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Paris 17eme - le bonbon 02/2010

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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris 17eme arrondissement de février 2010.

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édito“bon”jour

RÉGIE PUBLICITAIRE06 33 54 65 [email protected]

Président

Jacques de la Chaise

[email protected]

Rédactrice en chef

Mélanie Taieb

[email protected]

Design original

Tom & Léo

[email protected]

Maquette

Alexandra Praud

Rédaction

Sandra Woolfenden, Victoria Gairin,

Mathilde Boinet, Aurélia Said, Céline

Lepan, Laure de Grivel

Photographes

Amélie Chassary, Léo Ridet, Hervé

Goluza, Thibaut Voisin, Élodie Petit,

Claudia Ganem, Anne-Claire Tonson

La Tour

Secrétaire de rédaction

Élise Boulay

Illustrateurs

Davy Khau

David Robert

Styliste

Anthony Lee Watson

Remerciements

Lauren Leslie

Chef de Pub

Lionel Ponsin

[email protected]

09 75 71 48 34

Petites annonces

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Rejoignez Le Bonbon

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Contactez-nous

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09 75 71 48 34

Le Bonbon

30, place St Georges,

75009 Paris.

SIRET 510 580 301 00016

ISSN : en cours

Dépot légal : à parution

OJD : en cours de validation

Imprimeur

Centre Impression

Quel genre d’amoureux êtes-vous ? Avec la Saint-Valentin qui pointe son nez, on a envie de tout savoir sur notre façon d’aimer et

nos désirs les plus secrets. Alors qu’allez-vous lui concocter pour la fête des amoureux ?

Vous êtes le(la) romantique qui a planifié une surprise originale ? Un chef à domicile transformera votre soirée d’amour en un dîner gastronomique en toute intimité ? Plus traditionnel(le), vous lui réservez une soirée d’exception où le spectacle d’une célèbre comédie musicale vous transportera dans les astres étoilés de l’amour éternel ? Pour les passionnés, on veut du charme et de la sensualité. Votre cadeau sera peut-être la clé de votre soirée. Quant aux désabusés qui refusent en bloc l’idée de célébrer leur amour, profitez-en pour penser à vos amis célibataires et organisez une soirée pour les présenter.

Nous, au Bonbon, on a envie de fêter la Saint-Valentin pendant tout le mois de février. En mode coup de cœur pour vous ravir :

Une étoile est née avec l’artiste Arnaud Fleurent-Didier. Découvrez sans plus attendre son nouvel album solo La Reproduction, des chansons à texte au style singulier. On se délecte de la beauté des corps sensuels devant les nus de l’artiste-peintre Edwige Bonnafous. On est fasciné par le remarquable savoir-faire de la restauratrice Emmanuelle Dupuis. Magali Veyrier nous transporte dans un univers de mots avec son atelier d’écriture. Et avec Thierry Bolleret c’est le coup de foudre assuré !

Le sympathique directeur du poker du Cercle Wagram nous invite dans son univers, le jeu. Et on en redemande, ça vous étonne ? Alors tous à vos Bonbons !

Mélanie Taieb

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EnseigneLe nom du commerçant

CoordonnéesAdresse et téléphone

DescriptionLe type de commerce

AvantageDéfinition du type d’offre

LES BonBonS moDE D’EmPLoICommEnT PRofITER DES Bonbons

DESCRIPTIf D’Un Bonbon

1 ChoISISSEz

Repérez les Bonbons pré-découpés au milieu du magazine.

2 DÉTAChEz

Détachez ces Bonbons qui vous feront bénéficier d’offres et d’avantages.

3 PRofITEz

Présentez vos Bonbons au moment de payer et vous bénéficierez immédiatement de l’avantage annoncé !

AROMDAgalerie d’art contemporain

OFFERTE à TOus lEs

AMOuREux…

…une prise de vue originale en couple par un photographe professionnelOpen LMMJVSD 11h-20h – 5 & 17 rue des moines Tél. 01 46 27 46 57 www.aromda.com

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sommairemiam miam !

Page 6. coin de nature

Page 38. emmanuelle dupuis

Page 14. edWiGe bonnaFous

Page 42. maGali Veyrier Page 44. thierry bolleret

Page 22. rocKy road

Page 5. Le Bon TimingPage 6. Le Bon CommerçantPage 10. La Bonne ÉtoilePage 12. Les Bons PlansPage 14. Le Bon ArtPage 16. Le Bon en ArrièrePage 18. Le Bon Look

Page 21. Le Casse BonbonPage 22. La Bonne RecettePage 25. La Bonne Séance Page 26. Le Bon Astro Page 28. Les Bons TuyauxPage 31. La Bon’BonnePage 32. Le Bon Écolo

Page 34. Le Bon HommePage 36. Les Bons ShopsPage 38. Le Bon ArtisanPage 40. Les Bons P’tits DiablesPage 42. Les Bons SnapshotsPage 44. Le Conte est BonPage 46. Le Bon Agenda

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le Bon timingles éVènements à ne pas manquer

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DR

VOus DînEz Où pOuR lA sAinT-VAlEnTin ?Vous ne savez pas où emmener dîner l’élu(e) de votre cœur ? Vous recherchez un lieu original et intimiste ? Offrez-lui une soirée en amoureux au cabaret Secret Square. Pour la Saint-Valentin, le restaurant vous pro-pose un menu « aphrodisiaque » qui mettra vos sens en éveil. Le spectacle de danses sensuelles vous charmera. Dîner-Spectacle, spécial Saint-Valentin 27, avenue des Ternes Réservation : 01 47 66 45 00

lEs lETTREs D’AMOuR DEs gRAnDs écRiVAins Pour la Saint-Valentin, les mots vous manquent peut-être pour déclarer votre flamme ? Ou bien êtes-vous tout simplement curieux de découvrir comment les plus célèbres auteurs parlent d’amour ? Délectez-vous des Lettres d’amour des grands écrivains de Brigitte Lancien aux éditions Ellipses.Disponible dans toutes les librairies.

pOuR TOus lEs AMOuREux DE l’AMOuRLes célèbres amants de Vérone reviennent s’aimer sur la scène du Palais des Congrès. La nouvelle version de la comédie musicale Roméo et Juliette réserve quelques surprises. Après son succès inter-national depuis les années 2000, il faut s’attendre à de nouveaux titres et un nouveau casting. Du 2 février au 4 avril, au Palais des Congrès2, place de la Porte Maillot infos : 09 73 21 15 90

chEFs à DOMicilEEt si vous restiez à la maison pour la Saint-Valen-tin ? Les chefs à domicile investissent votre cuisine, vous dressent une table de gala et vous servent un dîner gastronomique digne des plus grandes tables parisiennes. Au menu des chefs en vogue, on vous recommande Petite Fée : www.ohpetitefee.com, que vous pouvez contacter au 06 59 04 85 15

spectacle

littérature

dÎner

dÎner

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le Bon commerçanttexte aurélia saïd / photo léo r i det

Coin de NatureBulle de créativitéUne envie de nature, un besoin de faire plai-sir, la fleuristerie Coin de Nature, installée rue Lemercier, est l’adresse idéale pour le dire avec les fleurs. Finis les bouquets tradi-tionnels, Laure et Claude Autissier laissent libre cours à leur imagination tout en met-tant en valeur le produit brut : la fleur.

