe, 1e co[onell Bontemps, Y 'availt transporté s'On qu:allitirer-génératl, pr'éoé:demmenrt à Fleurier. NoUiS ,avons pu ftf'arternils-er un court instant aVlôc l'e 26e vaudociJs, 'commandant Ohausson, 'accouru à ~a [rontière.

SpeJdtade m'Oui 'et vraiment inltéresls1allit que la guer're, ilne :semb~e-t-i1, peut seu1e pro!dui,œ. Nous avonrs vu notre brave général en chef M. Herzog, notre vénétral~Le divisrionuaÏire Bornrte'mps, quatre ou oinq génér:arux français et une lIllultiltuide de 'co!lo'il!e!lJs prisonni'ef>S aJlLant, Vienant, se coudoyant, se servant 113. main, ;s'ans qu'un -si:gne o:u une paro1le idi's,s'Ünante Is-oilt v'enne troru­bLer 'les rapporrbs de vente tOUichante camaralder1e mi~1ÏItarire. - ConNue lpoU[' compléter 'oe tableau af<in que rien n'y manquât, voici ven~r une cinquantaine de Prusrsiens faiTS prisonniers au pas!st31ge de :lla Oluse et dés:311IIlés, tdmt-on, par Ies nmncs-itJÏreurs: ils sont Poméraniens et [''Objet die 'ra curiosirté de to'UJs; chaoun veut lex'anllner à '8'Ün a~s-e oes terrihles sdlJdatJs dont l' MŒemagne vi-ctomeuse ra inondé lIa Flranroe; tous 11es 'speotalteLlJŒ vouidtai'ent 1p00000oir [es interroger; m'ais ill,s ne paillent que rl'allU,emanid. Je me rtTompe, deux s'expri­menrt ausrsi ,en françai's; jugez de l'intérêt qui s'attaJcrhailt -à :tous [Ieulfls iprus: iŒ's sont tous vilgoulr,elUx, biren porrtan1s, pe1tÏ'te baI1be tb[O'llide-'c~aire, :s-im!p['em-en1t et dhauldement vêtus; leur phy.sionomie est douce et la1s'sre aiperoevoi,r une gran/de résollrution. Après iLa premiè'fie éproorve d 'lUne IcuriO'si'té bien narurehl:e, on aes combk d',attention; beauoo'Ulp vÏ'ellllient l'eur offnir liquelirr'S Jet f,riandi'ses, car ill y a aux V'errières des fami1~les a:lll,emanldes qui pllamgn'ellit et aim·ent aus<si les letllrs.

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Page 22: L'Ecole valaisanne, janvier 1972

Maintenant que vous dirai-je de l':aspeot que présentent 'les aIleŒlitou'l1S des Verroières ,ausm Œ'<YÏn que ,la vue Œe permet; c'est un vasrte Clamp improvitSé où l'habi'I'eté et :l'inidwstri,e du 'SOII,Gat fr'ançais dérou~ent toutes reuœ rests'Û'UŒ"~. maJlJgré deux pieds de neige, y faire un oreux de 3,4 mètres de diamètre' oourilT au premi'er fjJas de bois Vlenu, œV'allrœer pa1lÏ!s's'alde,'S et doi'sons, en fai~ un wai f'eu de joie dans ce trou de lapon, y i[lis'bal[er immédiatement la cuts'me, s'e placer cÏI10u1.aiTeŒnenrt par 12 au 15, voi!llà 'ce que nous lavon~ VU s'-accomJplli!f a'vec ~:a rrupi\dité d'une manœuvre généraJle; quant au menu, i[ ne pouVlait être vadé; coU/per par petits carrés cuibiqueis une vianld'e toute meur­tn1e, l'ou\Tirir 'aux deux 'tiers sur -l'un des cotés, y introduire une petite [èche de lard, jeter (Le ,t'Out dans une poêle à f'rire, les tourner eit ret'Ourner à point c'étïait le régaJl dont :1',armée françai'se s'es't rait oaide.au en arriiVanrt 'Sur Ile soi suÏJS!s'e, caJdeau qu'e1I[,e ne connaissait plUJS depuis plusieurs sen1,aines. Le m~n :~ caf,é joue !3!U!ssi, ,paraÎlt-iIl, UJll ,gr.and rô~e dans l"armé~. f:11ançaise; je crot'S qU"1I1 y 100 ~a un par dIX hommes; 'c 'esltun objet en fonte 'sohdement tons­tpuit let ,donJt ;l,e soLdat :fait gmnd oas. Ainsi œ 'staurés, ks 'sdl1d:ats que La ~ati.gue aooalble, rpass,ent Ja 'soiliée aSls~s sur olleuI1s sacs, Il'a tête e'll'veJ!oppée IdialliS une

, forne coU!V,ermre, .serrés 'comme dies enchoiJs; Teuns mlairrs seull.es sont appa­rentes; 'e'11es 'sonl!: Tangée.s 'autour /du f'Oyer 'S1auvoor que l'on a soin de faire pétiller ju:squ'lau IInatÎŒl !pour recommenoer à nO'uV\el3lU.

Vers minuit, comme nous n'avions prus de 1'0 gement , j'ai tr.aversé avec un ami loette ,apmée 'enidormi'e; ~e bra'sier répandait sa douce chateur 'Sur aeos mains endol'Ories p~r Ille froi/d; un profond ~i,1ence régnait pantoult; ,dan~ cet état, ms rêvai!ent :Slans dOSUltJe à [leur pauv,œ Fr.ance, à !Leurs ramilliles désol1ée:s. Le bi~n. rai:Siant isommed~ que ce 'Somm'eÏl goû1Jé SIU'r le so[ he[lVétique!

