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-L'ECOLE /JALA/SAIYIYE IXe année 2 Bulletin mensuel du Personnel enseignant du Valais romand Octobre 1964 No SOMMAIRE Partie générale Paul Bourban Hermann Pellegrini Fr. Pralong sm. Pour une initiation artistique l'école Le bon usage , de la télévision Pour une campagne des bons- iUustrés . La musique à récole: Glaude Debussy Le principe d'activité au catéchisme 2 4 7 M. Veuthey 11 15 18 36 4·3 Fr. Pralong sm. P. Curdy A propos d'instaUations de gymnastique C. Suite du dialogue sur :la répugnance alimentaire Bihliographie Partie officielle et corporative P. Curdy Unesco Au personnel enseignant la gymnastique aux garçons 37 Réunion des responsahles des écoles· associées 38 Au personnel enseignant féminin du canton 38 Publication · des cours d' hiver 1964 . 39 Cours , de gymnastÏ'que à l'Université de Lausanne. 40 La carte murale muette Valais - Suisse 41 Classey Cours 1964-1965 . 41 Cours régionaux d'automne 1964 42 Manuel de gymnastique pour les petits 42 Communication: «Introduction méthode de calcu'l Cuisenaire» 42 Partie pratique Etude de texte 19 Examens I d'admission à l'EcO'le norma;le, été 1964 29 Travail manuel: chouette en feu aIes morteS' (Nina Carrupt) 31 R!E N SEI G N E MEN T S L'ECOLE VALAISANNE paraIt a Sion le 15 - de chaque mois, juillet et août exceptés. Rédaction: P. BOUl'ban, ODI8, Rawyl 47, Sion, tét 2 93 65. Délai de rédaction: : le 1er de chaque mois. # Edition, administration et expédition: ODIIS, Rawyl 47, Sion, téL 29365. Impression: Fiorina & Burgener, Sion. Abonnement annuel: Fr. 10.-, C.C.P. 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le per- sonnel enseignant, -l'abonnement est re- tenu sur le traitement du mois d'avril). Publicité: Pll'blicitas, Avenue du Midi, Sion - Téléphone 24422. Pages 3 et 4 de 'la couverture: (10 insertions.) lit Fr. 700.- X Fr. 200.- Y2 Fr. 380 .- p.ages ordinaires, 1 insertion: lit Fr. 60.- Y2 Fr. 33.- X Fr. 18.- l/S !Fr. 10.- 5 insertions: rahais de 5 % 10 insertions-: rabais de 10 % 1

L'Ecole valaisanne, octobre 1964

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Page 1: L'Ecole valaisanne, octobre 1964

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-L'ECOLE /JALA/SAIYIYE IXe année

2 Bulletin mensuel du Personnel enseignant du Valais romand Octobre 1964 No

SOMMAIRE

Partie générale Paul Bourban Hermann Pellegrini Fr. Pralong sm.

Pour une initiation artistique là l'école Le bon usage ,de la télévision Pour une campagne des bons- iUustrés . La musique à récole: Glaude Debussy Le principe d'activité au catéchisme

2 4 7

M. Veuthey 11 15 18 36 4·3

Fr. Pralong sm. P. Curdy A propos d'instaUations de gymnastique C. Suite du dialogue sur :la répugnance alimentaire

Bihliographie

Partie officielle et corporative P. Curdy Unesco

Au personnel enseignant la gymnastique aux garçons 37 Réunion des responsahles des écoles· associées 38 Au personnel enseignant féminin du canton 38 Publication ·des cours d 'hiver 1964 . 39 Cours ,de gymnastÏ'que à l'Université de Lausanne. 40 La carte murale muette Valais - Suisse 41

Classey Cours 1964-1965 . 41 Cours régionaux d'automne 1964 42 Manuel de gymnastique pour les petits 42 Communication: «Introduction méthode de calcu'l Cuisenaire» 42

Partie pratique Etude de texte 19 Examens Id'admission à l'EcO'le norma;le, été 1964 29 Travail manuel: chouette en feu aIes morteS' (Nina Carrupt) 31

R !E N SEI G N E MEN T S

L'ECOLE VALAISANNE paraIt a Sion le 15- de chaque mois, juillet et août exceptés.

Rédaction: P. BOUl'ban, ODI8, Rawyl 47, Sion, tét 2 93 65.

Délai de rédaction: :le 1er de chaque mois. #

Edition, administration et expédition: ODIIS, Rawyl 47, Sion, téL 29365.

Impression: Fiorina & Burgener, Sion.

Abonnement annuel: Fr. 10.-, C.C.P. 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le per­sonnel enseignant, -l'abonnement est re­tenu sur le traitement du mois d'avril).

Publicité: Pll'blicitas, Avenue du Midi, Sion - Téléphone 24422.

Pages 3 et 4 de 'la couverture: (10 insertions.) lit Fr. 700.­

X Fr. 200.­Y2 Fr. 380.-

p.ages ordinaires, 1 insertion: lit Fr. 60.­Y2 Fr. 33.­X Fr. 18.­l/S !Fr. 10.-

5 insertions: rahais de 5 % 10 insertions-: rabais de 10 %

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Pour une initiation artistique à récole

L'apport financier des constructions de barrages, les implanta­tions industrielles, le développement touristique changèrent le visage

du Valais ce dernier quart de siècle. Des habitations confortables remplacèrent les taudis, l'expansion du réseau routier sortit de la solitude maints villages de montagne.

Cet essor économique eut aussi ses répercussions dans le domaine culturel. Des centres scolaires ont surgi, la scolarité s'est prolongée

peu à peu et le personnel enseignant s'efforce dans son ensemble d'adopter les méthodes pédagogiques les plus rationnelles et inscrit

à son programme certaines branches fort négligées autrefois, mais qui seront indispensables à la formation des hommes de de­

main. Bref, le bien-être matériel et le niveau intellectuel progressent à grands pas.

Il y a cependant une ombre au tableau. Le Valais n'évolue pas aussi rapidement dans tous les domaines. Les soucis matériels re­lèguent à l'arrière-plan les préoccupations esthétiques. On sacrifie

le beau au confort. C'est ainsi que d'horribles «caisses de maca­roni » remplacent parfois des bâtiments de style. La musique, par la

radio et le disque, atteint toutes les couches de la population. Mais la musique la plus demandée est celle qui ne mérite pas cette appel­lation. Et si les tenanciers de cinémas se hasardent rarement à pré­

senter de beaux films, n'est-ce pas parce que les spectateurs aiment les navets?

Mais il est un autre problème que je voudrais soulever aujour­d' hui. On voit souvent des personnes fort respectables et respectées,

se pâmer d'admiration devant une imÇtge saint-sulpicienne: un

Sacré-Cœur, un Christ dans les blés, un Bon Pasteur ou une Madone quelconque à l'eau de rose. Que les enfants aiment le clinquant,

c'est normal; mais que l'on reste sa vie durant à ce stade, voilà qui est plus inquiétant. Si nombre d'adultes en sont restés là, c'est qu'on

ne leur a jamais montré une peinture de valeur, ni attiré leur atten­

tion sur la laideur de certaines autres. Rares sont les personnes qui se soucient des valeurs esthétiques si elles n'ont reçu dans leur en­

fance une initiation artistique. Elles acceptent indifféremment la

beauté et la laideur dans leur incapacité de discernement, et dé­truisent ainsi inconsciemment des valeurs certaines.

C'est donc à l'école primaire. déjà qu'il faudrait songer it la for­mation du goût des enfants.

Une initiation à la portée de tous les maîtres, même des moins capables en ce domaine, serait la décoration des salles de classe au moyen de reproductions de peintures.

Il faudrait montrer aux enfants les tableaux ongmaux; ma~s ceci n'étant pas dans les possibilités financières de nos écoles, nous

devons nous contenter de reproductions de qualité (La Guilde du

Disque, par exemple, en offre à la portée de toutes les bourses). Les enfan-ts auraient ainsi un premier contact avec les grands noms de

la .peinture, s'éveilleraient aux problèmes esthétiques, apprendraient à discerner les vraies valeurs et ne seraient plus tentés d'offrir en cadeau à leur maître un mauvais tableau que celui-ci, s'il a un peu de goût, n'osera sus pendre nulle part.

Peut-être l'ODIS pourrait-elle, dans un proche avenir, organi­

ser pour les reproductions de peintures un service de prêt analogue

au service actuel de diapositives? Qu'en pensez-vous?

Paul Bourban

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Parmi les -innovations · pédagogiques, l'utilisation du cinéma et de la télévision joue un rôle de plus en plus important. Nous sommes là en présence d'instruments incomparables d'informations - et de formation, à condition qu'ils soien t judicieusel";'ent utilisés.

L'Ecole Valaisanne publiera régulièrement un article consacré au cinéma ou à la télévision et rédigé par un spécialiste en la ma­tière, Monsieur Hermann Pellegrini.

Nous le remercions d'ores et déjà pour sa précieuse collabora­tion.

E.V.

un devoir aux fidèles et à tout le clergé pastoral de lui apporter une collabo­ration lucide et positive.

Accueil favorable de Pie XII qui nous donnait aussi ce conseil: «Faites-en (de la t élévision) un instrument d'information, de formation, de transforma­tion ».

Cette acceptation bienveillante contraste avec la sévérité hautaine du Chan­celier de l'Université de Chicago ,qui déclarait un jour: «Je vois venir le temps où, par l'effet de la télévision, le peuple américain ne saura plus ni lire ni écrire et mènera une vie comparable à celle des animaux ».

Cette déclaration apporte de l'eau au moulin de ceux qui ont adopté une attitude de défense, de refus. « Il n'y aura jamais de poste chez nous »affirment ces irréductibles ennemis du cinéma familial. Pour eux, la retransmission des images ennemies, c'est l'ennemie personnelle, à la fois féroce et subtile.

Mais les enfants privés d'images télévisées rendent des visites fréquentes à des amis favorisés, s'éprennent brusquement d'une tante depuis qu'elle possède un poste. Ils s'attardent, après l'école, dans les salles réservées à la p-rojection. Demain, les émissions de télévision scolaire remplaceront les émissions de la

): . ..;.,: ~ radio scolaire. Ecoutez~les bavarder: ils questionnent un camarade: «Vous D~p~is quel.ques années, la -télévisio~~·-p~·i~·"~n·~l~;~i~ppement énorme. l'avez chez vous ? ». Une réponse affirmative détermine parfois l'orientation

Elle p enetre maIntenant dans un très gr and nombre de foyers et demain sans des amitiés. doute sera présente dans toutes les salles de classes. Que vous apparteniez à l'un ou l'autre camp, cette invention contempo-

Si le nombre ,des sp ect ateurs de cinéma diminue en maints endroits, le raine vous concerne tous. nombre des abonnés à la télévision, par cont re, ne cesse de croître. Jugez-en Aussi n'est-il pas étonnant que dans tous les milieux, on s'inquiète de l'im-vous-même 'en lisant les dernières statistiques connues en Suisse. portan ce croissante de ce nouveau moyen de communication, de la passivité

Le nombre des abonnés à la t élévision en Suisse a augmenté de 5 147 au qu'il entraînerait, de la diversion qu'il apporterait à la vie familiale, de son cours du mois d'aoüt 1964. Il était de 449 439 à fin juillet 1964 et passe ainsi à influence sur la santé et le psychisme de l'enfant. 454586 à fin aoÎlt 1964. Je voudrais, dans ce premier article m'arrêter plus spécialement sur l'action

Les 454586 concessionnaires de t élévision se répartissent à raison de 326 567 de la télévision par rapport à la santé de l'enfant. Je ,reviendrai plus tard sur en Suisse alémanique, de 104 865 en Suisse romande et de 23 154 ,au Tessin. les conséquences de la télévision sur le psychisme de l'enfant et sur les consé-

A la fin 1953, 920 postes fonctionnaient chez nous. Des statisticiens bernois quences sociales du 8ème art, comme on J'appelle parfois. avaient prévu les chiffres actuels pour les années 1968-69 .

