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RAPPORT GLOBAL DE LA MISE EN ŒUVRE DU PROJET VUES DE FRONT 2011. Octobre 2011

RAPPORT GLOBAL DE LA MISE EN ŒUVRE DU PROJET VUES DE … · participative mené par des acteurs de la société civile, en liaison avec les organismes ... comme les sites de transite

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RAPPORT GLOBAL DE LA MISE EN ŒUVRE DU PROJET VUES DE FRONT 2011.

Octobre 2011

Sommaire RESUME EXECUTIF .............................................................................................................. 3 INTRODUCTION ................................................................................................................... 5 I. BUT ET OBJECTIFS ........................................................................................................ 5 II. METHODOLOGIE ............................................................................................................ 5 III. RESULTATS ET ANALYSE / DONNEES QUALITATIVES ................................... 7 3.1 Prise en compte et participation des acteurs dans les actions de prévention et la gestion des risques et catastrophes .................................................................................. 7 3.2 Capacités locales et prise en compte des compétences et connaissances endogènes dans l’élaboration des politiques de prévention et de gestion des catastrophes. ......... 8 3.3 Capacités locales dans la préventions et de gestion des risques et catastrophes .... 8 3.4 Points de comparaison et suivi et évaluation des actions de prévention et de la gestion des risques et catastrophes ...................................................................................... 9 3.5 Procédures de plaintes ..................................................................................................... 9 3.6 Collecte et traitement et diffusion des informations liées à la prévention et de la gestion des risques et catastrophes ...................................................................................... 9 3.7 Coordination gouvernementale, construction et gestion du partenariat en matière de la prévention et de la gestion des risques et catastrophes ........................................ 10 CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS ................................................................... 10 Annexe 1 : Etude de cas ............................................................ Erreur ! Signet non défini. Annexe 3 : Règlement intérieur ............................................... Erreur ! Signet non défini.

RESUME EXECUTIF

Le Burkina Faso fait parti des pays ayant ratifié depuis 2005, le Carde d’Action de Hyogo (CAH) dont l’objectif recherché est de réduire de façon significative les risques et les pertes dues aux diverses catastrophes. Les inondations de septembre 2009, suivies de celles de juillet 2010 qu’a enregistré le Burkina et qui ont mis les populations des zones touchées dans une situation d’extrême vulnérabilité ont révélé au grand jour la nécessité des actions efficaces afin de cultiver un reflexe de prévention au niveau des populations et outiller les différents acteurs dans leur élan de prévention et de gestion des risques et catastrophes telle que le prévoit le CAH. L’évaluation des progrès réalisés de la mise en œuvre du CAH au Burkina faite à travers la présente étude qui a couvert 50 communes réparties dans toutes les 13 régions a permis se rendre compte de l’existence d’une gamme d’activités qui sont exécutées à la fois par les services techniques étatiques et les organisations de la société civile et tendant à réduire les risques et catastrophes. Cette évaluation permet de tirer des enseignements très utiles dont la prise en compte dans de nouvelles stratégies permettra au Burkina Faso, d’atteindre les objectifs du CAH. En effet, beaucoup d’actions conduites sur le terrain sont des actions concrètes qui participent à la prévention des catastrophes mais la portée de ces actions n’est pas connue et toujours appropriée par les populations. Au rang de ces actions, on note entre autres la distribution des semences améliorées subventionnées par l’Etat, certaines institutions, projet et programmes et ONGs locales, les campagnes de reboisement et de reforestation, la pratique de la régénération naturelle assistée, la production fourragère, l’adoption de bonnes pratiques d’adaptation au changement climatique, la protection des berges, la fixation des dunes, etc.). Ce sont des savoirs endogènes et bonnes pratiques d’adaptation au changement climatique, mais force est de reconnaitre que certaines de ces actions ne sont pas précédées de sensibilisations et de formations pour permettre aux bénéficiaires d’inscrire leurs réponses dans la durabilité. D’où l’ultime nécessité d’entreprendre des actions dans ce sens. En rapport avec la prévention des catastrophes, le Burkina Faso s’est dotée d’une structure nationale dont les missions couvrent entre autres les domaines de la prévention et la gestion des risques et catastrophes. Il s’agit du Conseil National de Secours d’Urgence et de Réhabilitation (CONASUR) qui a ses démembrements dans toutes les provinces et communes. Cette couverture nationale par le CONASUR constitue un atout majeur pour la mise en œuvre des actions de prévention et de la gestion des risques et catastrophes mais faute de l’absence d’une politique cohérente et surtout de ressources, ces structures déconcentrées sont dans une situation de léthargie. Les stratégies de prévention des risques et catastrophes ne sont pas de ce fait connues par les populations et les structures mises en place ne sont actives que dans la gestion de l’après catastrophe.

