Embed Size (px)
Citation preview
Trimestriel, Mars 2006
B-22
Les nouvelles primes « Energie » sont arrivées. Saisissez-les!
15 mars 2005 :Journée des consommateurs A l’occasion de la journée internationale des consommateurs, le 15 mars prochain, l’IBGE vous invite à vous pencher sur votre assiette. Que mangez-vous ? Que jetez-vous ? Quel impact vos choix alimentaires ont-ils sur votre santé et sur l’environnement ? Autant de questions à se poser au moment du choix des aliments, comme quand on établit les menus de la semaine ! Lisez notre article en page 3.
Énergie : 9 primes pour vous aider à réaliser des économiesPage 2Bébés nageurs et asthme : Le pointPage 2100 robinets fontaines pour les écolesPage 215 mars 2006 : un bon jour pour manger mieux et jeter moins !Page 3Ne tombons pas dans le panneau : la différence entre solaire photovoltaïque et solaire thermiquePage 3Le Défi de l’Energie : une famille témoignePage 4Expo : pour un logement sain !Page 4
•
•
•
•
•
•
•
Un journal pour les amoureux de la Forêt de SoignesLa Région de Bruxelles-Capitale s’associe à la Région flamande pour éditer un périodique consacré à la Forêt de Soignes, le joyau de la Région. Le journal «Vues sur Soignes» paraîtra deux fois par an et sera disponible gratuitement à l’IBGE et dans certains lieux publics communaux. La première édition bilingue est prévue pour le 21 mars.
Vous souhaitez mieux connaître la Forêt de Soignes, ses sites remarquables, ses réserves naturelles et être informé des activités organisées en forêt ? Vous pouvez obtenir le premier numéro en contactant le Service Info-Environnement au 02/775 75 75 ou en envoyant un courriel avec vos coordonnées à [email protected].
Nouvelles formations sur le compostage
A l’achat de certains électroménagers, d’équipements de chauffage et de travaux de rénovation qui réduisent la consommation d’énergie, les Bruxellois peuvent bénéficier d’une prime de la Région de Bruxelles-Capitale. Un plus pour votre portefeuille, pour l’environnement et donc pour votre santé ! Lisez en page 2 toutes les informations pratiques concernant ces primes et surtout… profitez-en !
De nouvelles formations théoriques sont proposées aux Bruxellois cette année. Elles commencent en mai. Les informations pratiques seront bientôt disponibles. Si ces formations vous intéressent, le mieux est de vous adresser à notre Service Info-Environnement pour en savoir plus et vous inscrire.
Les dates sont confirmées pour :
Berchem : formation francophone le 4 mai, néerlandophone le 3 maiIxelles : le 11 maiBruxelles Ville : le 3 mai
•
••
Formation vermi-compostage : le 9 mai
En savoir plus : Service Info-Environnement au 02 775 75 75 ou [email protected]
•
Avec ce numéro, vous retrouvez un journal complet après deux flashs d’information. Des sujets tous azimut, dans l’actualité du moment pour vous informer, vous permettre d’agir et de profiter des services à votre disposition. Car, outre les primes énergie, la Région collabore avec de nombreux partenaires qui peuvent utilement vous renseigner, vous guider ou vous conseiller personnellement selon les cas. Ces conseils et aides sont le plus souvent gratuits, de même que toute la documentation mise à votre disposition. Dans chaque article la partie «en savoir plus» est votre atout action ! Et si vous ne voyez pas à qui vous adresser, notre Service Info-Environnement est toujours à votre disposition.
Energie : 9 primes pour réaliser des économiesVous avez décidé d’investir pour réduire votre consommation d’énergie ? Vous trouverez sûrement une prime correspondant à votre projet (voir encadré) !
