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92 XXXII e Congrès Annuel de la Société Française de Neuroradiologie GOBIN-METTEILL M.P., OPPENHEIM C., BRAMI-ZYLBERBERG F., NAGGARA O., MEDER J.-F., FREDY D. DIMF hôpital Sainte-Anne Paris France. Objectif : Évaluer la place de l’écho-doppler dans le diagnostic initial des dissections carotides et vertébrales. Matériels et Méthodes : Étude rétrospective (1998-2003) de 31 patients d’âge moyen 45 ans [31-60] adressés pour suspicion de dissection arté- rielle cervicale confirmée en IRM (hypersignal pariétal en coupe axiale T1 fat sat et T2). Examen ultrasonographique pratiqués en mode B, doppler couleur et puissance, doppler pulsé de tous les axes artériels cervicaux. Les critères diagnostiques sont les signes échographiques directs d’héma- tome de paroi : élargissement du calibre externe de l’artère, réduction de la lumière circulante, hématome hypo-isoéchogène ± liséré intimal. Les critères associés : localisation de la lésion, occlusion d’un axe associée à des dissections multiples. Résultats : l’IRM diagnostique 46 artères disséquées (35 carotides inter- nes, 11 vertébrales) chez 31 patients dont 10 patients avec des dissec- tions multiples. En écho-doppler, on distingue les segments artériels visualisables en échographie (carotides internes sus-bulbaires, vertébrale de V0 à V3) des segments non visualisables pour lesquels seul un enre- gistrement doppler indirect est possible (carotide interne intra-pétreuse, vertébrale en V3-V4). Avec les critères retenus, le diagnostic de dissection est porté sur l’examen échodoppler initial dans 83 % des cas sur les segments visualisables, et dans 30 % des segments non visualisables. Conclusion : on met en évidence une bonne sensibilité des signes directs d’hématome de paroi sur les segments artériels visualisables en échographie. La présence de dissections multiples oriente le diagnostic en cas d’occlusion d’un axe. Enfin, un écho-doppler normal n’élimine pas le diagnostic. NAGI, CHAABANE S., KERKENI A., BELGHITH L., SEBAI R., TOUIBI S. Service de Neuroradiologie, Institut National de Neurologie, La Rabta 1008 Tunis Tunisie. Objectifs : Kit radiologique conçu sur un support informatique multimédia interactif dont le but est de rappeler la radioanatomie de la région sellaire, décrire la sémiologie en imagerie par résonance magnétique des différentes lésions pouvant s’y développer et proposer au lecteur de tester ses connais- sances grâce à un quiz composé de 21 cas cliniques Matériels et méthodes : 21 patients explorés par imagerie par résonance magnétique complétée pour certains par une tomodensitométrie, des radiographies standard voire une échographie abdomino-pelvienne. Résultats : La pathologie de la région sellaire est variée, elle est classée en lésions intra, supra et latérosellaires. L’analyse sémiologique, confron- tée aux données cliniques et biologiques a permis de faire le diagnostic positif de la lésion et de préciser son siège exact et son extension. L’ana- lyse du signal des différentes composantes de la lésion permet l’approche de sa nature. Cette étude doit être complète à la recherche d’anomalies associées, encéphaliques, vertébro-médullaires et même extra-neuro- logiques. Le but étant de définir la meilleure attitude thérapeutique ainsi qu’en cas de chirurgie, le type d’intervention et la voie d’abord chirurgi- cale. Enfin, l’imagerie par résonance magnétique reste la technique de choix pour évaluer l’état