. La étlévision fonctionne actuellement dans 70 pays et est en voie d'organi. La télévision altère-t-elle la santé de l'enfant? satlOn dans 27 autres. D'après le « Bulletin de la télévision mondiale » 10000 téléviseurs entrent chaque jour en service, de sorte que chaque' jour 50000

A peine née, à peine introduite au foyer, la télévision s'est vue accusée des pires maux. Les médecins américains, dans leurs rapports, parlent de troubles de croissance, de déformation du squelette ou déplacement de vertèb-res d'en­fants assis devant le récepteur dans des positions défectueuses ou mal équili­brées 'et même de déformation de la mâchoire lorsque les enfants regardent

nouveaux téléspectateurs au moins suiyent les émissions.

Accueil favorable et mépris absolu Fa'ce- à ce phénomène nouveau et -env1ahissant, les parents et les éducateurs étendus à terre, le menton entre les mains.

se divisent en deux camps nettement opposés. Les sociologues américa:ins palJlent Ide « 'prognathisme télévisionIliaire ». Ils Pie XII, ,dans son encyc'lique Miranda prorsus, affiche un optimisme résolu: 1 ont créé un nouveau terme, VIDIOT - de video et idiot - pour désigner les

« La télévision possède ses caractéristiques prop res. Elle permet en effet de télévisiomanes. voir et d'entendre des événements à l'instant m êm e où ils se prod~isent et ~ela De telles accusations sont graves et méritaient un examen critique très de façon si ' suggestive qu'on croit y assister, impression puissamment r~nforcée sérieux. De nombreuses enquêtes et recherches ont pep11-is de faire la part du par l'intimité de 'la vie familiale ». Venues de tous ,les pays du monde, les vrai et du faux dans ce qui avait été dit. : lettres pastorales de nombreux évêques ont également souligné l'intérêt crois- D e ces enquêtes entreprises pour mesurer ce qu'on ~ppene communément sant -qu'ils -po.rtaienL -au . développement de la télévision. Ces évêques ont fait « les effets négatifs » de la télévision sur la santé de l'extf~pt, il -ressort une seule

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vérité - et ~elle-ci est éclatante: l'œil ,de, l'enfant n'a pas été cree pour regar. der un petit écran' lumineux à l'image un peu floue et mouvante pendant quatrt ou cinq heures. La seule critique valable et grave que l'on puisse faire physi. quement à la télévision est l'abus de rson utilisation.

L'abus de la télévision exige de l'enfant un effort d'attention de longue durée et une vision continue engendre des fatigues supplémentaires. Il en ré. sulte souvent des troubles oculaires accompagnés de maux de tête. Le mauvais ~églage de l'image double les méfaits dénoncés ci-dessus.

Les parents et les éducateurs soucieux d'éviter une altération de la santé de leurs, enfants, surtout des plus jeunes, doivent prêter une attention toute particulières aux points suivants:

pour éviter la fatigue nerveuse et intellectueI.le, le Code des usagers de la télévision UNDA rappelle qu'un enfant de 7 ans ne peut fixer son atten, tionplus de 15 à 30 minutes et qu'il ne peut suivre une émission au-delà de ce temps; sans risque de tension excessive. Avant 7 ans, les images télé,

Pour une

des bons

campagne

illustrés '

De nos jours, même dans nos villages ies plus retirés, la famille, l'éèole et la rue ne Gont pIus les seuls agents, ni même les ' plus influents, qui $arquent nos jeunes pour leur vie. La télévision, les transistors, les disques et surtout les illustrés et les magazines qui pénètrent partout exercent une emprise indéniable sur les nouvelles générations dont nous ne restons pas moins - en tant qu'édu­cateurs - les premiers responsable!' devant , Dieu et devant la société . . visées soüt à proscrire. Il est souhaitable ,que le spectacle télévisé ne soit

pas suivi au-delà d'une demi-heure avant neuf ans, et dépasse rarement A quoi servirait-il de rendre notre enseignemnt plus éducatif et notre caté­deux heures aux âges suivants, cette «ration» de .deux heures ne pouvant chisme plus vivant et plus actif, si par ailleurs nos enfants et nos jeunes ne sont en aucun cas être habituelle. pas armés pour faire face à ces agents extérieures, dont l'action va souvent à trois mètres au moin's sépareront les téléspectateurs de l'écran. l'encontre de nos efforts el'-éducation humaine et de formation chrétienne ,? une source l~mineuses discrète empêchera l'obscurité totale de régner. Comment une ,adolescente qui lit régulièrement des revùes du genre de les psychologues et les médecins recommandent de ne pas laisser le jeune Mademoiselle, Jeunesse JlIlag'azine ou même Mireille, dont la gi'ande préoccu­enfant , se .coucher i~médiatement après l~ spec~acle. quelques insta~ts ~e pation se ramène à lui apprendre l'art d'être jolie et ~imée d'un beau garçon,

, calme1 une conversatIOn, une prom.enade SI possIble, lUI assurent une ln dIS, comment une telle adolescente serait-elle encore sensIble à un enseignement pensable ~étente et pro.curen~ u~ ,so}~ll~eil paisible., qui dem,ande de l'effort et du renoncement? une attentIOn soutenue Imposee ImmedIatement apres les repas trouble la C . d l 1 13 15 'd' t ' l" digestion. omment n?s Jeunles a 0Seslcents e e ~ Aans qUI d« eVBore~ » II·eguAler.e-.

. ' ' . " ".. " ", . , ment des magazInes te s que a ut les copmns, ge ten re, on jour es m~s, . JamaIs la televlslon ne devraIt abreger le temps reserve aux actIvltes de N l'eu J 1 sse c;ne'ma ou' IJI'atI'quement l'accent est mis sur le culte 1 · . '1' bl ] , 'l'b h' L 1 ous es j nes, eu te " ,

p'le,lI~ .au, ~tllx. SPI orts, InelISlbJ~nsall es au ~on ~qUI 1 re p 'lysI~~uel' orsqufef

a des idoles modernes de la chanson ou du cinéma, comment ' pourront-ils s'inté-te eVlSIOn ree Ult e temps la Itue , ement reserve au sommeI, eco e e~ sou re, resser encore aux leçons plus austères de l'Evangile ou même à celles de l'his-car les enfants y somnolent. t' d t t'?

T 1 · , b' " 1 1 11 oue e no re pa ne . ous es enseIgnants ont . constate une , alsse Inquetante e e rene ement e . . . " . matin suivant une retransmission d'un match, retransmission qui se prolonge. Un éducateur conSCIent de ses }'esponsablhte pe~t-II se poser pareIlles. ques­souvent fort tard dans la soirée. Cette bai~se prend des .IJroportions inquiétantes lIOns sans. essaye:',. da~s la me.sure de ses moy~ns;, d y apporter une solutIon .et lorsque les reportages sportifs se succèdent tous les soirs, pendant un champion. une solutwn pos~tL~e: ~nt~rehre telles r~vues ~ l ecole, les con?-aInner ~ansdls-nat du inonde par exemple. ce~'n~ment , ne SerVll'aI~ a nen, sl~rtout SI nos Je~l.nes ne connaIssent mem,e pa$ .

'Je citerai pour terminer un avis du Docteur Richard Fox, Bethlem Royal n?s Illustres et magazmescathohques, parce qu Ils ne se vendent pas dans les and Maudsley Hospital de Londres. Ce' savant inscrit, sur le catalogue des dom. kIosques. mages possibles causés par la télévision: les radiations. En effet, nous ne con· Si nous voulons apporter une solution valable à ce grave problème des , ilJ.-q.~! ;, naissons pas assez les p,ropriétés des radiations de la télévision pour affirmer trés pour jeunes, il nous faudra nous préoccuper de les connaître ~ et do~,~ de que les ' gens qui y sont soumis ne contractent pas, au hout de plusieurs années, les lire - et de ,diffuser ceux 'qui en valent la peine, en faisant i.'essortÎi' cè''qu'ils quelque maladie jusqu'à maintenant inconnue. ont de supérieur par rapport aux revues similaires colportées pal; âes cdJI!i:ri,ër;-'~~

Hypothèse? çants plus soucieux des bénéfices à réaliser que 'des intérêts: véritables délel:f.i-_~:' Sans doute, mais notre inanière de VIvre ne change-t-elle pas continuelle· jeune clientèle. ' " 'J, ~ ~ . _,

ment notre manière de mourir? Il serait certes intéressant d'établir les critères d'une ï'eVUè 'cat~'61i.qù,ë,\'va:~···-H. P. lable pour notre temps. Noùs pellsons y revenir dans un pl'och.~in- ~rt~cle; ·'Au

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Page 5: L'Ecole valaisanne, octobre 1964

.. début d'~ne année scolaire, il nous semble plus indiqué de présenter, avec tou~ les renseIgnements utiles, les illustTés qui peuvent être recommandés à nos en. fants et adolescents des écoles primaires, ménagères et secondaires. Relevon

d · 1 s tout ~, s~I~e que. a plupart. de ces publications sont assurées par l'une des mai. sons. d edItlOns SUIvantes qUI méritent notre confiance et notre compréhension saVOIr: 1

Le~ Editions Fleu~us, 31, rue Fleurus, Paris VIe, avec leur succursale en SUIsse: Fleurus-SuIsse, Saint-Maurice, CCP 19 - 5705.

La M~isonde la Bonne Presse Européenne d'Averbode, Belgique, desservie en SUIsse par son CCP 19 - 4220, à Sion.

Tremplin

H ebdomadaire de 17 pages pOUl' les écoliers de 8 à 14 ans. Cette revue est conçue pour aider les enseignants et les catéchistes en fournissant ~'J leurs élèves, en plus ·des histoires en bandes, ·des articles de vulgarisation scientifique ou d'exploration du monde, des planches documentaires en couleurs sur divers suj ets d'enseignements religieux ou profane. L'utilisation de cette revue est facilitée par une revue trimestrielle adressée aux éducateurs, Vous, Nous ... et les Jeunes.

Abonnement annuel: 13.20 fr. - Revue Tremplin, Sion, 19 - 4220.

Magazine La Maison de la Bonne Presse, 5, il'ue Bayard, Paris VIne, qui est égale. J2 ment desservie en Suisse par des CCP. H ebdomadaire de 40 pages pour les filles de Il à 15 ans qui commencent

à en trevoir leur avenir de femme et qui éprouvent déjà le besoin d'affirmer leur indépendance. Ce magazine est à même de les guider vers le monde des adult es par des récits captivants et éducatifs, par une présent1ation de l'actualité cTlms un style adapté et clans une optique chrétienne.

1. - Illustrés pour enfants

Dorémi

Mensuel pour les enfants de 3 à 6 ans qui fréquentent les écoles mater. nelles ?U .I~s j:ardins d'enfants. Il comprend 6 pages d'illustrations en couleurs dont 1 utII~satlOn est expliquée aux éducatrices par un bulletin trimestriel Contact .. BIen que tout récent, cet illustré atteint déjà un tirage de 120000 exem planes.

