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Les Echos du PAC III Revue trimestrielle d’informations et de communications N°00 Janvier-Février-Mars 2015 Le Programme d’Actions Communautaires (PAC3) participe à la Deuxième conférence du Programme du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest en appui à l’initiative Grande Muraille verte, à Addis Abéba en Ethiopie La Banque Mondiale et le Fonds Mondial pour l’Environnement déterminés à appuyer l’innovation, le partage des bonnes pratiques et la communication P.10 Photo de famille des experts du Bricks, du Sawap et des partenaires financiers C hers lecteurs, le Programme d’Actions Communautaires (PAC) est conçu comme un « Prêt Programma- tique Adaptable » devant être mis en œuvre sur une période de 12 ans subdivisée en 3 phases de 4 an- nées chacune (Pac1, 2004-2008; Pac,2 2008- 2012). Le troisième projet d’appui au Programme d’Actions Communautaires (PAC3), d’un montant de 49.518.000 US $, soit environ 24.000.000.000 FCFA, est financé par la Banque Mondiale, le Fonds pour l’Environnement Mondial, l’Etat du Niger et les populations bénéficiaires directes. La signature des accords de financements est intervenue le 07 juin 2013 à Niamey et la mise en vigueur le 04 septem- bre 2013 pour une durée de quatre ans. La date de clôture est prévue le 22 décembre 2017. Le nombre total de bénéficiaires directes ciblés par les investissements du PAC3 peut être estimé entre 500.000 et 650.000 ménages de petits producteurs ruraux soit 3millions des bénéficiaires directes dont 50% de femmes. C’est un des instruments clés du gouvernement du Niger pour la mise en œuvre du Plan de Dévelop- pement Économique et Social (PDES-2012-2015) et de l’Initiative « trois N » les Nigériens Nourrissent les Nigériens (i3N). Le PAC3 a pour objectifs : (i) de renforcer les capa- cités de planification et de mise en œuvre du déve- loppement local du Bénéficiaire, y compris ses capacités à apporter une réponse rapide et efficace en cas de Crise ou Situation d’Urgence Éligible ; et (ii) d’améliorer l’accès des populations ciblées aux services socio-économiques. Les Echos du PAC3 est un magazine d’informa- tion interne qui va paraitre chaque trimestre et sera aussi votre lettre électronique. Ce journal interne est un outil d’information du Programme qui sera mis à votre disposition en version imprimée tous les trois mois et sur le site intranet à l’adresse : wwwpac3-niger.org La création d’un support d’information destiné à tous (administratifs, enseignants, chercheurs, étudiants, partenaires financiers et institutionnels) devenait in- dispensable pour donner à chacun la possibilité de mieux connaître nos structures, nos activités et les résultats obtenus. Les Echos du PAC3 est un instrument de rappro- chement entre d’une part les acteurs de dévelop- pement du Niger et d’autre part entre le personnel en poste sur plusieurs sites dans les 125 com- munes d’intervention à travers les 8 régions de notre pays. Afin de vous permettre d’avoir une vue d’ensemble sur la mise en œuvre du PAC3, le comité de rédaction vous proposera chaque trimestre le résultat d’un travail collectif que nous vous invitons à découvrir. Le choix d’un tel outil de communication relève de la volonté de l’équipe de mise en œuvre du PAC3 de vous informer régulièrement sur les évènements qui jalonnent le programme. A travers ce Magazine, vous serez régulièrement in- formés de la mise en oeuvre, de cette 3ème phase de ses succès et de ses résultats. Bonne lecture Editorial Un des instruments clés de développement de notre pays

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Les Echos du PAC IIIRevue trimestrielle d’informations et de communications N°00 Janvier-Février-Mars 2015

Le Programme d’Actions Communautaires (PAC3) participe à la Deuxième conférence du Programme du Sahelet de l’Afrique de l’Ouest en appui à l’initiative Grande Muraille verte, à Addis Abéba en Ethiopie

La Banque Mondiale et

le Fonds Mondial pour

l’Environnement

déterminés à appuyer

l’innovation, le partage

des bonnes pratiques

et la communicationP.10 Photo de famille des experts du Bricks, du Sawap et des partenaires financiers

Chers lecteurs, le Programmed’Actions Communautaires (PAC) estconçu comme un « Prêt Programma-

tique Adaptable » devant être mis en œuvre sur unepériode de 12 ans subdivisée en 3 phases de 4 an-nées chacune (Pac1, 2004-2008; Pac,2 2008-2012). Le troisième projet d’appui au Programmed’Actions Communautaires (PAC3), d’un montant de49.518.000 US $, soit environ 24.000.000.000FCFA, est financé par la Banque Mondiale, le Fondspour l’Environnement Mondial, l’Etat du Niger et lespopulations bénéficiaires directes. La signature desaccords de financements est intervenue le 07 juin2013 à Niamey et la mise en vigueur le 04 septem-bre 2013 pour une durée de quatre ans. La date declôture est prévue le 22 décembre 2017.Le nombre total de bénéficiaires directes ciblés parles investissements du PAC3 peut être estimé entre500.000 et 650.000 ménages de petits producteursruraux soit 3millions des bénéficiaires directes dont50% de femmes.C’est un des instruments clés du gouvernement duNiger pour la mise en œuvre du Plan de Dévelop-pement Économique et Social (PDES-2012-2015)et de l’Initiative « trois N » les Nigériens Nourrissentles Nigériens (i3N).

Le PAC3 a pour objectifs : (i) de renforcer les capa-cités de planification et de mise en œuvre du déve-loppement local du Bénéficiaire, y compris sescapacités à apporter une réponse rapide et efficaceen cas de Crise ou Situation d’Urgence Éligible ; et(ii) d’améliorer l’accès des populations ciblées auxservices socio-économiques.Les Echos du PAC3 est un magazine d’informa-tion interne qui va paraitre chaque trimestre et seraaussi votre lettre électronique. Ce journal interneest un outil d’information du Programme qui seramis à votre disposition en version imprimée tous lestrois mois et sur le site intranet à l’adresse :wwwpac3-niger.orgLa création d’un support d’information destiné à tous(administratifs, enseignants, chercheurs, étudiants,partenaires financiers et institutionnels) devenait in-dispensable pour donner à chacun la possibilité demieux connaître nos structures, nos activités et lesrésultats obtenus. Les Echos du PAC3 est un instrument de rappro-chement entre d’une part les acteurs de dévelop-pement du Niger et d’autre part entre le personnelen poste sur plusieurs sites dans les 125 com-munes d’intervention à travers les 8 régions denotre pays.

Afin de vous permettre d’avoir une vue d’ensemblesur la mise en œuvre du PAC3, le comité derédaction vous proposera chaque trimestre lerésultat d’un travail collectif que nous vous invitonsà découvrir. Le choix d’un tel outil de communication relève dela volonté de l’équipe de mise en œuvre du PAC3de vous informer régulièrement sur les évènementsqui jalonnent le programme.A travers ce Magazine, vous serez régulièrement in-formés de la mise en oeuvre, de cette 3ème phasede ses succès et de ses résultats. Bonne lecture

Editoria

l Un des instruments clés dedéveloppement de notre pays

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Les Echos du PAC III

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PRESENTATION DU PAC3L

e Programme d’Actions Communautaires(PAC) est conçu comme un « Prêt Pro-grammatique Adaptable » devant être mis

en œuvre sur une période de 12 ans subdivi-sée en 3 phases de 4 années chacune. C’estun des instruments clés du gouvernement duNiger pour la mise en œuvre du Plan de Déve-loppement Économique et Social (PDES-2012-2015) et de l’Initiative « trois N » les NigériensNourrissent les Nigériens (i3N).Le troisième projet d’appui au Programme d’Ac-tions Communautaires (PAC3), d’un montantde 49.518.000 US $, soit environ24.000.000.000 FCFA, est financé par laBanque Mondiale, le Fonds pour l’Environne-ment Mondial, l’Etat du Niger et les bénéfi-ciaires directs. La signature des accords definancements est intervenue le 07 juin 2013 àNiamey. La mise en vigueur est intervenue le04 septembre 2013 pour une durée de quatre

ans. La date declôture est pré-vue le 22 dé-cembre 2017.Le Projet a pourobjectifs : (i) derenforcer les ca-pacités de pla-nification et demise en œuvredu développe-ment local duBénéficiaire, ycompris ses ca-pacités à appor-ter une réponserapide et efficaceen cas de Crise ou Situation d’Urgence Éligible; et (ii) d’améliorer l’accès des populations ci-blées aux services socio-économiques.

