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STRATÉGIES & PQR LE SCORE Pierre Conte parle avec l’accent p. 4 La newsletter de la Presse Quotidienne Régionale N° 6 octobre 2004 Médéric s’imagine pour mieux imaginer Un des meilleurs scores observés en PQR 66, durant le printemps 2004. Annonceur : La Poste Dispositif PQR 66 : 2 Pages Quadri Période : du 14 au 24 juin 2004 Responsable Annonceur : Marie-Joëlle Thibault Jean-Michel Almeida Agence Conseil : DDB Paris Responsable Agence Conseil : Jean-Jacques Sebille Mathieu Delcourt Camille Raymond Agence Média : Carat Prospective Responsable Agence Média : Doriane Camon Méthodologie des tests Impact 66 : Réalisés par IFOP depuis 1991 sur la base de 200 interviewés minimum, représentatifs nationalement, en face à face au domicile Définition du score d’impact : Score Vu ou Lu 73 % Xavier Lecharny Direction de la communication. Responsable Marque et Média Situation cocasse que de pêcher un espadon dans son bureau ! Mais qui est donc ce pêcheur : le chef d’entreprise ? Le salarié ? Le conseiller Médéric ? Xavier Lecharny : Lorsque l’on se met à la place de quelqu’un, on ne sait plus vraiment qui est qui… la campagne veut marquer les esprits en ce sens. Elle montre positivement et de façon imagée la place que prend le conseiller Médéric dans l’exercice de son métier, sur son lieu favori de travail: l’entre- prise même de son client, où il ana- lyse les besoins et attentes des uns et des autres ! Médéric est l’une des enseignes de pointe dans l’assurance collective. Sur cette expertise particulière, nous sommes leaders pour les institutions de prévoyance (qui représentent 38 % du marché de la prévoyance collective en France, contre 44 % pour les sociétés d’assurance et 18% pour les Mutuelles) : la campagne prend en compte une mission de pédagogie du marché, en se situant sur le niveau d’expression de la Marque Médéric. En effet, il ne s’agit ni d’une campagne institutionnelle ni d’une campagne directement produit : c’est de la philosophie Médéric dont il est ici question, sa façon réelle de travailler avec et pour les entreprises. C’est la “Médéric attitude”! Quelle est donc cette philosophie pour aborder les entreprises ? X.L. : Dans notre activité de pré- voyance collective, et plus encore pour les offres sortant du champ légal, chaque entreprise a vraiment ses “rêves”, ses ambitions et besoins propres; selon son activité bien sûr, mais aussi selon les aspirations de ses différents acteurs, du chef d’entreprise à l’ensemble des salariés. En tant que groupe paritaire, Médéric revendique ses gènes issus du monde de l’économie sociale, avec notamment les valeurs humaines et de solidarité qu’il sous-tend. Cette nuance est importante: cela se traduit dans l’esprit même de nos relations à l’entreprise, notre démarche, notre sens des responsabilités. On ne peut pas plaquer des solutions toutes faites dans les domaines aussi divers et complexes que l’assurance invalidité, la couverture décès, ou encore la complémentaire santé, la retraite complémentaire ou d’épargne sala- riale. Pour que l’offre Médéric Avec une campagne Marque exclusivement vouée au volet “collectif” de son activité, Médéric fait en 2004 une entrée remarquée en PQR 66. Rencontre et explications avec Xavier Lecharny, direction de la communication, responsable Marque et Média. suite en page 2… Dossier: Les Français et la consommation éthique p. 3 Pour ce sixième dossier “In Situ Marketing”, Impact PQR s’est intéressé à ce phénomène récent qu’est la consommation “engagée”. Qu’entend-t-on par commerce équitable? Quelles sont les attentes du consommateur en matière d’ “engagement citoyen” des entreprises ? Engouement passager ou développement durable? Un dossier de fond qui fait le tour de la question. “On a tous un côté pêche au gros…” PQR 66 : une visibilité inégalable auprès des entreprises

Newsletter Impact n°6

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Page 1: Newsletter Impact n°6

STRATÉGIES & PQRLE SCORE

Pierre Conteparle avecl’accent p. 4

La newsletter de la Presse Quotidienne Régionale N° 6octobre 2004

Médéric s’imagine pour mieux imaginer

Un des meilleurs scoresobservés en PQR 66,durant le printemps

2004.

