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Web-mémoire de la gestion du risque infectieux associé aux soins en établissements médico-sociaux
LE BIONETTOYAGE
RESCLIN-CHAMPAGNE-ARDENNE / CHU-CLINIQUE DE CHAMPAGNE3, rue de l’Université - 51100 Reims - Tél. 03 26 78 94 91 - Fax : 03 26 78 35 60 - E-mail : [email protected]
La fi nalité
Introduction
Les fondamentaux
Les recommandations
La communication
Le bionettoyage
La gestion d’une épidémie
Le signalement, la déclaration obligatoire
Annexes
Auteurs
FINALITÉ DU BIONETTOYAGE
• Objectif :- Réduire la quantité de micro-organismes
présents sur les surfaces• Défi nition :
- Procédure d’entretien et de désinfection des locaux ou des surfaces
- Applicable dans une zone à risques - Réduisant momentanément la
biocontamination d’une surface
> Le bionettoyage est complètement intégré dans l’organisation globale des soins
FINALITÉ DU BIONETTOYAGE
• Combinaison de 3 éléments :1. Nettoyage : « huile de coude »
(ou équivalent)2. Elimination des salissures : rinçage
(ou équivalent)3. Application d’un désinfectant
CONTAMINATION MICROBIENNE DE L’ENVIRONNEMENT
• Environnement : > Air, eau, surfaces• Contamination importante et fréquente - Deux origines : > Humaine > Spécifi quement environnementale
VARIABILITÉ DE LA CONTAMINATION DANS LE TEMPS
• Qualitativement et quantitativement• D’un établissement à l’autre• Éléments en cause dans la variabilité au
sein d’un même établissement : - Soins pratiqués (patient, résidant) - Capacité de survie des microorganismes - Présence de biofi lm (protecteur du
microorganisme) - …
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LE BIONETTOYAGE
TYPES DE MICROORGANISMES RETROUVÉS DANS L’ENVIRONNEMENT
• Ils sont de deux types : - Opportunistes : > Habituellement non pathogènes pour l’homme > Virulence manifestée si les défenses
immunitaires de l’hôte sont affaiblies - Habituellement pathogènes pour l’homme
CAPACITÉ À CRÉER UNE INFECTION
• Elle dépend :- Des facteurs de virulence du
microorganisme = capacité à se multiplier chez l’hôte :> Niveau d’expression> Quantité ou concentration> Mode de contamination (air, eau,…)
- De la réceptivité de l’hôte
ORIGINE HUMAINE
• Bactéries de la peau et des muqueuses (Peuvent être multi-résistantes aux ATB)
• Levures : Candida spp• Virus : virus respiratoire syncitial (VRS),
norovirus • Parasites : la gale (Sarcoptes scabiei)
PRINCIPALES LOCALISATIONS ANATOMIQUES DES BACTÉRIES (QUANTITÉ)
Peau : 1012
T. Digestif : 1014
Cellules du corps ≈ 1013
Air/m3 : chambre : 200toilettes : 500ville : 300-400
Eau/ml : < 10
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LE BIONETTOYAGE
ORIGINE ENVIRONNEMENTALE
• Champignons de l’air (nombreux dans les faux-plafonds) :- Champignons fi lamenteux (Aspergillus)
• Bactéries de l’eau, parfois très résistantes aux antibiotiques :- Pseudomonas aeruginosa (= pyocyanique)- Acinetobacter baumanii- …
• Parasites :- Cas particulier des amibes libres (eau) :
> Peuvent héberger et favoriser la multiplication des Legionella
- La gale : à partir du linge, de la literie, du mobilier
BACILLES À GRAM NÉGATIF GENRE ENTÉROBACTÉRIE (EX : ESCHERICHIA COLI)
DÉTERMINANTS DE LA CONTAMINATIONENVIRONNEMENTALE
• Liés au microorganisme:- Capacité de survie
> Variable selon les espèces> Variable selon les surfaces> Favorisée par le biofi lm
- Capacité de multiplication• Les déterminants conditionnent :
- La nature et l’importance de la contamination - La persistance du microorganisme dans
l’environnement - Les réservoirs de microorganismes - La possibilité de transmission du microorganisme
PARASITE : SARCOPTE DE LA GALE (SARCOPTES SCABIEI)
Microscope optique
Coloration de Gram(hémoculture, microscope
optique)
Microscope électronique àbalayage (recherche)
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LE VIRUS DE LA GRIPPE
CONTAMINATION DE L’ENVIRONNEMENT ET INFECTIONS ASSOCIÉES AUX SOINS
• Lien exclusif souvent diffi cile à prouver car la transmission inter-humaine est prépondérante
• Démonstrations apportées par certaines études :- Contamination de l’air et infection du site opératoire
