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Découvre le magazine le Bonbon Paris 8eme et 16eme arrondissements du mois de mai 2011.
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édito 'Bon'jour !
Au mois de mai, vous êtes plutôt:
- Je fais ce qui me plaît
- J'envoie tout balader
- J'en ai rien à secouer
Perso, un peu des trois. Je fais ce qui me plaît les doigts de pieds en
éventail, en décubitus dans un hamac disposé divinement entre l'ombre
du soleil couchant et sa chaleur encore vivace. La paille de ma limo-
nade en bouche, lorsque mes yeux exorbités s'affolent mais, mais… que
vois-je ? des parisiens assoiffés se bousculant et déboulant sur MA
terrasse, l'envahissant agressivement toutes dents sorties et salivant
à la vue de cet espace bucolique et pacifique. Autant vous dire, qu'en
moins de deux, on est passé du paradis sur terre à un jour d'apparition
de Lady Gaga sur les Champs ; des hystériques à la vue des premiers
rayons de soleil. Alors, j'envoie balader les querelleurs, les despotes,
les affreux, les mal élevés, ceux qui te passent devant dans l'espoir de
toucher Miss Gaga, les fientes de pigeon qui s'éclatent maestoso sur
ta personne, la météo qui se joue de nos nerfs, enfin tout ce qui se met
en travers de ma bonne humeur. Mais j'en ai rien à secouer, car je ne
garde pas jalousement mes adresses confidentielles, j'en fais profiter.
Je pilote mon deux-roues toujours à la recherche de lieux sympathiques
et attrayants que je note ici et là pour vous surprendre. Rencontrer des
personnalités captivantes ou des personnages attachants et raconter
leur histoire, leur vie ou leur passion : c'est ainsi que je définirais l'état
d'esprit du Bonbon.
Alors ma gaîté est intacte tant que le soleil est fidèle, et que les ter-
rasses bondées le restent parce que c'est bon de vous voir heureux mes
parisiens pas si grincheux !
Hug !
Mademoiselle Pauline
Rédactrice en chef
Régie Publicitaire
06 45 60 28 71
Président
Jacques de la Chaise
Design original
Rédactrice en chef
Mademoiselle Pauline
Graphiste
Arnold D'Alger
Secrétaire de Rédaction
Stéphanie Campeaux, Marie Dupuis
Rédaction
Stéphane Aubry, Caroline Delaunay
Julie Dubois, Mélanie Duault
Célia Elamé, Caroline Jolivet
Catherine Lhote
Photographes
Elodie Daguin, Mélanie Duault
Guillaume Lévilly, Franck Pech
Daniel Pieruzzini, Guillaume Renoux
Remerciements
Constance, Mélissa, Niko, Marie Carol,
Eloise et tous les bons gens
du mois de mai…
Chef de Pub
Nicolas Pessy
06 45 60 28 71
Petites annonces
Contactez-nous
01 48 78 15 64
Le Bonbon
31 bis, rue Victor Massé
75009 Paris.
SIRET 510 580 301 00016
ISSN : en cours
Dépôt légal : à parution
3 — 8/16
Pour être sur la liste gratuite et prioritaire
≥ Envoyez un mail à : [email protected]
6, rue Fontaine Paris 9e / M° Pigalle
tous lEs vEndrEdisau Bus PalladiuM
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sommaire
6. Denis Hecht Boulanger
34. François Lebel
10. Brigitte
38. Berthelot
14. Envie d'Art
44. Renata Dominik
5. Le Bon Timing
6. Le Bon Commerçant
10. La Bonne Étoile
12. Les Bons Plans
14. Le Bon Art
16. Le Bon en Arrière
18. Le Bon Look
20. La Bonne Cause
22. Le Bon Astro
24. Le Bon Moment
27 Le Casse Bonbon
30. Les Bons P'tits Diables
33. Le Bon Écolo
34. Le Bon Homme
36. Les Bons Shops
38. Le Bon Artisan
40. Les Bons Snapshots
42. Le Conte est Bon
44. Le Bon Endroit
46. Le Bon Agenda
Mai 2011
5 — 8/16
Pour être sur la liste gratuite et prioritaire
≥ Envoyez un mail à : [email protected]
6, rue Fontaine Paris 9e / M° Pigalle
tous lEs vEndrEdisau Bus PalladiuM
5 — 8/16
le bon timing Les évènements à ne pas manquer !
James dean « on the road, une vie programmée »
Maurice Renoma se lance dans une nouvelle histoire
de style en exposant un acteur incontournable des
années 50 : James Dean, éternel adolescent devenu
plurigénérationnel, aux nombreux talents cachés
pourtant méconnus.
Renoma, 129 bis rue de la Pompe - 75016
Jusqu'au 9 mai, du mardi au samedi de 10h à 19h,
www.renoma-paris.com
My Elevator Hype party
Le site sensationnel www.myelevatorishype.fr fait
peau neuve. Pour célébrer l’occasion, le site convie
presse, leaders d’opinion, prescripteurs et person-
nalités à découvrir sa nouvelle robe lors d’un événe-
ment exceptionnel dans l’une des plus belles salles
du triangle d’or.
L'Arc le vendredi 27 mai.
12, rue de Presbourg - 75016
événement
DR
/ D
R /
DR
/ D
R
exposition
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le bon commerçant
En arrivant à l’angle de la rue lambe et de la rue du
rocher, on est tout de suite séduit. la devanture de
la boulangerie de monsieur Hecht correspond en
tous points à notre boulangerie rêvée : un décor de
faïence, gai et coloré, qui fleure bon les petits vil-
lages de campagne et le temps passé. rencontre
avec un homme soucieux de transmission.
Les carreaux de faïence de la boulangerie sont vrai-
ment magnifiques. Sont-ils d’origine ?
Non. Ils sont le fruit d’une rencontre avec un homme
passionné, monsieur Equinet. Nous avons tout de
suite compris que nous avions la même philosophie,
l’amour du travail bien fait, le respect de l’artisanat
et la volonté de faire perdurer un savoir-faire qui a
fait ses preuves depuis des décennies. Nous avons
eu l’idée de retracer dans un chemin de carreaux
de faïence toute l’histoire du pain ; du paysan qui
moissonne son champ au boulanger qui moule sa
baguette. Ce sont des pièces uniques et peintes à la
main.
Qu’est-ce qui vous a amené à devenir artisan bou-
langer ?
C’est une histoire de famille. J’étais restaurateur au
Luxembourg et mon frère boulanger m’a proposé
de venir travailler à Paris. Il m’a initié au métier. La
chose la plus importante qu’il m’ait dite c’est que
j’allais entrer en contact avec une matière vivante.
Dix ans plus tard c’est exactement ce que je dis à
mes apprentis. Le pain se respire, il se sent, quelque
chose de magique se produit à chaque fois que vous
le travaillez et même si vous avez le même produit
de base, personne ne sortira le même pain que vous.