Les activités du projet seront exécutées à tra-vers quatre (4) composantes à savoir :La composante A « Renforcement des Capaci-tés » : Appui à des initiatives visant à renforcerles capacités de l’ensemble des Collectivitésterritoriales et à améliorer la gouvernance lo-cale, La composante B « Fonds d’investissement lo-cals » : Fourniture d’un appui à cent vingt qua-tre (124) communes pour leur permettre definancer les activités agro-sylvo-pastorales ethalieutiques relevant de la mise en œuvre del’initiative 3N,La composante C « Coordination, gestion,suivi-évaluation et communication,La composante D « Intervention rapide en casde crise ».Le nombre total de bénéficiaires directs cibléspar les investissements du PAC3 peut être es-timé entre 500.000 et 650.000 ménages de pe-tits producteurs rurauxLes activités admissibles au Fonds d’investis-sement Local sont alignées à celles retenuespar l’Initiative 3N .

Directeur de Publication:Ali Moha, Coordonnateur nationalDirecteur de la Rédaction:

Saïdou Daoua,Spécialiste Communication

Comité de Rédaction:Les spécialistes de la CNC

Les coordonnateurs régionauxLes agents suivi-évaluation de la CNC,

CRC et ADLPAC3

BP :12946 Niamey NigerE-mail :[email protected]

Site web :www.pac3-niger.orgCollaboration Extérieure:

M.H. NAGODY, journaliste-infographeTirage :500exemplaire.

Les institutions nationales impliquéesdans la mise en œuvre du PAC 3sont:

•Le Ministère de l’Agriculture à travers laDirection des Études et de la Programma-tion (DEP), l’Inspection Générale des Ser-vices (IGS) et le Secrétariat Permanent duCode Rural (SPCR);•Le Ministère de l’Intérieur, de la SécuritéPublique, de la Décentralisation et des Af-faires Coutumières et Religieuses à tra-vers la Direction Générale de laDécentralisation et de la Déconcentration(DGDD), la Direction Générale de la Dé-centralisation et des Collectivités territo-riales (DGD/CT) et la Direction Généralede l’Etat Civil et des Refugiés (DEC/R); •Le Ministère du Plan, de l’Aménagementdu Territoire et du Développement Com-munautaire (MP/AT/DC), à travers d’unepart la Direction de l’Aménagement du Ter-ritoire et du Développement Communau-taire (DGAT/DC) et la Direction Généraledu Plan;•Le Ministère de l’Environnement, de lasalubrité urbaine et du DéveloppementDurable à travers la Direction Généraledes Eaux et Forêts (DGEF) et le Bureaud’Évaluation Environnementale et desÉtudes d’Impact (BEEEI);•Le Haut-Commissariat à la Modernisationde l’État (HCME) à travers le DépartementDécentralisation et Déconcentration Admi-nistrative (DDDA);•Le Haut-Commissariat à l’Initiative trois N(HC 3N);•Le Centre de Formation en Gestion desCollectivités Territoriales (CFGCT) ;•L’Agence Nationale de Financement des

Collectivités Territoriales (ANFICT).

Les institutions nationales identifiées ci-dessus sont organisées en axe d’interven-tion dont une structure est désignée pourassurer le leadership. Les axes d’inter-vention identifiés sont:

•Axe Gouvernance Locale et Décentrali-sationavec la Direction Générale de la Dé-centralisation et des Collectivitésterritoriales du Ministère de l’Intérieur, dela Sécurité Publique, de la Décentralisa-tion et des Affaires coutumières et Reli-gieuses comme leader;•Axe Développement Régional et Localavec la Direction Générale du Dévelop-pement Communautaire du Ministère duPlan, de l’Aménagement du Territoire et duDéveloppement Communautaire commele leadership;•Axe Gestion des Ressources Naturelles/Gestion Durable des Terres avec la La Di-rection Générale des Eaux et Forêts duMinistère de l’Environnement, de la salu-brité urbaine et du Développement Dura-ble comme le leadership. L’Inspection Générale des Services au Mi-nistère del’Agriculture en relation avec lesinspections des autres ministères assurela fonction de contrôle de qualité à traversla conduite d’audits techniques en relationavec les prestataires. Chaque structure leader est représentéepar un point focal qui assure la coordina-tion des activités initiées dans le cadre duprojet par les structures impliquées dansla mise en œuvre de l’axe.

Institutions partenaires impliquéesdans la mise en œuvre du PAC-3

N° 00 Janvier- Février- Mars

Siège national du PAC3 à Niamey

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Les Echos du PAC III

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Le Programme d’Actions Commu-nautaires (PAC3) a lancé le Lundi19 janvier dernier, à son siège, les

travaux de sa deuxième missionconjointe Gouvernement- Banque Mon-diale de supervision de ses activités.C’est le Conseiller technique du ministred’Etat, Ministre de l’Agriculture, M. Ami-nou Jadi, qui a présidé la cérémonie delancement, en présence du chargé deprojet PAC3 à la Banque Mondiale, MSoulemane Fofana, des experts de laBanque Mondiale, des représentantsdes institutions partenaires, des spécia-listes de la Cellule Nationale de Coordi-nation (CNC), des coordonnateursrégionaux, de points focaux et de plu-sieurs participants. Après les travaux ausiège du Projet les participants se sontscindés en quatre groupes et ont fait devisites de réalisations concrètes et phy-siques dans les régions de Diffa, Zinder,Maradi et Tahoua.Il s’agit pour les participants d’apprécierl’état d’avancement global du projet de-puis son lancement, d’examiner la miseen œuvre du plan de travail et le budget2014, d’analyser le plan de travail, lebudget 2015 et le plan de passation desmarchés ; de faire le point de la miseen œuvre des mesures de sauvegardeenvironnementale et sociale prévuespar le programme. Ils effectueront par lasuite des visites de terrain pour appré-cier certaines réalisations physiques duprogramme et échanger directementavec les populations cibles.

