L’ « Union Royaliste -...

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e s - Année. — N‘ S9 . Paraissant le Dimattehe et le Jeudi. Jeudi fS Mai (8 9 1.

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P r i x d e l 'A b o n n e m e i i t iP r i x d e l* A b o im e m e iiC j

rO U H L E E trA m TEH EEV •

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!« ■ AnnoHCf, Mtéetame» et Mtueelimtm eencemaut Part» et le» SSéfartement» »out reçue» au Bureau du Journal, 1 , rue Suint-Pierre, à Senli».

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. ' IW ggR TlO W SA b b o u c c s : L» l ig n e , 0.20 c . — L’annooce au-dcBsou» de 5 ligne», 1 fr.

R éc lam es : L a ligne. 0 ,(0 c. — E n fa its d ivers, 0,50 c.

A V IS AUX A B O N nÉS L 'abonnem en t e s t p ayab le <f avance. U n ’est jom ai» In terrom pu e t e s t considéré com m e renouvelé

s i & l’exp ira tio n on ne donne pas d’av is c o n tra ire

ON S 'ABONNEA SE N L IS . au B ureau d u Jo u ru a l, 1. rue S a in t-P ie rre , 1,

e t chez to u s les L ibraires d u départem ent.

S e n l is t le 13 3 f a i 1891.

L’ « Union R oyaliste »Los jo u rn au x m onarchistes s’amusent

de tem ps à au tre à ra ille r les divisions du parti républicain, et ils en tiren t aussitôt les conséquences les plus heureuses pour leurs in térêts . Cette singulière plaisan­terie se retou rne en ce moment contre eux. Ce n’est pas seulem ent dans le grand parti de 1’ t U nion * conservatrice que sévit la discorde : on nous a annoncé d’ailleurs, e t les c prétendants » eux- mêmes ont p ris cette peine, que la vieille e t trad itionnelle alliance des bonapartistes et des royalistes n’exista it p lu s; les associés ont même renoncé à toute entente avec, l’ex-général Boulanger. Mais voilà qui est plus grave encore. La désunion exerce ses ravages jusque dans l e camp royaliste.

Cette situation é ta it bien connue, mais une polémique de jo u rn au x v ient de la m ettre de nouveau en lum ière. On savait qu’il ex istait des royalistes intransigeants, dont la G azelle de F ra n ce était l’organe, des royalistes t fin de siècle > dont le Gaulois se faisait l’in terp rète, et des royalistes plus ou moins désillusionnés

. dont le S o le il continuait à propager le trè s incohérent program me. Nos trois confrères s’en tendent plus mal que jamais. A ux paroles d’apaisement que M. A rthur M eyer essayait de faire en tendre, au nom du grand ordonnateur des pompes funèbres de l’orléanisrae — M. le comte Othenin d’Haussonville, — la G azelle de France e t le S o le il ont riposté avec aigreur. Voici par exemple en quels term es M. Edouard Hervé protestait, h ier, dans le S o leil contre les articles du Gaulois :

M. A rthur M eyer, dans le G aulois, d it qtie nous avons dénoncé, dans le S o le il, l’Union conservatrice.

M. A rtiiu r Meyer se trom pe. Nous avons d it e t nous m aintenons que l’Union conser­vatrice avait été déchirée p a r les bonapar-

M. A rthu r Meyer, dans le m êm e article , d it que le G aulois est avec la G azette de France e t le Soleil.

M. A rthur Meyer se trom pe encore. Tout le m onde sa it que la G azette de France ne laisse passer aucune occasion d ’attaq^uer le Soleil, e t, quaut à la politique du Gaulois, i f y a beau temps qu ’elle n a aucun rapport avec la nô tre.

E t la querelle continue e t s’aggrave.La vieille G azelle d e F ra n ce écrivait h ie r soir :

Le So le il p rollle d e ce tte petite liquidation de son passé pour n o te r que la G azelle l ’attaque souvent.

La G azelle s’est bornée à signaler ses évo­lutions p a r trop successives. E lle a b ien dû faire rem arquer que l ’adm iration du Soleil pour M. P iou é ta it au m oins inopportune, et que, lorsqu’il affirm ait qu ’il n y a plus de légitimistes, il dépassait les bornes permises de la fantaisie politique.

Nouvelle réplique du So leil ce m atin :

Le Soleil n ’a pas de passé à liqu ider : il ne re n ie rien de ce qu ’il a dit.

Le S o le il n 'évolue pas : Il a toujours été e t il con tinuera à é liu partisan de la m onar­chie, m ais de la m onarchie constitutionnelle , libéra le e t dém ocratique, adaptée aux besoins de notre époque.

C’est en cela que la politique du Soleil diffère essentiellem ent de celle do la Co- ze tle de France, qui passe son tem ps à a t­taquer la dém ocratie.

Le So le il n ’a pas adopté la politique de M. P ion. 11 a tout sim plem ent soutenu qu’il n ’é ta it pas plus scandaleux de fairo une alliance électorale avec le groupe de M. Piou qu’avec le groupe de H . Jolibois. Il n ’a pas besoin pour cela de la perm ission de la G azette de France.

Le Soleil est m aître de la politique qu’il su it, comme il en es t responsable devant l ’opinion publique, son seul juge.

Ainsi nous avons, dans la p resse, trois opinions royalistes différentes, ce qui à vrai d ire ne diminue pas beaucoup les chances du distingué représentant de la monarohio c traditionnelle par son prin­cipe, moderne p a r ses institutions. > Nous retrouverions les mêmes dissidences dans la Droite de la Cham bre, qui se frac­tionne en cinq ou six groupes ennemis, et dont lés chefs se donnent la satisfaction, pour bien m arquer leurs divisions, d’ém ettre dos votes opposés dans chaque scrutin im portant. I l y a longtemps que nous avôns ce spectacle sous les yeux. Los adversaires de la République s’en­tendent aussi mal que possible, pendant qu’ils sont dans l’opposition. Que serait- ce donc, si par m alheur ils revenaient au pouvoir! G. L.

du prochain passage du P résid en t de la République dans le déparlom ent. M. P rax - P aris expose qu 'il n ’é ta it pas éloigné de conseiller à ses am is de c tém oigner par leu r présence de leu r respect de l ’au torité et de le u r d ésir de pacification, de réconcilia­tion nationale », m ais qu ’il a changé d ’opi­nion . Ce qui doit, selon lui, dé tou rner les m andata ires du p a r ti conservateur d ’a ller sa lu er le chef de l ’E tat, c’est d 'abord la guerre que fait le gouvernem ent aux libertés publiques, à la liberté religieuse.

Mais ce n ’est pas cela seulem ent. < En présence, écrit-il, du dram e sanglant de Fourm ies, où l'au to rité civile a im puném ent com prom is l’arm ée, d an s la répression d ’une m anifestation légale e t pacifique, e lin au g u ré les balles du fusil Lebei contre des poitrines françaises, contre des femmes, con tre des enfants, — e t puisque le gouvernem ent en a revendiqué e t veut en garder la respon­sabilité , no tre devoir e s t de nous réfugier dans u n e douloureuse abstention ».

La violence de ce langage é tonnera sans doute bien des conservateurs. Ils re m arque­ro n t que rExtrém e-G auche e t M. Camille Pellelan lui-m ém e, se sont exprim és su r ce pénible su jet avec beaucoup plus de modé­ra tion . Ils n e s'expliqueront pas trè s aisé­m ent com m ent le P résid en t de la République pourra it être , on dépit de la Constitution, rendu personnellem ent responsable de celle nfiaire. Le langage de M. P rax -P a ris leu r p ara îtra bien d u r p o u r les députés conser­vateurs qui o n t voté avec le gouvernem ent à la su ite de l’in terpella tion relative aux évé­nem ents de Fourm ies, aussi bien que pour le re je t dos propositions d 'am nistie . Ils ne m anqueront pas de constater ce contraste. Ils en concluront qu 'il n ’existe pas présen­tem ent une plus grande harm onie et une plus parfaite concordance de vues en tre les différentes fractions qu ’e n tre les d ivers jou r­naux du parti conservateur. Mais c’est une vérité qu 'ils pouvaient déjà soupçonner.

(Les

I N F O R M A T I O N SVoici comment a é té réglé l ’ilinérairo du pro­

chain voyage du Président de ta République daus le Midi :

M . C arnet arrivera à Limoges le 17 mai au soir. II sera te 10 à M outaubau e t le 20 & Toulouse. Le 21 il visitera Luchou, Bagnères e t Tarbes, le 22 P au , le 23 Bayoune, e t le 24 M out-de- M araau.

M . Garuot sera, le leudem aiu, de retour A l’Elysée.

On télégraphie do Bruxelles au G aulois :A la suite du conseil des roiuiatros, M . le géné­

ral B oulanger a é té m andé chez l'adm inistrateur de la sûreté publique de Bruxelles.

Interrogé su r les déclarations par lui faites â^un de vos confrères de P aris , au cours d’une récente interview , le général a assnré qno sa pensée avait é té dénaturée su r p lusieurs pointa très importants, e t qu’au surplus il se proposait d 'observor à B ruxelles une attitude assez correcte pour ne pas éveiller les susceptibilités du gouvernem ent belge.

L ’adm inistrateur lui a nettem ent signifié qu'à cette condition seulem ent l’autorisation de rési­dence lui serait m aintenue.

S 'il é ta it dém ontré, notam m ent, que le général a it reçu dernièrem ent, comme on l ’a prétendu, plusieurs membres du comité central du parti ouvrier, qui a organisé la grève, son expulsion serait im m édiatem ent ordonnée.

Un député du Tarn-et-Garonne, H. Prax- Paris, vient d’adresaer une consultation aux < mandataires du parti conservateur », sur l'attitude qu’ils doivent observer à l’occasion

L e général Sanssier e t le général de Miribel, chef d 'é ta t-m ajor général, p réparen t avec ta pins grande activité les grandes m anœuvres des 5*, 6*,7* e t 8* corps d 'arm ée.