C’est une alchimie. Un art.
Tous les pains que vous proposez sont bios, est-ce
par conviction écologique ?
Disons que nous voulions démontrer qu’il est pos-
sible de faire de la qualité, de collaborer avec des
entreprises familiales et éco-responsables, tout en
restant accessible au plus grand nombre. Nous tra-
vaillons avec les Moulins Bourgeois pour la farine
de meule et les pains spéciaux et avec le Moulin de
Brasseuil pour les farines cylindres 65 destinées aux
baguettes. Nous avons commencé doucement, pro-
duit par produit, les clients nous ont suivi et nous
avons ainsi pu développer une gamme très variée et
exclusivement bio. Certains de nos clients viennent
même du fond du 17ème. Bien sûr nous avons dû
Denis Hecht Boulanger
un artisan En quêtE dE qualité
Texte Caroline Delaunay
Photo Guillaume Levilly
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le bon commerçant
réduire nos marges mais le jeu en vaut la chandelle.
Nous avons étudié la possibilité de faire la même
chose pour la pâtisserie mais malheureusement, la
filière bio n’est pas encore assez développée pour
que nous puissions rester financièrement acces-
sible sur ce type de produit. Mais cela viendra.
À suivre donc. Par ailleurs, vous avez aussi une petite
pizzeria attenante à la boulangerie ? La Pizza Della
Roccia !
Oui, elle est ouverte jusqu’à 22h tous les jours. Nous
avions un petit local et nous avons eu envie de pro-
poser autre chose à nos clients. Nous sommes très
attachés à la vie de quartier, à son côté village alors
pour rester dans cet esprit, nous avons eu l’idée de
nommer nos pizzas comme les rues du voisinage.
Pour chacune d’entre elles un produit phare en clin
d’œil ; la pizza Londres a du bacon, la Amsterdam, du
gouda, etc. Et bien sûr, nos pâtes sont au levain bio.
Monsieur et Madame Hecht
Boulangerie et Pizza della rochia
86, rue du Rocher - 75008
Tél. 01 42 94 26 50
—
Pizzeria ouverte le midi de 11H45 à 14H
et le soir de 18H30 à 22H
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la bonne étoile
rencontre en tête-à-trois avec deux demoiselles qui
envoient du lourd. Entre talons aiguilles et flingue à
la ceinture, c'est sûr, les « Brigitte » assurent!
Comment est née la rencontre de Brigitte ?
sylvie : Notre premier concert était fin novembre
2008. C'est une idée d'Aurélie de travailler ensemble.
aurélie : On a eu une première expérience ; j'écrivais
les textes et je cherchais quelqu'un pour les mettre
en musique. Un ami commun m'a conseillé de ren-
contrer Sylvie, on a travaillé ensemble sur 4 titres
et ça s'est très bien passé. Et puis un jour, je lui ai
demandé si elle voulait bien faire un projet avec moi.
C'était l'ultime projet, sinon je pense que j'aurais
arrêté la musique.
sylvie : J'ai dit oui tout de suite. L'idée me plaisait,
même si je ne savais pas où on allait.
aurélie : On avait une vraie sensibilité commune,
on pleurait et on riait des mêmes choses. Et puis on
n'avait pas de contraintes, les choses sont venues
naturellement.
Vous parlez souvent de liberté, Brigitte serait-elle
féministe ?
sylvie : Brigitte a plein de facettes comme toutes
les femmes, avec plein de rôles, le fait d'assumer ce
que nous sommes, que ce soit dans la diversité de
nos goûts musicaux, de notre vocabulaire et de nos
vêtements, d'être comme ça, plurielles, je crois que
ça donne un projet très féminin mais pas féministe.
Est-ce qu'un homme pourrait être une Brigitte, et si
oui lequel ?
aurélie : Les hommes ont un autre chapeau. On aime
les hommes pour ce qu'ils ont de différent. Donc je
ne pense pas qu'un homme soit une bonne Brigitte !
C'est parce que Brigitte aime les voyous, que vous
avez choisi de réinterpréter « Ma Benz » de Joe
Starr ?
aurélie : Peut-être inconsciemment ! On nous a
demandé de faire une reprise de chanson pour un
festival de films érotiques vintage. C'est en écoutant
NTM, qu'on adore, avec ces textes et cette énergie
incroyable, que l'idée est venue de suite. C'était
évident.
Vous avez travaillé avec Keren Ann pour le
film « Thelma et Louise », d'autres envies de
collaborations ?
aurélie : Il y a des artistes qui sont venus jouer sur
notre album avec lesquels on avait vraiment envie de
travailler, Camille Bazbaz et Albin de la Simone ont
fait des claviers incroyables et les Gush ont réalisé
un titre.
Le 7 mai, vous participerez aux veillées Foodstock,
vous pouvez me parler du concept ?
aurélie : Je crois qu'on joue au coin du feu. Il y aura
BrigittedrôlEs dE daMEs
Texte Mademoiselle Pauline
Photo Elodie Daguin
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Benjamin Biolay et les Black Minou (Les frères Pou-
paud), on sait qu'il y a un chef, des dégustations et
qu'on va jouer, et ça nous plaît !
Est-ce que Brigitte est gourmande ?
sylvie : Très (rires). On s'était dit que si la musique
ne marchait pas, on allait ouvrir un resto avec deux
autres copines !
Quel plat vous me feriez si je venais chez vous ?
aurélie : Le pkaila, un plat traditionnel juif tunisien,
à base d'épinard, viande, haricots blancs et menthe,
c'est très particulier mais si tu goûtes une fois, t'es
foutu.
Si vous étiez un bonbon ?
aurélie : Dragibus, c'est plein de couleurs !
sylvie : L'arlequin, j'aime bien aussi !
actu :
Le 07 mai aux Veillées Foodstock
www.lefooding.com
Le 16 Juin au Trianon
Le 12 Juillet aux Francofolies
www.francofolies.fr
La vie avant Brigitte, c'était comment ?
sylvie : C'était beaucoup moins drôle. Ma vraie
leçon de l'expérience passée, c'est l'importance
de bien s'écouter. J'ai souvent fait des concessions
que je m'étais imposée et j'ai toujours eu tort. La
base de Brigitte est de suivre notre instinct et ça
nous va bien.
Si c'était à refaire ?
Tout pareil.
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les bons plans
Happy GardenBoutique chic et colorée pour enfants.
Le concept store rafraîchissant âgé de 6 ans, inau-
gure sa première boutique dans le village Auteuil
en 2005. Depuis, Happy Garden a bien grandi avec
3 boutiques à Paris, dont la toute dernière se situe
Avenue Victor Hugo.
