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CITÉVOLIA, agitateur de compétences n° 24 septembre 2009 11 COMMERCE Des bijoux tendance mode et marques 13 DÉVELOPPEMENT DURABLE Eco-véranda : une 1 ère en Région Centre 15 TOURISME La Scala, un 2* confortissimo De gauche à droite : Olivia Berthelot (Cabinet Energia), Guy Héron Vanneuville (ABCM), Jocelyne Chelin (Cité Formation) et Michèle Rey (Thema Consultants).

Loiret Eco 24

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Magazine économique de la CCI du Loiret

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Page 1: Loiret Eco 24

CITÉVOLIA, agitateur de compétences

n° 24septembre

2009

11 COMMERCE

Des bijoux

tendance mode

et marques

13 DÉVELOPPEMENT

DURABLE

Eco-véranda :

une 1ère en Région

Centre

15 TOURISME

La Scala,

un 2* confortissimo

De gauche à droite : Olivia Berthelot

(Cabinet Energia), Guy Héron Vanneuville

(ABCM), Jocelyne Chelin (Cité Formation)

et Michèle Rey (Thema Consultants).

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Page 2: Loiret Eco 24

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Page 3: Loiret Eco 24

édito

septembre 2009 24 3

Si septembre sonne traditionnellement le temps de la rentrée,

je sais que nombre de chefs d’entreprises n’ont pas pris, ou

très peu, de congés cet été. Sur le pont en permanence dans

un environnement encore agité, les dirigeants et dirigeantes

que vous êtes scrutent les signes précurseurs d’une embellie.

Les quelques indices de reprise économique et les soubresauts

des marchés fi nanciers outre-Atlantique ne peuvent pas pour

l’instant nous permettre d’occulter la réalité. Le chômage est en

hausse, la production industrielle chute, bref, la crise structurelle

semble durer. Pourtant, certains sondages font état d’un regain

d’optimisme chez les chefs d’entreprise et peu à peu il semblerait

que la confi ance regagne quelques parts de marché.

Votre CCI s’emploie, depuis le début de cette crise, à être effi cace

à vos côtés. Relais de la politique gouvernementale aux premières

heures, nous nous sommes servis de notre meilleur atout : la

proximité. Proche de votre quotidien, proche de vos impératifs,

solidaire de votre performance, la CCI du Loiret, reconnue tiers

de confi ance par le Médiateur du crédit, est opérationnelle à deux

niveaux.

En amont, pour prévenir les diffi cultés. Nous ne le répéterons

jamais assez : anticipez, alertez-nous avant que la situation ne

devienne critique ou irrémédiable. Des outils existent pour vous

aider à faire un état des lieux régulier et exhaustif de la situation

de votre entreprise. En aval aussi le processus est bien rôdé et

vous pouvez être accompagné par la CCI mais aussi des experts-

comptables, des banquiers, le temps de repartir de vos propres

ailes.

À côté du plan de relance de l’économie, le gouvernement a mis

en œuvre, avec extrêmement de réactivité, des mesures à desti-

nation des PME et de l’emploi. Dernière action « coup de poing »

en date : le plan urgences jeunes. 1,3 milliard d’euros investis pour

favoriser leur insertion professionnelle, notamment via l’appren-

tissage. Laurent Wauquiez, secrétaire d’État chargé de l’Emploi,

a d’ailleurs sélectionné le Loiret lors de son tour de France pour

promouvoir le dispositif. Il a choisi Sofraser à Villemandeur, dont

le président Luc Bellière, par ailleurs membre du CJD, mène une

politique de formation des jeunes exemplaire depuis de nom-

breuses années. Plutôt discrète, tellement innovante, Sofraser

ne fi gure pas par hasard parmi les leaders mondiaux dans son

secteur d’activité.

LA CRISE, la confi ance,

et les jeunes

YVES BROUSSOUXPrésident de la CCI du Loiret

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Faites avancer le débat

économique !

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bien

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Page 4: Loiret Eco 24

tableau de bord

4 24 septembre 2009

INDICATEURS ET CHIFFRES CLÉS du Loiret

0

50

100

150

200

250

300

350

400

450

500

avril mai

Créations

Radiations

juill. 08 juinaoût sept. oct. nov. déc. jan. 09 fév. mars

114

44

la Loire

Source : Observatoire économique - CCI du Loiret, janvier 2009

Patay

Orléans

Jargeau

Châteauneufsur Loire

Sullysur Loire

Gien

Briare

ChâtillonColigny

Château-Renard

Lorris

Montargis

Beaunela Rolande

Pithiviers

Malesherbes

Puiseaux

Neuvilleaux Bois Courtenay

Ferrières

Bassin de Vie deSouppes sur Loing

Bassin de Vied'Angerville

Bassin de Viede Toury

Bassin de Viede Châteaudun

Beaugency

La Ferté Saint Aubin

Meungsur Loire

0

5

10

15

20

25

Produits

manufacturés

dont

champ

commerce*

*Commerce de détail : hors automobiles, pneus, pièces détachées et produits médicaux.

mai 2008

22,013

15,856 15,423 15,301

21,699

évolution sur 1 mois

21,661

avril 2009 mai 2009

évolution sur 1 mois

- 0,2 %

évolution sur 1 an - 1,6 %

évolution sur 1 an - 3,5 %

- 0,8 %

0

en

milliards

d'euros

Créations et radiations d’entreprisesSource > CCIL

Créations d’entreprises par bassin de vieSource > CCIL – juin 2009

Dépenses de consommation des ménagesSource > Insee

Permis de construire autorisésSource > Direction Régionale de l’Équipement

4e trimestre 2007 2008 Évolution

Logements (nbr) 1 352 1 712 27 %

Locaux d’activités (m²) 220787 276 043 25 %

Taux de chômageSource > Insee

1e trimestre Variation sur Variation sur 2009 un trimestre un an

Loiret 7,7 % 1,1 pt 1,8 pt

Centre 7,8 % 1 pt 1,6 pt

France 8,7 % 1,1 pt 1,5 pt

Occupation et fréquentation hôtelièreSource > Insee/Ministère délégué au tourisme/CRT

Centre Loiret variation sur un an

Taux d’occupation 53,3 % 53,2 % - 1,9 pt

avril 2009

Fréquentation hôtelière 461 579 107 070 - 5,6 pt

avril 2009 - nuitées

Commerce extérieur dans la régionSource > Douanes

en milliers d’euros Région Centre Loiret Part (T1 - 2009) (T1 - 2009) Loiret

Exportations 3 404 289 1 313 065 38,57 %

Importations 3 450 494 1 330 271 38,55 %

Soldes - 46 205 - 17 206 –

Beaugency 3

Beaune-la-Rolande 5

Briare 3

Châteauneuf-sur-Loire 2

Château Renard 2

Châtillon Coligny 2

Châtillon-sur-Loire 1

Cléry-Saint-André 1

Courtenay 2

Gien 1

Jargeau 3

La Ferté Saint-Aubin 5

Lorris 3

Meung-sur-Loire 1

Montargis 13

Orléans 61

Pithiviers 3

Puiseaux 1

Souppes 2

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Page 5: Loiret Eco 24

03 édito

04 tableau de bord

06 perspectivesAuto-entrepreneur : un statut

perfectible ?

08 actualités

10 industrieLes trois dimensions de Publi Relief

11 commerceDes bijoux tendance mode et

marques

12 servicesDes intérieurs relookés par une

pro de la déco

13 développement durableEco-véranda : trois entreprises du

Loiret mutualisent leur savoir-faire

14 créationUn auto-entrepreneur qui se jette

à l’eau

15 tourismeLa Scala, un 2* confortissimo

16 à tableUn chef à vos fourneaux

18 dossierCitévolia, agitateur

de compétences

Innovant, ambitieux

et fédérateur : telles

sont les caracté-

ristiques du projet

Citévolia. Préfi gurant

la CCI de demain, le

futur pôle tertiaire

doit catalyser les expertises de

nombreux partenaires. Avec pour fi l

conducteur le progrès permanent

des hommes et des entreprises,

Citévolia s’affi rme comme un projet

porteur de dynamisme et de déve-

loppement économique au cœur du

quartier André Dessaux à Orléans.

27 CCI infos

sommaire

septembre 2009 24 5

n° 24septembre 2009Magazine de la CCI du Loiret

ADMINISTRATION

Hôtel consulaire23, place du Martroi45000 OrléansTél. 02 38 77 77 77Fax 02 38 53 09 78

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION

Bruno Jacquemin

DIRECTRICE DE LA RÉDACTION

Emmanuelle Brier-Levitte

RÉDACTRICE EN CHEF

Gaëlle Lepetit

RÉDACTION

Gaëlle Lepetit,Estelle Boutheloup (p. 10 à 16)

DIFFUSION

Chantal Legris

CONCEPTION

www.enola-creation.fr

PHOTOS/PHOTO DE COUVERTURE

Eric Mangeat

IMPRESSION

Corlet-Roto

PUBLICITÉ

Sylvia FromenteaudTél. 02 38 77 77 22

TIRAGE

20 000 exemplairesN° ISSN : 1955-0642

CONTACT CCIRÉDACTION

Tél. 02 38 77 77 [email protected]

PRÉSIDENT DE LA CCI

Yves BroussouxTél. 02 38 77 77 75www.blogdupresident.loiret.cci.fr

LA CCI SUR INTERNET

www.loiret.cci.fr

SSaalalariésés,

RReprpréésentants

ddu personnel,

Demandeurs dd’e’empmploi,,

Chefs d’entrrepepririsese ...

Numéro vert régional d’informations gratuites sur la formation et les dispositifs permettant

l’évolution des parcours professionnels

avec le FS

en région Centre

CITÉVOLIA, agitateur de compétences

n° 24septembre

2009

11 COMMERCE

Des bijoux

tendance mode

et marques

13 DÉVELOPPEMENT DURABLE

Eco-véranda :

une 1ère en Région

Centre

14 TOURISME

La Scala,

un 2* confortissimo

De gauche à droite : Olivia Berthelot

(Cabinet Energia), Guy Héron Vanneuville

(ABCM), Jocelyne Chelin (Cité Formation)

et Michèle Rey (Thema Consultants).

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1612

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Page 6: Loiret Eco 24

Vous avez été précédemment assez critique vis-à-vis du dispositif de l’auto-entrepreneur, son succès vous a-t-il fait changer d’opinion ?

Ce dont je suis convaincu, c’est que le

statut d’auto-entrepreneur, s’il vient

en complément d’une activité salariée

et qu’il est assez encadré, me paraît

être une bonne idée. Par contre, je

trouve qu’il est dangereux de laisser

croire que choisir le statut d’auto-

entrepreneur suffi t à s’auto-proclamer

chef d’entreprise. On voit déjà naître

plusieurs types de problèmes : on exige

de certains professionnels des diplômes,

des garanties, qu’on ne demande pas

aux auto-entrepreneurs ou alors qu’on

ne contrôle pas. Qu’en est-il en matière

de responsabilité civile ? Qui protège

le client et qui indemnise en cas de

dégradation ou d’accident survenu lors

d’une prestation -type taille de haie-

effectuée chez un particulier ? Pourquoi

à service égal un auto-entrepreneur

ne devrait-il pas facturer de TVA et

pratiquer des prix plus bas ? C’est de

la concurrence déloyale vis-à-vis de

tous ceux qui sont en place et qui ont

créé leur entreprise selon le processus

classique.

Les chiffres tendent à prouver que le nouveau statut suscite un véritable engouement…

Avant de parler de succès, il faudrait

avoir un peu de recul. Il y a du succès

à l’inscription, mais attendons de faire

les comptes dans 4 ou 5 ans. J’espère

que le souffl é va retomber et qu’on

va revenir au bon sens. La Fédération

nationale du Bâtiment commence à

constater quelques dérives, l’Artisanat

aussi… Sans compter qu’on parle

peu des effets pervers du dispositif

pour l’auto-entrepreneur lui-même :

quand on paye peu de charges, on est

aussi peu couvert… combien de temps

peut-on exercer une activité sans vraie

couverture maladie ou sans ouvrir de

droits à la retraite ?

Pour faciliter et simplifi er les formalités liées à la création, un guichet unique est lancé fi n 2009, une bonne chose à vos yeux ?

Je ne sais pas encore précisément ce

que permettra ce guichet, néanmoins,

j’ai toujours dit que je n’étais pas

pour une simplifi cation administrative

à outrance dans le domaine de la

création. Je n’ai jamais entendu dire

que quelqu’un avait renoncé à créer

son entreprise à cause de formalités

excessives ! L’image du parcours

du combattant associé à la création

d’entreprise, c’est une idée reçue. Bien

sûr il y a des démarches à accomplir,

mais elles ne sont pas insurmontables

et sont même nécessaires. Il y a quelque

chose d’initiatique dans le parcours du

créateur, chaque étape est utile pour

bien comprendre tous les rouages. Tous

les acteurs fédérés au sein du RCOL

(Réseau Création Orléans Loiret), dont la

CCI, sont structurés et compétents pour

accompagner au mieux les créateurs

selon leurs spécifi cités. Tout réduire au

perspectives

6 24 septembre 2009

AUTO-ENTREPRENEUR,un statut perfectible ?

Dirigeant de l’entreprise de génie climatique et thermique

l’Abraysienne, membre du bureau de la CCI du Loiret et

co-président de sa commission Création-Transmission

dont la vocation est de stimuler les échanges entre chefs

d’entreprise, créateurs, repreneurs, représentants des ordres

professionnels, organismes professionnels et fi nanciers.

Porte depuis de nombreuses années l’une des dix actions

prioritaires de la CCI du Loiret : assurer la pérennité du

tissu économique par la création, la reprise et la cession

d’entreprise.

Jerry GrasPhot

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Page 7: Loiret Eco 24

guichet unique, ça généralise l’action

mais ça la rend certainement moins

qualitative… et trop simplifi er la création,

ça ouvre aussi la porte à plus de fraudes.