On sait que ces qua tre corps form eront deux arm ées qni, placées sous le commandement res­pectif dos généranx de Oaltiffet e t Davout, duo d’Auorstaodt, m anœ uvreront sous la h aute direc­tion du général Saussior, généralissime désigné.

Ces manœuvres seront, à tons les points de vue, les plus im portantes q u’on ait jam ais exécutées en France on à l ’é tranger et, pour la prem ière fois, on y expérim entera en grand le fnsil Lebel e t ta poudre sans famée.

S ur la demande, en effet, dn général comman­d an t en chef e t da chef d’état-m ojor général de l’année, te m inistre d e la gnerre v ien t d e décider que ton tes les tronpee appelées à prendre pa rt anx manœuvres d’au tom ne, ainsi qn’anx marches e t cantonnem ents dans les Alpes e t dans les Vosges, seront arm ées dn fnsil m odèle 1880.

Chaque soldat d 'infanterie recevra 150 car­touches à blanc e t ehaqno batterie 600 gargonsses de poudre sans fumée.

L ’agita teur Online a é té arrê té lundi m atin A Fourm ies ; il n 'à opposé aucune résistance. Le travail a repris partou t excepté dans quelques tis­sages. Des groupes do tisseurs circulent réclamant la mise en liberté de Guiine.

Le député anglais G unningham-Orahan, qui a pris p a rt dimanche au m eeting de protestation contre les événem ents de Fourmies, a é té arrêté dans la nu it e t em barqué à Galala pour l'A ngle­te rre .

Les expositions d u Gham p-de-M ars :A l ’occasion de l’ouvertnre de rexposition dp

la Société nationale dos artistes, le pare dn Champ de Mars se ra illuminé e t les fontaines lu? mineuses fonolionneront le jeudi 14 mai, de 8 i 0 heures.

I l en sera de ibême pondan iln b e lle irison, tons les d imanches e t jeudis, A m oins de manvai» tempe.

L e comité du Salon d n P alais des A rts libéraux,' toutes les difficultés é tan t aplanies, fixe au 29 mai l’ouverture (vernissage) de son exposition. L a ferm eture aura lieu le BO ju in .

E n présence deà nom brenses demandes de sursis, le délai d'envoi pour les exposants es t pro­longé jusqu 'au samedi 16 mai, six heures du soir.

On vient de m ettre A l ’essai dans le régim ent des sapeurs-pom piers do Paris dos dolmana e t des vestes fabriqués avec du cuir e t confectionnés de telle façon que ceux qui en sont m unis, to u t en é tan t fort à l’aise pour se mouvoir, se trouvent A l’abri, non seulem ent do la pluie, mais encore des Je ts de pompe qui les inondent parfois, e t im pré­gnant leurs vestes do drap, les exposent ainsi à de terribles maladies.

Diverses grandes villes, notam m ent Lyon, M arseille, Rouen, N autes, Pan , vont fairo les m êmes essais.

A Bordeaux, la prem ière ville où ces vêtements a ien t été essayés, les résu lta ts o n t é té reconnus si satisfaisants, que l’adm inistration municipale a décidé que tous les sapeurs-pom piers allaient en .être munis.

L e jo n m o l E c la irET M. FRANCK CHAUVEAU

Nous avons publié, il y a quelques jours, une conversation qu ’un rédacteur d u /o u n ta f des Débats avait eue avec M. F ran c k Chau- .veau.

Voici lecom pte-rendud’uneau tro in terv iew avec notre honorable séna teu r, que publie le jo u rn a l l ’E c la tr :

Nous avons publié,- quelques jours après la nom ination de M. Cambon au poste de gouverneur général de l ’Algérie, une con­versation avec M. P au liat, séna teu r du Cher, qui a produit une assez vive émotion dans notre colonie m éditerranéenne. Au mom ent bit le nouveau gouverneur général vient de p rendre possession do son poste e t tandis que la commission sénatoriale nommée pour é tudier les réform es à in troduire dans l’ad ­m inistration algérienne, poursu it ses tra­vaux avec ard eu r, un au tre sénateu r, mem­bre de la commission des 48, M. Franck Chauveau revient d 'A lgérie, après un voyage d 'études su r toutes les questions actuelle­m ent soumises à l’examen du Sénat. C’est donc une bonne fortune d’avoir pu reciieillir scs impressions.

Une cnquôle indispensable.

D’nbord, nous a d it M. F ranck Chauveau, il serait désirable, à mon avis, que la com­mission sénatoriale chargée d’étudior les diverses réform es à in trodu ire dans l’adm i­nistration de l’Algérie, a llât dans le pays voir co qui s’y passe pour constater, p a r elle- m êm e, l'é ta t des choses existant. Elle se re n d ra it m ieux compte, ainsi, de tout ce qu ’il y a à faire.

Si la commission se décidait à se déplacer, ce n ’est pas, à m on avis, collectivement que ses m em bres devraien t se re n d re en Algérie. Us courraien t le risque do subir les mômes reproches que la caravane parlem entaire de jad is, si critiquée, e t qui n ’a laissé, de son passage là-bas, qu 'un souvenir peu enviable.

C’est isolém ent que les m em bres de la commission au ra ien t le plus de chance de faire une enquête u tile . Que si, pour des raisons diverses, un tel déplacem ent parait im possible à la copim issien, elle pourrait au moins nom m er u n e délégation qui se divi­sera it la besogné soit p a r te rr ito ire soit par objet d'étude.

Dans tous les cas, il m e p a ra it indispen­sable que la commission, si elle ne se rend

d 'em pêcher que ce régim e perm it aux in té­rê ts locaux de p rim er l’in té rê t général, l’in ­té rê t français.

Eh ce sens, une com binaison don t pour m a part, du reste , je ne serais pas partim n , consisterait à transporter en F rance, dans la m étropole, le gouvernem ent général qui d e ­viendra it une sorte do direction ou de mi­n istère spécial, le m in istère de l'A lgérie.

Ucs indigènes. j

Une autre question, de la p lus haute im ­portance, que, sans en tre r dans les détails, vous ferez bien d 'ind iquer à vos lecteurs : c’est celle des indigènes. On se préoccupe beaucoup de cette question, en France, e t on a raison. Les Algériens s’y m ontren t plus indifférents. Ils ne se préoccupent pas assez des sentim ents que peuvent n o u rrir les in ­digènes à no tre égard. P arce qu’ils les voient résignés e t m uets, ils les croient définitive­m ent soumis. Il n ’en es t pas m oins vrai qu’en cas de complications européennes, l’attitude des A rabes envers nous est un tiès gros point d 'in terrogation .

S ans doute la différence de race, de re li­gion constitue e n tre les indigènes e t nous une impossibilité àpou prèsab.solued’absorp- tiôn complète. Mais je suis convaincu que nous pourrions les rapprocher de nous.

L’école serait le prem ie r e t le m eilleur moyen à em ployer. M alheureusem ent, en Algérie, à p art un certain nom bre d ’esprits éclairés e t d ’adm inistrateurs intelligents, on n ’a p à s - t i ^ d 'ê tre suffisamment persuadé qu ’il est indispensable pour no u sd e répandre l'instruction parm i les indigènes. Beaucoup de colons, habitués à considérer l’Arabe comme un ê tre in férieur, jugent inu tile qu’il soit instru it.

Cependant, on s’accoide à reconnaître que l'es enfants indigènes, surtout les Kabyles, sont rem arquablem ent intelligents. Pourvus d ’une bonne instruction, dotés d ’une connais­sance complète de la langue française, les indigènes com prendraient mieux notre civi­lisation, s 'a ttachera ien t à nous plus sérieu­sem ent e t nous deviendraien t beaucoup plus utiles.

Seulem ent, il faudrait changer notre métlmde d ’enseignem ent. Il faudrait, en prem ier lieu , avoir, dans les classes élém en­taires, des institu teurs français sachant l’arabe, ou des m aîtres indigènes sachant le français. Il faudrait, en ou tre, en Algérie, nous dégager de toutes nos idées sur l'école neutre , su r î'écolc laïque. Nous devrions attacher à chaque école, comme cela existe dans les écoles de Tunisie, un taleb, ou lettré musulm an, chargé d ’enseigner le Coran aux jeunes Arabes. C’est la crain te de voir leurs enfants élevés en dehors de la religion m usulm ane qui détourne le plus les Arabes do les envoyer dans nos écoles.

Ua réforme de la justice.

Une au tre réform e qui s’impose im pérlcu- someni parce qu’elle ferait d ro it à un des principaux griefs des M usulmans contre nous, c’est la réform e do l'organisation actuelle de Injustice. Les Arabes, habitués à la justice patriarcale de leurs cadis, n ’on t pu se faire aux len teurs de notre procédure et aux frais qu’elle e n tra în e avec e lle . L’Arabe s’em pêtre dans les m ailles inextricables de notre code, sans parven ir le plus souvent à com prendre les raisons des décisions auxquelles il lui faut se soum ettre.

On pourrait re n d re aux cadis une partie de leurs anciennes attribu tions. Il faudrait aussi que nos juges de paix connussent l’arabe pour qu ’ils puissent contrôler leurs interprètes, sinon so passer d 'eux complète­m ent. Il faudrait aussi qu’ils eûssent des

pas on Algérie, d resse au m oins un question- I notions des m œ urs de la loi m usulm ane. On. X____ «A»i.nn nmii’roil Allirtinr I1II «vslèmn nui nlaCO-naire , qu’elle en v e rra à un ce rtain nBmbro

d'A lgériens com pétents e t indépendants, avec p rière de répondre très nettem ent aux questions posées. E t encore faudra-t-il que ce questionnaire, u n e fois rem pli, soit re n ­voyé directem ent à la commission sans passer par l ’in term édia ire de l ’adm inistra­tion : la seule pensée que leu rs réponses pourraien t ê tre contrôlées ô tera it aux per­sonnes consultées une partie de leu r indé-

Le gouvcrncmeat général.

— Quelles s e n t, 'd ’après vous, les princi­pales réform es à in trodu ire on A lgérie!

