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L'Ecole valaisanne, octobre 1972

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Page 1: L'Ecole valaisanne, octobre 1972

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octobre 1972 - dix-septième année 2

Page 2: L'Ecole valaisanne, octobre 1972

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L'école valaisanne

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

XVIIe année Octobre 1972 No 2

SOMMAIRE

A. Pannatier

S. Roller

A. Pannatier F. Jeanneret F. Pralong sm

ODIS

M. Décaigny et M. Pellegrini J. Pralong et G. Carrupt

M.Mase E. DeIaloye N. Cordonier

A. Décaillet V.Dussex V.Dussex V.Dussex V.Dussex V.Dussex

ODIS ODIS

ODIS

Editorial

Pédagogie

La place de l'innovation pédagogique dans la gestion de l'école

L'Ecole romande

3

5

Informaûons 13 AHocution de M. F. Jeanneret . . 15 Travaux de ,la commission rromande de l'enseignement bibli-que œcuménique 19

L'ODIS se présente

L'ODIS qu'est-ce que c'est? . 22

Moyens et méthodes d'enseignement Le rétrop'fOjeoteu1." . 23

Enseignement du fu-ançais CIt linguistique . 26

Expériences des enseignants Camps de sport . 28 Utilisation du film en dasse 30 Dix jeunes en Israël 35

Partie corporative

t Robert Frachebourg 36 Merci! . 37 Merci encore! . 37 Accueil . .. . 38 Assemblée FMEF à Loèche-les-Bains 38 Bienvenue . 42

Echanges et réflexions

Au sujet de <<J'Ecole valaisanne» 47 A propos de notre fOPlllation ,continue 47

Communiqués .

Les livres du mois .

Pages couleurs

Nouvelles acquisitions de J'ODIS. .... StaJtistique des étudiants universitaires du canton du Y.alais

49

51

13 23

1

Page 3: L'Ecole valaisanne, octobre 1972

J Notre page de couverture

Antoine Claraz: Vierge (Séminaire Regina Mundi, Fribourg)

La photographie de la page de couverture montre un des éléments du Calv~ire présenté ?ans le numéro précédent de d'Ecole valaisanne»: la Vierge au pIed de la CroIX. Cette vue partielle permet de mieux remarquer certaines vale.urs.déjà si~nalées l~ mois dernier: le caractère contemplatif du personnage, son attitude d acceptatIOn et son geste d'ouverture à Dieu:. Techniquement on apprécie mieux également l'unité du modèle: l'artiste travaille par zone~ simples, ,qu'~ s'agisse des éléments du visage ou des plis des vêtements. On remarquera enfin la mesure avec laquelle il sait doser l'expression du per­sonnage, évitant,aussi bien la froideur que le pathétique.

RENSEIGNEMENTS

«L'Ecole valaisanne» paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

Rédaction: J.-P. Rausis, ODIS, Rawyl 47, Sion, téléphone 3 93 65. Délai de rédaction: le 1er de chaque mois.

Edition, administration, expédition: ODIS, Rawyl 47, Sion, tél. 3 93 65.

Impression: Imprimerie Fiorina & Bur­gener, Sion.

Abonnement annuel: Fr. 15.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement du mois d'avril).

2

Publicité: Publ\citas, av. de la Gare 25, Sion, tél. (027) 3 71 11.

Pages de couverture (minimum 10 fois): 111 page Fr. 1000.-1/2 page Fr. 530.-1/3 page Fr. 360.-1/4 page Fr. 280.-l/S page Fr. 160.-

Pages ordinaires (1 insertion): 1/1 page Fr. 100.-1/2 page Fr. 52.-l/a page Fr. 36.-1/4 page Fr. 28.-l/S page Fr. 16.-

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En ce début d'année scolaire, il n'est pas inutile de revenir à un sujet qui mérite l'attention particulière du personnel enseignant et des communes. Je veux parler une nouvelle fois de l'utilisation rationnelle du temps de scolarité.

Très souvent, en effet, nous parviennent des doléances relatives aux absen­ces des maîtres. Celles-ci relèvent de motifs nombreux et divers, justifiés en certains cas, discutables parfois et inadmissibles en d'autres circonstances.

Parmi ces raisons on peut citer la maladie, les accidents, le service militaire. Existe également le cas d'absences dues à la satisfaction de convenances per­sonnelles plus ou moins tolérables. Chez les institutrices mariées, on constate parfois des interruptions d'activité en cours d'année scolaire, pour des causes majeures d'ordre familial. Enfin, la participation d'enseignants à des travaux de commissions cantonales ou intercantonales, la fréquentation de cours organisés totalement ou partiellement durant le temps des classes, l'assistance à des conférences, à des rencontres, à des assemblées, à des congrès d'ordre pédagogique, culturel, corporatif ou syndical complètent la liste des raisons pour lesquelles renseignement subit des perturbation ou des ralentissements dus à l'absence des maîtres.

Comme je l'ai déjà dit, tous ces motifs ne sont pas condamnables. On ne peut souvent rien ou pas grand chose contre la maladie et les accidents. Il faut bien accomplir ses obligations militaires même lorsqu'elles se situent aux moments les plus favorables de l'année scolaire. Par contre, l'abandon momen­tané de ses charges professionnelles au profit de commodités personnelles doit être absolument évité.

Nous assistons, en cette époque de coordination scolaire, à la naissance d'une multitude d'organismes, de commissions, d'associations et d'institutions dont les buts sont louables au plan pédagogique, mais dont la prolifération risquerait de compromettre la cause prétendument servie. Une juste mesure est ici de rigueur; il conviendra de la trouver et il faudra s'y tenir.

Que dire des assemblées corporatives ou syndicales, des amicales, sinon qu'elles doivent se tenir exclusivement en dehors du temps réservé à l'école. C'est au Département qu'il importe ici d'exercer une plus grande vigilance.

Des nuances s'imposent par contre lorsqu'il s'agit de cours ou de rencon­tres axés essentiellement sur le perfectionnement professionnel, l'appui péda­gogique ou l'acquisition en cours d'emploi d'une formation spécialisée. En pareille circonstance, les autorités communales et les parents ne sauraient ignorer les nécessités de l'heure, nier l'obligation de recyclages dont certains ne peuvent qu'être organisés, en partie du moins, sur l'horaire scolaire. De leur côté, les enseignants se doivent de comprendre que toute activité de for­mation continue exige des prestations à remplir aussi en dehors du temps qui revient de droit aux élèves.

3

Page 4: L'Ecole valaisanne, octobre 1972

Voilà pour ce qui concerne les maîtres. Il arrive aussi que les commissions scolaires ne prêtent pas une attention suffisante à l'utilisation judicieuse du temps mis à la disposition du personnel enseignant. Certes, bien des commu­nes ont accompli un effort remarquable dans le domaine de la prolongation annuelle de la scolarité. Si tous les objectifs ne sont pas encore atteints sur ce plan-là, on s'en approche à grands pas et c'est heureux. Mais, ce qui importe aussi, c'est que les semaines dont on dispose dans l'année pour l'enseignement soient utilisées pleinement. Pourquoi dès lors ne pas organiser les classes avant leur ouverture officielle? Pourquoi ne pas convoquer les maîtres à l'avance, leur communiquer la liste des élèves, procéder aux dernières commandes de matériel afin qu'au jour «1» tout soit prêt! Si dans bien des cas ces indispen­sables dispositions sont prises à temps, leur pratique n'est pas encore totale­ment généralisée.

Chaque été, en vue d'une organisation rationnelle de l'année, les plans de scolarité sont demandés aux communes. Une fois admis par les inspecteurs, ces calendriers doivent être portés à la connaissance des maUres, des élèves et de leurs parents. Il importe que l'on se tienne à ces programmes établis, que l'on n'y ajoute pas, comme c'est encore le cas, en cours de route, des congés supplémentaires et qu'à l'approche de la fin on ne fixe pas une date de clô­ture avancée. Reconnaissons ici que la grande autonomie dont disposent encore les communes valaisannes dans le domaine de l'organisation des vacan­ces et des congés ne s'exerce pas toujours avec toute la rigueur voulue.

Il ne fait aucun doute, en conclusion, qu'un meilleur emploi du temps, selon ce qui vient d'être dit et, autre thème déjà traité dans ces colonnes, dans le sens d'une préparation approfondie de la classe doit permettre à l'en­seignement de plus sensibles progrès. Ainsi seraient mieux atteintes et respec­tées les exigences des programmes; ainsi seront créées de meilleures chances pour la culture de base, générale, désintéressée et gratuite, pour le développe­ment des aptitudes, pour la formation de «l'être», en priorité sur «l'avoir» et (<le savoin> , autant d'éléments qui échappent aux évaluations traditionnelles, mais qui n'en sont pas moins des composantes fondamentales de l'éducation des jeunes.

4

", Pédagogie '

Sous ce nouveau titre général de «pédagogie», que vous retrouverez dans chaque numéro de «l'Ecole valaisanne» nous soumettons à votre réflexion l'exposé de Monsieur Samuel Roller, directeur de l'IRDP, présenté lors de l'inauguration de cet institut.

La p lace de l'innovation pédago,gique dans la gestion de récole

1. L'innovation, la recherche et le développement, éléments constitutüs de la gestion de l'école

Innovation, recherche, développement.. Ces trois mots, quasi magiques, nous sont, pour une large part, devenus familiers depuis que l'OCDE (Orga­nisation de coopération et de développement économique) a assuré leur for­tune en persuadant les Occidentaux, et, avec eux, les USA et le Japon, que l'économie n'avait guère d'autre fin que celle d'une perpétuelle expansion. Et c'est bien pour assurer le gonflement du PNB (produit national brut) que l'OCDE, se penchant sur l'école, a créé, en son sein, le CERI (Centre pour la recherche et l'innovation dans l'enseignement). L'école, dont on savait le pouvoir, était priée de se travailler et d'innover pour remplir son rôle, celui d'agent primordial de l'essor économique et social.

Or, depuis que le CERI a été créé (depuis 1968 seulement), les choses ont changé. Il y a eu mai 1968 et, tout récemment, après le rapport du MIT (Massachusett Institute of Technology), la lettre de Sicco Mansholt. Du pro­duit national brut, on passait au bonheur national brut, de la recherche de la quantité à celle de la qualité, de l'Avoir et l'Etre. L'école, hier sollicitée de participer à l'accroissement du bien-être, se voit désormais appelée à promou­voir en l'homme les vertus qui le rendront heureux. A elle, derechef, le devoir d'innover, de chercher, de se développer. On s'interroge, on s'inquiète, on se démène. Le salut serait dans l'innovation. A-t-on assez innové? Comment faire pour innover plus et mieux? L'innovation devient un mythe. En fait, les choses sont plus simples, plus proches de notre quotidienne réalité.

5

Page 5: L'Ecole valaisanne, octobre 1972

L'innovation, la recherche et le développement appartiennent au processus qui commande le fonctionnement de tout organisme, biologique ou social, processus qui requiert qu'on s'informe, qu'on évalue, qu'on innove, si néces­saire pour corriger, qu'on éprouve la nouveauté et, enfin, si elle se révèle bonne, qu'on la généralise. Ce processus n'est autre que celui de la boucle cybernétique. Mais la cybernétique - le mot vient de gouvernail- n'est-elle pas la science du timonier? Elle concerne le pilotage. L'innovation, la recher­che et le développement ressortissent au gouvernement de l'école~ . à sa gestion.

L'école de chez nouS est pilotée, et elle l'est bien. Chaque canton a son organigramme qui montre comment, du magistrat aux écoliers et aux étu­diants, en passant par les administrateurs, les inspecteurs, les directeurs et les maîtres et professurs, l'inspiration politique s'inscrit dans les faits.

Depuis quelques années cependant, depuis que les départements de l'ins­truction publique de la Suisse romande ont pris en charge l' «Ecole romande>}. le pilotage de la chose scolaire est l'objet d'une prise de conscience qui se prolonge par la mise en place d'organes de gestion et de coordination:

...

- les conférences: _ celle des chefs de DIP, sur le plan romand et sur le plan suisse, _ celle des secrétaires généraux, _ celle des chefs de service de l'enseignement prin1aire et secondaire, _ la conférence universitaire romande, pendant de la conférence univer·

sitaire suisse, _ les commissions nombreuses, dont la Commission intercantonale romande

pour la coordination de l'enseignement (CIRCE) est l'une des plus impor.

tante; _ les groupes de travail (certains de ceux-Ci, nouvellement créés'- assument

une responsabilité de réflexion et de recherche): _ dans le canton de Fribourg, la Commission des études, _ dans le canton du Valais, le Conseil de l'mstruction publique, _ dans le canton' de· Vaud, le Conseil de la réforme et de la planification

scolaire, . _ dans le canton de Genève, la Commission permanent~ de l'enseigne·

ment et dt? l'éducation (Commission du Grand Çonseil). Pour coordonner tout cela et pour faire en sorte que les .forces' qui, dam

tout le pays, travaillent au bien de l'école, les cantons romands se sont donn! un organisme ad hoc, le Secrétariat à la coordination avec, à sa tête, Jean

CavadUrl. ' . . Ces mêmes cantons, confirmant leur désir de voir leurs . écoles bien gou·

vernées; ont créé, en 1969, l'Institut romand de recherches' et de documenta· tion pédagogiques, 'devenu opérationnel le 1er septembre 1970, . inauguri aujourd'hui même. Cet institut n'a, en fait, qu"un but: celui d'être au serviet de l'Ecole romande. Quelle part peut-il prendre à son pilotage?- -

2. L'école comme système

Les temps actuels sont si lourds de m l'" " . doit gagner la bataille de la qualité. Cel:n~~~iri~eq ~~~led l~peratI~emen~, installer au cœur des hommes ces nouvell " u e e o~t contnbuer a que demandaient Einstein et, plus près de ~~:san:eres d; ~e~lr e~ de pe?ser Club de Rome: «Si nous ne réussi ' ,e avec m, ureho Peccl du ·lectuelle,. politique de créer de nouv~~fe~s b~~!s ;~~~:::u~:/f:~~e ~or~e, in~el-noUS arrIverons trop tard.>} es umams,

Par ailleurs, la collectivité invest' t dl" . . . considérable~ qui obligent. Une écol: bi::~o~~tI;;.~s~ sco~~.ire des s~mmes

f~~:e:'~f~rC~~!i~t~.d~ ;~~~n~~reé~~I~;~~~nf:. :::t~: e:;~e ~~I~t~:d~~~%~ ~ ans e lstance, la part du budget du D' t d 1"

tion publique par rapport à celui de l'Etat est passé ~~a~.eme~t e mstruc-dans le même temps les dépenses globales du c t mqmeme. a~ quart; quatre; d'où il résulte que le budget du DIP a é~~ on ft~ ~?,nt multlphée~ rar

