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COMMERCES : jusqu'où aller dans la course à la fidélisation ? 12 INDUSTRIE OverREACH, pour un caoutchouc plus propre 14 SERVICES Des kilomètres de pub Le magazine économique de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret n°38 mars 2011 Nelly de Brézé, Présidente de l’Union des Commerçants et des Artisans de Saint-Jean-de-la-Ruelle 15 INTERNATIONAL Nager dans le luxe

LOIRET ECO N° 38 - MARS 2011

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Le magazine économique de la Chambre de commerce et d'industrie du Loiret

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Page 1: LOIRET ECO N° 38 - MARS 2011

COMMERCES : jusqu'où aller dans la

course à la fi délisation ?

12 INDUSTRIE

OverREACH, pour un caoutchouc plus propre

14 SERVICES

Des kilomètres de pub

Le magazine économique de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret

n°38mars

2011

Nelly de Brézé, Présidente de l’Union des Commerçants et des Artisans de Saint-Jean-de-la-Ruelle

15 INTERNATIONAL

Nager dans le luxe

Page 2: LOIRET ECO N° 38 - MARS 2011

www.ca-centreloire.fr

Caisse régionale de Crédit agricole mutuel Centre Loire, Société coopérative à capital variable, agréée en tant qu’établissement de crédit, siège social 8 allée des Collèges - 18920 Bourges Cedex 9 - 398 824 714 RCS Bourges - Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurances sous le N° 07 009 045.

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02/

2011

Page 3: LOIRET ECO N° 38 - MARS 2011

ÉDITO

mars 2011 38 3

LE NOUVEAU VISAGE du commerce

Pas de répit pour le commerce ! Depuis

l’émergence des grandes et moyennes

surfaces dans les années 60-70 jusqu’à la

déferlante e-commerce amorcée en 2000,

le paysage commercial n’a cessé d’être bouleversé.

Logiquement, pour assurer leur pérennité dans un

contexte tout aussi mouvant que concurrentiel, les

commerçants ont sans cesse dû se remettre en

question, se renouveler et innover.

Le commerce de proximité capitalise sur ses points

forts : la relation avec le client, la notion de conseil,

de convivialité et son rôle social. La grande distri-

bution s’appuie sur la multiplicité des références

concentrées en un seul lieu, et un temps passé à faire

ses courses toujours plus court. Alors que les supé-

rettes réinvestissent les centres villes, les grandes

surfaces développent des rayons bio et les achats

en ligne poursuivent leur implacable ascension. Les

unions commerciales endossent leur rôle de chef

d’orchestre et se réjouissent de voir collaborer, main

dans la main, ces acteurs d’horizons différents.

Car s’il est bien un objectif commun à tous, c’est

celui de conquérir et de fi déliser un consommateur

libre, volatile et désormais très informé. Pour rele-

ver ce défi , mieux vaut agir unis et jouer la complé-

mentarité.

Ce nouveau visage du commerce, nous sommes

heureux qu’il soit incarné à la CCI du Loiret. En lien

avec le thème de notre dossier spécial Commerce,

vous découvrirez en pages 10 et 11 l’interview croi-

sée de deux de vos élus. L’un est issu de la grande

distribution, la seconde du commerce de proximité.

Le message qu’ils vous adressent ? Mettez vos for-

ces en commun au service de stratégies commer-

ciales plus effi caces, utilisez tous les outils à votre

disposition pour vous professionnaliser le plus pos-

sible, puisez les ressources là où elles se trouvent…

poussez la porte de votre CCI !

Yves BroussouxPrésident de la CCI du Loiret

Page 4: LOIRET ECO N° 38 - MARS 2011

4 38 mars 2011

INDICATEURS ET CHIFFRES CLÉS du Loiret

0

50

100

150

200

250

300

350

400

450

500

sept. oct.

Créations

Radiations

déc.nov. jan. 11fév. mars avril mai juin juillet août

146

41

la Loire

Patay

Orléans

Jargeau

Châteauneufsur Loire

Sullysur Loire

Gien

Briare

ChâtillonColigny

Château-Renard

Lorris

Montargis

Beaunela Rolande

Pithiviers

Malesherbes

Puiseaux

Neuvilleaux Bois Courtenay

Ferrières

Bassin de Vie deSouppes sur Loing

Bassin de Vied'Angerville

Bassin de Viede Toury

Bassin de Viede Châteaudun

Beaugency

La Ferté Saint Aubin

Meungsur Loire

0

5

10

15

20

25

Produits

manufacturés

dont

biens

durables

décembre 2009

22 881

9 566 9 561 9 908

22 847

évolution sur 1 mois

22 981

novembre 2010 décembre 2010

évolution sur 1 mois

+0,6 %

évolution sur 1 an +0,4 %

évolution sur 1 an +0,9 %

+3,6 %

en millions

d’euros

Créations et radiations d’entreprisesSource > CCIL – janvier 2011

Créations d’entreprises par bassin de vieSource > CCIL – janvier 2011

Dépenses de consommation des ménagesSource > Insee

Permis de construire commencésSource > Direction Régionale de l’Équipement

3T 2010 4T 2010 Évolution

Logements (nbr) 918 1000 + 9 %

Locaux d’activités (m²) 33 703 240 918 + 615 %

Taux de chômageSource > Insee (*Estimations provisoires)

3e trimestre Variation sur Variation sur 2010* un trimestre un an

Loiret 8,7 % + 0,1 pt + 0,5 pt

Centre 8,6 % 0 pt + 0,3 pt

France 9,3 % 0 pt + 0,1 pt

Occupation et fréquentation hôtelièreSource > Insee/Ministère délégué au tourisme/CRT

Centre Loiret variation sur un an

Taux d’occupation 37,7 % 41,1 % + 0,3 pt

décembre 2010

Fréquentation hôtelière 287 086 78 425 -1 pt

décembre 2010 - nuitées

Commerce extérieur dans la régionSource > Douanes

en milliers d’euros Région Centre Loiret Part (T4 - 2010) (T3 - 2010) Loiret

Exportations 3 966 394 1 577 513 39,77 %

Importations 3 615 352 1 334 788 36,92 %

Soldes 351 042 242 725

Beaugency 2

Beaune la Rolande 1

Chateaudun 1

Châteauneuf-sur-Loire 10

Château Renard 2

Chatillon-Coligny 2

Chatillon-sur-Loire 1

Cléry St André 2

Courtenay 1

Gien 4

Jargeau 5

La Ferté St Aubin 2

Lorris 2

Meung-sur-Loire 1

Montargis 17

Neuville-aux-Bois 4

Orléans 74

Patay 2

Pithiviers 5

Puiseaux 1

Souppes 3

Sully-sur-Loire 4

TABLEAU DE BORD

Page 5: LOIRET ECO N° 38 - MARS 2011

13

1716

15

03 ÉDITO

04 TABLEAU DE BORD

06 ACTUALITÉS

08 MADE IN LOIRET

10 PERSPECTIVESCommerce : quand l’union fait la force

12 INDUSTRIEAvec OverREACH, Elastopôle tend vers un caoutchouc propre

13 COMMERCELa Sarcelle en Ville se démarque

14 SERVICESDes kilomètres de pub

15 INTERNATIONALNager en plein luxe

16 REPRISELa psychologie au cœur de la reprise

17 À TABLELa Galinette, comme à la maison

18 DOSSIERCOMMERCES :

JUSQU'OÙ ALLER

DANS LA COURSE À

LA FIDÉLISATION ?

Aujourd'hui, dans

un univers où les

modes d'achat et

de consommation

se modernisent et

se multiplient sur fond de concurrence

débridée, marques, enseignes, mais aussi

commerces de proximité ne peuvent plus

ignorer la nécessité d'innover. D'autant

que la panoplie à leur disposition est vaste,

des classiques cartes de fi délité et autres

coupons de réduction aux outils les plus

tendance comme la présence sur les blogs

ou les réseaux sociaux, sans oublier les

formidables perspectives ouvertes par le

prolongement du e-commerce vers les

téléphones mobiles.

25 PASSÉS COMPOSÉSSous le signe du lapin

26 CCI INFOS

mars 2011 38 5

mars 2011

n° 38

Magazine de la CCI du Loiret

ADMINISTRATION

Hôtel consulaire23, place du Martroi45000 OrléansTél. 02 38 77 77 77Fax 02 38 53 09 78

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION

Bruno Jacquemin

DIRECTRICE DE LA RÉDACTION

Anne Ferreira

RÉDACTRICE EN CHEF

Gaëlle Lepetit

RÉDACTION

Estelle Boutheloup (p.12, 14, 15, 16 et dossier)Gaëlle Lepetit

DIFFUSION

Chantal Legris

CONCEPTION

www.enola-creation.fr

PHOTOS

Didier Depoorter (sauf Didier Fégly par Eric Mangeat)

IMPRESSION

Imprimerie Nouvelle

PUBLICITÉ

Sylvia FromenteaudTél. 02 38 77 77 22

TIRAGE

21 000 exemplairesN° ISSN : 1955-0642

CONTACT CCI - RÉDACTION

Tél. 02 38 77 77 [email protected]

PRÉSIDENT DE LA CCI

Yves BroussouxTél. 02 38 77 77 75www.blogdupresident.loiret.cci.fr

LA CCI SUR INTERNET

www.loiret.cci.fr

FORMATION : une réforme qui se joue

sur le terrain

12 INDUSTRIEOverREACH, pour un caoutchouc plus propre

14 SERVICESDes kilomètres de pub

Nelly De Breze, présidente de l’Union commerciale de Saint-Jean-de-la-Ruelle

15 INTERNATIONALNager dans le luxe

SOMMAIRE

Page 6: LOIRET ECO N° 38 - MARS 2011

La mobilisation excep-

tionnelle d’Oséo dans le

cadre du plan de relance

gouvernemental s’est achevée

le 31 décembre dernier. « En

région Centre, Oséo a sou-

tenu 1 061 entreprises pendant

deux ans, soit 224 millions

d’euros de trésorerie garantis

auprès des banques » résume

Hervé Bazin, directeur régio-

nal d’Oséo Centre. Comme le

pointe la 52e enquête semes-

trielle de conjoncture publiée

par l’établissement public en

janvier, l’activité des PME de la

région – bien que lourdement

touchée par les effets de la

crise économique et fi nancière

en 2009 – a connu une embel-

lie en 2010. Ainsi, l’évolution

moyenne du CA en 2010 était

estimée à +4,1 % (après -5,5 %

en 2009, contre +3,6 en France)

et les effectifs ont recommencé

à croître. Un bémol toutefois

pour l’indicateur d’évolution

des dépenses d’investisse-

ments, négatif (-7 %) et infé-

rieur à la moyenne nationale.

Dans le cadre de ses interven-

tions dites traditionnelles, Oséo

a accompagné plus de 3 500

entreprises à travers 1,1 Md

d’euros de fi nancements (+14 %

par rapport à 2009). 59 M€ de

projets innovants ont été fi nan-

cés auprès de 76 entreprises,

340 M€ de prêts ont été garan-

tis en faveur de l’investissement

(+21 % par rapport à 2009) dont

19 millions au titre du Fonds

de garantie régional. Enfi n, ce

sont 245 M€ d’euros de fi nan-

cements (+68 % par rapport à

2009) qui ont été mis en œuvre

en partenariat avec les banques

et les organismes de fonds pro-

pres, notamment au service

des Contrats de développement

participatifs. Des contrats ren-

forcés en 2011 puisqu’ils repré-

sentent un milliard d’euros sur

les 2,5 milliards supplémentai-

res confi és à Oséo à l’échelon

national dans le cadre du « pro-

gramme d’investissements

d’avenir ». Sur cette enveloppe,

200 M€ sont dédiés à l’aide à la

réindustrialisation, 300 M€ au

renforcement de la compétiti-

vité des PME ainsi qu’au sou-

tien de 10 fi lières clés et enfi n

– c’est une nouveauté – 300 M€

consacrés aux projets R&D des

pôles de compétitivité.

www.oseo.fr

6 38 février 2011

Pour inciter ses salariés

à utiliser un mode de

transport écologique

et alternatif lors des trajets

domicile-travail, le BRGM

(Bureau de recherches

géologiques et minières)

propose à la location, à

titre expérimental, 20 vélos

à assistance électrique.

