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STRATÉGIES & PQR LE SCORE La newsletter de la Presse Quotidienne Régionale N° 14 Octobre 2006 Coca-Cola Bla - K à la source Le score le plus élevé de la catégorie Boissons depuis le début de l’année 2006. Annonceur : Affligem (groupe Heineken) Dispositif PQR 66 : 3 x 1/2 page quadri Période : mai 2006 Responsable Annonceur : Arnaud Baudry d’Asson Agence Conseil : Marcel Responsables Agence Conseil : Fred et Farid Emmanuel Ferry, directeur commercial Agence Média : KR Media Responsables Agence Média : Eric Rebbouh Corinne Souffir, responsable commercial Méthodologie des tests Impact 66 : Réalisés par IFOP depuis 1991 sur la base de 200 interviewés minimum, représentatifs nationalement, en face à face au domicile Définition du score d’impact : Score Vu ou Lu 71 % “Le plaisir d’une boisson rafraîchis- sante de caractère avec la fonction stimulation et «coup de pouce»” En quoi Coca-Cola Bla - K est-il réellement innovant sur le marché des boissons ? V.R. : Ce n’est ni un soft drink de plus ni un “energy drink”. Il s’agissait de Dossier: Les Français et le sucre p. 3 Sommes-nous des “sugar addicts” ou des phobiques du glucose ? Quels comportements avons-nous changés au cours des années-régime puis des années-plaisir? In Situ fait le point sur un aliment encore très présent dans les caddies mais objet de toutes les polémiques. suite en page 2… répondre avec brio à une fonction et un rituel de consommation émergents : le besoin de se revigorer tout en se rafraîchissant, de se redonner de l’élan et de l’allant pour continuer la journée. Coca-Cola Bla - K entend répondre à cette attente quotidienne de stimulation que le monde moderne ne manque pas de générer. Il s’agit donc d’un produit prioritairement destiné aux adultes actifs (cœur de cible : 25-40 ans), pour un moment de consommation quotidien qui privilégie l’après midi, à l’heure où les forces et “l’envie” s’essoufflent. Coca-Cola Bla - K allie ainsi le plaisir d’une boisson La PQR : le média des lancements C’est la France qui a été choisie pour se faire la rampe de lancement à l’échelle mondiale de ce qui est une véritable innovation produit : Coca-Cola Bla - K. Lancé en avril dernier en PQR 66, Coca-Cola Bla - K s’inscrit en rupture sur le marché des boissons, et rompt avec les codes de référence traditionnels développés par la marque Coca-Cola. Nous sommes allés à la source en rencontrant Virginie Rajon, qui revient pour nous sur ce lancement très revigorant… Virginie Rajon Chef de Groupe Marketing Coca-Cola France Pour ceux qui n’auraient pas encore goûté, pouvez-vous nous décrire et nous “vendre” Coca-Cola Bla - K? Virginie Rajon : Coca-Cola Bla - K équilibre la sensation pétillante et rafraîchissante de Coca-Cola avec le goût et le coup de fouet d’extraits de café. A l’appui, une mousse onctueuse, une texture douce pour une fine pétillance, et enfin une sensation unique qui laisse planer un doute en réveillant une pointe d’amertume! Il ne s’agit pas d’un parfum Coca (comme Coca Vanille par exemple), mais bien d’un produit radicalement neuf et innovant, qui répond à des attentes consommateurs nouvelles. A faible teneur en sucres, la formule de Coca- Cola Bla - K - qui a fait l’objet d’un dépôt de brevet - est mystérieuse… à l’image de son goût. A découvrir de toute urgence ! Valérie Accary aime le Sud en hiver p. 4 Virginie Rajon, Chef de Groupe Marketing et Philippe Marty, Directeur de la Communication et des Affaires Publiques de Coca-Cola France

Newsletter Impact n°14

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Page 1: Newsletter Impact n°14

STRATÉGIES & PQRLE SCORE

La newsletter de la Presse Quotidienne Régionale N° 14Octobre 2006

Coca-Cola Bla-K à la source

Le score le plus élevéde la catégorie

Boissons depuis ledébut de l’année 2006.

