Paris 9eme - le bonbon 11/2010

édito“bon”jour

RÉGIE PUBLICITAIRE06 27 96 75 [email protected]

Fondateur

Directeur de la publication

Jacques de la [email protected]édactrice en chef

Émilie [email protected]édaction

Kamel Hajaji, Mathilde Vignal, Emilie Pruvost,Gaëlle Doret-Bélorgey, Amandine Cochin, Céline Lepan, Gerald Ritter, Mathilde MarèsSecrétaire de rédaction

Ivan Caullychurn

Photographes

Nora Aguerguan, Arnaud Chaillou, Gilles Jacob, Jonathan RalaisomayMaquette

Emmanuelle LabouréIllustrateurs

Paulina Leonor, Guillaume PonsinStagiairesLouison et Gaetan Remerciements

Carrefour City

Chef de pubDavid Belloeil

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06 27 96 75 82

Grands comptes & Agences médias

Corinne Timol-Delrieu

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Sophie Courson

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Petites annonces

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Le Bonbon

31 bis, rue Victor-Massé,75009 Paris.SIRET 510 580 301 00016ISSN : en coursDépôt légal : à parution

Qui a dit que le mois de novembre était gris ?

Jacadi a dit "Vive la bonne humeur !"Au jeu du portrait japonais et de ses méta-

phores, si le mois de novembre était une couleur ? Ce serait un arc-en-ciel ! le Bonbon continue son combat quotidien qu’il porte tel un étendard : exit le noir et blanc, les dégradés de gris, vive la bonne humeur ! L’été indien semble vouloir se prolonger, la carte météo de la France s’inverser. Notre petit village résiste à la grisaille, comme nos ancêtres les Gaulois aux Romains. Tous unis contre la torpeur de l’hiver approchant !

Quelles réjouissances vous réserve Le Bonbon ce mois-ci ? Cap sur la rue Condorcet et son épicerie chatoyante aux mille et un fruits ! Le Bonbon vous invite à découvrir des personnages attachants : Christophe Buren à l’univers coloré et musical, Ronald Wengraf et sa passion pour les taxis anglais, Mélissa Palmer et sa double vie…

Voici une petite lecture d’automne (Le Bonbon continue encore et toujours à vouloir vous donner le sourire) : Les couleurs de nos souvenirs de Michel Pastoureau ! Plein d’anecdotes savoureuses à découvrir… Alors que le bleu fait aujourd’hui l’unanimité en Occident, saviez-vous qu’on le détestait dans la Rome Antique et qu’aucun mot grec n’existait, pour le qualifier ? Plus troublantes encore sont les anecdotes liées au rouge porté à la fois par le clergé et les prostituées ! Au Moyen- Âge, les maisons closes devaient accrocher un ruban rouge aux fenêtres pour être identifiées. Tiens d’ailleurs, ce sera le sujet du Bon en arrière de décembre…

En attendant avec impatience le prochain numéro, vous pouvez toujours regarder la nouvelle série de Canal +, Maison Close, lové au creux de vos sièges récemment rénovés…

Vive la volupté !

Émilie Pruvost

novembre 2010 | 9— 3

EnseigneLe nom du commerçant

CoordonnéesAdresse et téléphone

DescriptionLe type de commerce

LES BonBonS moDE D’EmPLoICommEnT PRofITER DES Bonbons

DESCRIPTIf D’Un Bonbon

1 ChoISISSEz

Repérez les Bonbons pré-découpés au milieu du magazine.

2 DÉTAChEz

Détachez ces Bonbons qui vous feront bénéficier d’offres et d’avantages.

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Présentez vos Bonbons au moment de payer et vous bénéficierez immédiatement de l’avantage annoncé !

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AvantageDéfinition du type d’offre

carrefour city, une équipe à votre disposition8, rue Notre-Dame-de-Lorette7, rue des MartyrsTél. : 01 48 78 97 11

le bonbon faitses courses chez

carrefour city;-)

sommairemiam miam !

P. 6. aux cŒurs des champs

Page 16. gut

Page 10. marina foïs

Page 38. christine debaus

Page 14. christophe buren

Page 44. ronald Wengraf

Page 5. Le Bon TimingPage 6. Le Bon CommerçantPage 10. La Bonne ÉtoilePage 12. Les Bons PlansPage 14. Le Bon ArtPage 16. Le Bon en ArrièrePage 18. La Bon Look

Page 21. Le Casse BonbonPage 22. La Bonne RecettePage 24. Le Bon MomentPage 26. Le Bon Astro Page 28. Les Bons TuyauxPage 30. La Bonne ParisiennePage 33. Le Bon Ecolo

Page 34. La Bonne FemmePage 36. Les Bons ShopsPage 38. Le Bon ArtisanPage 40. Les Bons P’tits DiablesPage 42. Les Bons SnapshotsPage 44. Le Bon Plan NetPage 46. Le Bon Agenda


le Bon timing©

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pop rock camélia JordanaLa demi-finaliste de la Nouvelle Star 2009 se pro-duit sur la scène de la Cigale. Voilà l’occasion d’aller écouter sa belle voix rauque et acidulée comme un savoureux bonbon. "Non non non" (écouter Barbara) ou plutôt « Si, si, si »… Allez donc faire un petit tour du côté du boulevard de Rochechouart écouter Camélia Jordana…Le 8 novembre. La Cigale - 120, boulevard de Rochechouart Paris 18e - Tél. : 01 49 25 81 75

théâtre le prénom Huit ans après son dernier rôle dans Le limier aux côtés de Jacques Weber, Patrick Bruel remonte sur les planches ! Pour notre plus grand bonheur car c’est un truculent acteur ! Il attendait « LA » pièce. Ce fut Le prénom. Émotion et fous rires sont au rendez-vous. Selon Patrick Bruel, la pièce parle « avec humour du monde d’aujourd’hui, de la société contemporaine et de ses codes ». Théâtre Édouard VII. 10, place Edouard VII 9e Infos : theatreedouard7.com Tél. : 01 47 42 59 92

pop rock b.b brunes Dis-moi, Lalalove you… Je vous entends chantonner… Ce concert est une invitation à (re)découvrir le rock candide des BB Brunes métissé d’influences punk et rock des années 60, 70. Au fait saviez-vous d’où vient le nom curieux du groupe ? Il vient de la chanson de Serge Gainsbourg, Initials BB et du boulevard Brune à Paris, où le groupe répétait à ses débuts à l’aube des années 2000. Le 24 novembre à 21h. L’Olympia 28, boulevard des Capucines 9e Tél. : 0892 68 33 68

les coulisses du mariageAutour d’un cocktail et d’une coupe de champagne, bénéficiez d’astuces et de conseils avec des ateliers inédits tout au long de la journée. Venez rencontrer une sélection de professionnels de mariage, les plus prestigieux, les incontournables, les insolites… qui vous aideront à composer un mariage à votre image.Jeudi 4 novembre 2010 de 12h à 23h À la Maison des Polytechniciens 12, rue de Poitiers 7e www.lescoulissesdumariage.com

événement

les événements à ne pas manquer


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le Bon commerçanttexte Kamel Hajaji / photo G i lles jacob & Nora aGuerGuaN

l’épicerie aux mille et un fruits

Aux cœurs des champs

Un matin d’automne, Le Bonbon m’envoie en express découvrir l’épicerie de quartier de la rue Condorcet nichée au numéro 48.