— I l faudra com m encer p a r m odifier com­plètem ent le système du gouvernem ent gé­n éra l. Le systèm e ac tuel, qu i n ’est n i le rattachem ent com plet, n i l’autonom ie, est tout à fait défectueux.

Le rattachem ent p u r e t simpie no me sem ble pas possible. I l est indispensable, an contra ire , que le gouvernem ent général soit m ain tenu e t investi d 'u n e hau te autorité. Il est in téressant que le rep résen tan t du pou­voir civil a it la prem ière place dans le pays.

Les Arabes ont besoin de sen tir , au-dessus d ’eux, un grand d ign ita ire , représentant puissam m ent la F ranco, pour les m aintenir dans le respect de notre pouvoir; e t il peut se présenter telles circonstances crillquos où il e s t indispensable que ce pouvoir soit cen­tralisé dans une m ain nn ique e t sons une au torité élévêe.

Mais on p o urra it, en môme tem ps, donner à l ’Aîgérie u n e pérsohnalité qu i lui m anque e t plus d 'autonom ie qu’e lle n ’en a e u jusqu 'à présent : Le seul danger à év iter, ce serait

pourrait é tu d ie r aussi un systèm e qui place­rait, à côté de nos juges de paix, des asses­seurs indigènes.

Ua réforme financière.

U ne des choses qui m’o n t particulièrem ent frappé, a u cours de m on voyage, c’est la disproportion considérable qui existe en tre ce que p roduit l ’Algérie e t ce qu’elle pour­ra it réellem ent donner. On peut t ire r de l'Algérie des ressources budgétaires bien su­périeures à colles qu’e lle fourn it. Les impôts arabes p o urra ien t ê tre m ieux ré p a rtis ; les coions pourraien t faire p lus de sacrifices. On pourrait, sans doute, o b ten ir leu r assenti- n e n l s’ils éta ien t assurés que l ’augm enta­tion d ’im pôt qu 'on le u r dem andera it leu r profilQrait en m êm e tem ps, e t m e ttra it en valeur tes richesses de la colonie. On pour­ra it a lors, e t c 'est ici que l ’extension de l’autonom ie algérienne, don t Je vous parlais au début, sera it avantageuse, faire du bud gel de l’A lgérie un budget d 'ensem ble, si le mot de budget spécial est impopulaire on France, où l ’on g rouperait les ressources et les dépenses de la colonie.

— E t l ’u su re . M onsieur le S énateu r? la pratique-t-on dans les proportions que disait M. P a u lia t?

— E lle existe certainem en t dans les pro portions les p lus regrettab les. Toutefois, je n 'ai pas constaté que tes p rê ts d ’aucun comp­toir d ’escom pte, d ’aucune banque attei­gnissent les taux de 46 0/0 pour tro is mois ou de 64 0/0 p a r a n , comme l ’a d it H . Pàu- liat. I l es t possible q u e les renseignem ents fournis s u r cei po in t A m on collègue soient exagérés.

J ’ai pu conslaler p a r m oi-m êm e des prê ts à 48 0/0 an e t plus de la p a rt d ’un de ces comptoirs. Ce qui est déjà un jo li taux. En Kabylio, les Kabyles p rê ten t à leu rs conci­toyens à 400 pour 400 quelquefois m êm e à 200 pour 400, sans que les em prunteurs consentent à se p riv e r de p rê ts aussi ru i ­neux.

Nous n ’avons m alheureusem ent aucun moyen légal de com battre l’usure de façon à la faire d ispara ître tout à fait.

Mais il faudrait m odifier la loi actuelle­m en t en v igueur su r la constitution de la propriété, qui p résente de graves inconvé­n ien ts ; il faudrait c réer une sorte d ’im ma­triculation qui lui d o n n era it une certitude qui lui m anque. I l y au ra it aussi à m ulti­p lier les Sociétés de prévoyance comme il en existe un ce rtain nom bre. J 'e n a i vu fonctionner une très in téressante à F o rt- National. On y dem ande aux indigènes de verser annuellem ent u n e somme d ’argent. E t cela perm et de leu r p rê te r à un taux très modéré lorsqu’ils sont gênés. Au besoin, ces Sociétés de prévoyance pourraien t ob ten ir le concours do la Banque d ’Algérie. De cette façon, les prêts aux indigènes seraien t beau­coup m oins onéreux. Les Arabes dépouillés de leu r avoir n ’en seraien tp lus réduits pour échapper à la m isère, à se faire vo leurs de grands chem ins.

Mais pour m ener à bien cette œ uvre de réorganisation de no tre colonie algérienne, il faudrait de la résolution e t une énergie supérieures à toutes considérations p e r­sonnelles.

— Croyez-vous que M. Cambon soit l’homme que nécessitera it, selon vous, la situation?

— M. Cambon est un homme distingué qu’il faudra voir à l ’œ uvre. Les qualités que je voudrais lui vo ir déployer sont des qua­lités d ’indépendance e t d ’énergie. Elles sont b ien nécessaires pour exécuter toutes les m esures utiles au bien de la colonie; il est vrai que, pour en tre r dans celle voie, dl lui faut le concours très ne t, très décidé du m inistère et du P arlem en t, qu i, je l’espère, no lui fera pas défaut.

i ! ' É : D É E * , A . T i o r s r

Sociétés musicales de France.On sait que notre député,M . Ju lesG aillard ,

est depuis plus d ’un an président de la Fédé­ration des Sociétés m usicales de France.

Cette vaste Association, qui com prend un nom bre considérable d ’adhérents, s’est faite la promotrice d 'u n pétitionnem ent ayant pour b u t de soustraire du paiem ent des droits d 'au teu r les représentations e t les auditions données, soit gra tu item ent, soit dans un b u td e bienfaisance, par les Sociétés chorales e t in strum entales. Co pétitionne- m enl est revêtu au jourd’hu i de plusieurs m illiers de signatures. ^

D’au tre p a r t, M. G aillard a signé e t a m it signer p ar un ce rtain nom bre de ses col­lègues de la Cham bre un am endem ent aux articles I" e t IV de la proposition de loi su r la propriété litté ra ire e t artistique, présentée par M. Philippon. Cet am endem ent donne toute satisfaction aux justes revendications dos Sociétés chorales e t instrum entales.

A l’artic le D 'd u pro jet de loi en question, et qui es t ainsi conçu :

La propriété litté ra ire et a r tis tiq u e consiste dans le d ro it exc lu sif reconnu d l’a u te u r de publier et de re p ro d u ire sou ceuvre, par q uelque procédé, sous quelque fo rm e et p o u r quelque destina tion que ce so it. E lle com prend en o u tre , p o u r les ou­vrages de théâtre ou de m usique, le d ro it exclu sif de représenta tion ou d'exécution publique »,

M. G aillard propose d ’ajou ter :

« Alors que la représenta tion ou l’exécu­tion en tra în e u n e ré tribu tion de la part

c des spectateurs ou des auditeurs ».

Q uant à l ’artic le IV (prem ier paragraphe), don t voici le texte :

< Les oeuvres de théâtre ou de m usique ne p o u rro n t être représentées ou exécutées publiquem en t q u ’avec le consentem ent fo r­m el et par éc rit des au teurs o u composi­teurs »,

M. G aillard le com plète de la façon sui­vante :

« Sont exceptées de celle disposition les< exécutions m usicales données p a r les So-< ciétés populaires chorales e t in strum en- « taies, lorsque ces exécutwDs sont gratuites c ou qu’elles on t un carac tère exclusif de « bienfaisance ».

On voit que si cet am endem ent es t adopté, e t il y a tout Ijeu d ’esp érer que la Cham bre s’y ra llie ra , les Sociétés m usicales se tro u ­veront désorm ais à l ’ab ri des réclam ations de toutes sortes e t m ôm e des procès aux­quels les expose l ’attitude trop souvent vexatoire d es agen ts d e la Société d es au ­teurs e t com positeurs dram atiques.

LE PARLEMENTSUIVAT

Séance du lu n d i ( i m a i.Le pro jet de loi po rtan t approbation de

l ’arrangem ent in tervenu en tre la F rance et l ’A uglelerre au su jet des pêcheries de 'T erre- Neuve, v ien t à l’o rd re du jo u r.

Déclaré d ’urgence sans opposition, à la dem ande du m inistre des affaires étrangères, le p ro jet, ou plutôt la convention, n 'a pas été précisém ent attaquée p a r le prem ier o ra teu r en tendu, Jf. l'am iV al Véron; cepen­dan t, s’il l ’accepte, c’est < sans grande satis­faction », parce qu 'il ne com prend m ême pas qu’on discute à propos de nos dro its à Terre-N euve.

Jlf. de l ’A ngle-Beaum anoir, lu i, es t p lus difficile que l’am ira l Véron, il s’irr i te de ce que le point de d épart du pro jet es t u n p u r jeu de mots : la grave question de savoir si le hom ard est ou n ’est pas un poisson ; s’il se < pêche » ou s'il se « p rend ». La vérité est que su r le F rench shore nous sommes chez nous c l quo les Anglais n ’on t pas le d ro it de voir si nous y péchons (ou prenons) le hom ard. Dés lors, à quoi bon ajou ter u n nouveau traité aux traités qui ex isten t déjà?

Le rapporteur, i l . Lenoël, a répondu à M. de l’A ngle-Beaum anoir, qu’il trouve un peu trop in transigean t. Il es t ce rtain que nos d ro its sont form els, m ais personne ne les m et en question ; seulem ent, l ’A ngleterre qui nous a fait tan t de concessions, nous on dem ande une à son tour : pourquoi n e pas la lui accorder, puisqu’il es t expressém ent en tendu que l'a rb itrage n ’au ra pas à s'oc­cuper des traités dès à p résen t m is a u - dessus de toute contestation?