Initiée par la commission

déve loppement durab le

du comité d’entreprise, la

démarche participative s’est

appuyée sur les résultats

d’une enquête interne menée

en septembre 2010. Ses

conclusions ? Des salariés

favorables à l’utilisation d’un

mode de transport alternatif

pour leurs trajets domicile-

travail, le vélo en tête devant

le co-voiturage, les transports

en commun et la marche à

pied. Un dispositif qui s’ajoute

à la fl otte de 30 vélos en libre-

service que l’établissement

public avait déjà mis à la

disposition des salariés pour

se déplacer sur les 27 hectares

du site d’Orléans. Un atelier de

maintenance, pour les vélos

du parc du BRGM et ceux des

salariés, est désormais ouvert

deux jours par semaine et tenu

par des travailleurs handicapés

de l’ESAT de Lignerolle. Le

BRGM a également acquis des

véhicules électriques pour la

distribution du courrier et plus

récemment, pour effecteur de

courts trajets en ville. Enfin,

depuis 2007, le BRGM, en

partenariat avec la CCI du

Loiret, l’Agglomération Val

de Loire et la Ville d’Orléans,

utilise le site Internet de

covoiturage développé par

les quatre acteurs publics et

privés (soit un potentiel de

4 000 salariés) et depuis 2008

ouvert à tous.

www.brgm.fr

www.covoiturage.orleans.fr

Trajets domicile-travail :

le BRGM adopte l’éco-mobilité

Oséo accélère la reprise d’activité des entreprises en 2011

ACTUALITÉS

Hervé Duval, Délégué Innovation Oséo (à gauche)

et Hervé Bazin, Directeur régional Oséo Centre.

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aux

Page 7: LOIRET ECO N° 38 - MARS 2011

février 2011 38 7

À l’instar des 124 hyper-

marchés du Groupe

Auchan en France, les

enseignes d’Olivet, de Saint-

Jean-de-la-Ruelle et Gien

célébreront tout au long de

l’année les 50 ans de l’entre-

prise fondée par Gérard Mulliez

(39,7 Mds CA en 2009, 245 000

collaborateurs dont 68 000 en

France). Parmi les événements

organisés : des se maines

commer ciales estampillées

« cinquantenaire » chaque

mois, des concours de fl ash-

mobs(1) créatifs ou encore la

possibilité pour les clients

d’endosser le temps d’un jour

le rôle d’un chef de secteur

ou d’une hôtesse de caisse…

Parmi les axes de dé ve lop-

pement de l’entreprise : inno-

vations et nouveaux usages,

ou comment « faire rimer les

courses avec mobilité et vir-

tualité ». Après le drive lancé

à l’échelon national en 2000 ou

encore les courses en ligne sur

le cybermarché auchandirect.fr,

la cellule Innovation du Groupe

s’attelle à « la simplification

du parcours de courses grâce

aux Smartphones ». Localiser

l’hyper Auchan le plus proche,

consulter les promotions en

vigueur, scanner chez soi les

codes barres des produits à

racheter pour ensuite les géo-

localiser en magasin, connaître

la traçabilité d’une barquette

de viande sont autant de possi-

bilités offertes par les applica-

tions MyAuchan, My Shop’list,

Key Shopping ou Auchan Find

it. L’engagement de l’enseigne

en matière de développement

durable s’est quant à lui traduit

par la promotion de produits à

valeur ajoutée écologique, un

doublement de la gamme de

ses produits bio, la réduction

des emballages, l’organisation

de forums locaux avec l’Ariac (2)

et la Chambre d’agriculture du

Loiret ou encore la réduction

de son empreinte écologique

(tri des déchets à 80 %, -21 %

de consommation é ner gé-

tique en 5 ans). Enfin, parmi

les 315 projets soutenus par

la Fondation Auchan France

Solidaire en faveur de l’ani-

mation des quartiers et de la

création d’emploi fi gurent les

associations Escale à Orléans

La Source et Respire à Saint-

Jean-de-la-Ruelle.

(1) Rassemblement éclair d’un groupe de personnes, organisé via Internet, dans un lieu public, pour y effectuer des actions convenues d’avance, comme une chorégraphie en musique.

(2) Association régionale des industries alimentaires du Centre

www.auchan.fr

50 ans du Groupe Auchan : les magasins d’Olivet, de Saint-Jean-de-la-Ruelle et Gien mobilisés

Chiffres-clés des trois enseignes confondues :

1133 collaborateurs 2 262 millions de CA 28 000 m² Plus de 150 entreprises du département fournisseurs ou prestataires

De g. à dr. : Patrick Faure (directeur Auchan Saint-Jean-de-

la-Ruelle), Vincent Wadoux (directeur Auchan Gien) et Vincent

Cardon (directeur Auchan Olivet).

Page 8: LOIRET ECO N° 38 - MARS 2011

8 38 mars 2011

Spécialiste de la fabrication de légumes cuits à la vapeur, la société Allaire a présenté au dernier salon Fruit Logistica de Berlin sa nouvelle gamme de barquettes. Positionnées sur un marché en plein essor – les légumes cuits à la vapeur prêts à cuisiner – plusieurs références issues de l’agriculture biologique ont été relookées. Grâce à leur traçabilité exemplaire, pommes de terre (entières, en cubes, en rondelles), carottes, marrons, lentilles, fl ageolets et betteraves certifi ées bio ont trouvé leur place chez les plus grands noms de la distribution. Très exigeante sur la qualité de ses produits, Allaire a également développé, depuis de nombreuses années, des produits estampillés Label Rouge. L’entreprise de Saint-Aignan-des-Gués, avec plus de 50 références au total, réalise 42 % de son chiffre d’affaires avec les marques distributeurs. www.allaire-sa.fr

Sucrés, salés, diététiques ou bio : les biscuits de Sophie, du nom de la marque éponyme, ont tous pour point commun d’être fabriqués de manière artisanale, sans colorants ni conservateurs. Auto-entrepreneuse depuis septembre 2010, la jeune créatrice a élaboré une gamme de biscuits, des plus classiques (fi nanciers, cookies, croquants aux amandes…) aux plus étonnants (biscuits apéritif au thym, au pavot, à la carotte, à l’avoine ou encore au vinaigre de vin Martin Pouret). Plusieurs recettes sont déclinées dans leur version « bio », à savoir entièrement réalisées à partir d’ingrédients issus de l’agriculture biologique. D’autres biscuits, allégés en sucre ou avec édulcorants, ont été spécialement concoctés pour les personnes diabétiques. Commercialisés sur les marchés du Loiret (Olivet, Saint-Pryvé-Saint-Mesmin, et à Orléans-Dunois, Saint-Marceau et La Madeleine), les produits peuvent également être commandés via le site Internet dédié. www.sophiebiscuits.fr

Protéger du calcaire les canalisations des bâtiments individuels et collectifs, sans produit chimique ni intervention humaine ? Telle est la vocation durable de l’Aqua-4D, produit d’origine suisse commercialisé par l’entreprise SEIT Hydr’eau, spécialisée dans le pompage et le traitement des eaux à Ingré. Fonctionnant grâce à une onde électromagnétique – qui transforme la molécule responsable du dépôt de calcaire, la calcite, en aragonite – le procédé protège non seulement les canalisations et les chauffe-eaux contre l’entartrage mais désobstrue les conduites déjà entartrées. Peu énergivore en électricité (6 watts suffi sent pour un débit de 3,6 m3 /h), et sans aucune consommation d’eau de nettoyage, l’Aqua-4D est actuellement commercialisé par un étudiant de 3ème année de l’École de Commerce et de Gestion (ECG) d’Orléans dans le cadre d’un contrat de professionnalisation. Convaincue après avoir testé le dispositif, la mairie d’Ormes en a récemment équipé certains de ses bâtiments collectifs.www.seithydro.fr

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MADE IN LOIRET

Votre entreprise, située dans

le Loiret, crée, développe,

vend ou distribue un produit

ou un service innovant,

original, particulier ? Adressez

une photo haute défi nition

du produit/service ainsi que

toute documentation relative

(catalogue, communiqué

de presse…) par courrier

électronique à

[email protected]

Objet : Made in Loiret.

VARIATIONSautour du biscuit

Page 9: LOIRET ECO N° 38 - MARS 2011

stratégique dynamique durable

Département à 1 heure de Paris au cœur de la 5ème région industrielle de France.

Localisation unique au centre d’un maillage autoroutier et ferroviaire les plus denses de France.

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Une opportunité originale de se faire connaîtreSPEED BUSINESS MEETING À PITHIVIERS

Dans le cadre de la communauté Ecobiz nouveaux entrepreneurs, la CCI du Loiret organise un Speed Business Meeting à l’agence de Pithiviers le jeudi 7 avril 2011.

Cette manifestation a pour but de permettre aux dirigeants ayant moins de trois années d’activité de rencontrer de futurs clients ou partenaires et de développer leur réseau professionnel.

Inscriptions :Tél. 02 38 77 85 [email protected]

partenaire prémiumL O I R E - C E N T R E

Page 10: LOIRET ECO N° 38 - MARS 2011

10 38 mars 2011

Quels sont selon vous les défi s actuels dans le secteur du commerce ?P. Boutron Premier défi

valable de manière immuable :

bien cerner son marché, se

positionner correctement pour

assurer sa pérennité. S’ouvrir à

Internet bien sûr qui prend une

part de marché croissante, sans

tomber dans un discours radical

puisqu’il faut s’adapter aux

produits et aux services. Intégrer

la dimension développement

durable aussi, notamment

avec une réfl exion qui intègre

les transports, les fl ux et les

parkings en centre-ville. Face

à des consommateurs de plus

en plus sensibilisés au coût du

carburant et aux effets de la

pollution, les commerçants ont

tout à gagner à limiter l’évasion

en jouant la carte de la proximité.

V. Malet Il faut avoir une

diversité de l’offre en centre-ville

représentant toutes les formes

de commerce, avoir des vitrines

attrayantes et des commerçants

toujours plus professionnels :

voilà de solides atouts à mettre

de son côté !

Quels atouts permettent de se démarquer ?V. Malet Ce qui est indispensable

aujourd’hui, c’est de se regrouper

pour travailler, de mettre

en commun les idées et de

développer les partenariats. C’est

le cas de nombreux centres villes

et pôles commerciaux, qu’on a

trop longtemps voulu opposer de

manière caricaturale. En fait, ils

travaillent en complémentarité :

Montargis est un bon exemple,

des distributeurs comme

Franprix, Leaderprice et

Super U ont rejoint le centre-

ville, cette dernière enseigne

remplissant très bien son rôle de

proximité. Grâce à la dynamique

enclenchée (chèques cadeaux,

cartes fi délité multi-commerces,

opérations récurrentes…), nous

réussissons à fi déliser 95 %

des clients, pour aboutir à une

évasion très contenue sur une

zone de chalandise qui couvre

136 communes soit près de

200 000 clients. Travailler en

bonne intelligence, avec les élus

municipaux ou encore l’union

commerciale de sa ville sont

de véritables points forts dont

on peut mesurer les effets sur

l’activité.

COMMERCE :quand l’union fait la force

est Vice-président Commerce

à la CCI du Loiret et président

de la SAS Chécy Distribution.

Philippe Boutron

PERSPECTIVES

P. Boutron Nous sommes

d’accord pour répéter que

le commerce de proximité,

c’est le poumon de la cité. On

constate d’ailleurs actuellement

un retour au commerce

« traditionnel », les gens

recherchent le contact et veulent

du conseil. Le comportement

des consommateurs se modifi e

en conséquence : ils distinguent

les « achats plaisir », effectués

auprès des commerçants dits de

proximité, des « achats corvées »

(type lessive, packs d’eau…) pour

lesquels la vente en ligne et la

livraison à domicile gagnent du

terrain. La grande distribution

a évolué de son côté et s’adapte

aux nouvelles attentes des

consommateurs, avec les rayons

bio et les produits équitables par

exemple, ou encore en actionnant

un levier majeur : la réduction

du temps passé par les clients à

faire leurs courses, en scannant

eux-mêmes leurs articles ou

encore grâce au drive.

Comment la CCI du Loiret accompagne-t-elle les commerçants pour faire face aux mutations de leur secteur ou plus simplement au quotidien ?P. Boutron Il faut rappeler que

plusieurs aides et dispositifs

existent pour soutenir les

commerçants dans une

démarche de modernisation,

de professionnalisation et

d’évolution, comme le FISAC(1)

ou l’ORAC(2) ; ils peuvent et

ont tout intérêt à se faire

accompagner par la CCI pour

« monter » leur dossier dans

ce cadre. Autre service parfois

méconnu : l’obtention de fi chiers

pour réaliser des études de

marché, mieux cibler sa clientèle,

l’élaboration d’enquêtes de

Ce qui est

indispensable

aujourd’hui,

c’est de se

regrouper

pour travailler,

mettre en

commun

les idées et

développer les

partenariats.”