Les primes 2006 en un coup d’œil :
frigo (y compris combiné) A+, 75 € frigo (y compris combiné) A++, 150 €congélateur A+, 75 € congélateur A++, 150 €lave-linge AAA, 75 €chaudière au gaz HR+ à basse température, 150 €chaudière au gaz à condensation HR TOP, 400 €chauffe-eau instantané au gaz, 200 €régulation thermique 50 % de la facture (jusqu’à 500 €)isolation du toit 8 € / m2 (jusqu’à 50% de la facture)chauffe-eau solaire 35% des coûts d’installation (jusqu’à 992 €) + 758 € (jusqu’à 8 m2) + 75 €/m2 (jusqu’à 9625 €)système photovoltaïque de production d’électricité : 50 % de la facture (jusqu’à 1750 €)
•••••••••••
•
de ce budget. Vous avez quatre mois à dater de l’achat ou de l’installation pour demander votre prime. Profitez-en dès aujourd’hui ! Et renseignez-vous avant toute décision d’achat pour être sûr de faire les bons choix en matière d’énergie. Vous participerez ainsi à l’effort régional de réduction des gaz à effet de serre dans le cadre de la mise en œuvre du protocole de Kyoto.
Si vous emménagez ou (ré)-équipez votre cuisine, privilégiez l’électroménager peu énergivore (de classe A+ et A++) : vous verrez vos factures s’alléger ! Si vous possédez à la fois un réfrigérateur, un congélateur et un lave-linge, sachez que ces trois appareils ensemble peuvent représenter jusqu’à 30% de votre consommation d’électricité !
Si vous rénovez votre logement, pensez avant tout à isoler votre toiture. Tout bon bricoleur peut le faire lui-même. Vous pourrez économiser de 15 à 20% sur votre facture d’énergie et votre investissement sera rentabilisé en moins de 5 ans !
Côté chauffage, le plus gros poste de votre budget énergie, d’importantes économies peuvent être réalisées. Investissez dans une chaudière performante, associée à une régulation thermique (thermostat d’ambiance et vannes thermostatiques).
Et enfin, si votre chauffe-eau est en bout de course, pensez énergie solaire. Même chez nous, il y a suffisamment de rayonnement solaire pour couvrir 50 % des besoins en eau chaude sanitaire. Nouveauté en 2006 : une nouvelle prime est accordée à tous ceux qui envisagent de produire une partie de leur électricité. La Région encourage, en effet, le placement de capteurs photovoltaïques.
On le voit, chacun à son niveau peut contribuer à la diminution de la pollution de l’air et en particulier des émissions de CO2. C’est tout bénéfice pour votre santé et celle de votre portefeuille. Un budget de 1 700 000 € est prévu pour l’ensemble de ces primes. Elles sont valables durant toute l’année 2006, jusqu’à épuisement
En savoir plusTous les formulaires de demande de prime et les détails techniques sur les conditions d’octroi sont disponibles gratuitement. Il suffit de les demander en appelant le Service Info-Environnement au 02/775.75.75 ou via [email protected] avec vos coordonnées.Les formulaires sont également téléchargeables sur www.ibgebim.be, rubrique ménages/primes.
100 robinets fontaines pour les écoles
En décembre dernier, la Ministre bruxelloise de l’Environnement a offert une centaine de robinets fontaines à 45 écoles de Bruxelles. Nouveautés par rapport aux campagnes de 2002 et 2003 : les robinets fontaines ont également été proposés aux écoles secondaires. Un robinet a été offert pour 100 élèves (et non plus pour 150) et ceux posés à l’extérieur seront munis d’un système antigel.
Rendre l’eau du robinet plus accessible au sein des écolesVoilà le principal moteur de cette campagne. Des enjeux importants la motivent :
la santé des élèves : boire de l’eau est vital et bien meilleur pour la santé que les boissons sucrées ; offrir une alternative économique aux distributeurs de boissons sucrées : à raison de 2 canettes par jour, on peut facilement atteindre une économie budgétaire de 20€ par mois et par enfant ; protéger l’environnement : l’eau du robinet, c’est une boisson sans emballage (moins de déchets) et sans transport (moins de CO2). C’est aussi une boisson qui permet d’économiser l’eau puisque pour fabriquer un litre de soda, 5 litres d’eau sont nécessaires !
Et dans votre école ?Vous faites partie des 45 écoles qui acquerront en mars prochain un robinet fontaine ? Alors vous recevrez également un soutien pédagogique. Des animateurs vont rencontrer une classe relais qui sensibilisera l’école entière aux bonnes raisons de consommer l’eau du robinet.Vous ne faites pas partie de ces écoles ? Vous ne disposez pas encore d’un robinet fontaine ?Ce n’est pas l’unique manière de rendre accessible l’eau de distribution. Avez-vous pensé à proposer des cruches d’eau à la cantine ? Les lavabos de classe sont-ils dégagés ? Les élèves peuvent-ils y remplir une gourde ou une petite bouteille réutilisable ? Pour aborder ce thème avec vos élèves, vous pourrez également recevoir une aide concrète en participant aux « classes d’eau ».
