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SFE Toulouse 2012 / Annales d

élétère pour le second. Suite à ces résultats et à la description précises des méca-ismes responsables de son activité tissue-dépendante, de nouveaux SERM, auxaractéristiques optimisés ont été développés. Malheureusement, ces SERM deeuxième génération (le raloxifène et le toremifène) n’ont pas une activité anti-ancéreuse supérieure au tamoxifène et de ce fait, leur développement s’estrienté ver la prévention du cancer du sein.lusieurs grandes études de prévention ont inclus au total plus de0000 patientes. Ces études ont utilisé le tamoxifène, le raloxifène et un SERMe troisième génération, le lasofoxifène. Dans l’ensemble, elles ont montré quees SERM pouvaient diminuer de moitié le risque de survenu d’un cancer duein tout en protégeant de l’ostéoporose. Le risque utérin n’est pas significatifvec le raloxifène et le lasofoxifène, ce dernier semblant avoir le rapport effica-ité/toxicité le plus intéressant. Ces résultats sont potentiellement très importantn terme de santé publique, mais certains effets secondaires communs à cesrogues, en particulier les risques de phlébites et les syndromes climatériques,’ont pas permis une adhérence facile du public et rendent leur utilisation à largechèle problématique.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.028

Y7-02

hytoestrogen supplementation - potential health benefitsnd risks. Mäkelä

Turku center for disease modeling, institute of biomedicine and functionaloods forum, university of Turku, Turku, Finland

hytoestrogens are a diverse group of non-steroidal phytocompounds posses-ing estrogen-like activity. Epidemiological studies suggest a link between highntake of dietary phytoestrogens and low risk of hormone-dependent diseases. Inxperimental models, phytoestrogens show SERM-like properties, and are thusostulated to alleviate menopausal symptoms and protect against postmenopau-al osteoporosis. Therefore, it is not surprising that phytoestrogen supplementsre marketed to (post) menopausal women as “natural and safe” hormone repla-ement therapy (HRT). So far, health claims on phytoestrogen supplements orhytoestrogen-rich foods have not been approved in EU.hytoestrogen supplements are a heterogeneous group of products typicallyontaining complex mixtures of soy or red clover isoflavonoids, or lignansxtracted from flaxseed or wood. Comprehensive assessment of their healthenefits and risks is thus challenging. That phytoestrogens modulate estrogenignaling pathways in experimental models, or that phytoestrogen-rich dietsre associated with low risk of hormone-related diseases, do not prove thathytoestrogen supplementation would offer safe and effective alternative to tra-itional HRT or would have other health benefits. So far, clinical trials showhat phytoestrogen supplementation is ineffective or, at best, has modest effectsn menopausal symptoms or bone. However, the safety concerns, e.g. increasen breast cancer risk, regarding women taking large doses of phytoestrogenupplements, have not yet been resolved. Regarding consumption of dietaryhytoestrogens in their normal plant food matrices (e.g. soy and full grain pro-ucts), no serious safety issues have been identified. Further mechanistic studies,nd larger and longer-term clinical trials are needed to establish the risk-benefitatio for phytoestrogen supplementation.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.029

Y7-03

tructure-function relationship of estrogen receptors inardiovascular and metabolic pathophysiological models.F. Arnal

Inserm U1048-I2MC, université de Toulouse et CHU de Toulouse, Toulouse,rance

he ancestral status of estrogen receptor (ER) in the family of the steroid recep-ors has probably contributed to the pleiotropic actions of estrogens, and in

articular of 17b-estradiol (E2). Indeed, in addition to their well-described rolen sexual development and reproduction, they influence most of the physiolo-ical processes. The pathophysiological counterpart of these actions includesrevention of osteoporosis, atheroma and type 2 diabetes. . . but also promo-