Page 11: LOIRET ECO N° 38 - MARS 2011

mars 2011 38 11

Un nouveau Point-Multi Services inauguré dans le Loiret

Et de six ! C’est à Villorceau qu’a été inauguré le 24 février dernier le 6ème Point Multi-Services (PMS) du Loiret, fi nancé en grande partie par la Région Centre dans le cadre de sa politique d'aménagement du territoire. Christophe Fouquet, propriétaire du bar-tabac-presse « Le Café de la Place », entend développer son chiffre

d’affaires et conquérir de nouveaux clients grâce à une offre de services enrichie. Équipé d’un photocopieur multifonctions et d’un ordinateur avec accès Internet, l’établissement propose, en plus du dépôt de commandes de fl eurs via Bebloom et de prestations en signalétique Entreligne, cartes de téléphone, tickets de spectacle, timbres ou encore paiement automatisé des amendes. Déployé dans plusieurs régions par d’autres CCI pour dynamiser le commerce dans les communes de moins de 2000 habitants, le concept a été initié en région Centre par la CCI du Loiret. Sa mission : détecter les commerces susceptibles de devenir PMS, accompagner le chef d’entreprise dans cette démarche mais aussi élargir la liste des prestataires de services représentés.

Perspectives commerce : deux rendez-vous pour doper son point de vente

La CCI du Loiret poursuit la dynamique enclenchée depuis le Salon Perspectives Commerce d’octobre 2009 avec la mise en œuvre de cycles de rencontres destinées aux commerçants et unions commerciales du département. Objectif : s’informer des mutations du secteur, découvrir de nouveaux outils et techniques pour rendre son point de vente plus performant.

31 mars 2011 à Beaugency - « Les secrets des rois du ring pour faire gagner son entreprise »

Animée par Nasser Negrouche, ex-international de boxe anglaise, une conférence-débat en 12 rounds de trois minutes, ou comment transposer au monde de l’entreprise les clés de réussite du sport de haut niveau. 19 avril 2011 à Pithiviers - « Avec la crise, apparition d’un nouveau consommateur »

Une conférence animée par Flavien Neuvy, responsable de l’Observatoire Cetelem.Inscriptions : [email protected]

www.loiret.cci.fr

C’est d’actualité !

1re secrétaire de la CCI du Loiret,

présidente de l’union commerciale

de Montargis et gérante du magasin

de prêt-à-porter O’Malley.

Viviane Malet

par exemple. Il est primordial

de maintenir un maximum de

services de proximité dans les

villages. La dynamique insuffl ée

par les marchés y contribue

aussi, la CCI a développé

des outils à destination des

commerçants non sédentaires.

En conclusion : que les

commerçants n’hésitent pas à

contacter la CCI !

(1) Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce

(2) Opération de restructuration de l’artisanat et du commerce

conjoncture par son Observatoire

du Commerce… Sans oublier les

prêts Loiret Initiative à taux zéro

pour les créateurs et repreneurs,

les différents modules de

formation destinés aux futurs

commerçants, les ateliers pour

se former aux TIC ou encore les

conférences sur des thématiques

d’actualité.

V. Malet La CCI tient à souligner

cette notion de proximité avec

les commerçants… Elle travaille

également depuis plusieurs

années pour une redynamisation

commerciale en zone rurale,

avec les Points Multi-Services

Page 12: LOIRET ECO N° 38 - MARS 2011

Le programme REACH (Registra-

tion, Evaluation and Authorization

of CHemicals) impose l’identifi ca-

tion des substances utilisées dans

l’industrie et pourrait décider l’interdiction

de certaines substances présentes dans

les mélanges de caoutchouc. « REACH

est arrivé en même temps que la label-

lisation du pôle en 2007. Cet enjeu est

stra té gique en région Centre, première

productrice de caoutchouc industriel en

France et deuxième en termes d’effectifs

pour sa transformation », indique Didier

Fégly, son président. Un enjeu auquel

Elastopôle a réagi en lançant OverREACH,

une action collective pour accompagner

les PME du secteur dans la mise en

place du rè glement REACH. « L’objectif

est no tamment de trouver des réponses

à la problématique de substitution par

des matières équivalentes, en limitant la

hausse du coût de la transformation »,

précise le président du pôle.

Un défi d’innovationFinancée par la DIRECCTE* Centre, le

Conseil Régional du Centre et le FEDER

Centre, l’opération (935 800 €), a permis en

trois ans la réalisation d’outils concrets :

« la première de nos actions a conduit à

la création d’une base de données listant

tous les produits chimiques utilisés dans

l’industrie du caoutchouc (entre 300 et

400). Cette base, mise à disposition des

adhérents d’Elastopôle, doit être actuali-

sée en permanence ». Autre axe majeur,

la recherche de possibilités de substi-

tution : « REACH oblige à travailler avec

des chimistes spécialisés. Il faut trouver

le moyen de remplacer les produits pros-

crits par de nouveaux produits (tels les

accélérateurs de vulcanisation). Certai-

nes substitutions seront diffi ciles à réa-

liser compte tenu des faibles volumes en

cause », explique Didier Fégly. Un volet

formation a également été engagé auprès

de 55 entreprises pour les aider à mieux

comprendre les exigences de REACH.

Parallèlement, Élastopôle travaille sur

« 30 projets collaboratifs essentielle-

ment de recherche, qui représentent plus

de 50 M€ de coûts ». Parmi les thèmes

étudiés : l’utilisation du caoutchouc natu-

rel (avec le CIRAD), l’analyse de l’état de

surface des pièces (projet NANOSCAN

avec le CNRS et l’Université d’Orléans),

et enfin, autour d’un circuit automobile

en Auvergne, la simulation du compor-

Vers plus d’administration numériqueToujours dans le souci de simplifi er et dématérialiser les démarches administratives des entreprises, la Direction générale de modernisation de l’État a lancé « Votre Compte Pro ». Un seul identifi ant et mot de passe suffi sent aux PME ciblées par ce nouveau service pour accéder aux 17 démarches de modifi cation statutaires actuellement disponibles en ligne. Transfert de siège social, modifi cation de capital, changement de dirigeant ou encore passage en EIRL (Entrepreneur Individuel à Responsabilité Limitée) sont quelques-unes des possibilités prochainement étoffées d’autres services, comme un accès gratuit à la fi che d’identité des entreprises. Conçu pour devenir le point d’entrée unique vers les principaux acteurs des démarches administratives des entreprises, « Votre Compte Pro » permettra également de stocker des documents dématérialisés en toute sécurité. www.modernisation.gouv.fr

Didier Fégly

AVEC OVERREACH, Elastopôle tend vers un caoutchouc propre

SERVICES

Face aux exigences du programme européen REACH visant à lutter contre les risques liés aux produits chimiques, le pôle de compétitivité Elastopôle apporte avec OverREACH une réponse adaptée à la fi lière caoutchouc de la région Centre.

12 38 mars 2011

tement de toutes les pièces caoutchouc

du véhicule : « quelque chose d’unique

en France » annonce Didier Fégly, avant

de conclure : « il y a des résultats, il faut

continuer ».

www.elastopole.com

* Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi

Page 13: LOIRET ECO N° 38 - MARS 2011

Si La Sarcelle en Ville est venue

étoffer le pôle « aménagement

d’intérieur » autour de la place

du Cheval rouge à Orléans (Literie

d’Avignon, Viadoma, Étoffes & canapés…),

Pierre Rambaud, son gérant, tient à en

souligner la singularité. « Nous possédons

un style qui nous est vraiment propre. Nous

cherchons à cultiver un esprit de mai-

son de campagne chaleureuse, avec une

gamme basique, certes, mais aussi avec

des meubles de créateurs, des rééditions

et aussi des objets qui nous démarquent

de la concurrence ». Antiquaire de forma-

tion, décorateur d’intérieur, aujourd’hui à

la tête de son propre magasin, le chef d’en-

treprise travaille avec ses parents depuis

de nombreuses années. « La Sarcelle en

Ville, ce sont aujourd’hui six magasins

avec une centrale d’achat commune, à La

Ferté-Imbault, Lamotte-Beuvron, Romo-

rantin et La Rochelle ». Dans la boutique

orléanaise de 120 m², mobilier et décora-

tion sélectionnés « au coup de cœur » sont

mis en scène et renouvelés à peu près tous

les mois. Glanés en France mais aussi au

cours de très nombreux voyages, en Ita-

lie, en Europe de l’est, au Portugal, ils for-

ment au fi nal une ambiance harmonieuse :

comme cette table basse au motif fl eur de

lys, faite de bois recyclé, qui cohabite avec

un pouf « bûche » et une bibliothèque en

chêne oxydé, non loin de quelques billots

de cuisine. Des billots qui ont déjà conquis

la clientèle solognote avant de trouver leur

place dans les cuisines orléanaises.

Dimensions et couleurs à la carteCarte maîtresse de la Sarcelle en Ville :

les meubles sur-mesure, soit une infi nité

de combinaisons possibles grâce à des

dimensions fl exibles et une palette très

variée de coloris et patines anciennes. Très

prisée actuellement, la bibliothèque ajou-

rée bicolore dans sa version gris fl amand à

l’extérieur, pourpre à l’intérieur, s’adapte

à toutes les envies. « Notre autre force est

d’assurer une livraison très rapide. Nous

pouvons livrer un canapé sous 48 heures,

gratuitement, dans un rayon d’environ

70 kilomètres, et assurons aussi pose ou

montage » avance Pierre Rambaud. Contre

toute attente, pas un seul tableau de

chasse sur les murs du magasin. Des hui-

les sur toile - beaucoup de natures mortes

- se font une place à côté des étonnantes

peintures fi xées sous verre de 1,30m par

1,30m signées David Roland. « Cet artiste

nantais est aussi un copain d’enfance. Il

a vendu un tableau à Michèle Obama ! »

confi e t-il. Autre originalité de La Sarcelle

en Ville : ses objets de curiosité, auxquels

le chef d’entreprise doit consacrer un mur

entier. Un ensemble hétéroclite qui ira,

par exemple, du poisson-lune empaillé à

la météorité ferreuse en lévitation sur son

socle aimanté…

www.lasarcelle.fr

Ouvert en novembre dernier, le magasin de meubles et de décoration orléanais propose un univers singulier. Son gérant, Pierre Rambaud, réussit à marier classique, contemporain et insolite.

Géomarchés.com : un outil innovant au service des commerçants non-sédentairesCartographie des marchés du Loiret sur Internet (une centaine chaque semaine dans le département) Géomarchés.comest le nouvel outil en ligne déployé par la CCI du Loiret à destination des acteurs des marchés. Aux commerçants il permet par exemple d’organiser ou d’affi ner leur « tournée » des marchés à partir d’informations accessibles en quelques clics (produits vendus, présence de la concurrence, taille du marché…). Aux municipalités il fournit une multitude d’informations pour renforcer l’offre de leurs marchés (étude de l’existant, du potentiel…) et optimiser leur fonctionnement. Enfi n, Géomarchés.com connecte les deux : disponibilités d’emplacements et activités proposées sont diffusées dans la rubrique « petites annonces ». Lancé le 21 mars prochain à la CCI du Loiret à Orléans, Géomarchés.com est développé en partenariat avec la Région Centre (fonds FEDER), le Conseil général du Loiret, la Chambre d’agriculture du Loiret et le Syndicat des marchés.

COMMERCE

Pierre Rambaud

LA SARCELLE EN VILLE se démarque

mars 2011 38 13

504, Avenue du Loiret45160 OLIVET

Tél : 02 38 24 62 52 - Fax 02 38 24 91 99

Page 14: LOIRET ECO N° 38 - MARS 2011

Alexandre Machado en convient :

une voiture, ça coûte cher. Car-

burant, assurance, entretien…

« La mienne me revenait à une

centaine d’euros par mois pour une 4 cv.

En cherchant un moyen de la rentabiliser,

j’ai eu cette idée de mettre de la publi-

cité sur ma voiture. Et quitte à faire cette

démarche pour moi, je me suis dit pour-

quoi ne pas la proposer à tout le monde ? »

Tout le monde, c’est-à-dire particuliers

et TPE et PME locales « contrairement

au concept parisien qui s’est développé

sur les Smart pour les grandes marques

et les grandes entreprises », poursuit

Alexandre Machado, ancien ingénieur de

production industrielle. « L’étude pointait

un gros besoin chez ces entreprises qui

souffrent des tarifs élevés des insertions

pu bli ci taires et d’un manque de supports

sur leurs zones de chalandise ». Accompa-

gné de Teddy Paulus, acheteur industriel

de formation, Alexandre Machado crée

alors en juin 2010 la société Pub’n’Drive

(Semoy). L’idée étant de proposer aux

annonceurs un support adapté à leur loca-

lité en leur permettant de concentrer leur

budget là où se trouvent leurs clients. Et

ce nouveau support de com’, c’est le par-

ticulier qui le devient en véhiculant sur sa

lunette arrière de voiture la publicité des

annonceurs (un adhésif micro-perforé qui

n’entrave pas la visibilité). « En s’inscrivant

sur le site Internet de Pub’n’Drive, les par-

ticuliers vont renseigner leurs habitudes

de conduite : trajets, stationnements, lieux

d’achats et de loisirs… ». De quoi dresser

un profi l conducteur qui s’adaptera aux

besoins des annonceurs.

