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Tableau de bord économique de l’Ile-de-France juillet 2015 Période sous revue : 1 er trimestre 2015 Alors que la croissance française a retrouvé du tonus début 2015, l’économie francilienne n’a pas montré de signes d’amélioration significative au premier trimestre 2015. Au contraire, le nombre de défaillances d’entreprise dans la région est reparti en légère hausse après la pause observée fin 2014. De même, la baisse des prix de l’immobilier a continué et son ampleur a atteint 5,2 % depuis le dernier point haut de fin 2011. Parallèlement, même si elle s’est légèrement redressée début 2015, l’activité hôtelière a continué à être à la peine. Dans ce contexte toujours aussi peu porteur, le nombre de demandeurs d’emploi franciliens (catégorie A) a continué à augmenter et a dépassé les 664 000 en mars, soit 71,6 % de plus qu’avant-crise. L’ECONOMIE FRANCILIENNE TARDE A REDEMARRER Conjoncture française Après une fin d’année au ralenti (+ 0,2 % et + 0,1 % aux troisième et quatrième trimestres) dans la continuité des résultats depuis le printemps 2011, le PIB hexagonal a accéléré au premier trimestre 2015 : + 0,6 %, soit l’une des meilleures performances depuis la récession de 2008- 2009. Malgré la contribution négative du commerce extérieur, cette hausse au cours des trois premiers mois de l’année a été permise par la reconstitution des stocks et, surtout, par l’augmentation de la consommation des ménages. L’acquis de croissance pour 2015 est ainsi, pour l’heure, de + 0,8 % et, même si les trois autres trimestres devraient être moins dynamiques que le premier, l’Insee attend une croissance annuelle de + 1,2 %. Ce niveau pourrait permettre un début de rétablissement du marché du travail à partir du second semestre 2015 alors que, au premier trimestre, le taux de chômage en France métropolitaine a atteint 10,0 %. Tendances à court terme Les toutes dernières informations disponibles concernant la conjoncture régionale laissent penser que l’activité francilienne a suivi une orientation favorable au printemps dernier : en mai, elle a notamment été assez vigoureuse dans les services marchands et elle est restée stable dans l’industrie, mais après un mois d’avril particulièrement dynamique. Néanmoins, le climat des affaires reste frileux et inférieur à ses niveaux d’avant 2008. Pour les mois à venir, le maintien de l’euro à un niveau faible (la devise oscille entre 1,10 $ et 1,13 $ depuis un mois) facilite les perspectives de débouchés hors Europe pour les entreprises franciliennes les plus tournées vers l’export. En contrepartie, la situation grecque pourrait encore retarder la reprise tant attendue ; de surcroît, côté demande interne, le contexte reste morose : malgré un prix du pétrole peu élevé qui redonne du pouvoir d’achat aux ménages, la consommation reste contrainte par le niveau élevé du chômage ; en effet, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A en Ile-de-France a de nouveau augmenté en mai : + 1,2 % par rapport à avril. Retrouvez toutes nos publications sur www.crocis.cci-paris-idf.fr

tableau de bord économique de l'Ile-de-France juillet_2015

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Tableau de bordéconomique

de l’Ile-de-France

juillet 2015Période sous revue : 1er trimestre 2015

Alors que la croissance française a retrouvé du tonus début 2015, l’économie francilienne n’a pas montré de signes d’amélioration significative au premier trimestre 2015. Au contraire, le nombre de défaillances d’entreprise dans la région est reparti en légère hausse après la pause observée fin 2014. De même, la baisse des prix de l’immobilier a continué et son ampleur a atteint 5,2 % depuis le dernier point haut de fin 2011. Parallèlement, même si elle s’est légèrement redressée début 2015, l’activité hôtelière a continué à être à la peine. Dans ce contexte toujours aussi peu porteur, le nombre de demandeurs d’emploi franciliens (catégorie A) a continué à augmenter et a dépassé les 664 000 en mars, soit 71,6 % de plus qu’avant-crise.

L’ECONOMIE FRANCILIENNE TARDE A REDEMARRER

Conjoncture françaiseAprès une fin d’année au ralenti (+ 0,2 % et + 0,1 % aux troisième et quatrième trimestres) dans la continuité des résultats depuis le printemps 2011, le PIB hexagonal a accéléré au premier trimestre 2015 : + 0,6 %, soit l’une des meilleures performances depuis la récession de 2008-2009. Malgré la contribution négative du commerce extérieur, cette hausse au cours des trois premiers mois de l’année a été permise par la reconstitution des stocks et, surtout, par l’augmentation de la consommation des ménages. L’acquis de croissance pour 2015 est ainsi, pour l’heure, de + 0,8 % et, même si les trois autres trimestres devraient être moins dynamiques que le premier, l’Insee attend une croissance annuelle de + 1,2 %. Ce niveau pourrait permettre un début de rétablissement du marché du travail à partir du second semestre 2015 alors que, au premier trimestre, le taux de chômage en France métropolitaine a atteint 10,0 %.