■ Annonceur :Affligem (groupe Heineken)

■ Dispositif PQR 66 :3 x 1/2 page quadri

■ Période : mai 2006

■ Responsable Annonceur :Arnaud Baudry d’Asson

■ Agence Conseil :Marcel

■ Responsables AgenceConseil :Fred et FaridEmmanuel Ferry, directeur commercial

■ Agence Média :KR Media

■ Responsables Agence Média :Eric RebbouhCorinne Souffir, responsablecommercial

Méthodologie des tests Impact 66 :

Réalisés par IFOP depuis 1991 sur la base de

200 interviewés minimum, représentatifs

nationalement, en face à face au domicile

Définition du score d’impact :

Score Vu ou Lu

71%

“Le plaisir d’uneboisson rafraîchis-sante de caractère

avec la fonction stimulation et «coup

de pouce»”

En quoi Coca-Cola Bla-Kest-il réellementinnovant sur le marchédes boissons ?

V.R. : Ce n’est ni un soft drink de plusni un “energy drink”. Il s’agissait de

Dossier: Les Français et le sucre p. 3Sommes-nous des “sugar addicts” ou des phobiques du glucose ? Quels comportementsavons-nous changés au cours des années-régime puis des années-plaisir ? In Situ fait le pointsur un aliment encore très présent dans les caddies mais objet de toutes les polémiques.

�suite en page 2…

répondre avec brio à une fonction etun rituel de consommationémergents : le besoin de se revigorertout en se rafraîchissant, de seredonner de l’élan et de l’allant pourcontinuer la journée. Coca-Cola Bla-Kentend répondre à cette attentequotidienne de stimulation que lemonde moderne ne manque pas degénérer. Il s’agit donc d’un produitprioritairement destiné aux adultesactifs (cœur de cible : 25-40 ans),pour un moment de consommationquotidien qui privilégie l’après midi,à l’heure où les forces et “l’envie”s’essoufflent. Coca-Cola Bla-K allieainsi le plaisir d’une boisson

La PQR : le média des lancements

C’est la France qui a été choisie pour se faire la rampe de lancement à l’échelle mondiale de ce qui estune véritable innovation produit : Coca-Cola Bla-K. Lancé en avril dernier en PQR66, Coca-Cola Bla-Ks’inscrit en rupture sur le marché des boissons, et rompt avec les codes de référence traditionnels

développés par la marque Coca-Cola. Nous sommes allés à la source en rencontrant Virginie Rajon, quirevient pour nous sur ce lancement très revigorant…

Virginie RajonChef de Groupe MarketingCoca-Cola France

Pour ceux qui n’auraientpas encore goûté,pouvez-vous nousdécrire et nous “vendre”Coca-Cola Bla-K ?Virginie Rajon : Coca-Cola Bla-Kéquilibre la sensation pétillante etrafraîchissante de Coca-Cola avec legoût et le coup de fouet d’extraits decafé. A l’appui, une mousse onctueuse,une texture douce pour une finepétillance, et enfin une sensationunique qui laisse planer un doute enréveillant une pointe d’amertume ! Il nes’agit pas d’un parfum Coca (commeCoca Vanille par exemple), mais biend’un produit radicalement neuf etinnovant, qui répond à des attentesconsommateurs nouvelles. A faibleteneur en sucres, la formule de Coca-Cola Bla-K - qui a fait l’objet d’un dépôt de brevet - est mystérieuse… à l’image de son goût. A découvrir de toute urgence !

Valérie Accary aimele Sud en hiver

p. 4

Virginie Rajon, Chef de GroupeMarketing et Philippe Marty,

Directeur de la Communicationet des Affaires Publiques

de Coca-Cola France

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rafraîchissante de caractère avec la fonctionstimulation et “coup de pouce” qu’offrent les extraitsde café (la teneur en caféine y est supérieure à unCoca classique). C’est une fusion entre deux univers,qui s’inscrit en rupture sur le marché des boissonssans alcool en créant une nouvelle catégorie au seinde la gamme déjà large de Coca-Cola. Cepositionnement nouveau a justifié le caractère horscode de la communication, avec notamment cettebouteille en aluminium qui préserve tout son mystèreau contenu, et qui, par elle-même, a constitué uneinnovation technologique.

Qu’en est-il des ambitions àl’international ? Quelle estl’histoire de ce lancement à cetteéchelle, et la place de la Franceen particulier ?

V.R. : C’est la France qui a été choisie pour être le ferde lance de ce projet aux côtés d’Atlanta, mais aussipour se faire le tout premier “pays d’accueil” de Coca-Cola Bla-K en linéaire. Nous avons une fierté à cela,

�…suite de la page 1

STRATÉGIES & PQR

VERBATEAM

C’est donc une histoire en cours quant à l’existenceinternationale de ce produit d’avenir.