Dans son discours d’ouverture, leconseiller technique du ministre d’Etaten charge de l’Agriculture a rappelé quele Niger s’est engagé, depuis l’avène-ment de la 7ème République, dans devastes projets et programmes d’inves-tissements dont le but essentiel estd’accélérer la croissance et de réduirela pauvreté des populations, notammentles plus vulnérables. M. Aminou Jadi aensuite souligné l’objectif recherché àtravers ce Projet qui, dit-il, consiste àmettre les populations à l’abri de la faimet de la malnutrition, afin de leur garan-tir les conditions d’une pleine participa-tion à la production nationale et àl’amélioration de leurs revenus. C’est pourquoi, a-t-il indiqué, le Gou-

vernement du Niger a décidé de priori-ser le domaine agricole en soutenantles projets et programmes structurantsqui pourront aider au renforcement dela sécurité alimentaire, contribuer à lacréation d’emplois et assurer durable-ment la réduction des seuils de la pau-vreté. La mise en œuvre de la troisièmephase du PAC, a dit le conseiller tech-nique, privilégie l’approche de kits del’Initiative 3N. Il s’agit donc de mettre àla disposition des populations un en-semble d’investissements et de ser-vices intégrés de proximité pourappuyer les agriculteurs, les éleveurs,les pêcheurs et les ménages vulnéra-bles à améliorer les performances deleurs activités, et à réduire leur vulnéra-bilité aux crises diverses et à la malnu-trition. Le chargé de projet PAC3 à la BanqueMondiale, M. Soulemane Fofana, apour sa part félicité l’équipe du Projetqui, après six (6) mois d’activité, est à4. 273 000 dollars d’exécution physiquesur le terrain. Les demandes des microsprojets, a-t-il ajouté, viennent en quan-tité et la mission va analyser ces de-mandes afin de prendre desdispositions nécessaires pour qu’ellessoient exécutées le plus rapidementpossible, tout en respectant les règlesde passation de marché, celles de ges-tion financière et surtout la qualité re-quise. Notons que le PAC3 intervientdans quelque 125 communes répartiessur toute l’étendue du territoire national.(Lire ci-dessous l’intégralité du discoursdu chef de mission gouvernement).

Deuxième mission conjointe Gouvernement- Banque Mondiale desupervision des activités de mise en œuvre du PAC3

Des activités réalisées qui réconfortent les bénéficiaires

Le chargé du projet à la Banque Mondiale (chemise et bonnet) avec leprésident du Conseil régional de Diffa

Les membres des deux délégations en réunion

N° 00 Janvier- Février- Mars

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« C’est avec grand plaisir et beaucoupd’humilité que je salue votre présence augrand complet à l’occasion de lancementde nos travaux pour le démarrage de ladeuxième mission conjointe de supervi-sion des activités du Programme d’Ac-tions Communautaires.Je voudrais, à cette occasion et au nomdu gouvernement souhaiter la chaleu-reuse bienvenue à nos amis et experts dela Banque mondiale et à vous tous unebonne et heureuse année 2015. Qu’ellesoit pour nous tous, pour nos familles,pour nos pays et nos institutions uneannée de paix, de stabilité, de succès, desanté et de réussite.Mesdames et Messieurs ;Chers invités.Comme vous le savez déjà, Niger est en-gagé depuis l’avènement de la 7ème Ré-publique dans de vastes projetsd’investissements dont le but est d’accé-lérer la croissance et de réduire la pau-vreté. Ces projets, à l’image du Programmed’Actions Communautaires qui lui disposede dix ans d’expérience, s'intègrent har-monieusement au continuum des actionsde développement du PDES, dont l’axe 3privilégie «la sécurité alimentaire et le dé-veloppement agricole durable».C’est pourquoi, le gouvernement a décidéde prioriser le domaine agricole, persuadéqu’il est que seule une croissance agricolesoutenue par de gros programmes struc-turants pourront aider au renforcement dela sécurité alimentaire, contribuer à lacréation d'emplois et assurer durablementla réduction des seuils de la pauvretédans les périphéries urbaines, les airesagropastorales défavorisées, les aires en-vironnementales dégradées, le renforce-ment de cadres de vie décente depopulations rurales…. En initiant le Programme d’actions com-munautaires, phase 3, le gouvernement aprévu son alignement dans la stratégie del’Initiative 3N.Mesdames et Messieurs ;L’objectif recherché est de mettre effecti-vement les populations de ces différentsespaces à l’abri de la faim et de la malnu-trition, et de leur garantir surtout les condi-tions d’une pleine participation à laproduction nationale et à l’amélioration deleurs revenus.Je dois vous rappeler que la mise enœuvre du troisième projet d’appui auProgramme d’Actions Communautairesprivilégie l’approche de kits, c’est-à-direun ensemble de services intégrés et deproximité déployé pour aider les produc-

teurs, les éleveurs, les pêcheurs et lesménages vulnérables à améliorer les per-formances de leurs activités ou à réduireleur vulnérabilité face aux crises diverseset à la malnutrition. Mesdames et Messieurs ;Chers invités.La troisième phase du PAC a pour objec-tifs :(i)de renforcer les capacités de planifica-tion et de mise en œuvre du développe-ment local, y compris ses capacités àapporter une réponse rapide et efficace encas de Crise ou Situation d’Urgence Éligi-ble ; (ii) et d’améliorer l’accès des popu-lations ciblées aux services socio-écono-miques.Les activités du projet sont exécutées à

travers quatre (4) composantes à savoir :-La composante A « Renforcement desCapacités » -La composante B « Fonds d’investisse-ment local -La composante C « Coordination, ges-tion, suivi-évaluation et communication duProjet »-La composante D « Intervention rapideen cas de crise » Le PAC3 intervient dans l’ensemble descommunes du Niger et les sept ConseilsRégionaux pour l’appui au Renforcementdes Capacités et dans 125 communespour l’appui à la réalisation des investis-sements socio-économiques au bénéficedes populations rurales et urbaines.Mesdames, MessieursLa présente mission va nous permettred’échanger sur plusieurs questions dontentre autres l’état d’avancement global duprojet depuis son lancement et ce à tra-

vers toutes les composantes, évaluer lamise en œuvre du Plan de Travail et debudget 2014, analyser le Plan de travail etde Budget 2015, analyser le plan de pas-sation de marché ainsi que le système degestion financière du Projet. Il s’agit aussipour nous de faire le point de la mise enœuvre des mesures de sauvegardes en-vironnementales et sociale.Aussi comme toujours en pareille circons-tance, nous allons nous rendre sur le ter-rain pour apprécier physiquement lesréalisations, en termes de microprojetsqui sont faites dans tous les domaines.Mesdames et Messieurs,Distingués Invités,Au regard de l'importance des questionsinscrites à l'agenda de cette mission desupervision, je reste persuadé que chezchacun de nous la diligence sera de misepour que les acquis importants du PAC3soient préservés et que les intérêts multi-ples des populations bénéficiaires duNiger soient sauvegardés. Quant à moi, Je reste et demeure assuré,Mesdames et Messieurs que nous sau-rions mettre en commun nos compé-tences pour accompagner legouvernement et ses partenaires dansleur volonté de promouvoir et d’intensifierle développement des stratégies et instru-ments de soutien à la viabilisation descommunes des régions de notre pays.Je voudrais une fois plus remercier laBanque mondiale pour son accompagne-ment constant, généreux et désintéresséau gouvernement de notre pays et aux po-pulations des zones d’intervention du Pro-gramme d’actions Communautaires. Mesdames et Messieurs, je vousremercie ».