De quoi les créateurs d’entreprise ont-ils le plus besoin ?

Plutôt que de se focaliser sur la

création d’entreprise, il faudrait revoir

le droit du travail et alléger la gestion

administrative des entreprises. Si l’idée

est de favoriser l’emploi, il faudrait par

exemple moins taxer l’entreprise dans

ce domaine et de manière durable. Si

on continue sur cette ligne, on va vers

ce qui se passe en Grande-Bretagne, où

les gens cumulent de nombreux petits

boulots mal payés… L’économie, c’est

bien plus compliqué qu’une recette

miracle.

Poursuivez le débat sur www.loiret.cci.fr !

(Cliquez sur Loiret Eco et postez vos

commentaires !)

septembre 2009 24 7

Une plate-forme de services pour les auto-entrepreneurs a été lancée par Hervé Novelli, secrétaire d’État, le 3 juin dernier. Créée par l’Union des auto-entrepreneurs (UAE), elle devra aider les nouveaux chefs d’entreprises et les

accompagner dans la création, la gestion et le développement de leurs activités.www.union-autoentrepreneur.com

Un guichet unique de la création d’entreprise sous la forme d’un portail Internet doit être opérationnel fi n 2009. Transposition d’une directive

européenne relative aux services et en application de la Loi de Modernisation de l’Économie, ce guichet permettra aux entrepreneurs, dès 2010, de créer

leur entreprise en ligne. Dans une 2ème étape ils pourront accomplir via Internet toutes les procédures et formalités nécessaires à leur activité.

La gestion du portail, partenariale, s’appuiera sur les actuels Centres de Formalités des Entreprises.

http://tinyurl.com/krk7jv.

C’est d’actualité !

Il est dangereux de laisser croire que choisir le statut d’auto-entrepreneur suffi t à s’auto-proclamer chef d’entreprise

(Auto)-entrepreneur : une « révolution culturelle » ?Plus d’un Français sur 3 s’imagine auto-entrepreneur : c’est ce qui res-

sort d’un récent sondage mené par l’Union des Auto-Entrepreneurs (UAE)

et l’Agence pour la création d’entreprises (APCE). Désormais « incontour-

nable dans le paysage économique et entrepreneurial français », le régime

de l’auto-entrepreneur doit son succès à sa simplicité : activité facile à

démarrer (70 % des personnes interrogées), démarches administratives

simples (68 %) et régime fi scal progressif (50 %). Cerise sur le gâteau, le

paiement de taxes une fois le chiffre d’affaires réalisé. Autre atout plébis-

cité : la multiplicité d’activités que permet le statut d’auto-entrepreneur.

36 % des Français seraient prêts à tenter leur chance pour « exercer une

activité qui les passionne », « gagner un peu plus d’argent », et « être

leur propre patron ».

François Hurel, président de l’UAE, s’est insurgé « de la litanie des effets

pervers ou des effets d’aubaine de ce régime et toutes les plus mau-

vaises raisons pour brimer les bonnes volontés » (1). Il rappelle que l’UAE

aura pour vocation de mettre l’accent sur la professionnalisation des

auto-entrepreneurs, la charte des adhérents étant un premier garde-fou.

François Hurel n’hésite pas à parler de « révolution culturelle » quand il

constate « une telle appétence des Français pour l’initiative individuelle

et la prise de responsabilités ». Il plaide pour plus d’indulgence envers

un modèle « souvent complémentaire à un autre régime, à une activité

normale, ou transitoire vers la création d’entreprise », certes perfectible

mais qui ouvre de réelles perspectives.

(1) Arrêtons de tirer sur l’auto-entrepreneur – La Tribune.fr 13.05.2009

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Page 8: Loiret Eco 24

À la fois prouesse architecturale,

environnementale et artistique : la

« Femme-Loire », sculpture monumentale

née de l’imaginaire du sculpteur touran-

geau Michel Audiard, devrait voir le jour en

mars 2011 à l’issue de deux années de tra-

vaux. Soutenue par Jean Germain, maire

de Tours, Roger Mahoudeau, président de

la CCI d’Indre-et-Loire et Hervé Novelli,

secrétaire d’État chargé du commerce,

de l’artisanat, des PME, du tourisme et

des services, l’entreprise artistique sera

fi nancée grâce au mécénat. La structure

doit concentrer les dernières innovations

en matière de conception et de réalisation

et combiner plusieurs sources d’énergie

renouvelables. Réalisée en carton de récu-

pération allié à du plâtre et de la chaux

- matériaux dont la résistance est actuel-

lement testée au sein de Polytech Tours

– la « Femme-Loire » surplombera la ville

de Tours, à proximité de l’Abbaye de Mar-

moutier et de l’A10. Avec ses 40 mètres de

long, 17 mètres de haut et 300 m2 au sol, la

structure abritera à terme un lieu d’expo-

sitions, de conférences et de séminaires,

un espace culturel et sportif ou encore un

lieu de création artistique… Son créateur,

Michel Audiard, dont la Fonderie d’Art se

situe à Tours, a été labellisée « Entreprise

de patrimoine vivant » en 2007. La CCI du

Loiret accueillera l’artiste dans ses locaux

pour une conférence du Martroi le jeudi

24 septembre 2009.

Contact : CCI du Loiret

Emmanuelle Brier-Levitte – Tél. : 02 38 77 77 85

[email protected]

actualités

Entreprendre & Réussir célèbre 20 ans au service des créateurs

« Entreprendre est déjà une réussite,

réussir est déjà une formidable entre-

prise » : c’est en ces termes que Gérard

Gautier, président du Club Entreprendre &

Réussir du Loiret depuis 2006, a ouvert la

manifestation dédiée aux 20 ans de l’asso-

ciation jeudi 25 juin. Parmi les nombreux

invités présents au château de la Chesnaye

à Loury : Hervé Novelli, secrétaire d’État

chargé du commerce, de l’artisanat, des

petites et moyennes entreprises, Bernard

Fragneau, Préfet du Loiret, Jerry Gras, pré-

sident d’honneur, Yves Broussoux, prési-

dent de la CCIL… Faire connaissance pour

rompre la solitude du chef d’entreprise, le

credo d’E&R45 n’a pas changé depuis sa

création en 1989. « Une maison où on se

forme, où l’on s’informe », qui compte à

ce jour 75 adhérents et a rassemblé près

de 6 000 participants lors de ses différen-

tes réunions thématiques. E&R45, lieu

privilégié inscrit dans une dynamique de

réseau, mène ses missions avec l’appui

de nombreux partenaires : la CCIL – qui

abrite l’association dans ses locaux depuis

l’origine – mais aussi le Réseau Création

Orléans Loiret (RCOL), Orléans Pépiniè-

res, Loiret Initiative, le Club économique

de l’agglomération orléanaise ou encore

Le Grand Maillage…

8 24 septembre 2009

LA FEMME-LOIRE : l’art et l’écologie vecteurs de développement économique

« Mettons tout en place pour donner à nos clients l’envie de consommer

et de se faire plaisir ! ». Elisa Pinault, présidente des Vitrines

d’Orléans et à la tête des enseignes orléanaises 1.2.3, Etam Lingerie

et Le Tanneur, a donné le ton lors de l’AG du 28 mai dernier. Si la

mutation urbaine d’Orléans joue déjà en faveur du dynamisme

commercial du centre-ville, les Vitrines d’Orléans multiplient

les initiatives pour « ramener du pouvoir d’achat en centre-ville » :

tickets tram pour inciter les clients à utiliser les transports en commun (6 000 distribués en 2008), chèques

cadeaux (40 000 € dépensés dans les magasins des adhérents l’an

passé), nombreuses animations en lien avec les temps forts locaux…

Et dès septembre, les projets ne manquent pas : Rentrée en fête, Master du patinage, Festival de Loire, Open d’Orléans, Marché

de Noël, sont quelques-unes des événements auxquels les Vitrines

d’Orléans imprimeront leur marque au second semestre. Et si les Vitrines

d’Orléans réfl échissent à une politique d’ouverture commune avec « une amplitude horaire confortable

pour le client », Elisa Pinault a souligné « le bon fonctionnement de

l’association, un budget équilibré et une parfaite harmonie avec ses

partenaires ». www.vitrines-orleans.com

Les Vitrines d’Orléans boostent le pouvoir

d’achat en centre-ville

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Page 9: Loiret Eco 24

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Page 10: Loiret Eco 24

10 24 septembre 2009

LES TROIS DIMENSIONSde Publi Relief

Créée en 1967, Publi Relief a évolué

en conservant son caractère artisa-

nal. Basée à Chécy, elle emploie 16 per-

sonnes assurant une production diversi-

fi ée : enseignes lumineuses ou non, lettres

découpées, tubes “néon”, enseignes fron-

tales, double face, mais aussi habillages

de façades et signalétiques intérieures et

extérieures pour sites industriels, com-

merciaux ou administratifs. Au total, envi-

ron 2 000 pièces sont fabriquées chaque

année, pour des entreprises locales (Bim-

benet Immobilier, Jardinerie Val Sologne…)

ou des réseaux nationaux de grandes

marques (But, La Forêt Immobilier, Ban-

nette, Thélem Assurances, etc.). « De la

découpe à la commande nu mé rique et la

CAO, nous avons créé une chaîne numé-

rique pour réaliser nos produits dans les

meilleures conditions de coût, délais et

qualité. Grâce à une démarche dite de

“Lean Manufacturing” ou “production au

plus juste”, nous avons pu nous réorgani-

ser, gagnant notamment une place consi-

dérable en réduisant de façon importante

nos stocks tampon », explique Philippe

Emery, responsable de production. L’en-

treprise communique désormais à travers

trois marques. Dans le domaine du dépan-

nage tout d’abord, avec SOS enseignes :

« cinq techniciens, disposant de deux

camions avec nacelle, peuvent interve-

nir sur la région Centre. Nous proposons

aussi des contrats de maintenance ».

Dans le domaine de la fabrication de tubes

fl uorescents et de diodes, à travers Néon

Décor et son atelier où deux souffl eurs de

verre exercent « un métier artisanal de

plus en plus rare, que nous avons souhaité

conserver pour fabriquer des choses un

peu design avec les tubes “néon” ». Enfi n,

AMONTSIGNAL propose du conseil en

signalétique et validation d’application de

charte, grâce à son bureau d’étude, pour

« bien cerner les objectifs du client par

une phase d’échange préalable », rappelle

Philippe Emery.

Quelles enseignes pour demain ?Le secteur de l’enseigne et de la signaléti-

que n’est pas à l’abri de grands bouleverse-

ments : « le métier va basculer, lié aux pré-

conisations des Architectes des Bâtiments

de France et à la nouvelle orientation vers

le développement du rable. Aujourd’hui,

on se pose des questions sur la consom-

mation, le recyclage et la gestion. Publi

Relief reprend les en seignes hors service

et nous faisons un tri intelligent entre l’alu,

les tubes hautes tensions… » souligne Phi-

lippe Emery. À l’avenir, il y aura toujours

des commerçants, même si bien malin qui

pourrait dire de quoi seront faites leurs

enseignes… « Publi Relief continuera à les

poser et à les dépanner : nous avons toute

confi ance en nos capacités d’adaptation,

nous avons les outils pour le faire. La seule

chose qui pourrait nous être fatale, c’est

de faire demain ce que l’on faisait hier »,

conclut Philippe Emery.

POUR VALORISER SES SAVOIR-FAIRE DANS LE DOMAINE DE L’ENSEIGNE

ET DE LA SIGNALÉTIQUE, PUBLI RELIEF A CRÉÉ TROIS MARQUES

COMPLÉMENTAIRES ALLANT DU CONSEIL À LA MAINTENANCE EN

PASSANT PAR LA CONCEPTION INDUSTRIELLE.

Plan Urgences Jeunes : Laurent

Wauquiez chez Sofraser

Le Tour de France du secrétaire d’État chargé de l’Emploi,

Laurent Wauquiez, est passé par Sofraser à Villemandeur. Alors

que le gouvernement a mobilisé 1,3 milliard d’euros en faveur

de l’apprentissage dans le cadre de son « Plan Urgence Jeunes », Sofraser mène depuis 8 ans une

politique exemplaire de formation des jeunes par apprentissage,

du BP au diplôme d’ingénieur. Parmi les six jeunes formés pour

un diplôme post-bac, deux ont été embauchés. Pour Luc Bellière,

président de Sofraser et membre du CJD Montargis, « l’apprentissage

est aussi une façon progressive d’embaucher des hauts niveaux de qualifi cation ». Laurent Wauquiez,

qui a refusé l’idée de voir « une génération sacrifi ée », a rappelé le large éventail de niveaux couverts par l’apprentissage et la capacité

des apprentis à être « opérationnels à l’embauche » car « imprégnés

de la culture de l’entreprise ». www.sofraser.com

www.apprentissage.cci.fr

industrie

Philippe Emery

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septembre 2009 24 11

commerce

Si, désormais l’argent fait le bonheur. En

particulier de tous les amateurs de bijoux

fantaisie, chic et tendance. « Il y a un réel

effet de mode autour de l’argent : dix fois

moins cher que l’or, à bijou identique, il

est de plus en plus demandé », souligne

Nathalie Trassard, bijoutière de la nouvelle

boutique Infl uences, rue Louis Roguet à

Orléans. « Nous sommes spécialisés dans

les bijoux en argent (925 millièmes avec

poinçon), la fantaisie haut de gamme et

plaqué or, et les montres un peu bran-

chées, un peu couture. Le tout reposant

sur un concept de marques où sont repré-

sentés les créateurs les plus en vogue du

moment ». Et pour bien les distinguer et

faciliter le choix des clients en fonction de

leurs goûts et de ce qu’ils recherchent,

chaque marque possède sa propre vitrine.

