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28" Année. — N° 11.484. — Sainte Zoé. LE NUMERO ^ CENTIMES Vendredi !j Juillet 1912.

LE LITTORALORGANE QUOTIDIEN DES STATIONS HIVERNALES

JOURNAL POLITIQUE, LITTERAIRE ET MONDAIN DE CANNES ET DE L'ARRONDISSEMENT DE GRASSE*BO.\XET1 FNTS

Cannes, Alpes-Maritimes & Basses-Alpes. Fr.Autres Départements »Etranger et Union Postale >

Six Mois

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Aboun«M«nt* partent dn 1er • ! 1S •*• ehnqn* m«l*

Fortuné ROMVtî»>, FondateurRédacteur en Cbef i Edouard

Administration et Rédaotion : R u e Hoche, *4 , CAIS1VBS — TÉLÉPHONE S.35

t Ht iMfrta H M I P H nui». LM laltrti «H iffnMMN Mit ntiHii

ANNONCES

Annonces (7*col., 4°page).. O f. 2 5Annonces légales (9 col. 4" p.) O f . 2 5Annonces légales (3fl page). . . O f. 5 O

la ligneAnnonces (3* page). O f. 5 0Chronique locale.. 1 fr. >Echos 2 fr. »

Avis de Décès, de Messe et de Remerciements 1 fr. la ligne

Paraissant à midi et donnant les dernières dépêches

Notre nouveau feuilletonNous commencerons prochainement

en feuilleton, une œuvre nouvelle, quiemprunte aux circonstances une ex-traordinaire actualité et que nousnous sommes empressés de reprodui-re pour nos lecteurs :

LE BROSSEUR NOIRBrame des Ténèbres d'Afrique

PAR

ARMAND DE LANROSE

Ecrites au jour le jour et sur place,dans les sables du Sahara commedans la brousse des bords du Niger etdu Tchad ou dans la forêt équatoria-le du Congo par un officier de cesbataillons indigènes dont on parletant, toutes maculées pour ainsi diredu sang de héros, ces pages sont aussidramatiques par les aventures despersonnages que lumineuses pour lesmystères d'une Afrique où va peut-être se décider l'avenir du monde.

Tous se passionnent à suivre unrécit si simple, si clair que, dans lefond de son village, la plus humbledes pauvres mères le comprendra,qu'elle y aura, à distance, une visionde ces pays à-, conquête où le filsqu'elle pleure et qu'elle ne verra ja-mais plus, dort son dernier sommeil àl'ombre du drapeau de la patrie et dela civilisation.

Rég ina Hô te l Be rnasconAIX-LES-BAINS. — joa ehambr

éa it froide, lo aalUi |U bain.•roertttilii.

Pourquoi a-t-onaugmenté le pain ?

La hausse du pain, ent ra înée enquelques endroi ts - cer ta ins «lisenté tayée — pa r lu disette de fiirine, et àlaquellle tles p a l n m - honlangers ontajout/1 la grève, esl un phénomènedont l ' anachronisme -aute aux \ e u x ,à notre époque nù la vasle répart i t iondes emblavurcs ii la perfection desmoyens de roiinmiuication entre con-tinents permettait d'espérer la stabi-lisation des cours de l'aliment consi-déré avec juste raison comme étant denécessité primordiale.

Qu'est-ce qui a produit la haussed'il pain ? l,a hausse de la farine.Qu'est-ce, qui a produit la hausse dela farine. La hausse du blé. Fît qu'est-ce qui .produit enfin Ui hausse du blé?FJ'insuffisance des récoltes.

11 faut à la France environ 93 mil-lions de quintaux de blé par an. Cettequantité est très rarement atteinte.

Toutes les récoltes, depuis 1908,ont été déficitaires : 86 millions dequintaux, en 1908, 90 millions en1909, 09 millions en 1910, 87 millionsen 1911. Les arrivages d'Algérie et deTunisie augmentent ces chiffres de 4millions à peu près, et nous recouronspour la différence à la Russie, auxEtats-Unis et à .l'Argentine.