En savoir plus : Contactez l’ASBL Green Belgium qui gère le suivi pédagogique de la campagne ainsi que les classes d’eau au 02/ 209 16 36 - 171 rue Royale à 1210 Bruxelles - [email protected] - www.greenbelgium.be rubrique campagne/de l’eau/robinet fontaine et classe d’eau.
•
•
•Bébés-nageurs et asthme : le pointRelayée dans les médias, une étude très récente du professeur Bernard, directeur de recherche au FNRS, a suscité crainte et interrogations chez certains parents. En cause, la trichloramine, un gaz produit par l’interaction du chlore et des substances organiques (transpiration, urines, etc.) que l’on trouve dans l’eau des piscines. Doit-on proscrire la nage pour les enfants ?
Certainement pas ! Nager est une pratique sportive qui reste à encourager. Par contre, chez les enfants en bas âge (en dessous de 2 ans), potentiellement allergiques par leurs antécédents familiaux, la prudence s’impose dans le cas d’une pratique régulière (une fois par semaine).
L’étude a estimé une augmentation de 60% du risque d’asthme chez des enfants à terrain allergique, dans le cas d’une fréquentation des piscines durant 2 ans à raison d’une heure par semaine et avec un taux de trichloramine dans l’air de 400 à 500 µg/m³. Or, depuis 2002 à Bruxelles, une norme de 300 µg/m³ a été fixée pour les piscines publiques mais aussi privées. Il n’y a donc pas lieu de paniquer et il n’est certainement pas justifié d’interdire la pratique de la natation à ses enfants, sauf contre-ordre médical pour les enfants à terrain allergique (dits atopiques). L’étude montre d’ailleurs que les enfants non allergiques de 4-5 ans ne courent aucun risque pour l’asthme.
En savoir plusUne première étude sur ce sujet, réalisée en 2003, est disponible sur notre site www.ibgebim.be rubrique santé environnementale, gestion des risques.
Ne tombons pas dans le panneau : la différence entre solaire photovoltaïque et solaire thermiqueCette année, différentes primes sont disponibles pour les amateurs d’énergies renouvelables (voir article page 2). L’une concerne les capteurs solaires thermiques (utilisés pour les chauffe-eau solaires par exemple), l’autre les capteurs photovoltaïques. Bien qu’utilisant la même source d’énergie (le soleil), il s’agit là de deux technologies bien distinctes, dont les applications sont totalement différentes. Les premiers capteurs transforment la lumière en chaleur, les seconds en électricité.
Du soleil à l’électricitéLes capteurs solaires photovoltaïques transforment directement la lumière en électricité, et ce, silencieusement. L’immense majorité des capteurs photovoltaïques disponibles sur le marché (95%) sont composés de cellules au silicium cristallin, qui, en laboratoire, atteignent généralement 16 à 25% des rendements de conversion de la lumière en électricité. Le rendement en situation réelle varie bien entendu en fonction de l’utilisation, de l’irradiation solaire, etc.
Pratiquement, dans les conditions d’ensoleillement rencontrées en Belgique, les systèmes photovoltaïques raccordés au réseau ont une productivité moyenne d’environ 100 kWh/m²/an avec une technologie au silicium cristallin. Pour un ménage bruxellois consommant en moyenne 2200 kWh/an d’électricité, il faudrait, pour couvrir l’ensemble de ses besoins, environ 22m² de capteurs, ce qui est rarement possible à installer, tant pour une question de surface que de prix. On se contente donc de couvrir une partie des besoins. Pour ce faire, la Région de Buxelles-Capitale offre cette année une prime s’élevant à 50% de la facture, avec un maximum de 1750 € par installation. Vous pouvez également bénéficier d’une réduction d’impôts de 1280€. La durée de vie de capteurs photovoltaïques est d’environ 30 ans. Compte tenu de ces incitants, cela va vous coûter environ 5000 € Tvac pour 8 m² qui couvriront 36% de vos besoins. L’intérêt de cet investissement est évidemment et
surtout sur le long terme : les coûts de l’électricité ne vont qu’augmenter et vous serez en partie « indépendant » des fournisseurs habituels, tout en produisant votre électricité de façon propre.