M Aminou Djadi, 1er à droite en compagnie du Chargé de projet à laBanque (au centre) et du Coordonnateur national du PAC3

« Comme vous le savez déjà, le Niger est engagé depuis l’avènement de la

7ème République dans de vastes projets d’investissements dont le but est

d’accélérer la croissance et de réduire la pauvreté », déclare M Aminou Djadi

N° 00 Janvier- Février- Mars

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•Il est toujours heureux en ce début d’année2015 de se retrouver devant un prétoire departenaires qui, à l’échelle locale, travaillent àla promotion du développement communau-taire et communal, pour profiter de leurs ex-périences et nous guider pour mieux décideret agir dans l’intérêt bien compris des popula-tions cibles . Il m’est donc dis-je agréable de vous souhaiterune bonne et heureuse année 2015, au nomdu Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture etvous annoncer que l’année 2015, Incha Allah,est une année de grandes réalisations pour lePAC .Mesdames et Messieurs, Chers partici-pants.C’est pour moi aussi l’occasion de vous sa-luer et vous remercier pour votre présenceeffective à cette quatrième session du comitéde Pilotage du Programme d’Actions Commu-nautaires – PAC 3.En effet, comme vous le savez, la troisièmephase du PAC a été lancée en janvier 2014.De cette date à nos jours, le PAC3 a non seu-lement installé son dispositif d’exécution, or-ganisé des rencontres avec tous les acteursde la mise en œuvre mais aussi réalisé des ac-tivités de renforcement de capacité et procédéau financement de microprojets dans les 125communes de sa zone d’intervention. Il est im-portant de souligner que les Microprojets sontpour la plupart relatifs à la mise en place de la‘’Maison du paysan’’ pour un coût global deplus de 2 milliards de FCFA.Il me plait de vous rappeler, à juste titre, quel'action du PAC3 est d’une grande importance

pour le Gouvernement du Niger et le rôle quejoue ce programme est déterminant dans laréussite du plan d’accélération de la mise enœuvre de l’initiative 3N et dans bien d’autresdomaines. Mesdames et Messieurs les participantsLa 3ème phase du Programme d’Actions Com-munautaires d’un coût total de 24 milliardsFCFA, pour 4 ans, est financée par la BanqueMondiale et le Fonds pour l’EnvironnementMondial avec une contribution de l’Etat nigé-rien et des populations bénéficiaires.Je vous rappelle que cette troisième phase apour objectifs :(i)de renforcer les capacités de planification etde mise en œuvre du développement local, ycompris ses capacités à apporter une réponserapide et efficace en cas de Crise ou Situationd’Urgence Éligible ; (ii) et d’améliorer l’accès des populations ci-blées aux services socio-économiques.Je voudrais solennellement, au nom du gou-

vernement, remercier encore une fois les par-tenaires techniques et financiers dont l’appuine nous a jamais fait défaut lorsqu’il s’agit d’in-tervenir au bénéfice des populations notam-ment rurales de notre pays. Je tiens à réitérer nos remerciements pour cetaccompagnement permanent dans la mise enœuvre de l’Initiative 3N, «Les Nigériens Nour-rissent les Nigériens» qui constitue le piédes-tal du Programme de Renaissance de SonExcellence Issoufou MAHAMADOU, Présidentde la République, Chef de l’Etat et du Plan deDéveloppement Economique et Social 2012 –2015. Mesdames et Messieurs, chers partici-pants,La présente session de Comité de Pilotageaura à examiner les points suivants :•Examen et approbation du bilan de l’exerciceà la date du 30 novembre 2014. •Examen et approbation du Plan de Travail etdu Budget annuel 2015 •Questions divers.Au regard de l’importance des points inscrits àl’ordre du jour de cette session, je reste et de-meure convaincu que vous saurez mettre encommun vos compétences et expériencespour accompagner le Programme d’ActionsCommunautaires dans la réalisation de cesobjectifs et à l’atteinte des résultats attendus. En souhaitant plein succès à nos travaux, jedéclare ouverte la quatrième session du Co-mité de Pilotage du Programme d’ActionsCommunautaires – PAC 3.

Je vous remercie de votreaimable attention. »

4ème session du comité de pilotage du Programme d’Actions Communautaires (PAC3)La Maison du paysan opérationnelle

Le Secrétaire général du Ministère de l’Agriculture, M. Illa Djimraou, aprésidé, samedi 10 janvier dernier, dans la salle des conférences duPAC3, l’ouverture officielle de la 4ème session du comité de pilotage duProgramme d’Actions Communautaires (PAC3) dont il est le président.Cette session a regroupé tous les membres du comité et les responsa-bles du PAC3.Dans le discours d’ouverture qu’il a prononcé au nom du ministre d’Etat,ministre de l’Agriculture, M. Illa Djimraou s’est tout d’abord félicité de l’in-térêt qu’accordent de plus en plus les membres du comité à ce pro-gramme. Il a ensuite profité de cette occasion pour présenter, au nom duGouvernement, ses vœux de nouvel an à l’ensemble des membres ducomité de pilotage. Pour rappel, la 3ème phase du Programme d’ActionsCommunautaires (PAC) a été lancée en janvier 2014. De cette date àaujourd’hui, le PAC3 a non seulement installé son dispositif d’exécution,organisé des rencontres avec tous les acteurs de la mise en œuvre, maisaussi réalisé des activités de renforcement de capacités et procédé aufinancement de microprojets dans les 125 communes de sa zone d’in-tervention. C’est ainsi que M. Illa Djimraou a souligné que ces micro-projets sont, pour la plupart relatifs à la mise en place de la ‘’Maison dupaysan’’ pour un coût global de plus de 2 milliards de FCFA. L’action duPAC3 est d’une grande importance pour le Gouvernement du Niger, etle rôle que joue ce programme est déterminant dans la réussite du pland’accélération de la mise en œuvre de l’Initiative 3N, a-t-il rappelé. LePAC3 est financé pour un coût total de 24 milliards de FCFA par laBanque Mondiale et le Fonds pour l’Environnement Mondiale, ainsiqu’avec la contribution de l’Etat nigérien et des populations bénéficiaires. Les objectifs de la phase 3 du PAC sont de renforcer les capacités deplanification et de mise en œuvre du développement local, y compris sescapacités à apporter une réponse rapide et efficace en cas de crise oude situation d’urgence éligible, et d’améliorer l’accès des populations ci-

blées aux services socio-économiques. C’est pourquoi le Secrétaire gé-néral du Ministère de l’Agriculture, président du comité de pilotage, aunom du Gouvernement, a salué et remercié les partenaires techniqueset financiers pour leurs appuis dans la réalisation de ce programme pourle bien-être de la population nigérienne, notamment à travers leur ac-compagnement dans la mise en œuvre de l’Initiative 3N, un axe du Pro-gramme pour la Renaissance du Niger, traduit dans le Plan duDéveloppement Economique et Social (PDES 2012-2015). Pour sa part,le coordonnateur du PAC3, M. Ali Moha, au nom de ses collègues, asouhaité la bienvenue à tous les participants venus de toutes les régions.Il a saisi cette occasion pour remercier toutes les parties prenantes quiont permis d’avoir des résultats au cours de l’exercice 2014. L’année2015, dit-il, est une année de grandes réalisations. Aussi, a-t-il a exhortél’ensemble des acteurs pour plus de détermination. Il a enfin lancé unappel aux partenaires et aux communes pour qu’ils soient plus proactifsdès le début de cette année. Le démarrage, très tôt, des activités per-mettra, en plus des décaissements, d’avoir le temps de réaliser du‘’concret’’ avant la fin de l’année, a-t-il souligné.Les points inscrits à l’or-dre du jour de cette session sont l’examen et l’approbation du bilan del’exercice à la date du 30 novembre 2014; l’examen et l’approbation duplan de travail et du budget annuel 2015, et les questions divers. Il faut noter que la cérémonie s’est déroulée en présence du représen-tant du Haut-Commissariat à l’Initiative 3N et de celui du Haut-Commis-sariat à la Modernisation de l’Etat, des Secrétaires généraux desMinistères sectoriels, des secrétaires généraux adjoints des Régions,des présidents des conseils régionaux, ainsi que des spécialistes de laCNC et des coordonnateurs régionaux. Lire ci- dessous et en inté-gralité le discours prononcé par le SG du Ministre de l’Agriculture,président de comité de pilotage.