Tendances à court termeLes toutes dernières informations disponibles concernant la conjoncture régionale laissent penser que l’activité francilienne a suivi une orientation favorable au printemps dernier : en mai, elle a notamment été assez vigoureuse dans les services marchands et elle est restée stable dans l’industrie, mais après un mois d’avril particulièrement dynamique. Néanmoins, le climat des affaires reste frileux et inférieur à ses niveaux d’avant 2008. Pour les mois à venir, le maintien de l’euro à un niveau faible (la devise oscille entre 1,10 $ et 1,13 $ depuis un mois) facilite les perspectives de débouchés hors Europe pour les entreprises franciliennes les plus tournées vers l’export. En contrepartie, la situation grecque pourrait encore retarder la reprise tant attendue ; de surcroît, côté demande interne, le contexte reste morose : malgré un prix du pétrole peu élevé qui redonne du pouvoir d’achat aux ménages, la consommation reste contrainte par le niveau élevé du chômage ; en effet, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A en Ile-de-France a de nouveau augmenté en mai : + 1,2 % par rapport à avril.

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Chiffres clés

La conjoncture européenne

Indice de la production nationale industrielle

juillet 2015

Source : COE - Rexecode

Malgré un léger fléchissement en mars, la production de l’ensemble de l’industrie française a globalement été bien orientée début 2015. Ainsi, sur l’ensemble du premier trimestre 2015, la production a crû de 1,0 % en glissement annuel. Pourtant, cette inversion de tendance est encore insuffisante pour éloigner

la production du niveau dans lequel elle est engluée depuis fin 2012 : ainsi, en mars dernier, l’Indice de la Production Industrie (IPI) est ressorti à 99,1, soit un niveau à peine supérieur à sa moyenne depuis janvier 2012 (98,9). Dans ce contexte toujours frileux, la production industrielle nationale de mars est restée très éloignée de sa moyenne de 2000-2007 (- 11,3 %) et de son point haut d’avril 2008 (- 15,2 %). La tendance à la hausse au cours du trimestre a essentiellement été le fait des secteurs des industries extractives (+ 6,0 % par rapport au premier trimestre 2014) et de la fabrication de matériel de transports (+ 3,1 %), soit ceux qui avaient le plus souffert fin 2014.

Indice de la production nationale industrielle(données cjo-cvs - base 100 en 2010)

Source : Insee

-2-

Même si elle manque toujours de consistance, la croissance de la zone euro a atteint + 0,4 % au premier trimestre 2015, soit un de ces niveaux les plus élevés depuis le printemps 2012. Par ailleurs, elle est désormais équivalente à celle de l’ensemble de l’UE28 (+ 0,4 % au premier trimestre 2015 alors qu’elle avait

été systématiquement plus faible depuis mi-2013. Pays par pays, l’Italie a confirmé être sortie de « récession technique » en voyant son PIB augmenter de 0,3 % après s’être stabilisé au quatrième trimestre 2014 ; si l’économie allemande a été moins vigoureuse que fin-2014 (+ 0,3 % après + 0,7 %), l’Espagne a continué son redressement en enregistrant une des meilleures performances européennes du premier trimestre 2015 (+ 0,9 % après + 0,7 %). Parallèlement, le taux de chômage a continué à se réduire même si le rythme de baisse est moins marqué en zone euro que dans l’ensemble de l’Union européenne ; il n’en reste pas moins élevé par rapport à ses niveaux d’avant-crise (9,8 % dans l’Union européenne et 11,3 % en zone euro en mars dernier).

Croissance du PIB dans les principaux pays de l’UE

+ 1,0 %

1er trimestre 2015 - glissement annuel

1er trimestre 2015 - PIB de la zone euro

Ile-de-France France Part Ile-de-France/France

Superficie (en km2) 12 012 543 965 2,2 %

Nombre de communes 1 281 36 565 3,5 %

Population (en millions - au 1er janv. 2013 - Insee) 11,91 65,28

(France métrop. : 63,41)18,3 %(18,8 %)

Densité de la population au km2 976 115 -

PIB 2013 (en volume, en milliards d’euros - Insee) 614,0 2 052,7

(France métrop. : 2 014,9)29,9 %(30,5 %)

PIB/habitant 2013 (en euros - Insee) 52 729 32 084

(France métrop. : 32 527) -PIB/emploi 2013 (en euros - Insee)