Venons au fait qui nous intéressetout particulièrement : quelle aété la recette communication dece lancement, et quelle placeavez-vous donnée au PQR 66 ? V.R. : Fait original, Coca-Cola Bla-K a été distribuéavant même que le moindre euro ne soit investi enpublicité. Nous avons d’abord donné corps à unestratégie préliminaire de relations presseentièrement vouée à la mise en place et la gestiond’un “buzz” autour de ce mystérieux lancement !Ensuite – on est en avril – c’est la PQR (3 x 1/2 page)qui s’est imposée comme le premier relaispublicitaire, dans le but de construire, vite et partoutsur le territoire, la notoriété nécessaire auprès dugrand public. Le choix de la PQR était justifié pourplusieurs raisons. Tout d’abord pour sa puissance, etnotamment pour son affinité sur notre cible d’adultes

actifs. Ensuite pour sa capacité à événementialiser celancement, avec toute sa teneur d’innovation qui enfaisait une véritable “information” venant de lamarque ombrelle Coca-Cola. Enfin, en inscrivant leproduit dans un contexte de quotidienneté, nousmisions aussi sur la relative “virginité média” duPQR66, curieusement peu utilisé par la catégorie, cequi favorise clairement selon nous l’impact etl’émergence, la bonne attribution et “l’accueil” par leslecteurs. Nous somme ravis de ce choix, qui a étévalidé par de très bons résultats post-tests : lacampagne a été vue et très bien attribuée, l’agrémentexcellent. J’ajoute que les questions quali “ad hoc” quepropose le post-test Ifop ont démontré une très bonnequalification de la campagne sur des items clés…

C’est ensuite que la TV (l’écrivain qui retrouve soninspiration !) et une sélection de titres magazines ontpris le relais, à des fins de pédagogie de laconsommation Coca-Cola Bla-K et de ses bénéfices.Tout a très bien fonctionné et les chiffres de vente,en ligne avec nos objectifs, sont très encourageantsquant à l’accueil du consommateur… A suivre.

Propos recueillis pour IMPACT PQR par VERBAHUIT, Emmanuel de Chevigny.

[email protected]

ça bouge… ça bouge… ça bouge… ■ Les Dernières Nouvelles d’Alsace et l’Alsace créent Alsatic TV, émettant sur le réseau câblé alsacien de 6 heures à 2 heuresMonde (Midi Libre, L’Indépendant, Centre Presse et Montpellier Plus) avec ceux d’Hachette (La Provence, Nice Matin, Var Matin, Corse Matin et Marseille Plus) au sein de la société Presse Ele groupe prépare la mise en place de nouvelles rotatives pour des journaux tout quadri, et développe le projet de création d’un portail régional sur Internet ■ Le Télégramme enrichit son offr■ France Antilles devient Groupe Hersant Media : GHM édite notamment Paris Normandie, Havre Presse, le Havre Libre, l’Union, l’Ardennais, Planète Amiens, Libération Champagne etd’IKEA ■ Presse Océan et L’Eclair changent d’imprimerie, adoptent le format berlinois et passent de 5 à 20 pages couleur ■ Ouest France lance une campagne télévisée de promotion de son opour le Parisien du 28 septembre dernier ■ Le Bien Public et Le Journal de Saône et Loire réorganisent totalement leur offre web avec notamment pour objectif de mieux intégrer l’ensemble