en chirurgie orthopédique prothétique > Importance de la fi ltration de l’air +++
- B. cepacia dans les circuits d’eau osmosée et épidémie d’infection ou de colonisation des voies veineuses centrales en hémodialyse
- Épidémie de colonisations à ERG* avec environnement comme seule source identifi ée
*Entérocoques résistants aux glycopeptides
CONTAMINATION DE L’ENVIRONNEMENT ET INFECTIONS ASSOCIÉES AUX SOINS
• Démonstrations apportées par certaines études (suite) :- Infections à Aspergillus chez des patients
immunodéprimés et travaux extérieurs - Légionellose et contamination des réseaux
d’eau sanitaire (eau chaude +++) - Infections à P. aeruginosa, S. marcescens,
B. cepacia, S. Maltophilia et antiseptiques contaminés
> Preuve : la suppression de la source engendre l’arrêt de l’épidémie
CONCLUSION
• Prise en compte nécessaire de l’implication de l’environnement dans la survenue d’infections
• Maîtrise du risque « environnement » indispensable
• Niveaux de qualité en fonction du risque à défi nir
• Assurance qualité et traçabilité nécessaires tout au long du processus de bionettoyage
• Contrôles bactériologiques parfois utiles dans un but pédagogique
Microscope électronique
Représentation schématique
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LE BIONETTOYAGE
LES PRODUITS ESSENTIELS
• Détergent (d)• Détartrant (dT) • Désinfectant (D)• Détergent-désinfectant (dD)
> Le choix du produit est fonctionde l’objectif recherché
LES DÉTERGENTS
• Agents de surface aux pouvoirs mouillant et émulsionnant élevés et au pouvoir moussant variable
• Eliminent les salissures et les germes par action mécanique
• Ne possèdent pas de pouvoir désinfectant• Doivent être rincés• Différents types de liquides : - Neutres : pH=7 > Lavage vaisselle, sols protégés, surfaces - Alcalins : pH>7 > Lavage sols non protégés, décapage,
dégraissage, récurage
MODE D’ACTION DU DÉTERGENT
LES DÉTARTRANTS
• Eliminent et préviennent l’apparition du tartre sur les matériaux, préviennent la multiplication des germes (Légionelle, Pseudomonas…)
• En restauration : agrément contact alimentaire nécessaire (vinaigre)
• Liquides acides : pH=5 (corrosifs)
> Le vinaigre d’alcool non coloré dilué au demi dans de l’eau est un excellent produit détartrant, peu onéreux, agréé « contact denrées alimentaires »
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Les produits
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LE BIONETTOYAGE
LES DÉSINFECTANTS
• Produits ayant une activité microbicide* (bactéries, champignons, virus, spores)
• Testés dans des conditions défi nies (dilution, température, temps de contact, germes testés…) => normes
• Exemple : bactéricidie = norme EN 1040
*Desctruction des microorganismes
LES DÉTERGENTS - DÉSINFECTANTS
• Combinent l’action des deux (dD)• Agissent par action conjuguée : mécanique
et chimique• Simplifi ent la tâche et permettent un gain
de temps
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LE BIONETTOYAGE
PRÉALABLE
• Analyser la situation- Déterminer la nature du travail- Donner du sens à l’action- Déterminer ses modalités de réalisation
• Adapter la pratique au lieu ou au risque- Technique- Produits- Fréquence / Rythme
POUR UN SOIN EFFICACE DANS LE RESPECT DE LA SÉCURITÉ DES PATIENTS,DES SOIGNANTS ET DES AGENTS
• Collaboration-communicationInformation
> Protocoles, fi ches techniques produits
• Réfl exion• Anticipation > Préparation des matériels juste nécessaires > Organisation dans le temps et l’espace• Action > Respect des protocoles et fi ches techniques• Entretien du matériel• Transmission-communication
> Traçabilité
DÉFINITION D’UN SECTEUR OU ZONE À RISQUEDEBIOCONTAMINATION
• Espace géographiquement défi ni, délimité, dans lequel des individus, des produits et coproduits, des matériels et l’environnement sont particulièrement vulnérables à la bio-contamination
• Pour chaque secteur ou zone : Une cohérence existe entre architecture, traitement de l’air, comportement et tenue vestimentaire des professionnels et procédure d’entretien des locauxExemples : > Offi ce alimentaire = démarche HACCP > Blanchisserie = démarche RABC