Le renforcement des capacités du CONASAUR et de ses démembrements, de tous les acteurs, l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie cohérente qui prenne en compte à la fois la prévention et la gestion s’imposent. Cette stratégie, si elle est bien appropriée par les acteurs, pourrait permettre au Burkina Faso de réaliser des progrès notables dans la réduction des risques et catastrophes et de tendre vers les objectifs du CAH.

INTRODUCTION

Ce présent rapport fait le point des activités de recherche initiées dans le cadre du Projet Vues de la Ligne de Front 2011 exécutées par le « Global Network of Civil Society Organisations of Disaster Reduction » au Burkina Faso. Ces activités ont été conduites par un réseau de six ONGs nationales sous la coordination du Réseau MARP, point focal du Global Network au Burkina. Le travail a été possible grâce au soutien de Global Network et de l’ONG Christian Aid qui a bien voulu mettre à la disposition du réseau des ONGs participantes, des fonds complémentaires pour assurer la conduite du processus de recherche.

I. BUT ET OBJECTIFS

Le projet «Vues de la Ligne de Front 2011» est un projet de recherche et action participative mené par des acteurs de la société civile, en liaison avec les organismes gouvernementaux. L’objectif principal du projet est de mesurer les progrès vers la mise en œuvre du Cadre d'Action de Hyogo (CAH) au niveau local, entre les pays et régions en Développement.

II. METHODOLOGIE

Les activités de ce projet au Burkina Faso ont été conduites selon une démarche participative qui a impliqué toutes les parties prenantes : Point Focal, ONGs participantes, autorités administratives, politiques et coutumières et communautés des zones touchées par les investigations. Cette méthodologie est axée sur les quatre points ci-dessous.

L’information et la contractualisation des ONG pour la mise en œuvre du projet,

En vue d’une synergie d’action avec les structures travaillant dans le domaine de la prévention et réduction des catastrophes, un atelier d’information a été organisé à Ouagadougou auquel sept (07) ONGs ont pris part et ont toutes adhéré au projet. Chacune s’est engagés à conduire les investigations dans un certains nombre de communes de sa zone d’action. La liste de ces structures participantes de même que les localités couvertes est jointe en annexe.

La mise en place d’un comite d’appui conseil

Dans le souci de bien conduire les travaux, un comité de suivi et d’appui conseil a été mis en place. Ce comité était composé des représentants des ONGs participantes, et des personnes ressources du CONASUR et du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable. Un règlement intérieur régissant le fonctionnement de ce comité a été élaboré et adopté.

La réalisation d’une enquête dans 50 communes du Burkina Faso

Cette enquête a touché 50 communes réparties dans toutes les treize (13) régions du Burkina Faso comme l’indique la carte ci-dessous. Au total, 1000 personnes ont été enquêtées dans le cadre de cette étude.

La conduite d’une étude de cas dans deux communes touchées par les inondations de 2010 dans la région du Centre Nord

Cette étude dont les résultats sont joints en annexe s’est déroulée selon les cinq étapes suivantes (i) l’élaboration et la validation du questionnaire, (ii) la prise de contact avec les autorités des communes concernées, (iii) l’administration des fiches d’enquête, (iv) le dépouillement des fiches d’enquêtes, (v) l’analyse des données collectées et (vi) la rédaction du rapport de l’étude.