M. de l ’Angle-Deaumanoir ay a n t insisté e t réclam é tout au m oins l ’ajournem ent ju sq u 'à ce que le P arlem en t anglais ait statué, le m in is tre des affaires étrangères a p ris la parole à son tour. Il a dém ontré que la procédure adoptée — procédure toute de courtoisie — était celle qu 'on avait toujours suivie en pareil cas. A quoi bon atten d re le vote du Parlem ent b ritan n iq u e; le gouver­nem ent a engagé sa parole, e t, dans tous lès Ciis^s’il n ’obtenait pas le vote de la con-^ vention, l'échec n e sera it pas pour nous.M. Ribot a d ’a illeurs repoussé le reproche de faiblesse que sem blait lui ad resser M. de l’A ngte-Beaum anoir; tout au contra ire , il a fait preuve d 'énerg ie, et la m eilleure preuve c'est qu’il a obtenu que l’arb itrage ne porte­ra it, en aucun cas, su r les droits que les traités nous ont conférés. Q uant aux ques­tions « subsidiaires », il est égalem ent en­tendu qu’elles ne peuvent se ra p p o rter qu’à l’exécution m ême de la convention.

Le Sénat a fort applaudi e t volé h au t la m ain le projet.

Il a passé ensuite à l ’examen de la propo­sition ayant pour objet d ’élendre les cas d ’inéiigibililé des m agistrats e t m ilitaires en activité aux C onseilsgénéraux e t d ’a rrond is- m ent. Combattue p a r i t . T hézard , qui, en particu lier, ne voit pas d ’inconvénients à ce que les m agistrats inam ovibles en tre n t dans les assemblées départem entales, « pépin ière du S énat e t de la Cham bre » , la loi a été défendue p a r i l . le rapporteur B ardoux, q u i ' la juge, lui, absolum ent nécessaire dans l ’in térê t e t la dignité des m agistrats aussi bien que dans l’in térê t de la discipline dans l'arm ée. I l va sans d ire que su r ce d ern ie r po in t le rapporteur a rencon tré l ’appui du m inistre de la gu erre , qui n ’a pas eu de peine à faire ressortir , à son to u r, les incon­vénien ts graves qui peuvent ré su lte r de la présence d ’officiers dans des assemblées essentiellem ent politiques, e t c’es t à u n e g rande m ajorité que le Sénat a décidé de passer'à une seconde délibération.

E n fin de séance, on a voté à l’unanim ité, sans débat, un créd it ex trao rd inaire de SO.ôOO Tr. pour secours aux victim es d e là collision de Fourm ies. E nsu ite , la haute Assemblée s’es t ajournée à jeud i.

C H A M B R E D E S D E P U T E S

Séance d u sam edi 9 ma».E e t a r i f d e s d o u a n e s *

M. Deschanel a la paro le d an s la discus­sion générale du pro jet de loi su r le ta rif des douanes. I l faut s ’en tendre, d ilril, su r la protection du commerce français. La France n ’est pas seulem ent su r son territo ire , e lle es i partout où flotte son pavillon, partou t où rayonne le génie de ses arU sles, e t c’es t poruquoi il n e p eu t ê tre question , pour ses productions, n i de protection à outrance, n i de libre-échange absolu.

D'abord, existe-t-il, même dans la Cham­bre, des libre-ëchangistes sans réticence!A cette question qu’il s’adresse, M. Descha­nel répond par une énumération négative. S 'il existe dans le Parlement un libre-échan- giste, ce n’est ni H. Aynard, qni aopporin qu’on protège les tissas mélangés, nlM.Loc- kroy, qui, par un amendement, propose dd relever là taie sur les vltriflealions^ perles; couronnes funéraires, etc., et m et^ n si un impôt sur la douleur, n i M. Peytrtl» qatni proposait an relèvement sur ia soude, a i > M. Berger, qui propose nn droit sur les eppà^

> relis éleoiriÿes.

I*

I :

à

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l O O W ^ D S S » U 8

HM. ÎP eïlra l. À jnard et Berger p ro leiten t. M. D tK hanel résume en ce» term es celte

so rte de préface ; « Le libre-écliange est l ’économie poUtIqoe in ternationale ; ta pro­tection est l ’économie politique natienale. Il n ’ï a en France que des protectionnistes 0 des degrés d ivers. » 11 rappelle cette parole de Gambetta ; « 11 n ’e a tp as in d illé reo td ’em- p écher certaines industries nécessaire» à l ’indépendance d ’un pays do disparaître. » 11 s’élève con tre les traités de commerce a long term e, qu i ne com ptent pas avec cer­ta in s événem ents économiques im prévus, comme la découverte do débouchés nouveau» ou , au contra ire , l’invasion de B éaui qui, comme le phylloxéra, tarisseu t des sources d ’exportaüoQ.

Ces tra ités ne procurent qu 'une illusoire stabilité des tarifs, e t, d ’ailleurs, l’article t t du traité de Francfort les dom ine tous ot en aggrave encore les inconvénienU. Ce n ’est pas à d ire qu 'on doive s’in terd ire à jam ais de négocier; m ais il faut im iter l ’Allemagne qui conclut des traités sur des articles d ’échange déterm inés sans s’engager su r l ’ensem ble de ses tarifs.

E n ce qui concerne les produits ag riw les e t a lim entaires, une question se pose ; Kaul-

qui, gagnant plus, feront travaille r tou t le m onde davanU ge. I l est irapolitique de m ettre un dro it su r le p a in ; M. Méline supportera seul la lourde responsabilité du pain cher.

Af. Léon Say se propose de m on trer ensuite quellès sont les conséquences du régim e de protection au point d e vue financier.

La suite de la discussion est renvojfée à lundi.

Séance d u lu n d i 4 i tuai.M. Léon Say reprend la suite de son dis­

cours. Il constate que la grande discussion ouverte devant la Chambre n ’est qu un épisode dans cè qu 'on peut appeler la lutte du siècle e t peu t-ê tre encore du siècle pro­chain, lu tte en tre les partisans du développe­m ent de l'E tat e t les partisans du déve­loppem ent de l'ind iv idu .

U evenant au rapport de M. Méline, l ’ora­teu r y trouve une doctrine budgétaire contra ire aux principes dém ocratiques, en ce qu’elle fonde la prospérité de l ’Etat sur les taxes do consommation perçues à la froU’ tiére.

L’ora teu r ne veut pas insister sur le ------------ - - . : , dénom inations courantes des impôts direcUil in scrire le béta il aux deux tarifs ou seule- j indirects. L’impôt su r les valeurs mobi-m en t au ta rif m axim um ? Il faut l in scrire 1 quanné généralem ent de d irec t, est,aux deux. Si la France n ’a qu’un ta rif agri- I léa llié , un im pôt indirect, un véritablecole, elle ne pourra tra ite r avec certaines I jq consommation. Mais il est avec les na tions en leu r faisant des concessions su r députés qui on t, le 30 octobre dern ier, l e bétail.' 1 voté l'o rd re du jo u r invitant le Gouverne-

II f a u t en cette m atière apporter un grand ^ prépare r la réforme de l’assietteesp rit de m odération , comme il faut 1 appor- I pim pôl dans un sens démocratique.t e r d a n s l a question des m atières prem ières. I Les rapporteurs spéciaux de la Commis-S i l ’on m et des droits considérables; il faut | douanes n 'on t pas indiqué ce que

les taxes respectives qu’ils avaien t étudiées rapportera ien t au Trésor.

Si l ’on effectue ce calcul, en se référant aux im portations de l’an dern ier, on trouve un total de U 2 m illions environ au tarif m inim um . Mais la consommation sera char-

re s titu e r les droits aux industriels, cette res­titu tion est-e lle possible ? La question m érite d ’é lre étudiée.

L’o ra teu r exprime la conviction que la sauvegarde de no tre agriculture est moins dans le relèvem ent des surtaxes que dans la création • d'écoles agricoles et d ’établissC’ m ents de crédit.

L’o ra teu r conclut à l’inauguration d ’une po litique économique liée à une politique générale . Il faut p rendre en m ains les in té’ rê ts des travailleurs agricoles, car c’est à eux que l’on do it d 'avoir pu repousser la dicta­tu re .

La décision que va p rendre la Chambre au ra u n e grande inlluence su r les autres peuples ; elle m ontrera que les difficultés ne v ien n en t pas de notre côté e t que nous met­tons no tre politique économique au service d e nos grands desseins politiques.

La séance est suspendue.Jlf. Léon Say croit que le discours de

M. Deschanel est la p lus vive attaque qu 'ait

le rapporteur général e t l ’honnéte hom m e, convaincu de la justice de sa cause, en tière­m ent dévoué à la U épublique e t à son pays, qui ne s’est pas a r rê té un seul mom ent aux questions personnelles e t n ’a considéré l)ue l^ grandeur du but à a tteindre . H . Méline a exprim é, en term inan t, la conviction que la m ajorité de la Cham bre restera inébranlable, inaccessible à toutes les intim idations.

Voici la péroraison de ce rem arquable discours :

Mos tarifs ne supprim eront donc pas le com­merce de U France. J ’m exprim é h ier mes très vives sympathies pour le commerce français, lo rs­qu’il nous am ène les produits qui nous manquent, mais je ne saurais l’approuver quand it amène ceux qui viennent écraser sur no tre marché notre production (T rès b ien ! très bien I au centre e t A gaucho).

On a encore objecté que notre tarit minimum éta it tellem ent élevé, qu'aucun pays no l’accepte­ra it e t ne nous accorderait le traitem ent de la nation la plus favorisée.

J e ne peux malheureusement pas dém ontrer le contraire sans discuter tout le tarif. A celle heure, personne ne peut dire si ce ta rif es t trop élevé j Je vous demande donc de suspendre votre ju g e ­m ent jusqu’à ce que nous l’avone discuté dans tous SOS détails.

En ce qui m e concerne, j e déclare — ot j ’au to ­rise mes contradicteurs à prendre acte de m a déclaration — que je suis l’adversaire des droits élevés; d 'abord, parce qu'ils sont inutiles e t c réent une situation difficile au pays qui les crée, et ensuite parce qu’ils o n t p our effet de donner des illusions aux producteurs e t de surexciter la p ro ­duction e t la concurrence intérieure. (T rès bien; très bien 1 au cen tre e t à droite.)

J e prétends donc, jusqu’à preuve contraire, que nos tarifs son t modérés.

