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L'Ecole valaisanne, mai 1972

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Page 1: L'Ecole valaisanne, mai 1972

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Page 2: L'Ecole valaisanne, mai 1972

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L'é le

SO MMAIRE

Partie générale

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

XVIe année

Mai 1972 No 9

P. Bourban: P. Dufetel:

A propos d'«EcoTe valaisanne» Haro sur la mathématique

2 3 5 M. Salam in: Procès de sorcellerie dans l'Entremont, en 1730

Partie corporative .11

Communiqués . 16

Partie couleur

DIP XXIXe Session pédagogique d'été du pelfsonnel enseignant. . 1

R ENSEIGNEMENTS

«L'Ecole valaisanne» paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés .

Rédaction: P. Bourban, ODIS, Rawyl 47, Sion, téléphone 39365. Délai de rédaction: le 1er de chaque mois.

Edition, administration. expédition: ODIS, Rawyl 47, Sion, tél. 393 65.

Impression: Imprimerie Fiorina & Bur­gener, Sion.

Abonnement annnel: Fr. 15.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personne) enseignant. l'abonnement est retenu sur le traitement du mois d 'avril).

Pnblicité: Publicitas, av. de la Gare 25, Sion, tél. (027) 3 71 Il.

Pages de couverture (minimum 10 fois): lit page Fr. 1000.-1/2 page Fr. 530.-l/S page Fr. 360.-1/4 page Fr. 280.-l/S page Fr. 160.-

Pages ordinaires (1 insertion): 1/1 page Fr. 100.-1/2 page Fr. 52.-l/S page Fr. 36.-1/4 page Fr. 28.-l/S page Fr. 16.-

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Page 3: L'Ecole valaisanne, mai 1972

A propos d'école valaisanne

Dans le numéro de mars de l' «Ecole valaisanne», nous avions glissé un petit questionnaire demandant aux maîtres de nous dire leurs impres­sions au sujet de leur revue pédagogique: ceci afin que nous puissions «corriger la trajectoire» et préparer un plan de publications pour l'année 1972/1973.

Nous disons un chaleureux merci aux personnes qui ont pris la peine de nous répondre. Mais comme le nombre des questionnaires rentrés es~ tr~s restreint, nous réitérons notre appel en espérant qu'il sera mieux entendu.

Pourquoi si peu de réponses?

Certatns maîtres n'ont peut-être pas vu le questionnaire. Vous pou­vez pourtant le trouver, si vous avez encore le numéro de mars, pp. 175 et ' 176, partie couleur. D'autres se jugent trop âgés pour avoir le droit de suggérer des modifications en leur faveur. D'autres enfin, parce qu'ils sont jeunes, pensent peut-être qu'ils n'ont pas encore leur mot à dire et

, qu'il ,Vaut mieux laisser la parole aux ainés.

Or, l' «Ecole valaisanne» concerne tous les m~îtres de l'enseignement primaire et ménager puisque tous la reçoivent et paient la moitié des frais d'impression - le solde étant supporté par l'Etat. Et si l'on paie une revue, on a bien le droit de la vouloir à son goût.

flous ne pensons pas pouvoir un jour contenter tout le monde, les désirs des enseignants ·étant parfois diamétralement opposés; mais nous

.: aimerions satisfaire le plus grand nombre possible.

Que ceux d'entre vous qui n'ont pas encore répondu à ce question­naire veuillent bien "le faire sans tarder, très librement et très franche­ment, pour le bien de l' «Ecole valaisanne» et pour celui des enseignants. Merci!

P. Bourban

, Haro sur la mathématique!

On a beaucoup parlé - beaucoup trop - à la mi~janvier, du suicide d'un instituteur de la Somme. Qu'on se rassure: je n'ai pas l'intention d'imiter la grande presse, écrite ou télévisée, qui s'est livrée, selon les termes d'un com­muniqué du Syndicat National des Instituteurs, «dans la recherche du sensa­tionnel, à une déplorable exploitation d'un ' acte de désespoin>. Je relève sim­plement que, selon certains, cet instituteur était «obsédé par les mathématicjues modernes qu'il devait enseigner, et qu'il refusait parce qu'il les haïssait» ':

A un autre niveau, on assiste depuis quelques mois à des attaques conver­gentes de la part de certains savants, contre ce qu'on appelle la Mathématique Moderne. Selon le Président de l'Académie des Sciences, il s'agirait d'uile «orgueilleuse fantaisie» à laquelle on sacrifie toute une génération. Le Pro­fesseur Kastler, prix Nobel, «craint que les mathématiques modernes limitent l'importance des sciences expérimentales». D'antres physiciens notent que <<l'habitude du calcul est en train de disparaître».

Sur un plan .plus modeste, de nombreux parents sont inquiets de ne pas reconnaître dans les livres dont se servent leurs enfants les mathématiques qu'ils ont eùx-mêmes apprises; ils sont désarçonnés, ou irrités, en constatant qu'ils ne comprennent pas le nouveau langage: réaction naturelle, et fort excusable, mais qu'il faut essayer de dépasser. La mathématique est une science qui évolue comme les autres: ce que nous avons appris en physique et en chimie n'est-il pas, actuellement, en grande partie périmé?

Il y a d'ailleurs, dans cette polémique, plus d'un malentendu. Qu'on me . permette une anecdote: voici quelques semaines, un de mes amis me dit à brûle-pourpoint: «Que penses-tu de la mathématique moderne? C~est insensé! L'autre jour, dans un magasin, je me suis trouvé aux prises avec une vendèuse qui était absolument incapable de faire une addition!». J'ai eu beau jeu de lui démontrer que la mathématique moderne n'y était pour rien: il est proba­blement exact que, pour des raisons qu'il serait trop long de développer ici, nos jeunes gens savent moins bien compter que leurs aînés, et qu'ils se trom­pent souvent dans leurs calculs. Mais n'oublions pas qu'ils ont été formés selon les mathématiques traditionnelles!

En effet, c'est seulement en octobre 1969 que les nouveaux programmes ont été introduits dans les classes de sixième et de seconde: l'entreprise est trop récente pour qu'on en tire des conclusions hâtives.

Quant à l'école primaire élémentaire, c'est seulement à la rentrée de 1970 que ses programmes ont été modifiés. Modifications bien légères en vérité puisqu'il s'agit d'un simple allègement des programmes antérieurs: par exem­ple, on n'étudie plus systématiquement la soustraction au cours préparatoire, ni la multiplication et la division par 2 et par 5; on ne fait plus au cours

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Page 4: L'Ecole valaisanne, mai 1972

élémentaire de divisions avec deux chiffres au diviseur; on ne parle plus co~rs m?yen,. ni de pri.sme, ni d~ cylin~:e, ,n~ de réduction de fraction; :~ mem~ ~en0!llmateur, m de problemes d ll~ter~t. C'est dire qu 'on doit conti. nu~r a. etudIer, entre autres choses, la numeratIOn, les tables et la pratique de operatIOns. . s

. Par contre, si les programmes n'ont guère changé, les instructions qui les accompagnent préconisent de nouvelles façons de présenter les choses, inspi. ~ées directment de ce qui se fait, depuis une dizaine d'années, dans quelques ecoles expérimentales. C'est là que gît précisément, avec la nouveauté la difficulté! '

II faut savoir qu'antérieurement, notre enseignement du calcul prenait souvent la forme d'un conditionnement, d'une sorte de dressage: on s'efforçait surtout de monter chez les élèves des mécanismes, de leur donner des recettes d~ calcul, au moyen de règles et de formules qu'ils apprenaient par cœur sans bIen comprendre. La nouvelle manière d'enseigner la mathématique est à la fois intelligente, plus générale, plus rigoureuse, plus intéressante, et surtout mieux adaptée au monde dans lequel vivront nos enfants.

Le Monde d'aujourd'hui, et a fortiori de demain, est en effet dominé par la technique, l'automation, l'informatique. La plupart des calculs, si compli. qués soient-ils, sont effectués mécaniquement. L 'homme n'intervient qu'avec son intelligence, pour alimenter la machine et interpréter ses résultats. Il faut donc qu'il comprenne le langage de ce matériel (codes, signes, systèmes binaire et autres) et qu'il raisonne de manière rigoureuse. C'est pourquoi la mathématique moderne met tellement l'accent sur l'usage des symboles et sur la réflexion logique (distinguer le vrai du faux).

D'autre part, l'école primaire n'a plus à préparer essentiellement ses élèves à la vie active, mais à l'entrée dans le second degré: cela implique qu'on doit songer davantage l d~velopper leurs aptitudes intellectuelles qu'à les gaver de formules et de mécanismes.

C'est pourquoi les instructions de 1970 préconisent l'emploi de méthodes plus actives. L'enfant doit découvrir les structures mathématiques plutôt que les recevoir passivement. Aussi recommande-t-on de le faire d'abord agir: on doit partir de situations concrètes, vécues, jouées, manipulées par les élèves; puis ceux-ci sont invités à les représenter d'abord par des dessins très figuratifs, ensuite par des signes conventionnels: ainsi dégagent-ils progressi­vement les notions mathématiques qu'ils appliquent ensuite dans d'autres exercices.

Les maîtres qui ont bien compris cette nouvelle pédagogie et qui la mettent en œuvre ont pu constater qu'elle intéresse un plus grand nombre d'élèves et qu'elle est en définitive plus formatrice sur le plan intellectuel.

Il reste - et c'est là que le bât blesse - que tous les instituteurs ne sont pas suffisamment préparés à appliquer ces nouvelles méthodes: cela ne peut se faire que très progressivement, et il y faudra au moins une décennie. Tous

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les responsables qui sont au contact des réalités en sont bien conscients, et aucun d 'entre eux n'impose un changement radical, immédiat. Les difficultés sont réelles, mais il ne faut pas non plus les exagérer. Si les stages de recyclage organisés par les Ecoles normales, le C.R.D.P., les groupes d'enseignants sont encore insuffisants, ils ont tout de même déjà fourni, à environ six cents maîtres de la Somme, les moyens d'entreprendre la rénovation de leurs méthodes.

TI faut bien comprendre qu'en matière d'enseignement, on ne fait pas de réforme du jour au lendemain, ni même d'une année à l'autre. L'éducation est une longue patience, une quête difficile qui part du passé pour créer l'ave­nir. L'enseignant doit à la fois prendre son temps et anticiper sur son temps. Quelles que soient les difficultés, il ne peut, sous peine de former des inadap­tés, rester immuable dans un monde en mutation accélérée. La plupart des instituteurs l'ont bien compris d'ailleurs, et ils vont de l'avant avec un courage auquel il faut rendre hommage.

Pour en revenir à la mathématique moderne, cette {<orgueilleuse fantaisie», comme disait le Président de l'Académie des Sciences, on ferait bien de mé­diter cette réplique de son collègue le Professeur Lichnerowicz: {<Nous prati­quons tous ici, mes chers confrères, une orgueilleuse fantaisie qui a débuté quelque cinq siècles avant J.-C. et modelé le monde: je veux dire la Science. Nous respectons l'héritage du passé et l'exemple des grands savants qui furent avant nous. Mais cet exemple consiste aussi à faire comme eux. Ce n'est pas en les recopiant que nous serons leurs héritiers».

Pierre Dufetel Tiré de {<Picardie laïque», mars 1972~

Documents d'histoire valaisanne par Michel Salamin

Procès de sorcellerie dans l'Entremont, en 1730

Dès le début du XVIIIe sièo1e, les procès de sorcellerie se font extrêmement rare dans le Valais, à l'instar de ce qui se passe dans le~ diverses régions de la Su~sse. ,J~I~s-)3emard Bertrand en relève quelques-uns dans son etude Notes sur les proces d heresle et de sorcellerie en Valais, parue dans les Annales valaisannes, 1921, pp. 151-194.

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Page 5: L'Ecole valaisanne, mai 1972

A. Sentencepl'ononcée contre Pétronille du Six, Je 2 mai 1730

, . L;extraÏit suivan~ de la sentence rend~e à Sembr~mcher, le 2 mai 1730, est repro_ dUit des pp. 13-14 d un document conserve aux ArchIyeS cantonales du Vaijais à Sion dans le fonds de Rivaz, carton 70, fuse. 2. ' ,

N~us, noble Jean-Etienne de Chantonay, ,?i-devant juge du louable dizain Q..e. Bngue, en cette part gouverneur du siège de Saint-Maurice pour le Souve­l'am Etat de Valais, à tous ceux qui les présentes verront, liront et entendront s.~voir faisons que sur certaines pertes, maléfices qu'on aurait pu percevok n~re Sembrancher, on aurait, il y a quelque temps, pris à ce sujet connais­sance tant par inquisition, accusation, information d.e notre procureur fiscal ~t dépositions à ce sujet intei'venues contre Pétronille, fille à feu François dl! Six, relaissée à feu Etienne Formaz, de sa mauvaise vie, sur lesquelles ayant fait. fond comme fortes et convaincantes, faisant droit, a été par nous, de l'aVIS et conseil de nos sages et prudents assesseurs, connu ladite Pétronille du Six devoir être emprisonnée et contre elle procédé selon le droit impéiial comme il se conste par la sentence mancipatoire duement signée en date du 22 avril 1730, la teneur de laquelle s'ensuivant, avons contre ladite Pétronille du Six, d'assignation [en assignation], avec intervalle de temps juridique, pro­cédé comnle est à voir par le procès criminel par icelle formé et conclu, d'où ~pparaît clairement non seulement par justice et témoignages, mais par la propre et volontaire confession de bouche être convaincue de crimes horribles d'apostasie, hérésie, sodomie, sorcellerie, receleuse de larcins et complice d'iceux, profanation de la sainte hostie portée par cinq fois dans la synagogue, f~ulé icelle aux pieds, dansé par dessus et pacte diabolique et commerce avec icelui, renoncé à Dieu son. créateur, à la Sainte Vierge, à la part du Paradis, au baptême, commis plusieurs vols et autres abominations, en cette qualité dOilllé mal à gens et aux fruits de la terre, avoir causé grêles, tempêtes et ravines, d'où s'ensuit qu'elle mériterait d'être punie de ces crimes suivant ses démérites.

C'est pourquoi, ayant vu et considéré toute la teneur dudit procès et autres choses qu'en semblable procédure doivent être considérées et examinées, séant au tribunal de la justice selon la coutume de nos ancêtres, ne déclinant ni à droite ni à gauche, ainsi en suivant l'équitable chemin du droit, ayant premiè­rement invoqué le saint nom de Dieu, duquel tout vrai et entier jugement procède, et ayant participé des sages et prudents avis et mûres délibérations des spectacles généreux messieurs Joseph-Adrien de Quartéry, docteur es droits, notre châtelain de Saint-Maurice, Joseph-Ignace Dallèves, notre châte­lain de Sembrancher, Jean-Pierre Ribordy, notaire et vieux châtelain, Jean­Joseph Copt, notaire et métraI d'Orsières, Jean-Maurice Joris, notaire et vieux métraI d'Orsières, Gaspard-Etienne Dallèves, notre lieutenant, Jean-Joseph Ribordy, notaire ci-devant curial, Maurice Aubert, métraI de Bovernier, Jean­Laurent Ribordy, notaire et syndic, Jean-François Vuillermelaz, ci-devant lieutenal1t, Etienne Delasoie, notre sautier d'Entremont et syndic et Jean DaI­lèves, notaire, notre curial soussigné, tous nos assesseurs et unanimement con-

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cordants, jugeons et ordonnons et définitivement prononçons ladite Pétronille du Six délinquante, comme perSOlUle infame et indigne que désormais la terre la porte, indigne de la société des hommes, conforme à la conclusion de notre rocureur fiscal , laquelle donc sera remise entre les mains de l'exécuteur de

fa haute justice, lequel lui liera les mains ensemble, la corde au col, la conduira jusque vers la chapelle de Notre-Dame au pied de ville, où étant ,on lui don­nera un flambeau en main, fera amende honorable à son Dieu pour l'avoir renié et foulé aux pieds, et à son prochain pour les maux et dommages qu'elle a causés, conduite ensuite au lieu du dernier supplice, là attachée à un poteau oÙ il l'étranglera jusqu'à ce que la mort s'ensuive, ensuite jettée sur un bûcher oU échafaud de bois par le feu allumé pour y être brûlée en sorte que la chair, sang, os, nerfs et autres parties de son corps soient réduites en cendres et icelles jettées à la voirie, la faisant ainsi passer de la vie à la mort corporelle, adjugeant tous et chacun mèubles et immeubles de ladite délinquante, après frais et dépens et dettes payées en confisque au haut seigneur, ou suivant que la loi et droit peut ordonner à ce que semblable genre de mort serve à cette pauvre délinquante de peine en satisfaction et rémission de ses grièves offen­ses et aux autres d'exemple pour ne se précipiter en semblables crimes.

B. Extrait de l'interrogatoire de Pierre Terretaz, de Sembrancher

Le 10 juiHet 1730, Pierre Terretaz, de Sembrancher, est condamné à mort au terme d'un procès de sorcdlerie. Les interrogatoires de l'accusé se trouvent conservés dans un document déposé aux Arcihves cantona~es du Valais, à Sion, dans le fonds de Rivaz, oarton 70, fasc. 2. Les lignes suivantes sont tirées des pp. 3-5. El:1es .rellatent le début des interrogatoires.

Assignation première

- Es-tu absous de ce dont on te supçonne aux capucins? - Je me suis confessé aux capucins; je n'ai jamais abandonné Dieu et

je ne veux pas me faire du tort. F~ites de I~oi ~e qu'il. vou~ 1?laira. ,I~~~is je n'ai renié Dieu. Je ne suis pas sorCIer, grâce a DIeu, et JamaIS Je ne 1 al ete.

- Quoi, jamais tu n'a été sorcier? - Non. On m'en soupçonne à tort. - Jorioz ne t'a-t-il pas [dit] que tu étais un véritable hérégeo? - Non, il ne me l'a pas dit. - Un juré ne te l'a-t-il pas [dit] à Martigny? N'as-tu pas eu peur,? - Non, il ne me l'a pas dit. Jamais je n'ai donné mon âme ~u dIable. - Dis-moi pourquoi tu es venu ici à la hâte quand on ferraIt la mule de

Martin Pellaud avec un fer rouge? - J'ai dit: «Il faut mettre un cordi aux pieds et puis vous la tiendrez

prew). - Comment t' es-tu trouvé là? - C'était lundi et je me trouvais au marché. - Pourquoi as-tu pris la fuite?

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Page 6: L'Ecole valaisanne, mai 1972

- Parce que j'avais peur moi-même. - N'as-tu pas rencontré personne dans ton chemin?

.:--. Oui, ,le fils du Ji.eutenant M?ul}n et Terretaz qui m'ont dit: «Jetta t neze, ]etta te bas par zcn>. Je leur al repondu: «Je n'en ai pas sujet Ceu de Vollèges m'ont fait aller amont». . X e

On le met à la torture

~ Pierre, dis la vérité! - Mon ,Dieu, je vous recommande mon âme! Mon Dieu. on me fait to t - Depu~s 9uan~ es-tu sorcier? T'es-tu défait de ton pacte? . r.

. ~ JamaIs Je n'al été avec le diable et jamais je n'ai renié Dieu. . . - As-tu un scapulaire?

- Oui, j'en ai un au cou. Vous me faites tort. - N'as-tu point donné de mal à personne? - ~on, ni à gens, ni à bêtes ... Mon Dieu, mettez-mois bas ... Je ne suis

pas sorCIer. - N'as-tu jamais été sorcier? --: ~on, jam,ais je ne l'ai été, ni ne l~ suis. Jamais je n'ai renoncé à Dieu.

JamaIs Je ne fus a la synagogue. On me faIt tort. - A qui as-tu donné du mal? Point de réponse ... Il dort... - Veux-tu dire le vrai? Il dort..., enfin il se réveille et dit: - Mettez moi bas ... Je n'ai donné du mal à personne, à nioun. - Qui est-ce qui te soutient et t'endort? TI dort. - N'as-tu rien donné de ma:l à personne? - A personne. - Depuis quand es-tu sorcier? Où as-tu fait ton pacte? - Jamais je n'ai été sorcier. Jamais je n'ai vu le diable, ni fait pacte en

nulle ·part. TI s'endort derechef. - Eveille-toi. - Je ne dors pas.