post-thérapeutique. Conclusion : Le diagnostic d’une lésion de la région sellaire nécessite la connaissance précise de sa radioanatomie, du contexte clinique et des différentes pathologies pouvant s’y développer. MEGDICHE H., ZIDI T., SEBAI R., SOUKRI I., BELGHITH L., TOUIBI S. Service de Neuroradiologie Institut National de Neurologie Tunis Tunisie. Introduction : Les kystes de la poche de Rathke symptomatiques sont rapportés dans les régions sellaires et suprasellaires. Aucun cas de kyste de la poche de Rathke de sphénoïdal n’a été rapporté à notre connaissance. Nous rapportons un cas de kyste de la poche de Rathke de sphénoïdal. Matériels et méthodes : Patient âgé de 41 ans qui présentait des cépha- lées, un ptosis et une diplopie depuis 6 mois, d’aggravation progressive. L’exploration hormonale était normale. Le malade a été exploré par une IRM cérébrale. Résultat : L’IRM a mis en évidence une lésion kystique sphénoïdale, hyper intense en T2, iso intense en T1 avec un rehaussement périphérique après injection intraveineuse de Gadolinium. Son diamètre maximum était de quatre centimètres. Le patient a bénéficié d’une chirurgie par voie transrhinoséptale. Les symp- tômes et les signes ont disparu après la chirurgie. L’anatomopathologie a conclu à un kyste de la poche de rathke. L’IRM de contrôle à 1 an d’intervalle a mis en évidence la disparition du kyste sphénoïdal. Conclusion : Le diagnostic de kyste de la poche de rathke doit être évoqué devant une lésion kystique au niveau de la région sellaire, parasellaire et même intra sphénoïdale. Le diagnostic différentiel est le craniopharyngiome. Ces deux lésions ont la même origine embryologique mais le kyste de la poche de Rathke est de meilleur pronostic. MEGDICHE H., SOUKRI I., SEBAI R., BELGHITH L., TOUIBI S. Service de Neuroradiologie Institut National de Neurologie Tunis. Objectifs : Décrire l’anatomie radiologique normale des nerfs crâniens. Matériels et méthodes : Les images sont sélectionnées à partir d’examens réalisés sur une période de 3 ans sur un échographe ATL 3000, un scanner spiralé Siemens Somatom 4plus, et une IRM Siemens 1 Tesla Présentation à visée didactique de la radio anatomie normale des 12 nerfs crâniens. Résultats : La radioanatomie normale des nerfs crâniens est bien analysée. Conclusion : L’imagerie médicale permet de bien individualiser et de bien explorer les nerfs crâniens. LIBERATORE (1) , PETIT-LACOUR M-C. (1) , FILLARD P. (2) , DENIER C. (3) , LASJAUNIAS P. (1) , DUCREUX D. (1) (1) Service de Neuroradiologie, CHU de Bicetre. (2) INRIA, Sophia-Antipolis. (3) Service de Neurologie, CHU de Bicetre. Objectif : Évaluer l’aspect en tracking de fibres d’une myélinolyse centro- pontique. Matériel et méthode : Une patiente de 29 ans, en dénutrition sévère par anorexie mentale a présenté une myélinolyse centro-pontique confirmée sur les séquences IRM 1.5 T sagittales T1 et T2. Un tracking de fibres basé sur une séquence de tenseur de diffusion 25 directions et centré sur la protubérance, effectué à M0, M3 et M6 a été comparé avec cinq témoins sains, et des mesures du coefficient apparent de diffusion (ADC) et de Fraction d’Anisotropie (FA) ont été effectuées en zone lésionnelle et comparées aux valeurs normales. Résultats : Le tracking de fibres a objectivé une atteinte asymétrique des faisceaux cortico-spinaux G qui pour certains apparaissaient interrompus, ceci en concordance avec un discret déficit du Membre inférieur D. Les fibres