PARTIE CORPORATIVE l SALAIRE DE TRA V AIL - SALAIRE SOCIAL

L'homme, à travers mus les âges, à part que~ques except,ions 'près, a été astreint à fournir une pr-esitation de s'a personne, muscuil:aire, intellŒecrueJID.e ou les deux ,à ~a foiIS à d'autres hommes ou gro'lllpes constitués, pour obtenir en cOflltrepwtÎle IlleJs biens et services illl!Œ'SlpenSaaes à son état d'humain.

Dans [es 'Sociétés ipfoÎ1Il1itiv;es, sanssttrucruration économique, c'était un éohange de lohO'se pOUIT chose, lie 'Ûl'OC, l',aioquisition de l'objet déské par la fourniltur,e d'un autre objet.

Par la s!pécirclJ1i~'a!tion dans ta prO'duction, ce mode prinritif tombe po~ faire plaiOe à ce moderne et facile moyen d'échange qu'est Œ!a mODmlle; L'homme d'aujourd'hui ne fournit [ui' .... même ,qu'une infime partie de ce qw

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lui eJS!/: néce-sls'ai~e et ~oit pa.r ~~dn.sé:qdu:~t s"approvi~i'Üulpnn~r, ,ach~t~;,f,?Ï'ens et vi:ceis à 'S'es 19'emb1auilles, pns lU Wli IUomemoot ou gro elS en IsocJ'eol:elS.

S(;}r • d b" / . Enlcore f'aut-ill dri:spos'er d~e '~ett:e va1em.' com'1?e~~'a:t01]1e 1 u ile? a acqu~nr.

T . sodété l'a étaliIi'e 'en retnbuant toute a,ctlVI{e pour autrUi en especes l.)a l' / t... l' t choi'si'es pour , 'eouange: ,8Jrgerr.

Les mo'des de rétr,~bU1ti'Üill 'Sont d'ajjill.e-urs fort di'V'elis : au temips, -au rende-nt à la IJ1e'SlpoI1isI3lbillivé ou sellon ~e dange'r ou l'heu~e durant Ivequell [e tra­

IIl~ ~sIt f'Üurni - -vrav,aillldie nuit, tfmavai.l du dimanohe - l'e plus s'Ouve nt pour-va /' ~T1 d . , . tallit rémuner,atlOn S'cn'On 1 les cfolteres 111lxrtes.

En référence A •••

Quell1e que Isoit ta fOl1me de rétribution, Je 'slaJl'aire eSlt devenu le moyen par ~equel 'l'hum'ain peut 'surviw'e et être convenablement se:rvi dans ,la s'Odété stf'lloturée 'actue'lilie.

Ce salaire est spécialement fonnulé aujoul'd'hui en regard de l'individu, du travailleur, qui 'est considéré comme unité. Dans oelti~e 'Üptüque, o? s'est petit ,à petit acheminé dans ['éc~:m'Ü1rrl'Î:e y,er~ 11e :Slai.aiŒle ,~g3l1. /poiU~ ,1e t.J.ia'\foaill é?~l; queJ1~e que 's'Oit Il,a penso:me qUI .[':aoco~pli~ .. Ceci eslt Jus'fice dans TI?e SOCIete

cons-iJdérée comm'e une JUxtaposItion d InIdIV~dUiS, 's'ans 1 aJpIport Ide 'depooœnce ou die 'soutien !'es uns des :autres.

Une autre l'éférence

'Dans le complexe social réel que nous vivons, ce n'est pourtant pas cette juxtaposition qui prime. Chaque individu perd son état. ~'~ntité .~ersonn~n~ pour devenir élément d'un ensemble plus grand: la societe familIale. Amsl naît une dimension nouvelle dans le calcul de la rémunération.

S'il est justice de rétribuer en l"egard de l'individu, il est justice et en plus équité de le faire en regard de la famille. . '

Le travail perd , ici son caractèt'e d'activité individuelle.1!0ur pl:endl'e u~ sens social. La profession du responsable de la cellule fanlllIale dOit devemr source du salaire dont chaque membre de la cellule a besoin.

L'union Ide deux êûres len vue d'une vie commune !d"abord et de continuer la 'so'ciété 'ensuilte n'e'Slt pas une 'C'o'fliséquenoe d'une règle éTabiLie, mrais bien de lois narufleJlllles fonidamen1Jallels.

A son tour, Ile salaire ne doit pas être produit d'une règle mais se calquer sur la situation naturelle de l'humain et se concrétiser sur cette base.

Regard sur le réel

Ains,i donc, aprè,s lia paTjté du Isoa11aire mruS1cu[~n et fém.illJin, :6au~-iQ regaT­'<1er les choses dans leur J'éa~ilté, et lP0voir Œ,a rémunéŒ"'ation du tra'Vai!l dans ~e seIliS Ide rémunération familiale. Des ' a[Qooa'tlions pour enfants sont certelS '8I1louées dans notœ payns, mais 'el:1es demeurent dém'eiS'Urément balss'es en n;gat1d de fla tâche à accomJpl~r.

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Page 23: L'Ecole valaisanne, janvier 1972

Socialement. équitable' ?