Ici on le descend

~ D'où viens-tu? Depuis quand es-tu sorcier? - Je ne l'ai jamais été. - Pourquoi ne t'es-tu pas fait faire réparation à Jorioz? - Jorioz ne m'a pas dit: Tu es un sorcier, mais un malheureux. Decoitaz

et un Bagnard y étaient. - Gasper Philibert ne t'a-t-il pas dit que tu étais tel? - Non à moi, mais à Monsieur le curé qui lui a dit: «Je l'ai déjà entendu

dire», et à moi, il m'a dit: «Si tu ne te fais pas faire réparation et si tu viens

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malade, je ne te donnerai pas les sacrements», et je n'ai pas répondu à l'église à Monsieur le curé. .

- Combien y a-t-il de commandements de Dieu et de l'Eglise? Il les a récités, mais pas tous. - As-tu toujours avalé la sainte hostie quand tu as communié? - Je l'ai toujours avalée et jamais je ne l'ai portée hors de ma bouche.

On m'en accuse à tort. . - A qui as-tu donné du mal? - A nioun. Je ne puis pas dire une chose que je n'ai pas faite. - As-tu donné du mal à la mule de Monsieur le châtelain? - On m'a rapporté à Vollèges que Monsieur le châtelain avait dit que

j'avais donné du mal à sa mule. La personne qui me l'a dit est du Levron . Oui, elle est la ... de ... Tornay. Jamais, j'ai été à votre étable, Monsieur le châ­telain.

- Pourquoi as-tu dit à des gens de [Bourg-] Saint-Pierre: «Allons à Saint-Pierre. Nous nous voulons faire absoudre et s'ils ne peuvent pas nous absoudre, nous voulons nous mettre entre les mains de la justice.

Ici, on l'élève. La pierre était de 19 livres.

- Je ne l'ai jamais dit. Jamais je n'ai été à la synagogue. Jamais je n'y ai vu Jeanne Aubei1:.

- Que dis-tu? Es-tu sorcier? - Je me fais du tort si je dis que je suis sorcier. - Veux-tu dire comment tu t'es fait sorcier et là où tu as vu le diable? - Je ne l'ai jamais vu. Jamais je n'ai fait de pacte. La charité ... Mettez-

moi en bas ... Je dirai ce que j'ai fait... Rien fait du tort, pas fait du tort. Je ne le suis pas. Me faut-il faire du tort par force?

- Dis donc le vrai. Diras-tu le vrai? Es-tu sorcier? A qui as-tu donné mal?

- Non, je ne le suis pas et n'ai donné aucun mal. Je ne le suis pas ... Je suis converti.

- Quel père t'a-t-il converti et absous de ton pacte? Il dort.

On le dépose.

- Parle. Qui t'empêche de parler? A qui as-tu donné du mal? N'es-tu pas sorcier?

- Non, je ne l'ai jamais été.

On le remonte.

- A qui as-tu donné du mal? Combien y a-t-il de temps que tu es sor­cier?

- Il n'y a qu'une dizaine d'années. - Comment es-tu devenu sorcier?

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Page 7: L'Ecole valaisanne, mai 1972

'f - Pour chercher de l'argent et j'ai trouvé le diable à Etier ou Larz

J'~v~is rage. II ~~est apparu tout noir, habillé comme un homme. Maise~. faISaIt topo. Je n aI pas bIen connu la couleur. TI m'a parlé le premier, m'a d~ ~i je me voulais bailler à lui et qu'il me donnerait de l'argent. Je lui ai dit q It Je ne voulais pas me bailler à lui. II m'a dit de me donner à lui pour être sue com.pagnon et chercher de l'argent et qu'il m'en aurait donné si j'en av~~ besolll. 18

- Comment as-tu fait le pacte? - Quand j'avais besoin d'argent, qu'il m'en aurait donné. II m'a répondu'

«Nous nous reverrons» et il m'a donné deux fois d'argent, une fois trois écu' une autre fois cinq et encore trois autres qu'il m'a dOlU1é à la Gravinaz et hU~t à FuIly. TI m'a dit: «Je t'en donnerai davantage quand tu cn auras besoin>~ Je l'ai vu trois fois, et toujours de nuit. . .

ENCOURAGEONS-NOUS SUFFISAMMENT NOS ENFANTS?

L'encouragement est l'aspect le plus important de l'éducation des enfants au point que son absence peut être considérée comme la cause essentielle d~ la mauvaise conduite. Un enfant qui se conduit mal est un enfant découragé. Chaque enfant a besoin d'encouragement comme chaque plante a besoin d'eau.

Rudolf Dreikurs «Le Défi de l'enfant» (Laffont)

Notre page de couverture

Lécythe funéraire (fin du Ve s'ièC!l'e)

P,armi Œes vas'es 'ks plus "Séduis'an~tls de la production aDtique tatidrive, figu­rent Utes [écy,the's, Viases funéra~œ·s à parfum, de 'couŒ'eur b'~aIllche, comme l'rindique ['étymo\logie du mot «&eukos» signifi'e «blanc»). D'une grande é[égance, ~'Cls ~écytlhes 's'Ont des VICl'Sles rtrès rulJlongés, à '0011 étroit, décoré~ le plus souvent de motrns funèbres, en rais'On de l,oor destination.

CeJlui-oi représente la barque de ChaTon, 'qui conduit les âmes des défunts aux E1We1'S. On remarqruer,a le visage pen'sif du personnage et la finesse des tvaÏts üompo'Slant son corps. Dans Ja partie inféri'eure droite, 'On note lia pré­sence d'un Œécythe funéT'adr.e de forme 'semblable à 'ceJ1lle du vase .lui-même.

Mais, ioi comme dans l',amphore présentée Ile 'moris dernier, le 'Sens de La comiposHion se perd: ~a tête dépass1e Je cadre qui fIni 'se.m1t nOTmafi.emoot imposé par ~a fri'se; ~a mas'se delS cheveux 'et de q'a ba:rbe la1!tire trop ,le regard, par ·:rapport là Jla dis'Orétion des tl1aits des ,autres éléments. On peut noter éga[emenrt 1ia dri'Slp'arition du \Souci décoratif précis qui prés.idait à l'omeme~­tation l{).es ViaiSes précédents: ,les greJcque's com:pos.ant ia friise Is'embteni dessl~ nées d'ooe miain malliabilIe, peu digne de décorer un Vla,se d'une forme SI

élégoote.

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[ __ ------___ P_A __ R_T __ I_E __ C_O __ R_P __ O_R_A __ T_I_V __ E __________ __

COMMUNIQUE DE LA SPVaI

Le comité de la SPVal s'est réuni à Martigny, le 4 mai 1972, sous la prési­dence de Mlle Briguet.

Après règlement de questions administratives, il a entendu un rapport de M. René J acquod, secrétaire fédératif.

M. Jacquod a d'abord rappelé les phases essentielles du développement du statut social des enseignants primaires. .

Ceux-ci ont longtemps été les parents pauvres de notre société yalai~anne.

1. De 1919 à 1930, le-traitement de ce personnel se situe entre Fr. 200.- et Fr. 275.- par mois, niontants payés uniquement pour les mois de classe. TI est à rappeler qu'en 1930, ces traitements ont été réduits de 6 % !

2. De 1931 à 1947, le salaire mensuel normal de l'instituteur estde Fr. 200.­au minimum et de Fr. 300.- au maximum. A ce traitement de base s'ajoutent: - une allocation de ménage de Fr. 10.-; - une allocation de Fr. 10.- par enfant jusqu'à 16 ans révolus. Les instituteurs enseignant sept mois et plus reçoivent un supplément de Fr. 40.- par mois.

3. Par décret du 26.2.1948, le traitement minimum de l'instituteur est fixé à Fr. 500.~ à Fr. 550.- par mois pour les cinq premières années d'ensei­gnement. Dès la sixième année, une augmentation de Fr. 10.- par mois est servie pendant quinze ans, ce qui porte à Fr. 700.- le salaire maximum après vingt ans. L'allocation familiale est de Fr. 30.- par mois et par enfant jusqu'à 15 ans révolus. Salaire et allocations familiales ùe sont toujours versés que. pour les seuls mois d'enseignement.

4. Le décret du 12.5.1955 iIitroduit le traitement annuel des 42 semaines de scolarité. Ce traitement annuel va de Fr. 6800.- à Fr. 9200.- (en quinze ans) pour les instituteurs et de Fr. 6200.- à Fr. 8600.- pour les institu­trices. Les prestations sociales sont les suivantes: - allocation 'de ménage: Fr. 480.-; - allocation familiale: Fr. 360.-. Ces traitements et prestations sociales sont stabilisés à 160 points de l'in­dice (1939) des prix à la consommation. Pour chaque 5 points de hausse du coût de la vie, il y aura une compensa­tion du renchérissement de 3 70 à verser dès le septième mois après que le

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Page 8: L'Ecole valaisanne, mai 1972

nouveau palier de 5 points aura été atteint. ' Le salaire et les prestations sociales correspondent à 42 semaines de scolarité. L'instituteur enseignant 42 semaines reçoit les 42/42e du traitement et prestations annuels.

Dans ce cas, le traitement comprend aussi la rétribution correspondant à 4 semaines de vacances. .

Les 6 semaines restant, représentent le temps pendant lequel l'instituteur est à disposition du département pour des prestations de travail en rapport avec l'école, la culture et la protection de l'enfance.

L'instituteur qui n'enseigne que 6 mois n'a donc droit qu'à: - 26/42 du salaire et des prestations sociales; - 26/42 des 4 semaines de vacances.

Il devra donc se tenir à disposition de l'Etat durant les 26/42 des 6 semai. nes pour cours de perfectionnement, cours d'été, colonies de vacances, etc. L'instituteur de 42 semaines ne peut assumer une occupation accessoire lucrative et étrangère à l'école.

5. En 1960, il y a 12 % de revalorisation des traitements et prestations socia. les, le traitement mensuel passe de Fr. 725.- à Fr. 980.- par mois pOur l'instituteur et de Fr. 665.- à Fr. 920.- pour l'institutrice, soit respective. ment par année pleine (42 semaines de scolarité): - de Fr. 8 700.- à Fr. Il 760.-; - de Fr. 7 880.- à Fr. Il 040.-.

6. Le décret du Grand Conseil du 11.7.1963 marque le grand tournant dans l'évolution du statut social des enseignants. Ce décret réalise une majora. tion importante des traitements des enseignants et fait enfin de la mission de l'enseignant une profession qui assure le minimum vital d'existence. Les traitements et prestations sociales sont stabilisés à 185 points de l'in. dice des prix à la consommation et dès que .5 points de hausse de ces prix sont enregistrés, il y a une compensation automatique du renchérissement de 3 % à verser sur le traitement du mois suivant.

Ce décret prévoit que les prestations sociales, les compensations du renché. rissement, les revalorisations de salaire, les indemnités en cas de maladie sont les mêmes que pour les employés de l'Etat.

Ce qui fait que dès juillet 1968 - par suite de la modification du règle­ment des fonctionnaires _ . le traitement est servi, en cas de maladie, durant douze mois à 100 % et trois mois à 500/0'

7. Par décret du 22.1.1969, modifiant celui de 1963, 30 % de renchérisse­ment sont inclus dans le traitement de base et prestations sociales et sur ces nouveaux tarifs intervient une revalorisation de 5 % ou de 6,5 % sur les anciens traitements.

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C'est ce même décret qui introduit la prime de fidélité dès le 1er ja~vier 1970 et réalise la compensation automatique et intégrale du renchérIsse· ment.

Département de l'instruction publique du canton du Valais

Erziehungsdepartement des Kantons Wallis

XXIXe Session pédagogique d'été du personnel enseignant

Walliser Lehrerbildungskurse,

1972

SION - BRIG

21-26 août 1972

l

Page 9: L'Ecole valaisanne, mai 1972

2

Au personnel enseignant

En élaborant le programme de la XX/Xe session pédagogique d'été du personnel enseignant, les services de notre Département ont obéi à une triple préoccupation:

- tenir compte de l'avis et des désirs exprimés par les associations pédagogiques respeCtivement intéressées,'

- multiplier et diversifier les cours afin d'offrir les meilleures possiM. lités d'option;

- prévoir des thèmes généraux d'information, en prise directe avec l'actualité scolaire et de nature à intéresser la totalité des participants.

Nous espérons que ce souci d'une adaptation réelle aux nécessités immédiates et plus lointaines de l'enseignement rencontrera l'agrément de tous et nous vous invitons à participer nombreux à la grande l'en. contre annuelle de l'été 1972.

Les Cours se dérouleront simlJ..ltanément à Brigue et à Sion. Cette correspondance dans le temps marque la volonté d'une unité cantonale par delà les différences linguistiques. Rien n'empêche d'ailleurs que des maîtres ou des professeurs bas· valaisans prennent part à la session de Brigue et que des enselgnants du Haut s'inscrivent à celle de Sion. Ces échanges, nous n'en doutons pas, présenteraient des avantages certains.

Il vous reste, après une étude sérieuse du document qui vous est présenté, à choisir les activités et les cours qui vous paraîtront les mieux adaptés à votre désir de vous perfectionner en vue d'une aisance tou. jours meilleure et d'une efficacité renouvelée dans l'exercice de votre profession.

Le chef du Département de l'instruction publique:

A. Zufferey

An das Lehrpersonal .

Unsere Dienststellen haben sich für die diesjahrige Lehrerfortbildung drei Ziele gesetzt:

- den Anregungen und Wünschen der kantonalen Lehrerverbande soU entsprochen werden;

- ein reich gestreutes Fortbildungsangebot mochte an die Lehrerschaft herangetragen werden;

- nebst solchen Kursen, die dire/a dèm Unterricht zugute kommen, auch solche durchzuführen, die mehr der Allgemeinbildung dienen.

Wir hoffen, dass die KW'se aUen helfen, sich in den heu,te verand:r. ten Schulstrukturen zurechtzufinden und zu behaupten. Es lSt unser ezn· dringlicher Wunsch, dass sich darum w;e'der viele L ehrerinnen und Lehrer beim Fortbildungs!curs 1972 fI'effen.

Die Kurse werden in Brig und SiUen in der gleichen W oche dureh· geführt. Diese zeitliche Übere!nstimn:un~ soll den Willen zum Al!s. druek bringen, trotz der Zwelsprachlgkelt, auf kantonaler Ebene e!ne gewisse Einheit anzustreben. Selbstverstandlich ist ~s dem, Oberwa~lzser Lehrpersonal freigestellt, sich für einen Kurs in Saten eznzuschrelben. Umgekehrt dürfen sich Unterwalliser für einen Brige,: .Kurs anm,elden. Diesel' Austausch bietet eine Moglichkeit, sich gegenseltzg zu berelchern.

Es ist nun an /hnen, das vorliegende mannigfaltige Programm ~uf· merksam zu studieren. Ein jeder kann das auswahlen, was el' am lzeb· sten tut oder_was el' am notigsten hai, je riaeh Pflichtgefühl.

Der V orsteher des Erziehungsdepartementes:

A. Zufferey

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Page 10: L'Ecole valaisanne, mai 1972

1. Remarques générales

1.1 La session pédagogique d 'été du personnel enseignant est organisée à l'intention:

a) des professeurs de l'enseignement secondaire du premier et du deuxiè. me degré;

b) des maîtres de l'enseignement professionnel;

c) des maîtres et maîtresses de l'enseignement primaire et ménager.

Des cours séparés sont prévus pour chacune des différentes catégories désignées ci-dessus. Des cours communs aux participants des trois ordres d'enseignements figurent également au programme de la session.

1.2 Après inscription, les passages à un autre cours ne peuvent en principe plus être acceptés.

1.3 Pour autant qu'il y ait des places disponibles, les enseignants étrangers au canton peuvent participer à la session valaisanne de perfectionnement contre paiement d'une finance de _Fr. S. 90.- (inscription, participation aux frais généraux). Le logeme,nt et la pension leur sont fournis sur demande (voir bulletin d'inscription) par les soins du Département.

Prix de la pension et du logement en commun pour la durée du cours Fr. S. 80.-. La finance d'inscription, les frais d'hébergement seront pero çus le premier jour, directement auprès des intéressés. Les personnes venant d'autres pays prendront les dispositions pour régler leurs comptes en argent suisse.

1.4 Le Département assumera pour les participants exerçant leur activité en Valais, les frais de pension et de logement aux écoles normales et dans d'autres établissements désignés par la direction des cours. Il est toute. fois recommandé aux maîtres et aux maîtresses qui en ont la possibilité de rentrer chez eux en fin de journée ou de prendre à domicile le repas de midi.

1.5 Les conducteurs de véhicules qui se rendent à l'école normale des insti. tuteurs utilisent le parcours avenue Ritz-route du Rawyl et rangent leurs voitures aux emplacements suivants: cour de l'école normale, cour située sous les classes d'application, cour du Petit Séminaire.

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Veiller à laisser les entrées libres. D'autres indications seront encore don· nées plus tard en ce qui concerne les différentes possibilités de parcage des véhicules en ville de Sion.

Avec un avis d'admission, les participants recevront vers le 25 juillet, la liste du matériel à prendre, le tableau des locaux des cours ainsi que toutes les indications non contenues dans ce programme.

Doivent être apportés par tous à la session:

a) le programme de la semaine pédagogique;

b) de quoi écrire et dessiner.

2.. Rem·arques concernant l'inscription

2.1 Tous les participants au cours de perfectionnement doivent s'inscrire dans les délais, au moyen du bulletin approprié.

Des exemplaires supplémentaires du programme des cours ~t des for­mules d 'inscription peuvent être obtenues sur demande aupres des ser­vices du Département de l'instruction publique.

2.2 Afin de permettre une répartition équilibrée des participants dans les ddif­fél-entes sections, trois cours à option doiven! êtr~ désignés dans un o~' ,.re préférentiel dégressif. La direction de la seSSIOn tIendra compte des deslfs exprimés, ceci selon l'ordre d'arrivée des inscriptions.

2.3 L e délai pour s'annoncer prend fin le 15 juin 1972. Prière est faite à tous de s'y tenir. Merci.

2.4 Les professeurs de l'enseignement seco~daire adre.s,sent leur .inscrip~ion dans le délai fixé, et au moyen du bulletm appropne, au Servlce de l en· seignement secondaire, Département de l'instruction publique, Etat du Valais, 1951 Sion.

Les maîtres de l'enseignement professionnel s'inscrivent dans le même délai et par le même moyen, auprès des directions d 'établissements d'en­seignement professionnel.

Quant aux autres participants, nous les prions d'envoyer les bulletïp.s à l'adresse suivante: Service de l'enseignement primaire et mé1J.ager, Depar­tement de l'instruction publique, Etat du Valais, 1950 Sion .

2.5 Les enveloppes contenant les bulletins d'inscription porteront la mention «cours de perfectionnement» .

2.6 En s'inscrivant à la session pédagogique, les participants s'engagent à en suivre le programme de manière régulière et complète.

S

Page 11: L'Ecole valaisanne, mai 1972

3. S~ances de cinéma à l'école normale des instituteurs

Pendant trois soirées consécutives, mardi 22, mercredi 23 et jeudi 24 août à 20 heures seront projetés à la salle de cinéma de l'Ecole normale des insti~ tuteurs trois films différents (longs métrages) pour les participants qui ne rentrent pas à leur domicile en fin de journée. Des indications détaillées COn­cernant ces séances de cinéma seront communiquées en temps opportun.

4. Utilisation des é.missions radioscolaires

En 1970, un accent spécial fut porté, durant la session pédagogique, sur les problèmes d'éducation routière. L'été dernier, l'éducation artistique a cons­titué le thème qui fut mis en évidence.

Cette année, grâce au concours de M. Hermann Pellegrini et de la commis­sion cantonale de ia radioscolaire, l'attention des participants sera attirée sur les problèmes des émissions radioscolaires.

Une enquête faite dans notre canton a révélé que la radioscolaire intéres­sait le corps enseignant. Elle a montré cependant que son utilisation était insuffisante, tant au point de vue du nombre des auditeurs qu'en ce qui con­cerne la qualité de l'exploitation des émissions.

Afin d'améliorer cette situation et de répondre aux efforts consentis par la SSR dans ce domaine, nous avons prévu des séances d'information qui trai­teront les problèmes suivants:

1. La radio, élément d'une stratégie de l'éducation.

2. Les apports spécifiques de la radio.

3. L'exploitation des émissions.

4. La critique et le contrôle des émissions.

5. Données techniques et administratives: conditions d'une bonne réception, moyens d'obtenir des postes récepteurs.

Des demi-journées de cours seront organisées. Des groupes y participeront tour à tour selon un système de rotation qui sera mis au point et présenté avec l'envoi des avis d'admission.