Rue Lemercier, à quelques pas du marché cou-vert des Batignolles, Laure et Claude Autissier ont créé leur petite bulle de créativité : Coin de Nature. Une fleuristerie qui se démarque des autres par son approche graphique et contem-poraine de la fleur.Selon les arrivages et la saison, on peut comp-ter entre dix et vingt variétés de fleurs dans une boutique agencée avec soin par les propriétai-res. À l’image de leurs compositions florales : les murs, peints en vert tige et noir, font ap-paraître un esprit épuré et design. Amaryllis, pois de senteur, tulipes, renoncules, anémones, orchidées cohabitent élégamment. Après avoir travaillé comme horticulteur en province pendant plusieurs années, l’idée d’une fleuristerie commence à germer dans l’esprit de Claude Autissier. « Je souhaitais me

tourner vers quelque chose de plus artistique que la production industrielle de plantes », se souvient Claude Autissier. La participa-tion à de nombreux salons spécialisés finit de convaincre le couple. « Nous avons rencontré de nombreuses personnes qui ont su éveiller notre intérêt et nous inspirer. [indique-t-il] J’ai compris que l’art floral répondait à mes envies de créativité et de nature. »Il y a sept ans les deux amoureux de la nature se fixent dans le 17e arrondissement parisien et se lancent dans l’aventure de l’art floral. Le concept s’appuie sur deux mouvements oppo-sés qui font la richesse et l’originalité de Coin de Nature. « Lors d’un salon j’ai rencontré un maître en art floral allemand qui dirigeait un école internationale en région parisienne [ex-plique-t-il] j’ai suivi sa formation qui consis-tait à sublimer les végétaux en travaillant sur les formes, les couleurs et les textures. » Cet enseignement leur apprend à laisser libre cours à leur imagination et à concevoir des sculptu-res florales pouvant dépasser les deux mètres de haut tout en intégrant des matières comme le fer, le bois, le verre… Le second mouvement, lié à Christian Tortu, figure de l’art floral des

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coin de nature

années 1980, mise sur la beauté authentique de la fleur.Rien d’étrange donc à venir chercher un sim-ple bouquet de tulipes roses ou de comman-der une composition florale unique pour un événement particulier. Car en plus de travailler avec les particuliers, Coin de Nature répond aux demandes d’événementiels d’entreprises ou de grandes marques. « Pour un défilé de mode, la sculpture peut demander jusqu’à une demie journée de travail. Quant au mariage, nous demandons un rendez-vous le plus ra-pidement possible pour trouver des composi-tions personnalisées en adéquation avec la robe de mariée.»Leur inspiration, ils la puisent aussi bien dans la musique, l’architecture que la peinture. « Dernièrement nous avons été voir l’exposi-tion consacrée à Pierre Soulages, et depuis ça nous titille ! », sourit-il. En ce moment la ré-flexion porte sur la Saint-Valentin, une date clé dans le calendrier d’un fleuriste. En sept ans, Coin de Nature s’est parfaitement intégré à la vie de quartier. « Nous avons choisi ce quartier, pour l’esprit familial qu’il s’en dé-gage [souligne Claude Autissier]. Il n’est pas rare ici que l’on s’appelle par son prénom. »

coin de nature93 rue LemercierTél : 01 42 28 34 84Ouvert du mardi au dimancheDe 9h30 à 13h00 et de 15h30 à 20h00www.coindenature.com

Leur adresse :Le Zinc32 rue des Moines

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la Bonne étoile

Avec son album, La Reproduction, tout juste sorti dans les bacs (le 4 janvier dernier), Arnaud Fleurent Didier est la révélation 2010 ! Petite rencontre dans un café de la place de Clichy avec cet artiste qui a le vent en poupe.

La Reproduction, comme l’explique Arnaud Fleurent Didier, est son troisiè-me « vrai » album français, « parce que

j’ai déjà sorti plusieurs albums au Japon mais c’était des sortes de compil’. »Après Portrait d’un jeune homme en artiste, pro-duit en 2004 sous le label familial French Tou-che, tout le monde attendait impatiemment son dernier opus, son premier album pro-duit par une major du disque, Columbia-Sony. Le titre n’est (évidem-ment) pas anodin. L’envie de jouer sur le sens po-lysémique du mot a motivé Ar-naud dans ce choix. « Dans la chanson française le sens est vraiment important ! Il y a donc un besoin de cohérence. Dans mes disques, pour l’obtenir, j’ai besoin de trouver une probléma-tique : c’est elle qui maintient la cohérence entre les différents titres. Un peu comme une petite histoire qui me permet d’organiser les

chansons entre elles et de créer un lien.Il évoque la reproduction sexuelle évidem-ment, mais également le schéma parental et familial. Le dernier titre «Si on se dit pas tout» évoque le dialogue entre un père et son fils et la crainte de reproduire le modèle social de ses parents. »La Reproduction est un bel album, d’un ar-tiste sans prétention qui recherche la généro-sité dans l’art et essaie lui-même d’y tendre. Un album très intimiste, sobre, qui se situe d’emblée dans la belle tradition française des chansons à texte. Arnaud compose et écrit depuis les années 90, depuis son groupe Notre Dame, et leur disque Chansons originales. Ses albums, c’est lui de A

à Z ! On pourrait croire qu’il est tombé dans la marmite tout petit ! Et pourtant… « Je rêvais d’être photogra-phe » avoue-t-il… La musi-que, il l’a apprise un peu sur

le tas, avec les copains ; « je joue un peu de tout ».L’archétype du dandy parisien me vient en tête ; très cultivé, ses références sont nombreu-ses et notamment… cinématographiques ! Il se nourrit de cet art, entre autre, pour composer et écrire. Au point que les cinémas MK2 lui