pédonculaires cérébelleuses moyennes apparaissaient refoulées sans lésion, de même que les faisceaux postérieurs sensitifs. Ces lésions présentaient un ADC augmenté (ADC = 1.58 10-3 mm 2 /s pour une normale à 0.76 10-3 mm 2 /s) et une FA diminuée (FA = 0.2 pour une normale à 0.38). Lors des bilans évolutifs, les valeurs d’ADC et de FA ne se sont pas normalisées (ADC = 1.844 10-3 mm 2 /s, FA = 0.17), alors que la patiente s’est discrètement améliorée cliniquement. Conclusion : Le tenseur de diffusion et le tracking de fibres sont un nouvel outil permettant l’évaluation qualitative des faisceaux de la substance blanche. Il peut être utilisé pour évaluer la localisation pré- cise et l’extension de lésions démyélinisantes dans le bilan initial des myélinolyses centro-pontiques (ou extra-pontiques) ainsi que pour le suivi évolutif. SCHMITT E., BRACARD S., KREMER S., ANTOINE V., VIRION J-M., FELBLINGER J., KEARNEY-SCHWARTZ A., ZANNAD F., PICARD L. (1) Service de Neuroradiologie diagnostique et thérapeutique-Hôpital Central-CHU Nancy-FRANCE. (2) CIC INSERM-CHU Nancy-FRANCE. Objectifs : Évaluer l’intérêt de l’analyse numérique de l’ADC dans le cadre du vieillissement cérébral : quantification de la leucoaraïose, corrélation aux troubles cognitifs éventuels. Patients et méthode : 63 patients hypertendus (28 hommes et 35 femmes) âgés de plus de 60 ans, sans syndrome démentiel (MMS > 23) ou dépres- sif, ont bénéficié d’une exploration IRM encéphalique en séquence de diffusion (EPI SE, b = 0 et b = 1 000 s/mm 2 ). Pour chaque patient, les valeurs numériques d’ADC de chaque pixel, en situation sus-tentorielle, ont été analysées et rangées en 4 catégories : 1- Valeurs normales (ADC < 0.8 10-3 mm 2 /s), 2-Valeurs limites (0.8 < ADC < 1.2 10-3 mm 2 /s), 3-Valeurs pathologiques (1.2 < ADC < 2.0 10-3 mm 2 /s), 4-Valeurs du LCS (ADC > 2.0 10-3 mm 2 /s). Résultats : Le pourcentage de pixels à valeur pathologique (classe 3) ou proche du LCS (classe 4) est statistiquement plus élevé quand le patient est plus âgé (p < 0.0001). L’inverse est aussi vrai : les classes 1 et 2 sont plus représentées quand les patients sont plus jeunes (p < 0.0001 et p < 0.0013). La répartition des pixels dans chacune des classes est statistiquement corrélée au statut cognitif. Cette corrélation est positive avec la classe 1 (p = 0.0007) et négative avec les classes 3 et 4 (p = 0.01 et p = 0.0028). Pour chacune des classes testées, la répartition des pixels est différente en fonction du sexe. Pour une même tranche d’âge, les hommes ont plus de pixels en classe 3 et 4 que les femmes. Conclusion : L’imagerie de diffusion semble être une technique sensible aux modifications parenchymateuses cérébrales survenant dans le cadre du vieillissement cérébral normal. L’augmentation du nombre de pixels à valeurs anormales d’ADC (leucoaraïose) ou à valeur de LCS (atrophie cérébral) est corrélée à la survenue de troubles cognitifs. Enfin, il existerait une influence du genre sur le vieillissement cérébral. P-24 L’ÉCHODOPPLER A-T-IL UNE PLACE DANS LE DIAGNOSTIC INITIAL DES DISSECTIONS ARTÉRIELLES CERVICALES ? P-25 L’IMAGERIE PAR RÉSONANCE MAGNÉTIQUE DANS LA PATHOLOGIE DE LA RÉGION SELLAIRE P-26 KYSTE DE LA POCHE DE RATHKE SPHÉNOÏDAL P-27 RADIOANATOMIE NORMALE DES NERFS CRÂNIENS P-28 IRM DE TENSEUR DE DIFFUSION ET TRACKING DE FIBRES D’UNE MYÉLINOLYSE CENTRO-PONTIQUE P-29 INTÉRETS DE LA MESURE DU COEFFICIENT DE DIFFUSION (ADC) POUR L’EXPLORATION DU VIEILLISSEMENT CÉRÉBRAL « NORMAL »