Du soleil à la chaleurLes capteurs solaires thermiques, quant à eux, transforment la lumière du soleil en chaleur. Ils sont utilisés avec les chauffe-eau solaires pour transférer l’énergie solaire à l’eau. Ici, la technologie utilisée est relativement simple et a connu de nombreux progrès ces dernières années.
On considère qu’il faut entre 4 et 6m² de capteurs pour couvrir 50% des besoins en eau chaude d’une famille bruxelloise moyenne (2 adultes, 2 enfants). Cette technologie n’est cependant pas réservée aux habitations monofamiliales: peuvent également participer à l’aventure solaire les copropriétés et les immeubles à appartements, ainsi que les bâtiments avec de gros besoins en eau chaude comme hôpitaux, homes, hôtels et restaurants, centres sportifs, … et même lavoirs automatiques. Il est en outre possible d’installer des capteurs qui participent au chauffage du bâtiment.
Pour vous aider à participer à cette action, la Région de Bruxelles-Capitale vous permet de bénéficier, cette année encore, d’une prime cumulable avec celle de Sibelga et celles
de certaines communes. Sans parler de la déduction fiscale! Dans ces conditions, le prix de revient du kWh thermique se situe aux environs de 4 cents/kWh. Ce prix est assuré sur une période de 25 ans (durée de vie moyenne d’un capteur solaire) ! Vous voilà alors à l’abri des fluctuations intempestives des prix de l’énergie !
Des technologies complémentairesLes capteurs thermiques et photovoltaïques n’ont donc pas le même but et leurs rendements respectifs ne doivent pas être comparés, puisque, d’un côté, on produit de la chaleur et de l’autre… de l’électricité ! Leur pertinence d’achat doit donc se mesurer en fonction des besoins en chaleur ou en électricité des bâtiments à équiper.
En savoir plus : Pour toute information pratique concernant les primes et les équipements « énergies renouvelables », contactez le Service Info-Environnement au 02 775 75 75 ou [email protected] ou consultez directement notre site Internet www.ibgebim.be, rubrique ménages/primes.Vous trouverez également une mine d’information sur les énergies renouvelables auprès de l’APERE : Rue de la Révolution, 7 – 1000 Bruxelles – T. 32 (0)2 218 78 99 – [email protected] - www.apere.org
15 mars 2006 : un bon jour pour manger mieux et jeter moins !Manger : une activité essentielle, vitale et quotidienne, aux conséquences environnementales souvent ignorées. Elles sont multiples et complexes et la question des déchets y est centrale. Restes de préparations ou de repas, produits périmés, pains entiers … se retrouvent dans nos poubelles, représentent 12% de l’ensemble de nos déchets tout-venant … et un sérieux budget ! Comment réduire le gaspillage alimentaire ? L’IBGE a mandaté Inter-Environnement Bruxelles pour mener une opération pilote à ce sujet. Cette expérience dégage des pistes d’actions concrètes pour tous. Le 15 mars, la Journée internationale des consommateurs est une bonne occasion pour chacun de passer à l’action !
Des familles passent à l’actionInter-Environnement a suivi 6 familles bruxelloises durant 3 mois. Leurs poubelles ont été analysées tout au long du projet, des conseils leur ont été donnés et ces familles les ont appliqués. Résultats? Le gaspillage alimentaire a diminué de 80% entre la première et la dernière analyse poubelle! En organisant de façon différente leur gestion des aliments, depuis les courses jusqu’aux préparations, les familles ont surtout moins gaspillé les produits déjà entamés (diminution de 84% !), mais elles ont aussi jeté beaucoup moins de produits périmés (diminution de 64 %).
Quand on connaît les impacts multiples de la production des aliments sur l’environnement, on prend vite conscience du fait que gaspiller moins, c’est aussi moins d’emballages, moins de transports, et donc moins d’énergie consommée, moins de pollution, moins d’eau utilisée et … moins d’argent dépensé !