NIVEAUX DE RISQUE EN FONCTION DES ZONES
• Zone 1 = risque faible :Hall, établissement médico-social, crèche, halte-garderie, bureau, service administratif ou économique, service technique, local ménage…
• Zone 2 = risque moyen :Maternité, établissement de santé, SSR, SLD, psychiatrie, cure médicale…
• Zone 3 = haut risque :Pédiatrie, structure d’accueil des urgences, laboratoire, radiologie, cuisine, espace sanitaire…
• Zone 4 = très haut risque :Bloc opératoire, néonatologie, service des brûlés, des greffés, des immunodéprimés, chimiothérapie, oncologie…
Agent
soignanttechnicien
cadre
agent/bionettoyage
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LE BIONETTOYAGE
NIVEAU D’HYGIÈNE REQUIS EN FONCTION DES ZONES D’UNE UNITÉ DE GÉRIATRIE • Niveau standard : > Hall d’entrée, bureau• Niveau renforcé : > Salle de réunion, chambre du résidant, couloir de
l’unité, salle à manger, salle de rééducation• Niveau élevé : - Contamination microbiologique importante (fort
risque de dissémination des microorganismes) > Offi ce de désinfection du matériel, local à linge
sale et local à déchets, chambre de résidant en précautions complémentaires ou spécifi ques, salle de bains, toilettes
- Environnement propre à protéger > Offi ce de préparation de soins et de médicaments,
réserve de linge propre
LA TENUE DU PROFESSIONNEL
• Tenue professionnelle de base complétée : - Gants de protection individuelle contre
les risques chimiques > Sans latex (risque d’allergie) > Sans fl ocage > Individualisés par agent > Double paire (dont une réservée aux WC) - Tablier à usage unique imperméable
(polyéthylène) > Pour les zones les plus contaminées (WC)
ORGANISATION DU CHARIOT DE BIONETTOYAGE
ORGANISATION DU CHARIOT DE BIONETTOYAGE
• Charge du chariot :- Adaptée aux besoins du poste horaire- Ne comprenant que les matériels et
produits indispensables à l’action• Répartition « propre-sale » strictement
respectée- Propre : plateaux supérieur et moyen- Sale : plateau inférieur
• Adaptation de la charge sur le côté :- Poubelle- Sale vers le bas, propre vers le haut (balais)
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LE BIONETTOYAGE
ENTRETIEN DU MATÉRIEL
• A la fi n de la journée de travail• Matériel collectif (seau, balai…) y compris le
chariot• Matériel de protection individuelle : gants > Ne pas oublier la traçabilité
LE BIONETTOYAGE
1 gramme de poussière = 1 million de bactéries
1 microbe à midi = 10 milliards à minuit
LES RÈGLES À RESPECTER
• Du plus propre au plus sale• Du plus près au plus loin du résidant• Du haut vers le bas• Ne pas mélanger plusieurs produits entre eux
dans une même solution (peut annuler l’action pour laquelle le produit est destiné)
• Respecter les instructions du fabriquant :- Dilution- Temps de contact- Température
LE DÉPOUSSIÉRAGE HUMIDE
> Préalable indispensable au bionettoyage par lavage manuel ou mécanisé des sols• Objectifs :
- Ôter les résidus en évitant la remise en suspension des germes dans l’air
- Permettre le confort, l’esthétique, - Concourir à la propreté visuelle et
microbiologique - Faciliter le nettoyage des supports de lavage en
protégeant les machines à laver • Technique : - Choix des supports
> Gaze pré imprégnée à usage unique (+++)> Semelle microfi bre légèrement humidifi ée
> Balayage à sec interdit dans collectivités (arrêté du 26 juin 1974)
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LE BIONETTOYAGE
LE BIONETTOYAGE
• Nettoyage = Action préliminaire indispensable à toute désinfection- Évacuation des déchets et des résidus- Elimination des salissures adhérentes et des
germes par action mécanique• Désinfection
- Elimination des germes par action chimique> Importance du temps de contact
et de la température
> Bionettoyage = Nettoyage + désinfection
CHOIX ET RYTHME D’UTILISATION DES PRODUITS EN FONCTION DES LOCAUX ET DES SURFACES
• Objectifs: - Assurer l’effi cacité des actions et la sécurité
des résidants et des agents au regard du risque infectieux
- Préserver l’environnement en limitant l’utilisation des produits nocifs aux justes besoins
- Faciliter le travail des agents en limitant les tâches inutiles