Eslt-:ce .\Soo~allement équitable qu'une rammi1e de qUa'Dre peTSOOOes. par exernJ.Ijle dl'stpÛ's'e pour chacun de 450 f'mites mensuerl!J.lem.enlt - s!alliaiTe d ohef. 1600 frallics + 2?0 f,ranos 'd"alll~CJatio11JS - pOUT. Is~ati:s;fiaire à tous s~ besolns: logement, habiiliLement? nournturx:, cultuTe~ ~b~SI1T.s et auitJre:s, alors ~UJe ~a, pe~s'Ünne .,se'Uile aJ,?compli'slS,ant le rnerne 1!r'aJVa~ dillSiPose du totall de sa remuneraJDlon, SDlit 1600 f,ranes ,dans notre exemple. . lil ,eslt év~oont quYon ne pourrait édaJbli:r dans notr'el oas une ré/partition

mgoureusle telt dem'ander que I}e 'Ohd de fam~I}j]Je gagne quatre fo~s 1600 francs par mOls. De là à 40 ou 60 fl'ancs mensuellement il y a une marge excessive. ment forte pour ne pas dire i'I'ralilSisonnabl<e.

Responsabilité de l'autorité

Ce ·oaractè.fle 'socilal rdu tTavai[ est une notion à faire passer dans leiS faits et être, '00 premi'er lieu, île' /Souci de ['Etat. Ex/aminonlS Œta ,chase de pru's près.

L\mtrepr1s'e privée ·s'occupe 'surtout de Tenta;biJ1i~é, iimmélCÙÏlate ou à 'venir et place au Is'econid rang, sans Je· négliger toutefoLs :Le prOllYlèm·e Ide ~a for'mélJtio~ des génépations de demain. L',aultorité publique, au contrlalÏtre, porte en Son e~S!ence 'la r,es/pOllslab.illité du futur. A eŒ[e donc Ilia truC/he d'lagœr" pllit' l'exemple et 'Patr la vo1e Œiégal1Je, pOlur rsourteni'l', favoris'er et Icliane rétribuer en regard de la famille: salaire de charges, salaire social.

On. ne cesse de- répéter

Ique ~a [.ami1Ille est Œ'a baJse de la ·société" !qœ de 'sla 'sanlté dépelIlld [H 'Santé du peu@le, que 1la comm'lli11:auté Vlaut oe que y;allent les f,aJlniŒII'es, qu'elll1es doivent êtrre protégées, IsoUitenues, [Iavorilsées. Vue éminemment jUiste, qui doi~ 'cepen­dant se traduire dans le concret quotidien, largement, 'sUlbsianltie!JrrlEment

III faut oser réfomner Ides modes i'llléqui,ta!hlies de rértdbution, rémunérer en ·fonction d'un étllailf-él>ge nooveau, i'flsodillJe peut-être de prime abord, mais .so·oi'alemen't bénéfique.

Qui est en cause ?'

On ,s'inquiète 'aujound'hui de Il,a tournure que ipfletlld lia sodété" deJS mUJta­'ÜOllIS r,aIpildJes Ides menta1itéls". on juge sévèflement 1'esipriJtet ilie Icomportement de ;la j'ooIl!essle. A j,USite titre. Jil f'aut cependant Is'e Isoumelttre à une sérrieuse ·réfilexion et 'sie demoodreT qu'eUe en elSt Ira cause. E~Le n'est IcerOOsl pas dépen­dante de ffia nature de l'inldirvid'll, 'CeHe--ci ne V1ari.ant guère. n faut ohetcher 'ailleufls et '!',e'OonnaÎmre h'Ull11iblement qu'e1lle dépend de Il'édUlCaltion Idomée IlJar r~es FeSlp'Ol1I~abtes; à ](i)iUJS ilies- éohelons ,. SIlli11tOrut c'eiliLe di:.sltribuée pal};' le foyea-.

C"est lui qu'il s'agit fle soutenir,. c'est [rui qui fOUJfni.ra de peuplle de Idemain,. c'esrt ,die s!a fOIf0e 'qlfe dépend::rru 11a fOlli'œ mOlnale des. généria'ttions à venff. Pdlitiqure à long lÜerme. Ce rr',esrt: pa'S 'tout td':aS~(tlîrer k prése1!l!t. Et :après'7 Et demain?

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In~estir dans la famille

n n'est pas une 'slage !p'Ollit.1que que d'UitilllÏsier dia mère de :t1amiil[e comme agent de ~ro'df\J!ction é:~onomiqUIe IdilfieclJe. L',~nfaIIJt a besoi,?-, pour !Son équill,i­bre psy-obi'9ue e~ r~~~,tdev<e1QPpement h~·.til'Oilleux, de 1ra p:esooce, ~des qualités et de la ,mslpombiiliitte de ISa propre meœ, cœum,e ,cellJ1:e-:CI a besom pour son équiilibre de pourvoir, :SIe réaJ~lÏS'er :dans cette fonction na~U!l'e111.e. Il est malheu­.(eux que trop Ide rneres dowent lf!eno!1oer, pooT <des r,aIlS011JS d'argent, à leur tâche première.

pd1iitique de rémuné.fla'tion, poJitiqu.e à reiConvectir, oar ün peut Ise poser 1a question Is'i1 n'~st pas ~nlancièrernenn: plus ,~antageux, à long terme, ,œinvelS­titr dans 1a famI,1ile p[urtot que de corntlger apres cOulp, par tOU'DeS sorte'S d'O'rga­nismels eit Id',instituDions, ILes dfe'ts de ~a carence.