P-27 Radioanatomie normale des nerfs crâniens

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92 XXXIIe Congrès Annuel de la Société Française de Neuroradiologie

GOBIN-METTEILL M.P., OPPENHEIM C., BRAMI-ZYLBERBERG F., NAGGARA O., MEDER J.-F., FREDY D.DIMF hôpital Sainte-Anne Paris France.

Objectif : Évaluer la place de l’écho-doppler dans le diagnostic initial desdissections carotides et vertébrales.Matériels et Méthodes : Étude rétrospective (1998-2003) de 31 patientsd’âge moyen 45 ans [31-60] adressés pour suspicion de dissection arté-rielle cervicale confirmée en IRM (hypersignal pariétal en coupe axiale T1fat sat et T2). Examen ultrasonographique pratiqués en mode B, dopplercouleur et puissance, doppler pulsé de tous les axes artériels cervicaux.Les critères diagnostiques sont les signes échographiques directs d’héma-tome de paroi : élargissement du calibre externe de l’artère, réduction dela lumière circulante, hématome hypo-isoéchogène ± liséré intimal. Lescritères associés : localisation de la lésion, occlusion d’un axe associée àdes dissections multiples.Résultats : l’IRM diagnostique 46 artères disséquées (35 carotides inter-nes, 11 vertébrales) chez 31 patients dont 10 patients avec des dissec-tions multiples. En écho-doppler, on distingue les segments artérielsvisualisables en échographie (carotides internes sus-bulbaires, vertébralede V0 à V3) des segments non visualisables pour lesquels seul un enre-gistrement doppler indirect est possible (carotide interne intra-pétreuse,vertébrale en V3-V4).Avec les critères retenus, le diagnostic de dissection est porté sur l’examenéchodoppler initial dans 83 % des cas sur les segments visualisables, etdans 30 % des segments non visualisables.Conclusion : on met en évidence une bonne sensibilité des signesdirects d’hématome de paroi sur les segments artériels visualisables enéchographie. La présence de dissections multiples oriente le diagnosticen cas d’occlusion d’un axe. Enfin, un écho-doppler normal n’élimine pasle diagnostic.

NAGI, CHAABANE S., KERKENI A., BELGHITH L., SEBAI R., TOUIBI S.Service de Neuroradiologie, Institut National de Neurologie, La Rabta 1008Tunis Tunisie.

Objectifs : Kit radiologique conçu sur un support informatique multimédiainteractif dont le but est de rappeler la radioanatomie de la région sellaire,décrire la sémiologie en imagerie par résonance magnétique des différenteslésions pouvant s’y développer et proposer au lecteur de tester ses connais-sances grâce à un quiz composé de 21 cas cliniquesMatériels et méthodes : 21 patients explorés par imagerie par résonancemagnétique complétée pour certains par une tomodensitométrie, desradiographies standard voire une échographie abdomino-pelvienne.Résultats : La pathologie de la région sellaire est variée, elle est classéeen lésions intra, supra et latérosellaires. L’analyse sémiologique, confron-tée aux données cliniques et biologiques a permis de faire le diagnosticpositif de la lésion et de préciser son siège exact et son extension. L’ana-lyse du signal des différentes composantes de la lésion permet l’approchede sa nature. Cette étude doit être complète à la recherche d’anomaliesassociées, encéphaliques, vertébro-médullaires et même extra-neuro-logiques. Le but étant de définir la meilleure attitude thérapeutique ainsiqu’en cas de chirurgie, le type d’intervention et la voie d’abord chirurgi-cale. Enfin, l’imagerie par résonance magnétique reste la technique dechoix pour évaluer l’état post-thérapeutique.Conclusion : Le diagnostic d’une lésion de la région sellaire nécessite laconnaissance précise de sa radioanatomie, du contexte clinique et desdifférentes pathologies pouvant s’y développer.

MEGDICHE H., ZIDI T., SEBAI R., SOUKRI I., BELGHITH L., TOUIBI S.Service de Neuroradiologie Institut National de Neurologie Tunis Tunisie.