Que faire pour limiter les gaspillages alimentaires ?Quelques astuces pour gaspiller moins :
organiser ses courses de la semaine au moyen d’une listevérifier les dates de péremption des produits
•
•
ne pas se laisser séduire par les promotions si l’on n’a pas vraiment besoin du produitfaire preuve d’imagination pour accommoder les restes prendre le temps de cuisiner afin de consommer ce qui a été achetécuisiner rapidement le frais, même en grande quantité, et congeler directement les parts non consommées. faire de même avec le pain (il viendra à point nommé pour un dîner « tartines ») bien utiliser votre frigo : trop rempli, les aliments s’y conservent moins bien.
En savoir plusRetrouvez nos conseils pratiques sur www.ibgebim.be rubrique actualités.
•
•
•
•
•
•
Des outils gratuits pour vous aider à agir !L’IBGE a conçu 2 outils pratiques vous vous aider au quotidien à limiter le gaspillage alimentaire.
une fiche «cuisine » reprenant de judicieux conseils sur la manière d’éviter le gaspillage alimentaire. Cette fiche n’est en fait que le prémisse d’une longue lignée d’information sur l’environnement et l’alimentation. Voilà de quoi se constituer un classeur entier sur les recettes écologiques. Abonnez-vous !
un carnet de course (aimanté pour le frigo), extrêmement utile et pratique, conçu spécialement pour vous permettre de faire vos courses dans une logique environnementale en évitant le plus possible le gaspillage alimentaire. Commandez-le !
Vous pouvez obtenir ces 2 outils gratuitement auprès du Secrétariat du département sensibilisation : 02 775 76 28 ou [email protected]
•
•
Le Défi de l’Energie :une famille témoigneLe grand Défi de l’Energie a commencé en novembre 2005 et s’achèvera en avril 2006. 200 familles y participent activement. L’objectif est de réduire sa consommation d’énergie grâce à des gestes très concrets et quotidiens en matière de chauffage, de déplacements, d’éclairage etc. Grâce à cette expérience vécue, il sera possible par la suite de convaincre de plus en plus de familles d’adapter leurs comportements : tout profit pour le portefeuille, l’environnement et la santé.
Valérie Antoine, son mari et leurs 3 enfants âgés entre 3 et 9 ans participent au Défi Energie. Ils nous parlent de leurs motivations, de leurs enjeux personnels et nous confient leurs premières constatations.
Quelles ont été vos motivations pour participer au Défi Energie ?« Nous l’avons fait en premier lieu pour nos enfants. Il est important de préserver la planète car, en définitive, c’est d’abord de leur avenir dont on parle ! Cela fait partie aussi de l’éducation que nous voulons leur offrir: leur apprendre les petits gestes quotidiens qui peuvent changer beaucoup. La seconde raison est financière : on peut en effet organiser plus d’activités (notamment avec les enfants) si l’on fait des économies sur certains autres postes du ménage, en l’occurrence celui de l’énergie. Personnellement, je travaille chez Taxi-Stop et je réalise donc tous les jours l’utilité de faire du co-voiturage. A Bruxelles il y a vraiment trop de voitures : réduire leur nombre est un projet vraiment important ! »
Quels sont plus précisément les défis que vous vous êtes fixés ? « Eteindre les lumières en quittant une pièce. Ne pas mettre trop de chauffage et réguler les radiateurs. Nous avons également installé des lampes économiques dans toute la maison. Pour ce qui est de l’eau, c’est plus compliqué pour les enfants mais nous essayons de ne pas laisser couler le robinet inutilement, etc. Bref, tous ces petits gestes qu’il est important d’acquérir. Nous avons aussi tout récemment vendu notre voiture. Nous allons donc utiliser les transports en commun, marcher beaucoup plus et faire du car-sharing (une formule de location « au trajet ») via la société Cambio. »
Quelles sont vos premières impressions, vos constatations ?« Faire des économies d’énergie, c’est un défi qu’on se lance à soi-même, une sorte de petite astreinte au quotidien. C’est parfois assez compliqué pour les enfants de concevoir que certaines énergies sont en danger et qu’il est donc vraiment important de faire des économies maintenant. Eux, ils ont des questions plus terre à terre comme, par exemple, ‘comment allons-nous faire pour aller au Quick’ ? Toutefois, je crois que changer ses habitudes est plus difficile pour nous, adultes, qui n’avons jamais appris les bons gestes, que pour les enfants qui assimilent cela assez vite. Par contre, il leur est plus laborieux de trier les déchets ou comprendre qu’un jouet non utilisé peut être donné au lieu d’être jeté… »
Que voudriez-vous ajouter ?Ca vaut la peine de se bouger ! Il est temps !
