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SOCIALISTES N°48 JANVIER 2012 MENSUEL DU PARTI SOCIALISTE VAUDOIS JAB 1000 Lausanne 1 SOMMAIRE POINT CH p. 2 Élection au Conseil Fédéral POINT D’ORGUE p. 3-6 Votations du 11 mars 2012 POINT COMMUN p. 7 L’actualité des sections POINT D’EXCLAMATION p. 8 Prends ta bourse et étudie, ma fille L’année 2012 commence comme l’année 2011 s’est terminée : avec dynamisme, énergie et sens des responsabilités. A l’occasion de notre congrès électoral du samedi 7 janvier, nous avons pu mesurer à quel point notre parti se trouve sur la ligne droite qui devra nous mener vers une reconduction de la majorité gouvernementale acquise le 18 décembre passé grâce à l’élection de Béatrice Métraux. De mémoire de socialistes, nous n’avons jamais pu présenter un ticket unique avec des candidatures aussi solides et convaincantes. Le bilan d’Anne-Cathe- rine Lyon et de Pierre-Yves Maillard au Conseil d’Etat est exceptionnel. Même si nous aurions aimé que l’un des nôtres rejoigne le Conseil fédéral pour le bien du pays et de la politique que nous défendons, c’est également des deux mains que nous applaudissons le fait de pouvoir compter sur Pierre-Yves pendant les mois et la législature à venir. Enfin, avec Nuria Gorrite, nous avons le privilège de disposer d’une troisième candidate qui complète parfaitement le ticket socialiste grâce à son expérience et son envergure. Nous pouvons également être fiers de présenter dès le premier tour une liste compacte avec nos alliés verts. Ce ticket uni à quatre est de bon augure pour l’élection au Conseil d’Etat. Et ce n’est pas la liste commune entre les frères ennemis du bloc bourgeois, PLR et UDC, alors que ces deux formations se disent opposées sur beaucoup de dossiers, qui changera la donne. Saluons par ailleurs le courage de l’assemblée générale des Verts-libéraux de ne pas céder aux sirènes électoralistes. Nous nous trouvons également sur la ligne droite en vue d’un renforcement de la gauche au Grand Conseil. Pour y parvenir, des apparentements avec les forces du centre dont prin- cipalement Vaud libre peuvent se révéler importants dans certains districts. C’est pourquoi le congrès du 7 janvier ouvre la voie à de telles alliances dont il laisse la responsabilité aux régionales socialistes. N’oublions pas que nos résultats au Grand Conseil sont essentiels pour déterminer de quelle marge de manoeuvre réelle pourrait disposer la nouvelle majorité gou- vernementale que nous souhaitons voir reconduite. Pour les élections de mars, nous comptons sur votre mobilisation à toutes et tous. EDITORIAL SUR LA LIGNE DROITE Cesla Amarelle présidente du PSV, Yverdon-les-Bains Arc/Sieber

Points Forts n°48 janvier 2012

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Le n°48 du journal du PSV - janvier 2012

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SOCIALISTESN°48 JANVIER 2012

MENsuEl du pARtI socIAlIstE VAudoIs

JAB

1000

Lau

sann

e 1

SOMMAIRE

point chp. 2 Élection au Conseil Fédéral

point d’orguep. 3-6 Votations du 11 mars 2012

point communp. 7 L’actualité des sections

point d’exclamationp. 8 Prends ta bourse et étudie, ma fille

L’année 2012 commence comme l’année 2011 s’est terminée : avec dynamisme, énergie et sens des responsabilités. A l’occasion de notre congrès électoral du samedi 7 janvier, nous avons pu mesurer à quel point notre parti se trouve sur la ligne droite qui devra nous mener vers une reconduction de la majorité gouvernementale acquise le 18 décembre passé grâce à l’élection de Béatrice Métraux. De mémoire de socialistes, nous n’avons jamais pu présenter un ticket unique avec des candidatures aussi solides et convaincantes. Le bilan d’Anne-Cathe-rine Lyon et de Pierre-Yves Maillard au Conseil d’Etat est exceptionnel. Même si nous aurions aimé que l’un des nôtres rejoigne le Conseil fédéral pour le bien du pays et de la politique que nous défendons, c’est également des deux mains que nous applaudissons le fait de pouvoir compter sur Pierre-Yves pendant les mois et la législature à venir. Enfin, avec Nuria Gorrite, nous avons le privilège de disposer d’une troisième candidate qui complète parfaitement le ticket socialiste grâce à son expérience et son envergure.Nous pouvons également être fiers de présenter dès le premier tour une liste compacte avec nos alliés verts. Ce ticket uni à quatre est de bon augure pour l’élection au Conseil d’Etat. Et ce n’est pas la liste commune entre les frères ennemis du bloc bourgeois, PLR et UDC, alors que ces deux formations se disent opposées sur beaucoup de dossiers, qui changera la donne. Saluons par ailleurs le courage de l’assemblée générale des Verts-libéraux de ne pas céder aux sirènes électoralistes.Nous nous trouvons également sur la ligne droite en vue d’un renforcement de la gauche au Grand Conseil. Pour y parvenir, des apparentements avec les forces du centre dont prin-cipalement Vaud libre peuvent se révéler importants dans certains districts. C’est pourquoi le congrès du 7 janvier ouvre la voie à de telles alliances dont il laisse la responsabilité aux régionales socialistes. N’oublions pas que nos résultats au Grand Conseil sont essentiels pour déterminer de quelle marge de manoeuvre réelle pourrait disposer la nouvelle majorité gou-vernementale que nous souhaitons voir reconduite. Pour les élections de mars, nous comptons sur votre mobilisation à toutes et tous.

