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N° 24 - JUILLET 2010 Dr Mohamed Naciri Bennani, Président du Syndicat des médecins du secteur libéral « LE SYNDICALISME EST AVANT TOUT UNE FORCE DE PROPOSITIONS . » LE SUIVI LE SUIVI MÉDICAL MÉDICAL EN QUESTION EN QUESTION MORT MORT SUBITE SUBITE CHEZ LE CHEZ LE SPORTIF SPORTIF Dispensé de timbrage, Autorisation n° 1397 - www.doctinews.com MAGAZINE PROFESSIONNEL D’INFORMATION MÉDICALE FONDAMENTAUX FEMME ENCEINTE EN ÉTÉ COMMENT SE PRÉMUNIR CONTRE LA CHALEUR ET SES DÉSAGRÉMENTS

Numéro 024 Juillet 2010

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Numéro 24 Juillet 2010

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N° 24 - JUILLET 2010

Dr Mohamed Naciri Bennani,

Président du Syndicat des médecins du secteur libéral

« LE SYNDICALISME EST AVANT TOUT

UNE FORCE DE PROPOSITIONS . »

LE SUIVI LE SUIVI MÉDICAL MÉDICAL EN QUESTIONEN QUESTION

MORT MORT SUBITE SUBITE CHEZ LE CHEZ LE SPORTIFSPORTIF

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mM A G A Z I N E P R O F E S S I O N N E L D ’ I N F O R M A T I O N M É D I C A L E

FONDAMENTAUX

FEMME ENCEINTE EN ÉTÉCOMMENT SE PRÉMUNIR CONTRE LA CHALEUR ET SES DÉSAGRÉMENTS

Editorial 03

Dès l’entame de la saison estivale, l’excès de vitalité et d’énergie trouve souvent un exutoire à travers des tenues plus légères, les sorties noc-

turnes, de nouvelles rencontres … Une atmos-phère tout à fait propice pour une libido exacer-bée et, ipso facto, une sexualité qui évolue ! Qu’elles soient chronobiologiques ou contex-tuelles, diverses raisons expliquent ce phéno-mène qui fait des relations « charnelles » une partie singulière de cette période de l’année. Comment s’adapter à d’éventuels déborde-ments sexuels? Car, allant de pair avec une activité sexuelle accrue durant l’été, les IST montent en fl èche. Bien loin de ce qui est vécu et entendu, les statistiques disponibles révèlent qu’en 2009 le nombre de personnes atteintes au Maroc aurait dépassé la barre d’un demi-million de cas. L’ampleur de la problématique devrait inquiéter et inciter à la mobilisation. Cette année encore a été lancée une campagne natio-nale baptisée «Été 2010». Initiée par l’Organisation panafricaine de lutte contre le Sida (OPALS), elle vise à sensibiliser à propos des infections sexuellement transmissibles, en particulier le Sida. Un intérêt particulier est également accordé aux comportements à risque qui relèvent d’abord de l’insouciance, mais aussi d’une réelle ignorance. Bon point donc à cette ONG qui a monté cette opération en collaboration avec le ministère de la Santé et l’INDH.Côté contraception, la communication reste en revanche particulièrement timide. Surtout s’agissant des plus jeunes, population la plus exposée. La recherche est rare sur la question. En fait, l’enchevêtrement complexe de facteurs sociaux et culturels entrave toujours la dis-cussion sur de tels sujets. Pourtant, parler de sexualité sans tabou est une nécessité. Livrer et permettre l’accès à une information précise sur les diff érents contraceptifs est une obligation. Et dans une certaine mesure, garantir l’accès à l’avortement à celles qui ne désirent pas poursuivre leur grossesse est une urgence. À ce stade de la réfl exion, la meilleure connaissance des rôles des deux sexes devrait être du domaine de l’acquis. Les campagnes de sensibilisation ne viendront que renforcer cette nouvelle manière de comprendre les relations complexes entre hommes et femmes qui af-fectent notre perception de l’éducation sexuelle et des comportements qui en découlent !

DOIT-ON TOUT OUBLIER ? EN ÉTÉ

Par Ismaïl BERRADA

GARANTIR L’ACCÈS À L’AVORTEMENT À CELLES QUI NE SOUHAITENT PAS POURSUIVRE LEUR GROSSESSE EST UNE URGENCE.

Sommaire4

M A G A Z I N E P R O F E S S I O N N E L D ’ I N F O R M AT I O N M É D I C A L E

Directeur de publication et de la rédaction, Ismaïl BERRADA - Rédactrice en chef, Maria MOUMINE Secrétaire de rédaction, Rania KADIRI - Journaliste, Khadija BERRAMOU - Design et infographie, Yassir EL HABBI Direction commerciale, A. BERRADA - Chef de publicité, Leila BAHARImpression, IMPRIGEMA - DOCTINEWS est édité par Prestige diff usion, 81, avenue Mers Sultan, 5e étage, CP 20100, Casablanca.Tél.: +212 5 22 27 40 46/69 - Fax: +212 5 22 27 40 32 - E-mail: [email protected] - Site : www.doctinews.comDossier de presse: 08/22 - Dépôt légal: 2008 PE0049 - ISSN: 2028 00 92 - DOCTINEWS est tiré à 25.000 exemplaires

FLASH SANTÉ17 PRÉVENTION BUCCO-DENTAIRE AU MAROC

La contextualité remise en question pour plus d’effi cacité

UNIVERS PHARMA26 LE PHARMACIEN FACE AU CANCER

Un rôle majeur dans la prise en charge de cette maladie

GLOSSAIRE36 LES DIURÉTIQUES

SÉLECTION56 LES SCHIZOPHRÉNIES AU MAROC

Pour une meilleure compréhension et une prise en charge améliorée de la schizophrénie

INTERVIEW44 NACIRI BENNANI MOHAMED

Le syndicalisme est avant tout une force de propositions

FONDAMENTAUX22 FEMME ENCEINTE EN ÉTÉ

Comment se prémunir contre la chaleur et ses désagréments

ALTERNATIVE52 L’ACIDE HYALURONIQUE…

Pour retrouver la jeunesse

INSTITUTIONNEL48 CONTINUITÉ, QUALITÉ, SÉCURITÉ

Le triptyque du CH Ibn Sina de Rabat

48 LE TRIPTYQUE DU CH IBN SINA DE RABAT

22 FEMME ENCEINTE EN ÉTÉ

44 INTERVIEW

MORT SUBITE CHEZ LE SPORTIFQU’EN EST-IL DE LA LOGISTIQUE MÉDICALE ?

36DOSSIER

Remboursé par l’AMO

Flash Santé6

On peut dire qu’il y avait du monde à Larache les 28 et 29 mai derniers ! Pour cause, les journées médicales de la province de Larache, une manifestation organisée par l’Association Médicale de Larache (A.M.L) tous les deux ans. Cette huitième édition, organisée en collaboration avec l’association Lalla Salma de lutte contre le cancer (ALSC), a réuni 700 personnes pendant la séance inaugurale, 400 participants aux travaux scientifi ques et plus de 600 invités à la soirée de gala. « Ces

journées ont enregistré un franc succès selon l’avis unanime des participants venus des quatre coins du pays pour soutenir les eff orts des organisateurs. Le programme scientifi que était riche et diversifi é et les congressistes étaient satisfaits de la qualité des présenta-tions », souligne le Président de l’A.M.L, le Dr Abdelouahab Piro.En eff et, les ateliers, les conférences et les symposiums ont traité de sujets très variés tels que le cancer, l’antibiothéra-pie, l’exercice offi cinal, l’orthodontie, le

traitement de la douleur, le tabagisme, la pharmacovigilance, la vaccinovigi-lance, la thyroïde, le diabète…Une semaine auparavant, la grande campagne de sensibilisation sur le tabagisme organisée au centre ville a été clôturée par une grande kermesse managée par l’Association marocaine de prévention bucco-dentaire (section Larache) au bénéfi ce de 700 enfants, sous le thème : « Avec les enfants pour un sourire lumineux ».

8e JOURNÉES MÉDICALES DE LARACHE 2010UN RECORD D’AUDIENCE !

Les habitants de la commune rurale de Sebbab, province de Guercif, ont béné-fi cié les 15 et 16 mai derniers du passage d’une caravane médico-pharmaceutique, organisée à l’initiative de l`Amicale Médico-Pharmaceutique de Guercif (AMPG). Cette caravane a réuni plu-sieurs professionnels de la santé ainsi que des bénévoles, créant ainsi une synergie qui a permis son bon déroulement le long de ces deux journées. Au total, 13 méde-cins spécialistes du secteur public et privé ont participé à cette rencontre (gyné-cologues, pneumophtisiologues, ORL, chirurgien, cardiologue, ophtalmologue, pédiatre, urologue, réanimateur et biolo-giste) ainsi que 13 médecins généralistes, 11 pharmaciens, 5 chirurgiens dentistes, 7 vétérinaires, 4 infi rmiers et beaucoup d’autres acteurs qui ont contribué à sa réussite.La délégation provinciale de la santé pu-blique de Taza a mis à la disposition de la caravane une clinique mobile équipée d’un échographe et d’un réfractomètre.Les objectifs prévus ont été atteints puisque 1209 actes médicaux ont été réalisés : 64 circoncisions précédées d’un bilan hémostatique pour chaque enfant, 588 consultations de médecine générale, 160 consultations ophtalmologiques, 66 consultations pédiatriques, 56 consul-

tations ORL, 32 consultations gynéco-logiques avec échographie, 27 consulta-tions de pneumologie, 20 consultations de cardiologie avec ECG, 9 consultations d’urologie et 187 soins dentaires avec la réalisation de 60 extractions et distribu-tion de kit pour tous les enfants. Outre les traitements médicaux distribués (3200 produits au total), certains patients

ont eff ectué des tests de glycémie et de leishmaniose et 44 patients nécessitant une prise en charge en milieu hospita-lier, toutes spécialités confondues, seront convoqués ultérieurement. Nous saluons ce type de manifestation qui permet de fournir des soins et des traitements à des populations démunies et situées dans des zones rurales reculées.

AMICALE MEDICO-PHARMACEUTIQUE DE GUERCIFFRANC SUCCÈS DE LA CARAVANE MÉDICO-PHARMACEUTIQUE

7Flash Santé

Pour célébrer la Journée mondiale de la sclérose en plaques, instaurée par la Fé-dération internationale de la sclérose en plaques (MSIF), l’Association ma-rocaine des malades atteints de sclérose en plaques (AMMASEP), présidée par Mme Rachida Tenouri, s’est mobilisée en organisant deux journées scientifi ques sur le sujet, en partenariat avec la commune urbaine de Rabat, l’hôpital Cheikh Zaid et les laboratoires Merck Serono. Sous

le thème : « Les eff ets de la sclérose en plaques sur l’emploi » et « Le problème de la prise en charge de la sclérose en plaques au Maroc», ces deux rencontres se sont déroulées le 22 mai à la salle de confé-rences de l’hôpital Cheikh Zaid et le mer-credi 26 mai à la salle Mehdi ben Barka, à Rabat. Plusieurs membres d’associations, représentants du gouvernement ainsi que des médecins, enseignants, chercheurs et étudiants ont assisté à des conférences

traitant, entre autres, de sujets tels que la qualité de vie des malades de la SEP, l’importance de la kinésithérapie pour les personnes atteintes et les nouvelles thérapies de cette maladie, sans oublier les mesures à prendre en termes de prise en charge. Des malades et des familles de malades sont également venus témoi-gner à propos de leur quotidien avec cette maladie chronique, douloureuse et inva-lidante.

Le Département de diététique-nutrition de l’Ecole de Nutrition et du Paramédical Sup’Santé, ouvrira très prochainement un master intitulé ‘’Alimentation, Nutri-tion et Santé’. Destiné aux professionnels de la santé, de l’industrie pharmaceutique et agroalimentaire ainsi qu’aux licenciés en biologie, ce master ambitionne de

doter les participants d’une formation technique et théorique en nutrition, fo-calisée sur la composition des nutriments et leurs fonctions métaboliques, ainsi que sur les eff ets de la nutrition sur la santé, la prévention et le traitement des patholo-gies. Ce master permettra également de conférer aux participants une expertise

en nutrition et technologie des aliments dans le domaine de l’industrie, aussi bien agroalimentaire que pharmaceutique.Pour tout renseignement, visitez le site Web de l’Ecole : www.supsante.ma ou appelez le : 0522 39 44 48 0661 33 92 12.

SCLÉROSE EN PLAQUESPOUR UNE MEILLEURE COMPRÉHENSION DE CETTE MALADIE ORPHELINE

SUP’SANTÉBIENTÔT UN CYCLE SUPÉRIEUR ‘‘ALIMENTATION, NUTRITION ET SANTÉ’’

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De g. à d. Mme Rachida TENOURI, M. Lotfi EL HADRI, Docteur en psychiatrie et M. Abdelouahed BABI BERRADA, Directeur Pharmaceutique des Laboratoires Merck Serono Maroc

9Flash Santé

Très fréquent(≥ 1/10)

Fréquent(≥ 1/100 à < 1/10)

Peu fréquent(≥ 1/1000 à < 1/100) Fréquence indéterminée*

Abcès au site d’injection Infections au site d’injection (dont cellulite)Neutropénie, lympho-pénie, leucopénie, thrombocytopénie, anémie

Dysfonctionnement thyroï-dien, le plus souvent sous la forme d’une hypothyroïdie ou d’une hyperthyroïdie

Dépression, insomnie Tentative de suicideMaux de tête Convulsions

Diarrhée, vomissements, nauséesPrurit, éruptions cutanées, éruptions érythémateuses, éruptions maculo-pa-puleuses

Angio-œdème, urticaire, érythème polymorphe, réactions cutanées de type érythème polymorphe, syndrome de Stevens Johnson, chute de cheveux

Myalgie, arthralgieInfl ammation au site d’injection, réaction au site d’injection, syndrome pseudo-grippal

Douleur au site d’injection, asthénie, frissons, fi èvre

Nécrose au site d’injection, tuméfaction au site d’injection

Augmentation asymptomatique des transaminases

DyspnéeRéactions anaphylactiquesEvénements thrombo-emboliquesHépatite associée ou non à un ictère

Flash Santé10

L’amicale des psychiatres de la santé de Casablanca (APSC), jeune association fraîchement créée afi n de mettre en place un espace d’échange commun pour les psychiatres de la capitale économique, a organisé sa première journée scientifi que sous le thème « Quelle psychiatrie au-jourd’hui ? Enjeux et perspectives » le sa-medi 22 mai 2010 à l’hôtel Golden Tulip à Dar Bouâzza. Particularité importante de cette manifestation, une participation plu-ridisciplinaire, avec des représentants des

ministères de la Santé, de l’Intérieur, de la Justice, du secteur privé (Association ma-rocaine des Psychiatres d’Exercice privé AMPEP), des ONG (association Amali) et de ( Institut de formation en carrières de santé l’IFCS). Une diversité d’audience ayant pour but de mettre en réseau les activités de cette spécialité, devenue au-jourd’hui une priorité.Après le mot de bienvenue du président de l’APSC, le Dr Ali Rimani, le programme de cette journée s’est centré essentiellement

sur l’état des lieux de la profession entre activités et diffi cultés et les changements induits par les réformes en psychiatrie. Les nouveautés concernant la prise en charge des patients atteints de maladie mentale ont aussi été abordées. Le Dr Fouad Jettou, directeur régional du ministère de la Santé du Grand Casablanca, a exposé le plan d’action santé mentale 2008-2012.La synthèse de la journée a porté sur la meilleure façon de s’adapter face à ces changements. «Notre objectif est de trou-ver ensemble des solutions aux diff érents problèmes rencontrés lors de la pratique de notre activité pour pouvoir, par la suite, présenter nos réfl exions à notre ministère de tutelle », explique le Dr Mouchtaq Na-dia, psychiatre et présidente de la commis-sion scientifi que de l’APSC, qui ajoute : « Malheureusement, la psychiatrie est asso-ciée, à tort, à la violence. La psychiatrie est stigmatisée et le malade mental fi nit par emprunter le chemin de l’exclusion sociale. Il faut absolument remédier à cela et corri-ger cette méconnaissance de la psychiatrie. Je tiens également à rappeler que l’hôpital psychiatrique a un ancêtre, ‘maristane’, dans la civilisation arabo-musulmane. Notre rôle, nous psychiatres, est de sauve-garder et de transmettre cet héritage avec dignité.»

PSYCHIATRES DE LA SANTÉ DE CASABLANCAECLAIRAGE SUR LES PROBLÈMES DE LA PROFESSION

AFRIFLUACCROÎTRE LA SURVEILLANCE DE LA GRIPPE EN AFRIQUEC’est à Marrakech, les 1er et 2 juin 2010, qu’a eu lieu la première conférence inter-nationale sur « la Grippe en Afrique », AfriFlu. Organisée par l’Agence de mé-decine préventive (AMP), en partenariat avec la société Sanofi Pasteur, cette ma-nifestation scientifi que a réuni une cen-taine de participants venus du monde en-tier, notamment des experts représentant d’importants organismes internationaux de la santé tels que l’OMS, l’Institut na-tional américain de la Santé (NIH), l’Or-ganisation ouest-africaine de la Santé (OOAS)… C’est le Pr Peter Ndumbe, doyen de la Faculté des sciences de la santé de l’université de Buéa, au Came-

roun, et Président du comité scientifi que d’AfriFlu qui a présidé cette première conférence dont le principal objectif est de promouvoir la recherche et une coo-pération renforcée concernant la grippe en Afrique et de trouver les moyens de renforcer les capacités de surveillance de cette maladie dans l’ensemble du conti-nent africain, afi n de faciliter la mise en place des mesures de prévention et des politiques de vaccination propres à chaque pays. Le très riche programme de ces deux journées a comporté, entre autres, des séances plénières, des tables rondes et des ateliers. L’occasion pour les participants de discuter des études de cas

sur la grippe dans diff érents pays (Maroc, Afrique du Sud, Côte d’Ivoire), présen-ter des données épidémiologiques de la grippe et de son impact, identifi er les divers problèmes et obstacles et proposer des recommandations. « La qualité des interventions et des discussions a mon-tré le haut niveau d’intérêt et de motiva-tion des acteurs de santé publique pour relever les défi s spécifi ques posés par la grippe dans le continent africain. L’Afri-Flu a également ouvert la voie pour la première réunion de la nouvelle Alliance contre la Grippe en Afrique (Africa Flu Alliance), » a ajouté Alfred da Silva, di-recteur exécutif de l’AMP.

Le Dr Fouad JETTOU, à g., aux côtés de deux délégués de la santé.