■ Annonceur : La Poste

■ Dispositif PQR 66 :2 Pages Quadri

■ Période : du 14 au 24 juin2004

■ Responsable Annonceur :Marie-Joëlle ThibaultJean-Michel Almeida

■ Agence Conseil : DDB Paris

■ Responsable AgenceConseil :Jean-Jacques SebilleMathieu DelcourtCamille Raymond

■ Agence Média :Carat Prospective

■ Responsable Agence Média :Doriane Camon

Méthodologie des tests Impact 66 :

Réalisés par IFOP depuis 1991 sur la base de

200 interviewés minimum, représentatifs

nationalement, en face à face au domicile

Définition du score d’impact :

Score Vu ou Lu

73%

Xavier LecharnyDirection de lacommunication. ResponsableMarque et Média

Situation cocasse que depêcher un espadon dansson bureau ! Mais qui estdonc ce pêcheur : le chefd’entreprise ? Le salarié ?Le conseiller Médéric ?Xavier Lecharny : Lorsque l’on se met àla place de quelqu’un, on ne sait plusvraiment qui est qui… la campagneveut marquer les esprits en ce sens.Elle montre positivement et de façonimagée la place que prend le conseillerMédéric dans l’exercice de son métier, sur son lieu favori de travail : l’entre-prise même de son client, où il ana-lyse les besoins et attentes des uns et des autres ! Médéric est l’une des enseignes de pointe dans l’assurance collective.

Sur cette expertise particulière, noussommes leaders pour les institutionsde prévoyance (qui représentent38 % du marché de la prévoyancecollective en France, contre 44 % pourles sociétés d’assurance et 18 % pourles Mutuelles) : la campagne prenden compte une mission de pédagogiedu marché, en se situant sur le niveaud’expression de la Marque Médéric.En effet, il ne s’agit ni d’unecampagne institutionnelle ni d’unecampagne directement produit : c’estde la philosophie Médéric dont il estici question, sa façon réelle detravailler avec et pour les entreprises.C’est la “Médéric attitude” !

Quelle est donc cettephilosophie pouraborder les entreprises ?X.L. : Dans notre activité de pré-voyance collective, et plus encorepour les offres sortant du champlégal, chaque entreprise a vraimentses “rêves”, ses ambitions et besoinspropres ; selon son activité bien sûr,mais aussi selon les aspirations de sesdifférents acteurs, du chef d’entrepriseà l’ensemble des salariés. En tant quegroupe paritaire, Médéric revendiqueses gènes issus du monde del’économie sociale, avec notammentles valeurs humaines et de solidaritéqu’il sous-tend. Cette nuance estimportante : cela se traduit dans l’espritmême de nos relations à l’entreprise,notre démarche, notre sens desresponsabilités. On ne peut pasplaquer des solutions toutes faitesdans les domaines aussi divers etcomplexes que l’assurance invalidité,la couverture décès, ou encore lacomplémentaire santé, la retraitecomplémentaire ou d’épargne sala-riale. Pour que l’offre Médéric

Avec une campagne Marque exclusivement vouée au volet “collectif” de son activité, Médéric fait en 2004 une entrée remarquée en PQR 66. Rencontre et explications avec Xavier Lecharny,

direction de la communication, responsable Marque et Média.

�suite en page 2…

Dossier: Les Français et la consommation éthique p. 3Pour ce sixième dossier “In Situ Marketing”, Impact PQR s’est intéressé à ce phénomène récentqu’est la consommation “engagée”. Qu’entend-t-on par commerce équitable? Quelles sont lesattentes du consommateur en matière d’“engagement citoyen” des entreprises? Engouementpassager ou développement durable? Un dossier de fond qui fait le tour de la question.

“On a tous un côté pêche au gros…” PQR 66 : une visibilité inégalable

auprès des entreprises

Page 2: Newsletter Impact n°6

réponde avec justesse jusqu’à“ressembler” à l’entreprise, le travailrepose sur une valeur ajoutéed’écoute et d’analyse, puis ensuiteseulement de conseil et d’accom-pagnement. S’immerger, s’imaginer,pour imaginer et proposer lesmeilleures solutions produits est laréelle façon de fonctionner deMédéric. Nos clients l’ont compris, etcette campagne vise à sensibiliserplus largement les entreprises et lessalariés à l’enjeu de la prévoyancecollective, et à la valeur ajoutée de cettephilosophie Médéric.