Une exclusivité par voitureDepuis le lancement de Pub’n’Drive, 400

particuliers se sont inscrits sur le site.

« Pas besoin de beaucoup circuler, il suffi t

d’être stationné à un endroit stratégique :

rue à grand passage, centre-ville, parking

très fréquenté, près d’une gare… », précise

Alexandre Machado. Quant à faire fortune,

pas d’illusion ! « Le gain peut aller de 12 €

la semaine à 300 € sur l’année, le contrat

publicitaire étant lié au budget de l’annon-

ceur ». Un budget à moindre coût, adapté

à la campagne de l’entreprise (promotion-

nelle, événementielle, développement de

l’image de marque). « Les contrats peuvent

être d’une semaine à un mois ou un an, à

partir de cinq et jusqu’à N véhicules. Il n’y

a pas de concurrence : c’est une publicité

par voiture ». Relativement récent sur le

marché, ce nouveau concept de publicité

mobile est un investissement effi cace : « à

un feu rouge, la publicité est forcément vue

et lue ! Avec ce concept, les entreprises se

développent grâce à leurs clients ».

www.pub-n-drive.fr

Nékoé lance son 1er appel à projetsVotre entreprise, nouvellement créée ou non, souhaite lancer ou améliorer une démarche de services ? Le pôle d’excellence Nékoé dédié à l’innovation par les services lance un appel à projets pour faire émerger et accompagner les entreprises dans le développement d’activités de services innovants, avec le soutien du Fonds Social Européen, de Lexmark et de la DATAR(1). L’accompagnement – gratuit dès lors que l’entreprise est implantée en Région Centre ou y a développé un partenariat – s’appuie sur « des méthodologies utilisées au niveau international, un réseau d’experts, une collaboration avec la recherche mais aussi des outils et infrastructures de formation, de design, de simulation et de tests de services ». Au fi nal, l’offre de services est conçue, évaluée et fi nalisée par une équipe pluridisciplinaire avant sa mise sur le marché, ce qui minimise les risques et optimise son succès. Plus d’informations :

www.plateformedemutation.com

(1) Délégation interministérielle à l’Aménagement du Territoire et à l’Attractivité Régionale

Alexandre Machado

DES KILOMÈTRES de pub

SERVICES

Avec Pub’n’Drive, les entreprises rémunèrent les particuliers contre la pose d’une publicité sur leur voiture. Géolocalisée, cette pub permet aux PME locales de cibler précisément leurs zones de chalandise.

14 38 mars 2011

Page 15: LOIRET ECO N° 38 - MARS 2011

mars 2011 38 15

Il y a abri et abri. Celui-ci a atteint le

summum du raffi nement, « la Rolls »,

selon Jean-Paul Bailly, P-DG de Bailly

Prestige Abris. Ses caractéristiques ?

Solide structure transparente en polycar-

bonate, charpente en pin du Nord en forme

de carène de bateau renversée, technolo-

gies innovantes (éclairage LED, ouverture

motorisée télescopique ou en rotonde…) et

matériaux nobles (obsidienne d’Arménie

pour les poignées de porte, partenariat

avec Swarovski…). « Rien à voir avec ce

qui se fait ailleurs. On est les seuls au

monde ! », lâche Jean-Paul Bailly, pré-

cisant que le concept se décline pour les

terrasses et les voitures haut de gamme

ou de collection. Imaginez… Se prélasser,

été comme hiver, dans une piscine ou un

spa, bercé par une ambiance tamisée où

mille et une petites lucioles se miroitent

dans l’eau, entouré de boiseries lasurées,

ornées de liserés or, sculptées d’armoi-

ries et inscrustés de décors en nacre ou

d’éclats de cristaux… « En dehors des

arches en bois, tout est fabriqué ici, près

d’Orléans – coupes des profi lés alu, pla-

qués or ou chromés, assemblage, mon-

tage, intégration… – et les fi nitions artis-

tiques sont sous-traitées dans l’hexagone :

les décors en nacre par exemple sont réa-

lisés par l’un des dix nacriers de France,

explique le P-DG. Quant aux surfaces en

polycarbonate, elles peuvent être teintées

ou remplacées par des vitrages en PMMA*

avec des inclusions de matières comme

des feuilles d’or, des végétaux… sur les

parties droites ».

De Monaco aux Émirats…À environ 2 000 € le m², les abris Bailly

s’adressent à une clientèle aisée. « Nous

exposons sur différents salons : du mil-

lionnaire à Moscou, de la piscine à Dubaï,

du luxe à Venise… Une société nous repré-

sente au Chili et en Argentine et nous

envisageons des contrats de distribution

pour attaquer les marchés russe, suisse,

monégasque et des Émirats ». Contacté

par des fabricants de billards (pour faire

jouer les gens dehors…), le dirigeant et

son fils Jean-Philippe Bailly, directeur

technico-commercial, viennent de déposer

la marque The Smoke Lounge®. L’idée ?

Transformer ces abris en fumoirs pour les

restaurants et les grandes chaînes d’hô-

tels : « pour pouvoir savourer un cigare

dans une ambiance club ». « La Rolls de

l’abri » avait résumé Jean-Paul Bailly ?

Flatté par la comparaison, le construc-

teur mythique a contacté le french fabri-

cant : « pour fi gurer en tant que partenaire

dans un livre qui retracerait l’histoire de la

marque à l’occasion du jubilé de la Reine

d’Angleterre. Il sera diffusé aux 1 000 plus

grands comptes internationaux, les plus

grandes monarchies et tous les conces-

sionnaires Rolls Royce »… *polyméthacrylate de méthyle

www.baillyprestigeabris.fr

En associant au bois, or, nacre, pierres précieuses et bas-reliefs, Bailly Prestige Abris a imaginé de précieux écrins pour abriter piscines, spas, terrasses ou voitures. Lancée en 2010, la marque est déjà présente à l’international.

La vitrine du Luxe français choisit l’éco-responsabilitéMobilisés depuis 2010 autour de la charte « Pour une Cosmetic Valley Eco-responsable », les 60 membres du pôle de compétitivité (grandes entreprises, PME, laboratoires de recherche, organismes de formation…) s’impliquent progressivement dans des actions relatives à l’environnement, aux relations sociétales et aux systèmes de management des organisations. Les niveaux de performance, matérialisés par l’attribution d’une, deux, trois ou quatre pivoines (emblème de la Cosmetic Valley), permettent aux adhérents de s’inscrire dans une démarche de progression. Parmi les entreprises retenues, fi gurent dans le Loiret Gemey Maybelline/L’Oréal, LVMH Recherche, Parfums Christian Dior, Shiseido International France et Zeodry+Plus (une pivoine) et Merck Chimie (2 pivoines). L’éco-responsabilité sera donc, à côté du label « made in France », le nouvel atout permettant de renforcer la visibilité internationale des PME du pôle de compétitivité et donc de mieux se positionner sur les marchés d’exportation. www.cosmetic-valley.com

INTERNATIONAL

Jean-Paul Bailly

NAGER en plein luxe

MARQUAGEINDUSTRIEL

Page 16: LOIRET ECO N° 38 - MARS 2011

16 38 mars 2011

Laurent Fesneau n’a pas laissé pas-

ser l’opportunité, lui qui, depuis

toujours, souhaitait se mettre

à son compte. Licencié en 2004

suite à un changement de direction géné-

rale, il ne regrette pas son choix : « J’avais

43 ans, c’était le bon moment. Je souhai-

tais plus d’autonomie et surtout je ne me

projetais plus comme salarié ». Fort d’une

expérience d’une quinzaine d’années dans

différents groupes de transport et de logis-

tique sur Orléans (Stockalliance, Deret…),

il se met alors en quête d’une entreprise à

reprendre : « Transactiv s’est avérée acces-

sible, dans mes moyens et avec une taille

qui me correspondait. De plus, je savais

que je pouvais apporter quelque chose à

cette société en perte de vitesse impor-

tante, notamment une nouvelle capacité

de transport poids lourds – l’entreprise,

jusque-là, est spécialisée dans le trans-

port urgent en véhicule léger –, la mise

en place d’une organisation de transport

(commissionnaire de transport), d’affrè-

tement, et des clients pour ra pi dement

redresser la barre ».

Cédant-repreneur : une relation fragileCinq ans plus tard, Laurent Fesneau est

heureux d’avoir franchi le cap : « on peut

maîtriser son destin et avoir tous les

leviers en mains même quand c’est diffi -

cile ». Et à tous ceux qui souhaiteraient se

lancer mais qui doutent encore, il répond

sans hésiter : « c’est possible ! ». Comme

aux candidats-repreneurs rencontrés à la

CCI fi n 2010 pour partager son expérience.

« J’ai insisté sur la phase de négociation

entre le cédant et le repreneur : une phase

compliquée et psychologiquement impor-

tante. On a une relation fragile entre un

repreneur qui a envie de racheter et un

cédant inquiet du devenir de son entre-

prise. Pour que la reprise se passe bien

jusqu’au bout, il faut être vigilant, fort et

avoir de l’humilité ». Car une fois la reprise

engagée, nul n’est à l’abri de quelques

aléas : « des choses qui ne sont pas telles

qu’annoncées, des salariés qui décident

de s’en aller…, souligne Laurent Fesneau.

Face à cela, il faut réagir ! Avoir des solu-

tions dans toutes les poches. C’est là que

le travail de chef d’entreprise commence ».

Aujourd’hui basée à St-Jean-de-Braye,

Transactiv s’est développée selon les pro-

jets de son repreneur (dont l’intégration au

réseau Trans Europe Network). En 5 ans,

elle est passée de 4 salariés à 11 et a tri-

plé son CA : de 600 000 € à 1,8 M€. « C’est

encourageant pour la confi ance car il y a

encore plein de choses à faire », conclut

Laurent Fesneau qui d’ores et déjà projette

d’offrir un nouveau service de transport de

marchandises courant 2011.

www.transactiv.fr

Ouvert aux porteurs d’un projet de reprise d’entreprise, le Club Repreneurs animé par la CCI du Loiret regroupe actuellement une vingtaine de futurs entrepreneurs. Réuni à l’Espace Entreprendre de la CCI du Loiret une fois par mois, le club répond à une double exigence : sortir les porteurs de projets de l’isolement et favoriser le partage d’expériences. À côté d’interventions d’experts sur des thématiques comme la garantie de passif ou encore les contraintes de fi nancement, des repreneurs en activité viennent témoigner de leur expérience, des écueils à éviter. Différents modules de formation destinés à concevoir et présenter un projet de reprise viable et qualitatif au cédant et aux organismes bancaires sont cofi nancés par la Région Centre (Fonds Social Européen) au titre de l’objectif « Compétitivité régionale et emploi ». www.loiret-ecobiz.fr, Communauté Créateurs-repreneurs

Tél. : 02 38 77 77 77

LA PSYCHOLOGIEau cœur de la reprise

Laurent Fesneau

Assurer sa reprise d’entreprise avec la CCI du Loiret

REPRISE

En 2005, la société de transports express et de logistique Transactiv, prenait un nouveau départ. Cinq ans plus tard, son repreneur, Laurent Fesneau, a souhaité partager son expérience auprès de candidats repreneurs.

Page 17: LOIRET ECO N° 38 - MARS 2011

mars 2011 38 17

« Je voulais cuisiner. Créer un

endroit où l’on puisse manger

comme à la maison ». Armée de

cette certitude, poussée par l’en-

vie latente de devenir chef d’entreprise,

Isabelle Jucquois ouvre La Galinette en

mars 2005 rue d’Avignon à Orléans. Alors

qu’elle entame son 7ème exercice, la diri-

geante estime, avec le recul – et beau-

coup d’humour – « qu’il fallait être un peu

fêlée ! ». Ses atouts de départ : une prépa-

ration de huit semaines à la création d’en-

treprise avec la CCI du Loiret et sa pas-

sion pour la cuisine. Le local de 25 places

est exigu ? Qu’importe. « Je ne me voyais

pas tenir un établissement clas sique »

assure-t-elle. À La Galinette, ouverte du

lundi au vendredi de 11 h 30 à 15 h 30, Isa-

belle Jucquois vit trois journées en une. Le

matin d’abord, pour la préparation, seule

en cuisine (une condition indispensable à

son « effi cacité et à sa concentration »).