ArnAud Fleurent-didier

texte célin e lepan / photo léo r i det

“ SES ALBUMS, C’EST LUI DE A À Z! ”

un auteur-compositeurplace de clichy

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ont réservé un cycle de ciné-club, tous les lun-dis, de février à mars et lui ont donné carte blanche ! Un cycle qui se nomme Reprojec-tions. Pour se faire, Arnaud a sélectionné cinq films, rares et très différents, qui l’ont nourri et ont inspiré son esthétique. Chaque projection sera précédée d’un mini-concert et suivie d’un débat avec le public en compagnie d’un invité surprise.Et le 17e arrondissement ? C’est un coin de Pa-ris qu’il adore. Les Batignolles, c’est le quartier où il a grandi, où il avait ses habitudes, ses ra-cines, et pour lequel il garde une certaine ten-dresse. Il vit maintenant dans celui de la Place de Clichy, et si l’on s’attache un tant soit peu aux textes de l’album, on retrouve ces lieux.Et cet album a cela de particulier qu’Arnaud a négocié une sortie en avant-première (en no-vembre dernier) sur un support vinyle, vendu en ligne et à la boutique French Touche ! Il

aime particulièrement en écouter depuis qu’on l’a éduqué à la douceur du son de ce support. Et après s’être produit au Méry (place de Cli-chy) en janvier, Arnaud part en tournée, avec notamment une date à Istanbul et au Prin-temps de Bourges en avril prochain.

arnaud Fleurent didierLe 14 avril au Printemps de BourgesReprojections au MK2 Quai de Seine : tous les lundis de février à 20h00

ses adresses : Le Square des BatignollesLe Wepler, Place de ClichyFrench Touche, 1 rue JacquemontL’antiquaire Maria Sandorfi, 90 rue Jouffroy d’Abbans

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Savoir prendre du recul. Gérer son stress. Être confiant. Avoir de l’assurance. À tout moment. Une utopie ? Peut-

être pas. Et si nous nous rappro-chions un peu plus de la nature… Créée en 1993 et installée ré-cemment aux Batignolles, Fleurs, Essences et Harmo-nie propose des élixirs flo-raux mais aussi des crèmes, sprays et parfums réalisés à partir des fleurs de Bach. Des fleurs qui doivent leurs bienfaits à Dame Nature, mais aussi au docteur Edward Bach (1886-1936) homéopathe, bac-tériologiste et humaniste qui su per-cer leurs secrets, concentrer et restituer leurs énergies afin de réduire les troubles de la vie quotidienne et cultiver l’harmonie esprit-corps,

persuadé de l’influence des émotions sur la santé. Une approche aujourd’hui poursuivie par Gérard Wolf,

fondateur de Fleurs, Essences et Harmonie, qui développe élixirs et autres produits

dans le respect de la méthode ori-ginelle de Bach (fleurs,végétaux

et eau de source conser-vés dans du cognac ) avec des essences mères cer-tifiées bio depuis 2000. Une adresse précieuse. Des conseils personnalisés (se-lon son tempérament, cha-

cun peut aisément composer son propre élixir).Une gamme

complète de soins et de parfums « bien-être » naturelle !

Fleurs, Essences et harmonie53, rue des Batignolles Tel 01 40 54 67 92

Du Lundi au Samedi : 10h30-14h / 15h-19h

les Bons planson a testé pour Vous

le vin en tête Cours et soirées œnologiques par Victoria Gairin

un petit flacon et beaucoup d’effets par Sandra Woolfenden

Et si, en 2010, on laissait tomber le sempiternel dîner entre amis pour

des agapes plus enivrantes ? Le Vin en tête ce sont trois caves, un bar à vin (Oh bigre !, 4 rue Bri-daine), ainsi qu’une dizaine de par-tenaires et experts en cépages qui

proposent, depuis 2002, de partager leur passion. Au programme, l’appren-tissage classique de l’œnologie en une, trois, cinq ou dix leçons. Ou, plus original, des séan-ces thématiques qui sau-ront surprendre les pa-pilles les plus curieuses. La maison propose,

entre autres, un cours « Vins & fromages », dégustation de cinq trios différents de vins, fromages et pains, et, dans la même veine, des options tout aussi alléchan-tes, telles que «Vins & chocolats », « Vins & huîtres », « Vins & poissons fumés », « Vins & foies gras » ou

encore « Vins & truffes fraîches ». Les gourmands cérébraux se dé-lecteront, quant à eux, d’un par-cours littéraire ou d’un interlude musical autour du vin. En moyen-ne, comptez 50 euros pour 2h/ 2h30 de dégustation, les soirs de semaine et le dimanche, et environ 330 euros pour les dix cours. Petit plus, Le vin en tête propose aussi des dégustations de whisky !

Boutique : le Vin en tête30, rue des BatignollesTél. 01 44 69 04 57 www.levinentete.frRésa cours : 43, rue LemercierTél. 01 45 22 82 [email protected]

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les bons plans

F inies les heures de pointe sur l’horrible li-gne 13, les jérémiades horripilantes du bus « mais j’étais montée avant vous, cette pla-

ce me revient » « Non mais madame, j’ai plus de cheveux blancs que vous n’en avez, alors laissez là-moi cette place si vous ne voulez pas finir en escalope dans ma baguette de pain ! ». Finis aussi les pv et les week-ends gâchés pour cause de « j’aurai jamais de taxi pour rentrer samedi soir »... Allélouïa ! Vous allez enfin pouvoir économiser une demi-heure de sommeil le matin et dire adieu aux grèves du RER ! Et grâce à qui tout ça ? Grâce à URGENCES SCOOTER ! Car si vous ne les avez pas encore repérés dans votre quartier ou ailleurs : Urgence Scooters c’est 5 adresses !Une grosse structure pourtant gérée avec un esprit convivial et chaleureux : Jonas, rue de Saussure dans le 17e ; la nouvelle adresse (depuis l’été 2009) et le plus grand showroom-atelier ! Jeremy, avenue de la grande armée (17e).. Vous l’aurez compris, Urgence Scooter, c’est aussi une affaire de famille…Super sympa ! Tous nés sur des deux roues, l’histoire familiale débute par la création d’une maison de courses, il y a vingt ans. Quel-

ques années, plus tard un premier magasin de scooter à Puteaux, un autre à Nanterre avant de conquérir les parisiens avec URGENCE SCOOTERS. Achat, suivi après-vente, location pour un jour ou plus (Piaggo X7 125 à partir de 60euros/24h), le week-end ou au mois…Tout est possible. Il suffit de leur rendre visite dans leur impressionnant 1000 m2 dédié à la vente et à l’atelier d’entretien et de réparation géré en contenu de 9h à 20h. Un lieu unique où vous pourrez essayer les der-nières nouveautés, faire une bonne affaire grâce aux promotions ou aux occasions ou encore compléter votre panoplie, votre équipement de sécurité. Élus pre-mier concessionnaire européen par Piaggio SpA Italie et numéro un des ventes Piaggio en France depuis plus de cinq ans, URGENCE SCOOTERS garantit conseil, qualité, fiabilité de son service vente et après-vente, ainsi que des solutions de financement et d’assuran-ces… Et tout cela avec la bonne humeur en plus !