« Plus de 60 % de notre clientèle vient à

la boutique avant tout pour rechercher un

cadeau ou trouver un bijou pour assortir

à des tenues, poursuit Nathalie Trassard

également vice-présidente des Vitrines

d’Orléans. Nous avons tous les styles et

à tous les prix : de 15 à 500 € ».

Éthique, nature ou “bling-bling”Quel sera alors le coup de cœur ? Un

collier créatif Taratata en métal argenté

avec des coccinelles et des libellules en

jade, corail ou turquoise verte ? Un bra-

celet ou une bague en résine d’Ernesto

de Barcelona ? Un collier plaqué argent,

style ethnique chic, d’Ottoman ? Ou une

parure romantique de Pilgrim ? « Pour

le côté plus “bling-bling”, il y a Guess.

Les 15-25 ans craquent, précise Natha-

lie Trassard. À l’opposé, les femmes plus

mûres préfèrent Balticambre, spécialiste

du bijou ambre. Quant au jeune garçon

qui voudrait offrir sa première bague à sa

fiancée, Altesse propose une collection

argent et diamant très abordable ». Enfi n,

pour les plus “nature”, Claude Dasque et

Zag associent design et matières naturel-

les pour des boucles ou des broches en

argent et corail, améthyste, turquoise…

Le bijou une affaire purement féminine ?

Chez Influences, les hommes ont aussi

leurs vitrines. Kenzo tout d’abord, « pour

l’homme de 40 ans. C’est le haut de

gamme de l’argent. Les lignes sont pures

et créatives », décrit Nathalie Trassard.

Mais aussi Armani, Guess, Dolce Gab-

bana ou encore Rochet : « les styles sont

assez différents chez Rochet : médailles et

bagues celtiques pour le côté baroudeur,

bracelets céramique-acier pour le côté

chic ou gourmettes d’identité pour rester

classique ». Enfi n, pour celles qui aiment

affi cher leur côté “in” : les charm’s sont

en vente chez Infl uences. Ces fameuses

breloques permettent de créer son pro-

pre bracelet ou collier. « Autre concept à

faire soi-même : les montres stamps qui

se clipent sur un bracelet de son choix »,

conclut la commerçante soulignant que

tous les bijoux sont ici garantis sauf Guess.

« Un de nos plus car les bijoux fantaisie ne

le sont jamais ».

www.bijouterie-infl uences.com

Mettre en relation les responsables d’une vingtaine de Super U (dans le Loiret, mais aussi dans le Cher et Loir-et-Cher) et leurs fournisseurs : c’est le pari réussi par MM. Deshayes et Borget, respectivement associés des Super U de Loury, Neuville-aux-Bois et de Baule. Réunis pour

la deuxième année consécutive au restaurant Le Lancelot à Chilleurs-aux-Bois en juin dernier, une soixante d’invités ont dégusté les produits locaux référencés dans les Super U et cuisinés pour l’occasion par le chef Catherine Delacoute. Orléans Viandes, Miels Villeneuve, Caves de Mareau, charcuterie du terroir Brisson, Martin Pouret, Mag Fruits, Les Trois Gourmands, sont quelques-unes des nombreuses enseignes locales dont les produits (une centaine au total) sont valorisés par Super U dans le département. « Nous sommes heureux de contribuer à faire connaître ces produits, que nous diffusons en direct, avec peu d’intermédiaires » a souligné M. Deshayes.

SPÉCIALISÉE DANS L’ARGENT, LA FANTAISIE HAUT DE GAMME, LE

PLAQUÉ OR ET LES MONTRES, LA BOUTIQUE INFLUENCES, À ORLÉANS,

PROPOSE UN LARGE CHOIX DE BIJOUX SIGNÉS KENZO, ARMANI, GUESS

OU ENCORE PILGRIM…

DES BIJOUX tendance mode et marques

Nathalie Trassard

Les Super U du Loiret promeuvent les produits locaux

M. Borget (à gauche)

et M. Deshayes

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12 24 septembre 2009

En crise dans les années 90, le secteur

de l’architecture et de la déco d’inté-

rieur fait son grand retour. Et c’est un vrai

boom ! Un marché en France dont le CA

pèserait 6 milliards d’euros. Quant aux

émissions de télé genre D&Co (M6), Ques-

tion Maison (France 5), Intérieurs (Paris

Première), elles explosent les audien-

ces… Un engouement tel qu’un ménage

dépenserait aujourd’hui 30 € par mois

dans la déco d’intérieur alors que dans le

même temps, de plus en plus de Français

recourreraient à l’expertise d’un profes-

sionnel : les “je fais moi-même” seraient

ainsi passés de 65 % en 2002 à 57 % en

2006*. Ancienne commerciale informati-

que, formée à l’école Boulle de Paris et à

la “création d’entreprise” à la CCI, Stépha-

nie Évezard est de ces “pros” de la déco

que l’on préfère consulter avant de se

lancer dans des transformations ou amé-

nagements que l’on regretterait. « Avant,

les décorateurs et architectes d’intérieur

proposaient des missions complètes de

réalisation. Moi, j’ai choisi de découper les

missions pour démocratiser la décoration

d’intérieur, explique Stéphanie Évezard.

Ainsi, on peut faire appel à moi soit juste

pour un conseil, pour une étude approfon-

die ou alors pour le montage d’un dossier

jusqu’à la planifi cation du chantier avec les

artisans ».

Réaliser toutes ses enviesPour cela, trois forfaits possibles. Ambiance

(174 €), Relook (348 €) ou Déco (12 % du

montant total des travaux ou forfait jour-

nalier) : « Je vais chez le client. En fonction

du forfait nous imaginons le projet. Je fais

des métrés et rédige un rapport (photos,

croquis perspectifs, plans techniques,

matières à privilégier, travaux à effectuer,

préconisation d’achat de mobilier, des

matériaux…). Soit l’étude lui sert de guide

et il fait lui-même les travaux, soit il les

fait réaliser par des artisans, soit encore il

me confi e le projet jusqu’au chantier avec

recherche d’artisans, négociation des

devis et suivi de réalisation des travaux ».

Ainsi, réaménagement complet d’une

pièce, changement de mobilier, de style,

idées de décoration, Stéphanie Évezard a

toujours des solutions. « C’est vraiment du

sur-mesure : cette cloison doit-elle rester

là ou non ? Ce vieux meuble, comment le

mettre en valeur dans la nouvelle concep-

tion ? Il faut optimiser tous les espaces,

utiliser aussi les défauts architecturaux

(vieux conduit de cheminée, compteur)

et faire en sorte qu’on les oublie ». Car

selon Stéphanie, les gens n’ont plus assez

de recul. Pour les meubles par exemple,

« au bout de dix changements de place,

ils sont à court d’idée. Il y a tellement de

choix dans les magasins qu’ils ne savent

plus quoi acheter. Je suis donc là pour leur

donner les règles de base ».

* Sources www.egf.ccip.fr d’après étude Cetelem menée en 2007.

www.bienchezvous.fr

L’ESCEM et la Caisse d’Epargne Loire-Centre lancent une Chaire sur le management de la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE)L’ESCEM et la Caisse d’Epargne Loire Centre ont inauguré une Chaire dédiée au management de la responsabilité sociale. Les deux partenaires s’engagent sur 3 ans dans une démarche de recherche partenariale active, dans un domaine au cœur de l’actualité économique et sociale. La vocation de la Chaire ? Faire émerger « une pensée nouvelle et originale pour orienter les dirigeants dans la vision globale de leurs responsabilités et leurs styles de management ». Avec un budget de l’ordre de 60 000 €, des initiatives concrètes comme la création d’un observatoire des meilleures pratiques et l’élaboration d’outils de pilotage sont programmés. Cette année la Caisse d’Epargne Loire Centre a mis en place une politique de responsabilité sociale composée à la fois d’engagements externes et d’initiatives à caractère social ou environnemental dans la gestion de son activité. www.caisse-epargne-loirecentre.com

www.escem.fr

services

Stéphanie Évezard

DES INTÉRIEURSrelookés par une pro de la décoSIMPLE CONSULTATION, PLANS MODÉLISÉS, CHOIX DES MEUBLES ET

DES ARTISANS… AVEC BIEN CHEZ VOUS, STÉPHANIE ÉVEZARD PROPOSE

SES CONSEILS DE DÉCORATRICE D’INTÉRIEUR POUR RESTAURER,

AMÉNAGER OU DÉCORER MAISONS, APPARTEMENTS, HÔTELS…

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Page 13: Loiret Eco 24

septembre 2009 24 13

« Pendant trois ans nous avons recher-

ché un fabricant français capable de

nous construire une véranda avec un toit

opaque en y intégrant des capteurs, confi e

le couple Bonfi ls, installé à Orléans-la-

Source. Mais ce n’était pas dans le catalo-

gue des vendeurs ! » La solution ? Elle est

fi nalement venue de la motivation de trois

entreprises locales « qui se sont regrou-

pées en mutualisant leur savoir-faire et

leur technicité : Forclum, l’installateur

des panneaux, et deux artisans, l’entre-

prise Creuset, pour l’ossature métallique,

et Marc Claude (SARL) pour la menuiserie

aluminium et la vitrerie ». Résultat ? Les

douze panneaux photovoltaïques de 200 W

chacun produisent de l’électricité depuis

juillet 2008. « 17 m2 de panneaux – soit

2,4 kW crête – ont été installés sur une

pente de 30° pour optimiser la perfor-

mance des capteurs, explique Annelise

Besnier, chargée d’affaires solaire-photo-

voltaïque chez Forclum. Ces panneaux ont

été reliés à un onduleur pour transformer

le courant continu en courant alternatif

de telle sorte qu’il soit compatible avec le

réseau de distribution publique. Les kilo-

watts-heure sont ensuite enregistrés via

un compteur ». Si le photovoltaïque est en

plein essor, « en faire sur une véranda est

relativement rare : ici, c’est une première

en Région Centre », poursuit Annelise

Besnier, précisant que Forclum s’est lan-

cée sur ce marché en 2003 en France et il

y a moins de 2 ans sur Orléans.

Une installation à 20 000 €« Les gens qui veulent une véranda veulent

du soleil. Loin d’eux l’idée de mettre du

photovoltaïque sur un toit, souligne Claude

Bonfi ls. Pour nous, c’est une satisfaction

de produire, sur plusieurs mois de l’an-

née, plus que ce que nous consommons :

à savoir plus de 300 kWh. Nous attendons

une production de 2 290 kWh/an ». Une

production que les Bonfils revendent à

EDF à 0,57 € du kWh (0,60 €/kWh tarif

2009). Quant à l’investissement ? « Une

installation de 3 kW crête coûte environ

20 000 € TTC (TVA à 5,5 %), précise Anne-

lise Besnier. Le crédit d’impôt est de 50 %

du matériel TTC. Il est plafonné à 16 000 €

de dépenses pour un couple plus 400 €

par enfant à charge. Un couple avec deux

enfants a un plafond de 16 800 €, il peut

donc toucher 8 400 € de crédit d’impôt.

Sur Orléans, une installation de 3 kW crête

produit quelque 2 700 kWh/an, soit un

revenu d’environ 1 600 €/an. Il faudra donc

compter un peu plus de 7 ans de retour sur

investissement ». Si aujourd’hui la véranda

sur-mesure des Bonfi ls fait fi gure de pro-

totype, pas question d’en faire une véranda

témoin. « On a fait le mouton à 5 pattes

sans aucune diffi culté technique, plaisan-

tent les deux artisans. C’est une chose sur

laquelle on n’avait pas de référence, main-

tenant on saura répondre sans problème

à ce genre de demande ».

développement durable

ECO-VÉRANDA : trois entreprises du Loiret mutualisent leur savoir-faire

Bois 2R inaugure une plateforme dans le LoiretDéjà implantée à Amboise, Tours, Chartres et Bourges notamment, Bois 2R a inauguré le 24 juillet dernier une plateforme de 2000 m2 à Saint-Denis-en-Val. L’entreprise, spécialisée dans le recyclage des déchets industriels et la valorisation des produits recyclés, est experte dans la récupération et le recyclage du bois (sciure, paillage…). La plate-forme de Saint-Denis-en-Val, qui emploie 5 personnes, alimente déjà une chaudière de l’une des serres horticoles de la commune. « Nous sommes vraiment inscrits dans une démarche de développement durable et revalorisons tous les déchets du bois des forêts à destination des entreprises mais aussi des particuliers » souligne Philippe Billard, chef d’exploitation. www.bois2r.fr

NE TROUVANT AUCUNE SOLUTION AUPRÈS DE FABRICANTS,

LES BONFILS ONT FAIT APPEL À TROIS ENTREPRISES DU LOIRET

POUR CONSTRUIRE UNE VÉRANDA AVEC CAPTEURS SOLAIRES

PHOTOVOLTAÏQUES INTÉGRÉS. UNE PREMIÈRE EN RÉGION CENTRE.

De gaucha à droite : A. Réau (Creuset),

A. Besnier (Forclum) et C. Marc (Marc).

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14 24 septembre 2009

UN AUTO-ENTREPRENEURqui se jette a l’eauCOMMERCIAL EXPERT CHEZ INTERNATIONAL ELECTRIC EXPORT (INGRÉ), MIGUEL GIL A CRÉÉ EN

JANVIER 2009 SA SOCIÉTÉ RÊVES D’EAU, SPÉCIALISÉE DANS LA VENTE DE LITS À EAU. POUR DÉVELOPPER

SON AFFAIRE, IL A OPTÉ POUR L’AUTO-ENTREPRENARIAT.