On uouB d it encore : Vos tarifa produiront une majoration do 140 millions sur nos droits de douanes.

140 m illions, c’est un gros chiffre, mais il ne doit pas nous effrayer al noua le comparons à l’augmontation qui s’eat produite dans d’autres pays. En Allemagne, la recette des d o u ^ s é ta it, en 18ÛI8, de 115 millions de m arks; en '

gée beaucoup plus lourdem ent, puisque les I elle s’eat élevée à 312 millions, soit une augmen- droits on t pour but de perm ettre i l’in térieu r j tation de n O/q.le relèvem ent des p rix de vente.

Au tarif m aximum, e t en supposant que l’im porlalion ne soit pas dim inuée, le pro­duit des droits sera à peu près de 240 m il­lions ; mais il faudrait aussi y ajouter, ai d é trim ent du consom m ateur, la surcharge invisible, en faisant abstraction des droits purem ent fiscaux sur le café, le thé, etc.

E n Autriche-Hongrie, dans la même période, a passé de 19 mUlions de florins à 38. C’est

encore une augm entation supérianre à la nôtre.M ais, nous d it-on , pourquoi n’acceptez-vous

pas le ta rif du gouvernem ent, qui est inférieur au vô tre de 40 ou 50 millions? M. Léon Say a même ajouté qu’il se rallierait au tarif du gouvernement. J e ne m e fais pas d’illusion su r cette adhésion de M. Léon Say ; elle signifie qu’il sera avec le gou-

O n a p r é te n d u q u e les d ro its d e d o u a n e | vernem ent pour com battre la commission;ne produisaient qu 'un relèvem ent partiel des prix. A celte assertion, M. Léon Say oppose des chiffres.

Après le dro it de 3 fr., Paris a payé son blé 4 fr. plus ch e r que Londres.

Après le droit de 5 fr., le relèvem ent a étéreçue la commission des douanes 11 ra ille 1 de 7 fr. et s'est élevé jusqu 'à 8 fr.M. M éline, qui m éconnaît les principes de | ce la s’explique p ar la cherté relative duses adversaires parce qu’il n ’en a pas lui- m èm e ; il va s’a ttacher à détru ire le rapport d u p résident de la commission des douanes, ap rès que cette œ uvre a été si bien commen­cée p a r M. Deschanel. (Sourires).

Jf. Léon Say critique la théorie de la balance du commerce su r laquelle s’appuie le rapporteu r général. Il constate que dans ses statistiques, M. McLne n a pas tenu com pte de certains éléments et a négligé de fa ire e n tre r en ligne notam m ent 250 millions d e francs que les Américains du Mord v iennentdépenserannuellem entenE urope.M . Méline,d it-il, term ine toujours par des énunjpra- tions plus ou moins exactes; il m ontre que M . Méline est m oins am usant que Thiers etPouyer-Q uertier.(IIilaritégénérale). QuoiqueM. Méline dise dans son rapport qu’aucun député ne se déclarera libre-échangisto , on p o u rra bien en compter 150 à 200.

L’o ra te u r dém ontre ensuite les avantages

fret, qui augm ente par la dim inution des échanges.

Jf. Méline, répondant à M. Léon Say, commence p ar protester de ses bonnes in­tentions, e t déclare qu 'il veut la grandeur et la prospérité de la France. Il d it que la Commission des douanes est séparée du Gonverneraent p a r des chiffres seulem ent. Il attaque ensuite les traités de 1860.

L 'orateur, parlan t de la question d ’argent e t du change, d it que nous sommes menacés dans un avenir prochain p ar l ’adoption éventuelle du monométallisme, par les Etats- Unis, qui nous portera un coup funeste. Mous ne pouvons nous défendre qu'au moyen de notre ta rif douanier.

M. Méline est convaincu que le but pour­suivi p ar la Commi.ssion sera attein t. Dans dix ans, la France récoltera assez de blé pour se suffire à elle-méme ; mais il ne faut pas que la Cham bre apporte une en trave à

d u s y s t è m e du libre-échange e t préconise le | l’œ uvre de la Commission. (.Applaudisse- change fixe, m ais le ta rif Méline est un j ments au centre et à droite), obstacle, c 'est une hérésie de prétendre a r rê te r les oscillations de change avec des m esures douanières.

Les protections inégales de M. Méline donneron t à certains départem ents des prim es considérables, d ’autres départem ents seron t sacrifiés. Le grand ta len td e M . Méline es t d ’avoir su réu n ir une grande armée d ’agriculteurs mécontents, m ais la compen­sation dans les tarifs est une illusion. La m oyenne des salaires c s t.d e 3 francs, cola n ’em pêche pas qu ’il y a des salaires de 25 francs e t des salaires de deux sous. Celte m oyenne ne fera pas vivre celui qui gagne doux sous.

Jf. Léon Say a ttribue celte augm entation des salaires à l’abaissem ent des prix de re v ie n t, car le plus grand nom bre des in d u str ie ls reconnaissent que la plus grande p a r t du bénéfice rev ien t à l’ouvrier.

Jf. Léon S a y explique que ce n ’est pas les patrons qu’il faut en rich ir, mais les ouvriers

Depuis l'établissem ent des taxes en 1881, le prix du blé, du sucre et de la viande n ’a pas cessé de décroître. (Dénégations à l’ex- trêm e-gauche).

M. Méline d it (lu’il en trouve la preuve dans la statistique. Il constate que les taxes ont permis aux agriculteurs de faire pros- pc ie r l’industrie de l’élevage. L’im portation du bétail a dim inué. L 'orateur reproche à ses adversaires d 'am euter le consommateur, qui est la proie des interm édiaires. Ces der­niers seuls font le renchérissem ent des denrées alim entaires. (Applaudissements répétés).

Sur la dem ande de l’ora teur, la suite de son discours est renvoyée au lendemain,

StJance dit m ardi 42 m ai.M. Méline a term iné son discours avec un

quaad le gouveraem eot sera avec nous, il com­ba ttra la commission. (Approbations e t rires au centre o t à d roite.)

Oui, il y a une différence en tre les chiffres de la commission e t ceux du gouvernem ent. J e ne crois pas faire in jure au gouvernem ent en disant que la commission, qui a travaillé très sérieuso- mont pondant six m ois, peut avoir découvert des choses que le gouvernem ent n’a pas aporfues.

J e fais partie des conseils supérienrs do l’agri­culture ot do l’industrie, j e sais qu'ils ont étudié les questions aussi BÔriousoment que possible, mais ils n’ont pas en le tempa suffisant pour en­tre r dans le vif.

L ’écart do chiffres qui noua sépare du gouver­nem ent résu lte de quatre articles, les vins, les bois, les fruits e t les viandes abattues, qui repré­sen ten t 40 m illions sur les 50 millions d’écart entre les chiffres du gouvernem ent e t ceqz de la com­mission.

Nous avons déjà fait beaucoup d’efforts pour nous entendre avec lo gouvernement, e t nous en ferons encore; noua avons du reste donné des preuves de no tre esprit de conciliation, notam ­m ent en revenant au ta rif du gouvernement pour la filature de colon. Nous avons fait d ’autres concessions depuis e t nous en ferons encore. (Trea bien I très bien 1)

Avant d’aborder 1a discussion des chapitres, nous aurons des entrevues avec le gouvernement-, nous nous m ettrons d’accord avec lui sur tous les points où nous le pourrons. S’il subsiste des di­vergences, nous nous en expliquerons ici, vous entendrez lo gouvernem ent, e t vous nous dépar-

gerez. (T rès bien I tiè s b ien i)C ette discussion se présente donc dans les

meilleures conditions; je dis que nous n’avons rien fait d’excessif, que no tre ta rif sè défend e t qu’il ne sera pas plus élevé que celui des au tres pays d’Europe.

Seulem ent, quand on veut comparer les ta r iû do deux pays, il faut prendre dans chaque pays les produits qne ce pays veut défendre e t voir le quantum de protection qu’il leu r applique.

J ’imagine que, quand on d it que le ta rif de la commission est supérieur à celui des pays étran­gers, on no parle ni de la Russie ni de l Italie.

En ce qui concerne l ’Allemagne, qu’a voulu protéger ce pays dans son ta rif do 1879? L ’Alle­m agne a voulu pro téger »on agricuUuro e t ses industries de luxe, e t les droits qu’elle n mis sur ces produits son t plus élevés que les nôtres.

Il en est de m ême pour les tarifs d 'autres pays. Cela noua fait, j e le répète , une situation excel­

len te; notre d iplomatie aora en é ta t do défendre no tre œuvre. Jo connais assez la ferm eté e t la

see négociations e t qo 'il ne sacrifiera pas les v r ^ intérêts de la France.

Quant aux représailles, personne ne peut p en ­ser qu’elles a ient une raison d 'ê tre .

La presse française en parle twaueoup pins que la presse étrangère . L a presae é trangère a du reste été beaucoup pins équitable pour le rappor­teu r général que la presso française, e t cela parce qu'olle a Jugé les choses froidement.

On sait à l’é tranger que ce n 'es t pas nons qni avons déchaîné le protectionnism e sur l’Enrope, que noos ne faisons que nous détendre, qne noua avons toujours é té vis-à-vis de nos concarrents d’une correction parfaite.

Quand l’é tranger a relevé ses tarifs,' nons n’avons pas parlé de représailles, môme quand les E tats-U nis o n t édicté le bili Mao-Kinlay. On sait du reste que nons sommes an besoin en é ta t de nous défendre contre des représailles qui ne seraient pas fondées.

I l n’y au ra pas de représailles; en tou t cas, ce n'es4 pas la commission des donanesqui y donnera le moindre prétexte. E lle l ’a prouvé; quand il a falln rég ler nos rapports eommorciaux avec la Orèee, m aintenir nos conventions avec l'A ntricbe, la Russie e t le Mexique, oous.avons donné notre concours au gouvernem ent. .