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5. Information sur les problèm.es de fond de l'éducation sexuelle

Le cours dont il s'agit, et qui est organisé de la manière particulière décrite ci-dessous, ne vise pas à une formation de spécialistes de l'éducation sexuelle, mais à une information des éducateurs avant l'élaboration et l'application de tout programme.

Le cours se déroulera sous la forme de tables rondes animées par les personnes suivantes:

- Madame Dr M. A. Lorenzetti, médecin, Sierre; - Madame R. Lundesgaard, école de parents, Sion; _ Doyen Henri Bérard, commission valaisanne du mariage, Sion; - Professeur Dieter Schürch, psychologue, Giubiasco;

qui introduiront les thèmes ci-après:

- {<aspect psycho-social de l'éducation sexuelle» (Dr Schürch); - {<information sur les problèmes biologiques» (Mme Dr Lorenzetti); - {<responsabilité des parents, co-responsabilité des éducateurs» (Mme Lun-

desgaard); ' .

- {<aspects moraux du problème» (doyen Bérard).

Les mêmes thèmes, suivis de discussions, seront repris chaque soir, les lundi, mardi, mercredi et jeudi, de 16 h. 15 à 18 h. 15 pour des groupes de participants différents.

L 'inscription est facultative et recommandée. ' Elle est ouverte aux profes­seurs et aux maîtres de tous les ordres d'enseignement. Les intéressés qui s'annoncent par le moyen du bulletin d'iriscription facilitent l'organisation de cette importante information.

6. Séance d'ouverture et de clôture

Les séances d'ouverture et de clôture auront lieu à la grande salle de la Matze à Sion selon un programme dont le détail sera communiqué plus tard aux participants.

D'ores et déjà nous pouvons vous annoncer, pour la séance générale du samedi matin:

- une conférence de M. Jean Cavadini, secrétaire à la coordination romande portant sur le thème {<La coordination scolaire, mythes et réalités»;

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Page 12: L'Ecole valaisanne, mai 1972

- une projection cinématographique;

- un concert de qualité donné par le Chœur <<Pro Arte» sous la direction de M. Oscar Lagger.

En ce qui concerne la séance d'ouverture, voir l'horaire spécial du lundi matin sous chiffre 10.2.

7. Remarques concernant le personnel de l'enseignement primaire

Les cours de perfectionnement sont obligatoires pour les instituteurs et les institutrices candidats au brevet pédagogique. Ils tiennent lieu de prestation annuelle exigée selon le règlement de l'Ecole normale.

Les maîtres et les maîtresses appartenant à la catégorie mentionnée ci. dessus et qui seraient empêchés de prendre part à la session pour des raisons majeures admises par le Département (maladie, service militaire) ont l' obli. gation de s'annoncer au Service de l'enseignement primaire et ménager jus. qu'au 15 juin 1972 au plus tard ou dès le moment à partir duquel l'empêche. ment est connu. Des prestations pédagogiques compensatoires leur seront demandées.

8. Cours avancés

Deux cours d'éducation musicale ainsi qu'un cours de botanique se dérou. leront à Sion du 3 au 8 juillet 1972. Les indications y relatives sont contenues dans le sommaire qui suit. Cours Nos 29 et 30.

Par ailleurs, une journée réservée à l'enseignement de la gymnastique pour le personnel enseignant des classes de cinquième année aura lieu durant la dernière semaine d'août. Des indications précises à ce sujet seront communi. quées plus tard.

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9. Sommaire des cours particuliers

9.1 COURS DESTINES AUX MAITRES DE L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

Face aux problèmes actuels de l'éducation, les maîtres de l'enseignement secondaire du 1er et du 2e degré ont la possibilité de suivre des cours d'inté­rêt général.

Cette année, les cours de la session pédagogique font une large place à certains domaines de la psychologie scolaire (relation maître-élèves) et à la pédagogie (évaluation des élèves) sans pour autant négliger une branche d'en­seignement en pleine évolution (la langue maternelle).

Le changement apporté dans le choix des cours s'est fait en accord avec les associations des maîtres de l'enseignement du 1er et du 2e degré.

L'horaire des cours est arrangé de telle sorte que les personnes intéressées puissent suivre l'ensemble des trois cours destinés aux maîtres de l'enseigne­ment secondaire.

Cours No 1

Les processus de communication

Professeur: M. Jean Brun, psychologue, chargé de recherche au Service de la recherche pédagogique du Département de l'instruction publique à Genève

Autour du thème, s'articulent quatre séances ayant chacune une partie théorique et une partie de discussion en groupe. Ces discussions sont une sorte d'application des parties théoriques en ce sens que les participants .ont la possibilité de livrer les expé­riences qui correspondent à ce qui a été dit.

Organisation (exposés de M. Jean Brun) - Analyse des processus de communication en général (lundi 21 août 10 h. 15 à

Il h. 45). - Analyse des obstacles à la communication (mardi 22 août 8 h. 15 à 9 h. 45). - La relation maître-élève, processus privilégié de la communication (jeudi 24 août,

8 h. 15 à 9 h. 45). - Le groupe (la classe) réalité, psychologie et pédagogie (vendredi 25 août, 8 h. 15 à

9 h. 45).

Travail de groupe - Analyse de la communication dans l'acté pédagogique, tel qu'il est pratiqué pour

les participants (lundi 21 août dès 14 h.). . - Les obstacles que rencontre aujourd'hui le pédagogue pour communiquer (mardI

22 août, la h. 15 à Il h. 45). .. . - A travers les expériences, la relation maître-élève est-elle bIen commulllcatlOn?

(jeudi 24 août, 10 h. 15 à 11 h. 45). , . . A

- Les perceptions du groupe (la classe). Méthodes et expenences (vendredI 25 aout, la h. 15 à Il h. 45). Le cours présente une certaine progression, de ' l'analyse générale des processus de

communication jusqu'aux méthodes d'observation du groupe, de la cl.ass~, en p~ssant par la prise de conSCIence de la relation maître-élève comme commUlllcatlOn véntable, et par là même soumise à certaines exigences psychologIques.

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Cours No 2

L'avenir de l'évaluation

(Les contradictions internes de la note scolaire - par quoi la remplacer).

Professeur: M . Jean Cardinet, docteur en psychologie, chef de la section recherche de l'Institut Romand de Recherche et de Documentation Pédagogique, Neuchâtel

Ce cours se déroulera le mercredi 23 août de la façon su ivante:

- Exposé de M . Jea n Cardinet: Les fonction de l'évaluation (8 h . 15 à 9 h. 45) . (Les besoins d 'évaluation dans le système scolaire - Comment met-on une note? _ Incompatibilité des divers points de vue possibles pour la notation - Nécessité d'une différenciation des informations). .

- Travail de groupe: Comment répondre aux différents besoins d'évaluation? (10 h. 15 à 11 h. 45).

Forum: discussion entre les rapporteurs sur les besoins d'évaluation perçus et les moyens d 'y répondre adéquatement (14 h. à 15 h. 30).

- Exposé de M. Jean Cardinet: Les moyens d'évaluation comme instrument de gestion du système scolaire (15 h . 30 à 16 h. 30).

Cours No 3

Sensibilisation aux problèmes de l'enseignement des langues, de la langue maternelle en particulier

Professeur: M. Maurice Ehinger, professeur de langues, chargé de recherche au Service de la Recherche pédagogique, à Genève

Ce cours traitant des fondements théoriques et de la connaissance de la langue ainsi que des techniques pédagogiques comprend les exposés suivants:

Fondements théoriques de l'enseignement des langues (les théories linguistiques du XXe siècle et leurs applications possibles) (mardi 22 août, 14 h. à 16 h.).

Grammaire et enseignement de la langue (le rôle que peut ou que doit jouer la grammaire - Quelle grammaire enseigner?) (jeudi 24 août, 14 h. à 15 h.).

Les méthodes pédagogiques (comment ense igner les langues: peut-on «enseigner» la langue maternelle?) (jeudi 24 août, 15 h . à 16 h.).

- Les expériences en cours (Suisse et étranger) (vendredi 25 août, 14 h. à 15 h.) . .

- Faut-il réformer l'enseignement de la langue maternelle? (vendredi 25 août, 15 h. à 16 h.).

Les exposés seront toujours sùivis de dscussions.

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9.2 COURS DESTINES AUX MAITRES DE L'ENSEIGNEMENT ' PROFESSIONNEL

Cours No 4

Connaissances commerciales

Directeur : M. Michel Logean, lie. ès sciences commerciales, chef de section au Centre professionnel de Sion

Ce cours est destiné à un approfondissement des connaissances commerciales.

Il est particulièrement recommandé aux maîtres professionnels 'qui enseignent les branches de culture générale.

L'introduction des nouveaux programmes de connaissances commerciales implique une information détaillée sur les problèmes juridiques, économiques et comptables.

A ce cours seront invités des spécialistes du droit, des mil ieux bancaires, des assu-rances, de l'administration, etc. .

Ainsi les .participants pourront acquér ir de bonnes bases théoriques et pratiques et préciser leurs connaissances économiques et commerciales.

Cours N o 5

Com's de sécurité

M. Biollaz, inspecteur technique à l'Office social de protection des travailleurs et des relation du travail, Sion

Ce c'otirs est par ticulièrement recommandé aux moniteurs des ateliers-écoles et aux maîtres professionnels chargés de l 'enseignement de la technologie dans les classes d'apprentis de l 'artisanat et de l 'industrie.

Programme

Généralités sur la prévention des accidents aux machines. Dangers des liquides inflammables. Démonstration de lutte contre le feu. Les gaz liquides et leurs dangers. Les problèmes de sécurité lors de l'utilisation des courants électriques. L'effet du bruit sur l'organisme humain. L'isolation des bâtiments. Utilisation des instruments de mesu­res acoustiques.

Le cours sera assorti de nombreuses visites d'usines et de services en rapport avec la sécurité du travail. .

Il

Page 14: L'Ecole valaisanne, mai 1972

9.3 COURS DESTINES AU PERSONNEL DE L'ENSEIGNEMENT P~MAIRE ET MENAGER

Cours No 6

Français au degré il1félieur (6, 7 et 8 ans)

Professeur: Madame Mina Hubert, institutrice, Condémines 13, 1950 Sion

Ce cours, qui touche à la fois récole enfantine et récole primaire, essayera de nous d~mner envie de changer quelque chose à notre enseignement. Par des exposés, des dIscussions et la mise en commun, sur fiches, de quelques idées neuves, nous prépa-rerons notre nouvelle année scolaire. _

Lecture, vocabulaire, grammaire, textes libres, et centres d'intérêts seront complé_ tés par des chants et des poésies à la portée de nos enfants.

Que notre classe soit joyeuse et «bourdonnante».

Cours No 7

Enseignement du français aux degrés moyen et supérieur

Professeur: M. Pierre Henry, maître de méthodologie et de classe d'application à l'Ecole normale d'instituteurs, 32, rue St-Michel, 2900 Porrentruy'

La lecture et La récitation Aperçu des méthodes de lecture - de la lecture courante à la compréhension des

textes - la diction et la recherche de l'expression - l'emploi du disque et du magné­tophone.

La grammaire et l'orthographe Les tendances actuelles de l'enseignement grammatical - l'orthographe gramma­

ticale et l'ortographe d'usage - les exercices grammaticaux - les divers types de dic­tées - la correction des travaux.

Le vocabulaire et la rédaction Langue écrite et langue parlée - les niveaux de la langue: de l'argot au langage

soutenu - l'élocution et le vocabulaire - le choix des sujets de compositions - quel­ques procédés traditionnels - enquêtes et compositions par équipes - le texte libre -la correspondance usuelle - la correction des travaux.

Cours No 8

Enseignement du français dans l'optique de l'école romande

Professeurs: M. Roger Nussbaum, directeur des études pédagogiques à Genève, 32, avenue Blanc, 1202 Genève. Mme Marie- Joseph B~sson, inspectrice d'écoles, direction des études pédagogiques à Genève, 20, chemin des Semailles, 1212 Grand-Lancy. M. Fernand Donzé, professeur, Ecole normale de Delémont, 4, chemin de l'Etang, Delémont

Les responsables du cours se proposent de présenter les tendanc~s n<;myelles de l'enseignement du français, de décrire en particulier les apports de la ImgUIstique mo­derne et de montrer le parti que les pédagogues peuvent en tirer.

Dans cette perspective, ils commenteront et illustreront le nouveau- programme romand.

Ce cours et celui qui suit sont d'une importance considérable dans [e sens qu'ils initient les maîtres à la connaissance et à l'application des programmes d'enseignement

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de la langue française selon les directives nouvelles qui entreront en vigueur après l'adoption des travaux de CIRCE. Nous recommandons donc vivement la participation à ces séminaires Nos 8 ou 9.

Cours No 9

Français: approche du programme CIReE et perspectives méthodologiques

Professeurs: Révérende Sœur M. Rose Gelloud, professeur, Ecole normale des insti­tutrice, Sion. Mlle Gaby Moix, maîtresse d'application, Ecole normale des institutrices, Sion

Programme

1. Quelques fondements linguistiques.

2. Leur application dans l'enseignement.

3. Etude plus détaillée des disciplines suivantes: - expression orale et expression écrite; - grammaire (préparation d'un matériel sommaire); - orthographe.

Cours No 10

Pour élèves de quatrième année de l'Ecole normale des institutrices

Direction: Ecole normale des institutrices, 1950 Sion

Thème

Introduction à la didactique pratique.

Cours No 11

Problème de psycho-pédagogie

Professeur: Mme Axelle Adhemar, psychopédagogue, 89, rue de la Dime, 2000 Neuchâ­tel

Dans chaque classe, certains enfants présentent des problèmes éducatifs particuliers. Le but de ce cours est de renseigner les maîtres sur les plus fréquents de ces problèmes et de rechercher, par une réflexion commune, quelles sont les attitudes éducatives qui permettent de mieux dépister, comprendre et aider les enfants-problèmes.

Programme

Bref rappel de la psychologie de l'enfant. L'observation des élèves. Le retard men­tal. Les troubles du langage. Les troubles de la lecture et de l'orthographe (dyslexie).

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Page 15: L'Ecole valaisanne, mai 1972

Les gauchers. La nervosité chez l'enfant. Les problèmes familiaux et leurs répercussions sur l'école. La personnalité de l'éducateur.

Les sujets seront présentés dans des exposés et approfondis dans des discussions de groupe.

Cours No 12

Dessin au tableau noir

Professeur: Mlle Rina Rio, professeur, rue d'AIt 14, 1700 Fribourg

Le programme de ce cours prévoit toutes les bases nécessau'es à une bonne forma­tion personnelle, ainsi qu'à l'enseignement du dessin à tous les degrés.

Les exercices au tableau seront précédés d'une préparation sur papier noir et blanc. Ceci permettra à chaque participant de conserver l'ensemble de la m,atière travaillée.

Cours No 13

La leçon de dessin à partir de onze ans

Professeur: Charles-Edouard Hausamann, maître de dessin au collège, 5, place Perd­temps, 1260 Nyon

A l'approche de la puberté, l'enfant ne voit plus ·le monde du même regard égo­centrique que jusqu 'alors, l'image intérieure qu'il en avait fait place à d'autres impres­sions. Il perd la merveilleuse assurance de son expression spontanée. Comment l'aider à traverser cette crise qui souvent laisse le maître plus embarrassé que l'élève et se pour­suit jusque dans l'adolescence?

Objectifs

Eduquer le regard - Développer l'expression graphique et picturale - Exciter la curiosité intellectuelle - Former les bases du jugement esthétique.

Exercices pratiques

Dessin - Peintures - Impression - Collage.

Démarches

Travail à vue - Travail d'imagination - Travail de mémoire.

Lecture préalable souhaitable d'un des ouvrages suivants:

- Dr Chauchard, Le Cerveau et la Main créatrice, Delachaux et Niestlé, Neuchâtel; - Daniel WildlOcher, L'interprétation des dessins d'enfants, Dessart, Bruxelles;

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Georges Mesmin, L'enfant, l'architecture et l'espace, Castermann-E3, Tournai; Gottfried Tritten, Mains d'enfants - mains créatrices, Delta, La Tour-de-Peilz; Gottfried Tritten, Education par la forme et par la couleur, Delta, La Tour-de-PeiIz.

(Les participants pOll;rront acquérir le dernier sur place à prix spécial).

Cours N o 14

Cours «Cm'an d'Ache»

professeurs: MUe Monique Badel, Genève. M. Jean-Paul Pfefferlé, Sion

programme

Mlle Badel; lundi 21 et mardi 22:

a) emploi de la plastiline; b) emploi du fibralo; c) emploi du dispercolor.

M. Jean-Paul Pfefferlé; mercredi, jeudi et vendredi: a) initiation à la couleur; b) emploi du néocolor et ses techniques; c) emploi du déco-magic.

Cours No 15

Initiation à la lecture et à l'utilisation de l'image

Professeur: M. l'Abbé Bernard Favrel, responsable du service .des moyeJ;'s audio-visuels au Centre national- de l'enseignement religieux, 6, avenue Vavm, 75 Pans VIe

Ce cours s'adresse aux enseignants, aux catéchistes qui utilisent les moyens audio­visuels et les images dans leur enseignement.

Programme

Cette session sur l'image comprendra deux parties:

Première partie: Ecole de l'image: à l'aide du commentaire de 1890 diapositives.

1. Prise de conscience de l 'importance des éléments formels de l'image: - lignes (leur langage); - formes; - couleurs, lumière, point de vue; - cadrage, construction, plans, dynamisme.

2. Prise de conscience de l'importance des impacts sensoriels (en particulier du lien entre la vue et le toucher).

3. Les in1pacts émotifs de l'image.

4. Les centres d'intérêts.

5. Les phénomènes d 'intégration ou du rejet de l'image.

6. Les multiples virtualités de l'image sélectionnées dans le travail de la séquence, exemples projetés.

7. La séquence ou suite d 'images est un travail de codage proposé par «l'émetteur» au décodage du «récepteur».

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Page 16: L'Ecole valaisanne, mai 1972

Deuxième partie: Travaux pratiques

. ~ l 'aide de quelque 7000 diapositives, les sessionnistes, à partir de projets librement ChOISIS, s'exerceront à l'écriture visuelle, par petites équipes de 4 à 5 membres (sur de tables lumineuses). S

Une mise en commun des travaux permettra les appréciations.

Cours No 16

Le film au service de l'enseignement

Chef de cours: M. Edgar Sauvain, rue Dufour 68, 2500 Bienne

1. Démonstration de l'apport insoupçonné de divers films pédagogiquement exploités. 2. Ecriture et langage du film, tournage de quelques scènes. 3. Manipulation des caméras et projecteurs. 4. La pédagogie des motivations et des initiatives. Illustration à l 'aide de quelques

films tournés en partie par les élèves.

Cours No 17

Des journaux pour les enfants

Professeur: M. Berton, 31, rue de Fleurus, Paris VIe.

Programme

1. Importance du phénomène par rapport aux enfants: - ce que lisent les enfants; - la consommation du produit «presse enfantine»; - les différents titres; - les familles: commerciales, politiques, religieuses.

2. Le langage du journal d'enfant et la bande dessinée.

3. Le merveilleux, l 'imaginaire, l 'information, dans la presse enfantine.

4. La réalisation d 'un journal d 'enfant: - problème des âges; - problème technique.

5. Les journaux pour enfants ... phénomène de presse.

Cours No 18

Cours de sciences (pour maîtres d'écoles de promotion)

Professeur: M. l'Abbé Schwéry, professeur de sciences au collège de Sion.

L 'octroi du diplôme de maître de classes de promotion exige la fréquentation d'un certain nombre de cours spéciaux dans les diverses disciplines de base.

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Le présent cours permet donc de combler une lacune à bien des maîtres; après avoir pris l'avis de la commission des classes de promotion, le Département de l'instruc­tion publique a organisé, plus directement à l'intention des maîtres concernés, un pro­gramme très ouvert:

- notions de physique atomique (physique, chimie); - les grandes lois de l'électricité (introduction à l'électronique); - sciences naturelles.

Ce cours est également recommandé au xmaîtres des classes de promotion déjà munis du diplôme; ils pourront ainsi se «recycler» en fonction du futur cycle d'orien­tation qui, on le sait, requiert une mise à jour du programme des sciences.

Pour autant que la place le permette, est admis à ce cours tout enseignant qui dési­rerait s'initier ou se perfectionner en la matière.