passant de 48 millions à 258 millions Des ch'ff e mu IIP le par plus. de cmq fournis pour les autres cantons. Cert~ins sig;es r~~pae~~~~~~s 'pou~ralent êt~e

~~~I~i~f!~:;::Yl:' ~:~7;~: ~i!:~~~~f~ ~~~~~I~ t~~!r~~~~~~~~~:é~~ Une saine gestion demande que l'on cons id ' ,

:{,s~:~c1~~~t: ~~ ~:o~~â~i:~ mesure d' agir con::~a~~~:e~~od~n~nlet~~t:~ Le vocable <<système>} s'accompagne au'o rd'h . d .. ,

giques qui font qu'on hésite à l'em 10 er JE~ m e ~on~ota~lOns Ide~lo-entend lorsque l'on s'efforce de saisir)'é';'l~ dan;~~~t::e~b~~~ bien ce qu on

Qu'est-ce qu'un système

1 Un s~tème, social ou ,biologique, est un ensemble de parties,diffé;entes es ~~es es autres, groupees en une structure, interconnectées et agissant de m~~ere converge?te en. vue de réaliser un but commun qui les' transcende et qUI on ne au systeme lm-même sa signification.

Les composantes du système scolaire

sion~ composantes du système scolaire s'ordonnent selon plusieurs dimen·

- la structure politique; - la structure administrative' - dl~. structur~ pédagogique et, constituant cette dernière ses différents modes

mterventton: '

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Page 6: L'Ecole valaisanne, octobre 1972

- programmes; - méthodes; - formation des maîtres;

. - moyens d'enseignement; - procédures d'évaluation. '

Mais ce système comporte une finalité. Il existe pour que quelque chose se fasse, et ce quelque chose c'est, en définitive, la formation d'un certain type d'homme au sein d'un certain type de société. Le système par ailleurs n'est jamais entièrement constitué, il est toujours en voie de création et de r~créa. ti?n; il ~'est jamais non plus définitivement orienté, et tout se passe comme s'il devaIt, sans cesse, ou découvrir son but ultime ou l'inventer. Il le décou. vre en interrogeant la société qui l'englobe et qui le fait. Il l'invente en s'inter. rogeant lui-même, et en essayant de donner un sens à chacun de ses actes. Une c~ose est certaine, l'école ne sera efficace que dans la mesure où elle sera bIen, fortement et clairement structurée et où, de ce fait, chacun - cha. que sous-organisme, chaque agent de l'administration ou de l'enseignement chaque élève, écolier ou étudiant - sera capable de se situer dans l'ensemble: et connaîtra? en les éprouvant, les liens qui le relient à chaque partie comme au ~out: Il Importe que l'on sache toujours mieux, dans cette école, qui fait quOI, ou, quand, comment et pourquoi. C'est un problème de transmission de l'information au sein du système.

Interaction des différents systèmes

. Le systèm~ scolaire, de plus, est en interaction avec d'autres systèmes qui agIssent sur lUI et sur lesquels il peut, lui aussi, opérer. Ces systèmes sont:

- la soçiété dans son ensemble et les sous-systèmes qui la composent: - les parents; - les groupes de jeunesses; - les syndicats patronaux et ouvriers représentant le mode de l'économie' - les partis politiques; . 1

- les groupements religieux ou idéQlogiques; - les moyens. de communication de masse:

- la presse; - la radio; -la TV; - le cinéma; - le disque et la cassette. Ces moyens de communication s.ont en train de s'ériger en sous-systèmes éducationnels et, pour l'école, concurrentiels (l'école parallèle).

~ous ces systèmes externes, eux-mêmes interconnectés, ne peuvent pas ne pas influencer l'éc~le. Celle-ci doit le savoir et s'organiser en cànséquence.

8

Les fins de l'école = un systèmes inervant l'ensemble

Les fins que se propose d'atteindre l'école constituent elles-mêmes un sys­tème qui est appelé à inerver l'en5emble. Ces fins sont longtemps demeurées obscures et latentes. Le fonctionnement de l'organisme éducationnel ne requé­rait pas alors plus de précision. Aujourd'hui, en raison d'exigences accrues, en raison aussi des échecs qu'il a bien fallu admettre, on se rend compte que rien de bon ne se fait qui ne soit ordonné à une fin. D'où les efforts entrepris sous toutes les latitudes pour définir les objectifs ultimes de l'école et, pour les traduire en démarches concrètes qui assurent leur incarnation, leur réédifi­cation. Objectifs et sous-objectifs, hiérarchisés, constituent un réseau qui, inscrit dans la substance même du système, donne à chacune de ses parties sa signification et à chacun de ces agents la certitude d'agir en vue d'un bien admis et, en définitive, désiré.

Orientation de l'école

Une telle orientation de l'école est, elle aussi, quelque chose de jamais achevé et qui doit. constamment, être repris et repensé. L'accord total des esprits ne se fera jamais. Et pourtant. sans un tel accord. l'école ne saurait fonctionner de manière satisfaisante. Mais si l'entente ne peut pas se réaliser sur le point d'arrivée, elle peut se manifester quant à la volonté commune d'entreprendre cette quête toujours imparfaite et toujours à recommencer. Cette volonté d'éclairer en commun la marche de l'école suffit et n'est-ce pas elle, en définitive, qui, en raison de sa force interne, fera passer dans le sys­tème scolaire le'souffle qui le doit animer et diriger?

Ainsi, dans une école structurée ou, plutôt, se structurant, dans une école refaisant sans cesse le point, pourra régner une harmonie dynamique assurant à chacun - à chaque canton, à chaque école, à chaque maître, à chaque élève - la possibilité d'être d'autant mieux lui-même qu'il sera plus forte­ment et plus lucidement relié au tout comme à chacune de ses parties. Avec Teilhard de Chardin parlant de l'union, l'Ecole romande peut annoncer: <<la coordination différencie>}.

3. La régulation du fonctionnement de l'école

Rôle de l'IRDP dans ce domaine

Si le juste gouvernement de l'école commande que cette dernière soit appréhendée comme système en perpétuelle restructuration et réorientation, il reste à considérer le processus circulaire de régulation du fonctionnement de ce système.

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Page 7: L'Ecole valaisanne, octobre 1972

· L'IRDP, ~u mo~ent I?ême où s'instaure l'Ecole romande, a cru perce­V?lf, pour lm, un.e tache Importante dans la mise en place de ce processus reg~l~teur. !l s'agIt cepen~ant de se bien entendre. Le dispositif auquel on a songe ne pretend pas substItuer un contrôle nouveau et centralisé aux contrôles q~'exercent, dans chaque canton, les inspecteurs ou les directeurs, voire les dep~rtements eux-mêmes. L'IRDP n'aurait d'ailleurs aucun pouvoir ni aucun drOIt de s'arroger une telle prérogative. Il entend, au contraire, faire tout autre chose et développer un dispositif d'observation du fonctionnement de l'écol~ qui penn~tte, en t.oute objectivité, mais aussi en toute sécurité, d'établir ~eqUI ~a, ce qUI va m?ffi:s bien, ce qui ne va pas du tout, de telle sorte que Ion pUIsse, dans les deials les plus brefs, amender, corriger, ajuster. Un tel ouvrage, proposé par l'IRDP, pré-organisé par lui, ne peut être qu'entrepris et m~né a chef par tous ceux qui, de près ou de loin, sont engagés dans le ~onctIonnement de l'école. Il doit permettre, à tous les niveaux, en tous lieux, a tout moment, à propos de tout acte éducatif, de faire le point et d'établir si oui ou non les objectifs qu'on s'était assignés ont été atteints. Une telle obser­vation à fonction régulatrice est quelque chose d'assez nouveau et dont le m?dèle semble, pour le moment, ne se trouver nulle part. L'entreprise est de taIlle et demandera, avant de devenir opérationnelle, des études attentives. Actuellement; le Service de la recherche, avec Jean Cardinet, tente un pre­m~er essai. TI s'agit de la mise à l'épreuve, dans le canton de Neuchâtel, de la methode de lecture «S'exprimer, 1 lire» confrontée avec d'autres méthodes ~'opération se développe dans le système scolaire saisi selon plusieurs dimen: Slons et prenant en compte le plus grand nombre de variables. Les méthodes sont appréhendé~s pour elles-mêmes, d'abord - évaluation interne -, puis quant à l'emplOI qu'en font les institutrices - évaluation fonctionnelle -et enfin quant aux effets perceptibles sur les enfants - évaluation externe. C~ travail, si minùtieux soit-il, s'accomplit actuellement dans des conditions d'im­médiateté qui rendent difficile l'élaboration théorique d'un modèle général d'observation permanente à fonction régulatrice. Et pourtant, c'est d'un tel modèle qu'on aurait besoin car c'est lui, ~t lui seul qui, en définitive, permettra de donner aux observations que l'on fera sur la marche de l'école, la valeur explicative que l'on attend d'elles. Les règles de la science demandent cela et, jusqu'à nouvel avis, l'IRDP, s'il veut être efficace, ne peut que se sou­mettre à leurs impératifs. La théorie, solidement élaborée, constituée elle. même en un système logiquement structuré, est le seul moyen dont on dispose pour analyser correctement le réel et recommander ensuite des actions effi· caces. .

On comprendra pourquoi l'IRDP s'autorise à recourir au Fonds national de la recherche scientifique pour donner à la présente recherche l'assiette scientifique qu'elle requiert et pour que l'on soit en mesure d'entreprendre, à partir d'elle, d'autres recherches de même nature. On songe, notamment, à l"observation longitudinale, dès septembre 1973 ou 1974, de l'introduction du programme de mathématique nouvelle élaboré par la CIRCE.

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4. L'évaluation

Le processus · circulaire propre au fonctionnement de tout organisme com­prend au moiris deux stations, l'évaluation et l'ajustement.

Travaux sur l'évaluation

L'évaluation des choses de l'école est, en elle-même, un monde qui suscite des études innombrables. Jean Cardinet, par bonheur pour l'IRDP, s'est depuis longtemps passionné pour l'étude de ce problème et ses trava,ux font, déjà, école. On lui doit, après le Symposium sur les objectifs et les méthodes d'évaluation pédagogique, Berlin, 12 et 19 novembre 1971, un bel article intitulé «Faut-il encore mettre des notes scolaires?». TI y traite de l'évaluati,on du travail de l'écolier apprenant et auquel sont dues, mieux que des 'notes; des infonnations immédiates et claires sur sa réussjte ou sur son échec et sur la manière ou de progresser ou de se corriger.

.On ~ui doit,. plus récemment, une étude présentée au 3e Congrès de l'asso­ciation internationale de pédagogie expérimentale de langue frànçaise (Bruxel­les, avril 1972), qui a pour titre: «L'adaptation des textes aux finalités de l'évaluation». Cette étude fait pénétrer au cœur du problème. L'évaluation, en effet, demande que l'on essaie, désonnais, de répondre à quelques ques­tions, somme toute très simples, celles que poserait le paysan du Danube.

Pourquoi évaluer? Si ce n'est pour informer et permettre à l'école ou à l'individu concernés d'ajuster leur action.

Que faut-il évaluer? Si ce n'est les choses vraiment importantes, les choses vitales. Ici, tout, ou presque tout, reste à faire. L'école, dont les objectifs étaient mal définis ou même pas du tout définis, s'est trop souvent adaptée aux instruments d'évaluation, soumettant au contrôle des productions d'élèves faciles à coter (un point par réponse juste) plutôt qu'elle n'a suscité l'élabora­tion de méthodes susceptibles de rendre compte de comportements plus com­plexes et, en fin de compte, plus importants, voire les seuls importants. L'école, évaluant le IIlÎlJ.eur, a valorisé ce dernier et, n'évaluant pas le majeur, l'a dévalorisé. Ainsi en est-il, par exemple, de l'enseignement de la langue. L'important, proclame-t-on à juste titre, c'est la langue orale se perfectionnant, comme moyen de communication, dans des activités de groupe. Or, de quels moyens simples, précis, efficaces, dispose-t-on pour évaluer l'aisance de la parole chez un élève, son aptitude à argumenter, à défendre son point de vue, à se mettre à la place d'un interlocuteur? De tels moyens font défaut et l'ap­prentissage, capital pourtant, de cette langue orale est réduit, bien souvent, à la portion congrue. En revanche, on demeure armé pour contrôler la qualité de l'orthographe et l'étant, on honore cette orthographe et, sans le vouloir, on la survalorise.

11

Page 8: L'Ecole valaisanne, octobre 1972

V œux pour l'avenir

li faudra donc que dans l'avenir - et cet avenir ne devrait-il.t:as coïnc~der avec la mise en application des programmes CIRCE - que des etudes SOIent entreprises pour que les objectifs de l'école établis, subdivisés et situés sur une échelle descendante passent selon une rigoureuse logique de l'idéel au réel, pour qu'ils se manifestent sous forme de compo.rtements observables ~t, con­séquemment, évaluables. Les travaux. entrepns pa~ la F AL (FreIbll:rger Arbeitsgruppe für Lehrplanforschung) laIssent entrevOIr de belles perspectIves. Ces travaux prolongent, chez nous et pour le profit de n?s ~coles (celles de la Suisse alémanique pour le moment), les travaux de Ben]amm. S. Bloom et d.e Robert F. Mager sur la classification des objectifs pédagogIques. <?n seraIt ainsi bientôt en mesure d'évaluer les comportements, les prestatIons, les savoirs les savoir-faire et les attitudes les plus valables. Mieux vaut une tête bien f;ite que bien pl~ine ... On a jaugé le ~ontenu de la .~econde, jus9u'à la faire éclater; on commence à peine de conSIdérer la prelll1ere et d en evaluer les vertus.

Apprendre, apprendre à apprendre, apprendre à se conduire, aPl?rendre à être. Tout le programme de l'éducation tient dans ces quatre apprentIss~ges. C'est tout ce programme, rien que lui et lui tout entier, qu'il faut opératlOna­liser et, par le moyen d'une évaluation non ambiguë, optimaliser.

Dans le prochain numéro de «l'Ecole valaisanne» vous trouverez le cin­quième et dernier chapitre de cet exposé: «1' Innovatiom>.

12

" . L'école romande ' , ~ . .

Informations

Programmes CIRCE

Dans sa séance du 22 septembre 1972, la Conférence des chefs des départ~ments de l'instruction publique de la Suisse romande et du . Tessin a accepté avec grande satisfaction le projet de pJa~,d'études, romand · pour ' ~es deuX années d'école enfantine et les quatre premIeres annees de la scolarIté primaire obligatoire.

Commencés en automne 1967, les travaux de CIRCE et des sous-com­missions ont donc duré cinq ans. lis ont mobilisé plus de deux cents personnes appartenant au monde de la pédagogie. On peut sans aucun doute dire qu'U s'agit de la plus grande entreprise conduite jusqu'à maintenant en Suisse romande en faveur de l'école.

Le 15 décembre prochain aura lieu ·.à Lausanne une importante manifes­tation destinée à marquer l'aboutissement de ces travaux. Nous reviendrons ultérieurement sur les détails de cette cérémonie. "

PréCisons enfin que tous les enseignants intéressés, de même que les. auto­rités recevront ce plan d'études imprimé dans le courant de l'année scolaire 1972/1973.

Comniissions des moyens d'enseignement

Mis e~ place au début de la présente année civile, le Service .des mOY~Qs d'enseignement de l'IRDP, avec à sa tête M. Adrien Perrot, fonctIonne ma1p.­tenant déjà avec une efficacité remarquable.

Les tâches principales qui incombent à ce service sont les suivantes: - inventaire des moyens d'enseignement existants pouvant être utilisés tels

quels ou avec des modifications; - création des moyens nécessaires à la mise en application des programmes

romands. Pour accomplir cette tâche, M. Perrot dispose de deux commissions qu'il

préside: - la CORMEP (corn. rom. des moyens d'ens. primaire); - la CORMES (corn. rom. des moyens d'ens. secondaire).

En outre des groupes de travail occasionnels seront constitués pour l'étude et l'élaboration de tel ou tel moyen d'enseignement particulier.

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~àthématique première année

Le document «MathématiCI ue première année» a paru comme prévu au début du mois de septembre 1972. Il se compose de deux éléments: un clas. seur du maître contenant des indications méthodologiques et des commen· taires et un classeur de l'élève dans lequel celui-ci rangera l~s .fiches de tra· vail qu'il recevra au fur et à mesure de l'avencement du programme.

Ce document, de fort belle tenue, sera mis à la disposition de toutes les classes de première année pour le début du cours scolaire 1973/1974.

Les travaux d'élaboration des moyens d'enseignement en mathématique pou~}a deuxième et pour la troisième année sont déjà bien en route.

,'ColllIile on le constate, après de nombreuses années d'études et de prépa. ,tation, la coordination scolaire romande est entrée maintenant dans sa phase «opèrationnelle». C'est avec intérêt que l'on attendra les premières réactions des enseignants devant les nouveaux moyens qui seront mis à leur disposition,

" ,

I~auguration de l'IRDP

Le 28" septemhre dernier èut lieu 'à Neuchâtel la journée d'inaugura. tion de' l'Institut romand de recherches 'et de documentation pédagogiques, Ont pris part à cette manifestàtion ' h~s représentants des autorités féderales et cantonales, les membres du Conseil de direction de l'IRDP~, les 'délégués ,des assoCiations pédagogiques ainsi que ,de nombreux invités des milieux de la science et de la recherche. '

On entendit à cette occasion une allocution fort remarquée de M. le con· seiller d'Etat François J eanneret, président du Gouvernement, chef du Dépar. tement de l'instruction publique du canton de NE'uchâtel et président du Con· seil de direction de l'IRDP. M. Badoux s'exprima au nom des enseignants après quoi M. Samuel Roller, directeur de l'Institut, prononça une conférence sur le , thème «La place, de l'innovation pédagogique dans .la, gestion de récole». "

Allocution de M~ F. Jeanneret "

Au nom d.e la ~onférence des' chefs. de département de l'instruction ,p}lbli­que ~e la .SUls~: lomande et du Tessm, M. Jeannetet déclare ouverte' 'cette mamfestatzan d mauguration de l'IRDP. ' " " '

, AjJrès avoir salué globalement toutes les personnalités présentes M Jean-neret brosse un rapide tableau historique. ' .

Historique de la coordination et de l'IRDP \'

C:est à Montagny, admirab~e balcon sur le Léman, l~ 30 mai 1969, q~e l~ SUIsse roma?~e. par ses conseIllers, d'Etat a marqué la coordination scolaire d une façon declslve. "

, On ~aisissa~t alors qu'après le creusage des fondations, opération qui 'se deroulaIt depUIS deux à t~ois ans, on allait entrer dans une phase heureuse­me~t sans ret?ur, celle ou les maçons étaient à pied d'œuvre pour bâtir la maIson elle-meme. '

. C:e ~our-Ià, en. quelques minutes, deux décisions vitales furent prises mais qUI, e!alent le frUIt de réflexions et de travaux tout empreints de lucidité et de som. , '

D'.une, part M. Jean Cavadini était appelé aux fonctions de délégué à la coordmatlOn romande en matière d'enseignement. ' , D'autre part le pri~cipe de la', création de l'Institut romand dè recher­c~es et ~e. docun;e,ntatlOn pédagogiques était admis, les statuts adoptés, le SIege ,ChOISI, le presIdent nommé. Il s'agissait donc de se mettre réellement au travail. '