104 149 78 464(France métrop. : 78 762) -

Emplois salariés marchands (4e trimestre 2014 - Insee Ile-de-France) 4 073 600 15 364 100 26,5 %

Taux de chômage(4e trimestre 2014 - Insee Ile-de-France) 8,9 % 10,4 %

(France métrop. : 10,0 %) -

99,1

90

95

100

105

110

115

120

Moyenne 2000-2007

2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

-0,3

+0,7

+0,1

-1,2

-1,7

+1,7

+0,9

+0,2

+1,6

+1,4

-0,4

+2,8

+1,6

+1,2 +1

,8

+2,9

+0,9

+2,2

+1,6

+1,4 +1

,7 +2,2

+1,1

+1,9

Zone Euro France Allemagne Espagne Italie Royaume-Uni

2013 2014Prévisions 2015 (estimations de juin 2015) Prévisions 2016 (estimations de juin 2015)

+ 0,4 %

Page 3: tableau de bord économique de l'Ile-de-France  juillet_2015

Taux de chômage

Emploi salarié marchand

Même si la dynamique n’est pas très soutenue, dans la continuité des résultats observés depuis mi-2013, l’emploi salarié marchand en Ile-de-France a augmenté au quatrième trimestre 2014 : + 0,1 % par rapport au trimestre précédent et + 0,2 % par rapport au quatrième trimestre 2013. Il s’est ainsi situé à un niveau

inférieur de 0,8 % à son point haut d’avant la récession de 2008-2009 alors que l’emploi salarié au niveau national, orienté à la baisse, accuse désormais un déficit de 3,6 %. Cette évolution globalement favorable en Ile-de-France est néanmoins insuffisante pour réduire le nombre de chômeurs et dissimule des évolutions sectorielles contrastées. En effet, si l’emploi dans le tertiaire a augmenté de 0,5 % sur un an, celui de l’industrie s’est une nouvelle fois replié (- 1,1 % sur un an) et celui de la construction a diminué en glissement annuel pour la première fois depuis trois ans (- 2,3 %).

Demande d’emploi

juillet 2015

Source : Insee Ile-de-France

Emploi salarié marchand(données cvs)

4e trimestre 2014 - glissement annuel

-3-

Demande d’emploi en fin de mois(catégorie A, données cvs)

Sources : Direccte Ile-de-France et Dares

Malgré un repli ponctuel en janvier, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A en Ile-de-France a globalement continué à augmenter au cours du premier trimestre 2015. Même si le mouvement haussier est désormais moins soutenu qu’il ne l’était en 2012 et en 2013, il a toutefois représenté plus de 3 300 demandeurs

supplémentaires au cours du trimestre, ce qui porte le total depuis le point bas de 2008 à 277 120. Par ailleurs, le rythme de l’accroissement du nombre de demandeurs d’emploi en Ile-de-France (+ 4,5 % en glissement annuel en mars dernier) est quasiment équivalent à celui observé au niveau national (+ 4,9 %). Toutefois, l’ampleur de la hausse comparativement au point bas de 2008 est restée moins importante en Ile-de-France qu’en France (+ 71,6 % contre + 77,3 %).Note : les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi sont regroupés en cinq catégories différentes ; parmi celles-ci, la catégorie A regroupe les demandeurs d’emploi étant tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi et étant sans aucune activité.

mars 2015 - glissement annuel

Après avoir fortement augmenté au troisième trimestre 2014 (+ 0,3 point), le taux de chômage francilien est resté stable au quatrième trimestre 2014 (8,9 % en moyenne sur l’ensemble du trimestre). Cette évolution en Ile-de-France a ainsi été moins défavorable que celle observée au niveau national :

le taux de chômage y a crû de 0,1 point pour atteindre 10,0 %. Par ailleurs, la hausse du taux de chômage depuis le début de la crise reste moins marquée dans la région (+ 2,6 points) qu’au niveau national (+ 3,1 points). Le taux de chômage en Ile-de-France n’en reste pas moins le plus élevé des années 2000 et il faut remonter à fin 1998 pour trouver un niveau comparable (8,9 % aux troisième et quatrième trimestres 1998).

Note : en 2013, le questionnaire de l’enquête Emploi de l’Insee a été rénové. Certaines reformulations ont modifié la teneur des réponses, ce qui a eu un impact sur la mesure en niveau des principaux indicateurs. Les séries ici présentées ont été rétropolées et tiennent compte du nouveau questionnaire.