« Je voudrais, au nom du gouvernement, remercier encore une fois les partenaires techniques et financiers dont l’appui ne nousa jamais fait défaut lorsqu’il s’agit d’accompagner les populations rurales de notre pays »

Le SG (micro) lors de la réunion

N° 00 Janvier- Février- Mars

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Les Echos du PAC III

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M. Issoufou Maazou, Spécialiste engouvernance locale

M. Abdou Hassan Dan

Mallan,Responsable

administratif etfinancier

Ali Moha, Coordonnateur nationaldu PAC3

Mme Fouta Aichatou Maiga, spécialisteen Passation des Marchés

M. Saidou Daoura, spécialiste encommunication

Mme Zakou Aminata, Responsablenationale suivi évaluation

Colonel ZAKOU Mounkaila,spécialiste biocarbone

Aboubacar Moumouni,Comptableprincipal

M. Inoussa Dambagi, Spécialiste endeveloppement Local et Planification

Colonel Ahmed Oumarou spécialistequestions environnementales et sociales

M Ibrahim Boureima, Auditeur interne

PAC III : Trombinoscope des acteurs

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DR Alio Abdoulaye,

Coordonnateur régional de

Niamey

M. Amadou Abdou,Coordonnateur

régional de Tahoua

DR Soumaila Sina, Coordonnateur

régional de Tillabery

M. Illiassou Sahirou,Coordonnateur

régional de Zinder

Souley Idi ,Coordonnateur

régional de Maradi!

M. Ali Moussa, Coordonnateur

régional de Dosso

M. Ari Arimi ,Coordonnateur

régional PI de Diffa

M. Seydou Wagé, Coordonnateur

régional d’Agadez

de la mise en oeuvre de la CNC et des régions

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Outil essentiel pour la mise enœuvre de l’Initiative 3N, le troi-sième projet d’appui au Pro-

gramme d’Actions Communautaires estun Adaptable Program Loan (APL) dedouze ans, réparti en trois phases dequatre ans chacune. Il est mis en œuvresous la tutelle du Ministère de l’Agricul-ture pour une durée de quatre ans. L’ate-lier de lancement s’est tenu en janvier2014 et la clôture est prévue en décem-bre 2017.Les Objectifs du Projet visent à :- renforcer les capacités de planificationet de mise en œuvre du développementlocal y compris les capacités à apporterune réponse rapide et efficace en cas deCrise ou Situation d’Urgence Éligible et - améliorer l’accès des populations ci-blées aux services socio-économiques. La Zone d’intervention :−L'ensemble des collectivités territorialesdu Niger bénéficient des activités de ren-forcement de capacités à savoir celles dela Composante A;−Cent vingt cinq (125) communes lesmoins équipés en Kits 3N et qui ne dis-posent pas d’appui d’autres intervenantsmajeurs ou affectées par les situationsd’urgence bénéficieront du Fonds Inves-tissement Local à travers la composanteB: Il s’agit spécifiquement de 7 com-munes dans la région d’Agadez, 6 àDiffa, 22 à Dosso , 22 à Maradi, 21 à Ta-houa , 22 à Tillabéri , 24 à Zinder et 1 àNiamey.

Les résultats attendus du PAC3:Les résultats de l’objectif de développe-ment avec leur valeur cible en fin dephase sont les suivants :−Les pratiques de bonne gouvernanceau niveau des communes sont amélio-rées : la cible visée est 85% des com-munes ;−Les capacités des collectivités en ma-tière de développement local sont renfor-cées : la cible est 100% des communesbénéficiaires du Fonds d’InvestissementLocal (FIL) ;−La Gestion Durable des Terres et desEaux /Gestion Des Forêts GDTE/GDFest amplifiée : la cible visée est 60.000 ha;−Les pratiques de Gestion Durable desTerres et des Eaux (GDTE) sont amélio-rées : la cible visée est 90% des ménagesbénéficiaires de microprojets ;−Le seuil de rayonnement du projet a at-teint 3 000 000 de bénéficiaires directsdont 50% de femmes ;

−La réponse aux urgences est adéquate: la cible est de 4 semaines.

Les activités du ProjetLes activités du projet sont organisées en2 composantes techniques (composantesA et B) et une composante de Coordina-tion, gestion administrative et fiduciaire,communication et suivi-évaluation (Com-posante C). En outre une quatrièmecomposante (composante D) est prévuepour prendre en charge le financement demicroprojets éligibles en situation de criseou d’urgence.−Composante : Renforcement des Ca-pacités (8,36 millions dollars US 17% dufinancement du projet) : Les activités decette composante constituent un appui àdes initiatives visant à renforcer les capa-cités des Communes Ciblées et à amé-liorer la gouvernance locale à travers lessous composantes A1 ; Renforcer les ca-pacités des Communes et des Commu-nautés ; A2 : Promouvoirl'intercommunalité A3: Renforcer les ca-pacités des collectivités Régionales et A4:Renforcer les capacités de l’ANFICT desministères sectoriels et acteurs non gou-vernementaux.−Composante : Fonds d’InvestissementLocal (34.998 millions dollars US 69,50%du financement du projet) Fourniture d'unappui aux Communes pour leur permet-tre de cofinancer les activités agro-sylvo-pastorales et halieutiques et d'améliorer

la gestion durable des terres de mettreen place et/ou d’entretenir des infrastruc-tures et installations socio-économiqueset de diversifier les activités génératricesde revenus. Sous-composante B.1. In-vestissements ciblés des Plans de Déve-loppement des Communes etSous-composante B.2: Investissementsd’Initiatives de Développement intercom-munales −Composante :Coordination gestion ad-ministrative et fiduciaire, communicationet suivi-évaluation 6.16 millions dollarsUS soit 13,5% du financement du projet)subdivisée en sous composante C.1 coor-dination planification suivi et évaluationdu Projet sous composante C.2: activitésde communication de gestion et de par-tage des connaissances du Projet etsous composante C.3: gestion adminis-trative et financière du Projet passationdes marchés et contrats atténuation desimpacts sociaux et environnementaux etorganisation. −Composante : Intervention rapide encas de crise ou Situation d’Urgence Éligi-ble: En cas de crises majeures ou crisesclimatiques (comme inondations sévèressécheresses épidémies liées au climatetc.) le Projet définira en collaborationavec les Communes participantes des‘Plans d’urgence’. Des procédures simpli-fiées seront définies dans un « Manuelopérationnel des mécanismes de réponse

Bilan de deux ans de mise en oeuvre du Programme d’Actions Communautaires (PAC3)D’importantes réalisations effectuées en

2014 au profit des populations

(Suite en page 9)

Une vue des maires lors de la rencontre de Zinder

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immédiate » (IRM/OM) qui sera préparéséparément par la Banque.Les Bénéficiaires ciblésL'ensemble des collectivités territorialesdu Niger bénéficieront des activités derenforcement de capacités à travers lamise en œuvre de la composante A.Concernant la composante B et éven-tuellement la composante D, le nombretotal de bénéficiaires directs ciblés parles investissements du PAC3 (en ex-cluant les initiatives d’appui institutionnelet de renforcement des capacités) est es-timé à 3 000 000 avec 50% de femmes.Il s’agit en termes de ménages d’un nom-bre compris entre 500.000 et 650.000ménages de petits producteurs ruraux.Le Dispositif de pilotage : Un Comité dePilotage a été créé par arrêtéN°0139MAG/SG du 05 juillet 2013. Il apour mandat i) d'examiner et d’approuverles plans de travail et budgets annuelspréparés par l'Unité de Coordination duProjet au niveau national ii) de s'assurerde la cohérence des activités du projetavec les objectifs poursuivis iii) d’exa-miner les progrès accomplis dans lecadre de la réalisation des objectifs du

projet iv) de faciliter la coordination desactivités du projet entre les différentesentités impliquées dans la mise enœuvre et v) de formuler des recom-mandations pour la mitigation de toutrisque/obstacle à la mise en œuvre duprojet.