Un~ maison c'est une âme, une institution c'est un patron; Tout dépe~dait du ChOIX. Le Conseil de direction, entre temps nommé et composé de repré­s~nt~nts d~ toute,s les. régions de Suisse romande et de tous les milieux intéres­ses a la ~Ie de 1 InstItut, pouvait le 4 février 1970 proposer à la Conférence comme dIrecteur le professeur Samuel Roller.

~a' :nise en pl!lce 'Se. pO"ursuivit sans relâche. , Le Conseil de direction a a~pr!s a se, c?nnaItre IUl-meme, à connaître le directeur responsable devant lUI, a apprecler le mandat ~u'il détenait des gouvernements cantonaux. Les colla~o~ateurs furent engages, et maintenant du côté des hommes nous voici e~trames p~r la v.aleur, la ~onvcition, la sensibilité. A eux tous ' l;occasion m est,.donnee de dIre, la ~r~tItud"e et, le~ espoirs des autorités politiques.""

. L mtendan~e avaIt SUIVI, Grace a 1 Etat de Neuchâtel, a ses services à la caIsse de pens~0!1s, grâc~ à .la .famille de feu M. J ean-J acquès Dupasquier, nous sommes ICI, nous, mStIt,-:tlOn tournée par essence vers demain, admira­blem~nt logée au c.œur du VIeux faubourg de l'Hôpital qui pour' ··lès 'non­avertIs ne regarderaIt que vers le passé. Ce sérait méconnaître que ce qmirtièr

,,'-15

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est ~e,ve~u celui de la jeunesse. Puisque nous trouvons à , q~e1ques pas l'Uni-verslt;, 1 E~ole n?r~a!e, u~ gymnase; la Cité universitaire et" j'en passe! '

. C est dIre qu ICI 1 InstItut trouvera un esprit de calme et de travail q . dOIt marquer nous l'espérons, son œuvre pour longtemps. UI

, M. J e~n,!eret remercie les membres du premier conseil dé' direction de ~ IRDP ~lnSl qu~ M. Roller en qui il place confiance 'et foi-en l'avenir. Puis 11 poursult son dlscours par des réflexions sur: ' ", , '"

La coordination et la réforme de l'école

L'Institut est au service de nos sept départements de l'instruction publique

L'occasion e~t 'ainsi donnée de 'rappeler, et ce genre dé manifestation permet aux ~aglStrats de préciser certains points, que la coordination scolaire romande est 1 ~uvre. de trois cantons francophones, de deux cantons bilingues, du Ju~~ bernOIS q~I y es.t associ~ sans aucune réserve et de manière pleine et ent~ere, du TesslQ enf~n peut-etre tourné d'abord par la géographie .vers les SUIsses centrale et onentale mais pas l'esprit, la langue et les intentions vers nous.

Il est à leur service disent les statuts «pour faire progresser et coordonner les effo~~s communs. en. mat~ère d'instruction et d'éducatiom>. C'est donc affir­

, ~er . qu Il est le pnnclpal mstrument de cette coordination, de cette école dIte romande. '

A côté de lui il est ce secrétariat que j'évoquais tout à l'heure. Il est aussi ces programmes cc:mmuns déjà d~s, premières années de l'école primaire et ~our d~ns un~ annee, que la Conference des chefs de DIP vient d'adopter. Si 1 on ~alt !e !alsceau de tout cela on parvient à un résultat que personne ne sauraIt neghger.

La coordination et l'IRDP

, La. coordinat.io? romande existe sans appel mais elle rie' détruira pas 1 acqUIS pour la JOIe des technocrates, elle ne saurait unifier là où il s'agit de c.ompre~dre ~es tra~itions profondes de chaque canton. C'est d'abord un équi. libre ra~sonne et ralSollilable entre ce qui doit être mis. sans pardon sur l'autel dr .rumon et c~ qui doit profondément respecter l'autonomie de chaque reglOn.

'Encore convient-il d'examiner l'autre face de la médaille: la coordination romande et la Suisse, la Suisse alémanique donc. Là deux remarques s'im. posent.

Il est certain d'abord que les difficultés que rencontrent à s'unir nos con. fédérés sont loin de nous réjouir, que des réactions commê celles de Zurich

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et de Berne nous attristent. Il est clair aussi que la Cor~férence est dans l'im­possibilité absolue d'intervenir tant les principes du concordat ne supportent point .qu'on revienne en arrière s'ils permettent peut-être qu~on temporise et négoCIe. ,

Ce qui ne peut que se constater, à défaut de le déplorer, c'est que tout atermoiement dans la partie alémanique du pays renforce par nature les progrès de l'école dite romande. Il nous appartient alors de v~iller à ce qu'aucun fossé ne se creuse entre les deux parties du pays, l'Institut en est justement le garant et pourquoi?

Il travaille en étroite collaboration avec le centre en formation de coordi­nation pour la recherche en matière d'éducation qui est une entreprise du gouvernem,ent argovien et de la Conférence des directeurs cantonaux de l'instruction publique. Cette Conférence suisse et son comité, au nom desquels je m'exprime aussi ce matin, veillent à ce que se développe un travail fruc­tueUX des deux côtés de la Sarine.

Ensuite, et c'est à quoi nous travaillons présentement, on envisage la reconnaissance de notre Institut comme institution spéciale au sens de l'arti­cle 3 de la loi sur l'aide aux universités.

Cette requête va être transmise incessamment à la Conférence universitaire suisse, et vous me croirez j'espère quand je vous dirai que le président de ces deux organes rie passera pas simplement ce document de sa main droite dans sa main gauche, ce qui signifie que la Confédération entière serait associée auX travaux de Neuchâtel. Que cette reconnaissance entre en ligne de compte souligne par ailleurs le développement scientifique remarquable de l'Institut. A peine âgé de deux ans, il s'affirme en Suisse et en Europe comme un des lieux où va se définir l'école de demain.

C'est à elle que je voudrais pour terminer en venir. La coordination n'est point une seule question de structures. Elle coincide avec de sévères interro­gations de l'école sur son avenir tant il est vIai, et c'est une Lapalissade, qu'elle est comme tout et tous en mutation.

La réforme de l'enseignement et l' IRDP

Il n'est rien de plus regrettable, et toute démarche intellectuelle digne de ce nom se doit de le reconnaître, que les excès; je l'ai dit de la coordination, permettez-moi de le dire aussi des réformes en profondeur de l'école.

La mathématique ' ne peut ignorer les développements foudroyants des sciences, la langue n'a plus la possibilité d'échapper aux laboratoires, le con­tact entre le , maître et l'élève doit tenir compte de l'évolution des rapports humains, la participation ne saurait être méconnue dans la classe. '

De tout cela nous en sommes convaincus. L'école doit-elle être pour aùtant la figure de proue de cette révolution

dont les disciples imberbes et les grands prêtres chevelus ne connaissent de l'objectif qu'ils poursuivent que le terme de destruction. Oserais-je n~ pas approuver pleinement M. Yvan Ilich que je serais rétrograde! Heureusement

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j'ai mes sources et ell~s s?nt de M: le co.nseiller national Jean Vincent, pour­tant p~u sus~ect ~e reactlOn et qUI qualifie, tout cela de (<sornettes prétendu­~ent rev?l.utIonnalres>} et «d'enfantillages>}.

~e des~r de c~ange:n~'!t t;zppartient à l'homme, il n'est pas d'aujourd'hui. 1!t;t Je;une Journal~ste legItlmls~e .de 1819 n'écrivait-il pas: «Tous, quelles que s~Ient . leurs pe!1sees, leurs 0I?~mons particulières, s'accorderont pour rejeter l, unamme ~nselgnement des slecles. II sera convenu que rien de ce qui fut ne pe?t plus etre; que le monde doit changer; qu'il faut trouver à ses lumières prese?tes u~e nou~,elle n:orale, une religion nouvelle, un Dieu nouveam}.

L. essentzel 'est J en SUlS persuadé de faire quelque chose et d'y croire d'y travaIller profondément. '

, L:essentiel ce sont des hommes de bonne volonté; j'aimerais ainsi laisser à l, InstItut roma~d. de recherches et ?e documentation pédagogiques, que j'ai l honneur de presIder, pour son avel11r ces mots de Jules Romain:

. «Je,ne suis pas de ce~x qui trouvent dans la contemplation de l'incohérence «fmale un amer aSSOUVIssement. Je n'ai pas le dilettantisme du chaos. Sans «doùte le monde, à chaque instant de sa durée, est tout ce que l'on veut mais «c'est,?e ce pullule~ent non orienté, de ces efforts zigzagants, de ces t~uffes «d~ desordre , flue l'Idéal ~I'~ne époque finit par s'arracher. Des myriades «d .ac~es , humams sont projetes en tous sens par les forces indifférenciées de «l'mtérêt, de la passion, même du crime et de la folie, et vont s'écraser dans «leurs entre-chocs ou se perdre dans le vide, semble-t-il. Mais, dans le nom­« ,b~e, quelques-~ns sont .voulus. ave~ ~n peu de constance par des cœurs purs (<et p<?ur des raIsons qUI ont bIen l aIr de répondre aux desseins les plus ori-«ginels de l'Esprit.>} " .

Des cœurs purs et de l'esprit.

Carte de visite de l'IRDP (Institut romançl de recherches et de documentation pédagogiques)

-:- Institution mandatée par la conférence des chefs des départements de , l'instruction publique de Suisse romande et du Tessin.

-:- Conseil de directiôn présidé par M. F. Jeanneret, conseiller d'Etat du canton de Neuchâtel.

- Directeur: M. Samuel Roller. ~, 'Service de la recherche: responsable: M. Jean Cardinet.

~ ---. Setvice de la doçumentation: responsable M. Jean Combes. ' - Service des moyens d'enseignements: responsable M. Adrien Perrot.

- Adresse:-!aubourg de l'Hôpital 43, 2000 Neuchâtel.

T'ravaux de la commission romande de l'enseignement biblique œcunlénique

Alors que dans nos écoles romande~ l~s program~es communs de CIRCE vont bientôt être introduits, on peut se demander où en sont les travaux de la Commission ,romande de l'enseignement biblique œcuménique. ,A plusieurs , repris~~ déjà., :(1,ous 'avol1:s parlé ici d.e cett~ Commiss}on. roma~~e, qui s'est constituée le 29 novembr,e 1967 et qUI depUIS lors se reUl11t régu1ieremen~ une fois par mois ,à Lausanne. Elle en est actuellement à, sa 44e séance. AUJour­d'hui,' nous pensons qu'il est utile de présenter les réa.lisations et les pr~jets de cette commission, où le Valais est représenté par trOIS membres: M. l'mspec­teur André' Rey, de Vionnaz, M. le pasteur Louis Noir de Monthey et le sou­signé.

Comment tr~vaUle la Commission romande de l'enseignement ,biblique?

Rappelons d'abord que la Commission romande de l'ensei~nement bibli­que (ENBIRO) comprend des représentants des Eglises de SUIsse romande: un représentant" protestant et , un représentant catholi~ue de ~haque c~nton et du Jura, et des représentants des départements de l mstructlOn publIque des cantons de Vaud, Valais, Fribourg et Berne, c'est-à-dire des cantons où ~ enseignement religieux est assuré dans le cadre scolaire. En outre, le Çonseil romand des écoles du dimanche, qui prête ses locaux à la çommission et qui fait l'avance des fonds, y est représenté par deux membres.

Si la cOmnlission romande donne les orientations pour l'élaboration des programmes et des manuels:et pou~ le~r réalisatio~ définitive, le tr~vail pro- -prement dit est assuré par dIverses. eqUIpes de travail, fo~mée~ d~theo~ogIe!1s, d'exégètes et de pédagogues catholIques et protestants. C est amSI que l éqUIpe de Genève, animée par le pasteur P. Piguet, a élaboré les manuels et les fIches destinés aux trois années du cours moyen, aux enfants de 9 à 12 ans. Une autre équipe, dirigée par le pasteur M. ReId de Neuchâtel, travaille ac~~~lle­ment à la mise au point d'un programme pour les 12-14 ans. Une trOIsleme équipe s'est constituée pour préparer le matériel à l'usage des. éco~ers d~ '6 à 9' ans. Enfin une dernière équipe est chargée de gérer les affaIres fmancleres.

Qu~Is sont les programmes élaborés par la Commission romande?

Disons d'abord que ' ces programmes ont été établis en fonction de.s âges psychologiques et' sur la base d'une leçon hebdomadaire de' 30 à 50 Ill111ut~s. D'autre part, en élaborant ces programmes romands et œcuméniques, la com­mission ne veut pas remplacer l'enseignement catéchétique des Eglises, ni même donner' un enseignement biblique complet: un choix était nécessafr~, en raison du temps' disponible. Ràppelons enfin que la commission a voulu, don,;

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ner !a priorité a~x programmes destinés aux enfants de 9-12 ans, ce qui explIque pourquOI les travaux concernant cette tranche d'âge sont plus avan­cés, voire presque terminés. Voici donc une vue d'ensemble sur ces program­mes d'enseignement biblique.

1. La première partie des programmes élaborés par la commission cons­titue une première approche de la Bible.

.. :. Pour les enfants de 6-7 ans~ il est prévu un choix de récits bibliques sim­ples et des entretiens choisis en rapport avec les fêtes religieuses, les événe­ments d~ la classe et les préoccupations de l'enfant. Le seul matériel envisagé pour cette classe sera un guide pratique pour le maître. . Les enfants de 7-8 ans disposeront d'un cahier d'activités avec des récits

bibliques choisis dans l'Ancien Testament et présentés à partir de certains faits de vie qui leur sont propres.

Les enfants de 8-9 ans auront à leur disposition un cahier semblable, mais les récits présentés seront tirés du Nouveau Testament, surtout de l'Evangile de Jean.

Pour chacune des deux dernières années, il y aura un guide pour les maî­tres. La commission espère être en mesure de mettre au point ce matériel pour les rentrées de 1974 et 1975.

. 2. La deuxième partie des programmes bibliques romands comporte une étude plus systématique de la Bible: une année pour l'Ancien Testament, deux années 'pour le Nouveau Testament.

. Le programme des enfants de 9-10 ans, intitulé: d'Abraham à David, c9mprend l'étude de certains récits concernant le Peuple de 'Dieu, depuis l'àp'pel d'Abraham jusqu'au règne du roi David. Le matériel mis au point et disponible au dépôt scolaire de l'Etat du Valais depuis la rentrée de septem­lire 1972 comporte: - un livret de textes de l'Ancien Testament de 24 pages (10,5X21 cm); - un cahier d'activités pour l'enfant de 84 pages, illustré (20 X 24,5 cm); ....:.... un livre du maître, avec une partie théologique de 80 pages et une partie

pédagogique de 32 pages (15X21 cm). Le programme des enfants de 10-11 ans, intitulé: A la découverte de

l'Evangile de ~uc, première partie, présente l'étude de cettains récits du début de la vie publique de Jésus, de son ministère auprès des hommes. Le matériel éâité en un tirage limité à la fin août 1972 sera disponible pour la rentrée scolaire de 1973. Il comprend: - un livret de textes de l'Evangile de Luc et des Actes des Apôtres, de 48

pages (10,5XI5 cm), utilisable pour les deux années (10-11 et 11-12 ans); - un cahier d'activités pour l'enfant, de 80 pages, illustré (20,5X24,5 cm); - un livre du maître avec une partie théologique et une partie pédagogique.

Le programme des enfants de 11-12 ans, intitulé: A la découverte de l'Evangile de Luc, deuxième partie, continuera l'étude de l'année précédente avec des récits montrant surtout comment Jésus forme ses apôtres et avec les ,récits de la Passion et de la Résurrection. Le cahier d'activités de l'enfant se présentera sous forme de fiches. Le maître dIsposera également d'un livre

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avec ,ur~e partie. théologique et une p~rtie pédagogique. Ce matériel expéri­mente 1 an dermer dans une quarantame de classes des cantons romands va être mis au point au cours de cette année, pour être disponible dès la rentrée de l'automne 1973.

3: La troisième p~rtie des programmes élaborés par la commission roman­de VIse un approfondIssement de quelques pages bibliques, à travers les faits et gestes de personnages illustres du monde chrétien et par l'étude de thèmes bibliques essentiels de l'Ancien et du Nouveau Testament. Cette partie des programmes s'adresse aux jeunes de 12 à 15 ans et comprend deux séries de sujets, à choix.

La premi~r~ série, intitulée: l'Evangile vécu à travers les siècles, compor­tera un certam nombre de monographies indépendantes les unes des autres et présenté~ sel~n d~s technique~ diverses: sous f?rme de brochures, d'enregis­trements, d audIO-vIsuels ... PlUSIeurs monographIes vont paraître au cours de cette année, à titre d'expérimentation; notamment: - Monsieur Vincent et la misère humaine; - François d'Assise et l'Evangile de la pauvreté: - l'Evangile anti-raciste dans les Negro Spirituals; - Martin Luther King et l'Evangile de la réconciliation; - Polycarpe et l'Eglise des catacombes ...

Chaque monographie comportera un dossier pour l'élève et un dossier pour le maître.

La deuxième série, intitulée: Thèmes bibliques, abordera l'étude de textes de l'Ancien Testament et du Nouveau Testament se rapportant à des thèmes importants de la Bible, tels que ceux de l'Alliance, de la Création, de l'Eau vive, de la Jé~usalem céleste, du Royaume, de la Résurrection, de l'Exode ...

Conclusion: les objectifs de la commission romande d'enseignement biblique

A travers la présentation des programmes élaborés par la commission ro~ande d~ l'ens~ignement biblique on aura bien perçu l'intention qui nous annne: ensezgner a tous nos enfants de Suisse romande ce que nous, catholiques et protestants, avons de commun à leur dire sur Dieu, sur ses promesses, sur Jésus-Christ et son message évangélique aux hommes d'aujourd'hui.

En outre, nous désirons que cet enseignement biblique puisse être donné dans nos classes selon les exigences d'une pédagogie active, vivante et intelli­gente .. Nous aimerions notamment, à l'aide de ce nouveau matériel, que la Bible ne SOIt plus présentée aux enfants comme un simple livre d'histoires intéres­santes, mais bien comme le livre par lequel Dieu se révèle à nous aujourd'hui et nous interpelle d'une manière persOlmelle.

En po.ursuivant ~e double objectif, la commission romande d'enseigne­ment bIblIque - qu on nous permette de le redire - ne veut pas remplacer l~ c!ltéchèse des Eglises, mais simplement contribuer, par un enseignement bIblique commun et valable, à une meilleure compréhension entre les diverses confessions.

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L~.ODIS se présente . . '.

L'OOIS quest-ce que c'est?

Pour certains enseignants ce sigle ne veut pas dire grand chose. Pour d'autres, heureusement de plus en plus nombreux, cet Office de documenta­tion et d'information scolaires perd un peu de son mystère pour devenir un auxiliaire précieux de l'enseignement. Mais la plupart ne connaissent pas l'origine exacte de l'ODIS. Essayons de la découvrir ensemble.

L'idée d'un office de l'enseignement (sigle OE) naît le 16 novembre 1946 avec l'article 75 de la loi sur l'instruction publique. li faudra attendre dix ans pour que cet article ressorte des tiroirs et devienne réalisation. C'est en effet en 1956 qu'un responsable est nommé en la personne de M. le professeur Michel Veuthey dont la présentation n'est plus à faire tant son rayonnement intellectuel, artistique et humain porte bien au delà de nos frontières canto­nales et fédérales le témoignage d'une personnalité exceptionnelle.

Installé à la rue de Conthey, l'OE se développera petit à petit. L'automne 1959 verra l'arrivée d'un nouveau responsable en la personne de .M. E. Claret. Sous l'impulsion d'un nouveau directeur l'office de l'enseignement se sentira à l'étroit à la rue de Conthey; si bien que le Département de l'instruction publi­que prévoira une nouvelle installation dans les locaux de l'Ecole normale des garçons alors en construction. Ces nouveaux locaux seront à disposition à partir de 1961. Une année plus tard la loi scolaire modifiera le sigle OE qui deviendra ODIS.