Avec le PQR 66, vousavez choisi un massmédia pour toucher lesentreprises. Quelles ontété les raisons de cechoix ? X.L. : La presse quotidienne régionales’est imposée d’elle même car elle répondait pleinement àl’ensemble de nos objectifs :

1 • nos précédentes campagnes presse tenaient undiscours délibérément centré sur la cible des chefs

d’entreprises. En 2004, nous souhaitions travailler pluslargement en notoriété sur les différents acteursbénéficiaires de nos offres, et- qui plus est – qui sont aucœur du processus de décision en entreprise. La presse

�…suite de la page 1

Des bonnes questions naissent les bonnes réponses

Caroline Vallas-GuignierDirecteur général deDDB&CO

« En 2001, Médéric nous achoisi sur un schéma directeur decommunication et sur le position-nement. Il n’était pas question demontrer la moindre traductioncréative !»«Les campagnes Médéric sontl’alliance de la rigueur et de lacréativité. C’est le schéma idéalpour bien conduire la commu-nication dans le temps.»« Créativement, la campagnePQR66 a été un réaménagementde la campagne 2003, qui secentrait sur un discours délibé-rément chefs d’entreprise, dansl’Entreprise, Enjeux les Echos,Management…»« En 2004, le choix du PQR66 apermis de jouer sur trois bandes,au centre desquelles se situent lesenjeux et le système de décisionpour la protection sociale enentreprise : le chef d’entreprise, lecomité d’entreprise, et le salarié. Leconcept est au service de laconvergence des intérêts et despoints de vue. Tout le monde doitavoir juste !»« …on ne communique pas surles risques et la dramatisation,mais bien au contraire sur l’anti-cipation du positif.»« …la PQR porte bien un teldiscours de Marque.»

STRATÉGIES & PQR

VERBATEAM

quotidienne est lue tout autant par lechef d’entreprise ou le DRH quidécident de la protection sociale del’entreprise, les partenaires sociaux etreprésentants du personnel quipréconisent et interviennent mêmeparfois dans la décision, et enfin lessalariés, qui doivent avoir uneperception claire des enjeux de laprévoyance collective. La création ellemême s’adresse à tous et à chacun deces publics : devant la santé, lacomplémentaire retraite ou lesrisques de la vie, le chef d’entrepriseest comme tout le monde, et c’estdonc l’ensemble de l’entreprise qui estinterpellé par cette campagne. Il nousest apparu qu’en PQR, nous serions luet compris par ces différents publics,avec des accroches directes et utilesavant tout.

2 • Le développement de notreactivité passe aussi par undéveloppement important, auprèsdes entreprises déjà clientes. Or,

celles-ci sont représentées à plus de 90 % par lesentreprises de moins de 50 salariés, très largementimplantées en Province.

3 • Rappelons que Médéric est présent sur tout le territoireavec 40 délégations régionales, même si celles-ci nedisposent pas toujours d’une grande visibilité.

Le PQR 66 nous offrait de travailler en puissance sur leterrain géographique de nos actions commerciales, enrépondant aux intérêts de nos collaborateurs présents à51 % d’entre eux en région.

Qu’attendez-vous des résultats decette campagne ?X.L. : Nous abordons en ce mois d’octobre la deuxièmevague PQR 66, et les post-tests futurs donneront un verdictintéressant ! Mais je ne suis pas inquiet, ni sur lapertinence de la campagne, ni sur le média PQR 66.

Propos recueillis pour IMPACT PQR par VERBAHUIT,Emmanuel de Chevigny. [email protected]

Nathalie CollignonDDB&Co. Directrice de clientèle

«la stratégie décritdeux niveaux deprises de parolecomplémentaires :1 •un niveau institu-tionnel pour inscrireMédéric avec du con-tenu dans les grandssujets de l’éco-

nomie sociale. Il s’agit de développer lanotoriété spécifiquement auprès desdécideurs en entreprise, à travers uneprise de parole d’experts. Nous avonsproposé sur France Info et France interdes chroniques pédagogiques de 45secondes sur l’épargne retraite en entre-prise (vague de juin), et prochainement(octobre et novembre) sur la complé-mentaire santé et le contrat collectif.2 • Parallèlement, l’action de proximitéen PQR66, qui est au service des valeurset de la philosophie de Marque : mieuxfaire connaître les métiers de Médéric enconfortant son image d’entrepriseproche, responsable, innovante.»«…le journal régional est conjoin-tement lu par le chef d’entreprise, avecsa double lecture de citoyen et d’acteursocio-économique en région, les pres-cripteurs, et les salariés bien sûr.»«…avec un cœur de cible d’entre-prises de moins de 200 salariés, la PQRapporte puissance et performance surcible.»