On peut aller plus loin

toU't 'en tdemwr'ant !logique et r'aisonnable. Pourquoi wa mère qui ohoisit de demeu.rer lau foyer durant la ipério:dJe d'édUication de ses enfants ne 'S'eraü­elle pas m±~e au bénéfice d'une allocation?

\La demande eStt faire pour obtenir 00 S(3Jlaire compLet en fmeur de lia mère qui ,oe,s's:e ISion tr'éwairr profeslsionnell pOf\J!r mettr,e !au monde son enflant. POllil'quoi ne .ipOunailt-on pas le f,airre pOUT' !oe]le qui quütœ s'On tnaVla:ÏIl prof'eS­sionD'eQ pour ,é!].elVer et éduquer lIres enfants qu"eUe:a mis 'au monde?

Ce sont ides cas iSlemblab1es: oo'S'saition de tI'alVaill dans un but 'S'Ü'cial, Ile deuxième .conlditionné /par Je prem:icr, mais d'importance pour le moins aussi grande.

Ici encore, pOllà'Üque globale, basée 'Sur une vision globa!le.

Autre considération

N"eSlt--:ce p,as 'la :5amiJJJ1e qui f!eprésente, pour res dillfférents secteurs 'die l'économie, ~e grtmpeJuen:t Jle p~IUS intéœJS:Slant, cellui qui consomme jle plus, donc celui qui est oaus:e de progrès?

Plus loin encore

Est-ce socialement normal que Iles ,coulpllies ayant cha:rgels d',enfants, 'avec touûes les 'ObliJga,ti'Ons qui en délC'oulelllt, ,soient beaucoup moins à l'a~se finan­cièremenit que ILes loouples retJr,aités lavec ehMges très réd'll,i'tes? On IS'alChe-mine vers 18000 fœal1Jos d'A VS annue[[ement (maximum) pour un couple '!':etraité. Ii Ile mérlÏrte üe'fitJes mlais 'Où ,eslt 'aLors 'l'équillibr.e \dalllS le .partage du revenru entre ' Iles personnes?

Dans le même sens

, ]1 conv:i'ent de raippe[ler id .le oaliactère des débats de ['~s'SemJb'l.ée des delégu6s de a/a FMEF, aux Cros'ets,en août dernier. L'on peut diifè que

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Page 24: L'Ecole valaisanne, janvier 1972

1',atmol8(phère était bien orientée vers ta famillle et que ~es souhaits, exprimés à haute voix ou parIJagé:s aViec Il<es VOÏJSIDS de ~ab1e .aJliliaioot neftement vers ce côté rémunératif familial. Les interrvenan'ts, Ichiiffres à ~'appui, am insisté su La néc'eSisité d'augmenter largement les allocations familiales actuelles. r

San!s votetr de '6açon form,eJ1lle, l'ars,slemb1ée ' ra donné mandat moral a\lJ( ~espOn!sralb1es de la Fédération td''aiccorder, dans [Les objectifs à rpoursu1vre drur,ant rl"année 1971/72, un caractère prioritaire à rIa revtaJIortslation 'de ces dites la1locations.

Connais'sant ~e dynamisme et l,a qua1i;té des personl1JaLités qui nous l'epré. Slentenrt 'ooprès de l'empiloyeur, noUiS ne doutons palS qu'i,ls mèneront à chef cetve 'Soba/le eIl'trelpris,e.

ILes membfte:.s de notre Exécutiif sopt d'ailleurs conscÏoo'tls du ~oblème et 'sraIUTonrt ,à lIeur tour persuader [' AUltOifi1:é [égi.sl'ative da'lllS ale 'sem de notre artildJJe.

Je puis donc

répéter oe que je tfOTlffirulLaisen filLigrane ,en cond'UJsion ' de lJ.'information :S'lllf ~a re~a!lari1S1ation des 'srMaires parue dans llie n'UŒll'éro de jUJÏ.n dernier 'qu"éliprès ~a parHé Ides \'3,a!laireJs m1as'cul1Ïin et féminin iQ faut, et .oeci estt d'urgence: étruJdier ,et progress,ivement me'Dtre en ,a:Wliioation une rémunération 4u chef de famille qui Isoiit rée!1km,ent [te s,a;1aü::e permettant à tO'UJS ceux dIe 'Son foyer, à 'ses "enrantJs ISUfitout, d'évorruelf dans des conditions de déV'e~oppement et d'éduoation rdeJs p~'UJS ~avor.rubles à leur achemine'ment ver's ~eur état d'adultes libres et r,eslpon'Sra:Mes.