Des locaux agréables et accueillants, une dénomination claire et précise, une situation idéale, toutes les conditions sont remplies pour un avenir pro­metteur. A ce stade, une nouvelle étape a été franchie et l'on .peut dire qu'à partir de cette époque l'ODIS entre dans son âge adulte. Deux ans plus tard, soit en 1964 M. Claret appelé à la direction du Collège St~-Marie à Martigny, cède sa place à M. Bourban qui continuera à développer l'ODIS jusqu'à cette année, date à laquelle il reprit l'enseignement à l'Ecole normale des instituteurs.

Nous voilà donc familiarisés avec les origines de notre office de documen­tation, mais en fait tous ces ·propos ne noùs éclairent pas sur le rôle de l'ODIS, son organisation, son utilisation au service de l'enseignement. Toutes ces ques­tions qui pour les enseignants valaisans représentent un intérêt certain seront reprises durant les prochains numéros de «J'Ecole valaisanne». Nous aurons donc l'occasion de revenir sur les nombreux problèmes touchant à notre office de documentation. Mais j'aimerais que chaque enseignant, qu'il soit attribué à l'enseignement primaire, secondaire ou professiOlmel, se sente solidaire du travail effectué par ce centre. Nous attendons les idées et la collaboration de tous au service d'un même idéal: l'enseignement valaisan.

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... . \~. ~

1J(0rè.s et méthodes d'~eR8eignement

Le rétroprojecteur

Introduction

De tous les auxiliaires audio-visuels mis à la disposition du maître, le rétroprojecteur est sans doute le seul appareil qui ait été spécialement conçu pour l'enseignement. C'est dire son intérêt. Ce procédé de projection présente les principaux avantages suivants: - luminosité exceptionnelle: l'image peut être lue sur l'écran dans une salle

claire,' ce qui supprime les épineux problèmes d'obscurcissement; - possibilité de superposer plusieurs images complémentaires; - possibilité d'écrire sur une image existante sans la détruire irrémédiable-

ment; - possibilité de projeter des documents existants: extraits de livres, de

revues, par photocopie sur transparents; - projections en couleurs; - les transparents peuvent être réutilisés indéfiniment; - enfin et surtout, le maître fait toujours face à ses élèves pendant la pro-

jection.

Description de l'appareil

Le rétroprojecteur est une version modifiée de l'épidiascope sur lequel il a plusieurs avantages impOliants bien qu'il ne puisse le remplacer complète­ment puisque, par exemple, il ne peut projeter, en principe, que des docu­ments transparents ou translucides.

D'une manipulation facile, réduite à la mise au point de départ et au réglage de l'image en hauteur, il est en général pourvu d'une lampe variant de 400 à 1000 W éclairant un tableau de projection qui doit pouvoir contenir des documents de 25 X 25 cm et que surplombe une tête de projection à vis réglable. Le poids varie d'environ 7 à 17 kg.

Comment disposer le rétroprojecteur

Idéalement, le rétroprojecteur doit pouvoir être installé sur le pupitre ou banc de démonstration, notamment lorsqu'il s'agit des cours de géographie et de $ciences, certains sont même complètement incorporés au pupitre du maître ..

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Avantages du rétroprojecteur

L'appareil projetant derrière le maître combine en somme les possibilités de la projection fixe avec celles du tableau traditionnel, remplacé en l'occu­rence par un écran. Il permet avec un maximum de lisibilité et d'exactitude et sans recourir à l'occultation, la visualisation progressive d'une leçon, d'un exposé ou d'une démonstration à l'aide de documents fort divers: cartes, sché­mas, diagrammes, textes manuscrits ou dactylographiés.

Faisant face à la classe, le maître peut surveiller le travail des élèves (par exemple la prise de notes), détecter les difficultés de compréhension et régler en conséquence le rythme de son exposé, l'appareil étant totalement sous son contrôle.

Utilisation pratique et pédagogique

Les documents à projeter peuvent figurer, soit sur des panneaux trans­parents facilement réalisables par le maître, soit sur un rouleau d'acétate actionné en marche avant et arrière.

Lorsqu'on n'a pas recours à la photocopie (il existe actuellement d'exel. lents appareils pour la reproduction ultra-rapide de documents sur transpa­rents), les inscriptions sur transparent comme sur le rouleau se font au moyen de crayons spéciaux ou de marqueurs de feutres de diverses couleurs. Selon le choix du marqueur, les inscriptions ou les tracés pourront s'effacer très facilement ou, au contraire, être conservés longtemps et réutilisés à volonté, constituant ainsi de précieuses archives pédagogiques.

La possibilité de superposition successive de documents est un des grands avantages pédagogiques de l'appareil que l'on peut exploiter de plusieurs manières. Par exemple, une image transparente peut être placée sous le rou­leau d'acétate sur lequel on inscrira progressivement les détails supplémen­taires nécessaires. Par contre, on peut aussi procéder par superposition suc. cessive de panneaux transparents complémentaires.

Pédagogiquement, il est recommandé de ne pas utiliser le rétroprojecteur de manière continue mais de lui réserver certains «moments» de la leçon pour lesquels il convient spécialement en le faisant alterner avec d'autres techniques de classe qui lui sont supérieures à d'autres {<moments» d'e l'exposé pédagogi­que: projection fixe de complément sur un deuxième écran, démonstration au tableau de feutre, recours à l'épiscope, interprétation de certains détails au tableau noir, etc. Le rétroprojecteur n'est pas un appareil miracle et son uti­lisation continue; non discriminative serait non seulement inadmissible du point de vue pédagogique mais se révèlerait par surcroît extrêmement mono­tone.

Le rétroprojecteur dans les différentes disciplines

Un des procédés caractéristiques de l'appareil est la superposition pro­gressive de documents ce qui permet par exemple de visualiser des concepts

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bstraits, notamment certains théorèmes difficiles de géomé.trie d.o~t la signi­~'cation se précisera par étapes ou, dans d'autres cas, de faue saISIr des rela-

t~ ns de temps ou de causalité, d'esquisser une évolution ou encore de la d' ' . d' nstruire progressivement devant la classe la carte une regIOn ou un pays

co faisant saisir les interrelations importantes (climat, relief, végétation, etc.). en . d' ' l' 'bt' t Il faut noter d'ailleurs que l'effet de progreSSIOn ~u evo utIOn n~ s. ~ I~n

aS seulement par superposition de documents malS e~c?re par 1 utilI.sat.IOn a'un système de c~che ou de rédu~tion ~'ouverture dISSImulant pr?VISOlre­ment certaines partIes du do.cu?1ent ~,pr~Jeter, o~ encore, avec ce~ams types d'appareils, grâce à des vanatIOns d eclalrage qUI mettent succeSSIvement en évidence certains détails. .

Dans les cours de langues, certains utilisent maintenant le rétroprOjecteur en laboratoire, soit pour éviter les inconvénients d~ l~ poussière d~ crai~ .pour les appareils, soit, lors des exercices de pronOnCIatIOn, po~r faIre sal~lr la position et le jeu de certains organes comme la langue, le voIle du palaIS, les lèvres, etc. .

Par ailleurs, soit dans les langues étrangères, SOIt au cours de langue maternelle, certains l'utilisent pour faire ra~onter un~ histoire au. moyen de transparents ou pour procéder à la correctIOn collectIve de certams trava;tx écrits. La rétroprojection de certains textes écrits par les élèves et l'amélIo­ration progressive des texte~ à l'écran, sous ~es yeux ~e la c~asse, transfo!me­raient l'exercice de correctIOn en un travaI~ collectIf, ext~em.ement effIcace assurant une participation active et une meilleure memonsatlon des termes propres et des tournures correctes. ,.

Pour les cours de sciences, le rétroprojecteur, en plus des avantages deJà décrits, possède des possibilités supplémentaires. Certains types d'appareil en effet dont le plateau de projection peut être placé à la verticale, permettent grâc~ à un chassis ~da~table, .certaines expériences de même que l'observation (<en direct» de certams etres VIvants.

Conseils pratiques

Lors d'un achat de rétroprojecteur choisissez un apparell qui présente les caractéristiques suivantes:

- solidité de la {<carosserie»; - qualité des lampes et des lentilles; - bon refroidissement; - système de protection du bloc optique contre la poussière; - arrêt automatique de l'appareil; - réglage aisé de l'image.

Pour la projection l'écran doit être incliné. C'est une condition essentielle pour une bonne visibilité des images. . . . ,

Signalons enfin une possibilité intéressante d'arumatIOn des vues projetees grâce à l'utilisation de filtres polarisants.

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Page 15: L'Ecole valaisanne, octobre 1972

Le maître qui achète un rétroprojecteur doit prendre l'engagement de fabriquer lui-même ses transparents en fonction des besoins de sa classe. Ceux qui existent sur le marché lui rendront certes de grands services. Mais rien ne vaut un transparent fabriqué par le maître. Chaque rétroprojecteur devrait être alimenté par au moins 150 transparents achetés ou fabriqués localement.

Comme on l'entrevoit à travers ces quelques lignes, le rétroprojecteur est véritablement l'outil de base d'une pédagogie visuelle et il trouvera sa pleine justification chaque fois qu'il est question de démontrer, de clarifier, d'expli­quer pas à pas. Sa robustesse et sa sinlplicité lui permettent de s'intégrer' sans peine à la vie de la classe.

(Extraits d'un rapport de M. Decaigny, inspecteur en Belgique, revu et complété par M. Pellegrini).

Enseignement du français et linguistiqlle

Août 1972. Session pédagogique! A la joie des vacances succède la pers­pective d'affronter une nouvelle année scolaire! Le cours de français offre un terrain de choix à notre effort de renouvellement.

M. Nussbaum, directeur des Etudes pédagogiques à Genève, Mme Besson, inspectrice d'écoles à Genève, M. Donzé, professeur à l'EN de Delémont, ainsi que deux institutrices présentent aux enseignants valaisans la riche moisson de leurs récentes expériences qui s'inscrivent dans la ligne générale du pro­gramme de français adopté par CIRCE.

Une semaine, c'est bien court pour passer en revue toutes les activités relatives à l'enseignement de la langue française. Aussi nous nous sommes bornés à parler de la grammaire.

Les grammairiens modernes, fondant toutes leurs recherches sur la lin­guistique, nous obligent à approfondir cette science. II ne s'agira pas d'intro­duire cette discipline scientifique à l'école primaire, mais ,de voir dans quelle mesure certains apports de la linguistique contemporaine peuvent favoriser un enseignement plus cohérent de la grammaire.

En vue de permettre aux maîtres intéressés de mieux comprendre ce nou­vel esprit de l'enseignement du français, nous vous présentons ci-après une brève bibliographie proposée par M. N ussbaum.

Ouvrages d'initiation générale

- Clefs pour la linguistique, de G. Mourrin, Ed. Seghers. - Eléments de linguistique générale, de A. Martinet, Ed. A. Colin, 1970. - Principes de linguistique appliquée, de Enrico Arcaini, Ed. Payot.

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_ Histoire de la philosophie et des sciences humaines, de MucchieIli, Ed. Bordas.

_ Cours de linguistique générale, de Ferdinand de Saussure, Ed. Payot, 1972. _ Chomsky, de John Lyons, Ed. Seghers, 1971.-

Ouvrages pédagogiques

_ Li~guistique et enseignement du français, de E. Genouvrier et J. Pey tard, Ed. Larousse, 1970.

_ * Français et exercices structuraux au CE 1 (livre du maître), de E. Genou-vrier et Cl. Gruwez, Ed. Larousse, 1972. .

_ * Grammaire nouvelle pour le CE 1 (livre de l'enfant), de E. Genouvner et Cl. Gruwez, Ed. Larousse, 1972. . '

_ Eléments de linguistique française: Syntaxe, de Jean DubOIS et FrançOIse Dubois-Charlier, Ed. Larousse, 1970.

Tous ces ouvrages peuvent être consultés à l'ODIS, Rawyl 47, 1950 Sion. * Ouvrages très pratiques.

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Page 16: L'Ecole valaisanne, octobre 1972

Exp~rience8 des enseignants '

Camps de sport

Les écoles secondaires inférieures, les écoles ménagères et de promotion peuvent organiser des camps de sport. Si la plupart se cantonnent à l'organi­sation d'une semaine de ski, quelques-unes ont su toutefois découvrir les possibilités éducatives bien plus riches des camps de sport d'automne ou de printemps.

C'est ainsi que l'école secondaire d'Evolène va passer chaque automne cinq jours au centre sportif d'Ovronnaz. Son camp 1971 nous a laissé une belle impression; l'ambiance y était excellente, grâce en particulier à la pré­paration parfaite de toute l'activité. Le directeur de l'école, M. Maze, a bien voulu, en toute simplicité, mettre à disposition de «l'Ecole valaisanne», quel­ques renseignements à ce sujet. Nous l'en remercions vivement, persuadé que quelques collègues pourront en faire leur profit.

Camp de gymnastique à Ovronnaz

La préparation d'un camps de gymnastique devient sans doute la chose la plus passionnante lorsqu'on prend pour objectif une initiation sportive jointe à l'activité continuelle de l'intelligence. Pour l'école et c'est un peu l'objectif que je voudrais défendre, même s'il est difficile à obtenir: tout sport quelconque se {<comprend» au même niveau qu'une activité de l'esprit, car l'homme est un tout, et c'est cette totalité d'être qui s'offre à l'action, celle-ci commandée et comprise par notre esprit en acte. Le sport doit être {<Ïntelli­gence» et il doit même apporter à celle-ci une détente nécessaire à son équi­libre mental. Un exercice parfaitement compris est en quelque sorte une certaine sécurité pour celui qui l'exécute!

Nous avons donc orienté nos cours dans ce but précis, et l'ambiance du camp en fut considérablement améliorée. Au cours des exercices de salle, nous avons pu aller plus loin dans cette expérience et imposer à certains moments le silence au cours d'exercices d'équilibre, de barre fixe ou de barres parallèles et introduire parfois une musique d'ambiance captée sur la télédiffusion du centre, apportant ainsi une certaine concentration qui ne fatigue pas, qui n'oblige pas l'esprit à deux activités mixtes concentrées: la tension sur l'effort et l'évasion que provoque le thème musical. On a constaté après cela, que les jeunes étaient moins tendus et préparés par le fait même, sans grande tran­sition, aux activités proprement scolaires prolongeant l'éducation physique.

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E, V. No 2, octobre 1972

Nouvelles acquisitions de rODIS Complément au catalogue paru dans {<l'Ecole valaisanne» numéro .1 de

septembre 1971. Ceux qui auraient égaré ce catalogue peuvent en obtemr un exemplaire à l'OD1S.

Emissions sur casset~es pour les 6-9 ans (suite)

CA 41 CA 42 CA 43 CA 44 CA 45 CA 46 CA 47 CA 48 CA 49 CA 50 CA 51 CA 52 CA 53 CA 54 CA 55 CA 56 CA 57 CA 58 CA 59

Conte: l'Afrique Conte: l'Océanie Conte: l'Asie Conte: l'Amérique Conte: l'Europe Conte: Renaud le Nigaud Conte: Un oiseau nommé Philip Conte: pour Pâques Conte: de Dickens: Un chant de Noël Quelques instruments de musique et de percussion Musique Descriptive Le Noël du Maïs (Conte) Savoir circuler à pied ou à vélo (1) Savoir circuler (3) S,avoir circuler (4) Savoir circuler (5) Poèmes et comptines (1) Poèmes et comptines (2) Poèmes et comptines (3)

Emissions sur cassettes pour les 10-12 ans (suite)

CB 38

CB 39

CB 40 CB 41 CB 42 CB 43 CB 44 CB 45 CB 46 CB 47

La musique descriptive dans l'histoire musicale: 1) la symphonie 'et le poème symphonique La musique descriptive dans l'histoire musicale: 2) le poème sym-phonique et la musique de ballet.. . La musique descriptive dans l'hlst01re mUSIcale: 3) le 20e siècle Une journée à Aventicum Savoir circuler (1) Savoir circuler (2) Le canton de Fribourg Le canton de Lucerne Le pige'on voyageur Les oiseaux et leurs chants (1)

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Page 17: L'Ecole valaisanne, octobre 1972

E. V. No 2, octobre 1972

CB 48 CB 49 CB 50 CB 51 CB 52 CB 53 CB 54 CB 55 CB 56

Les oiseaux et leurs chants (2) Les oiseaux et leurs chants (3) Connaissez-vous Kipling? J ohailli Auguste Sutter Henri DWlant Le Clown Grock Alphonse Daudet Le Rondo Présentation d'un instrument: Le Hautbois

Emissions sur cassettes pour les 12-15 ans (suite)

CC 44 CC 45 CC 46 CC 47 CC 48 CC 49 CC 50 CC 51 CC 52 CC 53 CC 54 CC 55 CC 56 CC 57 CC 58 CC 59 CC 60 CC 61 CC 62 CC 63

Musique: Thème et architecteure Musique: La forme sonate . La littérature et vous Panaït Istrati Quand Souvarov passa le Gotthard Louis-Napoléon citoyen suisse Le pouvoir législatif Le pouvoir judiciaire L'élection des deux chambres La Constitution de 1848 1 La Constitution de 1848 II La Constitution de 1874 Le Conseil Fédéral Chansons historiques A vous la chanson: La Java des Gaulois A vous la chanson: La conscrit du Languedoc A vous la chanson: Les enfants sur la lune (Guy Béart) Folklore des USA (1) Folklore des USA (2) Folklore des USA (3)

Initiation artistique (AI)

AI 12 - L'intimité: Enfance

Art XIX et XXe siècle (AXA)

AXA 29 Peinture française au XIXe

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10 dias

6 dias

B. V. No 2, octobre 1972

Art Unesco (AU)

AU 34 AU 35

Divers (D)

L?art des enfants africains Les arts et la vie

30 dias 100 dias

D 05 Notre seule planète (montage de l'Unesco sur les pro-blèmes de l'environnement) 48 dias + 1 cassette

Géographie Asie (GA)

GA 27 Le Japon

Sciences techniques (SI)

ST 23 ST 24

Le chocolat Le café

Sciences zoologie (SZ)

SZ 56 SZ 57

Animaux des terres lointaines Les poissons de chez nous

100 dias + 1 cassette

27 di as + 1 bande magn. vit. 9,5 27 dias + 1 bande mang. vit. 9,5

27 di as + 1 bande magn. vit. 9,5 47 di as

NOUVELLES DIAPOSITIVES POUR LA CATECHESE

Avant de présenter les nouvelles diapositives actuellement disponibles à rODIS, 47, route du Rawy1 (qui ne figurent pas sur le catalogue de septembre 1971), nous signalons aux utilisateurs que les numéros R 40 à R 19 de la série «Jésus de Nazareth>} ont été retirés du service de prêt. En oture quelques séries ont changé de numérotation: elles sont mentionnées ci-après.

Cathéchèse des adolescents et des jeunes

Avant d'aimer: audio-visuéls pour la préparation des adolescents à la vie

R 01. Première partie: évolution de l'amour, de la naissance à l'âge adulte 100 dias

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Page 18: L'Ecole valaisanne, octobre 1972

E. V. No 2, octobre 1972

R 02

R 03

R 04

R 05