Y a-t-il lieu de craindre que la récol-te soit encore inférieure en 1912 à ccil-le des années qui viennent de s'écou-ler ? Dernièrement, le ministre ducommerce a déclaré à la Chambreque, d'après les renseignements four-nis par Je ministère de l'agriculture,cette grave conjoncture n'est pas àenvisager. La production sera supé-rieure à celle de l'année dernière,sans que pourtant elle doive atteindreaux hauts rendements de l'année l!)07laquelle, on; se le rappelle, marqua ledénouement d'une crise analogue à lacrise actuelle.

Le cas 'particulier de l'année 1912est de nous placer en face de greniers

lilUéralement vides. Si nous relevonsles stocks à Paris à fin juin, nous vo-yous, pour 1910, 250.000 quintaux,e n ) 9 1 1 , 55.000 quintaux, en 1912,néant. Même phénomène en ce quiconcerne la farine. Les statistiques of-ficielles accusaient 32.000 quintauxen 1910, 43.000 quintaux en lflll,néant en 1912.

Bref, alors que la crise de 1907 dé-pendait d'une rupture d'équilibre dé-terminée par des ventes prématuréeset U' bluiï américain dont tout le mon-de n'a pa.s perdu le souvenir, la crisede 1912 est une véritable crise de di-sette à laquelle il esl bien possible ques'ajoute le facteur presque inévitablede- rcxag/'niliou résultant de la haus-se.

l'ius on cric qu'une marchandiseest chère, plus il est, en effet, facile àla spéculation et au haut commerce defaire ce qu'on appelle en bourse un« boum » .c'esl-a-dire de dramatiserencore la situation au dommage del'acheteur.

C'est ainsi qu'on s'étonne, en par-courant les statistiques, de voir quela proportion entre le cours du ble etcelui de la farine n'est jamais cons-tante, qu'elle enfle au contraire à «ne-sure que les cours du blé grossissent..Nous citerions vingl exemples. En1905, le blé vaut 23.50, la farine 30.50pourcentage 22 %. En 1910, le blévaut 26.25, la farine 34.45 : pourcen-tage 23 %. En 1912, le blé vaut (finjuin) 32.85. 'la farine 43.45 : pourcen-tage 24 %.

Il se démontre ainsi que, conformé-ment à la protestation apportée à laChambre dernièrement par M. Limon,an iHiui des agriculteurs, ce n'est pasla culture qui tire profit des annéesmaigres. Le trafic inavoué s'opère en-tre l'opération de la moulure ei lapanification : il est le fait de la hantemeunerie ou de la speculalion nterlo-pe.

l.e second facteur est I expectativeroublarde (qu'on nous pardonne lemot) observée par les introducteurs etpar r'armeiiienl. Du 2 au 21 juin, devéritables flottes chargées de b é at-lendenl dans les ports hollandais queles chambres françaises supprimentle droit de 7 fr. Le Sénat repousse cet-te proposition le 26 . juin. Le 27,32.000 tonnes sont débarquées à Dun-kerque. Le Havre ouvre ses docks pourrecevoir 100.00 tonnes; 40.000 tonnesprovenant d'Australie réparties surtreize paquebots gagnent nos ports dunord (discours dta ministre du com-merce à la Chambre). N'insistons pas.

l'ciii-ètrc enfin, les boulangers ,malgré leurs plaintes amères , ne sont-ils pas non plus les plus sacrifiés de ,1asi tuat ion, [1 est à remarquer , eu effet,([lie l 'augmentai ion (In pian et les (Ké-niurisl la t ion Iliroriques <\i\~ lesquellesils l ' appuient tablent toujours sur lecours présen de la farine. Mais dansla réalité •— et à moins qu'il s'agisse,:de fout petits patrons — on sait quela boulangerie traite avec la meuneriepour marchés à longs ternie livrablesà se besoins, et qu'en ce moment,pour prendre un exemple, elle ne payepas la farine au cours actuel de 45.80mais aux alentours de 38.75, qui étaitle cours d'il y a six mois.