- Diminuer le coût pour la structure> Temps agents, coût des produits
BIONETTOYAGE DES SOLS• Chambre des résidants :
- Chaque jour :> Balayage humide
- Au cours de deux jours différents :> Lavage avec un détergent> Lavage avec un détergent-désinfectant
• Salle collective (animation, restauration, couloir…) et chambre double ou triple :- Chaque jour :
> Balayage humide - Six jours par semaine :
> Lavage avec un détergent - Un jour par semaine (différent des six autres jours)
> Lavage avec un détergent-désinfectant> Lavage systématique des souillures biologiques
avec un détergent-désinfectant
BIONETTOYAGE DES SOLS
• Salle de soins, salle technique (vidoir, local du lave-bassin, sanitaire collectif, offi ce, blanchisserie)
- Chaque jour :> Balayage humide
- Six à sept jours par semaine :> Lavage avec un détergent-désinfectant
- Un autre jour de la semaine ou moins selon les besoins :> Lavage avec un détergent
> Le nettoyage par la vapeur peut-être envisagé, en fonction des recommandations à paraître
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LE BIONETTOYAGE
BIONETTOYAGE DES SURFACES HAUTES
• Environnement proche du résidant (barrières de lit, adaptable, matelas, téléphone, dispositif d’appel…)
- A la fi n de chaque soin le nécessitant :> Nettoyage avec un détergent-désinfectant
- En dehors de soins :> Essuyage humide tous les jours
- Chaque fois que nécessaire :> Lavage avec un détergent (dépôt de nourriture…)> Lavage avec un détergent-désinfectant (souillure
biologique) • Zones manuportées (portes et poignées de portes,
interrupteurs…) - Une fois par jour et chaque fois que nécessaire :
> Nettoyage avec un détergent-désinfectant
BIONETTOYAGE DES SURFACES HAUTES
• Mobiliers, bibelots - Au moins une fois par semaine :
> Essuyage humide - Chaque fois que nécessaire :
> Lavage avec un détergent (dépôt de nourriture…)> Lavage avec un détergent-désinfectant (souillure
biologique)• Murs, rideaux
- Rythme et produits :> Selon l’état de saleté> En fonction de la présence ou non de souillures
biologiques > A chaque départ d’un résidant d’une chambre
> Le nettoyage par la vapeur peut-être envisagé, en fonction des recommandations à paraître
BIONETTOYAGE DES SANITAIRES COLLECTIFS, INDIVIDUELS OU TECHNIQUES
• Lavabo, douche, baignoire, barres de relèvement, WC, balai et son support, distributeur de papier…- Au moins une fois par jour :
> Lavage avec un détergent-désinfectant - Plusieurs fois par mois (selon la dureté de l’eau) :
> Détartrage• Dispositifs en sortie des robinets, pommeaux des
douches et douchettes- Plusieurs fois par mois (selon la dureté de l’eau) :
> Détartrage
> Détartrage : le vinaigre d’alcool non coloré dilué au demi dans de l’eau est un excellent produit détartrant, peu onéreux, agréé « contact denrées alimentaires »
RÉFÉRENCES
• Guide AS. Modules du DPAS. J. Gassier, K. Le Neurès, E. Peruzza. Ed. Elsevier Masson, 2007, Issy-les-Moulineaux Cedex, 567 pages
• Guide du bionettoyage GPEM SL. Collection marchés publics n°5670J.O
• Arrêté du 28 août 2006 pris pour l’application de l’article 132 du code des marchés publics, relatif aux groupes d’étude des marchés de l’observatoire économique de l’achat public
• Guide du nettoyage des locaux. http://www.minefi .gouv.fr/fonds_documentaire/daj/guide/gpem/5719/5719.htm, Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie - 2 décembre 2003
• Liste positive désinfectants. SFHH. Édition 2009 (dernière parution). http://www.sfhh.net/telechargement/recommandation_LD2009.pdf
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LE BIONETTOYAGE
DISPOSITIF MÉDICAL (DM) DÉFINITION (ART. L. 665-3 DU CSP)
• Tout instrument, équipement, matière, produit à l’exception des produits d’origine humaine ou autre article seul ou en association, y compris les accessoires et logiciels intervenant dans son fonctionnement, destinés par le fabricant à être utilisés chez l’homme à des fi ns médicales et dont l’action principale voulue n’est pas obtenue par des moyens pharmacologiques ou immunologiques ni par métabolisme, mais dont la fonction peut être assistée par de tels moyens.