Deuxième partie: éléments de psychologie comparée des jeunes gens et des jeunes filles 150 dias Troisième partie: rudiments de connaissances physiolo-giques et médicales nécessaires à un jeune d'aujourd'hui 133 dias Quatrième partie: les relations garçons-filles; les rela-tions charnelles avant le mariage 109 dias Cinq uième partie: à paraître

Réussir notre amour: pour une catéchèse du sacrement de 'mariage. Cette série veut compléter la série précédente, apporter des éléments religieux et fournir des possibilités catéchétiques - Cédima.

R 06 R 07 R 08 R 09 R 10

Premier thème: Aimer, c'est choisir Deuxième thème: Aimer, c'est répondre Troisième thème: Aimer, c'est donner Quatrième thème: Aimer, c'est créer Cinquième thème: Aimer, c'est partir

Série biblique: Les Evangiles

12 dias 12 dias 12 dias 12 dias 12 dias

Diapositives réalisées à partir de documents catéchétiques pour animer et illustrer des cercles bibliques. Réalisation G. Becquet - Sel.

R 318 R 319 R 320 R 321 R 322 R 323

Formation des Evangiles Enfance Béatitudes Paraboles Miracles Passion - Résurrection

Vie de l'Eglise ,

R 280 Se libérer pour devenir libre: audio-visuel de l'Action de Carême 1972 - 50 min.

R 282 Sang pour sang: vie et œuvre du P. Maximilien Kolbe audio-visuel de 40 minutes ,

R 324 TI faut passer par le désert: vie de Charles de Foucault, audio-visuel de 40 minutes

Catéchèse des 9-12 ans

;R 298

16

Rencontre avec l'Esprit-Saint: préparation à la récep­tion du sacrement de Confirmation - Cédirna

8 dias 8 di as 8 dias 8 dias 8 dias 8 dias

32 dias

104 dias

129 dias

48 dias

E. V. No 2, octobre 1972

R 299 Construire le monde nouveau: montage constituant un élément d'une journée de récollection pour enfants de 11 -12 ans 12 dias

C llection: A la recherche du Seigneur: montages pour catéchèse des 9-12 ans s:r le sacrement de Pénitence - Cédima.

R 300 R 301 R 302 R 303

Le signe du pardon La parabole des talents La parabole de l'enfant prodigue Le sacrement du pardon

6 dias 6 dias

12 dias 18 dias

Collection: {<Signes des temps»: séries de 12 diapositives groupées par thèmes.

Série A: illustration d'une par~bole ou d'une scène biblique.

R 304 R 305 R 306

R 307

Parabole du semeur Paraboles de la drachme perdue et des faux prophètes Paraboles de la maison bâtie sur le roc et du figuier desséché Paraboles des talents et du lys des champ

Série B: Illustration d'une parole ou d'un thème de l'Evangile.

R 308 R 309 R 310

{<L'homme ne vit pas seulement de pain ... » «Il y a plus de joie à donner qu'à r~ce~oir ... » ,. . , {<Que sert à l'homme de gagner 1 uruvers, s il VIent a perdre son âme?»

12 dias 12 dias

12 dias 12 dias

12 dias 12 dias

12 dias

Série C: tranche de vie sur laquelle on désire porter une réflexion chrétienne.

R311 R 312 R313

A l'école La voiture, la route Les vacances: la mer, la montagne

12 dias 12 dias 12 dias

Série D: photos symboliques aidant la réflexion sur des réalités quotidiennes.

R 314 Jésus ressuscité: source de vie 12 dias R 315 Les mains - Le regard 12 dias R 316 L'attente - La joie 12 dias R 317 L'eau 12 dias

Nouveau montage audio-visuel sur la vocation L'acerdotale ou religieuse

R 281 Si tu savais: 40 minutes 77 dias

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Page 19: L'Ecole valaisanne, octobre 1972

E. V. No 2, octobre 1972

Collection: «L'Evangile illustré par les jeunes»

Diapositives. réalisées à partir d'illustrations de scènes bibliques faites pa des groupes de Jeunes de SUIsse. r

R 325

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R 328

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R 330

L~s Rameaux: dessins au néocolor - Bienne école pnmaire, degré inférieur • Le. ministère. du Christ: dessins· à la gouache et à la craIe sur papIer - Gtaad, institut privé . La parabole de l'enfant prodigue: dessins réalisés au gypse sur bardeaux - Neuchâtel, école secondaire ~a Rés~rre~tion: dessins à la craie grasse sur pavatex, ecole .pr~aIre, Les Rouges-Terres, Bienne Les pelerms d'Emmaüs: impression de papiers décou­pés, Yverdon, école normale La Pentecôte: tapisserie d'étoffes cQusues - Yverdon école secondaire '

Catéchèse des jelmes et des adultes

R 13

R 14

R 15

R 16

R 17

l!n fils nous a été donné: documents pour la prépa­tIon des parents au baptême de leur enfant. Ed. l\tlame Céfag, audio-visuel de 30 min., Sénevé ' ?ua~~ Dieu parle en homme: veillée de préparation a Noel po~r en découvrir la signification spirituelle sou­vent oublIee dans le monde sécularisé où nous vivons Audio-visuel de 30 min. . ' Résurrection, espérance des hommes: veillée de ré­flexion sur la Résurrection et l'espérance. Audio-visuel de 30 min. Charité I:0ur l'~n 2900; être charitable c'est sq.voir par­tager m~Is auss,I pre~olf le monde de demain. La pré­?CCupatlOn de 1 avenu des jeunes nous contraint à nous mterroger. De quoi demain sera-t-il fait? Audio-visuel de 20 min. J'ai rencontré la mort: réflexion chrétiemle sur le sens de la mort qui vient frapper un être qui nous est cher. Audio-visuel de 30 min.

Catéchèse des parents et par les parents

4 dias

6 dias

6 dias

9 dias

8 dias

3 dias

24 dias

36 dias

36 dias

36 dias

36 dias

, De plus, en plus, la nécessité se fait sentir, d'intéresser les parents à la caté­chese que Ion veut donner aux enfants. Les séries de diapositives qui suivent

18

E. V. No 2, octobre 1972

veulent aider les catéchistes à animer des réunions de parents, en vue d'une meilleure évangélisation de leurs enfants.

R 331

R 332

J'ai dix ans: nl0ntage audio-visuel de 40 minutes qui veut aider parents et éducateurs à découvrir la psycho­logie des enfants à travers leur vie de tous les jours. Réalisation J. Lefèvre C'est nous les 6e: ce montage audio-visuel de 40 min. veut aider parents et éducateurs à réfléchir sur les prin­cipaux aspects de la psychologie des 11-12 ans. Réali­lisation J. Lefèvre

36 dias

36 dias

Collection: «Et toi qui es-tu» Pour un éveil de la foi en monde populaire avec la participation des parents.

Cette collection comprend trois séries de cinq pochettes de huit diaposi­tives. Chaque pochette est accompagnée de deux ou trois fascicules de 8 à 12 pages permettant d'animer une réunion de parents. li existe en outre deux ouvrages, l'un portant sur les cinq premières séries, l'autre sur les dix suivantes qui donnent pour les animateurs de ces réunions des notes pastorales et techni­ques. Aux éd. du Sénevé.

R 283

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,Et toi qui es-tu? 1re étape, 1re réunion: qui sera notre enfant dans un monde perturbé? Comment être à l'écoute de ce monde? (fascicules 1 et2) Et toi qui es-tu? 1re étape, 2e réunion: comment res­pecter nos enfants et les aider à participer au bonheur de la société? (fascicules 3, 4 et 5) Et toi qui es-tu? 1re étape, 3e réunion: apprendre à mieux comprendre l'enfant, à découvrir ses désirs (fascicules 6, 7 et 8) Et toi qui es-tu? 1re étape, 4e réunion: comprendre les luttes et les échecs de nos enfants (fascicules 9 et 10) Et toi qui es-tu? 1re étape, 5e réunion: comment décou­vrir qui est Dieu avec nos enfants? (fascicules 11, 12 et 13) Et toi qui es-tu? 2e étape, 1re réunion: comment com­prendre ce qui se passe autour de nous, dans le monde? (fascicules 1 et 2) Et toi qui es-tu? 2e étape, 2e rélUlion: apprendre à s'attaquer au jour le jour à ce qui est important pour le bonheur de l'homme (fascicules 3 et 4)

8 dias

8 dias

8 dias

8 dias

8 dias

8 dias

8 dias

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Page 20: L'Ecole valaisanne, octobre 1972

E. V. No 2, octobre 1972

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Et toi qui es-tu? 2e étape, 3e réunion: il faut sans cesse aller de l'avant: on n'a jamais fini d'apprendre à aimer, à pardOlmer, à se réconcilier (fascicules 5, 6 et 7) Et toi qui es-tu? 2e étape, 4e réunion: être un homme c'est toujours se libérer de fausses illusions et accepter de vivre dans la réalité (fascicules 8, 9 et 10) Et toi qui es-tu? 2e étape, Se réunion: ne pas craindre de poser des questions sur ce que l'on est, ce que l'on fait et ce que l'on devient (fascicules 11 et 12) Et toi qui es-tu? 2e étape, 6e réunion: à la recherche d'une image valable de Dieu (fascicules 13 et 14) Et toi qui es-tu? 2e étape, 7e réunion: qu'est-cc que c'est qu'être heureux? (fascicules 15 et 16) Et toi qui es-tu? 2e étape, 8e réunion: être attentif à voir ce qui est vraiment bon pour l'homme ... c'est tou­jours <<risquer» (fascicules 17, 18 et 19) Et toi qui es-tu? 2e étape, ge réunion: seul on est im­puissant; nous "avons besoins des autres (fascicules 20, 21 et 22) Et toi qui es-tu? 2e étape, 100e réunion: la vie d'un homme, c'est vraiment une aventure (fasc. 23 et 24)

CASSETTES

Cassettes de litérature

CL 01 Fables de La Fontaine: Le renard et la cigogne Le corbeau et le renard L'âne chargé d'éponges et l'âne chargé de sel La cigale et la fourmi Le héron La colombe et la fourmi Le rat de ville et le rat des champs Le loup et l'agneau Le rat et l'éléphant Le chat, la belette et le petit lapin La laitière et le pot au lait Le coq et le renard La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf Le pot de terre et le pot de fer L'âne et le petit chien Le lièvre et la tortue Le chêne et le roseau

CL 02 Le petit prince: de St-Exupéry

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8 dias

8 dias

8 dias

8 dias

8 dias

8 dias

8 di as

8 dias

Cassettes: Contes

CCO 01 CCO 02 CCO 03 CCO 04 CCO 05

CCO 06

CCO 07 CCO 08 CCO 09 CCO 10 CCO 11 CCO 12

CCO 13 CCO 14

Une aventure de Babar Le chat botté -Aladin Blanche-Neige - Cendrillon Le petit Poucet - Ali Baba et les 40 voleuts Contes d'Andersen: La petite sirène. Le costume neuf de l'Em­pereur. La petite fille aux allumettes Contes de Grimm: Blanche-Neige, Le Loup, la chèvre et les sept chevreaux Aladin et la lampe merveilleuse Contes de Perrault: La belle au bois dormant. Peau d'âne Blanche-Neige et les sept nains Les Aristochats Walt Disney: Bambi Contes de Perrault: Le petit chaperon rouge. Le chat botté. Cen­drillon Tintin et le temple du soleil Astérix et le Menhir d'or

Cassettes musique et chant

CMC 01 CMC 02 CMC 03 CMC 04 CMC 05 CMC 06 CMC 07 CMC 08

CMC 09

Berlioz raconté aux enfants Mozart raconté aux enfants Beethoven raconté aux enfants Vivaldi raconté aux enfants Piccolo, Saxo et Cie 1 Piccolo, ·Saxo et Cie II Piere et le Loup Oh! Les jolies rondes et chansons 1: Compère Guilleri. Savez-vous "planter les choux? TI était une bergère. Dansons la capucine. Gen­til coquelicot. Cadet Rousselle. Promenons-nous dans les bois. Ah! mon beau château. Nous n'irons pas au bois. Sur le pont d'Avignon. Mon père m'a donné un étang. TI pleut, bergère. Jean de la lune. Arlequin dans sa boutique. Au jardin de mon père. La mère Michel. Le petit bossu. Polichinelle. L'alouette. Petit papa. Joli tambour. Oh! Les jolies rondes et chansons 2: Au clair de la lune. En pas­sant par la Lorraine. Ainsi font, font, font. Fais dodo, Colas, mon p'tit frère. Le roi Dagobert. Maman, les p'tits bateaux. Meunier, tu dors. TI était un petit navire. Monsieur DumolJet. Le chevalier du Guet. La bonne aventure. Le furet du bois joli. Le petit mari. Dame tartine. La boulangère a des écus. Malbrough. C'est l'vent frivolant. A la claire fontaine. La tour, prends garde. C'était un roi de Sardaigne. Quand j'étais chez mon père. Le petit chasseur.

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Page 21: L'Ecole valaisanne, octobre 1972

E. V. No 2, octobre 1972

CMC 10 Rondes et chansons de France 1: La chèvre. MaIl père avait 500 moutons. A la volette. Il était un petit navire. Alouette. A la pêche des moules. Marie Madeleine. Une poule grise. Sur le pont d'Avi­gnon. Maman les petit bateaux. Margoton va-t'a l'eau. Une souris verte. Il était une bergère. Belle rose. Ne pleure pas J eamlette. Rondes et chansons de Franc 2: La jeune grenouille. Une poule grise. Il court, le furet. La chèvre. Le petit bricou. Les petits pois­sons. Une souris verte. Les crocodiles. Bon voyage, Monsieur Dumollet. Marie-Madeleine. Fais dodo, Colas mon petit frère. Le petit bossu. Il était une bergère. Ah! Mesdames, voilà du bon

CMC Il

CMC 12

CMC 13

CMC 14 CMC 15

CMC 16

CMC 17

CMC 18

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, fromage. Pingo les noix. En passant par la Lorraine. C'est la mère Michel. J'ai perdu le do. Le petit matelot. J'ai du bon tabac. La tour, prends garde. Encore un carreau cassé. Petit papa. Dodo l'enfant do. Rondes et chanson de France: L'alouette. Promenons-nous dans dans les 'bois. Auprès de ma blonde. Sur le pont d'Avignon. Les trois tambours .. Frère Jacques. Maman, les petits bateaux. Il pleut bergère. Compère Guilleri. Meunier tu dors. Il était un petit navire. Nous n'irons plus au bois. Le roi Dagobert. Belle rose. A la claire fontaine. Carillon l, II, III: De là la rivière. L'épine en fleur. Chansons de quête. Les heures de l'été. Mariez-vous la belle. La bergère aux champs. Mon père avait 500 moutons. Les fraises des bois. Chan­son de printemps. Quand la bergère. Quand j'étais chez mon père. La chanson du vent. Les moutons perdus. La bell' si nous étions. J'ai vu le loup. Le long de l'eau. La bergerie en danger. Idem. Chants et danses de l'URSS (Ballet soviétique Moïsseiev, .chœurs de l' armée soviétique). Pour la paix. Dans la forêt, au front. De la Volga au Don. Bon voyage. Chant de la cavalerie. Sur la route poussiéreuse. Tchapaiev, le héros. Tropotianska. Danse lyrique russe. Suite Moldave No 1. Danse de la jeunesse,russe. Katherine. Boulba. Danse Moldave «Jock». Les aventures de l'ours Colm·goZ.· Colargol et le roi des oiseaux. Colargol chanteur de cirque. Opérette pour enfants. Le grand orchestre de Paul Mauriat: Noëls. Vive le vent. Noël blanc. Douce nuit, sainte nuit. Les anges dans nos campagnes. Mon beau sapin. Trois anges sont venus ce soir. Rin, rin. Entre le bœuf et l'âne gris. Il est né le divin Enfant. Peuple fidèle. Mi­nuit chrétien. Petit papa Noël. Musique électronique et bruitages divers.

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Page 22: L'Ecole valaisanne, octobre 1972

Enfin, chaque jour, après les mouvements d'échauffement du type «gym­nastique suédoise», avant de commencer les exercices, nous avons fait cinq minutes d'exercices respiratoires et cinq minutes de décontraction du type yoga (c'est-à-dire que tous les élèves sont allongés à égale distance les uns des autres, un angle de 300 pour les jambes et 600 pour les bras, les yeux fermés, le silence absolu et la pensée de tous se fixant exclusivement sur les paumes des mains). Nous commencions ainsi chaque journée! Evidemment, il m'est difficile de connaître le bienfait réel d'une telle pratique chez les jeunes car je n'ai pas pu en discuter avec les élèves, faute de temps, mais un fait à signaler cependant, c'est le silence obtenu de soi avant de commencer les exercices physiques proprement dit, l'élève n'éprouvant pas le besoin de crier ou de s'agiter: l'énergie vitale étant passée dans cette relaxation qui permet de délasser le corps autant que l'esprit.

C'est ainsi que nous avons pu joindre, en corrélation avec le sport, tout un aspect scolaire auquel nous tenions du fait que les écoles secondaire telles que la nôtre ne sont pas des spécialistes du sport. Ors ce camp s'inscrivant dans le cadre scolaire proprement dit, nous pensions que l'école devait se poursuivre au camp d'Ovronnaz.

Ainsi chaque matin, après le petit déjeuner, nous avions une demi-heure à trois quarts d'heure de lecture en silence. Chaque élève avait choisi avant le départ, à la bibliothèque de l'école, un livre à son choix qu'il lirait à ce mo­ment précis. C'était là, en fait, forcer un peu l'élève à lire car on ne peut pas dire que les jeunes d'aujourd'hui pèchent par excès en ce domaine.

D'autre part, après la douche de l'après-midi clôturant les activité spor­tives, un cours était organisé et donné avant le repas afin d'aider le jeune à se concentrer davantage sur un problème précis. Nous avons alterné des cours de littérature, repris sur la lecture d'un élève faite le matin et présenté par celui-ci à tous, avec des cours de sciences et en particulier une initiation à l'étude des ensembles. Pour revenir à ces cours de littérature, nous essayions de faire en groupe une étude de texte improvisée permettant de dégager après une lecture un réflexe de compréhension de celle-ci ne serait-ce par exemple ,qu'en étudiant la pensée de l'auteur, ce qu'il a voulu dire, ce que les élèves pensaient de tels ou tels passages, bref, il était possible de faire une analyse de texte en groupe et apprendre ainsi aux élèves à s'exprimer en public!

Enfin toutes nos soirées ont été préparées avant le camp par les élèves eux-mêmes afin de leur donner une certaine responsabilité. Jeux, chants, mimes, petites pièces jouées par certains d'entre eux, musique. Nous avions nous-mêmes introduit le cinéma afin de leur apprendre à discuter sur des thèmes proposés par les films. Les élèves avaient cherché toute une documen­tation parmi le matériel que nous leur avions fourni sur leurs propres distrac­tions. Il faut avouer que les jeunes réservent certaines surprises que nous n'aurions sans doute jamais pu trouver sans eux.

Voilà l'essentiel du camp de gymnastique, et sans les petites in1perfections inévitables, ne serait-ce par exemple que le premier coucher rendu difficile par le changement d'ambiance et de lieu, il est certain que pour nous l'expé­rience d'Ovronnaz est enrichissante et encourageante sous bien des rapports!

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Page 23: L'Ecole valaisanne, octobre 1972

~e fait par exemple d'avoir à notre disposition tout le matériel nécessaire mcon~u c~ez nous, de pouvoir l'utiliser raisonnablement et de varier les exerCIces sImplement po~r ne pas lasser les jeunes des possibilités énormes offertes par le sport. Enfm permettre aussi aux jeunes de mieux se connaître se découvrir ensemble et réaliser qu'une certaine compétition, que ce soit cepe du corp~ o~ ~e l'esprit est encore nécessaire pour construire une cer­tame «volonte» mdIspensable à la connaissance de soi et des autres mais dans un cre?set diff~reI~t pour chacun d'entre eux à cause de leurs q~alités et de leurs defauts, pnncIpes de la personne humaine.

Utilisation du film en classe Exercices de vocabulaire, de phraséologie à partir du film «Au pays des ours» de Walt Disney

Ce tra~ail a été réalisé dans une cinquième année primaire. Ce n'est qu'un exemple bIen modeste de ce que l'on peut tirer d'tin film en classe. TI est évi­~ent qu'avant d'arriver à ce stade, les enfants avaient déjà travaillé sur d'autres f~s beaucoup plus courts. TI est recommandé au début d'utiliser les petits films muets de la centrale du film à Berne. Ces films très courts centrent toute l'attention sur un seul sujet. Petit à petit on choisira des films un peu plus long~ qui .permettro~t à l'enfa?t d'analyser tout le contexte dans lequel est place le sUjet pour deboucher eventuellement plus tard sur l'étude des techni­ques du langage cinématographique. Ce film en couleurs peut être obtenu à la Centrale du film scolaire à Berne (référence DT 1060, 1 bobine, 33 minutes).