En somme, nous payons le paincher pour une raison fondée : l'épuise-ment des stocks résultant d'une sériede mauvaises récoltes; nous le payonstrop ch.er pour une raison non fondée:les'pratiques de la bourse, de l'indus-trie et du commerce qui cherchent àtirer 1 meilleur parti possible de la si-tuation.

Tout cela va, d'ailleurs, se résou-dre à bref délai. D'ici quelques semai-nes, la récolte srea dans le granges etle prix du pain s'en ressentira aussi-tôt,

H E M I Y ItORfift'.K.

HOTEL DES PINSLawk-Tiwmh. — Âic*m**f. — TéléfUut. — Utaa

fardla. — Seitlcr ipéclal de loltarti aoar la rara.- A •roilMtta da l'Efllia Etna. l4i>

NOUVELLES DE PARTOUTParis.

La Chambre a tenu deux scances: lematin, clic a repris la discussion de laréforme électorale ; l'après-midi, aprèsdiscution, elle a voté la proposition deloi tendant à réduire à 10 heures la jour-née normale du travail.

— Le Sénat a commencé la discutionde l'interpellation de M. Knipcrcur stirles jeux de hasard dans les Cercles etCasinos.

— La Commission du Sénat du pro-tectorat marocain a constitué commesuit son bureau : Président, M. Kibot ;vice-président, M. Decrais ; secrétaires,MM, Gervaîs et Lucien Hubert ; rap-porteur, M. P. Baudin.

— Hier soir a eu lieu, à la Sorbonne,une cérémonie en l'honneur de Léonardde Vinci. Dans la salle, on remarquaitde nombreuses personnalités politiqueset toutes les notabilités de la colonie ita-lienne de Paris.

Départements.^Marseille.— L'aviateur Barra est parr

ti d'Amibes hier malin, à six heures, surson hydro-aéroplane ; il est arrivé àHyères à 7 heures et en est reparti à 8 h.io où il s est posé sur la plage du Pradoà 9 h. 3o.

— La situation gréviste est station-nairc ; mais un incident assez importants'est produit à la Compagnie Mixte : lesétats-majors ont, hier ioïr, adhéré à lagrève.

Versatiles.— Paraît, l'assassin présu-mé de M. Clerc, s'est rendu, hier jeudi,au Pulaîs deJusiice, où il s'est constituéprisonnier,

Belfort. — L'étape Longwy-Belfort(33i kilomètres) du Tour de France cy-cliste, a été gagnée par Christophe,devant Défraye.

Etranger.Rome. — Le Conseil de discipline,

consulté par le ministère de la Marine,a proposé la révocation du capitaineAlbenga et de l'oùicier de garde Bordi-glioni, à la suite de l'échouemeni du« San Giorgio ».

Berlin.— Le départ simultané de MM.Pansa, Cambon et Goschen, ambassa-deurs d'Italie, de FYance et d'Angleterre,donnent Heu a des combinaisons con-cernant la question des négociations depaix dont M, Pansa aurait pris l'initiati-ve. Dans les cercles officiels, on déclaretoutefois que !e voyagedes ambassadeursa un caracière privé.

— Le « Holienzollern », ayant à bord1 empereur Guillaume, est arrivé à 9 h.?5 du malin à Port-Baltique. Le Tsar,qui était en rade, à bord de 1' « EtoilePolaire » s'est rendu aussitôt à bord duyacht impérial allemand, où il a été reçupar le Kaiser.

Bucarest. — Le lieutenant Cavandaeffectuait quelques vols d'essai sur biplanquand on vit soudain l'appareil s'abattresur le sol ; le lieutenant Cavanda lut tuésur le coup et son corps a été retiré af-freusement mutilé dedessoui les débrisdu biplan,

HOTEL DES ANGLAIS

ÉGHOSNos HÔTES AU DEHORS.