Je me demande ce qu’elle peut bien avoir de particulier. Je gare mon scooter au croisement de la rue des Martyrs. Fripe-

ries et cafés cajolent le même trottoir dans une ambiance chaleureuse. Ça grouille de bonne vie. Je laisse derrière moi tout ce beau monde et entre dans la rue éclairée Aux Cœurs des Champs. Des immeubles s’enchaînent les uns à côté des autres. Quelques passants vaquent à leurs occupations. Soudain, au loin, j’aperçois quelque chose. Mon sourire s’élargit et mon regard s’éveille alors, à la vue de la palette de couleurs. Celles-ci illuminent comme des lucioles toute la rue à foison. J’accélère le pas, la curiosité au diapa-son, dépasse un petit café restaurant sans pré-tention, au croisement de la rue Bochart-de- Saron et arrive, enfin, à bon port. Le maître des lieux, Monsieur Ben Dhaou, se tient fièrement devant son échoppe, habillé du regard franc et droit des bons commerçants. Il faut dire qu’il y a de quoi. Le Bonbon avait raison. Aux Cœurs

des Champs vaut le détour. Mon hôte me sa-lue et m’invite à entrer. Les fruits débordent par dizaines, des bacs jusque sur le trottoir et à l’intérieur, les légumes ornent des murs étin-celants. Des légumes qu’on n’a pas l’habitude de voir comme des potimarrons. Le lieu a un air d’arc-en-ciel d’été dans le froid d’octobre. Pas de quoi fouetter un chat pourrait-on pen-ser sauf que ce n’est pas si fréquent en ces jours grisâtres, un beau commerce bien entretenu et si riche en provisions ! Par ailleurs, l’atmosphère est, ici, propice à la détente. Un véritable petit havre de paix. J’entame une discussion plus approfondie avec l’épicier, tout en continuant à dévorer du regard, huiles d’olives d’Italie, fruits secs, courgettes et autres pommes et poires de sai-son. « Pas beaucoup de passage, les habitués du quartier seulement. Ils me commandent souvent des produits Bio. », me confie Mohamed. Nous continuons notre conversation et j’apprends que sa saison préférée est le mois de juin pour l’arrivée des fruits rouges qu’il affectionne par-ticulièrement. Dans le coin, il connaît tout le monde. Cela fait dix ans qu’il habite le quar-tier. L’épicerie, elle, a ouvert en 2004. Puis,


aux cŒurs des champs

finalement, nous dévions sur la crise. Mon primeur se félicite de tenir bon en n’achetant que des fruits et des légumes de premier choix. Nous débattons, alors, de l’importance de maintenir les petits commerces, la tête hors de l’eau. Ne serait-ce que pour continuer à nour-rir cette fibre nécessaire à la cohésion sociale en ces temps marqués par tant d’individualisme. Car Aux Cœurs des Champs, on ne vient pas seulement acheter de quoi se nourrir. Non, on y vient aussi pour échanger un geste amical ou un sourire.

Au bout d’un moment, par courtoisie, je me décide à quitter monsieur Ben Dhaou pour ne pas prendre tout son temps. Je repars, laissant, alors derrière moi, l’épicerie aux mille et une couleurs de la rue Condorcet, content qu’un tel lieu, plein de splendeur, existe et tienne en-core debout.

aux cŒurs des champs48, rue Condorcet 9e Tél. : 01 40 16 06 68Horaires d’ouverture : du mardi au dimanche. De 7h à 21h.

sa bonne adresseKhaosan café. Restaurant thaï - 52, rue Condorcet 9e

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novembre 2010 | 9— 11

la Bonne étoiletexte matH i lde V iGNal / photo N icolas Gu iraud © 2010 europacorp - tf1 films production - cibY 2000

Marina Foïs compte parmi les actrices fran-çaises les plus talentueuses du moment. Elle nous fait le plaisir de nous rencontrer à la terrasse de l’hôtel Amour, un de ses lieux favoris dans le quartier.

Voici quelques réponses à des questions essentielles, directement inspirées de son dernier film L’Homme qui voulait

vivre sa vie, réalisé par Éric Lartigau. Cette très bonne adaptation du best-seller de Douglas Kennedy sera dans toutes les salles dès le 3 novembre.

marina foïs, menez-vous la vie dont vous rêviez quand vous étiez enfant ? Oui. Je rêvais d’être actrice depuis l’âge de cinq ans. J’ignore comment cette idée m’est venue, mais elle m’a tenue toute mon enfance. Et elle m’a permis de lutter contre l’ennui terrible que je ressentais à l’école. Aujourd’hui, je fais le métier dont j’ai toujours rêvé, j’ai une vie qui n’est jamais la même, qui change chaque jour. J’ai conscience d’avoir une chance énorme, je ne suis pas blasée du tout. Je vis de mon métier, et j’en vis bien. Mais mieux que ça, j’ai le choix des rôles et des films. Cette liberté n’a pas de prix.

Dans le film, le couple que vous formez avec romain Duris se sépare. Quelle est votre conception du couple ? comment faire pour ne pas échouer ?Je ne crois pas à la notion de "couple" désignant deux individus fondus dans un "nous" angoissant, qui annule les identités singulières. Un couple, ce sont deux personnes, avec leur personnalité propre, faisant le choix de partager des moments, quelques années, la vie entière peut-être… à voir. C’est bizarre, mais j’aime l’idée de précarité dans les couples.On est écrasé par des codes et des conventions qui ne sont pas les nôtres. C’est très difficile d’inventer le couple, et pourtant je ne pense

pas qu’il y ait d’autres issues pour que la vie à deux soit un plaisir.

Vous êtes une très bonne actrice, quel est votre secret ?Je n’ai pas de secret et encore moins de méthode. J’aime ce qu’a répondu Depardieu à un journaliste qui lui parlait de son talent : « Mon seul talent, c’est d’être disponible. » Je crois à ça. Se rendre disponible pour le metteur en scène, à l’histoire, au personnage, presque se débarrasser de soi-même, pour faire de la place à la personne qu’on doit incarner… et travailler dans le sens du film. Les acteurs qui arrivent

“ AUJOURd’hUI, JE FAIs LE MÉTIER dOnT J’AI TOUJOURs RêVÉ. ”

Marina Foïsune actrice Qui Vitpleinement sa Vie

12 — 9

avec leur savoir-faire sont moins intéressants, je crois, que ceux qui se laissent faire. Le métier d’acteur n’est pas difficile. Si on a un metteur en scène. Quand on se sent seul, c’est autre chose. Lartigau aime profondément les acteurs. Et il n’en a pas peur. Il n’a pas peur que ça résiste, que ça coince, qu'on se cherche, il n’a pas peur d’être surpris ni que ça lui échappe. Mais il sait aussi nourrir, guider, bousculer ou surprendre… J’aime travailler avec lui.

Des rêves ?Des milliers… Heureusement !

Des projets ? J’ai des tournages prévus à partir du mois d’avril dont un en Italie, mon deuxième pays, après la France. Mais avant cela, je vais jouer Harper

Regan, une pièce anglaise mise en scène par Lukas Hemleb, au théâtre du Rond-Point.

une actualité qui vous tient à cœur ? Je suis la marraine de la 6e édition de Mon premier festival, un festival de cinéma pour enfants, se tenant à Paris dans dix salles « Art & Essai » et au Forum des Images, jusqu’au 2 nov.

son coup de cŒur dans le 9e

Le quartier de la nouvelle Athènes et particulièrement la rue d’Aumale, où elle ne se lasse pas de se promener et d’admirer les sublimes façades des immeubles dont certains sont classés Monuments historiques.

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les Bons planson a testé pour vous

le marché des gastronomes Le paradis des papilles par Émilie Pruvost

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Cha

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Quoi, vous ne connais-sez pas encore le mar-ché des Gastronomes ?

Voici 1000 et une raisons de réparer cette injustice et d’en faire cher gastronome, votre magasin préféré, celui qui met-tra de la couleur dans votre quotidien…Deux trentenaires inventifs sont à l’origine de ce concept novateur,

qui allie originalité et qua-lité. Nul besoin en effet, de vous dédoubler pour chercher du vin, de l’épicerie fine, du pata negra, des produits frais et des produits de grandes marques… L’offre est étoffée en cette rentrée, les gammes enrichies. Depuis septembre, on y trouve même les produits phares de la droguerie, de l’ hy-

giène, et de la beauté. A découvrir parmi elles, pêle-mêle : les pâtes bio Delverde, le café Méo, les vi-naigres aux fruits A l’Olivier… Un étiquetage astucieux permet de distinguer les produits (bio, petits producteurs…) Vous cherchez un petit cadeau ? Craquez pour les di-vins chocolats Dolfin dans leurs jo-lis étuis aux faux airs de pochettes

de tabac à priser, pour seulement un peu plus de 2 euros, des boites de thé Damman pour 5,99 eu-ros… N’hésitez pas à suivre les coups de cœur du caviste et faites donc un petit détour par la cave à l’étage, réfrigérée s’il vous plaît. Au détour d’un rayon, que vois-je ? Les gaufres fourrées du plat pays de mon enfance ! Comme le sou-ligne Laurent, « On a envie que les gens trouvent leur madeleine de Proust ».

le marché des gastronomes 9, place Pigalle 9e

Tél. : 01 80 06 85 56 lemarchedesgastronomes.comLundi 17-21h, mardi au samedi 10-21h, dimanche 11-21h

L’équipe de cette école de conduite ne perd pas de vue votre objectif : l’obtention du fameux sésame ! d’où le nom de

l’école qui va à l’essentiel : le Permis !

Le logo sur la devanture, tel un la-bel estampillé, laisse entrevoir les valeurs chères à la maison : trans-parence, qualité, équité, sérieux et franchise.