Happy Garden réjouit les parents par ses créations
bucoliques et les enfants qui se régalent de ce gar-
den shop. Happy Garden déballe ses valises remplies
de créations, un mix entre tradition et modernité qui
donne du pep's au look des enfants. Les deux créa-
trices, Marie-Laurence de Chaunac et Sophie Hazart,
ont voulu créer des vêtements qui leur ressemblent,
empreints d'humour et de gaieté. Vêtements, acces-
soires et objets de décoration, le tout est soigneu-
sement sélectionné ; on s'attarde sur les coupes
graphiques, on s'amuse des couleurs inédites, on
privilégie l'attrait humoristique des vêtements et
on choisi les matières avec soin (du vrai liberty, des
jerseys en bambou organique made in France, des
lainages italiens…). Les deux créatrices valorisent la
joie et l'innocence de l'enfance. Ainsi, chaque saison,
une ou deux pièces fille sont déclinées et ce sont les
mamans qui font comme les petites filles !
11 bis, Avenue Victor Hugo - 75016
116, rue La Fontaine - 75016
Tél. 01 45 01 83 57 - 01 40 50 06 67www.happygarden.fr
Radisson Blu le Dokan'sÇa pétille !
Construit en 1910, l'hôtel éponyme ouvre pour la pre-
mière fois en 1940. C'est un voyage dans le temps
que l'on fait lorsqu'on pousse les portes du Dokhan's.
Un décor boudoir pour ce bar cosy qui accueille les
curieux assoiffés.
Mikaël, chef sommelier de la maison fait le service.
Ce passionné met à l'honneur chaque semaine un
champagne de producteurs indépendants à la qualité
indiscutable. C'est lors de ses virées mensuelles en
Champagne, que Mickaël rencontre ces producteurs
et sélectionne amoureusement leur production. Des
perles rares à déguster aux coupes, puisque notre
chef sommelier offre le choix de 5 contenants dif-
férents sur un plateau d'argent. L'ambiance musi-
cale jazz est propice à la dégustation « trois cham-
pagnes » (millésimé, brut et rosé), aux champagnes
au cépage « oublié » ou aux champagnes biologiques.
Les grandes maisons sont aussi représentées ; bien-
tôt le bar va offrir la possibilité de les déguster au
verre. Exclusif ! Le midi, une restauration légère est
proposée, et le soir des concerts jazz sont program-
més une fois par mois. Des bulles, une ambiance cha-
leureuse, une soirée pétillante, c'est au Dokhan's.
117, rue Lauriston - 75016
Tél. 01 53 65 66 99
De 18h à minuit, réservation conseillée les jeudi,
vendredi, samedi. Prochain concert mercredi 26 mai.
Textes Mademoiselle Pauline
© F
ranc
k P
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/ D
R
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les bons plans
Thierry 21 le chausseur parisien.
Vous passez certainement devant cette boutique
assez régulièrement, peut-être que vous vous y arrê-
tez sans lever la tête vers l’enseigne, et il est pro-
bable que vous vous y chaussiez déjà!
Thierry 21 c'est avant tout un esprit de famille.
En 1986 Thierry ouvre, avec la complicité de sa
femme, son petit commerce de chaussures multi-
marques sans se douter qu'en 2011 il en compterait
13 dans les quartiers les plus chics de Paris. Peut-
être doit-il cela à l'association de son prénom à son
chiffre fétiche pour désigner ce qui deviendra sa
fierté. La rencontre avec ses enfants, qui ont repris
aujourd'hui les affaires de leurs parents nous fait
découvrir une petite histoire de famille pas banale
du tout et tellement touchante…
L'indémodable, Thierry 21 le revendique car il sait
le travailler et le vendre. Mais aujourd'hui, il se doit
aussi de suivre la tendance, pour répondre à une par-
tie de sa clientèle, donc attention Mesdames, Mes-
demoiselles, ses boutiques vont vous faire chavirer!
Vos petons seront choyés, la qualité et le confort
sont deux valeurs incontournables chez Thierry 21, et
pour cela ils s'équipent chez les meilleurs des fabri-
cants : nos amis espagnols et italiens sont les seuls
sollicités. L'enseigne développe également sa propre
marque « Thierry 21 » pour certains modèles. Grâce
à l’ouverture récente du site Internet, leur notoriété
dépasse les frontières parisiennes et fait le bon-
heur d'une multitude de femmes sans oublier les
hommes, qui y trouveront une collection leur étant
dédiée. Comment résister à des frais de port offerts
pour toute commande sur leur site ?
Pour suivre l’air du temps, Thierry 21 rafraîchit ses
collections afin de pouvoir satisfaire aussi celles qui
sont soucieuses de leur style. En plus de se préoccu-
per des besoins de ses clientes, l’enseigne véhicule
de belles valeurs souvent oubliées de nos jours, car
attendez-vous aussi à être bien reçus, la qualité est
aussi dans le service : vous y retournerez à coup sûr !
Thierry 21 nous montre l'exemple du savoir vivre pour
un bon commerçant.
85, rue La Boétie - 75008
115, blvd Haussmann - 75008
12, rue de Passy - 75016
74, rue Auteuil - 75016
www.thierry21.com
Texte Célia Elamé
© D
anie
l Pie
ruzz
ini
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le bon art
implantés depuis quelques années déjà, Yann et
Cathy Bombard, les fondateurs de cette galerie nou-
velle génération, sont encore seuls sur le marché à
présenter ce concept novateur où l’art se vit en toute
simplicité. ils sont aujourd’hui à la tête de 4 galeries
dont 3 à Paris et 1 londres.
Si vous décidez de faire une petite excursion au
24, rue Treilhard dans le 8ème arrondissement ou
au 4, avenue Bugeaud dans le 16ème, vous décou-
vrirez une galerie revendiquant une vraie proximité
avec les oeuvres, et qui souhaite aller au-delà d’une
simple « exposition muséale des oeuvres comme
on ne le présenterait pas dans nos maisons », nous
confie Yann Bombard. Tous les univers se côtoient et
l'on ressent une véritable cohabitation de styles. La
qualité est présente et se revendique. Vous y trou-
verez des sculptures, de la peinture, de la photogra-
phie, le tout dans une harmonie parfaite, presque
palpable.
« L’acte d’achat devient moins prétentieux(…). Nos
oeuvres valent le prix d’un beau meuble », mais Yann
Bombard ne parle pas de « démocratisation » pour
autant, car « dans le milieu il y a parfois des dérives,
certaines galeries sacrifient la qualité au profit du
pas cher ! » Chez Envie d’Art, les prix affichés faci-
litent le coup de cœur mais on peut y trouver des
œuvres à 15 000€ ».
Le ton est donné, l’accent est mis sur la qualité et il
se veut insistant : « Envie d’Art c’est une galerie pour
tout le monde : le collectionneur aime venir chez
nous car il y découvre des artistes talentueux qu’il
ne connaît pas, quant au néophyte, il apprécie qu’on
lui tienne un discours qu’il comprend ».