URGENCE SCOOTERS75 rue de Saussure Lundi au samedi, de 9 à 20h sans interruption01 43 18 01 18 www.urgence-scooters.com

urgence scooter À vous la dolce vita ! par Sandra Woolfenden/photo Élodie Petit

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le Bon art

Artiste peintre et autodidacte, Edwige Bon-nafous expose actuellement ses œuvres dans un lieu pour le moins insolite : la cor-donnerie Joss. Située au cœur des Batignol-les, son quartier de prédilection, c’est un lieu qu’elle a choisi pour la dimension humaine de son commerçant, José, personnage haut en couleurs, et surtout parce qu’elle sait que son travail y est « accueilli » sans peur, com-me doit l’être l’art.

Forte d’une énergie débordante et d’un sourire communicatif, Edwige a préféré délaisser un emploi dans le secteur privé pour se consacrer à sa passion de toujours : l’art. Une passion qui s’est imposée d’elle-même, héritée de son grand-père et de son père, tous deux peintres amateurs et nourrie de l’encouragement de ses proches. À travers l’admiration qu’elle voue aux couleurs de Degas, au génie de Dali et à la modernité de Kiraz, l’artiste a su trou-ver une teinte personnelle à sa peinture. Elle avoue sans détour que l’élément déclencheur de sa vocation fut la rétrospective de l’œuvre de Kiraz que lui a consacré le Musée Carnavalet

en 2008. Du célèbre illustrateur, elle aime le charisme des parisiennes et les phrases chocs.

Lorsqu’elle peint, l’artiste n’utilise pas de mo-dèles mais se tourne volontiers vers des sujets photographiques. Ainsi, dit-elle, « Ce sont sur-tout les poses qui m’inspirent », des poses et des courbes dont elle traduit toute la sensualité au pastel ou à l’acrylique. Férue d’expositions, de voyages mais aussi amoureuse de Paris, Edwige rend hommage à la capitale et à ses maîtres à travers des tableaux qui témoignent de son rapport généreux au monde. Son trait donne corps à des œuvres colorées et incarnées où des

femmes épanouies côtoient des Tours Eiffel surréalistes ou l’emblématique Moulin Rouge, « une image de Pa-ris féérique ». Si les sujets féminins sont très présents, comme les baigneuses, en

hommage à Degas, elle s’essaie aussi à l’abstrac-tion, toujours dans des tons chatoyants.

Depuis ses débuts prometteurs, Edwige Bon-nafous a donc exposé dans des bars restaurants, comme le Progrès, au 62 rue Legendre (situé

texte Math i lde bo in et / photo th ibaut vo is i n

EDWIGE BONNAFOUS

“ CE SONT SUR-TOUT LES POSES QUI M’INSPIRENT ”

derrière le sourired’edwige BonnaFous

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face à la cordonnerie), ou à quelques pas de là, L’endroit du Décor, rue Boursault. Artiste du quartier, elle a vendu son premier tableau à la Mairie du XVIIème arrondissement et réalise également de grands formats sur commande. Constamment à l’affût, elle recherche des lieux créatifs ou décalés susceptibles d’accueillir son travail dans un cadre convivial et invite le pu-blic à venir la rencontrer, à bon entendeur !

www.edwigebonafous.com06 86 90 41 [email protected]

Actualité : Exposition à la cordonnerie Joss 51 rue Legendre Du lundi au samedi de 8h30 à 20h00 jusqu’au 31 mars 2010

Ses bonnes adresses :Le Bon Coin : 52, rue LemercierLe Zinc : 32, rue des moinesDépôt Vente :118, rue Legendre

Son coup de cœur culturel : Le Grand Marché d’Art Contemporain de la Bastille

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Bon en arriÈre

Il était une fois quelques curieux bonshommes qui vivaient dans le quartier des Batignolles. L’un d’eux, un jour, voulu immortaliser ce petit groupe. Un atelier aux Batignolles (1870, Musée d’Orsay)

de Henri Fantin Latour (1836-1904) est probable-ment l’une des peintures d’atelier les plus évocatrices. On y voit assis der-rière le chevalet, pinceau à la main, dans son atelier de la rue des Bati-gnolles (actuelle rue Médéric), entouré du groupe des Bati-gnolles, exception faite des peintres Sisley, Pissaro et Degas. De gauche à droite se déploient derrière lui, sérieux et semblant poser pour la postérité, ses amis : Otto Schölderer, un peintre alle-mand, Édouard Manet, le « chef de file », Auguste Renoir, le célèbre peintre, Zacharie Astruc, sculpteur et journaliste, Émile Zola, l’écrivain, Edmond Maître, fonctionnaire à l’Hôtel de Ville, Frédéric Bazille, peintre, et le plus connu de tous, Claude Monet. Manet avait son atelier juste à côté, rue des Bati-gnolles et Bazille un peu plus loin, rue de la Conda-mine. Manquant d’argent, et dans un esprit bon enfant de franche camaraderie, ils avaient déjà l’habitude de poser les uns pour les autres tantôt

dans l’atelier de l’un, tantôt dans celui de l’autre… Et quand ils ne peignaient pas, ils se réunissaient très régulièrement au café Guerbois, situé ancien-nement au 9 de l’avenue de Clichy, où ces petites réunions de brasserie sont restées mémorables !

Des esprits brillants, rêveurs, des élec-trons libres, qui à leur façon voulaient

refaire le monde ! Des artistes, des écrivains qui souhaitaient s’affran-

chir du carcan du Second Empire, de ses institutions et de son

art établi. Ils désiraient tout simplement créer librement (et sûrement aussi papoter

et boire un verre) . C’est certainement cette image du

moins, qui poussera Edmond de Goncourt à vilipender ce tableau

dans son Journal et à traiter son peintre de « distributeur de gloire aux

génies de brasserie ». Pourtant ce petit groupe va vite se faire connaître avec, en 1874, à la première exposition impressionniste chez le photo-graphe Nadar, le bon mot du critique Leroy devant le tableau de Monet qui parlera d’« Impression au Soleil Levant » (Musée Marmottan-Monet) pour décrire ce nouveau style de peinture. C’est ainsi que le groupe des Batignolles devint le groupe des Impression-nistes…

Le groupe des Impressionnistes aux Batignolles

Histoires autour d’un tableau…

texte célin e lepan / photo élod i e p etit

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Rompre le pain d’Olivier. Le goûter. Puis, laisser la citation d’Épicure prendre tout son sens…