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Flash Santé12

Le congrès sur la problématique des grossesses non désirées, organisé à l’ini-tiative de l’Association marocaine de lutte contre l’avortement clandestin (AMLAC) les 28 et 29 mai derniers, à Rabat, a connu un grand succès grâce à la participation d’experts médicaux, de religieux, de juristes et de politiques représentés offi ciellement par le PPS, le RNI et offi cieusement par le PJD, une première! Aussi, plusieurs recomman-dations ont émané de cette rencontre, axées surtout sur la prévention. L’édu-cation sexuelle et son introduction for-melle dans le cursus scolaire a été très conseillée. De plus, les intervenants ont appelé au droit de la femme à la contra-ception quel que soit son statut matri-monial et à la mise en place de centres d’écoute contre les violences sexuelles qui seront, dans le même temps, des centres de conseil et d’orientation pour les femmes victimes d’une grossesse non désirée. On a également proposé d’ap-porter des précisions sur l’article 453 du code pénal qui devrait autoriser l’avor-tement quand la vie ou la santé physique

et/ou mentale des personnes concer-nées sont menacées. Ainsi sera autorisé l’avortement en cas de viol, d’inceste, de personnes souff rant d’un retard mental, de fi lles mineures, de malformations fœ-tales graves, létales, ou pouvant engen-drer un lourd handicap psychomoteur. Dans tous ces cas, l’avortement ne sera autorisé qu’avant deux mois de gros-sesse, sauf pour le cas de malformation fœtale où l’avortement peut être auto-risé au-delà de ce délai. Concernant la mère célibataire, il faudrait la dépénali-ser selon les congressistes et assurer une traçabilité pour son enfant au cas où elle déciderait de le garder et tenter d’établir l’identité du père par tous les moyens afi n d’en lui faire reconnaître la pater-nité. « Nous espérons que ces recom-mandations trouveront une écoute et un avis favorable auprès du Parlement et du gouvernement marocains », a conclu le Professeur de gynécologie obstétrique, Chafi k Chraïbi, chef du service de gy-nécologie obstétrique à la maternité des Orangers (CHU Ibn Sina) et Président de l’AMLAC.

L’ASSOCIATION MAROCAINE DE LUTTE CONTRE L’AVORTEMENT CLANDESTINENSEMBLE CONTRE L’AVORTEMENT À RISQUES

LES MYCOSES

L’association Nationale des méde-cins de santé publique centre nord Fès (l’ANMSPCNF), en collaboration avec les laboratoires pharmaceu-tique Institute (phi), a organisé le 26 mai dernier, à l’hôtel Royal Mirage de Fès, une table ronde sur le thème : Les mycoses, pièges diagnostics. «Tout d’abord, je tiens à remercier nos partenaires ainsi que tous ceux qui ont répondu favora-blement à l’organisation de cette table ronde, sans qui cette journée n’aurait pas été un succès. Depuis 2008, l’association nationale des médecins de santé publique région centre nord Fès organise fréquem-ment ces assises scientifi ques dans le but de former les médecins sur des sujets diff érents. Chaque fois, on a choisi un thème d’actualité animé par des experts renommés dans le domaine », a déclaré le Président de l’ANMSPCNF, le Dr Hassan Echaddini, en parlant des assises scientifi ques organisées par son association. En eff et, après la diversifi cation alimentaire, le vertige, les épilepsies, etc., sujets des dernières assises de l’ANMSPCNF, le thème de ces nouvelles assises scientifi ques, les mycoses, a été animé par le Profes-seur Mernissi, chef de service de dermatologie au CHU Hassan II à Fès, réunissant plus de 120 méde-cins, toutes spécialités confondues. Le choix du thème a été motivé par l’ampleur du problème des mycoses comme motif de consultation fré-quent, les diffi cultés diagnostiques et la conduite du traitement par les malades.

SUJET D’ASSISES SCIENTIFIQUES À FÈSLe Professeur Chafi k CHRAÏBI,

chef du service de gynécologie obstétrique à la maternité des Orangers (CHU Ibn Sina) et Président de l’AMLAC.

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Flash Santé14

LA NUTRITIONSUJET DE PRÉOCCUPATION NUMÉRO 1 DE CENTRALE LAITIÈRE

Bien se nourrir est devenu un ennui pour beaucoup de Marocains. Aussi, est-ce la cause qu’a épousée Centrale Laitière qui, depuis 70 ans, ne cesse de se démener afi n de garantir bien-être et bonne santé pour tous. Cette vo-lonté se traduit par la recherche et le développement continu des produits de Centrale Laitière pour les enri-chir et les rendre accessibles à tout le monde, et aussi à travers la mise en œuvre de campagnes de sensibilisa-tion pérennes et de grande envergure, à destination des professionnels de la santé, du grand public, via des nu-tritionnistes experts et de l’ensemble des enfants, en dispensant tous les ans, dans les écoles nationales, des cours nutritionnels adaptés. En ef-fet, Centrale Laitière organise régu-lièrement plusieurs rencontres sous forme de tables rondes et de sympo-siums animés par des spécialistes de la nutrition, dans le but de former et d’informer plusieurs acteurs et profes-sionnels de la santé sur ce sujet vital. Centrale Laitière eff ectue également

des visites médicales régulières avec des conseillers en nutrition pour pré-senter les bienfaits de ses produits et informer à propos de la prise en charge du patient au niveau nutritionnel. Du côté de la sensibilisation des enfants, la fi rme des produits laitiers ne lésine pas sur les moyens pour inculquer les bases d’une nutrition équilibrée dans les écoles publiques (en partenariat avec le ministère de l’Éducation), privées et celles du milieu rural, sans oublier les parents, qui sont également sensibilisés aux bons réfl exes et habi-tudes alimentaires.Cet engagement de Centrale Laitière a abouti au lancement de la Fondation Centrale Laitière pour la Nutrition de l’enfant, une association juridique-ment et fi nancièrement autonome qui s’appuie sur le concours d’un comité scientifi que pour mener à bien ses missions et lutter ainsi effi cacement contre la malnutrition et les carences en micro-nutriments essentiels, sur-tout dans le milieu scolaire.

LE DROIT À LA SANTÉ

Le Maroc a connu plusieurs avancées en termes de droit à la santé de ses citoyens comme la mise en place de l’assurance maladie obligatoire (AMO), en 2005, l’exonération du ticket mo-dérateur pour les aff ections de longue durée, en 2007, puis son extension en 2009, le lancement du RAMED, en 2008, l’élargissement des soins pris en charge par la CNSS, en 2010… Cependant, beaucoup de lacunes restent à combler dans ce domaine, telles les lenteurs ad-ministratives, le retard de mise en place du RAMED, etc. C’est le Pr Amal Bour-quia, médecin professeur de néphrolo-gie-dialyse et présidente de l’associa-tion «Reins» de lutte contre les maladies rénales, qui a pris l’initiative d’ouvrir ce débat à travers une réunion organisée mardi 15 juin 2010 à Casablanca. « On parle beaucoup de santé au Maroc, mais chaque acteur en parle de son côté, sans véritablement partager ses reven-dications et ses propositions d’amélio-rations. Il faut que tous les intervenants de la santé (médecins, pharmaciens, assurances, ministère et associations de patients) jouent pleinement leur rôle et qu’ils s’impliquent tous ensemble pour solutionner nos problèmes», a-t-elle souligné, n’hésitant pas à lancer un appel à regrouper les associations de patients, de médecins et de phar-maciens en fédération pour pouvoir débattre et échanger leurs idées afi n que les résultats puissent être exploités par tous, y compris par les décideurs en matière de santé. La présidente de l’as-sociation Reins a également profi té de cette occasion pour annoncer la tenue d’une première rencontre qui se dérou-lera durant la quatrième semaine du mois de septembre de l’année en cours avec des tables rondes susceptibles d’ouvrir le dialogue entre professionnels de santé, assureurs, caisses sociales, parlementaires et représentants du ministère de la Santé afi n de mettre en place, pourquoi pas, une charte des droits des patients.

IL EST TEMPS DE FAIRE BOUGER LES CHOSES

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FÉDÉRATION MAROCAINE DE PÉDIATRIE (FMP)UNE PREMIÈRE RENCONTRE À TANGER

Regroupant la majorité des associations et sociétés scientifi ques qui s’occupent de la pédiatrie, la Fédération Marocaine de Pédiatrie (FMP) veille à faire avancer cette spécialité et à assurer la formation continue des pédiatres. C’est dans ce cadre qu’elle a organisé ses premières

journées à Tanger les 18, 19 et 20 juin derniers. « Les chiff res de la mortalité infantile sont alarmants dans notre pays, nous sommes donc obligés de faire progresser la spécialité pédiatrique au Maroc pour remédier à cela», a proclamé le Président de la FMP, le Dr Hassan Afi lal. Traités par des spécialistes marocains et étrangers, les diff érents thèmes de cette manifestation scientifi que se sont dérou-lés sous forme de sessions (notamment sur l’endocrinologie, la néonatologie, la vaccination, la nutrition gastro-entérolo-gie et la pédiatrie pratique), symposiums ainsi que quatre ateliers pratiques autour des voies veineuses centrales chez le nouveau-né, les épilepsies de l’enfant,

les surdités de l’enfant et les drogues en néonatologie.« Les accidents domestiques participent fortement à la mortalité infantile et doivent être pris en charge par une édu-cation, un enseignement, une approche médicale appropriée et des lois préven-tives que nous essayons de mettre en place avec le ministère de la Santé. Nous avons également abordé avec celui-ci la question de l’établissement d’un calen-drier vaccinal optimal pour l’enfant, une question constamment posée au cours de nos réunions scientifi ques durant les dix dernières années… », a ajouté le Dr Afi lal à propos de quelques objectifs de ce congrès pédiatrique.

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Le Dr Hassan AFILAL, Président de la FMP.

LES JOURNÉES NATIONALES DE L’AMCARRENDEZ-VOUS INCONTOURNABLE DES CARDIOLOGUESSous le patronage du ministère de la Santé, l’Association marocaine de cardiologie (AMCAR) a organisé ses 17e Journées na-tionales, tenues dans la ville d’Agadir du 3 au 6 juin derniers, et qui ont englobé des sessions sur la rhythmologie, les coronaro-pathies, la néphro-cardiologie et l’hyper-tension artérielle, l’échodoppler vasculaire et cardiaque ainsi que l’imagerie cardiaque avec un focus sur la cardiomyopathie hy-pertrophique.C’est dans une ambiance conviviale et cha-leureuse que se sont rencontrés plus de 320 cardiologues libéraux et publics ainsi

que d’autres spécialistes intéressés par la médecine cardio-vasculaire sans oublier la vingtaine d’orateurs étrangers et experts internationaux de grande renommée, pré-sents aux côtés d’un certain nombre d’ex-perts marocains, venus éclairer l’assistance à travers leurs expériences dans le domaine. « Dans le cadre de la stratégie de l’AM-CAR tendant à soutenir tous les supports de la formation médicale continue, nous avons décidé cette année d’organiser une session de dialogue au profi t de 20 méde-cins généralistes afi n d’homogénéiser les modalités de prise en charge dans le cadre

du respect des recommandations, ceci pour optimiser au maximum la gestion du pa-tient cardiaque », a souligné le Dr Laila Saher, cardiologue et Présidente de l’AM-CAR.Cette 17e édition a également été marquée par la mise en place d’ateliers dans les dif-férentes disciplines cardio-vasculaires, per-mettant ainsi une approche plus directe des experts pour essayer de répondre aux ques-tions que se posent les cardiologues dans leur pratique quotidienne.Plus d’informations sont disponibles sur le site : www.amcar.ma

Flash Santé16

D’éminents professeurs européens ont accompagné le Dr Leila SAHER ( à droite) et les membres de l’AMCAR lors de leurs Journées Nationales.

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Sous le patronage de la Fédération dentaire internationale FDI, l’associa-tion marocaine de prévention bucco-dentaire (AMPBD) a organisé son 17e congrès national à Casablanca les 18, 19 et 20 juin 2010. Près de 250 parti-cipants ont pu assister à un programme scientifi que très riche. Une table ronde a permis de débattre le thème de cette 17e édition : « La prévention bucco-dentaire : contextualité et effi cacité », une autre table ronde, dirigée par le président du groupement des associa-tions dentaires francophones GADEF, a interpellé les diff érents partenaires et intervenants dans la prévention en milieu scolaire, des conférenciers fran-çais de renom sont venus partager leurs expériences, notamment sur des sujets

comme les restaurations adhésives cé-ramiques et les systèmes céramo-cé-ramiques, une conférence assurée par le Dr Gilles Laborde, l’aménagement parodontal péri-implantaire, par le Dr Beatrice Straub, ou encore les res-taurations directes en composite par le Dr Nicolas Lehmann. Des ateliers pratiques ont également été organisés pour permettre aux dentistes de maî-triser certaines techniques de pointe dans diff érentes spécialités et des com-munications libres orales et affi chées sont venues compléter ce programme diversifi é.Parmi les rubriques attendues de cette rencontre, « à l’écoute de nos sections», où quatre sections de l’AMPBD, les meilleures, ont reçu le prix « Halime

Benosmane ». La section de Fès, en haut du podium, a été suivie de celle de Tanger ainsi que par les sections d’Agadir et d’Oujda (ex-aequo). Le jeune Docteur Abdelhafi d Ikane, de Berkane, s’est vu octroyer, quant à lui, le prix « Nadra Tac Tac » pour sa thèse « Enquête épidémiologique sur la fl uo-rose dans la région de Taounate ». Et comme de coutume, ce congrès a été clôturé par l’élection d’un nouveau bu-reau de l’AMPBD.En marge du congrès, un comité na-tional de lutte contre le charlatanisme a réuni le conseil national de l’Ordre des médecins dentistes, les conseils régionaux nord et sud de l’Ordre des médecins dentistes, des représentants du ministère de la Santé, des facultés de médecine dentaire de Casablanca et de Rabat ainsi que l’AMPBD et l’as-sociation « Enfants-Sourire », afi n de mettre au point une nouvelle stratégie pour combattre le charlatanisme au Maroc. Les présidents des associations scientifi ques dans le domaine de la médecine dentaire se sont réunis pour discuter d’une stratégie nationale pour renforcer la formation continue dans leur domaine.Notons que ce 17e congrès a coïncidé cette année avec la célébration du 20e anniversaire de l’AMPBD. Bon anni-versaire à cette association qui ne cesse de mener des actions dans le but de l’amélioration de la santé bucco-den-taire au Maroc !

LES RADICAUX LIBRES BÉNÉFIQUES POUR LUTTER CONTRE LES INFECTIONS

Des chercheurs de l’Université de Montréal ont découvert une nouvelle voie de signalisation immunitaire qui permet au corps de lutter contre les infections virales. Il s’agit des radicaux libres, souvent associés à des molécules

nocives. Ces scientifi ques expliquent, dans la revue PLoS Pathogens, le « bon rôle » des radicaux libres : la molécule NOX2, une enzyme qui génère une véri-table explosion de radicaux libres, active des gènes et molécules de défense

lorsque des virus envahissent les cellules pulmonaires. Cependant, cette enzyme occasionne des problèmes respiratoires associés au virus (tels que la bronchiolite ou, à long terme, l’asthme…)

PRÉVENTION BUCCO-DENTAIRE AU MAROCLA CONTEXTUALITÉ REMISE EN QUESTION POUR PLUS D’EFFICACITÉ

Flash Santé18

LA CARAVANE « MÈRE-ENFANT »UN ACTE DE SOLIDARITÉ POUR VAINCRE LA MORTALITÉ MATERNELLE

CANCER DE LA PROSTATE IL Y AURAIT UN LIEN AVEC UN INSECTICIDE

DÉTECTION PRÉCOCE DES CANCERS DU SEIN ET DU COL DE UTÉRIN ET TRAITEMENT DE LA DOULEURBIENTÔT UN NOUVEAU CENTRE À CASABLANCA

Initiée depuis 1999, l’opéra-tion caravane « Mère-Enfant » organisée par l’Association des gynécologues privés de Casablanca (AGP) ne cesse de se pencher sur l’une des préoc-cupations fondamentales de la santé publique : la mortalité maternelle en milieu rural.La XIIe édition de cette cara-vane médicale qui s’est dérou-lée du 19 au 23 mai dernier, a touché la région de Tinjad, Erfoud, Rissani et Moulay Ali Cherif. Grâce aux gynécolo-gues, pédiatres, anatomopa-thologistes et réanimateurs qui y ont participé, ainsi qu’à

la délégation de la santé d’Er-rachidia, 1949 consultations de femmes ont été eff ectuées ainsi que 850 consultations pédiatriques, 578 échogra-phies et 314 frottis. Un vrai succès !En plus de la gratuité des soins et des dépistages du cancer du col, des médicaments ont gé-néreusement été off erts par les laboratoires Laprophan, par-tenaire fi dèle de l’AGP.Bravo aux médecins bénévoles et aux partenaires de cette ca-ravane pour leur dévouement, leur générosité ainsi que leur esprit de solidarité.

Des chercheurs de l’INSERM (CHU de Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe) et de l’Université de Liège, en Belgique, ont publié une étude dans le Journal of Clinical Oncology qui montre que l’exposition au chlordécone (insecticide utilisé pour lutter contre le charançon du bananier) augmenterait le risque

de cancer de la prostate. Néanmoins, les auteurs suggèrent l’importance du patrimoine génétique et des facteurs environnementaux. D’ailleurs, cette étude a été menée dans le cadre d’un programme de recherche qui vise à identifier et à caractériser des détermi-nants génétiques et environnementaux

de survenue et d’évolution du cancer de la prostate aux Antilles. Notons que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déjà classé, avant cette étude, le chlordécone parmi les cancérigènes possibles pour l’homme (perturbateur endocrinien).

Un nouveau Centre d’Oncologie gyné-cologique est en cours de construction dans la ville de Casablanca, et c’est SAR la princesse Lalla Salma, Présidente de l’ALSC, qui a procédé à la pose de

la première pierre le 10 juin dernier. Ce nouveau centre sera doté d’un service de dépistage de référence pour le cancer du col utérin et celui du sein ainsi qu’un service de chirurgie des

cancers gynécologiques et mammaires et un service de prise en charge de la douleur. Ce centre, d’une superfi cie de 4026 m², nécessitera un budget de 36 millions de dirhams.