Introduction : Les kystes de la poche de Rathke symptomatiques sontrapportés dans les régions sellaires et suprasellaires. Aucun cas dekyste de la poche de Rathke de sphénoïdal n’a été rapporté à notreconnaissance. Nous rapportons un cas de kyste de la poche de Rathkede sphénoïdal.Matériels et méthodes : Patient âgé de 41 ans qui présentait des cépha-lées, un ptosis et une diplopie depuis 6 mois, d’aggravation progressive.L’exploration hormonale était normale.Le malade a été exploré par une IRM cérébrale.Résultat : L’IRM a mis en évidence une lésion kystique sphénoïdale,hyper intense en T2, iso intense en T1 avec un rehaussement périphériqueaprès injection intraveineuse de Gadolinium. Son diamètre maximum étaitde quatre centimètres.Le patient a bénéficié d’une chirurgie par voie transrhinoséptale. Les symp-tômes et les signes ont disparu après la chirurgie. L’anatomopathologie aconclu à un kyste de la poche de rathke.L’IRM de contrôle à 1 an d’intervalle a mis en évidence la disparition dukyste sphénoïdal.Conclusion : Le diagnostic de kyste de la poche de rathke doit être évoquédevant une lésion kystique au niveau de la région sellaire, parasellaire etmême intra sphénoïdale.Le diagnostic différentiel est le craniopharyngiome. Ces deux lésions ontla même origine embryologique mais le kyste de la poche de Rathke estde meilleur pronostic.

MEGDICHE H., SOUKRI I., SEBAI R., BELGHITH L., TOUIBI S.Service de Neuroradiologie Institut National de Neurologie Tunis.

Objectifs : Décrire l’anatomie radiologique normale des nerfs crâniens.Matériels et méthodes : Les images sont sélectionnées à partir d’examensréalisés sur une période de 3 ans sur un échographe ATL 3000, un scannerspiralé Siemens Somatom 4plus, et une IRM Siemens 1 TeslaPrésentation à visée didactique de la radio anatomie normale des 12 nerfscrâniens.Résultats : La radioanatomie normale des nerfs crâniens est bien analysée.Conclusion : L’imagerie médicale permet de bien individualiser et de bienexplorer les nerfs crâniens.

LIBERATORE (1), PETIT-LACOUR M-C. (1), FILLARD P. (2), DENIER C. (3),LASJAUNIAS P. (1), DUCREUX D. (1)

(1) Service de Neuroradiologie, CHU de Bicetre. (2) INRIA, Sophia-Antipolis.(3) Service de Neurologie, CHU de Bicetre.

Objectif : Évaluer l’aspect en tracking de fibres d’une myélinolyse centro-pontique.Matériel et méthode : Une patiente de 29 ans, en dénutrition sévère paranorexie mentale a présenté une myélinolyse centro-pontique confirméesur les séquences IRM 1.5 T sagittales T1 et T2. Un tracking de fibresbasé sur une séquence de tenseur de diffusion 25 directions et centré surla protubérance, effectué à M0, M3 et M6 a été comparé avec cinqtémoins sains, et des mesures du coefficient apparent de diffusion (ADC)et de Fraction d’Anisotropie (FA) ont été effectuées en zone lésionnelle etcomparées aux valeurs normales.Résultats : Le tracking de fibres a objectivé une atteinte asymétrique desfaisceaux cortico-spinaux G qui pour certains apparaissaient interrompus,ceci en concordance avec un discret déficit du Membre inférieur D. Lesfibres pédonculaires cérébelleuses moyennes apparaissaient refouléessans lésion, de même que les faisceaux postérieurs sensitifs. Ces lésionsprésentaient un ADC augmenté (ADC = 1.58 10-3 mm2/s pour une normaleà 0.76 10-3 mm2/s) et une FA diminuée (FA = 0.2 pour une normale à0.38). Lors des bilans évolutifs, les valeurs d’ADC et de FA ne se sont pasnormalisées (ADC = 1.844 10-3 mm2/s, FA = 0.17), alors que la patientes’est discrètement améliorée cliniquement.Conclusion : Le tenseur de diffusion et le tracking de fibres sont unnouvel outil permettant l’évaluation qualitative des faisceaux de lasubstance blanche. Il peut être utilisé pour évaluer la localisation pré-cise et l’extension de lésions démyélinisantes dans le bilan initial desmyélinolyses centro-pontiques (ou extra-pontiques) ainsi que pour lesuivi évolutif.