Cours No 19

Notions de secourisme et premiers soins

Responsable: Mlle Claire Curdy, inspectrice des écoles ménagères, av. St-François 3, 1950 Sion

But du cours

Amener à agir avec discernement et efficacité en cas d'accident, de malaise, de maladie bénigne. Savoir assurer à la personne souffrante confort et soins nécessaires.

Programme

Développé par un moniteur samaritain et une infirmière. Un médecin traitera le thème de l 'abus des médicaments. Un délégué d'une compagnie d'assurances, celui de la prévention des accidents dans le ménage.

Le cours est réservé de préférence aux maîtresses d 'enseignement ménager. D 'autres inscriptions peuvent être retenues si l'effectif des participants le permet.

Cours No 20

Cours de travaux à l'aiguille:

«Reprise à la machine, techniques modernes de raccommodage rapide»

Professeur: Mlle Erna Harder, instructrice, maison Bernina, Steckborn.

But du cours

- Utilisation rationnelle de la machine à coudre. - Exploitation de toutes les possibilités offertes par la machine. - Développement du programme d'enseignement de la reprise et du raccommodage

rapide. - Technique de travail pour les textiles modernes. - Prépar'ation de matériel didactique.

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Page 17: L'Ecole valaisanne, mai 1972

Cours No 21

Techniques d'entretien individuel avec les enfants .. probièmes

Responsable: M. Georges Baierlé, psychologue scolaire, professeur de psychologie et d pédagogie à l'Ecole normale d'Yverdon, 1068 Montblesson sur Lausanne. e

. . Le cours sera organisé c.omme. un sé~1inaire, la f!1ati~re éta-?t apportée par les par. tlcipants sous forme de relatIOns d 'entretiens ou de slluatIOns vecues. Lors des séan l:ne reche~che commune permettra de dégager les aspects théoriques. Notons que l'en~es) tIen constItue l'un des aspects fondamentaux de la relation éducative. re·

Une bibliographie sera communiquée en temps utile. La lecture de l'ouvrage du Dr V. Axline «DIBS» peut constituer une introduction utile.

Cours No 22

Sensibilisation à la psycho cinétique du Dr Leboulch

Responsable: M. Pierre Mermoud, directeur du Home St-Raphaël, 1961 Champlan

Session de sensibilisation pratique et théorique à l'éducation par le mouvement au c~urs de laquelle .il. est proposé une expérience basée sur des exercices pour ad~ltes vecue par les partIcIpants.

Lieu du cours: Home St-Raphaël, Champlan.

Cours No 23

Cours de vannerie pour débutants

Professeur: M.' Paul Glassey, La Crettaz, 1967 Bramois

Cette activité permet à peu de frais la réalisation d'objets plaisants et utiles. Elle favorise la concentration et met en jeu l'effort musculaire des deux mains. Elle est accessible aux filles aussi bien qu'aux garçons, dès l'âge de 9 ans environ. N'exigeant qu'un outillage restreint, elle est réalisable partout.

Cours No 24

Cours de travaux manuels

Professeur: M. Paul Allégroz, 3941 Grône

But du cours

1. Formation technique élémentaire permettant l'enseignement de la construction de petits ouvrages avec un matériel réduit aux élèves de 6 à 12 ans.

2. Connaissance et emploi de l'outillage. 3. Utilisation des matières suivant.es: papier, carte, carton, toile, raphia, rotin, tissu,

cure-pipe, fil de fer, feutrine, matériel récupéré, colle, gouache, dispercolor, etc. 4. Créativité, développement de l 'initiative personnelle et du goût.

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Programme

Confection d'un grand nombre d'objets simples et peu coûteux, réalisables aussi bien dans les classes enfantines qu'au degré inférieur.

Travaux se rapportant à divers centres d'intérêts, aux différentes fêtes de l'année et à l'initiative des élèves .

Cours No 25

Activités manuelles pour filles et garçons (6-8 ans)

Professeur: Mlle Juliane Bérard, maîtresse'de travaux manuels, 1917 Ardon

But du cours

Pratique des techniques de base du pliage, collage, piquage, découpage, tressage, modelage .. . dans la perspective des nouveaux programmes.

Progranllne

- Confection d'objets simples réalisables au degré inférieur. - Travaux personnels laissant libre cours à l'imagination et à la fantaisie de l'enfant.

Cours No 26

Travaux manuels filles (degré inférieur 1re, 2e, 3e)

Professeur: Mme Irène Darbellay, maîtresse d'ouvrages manuels, 1931 Liddes

Pl'ogram.me

Couture, tricot, crochet.

Cours No 27

Travaux à l'aiguille (degré moyen et supérieul' de 4e à 7 e année)

Professeur: Mlle Christiane Zufferey, ch. du Repos, 3960 Sierre

Tricot, crochet, couture, broderie sur tissu et sur tricot (ravaudage). Utilisation du fianell ogra phe.

Cours No 28

Education physique

Professeurs: M. Paul Curdy, inspecteur, la Glacière, 1950 Sion. M. Samuel Delaloye, professeur, Mazerettes, 1950 Sion.

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Page 18: L'Ecole valaisanne, mai 1972

Programme du cours

Orientation, natation, gymnastique pour classes de troisième à huitième année scolaire. - Natation, 5 h. - Orientation, 5 h. - Jeu, 5 h. - Education de la tenue, athlétisme et agrès, 7 h. - Causeries, 2 h.

Natation, orientation et jeu seront donnés par les deux maîtres. Pour les autres heures, nous travaillerons éventuellement en deux groupes, ou en un seul, en partageant les heures entre les deux maîtres.

Cours No 29

Cours de botanique: Flore du Valais, herbier scolaire (3-8 juillil1et 1972)

Professeur: M. l'Abbé René Schweitzer, 69, rue Mounié, 92 Antony, France

Ce c.ours est ouvert de préférence, mais sans exclusivité, aux participants du COurs de botamque de 1971. Il a pour but de munir les instituteurs et institutrices qui le sui­vront, d'un her?ier de 490 plant~s de la flore c<;mrante ~u V.alais (plaine et montagne) et de leur fourmI' des notlOns suffIsantes de botamque systematIque.

Il y aura peu d 'enseignement magistral, mais deux brochures seront remises à cha­cun, concernant la récolte, le séchage et l 'identification des végétaux.

Chaque jour, une sortie est prévue, pour la prospection de la flore et la récolte des plantes.

Cours No 30

Cours d'éducation musicale (3-8 jooll1et 1972)

Direction: M. Karth, professeur, Grand-Rue 41, 1630 Bulle

, . Ceux qui ont participé au ~ours d'éducation musicale, l'an dernier, ont exprimé le desIT de Slllvre en 1972 la deUXième partie de ce cours en vue d 'obtenir le diplôme du premier degré de cet enseignement.

Ils ont également souhaité que le calendrier de ce cours soit étudié de manière à permettre la présence à un autre cours de la semaine pédagogique.

Sur préavis de la commission de chant, pour répondre à ces vœux, le Département de l 'instruction publique a mis en place un cours scindé en deux parties: a) cours en vue de l'obtention du diplôme du premier degré à l'intention des maîtres

qui ont participé au cours de 1971; b) cours d'initiation pour ceux qui désirent s'initier à la méthode Ward. En 1973, ce

cours sera complété par le programme prévu sous a). Le personnel enseignant ne manquera pas de s'y intéresser. Cet enseignement est

déjà accordé, comme on le sait, au futur programme romand de chant. Ceux qu 'embarrase l'éducation musicale à l'école, pourront y acquérir bases et

méthodes pour un abord aisé de cette discipline. Ils sauront ainsi répondre à l'effort de renouveau entrepris chez nous.

Dans le bulletin d'inscription, les participants préciseront sans faute s'ils s'orientent vers le cours a) - soit l'obtention du diplôme, ou vers le cours b) - pour débutants.

Nous espérons une participation nombreuse.

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9.4 COURS CATECHETIQUES

Cours No 31

Cours catéchétique pour les classes enfantines (5 et 6ans)

Professeur: Mlle Françoise Destang, responsable de la formation ch:~tienne des tout­petits de la région parisienne, directrice de la revue «Dans la Lumwre», 76, rue des Saints-Pères, Paris VIle

Th èm,es d'étude

1. Le jeune enfant peut-il rencontrer Jésus-Christ? Comm.ent? Pou~quoi? Quel est le sens de cette rencontre dans la vie de l'Eglise et pour la VIe de l'EglIse?

2. Le jeune enfant rencontre déjà et rencontrera de pl,us en plus l'incroyance:, com­ment en tenons-nous compte dans l 'éducation chrétienne et comment le preparer à rendre compte de ce qu'il croit?

3. Importance de donner au jeune enfant la liberté ~'exp,ression. C~mme,nt, .vraiment, lui donner la parole? Conséquences de cette ~Iberte pour. aUJourd hUl et pour demain. Comment peut se fair:e l 'éducation c~ré~Ief1ne: o~caslOnn~l~ement, couram­ment, à partir de thèmes de vw, de centres d mteret, de fetes chretiennes, etc ...

4. Comment révéler le mystère de la Création aux enfants?

5. Les célébrations, les montages audio-visuels, etc ... l~s ouvrages, livres; ~evues et disques pour enfants et pour leurs éducateurs: leur lffiportance, leurs llffiltes et la manière de s'en servir.

6. Les rencontres avec les parents et l'insertion de notre travail éducatif dans la pastorale générale.

Cours No 32

Cours catéchétique pour le degré moyen de l'enseignement primaire,

Professeur: M. l'Abbé Roger Macé, Centre national de l'enseignement religieux, 6, av~­nue Vavin, Paris VIe, ayec la collaboration de M. l'Abbé F. Pralong, professeur a l 'école normale des instituteurs de Sion

Thèmes d'études

Trois axes complémentaires orienteront le programme des cours et des travaux pendant la session:

1. L'éducation d 'une vie d~ foi chrétienne est a~ se~ice ?'une éduc~tio~ harm?~ieuse et totale de l'enfant; cette conviction détermme 1 espnt de la catechese chretienne, et sa mise en œuvre concrète.

2, Le nouveau catéchisme pour le cours moyen prend place dans la trad~tion pastorale de l'Eglise et la recherche pédagogique et ,éducative actuelle. POurq,uOl d~ nouveau~ instruments de travail? Quel est leur espnt? Quelles en sont les onentatlOns doctn-

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Page 19: L'Ecole valaisanne, mai 1972

n~les maj~ures? ~uel.est ~eur langage: comment révèlent-ils à nos enfants le P Jes~s-C~nst ~t l Espnt-Samt? Comment assurent-ils l'éducation morale et la fère, matlOn lIturgIque des enfants de 9 à 11 ans? Or-

3. P.~ur 1 u~iliser efficac~ment ~es nouveau:' instruments de travail, il convient de déf ~ll C alrement la pe~a~ogle d~ la fOl, .le cheminement d'une leçon, l'em loi 1-signes et du langage, Il convrent aUSSI d'harmoniser la collaboration de; d' des responsables de la catéchèse: parents, enseignants, prêtres, service diocésain. Ivers

Cours No 33

Cours catéchétique pour les adolescents des écoles secondaire et des classes ménagères

Professeur: Frère Vincent Ayel, 1, rue Vaillant-Couturier, 91 Attis, France

Destinataires

1 Le~ stagiaire~ qui terminent le cycle de qualification pour la catéchèse des ado-ées~ents, les e?Selgnants e~ les membres du clergé qui assurent la catéchèse dans le co es secondaues du premier degré et dans les classes ménagères. S

Programme

La créativité des adolescents dans la catéchèse.

Inventair~ e~ analyse des éléments qui permettent de choisir et d'élaborer les thè­mes de la catechese aux adolescents,

~a catéchès~ «de la vie»: les questions que se posent les adolescents dans leur expénence humame et que toute catéchèse doit prendre en compte.

Il àQudelle image de Dieu, du Christ, de l'homme et du monde notre catéchèse tend-

e e onner?

Remarque

. 1?ès mardi matin, ces trois cours auront chaque jour une séance commune de chant antlffié he~ par M. l'Abbé F. Pralong. Etude de quelques chants nouveaux utilisables e~ ca c ese. '

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9.5 COURS COMMUNS

Cours No 34

a) Education civique

Professeur: Edouard Delalay, inspecteur de l'enseignement professionnel, 3968 Saint­Léonard

Chaque après-midi aura lieu le cours d 'éducation civique. ~eront examinés les pro­blèmes méthodologiques, la bibliographie et les questions pratiques propres à cette branche.

Il sera fait appel à des personnalités du monde politique en vue de traiter les pro­blèmes de la commune, du canton et de la Confédération, de sorte que le cours con­sistera en une succession d'exposés et de séminaires.

b) Approche clitique du cinéma et de la télévision

Professeur: M. Hermann Pellegrini, inspecteur de l'enseignement secondaire, 1890 Saint­Maurice

Cette partie de cours se déroule durant la matinée. L'image a envahi notre monde contemporain; c'est un phénomène social indéniable.

Nous assistons à un développement sans précédent de ce nouveau moyen d'expression, de ce langage. Une éducation adaptée au monde actuel doit tenir compte de ce phéno­mène.

Ce cours étudiera ce phénomène et plus spécialement le cinéma et la télévision qui restent un indescriptible mélange de commerce et de génie, d'art et d'industrie où se confondent le sublime et l'infantile.

Des auteurs de films et d'émissions viendront présenter leurs œuvres et' décrire leur métier. De nombreux films agrémenteront le cours ct vous feront découvrir tous les aspects du langage de l'image.

Cours No 35

Sécurité sociale et marché des capitaux

Responsable: M. A. Rey, inspecteur scolaire, 1891 Vionnaz

Comme l'an passé, ce cours informera sur l'état actuel des dispositions prises pour organiser et garantir la sécurité sociale de l'ensemble de la population de notre pays.

Il précisera, à la lumière des décisions arrêtées par les Chambres fédérales, l'impor­tance de chacun des piliers sur lesquels repose cette organisation.

Par un cycle de conférences, des visites, il touchera à l'AVS, à l'AI, aux assurances, aux caisses de retraite, à l'épargne, aux placements, aux activités bancaires.

Après un exposé introductif présenté par un conseiller national, les participants entendront: - M. A. Cotter, chef du secrétariat de la commission AI; - M. G. Hugo, président de la Chambre valaisanne des agents généraux d'assurance; - M. le Dr Kaiser, délégué du Conseil fédéral aux assurances sociales, mathématicien

en chef de l 'Office fédéral des assurances sociales; - M. G. Lamon, directeur du centre ORIPH; - M. A. Oggier, vice-directeur de l'Union suisse des arts et métiers à Berne; - M. le Dr J. Rey-Bellet, directeur de l'hôpital psychiatrique de Monthey; - M. A. Travelletti, directeur de la BCV; - M. V. Zuchuat, secrétaire de la Chambre valaisanne des agents généraux d'assu-

rance.

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Page 20: L'Ecole valaisanne, mai 1972

Cours No 36

a) L'enfant dans notre société de consommation. Vers une formation dans le cadre de l'école