19Flash SantéCASABLANCALA NEUROCHIRURGIE MAGHRÉBINE À L’AFFICHE

TÉLÉCARDIOLOGIEDES PATIENTS SUIVIS À DISTANCE

Après les trois premiers congrès maghré-bins de neurochirurgie qui se sont tenus successivement à Rabat en 1994, à Alger en 2006 et à Djerba en 2008, le IVe du genre ainsi que le XIXe congrès national de neurochirurgie ont à nouveau été orga-nisés au Maroc, cette fois-ci à Casablanca, du 16 au 19 juin derniers, à l’initiative de la Société marocaine de neurochirurgie. « Notre objectif est de faire de ce congrès maghrébin un rendez-vous bisannuel se tenant chaque fois dans l’un des pays du Maghreb arabe», a précisé le Pr Abdessa-mad El Azhari, Chef du service de neu-rologie au CHU de Casablanca et Pré-sident du congrès. Avec un programme scientifi que riche, cette manifestation a englobé des symposiums, des communi-cations libres et des conférences évoquant les avancées technologiques et fonda-mentales dans les sciences neurologiques. Quatre tables rondes étaient au menu : il

s’agissait de discussions sur la neuro-en-doscopie intracrânienne, les anévrismes intracrâniens, les neurinomes de l’acous-tique et les hernies discales cervicales. « Cette année, la Fédération maghrébine de neurochirurgie a honoré trois neuro-chirurgiens maghrébins qui ont beaucoup donné à leur spécialité, les Professeurs Abdeslam El Khamlichi, de Rabat, Mo-hamed Abada, d’Alger, et Abdelkebir Bettayeb, de Tunisie. On attend avec im-patience la création des sociétés de neuro-chirurgie libyenne et mauritanienne pour que l’on puisse rendre hommage cette fois-ci à cinq de nos confrères! », a com-plété le Président du congrès.En plus d’être un lieu d’échange d’expé-riences entre neurochirurgiens dans le but de faire progresser la spécialité, cette manifestation se situe comme un véri-table rendez-vous pour renforcer les liens des Maghrébins. « C’est toujours pour moi un grand plaisir de venir au Maroc et je remercie vivement mes confrères ma-rocains pour leur accueil ainsi que pour la bonne organisation de cette rencontre qui nous permet de nous enrichir des ex-périences des uns et des autres et aussi, d’en sortir avec des approches nouvelles pour faire progresser la spécialité dans nos pays au profi t de nos jeunes médecins et surtout, au profi t de nos patients », a déclaré le Pr Abderrahmane Sidi Said, Président de l’Association algérienne de neurochirurgie.

La publication d’une première étude mondiale a montré qu’il est désormais possible de suivre médicalement à dis-tance les porteurs de stimulateurs car-diaques. Les cardiologues pourront rece-voir, sous forme de message électronique, SMS ou fax, les données de leurs patients qui auront été envoyées auparavant sur un serveur pour leur être ensuite trans-mises. Les praticiens auront donc la pos-

sibilité d’intervenir plus rapidement en cas d’alerte cardiaque, mais aussi de dé-tecter précocement un éventuel problème technique lié à l’appareil. La télécardio-logie est une technique révolutionnaire qui permettra de réduire la fréquence des consultations systématiques (se dérou-lant généralement tous les 6 mois) car elle off re la même sécurité qu’un suivi classique.

PREMIÈRE EXPOSITION DE LA MAMAN ET DU BÉBÉ AU MAROC

On n’avait jamais vu autant de jeunes et futurs parents réunis en un seul lieu : l’expo planète maman-bébé ! C’est à Casablan-ca, du 18 au 20 juin derniers, qu’a eu lieu cette première ma-nifestation dans son genre, or-ganisée par l’équipe de planète maman bébé avec le soutien du ministère de la Santé -Région du Grand Casablanca.« Je trouve que les futures et jeunes mamans manquent cruellement d’accompagne-ment dans leur nouvelle vie… et l’objectif de notre équipe consiste à sensibiliser les pa-rents sur des sujets en rapport avec la santé et le bien-être de la maman et de son bébé, notamment grâce aux conseils et informations des profes-sionnels de la santé et de la petite enfance », a affi rmé Mme Maria Bichra, fondatrice de Planète Maman Bébé. Diff érents thèmes ont été retenus pour cette première édition tels que l’alimentation chez la femme enceinte et allaitante, les aller-gies alimentaires chez les jeunes enfants, les accidents domes-tiques, la planifi cation familiale, le sommeil du nourrisson, la santé dentaire chez le bébé et le jeune enfant … Cependant, le thème phare de cet évène-ment a sans aucun doute été l’allaitement maternel, un sujet qui préoccupe de nombreuses mamans.Ces thèmes ont été traités à travers des ateliers interactifs, beaucoup plus effi caces pour faire passer l’information, dans un cadre chaleureux et convivial qui a mis à l’aise les parents les plus timides.Vivement la 2e édition !

PARI GAGNÉ !Le Pr Abdessamad EL AZHARI, chef du service de neurologie au CHU de Casablanca et Président du congrès.

Actu produits20

Les laboratoires STERIPHARMA ont le plaisir de vous annoncer le retour sur le marché marocain des compléments alimentaires Alvityl des laboratoires URGO.Marque de qualité qui a déjà fait ses preuves en 50 ans d’existence et bénéfi ciant de la confi ance des professionnels de santé depuis trois générations, Alvityl apportera une réponse adaptée à vos patients en cas de défi cit en vitamines et minéraux.Alvityl s’adresse à toute la famille avec deux formules dosées et complètes à 100% des AJR (Apports Journaliers Recommandés) en vitamines : ■ Alvityl sirop pour les jeunes enfants et les personnes âgées (11 vitamines) 150 ml. PPM : 98,00 DH■ Alvityl Plus en comprimés pour les adolescents et les adultes (12 vitamines et 7 minéraux), boîte de 40 comprimés. PPM : 98,00 DHAinsi, quel que soit leur âge, vos patients retrouvent forme, équilibre et vitalité.

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Actu produits 21

FONDAMENTAUX22

Au cours de la grossesse, au lot de désagréments accompagnant cette période sensible dans la vie d’une femme (essoufflement,

douleurs lombaires, sciatique, insom-nies, sautes d’humeur…), s’ajoutent les bouffées de chaleur et une transpiration excessive. À la mer, pendant l’exposition au soleil, à la maison ou dans la rue, ces dernières sont fréquentes et sont liées aux modifi-cations hormonales (inflation des taux circulants d’œstrogènes et de progesté-rone nécessaires au maintien de la gros-sesse) et à l’accroissement de l’irrigation sanguine. Pour contrer cette sensation de chaleur, la transpiration augmente afin

de ramener la température corporelle à un niveau normal.Très souvent, le moindre exercice chez la femme enceinte peut la faire transpi-rer de manière excessive. Cette trans-piration est particulièrement marquée au niveau des aisselles, de la région pu-bienne et de la plante des pieds.

Cette chaleur excessive, qu’elle soit en-dogène ou exogène, peut être un dan-ger pour la femme enceinte et son bébé. Ainsi, la fièvre, quelle qu’en soit l’étiolo-gie, peut entraîner une déshydratation, voire, dans certains cas, un avortement ou un ac-couchement prématuré. Le sauna et le bain maure, bien que relaxants, sont déconseillés, surtout en fin de grossesse. Cer-taines études rapportent une augmentation du taux de rupture prématu-rée des membranes (perte de la poche des eaux). En ce qui concerne le bain maure (hammam), il faut savoir que l’atmosphère y est pauvre en oxygène et qu’un séjour prolongé dans ce lieu peut être respon-sable de souffrance fœtale. Que faire pour éviter ces risques ?

Ne pas trop s’exposer au soleil Source de vie pour le monde animal et végétal, le soleil est aussi nécessaire à la physiologie du corps grâce à ses effets bénéfiques incontestables. Le plus connu est la synthèse de la vitamine D par l’or-ganisme, une vitamine nécessaire à la fixation du calcium sur les os. Le soleil peut également avoir un effet bénéfique sur certaines maladies de la peau telle que le psoriasis et sur certaines dépressions dites saisonnières. Mais il peut être un redoutable ennemi dans certaines cir-

constances. La vigilance s’impose donc !La femme enceinte peut aller aussi bien à la plage qu’à la piscine tout au long de sa grossesse, car la na-tation constitue une excel-lente activité physique, ra-fraîchissante de surcroît. Cependant, il est conseillé d’éviter de s’exposer trop longtemps, surtout entre 12 heures et 16 heures, et de bien se protéger par un écran total efficace. Pen-

dant la grossesse, la peau, fragilisée sous l’effet des hormones, devient moins résis-tante. Le risque majeur est de dévelop-per un chloasma, communément appelé

FONDAMENTAUX22

FEMME ENCEINTE EN ÉTÉFEMME ENCEINT

COMMENT SE PRÉMUNIR CONTRE LA CHALEUR ET SES

DÉSAGRÉMENTS POUR LA FEMME ENCEINTE, LA CHALEUR TORRIDE DE L’ÉTÉ EST SOUVENT

SYNONYME DE QUASI TORTURE. DÉSHYDRATATION, FATIGUE, TENSION BASSE, DIFFICULTÉS DE SE MOUVOIR… SONT AUTANT DE MALAISES CARACTÉRISTIQUES.

MAIS FORT HEUREUSEMENT, AVEC QUELQUES PRÉCAUTIONS, CELA RESTE SOUVENT SANS CONSÉQUENCES NÉGATIVES SUR SA SANTÉ ET SUR CELLE DU BÉBÉ À VENIR.

Avec la collaboration du Dr Nadia ZINOUN, Professeur agrégé en gynécologie.

Les écrans solaires, s’ils peuvent réduire l’incidence des coups de soleil, ne sont guère efficaces contre les autres effets nuisibles des rayons UV.

FONDAMENTAUX 23

FONDAMENTAUX24

« masque de grossesse ». Cette ma-nifestation dermatologique est due à une augmentation des sécrétions hormonales couplée à une enzyme (la tyrosinase) qui peut provoquer une agglutination en plaques du pig-ment de la peau qui est la mélanine. Disparaissant difficilement après l’accouchement, la persistance du chloasma nécessite une consultation dermatologique et des traitements spécifiques.

Boire beaucoup d’eauL’eau représente 60% du corps d’un être humain adulte, soit 42 litres d’eau environ pour une personne de 70 kg. Les deux tiers environ du liquide corporel se trouvent à l’in-térieur des cellules et constituent le liquide intracellulaire. Le dernier tiers, appelé liquide extracellulaire, comprend tous les autres liquides corporels. Environ 80% du liquide extracellulaire est constitué de li-quide interstitiel, et 20% de plasma sanguin.En cette période estivale, les mé-decins mettent en garde contre la déshydratation qui peut s’installer rapidement à cause de l’excès de cha-leur. La femme enceinte est l’une des populations qui courent le plus de risque. Comme il vaut mieux pré-venir que guérir, il importe de boire beaucoup d’eau. Un apport de 1 à 1,5 litre d’eau est souhaitable en climat tempéré chez un sujet sédentaire. Le reste du besoin est couvert par l’eau contenue dans les aliments (lait, fruits, légumes, viandes et poissons en particulier) qui apportent envi-

ron un litre d’eau par jour. Ce besoin indispensable qui permet de com-penser les importantes pertes quoti-diennes d’eau (urine, selles, sueur…), augmente en cas d’activité physique plus intense ou de température ex-térieure élevée pour atteindre 3 à 6 litres par jour.

Veiller à une bonne hygiène corporelleChez certaines femmes, l’apparition de varices est fréquente pendant la grossesse, tout particulièrement en été. Elle s’accompagne de lourdeurs de jambes et reste liée à une prise de poids et à l’augmentation de l’irri-gation sanguine gravidique. Il faut donc éviter d’exposer ses jambes au soleil ainsi que les positions debout ou assise prolongées. Se promener au bord de la mer avec les jambes dans l’eau pendant les heures moins chaudes donne à coup sûr de bons résultats. Ces promenades sont en effet utiles pour éviter que la vaso-dilatation provoque une insuffisance veineuse et donc des veines vari-queuses. Autres précautions à prendre, por-ter des vêtements en coton, de pré-férence amples, éviter les tissus syn-thétiques serrés et ne pas se couvrir de manière excessive. L’hygiène cor-porelle est tout aussi importante et plusieurs douches par jour pendant les périodes de grosses chaleurs per-mettent de se rafraîchir et surtout de se débarrasser des mauvaises odeurs.

L’ÉCRAN TOTAL À LA LOUPEConsidérés comme des médicaments, les écrans solaires ont tous un indice de protection solaire (IPS). Ce dernier représente la période durant laquelle on peut exposer une peau protégée aux rayons UVB avant l’apparition d’une rougeur minimale (érythème), comparativement à une peau non protégée. Autrement dit, cela indique la durée supplémentaire d’exposition avant le coup de soleil. Les écrans solaires qui affi chent un IPS plus élevé bloquent légèrement plus les rayons UVB, mais aucun d’entre eux n’off re une protection à 100 %. Tout comme ils ne protègent pas non plus contre les autres eff ets nuisibles des rayons UV, tels que le vieillissement prématuré de la peau et l’aff aiblissement du système immunitaire.Il existe de nombreux écrans solaires qu’on peut classer selon les ingrédients actifs qu’ils contiennent. Certains contiennent des fi ltres chimiques. Ils absorbent certains rayons UV qu’ils convertissent en chaleur. Les fi ltres chimiques absorbant les rayons UVB sont plus fréquents que ceux qui absorbent les rayons UVA. Quand ils comportent des fi ltres physiques, ils se composent de petites particules (habituellement de l’oxyde de zinc ou de l’anhydride titanique) qui diff usent et refl ètent les rayons UVB et UVA. On trouve également d’autres composés des deux types de fi ltres.Enfi n, avant toute exposition au soleil, il faut éviter l’application de tout produit photosensible tels que parfums et certaines crèmes à base d’alcool. Si un traitement médical est en cours d’utilisation, il faut bien lire la notice car certains produits pharmaceutiques sont photosensibles. L’utilisation d’un écran total d’indice élevé doit être systématique, surtout dans notre pays où l’ensoleillement est important une bonne partie de l’année. Il ne faut pas oublier de renouveler l’application du produit toutes les 2 heures. Cette application doit toucher tout le corps, particulièrement les régions sensibles tels que le visage, le cou, les seins, le ventre et les épaules.

FONDAMENTAUX 25

Pour toute information médicale s’adresser aux Laboratoires LAPROPHAN.

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de 7, 14 et 28 Comprimés effervescentsdosés à 10 mg en boîtes

de 7, 14 et 28

ACTION DURABLE

SOULAGEMENT IMMEDIAT

FACILITÉ D’ADMINISTRATIONQUEL QUE SOIT L’ÂGE

Le pharmacien face au cancerUN RÔLE MAJEUR DANS LA PRISE EN CHARGE DE CETTE MALADIELes pharmaciens du secteur public ma-rocain, aussi peu nombreux soient-ils, se sont réunis le 12 juin dernier autour d’un thème d’actualité : le cancer. Cette mala-die touche aujourd’hui nombre de Ma-rocains et nécessite une prise en charge complète du médecin soignant jusqu’à l’assistante sociale en passant par le phar-macien, le psychologue et l’infi rmier…« Le rôle du pharmacien dans la prise en charge des maladies cancéreuses », tel a été le thème de la quatrième journée na-tionale organisée par l’Association Maro-caine des Pharmaciens du Secteurs Public (AMPSP) le 12 juin 2010 à l’Institut na-tional d’administration sanitaire (INAS), à Rabat.Présidée par le Professeur de pharmacolo-gie et vice-doyen de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, Yahya Cherrah, cette rencontre avait comme objectif de mettre en exergue le rôle majeur joué par le pharmacien du secteur hospitalier dans la prise en charge des maladies lourdes, en particulier les maladies cancéreuses.« Le traitement et les médicaments anti-cancéreux sont très spéciaux de par leur cherté et leur protocole complexe. Une gestion rationnelle des médicaments s’im-pose, d’où le rôle capital du pharmacien

hospitalier qui ne peut aboutir sans avoir une idée générale sur le cancer, à savoir l’épidémiologie, la prévention ainsi que les avancées thérapeutiques dans ce domaine. Le but de cette journée est d’informer les participants sur toutes ces composantes pour qu’ils puissent contribuer effi cace-ment à la lutte contre le cancer au Maroc. Cette lutte a connu de grandes avancées depuis la création de l’Association Lalla Salma de Lutte contre le Cancer  », a souligné le Dr Abdelhakim Zalim, Prési-dent de AMPSP.Entièrement dédié à la cancérologie au Maroc, le programme a été animé par des experts en la ma-tière qui se sont chargés d’approfondir la forma-tion des 150 participants en exposant des sujets tels que : « L’épi-démiologie du cancer au Maroc », par le Pr Chakib Nejjari, Professeur à la Faculté de médecine et de pharmacie de Fès, « Le cancer, du diagnostic au traitement », par le Pr Hassan Errihani, Chef du service de chimiothérapie à l’Institut national d’On-cologie, « Le rôle du pharmacien dans la prise en charge de la douleur en ambu-

latoire », par le Dr Siham Jai, médecin anesthésiste réanimateur spécialisée dans le traitement de la douleur et les soins palliatifs, « La chimiothérapie antican-céreuse » par le Pr Jamal Taoufi k, Profes-seur de chimie thérapeutique à la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat et Directeur du Centre d’études doctorales sciences de la vie et de la santé ou encore « Les bonnes pratiques de préparation

des cytostatiques en milieu hospitalier et expériences», par le Pr Yahya Cherrah.C’était également l’oc-casion de présenter les grandes lignes, en par-ticulier le volet médica-ments, du Plan national de prévention et de contrôle du cancer 2010-2019, éla-boré d’après un partenariat

stratégique entre l’ALSC et le ministère de la Santé.Les organisateurs ont profi té de cette réu-nion pour lancer un appel pour la dispo-nibilité des médicaments dans le secteur hospitalier et insister sur le rôle du phar-macien hospitalier dans la gestion ration-nelle des médicaments relatifs aux théra-pies lourdes.

UNIVERS PHARMA26

La prise en charge du cancer ne peut réussir que par le biais d’une équipe pluridisciplinaire.

De g à d : Le Pr Chakib NEJJARI, Professeur à la Faculté de médecine et de pharmacie de Fès, le Pr Hassan ERRIHANI, Chef du service de chimiothérapie à l’Institut national d’Oncologie, le Pr Yahya CHERRAH, Professeur de pharmacologie et vice-doyen de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat.

UNIVERS PHARMA 27

UNE BRÈVE PRÉSENTATION DE L’AMPSP…

L’Association marocaine des pharmaciens du

secteur public a été créée en 2003 après qu’il eut été

constaté qu’il manquait un es-pace d’échange pour les pharmaciens

du secteur public, par ailleurs tous adhérents à notre association. Notre objectif est de participer à tout ce qui peut améliorer l’état de santé de la population, organiser des journées d’information et de formation et, surtout, nous ouvrir à la société civile.

LA PRISE EN CHARGE DES MALADIES CANCÉREUSES, POURQUOI CE THÈME ?D’abord, parce que c’est un sujet d’actualité, ensuite, parce qu’une bonne prise en charge s’impose pour garantir un excellent processus de guérison de cette maladie. Dans la lutte contre le cancer, le pharmacien possède une composante essentielle, le médicament. Aussi, pour bien remplir son rôle, il a besoin de connais-sances sur cette pathologie ainsi que sur les dernières avancées en termes de traitement.