SCHMITT E., BRACARD S., KREMER S., ANTOINE V., VIRION J-M., FELBLINGER J., KEARNEY-SCHWARTZ A., ZANNAD F., PICARD L.(1) Service de Neuroradiologie diagnostique et thérapeutique-HôpitalCentral-CHU Nancy-FRANCE. (2) CIC INSERM-CHU Nancy-FRANCE.

Objectifs : Évaluer l’intérêt de l’analyse numérique de l’ADC dans le cadredu vieillissement cérébral : quantification de la leucoaraïose, corrélationaux troubles cognitifs éventuels.Patients et méthode : 63 patients hypertendus (28 hommes et 35 femmes)âgés de plus de 60 ans, sans syndrome démentiel (MMS > 23) ou dépres-sif, ont bénéficié d’une exploration IRM encéphalique en séquence dediffusion (EPI SE, b = 0 et b = 1 000 s/mm2).Pour chaque patient, les valeurs numériques d’ADC de chaque pixel, ensituation sus-tentorielle, ont été analysées et rangées en 4 catégories : 1-Valeurs normales (ADC < 0.8 10-3 mm2/s), 2-Valeurs limites (0.8 < ADC < 1.210-3 mm2/s), 3-Valeurs pathologiques (1.2 < ADC < 2.0 10-3 mm2/s),4-Valeurs du LCS (ADC > 2.0 10-3 mm2/s).Résultats : Le pourcentage de pixels à valeur pathologique (classe 3) ouproche du LCS (classe 4) est statistiquement plus élevé quand le patientest plus âgé (p < 0.0001). L’inverse est aussi vrai : les classes 1 et 2 sontplus représentées quand les patients sont plus jeunes (p < 0.0001 etp < 0.0013).La répartition des pixels dans chacune des classes est statistiquementcorrélée au statut cognitif. Cette corrélation est positive avec la classe 1(p = 0.0007) et négative avec les classes 3 et 4 (p = 0.01 et p = 0.0028).Pour chacune des classes testées, la répartition des pixels est différenteen fonction du sexe. Pour une même tranche d’âge, les hommes ont plusde pixels en classe 3 et 4 que les femmes.Conclusion : L’imagerie de diffusion semble être une technique sensibleaux modifications parenchymateuses cérébrales survenant dans le cadredu vieillissement cérébral normal. L’augmentation du nombre de pixels àvaleurs anormales d’ADC (leucoaraïose) ou à valeur de LCS (atrophiecérébral) est corrélée à la survenue de troubles cognitifs.Enfin, il existerait une influence du genre sur le vieillissement cérébral.

P-24L’ÉCHODOPPLER A-T-IL UNE PLACEDANS LE DIAGNOSTIC INITIAL DES DISSECTIONS ARTÉRIELLES CERVICALES ?

P-25L’IMAGERIE PAR RÉSONANCE MAGNÉTIQUE DANS LA PATHOLOGIE DE LA RÉGION SELLAIRE

P-26KYSTE DE LA POCHE DE RATHKE SPHÉNOÏDAL

P-27RADIOANATOMIE NORMALE DES NERFS CRÂNIENS

P-28IRM DE TENSEUR DE DIFFUSION ET TRACKING DE FIBRES D’UNE MYÉLINOLYSE CENTRO-PONTIQUE

P-29INTÉRETS DE LA MESURE DU COEFFICIENT DE DIFFUSION (ADC) POUR L’EXPLORATION DU VIEILLISSEMENT CÉRÉBRAL « NORMAL »