Responsable: Fédération romande des consommatrices

~~~nomie d'aujourd'hui, forces en présences; la distribution son évolution ' 1 ,p,:-blrCIte dans le monde ?'aujourd'hui; son influence sur les jeune; et sur les enf;nts~ e~Iq~letage des march~ndlses: moyen de développer l'esprit critique et d'observatio~ <l:111S1 que le vocabulaIre des ,et;fan.ts; petit aperçu de diététique avec jeux; les aSsocia. tIons de consommateurs; la FederatIOn romande des consommatrices.

b) La publicité

Professeurs

- M. Charles de Preux, directeur de Publicitas Sion' - M. Joseph Pellegrini, technicien en publicit~, chef de ventes de Pub licitas Sion' - M . Jean-Gabriel Lathion, conseil en publicité, Lausanne; " - M. J.-P. Michod, sous-directeur de Trio Advertising SA, Lausanne;

. - M. Charles Clausen, chef du service technique de Publicitas, Sion; - M. Hermann Pellegrini, professeur, inspecteur de l'enseignement secondaire.

Thèm.es

- Bref historique de la publicité.

- ~a vente ~t ses techniques; quelques notions de marketing, étude du marché rela. tIons publIques et publicité. '

- La publicité et ses divers aspects. - Les principaux supports publicitaires: ' presse, affiches, PLV, télévision, cinéma, etc. - Les associations et les professions de la publicité en Suisse. - !ournal et moyen d'impression: techniques et matériel d'impression, diffusion des

Journaux, etc. - Organisation et activité d 'une agence de' publicité.

Cours No 37

L'école, l'homme ~t l'économie

Responsable: M. Jean-Claude Delaude, 81, route de l'Aire, 1211 Genève 26 Assisté par: M. Christian Wyler, diplômé de l'Institut des sciences de l'éducation de Genève. M. Marian Stepczynsk, directeur de la gestion du Journal de Genève

Programme

a) N~cessité d'informer les jeunes sur les phénomènes et les mécanismes de l'écono. mIe, avec lesquels ils devront compter durant toute leur vie.

b) Analyse de quelques grands principes de l'économie en référence constante à l'individu.

c) ~tud~ des réactions et des motivations de l'homme face au monde économique qui 1 enVIronne.

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Cours No 38

Unité et diversité de l'Europe

a) La Suisse au centre d'une Europe économiquement intégrée. Professeur: M. Maurice Rohrer, Dr ès sciences économique, 7, Ermenonville, 1203 Genève.

b) L'unité de la culture européenne. Professeur: M. R. Zwahlen, 1, ch. de l'Escalade, 1206 Genève.

a) La Suisse au centre d'une Europe économiquement intégrée. L'intégration européenne; situation en août 1972; position de la Suisse. Les pro­blèmes politiques et humains posés par l'intégration économique européenne. Les problèmes économiques de chacun des membres actuels et futurs de la CEE; étude parallèle des problèmes suisses. Les problèmes fiscaux et monétaires.

b) L'unité de la culture européenne Aspects artistiques et littéraires. Comment présenter ces sujets à nos élèves? Un exercice de travaux pratiques est envisagé.

10. Horaire des co.urs

10.1 Horaire général

08.00 h. 09.45 h. 10.00 h. Il.45 h.

Début des cours Pause Suite des cours Fin des cours du matin

10.2 Horaire particulier

Lundi 21 août

12.45 h. 14.00 h. 16.00 h.

08.00 h. Eglise de Saint-Guérin, messe et homélie

Repas de midi Reprise des cours Fin des cours

09.00 h. Ouverture de la session à la grande salle de la Matze 10.00 h. Début des cours particuliers

Samedi 26 août 08.00 h. Séance générale à la grande salle de la Matze. Clôture

10.3 Activités spéciales

Mardi, mercredi et jeudi 22,23 et 24 août: 20.00 h. Séances de cinéma à l'Ecole normale des instituteurs

Lundi, mardi, mercredi et jeudi 21, 22, 23 et 24 août: 16.15 h.-18.15 h. Tables-rondes, information sur les problèmes de fond de l'éducation sexuelle.

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Page 21: L'Ecole valaisanne, mai 1972

XXIXe SESSION PEDAGOGIQUE D'ETE DU PERSONNEL ENSEIGNANT

-Sion, le 21-26 août 1972

BULLETIN D'INSCRIPTION

à remplir dans le détail et à envoyer jusqu'au 15 juin 1972 selon les indications données au chapitre 2, chiffres 2.3, 2.4 et 2.5 ci-devant

NOM: ............. .... ..... .. ........ .. ..... .. ..... .. .. ............. .. . (Mme, Mlle, M.) 1 PRÉNOM: .. .. ...... ... ........ .. ... .. ...... .. ........ .. .... .

DOMICILE: .............. .. .. ... ......... .. .. ... .. ... .. .. ................. . Degré d'ens.: ..... .. .. .. .. ... ......... .. .. .. .. .. ... .... .. . (avec No postal)

Adresse précise: .. .... .. .. .... ....... .. .. .. .... .... .. .. .. ..

Lieu d'enseignement: ................................. .. .. .. .. .. . Event. établiss. seo!.: .. ........ .. ...... ...... ..

Nos des cours désirés, par ordre préférentiel dégressif, de gauche à droite

1 -~ .j -~ Inscription à la table ronde concernant l'information sur les pro-r-___ ---; blèmes de fond de l'éducation sexuelle (vir chapitre 5). Répondre par oui ou par non dans la case ci-contre.

HEBERGEMENT Marquer une X dans la case correspondante X

a. Je désire logement et pension complète

b. Je désire pension complète sans logement

c. Je désire repas de midi et du soir

d. Je désire repas de midi seul

e. Je ne désire ni pension, ni logement

DEPLACEMENTS - TRANSPORTS

a. Je me déplace' avec mon véhicule privé

b. Je me déplace en véhicule avec un(e) collègue

.c. J'utilise les moyens de transports publics

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Page 22: L'Ecole valaisanne, mai 1972

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XXIXe SESSION PEDAGOGIQUE D'ETE DU PERSONNEL ENSEIGNANT

Sion, le 21-26 août 1972

BULLETIN D'iNSCRIPTION

à remplir dans le détail et à envoyer jusqu'au 15 juin 1972 selon les indications données au chapitre 2, chiffres 2.3, 2.4 et 2.5 ci-devant

NOM: (Mme, Mlle, M.)

DOMICILE: . (a vec No postal)

Adresse précise: .

PRÉNOM: ...................... .. ..... .......... ........ .. .

Degré d'ens.: ...... ... .. ... ..... ......... ............... .

Lieu d'enseignement: .. ... ............ ... ......... ......... ..... . Event. établiss. scoI.: ................. ... .... .. .

Nos des cours désirés, par ordre préférentiel dégressif, de gauche à droite

1 -~ -~ Inscription à la table ronde concernant l'information sur les pro-~ ___ -. blèmes de fond de l 'éducation sexuelle (vir chapitre 5). Répondre par oui ou par non dans la case ci-contre.

HEBERGEMENT Marquer une X dans la case correspondante X

a. Je désire logement et pension complète

b. Je désire pension complète sans logement

c. Je désire repas de. midi et du soir

d. Je désire repas de midi seul

e. Je ne désire ni pension, ni logement

DEPLACEMENTS - TRANSPORTS

a. Je me déplace avec mon véhicule privé

b. Je me déplace en véhicule avec un(e) collègue

c. J'utilise les moyens de transports publics

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Page 23: L'Ecole valaisanne, mai 1972

Walliser Lehrerbildungskurse 1972

Zeit: 21. bis 26. August 1972 - Ort: Brig

Nr. Kurse, Kursleiter

., 1 Probleme und Moglichkeiten der Erziehung heute Herr Hans Venetz, Seminarlehrer, Ruopigenstrasse 35, 6q15 ReussbühI

2 Suchtgefahren , Herr Werner Fritschi, Schweizerischer Beratungsdienst für J ugend und

GeselIschaft, Mühlenplatz 5, 6004 Luzern

3 Betreuung von Schul- und Ortsbibliotheken Herr Hugo Zenhausern:, Leiter der Oberwalliser Dokumentations- und InformationsstelIe, Simplon strasse 37, 3900 Brig

4 Bibelunterricht Herr Professor Dr. Hermann Venetz, Séminaire Valaisan, 1700 Fribourg Herr Dozent Fritz Oser, Wallisellenstrasse 351, 8050 Zürich, und

5 Staatskunde Herr Richard Vogel, Gewerbelehrer, 3902 Glis

6 Verkehrserziehung und Verkehrsunterricht Herr Dr. K. WegmülIer, Schweizerische Beratungsstel1e für Unfallver­hütung, Laupenstrasse 9, 3001 Bern

7 Unterrichtsgestaltung J. und 2. Schuljahr Schwester , Loyola Zumtaugwald, Seminarlehrerin, Institut St. Ursula, 3900 Brig .

8 Unterrichtsgestaltung 5. und 6. Schuljahr Herr Toni Michel, Schwanengasse 9, 7000 Chur

9 Unterrichtsgestaltung Gesamtschule (Mehrklassenschulen) Herr Werner Brütsch, Seminarlehrer, Bühlacker, 8211 Büttenhardt

10 Unterrichtsgestaltung an der Haushaltungsschule Herr Felix Schmid, Lehrer, Balfrinstrasse 16, 3930 Visp

I l Einführung in die modern.e Mathematik Herr Dr. Rudolf Jenelten, Schulinspektor, Balfrinstrasse, 3930 Visp

12 Biologie für Abschlussklassenlehrer Herr Gustav Burgener, M.tttelschullehrer, Bachstrasse, 3900 Brig

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Page 24: L'Ecole valaisanne, mai 1972

13 Personliche Weiterbildung in der franzosischen Sprache Herr Paul Bourban, Rawyl47, 1950 Sitten

14 Der Film im Primarschulunterricht Herr Urs Schenker, Professor, Rawyl47, 1950 Sitten

15 Zeichnen / Schopferisches Gestalten auf der Oberstufe 5./6. Klasse Herr Max Herzog, Zeichenlehrer, Kantonsstrasse 93, 6048 Horw (Luzern)

16 Zeichenunterricht auf neuen Wegen

Herr Ernst Wicki, Zeichenlehrer, Kantonales Seminar Luzern, Erlen­strasse 37, 6020 Emmenbrücke

17 Werken und Gestalten auf der U nterstufe Frau Paula Richner, Bümplizstrasse 109, 3018 Bern

18 Peddigrohrarbeiten fiir Anfanger Herr Stefan Borter, Rawyl47, 1950 Sitten

19 Werken und Gestalten auf der Oberstufe Herr Hilar Kummer, Lehrer, Bahnhofstrasse, 3904 Naters

20 Schulspiel- und Schultheater Herr Klaus Anderegg, Weingarten, 3902 Glis und Herr Beat Albrecht, 3983 Morel

21 Musikerziehung in der Scinde Herr Anton Rovina, Schulhausstrasse 28,3900 Brig

22 Schulturnen und Schulsport

Herr Erwin Eyer, Turninspektor, Hofjistrasse 10, 3900 Brig

23 Modellierkurs

. Herr Hans Loretan, Bildhauer, Schinerstrasse 18, 3900 Brig

24 Madchen-Handarbeit

Schwester J oannita Odermatt, Lehrerinnenseminar Bernarda, 6313 Men­zingen/Zug

25 Madchen-Handarbeit: Kniipfen Schwester Margrit Widmer, Werklehrerin, Internat Paradies, 6440 Ingenbohl

26 Muttersprache im Kindergarten Schwester Pirmin Schwitter, Institut St. Ursula, 3900 Brig und Fraulein Barbara Haug, Zentralstrasse 69, 800 Zürich

27 Rhytmik in der Hilfs- und Sonderschule

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Herr und Frau Ferris und J ennet Robins, Oberer Schooren, 8713 Uerikon

28 Deutschunterricht in Sekundarschulen

Herr Albert Schwarz, Sekundarlehrer, Donstrasse 12, 8954 Geroldswil/ZH

29 Moderne Mathematik für Sekundar-, Berufs- und Mittelschullehrer Herr Alois Grichting, dip!. Ing. ETH, Zenhausern, 3902 Glis

30 V ortragsreihe über Probleme der Jugenderziehung auf der Sekundar- und Mittelschulstufe

Herr Dr. Philipp Andereggen, Arzt, 3900 Brig; Herr Werner Fritscbi, Leiter des Schweiz. Beratungsdienstes J ugend und Gesellschaft, Mühlenplatz 5, 6000 Luzern (2 Vortrage); Herr Richard Gertschen, Advokat, 3904 Naters und Herr Adolf Hugo, Pfarrer, 3925 Grachen

31 Kurs in Geschaftskunde fiir Gewerbelehrer Herr René Brunner, Gewerbelehrer, 3931 Baltschieder und Herr Markus Amacker, Gewerbelehrer, 3941 EischoH

AlIgem,eine Mitteilungen

1. A nmeldungen

- Die Anmeldungen sind auf beiligendem Formular bis zum 15. J~ni 1972 an das Primarschulamt, Lehrerbildungskurse, Planta 3, 1951 Sltten zu­rückzusenden. Die Anmeldung ist verbindlich.

- Wer seine Anmeldung zurückzieht oder dem Kurs fernbleibt ist verpflich­tet, dies dem Erziehungsdepartement schriftlich mitzuteilen und zu be-gründen. .

- J ede Lehrkraft kann von allen vorgeschlagenen Kursen frei wahlen.

2. Aufnahmbestatigung

- Wer für den erstangemeldeten Kurs eingeschrieben ist, erhalt keine Ant­wort.

- Teilnehmer die ' nicht für den erstangemeldeten Kurs berücksichtigt wer­den kannen: werden vom Erziehungsdepartement orientiert.

3. Kosten fiir Verpflegung und Unterkunft

Das Erziehungsdepartement übernimmt für alle Teilnehmer aus dem Wal­lis die Kosten für Verpflegung und Unterkunft.

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Page 25: L'Ecole valaisanne, mai 1972

4. Obligatorium für lunglehrer

Die Lehrkrafte ohne Fahigkeitszeugnis und die Diplomklasse von Brig sind verpflichtet, einen Kurs zu besuchen. Die Wahl der Kursgruppe ist für alle freigestellt. . Dispensgesuche sind bis zllill 15. Jllni 1972 einzureichen.

5. Kursbeginn

Die Kurseroffnung findet für alle .Kurse am 21. August 1972 um 8 Uhr im Institut St. Ursula in Brig-statt.

6. Allgemeiner Kurs-Stundenplan

Morgens von 8 bis Il.45 Uhr mit einer viertelstündigen Pause. Nachmittags von 14 bis 16 Uhr ohne Pause.

7. Alle Kurse werden am Samstag, den 26. August 1972 um 10 Uhr geschlos­sen.

8. Kursfreie NaclÏniittage ~erden' nlëht gewahrt.

9. Unfallversicherung

Nach Art. 13 des Gésetzes über das offentliche Unterrichtswesen sind die Gemeinden verpflichtet, da&. Lehrpersonal gegen BerufsunHille zu ver-sichern. .

10. Anfragen über die Organisation der Ktirse . sind an das Sekretariat des kantonalen Primarschulamtes, Telefon (027) 39610, zu richten.

Kurs:·Nr. - l ... . . .. :,'

Probleme und ~ijgIichkeiten der Erziehung heute

Kursleiter

Herr Ha~s Venetz, Seminarlehrer? Ruopigenstrasse 35, 6015 Reussbühl.

Ziel des Kurses

Der Kurs so11: a) die fundamentalsten Einsichten in die gruppendynamischen Prozesse vermitteln; b) die Frage klaren, ob in der heutig~rt ' ;Z~it" noth giÙtig~ Erziehuhgsziele aufgestellt

werden konnen; c) aufgrund empirischer Versuche nachweisen, dass bestimmte Erziehungsmethoden

im Heranwachsenden..Verhalt\.lllgsanderungen hervorruf~n; . d) die Failigkeit -schulen, J E~ziehungssituationen ' ~-ichÙi zu erfassen und zu bewaltigen.

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Au/bau des Kurses ,

1. Gruppendynamische Prozesse in der Schule: 1.1. Grundelemente der Gruppendynamik. 1.2. Die Erfassung der Gruppenstruktur (Soziogramm). 1.3. Die Ânderung der Gruppenstruktur.

2. Probleme bei der Formulierung von Erziehungszielen: 2.1. Erziehungsziele und Ideologiekritik. 2.2. Die Formulierung von Erziehungszielen heute.

3. Wege zur Verhaltensanderung: 3.1. Verhaltensanderung durch Modellernen. 3.2. Verhaltensanderung durch Bekraftigungslernen. 3.3. Verhaltensanderung durch das Gesprach.

4. Begleitende übungen in der Gruppe und Verhaltenstraining.

Kurs Nr. 2

Suchtgefahren

Kursleiter

Herr Werner Fritschi, Schweizerischer Beratungsdienst für Jugend und Gesellschaft, Mühlenplatz 5, 6004 Luzern. .

Kursprogramm

1. Sucht - aIs menschliches und gesellschaftliches Phlinomen; 2. Kind und Suchtgefahrdung; 3. Der Alkoholismus in der Schweiz; 4. Die Drogenwelle in der Schweiz; 5. TBS «Raucht, Freunde Raucht»; 6. Padagogische Konsequenzen fur die Schule; 7. Medikamente und Schlecksucht; 8. Ziele und Wege einer integrierten Gesundheitserziehung;' 9. Der Mensch uns sein Bedürfnis nach Rausch:

- Das Kursprogramm ist flexibel und kann auf Wunsch der Teilnebmer abge­andert werden, je nach den Bedürfnissen nach mehr Informationen oder mehr Gruppenarbeit;

- Die Teilnehmer brauchen ausser dem N otizpapier kein Material; - Eine kleine Ausstellung wird den Teilnehmern Hinweise und Impulse geben; ~ Den Kursteilnehmern stehen für die Gruppenarbeiten ca. 50 neuere Werke zum

Thema Sucht zur Verfügung; , . - Alle yon den Gruppen ausgearbeiteten Lektionen , für die verschiedenen Schul­

stufen werden nach dem Kurs den Teilnehmern schriftlich zugestellt.

Kurs Nr. 3

Betreuung von Schul- und Ortsbibliotl;tekèn

Kursleiter

Herr Hugo Zenhausern, Leiter der Oberwalliser Dokumentations- und Informa­tionsstelle, Simplonstrasse 37, 3900 Brig.

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Page 26: L'Ecole valaisanne, mai 1972

Kursprogramm

Ziel dieses Kurses ist, Mittel und Wege aufzuzeigen, wie .unsere Schul- und Offent­lichen Jugend- und Volksbibliotheken aùf , eine gemeinsame Basis gestellt werden k~œa .'

Es solI dabei am praktischen Beispiel der neuenFreihandbibliothek in Brig gezeigt werden, wie eine zentrale Schulbibliothek oder in kleineren Ortschaften eine kombi­nierte Schul- und Ortsbibliothek aufgebaut werden kann.

.Der grosste Teil des Kurses solI aber" der praktischen Bibliotheksarbeit gewidmet sein. AIs Arbeitsgrundlage wird uns dabei die «Arbeitstechnik für Schul- und Gemeinde­bibliotheken» dienen, welche 1971 von der Schweizerischen Arbeitsgemeinschaft der Volksbibliotheken und vom SchweizerBibliotheksdienst herausgegeben wurde.

Wir werden auch auf weitere Fragen wie diejenigen der Bücherauswahl und der Verwendung des Buches im Unterricht zu sprechen kommen.

Kurs Nr. 4

Bibelunterricht

Kursleiter

Herr Dozent Fritz Oser, WaUisellenstrasse .351, 8050 Zürich und Herr Professor Dr. Hermann Venetz, Séminaire Valaisan, 1700 Fribourg.

Zielsetzung

Der diesjahrige Kurs ist eine Weiterführung der Kurse 1970 und 1971 in Brig. Es wird also vorausgesetzt, dass die Grundlagen exegetischen und methodischen Arbeitens schon vorhanden sind.

. lin exegetischen Bereich wird besonders die johanneische Sehweise der Leidensge­schichte Jesu zur Sprache kommen. Durch Abgrenzung gegenüber den Synoptikern einerseits und durch die Beschaftigung mif den zentralen Themen des J ohannesevange­liums anderseits solI das Eigentliche der Leidensgeschichte nach Johannes herausge-arbeitet werden.

lm Bereich der Methodik und der Unterrichtsgestaltung werden, verbunden mit pràktischen StundeÎr auf allen Stufen, ·Probleme der Motivati01;, der vier wesentlichesten Verhaltensbereiche, der Erfàhtungsschaffung, der Lernbedmgungen, der Gruppen­arbeit, der Reaktionskettenbildung, der Begriffsbildung, des Einsatzes von Massen­medien wie Film, Dias, Kunstbild etx. erortert. Auch sollen schultechnische Fragen wie Aufbau der Unterrichtsstunde, .didaktische Analyse, Unterrichtsorganisation, Unter­richtsbeobachtung bespfochen werden. Ferner sol1 die Entstehung eines Curriculums, die Anwendung von Lernzieleinheiten dargelegt werden. Es. sei aber nochmals betont, dass aIle theQretischen Darlegungen l'raktisch vorgezeigt und nur auf der Basis der Praxisbezogeriheit zu Worte kommen sollen. Zentrum des Kurses bildet die Thematik des Einsatzes 'der Bibel in 'den verschiedensten Bereichen des Religionsunterrichtes.

Kurs Nr. 5

Staatskunde

Kwsleiter

Herr Richard Vogel, Gewerbelehrer, 3902 Olis.

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Ziel - Staatskundliches Wissen auffrischen. - Interesse am staatspolitischen Geschehen in Gemeinde, Kanton, und Bund wecken.

Programm 1. Gemeinde/Bezirk:

- Rahmenthema: Regional-, Orts- und Finanzplanung. 2. Kanton:

- Rahmenthema: Das neue Steuergesetz. 3. Bund:

- Rahmenthema: Das Bergkonzept.

Vertiefung - Testfragen zu den einzelnen Sachgebieten. - Tonband / Film. - Diskussionsmoglichkeit mit kompetenten Fachleuten.

Kurs Nr. 6

Verkehrserziehung und Verkehrsunterricht

[(ursleUer

Herr Dr. K. Wegmüller, Schweizerische Beratungsstelle mr UnfaUverhütung, Lau­penstrasse 9, 3001 Bern.

Kursprogramm

Zwe~~ ~nd ~iei des Kurses best.ehen darin, die Anliegen, Aufgaben und prakti­schen Moghchkerten de: Verkehrs~rzl~hung und des Verkehrsunterrichtes mittels fol­gender Themata aufzuzelgen und tellweise selbst zu erarbeiten: - die entwicklungspsychologischen Aspekte des Verkehrsunterrichtes' - die padagogische Begründung des Verkehrsunterrichtes' ' - di~ Lehrmittel für den Verkehrsunterricht, mit Gru~penarbeit und Lektionsbei-