EDITORIAL

suR lA lIgNE dRoItEcesla amarelleprésidente du PSV, Yverdon-les-Bains

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2 – poINts foRts socIAlIstEsN°48 – JANVIER 2012 pOInT Ch

CONSEIL FÉDÉRAL

14 décembre 2011, au matin déjà, nos parlementaires étaient clairs, des voix allaient manquer pour permettre l’élection de notre conseiller d’etat pierre-Yves maillard au conseil fédé-ral. il faut dire que le pSV savait que la tâche serait difficile face à alain Berset, un candidat indubitablement bien implanté sous la coupole et cali-bré pour le conseil fédéral.

Pas de regret pour autant d’avoir relevé le défi ; pour le PSV, tout d’abord, parce que les élections fédérales ont montré un soutien inégalé à nos candidat-e-s et à notre projet qui nous garantissait une totale légitimité à présenter notre meilleur atout ; pour le can-ton ensuite, parce que notre canton méritait un siège sous la Coupole face aux besoins d’un bassin de population en pleine crois-sance démographique ; pour notre Conseil-ler d’Etat enfin dont les compétences ont été unanimement reconnues et qui n’avait rien à perdre d’une telle candidature et de l’au-dience qu’elle pouvait apporter, de surcroît à quelques mois des élections cantonales.

La campagne fut belle, et c’est aujourd’hui pour nous l’essentiel. En présentant sa can-didature pour lancer des réformes et pas juste pour endosser l’habit du Conseiller fédéral, notre candidat a imprimé un style inhabituel à une campagne au Conseil fédéral. Plus qu’un débat de personnalité ou un concours de modération des propos auxquelles les successions au Conseil fédéral nous ont trop habitués, notre Conseiller d’Etat a tenu à non seulement faire valoir un bilan politique des socialistes vaudois au Conseil d’Etat mais aussi poser les défis pour lesquels il sou-

haitait s’engager ; car notre pays devra les relever dans les prochaines années : inves-tissement dans les infrastructures publiques ; placements de nos caisses de pensions en faveur du développement des énergies renou-velables, protection de notre agriculture de proximité des sirènes du libre-marché, meil-leur contrôle public et démocratique du sys-tème de santé. Avec de tels projets, notre can-didat en a fait rêver plus d’un (en témoignent le nombre de déclarations de soutien reçues durant cette campagne) et en a certainement fâché quelques-uns (les lobbystes de sante-suisse auraient redoublé d’activité durant les dernières jours paraît-il…).

Tous ces projets ne sont ni perdus, ni oubliés ; alors qu’ils ont déjà pu donner le ton aux débats de décembre dernier jusque dans la presse alémanique, ils font aujourd’hui partie intégrante de notre programme de législature cantonal et sauront être portés par nos élu-e-s nationaux.L’accession au Conseil fédéral reste un exer-cice problématique pour un socialiste. Dans un système dicté par les alliances d’une majorité qui n’est pas la nôtre, l’accession au pouvoir est conditionné à plus de conces-sions que de convictions… Heureusement, rien de tel le 11 mars prochain !

élEctIoN Au coNsEIl fédéRAl : lEs VAudoIs EN bERNE ?

arnaud Bouveratsecrétaire généralOrbe

EN AVANt POuR LES CANtONALES

le congrès du pSV a décidé de lancer 3 socialistes pour le conseil d’etat avec les 2 sortants anne-catherine lyon et pierre-Yves maillard et la syndique de morges, nuria gorrite. ils figureront dès le 1er tour sur un ticket avec Béatrice métraux.

Les 3 candidat-e-s socialistes au Conseil d’Etat, Anne-Catherine Lyon, Pierre-Yves Maillard et Nuria Gorrite ont eu le droit à une standing ovation de plus de 200 camarades venus pour adouber ce ticket présenté par le PSV pour les prochaines cantonales de mai 2012 ! Le PSV part ainsi au combat avec des personnalités fortes et reconnues dans le can-ton pour leurs actions politiques. Ces 3 can-didat-e-s seront sur un ticket commun avec la nouvelle élue écologiste Béatrice Métraux, qui a remporté en décembre dernier la com-plémentaire au Conseil d’Etat. Cette alliance dès le 1er tour doit nous permettre de conser-ver la majorité au Conseil d’Etat !