Ce qui frappe tout d’abord, c’est la gentillesse, une écoute aux petits soins sans faux-semblants, la flexibilité des ho-raires aussi. Ici, on se plie en quatre pour s’adapter à vos emplois du temps, vos exigences, avec finesse et psychologie. Une adresse à chuchoter à l’oreille de ceux qui rêvent de passer leur permis, ceux qui n’osent pas, les peureux, les enthousiastes, les surbookés…

Ici, pas de place aux mauvais souvenirs ! On forme même parents et enfants sur deux générations

au 62, rue de Rochechouart. Et bientôt les petits-enfants !

C’est ce que l’on souhaite à l’équipe du Permis qui renouvelle depuis son arrivée, il y a un an et demie, l’idée même que l’on se fait de la formation à la conduite. La pédagogie des quatre forma-

teurs conjuguée à la dimension hu-maine, font le supplément d’âme de

la maison. Et ce ne sont pas les élèves qui le contrediront !

le permis 62, rue de RochechouartTél. : 01 48 78 18 80 ou 06 99 50 18 80www.le-permis.comOuvert du lundi au samedi de 7h à 21h

le permis Le sur mesure de l’apprentissage de la conduite par Émilie Pruvost

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les bons plans

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En ce mois d’octobre où l’été indien a décidé de s’installer, une envie me prend, de goû-ter à nouveau aux saveurs de l’Asie ! des

mois que l’on me conseille cette petite adresse nichée rue Montholon, à deux pas du métro Cadet.

Je passe la porte et ce qui me frappe en premier, c’est le sourire avec lequel je suis accueillie ! Dans ce pe-tit restaurant familial (la tante est en cuisine, la nièce au service et à l’accueil), bonne humeur et gentillesse sont à l’honneur ! Par une ouverture en bas de l’es-calier, j’entrevois la tante cuisiner. Je me trouve nez à nez avec les assiettes disposées sur le passe-plat qui débordent de coriandre et de menthe odorantes, ce qui me chatouille les narines et met mes papilles en éveil ! Je quitte le rez-de-chaussée propret par les escaliers et là, surprise, me voici à l’étage devant une très belle salle intimiste grâce aux lumières tamisées, les murs de rouge vêtus qui tranchent avec le doré des bouddhas, les bougies joliment disposées sur les tables… Un vrai cocon zen ! La carte regorge de plats classiques et insolites, du Vietnam et de pays voisins (Laos, Thaïlande…) Dif-

ficile de choisir ! À ne rater sous aucun prétexte : la salade laotienne, mélange délicieux sucré-salé de riz craquant, lamelles de bœuf, citron et coriandre. Quant aux bo bun et leurs déclinaisons, Ga bun au poulet, Tom bun aux crevettes…, ils sont divins. Je ferme les yeux et les parfums me transportent illico baie d’Ha-long. La cuisine est à la hauteur de la décoration : Sa-voureuse, parfumée, faite avec des produits de qualité. Un vrai bonheur ! Direction le 7e ciel ! Pour une envie de partager à 2 une fondue vietnamienne, n’oubliez pas de réserver. Pour les petites bourses et les plus pressés, des menus abordables vous sont proposés le midi (menus à 9 et 13,90 euros). Vous cherchiez une cantine pour des déjeuners équilibrés, le lieu est tout trouvé !

Pas de pousse-pousse à l’horizon. Je rentre à pieds bien décidée à renouveler l’expérience prochainement dès qu’une envie d’évasion des papilles se fera res-sentir…

escale à phu Quoc 35, rue MontholonTél. : 01 45 26 04 01

escale à phu Quoc La baie d’Halong dans votre assiette par Émilie Pruvost

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le Bon arttexte Ém i l i e PruVost / photo Nora aGuerGuaN

au Diapason De ses émotionsMurs blancs, poutres et étagères de couleurs vives, des centaines d’albums Cd, une baie vitrée qui baigne la pièce de lumière… et le piano qui trône dans le séjour : me voici dans l’antre chaleureux de Christophe Buren qui ha-bite le 9e depuis plus de 40 ans !

Le décor coloré fait écho au caractère du pianiste, et n’est pas sans rappeler la po-chette de son dernier album L’Histoire

de Babar le petit éléphant, fruit d’une colla-boration avec son père Daniel, l’auteur des fameuses colonnes du Palais Royal. Place aux confidences lumineuses.

contrepoints au jeu des 7 famillesAu jeu des 7 familles, chez la famille Buren, je demande le fils Christophe ! Chez les Buren, on est artiste de père en fils : sculpteur, pianiste, compositeur (Alexandre, le frère). La passion pour les voyages les lie aussi. Une enfance aux Caraïbes, cela donne le goût des escapades ! Christophe aime New York et Vienne. L’Italie quant à elle, est sa source de respiration. Le lieu inspire et expire de « bonnes empreintes ». L’amour de la musique l’unit aux autres au-teurs de l’album L’Histoire de Babar le petit éléphant. À ses côtés, la récitante Mathilde Hennekinne, Daniel Buren et la musique de

Poulenc à l’honneur. Le lycée Condorcet, rue du Havre dans le 9e, est leur point commun à tous les quatre. Ils y ont tous étudié. Cet al-bum est aussi né dans le 9e, où se niche le siège des éditions Naïve.

un projet filial et une aventure excitanteChristophe a eu l’idée de mêler l’œuvre parti-culière de Francis Poulenc pour piano et réci-tant avec les arts plastiques : pour cela, jouer et enregistrer en français et en anglais, monter l’histoire scéniquement en collaboration avec son père. « C’est amusant de se replonger dans l’histoire de Babar et de se laisser prendre au jeu de la raconter. » Le livret et la pochette dessi-nés par son père en font une œuvre, un objet collector à part entière. On y retrouve le fil conducteur de son travail, « son outil visuel, les bandes verticales de 8,7cm de largeur ». Blandine Baufumé chez Naïve, a été enthou-siaste à l’idée d’éditer ce disque. Elle avait bien raison ! L’album a depuis, reçu le coup de cœur de l’Académie Charles Cros et l’accueil chaleu-reux du jeune public. On souhaite une suite à ce projet audiovisuel commun.

le goût de la transmissionChristophe témoigne d’une grande sensibilité et d’une écoute surdéveloppée. Il se dit nourri

Christophe Buren

16 — 9

par l’enseignement et l’approche du célèbre pianiste viennois Paul Badura-Skoda, ami de longue date.

En tant que professeur de piano, il aime "les grands écarts". « C’est une gymnastique de don-ner des cours à des élèves débutants, à d’autres qui préparent des concerts. » Il adapte à chacun son enseignement sur mesure, et souligne l’impor-tance « d’être guidé par des sons ».

au jeu du portrait japonais et de ses méta-phores, si vous deviez vous réincarner en… ?une couleur ?L’orange.

un air de musique ? une ville ?Un des 600 lieder de Schubert, Naples.

sa lecture du momentThe lifted veil de George Eliot

ses adresses dans le 9e

Librairie Les Arpenteurs9, rue ChoronTorréfacteur et magasin de thé45, rue CondorcetLe sC9 natation

[email protected]

L’histoire de Babar de Francis Poulenc, Naïve réf. U318158 - paroles de Jean Brunhoff (de) © Chester Music «avec l’aimable autorisation de Première Music Group». Un album cadeau idéal à l’approche des fêtes !

novembre 2010 | 9— 17

le Bon coach

Gut, un coach qui vous veut

du bien !

communiqué par matH i lde V iGNal / photo Gut

L’hiver et le froid approchent à grand pas, vous avez le moral dans les chaussettes, des kilos en trop, une silhouette pas chouette ? Oui, mais vous ne vous sentez vraiment pas le courage de remé-dier à cela ! Cependant, avant de jeter l‘éponge, avez-vous au moins pensé à faire appel à Gut ?

Don’t worry, Gut, de son véritable nom Guten-berg, ne vous fera pas un cours magistral sur la naissance de l’imprimerie ! Lui, son truc

c’est le coaching : le bien-être et la prise de confiance en soi par le sport. Rien de tel pour se sentir renaître et accomplir tous les projets qui dormaient dans vos tiroirs. Sportif de haut niveau, notre jeune athlète n’a qu’une motivation : vous redonner le sourire en vous aidant à aller au bout de votre objectif. Fin obser-vateur, ayant voyagé dans les quatre coins de la planète, il sait combien il est difficile de prendre soin de soi-même. Convaincu que le sport est le meilleur moyen pour se sentir bien dans son corps et dans sa tête, Gut a décidé de mettre son énergie et son expérience à notre service. Avec son corps de rêve, son moral d’acier et son fort charisme, Gut est un pro qui saura parfaite-ment réveiller le ou la sportive qui est en vous. Sa méthode ? Ponctualité, persévérance et assiduité ! Les trois clés du succès ! Gut, comme "bon" en alle-mand, ne vous lâchera pas. Il vous épaulera dans la

phase "douloureuse" des premiers efforts, pour ceux ou celles qui n’ont jamais fait de sport.