Abonnement annuel (10 Nos): 2.50 fr. - Revue Dorémi, Sion, CCP 19 - 4220.

Perlin et Pinpin

Hebdomadaire de 8 pages qui aidera les enfants de 5 à 8 ans à mieux con. na~tre les êtres qui les entourent et leur apprendr.a à exercer leurs mains et à afflTmer leur personnalité.

Abonnement annuel: 18 fI'. - Fleurus-Suisse Saint-Maurice CCP 19 - 5705 , , . Bonjour

Hebd?madaire de 10 pages pour les enfants de 6 à 8 ans, conçu pour ani. mer les dIverses activités des classes élémentaires.

Albonnement annuel: 10.60 fr. - Revue Bonjour, Sion, CCP 19 - 4220.

Fripounet et Marisette

Hebdomad.aire 'de 24 pages pour garçons et fines de 8 à Il ans qui désirent s~, re~rouver avec une bande 'de camal'a'des ou d'amies, qui aiment les jeux d ~qulpe. Cette revue leur fera prendre une conscience plus vive de la société quI les. entoure, leur ,donnera une initiation à la télévision, à la ra'Clio et au ciné. ma qUI commencent à les marquer.

Abonnement annuel: 27 fr .• Fleurus-Suisse, Saint-Maurice, 19 - 5705. 8

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Abonnement annuel: 37 fr. - Fleurus-Suisse, Saint-Maurice, CCP 19 - 5705.

J2 Jeunes

Hebdomad,aire de 40 pages ,pour les garçons de Il à 15 ,ans qui ont égale­ment soif -d'indépendance et de découvertes scientifiques, qui recherchent des héros capables ·de ·devenir leurs guides et leurs modèles, qui veulent déjà être renseignés sur les grands événements du nionde. Cette revue s'efforce d'appor­ter une réponse à leurs problèmes, dans un style moderne et profondément chrét ien.

Abonnement annuel: 37 fI'. - Fleurus-Suisse, Saint-Mauric~, CCP 19 - 5705.

Il. - Magazine pour adolescents et jeunes

Ch ristianne Mensuel de 40 pages qui s'adresse aux jeunes filles modernes pour les aider

à r éaliser leur vie selon les exigences d'un cl11'istianisme authentique'. Ce m 'ag·a­zine, d'une présentation technique remarquable, fOlunit à ses lectrices de l'iches alim ents pour leur vie l'eligieuse, des découvertes sur l'action ·de l'Eglise dans le m onde, des suggestions pour ·des attitudes apostoliques adaptées aux temps présents.

Abonnement annuel: 16 fI'. - Fleurus-Suisse, Saint-M·aurice, CCP 19 - 5705.

La Semaine

Hebdomadaire de 32 pages qui présente dans une optique chrétienne tous les p roblèmes qui préoccupent les jeunes d'aujourd'hui: religion, littérature, scien ces, vedettes 'de la chanson, . orientation professionnelle, qinéma, décoù-vertes, actualités. . .,

Abonnement · annuel: 28 fI'. - Revue La Semaine, Sion, CCP 19 - 4220.

Page 6: L'Ecole valaisanne, octobre 1964

Clair Regard - La: musique à l'école: Mensuel de petit form,at, 16 pages, visant à la formation chrétienne des

adolescents l!e 13 à 16 ans. Chaque numéro est consacré à un thème. Ahonnement annuel: 3.50 fI'. - Clair Regard, Saint-Augustin, Fribourg,

CCP IIa 367.

Foyer Notre-Dame

Revue mensuelle de formation spirituelle pour les jeunes de plus de 16 ans, 16 pages.

Abonnement annuel: 2.50 fr. - Abbé Charbonnet, Hérémence, CCP 19 - 3597.

Connaître les Missions

,Mensuel tle 52 pages, conçu pour la formation mIssIOnnaire des jeunes de 13 à 17 'ans. Ce magazine 'donne chaque mois un commentaire très vivant de l'intention missionnaire pontificale.

Abonnement annuel: 9 fI'. - SecrétaTiat romand des O.P.M., 34, Gr'and-nue, Fribourg, CCP IIa 639. .

Rallye-Jeunesse

Mensuel ,de 80 pages, pour garçons et filles de 15 à 18 ans. ,Ce m'agazine qui paraît depuis bientôt 4 'ans, présente d'une manière toujours jeune et dans une ·mentalité ,chrétienne - 'quoi qu'on 'en Idise - Iles pl'ohlèmes qui 'préoccupent nos adolescents. La présent'ation technique de ce magazine peut rivaliser avec celle des revues similaires lancées SUT le m 'arché par des maisons commerciales et soutenues par des émissions fort écoutées par nos jeunes.

Abonnement annuel: 17.40 fI'. - Rallye-Jeunesse, 26, rue Molière, Delémont, OCP IVa 10.408.

Hello

Mensud de 80 pages s',adressant aux jeunes de plus de 18 ans. Ce m.agazin e se présente dans le style du Rallye-Jeunesse, mais traite les problèmes plus p 'ar­ticuliers des aînés, notamment ceux du mariage et de la profession.

Abonnement: 17.40 fI'. - Hello, 26, rue MolièTe, Delémont, CCP IVa 6.079.

* Pour faciliter ~la ,diffusion de ces revues ou illustrés que l'on ne trouve gé.

néralement pas 'dans les kiosques, il serait paIfois utile d'org·aniser des 'abonne. ments .collectifs. ·Cela exige, bien sûr, 'de notre part un nouveau dévouement, mais pourquoi ne consentirions-nous pas à cet effort supplémentaire, qui nous vaudra souvent des contacts plus intimes ,avec nos g·arçons et nos filles et qui leur procurera des ·amis SÛIl.'S dont l'influence prolonger,a J.a nôtre !

Fr. Palong sm. 10

CLAUDE Un ,autre musicien moderne, très ·différent de Stravinsky, nous i"etiendra

ce mois-ci. Tous les :deux ont ouvert des horizons nouveaux, tous -les deux ont écrit des œuvres qui parull.'ent révolutionnaires à leurs premiers .auditeurs. M'ais, tandis que Su'.avinsky se caractérise surtout par ses 'l'echerches rythmiques et la vie h eurtée de nombreux passages, Debussy m 'anifeste des aspirations oppo­sées, cherchant à créer une atmosphère vaporeuse d'une extrême délicatesse. Précison s pOUl.'tant que ces tendances fon1damentales ne doivent pas nous enga­ger à coller une étiquette trop simple sur ch~cun de ces deux ~usicie~s.: l:ur génie est tro'p vaste et leurs recherches trop etendues 'Pour se laIsser 'delullIteT en quelques traits. Souvent même, Stravinsky et Debussy se rejoignent, p'ar exemple par leur 'amour d 'une orchestration colorée, pal' ,leurs trouvailles har­moniques ou par l'utilisation Ide gammes nouvelles.

BIOGRAPHIE

Claude Debussy naquit en 1862 à St-Germain-en Laye, pi'ès de Paris. Très doué p our la musique, il ·a l,a chance ide travailler avec des professeurs éminents, mais ceux-ci, malgré leurs grandes qu,alités, ne parviennent pas à comprendre le ta,lent de leur élève. Ceci n e l'empêche d'·ailleurs p'as de progresser, ni même de se faire remarquer, puisqu'il ohtient en 1884 le Prix de Rome. Si le séjour romain ne semble pas apporter beaucoup à Debussy, mi voyage en Russie lui révèle par contre Borodine et Moussorgsky, pOUlI.' lesquels il éprouve une grande admiration.

Les premières composi,tions de Claude Debussy n'·attirent guère J'.attention du public, et son premier succès réel ne date que de 1893, avec son Quatuor à cordes.

Debussy ne limite p,as son intérêt à son art. Homme d'une vaste cultlli'e, H est ouvert aux autres recherches, ressentant une sympathie particulière pour les peintres impressionnistes et pour les poètes symboiistes. Ces 'deux mouve­ments exercent ·bientôt sur lui une profonde influence, l'amenant à évoquer, d,ans le monde sonm'e, tout un univers d'images et de sensations. Tentative âprement discutée, m,ais ' qui nous vaut les œuvres les pius 'célèbres du m·aître.

Avant de mourir, en 1918, Debussy brûle toutes ses ébauches, soucieux de livrer à la postérité un ensembl·e d'œuvres achevées.

L'IMPRESSIONNISME EN MUSIQUE

Vivant à une époque où les influences de Wagner et de César Franck im ­prégnaient l"atmosphère musicale, Debussy subit sans doute leur in f.lu en ce, mais juste assez pour 'devenir résolument anti-rom'antique. Son admiration va plutôt aux auteUil'S anciens, à la plénitude des po'lyphonistes de la Renaissance ou à la clarté du XVIIe siècle.

Il

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Mais il est surtout un homme d'Iavenir. Tandis que les Impressionnistes cherchent à rendre sur leurs toiles les mille nuances du monde visuel en frag­mentant les surfaces par touches juxtaposées, Debussy s'efforce d'utiliser les sons avec une égale 'subtilité" s:':attachant à des rencontres de sons r,ares, créant une orchestration aux , couleurs n'ouvelles, f.açonnant des plu'ases souples et mouvantes en leur transparence.

De nombreuses pages ne sont que fines évooations, dans lUle atmosphère mystérieuse et fuyante. On est loin de lia boui'llonnante ch a.JeUi' des romantiques, mais aussi de l'a stabilité ,de l'm·t c1àssique. Renonçant à cette stabilité, Debussy abandonne volontiers les tonalités h·,aditionnel'les pour utiliser des échelles nou­venes (gammes par tons entiers) et étrangers.

. Mieux que dès mots, im,pra'pres à tradui.r,e ,des phén?mènes de cet o~'dre, l'audition de quelques pages livi'e,ra à nos lecteul'S le caractère .de cette musIque.

OEUVRES PRINCIPALES

Piano: 'Debussy écrivit beaucoup pour le clavier; ses œ UVl.'es pi1anistiques les plus célèbres sont les Estampes, les Images, l'Isle joyeuse, Children's Corner, les Préludes et ,les Etudes.

V oix accompagnées: l'Enfant 'prodigue' ( cantate), Pelléaset Mélis-ande (drame lyr.ique, ,dont la ,premièl'e audition en 1902 marqu'a l'avènement d'une nou­velle conception de J.a 111usique), ,des Chansons pour une ou plusieUl' voix, 'composées sur des textes de Charles -d'Orléans, de Villon et de Mallarmé.

Musique pour la scène: ie Martyre de s. Sébastien, écrit pour la pièce de Gabriel d'Annunzio; ,des ballets (Jeu~, Boîte à joujoux, Khanuuah).

Oeuvres orchestrales: Prélude à l'Après-midi d'un Faune, trois Nocturnes (Nuages, Fêtes, Sirènes), la Mer.

UN EXEMPLE: PRELUDE A L'APRES-MIDI D'UN F AUNE

, Le poète Stéphane Mallarmé est célèbr,e par ses recherches dans le monde verbal: . plus que l'idée à expÎ.:imer, le mot doit livrer, pour Mallarmé, un en­semble ,de sons évooateurs. L ' arr,angement des mots entre eux crée i'-atmosphère étrange de ses p9èmes. Son «Après-midi d'un Flaune » fut publié en 1876. Il inspira fortement Debussy en 1892, l'amenant à concevoir un triptyque (Pré­lude, Interlude et Final) en rapport avec le poème. Mais Debussy ne réalisa que le 'Prélude, écrit durant l'été 1894. C'était sa première œu vr'e purement orches­trale, et eUe fut créée le 22 déce,m}n'e de la m ême année, sous la direction de ... Gustave Doret. Elle obtint immédilatemeilt un ,assez grand succès.