Un petit calcul,

lavant de IcoIlioluœ montr,erait bien à .rév~dern:ce que l'/enfant, pour satis· ~aifle de façon heuœ~s'e à ·tous Illes besoins que néces-si'~nt son dévelloppe­ment 'et Is:a fO.fllll'wtion, Jexige 'des dépenlS'es jorurna1lrièfles Ide l'ordre de celles de l'adulte. Les besoinls des moins Igrands ne ooûtent prus moms cher que les be.soins des granJds. EnUlillérons: - habiJtJs à 'Ulsure plus rapide ou devenus trop vite 'brOIP petlÎ.\ts; - nomriture 'abondante et v,amée pour une orois's,anoe s'aine; - lohamb.œ die ItJravaill, de jeu et die repos; - uSlage :d'é'olaivage et Ide ohauff.crge; - fou.rnitUires S'coJlaÏTes· - dépens'es pour ~ sp~rt, aujourd'hui très üher en ,station, mlélilis in'dispen-

IsabLe, ISlpOfit :éllvec l'inévitaJlJle d coûteux éqll'Ï!pement (ski); - Iles va:oanees, cette acti!Vité équil}.ihranbe par le contact aveIC Il'eau, ~e

isabeiJl, la montagpe et l'Iai'r ptlr, encor,e inrdilsip'ensable pOUir raire le plem entre doox s/coilarit6s;

- lélIrgent de poohe qui 'augmente .avec 1'â.ge; - prime de cails/s/e-maIrudie en 'COIl'stante haus,se;

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_ notes de ph rurmacie , de médecin, d'hôpitaux, en partie à prendre en oharge;

_ honoraires de denttslteiS toujours vrès élevés; _ dépenses IcullltureJliles, ,liNres Ide t()!UJtes sortes, 'eu1cydO'pédieis d.e form.ation

générale llivrées, laujollH1d'hui au niveau des en[ranùs ct des j'eunes; _ frairs r~'érudes, d'apprentÏ:s'slage, de locomotion et j'en passe; tOUS ~eSQllI~!s/a~ fond d'Ont 1a sat:ÏJslfactiolll n'est pas un luxe mais simplement une neœsls'rte vrûroe.

D'où non !sre'Ullemenrt allloca.tion de ménage améliore:e malis SIU'ftout ver­sement d"a!1llooa"tûons pour enfiaIllDs beaucoup plus subsfÛanticlrres.

Conclusions

En toile de fond: salaires égaux entre individus pour travaux égaux. Unité de références: l'individu, son travail, ses besoins.

En surimpression: salaires sociaux, salaires de charges équitables et pro­portionnels.

[

Unité de référence: la famille, ses besoins réels, son avenir.

Vincent Dussex

COMMUNIQUES

MATHEMATIQUE: Que ferons-nous dans les séances:

a) dies 11.1, 14.1, 18.1 et 21.1.1972? Les maÎVres et maHreslS,eg de première et deuxième années préslenteroTht l.Leur drus's'e ,en ,ructivité ~s:ur le rtJhème «Numération» soirt pIllUrs en détaill. SUl' [es notiol1Js s'lliivlantes: " - grO'U(peanent - codage - décodage - 'sér~ations

b) -des 25.1,28.1, 1.2 et 4.2.1972? Les martms et maÎltresse's de troilsième et quatrième années tprérsenteronrt feur '?JIa!s's'e e.n laot:i!Vité S'lllI Ile 1!hèmre «Numération», en partJi.'cul1/i,er soc les q'llioonons, suwa'lltes: - 3e année: Techni1ques opératoi'fe'S - 4e année: Nombres à virguLe - Mesure

Page 25: L'Ecole valaisanne, janvier 1972

c) des 8.2 et 22.2.1972? Les profeslS'ool1s, en cd~1abQlrartion aVlec Jles llllaîtres 'et ll1laîües,sles de Ire 2e, 3e et 4e années ayant prés'enté leur das'sle 'en 'acnilVi!té,énab:lirontt le [ie~ entre ~es j'eux eff,e:otll'é's par ~e;s emant:s et 11e do.cument (bleu et b~anc) intitUllé «Numé1.1ation».

d) des 29.2 et 7.3.19727 Les pro~es!soor.s, s'Iappuyant ·sur Ile .doslSier inûÎ'tul'é «MesuDe», rpréis'enJteront loe thème en '1i:arson avec Ilia Numérati'On, 1es Nombres à vlÎrgule et le ,sys'tème ·métri'que. . . F. Brunelh et R. Sautrhier

CHANGEMENT D'ADRESSE

Afin d'évilter :tout désagrément, nous prions irn:s'VaJIllilIloot le personnel ensdgnanrt Idle b1en VOUÙOIT c0U11iffiuniqüer 'sans délai 'trou't ohlangement d'adresse ou td'éuaJt dvill au Service cantona! de l'enseignement primaire et ménager, Planta 3, Sion.

CONFERENCE DE MUe FRANÇOISE DESTANG

Pour Ilia iÛroi'sième année :colliSécurtivle, MMe Françoi'se Des'oang, slPécilailiste b1en connue de la formation chrétienne des tout-petits, nous r'evi'endra de Paris l}tes 25, 26 et 27 janvier pro:chaiills rpour UlIle ,toUlrnée de conférences publùlques aux parentJs et aux 'ells,eignants des eWas:selS enfantines·.

En hiv,er 1970, Mllile Desluang n'Ous avait padé du visage de Dieu que l'on peut révéler aux ·enfants; f lan dernier, eUe nous enrtreltena1't de l'éducation à la ptière. Le 'thème choi,si pOUlr iLes ,conféfienc:es Ide oel~te année est celliui de l'éducation morale des tout-petïts. C'eslt là, 'Oertes, un problème d'actualité, car b~en .des é:ducatJoors fs'irrVerrogent aujou([id'hui s'ifl y a J1eu encore de songer à une 'éducation mOl1alre clels enI1ants 'et rde's jeunes. Si oui, :comment s'y pr.endre pour ~e lE.aÎ'f;e à bonesôent, iSlans a!l1er à ün ooll1itralÎre.