Le petit plus est qu’outre leurs artistes exposés au
rez-de-chaussée, le sous-sol est le lieu où ceux
avec lesquels ils travaillent régulièrement viennent
déposer leurs dernières créations.
Ses artistes, Envie d’Art sait les dénicher. Vous pour-
rez par exemple découvrir ce mois-ci au rez-de-
chaussée de la galerie du 8ème, Gordon Hopkins et
Benjamin Monnerot-Dumaine. Et dans le 16ème la
galerie exposera Tony Soulié et Timothée Mahuzier.
Si l’envie vous prend d’habiller vos murs avec des
oeuvres de qualité, d’artistes peut-être méconnus
mais très talentueux, une simple visite chez Envie
d’Art et vous serez comblés !
la bonne adresse de Yann Bombard Little B,
11, rue Treilhard - 75008www.enviedart.com
4, avenue Bugeaud - 75016 —
Ouvert de 20h à 22h
Envied’Art
Communiqué Célia Elamé
Photo Elodie Daguin
FErvEnt CollECtionnEur ou néoPHYtE, tous lEs goûts sE rEtrouvEnt CHEz EnviE d'art
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le bon en arrière
nous sommes en 2011 après Jésus Christ, et toute la
gaule est occupée par le développement économique
et l'urbanisme a tout crins, toute ? non, un havre de
paix en plein cœur urbain résiste encore à l'envahis-
seur. Mais pour combien de temps ?
En 1761, Louis XV, qui depuis sa plus tendre enfance
montre un goût prononcé pour la botanique, fait
aménager un jardin de 9 hectares décoré de
nombreux parterres de fleurs déjà pour-
vus de serres. Un siècle plus tard, la
conception des serres d'Auteuil et
l'organisation générale des jardins
sont confiées à l'architecte Jean-
Camille Formigé. Les travaux
s'achèvent en 1898 et les serres
deviennent « le fleuriste munici-
pal » pour les jardins de la ville de
Paris. Aujourd'hui ce lieu magique
est une nouvelle fois menacé. Après
l'échangeur d'Auteuil et le boulevard
périphérique qui, en 1968 l'amputa d'un
tiers de sa surface, c'est maintenant dans
le cadre des travaux d'extension du complexe
de Roland Garros, que la municipalité propose en
2010 de profonds remaniements du jardin. La Fédéra-
tion Française de Tennis aurait en effet l'intention de
fusionner les espaces de Roland-Garros, avec notam-
ment l’annexion de l’Orangerie et d'autres bâtiments
techniques aujourd’hui protégés Le projet prévoirait
également de construire un court de tennis de 7 000
places à l’emplacement des «serres chaudes», conte-
nant des collections rarissimes. Il n'est pas question
ici de condamner le tennis mais il est légitime de se
demander si son développement ne pourrait se faire
sans détruire un lieu vital tel que le jardin d’Auteuil,
dont la totalité du sol est pourtant inscrite à
l'inventaire des Monuments Historiques.
Pour les riverains ainsi que pour les
40 000 signataires de la pétition
« Sauvons les Serres d'Auteuil », le
breuvage magique du druide Pano-
ramix serait bien utile ! Ce nou-
veau stade promet en effet d'être
une tache indélébile au coeur d’un
magnifique parc peuplé d’arbres
d’essence rare et de milliers de
plantes tropicales parfois uniques.
Jardin des serres d'auteuil
3, avenue de la Porte d'Auteuil - 75008
Entrée libre.
Ouvert tous les jours de 10h à 17h l'hiver,18h l'été.
Le Jardin des Serres d'Auteuil
… unE tErrE BattuE ?
Texte Stéphane Aubry
Photo Daniel Pieruzzini
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le bon écolo Texte Stéphane Aubry
Photo Daniel Pieruzzini
quand belle maman débarque du vénézuela pour les
fêtes de noël, une ballade à la tombée de la nuit sur la
plus belle avenue du monde est incontournable. Mais
lorsque la faim se fait sentir et qu'il s'agit de trouver
un bon restaurant, français, sympa, à un prix raison-
nable, l'affaire se complique… dieu merci, à deux pas
du rond-point des Champs-élysées, se trouve
la villa spicy
À peine passé la porte, les tonali-
tés ocres et pastels de cette bas-
tide méditerranéenne, la véranda
inondée de lumière et les oliviers
vous téléportent littéralement
dans le Sud. Un subtil mélange de
Côte d'Azur et d'Italie avec une petite
pointe de Caraïbes… Le lieu spacieux et
aménagé sur plusieurs niveaux lui donne une
dimension chaleureuse et les murs tantôt boisés, tan-
tôt habillés de cadres aux photos d'ailleurs donnent
carrément envie de voyager…
Mais après en avoir pris plein les yeux, il s'agit d'en
prendre plein les papilles et c'est mission accom-
plie grâce à Pascal Jounault, le chef artisan du bon
et du bio. À partir des meilleurs produits de la cui-
sine méditerranéenne, il nous concocte de savants
mariages aromatiques, avec épices douces et condi-
ments venus des quatre coins du monde. Un vrai régal
! Le choix des entrées est large et travaillé, pour les
plats, on choisira parmi tartares, entrecôte ou souris
d’agneau d’une part, et divers poissons d’autre part.
Quant aux desserts, les gourmands seront comblés
par le cheese cake ou le fondant au chocolat. Côté
tarifs : des menus à 20 et 28€ , des plats à la carte
entre 20 et 30€ et des desserts à 10€.
Attention nouveauté, la Villa Spicy
propose depuis peu le menu BioDé-
toxifiant à 36€ boissons comprises.
L'originalité de la démarche a été
d'imaginer un menu "gourmet",
dans l'esprit de la cuisine du restau-
rant et d'utiliser les vertus naturelles
des composants, reconnus pour leurs
bienfaits. Il est même possible de pro-
longer son repas par un massage aux huiles
essentielles.
C'est bio, c'est bon, c'est pas cher. Une pure bouffée
d’oxygène, un rayon de soleil en plein cœur de Paris…
Belle maman ne s'en est pas remise !
villa spicy
8, avenue Franklin Roosevelt - 75008 Paris
Tél. : 01 56 59 62 59
Ouvert tous les jours de midi à minuit
La Villa où il fait Bio !!!
rEPas Hors du tEMPs
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le bon homme
nichée depuis 1926 au coeur d'un hôtel particulier
commandé au 19e siècle par l'industriel Jean-Fran-
çois Cail, la mairie du 8ième arrondissement nous
accueille.
Quelques mots sur le 8e ?
Cet arrondissement ne ressemble plus du tout à ce
qu'il était en 1983, lorsque j'ai été élu maire. Sur le
plan urbanistique, il n'a pas changé bien sûr. Mais
comme le 8e est largement peuplé de cadres supé-
rieurs et de chefs d'entreprises, il y a un gros bras-
sage de population !