PRIVILÉGIER LES DM À USAGE UNIQUE
> Gain de temps> Assurance de sécurité
ORIGINE DES SOUILLURES D’UN DM
• Matières organiques : sang, liquides biologiques, mucosités, cellules> Microorganismes : bactéries, virus, champignons
LE TRAITEMENT D’UN DM SOUILLÉ
• Objectif:- Rendre le DM réutilisable sans risque
pour la sécurité du patient et du soignant
• Cinq étapes:- La prédésinfection- Le nettoyage- Le rinçage- Le séchage- La désinfection/la stérilisation
> Selon le niveau de risque
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> Systématiques
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LE BIONETTOYAGE
CLASSEMENT DES DM SELON LES NIVEAUX DE RISQUE ET LES NIVEAUX DE TRAITEMENT REQUIS
PRÉDÉSINFECTION
• Défi nition :- Opération au résultat momentané permettant de
tuer ou d’inhiber les microorganismes> Limitée aux microorganismes présents au
moment de l’opération.• Objectifs :
- Diminuer la population de microorganismes - Faciliter le nettoyage ultérieur - Protéger de la contamination :
> Les personnels > L’environnement
> La prédésinfection précède toujours le nettoyage
QUALITÉS ATTENDUES POUR UN PRÉDÉSINFECTANT
• Conformité aux normes• Pouvoir détergent élevé
> Alcalin, comprenant des enzymes, sans aldéhyde• Large spectre d’activité antimicrobien
> Actif sur mycobactéries et spores si besoin• Actif en présence de résidus (solutés, antiseptiques)• Non nocif (personnels), non corrosif (matériels)• Stable en solution dans le temps• Résistant à une contamination microbienne importante• Biodégradable• Facile d’emploi (unidose, pompe, centrale de dilution)
LA TECHNIQUE DE PRÉDÉSINFECTION
• Choix de la présentation du produit(avantages/inconvénients)> Flacons doseurs, sachets, bidons et pompes doseuses
• Préparation des DM avant immersion - Essuyage si nécessaire - Ciseaux ouverts• Dilution du produit - Selon les indications de la fi che produit - Contenant adapté (forme, volume) > Propre, détartré régulièrement - Respect de la température > Activité des enzymes• Immersion des DM
- Complète, irrigation des corps creux- Temps ≥ 15 min (selon les indications)
• Traçabilité
Niveau de traitement
Stérilisation(ou usage unique stérile)
Désinfection deniveau intermédiaire
Désinfection deBas niveau
Destination dumatériel
Système vasculaire oucavité stérile
Contact muqueuseou peau lésée
superfi ciellement
Contact peau saineou absence contact
ClassementNiveau de
risqueinfectieux
Critique
Semi- critique
Non critique
Haut
Médian
Bas
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LE BIONETTOYAGE
NETTOYAGE
• Défi nition :- Opération d’entretien et de maintenance
> propreté visuelle, sécurité, confort, hygiène• Objectif :
- mobiliser (décoller) les matières organiques
> On ne désinfecte/stérilise bien que ce qui est propre
LA TECHNIQUE DE NETTOYAGE
• Brossage manuel - Brosse douce - Liquide identique à celui de la prédésinfection - Insister sur les jointures, stries, mors > Inconvénient : Projection de fi nes gouttelettes• Protection des agents obligatoire
- Tenue de sécurité adaptée> Gants, lunettes de protection, tablier imperméable
• Nettoyage/brossage en machine : - Machine à laver - Machine à ultrasons (petit appareil de paillasse) > Mais possibilité d’altération des DM par vibration
(les vis peuvent se détacher)
RINÇAGE
• Objectif :- Éliminer les matières organiques- Éliminer les traces de détergents- Éviter les interactions chimiques entre les produits
> On ne désinfecte/stérilise bien que ce qui est propre
LA TECHNIQUE DE RINÇAGE
• Le rinçage doit être abondant :- Il contribue à l’effi cacité de la désinfection- Il augmente la longévité du DM par
élimination des résidus chimiques en diminuant le risque de corrosion