PARLEZ-NOUS DU VOLET MÉDICAMENT DU PLAN NATIONAL DE LUTTE CONTRE LE CANCER…Dans le PNLC, il y a deux axes sur le médicament qui visent l’équité en matière d’accès au médicament anticancéreux. Au Maroc, nous avons l’avantage d’avoir les dernières innovations en matière de traitements anticancéreux car le ministère de la Santé a mis en place un système qui encourage les innovations. Le prix élevé de ces traitements - notamment les médicaments du traitement de la douleur- reste donc le handicap majeur pour y accéder sachant que presque les deux tiers de la population ne sont pas couverts par l’assurance maladie. Si on arrive à rendre ces traitements innovants abor-dables en termes de coût, on réussira à vaincre le cancer.

Cancer du poumon

Médicaments pédiatriques

Contre le redoutable virus Ebola

VERS UN NOUVEAU TRAITEMENT ?

UN PREMIER GUIDE PUBLIÉ PAR L’OMS

ENFIN UN ANTIDOTE

QUESTIONS AU PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION MAROCAINE

DES PHARMACIENS DU SECTEUR

PUBLIC, LE DR ABDELHAKIM ZALIM

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DES PHADU S

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Des Coréens ont réussi à mettre au point une molécule agissant contre l’ALK, une anomalie cellulaire présente dans environ 5% des cancers du poumon (tout particulièrement chez des sujets jeunes et plutôt non-fumeurs). Les premiers résultats de l’essai clinique me-nés sur 82 patients ont été présentés lors du 46e congrès de l’Asco (American society of clinical oncology) qui a réuni plus de 35.000 oncologues du 4 au 8 juin 2010, à Chicago (États-Unis). Ces résul-tats se sont avérés très encourageants puisque la simple prise d’un comprimé quotidien a permis une réponse chez 57% des patients, avec une diminution de 30% de la taille de la tumeur. Notons que cette mutation ALK est en compétition avec celle du gène Egfr, une autre anomalie très connue et retrouvée dans 17% des cancers, ce qui signifi e que plus de 20% des tumeurs pourraient être traités. C’est le laboratoire Pfi zer qui s’occupe du développement de cette nouvelle molécule et cherche déjà des volontaires pour développer des essais cliniques sur de plus vastes groupes de patients.Aff aire à suivre…

L’OMS vient de mettre à la disposition des professionnels de la santé un guide mondial régissant des informations standardisées sur l’usage, la posologie, les eff ets indésirables et les contre-indi-cations de plus de 240 médicaments destinés à soigner les enfants âgés de 0 à 12 ans. De nombreux pays possèdent leur propre formu-laire de recommandations, mais celui de l’OMS est le premier qui off re aux médecins du monde entier un accès à des informations standardisées en ce qui concerne les médicaments pédiatriques.

S’il est vrai que les épidémies liées au virus Ebola sont relati-vement limitées dans le temps et dans l’espace, elles affi chent néanmoins un taux de mortalité très élevé allant jusqu’à 80% ou plus, les médecins ne disposant pas d’un traitement contre les fi èvres hémorragiques provoquées par ce fi lovirus (ou par le virus de Marburg). Des chercheurs de l’École de médecine de l’Université de Boston ont réussi à mettre au point un traite-ment visant à bloquer la reproduction du virus dans des cellules infectées de singes et les résultats sont très prometteurs. Grâce à de petits morceaux de matériel génétique appelés ARN inter-férents, les scientifi ques ont réussi à perturber la reproduction de l’Ebola et à protéger les macaques infectés par ce virus. Ces résultats encourageants sont publiés dans la revue Th e Lancet.

UNIVERS PHARMA28

Le Président directeur général des la-boratoires Cooper Pharma, M. Jaouad Cheikh Lahlou, a reçu un hommage de la part du doyen de la Faculté de méde-cine et de pharmacie de Rabat (FMPR), le Pr  Najia Hajjaj Hassouni lors des 5e Journées de la recherche de la FMPR qui se sont déroulées les 20 et 21 mai der-niers. Le trophée qui lui a été remis sym-bolise la reconnaissance pour son soutien à la recherche universitaire, car il est très impliqué dans l’enseignement et la re-cherche, en particulier ceux de la FMPR. Notons que le Pdg des laboratoires Coo-per Pharma a épaulé beaucoup de projets innovants dans le cadre de la recherche et du développement (développement et sauvegarde de l’arganier, des projets et des sociétés de biotechnologie, protec-tion de l’environnement …) et a installé à la FMPR une médiathèque afi n que les étudiants y trouvent un espace agréable pour eff ectuer leurs recherches car « nos

jeunes chercheurs ont beaucoup de po-tentialités et ont seulement besoin des conditions nécessaires pour atteindre

une reconnaissance internationale », es-time M. Jaouad Cheikh Lahlou.

Le Pdg de Cooper PharmaPARTISAN DE LA RECHERCHE UNIVERSITAIRE

Sterifi lRENOUVELLE SES CERTIFICATS DE QUALITÉEn 2004, Sterifi l a été certifi ée ISO 9001:2000 et ISO 13485 : 2003 par le prestigieux organisme de certifi cation SGS UK. Ces certifi cats sont venus ré-compenser la volonté de Sterifi l d’être au plus près de la qualité avec une tolérance minimum d’erreurs. Cette année, pour la 2e fois consécutive, les Laboratoires Sterifi l ont obtenu le renouvellement des certifi cats qualité ISO 9001 : 2008, ISO 13485 : 2003 et le marquage CE selon la directive 93/42/CE modifi ée par la 2007/47/CE.La certifi cation ISO 9001 version 2008, norme internationale, est déli-vrée pour le Système de Management de la Qualité dans la fabrication de dispositifs médicaux et chirurgicaux.

Dans sa version 2008, la norme ISO 9001 off re une meilleure compatibilité avec l’ISO 14001, norme environne-mentale, renforce la notion de confor-mité aux exigences du produit et per-met une meilleure prise en compte des processus externalisés. L’ISO 13485, version 2003, certifi e la conformité des processus de fabrica-tion de ses dispositifs médicaux et le marquage CE atteste que le produit est conforme aux exigences essentielles de sécurité des directives adoptées par l’Union européenne. Ce marquage permet la libre circulation du produit dans l’ensemble des pays. Ces certifi ca-tions tracent les perspectives du fonc-tionnement et du développement de Sterifi l jusqu’en 2013.

« C’est avec une certaine fi erté que nous avons reçu cette certifi cation qui est l’aboutissement du travail de tout le personnel de Sterifi l», a commenté M. Rachid EL BOURI, Pharmacien Directeur général de Sterifi l. M. Mo-hamed Amal EL BOURI, le Directeur général, a quant à lui déclaré : « Nos ac-tivités reposent sur de solides proces-sus internes qui cadrent nos activités et nous aident à accomplir notre mission qui consiste à off rir des produits plus innovants et répondant aux normes qualités dans le secteur paramédical. Nous nous attachons désormais à poursuivre ce projet en off rant à nos clients une qualité de service toujours plus proche de l’excellence. »

M. Jaouad CHEIKH LAHLOU recevant le trophée d’hommage de la part du Pr Najia HAJJAJ HASSOUNI. À leurs côtés, le Pr Al Mountacer Charif Chefchaouni, Directeur du CH Ibn Sina, à Rabat.

UNIVERS PHARMA 29

La technologie lipido-colloïde des laboratoires Urgo UN NOUVEAU CONCEPT DE SOINS POUR LES PLAIESLors d’une rencontre scientifi que dédiée au thème de la cicatrisation et des pan-sements hydrocolloïdes organisée par les Laboratoires Sterifi l et Urgo, le 2 juin der-nier, à Rabat, les pharmaciens et médecins présents (chirurgiens plasticiens, derma-tologues, réanimateurs, chirurgiens pé-diatriques,…) ont pu découvrir Urgotul, le premier pansement lipido-colloïde issu d’une technologie innovante, développée et brevetée par les Laboratoires Urgo. Il s’agit d’un pansement non occlusif indiqué pour les soins locaux des plaies aiguës (brûlures, dermabrasions, plaies traumatiques) et chroniques (ulcères, es-carres) au stade de bourgeonnement et d’épidermisation. Au contact des exsudats de la plaie, les particules hydrocolloïdes d’Urgotul se gélifi ent et forment avec la composante vaselinée une interface lipi-do-colloïde qui crée les conditions favo-rables du processus cicatriciel. « C’est en associant les avantages des pansements hydrocolloïdes et des pansements gras, tout en éliminant leurs inconvénients, que les Laboratoires Urgo ont développé, il y a une dizaine d’années, la technolo-gie lipido-colloïde dont Urgotul est le premier produit. L’autre particularité de ce pansement est sa trame en polyester à mailles très serrées (0,5 mm) comparati-vement aux pansements gras classiques. Cette caractéristique empêche la migra-tion du tissu de granulation à travers la maille, minimisant ainsi les risques de traumatisme des bourgeons nouvelle-ment formés lors du retrait du pansement. De plus, contrairement aux pansements gras classiques qui se dessèchent et doi-

vent donc être changés très fréquemment, les pansements lipido-colloïdes peuvent rester sur la plaie plusieurs jours et se re-tirent très facilement et sans douleur. Le renouvellement moins fréquent et moins traumatique des pansements représente une importante économie par rapport au coût global du traitement », explique le Dr Serge Bohbot, Directeur médical des La-boratoires Urgo qui a animé la première partie de la conférence.Dans la 2e partie, le Dr Mustapha Oud-rhiri, interniste et gériatre, a traité le su-jet de la prévention et du traitement des escarres chez la personne âgée à travers un cas clinique traité dans son service. Il a ainsi pu démontrer à l’assistance que ces

pansements ont toute leur place dans l’ar-senal thérapeutique qui doit être mis en œuvre pour le traitement des escarres. « Notre objectif est d’évaluer l’effi cacité et la tolérance de nos produits à travers des études et des preuves cliniques afi n de les valoriser auprès des autorités de santé de chaque pays, en vu d’obtenir le rembour-sement par les organismes de prévoyance sociale. Au Maroc, nous sommes repré-sentés par les Laboratoires Sterifi l qui sont notre partenaire depuis plus de quinze ans et j’espère que ce nouveau concept de soin aura un grand succès auprès des profes-sionnels de santé marocains », a conclu le Directeur médical des Laboratoires Urgo.

Selon une étude eff ectuée par des cher-cheurs de l’université de Birmingham (Grande-Bretagne), le Prozac pourrait aider à combattre certains cancers, en particulier les leucémies. C’est la fl uoxé-tine, composé actif de cet antidépresseur, qui aurait entraîné l’apoptose des cellules

cancéreuses cultivées en laboratoire. Elle réduirait même de 90% le développe-ment des leucémies. La clomipramine, un autre antidépresseur, a eu également le même eff et que le Prozac.Les scientifi ques estiment que les ré-sultats obtenus devraient se confi rmer

durant les essais menés sur des patients atteints de cancer. Le Prozac et quelques antidépresseurs similaires pourraient ainsi venir s’ajouter aux remèdes déjà utilisés pour lutter contre le cancer, notamment comme traitement entre chaque cycle de chimiothérapie.

Cancer : du Prozac comme traitement ?

Le Dr Mustapha OUDRHIRI montrant l’utilisation des pansements lipido-colloïdes.

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GLOSSAIRE32

Afi n d’éviter de publier des informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne fi gurent pas dans cette liste.

LES DIURÉTIQUESLES DIURÉTIQUES

DIURETIQUES THIAZIDIQUES ET APPARENTES

Afi n d’éviter de publier deAfi n d’éviter de publier des informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne fi gurent pas dans cette liste.

Les diurétiques sont des médicaments inhibant la réabsorption rénale des ions de sodium et entraînant une augmentation de l’élimination urinaire en eau et en sodium qui sont indiqués essentiellement dans l’insuffi sance cardiaque, l’hypertension artérielle, les syndromes œdémateux sans cause locale ainsi que dans certaines pathologies rénales. On peut distinguer cinq grandes classes de principes actifs de diurétiques : diurétiques thiazidiques, diurétiques de l’anse, diurétiques distaux agissant directement ou par antagonisme de l’aldostérone, inhibiteurs de l’anhydrase carbonique et diurétiques osmotiques.Parmi les eff ets indésirables de ces médicaments, on peut citer la déshydratation, l’hypotension, l’insuffi sance rénale fonctionnelle, l’hyperuricémie, des désordres lipidiques, la surdité (pour les diurétiques de l’anse), l’hyponatrémie (pour les diurétiques thiazi-diques et les diurétiques de l’anse), ainsi que l’hypomagnésémie et l’hyperkaliémie (pour les diurétiques épargneurs de potassium).La surveillance clinique et biologique en cours de traitement devra être encore plus attentive lorsqu’il s’agira de personnes âgées, particulièrement exposées à ces eff ets indésirables.

BIOEQUIVALENCE

BIOEQUIVALENCE

Spécialité LaboratoiresPrésentations / PPM (en dirhams)

CPS LP 1,5MG B30 CPS 2,5MG B30

ADEX SOTHEMA 38,00

DIURIMAT PROMOPHARM 52,00

FLUDEX SERVIER MAROC 68,90

SODRIX SYNTHEMEDIC 34,20 36,00

THIAZILIX POLYMEDIC 50,00

INDAPAMIDE

s erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne fi gurent pas dans s erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne fi gurent pas dans

C

Boîte de 30 comprimés. PPM = 34,20

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Hypertension sévère 110 mm Hg ou plusHypertension moyenne 100 - 110 mm Hg

Hypertension légère 90 - 99 mm Hg

Valeur diastolique

Hypertension sévère 180 mm Hg ou plus

Hypertension moyenne 160 - 179 mm HgHypertension légère 149 - 159 mm Hg

Valeur systolique

FRANCHIR UN NOUVEAU PAS DANS LE TRAITEMENT DE L'HTA40

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NOUVEAU

Sodrix 1.5 mg LPComprimé pelliculé IDENTIFICATION DU MEDICAMENT DENOMINATION SODRIX 1,5 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Indapamide (DCI)…………………1,5 mg Excipients : Lactose monohydrate, Povidone K30, Stéarate de magnésium, silice colloïdale, HPMC K30M, HPMC K4M, Hydroxypropyl méthylcellulose, Macrogol 400 et Dioxyde de titane. FORME PHARMACEUTIQUE ET PRESENTATION Boîte de 30 comprimés pelliculés à libération prolongée. CLASSE PHARMACOTHERAPEUTIQUE DIURETIQUE DU SEGMENT CORTICAL DE DILUTION. NOM ET ADRESSE DU FABRICANT Laboratoire SYNTHEMEDIC DANS QUEL CAS UTILISER CE MÉDICAMENT ? Ce médicament est préconisé dans le traitement de l’hypertension artérielle essentielle. INFORMATIONS NECESSAIRES AVANT DE PRENDRE Sodrix 1,5 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée NE PAS PRENDRE Sodrix 1,5 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée dans les cas suivants : - Allergie connue à ce médicament ou aux sulfamides, - Insuffisance rénale, - Atteinte hépatique grave, - Hypokaliémie (baisse anormale du taux de potassium dans le sang). EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER L’AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN. PRENDRE DES PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES AVEC Sodrix 1,5 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée. L’administration du produit doit être interrompue en cas d’atteinte hépatique. En raison de la présence de lactose, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de galactosémie, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactose (maladies métaboliques rares). Utiliser ce médicament AVEC PRECAUTION en cas de : - Troubles de l’équilibre hydroélectrolytique, diabète, goutte, troubles rénaux. Votre médecin peut être amené à vous prescrire des examens de laboratoire pour la surveillance de votre traitement. SPORTIFS attention ! Cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopages. EN CAS DE DOUTE, NE PAS HESITER A DEMANDER L’AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN. GROSSESSE – ALLAITEMENT L’utilisation de ce médicament est déconseillée pendant l’allaitement. D’une façon générale, il convient, au cours de la grossesse et de l’allaitement de toujours demander l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien avant de prendre un médicament. CONDUITE ET UTILISATION DE MACHINES Des réactions individuelles en relation avec une baisse de la pression artérielle peuvent survenir chez certains patients. Par conséquent, l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines peut être diminuée. LISTE DES EXCIPIENTS À EFFET NOTOIRE Lactose. PRISE OU UTILISATION D’AUTRES MEDICAMENTS Veuillez indiquer à votre médecin ou à votre pharmacien si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, notamment le lithium, même s’il s’agit d’un médicament obtenu sans ordonnance. COMMENT UTILISER CE MEDICAMENT ? POSOLOGIE Un comprimé par jour. DANS TOUS LES CAS, SE CONFORMER STRICTEMENT À LA PRESCRIPTION DE VOTRE MEDECIN. Si vous avez l’impression que l’effet de Sodrix 1,5 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée est trop fort ou trop faible, consultez votre médecin ou votre pharmacien. MODE ET VOIE D’ADMINISTRATION Voie orale. Le comprimé doit être avalé entier avec de l’eau, et ne doit pas être croqué. FREQUENCE ET MOMENT D’ADMINISTRATION Une seule administration par 24 heures, de préférence le matin, compte tenu de l’effet diurétique de ce médicament, afin d’éviter d’éventuels réveils nocturnes. DUREE DU TRAITEMENT Se conformer à la prescription de votre médecin. SI VOUS AVEZ PRIS PLUS DE Sodrix 1,5 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée que vous n’auriez dû Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien. SI VOUS OUBLIEZ DE PRENDRE Sodrix 1,5 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose simple que vous avez oubliée de prendre. EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS Comme tous les médicaments, Sodrix 1,5 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée est susceptible d’avoir des effets indésirables : - Sensation de fatigue (asthénie), - Maux de tête, - Fourmillements des extrémités, - Manifestations de type allergique, rares cas d’éruption cutanée, - Sensation de vertige lors du passage de la position couchée à la position debout, - Risque de déshydratation majorée chez les personnes âgées et chez les insuffisants Cardiaques. - Nausées, constipation, bouche sèche. - Il est possible que se produisent des variations des paramètres sanguins, notamment une perte excessive de potassium plus particulièrement chez les personnes âgées ou dénutries. Votre médecin peut demander de faire pratiquer des examens de laboratoire afin de contrôler ces paramètres. Si vous remarquez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice, veuillez en informer votre médecin ou votre pharmacien. CONSERVATION Pas de précautions particulières de conservation. Ne laisser ni à la portée ni à la vue des enfants. Ne pas utiliser après la date de péremption figurant sur la boîte.