Est-ce que le 8ème est propice aux ouvertures de
commerces ?
Il se passe deux choses ; d'une part la disparition
progressive des commerces de proximité et d'autre
part l'augmentation des ouvertures des boutiques
de luxe. Mais il y a une multiplication des supérettes
qui rendent un vrai service à la population qui a vu
disparaître ses commerces de bouche traditionnels.
Quelle est votre relation avec les commerçants
du 8e ?
J'essaie d'avoir la meilleure relation possible avec
les commerçants même si parfois je suis amené à
défendre l'intérêt général. Cela étant, qu'il s'agisse
des commerces de luxe ou de proximité, mes rela-
tions avec les commerçants sont, je crois, bonnes.
Quelles sont vos actions pour soutenir les commer-
çants ?
Le commerce étant libre depuis la Loi Le Chapelier,
je ne peux strictement rien faire. Sauf à promouvoir
l'installation d'une supérette pour essayer qu'autour
s'agrègent des commerces traditionnels qui propo-
sent des produits de qualité offrant un éventail de
produits le plus large possible.
Quelle est votre votre position concernant les initia-
tives des commerçants pour dynamiser l'arrondisse-
ment ?
Il vient de se créer dans le nord du 8e grâce à un
jeune homme entreprenant (Florian Poirson), une
association des commerçants qui s'appelle « les
hauts du 8ème ». J'encourage fortement et depuis
toujours ces nombreuses associations. En effet, ces
regroupements permettent d'éviter le sentiment de
FrancoisLebel
MairE du 8e arrondissEMEnt dEPuis 27ans !
Texte Mademoiselle Pauline
Photo Franck Pech
qui viennent en voiture et qui klaxonnent. Toutes ces
boîtes de nuits qui se sont agrégées dans le quar-
tier des Champs-Elysées provoquent des préjudices
insupportables aux riverains qui ont tendance à
déserter le quartier. Donc je me bats avec le préfet
de police pour qu'il ne donne plus d'autorisations
d'ouvertures de boîtes de nuit dans ce quartier.
Un mot pour Le Bonbon ?
Je vous souhaite beaucoup de succès. Je crois effec-
tivement que si vous arrivez à faire la promotion
du commerce de proximité, ça peut être un moyen
d'améliorer la vie des parisiens.
18 — 8/16 19 — 8/16
solitude que peut ressentir un commerçant, et lui
donner l'envie de se faire connaître et de fidéliser sa
clientèle.
Une envie ou un projet particulier qui vous tient à
cœur ?
C'est enfin le démarrage de la ZAC Beaujon. Avoir une
ZAC en plein coeur du 8e arrondissement, on l'attend
depuis 80 ans ! Les premiers coups de pioches ont
été donnés. On aura enfin une piscine et une salle
omnisports, car actuellement le 8e n'a qu'une seule
salle de sport de 300m² pour 40 000 habitants.
Le 8e est également un arrondissement festif avec
pas mal de boîtes de nuits…
Les festivités s'accompagnent souvent de nuisances
considérables. Une boîte de nuit ça implique des
gens qui fument sur le trottoir qui souvent ont bu,
Mairie du 8e
3, rue de Lisbonne - 75008
Tél. 01 44 90 75 08
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les bons shops
Showroom 147au pays du cachemire
Bienvenue au Showroom 147. Installé dans le 16e
arrondissement depuis novembre 2009, ce lieu pré-
serve un espace pour des créateurs de valeur. Au
milieu d’un arrondissement où le luxe et la somptuo-
sité ont établi leurs quartiers, osez pousser la porte
d’entrée. Une fois la porte vitrée franchie, avancez à
pas feutrés sur ce plancher habillé de meubles en
bois pour observer les couleurs fringantes des pulls
en cachemire orange et cyans. Importée de Mon-
golie extérieure et intérieure, la plus noble matière
qui soit promet une qualité d’exception. Les pulls
soigneusement pliés ou exposés sur des portants
tels de véritables merveilles reflètent le respect du
textile chic et raffiné. La clientèle retrouve une col-
lection permanente de la marque « Phil & Wee » pour
femme, homme et enfant, et usera volontiers de la
chaleur de la matière pour l’hiver mais aussi pour le
printemps. Une seconde pièce dédie son espace à
une collection de linge de maison de la marque l’Es-
prit de Château. Les parures de lit en satin de coton
égyptien confectionnées avec Jour de Venise et des
finitions rarement vues aujourd’hui, assorties à une
ligne d’éponges, sont devenus la référence de cer-
taines maisons.
Une chose est sûre, le concept de showroom choisi
par la propriétaire et créatrice, Xiaowei Pupier
affirme un caractère plutôt singulier. Le magasin au
nom éponyme accueille régulièrement les produits
de créateurs. L’objectif reste de promouvoir et
d’exposer des artisans et créateurs du quartier et du
monde entier. La sélection minutieuse garantie l’ori-
ginalité de ces petites denrées.
D’ailleurs du 16 au 21 mai prochain, quatre créateurs
internationaux sont invités à exposer et présenter
leurs créations au Showroom 147. Spécialement
pour l’occasion, ces créateurs seront présents pour
accueillir la clientèle qui pourra commander des
vêtements sur mesure. Cette pratique très appréciée
dans le milieu du haut de gamme a de quoi ravir les
plus exigeants.
Pendant cette semaine le magasin sera divisé en
quatre espaces. La marque française « Sur un banc
» présentera ses chemisiers pour femmes, « Anton
Moda » ses fausses fourrures espagnoles, Francesca
Zunino ses vêtements en cuir et daim et la créatrice
chinoise Fang Fang ses produits de haute couture
mélange de l’orient et de l’occident.
À l’issue de cette semaine, les produits des créa-
teurs resteront en magasin. Une deuxième chance
pour les absents d’antan c’est certain !
Showroom 147
147, rue de la pompe - 75016
Tél. 09 50 14 81 63
Du lundi au samedi de 11h à 19h
Texte et photo Mélanie Duault
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les bons shops
La Bastide Blanche la brasserie réinventée
Repris par Hugues Courage, un ancien de la Voile
Rouge à Saint Tropez, La Bastide Blanche est un
bijou de raffinement, tant d’un point de vue visuel
que gustatif.
Quand on vous dit brasserie parisienne, vous imagi-
nez le serveur colérique, le cabillaud noyé dans une
sauce louche et la banquette de moleskine éculée
par les siècles ? Courez à la Bastide Blanche, vous
serez tout de suite séduit par son ambiance de mai-
son d’hôtes contemporaine et chaleureuse. Passé la
terrasse, 1er coup de foudre ; un bar magistral don-
nant sur une vaste salle peinte dans des camaïeux
de gris, taupe et ocre qui se marient parfaitement et
font saliver d’envie la fan de déco que je suis. Tout
est fait pour que vous vous sentiez dans la peau d’in-
vités de marque que l’on veut surprendre, séduire et
dépayser.