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Le bionettoyage des DM
Les fondamentaux
Réglementationsrecommandations
Interview
Toilette/Change/locaux
PS-PC
Intro à l’empathie l’humanitude
Pansement
Collyre - glycémie
Gestion d’une épidémie
Communication
Réglementation
Signalement, DO
Le bionettoyage
Finalité du bionettoyage
Les pdts dD
Le bionettoyage des locaux et des surfaces
Le bionettoyage des DM
Conclusion
RETOUR SITE RESCLIN
…RESCLIN - CHAMPAGNE-ARDENNE / CHU - CLINIQUE DE CHAMPAGNE
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13. Traitement des DM réutilisables
PRÉDÉSINFECTION
• Défi nition :« opération au résultat momentané permettant de tuer ou d’inhiber les microorganismes »> limité aux microorganismes présents au moment
de l’opération.• Objectifs :
- diminuer la population de microorganismes - faciliter le nettoyage ultérieur - en protégeant de la contamination :
• les personnels • l’environnement
> La prédésinfection précède toujours le nettoyage
QUALITÉS ATTENDUES POUR UN PRÉDÉSINFECTANT
• conforme aux normes• pouvoir détergent élevé
- +/- alcalin, enzymes, sans aldéhydes• large spectre d’activité antimicrobien
- actif sur mycobactéries et spores si besoin• actif en présence de résidus (solutés, antiseptiques)• non nocif (personnel), non corrosif (matériels)• stable en solution dans le temps• résistant à une contamination microbienne importante• biodégradable• facile d’emploi (unidose, pompe, centrale de dilution)
NETTOYAGE
• Défi nition :- Opération d’entretien et de maintenance :
> propreté visuelle, sécurité, confort, hygiène
• Objectif :- mobiliser (décoller) les matières
organiques
On ne désinfecte/stérilise bien que ce qui est propre
RINÇAGE
• Objectif :- éliminer les matières organiques- éliminer les traces de détergents- éviter les interactions chimiques entre les
produits
On ne désinfecte/stérilise bien que ce qui est propre
Web-mémoire de la gestion du risque infectieux associé aux soins en établissements médico-sociaux
LE BIONETTOYAGE
LE SÉCHAGE
• Objectifs :- Éviter la prolifération microbienne
favorisé par le milieu humide- Éviter la dilution du désinfectant
• Quand :- Avant stockage ou conditionnement- Avant désinfection ou stérilisation
> On ne désinfecte/stérilise bien que ce qui est sec
LA TECHNIQUE DU SÉCHAGE
Elle dépend de la procédure et des objectif fi xés :• À la main
- Après égouttage- Textile non pelucheux
> Soit à usage unique> Soit propre ou stérile
• En machine (programmée)• À l’air médical : cavités et canaux des DM
> Aller au fond des cavités
LA DÉSINFECTION
• Objectif : - Détruire tous les microorganismes vivants
résiduels portés par un DM parfaitement nettoyé
> Microorganismes « conventionnels » (y compris les spores)
> ATNC (agents transmissibles non conventionnels) [Prion]
• Plusieurs types de désinfection : - Chimique (à froid) - Thermique - Chimico-thermique
DÉSINFECTION CHIMIQUE
• Objectif : - Réduire la population microbienne de 105
• Cibles : - Dispositifs médicaux thermosensibles
> Exemple : endoscopes• Niveaux d’inactivation, défi nis par les normes > Bactéricidie > Fongicidie > Virucidie > Sporicidie
RESCLIN-CHAMPAGNE-ARDENNE / CHU-CLINIQUE DE CHAMPAGNE3, rue de l’Université - 51100 Reims - Tél. 03 26 78 94 91 - Fax : 03 26 78 35 60 - E-mail : [email protected]
Les dispositifs médicaux
Introduction
Les fondamentaux
Les recommandations
La communication
Le bionettoyage
La gestion d’une épidémie
Le signalement, la déclaration obligatoire
Annexes
Auteurs
Web-mémoire de la gestion du risque infectieux associé aux soins en établissements médico-sociaux
Le bionettoyage des DM
Les fondamentaux
Réglementationsrecommandations
Interview
Toilette/Change/locaux
PS-PC
Intro à l’empathie l’humanitude