2

VERBATIM

ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ■ Les régies publicitaires nationales de Presse Quotidienne Régionale, chargées nota

en une nouvelle société dénommée Com>Quotidiens, regroupant une trentaine de titres de Presse Quotidienne Régionale appartenant à 15 groupes de presse. Les titres des Pays de Loire, Le Pa

d’une nouvelle régie baptisée Quotidiens Associés ■ En partenariat avec La Française des Jeux et France 3, la Presse Quotidienne Régionale a lancé un grand jeu doté de 750 000 euros : “L

à la CIGP et entre à hauteur de 80 % au capital du groupe Hima Media. Ce groupe édite des magazines grand public, économiques, ainsi qu’un magazine national gay “Je Paris” ■ Le Parisien se

de l’été un hors série consacré à la réalisation du viaduc de Millau. D’un coût de 6 euros, le livret rassemble plus de 200 photos sur papier magazine et retrace les étapes de la construction du plu

de l’Union” diffusé le soir même, l’autre à la présentation critique et illustrée de deux émissions du jour, et une sélection de programmes. Une critique “Vu hier soir” commente chaque jour un

de la Libération, certains quotidiens célèbrent la création de leur journal : La Nouvelle République du Centre Ouest organise en septembre l’exposition “60 ans avec vous” à la gare de Tours ; Le

Chiffres clés Médéric (2003) :Médéric assure et accompagne 150 000 entreprises et 3 000 000 de personnes

Chiffre d’affaires : Retraites complémentaires : 4,6 Mds €

Assurances collectives : 1,2 Mds €

Assurances individuelles : 0,3 Mds €

Médéric est présent dans 40 villes en France

2 400 collaborateurs (49 % Paris / 51 % régions)

Martine ClaudelDéléguée régionale Médéricpour la région de Lyon

«On a beau êtreun acteur majeur aunational, on a dumal à émerger ennotoriété…»« La région RhôneAlpes est la 2e placede courtage en France.Nous sommes en

concurrence avec des Institutions trèsmarquées régionalement car nativesde cette région. Elles occupent de cefait un espace culturellement important.Avec une présence en PQR, nousagissons précisément sur cette fibred’appartenance et de revendicationrégionale. C’est très bon pour nous.»«Le réseau Médéric est extrêmementstable : nos délégués aux entreprisesveillent sur leurs comptes et connaissentleurs entreprises intimement.»«Le choix de la PQR est très bienaccueilli : plus la concurrence est vive etplus on a besoin de visibilité et d’an-crage régional.»«Nos adhérents entendent desretours directs du type venez nousparler du compte épargne temps…»«…en termes de perception descampagnes, la PQR apporte un signeimportant : c’est l’enseigne nationaleMédéric qui vient me parler sur monterrain économique et social…»

VERBATIM

“La première étape a consisté à mettre en place un baro-mètre quali-quanti (mené avec Sociovision), destiné à éta-blir sur l’ensemble des cibles un état des lieux complet dela notoriété et de l’image”, rappelle Bertrand Osio, direc-teur de la communication. “C’est sur la base de ce pointzéro que nous avons lancé notre appel d’offres, et quenotre collaboration avec DDB & Co et OMD a démarré”.

Un schéma directeur de communicationDepuis, chacune des actions média et hors média estmenée en conformité à un schéma directeur de communi-cation. “Il s’agit d’un outil de construction et de conduitedans le temps de notre communication. Nous sommes toutsauf des adeptes du coup publicitaire : nous travaillonsdans un souci de maîtrise et de retour sur investisse-ment !” A ce titre, chacune des campagnes publicitaires

fait l’objet d’un post-test quali-quanti, mené avec l’institutLouis Harris, auprès de 600 chefs d’entreprises.

On a franchi un capBertrand Osio souligne le chemin parcouru en 3 ans, et sefélicite de la confiance et de l’ouverture de la DirectionGénérale de Médéric sur ce domaine : “dans l’environne-ment qui est le nôtre, il n’est pas évident de faire passerun tel ton complice et emprunt d’humour, décalé dans l’univers de l’assurance collective… le parti pris a été accepté, et nous avons su et pu quitter le registre “institutionnel sérieux” pour nous ouvrir à un vrai champ de liberté créatif. Ça fait plaisir.”

1/3 media, 2/3 hors médiaLe budget consacré à la publicité représenteun tiers du budget global de communication.Les autres investissements se répartissententre les principales actions suivantes :• salons et manifestations,

• relations presse, avec un kit RP conçu etréalisé nationalement,

• communication relationnellle, marketing direct, sponsoring local,

• édition :- Brochure institutionnelle tous publics- “La lettre aux entreprises”, destinée

aux 150 000 entreprises clientes.- “Médéric avec vous”, le lien entre

Médéric et ses retraités, diffusé à 900 000 exemplaires.