Le Dispositif de mise en œuvre du PAC3: Ilest constitué de : −Institutions nationales impliquées direc-tement dans les activités du projet enparticulier les institutions nationales encharge du développement local etcelles en charge de la décentralisation etgouvernance locale ainsi que celles encharge de la gestion des terres et deseaux pour les activités de renforcement

des capacités ;−125 communes pour la mise en œuvrede microprojets; −La Cellule Nationale et les cellules ré-gionales de Coordination pour la gestionfiduciaire, la communication et le suiviévaluation.La Stratégie globale de mise en œuvre :Elle est définie ainsi qu’il suit :-La poursuite de la logique d’interventiond’appui à la demande (Demanddriven) ;-La poursuite et l’approfondissement del’appui à la décentralisation au niveaudes collectivités territoriales ; -Le développement des capacités localesde planification de programmation et depriorisation des investissements assuréspar les collectivités territoriales;-Le renforcement des capacités de maî-trise d'ouvrage des collectivités territo-riales ; -La stratégie de sortie du programme àtravers l’opérationnalisation de l’ANFICTle renforcement des capacités des col-lectivités territoriales , le renforcementdes capacités des acteurs nationaux, ré-gionaux, départementaux et communauxdu PAC3.

L’Alignement du projet aux stratégies etpolitiques nationales : Le PAC3 a étéconçu par le Gouvernement avec l’appuide ses partenaires principalement laBanque Mondiale pour contribuer auxrésultats du Plan de développement éco-nomique et social PDES – Niger 2012 –2015.Aussi le PAC3 est l’outil essentiel demise en œuvre de la stratégie les Nigé-riens Nourrissent les Nigériens 3N.

Le Coût du ProgrammeDeux (2) sources extérieures – IDA etFEM – auxquelles s’ajoutent la contribu-tion de l’Etat et celle des bénéficiairespermettent le financement du PAC3 àhauteur de 24 016 230 000 F CFA. Entermes de pourcentage de l’enveloppe

globale du PAC3 la répartition est la sui-vante :Le montant global du projet PAC3 est de24 016 230 000 FCFA (49 518 000 $USdont-40 000 000 $US de IDA (y compris PPF)équivalents à 19 400 000 000 FCFA soit81% du montant global du financementdu PAC3;-4 518 000 $US du FEM équivalents à 2191 230 000 FCFA soit 9% du montantglobal du financement du PAC3;-3 000 000 $US l’Etat du Niger équiva-lents à 1 455 000 000 FCFA soit 6% dumontant global du financement du PAC3;-2 000 000 $US de contribution bénéfi-ciaires directs équivalents à 970 000 000FCFA soit 4% du montant global du fi-nancement du PAC3.

Les réalisations physiquesLe PAC3 a appuyé les communes dansle domaine de la planification communale; ainsi, 37 Plans de DéveloppementCommunal ont été actualisés et plus deHuit Cent (800) Dossiers de microprojetsélaborés et soumis aux comités départe-mentaux d’analysé des microprojets, desconventions de financement ont été si-gnées entre les communes et le PAC3.Les activités de renforcement de capaci-tés ont concerné les acteurs du niveaucommunal, département, régional et na-tional à travers des ateliers, des sémi-naires et la préparation de douzemodules de formation des acteurs sur lagouvernance locale, la reddition descomptes, la gestion administrative, finan-cière et comptable, gestion es res-sources naturelles planification et suiviévaluation. Après seulement six mois d’activités surle terrain, cent trente-huit (138) micro-projets ont été réalisés; on y décompte36 microprojets de Gestion Durable desTerres et des Eaux auxquels il faut ajou-ter 20 autres microprojets pour la sé-questration du carbone et la productionde la gomme, 81 microprojets d'Activitésgénératrices de revenus. Aussi, la contribution du PAC3 à la miseen œuvre du Plan d'accélération de l'ini-tiative a été estimée à quarante-sept élé-ments de la maison du paysannotamment dont :- huit (8) magasins de stock de sécuritéalimentaire (banques céréalières) - trente-quatre (34) magasins et stocksd'aliments bétail y compris les réalisa-tions faites dans le cadre des micropro-jets d'urgence pour faire face à la criseagropastorale de 2014.

Saidou Daoura, spécialiste en communication

Suite de la page 8

Les travaux de récuperation des terres

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Une délégation de notre pays conduite par le coordonnateurnational du Programme d’Actions Communautaires(PAC3), M Ali Moha et composée de M Garba Hamissou,

coordonnateur national de TerrAfrica, de M Maisharou Abdou, coor-donnateur Agence Grande Muraille verte, de M Ahmed Oumarou,spécialiste des questions environnementales et Sociales et de MSaidou Daoura, spécialiste en Communication (PAC3) a participédu 16 au 20 février dernier à la deuxième conférence de BRICKSà Addis Abbeba ( Ethiopie).Le programme Banque Mondiale/FEM pour le Sahel et l’Afrique del’Ouest (SAWAP) est conçu pour élargir la gestion durable desterres et des ressources en eau au niveau de douze pays sub-sa-hariens (Bénin, Burkina Faso, Tchad, Ethiopie, Ghana, Mali, Mau-ritanie, Niger, Nigéria, Sénégal, Soudan et Togo). Il constitue leprincipal soutien de la Banque Mondiale pour l’Initiative de laGrande Muraille Verte du Sahara et du Sahel (IGMVSS). L’objec-tif du SAWAP consiste à étendre la gestion durable des terres etdes ressources en eau dans des zones ciblées et dans des zonesclimatiques vulnérables, dans les pays de l’Afrique de l’Ouest etdu Sahel. Grâce au SAWAP, la Banque Mondiale apporte un appuiaux pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest afin de leur assurer da-vantage de moyens de subsistance tout en protégeant les ri-chesses naturelles, compte tenu des variations et deschangements climatiques.Le Projet de Renforcement de la Résilience par le biais des ser-vices liés à l’innovation, à la communication et aux connaissances(BRICKS, en anglais) vise à consolider le programme SAWAP et àfaciliter l’identification des innovations au niveau régional et global,leur promotion à travers une communication, une gestion deconnaissances et un suivi-évaluation efficace. Il soutient les 12 pro-jets nationaux et offre des services opérationnels pour contribuerà identifier et promouvoir les innovations à travers une meilleurecommunication.Le BRICKS est mis en œuvre par le CILSS, l’OSS et l’UICN. LeCILSS qui assure la coordination régionale est aussi chargé de lagestion et de la diffusion des connaissances ; l’OSS est chargé desapplications géo-spatiales et du suivi-évaluation du portefeuille deprojets ; l’UICN est chef de file dans les domaines de la biodiver-sité et des stratégies de communication.Effectif en novembre 2013, le projet BRICKS a été lancé les 22 et23 mars 2014 à Ouagadougou. Les objectifs de la première confé-rence SAWAP combinée au lancement du projet BRICKS étaientde soutenir le déploiement de services opérationnels aux 12 pro-jets de pays SAWAP, d’assurer le bon démarrage et la mise enœuvre du projet BRICKS et de renforcer les pratiques sur l’inno-vation, la communication et les services du savoir au niveau duportefeuille SAWAP. C’est pour aborder toutes ces problématiquesque la Banque Mondiale a organisé la deuxième conférence an-nuelle à Addis Abeba (Ethiopie) du 18 au 20 février 2015.La cérémonie d’ouverture de cette importante conférence a étémarquée par plusieurs allocutions notamment celle de Dr DjimeAdoum, Secrétaire Exécutif du CILSS, de M. Guag Ze Chen, Di-recteur régional de la Banque Mondiale, de Miss TumusiimeRhoda, Commissaire département agricole de la Commission del’Union Africaine , et du H.E Ato Sileshi Getahum, Ministre d’Etatchargé de l’Environnement et de l’Agriculture de l’Ethiopie. Les experts de 12 pays du Sahara et du Sahel abritant le projetSAWAP dont les coordonnateurs nationaux des Programmes, lesspécialistes en communication et les spécialistes des questionsenvironnementales, ainsi que les coordonnateurs des agencesgrandes Murailles vertes et TerrAfrica ont échangé quatre jours du-