N oos avons déjà fait des concessi-.ins sur no tre tarif en vue de faciliter sa lâche ; je ne dis pas que ces concessions soient les dernières, no tre bonne volonté n ’a pas dit son dernier m ot, à condition qu’on ne nous demande pas de changer le carac­tère de no tre œ uvre, d’enlover à notre industrie o t à n o tre agriculture la protection qui leu r es t nécessaire e t q u 'on ne nous demande pas de sacri­fier certaines industries à d’autres. (T rès bien 1 très bien I)

Ces concessions, nous ne pourrionspar les faire, car nous serions désavoués par vous e t par le pays. (T rès bien I très bien I)

L e pays paraît loin derrière le rideau de ces dis­cours e t de ces polémiques passionnées. L e pays est tellem ent silencieux qu 'en ce m om entonponr- rait croire qn’il se désintéresse de nos débats, mais ce serait une grande erreu r de s’imaginer qu’il y reste indifférent; il les sn it avec une profonde anxiété, car il sen t qu’il s'a. i t de son avenir.

S 'il es t calm e, c’est qu 'il croit avoir parlé assez haut e t assez clair pour que personne ne puisse douter de ses intentions. (Applaudissements). C’est parce qu’il a confiancedans ses m andataires. (T rès

'b ien 1 très b ien 1)J e suis convaincu que ce tte confiance ne sera

pas déçue o t qu’il se trouvera dans cette Chambre une m ajorité inébranlable, inaccessible à to n te s le s intimidations. (T rès bien I très bien l) e t parfaite­m ent résolue à défendre le travail e t la fortune de la F rance.

Trois longues salves d ’applaudissements on t accueilli la fin de ce beau discours, e t M. Méline a été entouré e t chaleureusem ent félicité par tous collègues. MM. de Freycinet e t R ibot, M. Lockroy s’em pressaientdes pre­m iers au tour de lui.

Après u n e suspension de séance, Jf. R a y - n a l a commencé un discours en faveur de la liberté com m erciale. I l le continuera jeudi.

Aujourd’hu i m ercredi, discussion de la question des courses.

I l a donc p a ra nécesM iro d e n e to n c h o r I ImTaiUanl fort pon, o t espérait qne colaq u -o ïec d i» o ré tio n » l’éla ldoclioso» oiiBlanl, | 4 “.rora!l longtemps ; mol» j f a»^^^2 Ü T o n , M T l r t l o m r d 7 n 7 Kelle e s t re strein te, ne doive sans doute avoir I les deux am anU, Auguste se v il ferm er la a „ Æ n « n T n i o n f m r o , l la O ta o n lo o d u ] p o rJ« _ d o io ™ if e ^ n i n S ™ » qu 'elle au ra it Heu à litre d esMi.

L 'expérience prouvera s’il convient de faire un nouveau pas en a v a u lo u de reven ir à la situation actuelle.

InstFuoUon publique.AVIS. — On nous com m unique de l’In s -

peclion académique la note su ivante :« M. le M inistre a décidé d ’a jouter un

jou r aux congés de la Pentecôte.€ E n conséquence, les classes prim aires

de tout o rd re vaqueront du samedi M it au m ercredi soir. La classe du m ercredi sera faite le jeu d i. >

CIIBHIN DB FBR DU NOBD Billetu d'aller et retour délivrés

à roccasion des Fôtes de la Peutecôte*Les b ille ts d ’a ller e t re to u r délivrés à

p a r tir du vendredi 15 m ai courant, dans toute? les gares du réseau e n tre lesquelles il existe de ces bille ts, seron t valables, pour le re to u r , ju sq u ’au jeud i 21 inclus. ^

Cette m esure ne s’applique q u a u x bilieis dëliv résauxcond itions du tarif spécial U. V., n® 1 e t aux b ilie is d e bains de m er, prévues

r le ta rif spécial G. V ., n® 18.

Détouraement de plants d’articbauts.

Le gendarm erie v ien t de d resser procès- verbal con tre le sieu r B arbe (A lfred), ja rd in ie r , au service de M. Cham bellan, m ara îcher, pour avo ir détourné un certain nom bre d e p lan ts d ’artichauts au profil d ’une voisine. C’é ta it un cadeau q u i l lui faisait, a - t- il déclaré. On ne p e u t pas être plus aim able envers sa voisine. C est un m alheur que M, C ham bellan a découvert le pot aux roses.

E » o l i c e

CBBOniQDE LOCALE

Les journaux de Bar-le-Duc nous appren­nent que M. üocher, sous-H eutenant au 10* cu irassiers, a rem porté, dans les journées des 9 e t 10 m ai, les deux prem iers prix d 'ohslacle. Rappelons à nos concitoyens que M. B ocher e s t 'u n enfant de S en lis; nous sommes heureux d ’applaudir à ses succès.

Débits de boissons.A l’occasion des fêtes de la Pentecôte,

M. le Sous-Préfet do Senlis autoriso les débitan ts de boissons do l’arrondissem ent à ten ir leu r établissem ent ouvert toute la nuit du 17 au 18 mai, e t jusqu’à deux heures du m atin la n u it du 18 au 19 du m êm e mois.

Le repos du dimanche.Le m inistre des travaux publics v ien t de

signer un arrê té en vertu duquel les gares do petite vitesse, qui sont actuellem ent ouvertes

TTxiilt Ias ilim>>n<>hoa o t in i i r e fAHAs.

o o r i : * © o t i o i i x i o l l o

DE S E N L IS Audience d u 44 m a i 4894.

P résidence de M. P a is a n t , président.M. COHONT, substitut,

occupe le siégé du m inistère public.Coups volontairee. — P as u n e audience

sans c inq ou six affaires de coups volon­ta ires :

Joy6(H orlense), 35 ans , e t P icarl (Pascal), 40 ans , m anouvriers à B éthisy-Saint-Pierre, chacun 25 fr . d ’am ende.

H ennequin (A lphonse), 28 an s , m anou- v rie r à Pont, 16 fr . d ’am ende.

S arouille (Pélag ie), femme Bordé, e t Sceuw s (Jean-B aptisie), 31 ans , m anou­v rie rs à B laincourt, chacun 16 fr . d ’am ende.

P révôt (F lo rine), 28 ans, femme Berger, B erger (Ju lie), 22 ans . Goulelte (F erd inand), 48 ans , P révost (A ngélique). 46 ans , femme Couletle, e t Couletle (Clovis), 22 ans, m a­nouvriers à U lly-Sainl-G eorges,

S ont condam nés, savoir :La p rem ière, en 10 fr. d 'am ende.La seconde, en 16 fr. d ’am ende.Le troisièm e, en trois jo u rs d ’em prisonno-

m en t. .La quatrièm e, en 16 fr. d am epde.E l le d ern ie r, en 25 fr. d 'am eude.Bosloen (A lphonse), 36 ans, luanouvrier

à Brasseuse, six jo u rs d ’o.nprisoniiem ent et 16 fr. d ’am ende.

M arfurth (Joseph), 29 ans, sans domicile connu , quinze jo u rs d ’em prisonnem ent.

D étention d ’engins prohibés. — Le 2 mai 1891, les gendarm es do Chantilly , ayant pénétré chez le s ieu r D ulilheul, inanouvriür à S aint-L ou, aperçu ren t, accroché à la tête du lit des époux DutilUeul, un magnifique collet. — Le saisir e t dresser procès-verbal pour déten tion d 'engins prohibés, fut fait prom ptem ent.

Coût : 50 fr. d 'am ende.B ris de clô ture, tapage, ivresse. — Char­

r ie r (Jean-M arie), 46 ans, m anouvrier à U lly-Saint-G eorges, n ’est pas rem pli de tendresse pour sa femme. — Le 17 avril

Conséquence forcée : b ris d e clô ture ç td u m obilier.

Conséquence non moins foixée : quinze jours d ’em prisouneuient e t 11 fr . d ’am ende.

Volt divers. — G rignon (A lbert), 34 ans, m anouvrier à S en lis, condam né v ingt-quatre fois pour vol, m endicité, chasse, etc ., et Jolly (C harles-G ustave), 29 an s , m anou-v rie r , sans dom icile, on t été a rrê té s, il y aquelque temps déjà , porteurs d ’objets volés on n e sait ou. . . . .

Grignon est on é ta t de récidive légale, et ses nom breuses condam nations le placent sous le coup de la relégation.

G rignon est condam né en q u atre mois d 'em prisonnem ent. — Le Tribunal, ordonne qu’il sera m is à la disposition de l’au tonté com pétente pour ê tre relégué d an s tel lieu qu’il appartiendra . ,

Jo lly es t condam né en un m ois d em pri­sonnem ent. _______

V au trait Servant*Chasse d u 6 m a i 4894.

R endez-vous aux H u it Routes (forêt de R osny). ^ . .

Attaqué un sanglier ragot a u bois des Poniaines (forêt de Rbsny). L’anim al prend son parti su r Rolboise, La V illeneuve, fait u n e randonnée s u r la H oussée, les Ponds de R onniëre , rem onte aux M ares noires, passe à Chàlillon, la ferm e des Vieilles Fosses, longe la roule de Rosny à B euron, remonte ju sq u ’à la Jam otrie , reprend son contre-pied su r S ain t-H illie r, la Mine, les Vieilles Fosses, les M ares noires, les Fonds d é la Houssée, passe à son encein te d ’attaque , rem onte à R olboise, longe la route des Fêles, jusqu au carre fou r Jea n -P ie rre , où il fait un ,hallali cou ran t de quelques m inutes seulem ent. Les ch iens l’on t coiffé adm irablem ent après q u atre heures d e citasse.

C uréeaux flam beauxau château de Rosny.Les honneurs du pied à M*®* Lebaudy m ère.Le vau tra it d e M. S erv an t, qui s’es t dé-;

placé pour a lle r chasser à Rosny e t qui depuis cinq m ois n ’avait pas été découplé, a chassé avec son en tra in habituel e t p ris son sanglier avec la m êm e énergie ; le vau tra it m érite tous éloges.

E la ien tp résen ts : M. S ervan t, M®* Lebaudy m ère , M. e t M“ » Paul Lebaudy, M. e t M“ ® P ie rre Lebaudy, MM. Toutin , Hugues, comte do la Porto, T avern ier, Béjot.