splelen; - die Bemühungen auf dem Gebiet der Unfallverhütung im Stl1assenverkehr - die Kinderunfalle inl Kanton Wallis; , - die Polizei im Verkehrsunterricht und die Zusammenarbeit mit der Lehrerschaft· - Veran~wortungs- und Haftpflichfragen des Lehrers aus der Sicht des Verkehrs~

unternchtes. ~s ~erde~ auch V:erkehrserziehungs-Filme vorgeführt. Den Abschluss der Kurs­

arbeIt bildet em RundtIschgesprach, an welchem Vertreter der Polizei, der Verbande der BfU, der Eltern und der Lehrerschaft aIs Gesprachspartner teilnehmen. '

Kurs Nr. 7

Unterrichtsgestaltung 1. und 2. SchuIjahr

Kursleiterin

Schwester Loyola Zumtaugwald, Seminarlehrerin, Institut St. Ursula, 3900 Brig.

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Page 27: L'Ecole valaisanne, mai 1972

Kursprograml11.

1. Allgemeines

Sc~ule und Kin~, ~rziehung zur Schulfreudigkeit, Kampf der negativen Einstellung Spiei und Arbelt, Ablenkung und Konzentration, die Atmosphare des Schulzim~ mers, Schule und Elternhaus.

2. Einführung ins neue Spl'achbuch Arbeit mit demselbcn, Einbezug und Differenzierung der 1. Klasse.

3. Erarbeitung gesal11tunterrichtlicher Themen.

Kurs Nr. 8

UnterrichtsgestaItung 5. und 6. Schuljahr

Kursleiter

Herr Toni Michel, Schwanengasse 9, 700 Chur.

KUl'sprogramm

D~r Kurs bietet den Teilnehmern Gelegenheit, sich mit der Unterrichtsgestaltung der MIttelstufe auseinanderzusetzen.

lm Mittelpunkt steht die praktische Arbeit: 1. von der Stoffauswahl und der Jahresplanung; 2. der Sprachunterricht, das Zentrum unserer unterrichtlichen Bemühungen; 3. besonders geeignete Reihen aus dem Realunterricht; 4. Arbeitsbeispiele aus den übrigen Fachern der Mittelstufe mit Schwergewicht auf

dem musischen Gebiet; 5. der Hohepunkt unserer Jahresarbeit, das Klasseniager; 6. und überall eingestreut: Erfahrungsaustausch.

Material

Ordner A 4 - N otizmaterial - Schere - Klebstoff (Cementit) - Malkasten -Pinsel - Neocolorstifte - Lappen - Massstab - Zirkel - Arbeitsschürze.

Kurs Nr. 9

U nter.richtsgestaItung Gesamtschule (Mehl'lclassenschule)

KUl'sleiter

Herr Werner Brütsch, Seminarlehrer, Bühlacker, 8211 Büttenhardt.

Ziel

Wir mochten gemeinsam die Eigenheiten der Gesamtschule erarbeiten und über­denken. Daraus wollen wir die V Of- und N achteile dieses Schultyps in padagogischer, organisatorischer und methodischer Hinsicht ableiten und uns überlegen, wie sich die S,chulführung des Gesamtschullehrers darauf ausrichten kann.

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Kursprogral11m

Wesen der Gesamtschule, Vor- und Nachteile, Entwicklungsstufen im Primarschul­alt~r, Facher- upd Klassen-kombinationen, Stundenplangestaltung, organisatorische Hin­weise ,und ErlelChterungen, Stoffsammlung und Praparation des Lehrers, Anschauungs­matenal und Herstellung von Hilfsmitteln, Stillbeschaftigung, Schülerbeurteilung, Schule-Elternhaus (Elternabende).

Kurs Nr. 10

UnterrichtsgestaItung an der HaushaItungsschule

K llrs!eiter

Herr Felix Schmid, Balfrinstrasse 16, 3930. Visp.

Kursprogramm

Sprache: Aufsatz, Diktat, Brief. Rechnen: Kurs- uns Sachrechnen. Demonstrationen und Lektionen der Teilnehmerinnen mit Schülern.

Kurs NI. Il

Einführung in die moderne Mathematik für das Lehrpersonal der Primarschulen

Kursleiter

Herr Dr. Rudolf Jenelten, Schulinspektor, Balfrinstrasse, 3930 Visp.

Kursprogramm

New Math ist jene neue Lehrmethode der Mathematik, die seit über zehn Jahre in vielen Landern der Erde erprobt wird. Einige Generationen von Mathematikern haben an der Entwicklung diesel' Theorie gearbeitet. Die Mengenlehre ist heute aIs das Funda­ment der modernen Mathematik anzusehen. Werm man nun - aus guten Gründen -die mengentheoretische Denkweise den Schülern nahebringen will , dann sollte man gleich am Anfang den grundlegenden Begriffen denselben Sinn geben, den sie in der Wissenschaft haben.

Die Gebiete der Mathematik verzweigen sich immer mehr. Da ist es eine wichtige Hilfe, werm ein Aufbau der gesamten Mathematik aus einfachen, einheitlichen Ge­sichtspunkten gelingt. Das ist mit der Mengenlehre moglich. Bei aller Vielseitigkeit haIt sich die heu tige Mathematik namlich in einem erstaunlich durchsichtigen Rahmen, der im \~esentlichen durch die Stichworte Menge, Struktur, Abbildung bezeichnet wird.

Der Kurs über Mengenlehre will interessierte Lehrkrafte der Primarschule an diese neue Begriffswelt heranführen.

Kurs Nr. 12

Biologie für Abschlussklassenlehrer

Kursleiter

Herr Gustav Burgener, Bachstrasse, 3900 Brig.

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Page 28: L'Ecole valaisanne, mai 1972

Kursprogramm

1. Grundbegriffe der okologie: 1.1. P opulation-Lebensgemeinschaften-okosysteme; 1.2. Produzenten-Konsumenten.

2. Ursachen der Bevolkerungsexplosion bei Mensch und Tier.

3. Die Verschmutzung unseres Lebensraumes: 3.1. Luftverschmutzung bedroht:

a) Pflanze, b) Tier, c) Mensch; 3.2. Pestizide gefa.hrden die Umwelt; 3.3. Verschmutzung der Gewasser; 3.4. Larmbelastigungen und Larmhygiene; 3.5. Strahlenbelastung und Strahlengefahrdung des Menschen und seiner Umwelt; 3.6. Okalogische Probleme der Abfallbeseitigung:

a) Mülldeponie, b) Müllverbrennung, c) Müllkompostierung.

4. Was tun?

Kurs Nr. 13

Personliche Weiterbildung in der franzosischen Sprache

Kursleiter

Herr Paul Bourban, Rawy147, 1950 Sitten.

Kursprogramm

a) Quelques caractéristiques de la langue française: 1. Différences entre la langue écrite et la langue parlée; 2. Phonétique: accent tonique, accent de groupe, intonation.

b) Exercices correctifs en rapport avec les principales difficultés de prononciation que rencontrent les personnes de langue allemande ~tudiant le français.

e) Moyens de perfectionnement Livres, disques, bandes magnétiques, cassettes, radio-télévision, cmema, etc. Il s'agirait surtout d'un cours pratique, d 'une orientation pour le travail individuel des maîtres.

Kurs Nr. 14

Der Film im Primarschulunterricht

Kursleiter

Herr Urs Schenker, Professor, Rawyl 47, 1950 Sitten.

Kursprogramm

1. Grundsatzliches über Medienerziehung auf der Primarschulstufe.

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2. Der Film aIs Unterrichtshil.fe in verschiedenen Fachern: - Heimatkunde; - Geographie; - Anschauungsunterricht; - Tierkunde; - Verkehrsunterricht.

3. Der Unterhaltungsfilm und seine Anwendungsmoglichkeiten. 4. Filmschulung auf der Primarschulstufe. 5. Ausblick. Versuche eines Stoffplans rur die Medienerziehung.

Kurs Nr. 15

Zeichnen / Schopferisches Gestalten auf der Oberstufe 5./6. KI.

Kursleiter

Herr Max Herzog, Zeichenlehrer, Kantonsstrasse 93, 6048 Horw/Luzern.

Kursprogramm

lm Mittelpunkt des Kurses steht das schopferische Gestalten auf der Oberstufe, exkl. We~ken. Der Lehr- und Lernerfolg hangt nicht so sehr yom eigenen Konnen ab, sonder vlelmehr von der Begeisterungsfahigkeit des Lehrers und seinen methodisch­fachliehen Kenntnissen. Freude und Interesse am schopferischen Tun, sowie fundierte theoretische und praktische Fachkenntnis sind die Grundlagen eines erfolgreichen Zei­chenunterrichtes.

lm theoretischen Teil des Kurses wenden wir uns aktuellen Fragen zu, wie: Aufbau eines Lehrganges im Fache Zeichnen und Gestalten, Lektionsgestaltung, Führungs­probleme, Beurteilen und Bewerten von Schülerarbeiten.

In einem praktisch vielseitigen Teil werden in zahlreichen Übungen die Stoffge­biete Freies Gestalten, Vorstellungsschulung, Farbe und dekoratives Gestalten, sowie verschiedene - teils wenig bekannte - Techniken und Materialien erprobt.

Schliesslich solI der gesamte Kursstoff in einer reichhaltigen Dokumentation zu­sammengefasst werden, die aIs Unterriehtshilfe konzipiert und zugleich aIs Erinnerung an eine Arbeitswoche gedacht ist, in der Kollegialitat gross geschrieben wird.

Liste des M aterials

Zeichenmappe, Bleistift, Kugelschreiber, Fi1zschreiber, Federhalter, Federn (Spitz­federn, Redisfedern in verschiedenen Breiten), Federhalter, Schere, Massstab, Kerze, Korkzapfen, Gummi, Skizzierpapier, Zeichenpapier (verschiedene Formate und diverse Farben), Buntpapier (gummiert oder ungummiert), Karton (verschiedene Formate, Far­be grau), Ringbuch mit Einlage, kariert, Schü1earbeiten aus dem eigenen Unterricht, Farbstifte.

Kurs Nr. 16

Z.eichenunterricht auf nenen Wegen

Kursleiter

Herr Ernst Wicki, Zeichenlehrer, K!antonales Seminar Luzern, Erlenstrasse 37, 6020 Emmenbrücke.

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Page 29: L'Ecole valaisanne, mai 1972

Kursprogramm

- <<Mutiger Aultakt» Lockerungsübungen 1 warum wir so seltsam beginnen 1 wir er­obern die Flache 1 auch die Formate sprechen mit.

- «Woraul und womit lVir zeichnen konnen» Wir erproben die Mittel 1 Umgang mit Farben auf der Unterstufe.

- «Viellalt der Strukturem> Wir entdecken Materialstrukturen 1 Struktur und Dyna­mik 1 Strukturdruck 1 Materialdruck.

- «Lust zwn Experimentieren» Bekannte und neue Malmittel und ihre Anwendung auf verschiedenen Stufen 1 Absprengtechnik 1 Stempeldrucktechnik 1 Schablonen­druck 1 Neocolor-Mehrfarbendruck.

- «Figürliches Zeichnen leicht gemacht». - «Grundbegriffe des riiumlichen Zeichnens» übergang zum Architekturzeichnen.

Auch zeichnerisch Unbegabte werden yom Kurs. profetieren und dadurch Mut und Freude zum Zeichnen ' erhalten. .

Kurs Nr. 17

Werken und Gestalten auf der Unterstufe

Kursleiterin

Frau Paula Richner, Bümplizstrasse 109, 3018 Bern.

Kursprogramm

lm Hinblick auf den Gesamtunterricht und auf hausliche Feste sollen unter Ver­wendung moglichst vieler Materialien und Techniken einfache Arbeiten entstehen.

Werkstoffe: Papier, Karton, Textilien, Bast, Modelliermasse, Holzspan, Holz, ver­schiedenes N <lJtur- und Abfallmaterial.

Der Kurs mochte vorallem zu eigenem Erfinden und individuellem Gestalten an­reg~n.

Kursmaterial

Einige Zündholzschachteln, Fadenspulen, Kiefernzapfen, ungebrauchte Korkzapfen und Klosettrollen (nur Karton): . - Resten von farbigem Woll- und Baumwollgarn; - Ovaler, .glatter .Stein, ca 7X4 cm; - Fi1zresten; - Nahzeug (gute Schere); - Gefasse und Pinsel für Farbe, Leim und Lack; - Deckfarben (z. B. Gouache Caran d'Ache); - Farbstifte, Olkreiden; - Sehr gut geschliffenes Papiermesser; - N otizpapier; - Massstab 50 cm; - Zirkel; - Falzbein; - Einige Wascheklammern; - Ahle; - Wenn moglich Rund- oder Flachzange; - Ein Silick Baurnrinde; - Runde Büchse, Durchmesser ca 8 cm (z. B. kleine Ovomaltine, Duo).

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Kurs Nr. 18

Peddigrohl'arbeiten für AQiangen (Mittel- und Oberstufe)

Kursleiter

Herr Stefan Borter, Rawyl 47, 1950 Sittcn.

K ursprogramm

.. In der heutigen Zeit stehen uns viele neuartige und schone Werkstoffe zur Ver­fugung. Aber gera~e für diese uralte Handarbeit sind die natürlichen , gewachsenen Werkstoffe. am s.ch?ns!en. Das ~lechten erfordert kaum Werkzeuge und Einrichtungen. Der Matenalpre1s lst lffi Vergle1ch zum Verbmuch günstig. Die Arbeit fordert in vor­züglicher Weise die Geschicklichkeit der Hande, aber auch Formensinn und Konzen­~~tfonsfahigkeit. Dabei vermogen Peddigrohrarbeiten fast alle Schüler zu begeistern.

. Durch die p!aktische Arbeit erlernt jeder die Fertigkeiten, selber und mit Schülern ged1egene, matenalgerechte und formscbone Arbeiten herzustellen.

M aterial

Schürze, Schreibzeug Bleistift Nr. 1, Zirkel, Lineal, Schneidezange (wenn moglich), N otizpapier, einige Wascheklammern.

Kurs Nr. 19

Werken und Gestalten auf der Oberstufe

K ursleiter

Herr Hilar Kummer, Lehrer, Bahnhofstrasse, 3904 N aters.

K ursprogramm

1. Gliederung der Arbeitsbereiche manueller Betatigung. 2. Methodischer Aufbau in den einzelnen Unterrichtsbereichen .. 3. Praktische Anwendung mit moglichst vielen Werkstoffen wie Holz, 'Fournier Glas

Beton, Gips, Plastaflor, Spanplatten, Sperrholz, PVC-Folien, Farben, usw. ' , 4. Werken und Gestalten aIs facherübergreifender Unterricht. 5. Den Menschen in direkte Beziehung zu den Werkstoffen bringe~, damit er sie so

verandern kann, dass sie ihm gefallen und ihre natürliche Aussagekraft trotzdem nicht verlieren.

6. ICreatives und schopferisches Gestalten wecken und fordern.

K u rS111.aterial

- Berufsmantel oder Berufskleid. - Schreibzeug: Bleistift Nr. 2 und Nr. 4, FüUer, Zirkel, Federhalter, Redisfeder-

2 mm, Filzschreiber. - Massstab 50 cm. - Schere. - Ringordner für Blatter A 4. - Radiergummi. - Borstenpinsel Nr. 9 und Nr. 10. - Durchsichtiger Klebstoff.

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Page 30: L'Ecole valaisanne, mai 1972

----------------------------------...... ~-------------------------------------------------------------~ Kurs Nr. 20

SchuIspiel- und Schultheater

Kursleiter

Herr Beat Albrecht, 3983 Morel und Herr Klaus Anderegg, Weingarten, 3902 GUs.

Kursprogramm

- Allgemeines zum Thema. - Puppen und Puppenspiel, Anleitung zur Herstellung von Puppen und Moglich-

keiten des Puppenspiels. - Improvisation und Spiel. - Schultheater anhand einer literarischen Vorlage (Mog,lichkeiten, Regie, Sprache,

Kostüme, Aufruhrung).

Kurs Nr. 21

Musikerziehung in der Schule

Kursleiter

Herr Anton Rovina, Schulhausstrasse 28, 3900 Brig.

Kursprogramm

1. Methodisch-didaktische Fragen der Musikerziehung auf verschiedenen Schulstufen. 2. Gemeinsame Liederarbeitung und Liedgestaltung unter Verwendung einfacher In­

strumente. 3. Musikalische Werkbetmchtung in der Primar- und Sekundarschule. Besprechung

der im Singprogramm angeruhrten M usikwerke (Schallplatten).

Kursmaterial

- «Unser Singbuch» für Mittel- und Oberstufe. - «Wir singem) rur Unterstufe. - «Komm sing mit» rur Sekundarschulen. - «Didaktik des Schulgesanges» von Roosli mit entsprechenden Arbeitsheften. - Blockflote, Violine, Gitarre, usw. - Schreibmaterial. - N otenpapier.

Kuf,s Nr. 22

Schulturnen und Schulsport

Kursleiter

Herr Erwin Eyer, Turninspektor, Hofjistrasse 10, 3900 Brig.

Mitarbeiter

Herr Adolf Sarbach, Turn- und Sportlehrer, 3924 St. Nik'laus.

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K urs programl11

- Gymnastik : mit Musik, mit kl einen Handgeraten, Barren, - Gerateturnen : Barren, Geratebahnen. Sprossenwand, K lettergerust. - Schwimmen : Vorbereitungstest 1-3, Scbwim mtest 1-4, A nfa ngerschwimmen. - T heorie : Haltu ngsschaden mit Tonbildschau.

Orientierungs laufe n auf der Prim ar- und Sekundarschulstufe. Leichtathl etik: Werfen, laufen, springen. F ilm: OL-Lehrfilm. Spiele : Burgball, P rell ball und Schnappball.

Ausriistung

Turn- und Badekleider, Trainingsanzug, 2 Paal' T urnschu le (fürs Freie und für die Hall e) Le)1fbücher für dus schweiz. Schu lturnen, Not iz- und Schre ibmateriaI.

Kurs Nr. 23

Modellierkm:s

K ursleit er

Herr Hans Loretan, Bildhauer, Schinerstr. 18, 3900 Brig.

Ku rsprogramm

A.hnliche Zielsetzung wie Zeichenunterricht die natürliche E ntwicklung der bild­nerischen Erlebnis- und Ausdruckskraft zu steigern.

Modellieren mit T on so11 nocb in vermehrtem Masse Gestaltungsunterricht sein. Dureh eigenes Gestalten solI der Kurs Anregung für den Werkunterricht bieten.

K ursm aterial

T on kann am K ursort gekauft werden, Das Werkzeug wird von der Pro Juventute leihweise zur Verfügung gestellt.

Skizzierpapier. Bleistift. Baumwolltücher zum Feuchthalten. Plastik zum Decken. Schürze.

Kurs N r. 24

Miidchen-Handarbeit

K ursleiterin

Schwester J oannita Odermatt, Lehrerirrnenseminar Bernardà, 6313 M enzingen/Zug

K ursprogramm

Der Kurs bietet Gelegenheit, sich mit:

45'

Page 31: L'Ecole valaisanne, mai 1972

- der Unterrichtsgestaltung auf verscbiedenen Stufen; - m it Tec hniken aus versc hicdenen Gegenstanden;

a useininderzusetzen. Es werden G egenstande a usgeführt , die im Unterricht ausge­führt werden konnen .

f( urslI1 Cil eri Ci l

Nahutensilien , Haklein, Stoffresten, P insel, Lappen.

Kurs Nr. 25

Madchen-Handarbeit: .Knüpfen

Kursleiterin

Schwester M argri t Widmer. We rklehrerin, Paradies, 6440 Ingenbohl.

K u rsprogramm

Wel'kmifl el

Die Knüpfarbeit kann aus jedem Fadenmaterial hergestellt werden, jedoch ist die Wirkung der fertigen Arbeit ganz verschieden. H eute wird vor allem mit: Hanf, Flachs, Ziegenhaarwolle und Sisal gearbeitet.

Wahlt man ein flaches MateriaI, z. B. Bast, so werden auch Knoten flach. AIs passives Einiegemateriai konnen weiche Schafwolle, dicke H anfschnüre, H olzer,

M uscheln, Perlen, Leder und Bambusspalte eingeknüft werden.

Besondere Werkzeuge sind nicht erforderlich, . Einige Hilfsmittel zum Einha ngen der Hiden oder Sta be sind nützlich : Nahsteine, Stuhlbeine, Schraubzwlllgen, Fenster­griffe, usw.

Knii pfkurs J. T eil

Doppelknoten, Rippenknoten, Schlingenknoten, Schiffchenknoten, Kettenknoten, Erbsenknoten, Kugelmusche, Schleifknoten, Bandflechten, Symetrisch Knüpfen. Knüpfkurs 2. Teil Knüpfarten

Anfange - Entwürfe - Berechnung einer Knüpfarbeit - einfache Abschlüsse.

Knüpfkurs 3. Teil

Erweiterung der Knüpftechnik, Gobelinknüpfen, usw. Einhangen neuer Faden -Eckbildung - Anfang einer Spitze - Taschenanfange und Abschlüsse - Klapptasche - Netztasche - Figuren - Lampenschirmabschlüsse - freie Knüpfarbeiten.

Kursmaterial

- 1 Bundesordner mit Rücken 7 cm A 4. - ca 20 Sichtmappli. - 30-40 weisses Briefkartenpapier A 4. - ca 10 rote oder schwarze Photokartonblatter A 4. - Schreibmaterial. - Leim. - Nylon - Bastlerfaden 35 mm dick. - Nahsachen.

46

, Kurs NT. 26

Mllttersprache im Kindergarten

K Ul'sleitc rin

Sch \VeS ler Pirmin Schwitter, Institu t St. Ursula, 3900 Brig.

M itarbe iterin

Frti ul ein Barbara Haug, Zentral strasse 69, 8003 Zürich .

K urspr og r al11l11

Der Ku rs bietet den Teilnell merinnen Gelegenheit, sich mit der gesamten Spracher­ziehung im K indergarten auseinanderzusetzen.

Fraulein Barbara H aug aus Zürich wird einen Einführungsvortrag über die Spra­che des K leinkindes haIten. Darin wird die Bedeutung der Muttersprache, des guten Vorbildes betont, das Volkskinderlied und die Marchen ais wichtige Quellen zum E rwerb ciner guten Sprache hervorgehoben. Eigentlich wird darin alles angetont, was wir nachh er gemeinsam, einzeln und ausführlich behandeln werden: Erzahlen, Drama­tisieren, Bilderbuch , K asperlisp ieJ, Vers . Re im, Sprechspiele, K inderlied , usw. I n G rup­pell arbeiten werden wir vi eles in den Walli serdialc kt umsetze n.

W ir \Verden uns auch m it dem didaktischen Material im Kindergarten befassen. Z. B. Aufzeigen von d idaktischcn Spielen. die zur Entwicklun g von Sprechen und

Denken beitragen:

Begr iffsbildung, Festigung und Erweiterung des W ortschatzes, Anste ll en von Ver­gleichen , G egensa tze und Sammelnamen kennenlernen, usw.

Dazu werde ich methodische Moglichkeiten aufzeigen. Ferner werde ich auch hinweisen auf die P robl eme und Erfahrungen mit fremd­

sprachigen Kindern im Kindergarten. auf den Versuc h einer Sprachhiife für so1che K inder.

Auch das Tbema «Wàs so li die K inderga rtnerin bel SprachstOrungen tun?» werden wir gemeinsam erarbeiten und dazu in Gruppenarbeiten Sprechrhythmen , Verse, Sprechspiel und Reime ins Walliserdeutsch umsetzen.

[(ursm aferi af

- Schreibzeug. - Schere.

Wasserfarben. - P inse1.

Kurs NI'. 27

Rhytmik in der Bilfs- und Sonderscbule

Ku rsleiter