Jusqu’alors trèsmodeste quant à ses investissementsen communication, c’est en 2001 queMédéric a franchi un cap en professionnalisant et dimensionnant ses ambitions de communication.Morceaux choisis avec Bertrand Osio,Directeur de la communication de Médéric.

Page 3: Newsletter Impact n°6

IN SITU MARKETING

Une attente réelleLa consommation engagée est un thèmeporteur. C’est ce que révèle une étude réaliséepar le Crédoc pour le compte du Sessi : 38 % desconsommateurs français disent tenir comptedes engagements de “citoyenneté” desentreprises lorsqu’ils achètent des produitsindustriels. Cette proportion est élevée, etévidemment exagérée. Il est plus facile de sedéclarer favorable aux causes humanitaires, ouscandalisé par la pollution, que d’avouer quel’on ne prête pas attention à ces problèmes.Autre élément conduisant à relativiser lesdéclarations des enquêtés : il n’est pas toujoursaisé d’identifier les engagements éthiques desentreprises. La plupart des Français éprouventbeaucoup de difficultés à reconnaître les logoscertifiant que le produit respecte l’environ-nement ou l’équité sociale. Les thèmes de laconsommation engagée ou du commerceéquitable sont récents. Tous les industriels, loins’en faut, n’ont pas encore communiqué sur cessujets. Certes, de nombreuses entreprisesdisposent de “fondations” par lesquelles ellespratiquent le mécénat, mais leurs actions nesont pas nécessairement connues du grandpublic. Alors, qui consomme éthique ?

Le social avantl’environnementAvec 46 % des suffrages, c’est le refus du travaildes enfants qui est la première cause que lesconsommateurs jugent importante de défendre.C’est nettement devant le fait que le produit soitfabriqué en France (32 %) ou que l’entrepriseveille au respect des conditions de travail de sessalariés (30 %). Les “causes” sont nombreuses.Chacune d’elles capte une certaine attention.Aucune n’occulte véritablement les autres.

Des engagements d’abordpour l’alimentairePour quels types de produits est-il important d’obtenirdes engagements de citoyenneté de la part desentreprises? La réponse des consommateurs est

claire: d’abord pour les produits alimentaires. 47% dela population les citent en effet en tête, trèslargement devant tous les autres. Le textile – ausecond rang – n’est évoqué que par 17% desenquêtés, tandis que seulement une personne surneuf évoque les produits pharmaceutiques.

Une telle attente envers les produitsalimentaires peut renvoyer aux craintes desFrançais en matière de sécurité sanitaire desaliments, mais aussi aux alertes répétées de laFrance agricole vis-à-vis de la Grande Distri-bution. Le commerce équitable, dans cetteboucle, rejoint l’idée selon laquelle la pressionéconomique trop forte est consubstancielle dela qualité des productions. Consommer équi-table est un acte social mais aussi dans unecertaine mesure de ré-assurance personnelle.

Une dépense annuelle de…0,61 € !52% des Français se disent prêts à accepter unsupplément de prix de 5% pour obtenir certainsengagements de citoyenneté de la part desentreprises. La proportion étonne. Elle étonned’autant plus que les Français ne dépensentaujourd’hui que 0,61 € par an pour des produitséquitables (contre 0,35 € en 2002), là où unAnglais en consomment quatre fois plus et unSuisse vingt fois plus …

Même si la progression est réelle, les déclarationsd’intention ne sont pas les comportementseffectifs. Ainsi, la consommation éthique neserait parfois qu’une position de principe, plussouvent revendiquée que réellement pratiquée.Mais la consommation engagée est unphénomène récent dans l’hexagone. De longuedate, le “pouvoir consumériste” a été moins forten France que dans certains autres paysétrangers, où les associations de consommateursconstituent des groupes de pression trèspuissants (aux Etats-Unis, notamment).

Un phénomène récentSi la pratique évolue lentement, pour autant, lesattitudes changent. Ainsi, une enquête réaliséeen décembre 2003 par TNS Secodip pourEthicity, révèle que 54 % des Français connais-sent l’expression “développement durable” et que67 % considèrent que le respect de l’environ-nement et la qualité sociale de production sontcompatibles avec la recherche de profit d’uneentreprise.