Quel que soit votre âge, votre condition physique, votre mode de vie, Gut vous concoctera un programme sur mesure. Si vous ne parlez pas français, pas de pro-blème, Gut coache aussi en anglais.Après une première séance de diagnostic gratuite,

il vous établira un planning et si vous êtes conquis, c’est parti mon kiki !

Selon vos disponibilités, il débar-quera chez vous avec tout le

matériel nécessaire. Les jours de beau temps, il vous emmè-nera si vous le souhaitez faire une séance dans un stade, un parc ou un bois, histoire de s’aérer la tête.Le p rem ie r mo is , i l es t

conseil lé d’effectuer trois séances par semaine. Ensuite,

une fois que vous avez pris le rythme et que vous connaissez

quelques exercices, vous pourrez vous débrouillez tout seul, comme un grand !À quel prix ? Comptez 55 euros pour une heure. Il existe aussi des packages pour les flippés de l’avion ou les futurs mariés… Pour en savoir plus, le plus simple est de le contacter. À l’approche de Noël, voici aussi une très bonne idée cadeau !

coach gut Tél. : 06 11 99 60 [email protected] www.coachgut.com

18 — 9

tous les vendredisau Bus Palladium

Pour être sur la liste (entrée gratuite et prioritaire)≥ envoyez un mail à : [email protected], rue Fontaine 75009 Paris / m° Pigalle

Party

le Bon look Nœuds & Papillonsphoto ameli e cHassarY ameliechassarY.com / stYliste aNtHoNY le e WatsoN

seliNa danseuse de cabaret

Blouson Ventcouvert Robe nC.2Ceinture façon poulainBijoux Les 4 vents C.Poirier

* Nœuds réalisés avec rouleau papier bulle BHV

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Tee shirt By nisearchVeste sans manche Ventcouvert Manteau VentcouvertEcharpe & legging Louise dellaBracelet (sautoir) sabou

À découvrir de jeunes créateurs du Nord :

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Tél. : 01 44 61 09 50 [email protected]

novembre 2010 | — 21

22 —

situation banale : vous rentrez chez vous, ou-vrez votre boîte aux lettres et tombez sur votre courrier et son équivalent en publicités en tout genre… qui finissent soit dans votre poubelle 10 min plus tard, soit inondent le fond de votre boite par flemme. On est d’accord : il faut que ça cesse !

Et pourtant… je me rappelle ces après-midi chez ma grand-mère, affalée dans son club en cuir, et elle me lançant

à propos de rien : « Regarde les ré-clames, en bas de pages, je t’ai souligné des voitures intéres-santes ». Ces petites phrases anodines mais rassurantes, souvenirs des années où le marketing était nettement moins oppressant.

Le temps passe et me voilà dans ma cage d’escalier à me prendre le chou avec le gars de la copropriété qui me hurle dessus car j’ai laissé mon tas de pub en haut du meuble à courrier. De retour chez moi, je m’affale sur mon canapé et re-garde ces bouts de papiers sur ma table basse. Rien n’a changé. Même design. Même couleurs criardes. À l’heure d’internet et des nouvelles technologies, qui s’intéressent donc à ça? En plus, c’est complètement

anti-écolo. Je tapote dans google « réduire les propec-tus » et tombe sur un mouvement lancé par Leclerc "2020 : zéro prospectus" qui propose à ses consom-mateurs de nouveaux outils de communication en ligne. Bien joué mais bon, on a le temps de voir venir…

En faisant un peu le tri dans des recherches, un geste simple et efficace est mentionné : coller une étiquette "Pas de publicité. Merci". Ce qui ne vous garantit pas

un arrêt définitif des pubs mais vous as-sure d’en avoir un peu moins. Pour les

plus agacés, vous pouvez adresser un courrier à votre agence com-

merciale France Telecom et de-mander votre inscription sur la liste orange pour vous exclure des coordonnées du deman-deur des listes commerciales pour les besoins d’entreprise. En parallèle, envoyez un cour-

rier demandant une inscription à Robinson Stop-Publicité qui

aura le même effet mais sur les listes utilisées par les sociétés adhé-

rentes comme l’Union Française du Marke-ting Direct. Précisez bien à chaque fois que "je refuse que mon nom soit utilisé dans un fichier amené à être loué". Enfin, écrivez aux sociétés VPC dont les cour-riers sont insistants pour leur demander de ne plus recevoir leurs catalogues…Ou faites comme moi, pre-nez votre mal en patience…nostalgiquement !

le casse BonBon

Marre des prospectus !

texte FaustiN e FraNço is


la Bonne recetterecette cHr istoPHe P e lÉ / photo joNatHaN ralaisomaY

Saint-Jacques, karashi & anchois Ingrédients

4 coquilles Saint-Jacques fraîches non congelées1 cuillère à soupe de karashi en poudre 3 cuillères à soupe de miso1 cuillère à soupe de saké1 cuillère à soupe de mirin1 botte de mitsuba4 filets d’anchois au sel2 petits oignons rouges en pickles Huile d’olive

Vin conseillé en accompagnement

Riesling Julien Meyer, Muenchberg grand cru 2007

Préparation 1/2 heure

3 jours avant Faire bouillir 20 cl de vinaigre additionnés de 4 cuillères à soupe de sucre. Laisser macérer les oignons dans cette marinade pendant 3 jours.

Le jour J- Faire bouillir saké et mirin dans les proportions in-diquées. - Retirer et y ajouter le karashi puis le miso. - Faire griller les coquilles Saint-Jacques à la poêle. Celle-ci doit être bien chaude. Y saisir 30 secondes les coquilles Saint-Jacques de chaque côté.- Retirer du feu. Assaisonner de quelques gouttes d’huile d’olive.- Les passer 30 secondes sous la salamandre

dressageCouper en 2 les coquilles Saint-Jacques. Dans les as-siettes, les disposer côté cru vers le haut.Décorer avec les anchois coupés en 2, les oignons pickles et le mitsuba. Ajouter une touche de condi-ment saké+mirin+karashi et miso à côté.Ça y est… Vous n’avez plus qu’à déguster cette re-cette parfumée, simple et efficace à l’image de la cui-sine du chef étoilé Christophe Pelé.

POUR

4PERsOnnEs

24 —

Recette de Christophe Pelé

Chef 2 étoiles du restaurant La Bigarrade106, rue Nollet, Paris 17e

Tél. : 01 42 26 01 02Ouvert du mardi au vendredi. Réservation de préférence 2 mois à l’avance.

Petit lexique culinaire

Karashi : moutarde japonaiseMirin : saké très doux utilisé aujourd'hui presque uniquement comme assaisonnement en cuisine co-réenne et japonaiseMiso : aliment japonais traditionnel qui se présente sous forme de pâte fermentée, à haute teneur en pro-téines, de goût très prononcé et très salé, composé de soja, riz ou orge, sel marin et d’un ferment appelé kojiMitsuba : persil japonaisPickles : conserves au vinaigre servant de condiment en Grande-Bretagne et dans le monde indiensaké : alcool de rizsalamandre : ustensile de cuisine servant à réchauf-fer, gratiner ou cuire des préparations

suggestion de présentation


Forcément, vous n’aimez pas le beaujolais nouveau.Oserais-je vous donner tort ? Une piquette

rosâtre au goût de sirop frelaté, un vin qui vous colle aux dents et vous cisaille le bide, une soirée passée avec des lourdingues en chapeau de paille et tablier promotionnel, le tout couronné par une gueule de bois atomique… Les arguments sont connus, ils sont loin d’être illégitimes.D’autant qu’il faut y ajouter le contexte, le mois de novembre et ses pluies qui feraient regretter Reykjavik, les cohortes de citrouilles débiles et de sorcières éculées de Halloween, la perspective déprimante des catherinettes chapeautées… Il y aurait donc de bonnes raisons de ne pas aimer ce mois rude, ingratement situé entre les derniers feux de l’été et les premiers éclats de l’hiver.Il n’y a pourtant pas que ça, en novembre. Il y a aussi les petits matins hésitants, le froid vif s’ouvrant sur un ciel bleu pâle, les fins d’après-midi crépusculaires où l’on se dépêche de rentrer chez soi dans la lumière dorée des réverbères. Il y a les soirées calfeutrées dans la douceur domestique, il y a l’odeur sucrée de la première raclette, le ventre plein et les joues rouges, engourdies par le vin blanc sec.