« Le seul inconvénient que je vois à dire

sur ces lits, c’est qu’on a du mal à en

sortir… », rétorquait en plaisantant un ami

à Miguel Gil à propos de ces waterbeds

haut de gamme made in Danemark. Dans

son showroom à St-Jean-de-la-Ruelle,

le jeune entrepreneur propose d’essayer

un modèle de la gamme du leader euro-

péen du lit à eau. « Dormir sur l’eau est

un concept qui remonte à l’Antiquité,

explique-t-il. C’est très répandu dans les

pays nordiques mais pas encore dans les

mœurs en France. Cependant, tous ceux

qui ont essayé ce lit ne m’en ont dit que du

bien ». Il est vrai que l’approche commer-

ciale est fl atteuse. Matelas rempli avec

une eau chauffée et stabilisée (pas de ris-

que de mal de mer !), durée de vie supé-

rieure à un matelas classique, soudures

garanties 5 ans. Côté confort, le corps est

soutenu sur toute sa longueur éliminant

les points de pression sur des articulations

douloureuses par exemple. Les lombaires

étant supportées, les muscles du dos sont

relaxés. Enfi n, la colonne vertébrale étant

bien positionnée et les jambes légère-

ment surélevées, on bouge 4 fois moins

que dans un lit classique : le sommeil est

ainsi réparateur.

Auto-entrepreneur : oui mais…« J’ai découvert les lits à eau après mes

études de commerce international lors

d’un stage chez Akva Waterbeds au Dane-

mark. Depuis, j’ai toujours pensé que ce

produit serait aimé des Français. Reste

à le faire connaître ». Pour cela, Miguel

Gil comptait sur le coup de pouce d’une

banque pour mettre en place un plan de

communication. Seulement voilà : il est

auto-entrepreneur. « J’ai créé Rêves d’Eau

pour compléter mes revenus de commer-

cial. C’était ce qui me fallait : inscription

immédiate et gratuite. Risque limité :

pas d’impôts ni de charges sociales sans

chiffre d’affaires. Mais quand j’ai demandé

un prêt, je me suis heurté aux premières

difficultés. Les banques sont frileuses,

regrette Miguel Gil. Ma gestion est saine,

j’ai deux sources de revenus (un emploi

CDI à temps plein et une entreprise à moi)

et pourtant c’est la croix et la bannière

pour trouver 34 000 € ». Autre handicap :

« les auto-entrepreneurs n’ont pas droit

à un numéro de TVA intra-communau-

taire, ce qui signifi e que nous réglons nos

achats TTC. Dans mon cas, la TVA danoise

est à 25 % ! ». Quant aux commerçants qui

verraient dans les auto-entrepreneurs

une concurrence menaçante, Miguel Gil

répond : « si on se met auto-entrepre-

neur, c’est qu’on a peu de moyens : je ne

peux pas concurrencer un Literieland par

exemple avec une surface d’exposition

de 300 m2 et 80 lits dedans ». Satisfait de

son choix, Miguel Gil n’a plus qu’un sou-

hait aujourd’hui : que son CA dépasse les

80 000 €/an imposés par le statut pour

envisager de passer en SARL et dormir

sur ses deux oreilles.

www.reves-d-eau.fr

Mehdi Gorani opte pour La vie

du bon côtéDébut juin, Mehdi Gorani a créé

son entreprise de services à la personne à Vimory. Titulaire d’un master Environnement, territoires

et sociétés, le jeune créateur a suivi un module spécial de préparation

à la création d’entreprise de 2 mois au sein de l’Espace Entreprendre

de la CCI du Loiret. Son entreprise propose des prestations comme le

ménage, les courses, la préparation de repas, la lecture, le repassage

ou encore un accompagnement dans les déplacements, dans

un rayon de 45 km autour de l’agglomération montargoise.

Mehdi Gorani se réjouit d’avoir réussi à obtenir les fi nancements

nécessaires à son activité, avec un seul apport de 2000 € : au

total 22 000 €, dont 7 000 € sous forme de Prêt à la Création

d’Entreprise (PCE) et 2 000 € accordés par Loiret Initiative.

création

Miguel Gil

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Page 15: Loiret Eco 24

LA SCALA :un 2* confortissimoDOMENICO ZAFFORA A OUVERT À PITHIVIERS UN ÉTABLISSEMENT

MODERNE ET DE GRAND CONFORT SUR LE PRINCIPE D’UNE

RÉSIDENCE HÔTELIÈRE. 14 CHAMBRES ET SUITES ACCUEILLENT AINSI

UNE CLIENTÈLE “AFFAIRE” POUR UNE NUIT, UNE SEMAINE OU DES MOIS.

« Dès l’ouverture, nous étions presque

complet. Le bouche à oreille s’est fait

très vite entre les hommes d’affaires qui

fréquentent le restaurant ». Propriétaire

depuis 1997 d’Au Péché Mignon, res-

taurant aujourd’hui rebaptisé La Scala,

Domenico Zaffora a investi, il y a 3 ans,

1 M€ pour agrandir son établissement

et créer un hôtel de 10 belles chambres

et quatre suites modernes, fonctionnel-

les et spacieuses : « nous vendons un

produit haut de gamme pour un confort

de très grand standing ». Pour preuve.

Équipée comme des mini-studios, cha-

que chambre (26 m2), climatisée, possède

un espace bureau avec une connexion

Internet haut débit, un écran LCD (télé-

vision satellite) et un téléphone avec ligne

directe. Également, une salle de bain avec

douche, WC, sèche-cheveux, produits

d’accueil, serviette et drap de bain, ainsi

qu’une kitchenette avec corbeille d’ac-

cueil, réfrigérateur, plaques chauffantes,

vaisselle… « et un Nespresso avec du café

italien ! souligne Domenico Zaffora, sici-

lien d’origine. Tous les lits sont équipés

d’un matelas très haut de gamme, digne

d’un Relais & Châteaux ». Un confort et

un standing identiques côté suites avec de

l’espace en plus (suite d’environ 40 m2),

un balcon, du parquet en acajou, une

baignoire d’angle pour la suite luxe ou

encore un écran LCD plus grand. « L’hôtel

dispose d’un parking et d’un parc arboré

privés et met à disposition des clients un

service de blanchisserie sur demande »,

ajoute Domenico Zaffora.

Un 2* qui en vaut au moins 3Ouvert depuis fin 2006, La Scala a été

pensé dans un esprit “home hotel” offrant

à sa clientèle une grande autonomie et un

confort “comme à la maison”. « D’après

le CDT(1), nous pouvions être classés 3

ou 4* sans problème. Mais j’ai choisi de

rester un hôtel 2* pour conserver ma

clientèle sur le Pithiverais », explique

Domenico Zaffora. Ainsi, hommes d’af-

faires, commerciaux, cadres et autres

professionnels font chaque jour étape

dans l’établissement pour une nuit, une

semaine voire même des mois comme

en témoigne le propriétaire : « une dame,

en mission dans une société de Sermai-

ses, a dormi ici pendant plus d’un an ».

Il faut dire qu’ici, le client est plus que

bichonné : « on se met à son entière dis-

position. On peut lui repasser son linge,

lui servir son dîner dans sa chambre. S’il

veut un plateau-repas, on lui prépare. Un

client part à 5 h du matin, il a un petit-

déjeuner prêt dans le frigo. Un client

arrive après 22 h 30, on peut lui faire à

manger en cuisine et pas sous-vide ! La

prestation est ici à la carte, chose rare

en France ». Et pour faire face au succès

de la formule, Domenico Zaffora étudie

un autre projet d’agrandissement : « vingt

et une chambres supplémentaires côté

parc avec cinq nouveaux emplois à clef ».

De quoi accueillir de nouveaux hôtes en

quête d’une halte sur mesure.

(1) Comité départemental du tourismewww.scala-pithiviers.fr

septembre 2009 24 15

Le Club Hôtelier Orléanais (CHO)

optimise les réservations grâce

à Internet

Une vingtaine d’hôtels de l’agglomération d’Orléans affi chent

désormais les disponibilités de leurs chambres en ligne ! Fédérés au sein du Club Hôtelier Orléanais (CHO),

les établissements du centre-ville d’Orléans mais aussi d’Ardon, Ingré,

La Chapelle-Saint-Mesmin, Ormes, Saint-Jean-le-Blanc, Saint-Jean-de-

Braye ou encore Saran, souhaitent ainsi « faciliter les échanges et rendre

service à ses clients ». Désormais, si un hôtel est complet, une autre

réservation peut être immédiatement trouvée sur l’agglomération auprès

d’un confrère. L’outil, effi cace, fait des émules puisque le Club

Hôtelier de Montargis est en train de l’adopter. Bientôt, le site sera

enrichi de nouvelles fonctionnalités : accès, tarifs, photos, liens vers

la réservation en ligne… www.orleans-hotels.fr

tourisme

Domenico Zaffora

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Page 16: Loiret Eco 24

16 24 septembre 2009

UN CHEFà vos fourneaux

ANCIEN RESTAURATEUR AU TONNELIER À ORLÉANS, BENOÎT AUFRAY

EST AUJOURD’HUI CHEF À DOMICILE. DU REPAS EN TÊTE-À-TÊTE

AUX FÊTES DE FAMILLE ET BANQUETS, IL S’INSTALLE EN CUISINE ET

MITONNE DES PLATS TRADITIONNELS OU THÉMATIQUES.

Un four, deux à quatre feux et un peu

de stockage froid : c’est le minimum

requis pour que Benoît Aufray puisse

venir cuisiner chez vous. « Je me déplace

toujours chez le client pour voir où je vais

travailler et si la cuisine est adaptée aux

commandes. Mais de toute façon j’apporte

toujours un peu de matériel : poêles, lou-

ches, chauffe-assiettes… ». Si s’offrir

un chef à la maison était, il y a encore

quelques années, une prestation réser-

vée, aujourd’hui c’est un vrai phénomène

de mode. « Le restaurant, c’est mainte-

nant beaucoup de contraintes. Avec ce

concept, les gens sont libres de faire ce

qu’ils veulent : ils peuvent boire, fumer, ils

sont chez eux, explique Benoît Aufray. Par

ailleurs, ils n’ont plus la contrainte de res-

ter en cuisine et la maîtresse de maison

peut profi ter de ses invités ». Communion,

mariage, baptême, anniversaire, soirée

entre amis ou tête-à-tête amoureux ? Le

chef Benoît cuisine pour vous, jusqu’à

200 personnes, en toutes occasions, chez

vous ou dans une salle des fêtes. « C’est

vraiment du sur-mesure. Je ne propose

pas un menu type. En général, je discute

avec le client autour d’une page blanche

et ensemble nous établissons un menu en

fonction de ce qu’il souhaite et de ce qu’il

aime, de l’événement et de son budget ».

Du repas foie gras à la poêlée géanteAu gré des saisons, Benoît Aufray pourra

alors proposer un repas traditionnel

ou thématique à base de produits frais :

« comme un repas foie gras, St-Jacques

ou chocolat : j’aime beaucoup travailler

le chocolat, les truffés notamment. Mais

aussi un buffet campagnard, un repas

terroir, un cocktail dînatoire, une soirée

champagne… » Très festives aussi : les

poêlées géantes pour 30 à 100 couverts

préparées également devant les convives.

« Ça peut être une fricassée de lapin au

cidre et aux petits légumes, une paëlla

ou une bouillabaisse géantes… » Mais

comme le dit Benoît Aufray « rien n’est

fi gé et pré-établi : je travaille beaucoup à

l’inspiration et à l’instinct ». À tester pour-

quoi pas lors d’un cours de cuisine que le

chef dispense aussi à domicile : « C’est

une prestation également sur-mesure.

J’ouvre le frigo et on cuisine en fonc-

tion de ce qu’il y a dedans. Je peux aussi

apporter des ingrédients pour travailler

une thématique comme les crustacés ».

Passionné depuis l’enfance, Benoît Aufray

s’est toujours épanoui dans la cuisine : de

ses pre mières expériences en centres de

vacances jusqu’au restaurant qu’il a tenu

pendant 13 ans à Orléans, au Tonnelier.

« Chef à domicile ne m’apporte que du

bonheur : c’est pas facile de confier sa

cuisine à quelqu’un qui va fouiller dans les

placards, il faut une relation de confi ance.

Les gens qui acceptent de vous faire ren-

trer chez eux ont une grande ouverture

d’esprit ».

www.chefbenoit.fr

ô Bat ô : une formule

alléchante

Depuis son ouverture en juin dernier, ô Bat ô (anciennement

l’Inex) ne désemplit pas. Une des clés de son succès ? Le

professionnalisme et la créativité de Guillaume et Sébastien

Philippot, à la tête du célèbre restaurant orléanais L’Épicurien.

Sur le pont du bateau ou à l’intérieur, 7 jours sur 7 en

période estivale puis tous les jours sauf le lundi, on peut

déguster coquillages et fruits de mer, terrines, assiettes de

charcuterie ou de fromages… S’il vous en coûtera 16 € TTC pour

un Méli-mélo de l’écailler avec l’un des 8 desserts au choix, plus

un verre de vin blanc ou de vin rosé, il existe aussi une formule à 11 €. Ô Bat ô propose également

des petits-déjeuners. Et, privilège absolu, il est possible de réserver

le bateau-restaurant lors de soirées privées pour des cocktails

ou des séminaires. Anticipation vivement conseillée...

à table

Benoît Aufray

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122/124, rue du Faubourg Bannier - 45000 Orléans - [email protected]

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18 24 septembre 2009

dossier

CITÉVOLIA, agitateur de compétences

2020. Orléans ville tertiaire reconnue

pour l’excellence de ses fi lières, pour-

quoi pas le développement durable, la

gestion de la ressource en eau ou encore

les services innovants, mais aussi pour

l’attractivité de son offre d’enseignement

supérieur et de formation. Desservie par

le TGV, connectée au Grand Paris et capi-

tale régionale inscrite dans une nouvelle

dynamique économique. Et sur le site

André Dessaux, à proximité de gare de

Fleury-les-Aubrais, au cœur d’un nouveau

quartier emblématique de cette attracti-

vité : Citévolia. Un pôle tertiaire innovant,

installé dans des bâtiments mo dernes à

énergie positive où se concentre la nou-

velle offre de services de la CCI - et de

ses partenaires - pour accompagner les

besoins des entreprises et de leurs sala-

riés. La perspective est surprenante ? C’est

en tout cas la vision prospective portée par

la CCI du Loiret et c’est ainsi que son pré-

sident, Yves Broussoux, imagine le projet

de développement é co no mique du terri-

toire. « C’est l’essence même d’une CCI

que de faire preuve d’initiative et d’innova-

tion au service des bassins économiques

et de leurs entreprises. Citévolia est un

projet d’envergure régionale, voire natio-

nale, qui préfigure la CCI de demain ».