Si elle" peut répondre à -la d~finition d 'un «poème symphonique », cette pièce ne prétend pas traduir'e musicalement tous les éléments du texte de Mal­I3rmé. Debussy lui-même nou~ en a,;ertit dans une :note inscrite en tête de .J'écli­tion originale: «La musique de ce Prélude est une iHustration très libre du beau poème de Stéph,ane M'allarmé. Elle ne prétend nullement à une synthèse

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de celui-ci. Ce sont plutôt les décors successifs à travers lesquels se meuvent les désirs et les rêves du Fiaune dans l,a cha1leur de cet après-miidi. Puis, las de poursuivre ~,a fuite peur~use des l1ymph~s et, d~s , naïades, il se. laisse aUer au sOlnmeil enIvrant, relnph de songes enfIn rea},Ises, de posseSSIOn tota.Je d-ans l'universelle nature ».

Certes, il est ,difficile d'expliquer à de jeunes élèves le monde mytholo­gique des f aune~, des nym'phes et ~es ~aïades, ~out ~om~e ~'univers païen d?­poème ·mal1armeen. A chacun le SOI~l dad~pter le theme a.l~ m,esure ~es a',ldI­tem's, le faune dev1enant quelque ,anlm'al SIlvestre plus ,f am~h~r a leur I~agiJ.na­tion, 'COUl'ant et chassant mollement dans un chaud apres-midi aVlant de s endor­mir dans une pl~airie ...

Par contre, H sera plus utile et p-lus intéressant de signaler les éléments proprement musicaux de l'œuvre, notamment son thème principal, très f~cile à reconnaître avec ,s'a longue note tenue, sa descente et sa montee chromatIque et son retour à la note Ide départ: ce thème du Faune est exposé dès les pre­mières mesures de l'œuvre.

L'orchestre comprend les instruments suivlants: 3 flûtes, 2 hautbois, 1 cor anglais, 2 clarinettes, 2 bassons, 4 cors; cymbales, 2 harpes; orchestre à cordes.

Voici une ,analyse sommaire des éléments musicaux. On pourra éventuelle­ment insürire au t'able au ,l,es pTincipales parties, laissant de côté les fr,agments secondaires et les indications d'accompagnement.

Exposition du thème langoureux par la 1ère flûte seurre, puis bref int~r­mède mouvant (glissements de harpes, étrange appel des cors); repl'lse du thème sur un frémissement des cor,des, la fin du thème étant dévelop­pée /par le hautbois, auque1 s'ajoutent ensuite h darinette et les violons, en une intense progression brusquement interrompue, seule la clarinette prolongeant la cellule fina'le. Reprise du thème par la flûte, av'ec que.Jques ornements supplémentaires et une plus .grande anim'ation; nouvelle exposition par 1a flûte, avec quel­ques cascades de prolongation; la clarinette reprend le thème à son tour et le chante deux fois en le transformant. Un nouvel élément apparaît au hautbois, d\ans un mouvement plus animé et une atmosphère 'plus tendue; les violons s'en mêlent en une courte tr,an­sition aboutissant à un passage très agité, avec un 'dialogue ent-re flûte­hautbois et clarinette-basson, 'précédant une intervention des cors et une reprise de leur phnase en syncopes par la clarinette. 'Cela introduit un passage d'une gr,ande ampleur où mûte, hautbois, cor anglais, clarinette et basson -chantent à l'unisson ~u, à l'octave une helle phr,ase, reprise ensuite de la même manière par l'ensemble des cordes; mais 'ce thème s'ap'aise peu à peu, avant d'être re'Clprp1é d'une manièr~ pIus expressive p'ar le violon solo sur un fond brodé p~r les cors, la c[·annette et le hautbois.

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~- -~~- - -

Retour au mouvement paisihle du déhut et réexposition du thème initial par la flûte, sur des glissements de harpe; intermède fTémissant où intel'. v~ennent tous les instruments à vents; le thème revient au hauthois, pré. cedant un nouvel intermède frémissant. 1'1 reparaît ensuite avec les flûtes, sur un fond mouV'ant des cordes, revient encore une fois à la flûte, douhlée cette fois 'par le violoncelle solo; le hauthois reprend la fin et la tt·ans. forme 'pour l'apaiser 'encore; le cor le redit une dernière fois, mais il semhle se 'dissoudre clans l'apaisement définitif des trois dernièTes mesures.

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a.

Le principe d'activité

au catéchisme

Une des conférences particulièTement .appreClees des paTtl'Clpants de la session catéchétique ,du mois d'août dernier, fut celile ,du Frère VINCENT AYEL sur l'ACTIVITE AU ,CATE.CHISl\1E. Comme il n'est pas possihle, dans le cadre de cette revue, de puhlier in extenso le texte de cette intéressante conférence, nous nous efforcerons, en deux :artides successifs, d'en faire ressortÎ'I.· les idées maîtresses en donnant parfois des extraits du texte original que nous a laissé l'auteur. '

Avant ,de pader Ides activités concrètes que l'on peut réaHser au catéchisme (ce qui sera l'objet de notre deuxième aTticle), ill importe au préalahle de mon­trer l'a raison d'être de telles act.ivités au catéchisme et d'en préciser la nature afin ,d'éviter des malentendus.

1. Pour quelle raison devons-nous introduire des activités au catéchisme?

Tout simplement, pour Tespecter les desseins de Dieu sur le plan de la création et sur le 'plan du salut ·et assurer ainsi à notTe enseignement religieux une efficacité réel\le.

a) Fidélité à l'ordre créationnel. «La grâ'ce ne supprime pas la nature, elle la guérît et l'exàlte. La pédago­

g,ie ·d·e l'a foi devl'a donc l'especter la nature telle qu'elle est voulue par Dieu créateur. Autrement .dit, nos méthodes catéchistiques sont tenues de re~pecter ["enf,ant et l'élidolescent dans leur psychologie voulue par Direu; eUe doit se plier aux lois fixées par le Créateur en ce qui concerne nos modes d'acquisition des connaissances. »

- Respecter l'enfant et l'adolescent, c'est voir en chacun d'eux une per­sonne lihre et douée d'activité inventive et non un objet passif à façonner s'ans lui dem,ander son concours personnel. L'éducateur chrétien devra donc - au catéchisme tout particulièr,ement - stimuler patiemment l'initiative person­nelle de l'élève, le guider .sans constrictions déraisonnahles sur le chemin de la vérité.

- Respecter les lois d'acquisition et de développement du savoir. «Dans b catéchèse, pas plus qu'ailleurs, Oli ne saurait viole'l.· impunément ces lois pro­videntieHes. Sans s'y rédui,re, l,a foi comporte un aspèct · de«-savoir », et .ces connaissances ohjectives doivent être assimilées, intériorisées, faire corps ' avec

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l'être personnel du cro)'1ant. Si nous devons tenir que la foi est avant tout ll.l]

don souverainement libre de Dieu, nous feâons erreur en confondant la trans. cendanoe de l"action de Dieu avec un « miraculisme» capricieux niant de f açOl] arbitraire les Jois qu'elle a voulu poser dans sa sagesse: cette action uti/lise les structures de l'esprit hum1ain. Or l'enfant est un être essentiellement actif; il apprend pIus en agissant qu'en écoutant. Chez 'lui, la pensée est étroitement liée à l'action, et pas seullement à (l'im'age. »

b) Fidélité à l'ordre du salut.

C'est bien Dieu qui a 'P'âs 'l'initiative de nous sauver du péché et de la mort, mais pour y pa'rvenir il use de certaines façons d'agir dont il nous faudra tenir compte dans notTe pédagogie religi1euse.

- La Parole de Dieu est â l'origine de notre salut. Notre catéchèse devra donc tr,ansmeUre cette P 'aro'le. Mais il ne faut pas oub/lier que celle-ci n'est j1amais un simple ,discours: elle est une parole dynamique. Chaque fois qu'eUe retentit, .dans l'histoire sainte, eUe fait boug'er quelque chose, elle est efficace: el'le :crée, eJl'le invite Ahraham à quitter son p:ays, eUe envoie rois et prophètes, elle punit et relève. Dieu ne parle j'amais pour ne rien dire. Aussi bien l'audio tion pure et simple de sa parole ne suiffit-eUe pas. La ParoIe de Dieu qui nous sauve est toujours un ,appell, ellle attend une réponse, un eng,ag'ement. Pour l'en. fant et l'adolescent qui entendent la Parole ,de Dieu dans la catéchèse, l'a'ctivité permet de méditer cette Parole, de lia faire pénétrer profondément en eux, de lui répondre ,d'une manière personneHe.

- La Foi est la démarche indispensable à notre salut. EI!le est certes tout entière don provenant de Œ'initiative souveraine de Dieu; mais elle est · aussi tout entière ,activité libre de l'homme. Elle est réponse à l'inter'penation de Dieu entendue dans l'iEglise; et si cette démarche de réponse est ellIe-même en nous le f,ruit d'une grâce d'en haut, eUe n'en exclut pas moins toute paresse et passivité. Les catéchisés n'apprendront pas à vivre de la foi simplement en écoutant passivement ~'exposé Ide la foi, mais en exprimant ,cette foi - ce à quoi tend 'précisément l'activité en pédagogie l'el~gieuse.

2. De quelle activité sgagit-il?

N'importe quelle activité ne saurait convenir à la catéchèse. Il ne s'agit pas ici de divertir les enfants, d'!amuser leurrs intérêts superficiels, mais de les prépar,er ,p,ar une activité appropriée à recevoir le message de Dieu ou de leur permettre d"exprimer eux-mêmes l,a vérité qui leur a été enseignée, et en l'ex· primant à 1eur manière, de l'approfondir et d'intensifier leur vie intérieure. Pour qu'un tel objectif soit attfeint, l'activité au catéchisme devra revêtir cel" tains cara'ctères et aocepter certaines limites.

a) Caractères de l'activité au catéchisme. L'activité ipeut se caractériser par rapport à son sujet et par l"appo.rt à son

objet.

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1. Le sujet de l'activité au catéchisme c'est la personne du .catéchisé. C'est lui avant tout qui doit être actif. Toutes les techniq?-es su~ceptlbles ~e rendre le catéchisme intéressant ne relèvent pas de la" pedaf.0gIe al~thentlque~e?t active: ,en face d'elles, l'enfant et l'adolescent, meme sIls par,alssent captIves, peuvent rester fondamentalement p-assifs. . . . ,. ,

En outre, «l'.activité p ersonnelle du sUJet Imphqu.e l exeI:clCe ;le la faculte créatrice; elle suppose donc pour être véritable, un Ce a11"e .dell~berte dans l~ ~'a­

i.::I. proposé une marge d'invention personnelle. e qUI C Olt nous empec er vela confonclr~ l'activité au 'catéchisme avec de simples devoirs dans lesquels tout

e . d . seI'ait imposé dans les moindres détails, avec une occupatIOn e pure COpIe

servile. » Enfin pour être pleinement éducative, cette activité doit m~tt~e en mouve­

ment non seulement le corps et l'inte'lligence de l'enfant, ma~s ega~ement sa sensibilité, son affectivité, son âme spiritue'l'le, bref toutes les dl,menswn! de. sa personne. Colorier, découp:el', colle:' :n~O'deiJ.e~, chant,er, etc ... peuv~n~ tres ble~ ne mettre en œuviJ.~ que la seule actlvIte motnce, en l absence de certaInes conch-tions de climat et de p,réparation spirituelle.