Frau Jennet R obins und Herr Ferris R obins, Oberer Schooren, 8713 ürik6n.

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Page 32: L'Ecole valaisanne, mai 1972

f(u/'sprogral77l11: A ufbau der A rbeitskurse

Folgende Grundidee liegt jedem Werk-Kurs zugrunde: Jeder Halbtagskursabschnitt umfasst eine Vorführung der praIctischen Anwendung

der Methode mit verschiedenen Gruppen unterschiedlich behinderter Kinder aller Altersslu[en, theoretische Anweisungen und Erklarungen sowie praktische Ausführung der Übungen unter Teilnahme der Kursbeteiligten.

Etwa 45 Minuten eines jeden Vor- und Nachmittagsabschnittes sind der praktisch­methodiscben Vorführung mit Kindern gewidmet. Unmittelbar darauf beteiligen sich die K ursteilnehmer an Übungen.

Weiterhin enthalt fa st jeder Tagesabschnitt eine kurze, zusammcngefasste theore­tische Erlauterung.

Kurs Nr. 28

Deutschunterricht in Sekundarschulen

Dieser Kurs wird nur am Vormittag geführt. Am Nachmittag haben die Kursteil ­nehmer Gelegenheit, die Vortragsreihe über Probleme der Jugenderziehung zu be­suchen (Kurs 30).

KUl's/eiter

Herr Albert Schwarz, Sekundarlehrer, Dorfstrasse 12, 8954 Geroldswil/ZH.

Ku/'sprogramm

Die drei Hauptanliegen des Dcutschunterrichts: Verstehen, Formulieren und Ein­sicht (Lektüre, Aufsatz und Grammatik) sind Gegenstand der Kursarbeit:

L ese/L' Behandlung von Lesestücken und Gedichten Moderne Literatur auf der SeIcundarschulstufe.

Aufsatz: Aufsatzarbeit mit Hilfe des neuen zürcherischen Lehrmittels (Autoren: Albert Schwarz und Martin von der Crone).

Grammatik: Das Ringen um eine neue deutsche Grammatik. Die Rolle der Gram­matik in der Schule. Die Grammatikstunde, Lektionsbeispiele.

Auf diesen drei Gebieten werden die modernen Stramungen einleitend kurz be­handelt. Die Schwerpunkt der Kursarbeit liegt in der praktischen Tatigkeit: im Er­arbeiten von Lektionen, .Lektionsfolgen, Gruppenarbeiten, im Gebrauch neuer Hilfs­mittel und im Erfahrungsaustausch.

KursmaterÎa[

1. Bücher.

1.1. obligatorische Welt im Wort, Benziger, Einsiedeln (Lesebuch); Gedichte; Deutsche Sprach­lehre; Sprechen und Schreiben 1 (Schülerheft) (aIle 3 im Lehrmittelverlag des Kantons Zürich, Grubenstrasse 40, 8045 Zürich, Tel. 01 3398 15).

1.2. empfohlene Sprechen und Schreiben 1, Lehrerausgabe; Sprechen und Schreiben, Theorie­teil (Ringordner); Duden 4, Grammatik, Bibl. Instiut, Mannheim.

2. Personliches Schreibmaterial

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Kurs Nr. 29

Moderne Mathematik für Sekundar-, Berufs- und Mittelschullehrer

Dieser Kurs wiÎ'd nur am Vormittag geführt. Am Nachmittag haben die Kursteil­nehmer Gelegenheit, die Vortragsreihe über Probleme der Jugenderziehung zu besuchen (Kurs 30).

Kurs[eÎter

Herr Alois Grichting, dipl. Ing. ETH, Zenhausern, 3902 Glis.

Kurs progra/1un

Die naive Mengenlehre, deren Darstellung ein wesentlicher Bestandteil der schon abgehaltenen Fortbildungskurse war, erlaubt es, die klassischen Unterrichtsgegenstande im Fache Mathematik klarer zu behandeln. Erfreulicherweise erübrigt es sich heute, die Notwendigkeit ihrer Verwendung im Unterricht naher zu begründen; sie ist Grundlage fast aller modernen mathematischen Lehrmittel geworden. Für den angesagten Kurs wird sie vorausgesetzt.

Aufgabe dieses Kurses wird es sein, in einem erstcn Teil einige grundlegende Kon­zepte der Strukturmathematik zu erarbeiten. Dabei ist es unerll:isslich, die diskutierten Gegenstande mit Bezug auf die Schule durch Beispiele aus der A'lgebra und vor allem aus der Geometrie zu beleuchten.

In einem zweiten Teil solI die Boole'sche Aigebra bespfochen werden. Die hier vorkommenden logischen Operationen kannen an einem elektronischen Demonstra­tionssystem erll:iutert werden.

N eben der Vermittlung des angedeuteten Stoffes wird es ein wesentliches Ziel dieses Kurses sein, die aktive Auseinandersetzung der Teilnehmer mit den grundlegen­den Problemen des heutigen Mathematikunterrichtes zu fordern.

KursmaterÎal

Empfohlen wird die im Mathematikunterricht üblicbe Ausrüstung. Bei Kursbeginn wird alles Nahere über Literatur usw. bekanntgegeben.

Kurs Nr. 30

Vol'tragsreihe über Probleme der Jugendel'ziehung auf der Sekundar- und Mittelschulstufe

Die Vortf1:ige finden am N anchmittag statt und sind 'in erster Linie für die Teil­nehmer. der Kurse 28 und 29 bestimmt.

Referenten

Herr Dr. Philipp Andereggen, Arzt, Brig; Herr Werner Fritschi, Leiter des Schweiz. Beratungsdienstes Jugend und Gesellschaft, Luzern (2 Vortrage); Herr Richard Gertschen, Advokat, Naters und Herr Adolf Hugo, Pfarrer, ·Grachen.

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Page 33: L'Ecole valaisanne, mai 1972

Kursprogramm

Die Vortrii.ge der Referenten, die mit êliesen Problemen vertraut sind, sollen den Lehrkraften der Sekundar- und Mittelschulen Orientierung und Hilfe in der oft schwierigen Erziehungsarbeit, die immer neue Probleme stellt, bieten.

Durch den gegenseitigen Gedankenaustausch in der anschliessenden Diskussion werden die Erfahrungen und Ideen allen Teilnehmern Nutzen bringen.

Kurs Nr. · 31

Kurs in Geschiiftskunde

Kursleiter

Herr René Brunner, Gewerbelehrer, 3931 Baltschieder und Herr Markus Amacker, Gewerbelehrer, 3941 Eischoll.

Kursprogramm

Rahmenprogramm: (Wir werden die im H-Kurs in Thun nur gestreiften Themen­kreise bearbeiten).

Themenkreis: Kaufvertrag, Darlehen, Kredit, Sicherheiten, Stéuer~, Miete, Be­treibung, Werkvertrag, einfacher Auftrag.

Je Themenkreis werden uns ca 4 Stunden zur Verfügung stehen. r

Arbeitsvorgang: Kurze grundsatzliche Hinweise, Sichten der Unterlagen, Gruppen­arbeit: Lektionsaufbau, Arbeitsblatter, Testbeispiele.

Je nach Moglichkeit werden wir für je 2 Stunden Fachreferenten beauftragen für die Problemenkreise: - Steuern; - Versicherungen; - Betrieb.

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Turntag bei Schuljahrbeginn

In den kommenden J ahren wird für jede Schulstufe (Primar-Abschluss, Haushaltung-, Sekundar- und Gesamtschule) bei Schulbeginn, vom Departe­ment, ein Turntag organisiert.

Für dieses J ahr betrifft dies die Lehrpersonen, die auf der Primarschul­stufe eine 5.,6. oder 7. Klasse Knaben oder Madchen unterrichten.

Ort und Datum: Dienstag, den 29.8.72 in der neuen Turnhalle von Visp für die Bezirke: Visp, westlich Raron, Leuk. Mittwoch, den 30.8.72 im Institut St. Ursula in Brig für die Bezirke: Goms, ostlich Raron, Brig.

Dauer: 8.30 Uhr bis 17 Uhr.

Ausrüstung: Vollstandige Turnausrüstung, Schreib- und Notizmaterial.

Dispensen: Lehrpersonen, die in der Woche vom 21.-26.8.72 den Turn-kurs besucht haben, sind von diesem Turntag dispensiert.

Wir bitten das betroffene Lehrpersonal, sich dieses Datum zu merken. Personliche Einladungen werden keine versandt.

Funkkolleg Erziehungswissenschaft

AIs Termin für die erste Klausurarbeit wurde folgender Tag bestimmt:

Mittwoch, den 6. September 1972, um 14 Uhr, i~ Institut St. Ursula in Brig.

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Page 34: L'Ecole valaisanne, mai 1972

ANMELDUNG ZUM BESUCH DER OBERWALLISER LEHRERBILDUNGSKURSE

Bis zum 15. Juni 1972 an das kantonale Prirnarschulamt, Lehrerbildungskurse, Planta 3, 1951 Sitten, einsenden.

Nf. Bezeichnung des Kurses Kursleiter

N ame ............................................... _ .... ... .... .... ,. ....................... Vorname .. .............................................. .. ........................ .

Wohnort ............... ............... ...... ...... ...... .. ......... ... .. ... .. .. ..... ..... Strasse , ... ....................................................... ..................... . (mit Postleitzahl)

Schulort .. ........ .... . , ....................... ..... .. ,................................... Schulstufe ..... ... ... ............. , ... ...... ... ...... ............................. ,

Da moglicherweise fur gewisse Kurse zuviele Anmeldungen eingehen werden, sind noch zwei weitere Kurse anzugeben, die Sie unter Umsüinden besuchen mochten.

Nf. Bezeichnung des Kurses Kursleiter

VERPFLEGUNG UND UNTERKUNFT

Zutreffendes ankreuzen X

Ich werde am Kursort übernachten und dort die volle Tagespension beziehen

Ich werde dort die voIle Tagespension beziehen, aber nicht übernachten

Ich werde dort das Mittag- und N achtessen einnehmen

!ch werde dort das Mittagessen einnehmen

Ich werde dort weder übernachten noch die Mahlzeiten einnehmen

Datum ...... .... ....... ............. ..... ................................................... Unterschrift .......................... .... ... .... .. , .. ...... ....... ...... ...... .

Die Anmeldung ist verbindlich und kann ohne zwingenden Grund nicht zurückgezogen werden.

53

1

1

Page 35: L'Ecole valaisanne, mai 1972

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ANMELDUNG ZUM BESUCH DER OBERWALLISER LEHRERBILDUNGSKURSE

Bis zum 15. Juni 1972 an das kantonale Primarschulamt, Lehrerbildungskurse, Planta 3, 1951 Sitten, einsenden.

Nr. Bezeichnung des Kurses Kursleiter

................................. ................................................................................ ..: ...................... .

N ame ................................................... .................................. ... Vorname ..................................................... .. _ ............... .. .

Wohnort ............................. .. .................................................. Strasse ............................................................ ............ ....... . (mit Postleitzahl)

Schulort ................... .................... ........................................... Schulstufe ....................................................................... .

Da moglicherweise für gewisse Kurse zuviele Anmeldungen eingehen werden, sind noch zwei weitere Kurse anzugeben, die Sie unter Umstanden besuchen mëchten.

Nr. Bezeichnung des Kurses Kursleiter

VERPFLEGUNG UND UNTERKUNFr

l ' Zutreffendes ankreuzen X

Ich werde am Kursort übernachten und dort die volle Tagespension beziehen

!ch werde dort die volle Tagespension beziehen, aber nicht übernachten

!ch werde dort das Mittag- und N achtessen einnehmen

Ich werde dort das Mittagessen einnehmen -

Ich werde dort weder übernachten lloch die Mahlzeiten einnehmen

Datum ............................... ........... ,...................... ..... ................ Unterschrift ....... , ..................... ......... ".::: ......... ............. ..

Die Anmeldung ist verbindIich und kann ohne zwingenden Grund nicht zurückgezogen werden.

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Page 36: L'Ecole valaisanne, mai 1972

8. Le décret du 25.6.1971 entre en vigueur le 1.9.1972, revalorise les traite­tements et prestations sociales de 7 0/0' réalise pour les enseignantes le trai­tement égal à celui de l'instituteur dès la sixième année de service.

9. Voici l'évolution des traitements des enseignants dès 1963.

9.1. P. masculin dès 1.9.1963 1.1.1969 1.9.1971 * 37 semaines 11 400.-/15000.- 15 650.-/20 450.- 18310.-/23930.-38 semaines Il 700.-/15 300.- 16 060.-/20 860.- 18 790.-/24410.-39 semaines 12000.-/15600.- 16470.-/21 270.- 19270.-/24890.-40 semaines 12 300.-/15 900.- 16880.-/21680.- 19750.-/25 370.-41 semaines 12600.-/16200.- 17 290.-/22 090.- 20 230.-/25 850.-42 semaines 12900.-/16500.- 17 700.-/22 500.- 20710.-/26 330.-

9.2. P. féminin 37 semaines 10 700.-/14 300.- 14 700.-/t"9 500.- 17 200.-/22 820.-38 semaines Il 000.-/14600.- 15 110.-/19910.- 17 680.-/23 300.-39 semaines Il 300.-/14900.- 15520.-/20320.- 18 160.-/23780.-40 semaines Il 600.-/15200.- 15 930.-/20 730.- 18640.-/24260.-41 semaines Il 900.-/15 500.- 16340.-/21140.- 19120.-/24740.-42 semaines 12200.-/15800.- 16750.-/21 550.- 19600.-/25220.-

9.3. Allocations sociales Allocation de ménage 600.- 716.- 960.- * Allocation pour:

- enfants moins 16 ans 444.- 612.- 720.- * - enfants aux études

ou en apprentissage de 16 à 25 ans 996.- * * Il est à signaler que dès le 1.1.1972, ces traitements et prestations sociales sont majorés de 6 % à titre de renchérissement provisionnel.

10. Après ce rapport sur l'évolution du statut social des enseignants primaires valaisans, le secrétaire a parlé de l'alignement des traitements sur la moyenne des cantons suisses. Ce postulat fait l'objet de la requête de la FMEF du 28 janvier 1971. Le Conseil d'Etat en a admis le principe et a nommé une commission pour l'étude de ce problème. Alors que le Gouvernement nous laissait entendre que ce postulat ne pou­vait être réalisé que dès le début de 1973, la SPVal a demandé que cet alignement soit réalisé dès le 1.9.1972.

Il. L'exposé du secrétaire fédératif est suivi d'une longue, intéressante, ferme et courtoise discussion de laquelle il ressort: Que la date du 1.9.1972 pour l'alignement des traitements des enseignants primaire est maintenue avec force par le comité de la SPVal et qu'il ne saurait en aucun cas admettre un renvoi à 1973.

12. Le comité de la SPVal demande au Conseil d'Etat de lui transmettre ses propositions suffisamment tôt pour qu'il puisse les étudier et lui faire d'éventuelles contre-propositions avant d'arriver à l'accord total qui devra intervenir avant décision définitive du Conseil d'Etat.

Le comité de la SPVal

13

Page 37: L'Ecole valaisanne, mai 1972

ALIGNEMENT •••

' . Le Co~s~il ~'Etat vi~nt d'adresser au~ déI?utés un message relatif au pro­Jet d,e modlf~catI?n du decret c?ncernant le traItement du personnel enseignant des ecoles pnmalres et secondaIres du Il juillet 1963.

. Ce m,e~sage da~s son in!roduction fait un bref historique des modifications qill ont ete apporte es au decret de base pour les différents degrés d'enseigne_ m~ •

Jusqu'à ce jour

A chaquè modification, l'ensemble du personnel a été touché et aucun ord~e .laissé de ~ôté. Cette façon de faire a sauvegardé l'unité des enseignants

, ~e~s dIvers degres et a détruit. des mouvements de mécontentement qui n'au­talent pas 'manqué de se manifester. Les inégalités, on le sait, créant des heurts dont les effets sont difficiles à atténuer.

La dernière modification s'est opérée sous la forme d'un 79'0 du salaire de base, attribué à tous les enseignants et à même date.

Un tournant

La politique salariale de modifications successives comme ci-dessus a cependant pris une autre orientation en août 1970 lorsque le Conseil d'Etat sur invitation de la commission des finances du Grand Conseil, a accepté l'étude d'un alignement des salaires sur la moyenne suisse pour l'ensemble du personnel des services publics.

Une commission de travail a été créée à cet effet, commission hélas non paritaire, aucun membre des associations ou de la Fédération des services publics n'y étant intégré.

L'étude de la moyenne suisse s'est présentée sous des difficultés diverses selon qu'il sagissait d'une association ou d'une autre.

Le cas des enseignants, primaires aussi bien que secondaires, s'est résolu facilement étant donné la plus grande facilité de comparaison.

Discrimination

Le message publie un des résultats de cette étude. Il s'agit d'un tableau comparatif des traitements des maîtres secondaires du premier et du deuxième

, degré. Il n'est fait aucunement mention du secteur primaire. Le fait est nou­,veau, jusqu'à ce jour aucun ordre d'enseignants soumis à la loi sur l'Instruc­tion publique n'étant revalorisé salarialement sans que tous le soient.

Le statut matériel de ces enseignants figure d'ailleurs dans un unique et même décret, celui du 11.7.1963, décret ayant subi à ce jour deux modifica­tions" celle du 22.1.1969 et celle du 25.6.1971. La troisième se présente mainte­nant.

Or voici que les enseignants primaires sont cette fois-ci laissés dans l'om­bre. Des bruits avaient couru sur une certaine discrimination quant aux dates

, 14

.., d'alignement. Dans cette revue, un texte a été publié en 'novembre pO\l'r attirer l'attention des autorités de la nécessité de bamlir cette inégalité dans l'appli­cation de l'alignement. La collaboration active et franche dans l'amitié, pour le

. succès du travaH y était contenue. Collaboration et unité entre les différents ordres d'enseignants. Collaboration encore entre les associations et l'organe faîtier, la Fédération des services publics. Collaboration enfin entre la masse des artisans de la base et l'autorité gouvernementale, spécialement le Départe­ment de l'instruction publique. On a sans autre passé outre.

Pourquoi donc fait-on fi? Pourquoi indisposer? Les primaires sont nombreux. Plus le nombre est grand, plus il est difficile

de contenir des mécontentements. Malheureuse décision qui risque de rompre un travail en commun bien ébauché entre les primaires par leurs mandatés et le Département de l'instruction publique par son service de l'enseignement primaire et ménager.

Arguments

La pénurie évoquée? Elle est partout. Le primaire' la ressent autant sinon plus que les autres. Seulement voilà en primaire, on ouvre les portes et un degré x de science donne le titre d'instituteur: cours rapide. Et le vide semble comblé, car vide il y a, mais le problème important demeure. Il s'agit de savoir pourquoi le vide s'est fait.

La durée de formation? Le primaire l'a vue aussi s'allonger. Le temps d'école normale a passé de quatre à cinq ans. Cette augmentation d'une année n'a cependant entraîné aucune augmentation de traitement.

Le manque à gagner que l'on avance en faveur des secondaires durant les années passées? Honnêtement, ce manque a son équivalent dans le primaire. Faudrait-il faire l'historique de la profession des maîtres primaires valaisans pour le prouver. Je ne l'ose.

Ecarts et pour cent

Par le décret de 1963, un écart a été fixé entre les ordres d'enseignants. Que s'est-il passé dans les années suivantes? L'indexation automatique a déployé ses effets. Cette indexation s'exprimant en pour çent du traitement de base, il s'en est suivi un écart de plus en plll" grand quant aux s0!ll1lles comparées globalement, mais également une stabilité des pour cent de différence.

Comment peut-on en déduire un état de désavantage des secondaires ou, par l'analyse inverse, un état de faveur dys primaires?

Chiffrons

Par le décret de 1963, il était prévu un supplément de 14,8 % en ',faveur des secondaires 1 sur les primaires après dix ans d'activité (maximum). Cet écart se chiffrait alors par Fr. 205.- par mois, renchérissement non compris.

Par les modific'.ltions du 22.1.1969, le pour cent se maintient et les diffé­rences mensuelles s'élèvent à Fr. 280.-, renchérissement non compris.

15

Page 38: L'Ecole valaisanne, mai 1972

P~r .celles du 15.6.1971 même pour cent et Fr. 325.- d'écart par mois, r~nchenssement non compris.

Que se passe-t-il par les modifications proposées actuellement au Grand Conseil, celles-ci étant demandées avec effet rétroactif au 1.1.1972. - Pour cent d'écart (trait. maximum): - Différence mensuelle: 34,1 0/0 Fr. 747.- rench. non compris.

<?et .écart ne sera pas permanent, mais tout de même, dès janvier de cette annee, il sera de cet ordre. Est-on en droit de nous demander de l'accepter tel quel?

Et après