Sodrix 2,5 mgComprimé pelliculé IDENTIFICATION DU MEDICAMENT DENOMINATION Sodrix 2,5 mg, Comprimé Pelliculé COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Indapamide (DCI)………………..2,5 mg Excipients : Lactose atomisé, Stéarate de magnésium, Cellulose microcristalline (Avicel PH 102), Croscarmellose Sodique (type A), Hydroxypropyl méthylcellulose 15cp, Macrogol 400 et Dioxyde de titane (E171). FORME PHARMACEUTIQUE ET PRESENTATION Boîte de 30 comprimés pelliculés. CLASSE PHARMACOTHERAPEUTIQUE Antihypertenseur Diurétique (C : Système Cardio-Vasculaire). NOM ET ADRESSE DU FABRICANT Laboratoire SYNTHEMEDIC DANS QUEL CAS UTILISER CE MEDICAMENT ? Ce médicament est préconisé dans le traitement de l’hypertension essentielle. ATTENTION ! DANS QUELS CAS NE PAS UTILISER CE MEDICAMENT ? Ce médicament NE DOIT PAS ETRE UTILISE dans les cas suivants : - Allergie connue à ce médicament ou aux sulfamides, - Insuffisance rénale sévère, - Atteinte hépatique grave, - Hypokaliémie (baisse anormale du taux de potassium dans le sang). Sauf avis contraire de votre médecin, ce médicament ne doit pas être prescrit en association avec le lithium, avec certains médicaments pouvant entraîner des troubles du rythme cardiaque (astémizole, bépridil, érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sultopride, terfénadine, vincamine.) MISE EN GARDE SPECIALES L’administration du produit doit être immédiatement interrompue en cas d’atteinte hépatique grave. PRECAUTION D’EMPLOI Prévenir votre médecin en cas de : Diabète, goutte, troubles rénaux maladie du foie Votre médecin peut être amené à vous prescrire des examens de laboratoire avant ou pendant le traitement. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES ET AUTRES INTERACTIONS AFIN D’EVITER D’EVENTUELLES INTERACTIONS ENTRE PLUSIEURS MEDICAMENTS, IL FAUT SIGNALER SYSTEMATIQUEMENT TOUT AUTRE TRAITEMENT EN COURS, A VOTRE MEDECIN OU A VOTRE PHARMACIEN, en particulier le lithium et certains médicaments pouvant entraîner des troubles du rythme cardiaque (astémizole, bépridil, érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sultopride, terfénadine, vincamine.) SPORTIFS attention ! Cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopages. EN CAS DE DOUTE, NE PAS HESITER A DEMANDER L’AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN. GROSSESSE – ALLAITEMENT Prévenir votre médecin en cas de grossesse, désir de grossesse, d’allaitement. D’UNE FAÇON GENERALE, IL CONVIENT, AU COURS DE LA GROSSESSE ET DE L’ALLAITEMENT, DE TOUJOURS DEMANDER L’AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN AVANT DE PRENDRE UN MEDICAMENT. LISTE DES EXCIPIENTS À EFFET NOTOIRE Lactose. Glycérol CONDUITE ET UTILISATION DE MACHINES Des réactions individuelles en relation avec une baisse de la pression artérielle peuvent survenir chez certains patients. Par conséquent, l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines peut être diminuée. PRISE OU UTILISATION D’AUTRES MEDICAMENTS Indiquer à votre médecin ou à votre pharmacien si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, notamment le lithium, même s’il s’agit d’un médicament obtenu sans ordonnance. COMMENT UTILISER CE MEDICAMENT ? POSOLOGIE DANS TOUS LES CAS, SE CONFORMER STRICTEMENT À LA PRESCRIPTION DE VOTRE MEDECIN. MODE ET VOIE D’ADMINISTRATION Voie orale. FREQUENCE ET MOMENT D’ADMINISTRATION Une seule administration par 24 heures, de préférence le matin, compte tenu de l’effet diurétique de ce médicament, afin d’éviter d’éventuels réveils nocturnes. DUREE DU TRAITEMENT Se conformer à la prescription de votre médecin. CONDUITE À TENIR EN CAS DE SURDOSAGE Contactez votre médecin CONDUITE A TENIR AU CAS OU L’ADMINISTRATION D’UNE OU PLUSIEURS DOSES A ETE OMISE Contactez votre médecin, ne prenez pas de double dose le lendemain de votre oubli.EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS - Sensation de fatigue (asthénie) surtout en début de traitement. - Plus rarement nausées, sécheresse de bouche, constipation, maux de tête, anomalie de la perception des sensations de toucher. - Fourmillements des extrémités. - Manifestations de type allergique, rares cas d’éruption cutanée chez les sujets prédisposés aux manifestations allergiques et asthmatiques. - Sensation de vertige changements de position. - Risque de déshydratation majorée chez les personnes âgées et chez les insuffisants cardiaques. - Il est possible que se produisent des variations des paramètres sanguins, notamment une perte excessive de potassium, de sodium, plus particulièrement chez les personnes âgées ou dénutries, une élévation du taux de l’acide urique, du sucre, du calcium ou des modifications de la formule sanguine. Votre médecin peut demander de faire pratiquer des examens de laboratoire afin de contrôler ces paramètres. SI VOUS REMARQUEZ DES EFFETS INDESIRABLES NON MENTIONNES DANS CETTE NOTICE, VEUILLEZ EN INFORMER VOTRE MEDECIN OU VOTRE PHARMACIEN. CONSERVATION Ne pas dépasser la date limite d’utilisation figurant sur le conditionnement extérieur.

SYNTHEMEDIC

BIOEQUIVALENCE

BIOEQUIVALENCE

GLOSSAIRE34

DIURETIQUE HYPOKALIEMIANTS DISTAUX

Spécialité LaboratoiresPrésentations / PPM (en dirhams)

CPS 5MG/50MG B30

MODURETIC MSD 46,20

TIAMTERENE+HCTZ

AMILORIDE + HCTZ

PSEUDO-ANTIALDOSTERONE

Spécialité LaboratoiresPrésentations / PPM (en dirhams)

GEL 50MG/25MG B30

PRESTOLE PHARMAFARM/PROMOPHARM 58,70

Afi n d’éviter de publier des informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne fi gurent pas dans cette liste.Afi n d’éviter de publier deAfi n d’éviter de publier des informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne fi gurent pas dans cette liste.

Spécialité LaboratoiresPrésentations / PPM (en dirhams)

CPS SEC 20MG B20

DIUREX MEDA PHARMA / LAPROPHAN 73,60

Spécialité LaboratoiresPrésentations / PPM (en dirhams)

CPS 25MG B20

ESIDREX NOVARTIS 30,60

XIPAMIDE

DIURETIQUES THIAZIDIQUES ET APPARENTES

DIURETIQUES HYPOKALIEMIANTS

Spécialité LaboratoiresPrésentations / PPM (en dirhams)

CPS 40MG B20 INJ IV IM 20MG/2ML B1 INJ IV IM 20MG/2ML B5

DURESAN PHARMA5 18,35 5,60

FURILAN LAPROPHAN 20,00 19,600

DIURETIQUE DE L’ANSE : FUROSEMIDE

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QU’EN EST-IL DE LA LOGISTIQUE MÉDICALE ?

MORT SUBITE MORT SUBITE CHEZ LE SPORTIF CHEZ LE SPORTIF

LA POLÉMIQUE AUTOUR DES PROBLÈMES CARDIAQUES DE LILIAN THURAM A RELANCÉ LE DÉBAT SUR LE SUIVI MEDICAL DES SPORTIFS ET DES RISQUES DE MORT SUBITE ENCOURUS PENDANT LA PRATIQUE SPORTIVE. ET S’IL EST VRAI QUE LE

DÉPISTAGE DES PATHOLOGIES EN CAUSE DANS LA SURVENUE DE CE PHÉNOMÈNE NATUREL ET INATTENDU S’IMPOSE DE PLUS EN PLUS, LA MÉDECINE DU SPORT EST-ELLE CAPABLE DE FAIRE DES

DIAGNOSTICS DE POINTE EN MATIÈRE DE CARDIOLOGIE ?

Actuellement, le sport génère des gains extrêmement im-portants et la pression des décideurs et des sponsors de-

vient de plus en plus lourde. Le corps humain peut-il supporter cette sur-charge de travail ? Trois matches par semaine de compétition, avec des en-traînements de plus en plus durs, font courir des risques certains à l’organisme humain. Les calendriers sportifs sont de plus en plus surchargés. Comment peut-on courir un 1500 m en 3 mn 26 secondes ou un marathon en 2h04 mn? Ce sont des performances supra phy-siologiques qui dépassent les capacités humaines normales. Résultat, chaque année, 40.000 personnes décèdent su-bitement en France par arrêt cardiaque dont 1500 décès au cours de l’exercice d’une pratique sportive.

Du dopage aux pathologies cardio-vasculaires

Chaque jour qui passe, le dossier du dopage occupe la Une des journaux. Ses dangers sont bien connus. Chaque produit dopant est un danger poten-tiel pour la santé des sportifs. À titre d’exemple, les stéroïdes et les corti-coïdes peuvent entraîner une hyper-trophie du cœur et des troubles du rythme, l’érythropoïétine peut induire une thrombose, un infarctus du myo-carde et une mort subite, et enfi n, les hormones de croissance causent une

hypertension artérielle, ainsi que des accidents cardiaques majeurs. À cela s’ajoutent les transfusions sanguines et la nandrolone avec le lot des risques qui s’ensui-vent. D’où l’intérêt d’éduquer les sportifs

et de mettre en place des mesures de contrôle de manière régulière. Objectif, dépister les signes précoces du dopage, d’autant plus que l’automédication est très fréquente dans ce milieu et que les moyens de contourner les contrôles ne manquent pas. Mais l’ampleur d’une telle réalité ne peut nullement cacher la part des pathologies cardiaques souvent mé-connues par le sportif concerné dans l’explication de ce problème sanitaire. Celles-ci restent considérées comme étant la première cause de mortalité chez les sportifs qui pratiquent plus de 10 heures d’entraînement par semaine. Ces accidents surviennent en général quand le sport induit des décharges brutales d’énergie. C’est le cas juste-ment des sports nécessitant des eff orts intermittents comme le tennis, le foot-

ball ou le basket-ball. Les sollicitations cardio-pulmonaires dépassent les ca-pacités physiologiques normales. Aux États-Unis, les myocardiopathies

hypertrophiques (épais-sissement anormal du muscle cardiaque) pren-nent la tête de liste des causes de décès des spor-tifs âgés de moins de 35 ans alors qu’en Europe, ce sont les dysplasies aryth-mogènes du ventricule droit (dégénérescence anormale du ventricule droit) et en Scandina-

vie, les myocardites (infl ammation du muscle cardiaque), sachant que l’athé-rosclérose coronaire est incriminée en premier lieu chez les sportifs de plus de 35 ans.Selon les statistiques disponibles, le fl éau touche 9 hommes pour 1 femme. Aux USA, l’incidence est inférieure à 1/100.000, pour les personnes âgées entre 13 et 24 ans, alors qu’en Italie, elle est de 3/100.000. Pour les personnes de plus de 35 ans, la mort subite touche 1/15.000 joggers et 1/50.000 mara-thoniens. Les causes cardiaques sont incriminées dans 90% des cas, en parti-culier les cardiopathies acquises (60%).

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38MORT SUBITE CHEZ LE SPORTIF QU’EN EST-IL DE LA LOGISTIQUE MÉDICALE ?

Avec la collaboration du Pr Ahmed BENNIS, Professeur de cardiologie, chef de service de cardiologie, CHU Ibn Rochd.

Le risque de mort subite chez le sportif de haut niveau est de 2,5 cas sur 100.000 sportifs.

D ans l’espoir d’une promotion sociale ou de gains fabuleux, les sportifs ont de tout temps essayé d’améliorer leurs performances. Les premiers à utiliser des moyens de dopage furent sans doute

les Grecs, dont les rations de viande de taureau étaient décuplées quelques jours avant les épreuves olympiques. En fait, la viande de chèvre était utilisée par les sauteurs avec l’espoir de bondir plus haut !Au XIVe siècle encore, on retrouve chez les Incas l’utilisation du coca, dont ils mâchaient les feuilles pour lutter contre la sensation de fatigue et de faim. À doses plus élevées, ce végétal, qui contient un alcaloïde, la cocaïne, procurait une sensation d’euphorie en stimulant l’appareil neuromusculaire.

LE SAVIEZ-VOUS?

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La pratique sportive a des eff ets bé-néfi ques indéniables sur la santé, mais lors d’une pratique intense, le risque cardio-vasculaire est transitoirement accru chez le cardiaque qui s’ignore.Et comme on n’est jamais assez pru-dent, il faut savoir que l’inverse est éga-lement vrai. Une excellente tolérance à l’eff ort n’est pas synonyme d’un cœur sain. Le footballeur français Omar Sahnoun, qualifi é en équipe de France, off re un exemple signifi catif. Victime d’un malaise, son examen met en évi-dence une anomalie rare, une dysplasie arythmogène du ventricule droit, qui ne le gênait nullement, mais lui inter-disait la pratique du foot, à cause d’un rythme cardiaque irrégulier. Refusant le verdict médical et sûr de sa bonne forme physique, Sahnoun mourut d’un arrêt cardiaque lors d’un match disputé entre amis. Il ne s’agit pas de céder à la psychose de l’accident sportif, mais simplement de prendre conscience que le suivi médi-cal est indissociable de toute pratique sportive. Rappelons d’ailleurs que le risque de mort subite du sportif est de 1 à 2,5 cas par an pour 100.000 prati-quants. Si le risque zéro n’existe pas, on peut en revanche s’en rapprocher au maximum. C’est le cas en Allemagne, en France ou aux États-Unis. Com-ment ?

Le suivi médical, règle d’or numéro 1

Fatalité ou possibilité de prévention ? Voilà la question qui se pose. En tout cas, le suivi médical des sportifs de haut niveau est plus que jamais d’ac-tualité. Le dossier médical devrait ré-pondre à la question suivante : quel est le pourcentage du risque de la pratique sportive de haut niveau ?Le contrôle des sportifs de haut niveau doit dépister les signes de fatigue et de surentraînement qui peuvent causer des troubles métaboliques à l’origine d’une baisse importante de la perfor-mance. C’est ainsi que l’interrogatoire du spor-tif permet de rechercher l’existence

d’une douleur thoracique à l’eff ort, d’une diffi culté respiratoire, d’une perte de connaissance inexpliquée, de vertiges ou de grande fatigue non ex-pliquée par l’intensité de l’eff ort. Les antécédents personnels du sportif sont très importants à décortiquer, en par-ticulier l’existence d’une mort subite dans la fratrie ou d’une maladie car-diaque familiale connue.Pour ce qui est de l’examen clinique du sportif, il doit être complet et com-prendre une auscultation du cœur, une prise de la tension artérielle au niveau des 2 bras et une prise des mensura-

tions : poids, taille et tour de taille. Quant à l’auscultation cardiaque, elle doit être attentive à la recherche d’un souffl e cardiaque ou vasculaire, tout en vérifi ant la symétrie des pouls et en s’assurant de l’existence ou non de stig-mates du syndrome de Marfan.Systématique, l’électrocardiogramme qui doit être interprété de façon très soigneuse et pointue, permet de dé-celer des anomalies évoquant des pa-thologies mortelles. En plus, l’électro-cardiogramme permet de rechercher des anomalies congénitales et acquises électriques. Tout comme il permet

MORT SUBITE CHEZ LE SPORTIF QU’EN EST-IL DE LA LOGISTIQUE MÉDICALE ?

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de juger de l’adaptation cardiaque du sportif et des modifi cations physio-logiques. Pour la Société européenne de cardiologie, l’électrocardiogramme devrait être obligatoire chez tous les sportifs.Autre examen à eff ectuer, l’échocardio-graphie. Celle-ci permet de mesurer les dimensions cardiaques, d’éliminer une maladie du muscle cardiaque, et de vérifi er l’état des valves du cœur. Elle permet également d’étudier le remplis-sage du cœur, le débit cardiaque et de bien voir le ventricule droit. La Société française de cardiologie préconise une échocardiographie au moins au cours de la carrière d’un sportif.Enfi n, et comme son nom l’indique, l’épreuve d’eff ort permet d’étudier la performance du sportif à l’eff ort, de déceler une éventuelle anomalie is-chémique ou rythmique et de mesurer la consommation maximale d’oxygène (V02), véritable baromètre de la pré-paration du sportif. Chaque sportif de haut niveau devrait l’eff ectuer chaque année.

Quelles mesures adopter au Maroc ?

Combler le vide juridique en la ma-tière. Il s’agit là d’une obligation puisqu’au Maroc les clubs ne sont pas tenus de contrôler leurs adhérents au plan cardiologique. Si les athlètes bé-néfi cient d’un suivi correct, soit en de-hors du Maroc soit à l’Institut royal de formation des cadres, c’est rarement le cas pour les autres sportifs. Il est également temps que chaque club puisse fonctionner avec une équipe médicale qui assurerait, d’une part, l’éducation et le suivi des sportifs, et d’autre part, la mise en place des bi-lans, en collaboration avec les cadres administratifs et l’encadrement tech-nique. Dans ce cadre, l’implication des fédérations sportives est recommandée à travers la mise en place dans les deux ou trois ans qui viennent, d’un contrôle médical sérieux, d’abord chez les se-niors (chez qui le taux de risque est le plus élevé) pour ensuite le généraliser chez les juniors et les cadets.

Par ailleurs, et comme toute médecine préventive digne de ce nom passe par l’anticipation des catastrophes, il est temps de se doter d’une couverture sa-nitaire effi cace lors des manifestations sportives: présence d’un réanimateur, d’une logistique en état de fonction-nement, d’une équipe rompue à des tâches précises, dans un circuit parfai-tement défi ni. Il s’agit d’anticiper l’évé-nement, d’être prêt quand il se produit. Dans le cas d’un accident cardiaque, la lutte contre le temps est essentielle: on ne dispose que de trois minutes pour sauver une vie. Il est donc indis-pensable que pompiers, médecins et responsables de la Protection civile connaissent leurs tâches et que celles-ci soient parfaitement coordonnées. Il est aussi indispensable que l’on dispose d’une trousse d’urgence, de secouristes

formés, d’une ambulance médicali-sée par quota de spectateurs, et d’une équipe soignante disponible à l’arrivée au centre de soins. En défi nitive, peut-on considérer la mort subite sportive au cours du sport de haut niveau comme un échec de la médecine ? On est tenté de répondre qu’un certain nombre de morts subites restent inexpliquées. Toutefois, nom-breuses sont celles qui peuvent être évi-tées par un suivi médical régulier et un dossier consistant. Prise de conscience, formation, éducation et contrôle régu-lier des sportifs sont les maîtres mots d’une démarche préventive de ces in-cidents dramatiques. La priorité est donc de rendre les examens médicaux obligatoires et de constituer un dossier médical consistant pour chaque sportif de haut niveau.