Pour le coup de feu ensuite, en tandem

avec Edouard, serveur à La Galinette

depuis les débuts et qui dessine, grâce à

sa formation aux Beaux-Arts, les cartes

de visite du restaurant. Puis vient le temps

du ménage, des courses et des formalités

administratives. Très enjouée, la cuisinière

est aussi très créative. « Je ne sais pas for-

cément ce que je vais inscrire le lendemain

sur mes ardoises » prévient-elle. Parmi

les contraintes qu’elle s’impose : proposer

quotidiennement en plus du plat du jour

deux ou trois quiches différentes, une ou

deux soupes, plusieurs desserts maison et

du jus « centrifugé à la demande ».

Variations autour de la quicheAutre impératif pour celle qui revendique

l’importance d’une cuisine saine dans le

maintien d’un bon état de santé : une cui-

sine sans graisse ajoutée. Par exemple,

affi chée au plat du jour (8,50 € sur place),

l’andouillette de Jargeau servie avec des

lentilles du Puy, est cuite au bouillon. Dans

ses salades-repas, Isabelle Jucquois veille

à la présence de tous les groupes d’ali-

ments (féculent, légumes crus et cuits,

protéines). La Galinette décline quatre

formules (9,80 €) autour de l’invariable

trio quiche/salade verte/gobelet de fro-

mage blanc. Dynamisée d’un jus de fruit

« extra-frais » pour la version Printemps,

Le cabaret revisité à IngréC’est une autre vision du cabaret qu’Isabelle Alexys propose à Ingré depuis novembre 2009. Le concept ? Des musiques et chorégraphies classique, hip-hop, rock, électro, couplés à des effets visuels (y compris 3D) et sonores informatisés. Plusieurs formules de restauration sont proposées : à partir de 40 € pour un « dessert gourmand et café » jusqu’aux dîners-spectacles à 70 et 90 € (dîner gastronomique). Également ouvert à l’organisation de séminaires et d’événements privés, le lieu abrite entre autres un espace de réception de 300 m², un plateau scénique surélevé de 50 m² et 3 écrans géants. L’après-midi, ce sont les 3-10 ans qui prennent possession des lieux autour de la comédie musicale « Fruity Comedy » et d’un goûter. www.voulez-vous.fr

Isabelle Jucquois

LA GALINETTE,comme à la maison

À TABLE

Une cuisine « de maman », sans carte et renouvelée chaque jour : voilà ce que concocte depuis six ans Isabelle Jucquois dans son restaurant orléanais.

réchauffée d’une soupe pour « l’Hiver »,

agrémentée d’un verre de Bordeaux ou de

Riesling pour la « Vigneronne » et pour

fi nir, édulcorée avec son café gourmand

dans sa version presque éponyme. Après

six années en cuisine et un nombre ini-

maginable de quiches inventées, diffi cile

pour la restauratrice d’en citer quelques-

unes. « Celle au jambon-reblochon plaît

bien, la roquette-avocat-mozarella aussi…

dernièrement, j’en ai fait une carotte-rai-

sins secs-curry et une autre à la poire, aux

noix et au bleu des Causses » énumère

t-elle en refermant le cahier où elles sont

toutes consignées.

4, rue d’Avignon

45000 Orléans

Tél. : 02 38 53 33 42

Page 18: LOIRET ECO N° 38 - MARS 2011

18 38 mars 2011

COMMERCES : jusqu’où aller dans la course à la fi délisation ?

En France, le commerce est

dynamique ! Face à un contexte

conjoncturel diffi cile, les commer-

çants, quelle que soit leur taille,

réagissent et s’organisent à travers la

mise en place d’un certain nombre d’ac-

tions destinées à préserver, consolider

et développer leur clientèle. Et ce, en

utilisant tous les moyens à leur disposi-

tion, tant dans le registre classique des

promotions que dans celui des nouvelles

technologies. Qu’en est-il dans le Loiret ?

Répartis principalement sur les quatre

grands pôles d’activité du département –

2108 dans l’agglomération d’Orléans (soit

47 %), 549 dans celle de Montargis (12 %),

208 dans celle de Gien (5 %) et 143 dans

celle de Pithiviers (3 %) – les commer-

ces du Loiret souffrent, comme partout

ailleurs : « Le panier diminue, les gens se

projettent moins et achètent plus au fur et

à mesure », observe Nelly de Brézé, prési-

dente de l’Union des Commerçants et des

Artisans de Saint-Jean-de-la-Ruelle.

Conséquence : en 2008 et 2009, plus de

commerces disparaissaient dans le Loi-

ret qu’il ne s’en créait (445 contre 327 puis

422 contre 341). Néanmoins, en 2010, une

amélioration a semblé s’esquisser, avec

un nombre de créations dépassant celui

des radiations (368 contre 360). Pour

autant, les commerçants sont-ils démo-

ralisés ? Non, si l’on en croit une enquête

Garder ses clients, savoir les fi déliser, en conquérir de nouveaux : de tous temps, l’équation du commerce est restée la même. Aujourd’hui, dans un univers où les modes d’achat et de consommation se modernisent et se multiplient sur fond de concurrence débridée, marques, enseignes, mais aussi commerces de proximité ne peuvent plus ignorer la nécessité d’innover. D’autant que la panoplie à leur disposition est vaste, des classiques cartes de fi délité et autres coupons de réduction aux outils les plus tendance comme la présence sur les blogs ou les réseaux sociaux, sans oublier les formidables perspectives ouvertes par le prolongement du e-commerce vers les téléphones mobiles.

Fabien Pretre, fondateur d'Easyfl yer

DOSSIER

Page 19: LOIRET ECO N° 38 - MARS 2011

mars 2011 38 19

récemment réalisée dans le

département. Ainsi, pour soutenir

leur stratégie d’accroissement de

chiffre d’affaires, 47 % des entre-

prises disent avoir recours à des

outils de conquête et de fidéli-

sation : principalement cartes

de fi délité, coupons de réduction

– ces derniers étant toutefois

moins utilisés par les commerces

axant leur stratégie sur l’image

de marque – mais aussi site Inter-

net, e-mailing, chèques cadeaux,

ou encore SMS, réseaux sociaux

(Facebook, Twitter) et blogs. Sans

oublier, à la marge, des i ni tia-

tives plus ponctuelles comme par

exemple les classiques annonces

dans la presse locale (gratuite ou

payante) ou des événements spé-

cifi ques tels les apéro-shoppings,

défilés de mode, etc. Un esprit

d’échange et de service comme

le promeut à Orléans par exemple

Catherine Guillemet à la Cabane

d’Oscar, boutique mais aussi lieu

de convivialité.

Quant à la mise en œuvre de ces

outils, deux grandes tendances se

dessinent : d’un côté ceux qui sont

plutôt gérés par l’enseigne ou le

commerçant eux-mêmes (cartes

de fi délité, coupons de réduction,

site Internet, e-mailing, SMS et

réseaux sociaux), de l’autre ceux

qui sont plutôt confi és à un pres-

tataire (chèques cadeaux, blogs).

Le coût ainsi que la charge de tra-

vail supplémentaire occasionnées

sont des freins importants. Quid

du retour sur investissement ? La

question reste entière : lorsqu’il

s’agit d’estimer les gains engen-

drés par ces différents outils, bon

nombre d’entreprises jugent l’es-

timation tout bonnement impos-

sible. A court ou moyen terme, et

malgré les réticences exprimées,

les chèques cadeaux, coupons de

réduction et cartes de fi délité sont

envisagés pour respectivement

20, 14 et 13 % des commerçants

interrogés, 17 % ayant l’intention

de renforcer leur présence sur

Easyfl yer : les clients font les clientsCréée en 2009 et dirigée par Fabien Pretre, Easyfl yer n’en fi nit pas d’innover : après avoir comblé le fossé entre « les imprimeries locales, plutôt artisanales, sérieuses, proches des clients, mais aux coûts aujourd’hui prohibitifs par rapport au marché, et les imprimeries en ligne – pure player – avec des prix extrêmement bas, mais qui ne mettent pas la relation client au cœur de leur stratégie », la jeune start-up orléanaise entend révolutionner la prospection commerciale en lançant son système exclusif de parrainage viral. Pour cela, Easyfl yer mixe les pratiques du Web 2.0 et les bonnes vieilles méthodes de vente : « une personne qui achète chez nous possède un code client. Cette personne va pouvoir transférer son identifi cation à des fi lleuls (niveau 1) qui vont être enclins à acheter sur le site. Si ces fi lleuls achètent, le parrain touche 6 % du montant HT de la première commande », explique Fabien Pretre. Ces fi lleuls vont à leur tour en parrainer d’autres, aux niveaux 2 et 3, rémunérés à 3 et 1 %. « 6 + 3 + 1 = 10 %, soit la commission que toucherait un commercial dans une entreprise ». Un moyen astucieux d’éviter d’avoir à supporter les charges d’un commercial salarié : « là, on paie 10 % et c’est tout. Et en plus on va toucher plein de personnes, c’est comme Tupperware… ». En pratique, un manager de communautés clients chez Easyfl yer détectera les parrains performants et les stimulera à agrandir leur communauté. Si pour l’heure, Easyfl yer se positionne comme une plateforme de test pour cet outil innovant, Fabien Pretre se montre très enthousiaste : « on sait que ce concept marche et qu’il est transposable à d’autres marchés ». Pour preuve, des investisseurs de la région Centre (dont le groupe Pentalog) ont récemment misé sur ce projet, Easyfl yer venant de lever des fonds à hauteur de 180 k€, entre autres pour le développement technologique lié à l’innovation par les services et le développement commercial à l’international.

www.easyfl yer.fr

Internet et 13 % de recourir à

l’e-mailing. Comparativement, la

proportion de commerçants ayant

l’intention d’utiliser les nouveaux

outils du Web chute nettement,

avec seulement 5 % pour l’utili-

sation des réseaux sociaux et 4 %

pour une présence active dans la

blogosphère.

Stratégie multicanalSite Web, e-mailing, SMS, blogs,

réseaux sociaux… les nouveaux

outils liés à Internet sont venus

épauler les actions commerciales

plus traditionnelles pour former

une véritable panoplie aujourd’hui

indispensable à la bonne marche

d’une affaire commerciale. Ces

dernières années, la vente par

Internet a connu un essor rapide,

affi chant un taux de progression

à deux chiffres (+37 % en 2006) :

tous les grands secteurs d’acti-

vité s’y sont mis, du tourisme au

textile, de la high-tech au luxe…

même l’industrie automobile n’y

échappe pas, certains construc-

teurs n’ayant pas hésité à sauter le

pas en créant leur Webstore, véri-

table magasin en ligne. Au fi nal,

la vente en ligne représente un

chiffre d’affaires considérable, qui

se mesure en dizaines de milliards

d’euros à l’échelle nationale. Plus

de 340 millions de transactions en

ligne auraient ainsi été effectuées

en 2010 (soit 60 millions de plus

qu’en 2009), par plus de 27,3 mil-

lions de Français, générant au

final une dépense de 31 mil-

liards d’euros… Un en semble de

bons résultats qui ressort d’une

étude de la Fevad (Fédération

du e-commerce et de la vente

à distance) publiée le 24 janvier

dernier et dressant le bilan 2010

du e-commerce en France. Autre

signe encourageant à noter selon

le Fevad, « le montant moyen de

la transaction a retrouvé en 2010

le niveau élevé d’avant la crise, à

91 euros ». Par ailleurs, l’étude,

citant des résultats de l’Obser-

vatoire des Usages Internet de

Médiamétrie, met en évidence

d’autres tendances positives,

comme une confi ance repartant à

la hausse, avec « près de 65 % des

Plus de

340 millions

de transactions

en ligne

auraient été

effectuées

en 2010

par plus de

27,3 millions

de Français.

Page 20: LOIRET ECO N° 38 - MARS 2011

DOSSIER

20 38 mars 2011

internautes se montrant confi ants

dans l’achat en ligne, soit une

augmentation de 17 % ». Au fi nal,

toujours selon la Fevad, un cyber-

acheteur effectue en moyenne 12

transactions en ligne par an pour

un montant estimé à 1 100 €.