Un autre problème peut-être plus inéquitable encore. Quel sera le pour cel!t de r~valorisation que les primaires obtiendront et par la suite quel écart eXIstera-t-Il entre les primaires et les secondaires 1. Nous n'en savons rien pour l'instant. C'est pourquoi obligation est faite de nous réserver toute attitude à venir.

Le principe de l'alignement n'a d'ailleurs pas émané des primaires. Ceux-ci en ont accepté l'étude mais non forcément les conclusions.

Il faut bien se comprendre et ceci surtout à l'adresse de nos collègues du secondaire. Je ne conteste nullement les montants que ceux-éi toucheront par les modifications proposées. Ils sont justifiés.

Je veux simplement dire que l'écart ne pourra être accepté au-delà d'une certaine échelle et que son maintien dans des propositions équit~bles sera pour les primaires une action légitime. La moyenne suisse a valeur indicative.

Pour l'instant, nous faisons confiance. . Vincent Dussex

COMMUNIQUES

MANUELS SCOLAIRES 1972-1973

Les Bulletins sont actuellement en voie d'impression ·et les communes seront invitées formellement à passer leurs commandes avant l'été.

D'aucuns trouveront peut-être modeste la liste des nouveautés sur les­quelles les organes responsables ont porté leur choix. Ce dernier ne s'opère pas, faut-il le dire, au petit bonheur ou sur la base d'appréciations isolées et toutes personnelles.

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4 Ne sont adoptés en principe que les manuels qui sont censés répondre à

un réel besoin et dont l'absence est ressentie collectivement. L'avis du Comité SPVal a été requis et exprimé. Les considérations suivantes ont influencé les décisions:

- introduction très prochaine des programmes romands, qui exigeront des livres et un matériel appropriés;

- existence de stocks de manuels, constitués un peu inconsidérément mais avec un légitime souci d'économie;

- nécessité de respecter, dans la mesure du possible, une liberté de choix suffisante, en l' abs~nce de désirs unanimement manifestés. Les nouveautés suivantes vous sont donc proposées:

- R. Furne: «Mon cahier de lecture» (à l'usage des débutants). - E. et S. Roller: «A travers le dictionnaire». Exercices d'entraînement à

l'utilisation du dictionnaire. - G. Galichet: «Grammaire française expliquée par des méthodes actives».

CM 2 (à l'usage des sixièmes primaires). - Roger Nussbaum: «Essai d'une méthode de composition française» (à

l'usage des maîtres seulement). . - Guilde de documentation: boîte de fiches pour l'étude des fractions. - G. Falconnier: 32 fiches de calcul pour le degré moyen. - Paul Perret: exercices de calcul mental. - Grande carte du monde en couleurs (E : 32 000 000) 125 X 90 cm. à affi-

cher en classe. - Id. Carte de l'Europe en couleurs (E : 2 500 000) 125 X 90 cm. - Le magnifique ouvrage de Gottfried Tritten: «Education par la forme et

par la couleun>, dont le prix est de Fr. 120.-, peut être obtenu à Fr. 80.-, les commandes étant groupées et transmises par le Service de l'enseigne­ment primaire et ménager.

COURS DE NATATION: Brigerbad 26, 27, 28 juin 1972

L'association des maîtres de gymnastique du Valais romand organise à l'intention de tous les membres du personnel enseignant du Valais romand un cours de natation les 26, 27 et 28 juin 1972.

Des classes de nageurs débutants, moyens et bons seront formées. L'asso­ciation organise le cours, indemnise les chefs de classes et donne une alloca­tion de déplacement de Fr. 15.- pour le cours.

Les participants ont à leur charge l'entrée à la piscine et les frais de repas. Les enseignants ne faisant pas partie de l'AMGVR peuvent verser la

cotisation annuelle de Fr. 15.- au CCP 19 - 838. Si cette cotisation n'est pas versée, ils ne pourront pas toucher l'allocation de déplacement.

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Page 39: L'Ecole valaisanne, mai 1972

Inscription L'inscription à ce cours peut se faire chez: Jean-Pierre Michellod, maître

de gymnastique, route de Bottire 22, 3960 Sierre (tél. (027) 56822) jusqu'au 21 juin 1972. Les derniers renseignements seront communiqués aux partici­pants par écrit avant le cours.

Je m'inscris pour le cours de natation de Brigerbad . .

N om ...... ... ............ .. :... ........... ......... .. ................ ................ ... .... .. Prénom ........ ............... ..... ..

Adresse .... .. . _........... ......... .............. .. ..................... .. No postal.. ...... .. .. .. ................... Lieu ......................................... ..

Node tél. .......... .......... .... ......... " ..... ................................. ou No appel téL .................. ...... ... .. .......... ... .............. ...... .

Je prends 'ma voiture D oui D non Je fais partie de l'Association des maîtres de gymnastique du Valais romand D oui :. D non

Signature ................. . Bulletin à renvoyer chez: Jean-Pierre Michellod, route de Bottire 22, 3960 Sierre, jusqu'au 21 juin 1972.

CONCOURS DE CONDITIONS PHYSIQUE DANS LES ECOLES DE TOUTE LA SUISSE

Les instituteurs de toute la Suisse ont, dès la mi-avril 1972, un moyen très simple 4e contrôler les devoirs de leurs élèves: la pyramide de la forme!

" Il 'est clair .qu'il ne s'agit pas ici de devoirs de mathématiques, de français o~ d'allemand mais de devoirs de condition physique, qui, bien que faculta­tifs, n'ent sont pas moins indispensables.

De nombreuses possibilités s'offrent aux élèves qui désirent s'acquitter de ces {<devoirs>} de façon agréable: natation, football, basket-baIl, tennis de table ou vélo sont des exemples des quelque 30 disciplines sportives susceptibles de figurer dans la pyramide ~è ,là forme. .

Les règles du jeu de la pyramide sont simples: de la mi-mai à la mi-juin, l!ne çampagne se déroulera sous forme d'affiches exposées dans les vitrines des' drogueries suissés. Les instituteurs peuvent obtenir ce {<poster>} gratuite­ment dans les drogueries et recevoir .~n. même temps pour leur classe le nom­bre de cartes de participation nécessaire. Cettè affiche sera apposée dans la classe et chaque élève pourra indiquer l'état actuel de son entraûlement en piquant ·de petits drapeaux sur la pyramide de la mobilité, de l'endurance ou de la force.

Qui escaladera le premier les trois pyramides de la forme? - Chaque instituteur qui enverra pour sa classe au moins 10 bulletins de

'participation' remplis à l'ANEP à Berne recevra les distinctions «fitness>} gratuitement . .

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, - Les classes qui enverront d'ici au 31.12.1972 au moins 10 bulletins de

participation remplis prendront part à un tirage au sort. Cinquante classes recevront la somme de Fr. 100.- pour leur caisse de classe. Les règles du jeu et les conditions de participation au concours sont indi­

quées au verso de chaque {<posten}.

UNE NOUVELLE CARTE HISTORIQUE DE LA SUISSE

Les Editions Kümmerly & Frey, à Berne, viennent d'éditer une nouvelle carte historique qui permet de suivre à travers les siècles la formation de la Confédération.

Elle se présente sous deux versions: l'une comme carte murale à l'échelle 1 : 250000, l'autre, comme carte courante à l'échelle 1 :.500000.

Un commentaire détaillé en deux langues permet de tirer parti sans réserve du riche contenu de la carte et constitue en même temps un précis de la struc­ture politique de l'ancienne Confédération.

Carte historique de la Suisse 1 : 500 000 par le professeur Dr G. Grosjean. Kümmerly & Frey, Ed. géographiques, Berne. Fr. 9.80. En vente dans toutes les librairies.

«L'ACTION BIBLIO-SUISSE» DANS «L'ANNEE INTERNATIONALE DU LIVRE 1972»

Bibliothèques modèles remises à titre gracieux à des écoles et cOlmmÎnes suisses.

1969: Dans le cadre de la Semaine Suisse du Livre, la ligue Suisse pour la Littérature de la jeunesse lance un appel en faveur des bibliothèques publiques dans notre pays et crée {<l'action Biblio-Suisse>} en collabbration avec plusieurs organisations et institutions s'intéressant au bon livre et à sa propagation.

1970: L'industrie et le commerce, les banques et les assurances soutiennent efficacement «J'action Biblio-Suisse>} avec des subsides. Cinq communes reçoi­vent chacune mille volumes à titre gracieux (Niederwil AG, Wynigen BE, Ilanz GR, Hitzkirch LU, Flawil SG, et en plus le district de la Veveyse FR).

1971: {<L'action Biblio-Suisse>} se poursuit. Pour lui permettre une activité sur une plus large échelle et lui procurer l'aide éventuelle de la Confédération, on entreprend certaines réorganisations. Une bibliothèque de mille volumes est offerte à la Ville de Brigue.

1972: l'UNESCO a proclamé 1972 {<Année du Livre». {<L'action Biblio­Suisse>} touche une subvention fédérale, qui lui permettra d'étendre son acti­vité. Une fois de plus, l'industrie et le commerce, les banques et les assurances sont invités à contribuer au développement des bibliothèques.

{<L'action Biblio-Suisse>} s'est fixée pour tâche de mettre à la disposition des bibliothèques des stocks de livres prêts à être mis sur les étagères. Ces livres seront offerts à des écoles et communes de tous les cantons et de toutes

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Page 40: L'Ecole valaisanne, mai 1972

les régions linguistiques du pays, et serviront de base pour l'aménagement des bibliothèques modernes. Peuvent bénéficier de cette action les écoles et com­munes qui s'engagent en particulier à: - mettre à disposition des locaux pour installer une bibliothèque; - installer convenablement ces locaux; - entretenir la bibliothèque avec tout le soin voulu; - la compléter et à la renouveler périodiquement.

Toutes les écoles et communes sont invitées à s'annoncer pour une telle bibliothèque de base.

Renseignements et questionnaires peuvent être obtenus chez: «Action Biblio-Suisse», secrétariat, Herzogstrasse 5,3014 Berne.

CAMP SCIENTIFIQUE 1972

En été 1968, la Commission nationale suisse pour l'UNESCO a tenté une première expérience de camps scientifiques pour jeunes à Val Varusch aux Grisons. L'expérience a été poursuivie en 1969 à Sion (VS), en 1970 aux Gene­vez (BE) et à Rüssen/Andermatt, puis en 1971 à Saanenmoser et Fiesch (VS).

Ces camps, qui permettent à des jeunes possédant des dons pour l'étude scientifique de travailler librement dans le terrain avec l'aide et les conseils de professeurs spécialisés, ont connu un réel succès. Cette année encore, la Corn­mision nationale a décidé d'organiser un camp semblable à Engelberg du 24 j:uillet au 5 août 1972, pour des jeunes de 16 à 21 ans de langue française.

Frais du camp Fr. 120.- par personne (logement, subsistance et assurance contre les

accidents inclus), payables lors de l'inscription (CCP 30 - 954 Commission Nationale Suisse pour l'UNESCO, 3003 Berne, avec la mention, au dos du coupon: compte 3.099.201.008/2 «Camp scientifique Engelberg»).

Inscdption Secrétariat de la Commission nationale suisse pour l'UNESCO, Départe­

ment politique fédéral, Eigerstrasse 73, 3003 Berne.

TEST JSM 1972 - DANS 4 MOIS: MUNICH!

L'action «Jeunesse Suisse à Munich» commence le 20 mai 1972 l'ultime test de course et de natation pour les jeunes des années 1952 à 1956. Les vain­queurs des tests se trouveront, avec les vainqueurs des tests de 1970 et 1971, parmi ceux qui prendront part au tirage au sort prévu .pour désign~r les ~eu­reux participants au voyage gratuit aux Jeux olympIques 1972 a Mumch. Avec une performance sportive adéquate et avec un peu de chance, chacun et chacune peut espérer en faire partie.

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9

L'action «JSM 1972» est une coinmunauté de travail fo'rmée de quelques grandes fédérations sportives et l'A 69, (<Action pour la santé de notre peu­pIe»). Son but est de gagner le plus grand nombre possible de jeunes à l'idée d'accomplir une performance sportive profitable à la santé. Elle ne poursuit aucun but de recrutement en faveur d'une association ou d'un produit; toute pensée d'ordre économique lui est étrangère. :

Les trente jeunes filles et jeunes gens ayant obtenu les meilleurs ré~ultats en 1971, ont joui de la participation gratuite à. un camp de . vacances et de sport à Lenzerheide, sous la direction de professeurs de Macolin, et qui a laissé le meilleur des souvenirs. Un camp analogue est prévu pour l'automne 1972.

Les tests comportent la course en terrain varié (jeunes gens: 2km. en 8 -minutes au maximum; jeunes filles: 1 km. en 5 minutes au maximum) et la nage (100 mètres en 2 minutes au maximum).

Les tests peuvent être organisés par: des écoles, groupements de jeunes, sociétés ou clubs sportifs, moniteurs de «Jeunesse + Sport», etc., soit dans le cadre des exercices sportifs réguliers, soit sous la fOrme d'une manifestation publique (<Sport pour tous»), durant l'époque allant du 20 mai au 1er août 1972.

Le tirage au sort aura lieu au début d'août pour désigner les 120 heureux gagnants et le 26 août, déjà, le premier groupe partira pour Munich. Quicon­que désire organiser les tests JSM est invité à s'annoncer au Secrétariat JSM 1972, case postale 203, 1000 Lausanne 13.

PANORAMA par Claude Vert

Du vocabulaire aux disciplines d'éveil: histoire, géograpphie; observation, dessin, étude du milieu.

342 fiches bristol, .sous 8 portefeuilles plastique transparent, divisées en 8 thèmes: le printemps; l'été; l'autorime; l'hiver; l'eau; le feu; la lumiè.re; les animaux domestiques. Le fichier complet: Fr. 28::-. Le portefeuille: Fr. 4:-.

Dans le contexte d'une formation globale, ces -fiches ont été élaborées et expérimentées pour acheminer l'enfant vers une recherche personnelle, à partir du dictionnaire, de documents, d'enquêtes, d'expériences ... - .

Ces fiches offrent un choix de thèmes simples (c'est la vie de tous. les jours) et d'exercices variés et auto-correctifs. Utilisées soit en travail de groupe, soit en travail individualisé, elles permettent une grande souplesse d'emploi.

Conçues pour le travail de vocabulaire, elles s'étendent.. aux disciplines d'éveil (histoire, géographie, observation, dessin, étude du milieu ... ). Elles favorisent une démarche personnelle et provoquent le goût de la recherche.

Cl. Vert

-Editions Delta SA, tél. (021) 540527, roùte de Chailly 40, La Tour-de-~k(~. .

-- 21

Page 41: L'Ecole valaisanne, mai 1972

DIX-NEUVIEME SEMAINE PEDAGOGIQUE INTERNATIONALE "Village Pestalozzi, Trogen, du 13 au 21 juillet 1972 . ,'Thème général: aptitudes - destin ou responsabilité

Invi~tion

, ' Les semaines pédagogiques internationales, organisées depuis 1953 à Trogen - ,et, en alternance, tous les trois ans à Villars-les-Moines, près de Morat, - visent à favoriser la ' compréhension internationale, l'information

, dans le domaine pédagogique et l'échange d'idées entre tous ceux qu'intéres­s~nt directement les problèmes d'éducation. Elles sont patronnées par le Schweiz. Lehrerverein, le Schweiz. Lehrerinnenverein, la Société pédagogique de la Suisse romande, l'UNESCO et l'Association des amis du Sonnenberg. . Le thème choisi pour la rencontre de cette année - Aptitudes: destin ou

responsabilité - s'est imposé au cours de discussions relatives à la mise en .valeur. des réserves d'intelligence et à l'individualisation de l'enseignement.

Nous serions heureux que l'intérêt éveillé par le présent programme puisse ; nous valoir votre participation.

Pour la direction de la Semaine pédagogique internationale:

Paul Binkert, rédacteur à la SLZ

Programme

Jeudi 13 juillet

Après-midi Arrivée des participants. 18.00 Ouverture de la Semaine et repas du soir au Canada Hall. 20.00 Arthur Bill, Dr h. C., directeur du village d'enfants: Etre ensei­

gnant aujourd'hui.

Vendredi 14 juillet

930

14.00 20.00

Dr J. J. Koch, psychologue: L'intelligence est-elle affaire d'ap­prentissage? Visite du village Pestalozzi. Vera Windel: Introduction au travail pratique (théâtre à l'école).

Samedi 15 juillet

'. 9.30 K. Hruby, sociologue: Les aptitudes en tant que responsabilité dans le cadre des données d'une civilisation.

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.., Après-midi Excursion (Hohe Buche ou Sankt Anton). 20.00 M. Lezzi, Dr ès sciences, biologiste: Aptitudes talent hérédité

(un travail par groupes suivra l'exposé). ' . ' , ,

Dimanche 16 juillet

9.00 Musique et poésie. 10.00 M. Meierhofer, Dr. méd., spécialiste en psychiatrie infantile: Sti-

mulation du développement dans la petite enfance. .

Après-midi Excursion au Gabris. 20.00 Deux films sur le thème «Aptitudes, hérédité et milieu>}.

Lundi 17 juillet

9.30 Jean-Marcel Bataillard, doyen: L'école favorise-t-elle l'éclosion des aptitudes?

Après-midi Visite à Saint-Gall (Cathédrale et Bibliothèque abbatiale, Ecole des hautes études commerciales et sociales, Théâtre municipal).

20.00 David F. Kaelter, maître d'école normale: l!desures prophylacti­ques à l'égard de l'enfant à problèmes dans le cadre de récole générale.

Mardi lB juillet

Excursion d'une journée: Winterthour (collection Reinhardt) .-.:. Château du Sonnenberg près de Frauenfeld - Stein am Rhein.

Mercredi 19 juillet

9.30 Edwin Kaiser, diplômé en pédagogie curative: Aptitudes -destin et responsabilité.

Après-midi Promenade à Trogen (place de la Landsgemeinde). 20.00' Théâtre et groupes de discussion.

Jeudi 20 juillet

9.30 G. Schusser, psychologue diplômé, conseiller académique: La capacité intellectuelle est-elle déterminée par l'hérédité ou par le milieu?

Après-midi Libre. 20.00 Soirée de clôture.

Vendredi 21 juillet

Départ après le petit déjeuner

23

Page 42: L'Ecole valaisanne, mai 1972

Remarques

1. ,Le village Pestalozzi est situé-à 960 mètres d'altitude, dans les Préalpes de la Suisse orientale. Des vêtements chauds et de bonnes chaussures de marche sont recommandés.

2. Ceux qui pratiquent la musique sont invités à apporter instrument et par­titions.

3. Les ' participants sont répartis dans des chambres à deux lits, dans les différentes niaisons du village Pestalozzi ou aux environs (possibilité de prendre bains et douches dans chaque , maison; apporter les linges de toilettes. nécessaires). Moyennant une contribution supplémentaire de Fr. 50.-, des chambres à un lit peuvent être obtenues au village de Tro­gen (quinze minutes de marche). Les conférences, les repas du soir et les autres manifestations communes ont lieu au Canada Hall, salle de réunion d.u village d'enfants; le petit déjeuner et le repas de midi sont servis dans les différentes maisons.

4. Arrivée: De Saint-Gall (ligne Zurich-Munich), un train régional conduit à Ttogen ·en une demi-heure. Les participants seront attendus à la gare de Trogen au~ heures ~uivantes: Sa,int-Gall. dép. Trogen arr.

15.02 . '15.34

16.45 17.17

5. Les langues officielles de la rencontre sont l'allemand et le ~rançais.

19.03 19.35

6. La finance de participation, excursions non comprises, s'élève à Fr. 240.-, ·à verser au moment de l'inscription au CCP 50 - 17074.

7. Les inscriptions doivent être adressées, jusqu'au 1er juin 1972, au secréta­riat de la Semaine pédagogique internationale, case post~le 291, 5401 Ba­den. tél. (056) 60957.

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