Chasse du 9 m a i 4894.R endez-vous aux H uit Routes (forêt de

Rosny).A ttaqué un sang lier quarlen ier aux Q uatre

F rères (forêt de Rosny). L’anim al prend son p a rti su r ia F erm e aes Fosses, passe au T errie r Lépine, le Clos Brocard, le carrefour ;M arie-Ttiérése, longe la p laine de C hàtillon, descend à la Houssée, m onte au bois de l'A venture, passe au carrefour à Jean -P ierre , descend le ra v in de la Source, m onte e t débuche dans la plaine des H uit Routes, suivi de très près par les ch iens, re n tre aux fourrés de la F erm e des Fosses, ou il ra le n tit son a llure e t fa it un m agnifique hallali cou­ra n t pendant u n e h eure . Les chiens l'on t coiffé, après tro is heu res de chasse, dans le rav in de la Belle-Côte. Cinq chiens blessés, don t un assez grièvem ent.

Curéeaux llam bleauxauchâteau de Rosny.Les honneurs du pied à iM. Olry.L aisser-courre p ar Courloux.T rès belle chasse ; les ch iens o n t chassé

adm irablem ent e t on t prouvé leur qualités en portant bas un sang lier si fort e t si bien

I arm é.I Ë luien lp réson ts: M. SorTnot, M-* LobaudyI m ère , M. e t M"* Paul Lebaudy, M .etM "*

P ie rre Lebaudy, MM. T avern ier, O lry, Olry frère , comte d e la P orte , comte Osmond, H ugues, Bèjot.

K a r c h é d e S e n t i s d n 1 2 M a i . I M I .

r fA-sAo I d e rn ie r, voulant m anifester ses sentim ents i Avoine.X ?? J ^ 1.! I de violence à sa femme, celle-ci du t s’enfu ir

succès (lui a été croissant ju squ 'à la fin. La vigilance éclairées de M. le Mipiatro des affaires C ham bre a applaudi presque unanim em ent 1 é tra n g è r e s pour être convamcu qu’il roussir» dans

seront fermées à p a r tir de dix heures du m alin, saut en ce qui concerne certaines I m archandises dont l’expédition e t la livraison I continueront à pouvoir s’effectuer ju squ 'à ' midi.

Les compagnies de chem ins de fer pour­ront ai nsi donner plus de repos à leu rs agents, e t l'adm inistration se fût volontiers prêtée, comme les compagnies elles-mêmes, à des mesures encore plus favorables, si elle n ’avait pas crain t de troubler plus profondé­m ent les habitudes d ’une partie de la popu­lation.

Dans les cam pagnes, en effet, la m âtinée est souvent consacrée à des travaux pour lesquels le temps m anque pendan t la se­m aine et l’on risquerait, en fèrm ant complè­tement la gare, do p o rter attein te à des inté­rê ts très sérieux.

Eté blane, l** qu&t.I !*• quai.

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e t se réfugier chez ses enfants. Furieux de la disparition de sa femme. C harrier s’est re n d u chez son gendre, qui avait dù , faute de logem ent, abandonner sa dem eure pour a lle r coucher avec sa femme e t sa belle- m ère chez son père, e t là , ne trouvant p er­sonne, C harrier s’em para de p ierres e t brisa les vitres de la m aison de Lefebvre, son gendre.

P o u r ce bol exploit, C harrier e s t con­dam né en plusieurs am endes, s’élevant, au total, à 41 francs.

B ris de clô ture. — Auguste (C harles- A lexandre), 31 ans, ja rd in ie r à Précy, vi­v a it, depuis un certain temps, en concubi­nage avec B lanche-Joséphino N audel, à Précy.

Auguste coulait des jours tranquilles,

Prix du Paio do 1*' t u 10 Mai.

I Blane . . 0 ,42 l« k. ( Bis-btaoe. 0 ,37 —

F arine : tes 157 k ilog ., 64 f r . — B usse, I f r .

Arrondissement de Sentis.Bétbisy-Saint-Picrre*

Dim anche d ern ie r, la Compagnie des sapeurs-pom piers c i l'U nion m usicale de. cotte com m une se re n d iren t en corps au devant de la Compagnie dos sapeurs-pom­piers de Nèry, qui venait leur faire une visite. Les tro is Sociétés re n trère n t ensem ble dans Béthisy, e t les pom piers des deux Com-

(12) F E U I L L E T O N

U N

M A R I A G E

DE CONFIANCEPAU

Jules MAKY

L e coup é ta it à ce point im prévu que m : d 'Echevanne sen tit un léger frisson qui lu i moBiatt aux épaules, ses dents contractées coopèrent net le havane qu'elles serraient. C ette émotion d u ra une seconde, à peine, il reu ard a son ami. Nonchalamment étendu sur u n canapé, le Frison ne voyait même pas A vit e t s^m usail à lancer au-dessus de sa tête d ’énorm es bouffées de fumée udorante, qui »’cd allaient frapper au plafond e t se répan­daien t en nuage bleu.

il n e sem blait te l’avoir écrite, fit d'Echevanne. ^ .

— H a foi, non. T u m’as annoncé ta m ort,ToUk lool. J’»l m ê m e Ifo u ïé assez plilore»- qu e cette façon d’envoyer une lettre de lalre-

***EÎ Serge, sè levant, s’assit en rian t à son b u re au , eu face du vicomte, e t continua de ftalaer*

~ Je ne suis pas indiscret, au m oins? dit-il.

M. d’Echevanne était rassuré. 11 sourit.— E n aucune façon, mon cher. Hais comme

l’aventure est assez délicate, tu me perm ettras de te céler le nom de mon adversaire... Je l'ai ju ré 1

— Parfaitem ent. E t même si tu éprouves de l’hésitation...

- Nullem ent. Tu m e donneras, si tu veux, ton avis su r ma conduite en cette occurrence. J e suis curieux de savoir comment, toi, l’bomme grave, tu aurais agi à ma place.

— Va, je l’écoute, écervelé.— Voici. Ce n’est pas long. J ’ai été l’amant

d’une fille dont le père m’a gratifié d’un coup d'ëpée.

— C’est tout?C'est tout.

~ Tu as été l’am ant... heureux?— P arb leu! Dans le cas contraire, lecoup

d’épée n’eut pas été de saison.— E t cette liaison a duré?— Ce que durent les roses.— C’était le m atin?— Non, le soir.— Pauvre fille! Elle t'aim ait...— Je n’en sais rien.— Bah 1— C 'était une enfant.— Tu as tous les torts.— J 'ai voulu les répare r, lljue fols n es t

pas coutume.— Comment?— En offrant mon nom.— E l le comte a refusé?...H. d’Echevanne pftül.— Qui Fa d it que ce lé t un com te?...

C’est toi... d u » ut lettre...

— Il a refusé, oui. Qu’aurais-tu fait à ma place ? ,

O b i m oi, je ne suis pas com pétent, ite s t probable que, aim ant ia jeune fille, je me serais fait luer. Autrem ent, jesera is retourné vers le père e t la lui aurais dem andée de nouveau.

— Inutile. E lle est m ariée.— Ah ! ' . . uLe calme de Serge avait quelque chose

d 'effrayant. Son froqt éta it un peu plus p&le, ses yeux étaient baissés. Voilà tout. Seule­m ent, il serrait convulsivement dans sa m ain' d ro ite la lam e d'un poignard effilé qui liii. servait de coupe-pap ie r. La lam e avait entam é les chairs e t le sang coulait su r le poignet e t te long de son bras. Il lui fallait cette douleur physique pour soutenir l’ef­froyable souffrance m orale qui lui brisait le cœ ur.

— Elle est m ariée, dit-il. après une pause.E t heureuse, ajouta le vicomte.N aturellem ent, quant au m ari... .

— Idéalem ent heureux , lui aussi...— Sans nul doute...E t r ia n t e t se levant, car il suffoquait,

Serge ajouta :— On d it que ça porte bonbeor.E t it je ta sur les papiers de sen bureau le

couteau rouge de sang — comme s’il eû t craint de se laisser aller à une épouvantable tentation.

— Tu l’es blessé, fit d’Echevanne.O ui, en jouant avec ce poignard in

dien ...A près un silence :— Eh bien ! que penses-tu de mon aveA

lu re?— Penh ? très ordinaire, après tout.

, — C 'est m on avis. E t ta m’approuves?

— Entièrem ent.— Je suis heureux de cette parole.Il tendit la main à Serge , qui la serra .Le mari de M artine avait recouvré toute

son impassibilité.Le lendemain, T arsu la lla trouver le comte

d'Attignjr dans le pavillon qui lui servait d’habitation.

Le comte étendu, p rès de la fenêtre ou­verte , jouissait d 'un rayon de soleil.

— Monsieur d’A ttigny, d it le Hollandais d 'une voix oppressée, je voudrais vous entre­ten ir quelques instants. Pouvez-vous m’en­tendre?

Lo comte lui fit signe de parler.Serge s’approcha e t lui m it devant les yeux

la lettre de Réveitlol. Le comte la parcourut du regard.

— Avez-vous lu > d it Serge.H . d’Attlgny fit un signe affirmatif.— Est-il vrai que vous vous soyez battu

avec d’I^hevanne?Même jeu de scène.— Ah! c’est v ra ila in si c’est v ra i,d it Tarsul

avecun éclat de r ire effrayant. Vous l’avouez... Vous l’avouez. Et la cause de ce duel... C’est

''M artine ** C’est M artine... n’est-ce pas? Ah! ne niez pas Je sais tout; votre fille, celle que vous m'avez donnée pour femme, celle que je croyais prendre chaste e t pure en tre vos m ains, Martine a été la maîtresse de d’Eche- vanne. Ah! vous ne vous doutiez pas que d’Echevanne fût m o t ami I Comment vous ea douter, en effet... Allons, soyez franc, soyez franc jusqu’au b o u t... Dites-moi que H arline i été sa m aîtresse e t que votre fille était tou illée quand voiis m e l’avez donnée. Altooi, dites...

Le comte ferm a les paupières en signe afQmaUr.