Taux de chômage(données cvs en moyenne trimestrielle, en %)

4e trimestre 2014

Source : Insee Ile-de-France

8,9

10,0

6,0

6,5

7,0

7,5

8,0

8,5

9,0

9,5

10,0

10,5

11,0Ile-de-France France métropolitaine

2000 2001 2002 2003 200 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

4 073 570

15 364 100

15 000 000

15 250 000

15 500 000

15 750 000

16 000 000

3 800 000

3 900 000

4 000 000

4 100 000

4 200 000

Ile-de-France (éch. de G.)France (éch. de D.)

2005 2006 2007 2008 2009 201 2011 2012004200200 2013 2014

664,4

3 509,8

1 500

2 000

2 500

3 000

3 500

4 000

300

400

500

600

700

800Ile-de-France (éch. de G.)

France (éch. de D.)

2000 2001 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 20112002 2012 2013 2014 2015

Les données de l’emploi salarié ne sont pas encore disponibles à l’heure où nous

publions ce document. La version en ligne du tableau de bord économique sera mise

à jour dès réception des informations concernant le premier trimestre 2015

+ 0,2 %

+ 4,5 %

8,9 %

Les données du taux de chômage ne sont pas encore disponibles à l’heure où nous

publions ce document. La version en ligne du tableau de bord économique sera mise

à jour dès réception des informations concernant le premier trimestre 2015

Page 4: tableau de bord économique de l'Ile-de-France  juillet_2015

Emploi intérimaire

Prix des logements anciens

Immobilier d’entreprises

Evolution des prix des appartements et maisons anciens en Ile-de-France

(données cvs, base 100 au 1er trimestre 2010)

Source : Insee Ile-de-France* : données provisoires pour le 1er trimestre 2015

Comme c’est le cas depuis plus de trois ans désormais, le prix des logements anciens (appartements et maisons confondus) en Ile-de-France est resté orienté à la baisse au premier trimestre 2015. Celui-ci s’est ainsi infléchi de 0,4 % par rapport au trimestre précédent et de 2,2 % par

rapport au premier trimestre 2014. Cette baisse est la résultante d’une inflexion du prix des maisons (- 1,3 % en glissement annuel) et, surtout, de celui des appartements (- 2,6 %). En conséquence de ce nouveau repli, les prix franciliens, tous types de biens confondus, sont désormais inférieurs de 5,2 % à leur point haut du quatrième trimestre 2011. Cette baisse reste toute relative puisque l’augmentation par rapport au creux du printemps 2009 s’élève encore à 17,5 % pour l’ensemble des logements et même à 22,1 % pour les appartements.

1er trimestre 2015 - prix du logement anciens en glissement annuel

juillet 2015

1er trimestre 2015 - glissement annuelL’emploi intérimaire en Ile-de-France a représenté environ 224 600 équivalents temps plein (au premier trimestre 2015. La tendance récente est donc restée orientée à la baisse puisque le résultat de début 2015 a été inférieur de 4,3 % à celui du même trimestre de 2014. Le total du nombre d’emplois intérimaires en

ETP en Ile-de-France sur les douze derniers mois est par conséquent repassé sous le seuil du million, un cap quasiment infranchissable depuis début 2013. Cette morosité en Ile-de-France est d’autant plus notable que l’emploi intérimaire au niveau national, même s’il subit un tassement depuis deux trimestres, bénéficie d’une orientation moins défavorable. Ces évolutions récentes de l’emploi intérimaire francilien ne sont pas de bon augure quant aux variations de l’emploi salarié lors des prochains mois, notamment dans la construction et l’industrie.

Source : Dares

Evolution du volume de travail temporaireen équivalent temps plein

(données brutes en cumul sur quatre trimestres)

-4-

Après avoir déjà calé au troisième trimestre 2014 (406 600 m², soit ce qui était sa plus faible performance depuis l’été 2009), la demande placée trimestrielle de bureaux en Ile-de-France a été encore plus faible au premier trimestre 2015 : faute de grandes transactions (surfaces supérieures à

5 000 m²), elle est ainsi restée cantonnée sous le seuil des 400 000 m² (372 500 m²).

Ce nouveau coup d’arrêt sur le marché locatif a porté la demande placée sur les quatre derniers trimestres à peine au-delà du cap des 2,0 millions de mètres commercialisés ; la tendance reste par conséquent morose puisque ce niveau est bien inférieur à la moyenne annuelle observée entre 2000 et 2013 (2,2 millions de mètres carrés) et, surtout, très éloigné des résultats enregistrés avant-crise (2,8 millions environ en 2006 et 2007).

Evolution trimestrielle de la demande placée de bureaux et du loyer moyen en Ile-de-France

1er trimestre 2015 - Surfaces de bureaux commercialisés

Source : GIE Immostat* : données provisoires pour le 1er trimestre 2015

373*

2 032*

0

600

1 200

1 800

2 400

3 000

3 600

0

200

400

600

800

1 000

1 200

Demande placée trimestrielle (éch. de G.) Cumul sur 4 trimestres (éch. de D.)