2. L'ob jet de cette activité au catéchisme, c'est la vie théologale du c.até­chisé. Autrement dit, l'activité qu'il s'agit de solliciter e~ de m~ttr~ en, route ici, 'c'est une activité pToprement religieuse, celile de la VIe de fOl, d esperance et de charité.

«Notons bien qu'une activité n"est pas nécessairel~le~t religieuse 'p~r le simple fait qu'elle porte sur un texte, une image, un deSSIn a contenu ~'e.h~Ie,ux; le caractère religieux d'une activité ne ,réside pas d'abord dans la matenahte de son support 'ou de son résultat extérieur et visible, mais clans les mouvements internes de l'esprit et du cœur qui s'y livre.

On conçoit dès lors que 13 prière, personnelle et comm~nau~aire,> pu~sse à bon choit être considérée dans la mesure où elle est authentIque et non SImple , . 1 l' . répétition de formules, comme le sommet et la plus haut~ ~xpTessIOn c. e a"ctl-vité au catéchisme. Mais ~'\acte de foi , d'espéTance, de chante peut et dOIt naltre à travers de multiples formes: ,dans tel exercice sur le cahier, tel dessin où l'enfant mettra un peu de sa vie intérieure, u~e cél~bration, Ul;t chant, une prière silencieuse, une Techerche de texte dans l EvangIle ou le mIssel... »

h) Limites du principe cl' activité au catéchisme.

Pourtant ces tedmigues d'activité supposées correctement choisies et uti­lisées, quand il s'agit de l'éducation de la foi, ,doivent être soumises à certaines limites restrictives.

_ Rappel0r:ts d'ahord que la Parole de Dieu vient toujours ,d'en .ha~t, eil1e n'est point conquise ou dêcouverte par les efforts de la, s~ule. reflexIOn ou les entreprises de l'action hum.aine. On ne découvre p-as la revel,atIOn par le .moyen de J'.activité on la reçoit d'abord. Comme le dis'ait J.-A. JUNGMANN, dans son ouvraO'e' Catéchèse: «le l'Me du catéchiste, comme messagel' de Dieu, est de t:ransmettI~e le :dé~pôt !de Ira foi ~ux. e~f,ants; ce n'e~t pas. à eux à s,e l~a~p~opTier par leurs effoTts ». En un sens, l actlvlte pourtant necessal).'e du catechIse n aJoute

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rien à la puiss,ance cle Jésus-Christ Parole de Dieu, seule force et seule lumière capables d'intTO'duiTe à la foi. Elle n'est qu'une activité de préparation à l'ensei. gnement ou de pénétTation de ce dernier, et surtout de réponse à 'la Parole de salut.

- P,ar ailleurs, au simple regard de la psychologie, à laquelle il nous faut être fidèles, il appa'raît que l'enfant et l'adolescent aspirent par moment à rece. voir un enseignement, et par moments à agir d'eux-mêmes.

Un certain rythme, variable suivant les stades de la formation, doit corn· m,and.er l'équilibre de l'enseignement et de l'activité. Dans la catéchèse, cette saine \alteTnance s'impose encore davantage, car il ne s'agit pas de préparer de petits surhommes nietzschéens m,ais bien des chi'étiens actif s, éveillés et dociles à la Parole de Dieu.

NO'us 'condlurons cet a,rtÏ'ol,e en citant saint }ean: « La vie éterneUe, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul véritable Dieu, et tO'n envoyé, Jésus-Christ» (Jo 17.3). La connaissance du Dieu vivant ne va pas sans un engagement de tout l'être, sans une activité ,profonde de la pm'sonne. II nO'us faudra précisel' main. tenant - ce qui fera l'objet de notre prochain article - les formes concrètes que peut prendil.'e cette activité au catéchisme.

Fr. Pralong, sm.

A propos dïnstallations de gymnastique

fi n'est pas facile de donner des leçons de gymnastique riches, varIees, complètes, lorsque l'école est dépourvue de toute installation et de tout maté­riel. Nous en 'convenons aisément. En avons-nous déjà entendu, des doléances à ce suJet: pas de place, pas de ,perches, pas de saUe ... pas le temps! - auto­rités qui promettent tout 'et ne réalisent jamais rien, etc.

Void deux faits qui pourront peut-êtr'e aider cert!ains à se sortir de diffi­culté en leur rappelant heureusement le viei~ aldage « Ai'd'e-toi ... ». Ces faits sont intéressants, pa1rce qu'ils app1a.rtiennent à l'histoire loca~e cont'emporaine: c'était d,ans 1e Valais rom·an'd, en }'Jannée scolaire 1963-1964.

Dans un modeste hameau, haut' perché au flanc d'une de nos vallées, la classe groupe une vingt,aine de gaTçons et fines de 6 à 15 ans. Dire, pour em-

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E.V. No 2, octobre 1964

Analyse de texte «La chasse aux canards»

Nous allions côte à côte, KaTI et moi, le dos courbé, les mains dans nos poches et Je fusil sous le bras. Nos ~h~~ssures! envelo~pé.es de laine, af~n de pouvoir marcher sans glisser sur la ~Iv~er~ gel~e, ne faIsale~t aucun brUit; et je regardais la fumée blanche que faISaIt 1 haleIne de nos chIens:

Nous fûmes bientôt au bord du marais, et nous nous engageames dans une des allées de roseaux secs qui s'avançait à travers cette forêt basse ...

Tout à coup, au détour d'une des allées, j'aperçus la hutte de glace qu'on avait construite pour nous mettre à l'abri. J'y en!rai, et comme .nous avion~ encore près d'une heure à attendre le réveil des OIseaux errants, Je me roulaI dans ma couverture pour essayer de me réchauffer ...

Le ciel commençait à pâlir, et les bandes de canards traînaient de longues taches rapides, vite effacées, sur le firmam~nt... . . "

Une lueur éclata dans la nuit: Karl venait de tuer, et les deux chiens s elan-cèrent.

Alors de minute en minute, tantôt lui et tantôt moi, nous ajustions vive-ment dès 'qu'apparaissait au-dessus des roseaux l'ombre d'une trihu volante. Et Pierrot et Plongeon, essouflés et joyeux, nous rapportaient des bêtes sanglantes dont l'œil, quelquefois, nous regardait encore. . ..

Le jour s'était levé, un jour clair et bleu; le soleIl apparalssal~ au fond. de la vallée et nous songions à repartir, quand deux oiseaux, le col drOIt et les alles tendues, 'glissèrent hrusquement sur nos têtes. Je tirai. L'un d'eux tOl~ba presque à mes pieds. C'était une sarcelle au ventre d'argent. Alors, dans 1 espace, au­(lessus de moi, une voix, une voix d'oiseau cria. Ce fut une plainte courte, répé. tée, déchhante; et la bête, la petite bête épal'gnée, se mit à tourn~r dans,Ie bleu du ciel au-dessus de nous en regardant sa compagne morte que Je tenais entre mes mains.

Karl, à genoux, le fusil à l'épaule, l'œil ardent, la guettait, attendant qu'elle fut assez proche.

«Tu as tué la femelle, dit-il, le mâle ne s'en ira pas. » Certes il ne s'en allait point. Il tournoyait toujours et pleurait autour de

nO'us. Jam~is gélnissement de souffrance ne me déchira le cœur comme ,rappel désolé, comme le reproche lamentahle de ce pa';lvre ~ni~al. perdu da~s 1 espac~.

Parfois il s'enfuyait sous la menace du fusil qui sUivait son vol, Il semhlaIt prêt à conti~uer sa route, tout seul à travers le ciel. Mais ne s'y pouvant décider, il revenait hientôt pour chercher sa femelle.

«Laisse-la par terre, me dit Karl, il approchera tout à l'heure.» TI approchait, en effet, insouciant du danger, affolé par son amour de hête

pour l'autre bête que j'avais tuée. Guy de Maupassant

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E.V. No 2. octobre 1964

Analyse A. - G E N E R ALI TES

1. AUTEUR: Ecrivain français né en 1850 à Dieppe et mort en 1893. Filleul et élève de Gustave Flaubert, il cherche comme lui à représenter la vie sans laisser voiT les sentiments qu'elle lui inspire. Toute notion morale et religieuse lui est absolument étrangère et ses personnages lui ressenlblent sur ce point. Son style est simple et sobre. Ses principales œuvres sont: - les contes: «Les Contes de la Bécasse» - «Les Contes du jour et de la

nuit »; - les romans: « Une vie» - «Pierre et Jean »; - les nouvelles: « Nouvelles normandes ».

2. LOCALISATION DU TEXTE: «Nouvelles normandes ».

3. NATURE DU TEXTE: c'est une narration, un récit.

4. PLAN: Introduction: - présentation des personnages (1er paragraphe) - cadre de l'action (2e paragraphe)

Développement:

a ) la nuit: la chasse - attente (3e paragraphe) - apparition des canards (4e) - le premier coup de feu (Se) - déroulement de la chasse (6e)

b) le jour: un incident - apparition d'un couple de sarcelles (7e) - le coup de feu et la mort de la femelle (7e) - la douleur du mâle:

f.. désespoir impuissant (8e - ge) J,+ tournoiements, gémissements (ge - 10e) ·x, départs, retours (Ile) f.. dernière approche (12e - 13e)

5. IMPRESSION GENERALE: cruauté de l'homme envers l'animal inoffensif fidélité de l'amour chez l'animal aveuglement de l'amour qui mène à la mort

21

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L'épargne, le lnoyert

le plus efficace de lutter

contre la surchauffe

P 30713 S

E.V. No 2, octobre 1964

B. E T U D E DUT E X T E

1. - Exercices divers

l SENS DES MOTS DIFFICILES:

- haleine: air qui sort des poumons pendant l'expiration hutte: petite cahane faite de branchages, de paille, de terre, de glace errer: aller çà et là, à l'aventure sarcelle: canard sauvage de petite taille, recherché comme gibier

2. GRAMMAIRE:

a) règle des verbes en eler (geler): la plupart doublent le l devant un e muet

Exemple: il appelle, il appellera Remarque: exceptions: geler, peler ... : il gèle, il pèlera

b) règle des verbes en a)'er (essayer), uyer, oyer (tournoyer), eyer: - les verbes en oyer, uyer changent l'yen i devant un e muet

Exemple: il envoie, il essuie - les v€l·hes en ayer conservent l'y ou le changent en i

Exemple: il paie ou il paye - les verbes en eyer conservent toujours l'y

Exemple: il grasseye

c) règle des verbes en aîtl'e ou oître:

- ils prennent un accent circonflexe sur l'i du radical devant un t Exemple: il paraît, il croîtra

d) presque ne s'élide que dans presqu'île

e) au-dessus ... et en dessus ... - avec au, toujours trait d'union: au-dessus, aUJ'delà ... - avec en, jamais trait d'union: en dessous, en haut...

f) près de et prêt à

près de = sur le point de ... - Ex.: TI n'est pas près de mourir - prêt à = disposé à.. . - Ex.: Il est prêt à mourir

3. CONJUGAISON:

s'enfuir: tournoyer: se lever: avancer: s'en aller:

imparfait, présent du subjonctif, impératif imparfait, présent du subjonctif, impératif futur, lll1parfait du subjonctif les personnes où il y a une cédille passé composé, passé du subjonctif, impératif

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E.V. No 2, octobre 1964

4. EXERCICES DE VOCABULAIRE:

a ) synonymes: - firmament: ciel, voûte étoilée, olympe, empyrée, éther,

Walhalla, Champs Elysées, Nirvâna lumière, clarté, rayon, éclat, splendeur - lueur:

- joyeux: gai, guilleret, enjoué, réjoui, jovial, boute-en-train, content, ravi

b) homonymes: - tache:

tribu: haleine : côte:

c) antonymes:

tâche tribut alêne cote, cotte, quote-part

- sec - humide refroidir - chauffer

- pâlir - rougir

d) famille de mots: dérivés de «oiseau»: +r oiseau: oiselellr, oiselle., oiseliel·, oisillon, oiselet * ornis: ornithorynque, ornithologie, ornithologiste * avis: avion, aviculture, aviculteur composés de tirer: l'etirer, soutirer, détirer, attirer dérivés de «tête»: * testa: test, teston, têtu, têtard * cap: cap, capeline, capillarité, capitaine, capote, capucin, capuchon .:f cappa: chape, chapelain, chapelet, chapelle, chaperon, chapiteau * kephalê: encéphale, céphalopodes, céphalalgie

5. ANALYSE GRAMMATICALE:

Karl y

- vite - ombre

dont - jour

eux c'( était) bleu

- menace

apposition à nous pronom personnel, féminin singulier (hutte), complément circonstanciel de lieu de entrai adverbe de manière, modifie eH acées sujet de apparaissait pronom relatif, féminin pluriel (bêtes), complément de œil apposition à jour complément du pronom l'un pronom démonstratif, sujet de était adjectif employé comme nom, complément circonstanciel de lieu de tourner complément circonstanciel de cause de s'enfuyait

Page 14: L'Ecole valaisanne, octobre 1964

26

La carte historique murale

de la Suisse

Seule vente en Va[atis:

MARTIGNY Tél. 026/61158

est sortie de presse.

Plastifiée Fr. 11 0.-

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E.V. No 2, octobre 1964

6. ANALYSE LOGIQUE:

a) - j'y entrai ... proposition indépendante et je me roulai ... proposition principale comme ... errants: proposition subordonnée conjonctive, complément de cause de principale

b) alors... vivement: proposition principale dès qu'apparaissait ... volante: proposition subordonnée conjonctive, complément circonstanciel de temps de la principale

II. - Style

J. FIGURES:

a) chercher:

des inversions: tout à coup, au détour des allées ... - des images: une sarcelle au ventre d'argent - une comparaison: ... ne me déchira le cœur comme l'appel désolé ... - une alliance de mots inattendue: une lueur éclata

h) expliquer la métaphore: ... à travers cette forêt basse ...

2. QUALITES:

- simplicité: pluases courtes et faciles à comprendre - précision - vivant: style direct - imagé

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Page 15: L'Ecole valaisanne, octobre 1964

EV. No 2, octobre 1964

EXAMENS D'ADMISSION A L'ECOLE NORMALE - ETE 1964

Problèmes pour les garçons

Remarques préliminaires

1. Les réponses seules ne sont pas admises. Veuillez donc indiquer les solu­tions et faire les opérations sur la feuille elle-même en y apportant du soin et de la bonne disposition.

2. Vous pouvez résoudre les problèmes dans n'importe quel ordre.

No 1 Un parfumeur achète de l'eau de Cologne. Il la met dans des bouteilles de 4/7 de litre chacune, qu'il remplit aux 3/4 et obtient ainsi 140 bou­teilles. Combien de litres d'eau de Cologne a-t-il achetés et à quel prix doit-il vendre la bouteille s'il veut réaliser un bénéfice de 25 % sur le prix d'achat, sachant qu'un litre lui a coûté 12 francs 60 ?

No 2 Un terrain rectangulaire dont la longueur est les 8/5 de la largeur a été payé 2450 francs l'are. On l'entoure d'une palissade valant 7.50 frs le mètre carré et dont la hauteur est de 0,90 cm. Si la hauteur n'était que de 0,80 cm, on dépenserait 126.75 frs de moins. Calculer la surf ace et le prix du terrain.

No 3 Un cheval parcourt 7,50 m par seconde au galop et 3,25 m par seconde au trot; en 14 minutes 50 secondes il a ainsi parcouru au trot et au galop 5,230 km. Combien de temps a-t-il été au trot et combien au galop?

No 4 Pour construire une maison, un entrepreneur a besoin de 13820 briques mesurant chacune 22 cm X Il cm X 5,5 cm et pesant 2,5 t par m3. Il les transporte de la gare au chantier (6 km) dans son camion de 5 t de charge utile pesant, vide, 2200 kg. Sur le parcours se trouve un pont ne pouvant supporter que 4,5 t. 1. Combien de briques peut-on mettre par camion? 2. Combien de voyages aller et retour seront nécessaires ? 3. Aux 100 km, le camion consomme, plein, 15 1 d'essence et, vide, 12 1.

QuelJe sera la dépense en essence à 0.54 fr. le litre?

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Page 16: L'Ecole valaisanne, octobre 1964

CONFECTION

Bâtiment « La Croisée»

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V)

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E.V. No 2, octobre 1964

TRA VA IL MANUEL - DEGRES MOYEN ET SUPERIEUR

Cbouette et feuilles mortes M atériel

Un carton blanc rectangulaire de 19 sur 40 cm.

Des feuilles avec teintes d'automne. Il est reconunalldé de faire une bonne provision de feuilles d'arbre, les unes claires, les autres foncées et de les pl'esser au préalable durant 2 ou 3 jours.

M ontage

Sur le carton dessiner la chouette au crayon. Le modèle de l'E.V. est un modèle réduit; on aurait tout intérêt à faire la chouette plus grande, par exemple 35 cm. de haut sur 16 cm. de large.

Coller seulement une partie de la feuille afin que la suivante puisse être glissée sous la première.

Commencer par les yeux. La pupine est une rondelle de carton blanc (gt'::md. pièce de 1 sous) à cdUer à 'la fin; les -deux el'lipses autour de la pu­pille sont formées de feuilles claires. Pour le reste de la tête, employer des feuilles foncées. Les oreilles et le bec sont pl'Îs dans de grandes feuilles foncées.

Pour le corps, des feuilles claires au centre et foncées sur les bords ren­dront la chouette vivante.

Les pattes sel'ont couvertes de fragments de feuiHes plus claires. Laisser en blanc les griffes.

L'oiseau terminé, il serait bon de le mettre sous presse pendant quelques temps. Par la suite on pourra recouvrir le tout d'une feuille de plastique transparent, collée au verso. Ce montage formera un cadre original à fixer si possible dans un angle à contre-jour, pour ne pas ternir la couleur de l'ensemble.

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Page 17: L'Ecole valaisanne, octobre 1964

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Armoire acier «GISPEN»

livrée avec 4 rayons mobiles pour 5 rangées de classeurs normaux.

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ployer l'expres~ion consacrée, que la gymnastique s'y enseigne « dans des con~i­tions défavol'ab~es» ser·ait un euphémisme! De tout temps, elle s'est donnée sur le che'min qui conduit au viNage.

P auvres Œeçons, bien sûr: le chemin est étroit, ü"n ne saurait y courir à plus de deux de front; se servir d'un ba:J1lon serait le cOJlldamnm' à coup sûr à déva­ler la pente l'ai'd.e du coteau, jusqu'·au lointain torrent; pas un mètre carré dis­ponibl1e à proximité pour y planter une perche ... Vous voyez à quoi s'est réduit le program~e d'éducation physique, depuis la création de cette école!

Mais survient un jeune instituteur, fvais émoulu de ~'école normale, décidé, plein {;l'initiativ-e, conscient de ses responsabilités. Après queITques mois de Fl"OS­pection, dedis-cussions, il a trouvé la solution: c'est un replat, à 5 minut-es du village, un ten'ain vague, pâturage communal couve-rt d'éboulis et de buissons. Avec l'-autoris·ation du conseiller communal de J'.en'd'roit, il met ses garçons au travail: on rou1le les blocs, on brouette les pierres, on an' aiche, on brû1e, on pioche, on pelle. Entraînés par l'exemple, les jeunes gens du vinage viennent à la rescousse. Ce printemps, arriv'ant à l'improviste pour une visite de classe, nouS trouvons porte close. Une voisine d·e l'école nous renseigne: «Ils sont là­haut, sur leur place ,de gym! » En effet, q'ueUe surprise: la classe travaille en deux groupes: les fillles sautent à la corde, sur le g,azon, les garçons s'entraînent au jet de la pierre dans leur coin: la fosse de saut est là, ébauchée; _ deux buts rudimentaires permettent déjà de vrais matches. Et le maÎt-re nous expose ses projets: agrandissement, termssement, équipement. La commune a déjà com­man dé un portique à grimpér dont voici le futur emplacement. Une bel1e, pla.ce de gymnastique, vl'aiment, où iŒ fait bon travailler! Le plus beau, c'était la fierté des garçons lorsqu'i1ls racontaient les heures de sueur, les efforts que leur aVlaient dem.andé la cTéation de leur terrain. Voilà de la belle éducation phy-sique ! . ,

Sans subside, sans frais ... sans grandes histoires. Comme c'est simple, n'est­ce p as?

L 'autr-e fait se résum'e en qudques extraits d'une lettre que nous avons r-eçue d'un autre hameau de montagne, en date du 24.4.64:

« RouIT.ah! Nous l',avons décrochée, la mèdaiI:le! (I~ s'agit de l'insigne délivré pour récompenser les bons résultats à 1'examen d'aptitudes physiques de fin de scohrité. Ndlr.) Mon brave Jean-Pierre ·est a'Né la cueiHir jeudi à N.: course, Il'' 2; saut longueur, 4.42; perche, 4" 5; boulet, 15 m 10; saut avec appu i et lancer -réussis. Mais aussi, cette année, j'avais pris le taureau par les cornes ! Dès le début, leçons de gymnastique régU'lières. Réclamé au moins 10 fois p erche et corde. Les avons reçues au début mars. Creusé nous-mêmes la fosse de saut ... sur le teTrain de la colonie! Deux écha1as comme montants de saut; un bout de corde à lessive; d'énormes clous achetés par moi pour gra­duer ... C'est bien, je pense, la première médaille au village !... »

« Enco-re un de ces jeunes instituteurs sportifs », penserez-vous. Non, vous n'y êtes pas: la lettre est signée par une institutrice pour laqueUe l'âge de la retraite a déjà sonné depuis longtemps.

Vous voyez, c'est fa-cile pour chacun! P. Curdy

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Page 19: L'Ecole valaisanne, octobre 1964

Suite du , dialogue sur la , rep'ugnance alimentaire Autour d'une table ,d'iiltern'at, nêuf garçons font honneur au repas simple,

bien prépa-ré, substantiel Ns ne font pas les difficiles, à une petit'e exception près: ' RobeTt. ' '

C'est un enf.ant sHin, rob~ste, entraîneur au j:eu. Mais il ,n'aime pas la chou­croute, le chou haché, fermenté, agréablement assaisonné. Quand le plat arrive à sa droite, H le g'lise douceinent vers son voisiI1 de gauche. Je feins d'abord de ne pas VOiT Ja ,petite manœuvre. Puis tm jour, lorsque le même légume est servi de nouveau, : je lui , dis sans -insistel~:

Alors, Robert, tu n'as plus faim ' ? ' - Si, Monsieur: - Mais non, puisque tu ne manges 'pas cette bonne choucroute. Tu n'as

donc non pllus besoin :de dessert. - Oh, M'onsieur !