III. RESULTATS ET ANALYSE / DONNEES QUALITATIVES

3.1 Prise en compte et participation des acteurs dans les actions de prévention et la gestion des risques et catastrophes

Les résultats des investigations permettent de retenir surtout l’inexistence des politiques cohérentes de prévention de catastrophe au niveau local. L’action de l’administration locale est plus visible par les populations surtout après la survenue d’une catastrophe Au niveau central, il est mis en place le Conseil National de Secours d’Urgence et de Réhabilitation (CONASUR) qui a ses démembrements jusqu’au niveau provincial et département. Deux cas de figure se présentent par rapport à la prévention. Dans certaines localités, les personnes rencontrées reconnaissent surtout que ces phénomènes qui sont dues au changement climatique sont beaucoup parlés au niveau central mais moins au niveau local. Aussi déplore-t-elles l’absence d’implication des personnes marginalisée et vulnérables dans la prise et la mise en œuvre des décisions sur la prévention des catastrophes. Cependant dans les localités où interviennent certaines ONGs qui ont intégrés la prévention des catastrophes dans leurs activités (cas de la province du Zondoma où les partenaires de Christian Aid ont contribué à la mise en place d’un système d’alerte précoce), l’administration locale a bénéficié d’appuis en la matière et implique toutes les couches socioprofessionnelles pour la prévention des catastrophes en mettant en place des comités d’alerte précoce et en formant des personnes ressources sur la prévention des catastrophes. Le dispositif mis en place au niveau de l’administration locale ne fait aucune discrimination en matière de participation homme/femmes. Cependant, au regard de certaines pesanteurs socioculturelles les femmes sont peu impliquées dans la mise en œuvre des décisions en matière de prévention des catastrophes au niveau local. Toutefois, les positions sont en évolution car il y a une prise de conscience du rôle de la femme dans le développement surtout à travers les organisations féminines et les groupements de femmes. L’administration locale implique donc les femmes leaders dans les décisions de prévention des catastrophes. Aussi lors des catastrophes, les femmes sont beaucoup sollicitées lors des actions de secours d’urgence par exemple le sauvetage des biens, des personnes vulnérables (enfants et vieilles personnes), la cuisine dans les sites d’accueil, comme les sites de transite pour les rapatriés. S’agissant des jeunes et des enfants, ceux-ci n’ont pas connaissance sur les manifestations des catastrophes, les mesures de sécurité, les conduites à tenir en cas de survenue de catastrophe etc. Ils sont cependant fortement impliqués dans la gestion des crises et catastrophe (Réinstallation des sinistrés, distribution de vivres et de matériels, etc.). Il en est de même pour le volontariat qui joue un rôle très important. L’implication des volontaires se fait à travers les organisations de base communautaires. Dans certaines zones, il se développe des initiatives endogènes mais l’absence de ressources limite leurs actions et leur visibilité.

En vue de permettre à l’administration locale d’’apporter des réponses idoines aux questions des catastrophes, il faudra renforcer les capacités des structures déconcentrées du CONASUR. Un travail de sensibilisation doit aussi être mené à l’endroit des décideurs pour qu’ils intègrent les besoins spécifiques des femmes dans la prévention et la gestion des catastrophes. En outre, l’on doit veiller à ce qu’elles soient représentées dans les organes de décision et de gestions des catastrophes. Aussi, un programme d’information et de formation à l’endroit des femmes doit être initié en vue de renforcer leurs capacités sur la prévention et la gestion des catastrophes. Pour rendre leurs actions plus efficaces, il ya lieu de mettre en place des systèmes d’alerte, accessibles aux jeunes et enfants et les traduire en modules de formation et d’information sur la gestion et la prévention des catastrophes. Dans l’optique de valoriser le volontariat eu égard à son rôle et ses possibilité de contribution dans la prévention et la gestion des catastrophes, des appuis en formation et en organisation sont indispensables afin d’encourager et l’impliquer le volontariat et les bonnes initiatives dans toutes les communes du pays.