Il y a beaucoup de belles choses, en novembre… et il y a aussi le beaujolais nouveau.J’accepte votre mépris pour les festivités décrites plus haut. Mais il ne tient qu’à vous de passer outre et d’aller le goûter dans un établissement de

confiance. Pas besoin de vous fournir place de la Madeleine, je connais

quelques bistrots à Paris dont le patron surveille ce qu’il sert.

Tentez donc l’expérience vers 11h -11h30, à l’heure où

s’ouvre la fringale de midi. Installez-vous au comptoir,

entre le crissement du moulin à café et le cliquetis des tasses

empilées. Commandez une assiette de saucisson en tranches

bien fines, rosette de Lyon de préférence, et arrosez-la d’un verre de

beaujolais.Bien sûr, ce n’est pas du Chambolle-Musigny. Mais goûtez cette acidité joyeuse sur votre palais, cette fraîcheur sans prétention qui vous emplit le nez, cette légèreté fruitée qui vous donne l’impression de pouvoir boire sans compter. Goûtez et laissez-vous aller, prenez-en deux ou trois, quatre peut-être, avec même un sandwich rillettes et cornichons pour éviter la tête qui tourne.On parie que novembre paraîtra moins triste en sortant ?

le Bon momenttexte P i erre-lou is coliN

Le bon beaujoLais nouveaupeut-on aimer noVembre ?

26 —

épicerie finespécialités corses sur place ou à emportercharcuteries, fromages, vins…42, rue des Martyrs - Tél. : 07 48 78 20 70Lun. / sam. 10h-21h / dim 10h-19h

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bélier du 22 mars / 21 avril

Regardez autour de vous ! Vous pourriez bien croi-ser l’être idéal qui pourrait changer votre vie ; donc restez vigilant et passez ce mois en vous mettant sur votre 31. Quoi qu’il en soit, la surprise sera au rendez-vous. La bonne nouvelle sera aussi une proposition de travail très intéressante auquel vous ne vous attendiez pas.

taureau 22 avril / 22 mai

Et oui ! Comme le dit le proverbe : Nul ne sert de courir il faut partir à point. Il est vraiment temps de vous remettre à l’action vous pourriez manquer de belles opportunités. Et si vous prenez du retard dans vos engagements et nombreuses activités, vous ne saurez plus où donner de la tête. Et on vous connait du coup vous serez d’humeur désagréable !

gémeauX 22 mai / 22 juin

Vous passez votre vie à courir après un rêve de grandeur idéal alors que le bonheur est à portée de vos mains ! Et si vous donniez une chance à cette histoire d’amour naissante ? Laissez vos exigences au placard. Miser aussi sur le côté professionnel est capital surtout que vous aurez beaucoup de frais ce mois ci ; mais négliger votre vie affective serait une terrible erreur.

cancer 23 juin / 21 juillet

Un coup de fil inattendu va changer le cours de ce mois. Une découverte ou une proposition mettra le feu dans votre vie. De l’excès à la passion tout va basculer.. Retournez les situations à votre avantage, car quoi que vous pensiez, vous êtes plus malin que les autres ! Et du coup vous serez fier de vous, et la récompense sera largement méritée.

lion 24 juillet / 23 août

Vous serez d’humeur joyeuse car malgré le froid le soleil brillera dans votre cœur. Les mystères de la vie vous apporteront plein de plaisirs et de joie ce mois-ci. Dans un paquet surprise, un voyage, une invitation à dîner ou un rendez-vous coquin mettront vos sens en émoi. Vous vous découvrirez de nouvelles passions et vous vous ouvrirez à de nouveaux horizons ! vierge 24 août / 23 sept.

De nombreux bouleversements sont prévus pour vous ! De nouveaux contrats fructueux viendront paver agréablement votre route professionnelle et le mot amour fera vibrer votre cœur si récalcitrant au partage. Vous passerez de tendres moments avec l’être aimé, alors gare à ne pas oublier vos devoirs. Ps vous serez de santé fragile alors, sortez couverts !

consultations au:

08 92 06 77 77(0.34ct / min)

Nos consultations privées au : 01.75.43.08.55C’est le moment de tout savoir

26 —

le bon astro

balance 24 sept. / 23 oct.

Pourquoi tant de colère ? Ce n’est pourtant pas dans vos habitudes ! Vous vous sentirez trahis par quelqu’un de très proche. Y’aurait-il des incompré-hensions dans l’air ? Quoi qu’il en soit, réglez vite les problèmes pour pouvoir revenir à vos activités habituelles et trouvez l’origine de vos angoisses. Un voyage s’annonce à l’horizon et il vous guérira de votre stress.

scorpion 24 oct. / 22 nov.

Vous avez beau essayer de vous reposer, vous êtes toujours fatigués .Fermez vos portables et l’ordina-teur ou inscrivez vous à un cours zen, vous imposer des heures de sommeil, pour que vous appréciiez un peu les rares moments de détente ? Un jour après l’autre organisez vos actions pour canalisez votre énergie et remonter vos anticorps. Attention aux rhumes et aux grippes.

sagittaire 23 nov. / 22 déc. Vous vivrez un vrai conte de fée. Les tension du mois dernier s’éloignent et vous aurez de mer-veilleux moments de tendresse .Vous qui n’aimez pas les conflits on vous exprimera par des cadeaux ou des invitation l’importance que vous avez au sein de vos relations Une période faste débute, marquant un véritable tournant dans votre vie sociale... Ne ralentissez pas pour autant, gardez la cadence.

capricorne 23 déc. / 20 jan.

La revanche a un gout amère .Vous apprendrez une nouvelle qui vous donnera à penser que la vie est courte et qu’il faut en profiter. Vous qui prenez toujours le temps pour exprimer vos sentiments vous serez du fait, plus volubiles. Laissez votre ego de côté et parlez à cœur ouvert vous vous sentirez plus léger. Un déplacement imprévu vous appor-tera toutes vos réponses.

verseau 21 jan. / 19 février

Dur de choisir parfois. Vous hésitez à mettre fin à une relation qui vous dérange. Amoureuse ou professionnelle, vous avez envie d’aller de l’avant et ce sera un vrai dilemme .On dit cette phrase : choisir c’est renoncer !. Malgré des efforts, vous réorganiserez avec patience et diplomatie la vie qui vous entoure mais l’envie du changement sera le plus fort. Attention…c’est parti !

poisson 20 fév. / 21 mars

Comme le dit le proverbe : les paroles s’envolent, les écrits restent. Vous allez avoir besoin d’un avocat ou d’un notaire ce mois ci .Papier officiels négociations bref vous ne vous ennuierez pas. Il est important que vous abordiez les choses de façon cohérente, vos engagements et nombreuses activités occuperont la première place et vous ne saurez plus où donner de la tête. C’est ce que vous espériez alors profitez en !!


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Emmanuelle,t'es vraiment belle,mais la prochaine fois nous lâche pas au dernier moment !

Aurélie, Le Bonbon te remercie !

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Le petit Bonbon à 4 mois dans le

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Alexandra, heureusement que t'es là ; )

113 67891015 45 214 31217 1116

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RECRUTE !

Le 27 je ne porterai pas de petite culotte.

Alexandra

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Sandra, continue à rêver de moi !

=r(p)Je t'aime Namou

Bon anniversaire Simon !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Alex.

Y'en a qui vivent des aventures avec un grand a et d’autres qui vivent des amours avec un Petit con.

Bon anniversaire le 30 à Makash le Québecois. Tabernacle !

Garral l'Animal

Merci aux Malochettipour ce fucking mariage !Vive le sancerre Jolivet !

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Young rich and out of control.

Frankie Palmeri

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Nouvelle adresse pour les soirées à Paris, la coloc' du 69 strass : Bienvenu à Gauyette la Guinguette et Nicolok.Garrou le Loup

Mes meilleurs amis sont : Antoine, Armand, Sacha, Ayoub, Naïl. Je vous adore !

Pierrot

myspace.com/doyleband

Big Up à Ro et Gala !

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Grille


la Bonne parisiennetexte FaustiN e FraNço is / illustrations PauliNa leoNor

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prix de 179 € est tout petit comparé aux efforts

redoutables de nos cours d’abdos. slendertone.fr

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By Jeremy Scott, vous serez la plus branchée des filles de la salle de

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6-La grande tendance cet hiver ? Les clubs de sport low-cost. Nous, on vote pour le Club Montmartois, ouvert 7j/7 avec un panel de cours branchés comme le Yoga et le Krav-Ma-ga (auto-défense). 249 € l’année, il n’y a aucune raison de s’en priver. Plus d’informations sur www.clubmontmartrois.fr ou www.monclub-m.fr

3.2.1 partez !