Concept novateur validé en Assemblée

générale en juin 2008, Citévolia s’inscrit

dans une mutation globale du position-

De gauche à droite : Olivia Berthelot (dirigeante Cabinet Energia), Guy Héron Vanneuville (DG ABCM Invest Consulting),

Jocelyne Chelin (directrice Cité Formation) et Michèle Rey ( directrice Thema Consultants).

VALIDÉ PAR L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LA CCI DU LOIRET EN 2008, CITÉVOLIA EST UN CONCEPT À LA FOIS

INNOVANT, AMBITIEUX ET FÉDÉRATEUR. INNOVANT, À L’IMAGE DE L’ENSEMBLE DE SERVICES QUI Y SERONT

DÉVELOPPÉS. AMBITIEUX AUSSI, PARCE QU’IL INCARNE LA CCI DE DEMAIN. FÉDÉRATEUR ENFIN, PARCE

QU’IL CATALYSE LES EXPERTISES DE NOMBREUX PARTENAIRES. AVEC POUR FIL CONDUCTEUR LE PROGRÈS

PERMANENT DES HOMMES ET DES ENTREPRISES, CITÉVOLIA S’AFFIRME COMME UN PROJET PORTEUR DE

DYNAMISME ET DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE AU CŒUR DU QUARTIER ANDRÉ DESSAUX À ORLÉANS.

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Page 19: Loiret Eco 24

nement et de l’organisation de la CCIL :

avec un cœur de métier recentré depuis

le début de la mandature actuelle sur

l’organisation du partage du savoir entre

les entreprises, elle se défi nit comme un

écosystème de croissance des entrepri-

ses. Et cette mutation, la CCI l’a déclinée

dans tous ses métiers. Emblématique de

ce nouveau positionnement, la plateforme

Loiret Ecobiz regroupe à ce jour plus de

3 000 participants et héberge plusieurs

organismes comme Le Grand Maillage,

Entreprendre & réussir 45, le Gezi, Val de

France Angels… « Bâtie autour du progrès

permanent des hommes et des en tre-

prises », Citévolia sera multi-facettes. Elle

regroupera, en substance, une offre de

services de formation (initiale, continue,

l’accent mis sur l’alternance dans les deux

cas) complètement repensée et élaborée à

partir des activités de l’actuel Pôle Ensei-

gnement-Formation de la CCI du Loiret,

de son École de Commerce et de Gestion,

de l’École de Commerce et de Distribution,

de son pôle d’accompagnement des créa-

teurs-repreneurs ; elle sera également

enrichie de partenariats avec l’Université

d’Orléans, l’ESCEM de Tours-Poitiers et

une offre privée ; elle abritera – et c’est

une de ses spécifi cités – une Maison de

l’Entreprenariat, justement parce que l’en-

treprise est au cœur du concept Citévolia.

L’ouverture imminente d’une École des

Managers à Orléans, pilotée par le réseau

des CCI de la région Centre, est d’ailleurs

l’un des maillons du dispositif global.

« Nous voulons que l’entreprise soit au

cœur du dispositif, et dupliquer à l’échelle

de Citevolia ce que l’ECG fait actuellement

avec son Club Entreprise » explique Chris-

tophe Abadie, responsable du Pôle Ensei-

gnement-Formation. Au final, Citévolia

doit apporter aux entreprises une offre

de services la plus construite et la plus

diversifi ée possible, dans laquelle acteurs

publics mais aussi acteurs privés de la

formation pourront s’inscrire. Comme le

résume Bruno Jacquemin, directeur

général de la CCIL « L’idée sous-jacente

est de générer davantage de business et

de permettre à d’autres de prendre part à

cette dynamique. La CCI fournit là, avec

Citévolia, l’exemple typique d’un projet col-

laboratif porteur de croissance, basé sur

septembre 2009 24 19

Acteurs privés de la formation et du conseil : la complémentarité, pas la concurrence frontale« Nous sommes prêts à participer à ce projet porteur qui doit booster l’ensemble de l’offre de formation à destination des entreprises ! » annonce Guy Héron Vanneuville, directeur général d’ABCM, spécialisée dans le conseil, la formation et les ressources humaines. Citévolia, projet de la CCIL et des entreprises, devrait doper le marché de la formation et du conseil et contribuer à faire d’Orléans une capitale régionale attractive ? Le dirigeant envisage le nouveau potentiel plutôt d’un bon œil, d’autant qu’il confi e « réaliser 90 % de son chiffre d’activités en dehors de la ville ». Même constat pour Michèle Rey, directrice de Thema Consultants pour la région Centre-Loire, cabinet expert dans le coaching et la formation en management, et membre de la Fédération de la Formation Professionnelle Centre : « Nous déplorons devoir souvent franchir les frontières du Loiret pour assurer notre business ». Si l’émulation générée par le projet semble évidente, quelques interrogations demeurent. « Développer la posture universitaire diplômante pour les générations qui arrivent est une excellente chose, mais comment aboutir à un partenariat gagnant-gagnant dans le domaine de la formation continue si la CCI et les acteurs privés ont chacun des enjeux très différenciés ? » interroge Olivia Berthelot, dirigeante du Cabinet orléanais Energia, spécialisé dans l’accompagnement des dirigeants d’entreprise, des RH et centre de bilan de compétences. Jocelyne Chelin, directrice de Cité Formation à Orléans, travaille quant à elle sur le marché de la formation initiale, notamment via des cursus par alternance jusqu’à bac +5. Dans un processus d’ouverture de son école à l’international, elle reconnaît la dynamique de ce futur « campus de l’entreprise », tout en soulignant son attachement à « une école à taille humaine, à l’écoute des entreprises ». Quels pourraient être les autres bénéfi ces de Citévolia pour ces professionnels de la formation et des ressources humaines ? La mutualisation des infrastructures et du matériel très certainement. Salles de conférences, amphithéâtre, hautes technologies… font partie des atouts du futur pôle. « Nous disposons d’environ 300 m2 avec des activités plutôt saisonnières, nous assumons tous nos frais et la part du coût des locaux dans nos tarifs n’est pas négligeable » réfl échit Michèle Rey. Reste une question centrale que tous se posent : quelle place Citévolia va-t-elle, et peut-elle, accorder aux acteurs privés de la formation ? Des interventions ponctuelles dans l’enseignement supérieur ? Sur le volet création-reprise ? Ou encore en offi cialisant un pôle de partenaires privés, comme le suggère Guy Héron Vanneuville ? Olivia Berthelot insiste : « Il faudra défi nir quels sont les intérêts communs et les enjeux à travailler ensemble ». La CCI, qui revendique une grande clarté sur le fi nancement de son activité formation continue et ses conditions d’exploitation, met en avant sa volonté « d’être en complémentarité, pas en concurrence frontale ». Elle a besoin de l’appui de ces acteurs privés. Tout comme eux pourront capitaliser sur « l’image de marque » Citévolia.

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Page 20: Loiret Eco 24

la mise en synergie des entrepreneurs ».

Avec ce nouveau projet, la CCI s’annonce-

t-elle plus concurrentielle encore sur le

créneau de la formation ? « En concur-

rence sur certains modules, sans doute,

mais selon les règles du marché ! ré torque

Bruno Jacquemin. La CCI a tenu à asso-

cier les entreprises à ce projet, pour être

le plus possible en complémentarité et

non en concurrence frontale ». Car l’en-

gagement des CCI dans la formation

n’est pas nouveau. Il faut remonter à la

fi n des années 60 pour constater qu’elles

investissent déjà le champ de la formation

continue avec le développement de centres

d’apprentissage, et celui de la formation

initiale avec la création du réseau des Sup

de Co, d’écoles d’ingénieurs ou encore

d’écoles spécialisées, souvent reconnues

pour la qualité de leur enseignement.

L’École de Commerce et de Gestion (ECG)

d’Orléans, créée en 1982 et gérée par la

CCIL, a d’ailleurs récemment été classée

4ème formation Bachelor française selon le

Figaro pour l’insertion professionnelle de

ces diplômes.

Orléans capitale régionale inscrite dans la perspective Paris/Ile-de-FranceHissée au 2ème rang des agglomérations

régionales les plus attractives par Cour-

rier Cadres en février 2008, Orléans réus-

sit peu à peu à se défaire d’une notoriété

exclusivement centrée sur la Loire et

Jeanne d’Arc. L’hebdomadaire, qui pla-

çait alors Orléans aux côtés de Rennes ou

encore Strasbourg, la décrivait comme une

agglomération de taille moyenne « propo-

sant des services en quantité suffi sante

sans présenter les contre-avantages pro-

pres aux villes de plus d’un million d’ha-

bitants ». Avec, pour cartes maîtresses

lui permettant de fi gurer en bonne place

dans ce palmarès, la vitalité de l’emploi

des cadres et sa proximité parisienne.

Pourtant, reste des marges de progrès

dans certains domaines, auxquelles

Citévolia a pour ambition, partiellement,

de répondre. En effet, si le Loiret (à l’ins-

tar de l’Indre-et-Loire) tire le mieux son

épingle du jeu dans la région concernant

le taux de scolarisation et la proportion de

diplômés « bac + », l’espérance d’études y

est inférieure à la moyenne nationale. En

20 24 septembre 2009

dossier

Une université innovante qui parie sur la mixité étudiants/salariés« L’université d’Orléans mettra un point d’honneur à répondre avec le plus de réactivité possible aux besoins de formation qui émanent des entreprises, de structures comme la CCI du Loiret et des branches professionnelles » avance Brahim Sarh, directeur de l’IUT d’Orléans. Répondre aux attentes sociétales, rapprocher davantage université et entreprises : si la demande était jusqu’alors insérée de façon explicite dans la LRU (1), l’insertion professionnelle à l’issue des formations supérieures fait aujourd’hui fi gure d’injonction du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. « L’université ne peut plus faire de la formation seulement pour le savoir et le rapprochement avec le monde économique ne peut que favoriser une meilleure insertion de nos étudiants, c’est d’ailleurs le cheval de bataille des fi lières technologiques, mais aussi celui des fi lières générales » analyse le directeur. Comme il l’explique, le montage d’une formation Bac+5 « responsable innovation logistique et production industrielle » en partenariat avec la CCIL, illustre bien le type de réponse que peut produire l’université à une demande prospective des entreprises. Au sein de l’IUT d’Orléans, deux fi lières (Génie mécanique et Qualité, Logistique Industrielle et Organisation) se prêtent d’ailleurs idéalement aux formations par alternance, initiale ou continue. Pour Brahim Sarh, tous les cursus par voie d’apprentissage, en alternance, les contrats de professionnalisation, la VAE, « contribuent au développement économique territorial ». Avec 4 500 étudiants répartis sur les 4 IUT de la région (Orléans, Bourges, Chartres, Indre) et Polytech, le directeur l’affi rme : « Nous avons les compétences nécessaires et les équipements pour faire aboutir ce projet ». La prochaine étape consiste à articuler les formations actuelles avec les besoins exprimés, afi n d’anticiper les besoins des prochaines décennies. Et, grande nouveauté, proposer des formations modulables qui accueilleront dans le même temps étudiants et salariés. Une véritable souplesse d’organisation pour l’accueil de petits groupes, concentrés sur un temps très court.

(1) Loi du 10 août 2007 relative aux libertés et responsabilités des universités (dite loi L.R.U. ou loi Pécresse).

R

v

Brahim Sarh, directeur de l’IUT d’Orléans

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MAISON DE L’ENTREPRENEURIAT

- salariés

- étudiants

- créateurs

FORMATION CONTINUE

septembre 2009 24 21

Ce que pourrait être l’organisation des formationsau sein de Citévolia à l’horizon 2014

Titulaires d’un Bac

étudiants, apprentis

Ecole de Commerce et de Gestion

1ère année

Ecole de Commerce et de Gestion

2nde année

Ecole de Commerce et de Gestion

3e année

Master en Management et Commerce industriel

Plusieurs options en cours de défi nition

Projet en partenariat avec l’ESCEM et l’Université

Ecole du Commerceet de la Distribution

1ère année

Ecole du Commerceet de la Distribution

2nde année

Licence professionnelle

« achats »

Projet en partenariat avec l’IAE d’Orléans

Responsable des achats (Bac +3)

Responsable de projet - option

Marketing et vente en milieu

industriel(Bac +4)

Gestionnaire d’unité commerciale (Bac +2)

Manager de la distribution(Bac +3)

Responsable en marketing,

commercia-lisation et

gestion

(Bac +3)

Technicien supérieur de force de vente (Bac +2)

Technicien de force de vente (Bac)

Master de Responsable en innovation et logistique

industrielle

Projet en partenariat avec l’Université d’Orléans

Institut Supérieur des Forces de vente

2nde année

Ecole du Commerce et de la distribution

« Manager de la distribution »

(bac +3)