Nous :sommes ipersuruoos que MIIU'e DelStang ,S'aJUtIla lll1téIies'ser ISles auditeurs, comme par !1e pasiSé où ·SIe!S 'Conférences ont connu un gDanld 'Succès, et nous souhaitons que pél!fenrts e1t éldulOateuf:S vi'ennent nombr·elUx ,l'écoulter: _ iSoilt mardi 25 janvier, à 20 h. 30, à lia gl1anlde \Sla1llle Ides jeunes, à Monthey; - SO]t mercredi 26 janvier, à 20 h. 30, à MartJiJgny; - IS'O~t j!oodi 27 jlan'Vier, à 20 h. 30, à I,Au['a dru Co~ège de Sion.

En oult'fie, MUe Françoisle Deis:tang proodra conruaot avec ~es maÎttiIesses des ,c1as'S'es loofa'll'Hnes de Martigny et envi'l'orus, meI1CŒ'e1di 26 }allvier, à .17 h. à l'écooe ,com'mullirulre Ide Mart,igny; avec celUes de Ilia rélg~on Sion-Slerre, jleUldi 27 j'él!llvi'er, à 17 h. à l'écaLe des fi.l~es de iLa PJtan1Ja, ·à Sion.

COll1.mislSion diocésain.e de l"euS'eignement re:lrigieux

A PROPOS DE «MATH-ECOLE»

«Math-<Eoale fête !Ses dix ans d'exisltence .. L'équipe a tenu à marquer eue étape d'un fanion 'SIpécial. Etape d'arrivée, ét:!aJpe ,de départ à Iva fois:

fes l1aUJfveflS 'ures'sés par 1es Lecteurs fidèles ne 'sont que l,a manÏ:EesiÛation d'UJIl beJsoin, rune invite au dbpas,s'é,;ment.

Une .cirouJl'air:e 'sfpé'cialéa déjà informé 1es abonnés aoweJ]ls des thèmes 'qui f~on:t «M,ath-EcolLe 1972». Les voi'ci, pour ahlé'cher chacun de oeux dont la b~hle tâche est de rencontrer nos enftants·, tout ·au long des annoos sICCYltaires:

_ Numéro double 50;51 (Janvier 1972): «Les matériels dans l'enseignement de la mathématique» _ EdvtofÎtall de M. B. Beauverd. _ «Ma:térieilJs fabriqués par Iles enfants; matériël:s fourni's par ['environ­

nement», de Nicolle Pioard. -- «L'utiil!Ïs,ation du m1atérieJl IconC'œt dans tl'ruseignement de lia maJthé-

maltique», de Z. P. Dienes. .. «Observ,aüons 'sur l'emploi let ·La Techelrche de iffi'ClJ'tériell pour ['ensei­gnement mathém'aüqUle», .de A. Delessert et T. Bernet. «Par i',aotion ·à la pensée», de G. Duparc. «Les rég]lettes CuÏ:senai'l1e et lIa mathémanique moderne», de L. Jéron­nez 'et I. Lejeune.

- Conclusion de W. SerVlais. - Nombreux s'chémaJs 'et dessins accompagnant telS textels; 4 pages hOTS~

texte en coU!1euŒ, ,montJrant des matérids «eü a:ction» à Avenches, Genève et Sion.

- Numéro 52 0ma1."s 1972): «De la nation d'échange à l.a divi's,ion»

- Numéro 53 (mClJi 1972): «La notion de «Groupe»

- Numéro 54 GSleiptembre 1972):

; .

«L'.enseignelluent du fr·ançai.:s et !la m.athématique»

- Numéro 55 (novembre 1972): . «Le problème de la ilIleSUT'e»

NuIl doute que ces 1ihèmes, pratiques, oenl/:ré,s Isrq:r [,eU{[ utillisla'tion dans Illès c1ars'S'es, l1eiVerudront vCYtre a'~ten'tion let vous inviteront à 'UJil abonnement. A ce sujet, quelques indkations pratitques.:

A. Les aboll'llés 1971 reçoiveJlt autoIDoan1quement ~Ie nUiffiél10 droubl'e 50/51; pour un bon nombre de ces abonnés, 'anÏillla'teuns 1970171 Ile 'slervice du périodique lieur ,a· été offert par a'e Département Ide l'insltrudtion publique.

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Page 26: L'Ecole valaisanne, janvier 1972

B. l;es animateurs 1971/72 recevront, of~ert pa[' \le Département, un abO'un ment COUVlrant Iles numérOis 50 à 55; ,1es reSipons'alblles du recycl.age te. rohargeront de sa dilstrilbution. se Quelliques tpeœsonne.s du grOUlpe B fa~slai'ent déjà palitlle du groupe A· iIl , Il • ~rl' rl. • b ' ne weill 'est pas Intellult IUle ISûillJS!Onrre un a O'l1l11Jemenit 1972 ... pour te 'ComPte !d'un cdhlègue.

C. Nous ·invitons les autres membres du coIips enscignant, nO'n-é\l:ém.en~ d Q';ensem1J1e B, à s'Ouslcrire un abonnement individuel. e

Prix de l'abonnement annuel: Fr. 7.-.

Pl'ix du numéro spécial 50/51: Fr. 5.- ~pa[' 50 ex'empl., FL 4.50). Oe D!1.l1Il1éro 'spécita1 pourra êtœ obtenu à 1'0'DI8. .