Remarque: dans cette présentation, vous trouverez intercalés entre les explications les travaux réalisés par les élèves.

Avant la séance

~) Le maître doit toujours visionner le film afin de contrôler l'état de la pellicule (c'est une des conditions de location). 1

. C~mtrôler s'il est adapté à l'âge des élèves, s'il possède une réelle valeur ar~IStIqu~, mo~ale et pédagogique. N. B. Quoi que l'on puisse penser, cer­~a~es scen~s vIOlentes même ent~e animaux peuvent provoquer chez quelques eleves senSIbles des chocs. Ce film par exemple contient un combat d'ours assez "violen.t. Le~ élèves ~eront donc, ~vant la vision du film, préparés par le maItre afm qu ils ne SOIent pas surpns au moment où la scène paraîtra sur l'écran.

Préparer le travail de recherche qui suivra le film.

b) Le maître présente le film aux enfants. -Quel9-ues mots sur le film: «C'est un documentaire de Walt Disney» (rap­

peler qUI est-ce) sur les ours du Canada (présenter un peu le pays, sa situation,

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son climat, parler des lieux inexplorés où les animaux sauvages vivent dans la plus grande ~iberté). Ce film décrit la vie d'une ourse et de ses deux petits au cours des saIsons. -

Préparer les enfants à la vision du comba~ d~s mâles, ?,e l'.abandon d~s petits par l'ourse, en donnant quelques exphc~tI~ns sur l mstm~! des am­mauX. Attirer l'attention sur quelques sécances mteressantes au pomt de vue technique. Exemple: les séances de grattage présentées sous forme de balet. (synchronisation, musique-images).

Pendant la séance )

L'enfant doit être un spectateur actif d'où obligation de prendre des notes. pour ce film, il avait été exigé de relever tous les noms d'animaux que l'on verrait ou dont on parlerait. Une seule projection suffit.

Après la séance

Plan du film. Donner les points principaux (cinq points). Les élèves les complètent.

Je résume le film

L' hiver l'ours hiberne, pas de problème de nourriture, tandis que d'autres animaux en ont. Les cerfs fouillent la neige. Les oiseaux qui habituellement se nourrissent de graines se transforment en oiseaux de proie.

Le printemps l'ours sort de sa tanière avec ses deux petits, nés pendant l'hiver. D'àutres animaux se réveillent ou reviennent de leuï migration. Les oursons découvrent le monde avec l'aide de leur mère. Embûches (ennemis). Joies (jeux, ébats, etc.).

L'été les ours cherchent la fraîcheur des cours d'eau. L'automne. Abandon par leur mère des oursons âgés de deux ans. Pre-

miers pas dans la vie d'ours. . L' hiver sans problèmes pour l'ours (réserve de graIsse, fourrure, perte

d'appétit, léthargie) .

Poser une vingtaine de questions sur le film. L'élève répond par écrit en faisant des phrases complètes. Mise en commun des réponses et mise au pro­pre.

Je peux répondre à toutes les questions qui suivent

1. Comment s'appelle l'ours noir d'Amérique? - L'ours noir d'Amérique s'appelle le baribale.

2. Combien de mois dure la léthargie de l'ours? - La léthargie de l'ours dure cinq mois.

3. Pourquoi la tanière de l'ours est-elle -plutôt orientée vers le nord?

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Page 24: L'Ecole valaisanne, octobre 1972

- L~ tanière de l'ours est plutôt orientée vers le nord afin que la chaleur pnntanière ne le réveille pas trop tôt.

4. Quel est le poids d'un ourson à sa naissance? - A sa naissance l'ourson pèse 400g.

5. Quel ,est l'âge de l'?urson ~orsqu'il sort pour la première fois de sa tanière? - L ~~rson a hUIt semailles lorsqu'il sort pour la première fois de sa

tal11ere. 6. Combien la femelle peut avoir de petits? -, lV!aman ourse met bas un ou deux petits au maximum.

7. Decns en quelques mots comment le coyote transporte ses petits? - Le coyote transporte ses petits en les soulevant par la nuque à l'aide

de sa gueule. 8. Combien l'ourse a-t-eIIe de mameIIes?

- L'o~rse possè?e six mameIIes mais deux seulement donnent du lait. 9. De qU~I se nournt un ou.rs quand il est jeune? et quand il est vieux?

- Le Jeune ours est oml11vore, en vieillisant il devient carnivore 10. L'ours sait-il nager? .

- L'ours est un exceIIent nageur. 11. A quelle âge l'ourson devient-il ours?

- A l'âge de deux ans l'ourson devient ours. 12. Comment cela se passe-t-il?

- La mère ourse abandonne ses petits qui, dès lors, doivent se débrouil­ler tout seuls.

13. Quel est le premier repas de l'ourson devenu ours? - Pour son premier repas l'ourson devenu ours se contentera de bour­

geons de sapins. 14. Donne un avantage et un inconvénient de la grosseur de la fourrure de

l'ours?

- La ~rosse fourrure de l'ours le protège des piqûres d'abeilles mais sert aUSSI de refuge à toute une vermine qui l'oblige à se gratter furieu­sement.

15. Quel est le poids d'un ours adulte? - Un ours adulte peut peser jusqu'à 200 kg.

16. A quel âge l'ours arrive-t-il au terme de son existence? - L'ours arrive au tèrme de son existance vers l'âge de 30 ans.

17. Donne un autre animal qui tombe en léthargie durant l'hiver? - La marmotte tombe aussi en léthargie durant l'hiver.

18. Quel est le meilleur moyen de défense de l'ourson? - Le meilleur moyen de défense de l'ourson est de grimper au sommet

d'un arbre sur l'ordre de sa mère. 19. Donne quelques qualités de l'ourson vis-à-vis de sa mère?

- :'is-à-vis de sa mère l'ourson est obéissant, un peu taquin, plein d'affec­tIon.

N. B.. Questions et réponses peuvent être aussi enregistrées ce qui peut donner heu à un excellent exercice d'élocution.

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Exercice de vocabulaire

Interroger les élèves sur des animaux vus dans le film. Chaque fois que l'élève donne un nom, il raconte en quelques mots la scène dans laquelle cet animal a été observé.

Les animaux que j'ai vu dans ce film

L'ours, le baribale, l'ourse, l'ourson, l'écureuil, le puma, la marmotte, le coyote, le cerf, le daim, le renne, l'élan, la biche, l'hère, le carcajou ou blai­reau d'Amérique, le rat, la souris, le hamster, le porc-épie, la corneille man­telée, le poussin du cygne, l'épervier, la fourmi, l'abeille, la truite, le saumon, le crotal ou serpent à sonnette.

Phraséologie

Faire une ou plusieurs phrases en utilisant un ou plusieurs de ces noms. Chaque phrase décrira une action découverte dans le film. On relève les meil­leures phrases et on les corrige.

Mes camarades et moi avons composé des phrases

Le dangereux crotale menace les oursons, mais maman ourse est là pour les protéger (Louis).

Surpris, l'écureuil cesse sa promenade acrobatique (Philippe). L'ours noir déguste le miel d'une ruche d'abeilles sauvages (Emmanuel). L'ours pêchait assez de truites et de saumons pour tous les coyotes du

voisinage (Jean-Rémy). La corneille mantelée et l'épervier sont des dangers pour le rat, la souris

et le hamster (Gratien). La marmotte, la plus paresseuse se réveille la dernière au printemps et,

au commencement de l'hiver, s'endort la première (Nicolas). L'ours découvre sous une pierre un nid de fourmis (Pierre-Yves). Les petits coyotes ne ressentent aucun mal lorsque leur mère les emporte

dans sa gueule (Jean). Le pumas se pourlèche les babines en pensant au festin qu'il va faire

(Christian). A sa naissance l'hère se tient avec peine sur ses pattes, mais devenu élan

il sera le seigneur de la forêt (Jean-Noël). L'épervier tourne au-dessus de la proie qu'il va saisir (Eric). A la fin de l'hiver, le baribale ne se presse pas de sortir de son terrier pour

s'en aller à la recherche de sa nourriture (Nicolas A.).

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Page 25: L'Ecole valaisanne, octobre 1972

Autre exercice de phraséologie

Inviter les élèves à composer une scène en une phrase qui commencerait par exemple par «Je n'oublierai jamais ... » Ce travail peut être aussi enregis­tré afin de faciliter la sélection des phrases.

Je n'oublierai jamais ...

Je n'oublierai jamais avec quelle facilité et quelle habileté le baribale pêche la truite et le saumon dans le courant très rapide de la rivière (J ean­Théophile) .

Je n'oublierai jamais avec quelle rapidité et quelle obéissance les oursons accourent vers leur mère à son appel( Nicolas).

Je n'oublierai jamais avec quelle tendresse la mère ourse soigne ses petits, ni avec quelle férocité elle les défend contre l'ennemi (Eric).

Je n'oublierai jamais la manière humoristique avec laquelle les ours se grattent en se frottant contre les branches (Claude).

Je n'oublie~ai jamais ce combat d'ours terrible, sanglant, féroce (Johnny).

Suggestions

Les élèves réuniront tous ces différents travaux dans un cahier illustré à leur goût de dessins, images, textes d'auteurs. Quelques études complémen­taires peuvent être faites à partir de ce film et portées dans le cahier. - Géographie: carte du Canada (sommaire). - Rédaction: texte libre sur une scène choisie par l'enfant - Histoire: l'ours au temps des cavernes. - Dessin: illustration du cahier.

Un mois ou deux plus tard il est bon de revoir le film.

Tous les renseignements au sujet de la location des films peuvent être obtenus à l'ODIS.

Expérience des futurs enseignants

En été 1971, un groupe de normaliens, actuellement en quatrième année, a vécu une expérience sans précédent dans l'histoire de nos écoles normales. Ils se sont rendus durant leurs vacances en Israël pour y exercer un travail (du volontariat) et en même temps découvrir un pays dont les multiples facet­tes historiques passionnent le monde depuis plus de deux mille ans.

Nous vous présentons ci-après un très bref compte-rendu de ce voyage. Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur cette expérience, ces jeunes ont imprimé un rapport fort de 70 pages. Les lecteurs qui s'y intéresseraient peu­vent l'obtenir à l'ODIS.

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Dix jeu nes en Israël

Kloten. Le 7 juillet 1971. Le Boeing 720 roule jusqu'à la piste d'envol. Il essaie sa force, rugit joyeusement; ce grand cri des turbines, ce «ha» des moteurs. Vider le vieil air de ses poumons, voilà, nous partons, nous sommes déjà là-bas.

Là-bas, c'est la fin de l'attente, c'est Israël. Pour les dix normaliens de deuxième année et l'abbé Theurillat notre accompagnant, le grand mois a commencé.

Au début de l'hiver, personne n'osait y croire. Pourtant, nous préparions fiévreusement notre départ. Nous pûmes peu à peu parler de dates. Le budget fut adapté à nos moyens d'étudiants. Notre programme prenait corps. Le mois serait divisé en deux blocs bien distincts: quinze jours à Nazareth où notre travail (du volontariat) nous attendait et quinze jours consacrés à la visite du pays.

Je ne vous entretiendrai pas de notre travail, ni des villes et des régions que nous avons pu admirer. La place me fait défaut et je ne pourrais vous donner que de rapides clichés qui traduiraient mal nos impressions. Mainte~ nant que l'aventure est achevée, que les souv.enirs sont rangés, étiquetés, j'aimerais vous parler d~ ce que représ~nte ~our nous Is~aël. ,

Israël nous a frappes par l'accueil qu'il nous a reserve. Jeunes ou non, tous les habitants nous ont abordés franchement, sans détours et sans dissi­muler les problèmes qui les tourmentent. En Occident, la presse ne nous mon­tre qu'un aspect de ces problèmes: le conflit perpétuel avec les Arabes. Ici, personne nl( suppose ce qu'exige une telle situation. Israël est écrasé d'impôts, tous les jeunes de 18 à 21 ans (garçons et filles) interrompent étude et appren­tissage pour faire leur service militaire; et ce climat de sacrifice dure depuis bientôt vingt-cinq ans. Bien entendu, l'incertitude qui règne aux frontières a rapproché les hommes à l'intérieur du pays. Ils sont solidaires, liés par un inébranlable idéal.

L'Europe oublie aussi le cas des Arabes vivant en Israël, de ceux qui ont préféré rester dans le pays le jour de sa fondation. Selon les rapports du gouvernement, cette minorité (250 000 env.) est intégrée au même titre que .les Juifs. Mais des murs d'incompréhension se dressent entre les deux ethmes. Les Arabes paient les mêmes charges fiscales que les Juifs pour financer une guerre contre leurs frères des autres pays arabes; et les Juifs les considèrent avec dédain parce qu'étant de la même race que leurs ennemis séculaires. Nous avons posé des questions semblables à des amis Juifs, puis Arabes et nous avons constaté qu'au fond, tous désiraient ardemment la paix. Mais malheu­reusement les préjugés respectifs les écartent encore de tout dialogue.

Pourtant, les difficultés terribles qu'ils affrontent ne les empêchent pas de se montrer d'une sympathie débordante. A nous, des étrangers qu'ils cOlmais­saient à peine, ils nous ont offert ce qu'ils possédaient, une tasse de café, un repas et surtout leur amitié inconditionelle ...

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Page 26: L'Ecole valaisanne, octobre 1972

; ~artie ' eorporative'

t Robert F rachebourg

Le 6 mai 1972, s'éteignait à Martigny, M. Robert Frachebourg, instituteur. Homme loyal, épris d'un idéal de vérité, de justice et de paix, il laisse

dans son sillage d'unanimes regrets. Né, en même temps que ce siècle, le 9 janvier 1900, à Saxon, il ne connut pas ses parents, tous deux morts l'année

de sa naissance. Recueilli par une tante, il vécut son enfance et sa prime jeunesse à Salvan. Entré à l'Ecole normale en 1915, il devint insti­tuteur et fit ses premières armes dans l'ensei­gnement au hameau de Miéville près de Ver­nayaz. Il enseigna ensuite à Salvan, puis aux Marécottes. C'est là qu'il se fixa, y instruisant deux générations qui bénéficièrent de sa bonté à la fois ferme et paternelle, de son sens inné de la pédagogie et d'une patience que jamais on ne prit en défaut. Dans ce village qu'il mar­qua de son empreinte et auquel il donna le meilleur de lui-même, ils sont nombreux ceux qui avec reconnaissance se souviennent aujour­d'hui du (<régent}) Robert et la trace fugitive

t Robert F['acheJboUJrg d'une émotion se lit sur les visages lorsqu'on évoque sa mémoire. Ainsi lui est restituée cette

affection peu démonstrative, mais combien réelle et profonde qu'il ne cessa de prodiguer à ces volées successives et jeunes âmes confiées à son édifiante égide.

~a richesse de cette personnalité et son sens aigu des. valeurs humaines devaIent trouver emploi au service de la collectivité. C'est ainsi que Robert Frac~eb~urg fut appelé par ses concitoyens aux responsabilités civiques. Il fut VIce-Juge de la commune de Salvan. A deux reprises, il accepta de siéger au Conse~ communal où il se fit remarquer par sa pondération et la sagesse de ses aVIS. Il assuma la présidence du Conseil de direction dans la section locale de la Caisse de crédit mutuel et se dévoua au comité et dans les rangs de la société de chant «La Mauritia».

Ayant fondé une famille où naquirent sept enfants, il perdit sa compagne et subvint dès lors à l'éducation des cinq que le Ciel lui laissa, les armant valablement pour la vie, leur inculquant le sens des vraies valeurs et les soli­des principes sur lesquels lui-même s'appuyait. Sa tâche familiale fut bientôt allégée. Il rencontra une âme éprise, comme la sienne de générosité et de

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dévouement, avec laquelle il lia sa destinée. Ensemble ils assistèrent à l'épa­nouissement de l'œuvre commencée et ils eurent la joie de connaître, d'aimer leurs petits-enfants.

Hélas! un accident de la circulation devait, en hiver 1971, coûter ~a. ,vie ~ la seconde fille, âgée de 43 ans et mère de quatre. enfants. A vec un~ re~IgnatI~l! toute chrétienne, Robert accepta l'épreuve, malS sa robuste constItutIOn, deJa ébranlée, s'en ressentit. Il ne cessa dès lors de décliner sous les assauts d'un mal qui devait l'emporter. .

Homme de droiture et de dignité, citoyen émérite, pédagogue aunant et délicat, père de famille exemplaire, Robert ~~ach~bourg aur~ marqu~ so~ passage de ses talents et de ses vertus. Son mente s augmente a les aVOIT faIt revivre en ses nombreux disciples et cett~ survie 1!0us est le gage .d~ la place de choix que maintenant il occupe aupres du DIspensateur des JOIes et des peines terrestres, mais aussi des célestes récompenses.

Merci l

Merci à vous, M. Bourban pour votre activité durant plus de huit ans au service de la corporation enseignante du Valais romand.

Vous avez mis tout votre cœur pour apporter à l'office que vous avez dirigé un complément important à s~1! ~quipement antérieur .. SO?S votre houlette le secteur art a pris un essor reJoUlssant. Des documents mteressants de musique et de peinture, bandes sono~~s ou diaposi!ives, on~ é!é é!aboré~ et ordonnés en vue de consultation, d'auditIOn ou de pret. La blblIotheque s est enrichie. Des livres nombreux et divers sont aujourd'hui là, à disposition.

Autre tâche astreignante: assurer une publication mensuelle d'une revue pédagogique. Le commun des gens n'a pas conscie?ce de.l'amp!eur de cette tâche. On a tendance à penser que les documents a publIer ~rnvent comme par enchantement et l'on oublie tout le travail de prospectIOn, de contact qu'il a fallu faire préalablement. . . .

Pour avoir collaboré à la rédaction de cette revue, j'al pu devmer le tra­vail d'une telle publication. Pour votre dévouement et votre souci de service: merci. La SPVal vous souhaite pleine satisfaction dans votre nouvelle tâche d'enseignant.

Merci encore l

Merci aussi à vous et de tout cœur, Mlle Fournier. Vous allez à votre tour quitter le service que vous assumiez si aimableme~lt.pour fa!r~, .d~ns un autre secteur, d'autres heureux. Beaucoup ont eu ,la JOIe de beneflcler de votre

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Page 27: L'Ecole valaisanne, octobre 1972

gentillesse, sans connaître votre nom. J'ai été au début de ce nombre. Mais ceci n'est ,pas l'important. Vous avez apporté dans le secteur du bricolage votre ' imagination, votre habileté et votre savoir-faire. Le personnel enseignant en a usé ' abondamment et les enfants à leur tour, .grâce à -vous aussi,- mit eu des heures de détente. Pour tout: félicitation et merci.

Accueil Accueil chaleureux vous est donné à vous, M. Rausis. La S~Val vous perd

et vous retrouve à la fois. A son service sous une autre forme. Votre jeunesse, votre ferveur, votre attachement aux problèmes scolaires, et l'expérience que les quelques années d'enseignement vous ont donnée sont pour nous gage de réussite et de progrès. Nous sommes heureux de vous savoir à la direction de l'ODIS et de «l'Ecole valaisanne».

Pleine satisfaction vous est souhaitée dans votre nouvelle activité.

Assemblée FMEF à Loèche-les~Bairis ' .. Samedi' 16 septembre dernier s'est tenue à Loèche-Ies-Bains l'assemblée

annuelle des délégués de la Fédération des magistrats, enseignants et fonction­naires (FMEF). Plus de 120 personnes représent~nt 14 associations y étaient présentes. A la table d'honneur: le dynamique président de la Fédénltibn, M. Pierre Putallaz, le secrétaire fédéral, M. René J acquod, les membres du comité directeur et l'invité du Conseil d'Etat, . le haut magistrat des finances cantonales, M. Wolfgang Loretan.