Titulaires d’un Bac+2

Titulaires d’une licence professionnelle

Master 1 : Tronc commun

CHIC MBA/MBA on line

Projet en partenariat avec l’ESCEM

ESCEM Perspective

Diplôme de l’ESCEM de Tours en formation

continue

Projet en partenariat avec l’ESCEM

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Page 22: Loiret Eco 24

outre, en région Centre, les mouvements

migratoires des étudiants sont défavora-

bles à l’académie Orléans-Tours : en 2003,

près de 20 % des nouveaux bacheliers qui

poursuivaient des études supérieures le

faisaient hors académie (1). Et on le sait,

la mobilité des jeunes tient à l’offre de

formation : plus celle-ci est diversifiée,

plus le territoire devient attractif. Le posi-

tionnement géographique d’Orléans, et la

localisation stratégique de Citévolia (pro-

che du nœud ferroviaire des Aubrais, de

la RN20, de l’entrée de ville principale au

nord de l’agglomération d’Orléans et peut-

être un jour d’une gare TGV) seront donc

un atout pour attirer des élèves du sud de

l’Ile-de-France. Mais comment donner aux

bacheliers de la région l’envie d’y pour-

suivre leurs études dans l’en sei gnement

supérieur ? Brahim Sarh, directeur de l’IUT

d’Orléans, voit justement dans le futur

22 24 septembre 2009

dossier

Confi ance mutuelle et valeurs éducatives communes

Avec 2 500 étudiants, 67 professeurs permanents, plus de 300 intervenants, 2 campus à Tours et à Poitiers, un réseau de diplômés de 11 500 élèves environ, l’ESCEM - née de la fusion de l’ESC Poitiers et de l’ESC Tours en 1998 - est une grande École de management française reconnue pour la qualité de ses formations. L’École a mis en place une démarche de qualité qui lui a permis d’être doublement

accréditée au niveau européen par l’EFMD (label Equis) et au niveau nord américain (AACSB). En France, elle est en outre membre de la Conférence des Grandes Écoles et pour son programme Grande École, l’ESC Tours-Poitiers fait partie des institutions délivrant le Grade de Master. « L’ESCEM porte une conception managériale qui lui est propre et qui est au cœur de son approche pédagogique : le management ne se conçoit pas sans valeurs qui sont des critères-clé de décision et d’arbitrage », précise son directeur général, Tamym Abdessemed. À côté des travaux menés par son laboratoire de recherche, le CRESCEM, l’École est ancrée dans ses territoires grâce à ses activités de recherche appliquée, notamment ATELIS (Atelier d’intelligence économique) et son offre « Bachelor ». Mais elle est aussi proche des besoins des entreprises. « Nous les associons à notre stratégie, aux recrutements des étudiants, aux évolutions pédagogiques au sein de chaque programme et aux enseignements assurés en partie par des professionnels confi rmés ou encore au développement des compétences des étudiants grâce à l’apprentissage et à des stages » détaille le directeur général. Une

proximité qui selon lui, « permet à la fois une hauteur de vue dans la formation, solide sur le plan conceptuel, et la dimension très appliquée faisant de nos diplômés des acteurs préparés à l’exercice de l’action en situation réelle ». Quant au partenariat ESCEM/CCIL, il s’inscrit pour l’École dans une démarche de validation des acquis qu’elle considère essentiel au développement des carrières managériales et à la vitalité des entreprises. La convention de coopération prévoit un accompagnement de la démarche VAE au niveau « L » par l’ESCEM pour prétendre à l’obtention d’un diplôme « bien établi », délivré par l’ECG. Une démarche par exemple en vigueur dans le cadre d’un programme de formation pour Mc Donald’s qui se déploie actuellement. Pour Tamym Abdessemed, cette convention va plus loin. « Elle traduit la confi ance mutuelle des deux partenaires et le fait que nous partageons des valeurs éducatives communes tant en formation initiale que continue, qui ont vocation, dans les mois qui viennent, à prendre de nouvelles formes au service de la compétitivité de notre région et de nos entreprises ».

T. Abdemessed, Directeur

Général de l’ESCEM

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septembre 2009 24 23

« Tout ce qui peut développer l’enseignement supérieur à Orléans est une bonne chose, nous avons une université mais une ville qui n’est pas universitaire. Je comprends la réfl exion menée actuellement au sein de la CCI pour un développement futur de l’ECG, c’est une bonne école qui réussit bien l’insertion professionnelle de ses étudiants ». Une fois ce constat dressé, Béatrice Barruel, conseillère municipale auprès de Serge Grouard, Maire d’Orléans, chargée de l’enseignement supérieur et de la recherche, affi rme qu’il faut prolonger le questionnement. Elle s’interroge sur le rapprochement annoncé entre l’ESCEM de Tours et l’ECG d’Orléans, et à la façon dont l’Université d’Orléans sera intégrée dans le partenariat. Quant au futur lieu d’implantation de l’ECG, l’élue souhaite qu’il s’inscrive dans un ensemble « et que les choses se fassent en cohérence ». Sous-jacent, le projet de la Mairie d’implanter un site d’enseignement supérieur en plein centre-ville au lieu et place de l’hôpital Porte Madeleine. « Ce projet se fait d’abord avec l’Université d’Orléans mais la question est de savoir si des synergies sont possibles entre les uns et les autres ? » pose la conseillère municipale. Outre les collaborations potentielles, elle évoque le calendrier. « Le choix de transférer l’ECG sur le site Rivierre Casalis est programmé sur 2012-2014, le projet Madeleine pour 2014-2016, il serait dommage de réfl échir chacun de son côté ». Et si Béatrice Barruel explique « qu’on ne peut disperser des étudiants partout », elle souligne qu’ « on peut vraiment trouver des synergies entre universités et écoles privées ». La prochaine étape ? « Il faut se mettre autour d’une table pour défi nir ce qu’on fait de l’enseignement supérieur à Orléans et de son attractivité en la matière », résume-t-elle. Et de conclure : « Il appartient à l’Université de défi nir les contenus pédagogiques. Notre job, c’est d’attirer les étudiants… ».

« Notre job, c’est d’attirer les étudiants »

Béatrice Barruel, conseillère municipale auprès

du Maire d’Orléans, vice-présidente de l’AgglO,

chargée de l’enseignement supérieur, de la

recherche et des pôles de compétitivité.

cursus mis en place avec la CCIL et son

CFSA, une opportunité de les « fi xer dura-

blement ». « Nous savons qu’il y a déjà

une pénurie dans l’encadrement, accen-

tuée par les nombreux départs en retraite.

Pourtant, des ingénieurs viennent dans le

Loiret, mais faute d’attractivité suffi sante

de leur environnement, re partent après un

an ou deux. La solution, c’est justement

de former les gens de la région ». Plus

que jamais, des offres de formation nou-

velles doivent combler les défi cits actuels.

C’est pour cette raison que Citévolia aura

notamment, parmi ses spécifi cités, trois

thématiques peu répandues en France,

liées aux métiers du commerce, des

achats, et du management industriel. Sur

ce dernier segment, un projet commun

avec l’Université d’Orléans et son IUT, est

en cours de montage. Intitulé « Respon-

sable innovation logistique et production

industrielle », le cursus en alternance doit

déboucher sur l’obtention d’un diplôme

niveau Bac+5. Déjà disponible en version

bac+2 et bac+3, la formation couvrira un

large spectre (production phar ma ceu tique,

mécanique, génie civil…) et intégrera de

nouvelles méthodes de management

appliquées dans l’industrie automobile

ou encore aéronautique. « Si ce qu’on vise

en priorité c’est renforcer l’employabilité,

alors ce type de formation permet de chan-

ger facilement de métier et de suivre sans

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24 24 septembre 2009

dossier

diffi culté les mutations tech no lo giques qui

s’opèrent » insiste Brahim Sarh. Dans le

domaine du commerce, la volonté sera de

former une nouvelle génération de com-

merciaux : à la fois apporteurs d’affaires et

négociateurs de haut niveau, opérationnels

mais aussi stratèges, polyvalents et créa-

tifs, les futurs diplômés auront dans leurs

bagages une vision globale et transversale

de l’entreprise. Sur ce volet, le partenariat

de la CCIL avec l’ESCEM Tours-Poitiers

(Groupe École Supérieure de Commerce et

de Management) est décisif. En 2008 l’ECG

d’Orléans s’est déjà associée à l’école

supérieure de commerce et de manage-

ment de Tours-Poitiers autour d’une VAE

(Validation des acquis par l’expérience)

de niveau Bac +3 ; la première assurant

la certification du diplôme, la seconde,

l’accompagnement de la VAE. En 2009,

la CCI du Loiret doit entrer dans la gou-

vernance de l’ESCEM, devenant membre

de son syndicat mixte aux côtés des CCI

de Touraine et de la Vienne. Déclinaison

concrète du partenariat, l’ESCEM envisage

de développer à Orléans, au cœur de Cité-

volia, sa troisième entité. L’opportunité d’y

développer des diplômes bac +5 et d’étof-

fer son offre niveau « Bachelor » avec celle

de l’ECG et de l’ECD (École de Commerce

et de Distribution).

Se former tout au long de la vieD’autre part, si le niveau de formation

des 15-24 ans en région Centre s’avère

insuffisant, et leur taux de sortie sans

qualifi cation encore trop élevé, reste que

la population régionale active est aussi fai-

blement formée (presqu’un tiers des + de

25 ans sans diplôme ou titulaires du BEPC,

9,1 % avec un niveau supérieur à Bac+2).

L’élévation du niveau moyen de formation

des salariés de la région est non seule-

ment indispensable pour pérenniser le

tissu économique, favoriser l’implantation

d’entreprises ayant recours à une main-

d’œuvre de plus en plus qualifi ée, mais elle

l’est aussi pour maintenir l’employabilité

de ces salariés. C’est l’une des convictions

véhiculées par Citévolia : croissance dura-

ble et compétitivité accrue des entreprises

sont intimement liées à la formation et à

la motivation du personnel. Qu’elle passe

par les formes classiques de la formation,

de l’apprentissage ou de l’enseignement,

l’offre de Citévolia a pour vocation d’ac-

compagner les hommes et les femmes

de l’entreprise. Ce que l’on pourra faire

au sein du futur ensemble ? Progresser

tout au long de sa carrière, enrichir ses

compétences, renforcer son employabilité,

cultiver sa capacité à construire des pro-

jets entrepreneuriaux, développer ses per-

formances ou celles de l’entreprise. Une

traduction concrète du lifelong learning,

dont le potentiel devrait être décuplé grâce

à la présence, en mêmes lieux, d’un public

très diversifié. « C’est cette mixité de

populations, au sein d’un endroit unique,

qui constituera un terreau fertile propice

à l’entrepreneuriat » explique Yves Brous-

soux, président de la CCIL. Même dans sa

conception architecturale (5 500 m2 au

total) et organisationnelle, Citévolia privi-

légiera les échanges, le partage d’expé-

riences, la synergie des compétences et le

progrès partagé. Au fi nal, Citévolia, dans

son « package » enseignement supérieur,

sera en mesure de proposer des cursus

de bac à bac+5, et s’engagera sur un taux

d’insertion professionnelle de 75 % dans

les trois mois qui suivent l’obtention du

diplôme. Ouvert aux étudiants, aux sala-

riés, dirigeants, créateurs et repreneurs,

le pôle ambitionne de former environ 600

élèves sur l’ensemble de ses cursus et

formations.

Une vision à long terme pour le territoireAssimiler Citévolia à un seul pôle d’ensei-

gnement supérieur et de formation serait

réducteur. Comme le résume Bruno Jac-

quemin, son directeur général, « Citévolia

incarne la CCI de demain ». Celle-ci a donc

programmé d’y transférer son siège et

l’ensemble de ses services. Situé dans le

quartier Dessaux, sur l’ancien site Rivierre

Casalis dont la CCI est propriétaire avec la

Caisse d’Épargne et la Caisse des Dépôts,

le futur pôle tertiaire sera l’opportunité

pour la CCIL de repenser son offre de ser-

vices et de la rendre plus lisible encore.

Estimé à 26 millions d’euros environ, le

projet devrait entrer dans sa phase de

construction en 2010. Un comité de pilo-

tage « André Dessaux », co-dirigé par la

CCIL et le Conseil Général du Loiret, réu-

nit les communes de Fleury-les-Aubrais

et d’Orléans, la Communauté d’Agglomé-

ration d’Orléans et le Conseil régional du

Centre. Car l’ambition est aussi de faire du

futur quartier Dessaux un véritable pôle

tertiaire : 500 000 à 1 000 000 m2 de bureaux

pourraient y être réalisés d’ici les 15 pro-

chaines années. Comme l’a déclaré Pierre

Veltz (2) enseignant et chercheur à l’École

des Ponts et à Sciences Po, « on devrait

mesurer l’attractivité par les variations du

« capital humain » et de la matière grise

et pas seulement par les fl ux fi nanciers ».

Citévolia, tel qu’il est présenté par la CCIL,

se défi nit comme un projet politique - au

sens large du terme - destiné à animer le

tissu économique local. Une vision à long

terme capable de transformer le terri-

toire ?

(1) Intérêt et enjeux de l’élévation du niveau de formation initiale de la population en Région Centre Conseil économique et social - Groupe de travail « défi cits de formation ».

(2) Pouvoirs locaux n° 61 – Institut des hautes études de développement et d’aménagement des territoires européens

Pour aller plus loin :

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Page 25: Loiret Eco 24

QUELLE EST LA GÉNÈSE DE CITÉVOLIA ?Citévolia est un projet dont on retrouve les

toutes premières ébauches en avril 2003.

À cette époque déjà la CCI s’intéressait au

site des anciens bâtiments Rivierre Casa-

lis. De fi l en aiguille et d’AG en AG, la CCI a

acquis le site, ses locaux, en vue d’un pro-

jet immobilier. Pour des tiers, et pourquoi

pas pour elle-même… à commencer par la

relocalisation de son École de Commerce

et de Gestion, de son pôle Enseignement-

Formation et de ses activités d’accompa-

gnement et de conseil à la création d’en-

treprise. C’est en mars 2007 que notre

Assemblée générale a donné une véritable

impulsion au projet en choisissant de pro-

mouvoir le projet de développement d’un

site tertiaire sur cette zone, comme site

de développement majeur pour Orléans et

la région. Le transfert des locaux et des

services de la CCI est rapidement apparu

comme une évidence, d’une part à cause

de la rationalisation engendrée par la

RGPP, mais aussi ce transfert est en phase

avec ce que nous sommes : une chambre

du commerce, des services et de l’indus-

trie, ouverte au partenariat de compéten-

ces pour mieux servir l’entrepreneur.