La France, première terre d’accueil de Coca-Cola Bla-K

Emmanuel FerryBusiness Director. Marcel

« Coca-Cola, c’est pour l’agenceMarcel une belle histoire deconfiance. Nous avons tour à tourété consultés sur le pitch Coca-Cola France ; sur le reposition-nement Monde (perdu en finalface à Wieden & Kenedy), puis surCoca-Cola Bla-K pour l’Europe,gagné en deux temps contreMother London. Le Coca-Cola apour nous le goût du champagne!»« Coca-Cola Bla-K se situe à lacroisée du Coca et du café, du softdrink et de l’apport en stimulation.Le travail consistait à construire unimaginaire fort de la marque, touten délimitant clairement lapédagogie de cette nouvellecatégorie.»«Avec l’ESPRIT VIF, on se placedans une bulle de plaisir et dedétente… un bénéfice autre quesimplement physique, ce qui estl’apanage des energy drink.»« La PQR oblige et autorise unmessage de synthèse simple etpédagogique. On pourrait direque cette annonce était leconcept board finalisé !»« La puissance de la PQRs’inscrit sur une indéniabledimension d’affect. On est massmédia, mais dans une relation devraie appropriation du message,ce qui est essentiel lorsqu’il s’agitd’expérimenter un nouveauproduit.»« La bouteille est la “vedette”et la première interrogation sur leproduit. Le territoire graphique,chromatique et émotionnel estau service entier de son mystèreet de sa puissance d’attraction.»« Avec cet enrichissement desdeux cultures entre Atlanta etParis, le travail s’est établi dansun contexte collaboratif soutenu,ce qui est une façon de travaillerrevendiquée chez Marcel. C’est un souvenir fort et tout le mondedétient la paternité dulancement !»« … il n’y a rien de mieuxquand la com peut réagir à chauddans la vie réelle et quotidiennedes gens. On est au cœur du cœurde ce qui fait le quotidien. Marcelsera amené à travailler avec lePQR 66, car on adore cetteréactivité et que l’on croit à lapertinence des coups.»

Fin 2005, Coca-Cola initiait un discours institutionnel d’engagement,en prenant sa place dans le débat de santé publique qu’estl’obésité. En mai dernier, la marque a prolongé en PQR 66 soninitiative, en abordant le registre de la preuve. Rappel des faits avec Philippe Marty, Directeur de la Communicationet des Affaires Publiques Coca-Cola France.

Coca-Cola sur un niveau institutionnel decommunication, pourquoi ?Philippe Marty : Les consommateurs français connaissent bien lamarque, mais oublient l’entreprise et sa capacité à prendre toute saplace dans son rôle économique et social. La diversité des produits,le choix de boissons et de leur teneur en sucres, les petits formatstel que le 15 cl, les actions pour la promotion du sport chez lesjeunes… voilà qui complète l’image souvent réductrice, voiremonolithique de Coca-Cola. Ce message instaure une relationnouvelle qui doit être nourrie.

Quels étaient les objectifs de cettecampagne ?Ph. M. : Pour traduire la relation d’engagement initiée en 2005,nous voulions nous adresser directement au consommateur, endélivrant des preuves sur un registre factuel et informatif et pas dutout publicitaire. Coca-Cola s’engage concrètement à agir face à l’obésité en travaillant essentiellement surson offre de boissons, et à le faire savoir, ce qui est bien légitime.

Les résultats de cette campagne ?Ph. M. : En résumé, une campagne informative et crédible qui a été vue et qui a convaincu. Elle a impactépositivement l’image de l’entreprise quant à son rôle et ses initiatives. 54 % de “oui” pour l’item “donneplus confiance sur les produits Coca-Cola”… Nous sommes très clairement satisfaits du PQR 66. Ses lecteursdevraient nous y retrouver !

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car il s’agit d’une reconnaissance forte venantdu groupe Coca-Cola quant à noscompétences et à notre capacité à mener àbien - sous tous ses aspects - un tel projet delancement à fort enjeu international.

Design et packaging ; recherche de nom ;recherche et développement pour arrêter laformule produit et la recette ; la “supply chain” pour les aspects industriels jusqu’à la mise en place en points de vente ; équipes études et marketing bien sûr, maisaussi compétences, relations presse,commerciales, communication… Ce lancementest le fruit d’un travail de deux ans d’une équipepluridisciplinaire de 10 à 15 personnes entreAtlanta et Paris, entièrement dédiée au projet.

“Notre travail a été scruté etsuivi par tous les pays !”

Coca-Cola Bla-K a donc été lancé en France le15 janvier 2006, en réseaux hors foyer dansun premier temps, puis dès le 20 février engrande distribution. Aujourd’hui déjà, oncompte 300 000 foyers qui sont des réguliersde la marque, ce qui présage clairement d’unsuccès annoncé. A l’international, celancement “made in France” a bien entenduété suivi, observé et même scruté, chaquepays ayant la liberté de tenter ou nonl’aventure.