rant avec les membres des agences du BRICKS (UICN, CILSS,OSS et Banque Mondiale). Il s’agit pour ces experts travaillantdans les projets financés par la Banque Mondiale et du Fonds Mon-dial de l’Environnement dans les 11 sur 12 pays présents quesont le Niger, le Mali, le Soudan, le Tchad, l’Ethiopie, le Ghana, leNigeria, le Benin, le Togo, le Sénégal, le Burkina Faso, (Mauritanieabsent) de discuter sur trois domaines prioritaires que sont la com-munication, les bonnes pratiques et les aspects liés au suivi- éva-luations environnementales. Il s’agit spécifiquement pour chaquegroupe de travail de poursuivre la réflexion amorcée au cours dupremier atelier des experts pour la communication te nu à Oua-gadougou au Burkina Faso du 26 au 29 mai 2014 et pour les au-tres experts d’approfondir les réflexions sur les bonnes pratiques etles aspects liés au Suivi- évaluation et ses outils dont entre autresle Système de l’Information et Géographique, cartographie théma-tique, développement et calcul d’indicateur, etc.Cette conférence est un organe d’orientation multi-institutionnellequi veille à une mise en œuvre cohérente, harmonisée et efficacedesdits programmes en vue de l’atteinte de leurs objectifs et unecomplémentarité d’actions entre eux.Les experts ont travaillé en trois ateliers thématiques à savoir :l’atelier régional sur le suivi- Evaluation et les SIG, qui s’est arti-culé autour des points ci-après : Travailler sur la grille d’indicateursharmonisés ; Présenter le géo-portail BRICKS, les données dis-ponibles et recueillir les besoins spécifiques liés aux objectifs desprojets en matière de SIG et de S&E ; Adopter une feuille de routeet des recommandations pour la suite des activités en SE et SIG.Il y a eu le second atelier régional sur les bonnes pratiques qui aporté sur la définition des méthodes de collecte et de développe-ment d’un système de connaissances sur les bonnes pratiques,l’harmonisation des méthodes et la présentation des bonnes pra-tiques ainsi que l’ adaptation d’une feuille de route sur la capi-talisation et la diffusion des bonnes pratiques. Pour les expertsen communication, il s’est notamment agi de partager et mettre àjour le plan annuel de communication élaboré à l’issue de l’atelierde mai 2014. Mieux, de définir les rôles des experts en communi-cation des agences d’exécution du BRICKS et des projets SAWAPpour la mise en œuvre du plan de communication. Aussi, les com-municateurs ont validé les concepts et les outils de suivi-évaluationdéveloppés et/ou proposés par l’équipe BRICKS dans le cadre duprojet et ont identifié les besoins des projets nationaux en ma-tière de formation et d’accompagnement en communication.

Saidou Daoura, Spécialiste en Communication du PAC3

Le Programme d’Actions Communautaires participe à la Deuxième conférence du Programme du Sahelet de l’Afrique de l’Ouest en appui à l’initiative Grande Muraille verte, à Addis Abéba en Ethiopie

La Banque Mondiale et le Fonds Mondial pour l’Environnement déterminés à ap-puyer l’innovation, le partage des bonnes pratiques et la communication

Une vue de la délégation du PAC3 à la 2ème Conférence Bricks

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Le défi multidimensionnel de la dé-gradation des terres, de la variabi-lité et du changement climatique

exige une solution intégrée. Au cours desa seconde phase, le PAC y a contribuépar le financement de plus de 15.472 hade terres à travers diverses techniquesde CES DRS. D’importants impacts po-sitifs sur la vulnérabilité des ménagesdes communes ciblées et la reconstruc-tion des moyens d’existence, notam-ment face aux sécheresses, auxinondations et aux rapatriements forcésont été enregistrés.Au cours de cette phase, les pratiquesdurables et améliorées de gestion de laterre et de l’eau seront poursuivis (envi-ron 40% du FIL) afin de contribuer, dansl’esprit des principes stratégiques duPDES (Axe 3) et de l’Initiative ‘3 N (Axe1), à accroître la productivité des activi-tés d’agriculture et d’élevage pour la sé-curité alimentaire des populations,améliorer la conservation et l’utilisationdurable de la biodiversité et l’entretiendes biens et des services des écosys-tèmes, par tout un ensemble de pra-tiques et de techniques. Ces initiativesseront étroitement liées à l’objectif duFonds pour l’Environnement Mondial(FEM) d’appuyer une approche de ges-tion intégré des écosystèmes et despaysages susceptible de gagner surtous les fronts (depuis la sécurité ali-mentaire et les modes et moyens d’exis-tence jusqu’aux servicesenvironnementaux publics). Elles sontaussi liées à des initiatives parallèlesconcernant la restauration de terresconnaissant des formes de déforesta-tion et de dégradation importantes, enresponsabilisant les communautés ru-rales dans l’adoption de pratiquesd’agroforesterie durables et permettantaux producteurs de gagner un revenupar la vente de gomme arabique par lebiais de ventes de ‘crédits carbone’ – envertu de la séquestration de carbonedans les peuplement d’acacias.

Enfin, les activités appuyées visent àdisséminer les technologies de GestionDurable des Terres et des Eaux (GDTE)dans des espaces sélectionnés et dansdes zones particulièrement vulnérablesaux crises climatiques, pour aider lescommunautés à adapter leurs systèmesde production à la variabilité et au chan-gement du climat, générer des revenuset améliorer les conditions de vie, et sé-

curiser des biens publics, tels que la ré-tention des gaz à effet de serre (GES),la fixation de l’azote, la recharge desnappes d’eau souterraines et la biodi-versité, et réduire l’impact de l’érosion,la sécheresse et les inondations.Du point de vue de la sauvegarde envi-ronnementale et sociale, le Projet estclassé dans la catégorie B, avec des im-pacts environnementaux et sociaux mi-nimes, localisés et gérables. Le projetaura un impact positif considérable surle développement durable au Niger.D’une part, il intégrera une forte dimen-sion de participation politique, institu-tionnelle et communautaire et derenforcement des capacités institution-nelles et, d’autre part, il soutiendra éga-lement des initiatives présentes etfutures ayant des impacts positifs cu-mulatifs.

En effet le projet a mis à jour le Cadrede Gestion Environnementale et Sociale(CGES) sur la base des enseignementstirés de sa mise en œuvre des phasesantérieures. Le CGES du PAC3 formuledes normes, des méthodes et des pro-cédures pour spécifier comment lesquestions environnementales et so-ciales sont systématiquement prises encompte dans le cycle des microprojetsnon encore identifiés et dont l'emplace-ment est inconnu. Le CGES inclut aussides dispositions institutionnelles, et pré-cise les rôles et les responsabilités des

différents acteurs impliqués dans lescreening, l’examen et l'approbation desmicroprojets, ainsi que dans la mise enœuvre et le suivi des mesures d'atté-nuation. Il comprend également des dis-positions pour le renforcement descapacités, afin de s'assurer que les me-sures de sauvegarde seront correcte-ment mises en œuvre.

Enfin et en cas de crises majeures oucrises climatiques (comme inondationssévères, sécheresses, épidémies liéesau climat, etc.), le Projet définira, en col-laboration avec les Communes partici-pantes, des ‘Plans d’urgence’. Cesplans intégreront de manière spécifiquedes procédures plus flexibles d’appro-bation des microprojets communau-taires et des procédures de passation demarché simplifiées. Les Communes au-ront l’autorisation de réaffecter rapide-ment et efficacement à des initiativescommunautaires de réponse aux crisesune partie ou la totalité des fonds déjàalloués par elles à leurs Plans d’Inves-tissement Annuels. Les Communes gar-deront la maîtrise d’ouvrage par rapportà la définition et la mise en œuvre de lagestion de toutes ces initiatives.