EST-IL POSSIBLE DE DÉCRIRE, DE MANIÈRE CONCISE, CE QUE SERA CITÉVOLIA ?L’idée, c’est que cette nouvelle localisa-

tion et ces futurs bâtiments permettent à

la CCI d’aller plus loin que ce qu’elle fait

déjà. Citévolia suscite la curiosité : est-ce

que ce nom recouvre uniquement l’offre

d’enseignement et de formation de la CCI

ainsi que son Espace Entreprendre ? Est-

ce qu’il désigne plutôt les bâtiments, le

lieu ? Est-ce qu’il évoque un concept plus

large englobant la nouvelle offre de la CCI

et celle de futurs partenaires, au premier

rang desquels fi gurent déjà l’Université

d’Orléans et l’ESCEM de Tours-Poitiers.

Ce que je peux d’ores et déjà certifier,

c’est que Citévolia symbolise une nouvelle

offre à destination des entreprises et de

leurs salariés. Une offre orientée vers les

clients, au service de la compétitivité et de

la croissance des entreprises. Mais cette

offre que nous voulons innovante - et c’est

une condition sine qua non au potentiel de

réussite de Citévolia - doit s’agréger à celle

de partenaires publics et privés.

POURQUOI DITES-VOUS QUE LE SUCCÈS DE CITÉVOLIA SERA LE SUCCÈS DES PARTENAIRES QUI VONT S’Y ASSOCIER ?Citévolia, c’est une véritable dynamique

partenariale autour du progrès per manent

et du développement des compétences.

Nous avons élaboré ce projet en étant

convaincus que c’est une chance pour

Orléans, pour le département et la région

et nous avons eu des discussions po si-

tives avec l’AgglO. Nous faisons le choix

d’y transférer nos locaux et nos services,

l’engagement n’est pas anodin et nous y

allons parce que nous y croyons. La CCI

veut en faire un lieu propice aux échanges,

à la mutualisation, elle souhaite que ce

lieu soit symbole d’ouverture. Pour cette

raison, nous sommes à l’écoute de toutes

les entreprises, de toutes les structures,

de toutes les initiatives qui pensent pou-

voir la faire grandir et l’enrichir. Citévolia

avance, prenez le train en marche !

septembre 2009 24 25

ESQUISSÉE DÈS 2003, LA MÉTAMORPHOSE DU SITE RIVIERRE CASALIS

ENTRE DANS UNE PHASE DÉCISIVE. OUVERT AUX ÉTUDIANTS,

SALARIÉS, DIRIGEANTS ET CRÉATEURS, CITÉVOLIA SERA UN

LIEU D’ÉCHANGES PROPICE AU PROGRÈS PERMANENT ET AU

DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES. UN PROJET QUE LA CCI

N’ENVISAGE PAS SANS LA DYNAMIQUE DE FUTURS PARTENAIRES.

« CITÉVOLIA AVANCE : PRENEZ LE TRAIN EN MARCHE ! »

Phot

o Fa

bien

TH

OU

VEN

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Yves Broussoux, président de la CCIL

interview

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Page 27: Loiret Eco 24

septembre 2009 24 27

CCI infosagenda

////////////////////////////////////////COMMUNAUTÉ LOGISTIQUE

24 septembre 2009

Visite de l’entreprise FAMAR.

Sur inscription

Contact : Catherine Savorat

Tél. : 02 38 77 77 35

http://logistique.loiret-ecobiz.fr

/////////////////////////////////////////////

COMMUNAUTÉ MOBILITÉ ET DÉPLACEMENTS

6 octobre 2009

Les déplacements dans les parcs d’activités :

bilan et perspectives en partenariat avec la

FAPAL et l’AgglO.

Contact : Karine Gauluet

Tél. : 02 38 77 77 81

http://mobilite.loiret-ecobiz.fr

/////////////////////////////////////////////

COMMUNAUTÉ PERFORMANCE INDUSTRIELLE

8 octobre

Club Achats - Propriété Industrielle :

accord de confidentialité, éviter d’être

copié ... Intervention du cabinet WAGRET

Contact : Nathalie Aminot-Boulley

Tél. : 02 38 77 77 71

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/////////////////////////////////////////////

COMMUNAUTÉ PERFORMANCE INDUSTRIELLE RELAIS LEAN CENTRE

8 septembre 2009

Groupe de travail Lean chez CARGILL FOODS

France à St Cyr en Val

16 septembre

Groupe de travail Lean chez MERCK

SERONO à Semoy

Contact : Nathalie Aminot-Boulley

Tél. : 02 38 77 77 71

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/////////////////////////////////////////////

COMMUNAUTÉ ENVIRONNEMENT

9 septembre 2009 (matin)

La gestion énergétique des bâtiments.

Intervenante : Anne-Sophie Delpierre

(Energie Système).

22 septembre 2009 (matin)

Rendez-vous avec la CRAM du Centre (pré-

vention des pathologies professionnelles).

Intervenants : ingénieurs prévention et

contrôleur de sécurité de la CRAM.

Contact : Sébastien Saint-Chély

Tél. : 02 38 77 77 19

http://environnement.loiret-ecobiz.fr

LES RENCONTRES DES COMMUNAUTÉS LOIRET ECOBIZwww.loiret-ecobiz.fr

Retrouvez tout l’agenda sur www.loiret.cci.fr !

http://www.netvibes.com/cci-du-loiret

et suivez la CCIL sur

http://twitter.com/cciloiret

Conférencedu Martroi

24 septembre 2009La femme-Loire : l’art et l’écologie

vecteurs de développement économiqueAvec son créateur, le sculpteur Michel

Audiard (Fonderie d’Art à Tours labellisée Entreprise du Patrimoine

Vivant en 2007).

Contact :

Emmanuelle Brier-Levitte

Tél. : 02 38 77 77 85

[email protected]

loireteco24-OK.indd 27loireteco24-OK.indd 27 28/07/2009 16:30:0928/07/2009 16:30:09

Page 28: Loiret Eco 24

28 24 septembre 2009

CCI infos

Table, cuisine, décoration, des fabricants

aux distributeurs, tous les profession-

nels du secteur des Arts de la Table seront

réunis à Orléans les 12 et 13 octobre pro-

chains pour débattre de leur avenir. S’il

sera question de conjoncture - les profes-

sionnels du secteur n’ont pas été épargnés

par la crise - la réfl exion sera prospective.

Comment les Français reçoivent-ils ? Où

consommera-t-on demain ? Quel rôle joue

Internet ? Comment les points de vente et

les circuits de distribution doivent-ils évo-

luer ? Pour favoriser l’interactivité, chaque

thématique sera abordée par un expert,

suivie d’échanges avec la salle animés

par Alain Petitjean, directeur général de

la Sodie. Pour cette seconde édition, la

Confédération des Arts de la Table (CAT),

la CCI du Loiret et le département Arts de

la Table du Comité Francéclat ont réuni

des intervenants de renom : Alberto Alessi,

industriel et designer mais aussi Cédric

Ducrocq, président-fondateur de Dia-Mart,

société de conseil en stratégie et marke-

ting pour la distribution et le commerce,

Emmanuel de Labarre, président-fon-

dateur de Procos, fédération pour l’ur-

banisme et le développement du conseil

spécialisé, Olivier Badot, Professeur à

l’ESCP Europe (1), et Robert Rochefort,

directeur du Credoc (2). D’autres sujets

phares, comme la création et les arts de

la table, les actions de communication ou

encore la transmission des compétences,

seront également passés au crible.

Vers une professionnalisation accrue du secteurTransmission des compétences et forma-

tion étaient déjà au cœur du précédent

colloque qui avait rassemblé plus de 400

participants en octobre 2007. Une priorité

pour Guy Bourgeois, président de la CAT et

conseiller technique de la CCI du Loiret , qui

a justifi é la création d’une chaire « marke-

ting-vente des arts de la table » au sein de

l’École de Commerce et de Gestion (ECG)

d’Orléans en mars 2006. Formation initiale

post-baccalauréat, formation continue

accessible aux salariés du secteur : diffé-

rents modules sont aujourd’hui proposés,

permettant d’acquérir une culture spéci-

fi que des arts de la table ou de spécialiser

sur des créneaux plus pointus (lire l’enca-

dré ci-dessus).

(1) Euopean School of Management(2) Centre de Recherche pour l’étude et

l’observation des conditions de vie

Pour aller plus loin :

www.ecgorleans.org

www.confederationdesartsdelatable.net

www.alessi.com

12-13 octobre 2009

UN COLLOQUE pour préparer l’avenir des arts de la table

C’EST À ORLÉANS AU CENTRE DE CONFÉRENCES QUE SE TIENDRA LA

NOUVELLE ÉDITION DU COLLOQUE « PRÉPARONS ENSEMBLE L’AVENIR

DES ARTS DE LA TABLE ! ». ORGANISÉE PAR LA CONFÉDÉRATION

DES ARTS DE LA TABLE ET LA CCI DU LOIRET, LA MANIFESTATION

S’ARTICULE AUTOUR D’UNE QUESTION MAJEURE : QUELLES

ORIENTATIONS STRATÉGIQUES POUR LES ENTREPRISES DU SECTEUR ?

Se former aux Arts de la table dès la rentrée 2009Il est désormais possible, depuis la rentrée, de se former aux arts de la table au sein du pôle enseignement-formation de la CCI du Loiret. Sous l’impulsion de la chaire marketing-vente des arts de la table de l’École de Commerce et Gestion (ECG), plusieurs modules sont accessibles. En formation initiale, plusieurs cursus ouverts aux titulaires d’un bac ou d’un bac+2 permettent de se former aux métiers de vendeur, responsable de magasin, commercial ou responsable des ventes. Dispensées en alternance, les formations se déroulent en contrat de professionnalisation sur 9 ou 12 mois. Autre nouveauté : les collaborateurs des magasins et des entreprises du secteur peuvent aussi se professionnaliser en formation continue sur de nombreuses thématiques : l’univers des arts de la table, marché, produits, clients, merchandising, techniques de vente…

Contact : Daniel Boulleray - ECG –

Responsable Chaire Marketing-vente

arts de la table

Tél. : 02 38 77 89 13

[email protected]

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Page 29: Loiret Eco 24

septembre 2009 24 29

CCI infos

Non, la crise n’est pas inéluctable et il

existe des solutions pour aider les com-

merçants à maintenir ou développer leur

chiffre d’affaires. C’est l’ambition de Perspec-

tives Commerce, premier salon des acteurs

du commerce organisé par la CCI du Loiret

au centre de conférences d’Orléans le 5 octo-

bre prochain. Au programme de ce premier

salon, soutenu par l’État, la ville d’Orléans

et le Fisac, des questions clés : quelles sont

les stratégies d’achat des consommateurs

et comment s’y adapter ? Comment mettre

en œuvre une stratégie de fidélisation et

de développement de sa clientèle ? Quelle

démarche pour faire de son point de vente

une « machine à vendre » ? Comment inno-

ver pour se démarquer de ses concurrents ?

Perspectives Commerce doit fournir une

multitude de solutions et de pistes pour aider

les commerçants à jeter un œil neuf sur leur

commerce.

Confronter la réalité à la vision d’expertsIdentifi er les lacunes de son commerce pour

mieux y remédier, c’est aussi la vocation de

cette manifestation. Comment l’aménage-

ment du point de vente peut-il être optimisé ?

La question n’est pas anodine, d’autant qu’elle

semble progresser dans les préoccupations

des commerçants du Loiret : en 2009, 32 %

d’entre eux ont réalisé ou programmé des

investissements sur 2009, contre seu lement

23 % l’année précédente. Quelle est la fré-

quence optimale de rénovation de son point

de vente ? Comment combiner aménagement

esthétique et fonctionnel ? L’éclairage est-il

un aspect décisif de mise en scène ? Pers-

pectives Commerce proposera de nombreux

ateliers thématiques animés par des experts

nationaux. Une opportunité de confronter la

réalité de son commerce à la vision de spé-

cialistes du merchandising, du design, du

marketing ou… de l’éclairage.

Inscription en ligne sur

www.perspectives-commerce.fr ou cou-

pon-réponse encarté dans ce magazine.

Contact : Pascal Hurault

Pôle Expertises Economiques

Tél. 02 38 77 77 90

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ET AMÉLIORER SON POINT DE VENTE : C’EST CE QUE LA CCI DU LOIRET PROPOSE AUX COMMERÇANTS LE 5

OCTOBRE PROCHAIN. DU CONCRET POUR PLUS DE PERFORMANCE, TELLE EST LA FINALITÉ DE CE PREMIER

SALON DÉDIÉ AUX PROFESSIONNELS DU SECTEUR.

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Page 30: Loiret Eco 24

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Page 31: Loiret Eco 24

septembre 2009 24 31

CCI infos

Sen-si-bi-li-ser ! Tel est le maître mot

du Village de la mobilité organisé par

la CCIL en partenariat avec l’AgglO et

l’ADEME du 16 au 22 septembre prochain.

Itinérant le temps d’une journée sur les

deux parcs d’activités du Loiret participant

à l’opération (1), le Village de la mobilité a

pour objectif de sensibiliser dirigeants et

salariés aux déplacements générés par

leur entreprise. Animations, bornes de

consultation avec accès aux sites de covoi-

turage ou à l’éco-calculateur de l’ADEME,

parcours, activités, jeu concours : l’objectif

est de s’approprier la question des dépla-

cements de manière simple et concrète.

L’opération s’inscrit dans le cadre de la

semaine de la mobilité et de la sécu-

rité routière, qui, chaque année, incite à

réfl échir à ses moyens de transports pour

adopter autant que possible des habitu-

des de déplacements plus respectueuses

de l’environnement et moins coûteuses.

Néanmoins, le concept du Village de la

mobilité sera dupliqué en dehors de ces

dates, en fonction des impératifs des

autres parcs d’activités.