2001 2002 200 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

-2,2%

112,3*

-10%

-5%

+0%

+5%

+10%

+15%

+20%

+25%

30

45

60

75

90

105

120

135Variation du prix des logements anciens en Ile-de-France en glissement annuel (éch. de D.)

Prix des appartements et des maisons anciens en Ile-de-France (éch. de G.)

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

984 876

6 184 304

0

2 500 000

5 000 000

7 500 000

10 000 000

600 000

800 000

1 000 000

1 200 000

1 400 000Ile-de-France (éch. de G.) France métropolitaine (éch. de D.)

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

372 500 m2

- 2,2 %

- 4,3 %

Page 5: tableau de bord économique de l'Ile-de-France  juillet_2015

Dépenses de consommation des ménages

Défaillances d’entreprise

juillet 2015

Plus de 37 700 entreprises ont été créées en Ile-de-France au premier trimestre 2015, soit 141 352 en cumul sur les douze derniers mois. Néanmoins, ce niveau constitue un coup d’arrêt après six trimestres consécutifs de hausse : - 1,0 % par rapport au premier trimestre 2014 après + 9,8 % au quatrième trimestre.

Ce repli est le fait des créations sous le régime de la micro-entreprise (- 6,4 % en glissement annuel au premier trimestre 2015) alors que les créations « classiques » sont restées orientées à la hausse comme c’est le cas depuis le printemps 2013 (+ 4,3 %). Il est à souligner que la baisse observée pour les créations de micro-entreprises en Ile-de-France est moins marquée qu’au niveau national : - 16,4 % en glissement annuel, ce qui a provoqué une diminution de 5,0 % du nombre total de créations alors que les créations « classiques » ont pourtant crû dans le même temps de 6,5 %.

Note : le terme « micro-entreprise » employé ici désigne le régime des auto-entrepreneurs jusqu’au 31 décembre 2014 et celui de la micro-entreprise à partir du 1er janvier 2015.

Source : Insee Ile-de-France

Stimulées par la faiblesse de l’inflation, les dépenses de consommation en biens des ménages français ont retrouvé du tonus au premier trimestre 2015. Elles ont en effet augmenté de 1,6 % par rapport au trimestre précédent et même de 2,5 % en glissement annuel. Une fois n’est pas coutume, cette tendance

trimestrielle globale résulte d’évolutions homogènes, même si elle a été particulièrement favorisée par le net rebond de la consommation en énergie et de l’accélération des dépenses en biens durables.

Malgré cette amélioration, les dépenses en biens en France peinent à redémarrer et leur niveau est quasiment stable depuis la récession de 2008-2009 (en mars, il n’était ainsi supérieur que de 0,4 % à sa moyenne de janvier 2008 à décembre 2014).

Source : OCED (Observatoire Consulaire des Entreprises en Difficultés de la CCI Paris Ile-de-France, www.oced.cci-paris-idf.fr), données fournies par les tribunaux de commerce

Après la pause marquée en décembre et en janvier, le nombre de défaillances d’entreprise recensées en Ile-de-France s’est réengagé au premier trimestre 2015 sur la tendance haussière qu’il subit depuis mi-2012. Le court répit de fin 2014 – début 2015 semble donc s’expliquer exclusivement par la grève des tribunaux

de commerce en décembre qui a retardé certains jugements. Ainsi, après s’être réduites de 2,1 % en glissement annuel en décembre, puis de 1,0 % en janvier, les défaillances ont crû dans des proportions équivalentes en février et mars (+ 1,5 % et + 2,0 % sur un an). Cependant, il convient de souligner que le nombre de procédures collectives en Ile-de-France est resté à un niveau bien inférieur à ceux de la période post-récession de 2008-2009, ce qui n’est pas le cas au niveau national : malgré, là aussi, les effets de la grève de décembre, le nombre de défaillances au premier trimestre 2015 a dépassé le pic de 2009 et s’est encore approché de celui de 1993.