Les tables laquées argent sont disposées de manière
aérée afin que les clients puissent parler en toute
intimité. Les banquettes en lin aux coussins brodés,
les fauteuils en velours, les lustres arty, les cartes
d’autrefois, les publicités vintages, les lithos de
Picasso, tout a été pensé avec raffinement, élégance
et convivialité. À peine installée, un serveur char-
mant me tend une carte qui sent bon la Méditerra-
née. Le patron me confie qu’il a des ancêtres italiens,
de la famille au Maroc et qu’il tient à ses origines
Texte Caroline Delaunay
Photo Daniel Pieruzzini
tropéziennes, d’où une cuisine qui use de modes de
cuissons orientaux, de recettes provençales et de
produits typiquement italiens tels que la mozarella
burrata. Une carte originale et équilibrée composée
de produits frais et savamment travaillés. Fricassée
de poulpes et de chorizo, quasi de veau aux citrons
confits et jus de sariette, filet de bar au citron vert…
Enfin une carte de brasserie qui a des allures de res-
taurant gastro. On ne sait que choisir car tout met
l’eau à la bouche et invite au voyage. Pari réussi pour
cette brasserie s’adressant aussi bien aux hommes
d’affaire, qui peuvent sur demande privatiser une
salle de 60m2 au 1er, qu’aux familles avec le week-
end, des brunchs avec menu à volonté. Une mention
spéciale pour l’équipe ; Florian, Sabrina et André qui
dynamisent chaleureusement le lieu depuis le début
de l’aventure.
La Bastide Blanche
1, bd de Courcelles - 75008
Tél. 01 40 08 08 25
www.labastideblanche.fr
22 — 8/16 23 — 8/16
le bon artisan
Haut lieu de l’art parisien, la rue du Faubourg saint
Honoré n’a pas perdu son prestige dans les vestiges
du passé. Cette rue demeure un sanctuaire de la
haute époque grâce à des artisans téméraires mais
surtout passionnés. Pascal de Koenigswarter est
l’un d’eux. Encadreur estimé, propriétaire de la mai-
son Berthelot, mais surtout amoureux de l’art, il s’est
promis de prolonger la légende du 184. rencontre.
Comme le village des Gaulois, la maison Berthelot
résiste avec ténacité aux bouleversements géogra-
phiques et aux bureaucrates conquérants depuis
1852. Ce n’est pas par hasard si le propriétaire se
compare volontiers à Obélix tombé dans la marmite
dès son plus jeune âge. Mr. De Koenigswarter est
sous l’emprise permanente de la passion. Et malgré
son agacement vis à vis du système éducatif et des
modalités du contrat d’apprentissage, décourageant
la relève car trop précaire, l’heure n’est pas encore au
renoncement.
De la tâche quotidienne au métier propre d’encadreur,
le devoir de préservation et de valorisation est au
centre de ses préoccupations. Emporté par ses
paroles, ce n’est pas le discours brodé et réglé d’un
commerçant vénal mais celui d’un artisan exalté sou-
cieux du devoir de transmission. Jadis, sur les bancs
de l’école du Louvre, M. De Koenigswarter compte
désormais parmi ses clients, la maison Christie's.
Car, assurément, « on va chez Berthelot comme on va
chez Delloyau » s’amuse M. De Koenigswarter.
Pascal De Koenigswarter n’est pas qu’un encadreur,
c’est un esthète. Continuellement à la recherche de
l’équation idéale et de l’harmonie absolue, le cadre
atteint la perfection lorsqu'il s’efface au profit de
l’œuvre d’art avec laquelle il fait corps. Ainsi, aussi
important que la photographie, la lithographie, le
dessin ou la gravure, le cadre est l’enveloppe pro-
tectrice et embellissante. En effet, « quel vêtement
pourrait mettre une femme en valeur, quelle épice
rehausserait une saveur et quel cadre illuminerait une
œuvre » souligne M. De Koenigswarter. Pour admirer
la fabrication, il faut se rendre dans le second repère
de M. De Koenigswarter au 15 de la rue Jean Mermoz.
Au milieu des galeries d’art contemporain se trouve
l’atelier de la maison Berthelot. Cette adresse fait
partie de ces lieux imprégnés d’histoire où le simple
franchissement de la porte conduit dans un autre
Berthelot, l'art de
l'encadrement l'artistE a sa toilE, la toilE a son CadrE,
lE CadrE a sa Maison BErtHElot
Texte Julie Dubois
Photo Guillaume Renoux
22 — 8/16 23 — 8/16
temps et où la contemplation est un acte privilégié.
Nous sommes dans un ancien café littéraire arabe de
1900. Appartenant autrefois à un encadreur, ancien
fournisseur de la famille, M. De Koenigswarter a sou-
haité conserver ce patrimoine en le reprenant.
Dans cet espace calfeutré où se confondent
baguettes de bois, cadres infirmes et créations de
tous siècles : Louis XIII, Louis XIV, Louis XVI, Empire,
on ignore naïvement les étapes de restauration ou
de création pour aboutir à la hauteur de ce qui sera
une œuvre d’art. En effet, plusieurs corps de métiers
interagissent pour prouver le savoir-faire de l’arti-
sanat français : sculpteur, doreur, repaleur, mouleur,
plaquiste, moulurier, marqueteur.
Collectionneur, particulier ou galeriste, on ne vient
pas chez Berthelot par hasard. « Une cliente de 84
ans s’est présentée pour restaurer un cadre trente
ans après sa première visite » confie M. De Koe-
nigswarter. C’est cela, l’assurance d’une expertise et
d’un relationnel indéracinable.
Berthelot
184, rue du faubourg Saint Honoré - 75008
Tél. 01 45 63 34 07
—
Ouvert du lundi au vendredi 10h - 19h
samedi 10h - 18h
Il vous suffit de prononcer le mot magique le Bonbon au moment de payer et vous bénéficierez de l’offre annoncée !
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© Guillaume Renoux
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le conte est bon
renata dominik quitte la Pologne et arrive en 1987
à Paris pour travailler dans un café russe réputé. la
jeune femme profite de sa maîtrise de la cuisine de
son pays pour s’adonner à une cuisine soviétique
toute aussi légère, naturelle et parfumée. le bœuf
stroganov ou le Coulibiak, transportent volontiers le
palais dans des contrées russes inexplorées.
Le temps s’écoule et le désir de progresser dans ce
métier devient primordial. Cette envie pousse notre
chef au goût développé à associer la cuisine russe à
la cuisine française pour une communion originale.
En 2006, la chef investit la maison du coquillage et
du poisson communément appelée le Café Prunier.