A ce jour, seuls les Etats-Unis et le Canada ontdepuis lancé Coca-Cola Bla-K, avec quelquesdistinguos dans le positionnement liés auxdifférences de culture, mais plusieurs paysd’Europe sont à la veille de s’investir et desuivre…

Page 3: Newsletter Impact n°14

IN SITU MARKETING

29 kilos par an !En quinze ans, les ménages ont réduit la part dubudget qu’ils consacrent à leur alimentation etaux boissons non-alcoolisées à domicile : cettepart est passée de 15,7% en 1990 à 14,3% en2004. Dans le même temps, la part du budgetalimentaire allouée aux produits sucrés estpassée de 6,6% à 7,5%. En volume, les dépensesen produits sucrés se sont accrues de 1,7% par anen moyenne depuis 1990, progressiond’ensemble qui se caractérise par une hausse desproduits transformés de 2% par an.

Sur cette période, la quantité de produits sucrésachetés par les ménages a été d’environ 29kilogrammes par habitant et par an. Mais, si lesFrançais ont acheté de plus en plus de produitstransformés ils ont diminué d’autant le sucre enmorceaux ou en poudre, qui ne représente plusque 7 kilos par habitant contre 10 en 1990. Cette

tendance s’explique en partie par une hausse desprix supérieure pour le sucre que pour lesproduits transformés. Mais elle s’expliqueégalement par une baisse de la confection depâtisseries ou de confitures à domicile, quinécessite du sucre comme ingrédient. Plusieursfacteurs expliquent ce phénomène, etnotamment l’évolution de la populationféminine. De plus en plus active, elle dispose demoins en moins de temps pour préparer desrepas. L’allongement de la durée du trajetdomicile-travail, l’accroissement du tempsconsacré aux activités de loisir ou encorel’augmentation du pouvoir d’achat, tousconcourent à un recours plus important auxpâtisseries fraîches ou industrielles.

Chocolat, douceurs et petitsplaisirsParmi les produits transformés, les confiseries desucre et la pâte à tartiner au cacao ont connu leplus fort succès. De 1990 à 2004, les achats desménages en chocolaterie sont passés de 5,4 à 7,3kilos par habitant. Les achats de pâte à tartineront plus que doublé. Les bouchées, rochers etpavés se sont nettement développés depuis l’an2000. Les confiseries de sucre, et surtout lespâtes de fruits et les produits gélifiés (crocodiles,oursons…) ont crû encore plus vite (+2,8% paran) que la chocolaterie (+1,8%).

De plus en plus influencés par les culturesalimentaires anglo-saxonnes et nordiques, lesgoûts et habitudes des Français évoluentrapidement. Ces transformations sont parfoisappréciables : la consommation de céréales pourle petit-déjeuner croît depuis les années 60 ; cellede jus de fruits et de légumes, depuis les années90. De la même façon, les produits “santé forme”ou issus de l'agriculture biologique ont de plus enplus les préférences des ménages.

Déstructuration :acculturation ?À l’opposé, se développent de nouveauxcomportements basés sur une surconsom-mation de graisses et sucres raffinés, plus nocifspour la santé que les produits bruts. Lesconfiseries, pâtisseries et boissons sucréesrencontrent un succès croissant. La consom-

mation de sodas augmente en moyenne de4,5 % par an entre 1960 et 2000. Celle de glaceset de sorbets explose au cours des décennies 70(+10,8 % par an en moyenne) et 80 (+5,8 %), àune époque où croît fortement le tauxd’équipement des ménages en congélateurs.

A la base de ces transformations se trouvent les

changements de mode de vie des Françaisdepuis une trentaine d'années et notamment ladéstructuration des rythmes alimentaires :diminution des repas pris à heure fixe enfamille, augmentation des phénomènes de“nomadisme alimentaire”, recours croissant auxsnacks et services de restauration rapide,notamment chez les jeunes... Le dévelop-pement des comportements de grignotage,c’est-à-dire de consommation répétée depetites quantités de produits alimentairessouvent gras ou sucrés entre les repas, estparticulièrement révélateur à cet égard : lesachats de biscuits et pâtisseries de conservationsont en croissance continue de 3 % depuis ledébut des années 60.

La seconde enquête nationale sur les consom-mations alimentaires, publiée en 1999 (source :INCA), faisait déjà un tel constat. Elle stigmatisaitun “effritement des modèles alimentairestraditionnels à travers le développement de laconsommation de produits faciles à consommeren tous lieux, tels que pizzas, sodas ou jus defruit”, ainsi que “l’attrait d’aliments fortementgénérateurs de plaisir alimentaire, comme lespâtisseries et les viennoiseries”.