En outre, le congrès du PSV a adopté le programme 2012-2017, soit un document de 30 pages que nos élu-e-s s’engageront à défendre. Les axes principaux sont une redis-tribution plus équitable de la charge fiscale, un financement public des investissements indispensables en matière de logements, de transports, d’énergies renouvelables, de places en EMS et en garderie. Le programme garantit un Etat fort, apte à mener une poli-tique anticyclique et au service de l’intérêt général.

gaétan nanchen

Arc

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poINts foRts socIAlIstEs – 3 N°48 – JANVIER 2012pOInT D’ORguE

VOtAtIONS Du 1 1 mARS 2012

le 11 mars prochain, le peuple se prononcera sur un référendum contre la loi sur le prix du livre, lancé par les grands distributeurs coop et migros. la loi considère que le marché du livre n’est pas un marché comme les autres. Qu’il doit être protégé. ou alors livres et librairies disparaîtront. explications.

La rencontre entre un livre et son lecteur tient un peu du miracle. Ouvrir un livre, se plon-ger dans une écriture, se laisser porter loin des rivages habituels nourrit l’âme et l’intel-ligence. Comme si s’ouvraient de nouveaux mondes, comme si un air vif et frais réveillait la curiosité, les sens, les émotions.Pour que ces rencontres surgissent, il faut des auteurs, il faut des lecteurs, il faut des entremetteurs. Ces entremetteurs ce sont les libraires. Qui mettent en valeur les ouvrages, conseillent les clients, nous guident, par leurs compétences, vers la lecture. Or en Suisse, les librairies disparaissent pro-gressivement, remplacées par des grandes surfaces anonymes ou par les portails inter-net. Pourquoi ? Le prix des livres en Suisse, en particulier en Suisse romande est plus élevé que dans le pays d’émission. Il n’est pas rare de trouver un ouvrage qui coûte 40% plus cher en Suisse qu’en France. Parce qu’il n’y a pas de politique des prix, parce que les librairies sont tributaires de diffuseurs.

Quand les librairies se meurent, les auteurs s’éclipsentOn assiste ainsi au phénomène suivant : les grands points de vente s’arrachent les clients par une politique de prix attractive, faisant de grosses remises, parfois même à perte. Pas

grave pour eux, le livre n’est ici qu’un instru-ment pour attirer un certain type de clientèle vers d’autres produits. Les petites librairies, par contre, ne peuvent résister à cette concur-rence. Elles ont besoin des best-sellers pour financer leur entreprise et proposer aux lec-teurs des ouvrages moins rentables économi-quement. Du coup, face à cette pression des prix, les petites librairies se meurent. La fer-meture d’une librairie a des conséquences : les auteurs peu connus du public, exigeants, ou débutants, ne sont plus accessibles et renoncent à exprimer leur talent, faute de lecteurs. Pour les consommateurs, les pertes sont sévères. Moins de librairies, moins de conseils personnalisés et moins d’écrivains à découvrir. Le marché du livre a donc ses contraintes, ses logiques et surtout ses fragilités. Une librairie qui disparaît et c’est donc toute la chaîne de création d’une œuvre qui se brise, de l’au-teur, en passant par l’éditeur, le libraire ou le lecteur.Face à ce constat, le monde politique a sou-haité agir. Après une longue gestation, le Parlement fédéral a accouché d’une loi sur le prix du livre, adoptée le 12 mars 2011. Contestée en référendum, elle sera soumise au peuple, le 11 mars 2012. Si en Suisse ro-mande, une réglementation du prix du livre a de bonne chance de trouver une majorité, la bataille sera difficile en Suisse alémanique. Nous devrons plus que jamais faire entendre notre voix, celle des créateurs et du public.

Que propose la loi ?L’ambition d’instaurer un prix fixe du livre pour toute la Suisse a été abandonnée. Le système retenu prévoit que les éditeurs et les importateurs, sous la responsabilité du Sur-

veillant des prix, déterminent le prix du livre, écrit dans une langue nationale. Ainsi peut-on espérer que le livre qui parfois coûte 40% plus cher en Suisse qu’à l’étranger deviendra plus accessible.Le prix ainsi fixé doit être appliqué dans tous les points de vente, grands et petits, ainsi que sur Internet. Ainsi évite-t-on que des grands groupes ayant les reins solides proposent des baisses de prix sur les best-sellers, contrai-gnant ainsi les petites libraires à s’aligner.Cette solution est simple à mettre en œuvre ; elle tient compte des réalités du marché hel-vétique. La Suisse alémanique qui a vécu quelques années sous le régime d’un prix administré avant que le Tribunal fédéral ne l’interdise, connaît des prix qui varient entre 14 à 18% par rapport au prix d’origine, une situation très différente de la Suisse romande. Enfin, le projet reste animé par un esprit libé-ral, puisque c’est la branche qui s’auto-orga-nise et non l’Etat ; une condition pour que les associations professionnelles le soutiennent. Bref, la loi a tout pour plaire, elle répond à un vrai problème, elle ne coûte rien aux contri-buables, bien au contraire, et pourtant elle est combattue en référendum. Pourquoi ? Les vrais opposants sont les grands distributeurs, Coop et Migros en tête. Qui souhaitent garder le livre comme un attrape-client « cultivé » et développer leurs services de vente en ligne. Ils ont les moyens pour financer la campagne référendaire. Nous devons être mobilisés, pour que le livre soit toujours accessible à toutes et tous.