Parce que franchement tous les superlatifs n’arriveront jamais à décrire le plaisir mais aussi l’émotion que l’on peut avoir dès la première bouchée de sa baguette ou de son pain biologique. Car Olivier Gestin, maître artisan boulanger qui a travaillé pendant des années auprès du plus grand meu-nier français avant d’ouvrir son atelier (en 2005) ne jure que par la qualité bio-logique et les savoirs origi-nels (farine bio écrasée sur meule de pierre…) conditions sine qua non pour renforcer les arômes du pain et optimiser l’assi-milation des vitamines et des minéraux. Ses créations sont plurielles : pain à l’épeautre, pain aux céréales et aux graines, pain complet, aux raisins, aux figues, aux olives... Forcément, vous serez tenté(e) de repartir avec la corbeille entière ! Barbara, son épouse œuvre également avec talent : elle a su créer une atmosphère cha-leureuse et très accueillante. L’équipe de vente saura également parfaitement vous conseiller

un pain selon la thématique de votre repas. Un atelier qui regorge d’idées et de petits plus, tout au long de la journée :- des sandwichs frais dès 9h du matin mais aussi une succulente formule brunch (10 euros) avec œufs brouillés, bacon, chouquettes, salade de fruits, jus d’oranges pressées et boisson chaude

à consommer sur place ou à emporter.- pâtisseries et tartes faites maison

et de saison avec les bons fruits du primeur.

- des formules pour les fa-milles nombreuses ou les célibataires qui rentrent tard ou qui n’ont pas le temps de passer tous les jours.- une carte de fidélité : 1 pain

offert pour 20 achetés sans li-mite dans le temps.

- un service livraison en triporteur (écologique) pour les restaurants, en-

treprises, salons…Et surtout : toutes les unes à deux heures, du pain frais !

l’atelier du pain d’oliVier Gestin35 place Saint FerdinandTéléphone : 01 45 74 05 65Mardi à samedi de 7h30 à 20h Dimanche de 8 à 13h30

texte sandra WoolFenden

« MON CœUR EST SATURÉ DE PLAISIR QUAND J’AI DU BON PAIN ET DE L’EAU… »

L’ATELIER DU PAIN D’OLIVIER GESTIN

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la Bonne femme

À l’heure du langage « sms », de l’abrévia-tion « facebookienne », alors que les ados « chatteurs » déferlent sur la toile, Magali Veyrier propose aux enfants une véritable parenthèse enchantée. Un atelier d’écriture qui n’a qu’un seul but, s’évader.

Une maîtresse ? Magali n’en est pas une. Cette mère de trois enfants sait qu’elle n’est pas là pour faire la guerre aux mauvais accords ou pour corriger les fautes d’orthographe des enfants des autres. Non, derrière la notion d’« atelier d’écriture », elle voit davantage l’oc-casion de laisser courir son imagination, de se raconter des histoires. « L’idée est née il y a environ cinq ans. À l’époque, j’écrivais avec une journaliste et nous suivions un atelier pour adultes. Ça m’a tout de suite beaucoup plu. Du coup, j’ai eu envie de me mettre à mon compte et d’adapter ces techniques aux plus jeunes ». Il faut dire que l’écriture, Magali la pratique depuis toute petite. Des contes, des fables, des idées, des rêves, des écrits en tout genre qu’elle a brûlés au fur et à mesure. « Au-jourd’hui, je m’en mords les doigts. » Reste de ces lignes noircies pendant son enfance dans le Vaucluse, la passion des mots. Et surtout, l’en-vie de la partager.

Les enfants viennent chez Magali pour une heure et demie, en petits groupes de quatre et élaborent pendant vingt minutes environ, un petit texte, à partir d’un sujet qu’elle a ima-giné. « Je m’inspire de tout, [confie-t-elle avec son accent chantant du midi] de cartes postales représentant le petit Nicolas dans différentes situations, de la terrasse d’un café, du festival de Cannes, d’un match de football, de la na-ture que nous offre le square des Batignolles… Du moment que l’enfant se sent capable d’aller très loin à partir d’un sujet de rien du tout, je considère que j’ai rempli ma mission. » Une fois le texte écrit, chacun lit son texte à

voix haute, puis discute des idées des uns et des autres. Et s’il reste du temps, les apprentis écri-vains sont ravis de se prê-ter à ce que Magali appelle « le jeu du dictionnaire ».

« Je lis une définition dans le dico. Et les en-fants doivent trouver le plus vite possible, le mot auquel elle correspond ». Une belle idée qui redonne le goût des mots aux enfants. Et l’envie de lire aussi ? « Je l’espère, [répond celle qui se sent encore l’âme du Petit Prince], mais si déjà l’atelier peut leur servir d’exutoire ou de laboratoire inventif, je suis ravie et les parents aussi ». Avec douceur et patience, Magali pro-

communiqué / texte v ictor ia gai r in / photo hervé goluZa

Magali Veyrier

“ REDONNER LE GOUT DES MOTS AUx ENFANTS ”

l’écriture comme évasion

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digue ses bons conseils en se servant de ses multiples expériences. Mes enfants n’arrêtent pas de me dire « Maman, qu’est-ce que tu n’as pas déjà fait ? » Et ça la fait rire d’énumérer les multiples milieux dans lesquels elle a travaillé. D’abord le droit, puis la pub, mais aussi la télé, les castings, les défilés… Autant d’anecdotes à raconter pour inspirer ses petits écrivains en herbe. D’ailleurs, bientôt, Magali s’apprêtera à poser sa propre vie sur le papier. Mais, c’est déjà un autre chapitre…

maGali VeyrierAteliers d’écriture pour enfants Tel. 01 42 93 40 83 Port. 06 81 52 63 61

sa boutique : Délire et Écrire 32, rue des Batignolles

les liVres qu’elle recommande :Mange, prie, aime d’Élizabeth GilbertL’homme qui voulait être heureux de Laurent Gounelle

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les Bons shopsles nouVelles boutiques du quartier

BOuTiquE clAss’Bon PieD, Bon œiL

Si vous aussi vous êtes à la recherche de « LA » paire, celle qui, comme dans Cen-drillon, ne va qu’à vos petits petons et que vous aurez peu de chance de dénicher ailleurs, direction Boutique Class’, nouveau fief de la basket vintage.