. ---:- Ess~ye seulem'ent t~n,e ,pincét:. Tu vas voir comme c'est bon., Robert tient à g~gne'r , son dessert et sui'mont.e' bTavement sa difficulté. La

fois , suivante, il se sert une faible portion sans mon .intervention et s'habitue p eu à peu, à PIanger de la ChOuCI'oute comme les autres.,

Si .i'av~is , soupçonné ch'e;z;' Robert des troubles digestifs, je n'aurais pas insi.sté. En amenant l'enfant à s'habituer à un mets qu'il a d',abord refusé sans raison, je l'ai peut-être, ai,dé à surmonteT d'autres répugnances.

, On rencont're chei certaines personnes des incompatibilit~s alimentaires. On pade , cr~l}1erg'~,e aU:. , sens laTge du te-rme. Si un cas de ce genre se pTésente chez un enfant, il semb~e prudent de ne pas le for-cer; cette répugnance peut être une indication de I.a nature. Notre alimentation est d'ailleurs assez variée pour qu'ill 'y ait' une .' ·c6mpensation avec d',autre!, mets.

Il existe aussi une i~appétance acqui,se. Qn peut , se demander dans queUe mestii"e l'absorption exa'gérée de suc-reries, de pâtisseries, de friandises contribue à fausser l'appétit naturel Le goût forcé de ces ' articles émousse la capacité de jouir de l,a saveur discTète des aliments naturel~. Je passe ici sous si1lence l'in­fJuence 'néfHste de la manie des suéreries sur la dentition d'es enfants.

Une façon pl'atique de 'réa,gir 'contre l'abtls des friandises a'rtifi'CÎeHes, c'est la pomme de dix heures ou aussi le l,ait sco1aire. La pomme avec un bout de p'ain bis es't un viati'que idéal 'entre le 'déjeuner souvent pris trop tôt et à la hâte et le 'tUner ret'ardé jusqu'à mirdi et demi. Sa composition harmonieuse fournit ,au coi"ps ' un appoint aqimentaire au moment où la ration élémentaire du déj'euner est liquidée. La' pOlnm'e ffi,angée à bel1es dents est un ex-ceHent dentifricé. '

A propos de pain, je me rappe'He un petit fait d'i1 y a soixante ans: le fils d~:UI1 riche ven:aif à l'é'ëûle avec sa tl,anche de pain blanc et l'enfant d'un ouvrier àvec ' son ' moree'ah -de "pain noh~ Au début de :la récré,ation, les deux écoliers ont échangé ~eur provision, chacun croyant 'gagner au mar,ché ...

G.

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PARTIE OFFICIELLE

Département de l'Instruction publique Inspection de gymnastique

Au personnel enseignant la gymnastique aux garçons de 12, ans et plus

Messieurs,

Nous ne travaillons certes pas dans le seul but d'améliorer les résultats de nos élèves. L'éducation physique scollaire vise bien plus haut. Cependant, ren­fant, le garçon SUTtOUt, s'intér esse beaucoup à ses p erform'ances, et nous serions impal',donnables de négliger ce moyen de stimuler son tr'avait C'est pouTquoi chaque .m,aÎtre ,doit contrMer au moins une fois pal" année les résultats de ses élèves da ns les différentes disciplines de la gymnastique scolaire.

Pourquoi ne pas l,aisser à nos jeunes gens un souvenir PTécis de leurs pel'­formances? Nous en rencontrons si souvent qui, à 15 ans, sont incapables de nous dire s'ills sautent ' en longueur 3, 4 ou 5 mètres !

C'est pourquoi nous vous demandons d'établir pour vos ga'rçons de 12 à 16 ans une feuiJle de peTformances teUe .que la présente le manuel de gymnastique, livre nI. Ces formules vous pa'rviendront par nos soins; nous vous prions de nous les réc1a,m er si eUes vous font défaut. '

Vous, vous éviterez tout trav'ail s,upplémentaire en faisant remplir ces feu~nes par ~es élèves eux-mêmes.

Les discipHnes enh"ant ,en ligne d,e compte sont avant tout:'

course de vitesse (12-13 ans, 60 m - 14-16 ans, 80 m) saut en longueur saut en hauteur boulet ()dès 13 ,ans seulement, 3 à 4 kg, bras gauehe et {hoit) lancer (pieI're ou bal~e de 80 grammes) grimper (-perche ou corde) saut avec appui

Chaque maître, selon son initiative et ses conditions d'enseignement, pourra com pléter cette liste, par exemple: course de durée - gymnastique au sol (appui renversé ou stand, 5"; cul,bute avant et arrière) - reck (s'étabHr en , avant à l'appui, tour d"appui) - ski - natation - etc.

Les mensurations corpO're(jJles de la page 4 pourraient se faire selon direc­tives ou éventueJ:lement avec l'ai'de du médecin scollaire. Chaque année, la f euiUe sera signée par parents et ill'aÎtre.

Cette innovation ne vous prench'a guère de temps, et donneTa aux élèves, à leurs parents et aux autorités scolaires des renseig~ements intéressants et un reflet de votre enseignement.

P. CU1·dy, insp. gymn.

37'

Page 20: L'Ecole valaisanne, octobre 1964

Département politique fédéral COMMUNIQUE

Réunion des responsables des écoles associées de l'Unesco en Suisse

A l'Ecûle nûrmale c-antûnalede Lausanne se sûnt réunis, pen:dant le jûur­née du 23 septembre, sûus l'a p'résidence de MHe Edmée Mûntandûn, prûfesseur au Cûllège l'atin de Neuchâtel et membl'e de la Cûmmissiûn natiûna~e suisse pûur l'UnescO', 25 respûnsab~es du prûgramme des écû[es associées suisses de

.'l'Unescû, venant de 8 clantûns différents. Ces éducateurs appa:rtenant aussi bien au degré supérieur (gy,mnase, lY'cée) qu'.aux écûles nûrm·ales d'instituteurs et 'aux écûles pri.maires ûu aux ûrg'anisatiûns de jeunesse (Ci'ûix rûuge de jeunesse. FéJdér.atiûn des éclaireuses suiss'es) ûnt cûmparé les expériences réalisées pend,ant 'l'année 1964. Leur but est de cré0r dans les écûles, grâce à un trav.ail de grûupe ûbtenu d'entente avec les élèves, un esprit d,e cûmpréhensiûn internatiûnale. Générailement, les classes chûisissent un pays étranger cûmme l'Inlde ûu l'Iran par exemple, l'étuidient Sûus ses divers aspects, en particulier dans le cadre des cûurs de ~angue m.aternelle, de géûgm,phie, d'histûire et d'instructiûn civique, et acquièrent des nûtiûns ûbjectives sur le pah:imûine culture1 des autres peuples. Il en Tésulte une attitude pûsitive Ide respect enveTS tûus les pays étrangers.

D'autres écoles associées cûns'ac'rent leur travaÏ'l à un thème de car,actère intel'natiûnal, cûmme ~'étude de La déda'ratiûn universeUe des drûits de l'hûmme, le prûblème de la faim dans le mûnde ûu la cûnnaissance des Natiûns Unies et de l,eurs institutiûns spécialisées.

Les participants à la rencûntre de Lausanne ûnt eu l'ûccasiûn d'entendre une cûnférence de Mûnsieur p.eter AJclami, prûfesseur à l'écû[e-pilûte Albert Schweitzer à Hûfgeismarr près de Kassel, qui présenta la rema:rquable activité des écoles assûciées de J'UnescO' en République fédérale d'AlJ.lemagne.

L'assemhlée répartit en p'arti'culier les caisses de dûcument'atiûn sur l'Inde et l'Iran que la Cûmmissiûn natiûnale suisse pûur l'UnescO' met à la dispûsitiûn des écûles assûciées, et établit la liste des prûjets d'activité pûur lia nûuve1[e année scolaire.

Au personnel enseignant féminin du canton

Le Dépôt est fermé le samedi tûute la jûurnée. l'l vûus remercie déjà pûur le 'prûmpt retûur des échanti1~ûns, de TOUS les échantiHûns.

Ayant dû l',enûnce'!' aux nûuveaux lûcaux qui lui étaient destinés, i,l s'excuse auprès du P.E. d'êtr,e encûre cûntraint de le recevûÏ'l' si peu cûnvenab'lement , d'ans des pièces im'praticahles et encûm'brées. Peut-être ce printemps ...

Depuis un certain temps nûus avûns des mam·ans et des jeunes filles qui viennent ici en invûquant cû'mm·e prétexte que la maîtresse ne veut pas s'ûccu­pel' du -matériel...

Le Dépôt a été créé pûur faciliter le 'prûgramme et aUégeT les charges scû­laires des p'arents.

Dépôt scolaire pour les ouvrages féminins

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Société suisse des maîtres de gymnastique

Publication des cours d'hiver 1964

La Société suisse des maîtres de gymnastique ûrganise, pûur le Départe- ' ment ·militaiTe fédér,all, les cûurs suivants pûur le corps enseignant de tûute la Suisse : a) Cours préparatoire pour le brevet d'instructeur de ski du 26 au 31.12.64.

- NO' 23, Mûnts,;CheVl'euils (1 classe pûur les candidats {l·e iJ.angue française) - NO' 27, IIltiûs (pûur les candidats de 1angue aHeman-de). ' . Les maîtres qui s'intéressent à 'ces CûU'l:S dûivent faire parvenir leuT inscrip­tiûn sur la f ûrmUle usuelle (vûir sûus: remarques) au président de leur assûciatiûn cantûnale des maîtres de gymnastiques. Ils jûindrûnt également une attestatiûn certifiIant qu'ils ûnt déjà suivi un cûurs technique de ski, et s'engag·erûnt à se mettTe à dispûsitiûn des autûrités scûlaires et de leur assûciatiûn pûur diriger des cûurs de ski s'cûlaire.

b) Cours pour l'enseignement du ski à l'école du 26 NO' 22 Les Diablerets NO' 25

- NO' 23 Mûnts-ChevreuiŒs NO' 26 - NO' 24 Schwef,eJlbel' gbad NO' 27 - NO' 34 S<)t'enberg

au 31.12.64. Stûûs Seebenalp Flumserberg

c) Cours pour l'enseignement du patinage à l'école du 26 au 31.12.64. - NO' 29 Mûutier (paTticipants de langue fl'ançaise)

A part le patinage, le prûgramme prévûit des jeux en halle. Remarques:

Participants: oes cûurs d'hiver de la S.S.M.G. sûnt prévus pûur les maîtres qui enseignent le ski ûU le patinage à l'écûle ûu qui cûltlabû'rent à la direc­t iûn de camps de ski. Les cûurs sûnt mixtes.

Inde mnités: Une indemnité glûhale de fr. 60.- au minimum et le rembûursement des ETais de vûyage, trajet le ·piJ.us cûurt du lieu ÛÙ ~'ûn enseigne au lieu du cûurs.

Inscription: Les maîtres qui s'intéressent à 'un cûurs demanderûnt une fûrmule d'ins­criptiûn à rinspecteur 'de gymnastique. Cette fOl',mule peut aussi être ûbte­nue auprès du président de la C.T. de la S.S.M.G. La fûrmuŒ·e dûment rem­plie sera envûyée jusqu'au 14.11.64 à Max Reinmann, Seminal' Hûfwil, 3053 Milnchenbuchsee. On ne peut s'inscriTe qu'lau cûurs le plus prûche de sûn dûmici~e. Les inscriptiûns incûmplètes (pal' ex. sans attestatiûn des autûrités scûlaires) ûu tar·dives n~ sûnt pas prises en cûnsidératiûn. Le nûm- . bre de places à chaque cûurs est iJ.imité. Chaque maître inscTit à un cûurs r ecevra une répûnse jusqu'au 7.12.64 et s'abstien'dra de tûute ,démarche p ersûnneHe.