Le baron du. Veyrier et Mlle, noshô*es Môles, sont en villégiature àVersoix.

* * *Mme de La Drosse esl installée en

son château de Monhoudon.* • •

M. A. Bertin, notre hôte, est en vil-légiature à Pougues-les-Eaux.

* * *Le corne de Truehy passe quelques

semaines à Saint-Jean-de-Luz.

Mime G. de Montgoniery est en villé-giature à Trégasl.el.

« * *M. Paul lirliii esl installée au châ-

teau de Lu Morinière.* * *

M. P. Viellard passe quelques semai-nes à Lyon.

* * *La duchesse d'Harcourt, notre hôte

de tous les hivers, est installée en sonchâteau d'Harcourt.

* * *Mme' Relier, notre hôte fidèle est en

vilégiaturc à Wimcreux.# # #

Mine A. de Ylurlie une de nos hôtesîle Ions les hivers, a pris ses quartiersd'été à Trouville-Deauville.

* * *Le duc et la duchesse de Bisaccia,

qui ont passé la saison dernière à lavilla La Rochefoucauld, sonl actuelle-ment en leur château, d'Ksclimont.

* » *M. le ba.ion .1. d'Halloy, et sa fa-

mille, passeront une partie de l'étéen leur château de Saint-Agil.

DE MONACO-MONTE-CARLOBains de mer de Monaco (Plage de

I^arvotto). — L'Etablissement desBains de Mer est ouvert, lous les jours,de 7 lieures du matin à midi, et de 3h. à 7 h. du soir.

Leçons de natation; douches; mas-sage, etc.

Tous les jours : Concert au Kiosquedes Terrasses. L'après-midi, de 4 h. à5 li. -|; le soir, de 9 h. à 10 h. f

COUP DE SOLEIL.

— Cornent ! Toto a encore butin samaîtresse de piami...

— // commence lo méthode Carpen-tier.

M. Chaumet et lePersonnel des Postes

Le discours prononcé par M. Chau-me!, au banquet que lui offrait à Mar-seille le groupe provençal de l'Asso-ciation amicale des postes et lélégra-phes est une démonstration nouvellede la persistance éclairée avec laquel-le le sous-secrétaire d'Etat poursuitl'idéal qu'il a assigné à son activitéen assumant la lourde tâche qui luiincombe. M. Chaumet a résolu de ga-gner la confiance du personnel placésous ses ordres par une sollicitude vi-gilante pour tout ce qui touche auxintérêt-, matériels et moraux des fonc-tionnaires et agents de toutes catégo-ries, 'mais aussi de rétablir par soninébranlable fermeié la disciplineébranlée en exigeant a,vant IonI le res-pecl de la loi et des règlements.

Toutes les mesures prises par M.Chaumet depuis son arrivée au sous-secrétariat oui convergé vers la réali-salinii de (•<.( idéal, et les manifesta-lions de synipalhie qui lui parviennentchaque jour, montrent cpi'il a vu jus-le (huis la conception de son rô'e. Lebanquet de Marseille est une nouvelledéinonstration de cette vérité. Il y aquelques jours. M. Charnel déposai!sur le bureau de la Chambre un projetde loi portant ouverture d'un créditût. 30 millions pour les améliorationsde traitement du personnel des posteset télégraphes. C'était l'accomplisse-ment d'une promesse déjà anciennefaite par le sous-secrétaire d'Etat;mais ce résultat, n'avait pas été obte-nu suis peine. M. Chaumet — connuetous les ministres qui réclament del'argent. — s'était heurté à Ja résis-tance du .ministre des finances, gar-dien quelquefois farouche de l'équili-bre budgétaire. La ténacité confiantede M. Chaumet a eu raison de cetterésistance. I es arguments l'ont em-porté sur les hésitations de M. Klotz;

les fadeurs et les agents auront leuraugmentation.