C’est Monsieur Lounes qui tient boutique.Mais dans le quartier, depuis l’ouverture du magasin en septembre, tout le monde a déjà pris l’habitude de l’appeler Loulou. S’il n’y a personne, pas d’inquiétude, c’est juste que ledit Loulou est en train de boire un café à côté. En l’attendant, vous pourrez contempler les centaines de baskets qui recouvrent les murs. Vans, Puma, Gola, Adidas, Nike, Pepe Jeans, Converse… Ici, aucune marque ne semble manquer à l’appel. « Non seulement je vends toutes les marques, mais surtout, j’ai de vieux modèles qui sont très difficiles à trouver. » À en croire Loulou, il y a même certains modè-les qui n’existeraient qu’exclusivement chez lui et son échoppe n’aurait rien à envier aux puces du monde entier… Montantes, basses ou slim, léopards, à fleurs ou rayées, à scratch, fourrées, zippées, en cuir, en toile ou bien en daim, il y en a pour tous les

goûts. Reste maintenant à dénicher la perle rare. Les Adidas « Liverpool Football Club » ? Les « Stan Smith Bowling » ? Les « Stoc-kholm » ? Les « Boston » ? Les « Suede » ? Les fameuses Gazelles « Marrakech » aux couleurs du Maroc ? Ou la traditionnelle « Asics » ? On hésite devant tant de choix. Dès que vous commencez à loucher sérieusement sur une paire, Loulou s’empresse de vous raconter sa petite histoire. Qui l’a portée, en quelle année, qui la reporte aujourd’hui et en quelle couleur. On pourrait rester des heures chez Loulou pour refaire le monde et l’histoire de la basket. D’autant qu’il prend le temps pour nous conseiller, sort nous chercher un café, revient en nous promettant une petite ristourne… En moyenne, il faut compter 40 euros pour les paires les moins chères, 110 pour les pièces plus rares. Alors foncez-y, et vite, Loulou fait des modèles pour hommes et femmes, mais surtout, il fait des prix. Victoria Gairin

34, bd des Batignolles Tél. 01 43 87 17 53

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les bons shops

l’incOnTOuRnABlE …ventes éPhémèRes CRéAteuRs

Elle court et parcourt les routes de France et de Navarre à la recherche de la perle rare, de nou-veaux créateurs (Helen Kaminsky…), d’une jolie marque (Burberry…) qui lui réservera les plus belles pièces d’une collection en petite série.

À moins qu’elle ne jette son dévolu sur un fabricant avec lequel elle conceptualisera des produits uniques. Elle négocie aussi et calcule au plus juste les prix afin que la qualité, la rareté et l’originalité ne réduisent pas à néant vos économies… Un autre indice ? Vous n’avez pas encore trouvé ? Bon un petit dernier… Elle a un point de vente magnifique et des vitrines dont le thème change en permanence. Il s’agit bien sûr de l’Incontournable, un concept shop dédié à des ventes éphémères créateurs qu’orga-nise Odile Roger, ex-spécialiste en ventes privées. Des ventes éphémères « créateurs » dédiées – en alternance et toutes les deux à trois semaines – aux accessoires, à la femme, l’enfant, l’homme, la déco ou à d’autres thèmes inédits… Avec à chaque fois de jolies découvertes. Bref, il faut y passer souvent car ça change tout le temps. Et si vous repérez une pièce pendant votre lèche vitrine, un petit conseil, n’atten-dez pas demain car qui dit petites séries dit aussi vite parti ! À bon entendeur… Sandra Woolfenden

3, rue des Batignolles Tél. 01 43 87 40 91Mercredi-jeudi-vendredi : 12h-20h Samedi 10h-20h

gus L’AteLieR gouRmAnD

Situé à l’angle de la rue de Prony et de la rue Jouffroy d’Abbans, au carrefour des tendances et des traditions, Gus revisite le concept de trai-teur. Le service y est chaleureux et l’ambiance feutrée : béton ciré au sol, bois et cimaises bordeaux. On peut y déjeuner seul, à plusieurs ou privatiser le lieu pour des événements.

Pour vous ouvrir l’appétit, Gus met les bouchées doubles : au comptoir, on peut choisir parmi les variétés de charcuteries et de fromages, ainsi que les petits plats traiteur. Les produits du terroir, vins et épicerie fine sont à l’honneur, avec en prime un très bon rapport qualité prix. Le midi pour déjeuner sur le pouce, pas moins de douze sandwiches sont propo-sés, à moins d’opter pour le « salad’ bar », les soupes ou la formule plat du jour et boisson à 9 euros 50 ou complète pour 18 euros 90. Puisque la convivialité est à l’honneur, des afterworks ont lieu tous les jeudis à partir de 19h, accompagnés de tapas et de bon vin, pour l’occasion, la maison recommande le Médoc Château Carcanieux. Les samedis, place au brunch généreux pour moins de 20 euros. Gus propose également des prestations de traiteur et la livraison pour particuliers et entreprises. Mathilde Boinet

62 Rue de Prony Tél. 01 47 66 13 22Du lundi au samedi de 8H00 à 21H00 Jusqu’à minuit les jeudis. http://www.gus-ag.com/

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Emmanuelle Dupuis

le Bon artisan

À deux pas du tumulte de la rue des Dames, Emmanuelle Dupuis installe son atelier.Après des études d’interprétariat, ainsi que de nombreux séjours à l’étranger, Emma-nuelle Dupuis a toujours souhaité enrichir ses connaissances par des cours d’histoire de l’art ou même d’expertise de mobilier et d’objets d’art.

C’est au hasard d’une rencontre, qu’Em-manuelle s’atèle à la restauration avec un maître. Riche d’une formation en ate-

lier, elle aura la chance qu’on lui transmette tou-tes les techniques de la restauration de tableaux. Pendant dix ans, elle est formée aux côtés de son maître. En 2007, elle ouvrira cet atelier de la rue Darcet, dans le 17e arrondissement qui lui est cher et où elle vit depuis de nombreuses années. Sa clientèle est essentiellement compo-sée de particuliers et à 30% de professionnels. Parmi eux des marchands, antiquaires, galeris-tes ou commissaires-priseurs. Véritable métier de réseau comme tous les métiers d’artisans, Emmanuelle Dupuis aime ce contact avec les différents acteurs du monde de l’art. Beau-coup de règles déontologiques sont demandées pour la restauration de tableaux ; notamment l’utilisation de matériaux et des techniques réversibles. Il est très important de pouvoir défaire ce qui a été fait ou même d’intervenir

de nouveau sur une œuvre des années après. « Chaque tableau est différent, ce qui est très excitant dans ce métier ! Mais angoissant à la fois. Mon maître me disait qu’après quarante années d’expérience, beaucoup de tableaux l’interrogeaient encore. On s’imagine que l’on va savoir traiter une toile du XVIIIe siè-cle parce qu’on en a eu des centaines entre les mains, mais chaque toile réagit différemment, parfois ça ne prend pas du premier coup ». C’est une grande responsabilité que l’on donne au restaurateur ; tout l’af-fect du client est en jeu. Une relation très forte se lie entre le client et l’artisan. La restauration de tableaux est aussi un métier manuel. Lorsque les toiles sont très abîmées : déchirées, craquelées ou déformées et ne jouent plus leur rôle de support, le rentoilage est sou-vent nécessaire. Il s’agit alors de renforcer la toile initiale au revers de l’œuvre pour pouvoir refixer la couche picturale. Souvent, on pose des pièces dans les cas de déchirures pour pou-voir consolider l’ensemble. « C’est un travail de longue haleine ! » Enfin, il existe aussi tout un travail de retouches « esthétiques » comme le nettoyage. Quand le temps et la poussière s’in-filtrent, la couleur du verni s’altère, il jaunit la toile et fausse la lecture de la couche picturale. Ce n’est donc pas la peinture en elle-même