Colonel Ahmed Oumarou, spécia-liste des questions environnemen-

tales et sociales

PAC3Un projet pour la gestion durable des terres , des ressources naturelles

et de gestion rapide des crises et catastrophes au niveau des Communes

Forte implication des femmes dans les activités de gestion des terres!!!

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Al’instar des autres régions du Niger,Agadez a accueilli du 25 au 27 jan-vier 2015, la deuxième mission

conjointe Gouvernement du Niger –Banque Mondiale de supervision des acti-vités du PAC3. La mission conduite parMonsieur Ousseini Bakabé, Représentantla partie gouvernementale comprend enoutre : MM. Inoussa Damdagi, Spécialisteen Planification et Développement Com-munal de la CNC, Malangoni Ibrahim, re-présentant le Ministère de l’Intérieur, de laSécurité Publique, de la Décentralisation,des Affaires Coutumières et Religieuses ;Soumana Hassane, représentant l’Asso-ciation des Région du Niger ; Ayouba Has-sane, représentant le Ministère du Plan, del’Aménagement du Territoire et du Déve-loppement Communautaire ; Abdou SalamAmadou, représentant l’Agence Nationalede Financement des Collectivités Territo-riales. A l’intérieur de la région, la missionétait accompagnée du Secrétaire Généralde la région d’Agadez, les cadres tech-niques régionaux, l’équipe de la Cellule Ré-gionale de Coordination du PAC3 d’Agadezet une escorte militaire comprenant dix –huit éléments répartis entre deux véhicules.La mission a dans un premier rendu une vi-site de courtoisie au Gouverneur de la ré-gion puis effectué une série de visites desréalisations du PAC3 dans les communesde Dannet et Iférouane et enfin, tenu uneréunion de restitution au Gouverneur enprésence des cadres techniques régionauxà Agadez. I. LES VISITES TERRAIN Elles ont concerné les réalisations du PAC3dans les commuunes de Dannet et Ifé-rouane.1.1. ETAPE DE DANNETLa mission fut accueillie à l’entrée de la

commune par une forte délégation com-prenant : Le Préfet du département d’Arlit accompa-gné pour la circonstance des cadres tech-niques départementaux et les Forces deDéfense et de Sécurité ; Le Conseil Communal de Dannet ; Les autorités coutumières et les popula-

tions de la commune de Dannet .Au niveau de la commune de Dannet, lamission a d’abord visité le magasin destockage des aliments bétail. Il s’agit desoixante-douze (72) tonnes de son blé miseen place avec l’appui du PAC3 dans lecadre du programme d’urgence. D’amplesexplications ont été données par le Mairesur le processus d’acquisition de ce stocken insistant sur les procédures de passa-tion de marché . Elle a ensuite tenu unerencontre d’échanges avec tous les acteurslocaux de la mise en œuvre du projet.Toutes les couches socio – profession-nelles se sont librement exprimées.On retiendra de cette rencontre que le mi-

croprojet cadre parfaitement avec les be-soins des populations bénéficiaires et quedes dispositions rapides doivent être prisespour mettre les aliments bétail à la disposi-tion des éleveurs qui en ont tant besoin.Mais auparavant les conditions de pérenni-sation du fonds de roulement doivent êtremises en place. Il s’agit entre autre de : Mettre rapidement en place et formé un co-mité de gestion Fixer un prix de session qui puisse préser-ver le capital.1.2. ETAPE D’IFEROUANE Au niveau de la commune d’Iférouane iamission a visité le stock d’aliment bétail et lechantier de construction d’un magasin com-munal de stockage d’aliments bétail avantde tenir deux séances de travail. La pre-mière avec le conseil communal et ladeuxième avec les membres du ComitéDépartemental d’Analyse des Projets.visite du stock d’aliments bétail Le stock initial mis en place est constitué de87,4 tonnes réparties comme suit : Son de blé : 30 tonnes Grains de tourteaux : 50 tonnes Pierres à lécher : 0,4 tonnes D’après les explications données par lesecrétaire général de la commune, lagrande partie du stock a été placé au ni-veau des dix – huit banques aliments bétailréparties un peu partout à l’intérieur de lacomme. Tout comme à Dannet, la missiona insisté sur la pérennisation du fonds deroulement. La visite du chantier de construction du

magasin de stockage des aliments bétailLes travaux sont au stade de finition. La ré-ception provisoire n’a pas encore eu lieu.Selon le technicien du génie rural cette ré-ception interviendra après la réceptiontechnique. La mission a constaté desinsuffisances au niveau de ce microprojet.Elles sont relatives au non respect des me-sures de sauvegardes environnementaleset sociales. C’est pourquoi elle a formuléles recommandations suivantes : − Prévoir des latrines publiques− Réaliser des plantations d’ombrages− Rencontre avec le conseil municipal La mission a tenu une rencontre avec leconseil communal d’Iférouane. Cette ren-

contre a donné lieu à deséchanges très riches entre lesdeux parties. La mission s’estréjoui de la bonne marche desactivités bien qu’elle n’ait béné-ficié des phases précédentes duPAC. Toute la dotation indicativefinancière de la commune a étéplanifiée dans le strict respectdes différentes catégories demicroprojets.Rencontre avec les membresdu CDAPLe CDAP d’Iférouane exerce lé-

galement ses activités car un ar-rêté portant sa création et définissant sesattributions a été signé par l’autorité com-pétente (le Préfet). Depuis sa création leCDAP d’Iférouane a tenu une seule sessionqui a permis d’analyser et approuver les mi-croprojets en cours d’exécution au niveaude la commune.

II. RESTITUTION DES VISITES TERRAIN La mission a organisé une séance de resti-tution au gouvernorat d’Agadez en pré-sence du Gouverneur et des cadrestechniques régionaux. La mission s’est dé-clarée globalement satisfaite des réalisa-tions qu’elle a visitées et a demandél’accompagnement de l’Etat pour consom-mer les DIF actuelles afin de permettre auGouvernement de préparer un nouveauprogramme en faveur de ces communau-tés. Dans une brève intervention, le Gou-verneur de la région a remercié ladélégation pour l’intérêt accordée à la ré-gion avant de suggérer que les missions desupervision effectuent des visites non seu-lement au niveau des communes dyna-miques mais aussi au niveau des autrescommunes qui sont à la traine. Il a égale-ment souhaité qu’à l’avenir tous les Mairesbénéficiaires du fonds d’investissementlocal du PAC3 soient invités à la réunion derestitution.

C’est sur une note de satisfaction totale ques’est achevée la mission de supervisionconjointe des activités du PAC3 dans la ré-gion d’Agadez. La mission a noté un besoinen renforcement des capacités à tous lesniveaux de la mise en œuvre du Projet (ré-gional, départementaux et communaux).Elle a exprimé ses remerciements et toutesa reconnaissance pour la chaleur de l’ac-cueil dont elle a fait l’objet pendant le séjourà Agadez. Retenons enfin que les missionsde supervision constituent une forme d’ap-pui en renforcement de capacités pour lescommunes visitées.

Anar Agali ZakaraResponsable Suivi Évaluation

et Planification CRC PAC3 Agadez

La deuxieme mission conjointe de supervision du PAC3 dans la Région d’Agadez !

De la droite vers la gauche: SG Gouvernorat, SGpréfecture Iférouane, le SPDC/CNC

N° 00 Janvier- Février- Mars