Dans certains cas, l’e-commerce

permet d’élargir l’offre commer-

ciale, attirant le client vers de

nouveaux produits ou services qu’il

serait moins facile de lui proposer

en magasin. Le coût de gestion

d’un client sur un espace virtuel

peut aussi s’avérer inférieur, géné-

rant de précieuses économies

dans le processus de fidélisa-

tion. Mais, au-delà du seul aspect

accélérateur de chiffre d’affaires

du commerce en ligne, une forte

présence sur Internet est avant

tout un facteur puissant de fi déli-

sation. Un facteur qui se décline

désormais sur une multitude de

canaux complémentaires : blogs,

réseaux sociaux (Facebook, Twit-

ter…), fréquentés par de plus en

plus d’internautes. Car sur Inter-

net, le client est libre. Libre de se

renseigner, d’évaluer les offres

et les prix via les nombreux sites

comparateurs, libre de papillonner,

bref libre de s’échapper vers un

autre fournisseur. Raison de plus

pour lui donner toutes les informa-

tions qui lui permettront de rester

fi dèle, grâce à une relation à dis-

tance où le renouvellement de la

confi ance à une marque ou à une

enseigne se joue et se noue sur le

Web. Une relation privilégiée où le

côté humain doit prédominer, loin

de se limiter à une simple énu-

mération de caractéristiques de

l’offre commer ciale. D’où l’intérêt

des nouvelles formes d’expression

apparues avec le Web 2.0, où le

ton se veut plus libre, plus direct :

chroniques sur des blogs, mes-

sages courts, ciblés et attirants sur

les réseaux sociaux… Des canaux

qui comme le rappelle Fabien Pre-

tre, dirigeant d’Easyfl yer et cofon-

dateur de la Webschool Orléans

sont interconnectés, permettant

une efficacité maximale : « si le

client n’a pas capté le message sur

les réseaux sociaux ou les blogs, il

peut par exemple le découvrir par

Une carte de fi délité pour dynamiser la proximité« Les portefeuilles des clients sont plein de cartes de fi délité. Et nous, nous étions en train de nous faire remarquer par le fait que l’on ne donnait jamais rien… ». Aujourd’hui, c’est réparé et Nelly de Brézé, présidente de l’Union des Commerçants et des Artisans de Saint-Jean-de-la-Ruelle (UCAS) et commerçante rue Charles Beauhaire, a le sourire : « depuis la mi-décembre 2010, 1 000 petites cartes de fi délité multi-commerces ont été distribuées. Ce qui est encourageant. Car non seulement elles incitent les gens à consommer davantage, les fi délisent dans nos quartiers, mais elles les récompensent aussi de faire travailler le commerce de proximité ». Car pour les 25 adhérents que regroupe l’UCAS, ne pas se faire remarquer équivaut à la mort des petits commerces. « Nous avions cette carte à cœur depuis longtemps. Mais nous étions freinés par le coût de sa mise en œuvre, explique Nelly de Brézé. C’est l’Union des commerçants de Montargis, qui l’utilise déjà, qui nous a incités à la mettre en place ». Remise gratuitement, cette carte à puce permet à chaque client de se constituer une cagnotte au fi l de ses achats chez l’un ou l’autre des commerçants de l’UCAS : « le montant crédité correspond à 1,30 % net du montant de l’achat pour l’alimentaire (valable seulement à partir de 7 € chez le boulanger) et à 2,30 % pour les autres services, précise la présidente. Et dès 10 € de cumul, le client bénéfi cie de son avoir chez le commerçant de son choix ». Diffi cile encore à utiliser pour les artisans souvent non équipés d’un appareil de carte bancaire, la carte de fi délité est proposée petit à petit par les commerçants de l’union à qui cela n’a rien coûté : « l’UCAS a participé aux frais de mise en place, poursuit Nelly de Brézé. Seul leur coûte le geste de remise ». Plutôt bien accueillie auprès de la population, cette initiative innovante prouve une nouvelle fois le dynamisme de l’UCAS. Un dynamisme récemment récompensé par la FICAL* qui lui a décerné le premier prix au Challenge des Unions commerciales. *Fédération Interprofessionnelle du Commerce et de l’Artisanat du Loiret

Nelly de Brézé, présidente de l’Union des Commerçants

et des Artisans de Saint-Jean-de-la-Ruelle (UCAS)

Page 21: LOIRET ECO N° 38 - MARS 2011

mars 2011 38 21

La FNAC toujours et partout avec vousElle n’a pas fi ni d’agiter les curiosités ! « Aujourd’hui, l’enseigne préférée des Français (80 magasins en France, 4,47 Mds d’euros de CA) a choisi de miser sur la stratégie multicanal pour mettre ses clients et ses quelque 2,4 millions d’adhérents français en relation avec la Fnac, où qu’ils soient et quel que soit le canal d’achat utilisé : magasin, site Internet ou mobile », explique Frédéric Pouzol, tout nouveau directeur de la Fnac Orléans. Comment ? « Par un programme de fi délisation (avantages, remises, événements exclusifs) l’un des plus pointus dans le domaine de la distribution ». Outre la fameuse carte d’adhérent et ses – 5 % sur tous les produits en magasin, le site fnac.com innove avec l’onglet “My Fnac” : cet espace personnalisé, enrichi par l’internaute et par l’enseigne (suggestions en lien avec ce qu’il aime), retrace dans une base (fnacothèque) l’ensemble des achats faits sur Internet ou en magasin. « Et depuis juin 2010, cette fnacothèque est accessible comme l’ensemble du site Fnac.com sur iPhone via l’application éponyme gratuite, précise Frédéric Pouzol. Une véritable innovation : vous pouvez accéder à votre compte ou encore vous renseigner sur un produit en scannant le code-barres et commander ». Parallèlement, la Fnac a développé de nouvelles applications pour smartphones, de quoi offrir encore plus de services : “Tick &Live”, application billetterie géolocalisée pour trouver rapidement un spectacle ou un loisir en France, Belgique et Suisse ; “Market Place” pour vendre ou acheter des produits neufs et d’occasion ; et “Fnacbook”, qui permet aux utilisateurs d’iPad, iPhone, et iPod Touch de rechercher et de lire un livre numérique du catalogue Fnac. À l’écoute des nouvelles habitudes d’achat, la Fnac n’oublie pas l’achat classique en magasin : « nous faisons en sorte que notre magasin soit le plus commerçant possible en développant la proximité avec le client, souligne Frédéric Pouzol. Il faut que nos clients se sentent bien dans le magasin, qu’ils aient envie d’y rester et d’acheter ». www.fnac.com

le biais d’une simple newsletter

envoyée par mail ». Car le propre

d’une stratégie multicanal est de

n’exclure aucun moyen de toucher

le client, n’oubliant pas des for-

mes plus traditionnelles comme

jus tement la newsletter. Cette

dernière reste en effet un vecteur

d’information utile et un moyen

de fi délisation effi cace. D’un fai-

ble coût et d’une mise en œuvre

relativement aisée, la newsletter

possède en outre l’avantage de

générer du trafi c vers le site Web

de l’enseigne ou de la marque.

La force du Web 2.0Et le mail dans tout ça ? Parfois

annoncé en perte de vitesse par

rapport aux réseaux sociaux, il

conserve son intérêt, notamment

pour la réalisation de sondages

ou d’enquêtes de satisfaction, qui

restent un bon moyen à la fois

d’évaluer les attentes du client et

de lui montrer que l’on sait rester

en permanence à son écoute. Pour

l’e-mail comme pour la newslet-

ter, deux utilisations sont pos-

sibles : l’une, à vocation informa-

tive, entend renforcer la relation de

confi ance tissée avec le client et

au passage réactiver la motivation

d’achat, l’autre, plus pragmatique

car purement commerciale, vise

à lui proposer de manière récur-

rente et régulière une possibilité

d’achat immédiat, en le sollicitant

à travers une offre précise et ciblée

(promotion, remise exceptionnelle,

fin de série, etc.). Une offre qui

sera d’autant plus pertinente qu’on

aura suivi la tendance consistant

à se constituer des fi chiers ciblés,

en ayant obtenu au préalable un

profi l client : informations sur les

goûts, préférences en termes de

marques et de produits, voire style

de vie de chaque consommateur

(dans l’esprit le fameux “Untel

aime :” de Facebook…).

Car un autre aspect est devenu

essentiel dans la relation client : la

prise en compte de sa dimension

communautaire. Grande évolution

du Web 2.0, l’idée que les in ter-

nautes échangent via des groupes

de personnes ayant une sensibi-

lité et/ou des intérêts communs ,

Frédéric Pouzol, directeur Fnac Orléans

Page 22: LOIRET ECO N° 38 - MARS 2011

22 38 mars 2011

DOSSIER

a changé la donne quant à la

manière dont une enseigne doit

s’adresser à son client. Évalua-

tions, tests, recommandations

diverses et conseils d’utilisation

sont désormais le propre des

espaces commu nau taires qui se

développent au sein des réseaux

sociaux, mais aussi sur les blogs, à

travers les commentaires des lec-

teurs. Une réalité qui peut inciter

l’entreprise à miser sur le senti-

ment d’appartenance à une com-

munauté, réunie autour de valeurs

associées à une enseigne ou à une

marque. Une forme de capitali-

sation de l’image de marque en

somme, au profi t d’une fi délisation

renouvelée et renforcée à travers

cette forme libre d’expression et

d’échange que permet le Web 2.0.

Du e-commerce au m-commerceDernière tendance en date et

dernier canal susceptible de se

développer à vitesse grand V, le

m-commerce se défi nit comme un

service dont le but est de permettre

l’achat depuis un terminal mobile,

qu’il s’agisse d’un smartphone,

d’une tablette, etc. À l’image de

l’application pour smartphones

fnac.com, « téléchargée plus

de 250 000 fois depuis sa mise

en place en juin 2010 » souligne

Frédéric Pouzol, directeur de la

Fnac Orléans. Mais bien plus que

le simple portage d’un site classi-

que de e-commerce sur les télé-

phones mobiles intelligents et les

appareils multimédia nomades,

cette technique en pleine émer-

gence apporte son lot de nou-

veautés pour fi déliser la clientèle

et lui proposer de nouvelles offres :

coupons ou chèques de réduction

s’affi chant sur le mobile et scan-

nés ensuite en caisse, cartes de

fi délité virtuelles (dans la grande

distribution, Carrefour par exem-

Évaluation, tests,

recommandations

et conseils

d'utilisation

sont désormais

le propre

des espaces

communautaires.

Pause-café, pause bébéOuvert depuis seulement quatre mois, les mamans l'adorent déjà ! Mais aussi les nounous et tous ceux qui accompagnent des enfants de 0 à 8 ans ! Situé place Louis XI à Orléans, La cabane d’Oscar est un café-boutique spécialement aménagé pour accueillir parents et petits le temps d'une pause ludique et gourmande. Ce concept, qui se développe aujourd'hui dans les grandes villes, est tout nouveau sur Orléans. C'est Catherine Guillemet, frustrée de « ne pouvoir [se] poser en ville avec [ses] trois enfants », qui a eu envie de créer ce lieu convivial. « La cabane d’Oscar fonctionne sur l’échange – de conseils, d’expériences, de tuyaux… – entre parents, jeunes parents ou futures mamans ». Et ici, tout a été pensé pour simplifi er la vie des mamans : coin poussette, nurserie, boutique (doudou bio, jouets en bois, livres…) et tout ce qui permet de faire manger bébé et les enfants : chaises hautes, chauffe-biberons, transats, en-cas (petits pots, épicerie bio), assiettes salées, compotes, madeleines pour le goûter… « Nous vendons même des couches pour dépanner ! » Ainsi quand maman papote, en savourant une tasse de thé et un petit gâteau maison, bébé, lui, gigote sur les tapis d’éveil du coin motricité en toute sécurité ! « Deux niveaux ont été aménagés avec des jeux et deux cabanes. Il y a une barrière de sécurité à l'étage. Mais attention, on reste responsable de ses enfants : ici, c'est l'antithèse de la garderie », prévient Catherine Guillemet. Enfi n, pour celles qui voudraient s'accomplir pleinement dans leur rôle de maman, La cabane d’Oscar propose le matin des ateliers thématiques sur l'éveil musical, le portage, le massage de bébé, la relaxation avec bébé ou encore la communication positive. Toujours complet le samedi entre 16 h et 18 h, La cabane d’Oscar est devenue un rendez-vous incontournable : « après l'école et aussi le mercredi. Mais l'espace n'est pas exclusivement réservé aux familles : on peut y venir sans enfants, pour un petit choc' chaud ». www.lacabanedoscar.com

Catherine Guillemet,

gérante de La cabane d’Oscar

Page 23: LOIRET ECO N° 38 - MARS 2011

mars 2011 38 23

opportunité pour les différentes

marques et enseignes concernées

d’établir avec le consommateur un

dialogue par mobile interposé. Un

dialogue qui nécessitera toutefois

des développements tech no lo-

giques importants, notamment au

niveau de la défi nition de nouvelles

interfaces rich media qui devront

savoir se montrer à la fois at trac-

tives, informatives et simples

d’emploi. Avec un important gise-

ment d’innovations à la clé, pro-

pice à de beaux développements.