Source : Insee

Indices du volume des ventes de biens en France(données cvs, base 100 en 2005)

Procédures collectives en Ile-de-France(données en cumul sur 12 mois, base 100 en décembre 1993)

Créations d’entreprise en Ile-de-France(données brutes en cumul sur quatre trimestres)

créations d’entreprise - 1er trimestre 2015

mars 2015 - glissement annuel

alimentaire - 1er trimestre 2015 - glissement annuel

-5-

70 3

7370

979

40 000

50 000

60 000

70 000

80 000

90 000

100 000

Créations "classiques" Créations de micro-entreprises

2010 2011 2012 2013 2014 2015

70,9

99,8

40

50

60

70

80

90

100

110

Ile-de-France France

1998 2011 2012 2013201020092008200720062005200420032002200120001999 2014 2015

107,1106,5

89,6

96,7

85

90

95

100

105

110

115

TOTAL dont alimentaire dont automobiles dont textile-cuir

2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

93 344

613 419

0

100 000

200 000

300 000

400 000

500 000

600 000

700 000

800 000

0

20 000

40 000

60 000

80 000

100 000

120 000

140 000

160 000Ile-de-France France

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

Créations d’entreprise

+1,3 %

+ 0,1 %

37705

70 3

7370

979

40 000

50 000

60 000

70 000

80 000

90 000

100 000

Créations "classiques" Créations de micro-entreprises

2010 2011 2012 2013 2014 2015

Page 6: tableau de bord économique de l'Ile-de-France  juillet_2015

Trafic aéroportuaire

Hôtellerie

Commerce extérieur

juillet 2015

-6-

exportations - 1er trimestre 2015 - glissement annuel

Nombre de nuitées dans l’hôtellerie (données brutes)

Le premier trimestre 2015 a été marqué par un changement dans les évolutions des échanges commerciaux de l’Ile-de-France ; alors que les exportations manquaient tout autant de dynamisme que les importations depuis plusieurs trimestres, le commerce extérieur francilien a été plus actif début

2015. Ainsi, les exportations en valeurs déclarées par les entreprises franciliennes ont crû de 8,0 % en glissement annuel ; le maintien de l’euro à des niveaux faibles face aux autres devises (1,10 $ début juillet 2015 contre plus de 1,35 $ un an plus tôt) a probablement contribué à cette tendance favorable à l’export. Parallèlement, les importations ont également augmenté sur un an mais dans une moindre mesure (+ 5,2 %). Au final, le niveau du déficit commercial francilien (52,3 milliards en cumul sur douze mois) a été équivalent à celui du quatrième trimestre 2014 (52,1 milliards) et est resté inférieur à ses plus hauts de fin 2008 et début 2012 (58 milliards environ).

Même si les résultats décevants du troisième trimestre 2014 étaient essentiellement liés à la grève des pilotes d’Air France en septembre, l’évolution du trafic passagers dans les Aéroports de Paris est, depuis, certes toujours positive mais moins favorable. Ainsi, au premier trimestre 2015, le trafic d’ADP a confirmé

avoir repris sa marche en avant mais l’ampleur des hausses (+ 1,7 % en glissement annuel en janvier, + 2,4 % en février et + 1,2 % en mars) est moins importante que lors de la période début 2013 – mi-2014 (+ 5,7 % par exemple en juin 2014).

Toutefois, malgré ce tassement, sur la période avril 2014 – mars 2015, le trafic passagers s’est élevé à 93,08 millions de passagers, soit un niveau supérieur au record annuel établi en 2014 (92,68 millions).

Source : Insee Ile-de-France (champ : hôtels de 0* à 5*) * : la série « Max 2010-2013 » correspond au maximum des taux d’occupation de chacun des mois de 2010, 2011, 2012 et 2013

Malgré le repli subi au mois de mars, le nombre de nuitées dans les hôtels franciliens enregistré au premier trimestre 2015 (13,9 millions) a été légèrement supérieur à celui du même trimestre de 2014 (+ 0,4 %). Même ténue, cette hausse vient interrompre la série de huit trimestres consécutifs

de repli subie depuis l’été 2012. Le maintien de l’euro à un niveau faible par rapport à d’autres devises peut avoir stimulé les arrivées de touristes non-européens (Américains, notamment, mais aussi Japonais) et expliquer ce résultat. En l’occurrence, l’augmentation de la fréquentation de la clientèle étrangère a été légèrement plus marquée que celle de la clientèle française (+ 0,6 % contre + 0,2 % en glissement annuel au premier trimestre). Malgré tout, le déficit de nuitées sur les douze derniers mois est conséquent : il s’élève notamment à 1,3 million (soit - 1,9 %) par rapport à 2012, meilleure année depuis la récession de 2008-2009.

Source : Aéroports de Paris

Trafic passagers(données cvs, base 100 en 2000)

Commerce extérieur d’Ile-de-France(données brutes CAF/FAB* hors matériel militaire,

en millions d’euros en cumul sur quatre trimestres)

Source : Direction générale des douanes et droits indirects,Ministère de l’Économie et des Finances

* CAF/FAB : comptabilisation qui consiste à considérer les importations coût, assurance et frais compris jusqu’à notre frontière et les exportations, franco à bord à notre frontière.

nuitées dans les hôtels franciliens - 1er trimestre 2015 - glissement annuel

trafic passagers - mars 2014 - glissement annuel

-52 279

-100 000

-50 000

0

50 000

100 000

150 000Export régional

Import régional

Solde commercial

20082007200620052004200320022001 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

4 51

9

4 28

8 5 08

5

0

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

6 000

7 000

8 000

janv. fév. mars avril mai juin juillet août sept. oct. nov. déc.