texte laure de gr i v e l / photo h ervé goluZa

petit cours de restauration

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qui s’est altérée, mais seulement la couche de vernis protectrice. Pour cela, on utilise des sol-vants adéquats afin d’affiner la couche de ver-nis et diminuer l’impact visuel. Pour ce qui est de la retouche picturale, elle s’effectue à l’aide de mastics : « il faut pouvoir rattraper la pla-néité de l’œuvre et réintégrer de la couleur. » Tout aussi passionnée par son métier que par la vie de son quartier, Emmanuelle Dupuis participe activement à l’association du Haut Des Dames en publiant une gazette mettant en scène commerçants et artisans du 17e. Les nouveaux arrivants comme les enseignes déjà établies sont mis à l’honneur. Nous lui souhai-tons une belle continuation pour 2010 !

emmanuelle dupuis28, rue Darcet Tél. 06 60 77 52 44

son restaurant FaVori : La Sterne , pour les fruits de mer

sa découVerte du quartier : La Librairie de Paris

son auteur préFéré : Marguerite Yourcenar

ce qu’elle écoute en ce moment : Maria Callas

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les Bons petits diaBlestexte sandra WoolFenden

Derrière ce sympathique nom qui pourrait faire allusion à une simple et joyeuse librairie de quartier, se cache un vrai de vrai concept store ludique et culturel pour enfants.

Car cette sardine à lire est aussi une sardine à jouer, à dessiner, à apprendre et surtout à partager ! Le lieu regorge de petits tré-

sors et de bidules touchants, intelligents bourrés d’humour et de talent. Une parenthèse enchan-tée qui nous ferait presque oublier la crise car les prix sont toujours très très raisonnables : il suffit de prendre un joli panier et pour moins de 10 € on fait le plein de bidules (à partir de 0,50€) qui rivalisent d’originalité. Une adresse pour stocker d’avance une sélection de livres, de kits divers (arts graphiques et manuels, bonnes manières illustrées…) made in France, Belgium, Germain, UK, USA, Russia… et des cadeaux qu’on ne trouvera nulle part ailleurs comme le coffret de faux nezs, les figurines « New York zombies », des DVD de films d’animations originaux ou en-core le sublime château (pièce unique) taillé à

partir de pierres brutes par un artisan français.Delphine alias « la sardinette » – parce qu’elle porte aussi en elle le soleil de la cité phocéenne, comme aiment le rappeler les habitués ou les commerçants du quartier – essaye et teste el-le-même pièce par pièce tout ce qu’elle choisit. Et comme son imagination est pour le plus grand bonheur des uns et des autres débordante, elle sortira très bientôt son propre coffret de jeux aux éditions Hélium (5 jeux dans un coffret pour s’amuser seul ou avec les amis, la famille de 3 à 99 ans !). Pas étonnant que cette adresse tel-lement « kawaï* » soit vénérée jusqu’au Japon ! * « mignon » en japonais

la sardine à lire4, rue Collette Tél. 01 42 29 06 68

www.lasardinealire.frDu mardi au dimanche : de 10h à 13h30 et de 14h30 à 19h (fermeture à 13h le dimanche).

La

à lire À la pêche !

sardine

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« Hellooooooooooooo! Put your shoes off please and welcome in ! » Vous voici proje-tés à New York (les tours et les bruits de la big apple en moins).

Et pendant que la « marmaille » se prépare à chanter, découper, peindre… entraînée par Ayn Lever et sa collaboratrice – nous, on aurait

presque envie de poser nos bagages, s’installer dans le salon, siroter un cranberry juice avant d’aller faire du shopping à Grenwich Village…Sauf qu’Ayn est aussi adorable que sérieuse et sait parfaitement conci-lier créativité avec organisation et efficacité anglo-saxonne. Un atout qu’elle doit à son propre parcours et à son approche pédagogique. Diplômée en littérature comparative et littérature française, avant d’obtenir un D.U. en art-thérapie, Ayn anime ses ateliers en prati-quant « l’immersion totale ». « Les enfants sont souvent fatigués en sortant de l’école. Il est indispensable que les activités soient construites autour du plaisir et du jeu afin de capter au maximum leur attention. Mon as-sociation « English and Creativity » est donc née de cette approche et nourrit chacun de mes ateliers Kids

create ». Elle a donc l’art de savoir captiver les petits et de leur faire découvrir des territoires culturels riches et variés. Au programme un florilège d’activités cultu-relles, ludiques et manuelles, en anglais à 100%… Sans oublier les fêtes nationales américaines qui ryth-ment les saisons. Et, si vous souhaitez tester les cours, c’est aussi possible via les ateliers des vacances qui se déroulent durant les congés scolaires. Les parents ne seront pas en reste avec les points de rencontre, petits spectacles et autres « up-to-date ». La saison est passée mais qui a connu le divin apéro de Noël façon Ayn avec le fameux « Eggnog » sorte de lait de poule des grands soirs avec du brandy et du rhum ambré s’en rappelle encore ! (Mais chut l’abus d’alcool est dangereux pour la santé).

Kids create 14, place Charles Fillion 75017

06 99 15 31 45www.kidscreate.fr

CreateLes states aux Batignolles !

Kids

texte sandra WoolFenden / photo élod i e p etit

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yann edouard colleu & laura potron ©

Pour profiter des “bonbons” de réductions, il vous suffit de prononcer le mot magiquele Bonbon au moment de payer et vous bénéficierez de l’offre annoncée !

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retrouvez encore plus de bons plans surwww.leBonbon .fr

©Claudia Ganem

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le conte est Bontexte Mélan i e tai eb / photo léo r i det

Thierry BollereTDepuis qu’il a pris la direction du poker au Cercle Wagram en 2004, Thierry Bolleret a su surfer sur la vague médiatique du mo-ment pour développer et dynamiser l’espa-ce poker, créant ainsi à chacun de ses tour-nois l’évènement incontournable. Rencontre avec un joueur-né.