lIbRAIRIEs EN dANgER ! AgIssoNs

géraldine SavaryConseillère aux EtatsLausanne

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VOtAtIONS Du 1 1 mARS 2012

les discussions aux chambres fédérales sur l’initiative populaire « 6 semaines de vacances pour tous » ont mis au grand jour une indifférence choquante à l’égard des travailleuses et des travailleurs. pour la majorité du par-lement, la maximisation des profits est visiblement plus importante que la santé des salarié-e-s.

Ces vingt dernières années, le monde du travail a subi une mutation profonde; l’économie s’est adaptée aux défis de la globalisation par un renouvellement intensif des structures. Productivité et compétitivité ont massivement crû, au prix de restructurations massives. La crise que nous traversons induit même dans quelques entreprises des augmenta-tions du temps de travail sans compensation salariale…Pour les travailleurs, les conséquences sont lourdes: augmentation du travail temporaire, contrats à durée déterminée, reconversion, adap-tation aux nouvelles technologies, simultanéité des tâches et pression élevée. Ces nouvelles conditions de travail se répercutent au quotidien: maux de tête, problèmes digestifs, insomnies, maladies cardiaques, burn-out sont autant de problèmes de santé révélateurs d’un stress croissant. Entre 2001 et 2007, la population active qui souffre de stress au travail a passé de 40 à 60 pour cent; un rapport du SECO, de 2007 révèle que cette problématique coûte 10 milliards de francs par an à la Suisse ! Briser cette spirale en agissant sur la régénération, favorisée par le fait de pouvoir prendre plus de vacances, mieux les répartir dans l’année, c’est là une source inédite d’économies de frais de santé dont il y a sérieusement lieu de tenir compte.Il faut ajouter à ce tableau les faits suivants. Dès 55 ans, 20 % des hommes sont à l’AI et 40 % des préretraités involontaires le sont pour des raisons de santé. Un tiers des personnes engagées à plein temps tra-vaillent plus de 45 heures par semaine; en 2007, 187 millions d’heures supplémentaires ont été effectuées dans l’économie suisse, ce qui re-présente près de 100 000 postes de travail ou, en d’autres termes, 1 heure supplémentaire par semaine et par travailleur, soit 6 jours par an de travail supplémentaire. En Suisse, nous travaillons en moyenne 44 heures par semaine, c’est le record au niveau européen, alors que nous occupons la lanterne rouge pour la durée légale des congés, qui est de 20 jours par an. L’«omnipré-sence» du travail perturbe l’équilibre vital entre travail et vie privée ! En 25 ans, la productivité des travailleurs et des travailleuses a «ex-

plosé» de 21,5 %, alors que les salaires réels n’ont progressé que de 4,3 % dans le même temps ! Où sont donc passés les fruits de cette augmentation faramineuse de la productivité? Si une partie de ce gain de productivité a permis de rester compétitif et de garder ici des places de travail, une part importante a servi à la valorisation du cours des actions, les bénéfices des entreprises et autres bonus des managers. Il est temps que les travailleuses et les travailleurs engrangent eux aussi les bénéfices de l’augmentation de leur productivité ! Nous demandons donc pour toutes et tous un droit à 6 semaines de vacances, et cela dans quelque branche professionnelle que ce soit. Les conventions collectives de travail ne suffisent pas, seuls 41 pour cent des personnes actives y sont assujetties. Actuellement, la durée moyenne des vacances est en Suisse de 5 semaines, mais pour de nom-breux travailleurs et travailleuses elle est de 4 semaines.Les coûts qui découleront de l’acceptation de l’initiative populaire seront parfaitement supportables pour l’économie: ils représenteront une augmentation de 2 % de la masse salariale, par étapes, sur cinq ans, avec un jour supplémentaire de vacances par année. En d’autres termes, cela correspondra la 5e année à une augmentation de la masse salariale de 6 milliards, à mettre en parallèle avec les économies dues au stress et aux maladies engendrées par le surmenage qui coûtent ac-tuellement 10 milliards par an à la société. La vie active n’est pas un sprint mais un marathon: tenir sur la longueur est primordial. Pour cela, une régénération suffisante est nécessaire tout au long de l’année. 6 semaines de vacances pour toutes et tous apporteront cet équilibre indispensable entre vie privée, temps de repos et travail; les problèmes de santé diminueront, les personnes de plus de 55 ans seront moins nombreuses à devenir des rentiers AI ou à être contraintes de prendre une préretraite forcée; toute la Suisse et son économie s’en porteront mieux. Ce sera aussi un bol d’air bienvenu dans la vie des familles et leur organisation, tout spécialement pour celles qui ont des enfants en âge de scolarité : les parents pourront passer plus de temps avec leurs enfants pendant les vacances scolaires et renforcer ainsi les liens fami-liaux.Le 11 mars, chacune et chacun peut contribuer à cette avancée sociale en votant et en invitant à voter OUI à l’initiative « 6 semaines de va-cances pour tous ». Ce sera aussi un pas pour replacer l’économie au service de l’être humain et assurer une meilleure qualité de vie aux travailleurs, travailleuses et à leur famille.