Max. 2010-2013* 2014 2015

76,3

142,9

50

70

90

110

130

150

National

International

2000 20082007200620052004200320022001 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

4 43

6

4 18

2

5 21

9

5 92

4

6 09

8

6 14

1

0

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

6 000

7 000

8 000

janv. fév. mars avril mai juin juillet août sept. oct. nov. déc.

Max. 2010-2012* 2013 2014

+ 8,0 %

+ 0,4 %

+ 1,2 %

76,3

142,9

50

70

90

110

130

150

National

International

2000 20082007200620052004200320022001 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

Page 7: tableau de bord économique de l'Ile-de-France  juillet_2015

Services marchands

Commerce de gros

Bâtiment et travaux publics

Industrie

juillet 2015

Le rebond de fin 2014 ne s’est pas confirmé

Après avoir augmenté en décembre 2014, la production de l’industrie francilienne a de nouveau calé au premier trimestre 2015. Ce nouveau coup d’arrêt a été particulièrement marqué en janvier et a maintenu le taux d’utilisation des capacités de production éloigné de sa moyenne de longue période. L’activité du secteur reste donc peu soutenue et semble encore fragile. Toutefois, en lien avec des stocks qui baissent et des carnets de commandes qui se densifient, les prévisions des chefs d’entreprise sont positives pour les mois à venir dans l’ensemble des branches.

Très faible progression de l’activité

Même si la tendance est moins défavorable qu’au quatrième trimestre 2014, l’activité du BTP est restée morose début 2015. Ainsi, dans les travaux publics, la baisse du volume d’affaires n’a fait que se modérer au premier trimestre 2015. Qui plus est, les tarifs des devis ont encore dû être diminués. Les carnets de commande se sont avérés mieux garnis dans ce secteur mais devraient seulement permettre de stabiliser l’activité. Du côté du bâtiment, l’activité a été bien orientée dans le gros œuvre mais le niveau des carnets de commandes est toujours jugé inférieur à la normale : les chefs d’entreprise du secteur restent donc tout aussi prudents que ceux du second œuvre pour les mois à venir.

Activité en légère hausse

Après un quatrième trimestre 2014 tout juste stable, l’activité du commerce de gros s’est étoffée au premier trimestre mais seulement dans l’agro-alimentaire. Ainsi, les ventes de produits agroalimentaires ont sensiblement augmenté ; les transactions dans le négoce de produits industriels sont quant à elles restées à un niveau comparable à celui du quatrième trimestre 2014. Dans les mois à venir, la stabilité dans le commerce de produits industriels devrait perdurer, les chefs d’entreprise du secteur faisant état de portefeuilles d’ordres et de stocks de produits finis légèrement en dessous de la normale ; dans l’agroalimentaire, les prévisions concernant les volumes de transactions sont elles aussi prudentes.

Orientation positive mais peu soutenue

Dans la continuité du quatrième trimestre 2014, l’activité dans les services marchands franciliens est restée bien orientée au premier trimestre 2015 et, ce, dans tous les secteurs. Néanmoins, cette tendance favorable du chiffre d’affaires manque toujours de vigueur. Dans ce contexte, le niveau des effectifs a globalement été maintenu même si des ajustements ont dû être réalisés dans le conseil pour les affaires et la gestion. Les prévisions à court terme des chefs d’entreprise sont plus favorables, tous les secteurs anticipant une hausse de leurs volumes d’affaires.

Ces résultats sont issus de l’enquête de conjoncture menée par la Direction générale Ile-de-France de la Banque de France (www.banque-france.fr/economie-et-statistiques/conjoncture-et-croissance/publications-regionales/publications/ile-de-france.html) auprès d’un échantillon représentatif d’entreprises appartenant aux principaux secteurs de l’économie régionale.