Les femmes plus exposéesMais cette photographie est très contrastée : leshabitudes alimentaires sont loin d’êtreuniformes et diffèrent beaucoup entre groupesd’âge, entre hommes et femmes et toutsimplement entre individus. Ainsi les femmesmanifestent un plus grand attrait pour lesaliments sucrés : alors que les hommesconsomment plus de féculents et d’alimentsvecteurs de glucides complexes (pain, pommesde terre et pâtes), les femmes préfèrent lesproduits sucrés (produits laitiers ultra-frais,biscuits, chocolat). Cette situation de sur-consommation de sucre par certains groupessociaux reste moins préoccupante que celle despays anglo-saxons, mais l’augmentationconstatée de la consommation de produitssucrés risque cependant de rapprocherprogressivement la France de la situationd’outre-manche.

Hédonisme contre sécuritéalimentaire ?On constate en fait un décalage entreconsommation et opinions. Si l’étude desopinions révèle une grande préoccupation desconsommateurs à la fois en matière de nutritionet de sécurité alimentaire, l’examen deshabitudes de consommation montre que desdécalages significatifs existent entre attitudeset choix alimentaires.

S’il est très facile de comptabiliser des morceauxde sucre, il l’est beaucoup moins de savoir ce quise trouve dans les produits transformés, ycompris dans les produits allégés en sucre dontles packagings restent peu lisibles… C’estprobablement cette difficulté pour leconsommateur à distinguer les aliments richesen glucides lents des aliments riches englucides rapides (tels que les produits sucrés)qui peut expliquer le décalage entre attitudesorientées “santé” et comportements de plus enplus déséquilibrés dans certaines populations.

Car tout est question de dose, y compris enmatière de communication… Les injonctionssanitaires de plus en plus autoritaires (cf. leretrait des distributeurs automatiques desétablissements scolaires) des Pouvoirs Publics,qui tendent à rendre le sucre responsable detous les maux contrastent avec une industrie dusucre qui élabore des campagnes decommunication autour du péril d’un monde sanssucre… Les nuances restent encore à trouver.

Plus d’infos :[email protected] • www.cedus.orgwww.insee.fr • www.ciad.org

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Les Français et le sucre

Le sucre, cet aliment qui diviseVous pensiez le sucre en voie de disparition depuis les années 80 et la vogue des substituts et autres produits “sans sucre” ?

Une enquête de l’INSEE révèle le contraire : depuis 15 ans, les ménages ont accru la part des produits sucrés dans leur budget,alors même que la part globale de l’alimentaire est en baisse. Cette progression s’accompagne de profondes mutations dans les

comportements alimentaires des Français. Les autorités sanitaires s’élèvent contre les dérives du “snacking” quand les industrielscommuniquent sur la dimension de plaisir. Éclairages sur un aliment qui fait débat.

s du matin, 7 jours sur 7 ■ Nouveau supplément week-end pour le Dauphiné Libéré : 16 pages consacrées aux sorties aux loisirs et à la culture ■ Rapprochement des quotidiens régionaux duEurope Régions, qui représente désormais 11 % de la PQR (675 000 exemplaires diffusés chaque jour) ■ Après le lancement réussi des nouvelles formules de La Voix du Nord et de Nord Eclair,re d’un cahier emploi de 16 pages chaque vendredi, un supplément culturel “Sorties” le mercredi, une dernière page consacrée aux “Bretons du jour” et le lancement de plate-formes de blogs t l’Est Eclair ■ Grâce notamment à son réseau de portage, les Dernières Nouvelles d’Alsace ont mis en œuvre une action de distribution de 200 000 exemplaires du catalogue 2006/2007 offre de portage. Par ailleurs, le groupe entre à hauteur de 15 % dans le projet de télévision locale hertzienne analogique TV Rennes ■ Parution du supplément La Parisienne “Spécial Automne”e des contenus et des services et de développer l’interactivité avec les lecteurs.

2 questions à Claude Risac, Directeur Général du CEDUS (Centre d’Etudes et de Documentation du Sucre)

Avec votre campagne “Que serait un monde sanssucre”, le Cedus exprime-t-il un refus de voir laconsommation de sucre rentrer dans un débat deSanté Publique ?