INItIAtIVE « 6 sEMAINEs dE VAcANcEs pouR tous » : Au pEuplE d’INtRoduIRE cE pRogRès socIAl !

Josianeaubertconseillère nationaleLe Sentier

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poINts foRts socIAlIstEs – 5 N°48 – JANVIER 2012pOInT D’ORguE

VOtAtIONS Du 1 1 mARS 2012

la votation sur l’arrêté fédéral sur la règlementation des jeux d’argent s’inscrit après une période mou-vementée pour les jeux d’argent. après une période de libéralisation partielle des maisons de jeu, qui a généré une montée en puissance des casinos et qui a engendré une rivalité avec les grandes loteries, nous votons pour une arrêté fédéral qui se propose de mieux organiser la gestion des jeux d’argent.

L’arrêté sur lequel nous voterons en mars est la réponse à une initiative qui a abouti et qui visait, au travers d’une modification de l’article 106 de la Constitution fédérale, à garantir trois objectifs: d’abord, l’affectation de l’intégralité des bénéfices des loteries et des paris professionnels à des buts d’utilité publique dans le domaine de la culture, du social et du sport; ensuite, une contribution plus élevée des recettes des maisons de jeu à l’AVS et à l’AI, avec l’inscription dans la loi du taux de cet impôt; enfin, une répartition claire des compétences entre la Confédération et les cantons, la Confé-dération étant investie d’une compétence lé-gislative étendue dans le domaine des maisons de jeu et les cantons étant compétents dans le domaine des loteries et des paris profession-nels, sous réserve de la compétence de la Confédération de légi-férer sur les principes.

Le Conseil fédéral a pris acte des visées de l’initiative et les soutient en grande partie, en rajoutant un organe de coordination pour éviter des conflits de compétences entre la Confédération et les cantons. Les initiants ont donc retiré leur projet après l’adoption du contre-projet par les Chambres fédérales.Le Parti socialiste vaudois est favorable à cet arrêté. Il est évident que le soutien à des normes favorisant l’addiction pose de nom-breux questionnements. Toutefois, cet arrêté permet d’une part de mieux organiser et de mieux gérer la gestion des jeux d’argent et ainsi de mieux contrôler les problèmes d’ad-diction. D’autre part, les sommes que rap-portent les bénéfices de la loterie ou des im-pôts des maisons de jeu sont importantes et redistribuées de manière utile. Les premières financent un nombre incalculable d’activi-tés associatives nécessaires à notre société, les deuxièmes financent en partie l’AVS (de 2002 à 2010 c’est 3,8 mia). Nous n’avons pas actuellement d’alternatives pour ces finance-ments. Il faut donc soutenir cet arrêté fédéral.

défINIssoNs lEs RèglEs du JEu

adamarraconseillère nationaleLausanne

BRèVES FÉDÉRALES

L’affaire de la BNS et la démission de M. Hil-debrand nous apprend que des changements doivent être apportés dans les structures où les délits d’initiés peuvent avoir lieu. Il y a une tradition anglo-saxone intelligente : les direc-teurs de banques ne peuvent pas gérer leur fortune. Ils la confient à une blind trust qui la gère. Et les deux parties n’ont pas de contact. Une fois par an, la société informe le client de ses avoirs. Il faut ériger une muraille de Chine entre les informations confidentielles et la gestion de la fortune. Cette pratique qui semble évidente ailleurs doit être introduite en Suisse. Il faut élargir de nouvelles règles à d’autres organismes sensibles. La FINMA (autorité fédérale de surveillance des mar-chés financiers), la surveillance de la bourse et pourquoi pas le Conseil fédéral. Avant ce changement plus radical, la BNS doit impé-rativement renforcer son règlement interne.

ada marra

Christian Levrat annonce début janvier que le PS doit faire voler en éclats les tabous en ma-tière migratoire, en particulier aborder l’idée de contingents régionaux en matière de libre circulation des personnes. Après le « bing bang de la politique sociale » et la « levée des grands tabous sur la sécurité », c’est au tour de la migration d’être touchée par la com-munication présidentielle. Qu’on se le dise, la clause de sauvegarde qui aurait pu être activée par le Conseil fédéral depuis 2007 ne l’a jamais été. Comme la clause arrive à échéance en 2014, notre président a moins de deux ans pour convaincre à l’interne du parti, pour faire coïncider les critères d’application de la clause avec ses aspects qualitatifs et quantitatifs, pour pousser le Conseil fédéral à activer la clause et pour persuader les can-tons de l’utilité des contingents régionaux. A ces effets d’annonce, le PSV préfèrerait des propositions réalistes et utiles.