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Pour les sportifs de haut niveau, le certifi cat de non contre-indication de la pratique sportive (Loi 99 223 du 23/3/99) est obligatoire. Ce certifi cat doit préciser le nom, le prénom et la date de naissance. Le médecin traitant doit aussi préciser ne pas avoir constaté, à la date de l’examen, de contre-indication à la pratique sportive de compétition; la mention de son nom, avec son cachet et la date de l’examen, est exigée. Ce document, qui peut être limitatif vis-à-vis d’une inaptitude partielle, temporaire ou limitée à la compétition, peut être délivré par tout médecin sauf spécifi cation fédérale. Il devrait comprendre toutes les disciplines sportives sauf celles mentionnées par le médecin. Certains sports nécessitent un examen approfondi comme l’alpinisme, la plongée sous-marine, les sports de combat et les armes à feu.Le bilan du certifi cat de non contre-indication sportive comprend

un interrogatoire approfondi, un examen clinique complet et un électrocardiogramme. Douze dérivations pour la première licence, dès l’âge de 12 ans, avec périodicité de 3 ans jusqu’à 20 ans, puis tous les 5 ans.Le bilan médical préalable pour l’inscription dans les listes des sportifs de haut niveau ou espoirs doit comprendre un examen médical deux fois par an, un ECG au repos standardisé avec compte-rendu médical une fois par an, une échocardiographie transthoracique standardisée avec compte-rendu médical une fois dans la carrière (2 si < 15 ans) et une épreuve d’eff ort maximal réalisée par un médecin selon les modalités en accord avec les données scientifi ques actuelles en l’absence d‘anomalie cardio-vasculaire de repos clinique, électrocardiographique et échocardiographique au moins une fois tous les 4 ans.

FRANCE. LE SUIVI CARDIO-VASCULAIRE DES SPORTIFS DE HAUT NIVEAU

MORT SUBITE CHEZ LE SPORTIF QU’EN EST-IL DE LA LOGISTIQUE MÉDICALE ?

DOSS

IER

43

INSTITUTIONNEL4444 INTERVIEW

Le Dr Mohamed Naciri Bennani,Président du Syndicat des médecins du secteur libéral.

« LE SYNDICALISME EST AVANT TOUT UNE FORCE DE PROPOSITIONS »

INTERVIEW 45

RECHERCHANT DES FONDEMENTS POUR UN NOUVEAU DÉCOLLAGE DE NOTRE SYSTÈME DE SANTÉ, LA VOIX DES PROFESSIONNELS S’ÉLÈVE. POUR LES MÉDECINS PRIVÉS, LES

MALAISES SONT PROFONDS, LES TOUCHANT MÊME DANS LEUR DIGNITÉ HUMAINE. DANS

CET ENTRETIEN, LE DR MOHAMED NACIRI BENNANI, PRÉSIDENT DU SYNDICAT DES

MÉDECINS DU SECTEUR LIBÉRAL, TOUT EN LES DÉVOILANT ET LES DÉNONÇANT, LES

ANALYSE ET PROPOSE DES ALTERNATIVES DANS UNE LOGIQUE DE COMPLÉMENTARITÉ

ET DE PARTENARIAT AVEC LES AUTRES COMPOSANTES.

Naciri BennaniMOHAMED

Doctinews. Tout d’abord, la dichotomie secteur public/secteur privé au Maroc continue de marquer notre système de santé. Quelle évaluation faites-vous de cette médecine à double vitesse ?Le Dr Mohamed Naciri Bennani. Normalement, les deux secteurs du système de santé, public et privé, doivent tra-vailler en parfaite complémentarité, en respectant les lois régissant l’exercice de la médecine, afi n de prodiguer des soins sécurisés aux citoyens. Dans le contexte marocain, on se trouve face à une médecine à double vitesse du fait du manque de moyens fi nanciers et de la mauvaise répartition des ressources humaines médicales et paramédicales cen-trées sur l’axe El Jadida-Kenitra. D’où la problématique du handicap de l’accès aux soins dont souff rent les malades. Mais la part du manque de couverture médicale adéquate et généralisée reste indéniable à ce niveau.Nous, médecins du secteur privé, nous voulons que l’hôpi-tal public soit performant pour assurer une meilleure prise en charge des maladies graves pour lesquelles le coût des investissements technologiques ne peut être supporté que par l’État. Actuellement, l’équation est inversée. C’est le sec-teur privé qui investit dans le matériel de pointe malgré les contraintes fi nancières imposées, au moment où les établis-sements sanitaires publics s’enfoncent dans la dégradation de leurs services de soins. Et nul n’ignore les conséquences d’une telle chute sur l’état de santé de la population et sur le système de santé en général.

Quelle est la stratégie à adopter pour un meilleur rendement des deux secteurs et pour permettre une meilleure accessibilité aux soins et aux traitements à nos citoyens?Je reviens à l’idée de complémentarité entre les deux sec-teurs et son apport dans l’amélioration du rendement. Dans d’autres pays, le médecin privé de ville peut faire bénéfi cier son patient des prestations hospitalières où il peut même lui assurer un suivi médical. Au Maroc, c’est ce partenariat dont on a besoin pour compenser à la fois les ressources budgé-taires défi citaires de l’État et la pénurie de médecins, et là il ne faut pas oublier que notre pays ne dispose que de (1) un médecin pour presque 2000 habitants, un chiff re qui reste trop loin de ce qui existe dans les pays voisins du Maghreb, (Tunisie 1 médecin pour presque 800 habitants, et l’Algérie 1

INSTITUTIONNEL4646 INTERVIEW

médecin pour presque 600 habitants).Dans ce même ordre d’idées, la rationa-lisation et l’optimisation des dépenses de soins de santé sont tout autant indiquées. À titre d’exemple, l’achat de médicaments sans ordonnance qui représente actuelle-ment 70% des ventes, constitue un dan-ger pour la santé des citoyens et un gâchis économique énorme. Parce qu’il engendre une perte de chance de diagnostic et de traitement précoce pour plusieurs mala-dies à complications et à évolution fatale dans bon nombre de cas. C’est la raison pour laquelle je considère que chaque perte de chance de guérison d’un malade est un crime et nos législateurs sont ap-pelés à mettre en place les mesures né-cessaires pour pallier ces lacunes et punir sévèrement les responsables.L’accès aux soins mérite également d’être organisé selon un circuit privilégiant dans un premier temps une médecine de pre-mier recours qui apporte une solution à plus de 80% des motifs de consultations. Pour cela, je pense qu’il faut reconnaître la mission du médecin généraliste qui assure une médecine globale, autant médicale que psychologique et sociale, une médecine de dépistage et d’éducation pour la santé, en plus de l’orientation du patient vers les spécialistes concernés pour les pathologies qui nécessitent l’avis ou l’intervention du médecin spécialiste, et ceci dans l’extrême respect des champs d’intervention.Il ne faut pas oublier que les professionnels de santé exerçant dans le secteur public sont sous-payés, peu considérés, et tra-vaillent dans des conditions lamentables, d’où le malaise généralisé qui infl ue néga-tivement sur le service rendu au citoyen par le corps médical. Donc, améliorer la situation de ces praticiens est une obliga-tion et c’est à l’État de faire le nécessaire.Je pense que continuer à fermer les yeux et à tolérer l’exercice non autorisé de la médecine ne peut que nuire à la santé de la population et à l’équilibre de notre système de soins; il en est de même de la recrudescence du charlatanisme qui com-mence à s’infi ltrer dans le milieu médical. Peut-on considérer la non réaction des autorités de santé comme une bénédiction ou une complicité ? Cette question trouve sa légitimité face à leur inertie malgré les plaintes et les appels pour remédier à cette situation.

L’image du médecin du secteur privé

s’est assez gravement détériorée ces dernières années. Comment remédier à cette situation ?Je voudrais d’abord rappeler que le méde-cin qui exerce dans le secteur privé se heurte à une concurrence déloyale par les établis-sements de l’État, les établissements dit de bienfaisance ou à but non lucratif, mais qui exercent comme des établissements privés et, dans la plupart des cas, sont beaucoup plus onéreux que les cliniques privées (hô-pital Cheikh Zaid, le Croissant Rouge Marocain, etc.), les formations hospita-lières de l’ONE, de l’ONEP, les services médicaux de certaines administrations, des collectivités locales, des régies, etc., les formations hospitalières de la C.N.S.S. qui exercent sans autorisation offi cielle au vu et au su de l’Ordre et des autorités. Il en est de même de la pratique illégale ou non autorisée de la médecine, de la re-crudescence du charla-tanisme, en plus de la délivrance de médica-ments par les offi cines sans ordonnance, tout cela ajouté à une fi sca-lité injuste.En avançant ces élé-ments, mon but n’est pas de justifi er certains actes blâmables, mais plutôt d’inciter les res-ponsables à se pencher davantage sur ce do-maine vital pour le pays afi n de le moraliser. De ce fait, la réforme du conseil de l’Ordre des médecins s’impose de toute urgence. L’ob-jectif est de mettre en place une institution apte à être gardienne de la moralité, de la probité et de la dignité de la profession médicale, garante du respect des règles de discipline, de déontologie et d’éthique, pour défendre la santé du citoyen. Et parce qu’il s’agit de préserver et d’appliquer des principes de conduite des médecins aussi bien entre eux qu’avec leurs malades, la problématique du conseil national de l’Ordre concerne non seulement la pro-fession médicale, mais la société dans son ensemble.

Quelle est la place du secteur privé dans la formation des étudiants en médecine ? Actuellement, le secteur privé ne joue au-cun rôle dans la formation des étudiants en médecine. Toutefois, des discussions

ont été initiées avec les enseignants uni-versitaires et les doyens des facultés de mé-decine pour créer des liens de partenariat entre le public et le privé. D’ailleurs, dans le projet de loi relatif à la réorganisation du conseil de l’Ordre des médecins pré-senté dernièrement au président actuel de l’Ordre des médecins et au ministère de la Santé, il a été question d’impliquer les doyens des facultés de médecine dans toutes les réunions des conseils régionaux de cette institution.Il faut aussi signaler que notre enseigne-ment est trop souvent un enseignement de spécialités juxtaposées, et non pas de médecine générale. De même, les Facul-tés ne dispensent aucune formation à la communication, et plus généralement aux diverses activités médico-sociale des médecins généralistes. Ce qui nécessite une adaptation des programmes d’ensei-

gnement universitaire à la pratique médicale à travers l’instauration d’une fi lière spécifi que pour la médecine gé-nérale. C’est dans ce cadre que le syndicat national des méde-cins du secteur libéral propose de mettre en place une nouvelle fi -lière de formation de médecins généralistes. Et pour renforcer les connaissances prodi-guées, nous proposons

que des stages pour les futurs lauréats soient prévus dans des cabinets médicaux privés ayant eu au préalable une accrédita-tion délivrée par la faculté elle-même se-lon un certain nombre de critères. Enfi n, tout aussi importante que la formation médicale initiale, la formation médicale continue fi gure également dans le projet de loi élaboré par les syndicats pour la ré-forme du conseil de l’Ordre des médecins. Ce dispositif devra être supervisé par cette instance, principal garant d’une pratique médicale effi cace, moderne et sécurisée.

Qu’en est-il de la répartition géographique des praticiens sur le territoire marocain ?Aux points déjà soulevés au début, j’ajou-terai que l’État est vivement appelé à prendre des dispositions incitatives pour encourager l’installation des praticiens

La réforme du conseil de l’Ordre des médecins s’impose de toute urgence pour le rendre démocratique avec un réel pouvoir sur tous les médecins et pour mettre fi n à toute forme d’anarchie dans le secteur.

INTERVIEW 47

dans les diff érentes régions du Royaume. Au même titre que les investisseurs indus-triels -secteur purement commercial-, les professionnels de la santé peuvent béné-fi cier des mêmes avantages qui leur sont off erts en particulier dans les régions en-clavées du pays. Terrain pour la construc-tion du cabinet médical à des prix symbo-liques, exonération d’impôts et taxes sur le matériel médical… Avec de pareilles propositions, les demandes d’installation des médecins ne peuvent qu’augmenter dans ces régions éloignées. Ce qui aura pour conséquence une nette amélioration de l’état de santé de la population, aussi bien en termes de prévention des maladies que de leur prise en charge. Dans ce sens, je voudrais rappeler une étude faite aux États-Unis qui a démontré que la morta-lité a diminué de 14,4 morts pour 100 000 habitants pendant une période de onze ans durant laquelle le nombre de généra-listes a augmenté de 1 pour 10 000 habi-tants (Social Science & Médicine 2005). Cette étude a apporté la preuve que les ressources en soins primaires sont liées à la santé de la population et qu’elles peuvent aussi aider à réduire les disparités socio-économiques.

Les médecins du secteur libéral sont de plus en plus inquiets pour leur avenir. De quoi souffrent-ils au juste ?Entre l’immigration à l’étranger ou les ma-nifestations devant le Parlement en tant que médecins chômeurs, nous avons choi-si l’exercice dans le secteur privé comme alternative face au manque de postes bud-gétaires dans le secteur public. Mais cette aventure n’est pas dénuée de risques. In-térêts trop élevés sur les crédits bancaires, fi scalité injuste, charlatanisme, automé-dication, la longue listes des contraintes s’alourdit notamment avec la concurrence déloyale des cliniques de la CNSS qui, à ce jour, n’ont aucune autorisation pour prodi-guer des soins à la population. Malgré tout, nous avons fait ce choix, sa-chant que nous n’avons aucune couverture médicale ou sécurité sociale ni pour nous ni pour les membres de nos familles. N’est-il pas injuste de vivre dans cette situation qui n’est pas seulement inquiétante, mais lamentable ? Contrairement à ce que pense le commun des mortels, il arrive que certains médecins malades ne peuvent se soigner que grâce aux cotisations et à la bienfaisance de leurs confrères et, dans

certains cas, ils sont obligés de tout vendre pour se soigner ou soigner un membre de leur famille.La recherche à l’étranger de meilleures conditions de vie devient l’unique solution pour certains praticiens. Dans ce cadre, le syndicat des médecins du secteur libé-ral enregistre l’inertie totale des autorités concernées malgré ses multiples appels et ses propositions. Le but de ces proposi-tions n’est pas de demander des subven-tions à l’État, mais de mettre en place les décrets d’application de la loi qui ouvre le droit aux citoyens exerçant une profession libérale de bénéfi cier d’une assurance ma-ladie et d’une sécurité sociale.

Où en êtes-vous par rapport aux différents chantiers entamés par le syndicat des médecins du secteur libéral ?Réformer l’institution ordinale est un des principaux chantiers sur lequel le syndicat national des médecins du secteur libéral travaille d’arrache-pied. Le projet a atteint l’étape fi nale, celle qui concerne sa présen-tation au Parlement pour approbation.En parallèle, nous avons participé à la création d’une centrale syndicale baptisée « Union nationale des professions libé-rales». Cette union regroupe huit profes-sions déjà organisées en syndicat, à savoir les médecins du secteur libéral, les avocats, les architectes, les pharmaciens d’offi cine, les chirurgiens dentistes, les biologistes, les experts-comptables et commissaires aux comptes et les opticiens. C’est dans ce cadre que nous militons pour la mise en place de couverture médicale et de protec-tion sociale pour les professions libérales.Outre ces projets, notre syndicat travaille sur la réforme de notre système de santé. C’est ainsi qu’avec nos confrères du secteur universitaire et du secteur public nous œu-vrons à faire face aux tentatives d’amende-ments de la loi 10-94 concernant l’exercice de la médecine. Ces amendements qui stipulent la libéralisation du secteur de la santé dans le but d’ouvrir la porte aux commerçants pour y investir. C’est en fait une marchandisation de la santé et per-sonne n’ignore ce qu’une telle orientation aura comme conséquences négatives sur l’accès aux soins et sur le système de santé en général dans notre pays.

Le médicament continue de défrayer la chronique. Quel est votre point de vue sur le sujet ?

Le médicament reste un sujet de grande actualité et implique plusieurs interve-nants outre les médecins, les pharmaciens, les industriels pharmaceutiques, le minis-tère de la Santé et les organismes gestion-naires de l’AMO. Or, la première question qui se pose, c’est que 70% des médicaments sont vendus à des fi ns d’automédication et seulement 30% sont fournis sur ordon-nance médicale, dont font partie toutes les prescriptions des médecins, tous secteurs et spécialités confondus. Quant au prix du médicament que tout le monde qualifi e de cher, la responsabilité en incombe avant tout à ceux qui le fi xent. C’est à mon sens de là que vient l’anomalie en plus des taxes imposées par l’État sur les médicaments.

Que pensez-vous des génériques et du droit de substitution tout d’abord, et les génériques disponibles au Maroc ont-ils tous la même effi cacité ? Ma réponse est NON, et j’assume ce que je dis. Il faut donc revoir notre politique du médicament en imposant à tout fabricant de générique une étude de bioéquivalence in vivo pour son produit générique avant sa commercialisation. Et ce qui est valable pour les nouveaux produits doit l’être aussi pour les anciens. En tant que médecin, s’assurer de l’effi cacité du médicament avant de le prescrire est un devoir afi n d’éviter tout échec thérapeutique ou eff et indésirable imprévu.Dans un autre registre, je voudrais revenir sur la polémique suscitée autour du lien de complicité entre le médecin et l’industrie pharmaceutique concernant la prescrip-tion des princeps. Pour mettre fi n à ces accusations infondées, le Syndicat a pro-posé à la commission parlementaire et au ministère de la Santé, de prescrire en DCI à condition d’avoir la certitude de l’effi ca-cité de tous les génériques existant sur le marché et de mettre fi n à la vente de médi-caments sans prescription médicale.Pour cela, de nombreuses mesures devant accompagner ce processus doivent être prévues. Outre la formation du personnel des offi cines, la présence permanente du pharmacien dans son lieu de travail pour répondre eff acement aux sollicitations de ses clients. C’est donc une très grande res-ponsabilité et, à mon avis, les pharmaciens doivent rester très attentifs concernant le droit de substitution. C’est un domaine très piégé, parce que le choix du traitement reste avant tout du ressort du médecin.

INSTITUTIONNEL48

Deux mille sept cents lits, six mille professionnels de santé, 386 000 consultations et 78 500 admis-sions par an, les indicateurs de

production du centre hospitalier Ibn Sina de Rabat sont impressionnants. Ils auraient pu l’être davantage, quantita-tivement et, surtout, qualitativement, n’était la crise du système hospitalier dans notre pays qui ne l’a pas épargné non plus. Les séquelles restent énormes, mais

la volonté d’aller de l’avant est grande. En témoigne la vision stratégique qui cible ses diff érents domaines de compétences. Réaliser ses missions avec la qualité re-quise et un niveau de performance élevé reste en eff et la fi nalité d’un plan de déve-loppement qui va s’étaler de 2010 à 2020. D’autant que pour lui conférer sens et ef-fi cacité, des mesures organisationnelles, fonctionnelles et professionnelles se sont imposées de toute évidence.