L’élite des produits gastronomiques est conviée à
atterrir dans votre assiette grâce à une sélection
proche de la perfection. Pour le saumon, la chef
détient le secret de confection du « tsar Nicolas ». La
recette ancestrale de ce saumon fumé offre au pois-
son un goût d’exception. Nori, classique ou à l’aneth,
le saumon se veut fondant, moelleux et simplement
savoureux. Spécialiste du caviar, le Café Prunier
affirme aussi la maîtrise des œufs d’esturgeon. Exit
le caviar d’élevage, l’exigence de la chef compte sur
une production artisanale. Sur tartine ou en crème,
le caviar est en plus disponible à un prix fort conve-
nable. Pour accentuer la saveur, elle ajoute d’autres
aromates et liqueurs. L’huile d’acajou, fine et délicate,
se marie au poisson cru et le miel de sapin, plus
sucré, pour davantage aromatiser.
Les recettes plus traditionnelles de Renata s’ins-
pirent du livre du chef Bouzy avec lesquelles elle
effectue comme une mise à jour de la recette
d’époque. Le livre de cuisine du premier chef de Pru-
nier date de 1927 et renferme des merveilles.
Pour diversifier les plaisirs et la découverte, la
carte se renouvelle chaque mois. À l’écoute de son
entourage et de son équipe la chef est attentive
aux envies au fil des saisons. Outre les grands clas-
siques, Renata tient à la nouveauté. Récemment une
carte dédiée aux jus de légumes est venue rafraîchir
la carte des breuvages. Des mélanges vitaminés à
base de betterave, fenouil, carotte, melon ou estra-
gon peuvent accompagner vos entrées, plats ou
desserts.
Parfois si l’envie vous dit de profiter un peu plus
longtemps de l’atmosphère, le café peut privatiser
ses locaux pour des soirées et organise régulière-
ment des cours pour les enfants. Le secret de poli-
chinelle de la chef ? Fraîcheur, bon goût et naturel.
Une question reste cependant suspendue sur toutes
les lèvres. À quand cette virée pour déguster une
tranche de poisson fumé au café Prunier ?
Renata Dominik
Texte et Photo Mélanie Duault
la Maison dE la tradition
Café Prunier
—
15, place de la Madeleine - 75008
Tél. 01 47 42 98 91
www.prunier.com / www.institut-rene-furterer.fr
la bonne adresse du chef
—
la boutique Mieux vivre
11, place de la Madeleine - 75008
Tél. 01 42 65 38 47
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29 — 8/16
29 — 8/16
le bon endroit
alors que certains partent pour une destination
de rêve où les plages de sables blancs s’étendent
à perte de vue, d’autres tentent désespérément de
perdre leurs kilos en trop. la plupart d’entre eux se
fieront aux traditionnels régimes alors que d’autres
feront appel à des méthodes plus naturelles et
saines. C’est notamment ce que propose le cabinet
Minceur & Harmonie.
À sa tête, Monique Le Normand, diplômée en méde-
cine chinoise, utilise de nombreuses technologies
de pointe, pour éliminer cellulite et bourrelets, mais
a également recours à l’énergétique pour lutter
contre la prise de poids.
Énergéticienne donc, Monique Le Normand propose
un programme complet, naturel et équilibré pour
s’attaquer aux problèmes de surcharges pondérales,
en intervenant tout d’abord en amont, sur le stress
et l’anxiété, principaux facteurs, bien souvent, de la
prise de poids. L’énergétique traditionnelle chinoise
va également agir sur la satiété, afin de diminuer la
sensation de faim, sur les pulsions de grignotage et
sur la réharmonisation du fonctionnement digestif.
La perte de poids est d'environ 4 kg par mois.
Ensuite, Monique Le Normand donne des conseils
mais surtout des recettes, comme la crème brûlée à
la lavande, le colombo de poulet au potiron ou tout
simplement les spaghettis à la carbonara, toutes
en version light, démontrant ainsi qu’il est possible
de manger rapide, léger et bon sans reprendre de
poids.
Car il faut le souligner, la plupart de ces personnes
sont des femmes et des hommes actifs, avec des
responsabilités professionnelles et des agendas
chargés, passant la majeure partie de leur temps à
manger sur le pouce ou au restaurant. « La gestion
des plaisirs de la table sans prendre de poids est
donc essentielle », explique Monique Le Normand.
Elle intervient enfin sur les conséquences de la
prise de poids, comme la cellulite, la rétention d’eau
ou les graisses localisées. Elle utilise alors des
technologies de pointe (palpé-roulé, infrarouges ou
électrostimulation) pour les éliminer et redessiner
une silhouette harmonieuse.
Au-delà de vous aider à perdre les kilos superflus,
le cabinet Minceur & Harmonie se fixe surtout
comme challenge de vous apprendre à "ne plus
les reprendre", nous souligne Monique Le Nor-
mand. Car telle est la grande difficulté une fois
les graisses éliminées.
Minceur & Harmonie
Minceur & Harmonie
1, boulevard de Courcelles - 75008
Monique Le Normand
Tél. 06 12 06 61 79 - 01 45 74 17 09
www.minceur-et-harmonie.com
Communiqué Caroline Jolivet
Photo DR
lE Bon Plan anti Kilos
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le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
CONCERT
Le Musée Jaquemart-André en Musique ! Deux
concerts pour célébrer l'année Liszt en France.
Le 9 mai 2O11, les visiteurs du Musée Jaquemart-
André pourront profiter de deux concerts de piano qui
se dérouleront dans le Salon de Musique.
Musée Jacquemart-André, 158, boulevard Haussmann
- 75008. Tél. 01 45 62 11 59
www.musee-jacquemart-andre.com
Horaires des concerts : de 15h à 17h et de 19h à 21h.
Les concerts sont gratuits et sans réservation.
PLEIN AIR
Venez goûter un peu d'art ! La Mairie du 8ème ar-
rondissement vous invite à découvrir les sculptures
monumentales de Laurence Jenkell. Proposées sous
forme jeu de piste, les œuvres sont disposées en ex-
térieur, à proximité ou dans les grandes institutions du
quartier. Des bonbons aux dimensions démesurées
pouvant aller jusqu'à 5 mètres de haut, de couleurs
diverses et variées. Miam ! Toutes les infos sur :
www.mairie8.paris.fr. Jusqu'au 30 Juin 2011.
THÉÂTRE
Dernier remords avant l'oubli. Un dimanche à la cam-
pagne, au milieu des années 80, dans une maison où
trois des personnages ont vécu quinze ans plus tôt
une histoire d'amour. Ce jour-là, ils reviennent, avec
conjoints embarrassés, pour débattre de la vente de
la maison, naguère achetée en commun. Mais sont-ils
seulement venus pour cela ?