-7-

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Dossier du trimestre

juillet 2015

Directeur de la publication : Etienne GUYOTDirecteur de la rédaction : France MOROT-VIDELAINE

Rédacteur en chef : Isabelle SAVELLI-THIAULTMaquette et mise en page : Nathalie PAGNOUX

Crédit photo : ©Ph. Guignard - Air Images - CCI Paris Ile-de-FranceReproduction autorisée à la condition expresse de mentionner la source

Dépot légal : juillet 2015 ISSN : 1266-3255

Le paysage commercial du Grand Paris en pleine mutationDans le Grand Paris, la capitale, avec ses 2,2 millions d’habitants et ses 60 millions de touristes annuels, est la ville la mieux pourvue en commerces actifs : avec 62 100 commerces actifs (soit 57,6 % du total), Paris se place très largement en première position, loin devant les Hauts-de-Seine (17 100), la Seine-Saint-Denis (15 000) et le Val-de-Marne (13 600). Néanmoins, les évolutions dans les départements n’ont pas été identiques entre 2002 et 2014. En effet, la Seine-Saint-Denis (+ 4,1 %), Paris (+ 2,7 %) et le Val-de-Marne (+ 1,3 %) ont enregistré une croissance positive du nombre de commerces actifs présents sur leur territoire. Les Hauts-de-Seine ont subi un phénomène inverse, à savoir une diminution de 2,6 % du nombre de commerces actifs.

La densité commerciale moyenne du Grand Paris s’élève à 16,8 commerces pour 1 000 habitants. Sans surprise, la densité commerciale est la plus importante à Paris en 2014, avec 31,1 commerces pour 1 000 habitants. La densité commerciale est également importante dans les villes accueillant un grand nombre de salariés (Puteaux, Levallois-Perret, Aubervilliers, etc.).

Parallèlement, le taux de vacance s’est établi à 12,5 % en 2014 à l’échelle du Grand Paris. Le nombre de locaux vacants a baissé de près de 10 % entre 2002 et 2014 mais le taux est reparti à la hausse depuis 2008. Au niveau départemental, le taux de vacance est le plus faible dans la capitale où il s’établit à 11,0 %. Il est de 11,3 % dans les Hauts-de-Seine et de 15,5 % dans le Val-de-Marne. La Seine-Saint-Denis, malgré des progrès notables en termes de projets d’aménagement et de restructurations aboutis, compte encore 17,0 % de locaux vacants.

Entre 2002 et 2014, certains secteurs d’activité ont profité de l’attrait grandissant des consommateurs pour se développer fortement : les commerces alimentaires, la téléphonie discount,

les commerces en lien avec le « soin du corps » tels les ongleries, prothèses auditives et centres solaires. D’autres, au contraire, ont subi de plein fouet une désaffection certaine : les commerces de location de DVD, les commerces de matériels d’optique, photo, développement photo, ainsi que les commerces de réparation d’outils électriques ou électroniques.

Pour en savoir plus :« Le paysage commercial du Grand Paris en pleine mutation »,

Enjeux Ile-de-France du Crocis n°173 de mai 2015,étude téléchargeable sur www.crocis.cci-paris-idf.fr

Publication rédigée par Mickaël LE PRIOL

Pour en savoir plus :Le Crocis publie également une note semestrielle de synthèse sur la situation de l’emploi et de la conjoncture économique en Ile-de-France ainsi que des tableaux de bord de la conjoncture des départements franciliens. Ces documents sont tous téléchargeables sur notre site www.crocis.cci-paris-idf.fr dans la rubrique « Conjoncture ».

Le Centre Régional d’Observation du Commerce de l’Industrie et des Services de la Chambre de commerce et d’industrie de Région Paris - Ile-de-France analyse les grandes mutations économiques de l’Ile-de-France et de ses territoires. Il rassemble et traite les principales données structurelles et conjoncturelles permettant d’identifier et d’analyser les évolutions économiques de l’Ile-de-France

CROCIS de la CCI Paris Ile-de-France - 27 avenue de Friedland - 75382 PARIS cedex 08tél. : +33 (0) 1 55 65 82 00 - fax : +33 (0) 1 55 65 82 62 - e-mail : [email protected]

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Président : Alain BUATResponsable : Isabelle SAVELLI-THIAULTIndustrie - Démographie d’entreprises : Yves BURFINCommerce - Enquêtes - Développement durable : Julien TUILLIERConjoncture - Benchmark européen : Mickaël LE PRIOLServices : Bénédicte GUALBERTVeille économique : Marielle GUERARD, Clément SAVELONPAO - Multimédia : Nathalie PAGNOUXAdministration - Secrétariat : Isabelle BURGOT-LAMBERT

Source : base « équipement commercial 2014 » - Territem

105 838

106 837 106 848

106 218

107 80113,9%

12,8%

11,7%

12,2%

12,5%

11,0%

12,0%

13,0%

14,0%

15,0%

102 000

104 000

106 000

108 000

110 000

2002 2005 2008 2011 2014

Cellules actives (éch. de G.) Taux de vacance (éch. de D.)

Evolution du tissu commercial du Grand Paris