RÉCONCILIER DEUX LOGIQUESLes diffi cultés budgétaires ont rendu plus délicat le partage des ressources et le bon fonctionnement d’un centre hospitalier de l’envergure d’Ibn Sina qui compte dix hôpitaux et centres de soins. Le système de soins s’est retrouvé dans une situation nouvelle: à la logique des moyens, soute-nue par les soignants et les soignés, ré-pond dorénavant la logique des objectifs, défendue entre autres par le ministère de

LE TRIPTYQUE DU CH IBN SINA DE RABAT

CONTINUITÉ, QUALITÉ, SÉCURITÉ

ÉTABLISSEMENT EMBLÉMATIQUE DU SYSTÈME DE SANTÉ AU MAROC, LE CENTRE HOSPITALIER IBN SINA DE RABAT, QUI COMPTE SOIXANTE ANNÉES D’EXISTENCE, S’EST

DEPUIS TOUJOURS ENTIÈREMENT DÉDIÉ À LA FORMATION, À LA FORMATION CONTINUE, À LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET À DISPENSER DES SOINS À LA POPULATION. AUJOURD’HUI,

À LA FAVEUR D’IMPORTANTS EFFORTS DE RATIONALISATION ET À UNE FORTE CAPACITÉ D’INNOVATION DE L’ENSEMBLE DES PROFESSIONNELS QUI Y EXERCENT SOUS LA HOULETTE

STRATÉGIQUE DE SON CONSEIL D’ADMINISTRATION, IL SE MODERNISE.

INSTITUTIONNEL 49

INSTITUTIONNEL50

Le plus grand et le plus complexe des établisse-ments sanitaires du Maroc se

devait de dessiner un avenir à l’image de son histoire, de sa

taille et de ses ambitions. C’est cet avenir que nous avons voulu

exprimer à travers notre plan de déve-loppement 2010-2020 qui définit la vision

de ses professionnels pour les dix prochaines années. Celle-ci est formulée de façon concrète à partir de différents audits réalisés en interne ou en externe, inspirée par le développe-ment médical souhaité par les professionnels et attendue par les patients et prenant en considération les objectifs de

santé publique énoncés dans le programme 2008 /2010 du ministère de la Santé. Cette vision, déclinée par domaines d’activités, objectifs et actions, se présente comme une feuille de route précise pour le futur développement du centre hospitalier. Certes, les ressources financières seront difficiles à trouver, mais un contrat programme avec le ministère de tutelle et l’amélioration régulière du taux d’autofinancement devraient nous permettre de réaliser nos objectifs. Enfin, la principale richesse d’un hôpital est la qualité de ses res-sources humaines et l’attachement de celles-ci à la réalisation d’objectifs communs, engagement déjà exprimé par tous ceux qui ont été consultés lors de la rédaction et la validation du plan de développement, qu’ils soient médecins, infirmiers, techniciens ou administratifs.

POINT DE VUE DU PROFESSEUR AL MOUNTACER CHEFCHAOUNI, DIRECTEUR DU CHU IBN SINA DE RABAT

la Santé et rendue nécessaire pour la mise en place de l’AMO.Pour les responsables de cet établisse-ment, le seul objectif qui peut réconcilier ces deux logiques n’est pas la limitation des dépenses, mais l’amélioration des performances. Comment ? D’abord, en regroupant certains hôpitaux et, dans le but de réaliser des économies d’échelle, en supprimant la double existence d’ac-tivités injustifi ées. Ensuite, en créant des pôles d’activités regroupant des ser-vices cliniques ayant en commun un pla-teau technique ou une fi lière de prise en charge des patients et en leur concédant des prérogatives de gestion opération-nelle. Un tel dispositif, qui évite le ra-tionnement des moyens, permet à la fois d’importants gains de productivité et de rationalisation administrative, tout en continuant à développer une médecine de qualité centrée sur le patient.Pour compléter la portée de cette ré-forme, il est également question d’ins-crire les soins dans une approche globale visant la promotion de la qualité et le perfectionnement constant des proces-sus. Tout comme il est dorénavant ques-tion de penser la proximité et le partena-riat comme un mode de fonctionnement basé sur le respect de l’autonomie et des compétences de chacun. Ce sont là les principes qui constituent le socle de cette philosophie de soins qui se veut effi cace,

moderne et orien-tée vers le pa-

tient.

UNE ÉVOLUTION DANS LES PRATIQUESDepuis le lancement de cette réforme, de nombreux progrès ont été accomplis en termes de décloisonnement, de qualité et de continuité des soins. Réaménagement des infrastructures existantes, dont l’Insti-tut national d’oncologie et le bloc opératoire central de l’hôpital Ibn Sina, acquisition de nouveaux équipements pour le centre des traitements dentaires et de deux scanner 64 coupes, installation d’un réseau informatique per-formant reliant les 10 hô-pitaux… la liste des acquis, déjà longue, s’est consoli-dée par d’autres avancées. C’est le cas notamment de l’ouverture d’un nouveau centre de désintoxication à l’hôpital Arrazi de Salé qui remplace la première structure de ce type créée au Maroc en 2001. Autre fi erté du CH Ibn Sina, le centre d’hématologie et d’oncologie pédiatrique qui va être bientôt inauguré.Développer une médecine de qualité, c’est également centrer les eff orts sur le patient. Objectif principal de la vision stratégique du CH Ibn Sina, cette attention se base d’abord sur la sécurité des soins, notamment par leur indi-vidualisation, leur traçabilité et la défi nition de standards de prises en charge multidisci-plinaires. À cette fi n, un programme de vi-gilance a été mis en place dont les éléments

pivots sont la prévention et la lutte contre les infections nosocomiales, d’une part, et la prévention des complications thrombo-em-boliques d’autre part.C’est ainsi que des démarches pour la cer-tifi cation ISO ont été déjà amorcées dans certains hôpitaux, parallèlement à une ap-proche normative spécifi quement hospita-lière avec le programme d’accréditation hos-pitalière que l’Institut national d’oncologie

expérimentera au cours de son prochain projet d’éta-blissement hospitalier.Enfi n, le centre hospitalier Ibn Sina prévoit de créer, avant 2020, de nouvelles unités dédiées à l’héma-tologie adulte, la chirur-gie cardiaque néonatale, une banque de tissus pour soutenir le programme de greff e de tissus (cornée, os et artères), la gériatrie et la médecine physique et de réadaptation.Répondre au quotidien à demande croissante de soins, veiller à la qualité et à la sécurité de ces der-

niers, assurer un enseignement médical de qualité et maîtriser les coûts. La conciliation de ces trois enjeux peut paraître une mission impossible. Il n’en demeure pas moins que les professionnels du centre hospitalier Ibn Sina sont disposés à relever ce défi dont les résultats préliminaires semblent promet-teurs !

En matière de recherche scientifi que, le CH Ibn Sina et la Faculté de médecine de Rabat sont classés 2e en Afrique du Nord en termes de nombre de publications indexées.

INSTITUTIONNEL 51

Découvert dans les années trente, l’acide hyaluronique n’a fait irruption dans la mé-decine qu’à partir des années

soixante-dix, avec un usage limité aux interventions ophtalmologiques et au traitement de l’arthrose du genou. Mais avec l’essor de la médecine esthé-tique, l’explosion du marché des injec-tions et l’évolution des technologies,

son champ d’application s’est élargi dès les années

2000, suscitant un réel engouement.

RESTAURATEUR DES VOLUMES DU VISAGEPour le maintien et l’hydratation de la peau, l’acide hyaluro-

nique est vital. Il s’agit en fait d’une substance

naturellement présente dans le corps.

De nature vi-treuse et trans-

parente, ce compo-sant est essentiel dans la structure du derme. La peau, organisée en couches, est en effet soutenue par des fibres de collagène et d’élas-tine. Ce réseau forme le tissu conjonctif au sein duquel se trouvent des espaces comblés par de l’eau, des com-plexes protéiques et de l’acide hyalu-ronique, tissu gélatineux nécessaire au transport des nutriments du sang vers

les cellules de la peau par le biais du ré-seau vasculaire capillaire.À l’âge jeune, ce composant, disponible en grande quantité dans tout orga-nisme, est éliminé par le corps en un ou deux jours, de sorte qu’il est constam-ment remplacé. Mais au fil des années, le mécanisme de remplacement s’affai-blit, de même que les effets hydratants et repulpants de l’acide hyaluronique. Des facteurs comme le soleil et la pollution accélèrent sa destruction et on estime de ce fait qu’à 50 ans l’être humain possède moitié moins d’acide

hyaluronique qu’il n’en avait durant l’enfance. Conséquences, la peau devient plus fine, plus fragile, plus sèche, et perd de son élasticité. Ceci explique l’ap-parition des rides, la perte de luminosité du teint et le relâchement cutané. C’est ainsi que parmi les diffé-rents procédés offerts

par la médecine esthétique, cet acide, une fois injecté, en complétant la pro-duction insuffisante des cellules, fait montre de son efficacité.

L’ACIDE HYALURONIQUE…

POUR RETROUVER LA JEUNESSE POUR LES FÉRUES DE BEAUTÉ ET DE JEUNESSE ÉTERNELLE, LA CHASSE AUX RIDES EST DÉSORMAIS POSSIBLE GRÂCE AUX VERTUS DE L’ACIDE HYALURONIQUE QUI A RÉUSSI,

EN QUELQUES ANNÉES SEULEMENT, À DÉTRÔNER SES PAIRS.

Avec la collaboration du Dr Fahd BENSLIMANE, chirurgien plasticien à Casablanca.

Véritable absorbeur d’eau, l’acide hyaluronique peut contenir jusqu’à 1000 fois son poids en eau.

ALTERNATIVE52

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L’EFFET ESTHÉTIQUEAlliant efficacité et sécurité, l’acide hyaluronique ne présente pas de risque d’allergie. Nul besoin donc d’effectuer des tests préalables avant injection. Il n’est pas non plus d’origine animale. En outre, tout en maintenant l’hy-dratation des tissus, il se résorbe len-tement, au fil du temps. Sans oublier que son injection n’entraîne aucune éviction sociale. Côté technique, seul un médecin spé-cialisé en esthétique peut effectuer

l ’ i n j e c t i o n . La séance

commence par une évaluation

médicale de la peau. Ce préliminaire permet au pra-

ticien d’évaluer les besoins thérapeutiques. Une fois cette

étape effectuée, il va procéder à un nettoyage en profondeur de

votre visage à l’aide d’un antisep-tique. L’usage d’un anesthésiant n’est

pas obligatoire. Toutefois, le praticien peut en utiliser un pour éviter cer-taines douleurs sur les zones de traite-ment. Le praticien injecte directement l’acide hyaluronique sur le tissu à trai-ter ou sur le sillon laissé par les rides. Après injection, l’application d’une poche de glace est nécessaire pour éli-miner les traces de l’intervention sur les zones traitées. Les séances d’in-jections, qui durent entre 10 et 15 mi-nutes, sont effectuées en cabinet sans anesthésie ni prémédication. Seule une pommade anesthésiante peut être appliquée sur la zone à injecter, ren-dant ainsi l’injection quasi indolore. Le résultat du comblement, qui est immédiat, persiste durant 9 à 12 mois.

Les effets indésirables de cette pra-tique se limitent à des rougeurs, un léger gonflement ou des hématomes pouvant parfois apparaître au niveau de la zone concernée. Ces désagré-ments durent peu et peuvent être aisé-ment camouflés. Cependant, certains antécédents pathologiques peuvent

constituer des contre-indications au traitement (maladies auto-immunes,

allergies, problèmes inflammatoires ou infectieux, etc.). Il est à noter également que du trai-tement de la simple ride au sillon, les soins sont passés au remplissage de zones ou territoires anatomiques tels que la tempe creuse, les pommettes, les joues, les cernes et le creux de la paupière supérieure. L’innovation a consisté en l’utilisation de microca-nules mousses appelées Magic Needle d’un diamètre de 27 ou 30 gauge au lieu d’aiguilles qui risquent de trau-matiser des structures nobles (artères, nerfs).Produit de comblement de référence, l’acide hyaluronique élargit de plus en plus l’éventail de ses formes galéniques. Outre les injections, il est également disponible sous forme de crèmes et de gélules. Si le combat contre le vieillis-sement a le vent en poupe, c’est que la science s’évertue à nous rendre ce que la nature nous prend !

■ Sillons naso-géniens,■ Plis péribuccaux,■ Commissures labiales, ■ Ligne du pourtour des lèvres,■ Rides du lion,■ Rides en étoile au bord externe

de l’œil,■ Rides horizontales du front.

LES INDICATIONS D’UTILISATION DEL’CIDE HYALURONIQUE

ALTERNATIVE 55

Titre : Les schizophrénies au Maroc

Auteur : le Dr Bouchaib Karoumi

Publication : Publications du ministère de la Culture

Année de parution : 2010

Nombre de pages : 150

56Sélection

TOUCHANT ENVIRON 1% DE LA POPULATION GÉNÉRALE, LA SCHIZOPHRÉNIE EST UNE MALADIE FRÉQUENTE QUI ATTEINT

ESSENTIELLEMENT LES SUJETS JEUNES. SES SYMPTÔMES SONT VARIÉS ET SON ÉVOLUTION EST DIFFÉRENTE SELON LES PATIENTS,

CE QUI EN FAIT UNE PATHOLOGIE TRÈS DIVERSE MALGRÉ L’UNIVERSALITÉ DE L’APPROCHE CLINIQUE.

Au Maroc, la schizophrénie, quoique également appréhendée avec des croyances et des pratiques magico religieuses, ne cesse de déferler

dans notre société, vu le nombre croissant des consultations dans les services de soins en santé mentale.Dans cet ouvrage, le Dr Bouchaib Karou-mi, auteur de plusieurs publications scien-tifi ques sur la schizophrénie, décrypte les diff érents symptômes de cette pathologie et en expose l’analyse des diff érentes hy-pothèses explicatives. Nous présentant une vision complète de la schizophrénie, il fait également le point sur les diff érentes avan-cées réalisées dans ce domaine, de nouvelles connaissances qui permettent actuellement une meilleure compréhension de cette ma-ladie énigmatique et améliorent les moyens de sa prise en charge. Le Dr Karoumi en profi te pour passer en revue les points de défaillance et les limites de notre système de santé en matière de prise en charge dans le but de trouver des solutions et d’améliorer les soins de cette maladie.C’est ainsi qu’on apprend, entre autres, que les recherches neurobiologiques ont ap-porté des arguments solides en faveur de l’implication des facteurs génétiques, neu-rochimiques et des anomalies cérébrales structurelles et fonctionnelles.Dans l’un des chapitres de son ouvrage, l’au-teur aborde également les diff érents moyens thérapeutiques ainsi que les plus récents d’entre eux, qu’il s’agisse de médicaments,

de psychothérapies ou de thérapies psycho-éducatives. À travers d’autres chapitres, il traite de la relation entre le schizophrène et la toxicomanie, la scolarité et la vie familiale ainsi que de la législation vis-à-vis de cette maladie psychiatrique.Psychiatre et Docteur en neurosciences, Bouchaib Karoumi nous rapproche des pa-tients atteints de schizophrénie en rappor-tant les cas cliniques qu’il a traités et grâce auxquels il a pu apporter une réponse claire aux fréquentes questions que se posent les patients et leurs familles. Idéal pour les praticiens confrontés à cette maladie ainsi qu’aux psychiatres en formation et tous les intervenants en matière de santé mentale, cet ouvrage peut également constituer une bonne lecture -notamment grâce à son lan-gage accessible-, pour les familles des pa-tients qui retrouveront des pistes pour la compréhension de cette maladie.

LES SCHIZOPHRÉNIES AU MAROC

POUR UNE MEILLEURE COMPRÉHENSION ET UNE PRISE EN CHARGE AMÉLIORÉE DE LA SCHIZOPHRÉNIE

Le Dr Bouchaib KAROUMI.

(1) Hernandez-Diaz S, Garcia Rodriguez LA. Association Between Nonsteroidal Anti-inflammatory Drugs and Upper Gastrointestinal Tract Bleeding/Perforation. An Overview of Epidemiologic Studies Published in the 1990s. ARCH INTERN MED/VOL 160, JULY 24, 2000.