30 —

le Bon jeumots fléchés par GÉrard sPorticHe

Dans le vent

Pronominal à la première personne

Artère dans le 2e

Lazare, Augustin et les autres

Piécette des touristes japonais

Un Hollandais dans la capitale

Proche de Notre-Dame (La -)

Station de métro

Possèdent

Exige une traduction

Qui rend service

Passé dans l'huile

Gros véhicules

Rue du 7e

Au Bois de Vincennes

Poussé par le cerf

Surveillé à la banque

Bêtise

En tête à Clignancourt

Silencieuse dans le 16e

A Montpar-nasse aussi

Boîte de production

PluméSaison actuelle

Admiratifs

Fin de journée

Ile de France

Paris a les siennes

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L'OCDE à Paris

Tel un luronFacile

Nombreuses à Paris

1 136 7 8 9 10 154 52 143

Après avoir reporté une à une les lettres des cases numérotées à celles contenues dans la frise située ci-dessous, vous parviendrez à la découverte de notre message mystère :

12 1711 16

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Autre station(Rue du -)

Coule sous le pont Mirabeau

32 —

Un dEs dERnIERs hERBORIsTEs dE PARIs

Jean -Pierre raVeneau

Monsieur Raveneau est herboriste. Voilà un mot bien peu utilisé n’est-ce pas ? En effet, il s’agit d’une profession dont le diplôme a été supprimé en 1941.

Est-ce dangereux de vendre des plantes médicinales aux vertus ancestrales ? Non, bien au contraire. Mais déjà, dans les an-

nées 40, les pharmaciens voyaient d’un mau-vais œil la concurrence qui se profilait et ont fait en sorte que cette profession disparaisse…Monsieur Raveneau et son herboristerie ne de-vraient pas exister. Pourtant, l’enseigne est bel et bien là ! Et ce depuis 1993, année où, ce doc-teur en pharmacie eut le coup de foudre pour ce lieu peu ordinaire. Comme on le comprend !

Quel bonheur de pénétrer dans ce décor de la fin du XIXe siècle avec ces odeurs si enivrantes, qu’elles donnent presque envie d’être malade !Saviez-vous que ces plantes vertueuses, telles

que la lavande, la camomille ou la verveine, pou-vaient soigner 80 % des maladies, des plus bé-nignes aux plus graves, comme les hépatites B ou C ou le virus H1N1. Bien sûr, il faut créer ces remèdes, savoir trouver les bonnes plantes, les combinaisons justes, les savants dosages qui conviennent à chaque maladie. C’est un métier qui s’apprend, qui demande des études spécifiques. Malheu-reusement en France, ce cursus n’existe plus, condamnant ainsi le métier d’herboriste à dispa-raître définitivement. Quel dommage ! Quand on sait que 15 000 décès par an en France sont dus à des accidents médicamenteux.Une médecine plus douce, plus adaptée à la na-ture humaine permettrait de réduire cette sta-tistique. Un conseil : courez rue d’Amsterdam !

herboristerie, 87, rue d’Amsterdam 8e

Tél. : 01 48 74 83 32

novembre 2010 | 9— 33

la Bonne herBetexte matH i lde V iGNal / photo arNaud cHai llou

le Bon plan netcommuniqué par em i l i e PruVost

Vous rêviez de vous offrir l’inabordable, réali-ser vos rêves les plus fous ? dealissime.com l’a fait ! Voilà un nouveau site révolutionnaire qui va faire parler de lui ! serial shoppeuses, vous allez craquer, fondre de plaisir devant un infini de bonnes affaires…sans le moindre re-mords ! Car ce site regorge de bons plans aux-quels vous pouvez dire oui sans vous ruiner! Comment me direz-vous ? En voici le secret.

L’histoire de Dealissime.com repose sur une amitié. Celle de Tatiana Jama et Lara Rouyres, avocates dans une vie an-

térieure, Parisiennes actives, et surtout, « serial shoppeuses » assumées ! Bien décidées à trouver un moyen de se faire plaisir, sans se ruiner, les deux amies décident de mettre en pratique un adage bien connu : « L’union fait la force » !

« L’union fait la force »Ce nouveau site propose un tout nouveau

concept d’achat : se regrouper pour acheter des produits et des prestations de services haut de gamme, à des prix imbattables. Les exemples sont significatifs : un soin Ham-mam et gommage dans un spa de luxe à Paris à 30 euros au lieu de 90euros, soit 60% d’écono-mies, un cours de cuisine aux huiles essentielles pour 35 euros, un cours de yoga à deux pas de la place de l’Etoile pour 12,50 euros. C’est désormais possible grâce à ce site.

un deal par jour C’est la promesse que Dealissime.com fait à ses membres ! Chaque jour, le site vous propose des offres de prestige à des prix in-croyables pouvant atteindre les 70% de réduc-tion. Passez le mot à vos proches, vos amis, qui vivent loin de Paname car Dealissime propose aussi de bonnes affaires dans les grandes villes de France. Les deals durent entre 24h et 72h, pendant

Dealissime.comle site Qui renD accessiblel’inaccessible !

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dealissime.com

lesquelles les internautes peuvent s’inscrire. Dès que le seuil d’acheteurs minimum est at-teint, le deal est validé !On l’aura compris, les bonnes affaires se feront désormais en groupe. un concept novateur qui repose sur la com-munauté !C’est vous cher internaute qui faites vivre le site. Les membres sont invités à suggérer des lieux, à proposer des deals, à rebondir sur les propositions du site… Parallèlement, très investi sur les réseaux sociaux, Dealissime.com fait vivre sa communauté sur Twitter et Face-book.

Dealissime.com se positionne avant tout comme le partenaire privilégié des enseignes prestigieuses et des acheteurs prêts à se faire plaisir, mais pas à n’importe quel prix. Son mo-dèle unique de vente garantit ainsi un modèle

valorisant tant pour le partenaire, qui optimise ses ventes et sa visibilité auprès d’une nouvelle clientèle que pour l’internaute, qui profite de services premium à prix imbattables.

comment devenir « serial shoppeuse » en 5 étapes sur Dealissime.com ?

Rien de plus simple, le jour J, le deal tant at-tendu est sur Dealissime.com : L’internaute n’a qu’à cliquer sur le bouton « j’achète ». Si le deal est validé, son compte bancaire est débité du montant de la presta-tion, le bon d’achat Dealissime.com lui est en-suite envoyé par mail. Enfin, le bénéficiaire de l’offre choisit alors le jour de sa prestation et remet son bon d’achat Dealissime (valable entre 3 et 6 mois).

Alors, prêt(e ) pour une virée shopping malin sur dealissime.com ?

novembre 2010 | 9— 35

les Bons shopsles nouvelles boutiques du quartier

la vitrineLES éPICES ENCHANTERESSES

Le restaurant a ouvert au mois de mai, au numéro 28 de la rue de la Tour d’Auvergne.d’extérieur, le lieu tient le pavé, avec sobrié-té. Le cadre noir, le parterre verdoyant aux allures de Bonzaï et le nom en orange, rap-pellent ces décorations simples et design des années 80.

L’entrée, une large baie vitrée, permet au pas-sant de contempler l’intérieur garni de ses 18 couverts et de sa cuisine ouverte. Une véritable vitrine.

À l’intérieur, Kobi Villot-Malka, le chef israélien d’origine marocaine, formé au Cordon Bleu, puis chez Ducasse, me propose en entrée, des ravio-lis de langoustine et estragon au thé des fakirs ; en plat, un parmentier de joue de bœuf à l’anis et purée de céleri rave et en dessert, une crème brûlée au thé fumé grand lapsang souchong. Les épices que Kobi aime travailler pour réin-venter la cuisine traditionnelle, sont reines.

Mais ne comptez pas forcément retrouver ces plats lors de votre visite ! Ou alors, il faudra les commander directement au chef. En effet, une autre originalité du restaurant est de présenter chaque semaine une nouvelle recette. Ainsi, chaque mois, la carte est renouvelée. Le menu entrée + plat + dessert est à 35 euros. Soit un rapport qualité/prix très correct étant donné l’inventivité des plats. Mon petit plus : la crème brûlée. Un délice !