Sté suisse des maîtres de gymnastique -Cûmmissiûn technique .

Le Prési,dent: Max Reinmann

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Page 21: L'Ecole valaisanne, octobre 1964

Cours pour la formation des maÎtres et maÎtresses de gymnastique et de sport

à l'Université de Lausanne - 1965-1967

Sous l.es auspiC'es du Département de l'instruction publique et des cultes du canton de Vaud, l'UniveTsité de Lausanne organise des cours pour la fornl,a­tion des maîtres et maÎtTesses de gymnastique et de sport.

Ces cours ont pour but de préparer théoriquement et pratiquement les candidats aux examens pour l'obtention du diplôme fédéral No 1 de maître de gymnastique et de sport.

'L'organisation des COU1'S universitaires .est la suivante:

Direction: M. Constant BucheT, rue Centrale, 1880 Bex.

Secrétariat: Département de l'instruction publique et des cultes,. Ille service, place de la Cathédra'le6, 1000 Lauslanne, téléphone (021) 21 6499.

Durée des cours: Pour les rendre aocessihles à chacun, les cours sont répartis SUl' deux ans.

Conditions d'inscription: Les conditions r,equises pOUl' l~ paTticipation aux cours universitaires sont ceUes exigées par le Règlement fédéral d'examen ,du 1er juin 1959 pour les canchelats au di'plôme No 1 de maître de gymnas-tique et de sport, à savoir: ' être porteur d'un brevet 'cantonal d'enseignement primaire ou secondaiTe, ou d'un ceTtifièat de maturité reconnu (maturité fédérale, ba'Cca~aUl'éat classique ou scientifique, maturité comulerciale). Dernier délai pour pro­',duire un de 'ces tÎtTes: 15 'avrÎ'l 1966. L'admission aux ,cours 'est conditionnée à 1a réussite d'un examen préalable fédéral d'aptitudes physiques.

Finance de cours et d'examens: Les participants acquitteront annuellement une finance 'de COUTS de Fr. 100.-. Un émolument de Fr. 75.- sera perçu ,avant les ex'amens.

Ouverture des cours: Les cours ,de b Xe session 'débuteront le meT,cTedi 28 avril ·1965, à 14 h. 15, à l'Eco[e norma1e de Lausanne.

, Aucun candi'd'at ne sera admis à suivr,e iJ.es cours après iJ.e 1er juin 1965.

Inscriptions: Les inscriptions doivent être a'dressées au DépaTtement de l'ins­truction 'publique, Ille. service, .1000 Lausanne, jusqu',au 1er mars 1965. Enes seront faites sur la formule offidelle à demander au secrétariat.

Programme d'enseignement: branches théoriques: anatomie, physiologie, hy­giène, histoire de la gynlÎlastique, méthodologie, pédagogie. Branches pra­

,: tiques: gymnastique' 'aux agrès, jeux, natation, ski, patinage, leçons, exer­cices en éampagne et en montagne.

Rense,ignements: Pour tout renseignement complémentaire, en particulier en ce qui 'concerne l'examen d'admission, s'adresser à P . . Curdy, inspecteur de gymnastique, Sion.

40

Association des Maîtres de gymnastiquf!- du Valais_ roma~nlj1_ . .. 1 :

Cours ~964 - 1965

Le comité technique de 1'Association ol'ganise , 'les cours suivants à 'l'inten­tio~ ,du p'ers~nnel e~seignant ,de notre 'üanton. Nous souhaitons qu'une paTtici­patlOn reJoulssante Vl'enne prouveT, ,comme 'pa~ le passé, que', 'ces 'Cours !répondent à un réel besoin Ide perfectionnement, et nous encourager à poursuiv\l'e nos efforts.

Cours régionaux d'automne: P ren'dre 'connaissance ,des ·dates dans le cOIDlmuniqué ~·ci-apTèsr

Cours de gymnastique fi~les Ile et .Ille d:~gr~: " ."";. ' Samedi 7 novemhre après-midi à Sion. In~criptions jusqu'au 30 octobre auprès de Paul Glassey, maîtres Ide gymnastique, iLa Crettaz / Bramois.

Cours de volley-ball: Sion, ,dimanche 8 'novembre de 08.00 à 11.00 heures à l'intention p'lùs spé­cialement 'des membl'es des sous-sections.

Cours de patin: P,atinoiré ide Martigny, nlaTkli 8 ,décembre :du 08.00 à 11.00 heures. Inscrip­t ions 'auprès rd'e Benoît A'11et, 'pl'ofesseur !cl.e gymnastique, Les Créusets~ Sion, jusqu'au 15 · novem'bre.

Cours pour l~enseignement 'du hockey dans nos classes: P atinoire Ide Martigny, ,dimanche 29 novembre ,de 08.00 à 11.00 heures. Inscriptions aupl'ès Ide Guy Revaz, instituteur, Vernayaz, jusqu'au i5 no­vembre.

Cours de ski: MO'rgins les 2, 3, 4 et 5 janvier. Les ldel:niers' l'enseignements sel'ont' donnés ,dans l'Ecole valaisanne ,du 15 . novembre.

.

Carte murale"ID'uette Valais'~Suisse , : • • ;.. 0" ~ • ,

présentée dans l'Ecole valaisanne d'avril 1964 (No 8), en caoutchouc

noir et sur laquelle on , peu~. , éc~ire à la craie, dessiner, " effacer. à à l'éponge. est en vente au Dépôt du matériel scolaire au p!,~x. de Fr. 70.-.

,

41 ;,

Page 22: L'Ecole valaisanne, octobre 1964

Manuel de gymnastique pour les petits

L'édition du 'livre II (degré élémentaire) du manuel de gymnastique était épuisée depuis quelques années. De ce fait, certains maîtres et maîtresses ont été pd"és de Ice précieux instrument de tl'ava~l. Nous avons le plaisir de vous annon.c~r ·que la secon;de édition est sortie de presse. Le personne~ enseignant au degt:é élémentai'l'e et qui ne posséderait pas ce livre peut le demander au sous.signé ..

P. Curdy, insp. gymn.

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Association des Maîtres de gymnastique du Valais romand

Cours régionaux d'automne 1964

Localité Date Dir. du cours

Vouvry mel'credi 21.10. - 17.00 S. De1arloye

Monthey lundi 19.10. - anc. sane S. Dela1loye Vernayaz convocation par dir. G. Revaz

Fu'ltly vendrecm 23.10. - 17.00 F. Carrupt Le Châble mer'cTedi 21.10. - 16.00 P. F,elllay

RlÎJd:des mardi 20.10. - 16.00 G. Dela1loye

Isérables lundi 19.1.0 - 16.00 G. Dela~oye

Chamoson ma11di 27.10. - 16.30 T. Châtriand

Saxon mercredi 21.10. - 16.00 R. Theux Conthey convocation par dir. B. Dessimoz

,Sion jeudi 15.10. - 20.00 P. Glassey Savièse m·ercredi 4.11. - 16.30 R. Héritier

Nendaz convocation par dir. P. Glassey

Ayent convocation par dir. P. G1assey Ch allais convocation par dir. T. Châtriallid

Grône convocation par dir. T. Châtrianld

Vissoie mercTedi 28.10. - 16.00 J.-P. MichenO'd

Flanthey convocation par dir. e. Lamon Orsières convocation par dir. L. Tête '

Vex convoeation 'par dir. R. Héritier

Communication au sujet du cours de M. Léo Biollaz « Introduction à la méthode de calcul Cuisenaire»

Ce cours ,aura lieu Ide 16 h. 15 à 18 h. et non de 15 h. à 17 h. Nous 'Vous prions ,de bien vouloir prendre note de ce changement.

Fribourg, ~e 15 septemhre 1964.

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Institut de pédagogie curative de l'Université . de Fr.ibourg

[ raIBLIOGRA~t-tIE

----,------NOU V EA UTES OSL

No 859 «Roland et Tonton au Sahara », pal' Emillie Warginaire Série: Voyages et aventures - Age: 'depuis 8 ans.

Hourra! Roland est revenu de son voyage en Afrique. Il lui tarde -de vous faire con­naître 'de 'toutes belles histoires sur les animaux du désert. Il vous' raconte comment son faucon lui a sauvé lIa vie chez iles Touareg, ces grands seigneurs du Hoggar. Vous serez captivés pal' ,la lecture de «Roland et Tonton au Sahara ».

No 860 «Mystères dans les îles », pal' J. Bron.

No 861

No 862

No 863

Série: Littérature - Age: depuis 10 ans.

Denis Lapierre vient en Grèce arvec sa famille pour recueilllir l'héritage d'un oncle, vieux 'S·avant original. Mais selon une clause du tes-tament, oies Lapierre n'-entreront en possession -de leur fortune 'qu'après avoir retrouvé une statuette dissimulée dans une île. ,La recherche du ,bibe'lot ne se fera ,pas sans aventures, avant la sur,prise finale réservée là ses héritiers pal' l'oncle ~facétieux.

«Le rêve de Pierre », par P. Dumanoir. -Série: Littérature - Age: depuis 12 ans. VOUlIez-vous faire un beau voyage? Oui? A10rs·, allez à lIa gare, demandez un billet et, natureHement, partez. 'Cela veut dire: a'che-tez :la brochure «Le rêve de Pierre» et -lisez-la. EUe vous -enrichira et 'Vous fera connaître un vrai philosophe.

«L'ami du Petit Chaperon Rouge », pal' F. Agneau de Selve. Série: A'll)mm à colorier - Age: depuis 6 ans'. Ce loup était si maigre ... Ce loup avait si f.aim ... N'était-il p~s excusaM:e de s'atta'quer à une petite fil1e aussi im,prudente et désobéissante que 1e Petit 'Chaperon Rouge ... ?

«Avions d'hier et d'aujourd'hui », par A eJbtli/Ro s·tan. Série: Jeux et distractions - Age: depuis 9 ans. Aimes-tu les avions? Voudrais-tu mieux connaître la Swissair et en particulier les avions qui [ui -appartiennent? Mieux encore, ne ,désires-tu pas construire les 19 mo­dèles réduits 'de l'aviation suisse tout en apprenant l'histoire de notre compagnie aérienne? Achète donc la nouveHe 'brochure de construction OSL «Avions d'hier et d'aujourd'hui ».

No 879 «Nous allons à ski », par ZimmeN11ann/Curdy. Série: Sport - Age: depuis 10 ans. V éritable guide Ipour fil1es et garçons- ! L'auteur nous révèle avec 'Compétence et c'larté tout rl'al't du ski en partant des débuts (premières leçons à ski) pour aboutir à [a maîtrise ùu sld en passant par le dépbcement à ski, le freinage, le ,changement de direction et le saut. Texte et ,de nomlbreuses illustrations' facÎ'literont 'l'instructeur dans sa préparation de camps d'écoles de ski.

REIMPR 'ES S ION S

No 306 «S. O. S. », par José Python; 2e édi1ion. Série: Voyages et aventures - Age: depuis 9 -ans. !Deux jeunes aviateurs volontaires 'Sont 'en panne au mill'ieu du désert. Prix par une de pillards, i1s <sont condamnés au suppHce. Comment 'Vont-ils -se tirer de leuT situa­'tion tragique? Si vous tenez à le savoir, llisez ~a brochure: «S. O. S. », de José Pithon, l'auteur que vous connaissez bien.

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