En savoir plus :Vous aussi, relevez le défi ! Besoin d’inspiration ? Lisez tous les conseils sur www.défi-energie.be ou demandez notre brochure gratuite « Economisez l’énergie : épargnez l’environnement et votre santé » au 02. 775 75 75
Vous avez besoin d’une aide pour déchiffrer votre facture annuelle, vos consommations, des conseils plus techniques : faites appel aux conseillers de l’ABEA (Agence Bruxelloise de l’Energie ), Place Saint-Géry 1 - 1000 Bruxelles- Tél. : 02 512 86 19 - [email protected] - www.curbain.be
Vous devez investir dans votre logement (isolation, chauffage, électroménagers) ? Profitez des nombreuses primes énergie. L’article en page 2 y est entièrement consacré.
Expo : pour un logement sain !S’il est un lieu qui évoque le confort et la sécurité, c’est bien notre « home, sweet home ». Cependant, vous vous êtes certainement déjà retrouvés face à des taches d’humidité sur un mur, une fuite dans le toit ou encore des moisissures derrière un morceau de papier peint qui se décolle, etc. Ce sont des signes de mauvaise santé du logement … qui, à la longue, peuvent déteindre sur la santé des occupants. Mauvaise isolation, moisissures, mauvais stockage de produits dangereux, manque de ventilation, fuites, infiltrations,… autant de problèmes à éviter ou à résoudre afin que le logement n’empoisonne pas la santé de ses habitants. Un sujet vaste et très interpellant à voir, entendre et ressentir au cours de l’exposition «Ma casa, bon vivre».
Qu’allez vous y voir ?Une famille imaginaire ouvre les portes de son logement. En parcourant les pièces de son appartement, le visiteur se familiarisera avec certains problèmes fréquents: l’humidité et les moisissures, le CO, les cafards, l’utilisation de produits d’entretien, les acariens, les installations de gaz et d’électricité. Le visiteur découvrira leurs implications sur la santé et comment les éviter ou les résoudre.
L’exposition aborde aussi les responsabilités du propriétaire et du locataire dans un logement, les trucs et astuces pour diminuer ses factures de gaz/eau/électricité, le Code du Logement, les non-conformités courantes, etc.
Tout le monde est concerné L’exposition s’adresse aux particuliers (propriétaires et locataires), aux écoles et associations. Elle a été réalisée par l’ASBL «Habitat et rénovation» dans le cadre du contrat de quartier «Blyckaerts» à Ixelles et du projet «Habiter en santé», d’après une idée du Rassemblement Bruxellois pour le droit à l’habitat.
En savoir plus :«Ma casa, bon vivre. L’exposition pour habiter en santé» - du 10 avril au 6 mai 2006, les mercredi, vendredi matin et samedi matin ou sur rendez-vous.Chaussée de Wavre, 182 à Ixelles.Personnes de contact : Céline Dutry et Dimitri Phukan - Projet « Habiter en Santé » / Habitat & Rénovation - Antenne Contrat de Quartier Blyckaerts - 02/ 502 91 44 - [email protected]
Un doute sur la salubrité de votre logement, un risque d’intoxication au CO ? L’ASBL Habitat-Santé peut vous aider par une visite à domicile suivie de conseils appropriés. Contactez l’ASBL : rue St-Vincent, 101 – 1140 Bruxelles - www.habitat-sante.org ou 02/242 02 92.
Vous souffrez d’allergies chroniques, maux de tête, difficultés de concentration ? Parlez-en à votre médecin. S’il soupçonne la mauvaise qualité de l’air de votre logement, il pourra demander à l’ambulance verte (CRIPI – Cellule d’intervention régionale en pollution intérieure) d’intervenir pour compléter son diagnostic. En savoir plus sur CRIPI : www.ibgebim.be, rubrique santé environnementale, pollution intérieure.