Kamel Hajaji

28, rue de la Tour d’AuvergneTél. : 01 45 23 99 13Horaires d’ouverture : du mardi au samedi. 2h30 -14h30/19h30-22h30. SA BONNE ADRESSE : navellou fleurs - Création florale. 49, rue Condorcet 9e

36 — 9

les bons shops

la carte chanceOU LA DéCOUVERTE DES JEUx…

Voilà des amis du père noël qui sont incol-lables en matière de jeux… depuis leur ren-contre au collège, david et Lionel partagent la même passion. Après un passage par le monde de la finance, ils ont décidé de re-trouver leur âme d’enfant, d’adolescent…

Ainsi viennent-ils d’ouvrir leur boutique de jeux en tous genres : jeux de société, de cartes, de rôle...

Un espace à l’entrée accueille les petits de 3 à 6 ans, un autre espace adapté aux grands permet de tester des jeux en démonstration, avec leurs parents ou avec les démonstrateurs disponibles et volontiers partants pour une petite partie de Dooble (un incontournable à glisser sous le sa-pin de noël !).

Ils proposent les grands classiques (Monopoly, Cluedo, Trivial Pursuit) et aiment mettre en avant ce que le grand public ne connaît pas encore.

Allez vite les voir pour découvrir Mix mot, le jeu pour cuisiner en famille ou encore laissez- vous tenter par une petite initiation au jeu de rôle.

Lionel et David sauront vous conseiller au mieux dans vos achats que ce soit pour votre petit

dernier ou votre vieille tante qui a déjà tout… Un petit coin dépôt vente permet aussi de tro-quer des jeux en bon état. Leur projet : faire des animations pour des anniversaires dans la boutique. Tout un programme !

Amandine Cochin

41, rue de Bellefond Tél. : 01 55 32 35 71- [email protected] : du mardi au samedi de 10h30 à 19h30 (nocturne le vendredi jusqu’à 22h30)

© N

ora

Agu

ergu

an

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le Bon artisantexte Gaëlle doret-bÉlorGeY / photo Nora aGuerGuaN

Au cœur de la nouvelle Athènes : Marquise, duchesse, Confident, Crapeau et Bergère se rencontrent et se refont une beauté grâce au savoir faire d’une passionnée par son métier.

Après différentes expériences profession-nelles dans la presse enfantine et la dé-coration, Christine Debaus a choisi de

devenir "tapissière" par goût de la création et de la restauration. L’usage veut que l’on dise "ta-pissier" car comme elle le souligne, « c’est encore un métier masculin et physique même si les choses évoluent ». Naturel-lement, elle a installé son atelier dans le 9e, où elle habite depuis 40 ans, le quartier de la Nouvelle Athènes. Elle aurait pu être tentée par un autre métier d’art, doreur, pour son « côté magique », « on retient son souffle, c’est un métier de patience ». En ta-pisserie aussi, le temps est suspendu, impos-sible de compter les heures, « en dégarnissant, je me rends parfois compte du surcroît de travail ».

Son credo : donner une seconde vie à des sièges. Sa mission est si bien remplie que sou-vent, ses clients ne se rappellent plus comment était leur fauteuil avant leur passage au 17, rue

Jean-Baptiste Pigalle. Eh oui, en voyant les relookages affichés derrière le bureau de son atelier, on est saisi par toutes ces transforma-tions ! Les fauteuils les plus usagés retrouvent une deuxième jeunesse et se réincarnent, revê-tus de fringantes couleurs et belles matières. Ils deviennent ou redeviennent alors le meilleur acolyte pour une pause lecture voire une petite sieste. Mais avoir du goût ne suffit pas, il faut avoir de l’intuition, « j’apporte une touche personnelle, je n’ai jamais eu que de bonnes réactions ». Elle

se rend d’abord chez ses clients pour voir leur intérieur. Ce n’est pas par voyeurisme mais pour mieux saisir l’in-timité dans laquelle de-

vra renaître le siège, « il faut s’adapter au style et à son environnement ». Cette découverte du « lieu de vie » du siège est importante. Il est indispensable d’être à l’écoute des clients pour les conseiller dans le choix des étoffes, « être dans l’air du temps sans être trop à la mode ». La mode passe mais le siège reste un compagnon fidèle. Son métier allie tradition et modernité. Res-taurer, c’est redonner vie et elle aime à penser que « l’originalité réside dans la façon nouvelle

Christine Debausle paraDis Du siège

“ChAQUE sIèGE A UnE hIsTOIRE ET PARFOIs sEs sECRETs.”

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d’exprimer des choses déjà dites ». La transmis-sion est aussi un élément fort. Un siège a une histoire : hérité d’un parent, acheté dans une brocante… Il a aussi des secrets, « il n’est pas rare de trouver au hasard un petit mot ». À votre tour, pourquoi ne pas prolonger l’histoire du fauteuil qui traîne ses guêtres dans le salon ? Ne mériterait-il pas un autre sort ?

Si vous pensiez restaurer le fauteuil que votre grand-mère vous a donné, ou si vous en pos-sédez un art déco (style qu’elle affectionne le plus), n’hésitez plus ! Mieux encore, vous avez un Ruhlmann et n’osez pas encore le restaurer ? Sachez que c’est un rêve que vous permettrez de concrétiser : le vôtre peut être, et celui de Christine Debaus sans aucun doute. Une certi-tude, dans son atelier votre fauteuil fera l’objet

de toutes les marques d’attention.Vous pourrez l’apercevoir si vous passez devant la boutique en train de travailler les sièges qui lui ont été confiés. En entrant, c’est un air de jazz qui vous accueillera…

ses adresses coup de cŒur dans la rueLe Géant et la CoccinelleUne caverne d’Ali Baba Via Chocolatpour le plaisir des yeux et des papilles

atelier tapissier christine debaus17, rue Jean-Baptiste-Pigalle 9e

Tél. : 06 81 01 42 47

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les Bons petits diaBles

des jouets traditionnelsLe charme authentiquePain-d’épices

texte amaNd iNe cocH iN / photo Nora aGuerGuaN

Ouvert depuis presque deux générations, Pain-d’épices est un magasin au charme désuet : tout en boiserie à l’ancienne, ins-tallé sur deux étages, sous les verrières d’une galerie romantique du XIXe siècle, le magnifique passage Jouffroy.

Le rez-de-chaussée foisonne d’un monde merveilleux de la miniature et de maisons de poupées à l’échelle 1/12e. Pas d’âge

pour équiper ces jolies structures en bois (dès 139 euros) de luminaires, sols, papiers peints, de mobiliers et de centaines de petits acces-soires . Des petites pâtisseries, aux instruments de musique, aux accessoires de sport, jardinage, couture… Il y a tout… Tout pour plaire aux en-fants et faire retrouver aux grands leurs âmes de petit et redonner envie de jouer ! Une réelle aventure pour toute la famille… Un coin est dé-dié à la magnifique collection de jouets Moulin Roty dont la propriétaire du magasin, madame Blindermann est styliste. Des doudous, cuisi-

nière en bois, petite dînette en porcelaine… nid d’ange, mobile, de très belles idées de cadeaux.À l’étage, plus atypique, on trouve des kits de créations en laine cardée et feutre, une idée ori-ginale pour réaliser soi-même un doudou unique pour son enfant. Un peu plus loin des jouets plus traditionnels à tirer, encastrer, cheval à bascule, ou manche en bois à chevaucher… On trouve également des jeux de travaux manuels de la marque Djeco (peinture, tampons) et un grand choix de petits jeux de société.Allez vite faire un tour dans ce royaume de l’ima-gination, et admirer le magnifique déguisement de fée à étoiles et paillettes d’argent en vitrine, quel rêve !

pain-d’épices29-31, passage Jouffroy Paris 9e Tél. : 01 47 70 08 68 - www.paindepices.frOuverture lundi de 12h30 à 19h et du mardi au samedi de 10h à 19h

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monter le temps, ce serait chouette !

Où irais-tu ?Je ramènerais plein de dinosaures de la période du crétacé !

Eh bien, tu es drôlement calé sur la période ! Et face à eux, tu n’aurais pas peur ?Bah non ! (quelle question !)

Quel serait ton refuge ?Mon lit, et mes deux millions de doudous !

L’animal qui te protègerait ?Le cerdil ! (créature mi-serpent, mi-crocodile)

Et voyager dans l’espace, cela te plairait aussi ?OUI ! (ses yeux pétillent)

C’est quoi pour toi l’infini ?1 fini, 2 finis, 3 finis, 4 finis… !

Tes livres préférés ?Tous ! Les 4 saisons (de Marlène Jobert) et aussi Les Histoires de Blaise le petit poussin (de Claude Ponti).