Et côté économie justement, les

perspectives de ce marché du

Les gens sont

de plus en

plus pressés

et faire les

courses prend

du temps.

CoursesU.com : innovants, les nouveaux commerçants !Cliquer, ajouter, commander. Désormais sur CoursesU.com, le panier de la ménagère se remplit en ligne. « C’est une réponse à la modernité !, lance Jean-François Borget, directeur du Super U de Baule. Les gens sont de plus en plus pressés et faire les courses prend du temps. Avec ce service de courses en ligne, on leur en fait donc gagner ». Ainsi, depuis son lancement en septembre 2009, le site, accessible gratuitement, voit passer dans ses rayons virtuels quelque mille acheteurs par mois (60 000 en magasin) : « des personnes locales qui fréquentent déjà notre magasin ou une nouvelle clientèle habituée des courses en ligne », précise Jean-François Borget. Quant au prix moyen du panier ? « 110 € : un peu plus du double qu’en magasin. Les gens achètent des produits connus, en libre-service, et à 90 % de l’alimentaire. Nous proposons, à prix égal à celui du magasin, 15 000 références, soit 20 à 30 % de plus que d’autres enseignes : c’est notre force. En 2010, ce service a représenté 2,5 % de notre CA. Et on ressent une continuité dans l’évolution de la fréquentation ». Il faut dire que pour fi déliser et satisfaire ses clients, le magasin n’a pas hésité à mettre des moyens humains : quatre personnes attitrées pour le traitement et les préparations, plus une chargée du contrôle des commandes (date de livraison, de péremption, qualité et quantité des produits). « D’où notre évolution positive et la satisfaction de nos clients ». Disponibles 4 heures après la commande, les marchandises peuvent être soit directement récupérées en magasin soit livrées à domicile. « Pour le drive, les frais sont de 6 € mais que l’on reverse sous forme de bons d’achat, souligne le directeur. Quant au service de livraison en place depuis seulement octobre 2010, il faut compter entre 7 € et 15 € en fonction de la distance entre le magasin et le lieu de livraison ». De quoi réconcilier les hommes avec les courses ! www.superu-baule.com

Jean-François Borget, directeur Super U Baule

ple propose déjà de regrouper

tous les avantages fi délité sur un

smartphone Android ou iPhone),

packaging interactif renseignant le

consommateur sur les propriétés

du produit, mais aussi géolocali-

sation indoor : derrière ce concept

nouveau, beaucoup d’innovations

de bon sens qui pourront faciliter

la vie du consommateur, comme

par exemple une cartographie

pour se diriger dans le maga-

sin, avec localisation précise des

produits recherchés, proposition

de nouveautés et promotions

en adéquation avec le profil de

l’acheteur, optimisation du temps

d’attente via une recherche des

caisses présentant les files les

plus courtes à un instant donné…

et enfin, le “social shopping”.

C’est-à-dire ? Imaginez le client

prévenu, via son smartphone, de

la présence dans le magasin où il

se trouve d’un “ami”… D’une part,

il pourra le localiser dans le centre

commercial, et surtout, il pourra

visualiser, toujours sur l’écran de

son smartphone, les préférences

d’achat et les coups de cœur de

cet “ami”. Une sorte de Facebook

dans le caddie… Et une formidable

Page 24: LOIRET ECO N° 38 - MARS 2011

DOSSIER

24 38 mars 2011

“m-coupon” attirent les regards

et les convoitises, puisqu’il devrait

passer, selon le site www.portail-

dudeveloppementcommercial.

com « de 90 millions de dollars en

2009 à 6,5 milliards de dollars en

2014 ».

Dans le même temps, sur le plan

technique, on n’est pas dans la

science-fi ction, mais bien dans le

réel. En effet, tous les voyants sem-

blent actuellement au vert pour un

déploiement prochain de ce genre

d’applications : outre la démocra-

tisation maintenant quasiment

acquise des smartphones, l’arri-

vée de la NFC – pour Near Field

Communication (communication

en champ proche) – est annoncée

pour 2011-2012. Cette technologie

de communication à base d’ondes

radio haute fréquence dont la por-

tée est limitée à une très courte

distance – de l’ordre de 10 cm – se

profi le à l’horizon : après une pre-

mière expérience pilote à Nice,

d’autres ont été programmées à

Bordeaux, Caen, Lille, Marseille,

Paris, Rennes, Strasbourg et

Toulouse . Un prélude à la généra-

lisation future de ce mode de paie-

ment dit sans contact (l’utilisateur

ne faisant qu’effl eurer la borne de

paiement avec son smartphone),

déjà utilisée avec succès au Japon

notamment avec le système FeliCa

de Sony (pour Felicity Card). On le

constate chaque jour davantage, le

smartphone semble être devenu à

la fois le compagnon in dis pen sable

de tout un chacun dans la vie quoti-

dienne, et aussi le terminal mobile

avec lequel le consommateur de

demain effectuera et réglera ses

achats. Des objets qui méritent donc

bien leur nom de téléphone intelli-

gent, et pour lesquels une autre

intelligence, commerciale cette fois,

commence à entrevoir de nouveaux

débouchés en matière de fi délisa-

tion et de captation de clients.

Le

smartphone

sera le

terminal

mobile avec

lequel le

consommateur

de demain

effectuera et

réglera ses

achats.

PERSPECTIVES COMMERCE

Jeudi 31 mars à Beaugency à 19 h 30« Les secrets des rois du ring pour faire gagner son entreprise » par Nasser Négrouche, cabinet Priorité Client Inscriptions : 02 38 77 89 34

Mardi 19 avril à Pithiviers à 19 h 30« Avec la crise, apparition d’un nouveau consommateur » par Flavien NEUVY, responsable de l’Observatoire CETELEM Inscriptions : 02 38 77 89 41www.loiret.cci.fr

Commerçants, Unions Commerciales

PARTICIPEZ AUX RENDEZ-VOUS DE

Au printemps, la CCI du Loiret vous propose :

Page 25: LOIRET ECO N° 38 - MARS 2011

mars 2011 38 25

La vieille connivence client-vendeur,

directe, chaleureuse, familière

voire affective, a été, pendant des

siècles, la seule stratégie effi cace

de captation de la clientèle, et le principal

moteur du succès commercial. Sur les

étals de nos foires et marchés autrefois

très importants, dans les myriades de

boutiques urbaines ou rurales, c’était,

avec le temps, des relations pérennes

qui s’installaient entre le détaillant ou

producteur et le chaland. Il est d’ailleurs

amusant de souligner que le sens propre

du terme chaland (mis aujourd’hui un peu

à toutes les sauces dans les néologismes

« chalandage » et « chalandise ») est :

Acheteur qui va de préférence chez un

même marchand. La notion même de

chaland induisait l’idée forte de fi délité.

En ces temps d’Ancien Régime où la

concurrence était moins rude, les rythmes

moins accélérés et les transactions plus

proches, la fi délisation allait de pair avec

la confi ance et la familiarité.

Au début du XIXe siècle, une dynamique

entreprise orléanaise, la Chocolaterie

Saintoin, va mettre en place, avec bonheur,

une stratégie de fi délisation originale pour

l’époque, qui ajoutait, à l’achat des produits

de la marque, un petit supplément de

plaisir, de sens et de surprise : la maison

faisait réaliser de ravissants chromos

qui accompagnaient ses spécialités. Et

dès 1850, Saintoin innovait encore en

proposant son chocolat en tablettes de 250

grammes, enveloppées de papier d’étain,

sous lequel se cachaient de merveilleuses

vignettes, amusantes ou éducatives, qu’il

s’agissait de collectionner et coller dans

un album. Un achat de 3 kg de chocolat

donnait droit à un luxueux album ! Ainsi

l’entreprise pénétrait-elle intelligemment

dans le monde de l’enfance, et créait-elle,

pour la première fois, une relation affective

entre la marque et l’enfant et sa famille.

Un peu plus tard, entre 1900 et 1920, la

vente sous marque, qui se généralisait

à grande échelle, faisait disparaître la

relation directe entre le client et le vendeur.

C’est alors qu’une entreprise de Pithiviers,

déjà ancienne mais particulièrement

innovante, la biscuiterie Gringoire, a

joué à fond la carte de la fidélisation,

en recréant avec ses clients un lien de

proximité, sensible, drôle et intelligible, à

travers la fi gure du fameux lapin Gringoire.

Ce sympathique lapin jouant du tambour

réunissait rapidement tous les suffrages

et s’installait dans une majorité de foyers

français, prenant plusieurs longueurs

d’avance sur la concurrence (normal, me

direz-vous, pour un lapin). La marque a

mis alors habilement en récit et en image

sa mascotte, en offrant des vignettes, des

buvards, des protège-cahiers, des dés à

jouer, des camions miniatures, des porte-

clés et des « boîtes à goûter magiques »

etc. Tous ces objets publicitaires pionniers

font aujourd’hui la joie des collectionneurs

et des doux nostalgiques. Les petits

cadeaux entretiennent l’amitié, c’est

bien connu ; et l’on ne trouvera jamais

mieux que le geste séculaire du détaillant

offrant à la ménagère, avec le sourire,

treize à la douzaine pour s’attacher sa

pratique à coup sûr. Plus que jamais à

l’ère du client zappeur et papillonnant au

gré des promotions et de ses humeurs, la

qualité de la fi délisation dépend de celle

du vécu relationnel. Et plus que jamais les

maîtres mots sont Satisfaire, Fidéliser et

Enchanter.

SOUS LE SIGNE DU LAPINLa chronique d’Anne-Marie Royer-Pantin

Dans le Loiret, où l’on a toujours eu la bosse du commerce, et où le commerce de proximité a toujours été un facteur primordial de prospérité et de vitalité, on sait, de longue date, capitaliser sur la fi délisation des clients, miser sur la relation humaine, personnalisée et confi ante.

Ancienne élève de l’École normale supérieure, médaille d’or de l’Académie d’Agriculture de France pour son œuvre littéraire et son action culturelle en faveur du patrimoine, Anne-Marie Royer-Pantin est écrivain, auteur d’essais, d’ouvrages d’histoire et de nombreux travaux sur le patrimoine local et régional. Sa chronique « Passés composés » propose un éclairage différent du présent et du devenir économiques de notre département, à la lumière d’un passé riche d’expériences originales et fructueuses, de belles aventures et de réussites exemplaires.

Anne-Marie Royer-Pantin

PASSÉS COMPOSÉS

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ECOBIZ ENVIRONNEMENT ET SÉCURITÉ

15 mars 2011 - de 8h45 à 10h45

Installations classées : les dernières

évolutions de la réglementation ICPE, les

attentes de la DREAL(Direction régionale

de l’Environnement, de l’Aménagement

et du Logement).

Une rencontre avec l’inspection des instal-

lations classées pour faire le point sur :

l’organisation de l’Inspection des installa-

tions classées dans le Loiret,

les dernières évolutions de la réglemen-

tation ICPE,

les priorités pour l’inspection des instal-

lations classées en 2011,

les attentes de la DREAL vis-à-vis des

exploitants d’ICPE.

Contact : Sébastien Saint-Chély

Tél. 02 38 77 77 77

http://environnement.loiret-ecobiz.fr

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ECOBIZ PERFORMANCE INDUSTRIELLE

En partenariat avec Relais Lean Centre

Les groupes de travail Lean stimulent

la relation des entreprises : constitué de

huit entreprises, chaque groupe se réunit

à un rythme quasi mensuel à tour de rôle

dans les locaux de chacune des entrepri-

ses. L’occasion de trouver des solutions à

une problématique donnée, toujours dans

l’objectif commun, fondement du Lean :

la recherche de la performance par l’éli-

LES RENCONTRES LOIRET ECOBIZwww.loiret-ecobiz.fr

CCI INFOS

26 38 mars 2011

Page 27: LOIRET ECO N° 38 - MARS 2011

mars 2011 38 27

31décembre

2011

Opér

ation valable jusqu’au

mination des gaspillages et l’amélioration

continue.