Elizabeth Reiss, Directrice d’Ethicity, avance uncumul de facteurs externes comme explicationd’une évolution si rapide des attitudes : • les changements climatiques et les peurs

alimentaires, • la communication des entreprises sur le

développement durable et la visibilité par lesclients des premières applications concrètes,

• une offre alimentaire plus conséquente desdistributeurs,

• des consommateurs qui veulent plus de sécuritémais aussi plus de sens dans leurs produits,

• la société civile s’engage : les altermondia-listes, les casseurs de pub et les ONG ontinvesti le domaine de la consommation entant que symbole de la marchandisation dumonde,

• le gouvernement (ministère dédié, Conseilnational du développement durable, semainedu développement durable…) favorise la prisede conscience au sein de l’administration, desmunicipalités.

Un territoire decommunication ?Les entreprises françaises ont-elles intérêt àcommuniquer sur des engagements éthiques ?Les études semblent indiquer une certainebienveillance des consommateurs à cet égard :une étude réalisée en février 2004 par IPSOSrévèle que là où une majorité d’Européens doutedes entreprises pour respecter leurs engage-ments éthiques, les Français font exceptionpuisque 58 % d’entre eux leur font confiance.L’étude réalisée pour Ethicity le confirme, 67%

des Français “font globalement confiance auxgrandes entreprises”.

Ils vont même plus loin en réclamant plus detransparence vis-à-vis des marques et desenseignes : 91% estiment que “les entreprisesdoivent informer les consommateurs sur lesrisques encourus par une sur-consommation deleurs produits”, 82%, que “les enseignes d’hyperet supermarchés ont un rôle d’information sur lesproduits en magasin”. Un besoin d’informationqui est pour l’heure loin d’être satisfait –seulement 31 % estiment que les entreprisesleur donnent assez d’informations sur lesconditions de fabrication de leurs produits – etqu’ils considèrent comme un bon argument devente : 77 % pensent que les conditions deproduction et fabrication d’un produit sont desarguments qu’ils trouveraient convaincants dansune publicité…

3

Les Français et la consommation éthique

Commerce équitable : vers un développement durable ?

Les études sont légion, qui témoignent du courant de sympathie que suscite le commerce équitable et la consommation éthiqueauprès des Français. Pour autant, les comportements ne suivent pas encore. La consommation citoyenne a-t-elle de beaux jours

devant elle ou n’est-elle qu’une mode passagère? Eclairages.

Quels sont dans cette liste, les deux engagements de “citoyenneté” auxquels

vous seriez personnellement le plus sensible lors de l’achat d’un produit industriel ?

Source : CREDOC, enquête “Conditions de vie et Aspirations des Français”.

amment de la commercialisation du PQR 66, se réorganisent de manière à améliorer la cohérence des organisations commerciales. Hexagone Régie et Régions Communication ont ainsi fusionné

risien/Aujourd’hui, Le Télégramme et les 25 quotidiens régionaux et départementaux formant Nord & Est Publicité et Socprint Régions ont regroupé leurs forces de vente et ont décidé la création

a Chance au Quotidien”, du 7 septembre au 2 octobre 2004, dans les 61 titres de la Presse Quotidienne Régionale et Départementale ■ Le groupe La Dépêche cède l’hebdomadaire O Toulouse

dote du tout couleur et double sa pagination quadri en la passant progressivement de 16 à 32 pages. Il affiche par ailleurs une nouvelle Une et un nouveau logo ■ Midi Libre a diffusé au cours

us haut pont du monde. ■ L’Union propose avec succès à ses lecteurs deux pages consacrées à l’actualité de la télévision : l’une consacrée à la grille illustrée des programmes et du “Film préféré

film ou une émission diffusés la veille ■ Le groupe Voix du Nord lance la nouvelle formule de son hebdomadaire sportif “La Voix des Sports” entièrement remanié ■ A l’occasion des 60 ans

e Télégramme édite un hors série “60 ans de vie quotidienne en Bretagne”. La République du Centre a publié un collector reprenant les témoignages et souvenirs des témoins de cette période.

Source : Association Max Havelaar

0 10 20 30 40 50

Ne pas avoir recours au travail des enfants

Produit fabriqué en France

Respect des conditions de travail des salariés

Fabrication non polluante

Aide à la recherche médicale

Aide aux personnes en difficulté

Aide au tiers-monde

Fabrication européenne

L'entreprise s'engage à ne pas faire souffrir les animaux

Aide aux activités culturelles et sportives

184

330248227

660

1999 2000 2001 2002 2003

International

1ère réponse

2ème réponse

3

21

12

6

36

1999 2000 2001 2002 2003

Les chiffres d’affaires du commerce équitable (en millions d’euros)

France

DÉVELOPPER L’”ALTERÉGOÏSME”Les clients pensent avant tout que les produits “responsables” sont de bonne qualité etbons pour leur santé. Et si c’était cela la clé du succès ? Lorsque le “bénéfice client”recherché par le marketing rejoint l’intérêt de tous “c’est meilleur pour moi et meilleurpour la Terre !” ; un double bénéfice qui annonce peut-être les succès de demain.