Tes films favoris ?Alice au pays des merveilles et L’étrange Noël de Monsieur Jack (de Tim Burton).

Qu’aimerais-tu faire quand tu seras grand ?Inventeur !

Ses occupations favoritesLes cours de judo rue FromentinLes cours de piano de Christophe BurenL’atelier d’arts plastiques de RRose Selavy

Ses adresses préféréesLe square Saint-Georges, La bibliothèque Chaptal, La pizzeria Limo (pour son accueil)

Jules, 6 ans, petit phénomène attachant à la créativité foisonnante, se plie avec plaisir et enthousiasme à mes questions. Voici ses réponses imagées, précises et exaltées autour d’halloween, les monstres et l’infini…

Pour toi c’est quoi Halloween ? Une fête d’horreur (Jules me mime un petit monstre).

Ta recette de potion magique ? De la bave de crapaud, des araignées, des vers de terre, du jus d’ortie, des limaces, de la morve de sanglier enrhumé ( !), du sel et du poivre. Ta formule ? Abracadabraproutprout !

Que changerais-tu autour de toi ?Je mettrais dix pattes à un crocodile, dix queues à un orque pour qu’ils aillent plus vite.

Tu aimerais être rapide comme l’éclair ?AH OUI ! (cri de joie) Inventer la machine à re-

JulesMonstres & Cie

texte Ém i l i e PruVost / photo Nora aGuerGuaN

retrouvez encore plus de bons plans surwww.leBonbon .fr



© Jonathan Ralaisomay

le conte est Bontexte et photo cÉliN e lePaN

un anglais à parisdepuis plus de 30 ans qu’il est venu vivre en France, Ronald est une véritable figure dans le quartier de la rue Jean-Baptiste Pigalle. Une figure marquante, car Ronald se déplace uniquement en taxi anglais ! Petite chronique d'un passionné.

La France, Ronald est venu y vivre par amour. Il me l’évoque tendrement lorsqu’il me raconte comment il a suivi

son amoureuse, de la même façon qu’il se re-mémore sa passion pour les taxis, reliée à un souvenir d’enfance. Lorsqu'il était petit, il était à l’orpheli-nat en Angleterre, un cortège de taxis londoniens venait chaque année pour les conduire en bord de mer. La promesse d’une belle journée, que les enfants attendaient impatiemment chaque année. Depuis les taxis ont toujours suscité ce même enchantement chez Ronald.

Et s’il se fait autant remarquer à Paris, c’est qu’il y roule exclusivement en taxi anglais ! Il aime le plaisir que procure et le fait de rouler en taxi dans Paris et celui d’être dans une voiture imposante ! « Je me sens comme si j’étais

chez moi dans mon salon ! » Il voit la ville en hauteur, et attire le respect : « même les policiers ne m’embêtent pas », et il n’est pas rare qu’on le salue lorsqu’il est au volant !

Il apprécie particulièrement la solidité et la longévité des Austin (les vieux modèles de taxis anglais). « Maintenant tout est jetable… mon taxi a un demi-million de miles et il fonctionne encore très bien ! »

Car outre le fait qu’il ne se sépare jamais de "son" taxi anglais, Ronald les revend sur Paris. Parfois on lui passe "commande", parfois il l’utilise au retour de Londres jusqu’à ce qu’il trouve acheteur. Il

est toujours triste de devoir se séparer de son taxi et repart dès que son ami mécanicien en a un à lui vendre. Pour ce mécanicien londonien, c’est également une passion que celle de retaper ces vieux taxis qu’il déniche ; car si la carrosserie est ancienne, tout est remis à neuf sous le capot ! Ils passent ainsi de main en main pour une seconde vie qui s’achève dans notre capitale. Ronald les revend 4000 euros. Connu pour cette activité, on vient également

“On VIEnT ÉGALEMEnT LE TROUVER POUR dEs LOCATIOns À L’OCCAsIOn d'Un MARIAGE OU POUR dEs TOURnAGEs dE FILM ! ”

Ronald Wengraf

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le trouver pour des locations à l’occasion de mariages ou pour des tournages de films ! Il pense que ceux qui, comme lui se passionnent pour les taxis et veulent y rouler, recherchent ce petit côté britannique qu’ils véhiculent et un "exotisme londonien". Une voiture qui sort des sentiers battus en tout cas !

Dans la vie, après avoir vendu des disques ramenés de Londres, et divers articles londoniens, Ronald tient une boutique de pin’s, où l’on trouve encore des ersatz de son ancien commerce comme ses tee-shirts anglais. Ses pin’s, il les vend majoritairement sur le net, à l’export. Mais comme il me dit : "la boutique, c’est le travail, les taxis, c’est ma passion !"

la musique qu’il écoutedu blues, de Memphis slim, John Lee hooker

ronald WengrafMusic Bazar22, rue Pigalle 9e

ses bonnes adressesLa cité ChaptalLe Musée de la Vie RomantiqueLever les yeux pour voir l’architecture des bâtiments du 9e

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agenda des manifestations culturelles

le Bon agenda

CONCERTS

LE BUs PALLAdIUM04/11 – the pretty things17/11 – atari teenage riot

LA CIGALE2 et 3/11 puis du 10 au 14/11 – véronic dilaire04 au 07/11 – festival les inrocks black Xs08/11 – camelia Jordana09/11 – souad massi16/11 - féfé19/11 – mark ronson & the business inre20 & 21/11 – Jacques higelin22 & 23/11 – dub inc24/11 - yodelice

LE PALACEles confessions de stéphane rousseau15/11 – natasha saint-pierre22/11 – spectacle musical toutes les chansons ont une histoire29/11 - William sheller

OLyMPIA01/11 – sanseverino09/11 – eddy louiss et 50 musiciens13/11 – ayo17 & 18/11 – christophe maé19/11 – Jessye norman23/11 – the national, high violet24/11 – b.b brunes 25/11 - two door cinema club26 & 27/11- raphaël

ÉVÉNEMENTS CULTURELS

Les 19-20 et 21/11 - Ateliers portes ouvertes des artistes de l’association d’Anvers aux Abbesses. Ouverture exceptionnelle des portes des ateliers situés dans les 18e et 9e

arrondissements de Paris.

Musée de la vie romantique Jusqu’au 16/01/2011 – le romantisme russe à l’époque de gogol et de pouchkine dans le cadre de l’année france-russie 2010

Musée Gustave Moreauvisite-conférence chaque 1er jeudi de chaque moisLe 4/11/2010 - gustave moreau et l’italie

SPECTACLES

ThÉâTRE LE BOUTÀ quoi tu penses ? les dimanches, 20h30Anne-Sophie Girard fait sa crâneuse, samedis, 21h30david Azencot, les jeudis à 21h30Bérengère Krief, ma mère, mon chat et dr house, les jeudis à 20h15

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les Bonnes adressesRÉGIE PUBLICITAIRE06 27 96 75 [email protected]

1/ l a V itr i N e 28, rue de la Tour d’AuvergneTél. : 01 45 23 99 13

2/ l a carte c HaN c e41, rue de BellefondTél. : 01 55 32 35 71

3/ À l’ÉtaG e bY ar Nau d34, rue Jean-Baptiste-Pigalle Tél. : 01 47 42 22 60

4/ l e t itb e N37, rue de ClichyTél. : 01 48 78 62 17

5/ H e i Ko bY H e i Ko29, rue des MartyrsTél. : 01 40 16 55 38

6/ i mal b i e N êtr e34, rue de MaubeugeTél. : 01 55 32 03 02

7/ l e marc HÉ d e s Gastr o N o m e s9, place PigalleTél. : 01 80 06 85 56

8/ P r e m ièr e P r e ss i o N P r o V e N c e9, rue des MartyrsTél. : 01 48 78 86 51

9/ te r ra c o r sa42, rue des MartyrsTél. : 07 48 78 20 70

10/ V i lc e Na26, rue TréviseTél. : 01 53 34 02 14

11/ d r e ss i N G10, rue Alfred-Stevens M° Pigalle (L2-L12)

12/ z aGaN i N81, rue de RochechouartTél. : 01 48 78 12 70

13/ e c o l e d e c o N d u ite - l e P e r m i s62, rue de RochechouartTél. : 01 48 78 80 - 06 99 50 18 80

14/ m i e ux À l a ma i s o N38, rue de tréviseTél. : 01 48 00 08 75

15/ smart sto r e8, rue BlancheTél. : 01 82 09 96 69

16/ ca FÉ lo r ette20, rue de ChâteaudunTél. : 01 42 85 55 25

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New-YorkBeverly Hills

BostonPalm Beach

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Paris 9eme - le bonbon 11/2010