Il est regrettable qu’en France – qui est un pays centralisé ! - l’Etat et les industriesne soient pas parvenus à avoir un débat plus constructif sur ces questions de SantéPublique. Oui la question d’un “monde sans sucre” méritait d’être posée, pourrappeler à la sagesse et aux fondamentaux de nos cultures alimentaires.Rappelons que le Cedus n’a pas pour vocation de “vendre” du sucre, maissimplement de veiller à son image d’ingrédient ayant toute sa place dans unealimentation équilibrée. Or, aujourd’hui, on stigmatise le sucre en le faisant passer pour un ingrédientnéfaste et dangereux, porteur de tous les maux. À marteler ce genre de diktat, oncourt le risque que le consommateur prenne les choses au pied de la lettre, enconfondant la question de l’excès avec celle de l’image et du bien-fondé santé detout ingrédient. De telles stigmatisations peuvent donc construire l’idée pernicieuse que “mangertue”, alors que tous les aliments sont bons en eux-mêmes ! Une calorie n’est pas

un synonyme de sucre, et l’équilibre alimentaire prend son sens à l’échelle d’unejournée mais en aucun cas à celle d’un aliment donné. J’ajouterais qu’il est dommage que l’industrie agroalimentaire française soit aupassage discréditée, alors qu’elle a apporté suffisance alimentaire, sécurité etqualité aux français.

Selon vous, quels sont finalement les rôles à tenir par les différents acteurs ?Le rôle de l’industriel est de donner de l’information fiable, sans alarmer ni instillerl’idée qu’un aliment puisse avoir des vertus de médicament…Le rôle de l’Etat est de contrôler et favoriser la pédagogie des bonnes pratiquesalimentaires, et en aucun cas de stigmatiser les soi-disant bons et mauvaisaliments…Quant à nous CEDUS, en tant qu’émetteur de l’industrie agroalimentaire, noussommes tenus de faire progresser les connaissances scientifiques, et de délivrerdes informations fiables aux acteurs et au grand public. Notre prochaine actionpublicitaire sera une campagne d’alerte et d’information sur l’allègement en sucredes aliments, une opération loin d’être anodine à propos de laquelle leconsommateur n’est pas suffisamment ni correctement informé.

Dépenses des ménages en produits sucrésCoefficients budgétaires (en %)

Poids dans la dépense de consommation des ménages 1990 2004des produits alimentaires et boissons non alcoolisées 15,7 14,3des produits alimentaires seuls 14,8 13,2des produits sucrés 1,0 1,1

Produits sucrés, dont : 100,0 100,0Chocolats et confiseries de chocolat, dont 41,4 44,6

pâte à tartiner au cacao 4,1 8,8Confiseries de sucre, dont : 19,2 21,2

autres confiseries de sucre 11,4 14,3chewings-gums 7,0 6,4

Glaces et sorbets 17,1 16,2Conserves de fruits 10,0 9,2Sucre en morceaux ou en poudres 9,5 6,1Miel 1,7 2,1Édulcorants 1,1 0,6

Source : INSEE

Page 4: Newsletter Impact n°14

MA PQR À MOI STABILODATES

➩ Semaine Européenne de laSécurité et de la Santé autravail Du 23 au 27 octobre 2006

➩ Route du Rhum 29 octobre 2006

➩ Saint Narcisse 29 octobre 2006

➩ Heure d’Hiver 29 octobre 2006

➩ Remise du Prix Médicis 30 octobre 2006

➩ Remise du Prix Femina30 octobre 2006

➩ Halloween 31 octobre 2006

➩ Toussaint 1er novembre 2006

➩ Salon du Livre de jeunesse Du 2 au 27 novembre 2006

➩ Saint Hubert 3 novembre 2006

➩ Remise du Prix Goncourt 6 novembre 2006

➩ Remise du Prix Renaudot6 novembre 2006

➩ Armistice 1918 11 novembre 2006

➩ Semaine de la SolidaritéInternationale Du 11 au 19 novembre 2006

➩ Remise du Prix Interallié 14 novembre 2006

➩ Beaujolais Nouveau 16 novembre 2006

➩ Salon de l’Education Du 16 au 19 novembre 2006

➩ Journée Mondiale del’Enfance 20 novembre 2006

➩ Journée Mondiale de la Luttecontre le Sida 1er décembre 2006

➩ Téléthon 8 et 9 décembre 2006

➩ Journée Mondiale des Droitsde l’Homme 10 décembre 2006

➩ Hiver 22 décembre 2006

➩ Noël 25 décembre 2006

➩ Saint Sylvestre 31 décembre 2006

➩ Journée mondiale de la Paix 1er janvier 2007

➩ Epiphanie 7 janvier 2007

➩ Recensement Du 18 janvier au 24 février2007

➩ Festival de la BDd’Angoulême Du 25 au 28 janvier 2007

➩ Interdiction de fumer dansles lieux publics 1er février 2007

➩ Chandeleur 2 février 2007 ../..