Ayant doné, à son perhsonnel de tel-les marques de bienveillance, M.Chaumet a le droit d'exiger de cepersonnel qu'il se montre au moinsi"f-.|nM-tiH-ux de la discipline. Scrupu-leusement dévoué à son devoir, lesous-secrétaire d'Etat s'est mis en si-tuation de faire entendre des conseilsdon! personne ne saurait suspecter lasincérité, et de revendiqeur une auto-rité largement tempérée par les témoi-gnages constants de son dévouementet de son esprit de justice.

C'est ce que M. Chaumet a fait àMarseille avec une netteté, une assu-rance, une franchise ef un sens desnécessités gouvernementales qui ontproduit la plus heureuse impression. Un'a pas pr^ de détour pour metlre lesagi'uK des posli's en garde contre lesdangers <le la politique, .pour leur dé-clarer qu'ils doivent être avant 'ont lesserviteurs du public. C'est avec uneénergie ipii ne souffre aucune équivo-que que M. Cliauniet s'est déclaré l'ad-versaire îles " Syndicats illégalement(•(institués •>. et ies agents ne se mé-pirndroiil pas sur la portée de sa fièreaflirinalioii : « Nous ne céderons ja-mais au\ sommations i\es agitateurs,niais non-, étudierons toujours avecune grande bienveillance toutes lesaméliorations de service qui nous se-ront demandées en toute équité. »

*o*o*

La Grève des Inscrits.Nous n'approchons pas d'une solu-

tion. Les inscrits considèrent commerompus les pourparlers en vue d'unarbitrage parce que la Compagnie desMessageries met à cet arbitrage quel-ques conditions, dont la plus impor-tante est la reprise du travail, en at-tendant la décision des arbitres. UHu-nimiité voit là de la déloyauté de laliait de la Compagnie et lui oppose laloyauté et la correction dont les ins-crits, parait-il, n'ont cessé de fairepreuve. I.'Ilinnmiiti a-I-elle déjà ou-blie que le- inscrits ont tout d'abordexprimé la prélenlion (le n'accepterles décisions du tribunal arbitral quesi elle.- étaient ratifiées par eux '.' Usoui renoncé à celle exigence, dira-t-on.exigence qui était, en .effet, la néga-tion même du priniepe de l'arbitrage.Mais alors, s'ils sont résolus à accep-ter sans équivoque le jugement desarbitres, s'ils n'ont aucune arrière-pensée de soulever de nouvelle- liffi-cuMës, quel inconvénient voient-ils àreprendre immédaitement le. travail ?Il est bien entendu que les décisionsdes arbitres seront applicables au tra-vail efïeetué à partir de l'acceptationde l'arbitrage : que peut-on demanderde plus ? C'esf toujours la même tac-tique : la sentence de l'arbitre obli-gatoire pour l'employeur et facultati-ve pour l'employé. C'est cela, et celaseul, qui rend si précaires les rapportsentre patrons et ouvriers. C'est pourcela (pie les armateurs se défient del'arbitrage. Les patrons donne.it tou-tes garanties de tenir la parole don-née : on ne leur en offre aucune com-me contre-partie. Non seulement, onne leur en offre aucune, mais on leurrefuse la seule qui pourrait avoirquelque valeur, c'est-à-dire la reprisedu lra\ail. A quoi bon accepter un ar-bitrage en vue d'assurer la reprise duIravail, si cette reprise du travail n'aîiLÙiiie- jias lieu ? Le public, en dépit detous les so,phismes, voit clairement lejeu que jouent les inscrits. C'est unvilain jeu. qui ruine l'industrie destransport- maritimes, qui ruine l'Algé-rie, eon-lnnmicnt gênée dans ses com-munications avec la métropole, quiobère le consomuialeur en entravant,le ravitaillement, du marché national.Les inscrits sont des privilégiés, dontle privilège coule cher et se justifie tlemoins en moins. Ils l'oublient vrai-ment un peu trop.

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