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VOtAtIONS Du 1 1 mARS 2012

luttER coNtRE lA péNuRIE AVEc dE MAuVAIsEs solutIoNs

nicolasmattenbergerdéputé La tour-de-Peilz

le 11 mars 2012, nous serons appelés à nous prononcer sur une initiative émanant de milieux immobiliers qui portent sur l’introduction d’avantages fiscaux destinés à promouvoir l’acquisition de logements privés, mesures qui devraient prétendument permettre de lutter contre la pénurie qui touche plusieurs régions de notre pays.

Cette initiative prévoit l’introduction facultative par les cantons de la déduction du revenu imposable de l’épargne constituée en vue de l’acquisition d’un premier logement à usage personnel (maximum Fr. 15’000.- par an, le double pour les couples) et pour le financement de mesures visant à économiser l’énergie et à protéger l’environnement (maximum Fr. 5’000.- par an, le double pour les couples). Contrairement à ce que soutiennent les initiants, le texte susmention-né ne constitue pas un instrument efficace qui devrait permettre d’agir sur l’augmentation du taux de propriétaires de logements et n’aura, de l’avis de nombreux experts, aucune influence concrète sur la pénurie de logements. Au contraire, il risque de l’accroître du fait que le mon-tant de l’épargne-logement pourra être utilisé en vue d’acquérir des biens immobiliers dévolus jusqu’alors à la location. En outre, cette initiative engendre une nouvelle inégalité de traitement qui va à l’en-contre du principe de l’imposition selon la capacité contributive, en favorisant les contribuables qui disposent de moyens financiers leur permettant d’épargner plusieurs milliers de francs par année. En raison de la progressivité de l’impôt sur le revenu, ce sont prin-cipalement les personnes qui disposent d’un revenu élevé qui pour-ront profiter à double titre d’un tel régime fiscal, soit au travers d’une réduction de leur revenu imposable ainsi qu’au travers d’une dimi-nution de leur taux d’imposition. Enfin, il ne faut pas oublier que des mesures favorisant l’accession à la propriété existent déjà. Parmi celles-ci, on peut citer la possibilité d’utiliser le deuxième pilier et d’épargner au travers d’un troisième pilier.A ces inégalités s’ajoutent les préoccupantes baisses de recettes fis-cales que pourrait entraîner pour la Confédération et les cantons l’ac-ceptation d’une telle initiative, ce alors même que nos collectivités publiques devront ces prochaines années pouvoir disposer de moyens financiers en vue de faire face aux effets de la crise ainsi que pour financer d’importants projets d’infrastructures.Au vu de ce qui précède, il y a lieu de rejeter, comme le propose le Conseil fédéral, cette initiative sur l’épargne-logement.

il est urgent de mettre un terme au mitage de notre terri-toire, et particulièrement à la prolifération des résidences secondaires. deux initiatives ont abouti : celle des mou-vements écologistes (pro natura, WWF, etc.), intitulée « initiative pour le paysage », sur laquelle nous voterons probablement l’année prochaine, et celle de Franz Weber, « pour en finir avec les constructions envahissantes de ré-sidences secondaires », objet du vote du 11 mars prochain.

Dans notre pays, on construit 8’000 nou-velles résidences secondaires chaque année. Dans la plu-part des communes des Alpes vaudoises, les logements habi-tés temporairement représentent plus de

la moitié du total des habitations (70 % à Gryon !). Ces logements ne sont occupés que quelques 50 jours par année (moyenne suisse). La construction de résidences secondaires a des effets ravageurs. De vastes territoires alpins disparaissent sous les lotissements et les routes d’accès. La population autochtone est évincée de sa terre d’origine par des prix de logement inaccessibles. De plus, les infrastructures communales (routes, collecte des déchets, réseau d’eau, épuration) doivent se baser sur une pleine occupation des logements, engendrant pour les collectivités publiques des investissements au rapport coûts/bénéfices défavorable. La Confédération, les cantons et les communes n’ont rien entrepris à ce jour pour remédier à cette dégradation. La loi sur l’aménagement du territoire n’est pas en mesure de freiner cette politique destruc-trice, il lui manque des pouvoirs d’intervention musclés. L’initiative demande l’instauration d’un plafond uniforme dans la construction de résidences secondaires en Suisse et fixe ce plafond à « 20 % du parc des logements et de la surface brute au sol habitable de chaque commune ». Ce taux atteint actuellement 35 % dans les cantons des Grisons et du Valais.Pour lutter contre le bétonnage anarchique et les chalets vides, il faut donc voter oui à l’initiative de Franz Weber !

Sergeansermetconseiller communal Vevey

ouI à l’INItIAtIVE coNtRE lEs RésIdENcEs sEcoNdAIREs !