9 mars

Groupe de travail Lean GMD Pack

16 mars

Groupe de travail Lean Fagor-Brandt

22 mars avec le MEPAG (mouvement

des entreprises du pays giennois)

Groupe de travail Shiseido International

France (Gien)

Contact : Nathalie Aminot-Boulley

Tél. 02 38 77 77 77

http://perfi ndustrielle.loiret-ecobiz.fr

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Retrouvez toute l’actualité économique et celle de la CCI du Loiret sur :

www.loiret.cci.fr

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cci-du-loiret

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Page 28: LOIRET ECO N° 38 - MARS 2011

28 38 mars 2011

18-19 MARS : deux dates pour promouvoir l’apprentissage dans le Loiret

Rendez-vous annuel incontournable, le

Printemps de l’Apprentissage réunit

24 CFA (Centre de formation d’apprentis)

de l’agglomération d’Orléans ainsi que

le CFA de l’académie Orléans-Tours (qui

regroupe à lui seul 9 Unités de formation

par apprentissage), le point A de la CCI du

Loiret et le Centre d’Aide à la Décision de

la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du

Loiret. La prochaine manifestation se tien-

dra les 18 et 19 mars au centre commercial

Place d’Arc à Orléans (Espace Agora), ainsi

que le 19 mars place du Martroi à Orléans.

Objectif : sensibiliser les jeunes et leurs

parents à l’existence des CFA, les inviter à

leurs journées portes-ouvertes, les infor-

mer sur la multiplicité des diplômes qui

peuvent y être préparés, mais aussi aux

métiers auxquels ils donnent accès. Avec

un taux de chômage de 23,3 % au 2ème tri-

mestre 2010(1), la catégorie des 15-24 ans

reste la plus touchée par la précarité de

l’emploi. Or, l’alternance et l’apprentis-

sage sont aujourd’hui reconnus comme

des voies privilégiées pour l’insertion des

jeunes sur le marché du travail : 70 % des

jeunes trouvent en effet un emploi dès la

fi n de leur apprentissage.

Apprentissage : le niveau monteSous l’impulsion de Laurent Wauquiez,

alors Secrétaire d’État chargé de l’em-

ploi, des mesures exceptionnelles ont été

mises en œuvre dès 2009 dans le cadre du

Plan de relance de l’économie pour inci-

ter les entreprises à recruter par ce biais

(exonération de charges sociales, primes à

l’embauche d’un apprenti aux entreprises

de 11 salariés et plus, aux entreprises de

moins de 50 salariés pour le recrutement

d’un apprenti supplémentaire…). De nou-

velles mesures ont été récemment annon-

cées en faveur des contrats en alternance :

six mois d’exonération totale de charges

sociales pour l’embauche d’un jeune de

moins de 26 ans en alternance par une

entreprise de moins de 250 salariés ou

encore un quota de jeunes en alternance

dans les effectifs qui passera de 3 % à

4 % pour les entreprises de 250 salariés

et plus, et avec un taux de contribution

modulable selon l’effort de celles-ci. Avec

un peu plus de 427 000 apprentis recensés

en 2009, deux tendances se confi rment :

le secteur tertiaire concentre une propor-

tion croissante des entrées en apprentis-

sage(2) et le niveau de formation préparée

continue de s’élever : près de la moitié des

nouveaux contrats concerne désormais

des formations allant du baccalauréat ou

du brevet professionnel au diplôme d’in-

génieur.

(1) Insee Conjoncture – n° 214 septembre 2010(2) DARES Analyses – février 2011- L’apprentissage en

2009

CCI INFOS

Lancé il y a 12 ans dans le Loiret, le Printemps de l’apprentissage a pour objectif de promouvoir auprès des jeunes du département une voie professionnelle encore sous-estimée.

La CCI du Loiret mise sur les véhicules hybrides pour ses déplacements professionnelsLimiter l’émission de gaz à effet de serre lors des déplacements professionnels de ses salariés : c’est la raison pour laquelle la CCI du Loiret a mis à la disposition de son personnel trois véhicules hybrides en février dernier. Les Toyota Auris HSD blanches - logo de la CCI sérigraphié sur les portières - sont un des moyens alternatifs mis à la disposition des collaborateurs pour « bouger autrement ». À côté du site de covoiturage (covoiturage.orleans.fr) développé en 2007 avec le BRGM, l’Agglomération Val de Loire et la Ville d’Orléans, la CCI du Loiret a souscrit également 20 abonnements Vélo+. Engagée dans une démarche de responsabilité sociétale (RSE) depuis 2010, la CCI du Loiret décline progressivement les trois piliers du développement durable (économique, social et environnemental) à travers deux axes, interne et externe. Pour accompagner et guider les entreprises dans une démarche RSE, la CCI se devait d’être exemplaire.

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mars 2011 38 29

« NOUS VOULONS AGIR EN ENTREPRISE RESPONSABLE »

Pourquoi Calberson Loiret a-t-elle décidé de construire un Plan de Déplacement Entreprise (PDE) ?Karine Roux Sur le site du Pôle 45 à Saran,

l’entreprise emploie 200 collaborateurs à

temps complet, titulaires et intérimaires

confondus. Calberson Loiret fonctionne

24h/24, cette grande amplitude horaire

n’est pas sans poser des questions d’or-

ganisation et même de coût car certains

salariés habitent loin.

Comment la démarche s’intègre-t-elle dans la stratégie de l’entreprise ?Alain Hamelin Calberson Loiret apparte-

nant au groupe Géodis, très engagé sur

les questions du développement du rable,

mène une réfl exion globale sur sa respon-

sabilité sociétale. À ce titre, nous som-

mes impliqués sur 7 items, englobant

par exemple le bilan CO2, l’acquisition

de véhicules électriques, la formation de

nos chauffeurs à l’éco-conduite… Nous

sommes certifiés ISO 14 001 et voulons

être une entreprise citoyenne. Nous som-

mes convaincus que la satisfaction de nos

collaborateurs conditionne celle de nos

clients. C’est donc à nous, employeurs,

d’être forces de proposition…

Les collaborateurs sont-ils associés à cette démarche ?Alain Hamelin Depuis longtemps, ils

sont sensibilisés aux questions de tri du

papier, d’économie d’énergie… nous sou-

haitons maintenant nous diriger vers une

dé marche plus complète, impliquant aussi

nos fournisseurs.

Karine Roux Dans le cadre du groupe de

travail mis en place par la CCI du Loiret,

nous avons sollicité des salariés volon-

taires. En plus de l’encadrement, trois se

sont impliqués spontanément. En s’ap-

propriant le projet, ils seront des relais

d’information effi caces auprès des autres

collaborateurs. La démarche PDE doit être

construite pas à pas…

En quoi l’expertise de la CCIL vous est-elle utile ?Karine Roux Parce qu’elle joue un rôle de

chef d’orchestre ! Monter un tel projet est

une entreprise de longue haleine, certains

témoignages laissent penser qu’il faut bien

deux ans pour mener à bien une démarche

globale. Suite à la présentation du conseil

en mobilité de la CCIL l’an passé sur les

modes de transport alternatifs, comme le

covoiturage, nous avons eu envie d’aller

jusqu’au bout de la réfl exion.

Alain Hamelin L’opération Mobil’actifs

a l’avantage de favoriser le partage de

bonnes pratiques, c’est presque une

sorte de benchmark ! Notre entreprise est

de toute façon dans une dynamique d’é-

changes et d’ouverture et investie dans

une démarche réseau. Je souhaite que

mes collaborateurs y prennent part : c’est

le cas par exemple de notre responsable

international, du responsable qualité… ou

de Karine Roux, membre actif du groupe

de travail PDE !

Calberson Loiret (groupe Géodis), spécialiste du transport et de la logistique, est l’une des neuf entreprises du Loiret accompagnées par la CCIL dans le cadre de l’opération Mobil’actifs. Une expérience innovante basée sur les échanges et la co-construction. Interview.

Mobil’actifs : les entreprises et les partenaires signent une charte d’engagement

Le 10 mars 2011, les entreprises accompagnées par la CCIL dans l’opération Mobil’Actifs (AFPA Olivet, M. Bricolage, Calberson Loiret, Thalès Air System, CroixMarie, Touténet, Chryso, Vauban Humanis, École d’Horticulture de la Mouillère) et les partenaires (ADEME, Conseil régional du Centre et DIRECCTE) ont signé une charte d’engagement. Elle formalise leur volonté collective d’agir en faveur de la mobilité et des déplacements durables.

Karine Roux - responsable

administratif et RH

Alain Hamelin - directeur

du site de Saran

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CCI INFOS

30 38 mars 2011

NOUVELLES DÉCLINAISONS POUR LE BILAN DE COMPÉTENCES

Faire le point sur ses compétences et

ses motivations, défi nir un projet pro-

fessionnel ou de formation : telle est la

vocation du bilan de compétences. Réa-

lisé par un prestataire extérieur à l’entre-

prise (1), comme la CCI du Loiret à Orléans

et Montargis, ce bilan peut être proposé par

l’employeur ou mis en œuvre à l’initiative

du salarié. Fil conducteur de la démarche :

24 heures d’entretiens en face à face avec

un intervenant spécialiste en recrutement,

gestion du personnel, gestion des compé-

tences, mobilité et formation. Personnel

et confidentiel, le bilan de compétences

peut être réalisé dans le cadre d’un congé

spécifi que (sous réserve de prise en charge

par le FONGECIF ou l’OPCA compétent) ou

inscrit - avec le consentement du sala-

rié - au plan de formation de l’entreprise

qui le prend alors en charge. Depuis peu,

le dispositif entre dans le cadre du Droit

individuel à la formation (DIF), qui permet

au salarié de se constituer un capital de

20 heures de formation par an, cumulable

sur six ans dans la limite de 120 heures.

Nouveauté proposée par la CCI du Loiret :

un bilan de compétences destiné aux sala-

riés de 45 ans et plus, dans la perspective

de donner une impulsion à leur deuxième

partie de carrière.

(1) Organisme inscrit sur une liste établie par un organisme collecteur (FONGECIF, certaines OPCA de branche).

Contact : Pôle Enseignement et Formation

Alain Bonhomme

Tél. : 02 38 77 85 95

[email protected]

Effectué à l’initiative du salarié ou sur proposition de l’employeur dans le cadre du plan de formation de l’entreprise notamment, le bilan de compétences peut aussi s’insérer dans le cadre du Droit individuel à la formation (DIF).

À VOS AGENDASPortes ouvertes et concours à l’ECGL’École de Commerce et de Gestion (ECG) d’Orléans ouvrira ses portes les samedi 12 mars et 7 mai 2011 de 10 h à 16 h pour deux journées d’information à destination des futurs étudiants et de leurs parents. Au programme : visite de l’École, découverte des formations, rencontre d’étudiants, de diplômés et d’intervenants… Ces portes ouvertes permettront également aux jeunes intéressés de découvrir les formations en apprentissage Négoventis (Gestionnaire d’Unité Commerciale, délivrant un diplôme Bac+2 en apprentissage) et MVMI (Marketing Vente en Milieu Industriel, délivrant un diplôme Bac+4). L’ECG Orléans, gérée par la CCI du Loiret, propose une formation post-bac en 3 ans validée par un diplôme visé bac+3 par le Ministère de l’Éducation Nationale. Classée en 2010 “1ère école Bachelor indépendante de France” par le Figaro, la formation Bachelor comprend 60 semaines en entreprise (dont huit à l’étranger), soit 50 % de la scolarité afi n de favoriser une insertion professionnelle optimale.Autant d’éléments qui portent leurs fruits en termes d’insertion professionnelle : 93 % des diplômés décrochent ainsi un premier emploi moins de trois mois après la fi n de leur cursus.

Portes ouvertes : 12 mars et 7 mai 2011 de 10 h à 16 h

Concours : Samedi 26 mars 2011 – date limite d’inscription lundi 21 mars 2011

Samedi 21 mai 2011 – date limite d’inscription mardi 16 mai 2011

Thin

ksto

ck

Chaque 3ème mardi du mois de 18h30 à 21h, rendez-vous à la Webschool pour une mini-conférence suivie d’ateliers de mise en pratique. Ateliers du numérique gratuits, ouverts à tous.

15 mars > Cahier des charges / Comment choisir votre prestataire internet?

19 avril > Création blog / site17 mai > Comment écrire pour le

Web? / Référencement14 juin > E-commerce.

www.webschool-orleans.fr

Prochaines rencontres de la Webschool Orléans

Page 31: LOIRET ECO N° 38 - MARS 2011

Forumpour le développement international

Faites le plein de solutions !

Inscription :http://international.proforum.fr

Mardi 29 mars 2011

Centre de

conférences

d’Orléans

8h30 - 18h

Un évènement

Rendez-vous BtoB experts pays et experts sectoriels

7 ateliers thématiques sur des sujets clés de l’export

24 exposants, acteurs du commerce international

Espace “Solutions RH” pour structurer votre développement international

Trophées Odyssée trophée primo-exportateur et V.I.E

Conférence “La redistribution des cartes, après la crise mondiale” par Alexandre Adler

Page 32: LOIRET ECO N° 38 - MARS 2011

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