CGV et calendrier annuelcomplet sont disponibles sur

demande auprès des régies duPQR 66 (voir rubrique Services &Études PQR pour les contacts).

* tarif 2006.

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• EPIQ 2005/2006. Audiencesdétaillées de la PQR, mais ausside la PQN, de la PQG et de laPHR en ligne sur le site.

• SPQR - Cumul 3 ans. 2002/2003/2004. Tous les chiffresd’audience et les cartographiesassociées de 52 titres et 24groupes de PQR.

Mesures d’audience sur cibles Décideurs

• La France des Cadres Actifs 2006(Ipsos).

• Les Décideurs de la GrandeDistribution (Ipsos).

• Décideurs des CollectivitésTerritoriales (Ipsos).

Mesures de l’efficacité

• Suivi Impact 66 : base dedonnées compilant plus de250 000 interviews et 2 500post-tests d’impact sur les treizedernières années (IFOP). Baseenrichie chaque année d’unecentaine de tests d’impact (IREP2003 : la Persistance Mémorielle).

• PQR-PRO : post-tests SOFRES surla cible des décideurs, via laméthode du CAWI. Plus de 40tests réalisés depuis 2003.Réservé aux annonceurs B2B(IREP 2004).

• PQR-SCAN : post-tests et pré-tests d’efficacité sur les ventesréalisés sur les marchés testsd’Angers et Le Mans - MarketingScan (GFK). Réservé auxannonceurs Grande Conso.

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Valérie AccaryPrésident de BBDO France

« Certes il manque les pages supplémentairesdédiées au calendrier des évènements et aux jeuxqui accompagnent l’été (moi aussi je me suis miseau sudoku). Mais le Var Matin hivernal, c’est le sudsans agitation, sans excitation inutile, sans embou-teillages… bref sans touristes.

En hiver, le Var Matin se recentre sur les chosesimportantes. Il y a bien sûr quelques pages sur l’ac-tualité nationale et internationale : juste ce qu’il fautpour savoir ce qui se passe dans le monde. Le diman-che la chronique de George Eric Benhamou y ajouteune analyse sensible qui suffit à retenir l’essentiel.

Mais le bonheur du Var Matin est ailleurs. C’est dansl’actualité des villes et villages de la région que jem’immerge avec délices.

“Lire le Var Matin en hiver, celaprend du temps. Et c’est pour

cela que c’est bien…”

Tout est bien : connaître les nouveaux projets d’urba-nisme, reconnaître le nom d’un ancien ami du lycéedans une rubrique sportive ou d’un parent d’ami dans

la rubrique nécrologique, découvrir les scoops locaux(rubrique “chaud devant”) comme n’importe quellocal, regarder les photos des nouveaux mariés (rare-ment réussies), me consterner à la lecture des dra-mes familiaux, découvrir des concours et trophées detoutes sortes (le chien le plus chic, la sardinade laplus géante, le plus beau santon), me rallier à lacause des râleurs – contre la prolifération des PV,contre les constructions à la lisière de l’Estérel, contreles nouvelles poubelles et la hausse du prix de l’eau,contre les râleurs.

Lire le Var Matin en hiver, cela prend du temps. Etc’est pour cela que c’est bien. Après deux ou trois lec-tures matinales, on commence à se sentir vraimentchez soi, dans le sud. On se dit qu’on fait partie d’unecommunauté, qu’on connaît son voisin un peumieux, qu’on a des choses en commun avec le bou-langer. On se dit qu’il est facile d’améliorer la jour-née : c’est peut être le bon moment de se remettreau tennis puisqu’ils ont refait les courts en terre bat-tue à Valescure ? Et si on allait essayer la nouvelleClasse R ? Il y a journée portes ouvertes chezMercedes ce week end. Oui, mais alors après êtremontée à Fayence pour la fête du village…

Le seul problème du Var Matin en hiver, c’est qu’il nemarche que dans le sud. Une fois rentrée à Paris, iln’a plus le même parfum. Mais une chose est sûre : iltient une grande place dans le quotidien et le cœurde ceux qui aiment le sud… en hiver. »