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poINts foRts socIAlIstEs – 7 N°48 – JANVIER 2012pOInT COMMun

SECtIONS

Les questions environnementales et l’effi-cience énergétique sont au centre de beau-coup de préoccupations et de discussions. Le programme Cité de l’Energie apporte une marche à suivre et un catalogue de proposi-tions qu’une commune peut choisir d’appli-quer en fonction de ses objectifs, de leur ren-tabilité ou de l’argent à disposition.C’est sous la direction de son ancien syndic Michel Flückiger et sous l’impulsion du mu-nicipal Pierre Dubois, tous deux socialistes, que la Municipalité de Bex a décidé, fin 2008, de mettre en place le programme Cité de l’Energie. Après un état des lieux et un plan directeur énergétique fait en 2009 avec un expert agréé, les deux années suivantes ont permis de mettre en oeuvre certains des

points du catalogue. Celui-ci comporte 80 mesures réparties en six domaines. Pour chaque élément, l’expert a déterminé quel était le potentiel d’amélio-ration, certains étant réalisés, d’autre à faire et quelques-uns n’étant pas applicables dans la commune. A la fin de la première étude, Bex avait déjà atteint le 43% de son potentiel d’amélioration. Fin 2011, la commune rem-plissait les conditions pour recevoir le label Cité de l’Energie en ayant dépassé le taux requis de 50%.Les améliorations ont été réalisées dans les bâtiments communaux avec la réfection de deux d’entre eux et la construction d’un nouveau, tous au standard Minergie. Mais le point principal a été la réalisation d’une cen-trale de chauffe au bois et d’un réseau de cha-leur à distance alimentant déjà une dizaine de locaux administratifs ou scolaires. Une commission municipale formée de 9 membres, dont quatre socialistes, a été nom-mée pour conseiller la Municipalité et sug-gérer les actions à réaliser. Elle a proposé l’instauration d’une taxe sur l’énergie élec-trique afin de la redistribuer à la population sous forme d’aides directes mais le projet a été refusé par la droite du Conseil communal.

Jacques-olivier Budry

BEx LA COmmuNE LABELLISÉE CItÉ DE L’ENERgIE

ORBEuN tRANSPORt PuBLIC uRBAINgèNE

Sur proposition du municipal PS Jacques-An-dré Mayor, la commune d’Orbe s’est dotée de son propre réseau de transports publics urbain qui a été inauguré avec le nouvel horaire de début décembre par la société nord-vaudoise TRAVYS. Alors que les groupes politiques urbigènes étaient loin d’être unanimes sur cette question lors de la précédente législature, le préavis au Conseil communal a réuni une confortable majorité, le seul débat nourri a fi-nalement porté sur le type de véhicule utilisé !

aB

orbe

NYON-PRANgINSSOLIDARItE AVEC LES SALARIÉ-E-S

La lutte des employé-e-s de Novartis pour le maintien du site de Nyon-Prangins aura réuni un soutien inédit de la population et des élu-e-s vaudois. Forte de 16’000 signatures, la pétition contre les licenciements a été dépo-sée le 21 décembre dernier à Bâle auprès de la direction de Novartis Suisse. La décision de Novartis sur l’avenir du site de Nyon-Prangins devrait tomber ces jours. Le PS reste mobilisé pour soutenir le maintien des emplois et les revendications des salarié-e-s.

aB

nyon

chavannes

Bex

Va-t-on continuer dans l’illégalité en matière de taxe déchets ? Voilà en substance ce que le PS Chavannes a demandé à la Municipalité de sa ville dans le cadre d’une interpellation déposée en novembre 2011.

Introduite peu après la mise sous contrôle de la commune par le Conseil d’Etat en 2002, alors que la ville était à l’époque en proie à de sérieuses difficultés financières, cette taxe, qui s’élève à 220 CHF par ménage et par année, a été déclarée illégale par le Tribunal Fédéral, dans un arrêt rendu public le 4 juillet 2011. Outre la question de savoir si la ville de l’Ouest lausannois continuera de prélever à l’avenir cette taxe, l’interpellation demande aussi comment la ville de Chavannes compte faire face à d’éventuelles actions devant la justice civile, de la part de citoyens qui s’esti-meraient lésés d’avoir dû payer une taxe illé-gale pendant de nombreuses années, et qui souhaiteraient maintenant récupérer les mon-tants versés.

De manière plus générale, l’interpellation pose l’épineuse question du système que la Municipalité chavannoise compte mettre en place, à l’avenir, pour financer la gestion de ses déchets, système qui n’aurait de viabi-lité que si toute la région lausannoise adop-tait alors le même pour éviter le tourisme des déchets.