Exercer un métier dans l’univers du jeu est pour Thierry une évidence depuis l’enfance : « Toute ma vie, j’ai rêvé de travailler dans les jeux ! » révèle-t-il avec un large sourire. Il en-tame sa carrière comme directeur du PMU. C’est en 2003, au cours d’un voyage à Las Ve-gas que Thierry découvre l’expansion du poker dans les salles des casinos. Le professionnel du jeu qu’il est flaire la tendance et décide de tout miser sur le développement du poker à Paris. Le voilà qui tire sa révérence au monde des « animaux à quatre pattes », son PMU natal,

pour devenir monsieur poker et faire du Cercle Wagram la référence parisienne. Cette ascen-sion fulgurante, il le reconnaît humblement, il la doit au boom médiatique. L’émission The World Poker Tour présenté par Patrick Bruel sur Canal+ a bouleversé les mentalités sur le jeu au point de le démocratiser. Parce que Thierry est conscient du produit miracle qu’il tient entre ses mains, du « rêve », il multiplie les événements. Et la mayonnaise prend tout de suite. C’est avec excitation qu’il raconte qu’à l’ouverture du Poker à Wagram, une jeu-ne irlandaise participe à un tournoi et termine en finale à dealer avec le joueur professionnel Antony Lellouche. La magie a opéré, Thierry n’a plus qu’à organiser des tournois sur mesure pour ses joueurs : des « Satellites », ces tournois à petits budgets où l’on entre avec 30 euros, et qui permettent de gagner un ticket d’entrée aux tournois à 1000 euros. Et Thierry l’affir-

l’as du poker

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me, il arrive de voir gagner un joueur avec un ticket à 30 euros, « et c’est bien là tout le rêve du poker ». Mais il reste lucide : « ce n’est pas un hasard si on voit souvent les mêmes en fi-nale, le poker nécessite une maîtrise de son jeu et une lecture des autres joueurs. Le poker est un sport qu’on pratique sérieusement. » Parce qu’il est joueur professionnel, sponsorisé par la room Unibet, il comprend ses joueurs et sait adapter les tournois pour offrir « plus de pro-fondeur à leur jeu ». Son conseil : « ne jamais faire tapis sans avoir vu le flop ». C’est avec humilité qu’il remercie le directeur du Cercle Wagram, Arnaud Graziani, qui lui a offert la liberté nécessaire pour faire du poker un évé-nement incontournable. Quand Thierry quitte

les salons du Cercle Wagram pour le déjeuner, il va dans sa cantine, chez Fabien pour les inti-mes, La Brasserie Niel, pour regarder son « 30 millions d’amis » à lui : « ces animaux à qua-tre pattes qui courent avec tous ces numéros. Comment résister au pari ? ». Où qu’il aille, Thierry porte cette aura joyeuse qu’il tire de sa passion, vous l’aurez compris, le jeu.

son palmarès en tant que joueur professionnel :2009 : 7ème au Unibet Open Londres2008 : 4ème au Unibet Open Varsovie 7ème au Championnat du Monde du WCOOP

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le Bon agendaaGenda des maniFestations culturelles

THÉÂTRE

Théâtre Hebertot

Tout le mois : La Serva amorosa de Goldoni, mise en scène de Christophe Lidon

Théâtre de l’Odéon

Tout le mois : Un Tramway, création d’après Un Tramway nommé Désir de Ten-nessee Willimas, mise en scène Krzysztof Warlikowski

Ateliers Berthier

Jusqu’au samedi 20 : Le Vertige des animaux avant l’abattage, création de Dimitris Dimitriadis

SpEcTaclE

Palais des Congrès

Tout le mois de février : Roméo et Juliette, comédie musicale

MUSIQUE

Salle Pleyel

Du lundi 1 au mardi 2 : New York Phil-harmonic

Jeudi 4 : Orchestre de Paris-Eschen-bach

Du vendredi 5 au dimanche 7 : Staats-kapelle Berlin, Daniel Barenboim. Beethoven`

Mardi 9 : Cecila Bartoli/Guilio Cesare

Mercredi 9 : Orchestre de Paris

Jeudi 11 : La France romantique suivi de l’Orchestre de Paris

Vendredi 12 : Cecila Bartoli/Guilio Cesare

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le bon aGenda

Samedi 13 : La France romantique suivi de l’Orchestre du Capitole de Toulouse

Dimanche 14 : Cecila Bartoli/Guilio Cesare

Du lundi 15 au mardi 16 : Daniel Baren-boim

Du mercredi 17 au samedi 20 : Anniver-saire Christoph Eschenbach

Mercredi 23 : Orchestre Philharmoni-que de Radio France

Jeudi 25 : Yael Naim

Du vendredi 26 au vendredi 27 : Berli-ner Philharmoniker

À l’Européenne

Du lundi 1er au mardi 2 : chanson/cho-rale, Les voisins du dessus « choralis-sime »

Du jeudi 4 au dimanche 7 : chanson, Lewis Furey

Lundi 8 : jazz, Daniel Mille

Mardi 9 : chanson, Pasacal Sangla

Du mercredi 10 au samedi 13 : chanson, Agnes Bihl

Mardi 16 : chanson, Face à la mer

Du mercredi 17 au samedi 20 : chanson,

Stanilas Acoustique

À l’Église Sainte Rosalie

Dimanche 14 à 17h : concert de l’ensem-ble Enharmonie, Promenade musicale dans les salons d’Europe à l’époque baroque

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Le Bonbon est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement, sur un site labellisé imprim-vert avec des encres végétales. Ne pas jeter sur la voie publique.

les Bonnes adressesRÉGIE PUBLICITAIRE06 33 54 65 [email protected]

1/ l a v i l l e auX c haM ps71, avenue de Clichy

Tél. 01 44 70 94 13

2/ v i l l a M o n c eau16, rue des Acacias

Tél. 01 44 09 85 59

3/Yu p p i e s ca Fé13 rue de Montenotte

Tel : 01 45 74 56 30

4/ vu e d ’a i l l e u r s o pt i c i e n s19, rue des Moines

Tél. 01 42 29 60 90

5/ bast i e n d e a lM e i da46, rue La Condamine

Tél. 01 42 93 54 70

6/ar o Mda5 et 17, rue des Moines

Tél. 01 46 27 46 57

7/ c o i n d e natu r e93, rue Lemercier

Tél. 01 42 28 34 84

8/a l e th v i gn o n98, rue Legendre

Tél. 01 42 63 75 40

9/ b o u c h e r i e d e to cQ u e v i l l e80, rue de Tocqueville

Tél. 01 42 27 63 23

10/ e s pac e r e n o vati o n37, rue Boursault

Tél. 01 40 05 94 10

11/ Fas h i o n o n g l e s11, rue Guy Moquet

01 42 29 35 21

12/ lo l ga l l e rY 34, rue de Saussure

Tél. 01 47 63 23 74

13/ l a b o n n e h e u r e

11, rue Brochant

Tél. 01 46 27 49 89

14/ pub sa i nt p e te r sb o u r g1, rue de Cheroy

Tél. 06 77 05 71 44

15/ par i s par Fu Ms46, rue des Dames

Tél. 01 43 87 77 23

16/ Fr e n c h to u c h e 1, rue Jacquemont

Tél. 01 42 63 31 36

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