(2) RCP

COMPOSITION :

INDICATIONS THERAPEUTIQUES :

PROPRIETE PHARMACODYNAMIQUE :

PROPRIETE PHARMACOCINETIQUE :

DONNEES PRECLINIQUES:

POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :

MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS P ARTICULIERES D’EMPLOI :

INTERACTIONS :

EFFETS INDESIRABLES :

SURDOSAGE:

Principe actif : Diclofenac Sodium Excipient : q.s.p comprimé enrobé, suppositoire et solution injectable PRESENTATION : Voltarène 25 mg & 50 mg comprimé enrobé. Boite de 30 Voltarène LP75 mg comprimé enrobé . Boite de 20 Voltarène LP 100 mg comprimé enrobé. Boite de 10 Voltarène 12,5 mg & 25 mg & 100 mg suppositoire. Boite de 10 Voltarène 75 mg/3 ml solution injectable. Boite de 2 & 5 ampoules. Forme Comprimé enrobé 25 & 50 mg et Forme suppositoire tous dosages : Chez l’adulte : Traitement symptomatique au long cours des rhumatismes inflammatoires chroniques notamment polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante de certaines arthroses douloureuses et invalidantes Traitement symptomatique de courte durée des poussées aigues des rhumatismes abarticulaires, arthrites microcristallines, arthroses, lombalgies, radiculalgies sévères. Traitement adjuvant des manifestations inflammatoires en rapport avec le domaine ORL. Chez l’enfant : Rhumatismes inflammatoires infantiles Forme comprimé LP 50 & 100 mg : Traitement d’entretien des affections rhumatismales chroniques pour lesquelles, lors de l’utilisation des formes dosées à 25 mg & 50 mg , la posologie de 75 mg ou 100 mg s’est révélée adéquate. Pour le LP 50 mg : Traitement symptomatique de courte durée des poussées aigues d’arthrose. Forme injectable : Sciatiques aigues, lombalgies aigues, crises de coliques néphrétiques, rhumatismes inflammatoires en poussée aigue. Le Diclofénac est un anti-inflammatoire non stéroïdien dérivé de l'acide phénylacétique, du groupe des acides aryl-carboxyliques. Il a une activité anti-inflammatoire, antalgique et antipyrétique. Le Diclofénac inhibe la synthèse des prostaglandines et l'agrégation plaquettaire. Le Diclofénac soulage la douleur causée par les poussées inflammatoires, les enflures / oedèmes, la fièvre et il peut être utilisé dans le traitement de l'arthrite aiguë et chronique, les lombalgies, les syndrômes arthrosiques, les rhumatismes localisés dans les tissus mous, les enflures douloureuses ainsi que dans l'inflammation faisant suite à des traumatismes ou à la chirurgie. Absorption L'absorption du diclofénac potassium, administré sous forme de dragées, est complète et rapide. L'absorption commence immédiatement après l'administration. La quantité de diclofénac absorbée est la même que lors de l'administration d'une dose équivalente de diclofénac sodium en dragées gastrorésistantes. Des concentrations plasmatiques maximales moyennes de 5,5 µmol/l sont atteintes environ 5 à 20 min après la prise d'un sachet à 50 mg. La prise avec de la nourriture ne diminue pas la quantité du diclofénac absorbé, mais peut légèrement retarder l'absorption et ralentir la vitesse d'absorption. Distribution Le diclofénac est lié à 99,7% aux protéines sériques, principalement à l'albumine (99,4%). Le calcul du volume de distribution apparent donne des valeurs se situant entre 0,12 et 0,17 l/kg. Le diclofénac pénètre dans le liquide synovial, où les concentrations maximales sont atteintes 2 à 4 h après le pic plasmatique. La demi-vie apparente d'élimination du liquide synovial est de 3–6 h. Les concentrations de principe actif dans le liquide synovial sont plus élevées que les concentrations plasmatiques déjà deux heures après le pic plasmatique et le restent pendant une période pouvant aller jusqu'à 12 h. Métabolisme La biotransformation du diclofénac s'effectue en partie par glucuroconjugaison de la molécule inchangée mais surtout par hydroxylation et par méthoxylation simples et multiples entraînant la formation de différents métabolites phénoliques (3'-hydroxy, 4'-hydroxy, 5-hydroxy, 4',5-dihydroxy et 3'-hydroxy-4'-méthoxy diclofénac) qui sont éliminés pour la plupart sous forme glycuroconjuguée. Deux de ces métabolites phénoliques sont pharmacologiquement actifs mais à un degré nettement moindre que le diclofénac. Élimination La clairance plasmatique totale du Diclofénac est de 263 ± 56 ml/min (moyenne ± écart-type). La demi-vie plasmatique terminale est de 1–2 h. Quatre des métabolites, dont les deux actifs, ont également une demi-vie plasmatique brève de 1–3 h. Un autre métabolite, le 3'-hydroxy-4'-méthoxy Diclofénac, a en revanche une demi-vie nettement plus longue mais il est pratiquement inactif. Environ 60% de la dose sont éliminés dans les urines sous la forme de métabolites. Moins de 1% est excrété sous forme inchangée. Le reste est éliminé sous forme de métabolites, par la bile avec les fèces. Cinétique pour certains groupes de patients Aucune relation significative entre l'âge des patients et l'absorption, le métabolisme ou l'excrétion du médicament n’a été observée. Chez les insuffisants rénaux, la cinétique de dose unique administrée selon le schéma posologique habituel ne permet pas de conclure à une accumulation du principe actif inchangé. Lorsque la clairance de la créatinine est inférieure à 10 ml/min, la concentration plasmatique des métabolites à l’état d’équilibre est environ quatre fois supérieure à celle enregistrée chez les sujets sains. Les métabolites sont finalement éliminés par voie biliaire. En présence d'une insuffisance hépatique (hépatite chronique ou cirrhose non décompensée), la cinétique et le métabolisme du diclofénac sont les mêmes que chez les patients dont le foie est intact. Le Diclofénac n’a pas d’influence sur la fertilité des géniteurs (rats) ou sur le développement pré-, péri- et postnatal des jeunes animaux.Aucun effet tératogène n’a été observé chez le rat, la souris et le lapin. Au cours de différents tests in vitro et in vivo, aucun effet mutagène n’a été observé et les études à long terme chez le rat et la souris n’ont pas montré d’effet carcinogène. Adultes Dragées gastrorésistantes, suppositoires 100 mg: La posologie initiale recommandée est de 100–150 mg par jour pour les dragées gastrorésistantes et les suppositoires Voltarène. Dans les cas bénins et lors de traitement à long terme, 75–100 mg par jour sont habituellement suffisants. La posologie quotidienne est généralement fractionnée en 2–3 doses. Pour supprimer les douleurs nocturnes et la raideur matinale, la prise de dragées gastrorésistantes dans la journée peut être complétée par l'application d'un suppositoire avant le coucher (la dose quotidienne maximale étant de 150 mg). Les dragées gastrorésistantes doivent être avalées entières avec beaucoup de liquide, de préférence avant les repas. Dragées LP La posologie quotidienne recommandée de Voltarène LP est de 100–150 mg, soit 1 dragée Voltarène LP 100 ou 2 Voltarène LP 75 par jour. Dans les cas bénins et lors de traitement à long terme, 1 dragée Voltarène LP 75 ou 1 dragée Voltarène LP LP 100 par jour est habituellement suffisant. Lorsque les symptômes sont plus marqués la nuit ou le matin, la prise de Voltarène LP s'effectuera plutôt le soir. Les dragées doivent être avalées entières avec un peu de liquide, de préférence au cours des repas. Enfants: Enfants à partir de 1 an: 0,5–2 mg/kg de poids corporel/jour selon la gravité de l'affection, répartis en 2–3 doses. Dans l'arthrite chronique juvénile, on peut augmenter la dose quotidienne jusqu'à un maximum de 3 mg/kg de poids corporel, répartis en plusieurs doses. Ne pas administrer Voltarène chez les enfants de moins de 1 an. Les dragées gastrorésistantes Voltarène à 50 mg, les dragées LP LP 75 & 100 mg et les suppositoires à 50 mg et 100 mg ne conviennent pas en pédiatrie. Ampoules injectables : Injection intramusculaire Traitementd'attaque des affections suivantes: Exacerbations de rhumatisme inflammatoire ou dégénératif: polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, arthroses et arthroses vertébrales, syndromes vertébraux douloureux, rhumatisme extra-articulaire. Crises de goutte aiguës. Colique néphrétique et hépatique. États inflammatoires et oedémateux douloureux post-traumatiques et post-opératoires. Crises de migraine sévères. Perfusion intraveineuse Traitement ou prévention des douleurs post-opératoires en milieu hospitalier. CONTRE –INDICATION : Hypersensibilité connue au principe actif ou à l’un des excipients du médicament Antécédent de réactions allergiques (comme bronchospasme, rhinite aiguë, polype de la muqueuse nasale, urticaire) après la prise d’acide acétylsalicylique ou d’un autre anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS); Antécédents récents de rectites ou de réctorragies, proctites (formes susppositoires) Durant le 3ème trimestre de la grossesse (cf. «Grossesse/Allaitement»); Ulcères gastriques et/ou duodénal actifs ou hémorragies gastro-intestinales; Maladies intestinales inflammatoires comme la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse; Insuffisance cardiaque grave; Insuffisance hépatique grave (Child-Pugh classe C); Insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine <30 ml/min); L’indication sera établie avec rigueur et la surveillance médicale sera effectuée soigneusement chez les patients présentant des troubles gastro-intestinaux, des antécédents évocateurs d'ulcère gastro-intestinal ou une atteinte de la fonction hépatique. Les hémorragies gastro-intestinales ou les ulcères/perforations peuvent avoir des conséquences graves chez les patients âgés et peuvent se produire à n'importe quel moment pendant le traitement sans qu'il y ait nécessairement de signes avant-coureurs ou d'antécédents. Dans les rares cas où une ulcération ou une hémorragie gastro-intestinale apparaissent sous Diclofenac, le traitement doit être interrompu. Compte tenu de l'importance des prostaglandines dans le maintien de l'irrigation rénale, une prudence particulière s'impose chez les sujets présentant une atteinte fonctionnelle cardiaque ou rénale, les patients âgés, les malades sous diurétiques et ceux présentant une importante diminution du volume de liquide extracellulaire, quelle qu'en soit la cause, p.ex. dans la phase pré- ou post-opératoire lors d'interventions chirurgicales lourdes. C'est pourquoi il est recommandé de surveiller par précaution la fonction rénale lorsque Diclofenac est utilisé dans ces cas-là. L'arrêt du traitement entraîne généralement un retour à l'état précédent du traitement. En se basant sur des considérations médicales générales, la prudence s'impose chez les sujets très âgés. Il est recommandé en particulier d'administrer la dose minimale efficace chez les patients âgés fragiles ou chez ceux dont le poids corporel est faible. Comme avec d’autres AINS, une ou plusieurs enzymes hépatiques peuvent augmenter sous Diclofenac. Ceci a été observé avec le diclofénac au cours d'études cliniques et peut apparaître chez environ 15% des patients mais s'accompagne cependant rarement de symptômes cliniques. L'importance clinique de ce phénomène n'est pas connue. Dans la plupart des cas, il s'agit d'élévations limitrophes. Occasionnellement (dans 2,5% des cas), il s’agissait d’une augmentation modérée des enzymes hépatiques (=3–<8× la limite supérieure des valeurs normales) alors que l'incidence des augmentations marquées (=8× la limite supérieure des valeurs normales) n’était que d’env. 1%. Au cours des études cliniques mentionnées ci-dessus, parallèlement à l'augmentation des enzymes hépatiques, des lésions hépatiques cliniquement manifestes ont été observées dans 0,5% des cas. En général, l'augmentation des enzymes hépatiques était réversible après l'arrêt du traitement. Il faut toutefois rappeler que Diclofenac n'est recommandé que pour les traitements de courte durée (maximum 3 jours). Le traitement par Diclofenac doit être interrompu lorsque les troubles de la fonction hépatique persistent ou s’aggravent ainsi que lorsque des signes ou symptômes cliniques d'hépatopathie (p.ex. hépatite) ou d’autres manifestations apparaissent (p.ex. éosinophilie, éruption cutanée, etc.). Parallèlement à l'augmentation des enzymes hépatiques de rares cas de réactions hépatiques graves, (y compris d'ictère) et de cas isolés d'hépatite fulminante mortelle, ont été rapportés. Une hépatite peut se produire sans symptômes avant-coureurs. La prudence s'impose chez les patients atteints de porphyrie hépatique car Diclofenac pourrait déclencher une crise. Un traitement de courte durée avec Diclofenac dans les indications citées ci-dessus se révèle généralement suffisant. Dans le cas où, contrairement aux recommandations d'utilisation, Diclofenac est administré sur une période plus longue, il est conseillé, comme pour tous les antiinflammatoires non stéroïdiens hautement actifs, de contrôler régulièrement la formule sanguine. Une inhibition temporaire de l'agrégation plaquettaire est aussi possible avec Diclofenac comme avec les autres AINS. Une surveillance attentive s'impose chez les patients souffrant de troubles de la coagulation. De par ses propriétés pharmacodynamiques, Diclofenac peut comme d'autres AINS masquer une symptomatologie infectieuse.Comme avec d'autres AINS, des réactions allergiques (y compris anaphylactiques/anaphylactoïdes) peuvent apparaître dans de rares cas, même en l'absence de tout traitement antérieur par le médicament. Lithium, digoxine Lors d’administration concomitante, Diclofenac peut augmenter la concentration plasmatique du lithium et de la digoxine. Diurétiques Comme d’autres AINS,dont Diclofenac peuvent inhiber l'efficacité des diurétiques. En outre, le traitement concomitant par les diurétiques d'épargne potassique peut parfois s'accompagner d'une hyperkaliémie, d'où la nécessité de mesurer fréquemment la kaliémie. AINS L'administration concomitante d'un autre AINS par voie systémique peut augmenter la fréquence des effets indésirables. Anticoagulants Bien que les études cliniques n'indiquent pas que diclofénac influence l'effet des anticoagulants des cas isolés de risque accru d'hémorragie lors d'emploi concomitant de diclofénac et d'anticoagulants ont été rapportés; c’est pourquoi une surveillance clinique étroite est recommandée dans de tels cas. Antidiabétique Des essais cliniques ont montré que diclofénac peut être administré conjointement avec des antidiabétiques oraux sans en modifier leur effet clinique. Cependant, des cas isolés d'effets hypoglycémiants et hyperglycémiants en présence de diclofénac ont été rapportés, rendant nécessaire une modification de la posologie des médicaments hypoglycémiants. Méthotrexate La prudence s'impose lorsque des AINS sont administrés moins de 24 h avant ou après un traitement au méthotrexate, car la concentration sanguine et la toxicité du méthotrexate peuvent augmenter. Ciclosporine La néphrotoxicité de la ciclosporine peut être accrue par les effets des AINS sur les prostaglandines rénales. Antibiotiques du groupe des quinolones Des cas isolés de convulsions qui pourraient être dues à l'association d'AINS et de quinolones ont été rapportés. Fréquences: très fréquent (>1/10), fréquent (>1/100 <1/10), occasionnel (>1/1000 <1/100), rare (>1/10’000 <1/1000), très rare (<1/10’000). Circulation sanguine Très rare: thrombopénie, leucopénie, agranulocytose, anémie hémolytique, anémie aplasique. Système immunitaire Rare: réactions d’hypersensibilité, par ex. asthme, réactions générales anaphylactiques/anaphylactoïdes, y compris hypotension. Très rare: vasculite, pneumonite. Système nerveux Occasionnel: céphalées, étourdissements, vertiges. Rare: asthénie. Très rare: troubles de la sensibilité y compris paresthésies, troubles de la mémoire, désorientation, insomnie, irritabilité, convulsions, dépression, anxiété, cauchemars, tremblements, réactions psychotiques, méningite aseptique. Troubles oculaires Très rare: troubles de la vision (baisse de l’acuité visuelle, diplopie). Oreille Très rare: baisse de l’acuité auditive, bourdonnements d’oreilles. Troubles cardiaques Très rare: palpitations, douleurs thoraciques, hypertension, insuffisance cardiaque. Troubles gastro-intestinaux Occasionnel: douleurs épigastriques, autres troubles gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements, diarrhées, crampes abdominales, dyspepsie, flatulence, anorexie. Rare: hémorragie gastro-intestinale (hématémèse, melaena, diarrhées avec présence de sang), ulcère gastro-intestinal avec ou sans hémorragie/perforation. Très rare: stomatite aphteuse, glossite, troubles gustatifs, lésion oesophagiennes, sténoses intestinales de type diaphragmatique, affectionsabdominales basses, par ex.: colite hémorragique non spécifique, exacerbation de colite ulcéreuse ou de maladie de Crohn, constipation, pancréatite. Troubles hépatobiliaires Fréquent: augmentation des transaminases sériques (SGOT, SGPT), occasionnellement augmentation modérée (=3× la limite supérieure des valeurs normales) resp. marquée (=8× la limite supérieure des valeurs normales).Rare: hépatite accompagnée ou non d’ictère, très rarement fulminante Troubles cutanés Occasionnel: éruptions cutanées. Rare: urticaire. Très rare: éruptions bulleuses, eczéma, érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique), érythrodermie (dermatite exfoliatrice), chute de cheveux, réactions de photosensibilisation, purpura, y compris purpura allergique. Troubles rénaux Rare: oedème. Très rare: insuffisance rénale aiguë, hématurie, protéinurie, néphrite interstitielle, syndrome néphrotique, nécrose papillaire. Le traitement de l'intoxication aiguë par les AINSconsiste essentiellement en une surveillance clinique et en la mise en place de mesures symptomatiques. Le surdosage de Diclofenac n'engendre pas de tableau clinique caractéristique. Les mesures thérapeutiques en cas de surdosage sont les suivantes: Prévenir l'absorption le plus vite possible après l'ingestion de la surdose par lavage gastrique et administration de charbon actif. Les complications telles qu'hypotension, insuffisance rénale, convulsions, irritation gastro-intestinale et dépression respiratoire requièrent une surveillance clinique et un traitement symptomatique. Des mesures thérapeutiques spécifiques telles que diurèse forcée, dialyse ou hémoperfusion seront probablement inefficaces pour éliminer les AINS en raison de leur liaison protéique élevée et de leur métabolisme important. Titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché : Novartis Pharma Maroc , 82 Bd Chefchaouni, Quartier industriel Aïn Sebaâ 20250 CASABLANCA. Tel 00-212-22-34-92-92

Détente58

PHOTOPHOTO DU MOIS DU MOIS

À la pizzeria une

jeune femme commande

une pizza:

- Bonjour Madame, je vous coupe

votre pizza en quatre ou en huit

morceaux ?

- En quatre ! Je ne pourrais jamais

en manger huit !

Moi, mon bébé, ça fait trois mois qu’il marche !

- Oh là là ! il doit être loin maintenant !

La maîtresse dit à Omar :

- Une grande rue s’appelle une artère.

- Ouais, et la traverser sans se faire écraser, c’est une veine !

C’est une jeune femme qui entre dans un café.

Elle approche le serveur et timidement lui chuchote dans

l’oreille:

- Où sont vos toilettes?

Le serveur lui répond :

- De l’autre côté.

Alors la jeune femme se déplace et lui chuchote

dans l’autre oreille:

- Où sont vos toilettes?

120.000 cheveux en moyenne poussent sur

notre crâne.

15.000 litres d’air transitent quotidiennement

par nos poumons. Ensemble, ils présentent une

surface respiratoire de 70 mètres carrés et

peuvent contenir 6 litres d’air.

2.000 kg. Telle est la pression maximale à

laquelle l’ossature peut résister. L’os le plus lourd est

le fémur (environ 1 kg).

chuchote dans

chuchote

LE SAVIEZ VOUS… ?

POISSOND’AVRIL

Cette tradition trouverait son origine en France

en 1564. La légende veut que jusqu’alors, l’année aurait

commencé au 1er avril, mais le roi de France Charles IX

décida, que l’année débuterait désormais le 1er janvier.

Si l’origine exacte de l’utilisation des poissons reste obscure

la légende veut que plusieurs de ses sujets se rebiff assent à l’idée

qu’on leur chamboulât le calendrier, et ils continuèrent à célébrer les

environs du 1er avril. Pour se payer gentiment leur tête, des congénères

profi tèrent de l’occasion pour leur remettre de faux cadeaux et leur

jouer des tours pendables. Les cadeaux que l’on s’off rait en avril étaient

le plus souvent alimentaires. Cette date étant à la fi n du carême,

période durant laquelle la consommation de viande est interdite chez

les chrétiens, le poisson était le présent le plus fréquent. Lorsque les

blagues se développèrent, l’un des pièges les plus courants était

l’off rande de faux poissons. Ainsi naquit le fameux poisson

d’avril, le jour des fous, le jour de ceux qui n’acceptent pas la

réalité ou la voient autrement.

En France, au début du XXe siècle, on s’envoyait

de jolies cartes postales richement décorées,

toutes ornées d’un poisson d’avril.

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