WTd1

crinologie 73 (2012) 238–242 241

ion of uterus and breast cancer growth. Thus, the major challenge consists inncoupling some beneficial actions from other deleterious ones, i.e. selective ERodulation. Tamoxifen and raloxifen are beneficial to prevent the recurrence of

reast cancer, and mimic estrogen action mainly on bone, but their effects ontheroma and on type 2 diabetes are, if any marginal.ctivation of ER alpha (ER�) and beta (ERb) regulates target gene transcription

genomic action) through two independent activation functions AF-1 and AF-2,ut can also elicit rapid membrane initiated steroid signals. The talk will attempto summarize recent advances provided by the in vivo molecular “dissection”f ER�, allowing the uncoupling of some of its actions, and potentially pavinghe way to optimized selective ER modulators.our en savoir plusrnal JF, Lenfant F, Flouriot G, Tremollieres F, Laurell H, Fontaine C, Krust, Chambon P, Gourdy P. From in vivo gene targeting of Estrogen Recep-

ors to Optimisation of their Modulation in Menopause. Br J Pharmacol.012;165:57–66.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.030

Y8-01

’utilisation de la pompe à insuline au cours du diabète deype 2 : état de l’art.Y. Reznik

Service d’endocrinologie et maladies métaboliques, CHU Côte de Nacre,aen, France

a pompe à insuline est un traitement de référence pour le diabéte de type 1, sontilisation est moins codifiée pour le diabète de type 2 (DT2). Les recomman-ations des sociétés savantes n’intègrent pas son utilisation alors que c’est unraitement du DT2 reconnu par les caisses d’assurance-maladie. Il a fait l’objete quelques études randomisées comparant pompe et multi-injections, aux résul-ats discordants : deux études nord-américaines n’ont pas montré de différence, à’inverse deux études en France et en Israel concernant des diabétes plus sévèresnt favorisé la pompe. Les études observationnelles suggèrent son efficacité danses indications ciblées : l’expérience de Caen portant sur 102 patients DT2 enurpoids dont l’équilibre glycémique restait précaire malgré une titration forcéees doses d’insuline retrouve sous pompe une baisse d’HbA1c (–1,5 %) main-enue jusqu’à six ans d’observation. Un observatoire francais a retrouvé poures 100 premiers patients DT2 inclus une baisse de –1,07 % d’HbA1c à deuxns. L’expérience de Toulouse portant sur 51 DT2 retrouve la même efficacitéHbA1c –1,4 %) maintenue 12 ans, suggérant une durabilité de l’efficacité de laompe au cours du DT2. Une prise de poids modérée est observée sous pompe,vec une variabilité interindividuelle importante et un effet protecteur de la met-ormine. La qualité de vie des patients est satisfaisante et les hypoglycémiesestent des événements rares sous pompe. Ces données rétrospectives ouvrentes perspectives pour les DT2 en échec malgré des mesures hygiénodiététiquesdéquates et une insulinothérapie intensifiée. Une grande étude prospective mul-icentrique internationale est en cours pour préciser sa place dans la stratégie’intensification après échec des multi-injections.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.031

Y8-03

a télémédecine au service de l’endocrinologue.Y. Benhamou

CHU Grenoble, Grenoble, France

e défaut d’investissement du patient et l’inertie clinique contribuent à unerise en charge insuffisante du diabète. Ces obstacles pourraient être levés pares outils informatiques et Internet. Des dossiers de santé personnels, partagésvec le soignant, favorisent la mise en œuvre des comportements inhérents auiabète. Ces programmes Web fournissent plusieurs fonctions : dossier médi-al, téléchargement des glycémies capillaires, tenue d’un carnet glycémique,essagerie sécurisée, feedback manuel ou automatique sur les glycémies, site

eb éducatif, journal en ligne (exercice, alimentation, médicaments). L’étude

eleDiab-3 évalue chez 700 diabétiques de type 1 une telle plateforme Webe suivi télémédical du diabète. Par ailleurs, l’étude TeleDiab-1 conduite chez80 diabétiques de type 1 a montré l’intérêt d’un logiciel installé sur un smart-