Auteur : Jean-Luc Lagarce, Metteur en scène : Serge
Lipszy. Avec Valérie Durin, Bruno Cadillon , Juliane
Corre , Serge Lipszyc , Henri Payet , Ophélie Marsaud.
Théâtre du Ranelagh, 5 rue des Vignes - 75016
Tél. 01 42 88 64 44, jusqu'au 21 mai 2011.
Le nombril, de Jean Anouilh, m. en sc. de Michel Fa-
gadau. Avec Francis Perrin, Francine Berge, Eric Lau-
gerias, Davy Sardou, Jean-Paul Bordes, Alexandra
Ansidei, Sarah Grappin, Patrice Costa, Perrine Tour-
neux. Un auteur à succès se sent sur une pente des-
cendante, à cause de la menace du nouveau théâtre
d'avant-garde. Accablé par une crise de goutte, il se
met en tête d'écrire une pièce sur les nombrilistes.
Or sa vie, minute après minute, devient un défilé sans
fin de nombrilistes acharnés ; que ce soit un ami de
toujours, sa famille, la maîtresse, son médecin, ses
filles, tous viennent réclamer ce à quoi ils estiment
avoir droit.
Comédie des Champs Elysées 15, avenue Montaigne -
75008, jusqu'au au 29 mai 2011.
Tél. 01 53 23 99 19
EXPOSITION
Charlotte Perriand. De la photographie au design.
À travers 380 photos et 70 meubles, l'exposition dé-
voile le rôle que joue la photographie dans le travail
de l'architecte d'intérieur et designer Charlotte Per-
riand. Dès son entrée dans l'atelier de Le Corbusier
et de Pierre Jeanneret, en 1928, elle l'utilise comme
30 — 8/16 31 — 8/16
le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
support d'étude pour le dessin de ses meubles, puis,
par la suite comme le moyen de se saisir de sujets
pris dans la nature et dans la ville. L'exposition ré-
vèle aussi sa passion pour l'art brut, c'est-à-dire
l'utilisation d'objets trouvés, d'éléments naturels ou
d'assemblages de métaux qui l'inspirent pour donner
d'avantage de souplesse et de liberté formelle à ses
créations, se dégageant ainsi de l'esprit rationaliste
des années 20. Le Petit Palais Avenue Winston Chur-
chill - 75008, jusqu'au 18 septembre 2011.
Tlj, de 10h à 18h sf les lundis et jours fériés.
Noct les jeudis jusqu'à 20h. Tél. 01 53 43 40 00
Yves Saint Laurent, rive gauche. La Fondation Pierre
Bergé – Yves Saint Laurent consacre sa 15e exposition
dans ses espaces de l’avenue Marceau à la marque
de prêt-à-porter Saint Laurent rive gauche. Près de
soixante-dix modèles seront présentés dans une
scénographie qui reprendra le décor de la première
boutique Saint Laurent rive gauche inaugurée rue de
Tournon en septembre 1966.
Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent 5, avenue
Marceau - 75016, jusqu'au 17 juillet 2011.
Shoja Azari. « There are no non-believers in hell »
Shoja Azari, né à Shiraz (Iran) en 1958, vit aux Etats-
Unis depuis 1983. Son oeuvre est emblématique
de l’engagement politique de la scène artistique
contemporaine iranienne et de sa nouvelle génération
de créateurs, souvent exilés hors de leurs frontières,
qui tentent d’éclairer les métamorphoses de la
société iranienne et les aspirations de sa jeunesse .
Galerie Jérôme de Noirmont, 36-38 Avenue Matignon
- 75008 lundi-samedi : 11h -19h. Jusqu'au 19 mai 2011
CIRQUE
James Thierrée. Au revoir parapluie. Le dernier
spectacle de la Compagnie du Hanneton, "Au revoir
parapluie" débute par un tourbillonnement de longues
cordes tressées emprisonnant un homme, et s’achève
par le montage d’un chapiteau de cirque. Apparitions
fantasmagoriques, disparition des personnages,
au sol ou dans les airs : James Thierrée entremêle
cirque, théâtre, musiques et danse pour faire naître
un univers doux et délirant.
Metteur en scène : James Thiérrée. Avec James
Thiérrée, Magnus Jakobsson, Kaori Ito, la Compagnie
du Hanneton, Maria Sendow, Satchie Noro
Théâtre Marigny Carré Marigny - 75008, du 12 mai
2011 au 4 juin 2011. Tél. 01 53 96 70 30
32 — 8/16
les bonnes adresses Régie Publicitaire
06 45 60 28 71
1 — LINA'S
8, rue Marbeuf 8e - 61, rue Pierre Charon 8e
Tél. : 01 42 33 37 37
2 — PATRICK AUGUSTIN
23 rue Lavoisier 8e
Tél : 01 42 65 05 92
3 — LUNCH & CO
7, rue Greffulhe 8e
Tél. : 01 42 68 16 22
4 — KOBERABA
35 rue de l'Annonciation 16e
Tél. : 01 45 20 19 84
5 — CHEZ PAPA
29 rue de l’Arcade 8e
Tél. : 01 42 65 43 68
6 — RADISSON BLU LE DOKHAN’S
117 rue Lauriston 16e
Tél : 01 53 65 66 99
7 — ARTABAN
27 avenue Raymond Poincaré 16e
Tél : 09 54 53 21 71
8 — SHOWROOM 147
147 rue de la Pompe Paris 16e
Tél : 09 50 14 81 63
9 — MA BEAUTÉ INSTITUT
14, rue Rennequin 17e
Tél. : 01 46 22 88 26
10 — MONCEAU OPTIQUE
3 rue Treilhard 8e
Tél : 09 81 31 45 75
11 — MINCEUR ET HARMONIE
1 boulevard de Courcelles 8e
Tél : 01 45 74 17 09
12 — LA BASTIDE BLANCHE
1 boulevard de Courcelles 8e
Tél : 01 40 08 08 25
13 — HAPPY GARDEN
11 bis avenue Victor Hugo 16e - Tél. 01 45 01 83 57
116 rue de la Fontaine 16e - Tél. 01 40 50 06 67
14 — ABSOLU BEAUTÉ
41 rue Boissy d’Anglas Paris 8e - Tél : 01 42 65 85 92
51 bis rue Sainte Anne Paris 2e - Tél : 01 42 96 66 31
15 — THIERRY 21
85 rue La Boétie - 115, blvd Haussmann 8e
12 rue de Passy - 74, rue Auteuil 16e
16 — RADISSON BLU LE METROPOLITAN
10 place de Mexico 16e
Tél : 01 56 90 40 04
32 — 8/16
w w w . d a v i d i m m o . c o m
Toute l’équipe davidimmo est heureuse de vous ac-
139, avenue de malakoff 75116
29 aNS d'ExPERiENcE 10 aGENcES à PaRiS RivE-dRoiTE