Adresses - pO'ur 'abonnements: «Manh-Ecole», Neuchâtel, CCP 20 - 6311; - pour cOTresrpoI1ldance (rcfritiques, 'Suggestions): Institut romand de 'recher_

,ohes ,et de docum'entation pédagogiqueiS, «Mrath-EcO'llie», 43, vb de l'Hôpi­t811, 2000 NeuchâteŒ.

N. B. - Indiquer au rdos du coupon du bulŒetin de v,erslement à qUoi est affieoté voûœ veŒement. Merci!

LES PROBLEMES DE LA VIEILLESSE EN SUISSE EVEILLENT DE PLUS EN PLUS L'ATTENTION

F. B.

En O'otobœ 1967 ipara~sslait, ipa-r l;es soins de la Conf édétiattion , SQUS la for'me d'unélpais vohlme de 344 pages" intrilttrlé «Les, problèmes de la vieiilllesse en S'Ulirssle», :le grand rr81pport déposé 1re 16 :dJéoom1bre 1966 pa[' la Comm~ssion d':étude des problèJlnelS de 'la vieilliles:sre, instituée en m'alfiS 1961 par la Fon­dation suils!sle pour l,a virei'lil:e'S's'e (Plro Senectute) elt comprenant des r-erprésen­l1Jants quaŒif~é!s ,de tous 'les milm .. eIUx et orga'11~sm'CiS ,intéressés, y compris la Co.n1fiédétia:tion, ~es 'cantons et ,Iles communes.

Depuis [üT1S, celt: ouvrage exhaustif œt devenu Je guilde de tO'us ceux qui ont -affame aux problèrm:es démogra:phiquœ, :scientifiques, médilcaux, psycho­log~ques, 'économiques ct sooiaux que posent ~re viei1l[rslS.ement orO'isrs-ant de no1me papmerti'On (pilus de 850000 bénéficiaires de Il'AVS 'en 1971) ct l'évo­rlrUltion pemuooente des conldittions d'exÏls1ienrce dans un sens qui, de pllUS en plUJs, e~Î'ge des mesures parüoullièmes en faveur drU troi'Sièm,e âge.

Dev:enru inldi1sipoo!S'élIbale à la reonnlaÎiS~l'ance du ;sillje~, ce flapport - qui, en .oÎInq :ans" n'a rilen Ipetidu die Ison 'a:omaliité et dont [les prévi'siotlls s'1!atistilques 'Sie 's'Ont d',ariIIDreuns vérifiées - 'a été rapi1dement épUJisé, 'Si bi'en que, depuis

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pll\llS Id"~ne a~n6e,. , i!l n',éta1t pas pos'sihle de .conte~lter ,les nO'mbreu~'e:s deman­des qUl ,oontln1ument a affluer. La FonidertlOn ISU!JrSlse «Pour ffia VJiellhl'es:se » a lllainttel1'ant faJi.t procéder à :s,a lféimpres:sti'On 'et s'relst aus!Si ,chal1gée de 113. distri­bution de ,cette deuxième édition, à un prix ~ens1:bkment infé['i'efUT à ce~ui de ~a prenrièrre édi.rtion. *

1i1 1est ,aujourd'hui intéres'san't:de COll'sitar1Jer qu'une bonne pfartire des 67 con­o1UlSioIl!S let propositions de oe rr.appo11t ont déjà dünné Heu à des p['épaT'atiflS, des ,inrte:rv:ootions let des meJsuoos· lçl'exécutrion 'sur tous il'eis pllians, ttanlt de ~a part de, [a P.~n;~ati'Otll. Is~~srse lPo~ ~a. ~!e!iJ!leslse (Pro S~noctn't~) - ld<?nrt ce~a ne cesoo d '3JIIllPO.1Ïf-ler aes taches let [ lacÎ'l'vltte - que des poUVOIrS pub1ros" et que l'railde 'aux pellS0nneiS âgées se IdéveJ10ippe ,ohez nO'us :slellon un progmll11ll1e CJ1a,ir ~ ,ef[I]CaOe, ;et 'toujou'f'S en harmoniooSie coUillabMatioo.

Pro Sene/oru te

* Les problèmes de la vieillesse en Suisse, 1 vol. Fr. 7.-, Secrétariat de la fonda­tion suisse pour la vieillesse, Mythenquai 24, 8002 Zurich.

VIVENDO S'IMP ARA

Vivenldo s'impcvra s",adrreslse '~ux aldu'].lûes aiiJllSi qu'aux é[èves d'éco[e~ moyennes srupéfiiooifes.

Le point de départ 'est le dialloigue; dan'S Iles exercices rStructOOélluX, ['ém­di,arut ,apprend à [e reproduiTe slponrtanément. Le ohoix du 1lex~que eit deLS S1trucrures gr;ammat1oalles tient .comJpte de ~a aangue pat1lêe. Les trois, par.trie'S OO1.1respO'ndent 'aux motifs princÏlpIaux de l'éVulde de J'Ir1!alœn: 1. Qe tourisme; 2. 1es l1appo['~s laJV,ec 1es oUiV,rieI1S itaJlieDis; 3. ['.icit~atJion .à la .civi[rilSa'bion. Au !!tien des tdÏJalll(Yguesl, la 'troilSièmle IpatDtlle présente des rextes Ilirttéra-ires simpLifiés,. Les texros sutpp1émentairer'S peIimetrent d'approf011ldi[' ['étude d'un argument, soit plus r~arid, !Soit paralll1èU.eŒ11Jent (:suivanrt [errur degré de dfufficwlté).