Dans son introduction, le président remet en mémoire l'assemblée des Crosets 1971, adresse un éloge à cette cité balnéaire qui nous accueille vêtue de modernisme et de tradition, salue la population qui y habite et les autorités qui la conduisent, adresse la bienvenue au représentant de l'Exécutif ~antbnal, à la presse, à l'ensemble des délégués et formule le souhait d'une journée fructueuse dans le respect des règles de courtoisie et de bienséance.

Après l'annonce des excusés, l'hommage aux défunts et la présentation de l'ordre du jour, le maître de séans fixe l'attention des participants sur les principaux points figurant au procès-verbal de l'assemblée 'de 1971: Ce .texte est accepté ~près intervention d'un représentant des enseignants primaires demandant que soit enregistrée la requête orale de la SPVal faite .~ux . Crosets l'an dernier, à savoir:

1. l'étude du' versement d'un treizième mois de salaire;

38

la modification des pourcents de la prime de fid~lité dans le sens d'~n 2. 10 % dès la dixi~me année pour atteindre le maxnnum de 100 % apres

vingt ans de servIce.

Le président poursuit en relevant, avec justesse, le caractère différent de ces deux notions.

Rapport présidentiel

C'est un large tour d'horizon aux lignes bien dessinées et à la présentation clairement structurée que le président fait en cet important c~ap~tre. . .

Il salue avec satisfaction l'activité des associations, la vltahté des comItés, la participation des membres de la base. La force d'une fédération .estdépen­dante de la force d'action des associations affiliées, cette force d'actIOn devant se réaliser dans l'optique d'un service de l'ensemble.

Au niveau des organes plus directement engagés dans la fédération, le président relève l'importan.t travail accompli par le co~t~ fédératif et le comité directeur. La condUIte de plus de 3000 membres eXlge be~u~oup. ~~s jours se suivent et à un problème résolu succède un nouveau qu'Il faut ~Ufl~ et maîtriser. Les séances de travail ont été nombreuses et nombreuses aUSSI les heures de réflexion, de persuasion, d:attention ~ .d:autres organes: de con­tact avec les autorités supérieures. MercI est donne ICI pour le travail accom-pli, à tous les étages, par les mandatés dé,sig~és., , . '"

La sériation obligatoire des formes d actIons evoquees, a~tIons I?ar!Iculieres ou actions généralisées, le président passe en revue les pOilltS prmclpaux de l'activité des' responsables, à savoir:

a) L'assurance maladie, avec participation de l'employeur, o?jet laissé m~­mentanément en reste face à l'important problème de l'ahgnement, maIS devant cependant déboucher sur du conc~et ap~ès étude .plus profonde conduite par une commission ad hoc representatIve des dIfférentes asso­ciations.

b) Le statut de la femme au travail considérablement amélioré durant l'année écoulée par l'application entre aut!e de la p~rit~ de salaire des maîtres.ses enfantines, Montessori, et des maltresses pnmaIres et par la suppreSSIOn du délai d'attente de cinq ans fixé pour l'égalité homme-femme.

c) La mensualisation des cantonniers réglée à la satisfaction quasi unanime des intéressés.

d) La revalorisation des fonctions manuelles.

e) L'alignement des salaires sur la moyenne des cantons sù~sse~, ~e dernier point étant bien l'action principale de l'activit~ 1,971/1972, J?1aIs ~galem~nt l'objet d'un certain désaccord ent~e l~s as~oc~atIO~~. La dIscussIOn qUI a suivi a d'ailleurs été axée sur l'apphcatIOn dIfferenclee dans le temps de cet

39

Page 28: L'Ecole valaisanne, octobre 1972

~~igne?len!. La SPVal, et d'autres associations s'étaient montrées en cours annee defavorables.a ce mode de faire et j'ai moi-même combattu dan

notre revue corporatIve cette forme discriminatoire -néfaste au chemin s ment en commun au sein d'une même fédération. e-~ans r~~retter les remous~ ~ausés pat la forme d'application arrêtée par 1 ~utonte cantonale, .le preSIdent tient à informer l'assemblée que le pro­ble~~ de ~a revalonsatIOn de certains degrés du secteur enseignant était anteneur ~ .la fo.rm':lle. «moyenne suisse» et que son règlement par la form~ ~~Olsie satIsfaIsaIt à une harmonisation et n'était nullement obj t de pnvIlege. e

L~ déc~s~on capitale, relève e~in M. Putallaz, réside dans l'application genéralIsee de la m?yenne SUIsse dès le 1 er janvier 1972 et un vibrant h01Il1l1.age, est rendu a M. Loretan et par lui à l'ensemble des membres du Conseil d Etat pour le~r. marque de bienveillance et leur souci de mettre en place. un st~t~t matenel honorable aux serviteurs de la fonction publi­que, ceCI aUSSI bIen dans leur action passée que dans la récente décisio de .déplacer .du. 1er janvier 1973 au 1er septembre 1972 la mise en apPli~ c~tIOn du pr~~Ipe de la moy~nne suisse. Les sentiments de gratitude adres­ses pa~ le preSIdent .au ~onseil d'Etat n'ont pas été l'expression d'un hom­me ulllquement malS bIen celle de l'ensemble _ des participants à l'assem-blée. -

Rapport du secrétaire fédératif

, ' Apr~s avoir relevé l~ signification particulière de la présence de M. Loretan a cette illlportante aSSIse, présence témoin d'un dialogue fructueux entre ia FM~F et ~e I!<l:u~ Conse~ ?'E~at, M. Jacquod dresse un large tableau rétro­spectIf de 1 actIvIte de la federatIon. II relève entre autre:

- l~ nécessité et le ~~rvic~ d'un secrétariat professionnel; - 1 illlP?rtante amelioratIOn du pouvoir d'achat qui a pratiquement triplé

deP':lIS 1939, compte tenu de l'augmentation du coût des biens et des servIces; .

- le dé~équilibr~ exi~tant enco;e dans la répartition de la richesse, malgré une ~eelle ~tte~~at~on du phenomène par l'usage des contrats collectifs de travail app~Ique a 1 ensemble du pays dans le secteur privé:

- la prédo~~nce encore, tro~ marquée du capital sur le travail, compte tenu des ~Ifferents progres faIts en cette matière ces dernières années;

- la non eXls~ance d'~n statut .uniqu~ des conditions de travàil des employés de l~ fonctIon publIque, malS aussI la concordance des applications faites p.ra~Iquement .sans état de faveur à l'égard de l'une ou l'autre des asso­CIatIons, t~m~m les for~es identiques d'allocations familiales, de poutcent de revalonsatIOn, de salaIre de maladie, etc.

- l'automatisme et l'intégralité du renchérissement, domaine où notre cano ton est en avance;

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_ le mode de calcul de ce dit renchérissement par appui sur des exemples concrets: renchérissement provisionnel mensuel couvrant l'année civile et basé sur l'indice des prix à la consommation du mois de septembre et renchérissement de rattrapage compensatoire de l'insuffisance du premier calcul, concrétisé par le versement d'un montant unique en décembre de chaque année;

_ le taux de l'allocation mensuelle dès janvier prochain, taux qui selon les indices probables devrait se situer aux environs de 100/0;

_ la disposition réglementaire qui prévoit l'intégration du renchérissement au salaire de base dès la cote de 10 %, en précisant que le comité de la fédération œuvrera pour que cette disposition soit à nouveau appliquée, ceci malgré l'alignement prévu, ce dernier remplaçant simplement le trai­tement de base fixé par les décrets en vigueur actuellement, pour les enseignants celui de 1963 modifié en 1969 et 1971;

_ le niveau du salaire moyen valaisan inférieur à celui de la moyenne suisse parce que pratiqué dans un canton économiquement plus faible.

M. J acquod termine en honorant, à la suite de M. Putallaz; la décision de l'Exécutif pour l'application réelle dans le canton de cette moyenne en question dès le 1 er septembre 1972.

La. discussion est ouverte à la suite de ces deux importants exposés et réponse est donnée aux divers intervenants.

Elections statutaires

A ce chàpitre, le président donne connaissance à l'assemblée des lettres de démission de deux membres du comité directeur, celles de Mlle Yvonne Gros et de M. Louis Heumann.

Ces deux démissions ayant été antérinées par le comité fédératif sont acceptées par l'assemblée. Hommage est rendu à ces deux serviteurs de la fédération pour leur dévouement et leur souci d'œuvrer en faveur de secteur plus particulier certes, mais aussi pour le bien de l'ensemble des membres de la fonction publique.

Pour remplacer ces deux membres démissionnaires, il est fait appel à la présidente de la SPVal, Mlle Joséphine Briguet et à M. Simon Burgener, président des instituteurs et institutrices du Haut-Valais. L'assemblée est una­nime pour nommer ces deux personnes aux postes vacants. Unanimité aussi pour confirmer dans leur fonction les trois membres du comité directeur. La composition actuelle de ce dit comité est la suivante:

- M. Pierre Putallaz, président; - M. René Jacquod, secrétaire; - Mlle Joséphine Briguet, membre; - M. Maurice Gay-Balmaz, membre; - M. Simon Burgener, membre.

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Page 29: L'Ecole valaisanne, octobre 1972

Programme d'activité 1972/1973

, En résumé: - concrétisation de la moyenne suisse; - caisse de retraite; - prime de fidélité; - treizième mois de salaire.

Il est évident qu'on' ne peut charger outre mesure un programme d'action annuel. A vouloir courir trop de lièvres à la fois, on court le risque de n'en atteindre aucun. Il est . cependant à mon avis un point dont les organes res. ponsables de la fédération doivent se saisir sans délai, c'est celui de l'amélio. ration des allocations familiales, ' dans le sens d'un salaire conforme aux cri. tères d'équité: salaire de travail et salaire de charges, tel~ que préconisés l'an dernier dans cette revue.

Allocution de M. Loretan

En firi de partie administrative, les délégués ont eu le plaisir d'entendre le chef du Département des finances. Dans le style direct qui est 'le sien, le représentant du Gouvernement a relevé les bonnes relations qui existent entre le Conseil d'Etat et la FMEF, cette fédération n'étant non seulement reconnue comme interlocutrice représentative, mais comme partenaire active dans le travail de préparation et d'étude des problèmes qui se posent a~ fil ~es jours.

Parlant de la moyenne suisse, M. Loretan la considère comme une déci­sion fondamentale importante mettant fin à la formule de marchandages ~uccessifs pratiquée dans le ,passé .. , L'invité d'ho,nneur affirme en finale que malgré les difficultés annuelles

de budget, le Conseil d'Etat a le souci constant du statut matériel des ser. viteurs du secteur public cantonal et qu'il ,convient d'assurer à ces personnes une situation honorable afin de les maintenir au service de l'Etat et d'éviter â~si des départs' trop fréquents vers le secteur privé. . ', M. Loretan est ,vigoureusement applaudi.

, La séance se termine vers 13 heures.

'Biènyenue

La scolarité 1972/1973 sera bénéficiaire de l'apport pédagogique d'un nombre important de jeunes forces issues de nos deux écoles normales. La pénurie sévissant en effet de façon aiguë dans le secteur primaire, il a fallu à nouveau faire appel aux normaliens et normaliennes de cinquième année.

D'autre part nous vous présentons également la liste des enseignants ayant obtenu leur maturité pédagogique en 1972. '

L Société pédagogique valaisanne (S~':al se f~it un plaisirdd'adrrse~ à . a ensei nants, au seuil q.'une actIvité de ~evouement, e rec erc ~,

ces Je~nes t dg d' n de soi la plus cordiale des bIenvenues: Elle formule, a de patldenc~t edes ~œ~x pour ~ne carrièt:e heureuse au milieu d'enfants heureux. leur en rOI, " ,,' "

Normaliennes ..

N oms, prénoms Bagnoud Marinett,e Beney Anny Bertholet Andrée Besse M. ·Odille ' , Bonvin Christiane Bottaro Françoise Bruchez Gisèle , Buchard Jocelyne Caillet Michèle ' Carron Chantal Carron J.-Andrée Clivaz Monique Constantin Josiane Cornut Andrée '," Dini Silvana ,., ,, " Duchoud M.·Clàuc;le , Fardel Lydia , Favre Catherine Florey Michèle '_' . Follonier C~ile, Gillioz Mari~w.-!e ", ',.':. . Guex-Crosier ,M.-Madeleme Henzen Nlë~l,e c,',

J acquérioz Madelejne " Lattion Christian,? ' ':,' , Lattion Dominique " Lovey Anne-Marie , Maillard Christiane Maret Jeanine " Mariaux M.'lThérèse ' Masserey Jeanine,: " Masson Anne-Mar~e , Métrailler Marie-Jô Mettan Eliane· Monnet Marié Monod Nicole' Morisod Rita , ~ \

Domicile -

Flanthey St-Romain Ardon Sarreyer Ollon Martigny Vex Sion Fully Fully Fully Sion Sion Vernayaz Sion Monthey Ayent Sion Vissoie St-Maurice Haute-Nendaz Martigny Martigny Martigny l:,'

Collombey' Ardon Fully Orsières Fully Vionnaz Chalais , Le Châble Sion Martigny Isérables Monthey St-Maurice

Lieu d'ens. Flanthey St-Romain Ardon Sarreyer Ollon Martigny Savièse/Chandolin Veysonnaz Fully Fully Collonges Champlan Grimisuat, Evionnaz ' Montana-Village Monthèy St-Romain Les Haudères Chippis St-Maurice Nendaz , Martigny Bouveret Tretien Collombey Ardon Sierre. 'N.-D. Lourdes Marécottes Fully Troistorrents Chalais Sembrancher Anzère, Martigny-Croix ' St-Pierre-de-Clage Monthey , Champéry

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Page 30: L'Ecole valaisanne, octobre 1972

Murisier Hélène ' Orsières Levron MATURITE PEDAGOGIQUE 1972 PapUloud Denise AvenjConthey Aven Penon Marylène Conthey Châteauneuf

Ont obtenu le diplôme de maturité pédagogique après quatre ans d'étude ~igueron Monique Martigny Martigny Pitteloud Béatrice Sion Nendaz à l'Ecole normale et une année de stage: Rey-Bellet Madeleine St-Maurice Val d'nliez Richoz Thérèse Vionnaz Chemex Riching Maryline Martigny Sion ENF Ecole nonnale des instituteurs Rombaldi Maryse Sion Anzère

Lieu d'ens. Rouiller Yolande Monthey. Monthey N oms, prénoms Domicile Rudaz M.-Thérèse St-Léonard Granges Antonin Christian DaillonjConthey Isérables Schutz Rose-Marie ' Monthey . ' Monthey Bonvin Pierre-André Sion Sion Senggen Madeleine Sion Veyras Briguet Jean-Marc Saillon Isérables Studer Chantal Sion Chippis Darbellay Fernand Martigny Troistorrents Schurch-Vogt J.-Françoise Vernayaz Massongex Dayer Charles Hérémence Monthey Voide Danièle Réchy jChalais Vercorin Evéquoz Claude PremplozjConthey Isérables Vouilloz Jacqueline Martigny Martigny , Follonier Michel Euseigne Sion

Fumeaux Jacques Premploz/Conthey Daillon Grenon Hubert Champéry Monthey

Normaliens Michlig Yvan Sion Sion Minoia Jean-Daniel Martigny-Croix Martigny

N oms, prénoms Domicile Lieu d'ens. Morandi Charles-André Sion Sion Abbet J.-Georges Sion Sierre Oreiller J ean-Yves Saxon Saxon Bochatay J.-Baptiste Vernayaz Vernayaz Philippoz Freddy Châteauneuf/Sion Châteauneuf Crettaz J.-Emmanuel Les Agettes Vétroz Pralong Félix La Luette/Euseigne Venthône Crettenand Pascal IsérabIes Dorénaz Roh Roger Aven/Conthey Sion Darbellay René Orsières St-Maurice Roten J ean-Daniel Sion Sion Dubuis Dominique Drône/Savièsè Drône Duc Ch.-André Chermignon-Dessous Montana-ViIage Fournier J.-Marc Veysonnaz Grimisuat Ecole nonnale des institutrices Gabioud Pierre-Marie Orsières Troistorrents J acq uod Bernard Vernamiège Champlan N oms, prénoms Domicile Lieu d'ens. Jambers Guy Sion Sion Allégroz-Ebener Fabienne Grône Sion Métrailler J.-Daniel Uvrier Veyras' Ançay M.-Bernard Fully Fully Michelet Maurice , Basse-Nendaz Basse-Nendaz D'Andrès Alice Martigny Martigny Mudry Christian Sion Granges Antille Renée Sierre Sierre Nendaz Michel St-Maurice Monthey Besse Marianne Bagnes Pralong Bernard St-Martin La Luette Beytrison Edith Sion (Montessori) Putallaz J.-Luc Vétroz Chamoson Beytrison Ginette Sion Icogne Rapillard Claude Magnot Monthey Cajeux Simone Fully Fully Rappaz Serge Sion Grimisuat Chapatte Jeanine Sion Monthey de Regibus Jean Saxon Saxon Cordonier Elisabeth Chermignon (Montessori) Rey Alexis Montana-Village Randogne Curchod-Eggs Ghislaine Martigny Rey J.-Pierre Monthey Collombey Delaloye Elisabeth Riddes (Université) Schroter Gérard Sion Sierre Délétroz Cécile Ayent Ayent Vouilloz Etienne Vernayaz Collonges Dorsaz-Pochon Laurence Evionnaz Fribourg

44 45

Page 31: L'Ecole valaisanne, octobre 1972

Dumoulin Jeanine Parquet Claudine Gay Marie-Noëlle Gillabert M.-Odile Imboden Béatrice Martenet Christiane Mabillard Michèle Métrailler Christine N euwerth Marielle Remondeulaz Pierrette Rey Francine Rey M.-Thérèse Rey Simone Rouiller Françoise Schroeter Christiane Siggen Elisabeth Schmid Josiane Tabin Marie-Claire Taramarcaz Josiane Vuadens Dominique Woeffray Odette Zufferey Madeleine

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Savièse Sion Sierre Orsières Sion Les Haudères Champlan St-Maurice Ardon St-Pierre-de-Clages Sierre Flanthey Montana St-Gingolph Sion Plan-Conthey Sion Sierre Fully Vouvry Monthey Sierre

" .. .

Savièse Sion Miège Bourg-St-Pierre Sion Morgins (Université)

Isérables Chamoson Sierre Lens Montana Vionnaz Sion Conthey· Chalais Sierre Fully Vouvry Monthey Sierre

E~hlJ,Dges et ré,flexions

AlI sujet de l'Ecole valaisanne

Dans le numéro de mars dernier, M. Bourban avait lancé un questionnaire concernant notre revue. Désireux de vouloir améliorer toujours plus «l'Ecole valaisanne», il pensait ainsi demander l'avis des lecteurs sur les modifications qui pourraient faire progresser notre publication pédagogique.

Ayant repris ce poste, j'étais heureux de pouvoir compter immédiatement S11r une enquête fraîchement établie afin de donner à notre revue 'un élan nouveau.

. Quelle ne fut pas ma surprise en dépouillant cette enquête, de constater que 23 personnes seulement avaient répondu, malgré un rappel publié dans le numéro suivant.

Vingt-trois héros, pourrait-on dire, puisqu'ils représentent le 1,6 % des lecteurs de la revue.

Alors, chers collègues, cette revue c'est aussi la vôtre: pourquoi ce désin­téressement massif? Pourquoi ce mutisme angoissant? Serait-ce peut-être que les· enseignants valaisans sont des enseignants sans problèmes, ou ... sans idées? Non, je ne pense pas. Peut-être que le moment n'était pas favorable: la fin de l'année, les soucis des examens, la fatigue, la lassitude, etc.

Nous sommes maintenant au début d'une nouvelle année scolaire; ' c'est l'époque des projets et des idées enthousiastes. Vous aurez constaté que ce numéro comprend déjà quelques essais de modifications. Cette nouvelle for­mule peut certainement être encore améliorée pour répondre aux besoins de tous les enseignants. Mais encore faut-il connaître ces besoins!

Rassemblez donc vos forces, c'est avec l'appol't de chacun que nous pour­rons construire une revue digne d'enseignants conscients de· leurs devoirs et de leurs responsabilités.

Faites-nous parvenir à l'adresse de l'ODIS toutes vos remarques et sugges­tions au sujet de «l'Ecole valaisanne»: elles seront toutes les bienvenues et chacune contribuera à son amélioration.

A propos de notre formation continue

Au début de l'année scolaire 1971/1972 la SPR créait une commission intitulée «Education permanente». Durant une année cette commission s'est réunie régulièrement pour échanger des idées sur ce sujet. A de nombreuses reprises «l'Educateur» nous a tenu au courant des débats et de l'organisation

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Page 32: L'Ecole valaisanne, octobre 1972