Cette hypothèse de double bénéfice est reprise par Robert Viseur, professeur, chef duService d’Economie et de Gestion des entreprises à la Faculté Polytechnique de Mons, quia identifié quelques leviers de développement du commerce éthique :

1. Des labels forts, identifiables par le consommateur, afin de construire une vraie image demarque autour de ces labels. Une fois consolidé, les labels pourront faire contrepoids (voires’associer) aux grandes marques dans les domaines de l’agro-alimentaire ou de la confection.

2. Un petit nombre de labels européens. Mieux vaut un petit nombre de labels forts qu’ungrand nombre de labels desservis par une promotion insuffisante. L’idéal serait de créerdes labels européens, de façon à leur appliquer le même marketing, la mêmecommunication, dans tous les pays d’Europe, à l’instar des grands groupes commerciaux.

3. Positionner avec soin. Le caractère éthique du produit ne doit pas être le seul élémentde différenciation. Le miel Maya (Max Havelaar) par exemple est non seulement un produitéquitable mais se révèle en outre de meilleure qualité que la plupart des mielsd’importation.

4. Développer l’”alterégoïsme” : ce principe – se faire du bien en faisant du bien à l’autre– présente un beau potentiel de changement. Pourquoi ne pas baser le développement ducommerce éthique ou équitable sur l’intérêt individuel ?

5. Stimuler l’offre. Les distributeurs s’engageant à vendre des produits éthiques, couvertspar des labels soutenus, pourraient être favorisés fiscalement.Ces solutions placent l’individu au centre des solutions proposées et témoignent doncd’une vraie logique stratégique compatible avec les règles traditionnelles de l’économiecapitaliste.

Page 4: Newsletter Impact n°6

MÉMO SERVICES MA PQR À MOI

Services & ÉtudesPQR

Audience Générale et media marché :

• “SPQR/EUROPQN” (Ipsos) édition2003-2004 (tous les chiffresd’audience du PQR 66)

• “SPQR - Cumul 3 ans” 2003. Tousles chiffres d’audience et lescartographies associées de 43titres et 25 groupes de PQR

Audience sur cibles

• La France des Cadres Actifs 2004(Ipsos)

• Les Décideurs de la GrandeDistribution (Ipsos)

• Les Décideurs de CollectivitésTerritoriales (Ipsos)

Efficacité

• Suivi Impact 66 : base de donnéescompilant plus de 200 000interviews et 2 000 post-testsd’impact sur les treize dernièresannées (IFOP). Base enrichiechaque année d’une centaine detests d’impact auprès du grandpublic.

• PQR-PRO: post-tests SOFRES sur lacible des décideurs, via une mé-thode novatrice: le CAWI. Réservéaux annonceurs B2B (IREP 2004).

• PQR-SCAN : post-tests et pré-testsd’efficacité sur les ventes réaliséssur les marchés tests d’Angers et LeMans / Marketing Scan (GFK).

• PQR-TRACK : tests dédiés ausuivi des campagnes lourdes etconcentrées en PQR (IFOP).

Quali

• Proximités : Sociovision. Lesnouveaux vécus de la proximité(IREP 2001)

• La communication textuelle enPQR/le texte et la conviction(SORGEM)

www.pqr.org

Toutes les infos sur les Titres, lesétudes, les standards d’impact, lestarifs et les contacts commerciaux...Accès libre.

Contactez directement votrerégie :

• Com Quotidiens 01 55 38 21 00

• Nord et Est Publicité 01 53 04 21 40

• Socprint Régions 01 56 52 24 44

Pierre Conte,Président d’OMD France

« Mon père est de Salses et a longtemps été éludes Pyrénées Orientales. Ma mère venait dePerpignan. Notre grand-père nous a laissé àRivesaltes des vignes de Muscat et des oliviers enLucques et Picholines. Mes vacances d’enfant avaientle goût de pignons et de tramontane.

Responsable ou simple spectateur de l’USAP, moncœur a toujours vibré pour le Rugby Catalan. Lafamille fondatrice de L’Indépendant était proche dela mienne. Chacune des pages de ce journal est pourmoi symbole de famille, de racines et d’échappatoireà la brillante moulinette de la vie parisienne. Vous levoyez, je suis tout sauf professionnel lorsque jerecommande “L’Indép”, comme nous l’appelonsentre catalans.