3.2 Capacités locales et prise en compte des compétences et connaissances endogènes dans l’élaboration des politiques de prévention et de gestion des catastrophes.

Comme précédemment, mentionné, il n’y a pas de politique cohérente de prévention et de gestion des catastrophes. Il ya tout de même quelques stratégies qui existent mais méconnues par les populations au niveau local. Très souvent ces stratégies sont révisées toujours au plus haut niveau, et l’administration locale ne fait que suivre les directives qui lui sont données. Ainsi, elle collecte mensuellement les données relatives aux catastrophes, à travers les services techniques (santé, agriculture, environnement) qu’elle transmet aux différentes directions techniques pour le traitement. Bien que leurs connaissances et compétences n’ont pas été pris en compte dans la formulation de stratégies, l’administration locale fait participer les autorités coutumières à travers des rituels dans la gestion des catastrophes. Pour ce qui est des connaissances et compétences endogènes, un certains nombre de savoirs locaux qui pourraient être valorisés dans la prévention des risques et catastrophes existent. Un travail de documentation des savoirs et bonnes pratiques locales est à entreprendre en vue de les prendre en compte dans l’élaboration et la diffusion d’une politique cohérente de prévention, en harmonie avec ce cadre d’action de Hyogo.

3.3 Capacités locales dans la préventions et de gestion des risques et catastrophes

Il n’y a pas de plan d’action conçu par l’administration locale pour transformer les politiques de prévention des catastrophes en pratique mais certaines activités (reboisement, agrandissement des caniveaux) conduites et encouragées par l’administration locale entre indirectement dans la pratique de prévention des catastrophes. On note en effet que les services de l’environnement initient des séances de sensibilisations sur l’adoption des comportements responsables en lien avec la prévention des catastrophes (reforestations, régénération naturelle assistée ; etc.) mais les besoins en expertises sont énormes car l’administration locale ne

dispose pas suffisamment de l’expertise en matière de prévention des catastrophes et l’insuffisance de ressources financières limite les possibilités de formation des acteurs (fonctionnaires, leaders communautaires et responsables de la société civile). Les quelques occasions de formations actuelles sont surtout offertes par les ONG locales et la Croix Rouge. L’élaboration participative des actions tenant compte de la vision partagée de toutes les couches sociales viendrait à renforcer le dispositif de prévention. Un tel exercice de planification doit être accompagné de stratégies claires de mobilisation de financement au regard du fait que l’administration locale ne dispose pour le moment d’aucun budget pour la prévention des catastrophes.

3.4 Points de comparaison et suivi et évaluation des actions de prévention et de la gestion des risques et catastrophes

L’établissement d’une ligne de comparaison est nécessaire pour faciliter une comparaison et tirer des enseignements quant aux progrès réalisés mais cela sous entend l’existence de politique de prévention. Or, les dispositifs de prévention n’étant pas fonctionnels, les points de comparaison et les mécanismes de suivi évaluation sont pour le moment inexistants. Cette situation reste cependant variable selon les localités car les zones ayant bénéficié de l’intervention de certains projet connaissent une situation bien meilleures. En exemple, dans les communes de la province du Zondoma, la mise en œuvre d’un programme du Réseau Marp (PSUZ) Programme de Secours d’Urgence dans le Zondoma a permis de mettre en place un système d’alerte précoce communautaire par la prévention des catastrophes et crises alimentaires dans les villages bénéficiaires. Des outils étaient mis à la disposition de l’administration locale et des communautés dans le but de collecter et de traiter régulièrement les données en matière de prévention. Des comités de suivi et d’évaluation participative des actions de prévention des risques et catastrophes sont à prévoir et à former de sorte à les rendre opérationnelles aussi bien au niveau du suivi évaluation des actions de la prévention qu’au niveau de la gestion de l’après catastrophes.

3.5 Procédures de plaintes

A ce niveau, il ya deux cas de figures. D’une part ceux qui n’ont pas accès à l’information sur la possibilité de se plaindre et d’autre part ceux qui ont l’information mais qui s’abstiennent par crainte de représailles de la part des agents de l’administration.