Et c’est là que réside le cœur du problème, car ni le Conseil d’Etat, ni le Grand Conseil, n’ont eu le courage de légiférer dans ce domaine. Or, mettre maintenant toutes les communes de la région lausannoise d’accord sur un seul et même système, qui s’avèrerait à la fois efficace pour réduire la quantité des déchets, tout en étant le plus social possible dans ses conséquences, s’annonce une entreprise des plus périlleuses.

alexandre rydlo

CHAVANNESLA tAxE DÉCHEtS EN QuEStION

Page 8: Points Forts n°48 janvier 2012

pOInT D’ExCLAMATIOn poINts foRts socIAlIstEs – 8 N°48 – JANVIER 2012

pRENds tA bouRsE Et étudIE, MA fIllE

Passez une soirée avec n’importe quelle per-sonne dont les enfants sont en âge d’être à l’école et vous pouvez être sûr d’une chose. Vous n’échapperez pas aux discussions éplo-rées de pères et de mères stressés, pressurisés par les échéances scolaires de leur progéni-ture. Inévitable, tant notre réussite de parent dépend de celle de nos enfants…

Pour être franche, moi-même je ne peux imaginer que mes deux filles ne fassent pas l’université. Le couronnement de ma carrière maternelle serait d’être reçue par procura-tion à l’EPFL (ou mieux encore l’EPFZ). Je sais que je pourrai lâcher prise (et la grappe à mes filles) quand elles seront casées dans une grande école. Pourquoi ? Après tout, me disent des proches à double doctorat, être universitaire n’est pas gage de bonheur. Regarde autour de toi (divorces, dépressions, salaires qui plafonnent) et tous ces chômeurs super-diplômés…

Arguments de ceux pour qui un banc d’uni-versité était, à leur naissance, réservé. Car quiconque vient d’une famille qui n’a pas fait d’études, quiconque a dû se battre au sein du

système scolaire, face à ses amis ou contre la fatalité d’un destin déjà écrit, sait à quel point l’accès à la formation, l’accès aux Hautes Ecoles est difficile, combien se consolide de-puis l’enfance jusqu’à la fin de l’adolescence, le sentiment que le monde de la connaissance appartient à d’autres, les riches, les cultivés, ceux du quartier d’en face. Ceux pour qui tout a l’air naturel, fluide.

Apprendre reste une lutte, contre l’argent beaucoup, contre soi-même parfois. Pour preuve, les enfants d’ouvriers d’étrangers ou de milieux modestes, sont, à ce jour encore, quasi-absents des universités.

L’Union nationale des étudiants de Suisse dé-pose ce vendredi les signatures récoltées pour l’initiative sur les bourses d’études. Pour que l’argent ne soit pas un critère de sélection. Pour déjouer les fatalités sociales. Je trouve ça bien, courageux. Et ça me rassure. Parce qu’ainsi je peux dire à mes filles qu’étudier c’est une manière de conquérir la liberté.

géraldine SavaryConseillère aux EtatsLausanne

Responsable de parution : gaétan Nanchen Adresse de rédaction : Chauderon 5, 1003 Lausanne Contact : 021 312 97 57 [email protected] maquette : Atelier gétaz abonnement : 25 francs

COuP DE POINt

Suite à la non-élection de PYM au Conseil fédéral, Claude-Alain Voiblet, secrétaire général du

l’UDC-VD, a accusé le parti socialiste vau-dois d’être «des enfants de chœur». 25,17% aux élections fédérales en étant des enfants de chœur. Résultat historique. Qu’est-ce que ce sera lorsqu’on deviendra sérieux ?

Au parti socialiste vaudois, on promeut l’égalité entre homme et femme. Avec force et conviction!

C’est pourquoi lorsque le groupe du Grand conseil offre un cadeau de fin d’année au secrétariat, il choisit 2 bouteilles de vin aux hommes et ... une boite de chocolat à la re-présentante féminine. Mais où est donc passé le bouquet de fleurs ?

La cravate ne porte décidément pas de chance aux candidats. Pierre-Yves Rapaz subit un flagrant re-

vers électoral alors qu’il tente de mettre une cravate et notre Pierre-Yves cravaté échoue à l’élection au Conseil fédéral. C’est donc décidé: Anne-Catherine Lyon et Nuria Gor-rite ne porteront pas de cravate durant leur campagne pour l’élection au Conseil d’Etat !

Isabelle Chevalley s’explique sur l’alliance avec l’UDC dans le 24Heures en affirmant « j’en ai

marre d’être une vierge qui perd, je préfère être une dépucelée qui gagne». Ne sait-elle pas qu’on peut être dépucelé-e sans coucher avec n’importe qui ?

ImpRessum

Dans quel monde vivons-nous? Rassurez-vous, pas question de donner la réponse. Par contre, il y a quelque part sur les ondes radio publiques françaises une émission qui ose poser la ques-tion. En l’occurrence, dans l’émission du 3 jan-vier 2012, avec des invités dont par exemple

le sociologue Jean Viard, qui constate qu’il n’y a rien d’étonnant à ce qu’une société où on ne passe plus que 10% de sa vie à travail-ler – contre 40% au début du XXe siècle – se restructure autour des loisirs au détriment du travail. Orientée grand public et abordant tous

les sujets possibles, Du grain à moudre vous donnera envie de réfléchir !

Du grain à moudre, émission France Culture, http://www.franceculture.fr/emission-du-grain-a-moudre

tROIS PEtItS POINtS Benoît gaillard Lausanne