Nous, les Catalans, nous prenons toujours un petitpeu plus de place que notre nombre réel le permet-trait arithmétiquement. Après une étude approfon-die, je crois que c’est la deuxième fois déjà qu’ImpactPQR prend l’accent rocailleux de chez nous (MercedesErra l’a plus charmant que moi !).

En évoluant avec son temps, L’Indépendant a brisél’image d’Epinal que traîne, bien à tort, la presserégionale. Après tout, pourquoi un media ne propo-serait-il pas cette étonnante palette allant des car-golades à Saillagouze au triste match des Iles Feroé,ou d’une naissance à Collioure aux massacres de

Bagdad… puisque c’est bien ce que lui demandeson lecteur.

“Le plus moderne des médias ?”Par sa proximité, sa modestie, son éclectisme, lequotidien régional n’est-il pas devenu le plusmoderne des médias ? Lesté de toute la responsabi-lité et l’éthique propre aux rédactions, dépendantdes initiatives quotidiennes et de la curiosité de cha-cun de ses journalistes, le quotidien du cru anime sarégion. Il ne la “défend” pas, il la promeut, en est leporte voix, le grand témoin.

Par sa qualité éditoriale mais aussi par ses initiativesindustrielles (comme la courageuse percée de laProvence sur les quotidiens gratuits à Marseille), lequotidien régional est le véritable pouls de sa com-munauté.

Pour nous, professionnels du ciblage, le quotidienrégional est un must que l’élaboration du 66.3 arendu simple d’accès.

La révolution du numérique, le développement dugéomarketing, l’aspiration des Marques à se rappro-cher toujours plus de leurs consommateurs vont lan-cer un nouveau défi aux Agences Media, mais aussiaux commerciaux de la PQR : celui de l’adaptation dumessage national à de multiples déclinaisons loca-les, plurielles mais cohérentes.

Les concurrents aux frontières de L’Indépendant sontprévenus (pardon à mes amis de Narbonne) : j’auraidu mal à être impartial, mes racines comptent troppour moi et ce journal y est au cœur.Faute avouée…»

STABILODATES

Du 2 au 3 octobre ➩ Festival de la Bande dessinéeBulleBerry à Bourges.

Du 8 au 10 octobre ➩ Rallye Paris-Deauville desvoitures anciennes.

Du 9 au 23 octobre ➩ 31ème édition de Nancy JazzPulsations.

Du 22 au 31 octobre ➩ Cinéma Méditerranée àMontpellier.

Du 22 au 30 octobre ➩ 17ème édition du CIRCA,Festival du Cirque Actuel àAuch.

Du 29 octobre au 14 novembre➩ 27ème édition du Festival duFilm Italien de Villerupt.

Du 30 octobre au 7 novembre ➩ 2ème édition du SalonInternational d’Arts Plastiquesde Perpignan.

Du 5 au 13 novembre ➩ 18ème RencontresInternationales de Jazz àNevers.

Du 5 au 14 novembre ➩ 24ème Festival Internationald’Amiens (films courts et longsmétrages).

Du 6 au 14 novembre ➩ 19ème édition du FestivalEuropéen du Film court deBrest.

7 novembre ➩ 5ème édition du “VendéeGlobe”, course autour dumonde à la voile en solitaire,départ des Sables d’Olonne.

Du 14 au 21 novembre ➩ Carnaval de Sainte-Cécile àAlbi.

Du 15 au 27 novembre ➩ 19ème Festival International duScoop et du Journalisme àAngers.

Du 20 au 21 novembre ➩ Exposition générale des Vinsde Bourgogne, à Beaune.

Du 1er au 31 décembre ➩ Festival “Chartres en PleinChant”.

Du 2 au 4 décembre ➩ 26ème Rencontrestransmusicales de Rennes.

Du 4 au 5 décembre ➩ “Fête de l’Huile Nouvelle” àMouriès : Célébration de l’huiled’olive AOC des sept mouliniersde la Vallée des Baux.

Du 18 au 31 décembre ➩ 7ème “Fêtes de la Lumière” àSt Raphaël : mise en lumièreexceptionnelle de la Ville etFestival de Théâtre de Rue.

Décembre ➩ Les Marchés de Noël deStrasbourg investissent lesprincipales places de la ville.

➩ Foire aux Santons à Aix enProvence.

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Nous, les catalans…

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Et s’il y avait d’intelligentesoccasions de communiquer ?Quelques rendez-vous…

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