de cette commission. Je n'y reviendrai donc pas en détail. J'ouvre simplement un dossier sur ce sujet en pensant que toutes ces idées ne doivent pas être l'apanage de certains qui se réunissent de temps en temps pour en discuter. Chaque enseignant doit se sentir concerné. Quelle réponse personnelle donner à ce grand thème toujours plus actuel de la formation continue?

L'enseignement plus que toute autre profession doit se transformer et s'adapter à toutes les idées nouvelles puisque son rôle est de donner à des enfants la possibilité de devenir des personnes libres, conscientes de leurs res. ponsabilités, capables de s'adapter à un monde en éternelle mutation. L'ensei. gnant a le devoir d'inculquer à ses élèves les qualités qui feront d'eux des hommes adaptés à leur vie d'adulte, vie qui ne sera pas nécessairement notre vie d'adulte:

«Préparer à la vie à notre époque, c'est préparer à la vie de demain qui sera différente de celle d'aujourd'hui.» (Dottrens)

Pour atteindre ce but une continuelle transformation de nos méthodes et moyens d'enseignement devient nécessaire. Ce qui suppose un perfectionne. ment continu, perfectionnement qui demande du temps. Comment allons.nous y parvenir? Par un congé sabbatique tel qu'il était proposé par la circulaire de la FV AP (Fédération valaisanne des associations pédagogiques)? Nul ne le sait encore pour le moment. Le débat reste ouvert, nous sommes encore au stade des idées et des projets, mais le temps de la réflexion s'amenuise de jour en jour.

Les nouveaux programmes frappent à notre porte l'introduction de la seconde langue est proche, les techniques et moyens d'enseignement se diver. sifient et se multiplient. Les échéances d'un renouveau important de l'enseigne. ment ne sont plus très éloignées.

Comment allons-nous assumer notre tâche d'enseignant adaptée à la société actuelle? La réponse n'est pas simple, les uns accusent la société et l'école (rapport «Changer l'école» ou «J'Ecole contre la vie»), d'autres regrettent le temps où la volonté, l'effort et l'expérience résolvaient tous les problèmes. Parmi tous ces courants d'idées si divers et parfois même si contradictoires comment orienter notre choix?

Je n'ai pas du tout la prétention de vouloir vous apporter une panacée à tous ces maux de l'enseignement. Je voudrais simplement làncer un appel à vous tous, enseignants primaires, secondaires, professionnels du Valais: «Exprimez vos idées sur ce sujet, faites-nous parvenir vos réflexions person. nelles ou vos cogitations de groupe; notre revue doit devenir un lien entre nous tous, un moyen de communication et d'échange apportant à chacun l'éc1ai. rage d'une idée ou d'une conception différente de l'éducation.

Je laisse donc ce débat ouvert. J'espère qu'il pourra se frayer une place au milieu des propos échangés entre collègues dans les cours de récréation ou lors de réunions d'enseignants. L'apport de chacun ne peut être que béné­fique pour tous.

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. , CommunIques .

ACTION: «PONT DE L'ENFANCE»

Taurin Club Suisse invite les automobilistes de Suisse à l'as~o~ier , Le ction d~entraide due à l'initiative d' «Enfants du J\:10nde», ~ollliIDsslon a u~e al . ur l'Union internationale de protectIOn de 1 enfance, du natlOna e SUIsse po 5 t mbre au 15 décembre 1972. .

1 sep ~ant cette ériode, les patrouilleurs du, Touring C:lub S~lsse propo-Pen à tous les iutomobilistes ayant recours a leurs servI~es, d acheter un~

ser?nt <Pont de l'enfance» d'une valeur de 5 ~t 10 francs représentant un deffil actIon < mill' 'tre de la constructIOn du pont, et le montant sera ~èt~e etl un t en~:veur de l'enfance et de l'adolescence défavorisées. verse mtegra emen

pourquoi une action pont?

f~uxr~:~r~~ ~h~~~ sait aujourd'hui que les pr?blèmes sociaux sont é:~~~ ~~:~;:~:et~:ex l:!,~è~~~o!C1~r~~q~e~r;~~~~~r~~ ~ Pi:~?~~Eif~:~

d ts dans une région de forte consomma Ion y-0 U1 d' A l'heure actuelle, le fleuve Sanaga constitue u!, obsta~le aux co~­m~~at~~ns, barrage qui engendre l'avarie des marchandIses, vorre leur pe e

et l't,,~!~~t:~ I~~stème de péage est courant el' ,~frique. Un calcul a&~~~ . d'évaluer à 350000 francs Suisse par an le beneflce net des pé~ges'lim

:'!me selon un arrangement formel du ~ouverne!"ent Camerou,!-als, I:s in~~: tert~ le fdoénJ~a' s :~s;:~:::~~ d~i ~~~::t~~a~t~~r~~j:~t~~ ~~ ~~:e~~~:r l'enfance tu Ions ili ' la haute surveillance et de l'adolescence. Ces fonds Is,eront.uJess:~ps~~s de l'Union internationale de d' «Enfants du Monde» avec appUI

pro~~n d~ ~e~~:~c~~isse et <,Enfants du Monde,> vous .remercient d'ores ~t déjà ~u ~~~ccueil ;é~ervé à la demande qui vous est farte par vos patrou -leurs et votre geste genereux.

LA GRANDE FORET

. 1 60 minutes La vie de la faune et de la flore dans FIlm 16 mm, cou eurs, . d ' P tt les forêts jurassiennes. Réalisé et écrit Jar An, r~a :~~ur~ tant sur le plan ali­

Noys oublionshi~out c~ q~:s~~~e l~~~::e est indiss~lublement lié à celui ment aIre que psyc que. e ." Ile de la nature: ou la nature vivra, ou nous dlsparrutrons avec e .

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Page 33: L'Ecole valaisanne, octobre 1972

d C'est 910balem~nt ,q':l'il faut sauver la nature par une action concertée

desl urtbahnn~tes, des ll1gemeurs et des nàturalistes. II faut réconcilier les hommes e a ec Ique avec la nature.

II f!~~rq~~lài'! nou~ faut d'~?Ord réapprendre .la forêt, le ruisseau, la prairie. Q , II sac e corn Ien sont encore rIches beaucoup de nos forêt ri~:sse: ~!tti~nin~ondet ex~aItant pour 9ui .sait les découvrir. Et que cett~ offrant l'oI's'rs t eg~an e e notre patnmome, est à la portée de chacun

l e enseIgnements. '

f'ImC'Lest sur cdette t~ile de fond, abandonnant la polémique. que se déroule le l « a gran e foret».

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enregIstrements, ~ouvent inédits, de la voix du poète lisant d;s passa es de :es œuhv,res, enregIstrements aimablement mis à disposition par la direcâon et es arc Ives sonores de la Radio Suisse romande

R.amuz y lit quelques-uns de ses plus be~ux textes, parmi les uels des

dextranIts bde (<Passage du Poète», du «Chant de notre Rhône» «d,lline» ou

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.' ,. ,

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Les li'I'Jres du mois

• Education par la forme et par la couleur Guide méthodologique pour l'éducation artistique des élèves de 11 à 16 ans. Par Gottfried Tritten. Editions Delta SA.

Propose aux enseignants 171 leçons exemplaires. S'enchaînant selon une progression méthodique adaptée au développement psychologique et inteIIec­tuel d'élèves de 11 à 16 ans, les exemples répondent aux objectifs suivant~:

_ Education de la vision . . _ . Affinement de la sensibilité. _ 'développement de l'imagination créatrice, de l'esprit d'analyse et de celui , de synthèse, du sens critique, de l'initiative personnelle, de la curiosité et

du goût de l'expérimentation. _ Formation du sens esthétique et du jugement. _ Culture · artistiq ue.

«Education par la forme et par la couleur» rendra de réels services aux

instituteurs qui, jusqu'ièi, faute d'une information suffisante étaient souvent tentés de négliger l'enseignement du dessin, discipline essentieIIe sur le plan éducatif.

• Val de Bagnes et d'Entremont Guide pédestre. Editions KümInerly & Frey, Berne. Volume 17 des Guides pédestres suisses.

Il contient 38 descriptions d'itinéraires, accompagnées de dessins cartogra­phiques, de profils et d'illustrations. Ce guide pédestre dû à la plume d'Ignace Mariétan a été mis au point selon les plus récentes données par Georges PiIIet.

En outre, l'Office valaisan du tourisme a bien voulu lui accorder son appui en vue d'en faciliter la vente à un prix accessible à toutes les bourses .

. Ce guide très attrayant, d'un format commode, sera apprécié par les nom­breux amis du Valais; il ouvre à l'amateur d'excursions pédestres de multi­ples et captivantes perspectives dans une des régions touristiques les plus attachantes de notre pays.

• L'algèbre par les nombres positifs Par . Paul Mayenzet. Col. GRETI-ICO. Editions Delta SA. Cours programnié en trois tomes: tome 1:' broché 21X24 cm, 152 pages; tome2: broché 21X24 cm, 176 pages; tome 3: broché 211X24 cm, 208 pages. Les trois tomes forment un tout et ne peuvent être vendus séparément. Prix de vente: 30 francs par unité (remise par quantités). .

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Voici des années que des membres du GRETI ont entrepris la réalisation de ce cours programmé, résultat d'une multitude de collaborations généreuses, mais aussi témoin de la difficulté de frayer des chemins nouveaux.

Les enseignants eux-mêmes ont lancé l'idée de ce texte. Des spécialistes de la mathématique nouvelle et de l'enseignement programmé ont repris la tâche et l'ont menée à chef. L'institut de psychologie de l'Université de Neuchâtel a organisé l'expérimentation des rédactions successives. L'OFIAMT a encou­ragé et soutenu le travail, tout au long des années. Les Editions Delta SA en ont fait la réalisation et la publication dans sa forme actuelle.

Ce cours mène l'élève à la transformation des formules algébriques et à la résolution d'équation du premier degré à une inconnue, par un cheminement progressif. Au lieu d'aborder dès le départ les nombres relatifs, qui introdui­sent des difficultés de raisonnement presque insurmontables pour certains élèves, ce sont les propriétés des opérations algébriques (associativité, com­mutativité, distributivité) qui sont étudiées au départ et d'abord seulement sur l'ensemble des nombres naturels. Ces règles de base une fois assimilées, l'auteur peut généraliser, par le biais des opérations invelses. L'étude de l'ensemble du cours demande environ 30 heures à un élève moyen.

L'originalité de l'ouvrage réside d'abord dans cette approche pédagogique en spirale, qui fait revoir les mêmes opérations à des paliers de difficulté progressivement plus élevés. Elle réside d'autre part dans son contrôle de qualité. Des expérimentations soigneuses en ont été faites dans les classes pratiques du Cycle d'orientation et de l'Ecole professionnelle d'où il découle que les élèves qui avaient suivi ce cours pendant une année répondaient cor­rectement au test final, à la moitié plus de questions que les élèves des classes de contrôle.

Ce cours s'adresse avant tout à la catégorie d'élèves que rebutent les manuels habituels et qui ont besoin de nombreux exercices, contrôlés immé­diatement.

N'espérons pas pour autant que l'élève fera un apprentissage sans effort, c'est toujours au maître qu'il appartient d'animer sa classe. Lui seul pourra motiver ses élèves en exploitant activement l'instrument que représente ce cours.

Au moment où chacun s'inquiète du coût social et psychologique des échecs scolaires et où une individualisation de l'enseignement paraît la seule issue possible, il faut penser que ce cours, qui permet à chaque élève de progresser à son rythme propre, vient à son heure et rendra de grands services.

DEUX OUVRAGES POUR UNE CATECHESE FAMILIALE DES 6-9 ANS

Tenant compte de l'environnement où vivent actuellement les enfants de 6-9 ans, M. l'abbé Jacques Audinet, directeur de l'Institut supérieur de pasto­rale catéchétique à Paris et Mlle Odile Dubuisson, chef de travaux pratiques au même institut, viennent de publier deux magnifiques ouvrages pour une catéchèse familiale.

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.< t récits pour toute l'année (livre des enfants) • Prieres e . '88 (17.X21 cm) aux Editions du Cerf et Desc1ée. (6-9 ans), Illustre, pages, , ,

d'au'ourd'hui vivent dans un monde d'images et de cou~eur~ (tele,-Les enfants l~ t ) Cet ouvrage veut les aider à découvnr Jesus, a , ' revues Ivres, e c, , ", 'l' d VISlOn, ' l' l'aimer en présentant des recIts evange lques, es comprendre ses,~aro esu'sa une fo;me dynamique et attrayante. Les enfants

"es des poeSIes so . 'd' dr à vivre prIer 'd l' 'r à ouvrir leur livre de vie chrétIenne et appren e ront u p aISI f: Parole de Dieu avec l'aide de leurs parents, .

• P 'ères et récits pour toute l'année (livre des pa~ents) It: pages (17X21 cm), aux Editions du Cerf et Desc1ee.

, 'rie de textes clairs ayant pour but d'aider les Cet ouv:age contIent u~e dSe

e leurs enfants leur rôle d'éducateurs de la foi parents a exercer aupres

chrétienne. nf d 1 F' t de la vie chrétienne est parfois difficile Parler aux e ants e a 01 e 1 tIques

1 s adultes Ils sont souvent déconcertés par leur angage e ~urs -fï~~, ~ls ne sont pas toujours sûrs des mots qu'il convient d'emp oyer avec

euxOans ce livre, les questions des ~nf,ants sont exaliquéesb dIes, ré~on~=s f~1 des dialogues sont sugg~rés, L~s prmclpaux mots u voca u aue e chrétienne deviennent claus et SImples.

• Qui nous répondra? . 'ar les 9-15 ans sur la sexualité et l'amour, A propos de 4742 questIOns posees p L par Denise Stagnara, 105 pages, Editions du Chalet, yon.

d · de 11 à 16 ans et avec A artir de nombreuses rencontres avec es Jeunes, t leu;s parents, l'auteur de cet ouv~age nodus prése~te d~a;'~~~it~~~ç~'~~~~~:i:~ tations assez surprenantes: maIgre tant e cau~enes e 1

Il le dialogue des parents et des enseIgnants avec les enfants et es sexue e, , d' ' pré-adolescents laisse e~core pa~~ablementl~ eSlrer. rac les questions que ces

Un chapitre qui faIt charmere nous Ivre en v d" d 1 ou du jeunes se posent. Ne prenons pas occ~sio? de la cru It~or~lf:~~~g~emords réalisme des interrogations pour nous mdlgner ou nous

t âge plus ils sont

stériles; découvrons plu~ôt que pluls, nos, e~ants a:~~l~~e~~ qu;nd on est un préoccupés d'une questIOn centra e, qu es -ce qu homme ou une femme?

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Denise ~tagnara ?e s'est pas proposée de nous souffler les réponses. Com. ~e le soulign,e pertmemment la postface, nous sommes invités à situer le ~Ialogu~ sur l a~our c~arnel.dans un dialogue plus vaste sur l'amour, à dis. tmguer infor~atlOn et e~ucatlOn, non pour les séparer mais pour les articul en. prenant mIeux conscIence du rôle privilégié de la famille et de la né er s~Ire collaboration de celle-ci avec les autres instances éducatives notammces. l'ecole. ' ent

• La capacité politique de la jeunesse Par B. Champeaux, P. Babin, 110 pages, aux Editions du Chalet, Lyon.

Ce livre est ~estiné à la fois aux éducateurs et aux jeunes des classes termi. nales du college. Conçu dans un style simple, il fournit aux jeunes:

- des réactions d'autres jeunes, des sondages; - des. documents: «les professeurs ont la parole», des interviews de person.

nalités; - une réflexion et des esquisses pour une action.

, . ,Pour cette ~e~~ière partie, on se réfère utilement au dossier «RéaIisef», deJa paru aux .edItIons du Chalet, qui comporte des éléments de réflexion et de~ pIstes d'actIon dans le domaine politique, économique et social.

ŒUVRE SUISSE DES LECTURES POUR LA JEUNESSE

Cinq nouvelles brochures OSL et quatre réimpressions viennent de sortir de presse. Il s'agit d'histoire captivantes qui feront certainement la joie de tous les enfànts. Les brochures OSL sont en vente auprès des dépôts scolaires OSL et du bureau de vent.e de l'Œuvre suisse des lectures pour la jeunesse (Seef~ldstrasse 8, 8008 Zunch, case postale 8022), dans les. librairies et dans des kiosques au prix de 1 franc 50 l'exemplaire.

Nouveautés

• Les contes de Douce-Amère Par Simone Voskressensky. Série littéraire. Age: depuis 9 ans.

No 1193

AJa suite.de mes promenades à la campagne, j'ai recueilli ces quelques his­tOIres. E! Je me SUIS empressée de les relater à votre intention. Si vous savez respecter la nature et observer patiemment les êtres vivants qui l'animent vous en retirerez des joies toujours nouvelles. '

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• La perle rose du lac noir No 1194 Par Corinna Bille. Série littéraire. Age: depuis 12 ans.

Conte mystérieux que celui-ci! Veux-tu connaître ce lac noir? Veux-tu décou­vrir une perle en ce lac et de plus une perle rose? Lis «La perle rose du lac noin> et tu seras riche d'un trésor.

• Claudia . . F L' S"'d Il Ad' 7 Par M. BollIger et . lengme. ene: al e mutue e. ge: epUls ans. No 1195

Claudia est une petite arriérée qui doit suivre la classe spéciale. Son frère Dani a honte de sa sœur; il n'ai,me pas l'emmener avec lui pour faire des courses ou pour jouer. Mais petit à petit, Dani comprend qu'il n'a pas du tout à se gêner de l'infirmité de sa sœur.

• Merveilles de pierre No 1196 'Par Fritz Aebli et Anton Hegglin. Série: aide mutuelle. Age: depuis 12 ans.

Cette brochure montre comment l'invention du ciment et du béton a modifié complètement l'aspect d~ monde.

• De la «Limai» à la Re 6/6 No 1197 Par W. Trüb, F. Aebli et S. Levachoff. Série: jeu et distraction. Age: depuis 10 ans.

Lorsque l'on met l'un à côté de l'autre les modèles reproduits dans cette bro­chure, on peut se faire uné idée de l'énqrme développement qu'ont connu les chemins de fer. La présente brochure vous permettra de confectionner des modèles réduits de trains: le «Spanischbrotli-Bahm), le train exprès à vapeur de 1910, le train direct intervilles de 1972 ainsi qu'un dépôt de .locomotives. Une brève introduction dans laquelle les modèles sont présentés et commentés précède chaque instruction de bricolage.

Rééditions

• La chèvre de Monsieur Seguin No 253 Par A. Daudet, ge édition. Serie: album à colorier. Age: depuis 5 ans.

• Bully, le petit chien noir No 775 Par Isabel,le Jaccard, 3e édition. Serie: premières lectures. Age: depuis 6 ans.

• Cet Hurluberlu de TurIuIu No 1087 Par Jean Montaigne, 2e édition. Série: album à colorier. Age: depuis 6 ans.

• Le petit oiseau bleu No 1091 Par Isabelle Jaccard, 2e édition. Série: premières lectures. Age: depuis 7 ans.

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Qui est bien assis

assimile • mieux.

Les médecins scolaires déclarent avec une inquiétude justifiée que les déformations de la colonne vertébrale se font de plus en plus fréquentes. Seulement 40 % des élèves ont une colonne vertébrale saine au sortir de l'école! Une des causes de ces dèformations: les chaises mal adaptées! La colonne vertébrale de l'enfant se développe principalement pendant les années scolaires. Les chaises mal appropriées favorisent ces déformations et causent bien souvent des dommages irréparables. Embru a voulu remédier li ce mal en mettant au point des chaises conçues pour une bonne tenue de J'enfant. Elles ont été étudiées par des spécialistes, et sont donc parfaitement adaptées au corps de l'enfant.

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Le prOfilage de cette nouvelle chaise permet différentes positions assises très confortables. Elle empêche la colonne vertébrale de se voûter.

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La forme de la colonne vertébrale dépend de la position du bassin et des reins. Les pressions désagréables dues li une mauvaise adaptation sont ainsi supprimées.

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