Une démarche participativeÀ l’échelle des parcs d’activités, la mise

en place d’un Plan de Déplacements Inter

Entreprises permet de rationaliser les

déplacements et de contribuer à réduire

les émissions de gaz à effet de serre. Une

démarche qui doit être progressive, modu-

lée en fonction de la situation de chaque

entreprise et surtout, recueillir l’adhésion

de tous ! Au sein de la CCI du Loiret, Karine

Gauluet est mandatée pour accompagner

entreprises et parcs d’activités dans leur

réflexion. Dans le département, 3 parcs

sont déjà en avance sur ce thème, à Ingré/

Saint-Jean-de-la-Ruelle, Saint-Jean-de-

Braye/Semoy et Ormes/Saran (Pôle 45).

Faut-il encore souligner que le secteur des

transports (principalement les transports

routiers, à l’origine de 92 % des rejets du

secteur) est la première source d’émissions

de gaz à effet de serre en France ?

(1) Le 16 septembre sur le parc du Pôle 45 et le 25 septembre sur le parc d’activité de St-Jean-de-Braye/Semoy

Contact : Karine Gauluet

Conseil en mobilité

Tél. : 02 38 77 77 81

[email protected]

Pour aller plus loin :

www.semainedelamobilite2009.fr

(programme sur l’agglomération

orléanaise)

www.bougezautrement.gouv.fr

(programme national)

www.covoiturage.orleans.fr

http://www2.ademe.fr/calculette-eco-

deplacements/

16/22 SEPTEMBRE 2009

VILLAGE DE LA MOBILITÉ :et si on changeait nos habitudes ?

PROPOSÉ DANS LE CADRE DE LA

SEMAINE DE LA MOBILITÉ ET DE LA

SÉCURITÉ ROUTIÈRE, LE VILLAGE

DE LA MOBILITÉ EST DESTINÉ À

ACCOMPAGNER LES PARCS D’ACTIVITÉS

DU LOIRET DANS LA MISE EN ŒUVRE

DE LEUR PLAN DE DÉPLACEMENTS

INTER ENTREPRISES. CHEFS

D’ENTREPRISES ET SALARIÉS SONT

ATTENDUS AUTOUR D’ANIMATIONS

PÉDAGOGIQUES ET CONCRÈTES.

Les dirigeantsdu Loiret rompus

aux nouveaux outils du web ?

Pour répondre à cette question, la CCI du Loiret a réalisé une étude auprès de 150 dirigeants. Et les conclusions sont

pour le moins étonnantes, quand on sait que l’usage d’outils collaboratifs

et la fl uidifi cation du partage d’informations au sein de l’entreprise

est un vrai gage de compétitivité. À peine 3 % des dirigeants interrogés

utilisent des outils de communication de type blog à titre professionnel (Typepad, Wordpress, Twitter…)

et ceux qui les connaissent seraient prêts (8 %) à les utiliser. Presque

13 % des chefs d’entreprises interrogés utilisent des outils de type

réseaux sociaux (Facebook en tête) mais seulement 4 % dans le cadre

professionnel. Concernant la collecte d’informations, 18,7 % utilisent des outils comme IGoogle ou Netvibes.

Enfi n, presque 9 % ont recours aux outils collaboratifs type Loiret Ecobiz.

Ce qu’il faut en conclure ? Qu’il faudra déployer encore beaucoup de pédagogie pour démontrer aux plus

réticents qu’ils ont à portée de mains des outils très effi caces et bien souvent, gratuits. Alors, pour accompagner vos

premiers pas vers le web 2.0, pensez Webschool !

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Page 32: Loiret Eco 24

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Pratique de Excel, niveau 3, initiation aux macros et à Visual basic 653 3 j : 05-06-13 novembre 880 €

L’essentiel d’Access 2000, XP, 2007 660 4 j : 19-20-26 octobre 02 novembre 1 100 €

Pratique d’Access-XP-2003, niveau 2 : SQL et macros 661 3 j : 24-25 novembre

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L’essentiel de Word 2000, XP, 2007 commandes et fonctions usuelles 670

3 j : 05-06-12 octobre 07-08-14 décembre

790 €

Pratique de Word 2000, XP, 2007 niveau 2 671 2 j : 10-17 septembre

12-19 novembre 590 €

Tout sur le publipostage et l’e-mailing avec Word, Excel, Outlook 675 2 j : 22-23 octobre 590 €

Tout sur Photoshop 677 3 j : 09-16-23 octobre 820 €

L’essentiel d’Open Office v2, traitement de texte, tableur et présentation

696 2 j : 22-29 octobre 590 €

INFORMATIQUE - BUREAUTIQUE

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RÉF. Dates Coût

5 jours pour entreprendre 594

Montargis Du 12 au 16 octobreOrléans Du 14 au 18 septembreDu 14 au 18 décembre

400 €

5 jours pour entreprendre : prestataires de services 594 Du 16 au 20 novembre 400 €

Reprise Café Hôtel Restaurant 595 Du 23 novembre au 04 décembre 400 €

Reprise entreprise industrielle ou de services à l’industrie 596 Du 07 au 11 décembre 400 €

Formation action longue de Création Reprise d’Entreprise 597

8 semaines soit 280 heures à temps pleinOrléans Du 14 septembre au 06 novembreDu 28 octobre au 23 décembre

2 900 €

CRÉATION ET REPRISE D’ENTREPRISE

Contact : Françoise LOISEAU – [email protected] - 02 38 77 86 02

RÉF. Dates Coût

Se développer à l’international 850 2 j : 23-24 novembre 650 €

Les incoterms 2 000 851 1 j : 21 septembre 10 décembre 350 €

Maîtrise de la logistique à l’international 852 1 j : 12 octobre 350 €

Échanges intracommunautaires : DEB et TVA 853 1 j : 09 octobre 350 €

Les documents d’accompagnement dans les procédures import-export 854 1 j : 03 novembre 350 €

Les 3 éléments déterminants pour acheter ou vendre un produit, espèce tarifaire, valeur en douane

855 1 j : 19 novembre 350 €

Techniques et procédures douanières

855bis 1 j : 05 novembre 350 €

Les moyens de paiement : pratique du Crédit documentaire et garanties bancaires

856 1 j : 07 octobre 350 €

Les bases de l’international 859 2 j : 08-09 septembre 650 €

Marketing international 860 2 j : 23-24 septembre 650 €

Contact : Joëlle ROBERT – [email protected] - 02 38 77 85 97

NOUVEAU DÉVELOPPEMENT À L’INTERNATIONAL

Septembreà décembre

loireteco24-OK.indd 32loireteco24-OK.indd 32 28/07/2009 16:40:4328/07/2009 16:40:43

Page 33: Loiret Eco 24

COMPTABILITÉ/GESTION - FINANCES

RÉF. Dates Coût

Comprendre la comptabilité, les règles du jeu et les documents 500

4 j : 07-08-14-15 septembre 07-08-14-15 décembre

900 €

L’essentiel de la gestion : analyse, coûts, marges, budgets 501 4 j : 19-20-26-27

novembre 900 €

Formation économique des membres du CE 504 4 j : 03-04-10-11

octobre 870 €

Pratique de la compta courante, niveau 1 520 4 j : 12-13-19-20

octobre 800 €

Maîtriser les déclarations de TVA 521 1 j : 16 octobre 260 €

Gérer la clôture des comptes, niveau 2 525

4 j : 17-18-24-25 septembre 23-24-30 novembre 01 décembre

800 €

Pratiquer la comptabilité fournisseurs 535 2 j : 05-06 novembre 580 €

L’actualité en droit du travail et gestion des contrats 560 1 j : 17 septembre 270 €

L’actualité en social et gestion de la paie 560 A 1 j : 18 septembre 270 €

Formation des membres du CHSCT 561 3 j : 16-17-23 novembre 770 €

Gérer la formation professionnelle 562 2 j : 22-23 octobre 580 €

Gestion du personnel 563 3 j : 01-02-08 octobre 690 €

Gérer la paie et les déclarations sociales 564

3 j : 14-15-21 octobre 03-04-10 décembre

720 €

Le CE au quotidien : champ de compétences et gestion courante 569 3 j : 17-18-25 octobre 750 €

Bilan de compétences 570 24 heures soit 6 X 4 hPlanning sur demande 1 490 €

Contact : Françoise LOISEAU - [email protected] - 02 38 77 86 02

RÉF. Dates Coût

HACCP 320 1,5 j : 350 €

Habilitation électrique pour électricien 743a 3,5 j : 16-17-18-19

novembre 1 400 €

Habilitation électrique pour électricien - Recyclage 743b 1 j : 10 novembre 400 €

Habilitation électrique pour non-électricien 743d 2 j : 16-17 novembre 800 €

Habilitation électrique pour non-électricien - Recyclage 743f 1 j : 09 novembre 400 €

La norme HACCP 320

1,5 j : Orléans 28 septembre 12 octobre Montargis 08-15 décembre

350 €

HYGIÈNE - SÉCURITÉ

Contact : Valérie RICHARD – [email protected] - 02 38 77 85 96

GESTION DU PERSONNELRÉF. Dates Coût

Formation économique des membres du CE 504 4 j : 03-04-10-11

octobre 870 €

L’actualité en droit du travail et gestion des contrats 560 1 j : 17 septembre 270€

L’actualité en social et gestion de la paie 560A 1 j : 18 septembre

Formation des membres du CHSCT 561 3 j : 16-17-23 novembre 770 €

Gérer la formation professionnelle 562 2 j : 22-23 octobre 580 €

Gestion du personnel 563 3 j : 01-02-08 octobre 690 €

Gérer la paie et les déclarations sociales 564

3 j : 14-15-21 octobre 03-04-10 décembre

720 €

Le CE au quotidien : champ de compétences et gestion courante 569 3 j : 17-18-25 octobre 750 €

Bilans de compétences (au titre du plan, du DIF, du Congé Bilan)

57024 heures soit 6 RV de 4 heures planning sur demande

1 490 €au titre du plan

ou du DIF

Contact : Françoise LOISEAU - [email protected] - 02 38 77 86 02

Des formations qualifiantes, diplômantes pour vos salariés en Congé Individuel de Formation en contrat de professionnalisation sur les métiers de Commercial terrain

Contact : Lena BOUCHER - 02.38.77.86.03 Valérie RICHARD - 02.38.77.85.96

RÉF. Dates Coût

Gérer les conflits et l’agressivité 224 2 j : 16-17 novembre 690 €

Gérer les personnalités difficiles 225 2 j : 03-04 décembre 690 €

Maîtriser ses émotions et son stress 252 2 j : 15-16 octobre 690 €

Affirmation de soi 253 3 j : 21-22 septembre 01 octobre 1 050 €

Gestion du temps 281 3 j : 05-06-15 octobre 1 050 €

Développer et optimiser les performances de votre équipe 283 4 j : 16-17-26-27

novembre 1 400 €

Présenter, argumenter, convaincre 284 2 j : 02-03 novembre 690 €

Oser prendre la parole en public 285 3 j : 05-06-19 octobre 1 050 €

Estime de soi 287 2 j : 23 novembre 03 décembre 690 €

Motiver et animer son équipe 2906 j : 28-29 septembre

et 12-13-26-27 octobre

1 790 €

Formation de tuteurs 292 4 j : 12-13-30 nov. 01 décembre 1 400 €

Organiser une réunion efficace 294 3 j : 12-13-22 octobre 1 050 €

Savoir déléguer pour responsabiliser 296 2 j : 10-11 décembre 690 €

Le téléphone : image de marque de l’entreprise 400 2 j : 12-13 octobre 690 €

De la prise de note au compte-rendu 412 2 j : 22-23 octobre 690 €

Développer ses compétences comportementales 424 4 j : 07-08-14-15

décembre 1 400 €

Techniques rédactionnelles 8383 j : 24-25 septembre

01 octobre 10-11-17 décembre

1 050 €

Se réconcilier avec l’orthographe et la grammaire 839

4 j (en1/2 j) : 05-06-12-13-19-20-26-27 novembre

1 190 €

RELATIONS HUMAINES : MANAGEMENT EFFICACITÉ PERSONNELLE - COMMUNICATION

Contact : Joëlle ROBERT – [email protected] - 02 38 77 85 97

loireteco24-OK.indd 33loireteco24-OK.indd 33 28/07/2009 16:41:0528/07/2009 16:41:05

Page 34: Loiret Eco 24

Fait à Le Signature Cachet de l’entreprise

Ce document a valeur d’engagement.

Entreprise : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Contact : M. Mme, Melle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Fonction : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse e-mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

❑ Souhaite recevoir les programmes détaillés des stages ci-dessous référencés :

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

❑ Souhaite la visite d’un conseiller

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Intitulé du stage : Réf. : Prix net en EUR : Dates :

PARTICIPANTM. / Mme / Melle Nom : Prénom :

Adresse :

Tél. : Portable : Date de naissance :

e-mail : Fonction :

Qualifi cation : ❑ Profession libérale ❑ Cadre supérieur ❑ Cadre Moyen ❑ Enseignant ❑ Agent de Maîtrise ❑ Commerçant ❑ Employé ❑ Ouvrier ❑ Autre

❑ Inscription Individuelle ❑ Entreprise

INSCRIPTION PAR L’ENTREPRISERaison sociale : Code APE/NAF : Personne à contacter : Fonction : Adresse : Nbre de Salariés : Tél. : Fax : e-mail :

Adresse de facturation :

Pour éviter toute erreur, indiquer obligatoirement l’adresse de facturation.

❑ L’entreprise M. Mme

❑ L’organisme Payeur Nom :

Adresse : Nbre de Salariés : Tél. : Fax. : e-mail : SIRET :

❑ Ci-joint le règlement de

loireteco24-OK.indd 34loireteco24-OK.indd 34 28/07/2009 16:41:1128/07/2009 16:41:11

Page 35: Loiret Eco 24

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Page 36: Loiret Eco 24

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