Pansement
Collyre - glycémie
Gestion d’une épidémie
Communication
Réglementation
Signalement, DO
Le bionettoyage
Finalité du bionettoyage
Les pdts dD
Le bionettoyage des locaux et des surfaces
Le bionettoyage des DM
Conclusion
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…RESCLIN - CHAMPAGNE-ARDENNE / CHU - CLINIQUE DE CHAMPAGNE
3, rue de l’Université - 51100 Reims - Tél. 03 26 78 94 91 - Fax : 03 26 78 35 60 - E-mail : [email protected]
13. Traitement des DM réutilisables
PRÉDÉSINFECTION
• Défi nition :« opération au résultat momentané permettant de tuer ou d’inhiber les microorganismes »> limité aux microorganismes présents au moment
de l’opération.• Objectifs :
- diminuer la population de microorganismes - faciliter le nettoyage ultérieur - en protégeant de la contamination :
• les personnels • l’environnement
> La prédésinfection précède toujours le nettoyage
QUALITÉS ATTENDUES POUR UN PRÉDÉSINFECTANT
• conforme aux normes• pouvoir détergent élevé
- +/- alcalin, enzymes, sans aldéhydes• large spectre d’activité antimicrobien
- actif sur mycobactéries et spores si besoin• actif en présence de résidus (solutés, antiseptiques)• non nocif (personnel), non corrosif (matériels)• stable en solution dans le temps• résistant à une contamination microbienne importante• biodégradable• facile d’emploi (unidose, pompe, centrale de dilution)
NETTOYAGE
• Défi nition :- Opération d’entretien et de maintenance :
> propreté visuelle, sécurité, confort, hygiène
• Objectif :- mobiliser (décoller) les matières
organiques
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RINÇAGE
• Objectif :- éliminer les matières organiques- éliminer les traces de détergents- éviter les interactions chimiques entre les
produits
On ne désinfecte/stérilise bien que ce qui est propre
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LE BIONETTOYAGE
SPECTRE D’ACTIVITÉ SELON LE NIVEAU DE DÉSINFECTION REQUIS
LA TECHNIQUE DE DÉSINFECTION
• Utilisation du produit - Conforme aux préconisations du fabricant > Dilution (les DM encore mouillés diluent le
produit) > Temps d’immersion et température > Fréquence de renouvellement des solutions - Contenant adapté (taille, volume) > Propre, détartré régulièrement• Préparation des DM - Ouverture des DM articulés - Irrigation des canaux et des corps creux - Immersion totale• Traçabilité
LA STÉRILISATION
• Objectif : - Réduire la population microbienne de 106
> Activité supérieure à la désinfection chimique
• Principe : - Association de l’action de la vapeur d’eau
saturée sous pression et de la chaleur > Hydrolyse des protéines des
microorganismes• Appareil utilisé : - Autoclave > Nombreux contrôles réglementaires
RÉFÉRENCES
• Nouveaux cahiers de l’infi rmière. S. Girot, H. Gomila, M. Le Heurt, I. Pividori, Hygiène. Masson, 2007, nouvelle édition, 208 pages.
• Guide de bonnes pratiques. Conseil supérieur d’hygiène publique de France, Comité technique national des infections nosocomiales. Désinfection des dispositifs médicaux, 1998, 133 pages
• Guide AS. Modules du DPAS. J. Gassier, K. Le Neurès, E. Peruzza. Ed.Elsevier Masson, 2007, Issy-les-Moulineaux Cedex, 567 pages
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Niveau requis
Spectre d’activité recherché
Haut
Bactéries, champignons, virus,
mycobactéries, spores
Intermédiaire
Bas
Bactéries, champignons, virus, mycobactéries
Bactéries
Principes actifs utilisés fréquemment
Acide peracétique glutaraldéhyde
hypochlorite de sodium (eau de javel)
Ammonium quaternaireaminoacide
Les dispositifs médicaux
Introduction
Les fondamentaux
Les recommandations
La communication
Le bionettoyage
La gestion d’une épidémie
Le signalement, la déclaration obligatoire
Annexes
Auteurs