3.6 Collecte et traitement et diffusion des informations liées à la prévention et de la gestion des risques et catastrophes

En termes de prévention, l’administration locale ne collecte pas d’informations. Dans certaines localités, les ONG ont appuyé l’administration dans la mise en place de système d’alerte précoce (cas du Zondoma avec l’appui du Réseau MARP), mais ce dispositif ne fonctionne pas par manque de ressources financières. Sur l’ensemble

des zones couvertes par l’étude, la collecte d’information ne s’effectue qu’après la survenue d’une catastrophe. S’agissant de la Gestion des informations en rapport avec la prévention, l’on dénote une absence prise en compte des connaissances scientifiques des savoirs et pratiques locales par l’administration locale dans la prévention des catastrophes. Cependant, dans la gestion des catastrophes, les connaissances et pratiques locales sont valorisées. En outre, il manque de mécanismes qui permettent de mettre des informations à jour et faciles à comprendre à la disposition des usagers notamment les personnes vulnérables.

3.7 Coordination gouvernementale, construction et gestion du partenariat en matière de la prévention et de la gestion des risques et catastrophes

Un mécanisme existe au niveau du CONASUR et permet d’assurer une bonne coordination des actions de prévention, mais le dysfonctionnement des COPROSUR et des CODESUR conjugué à l’insuffisance de ressources limitent l’efficacité de la coordination des actions de prévention au niveau locale. La faiblesse du partenariat entre l’administration locale, la communauté, le secteur privé, la société civile, les universités et les autres acteurs restent une préoccupation des acteurs rencontrés pendant les enquêtes.

CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

L’évaluation des progrès réalisés dans la mise en œuvre du CAH à travers la présente étude fait état de l’absence de politique nationale cohérente en matière de prévention des risques de catastrophes prenant en compte les préoccupations de tous les acteurs. En outre, l’administration locale fait face à une insuffisance de ressources tant financière qu’humaine pour conduire des actions de prévention et de gestion efficaces. Pour ce faire, les recommandations suivantes peuvent être faites à l’endroit des parties prenantes : L’Etat

Elaborer et mettre en œuvre une politique nationale cohérente de prévention des risques de catastrophes ;

Mettre à la disposition de l’administration locale les ressources (financières et humaines) nécessaires pour la mise en œuvre des actions de prévention et de gestion des risques de catastrophes.

L’administration locale

Mettre en place un système d’alerte précoce ;

Mener des campagnes de sensibilisation de tous les acteurs sur la prévention et la gestion des risques de catastrophes ;

Renforcer les canaux de communication accessibles à tous à travers le système

des SMS et les canaux traditionnels pour informer/mobiliser les populations

dans la prévention et gestion des catastrophes ;

Impliquer toutes les couches sociales dans la prévention et la gestion des

catastrophes.

Les ONG

Renforcer les canaux de communication accessibles à tous à travers le système

des SMS et les canaux traditionnels pour informer/mobiliser les populations

dans la prévention et gestion des catastrophes ;

Soutenir la mise en place et le fonctionnement des systèmes d’alerte précoce ;

Mener des campagnes de plaidoyer auprès des gouvernants afin d’attirer leur

attention sur la nécessité de rendre compte à la population des décisions

prises en matière de prévention et de gestion des risques de catastrophes.

Les populations

S’impliquer d’avantage dans les actions de prévention et de gestion des catastrophes à travers le volontariat ;

Adopter des comportements responsables face aux risques de catastrophes.

QUELQUES IMAGES ILLUSTRATIVES

Des sinistrés de Tougouri dans la région du Centre-Nord lors des inondations de juillet 2010

Des sinistrés de Tougouri dans la région du Centre-Nord lors des inondations de juillet 2010

Sinistrés de Bouroum, relogés dans une école de la commune en juillet 2010

Site d’accueil de sinistrés à Bouroum région du Centre-Nord lors des inondations de juillet 2010