Le Icours 'se composle du [~vre pO'Ulf 1'é11èv:e, d''lln oerhier d'exerdces et de programmes d'instructi'On lavec des rann'otations en f1'1anç-ais (Esercizi scritti e programmi d'instruzione), et des eniliegrsttremen1Js pou[' rIe ilia:boT-élitoire -de \1angues. Les 'st:imU!li étant contenus dans Ile ~iv;œ, ri[ e'Slt lpolS'Siiblle de fairre ~es exerc1ces 'sans 1aibO'rtatoÏJre. Un guide mé:thodollogique va êVre publie ullité­riruremellit.

L'auteur: Roi)[ Ma:der, tdocteu[' ès lettres:, enseigne ['IifJalien et le FJiançais à l'Ecd1e nOffil'a11e cantona1e de Be['ne; ~l est chargé de cours d'irtaiIrien à l'Univet1s·1'té popu!laritre de Berne, membre de Ira reammissiO'n canltonalle pou[' J'enseignement des langues étrangères, k:ltéllégué suis'se dans ilia oommŒ.ss,ion aJlilremanrde fé/déralle pO'ur Je oertificat d'i:081lien ,aux univôŒltés pOipu~·aires.

Dr RoH Mader: Vivendo s'impara corSO' d'i'taliano per aduilJti. 221 pages, 24 illl1usltr.ertions, céllJ.iton Fr. 17.80 (EcL~'tiIoThS PaulI H:aupt, Berne)"

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Page 27: L'Ecole valaisanne, janvier 1972

ŒUVRE SUISSE DES LECTURES POUR LA JEUNESSE

~o'Us ' pOUIVlez ajolll'te.r à la !hs:te rde;s ouvrages pour votre bibliothèqUe slodl:aJire llie!s cinq nouv,elN'es, brochure:s OSL suivantes. III s'agit d'hi~1oiIï cap'tli.rv:antes qui {reront oer,tame,merut ,l,a joie de tCYUs ~es ônfia1l'ts. es

No 1133 «Une f.ête qui. aurait pu mal finir», par IlsabeŒle JiaCCa'l1d

Sérk: Aillbum à coIJorÎ'er. Age.: deJpu~s 6 ans.

A la fin d'une fête réussie, voici qu 'arrive le méchant renard. Que vient.iI faire? Les animaux sauront-ils le ch.asser? Comment?

No 1134 «Les sabots de FrisemMoustache», par Ja,cqueiline, Held Séri'e: .A!lbum à co~orier. Age: 'depuis 6 ans. La souris Frise-Moustache a très froid aux pieds. La voilà partie vers une forêt mystérieuse, avec ses deux amis chiens, Carpette et Jérôme. ils rencont~eron~ RaI?haël le pivert, Patte-Velue l'arraignée et Martin l'escai. got. GUl! Mals Fnse-Moustache trouvera-t-elle des sabots?

No 1135 «Bozo, l'hippopotame», pa,r Laure de KervlÏ.ilily Sérire: Pre;mièr,es lectures. Age: depuis 7 ans.

Bozo,. l'hippop<;>tamc, devient très malheureux ' l~ jou~ où :il ,déc?uvre qu'il est lald. Il essaIe par tous les moyens de devemr beâu. y reussIra-t-il? La coquette girafe, elle, a la tête placée si haut (surtout le jour de son anni. versaire), qu 'elle n 'aperçoit pas Je lion qui rôde sur sa route. Cette his. toire aurait pu mal tourner. Par bonheur, elle est tombée sur un lion qui a la vue courte. Quant au petit kangourou désobéissant qui aimait trop l'aventure, il a tout simplement frisé la catastrophe. Mais cette histoire lui a appris une leçon. Laquelle? «Histoires .délicieuses qui vous réservent des surprises.» .

No 1136 . «Deux jours al. cirque», par I!Sla Hes's'e 'elt Fif·ançoi,s R6'srlJall Série: Voyages ,eItav,enhwe;s. 'Age: tlepui's 10 ans.

Cette brochure vous parlera d'un petit artiste déjà capable de présenter chaque soir son numéro. Aveç son père et son frère il s'entraîne sans relâche au saut et à l'acrobatie sur un cheval au galop. Après bien des exercices il sera admis à l 'école du manège avec six autres élèves. Vous apprendrez aussi à quoi s'occupent les gens du cirque au cours d~une longue journée de pluie. Puis viendra le moment de démonter la tente et de repr.~ndre la route.

No 1137 «Gens du voyage», par F'ritz Aelj}i e,t Frrançoiis ROSIDa'll Sérile: Jeu et IQÎ!srtrlacti'On. Age: delpuÎ's 10 ans.

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Cette brochure vous parlera d 'un cu'que et d 'un train. Le monnage de la tente, le dressage des chevaux, les clowns et aussi l'activité d'un directeur de cirque, tout cela est décrit. Mais ce qui vous passionnera le plus c'est sans doute le train aux wagons spéciaux et leur déchargement. Et vous saurez aussi comment sont construits ces wagons particuliers aux choses et aux anin1aux d 'un cirque.

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Inculquer aux enfants le sens de

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L 'EPARGNE c'est notre devoir!

CAISSE D'EPARGNE DU VALAIS