— Oui, vous dites oui. A h l l’honnête ; bom m el l’honnête homme qui rep lâ tre l’hon­n eu r d e 's o n nom^ efface ia tache de son blason avec l’honneur du m ari! L 'hounéte homme qui dépayse sa fille e t qui la je tte , vestale paiju re , dans le saoctuaire conjugal. Ah I qu’im porte le m ari ? Je vous le dem ande ! Qu’im porte son honneur? Celui de la jeune fille est sauf. Le m ariage a passé là. Le corps qu'elle offre a frissonné sous les baisers d’un libertin , mais qu 'im porte! e lle est m ariée! Si le scandale se fait, le m onde pardonnera. A h! l’honnéte homme que vous faites!...

Il disait tout cela d 'une voix basse, incliné vers le comte su r le visage blêm e duquel, depuis longtém ps,lesscnsaiionsne se voyaient plus. . . .

Puis, â bout de forces, ayant besoin de p leu re r e t ne pouvant pas, il roula sur le tap is aux pieds du vieillard, sanglotant sans larm es, honteux de s’em porter contre un hom m e dont une infirmité m ortelle paralysait les m em bres, cfe débattan t au mltleu d’une situation affreuse, e t se relevant parfois pour d ire , avec un désespoir inexprim able :

— La m isérable! elle ne m’aim ait pas, elle ne m’a jam ais a im é!...

Tout à coup, il entendit le paralytique qui,

fiour a ttire r son attention, jMussait des cris narticulés. S erge le regarda . Le vieillard avait les yeux fixés su r lui. Quand il vil que

le jeune homme com prenait, il désigna l’alphabet dont il se servait pour exprim er ses Idées. . . . » *

••• Qu’nvez-vons h me d ire? fit Tarsul,E t il désigna du doigt les le ttres , attentif

i l'infirme.L e comte épela : ................................— E lle vous aim e. Elfe u n jam ais aime

qae vow.

— E lle m’aim e, d it Serge . Elfe m’aim e!... E t elle s’es t donnée à m oi, déshonorée. E t elle m’a laissé cro ire à la pure té de son âm e, i la virginité de son corps. E t son am ant es t sous mon to it. E t qui sait si elle ne se donne pas à lui, abusant de m a confiance... Oui, Ici. chez moi. M artine, A vit... A h! Dieu! D ieu! Que je suis m alheureux !...

E l les larm es se faisait jo u r, il pleura comme un enfant.

Quand il fut calm é, il sé leva.— Au surp lus, d it-il, je saurai bien si elle

m’aim e, Dieu e t le hasard m e serviront.E t il so rtit, l’œ il b rillan t d ’une résolution

implacable.(4 suivre}»

tJne survelllénco nécessaire» c*est celle de l'estomact

Aoate ( , le 11 novem bre 1889. — J e(Isère ),ne sàurais vous exprim er tout le bien que m ’on t fait vos P ilu les Suisses. J e souffrais do l ’cslomac au poin t de ne pas pouvoir m an g e r; g râce à vos P ilu les Suisses, je bois e t m ange bien ; rien no m e fait m al. J e veux toujours en avo ir à la m aison.

(S ig. lég .) JosKPU Marrbl.A M. Herlzog, pharm acien , 28, ru e de

G ram m ont, P aris.

lOURMAL.DE SINUS

pagoies exécQlèrenl 8lmallan,6.a^ept des m a­nœ uvres sqü la place publique, tandis que l'U nion m usicale faisait en te n d re les m eil­leu rs m orceaux de son réperto ire .

Après une légèrecoU alfon, la Compagnie de Béihisy reconduisit, ju sq u 'à Vaucelles, celle d e Néry, e t s 'en re v in t en ville.

Le so ir, dans la salle de U . T ourneur, un bal à g rand orchestre c lé tn ra it d ignem ent celte Journée.

La Compagnie d ’arc d e B éth isy-Sain l- P le rre s 'est réu n ie dim anche 3 mat pour le tirage de l'O iseau. A' la douzième h alle , il a é té aba ttu p a r le chevalier Caron, capitaine de la Société. Le héros de la fôle fu taussitét revêtu des insignes royaux e t reconduit à son dom icile, tam bour bu ttan t e t enseigne déployée.

lA partie d e ja rd in eu t lieu ensuite, les jeunes con tre les p lus anciens d ’àgo; la p rem ière partie fut gagnée p a r les plus vieuXÿ la deuxième partie , ceux-ci firent v ie ille e t la belle en huit, d isputée chaude­m en t, est restée aux jeunes. Ce qui n ’em ­pêcha pas les perdants de ten ir, en t r in ­q u an t, tê te aux vainqueurs.

On a procédé, ensuite, à l'élection des olHciers. Satisfaits du com m andem ent de leu rs anciens chefs, les Chevaliers de la Compagnie les on t tous m ain tenus dans leu r grades.

C l i a m b l y .E ta t-c iv il du moi$ d’A v r il é89é,

HAIBSANCB83 . Bureau ^Théophile).9 . PaH oit m é to u e ) .

14. Cocbu (ÔeDeviàve-HoaoriQe).19. Lefèvre (Dam el-Augoate-Louw).

Langlasaé (Loaise-B léonie-C lém eetine).26. Malpart (LouÎM'Joséphiae).^28. Auvert (Edmoad Emile-Aimé).

D É càs

20. M”** V e u t (Lonise-Jostine), épouse Détré,*71 ans, rentière.

26. M. Cftcheux (Aoguate), propriétaire, 77 ans. 30. M. Reffet (Jean), ex-messager, 70 ans.

PUBUOATION DB HARIACB(Néant).

HARIAQBS(Néant).

C l i a n l i l l y .Le scrutin de ballottage pour la nom ination

de cinq conseillers m unicipaux, a donné les résu lta ts su ivants :

In sc riU : 753. - Volants : 511.O nt ob tenu :

MM. V allon .......................... 321 voix. E lu .Aumont fils................. 277 > E lu .P o ir e l ........................... -^24 » E lu .Dufflocq...................... 208 » E lu .G e n ti l ........................... 191 >L a m o tte ...................... 174 »L o ch e ro n .................... 142 »B az in ............................ 136 »

M". C nrpenlier (H orie-LonU e), repasseuM . I p re n a it ï i jeu n e s gens, é la it relativem ent nancée 4 M. JoMph n e rb e a u i, ja rllln le r au bon ; il y a eu trè s peu d « e m p lè s e t d sjour- ..........................- y . n é s ;d e u x é tra n g e rs ,d o n ll un'i'^H esnil-Saint-D enis (Oise).

On sa it que, coniorm ém ent au d ésir du testateur, la rosière de Soissons r ^ i t 900 francs pour dot, lors de .son m ariage, qui do it avoir lieu le jo u r do la S ain t-Félix .

' Le PlcHsis-BellevUle.Mardi 5 m ai, vers deux heures d e l’après-

m idi, M. Bergeron p ére é ta it occupé, à la ( a re d u Plessls, à ra n g er d u bois en bûches dans un wagon, lorsque ce wagon fu t forte­m ent fam ponné par d’au tres wagons que l’on m anœ uvrait su r la m êm e voie de garage. Le choc poussa violem m ent le wagon isolé ver» le bucquet, ce qui produisit un choc en re­tour aussi violonl que le prem ier. Le bois em pilé crou la su r M. B ergeron, qui reçut un ;rand nom bre de blessures, su rtout à ta é té , blessures qui sont au jourd 'hu i en bonne

voie d e guérison. M. Bergeron, qui eû t pu ê tre tué p a r ce déplorable accident, en sera heureusem ent quille pour quelques jo u rs de soins e t de repos.

P a r su ite d ’une e r re u r du bureau élec­toral, M. Lam otte a été proclam é élu au lieu de M. G entil. Le Conseil d e Préfecture au ra à se prononcer su r la question.

Les m agnifiques courses de prin tem ps vont com m encer dim anclio a C hantilly. Elles continueront le jeudi su ivan t, 21 m ai, e t le dim anche 24 m ai.

Le program m e de la p rem ière jou rnée du 47 se compose de cinq épreuves, d o n t la plus im portante est le P r ix de D iane (40.000 fr ., 2.400 m .).

G r e i l .Nous avons le reg ret d ''apprendre la m ort

de M arthe Boursier, iiite a inée du r i^ re tté docteur B oursier, e t nous p résen­tons nos condnlénnriis à sa m ère e t à sa sœ ur, si cruellem ent éprouvées.

On nous éc rit :D ans la n u it du 7 ou 8 courant, trois

lapins, d 'u n e valeur de 42 fr ., on t été sous­tra its au préjudice de M. Gallé (E rn est), p roprié taire , dem eurant à C reil, ru e du Château, n** 42.

Le m alfa iteu r, pour s’in trodu ire dans la cave du proprié taire où se trouvaien t lap ins, a escaladé une g rille de 2‘‘30. O n a trouvé du poil de lapin e t des traces de boue le long des m ontants de la g rille , ce qu i indique que le vo leur, resté inconnu , a p ris la m êm e voie, tan t à l ’allée qu ’au retour.

Mercredi soir, un tra in venan t do La Cha­pelle, dans la direction d ’Amiens, a écrasé non loin de Creil un garde-frein auxiliaire du dépôt de P aris.

Le m alheureux a eu le corps coupé en deux.

Un aiguilleur a reçu , p a r le fa it d u m êm e tra in , un coup très grave à la tète.

G i l o c o u p t *O n n o u s é c i i t :Un vol' de pommes do te rre , d ’une valeur

de 4 fr . 60, a été commis dans la n u it du 7 au 8 courant, au pré judice de H . Beau- dequin , cu ltivateur a Gilocourt.

Ces pom m es de te rre se trouvaien t dans un cham p, lieu d it la Haute-B orne, te rro ir do Gilocourt, prêtes à ê tre re n tré e s; elle« éta ien t renferm ées dans '43 sacs, don t un été em porté p a r un indiv idu resté ju sq u 'à ce jo u r inconnu.

L e M e s n i b S a i n t - D e o i s .On annonce que la jeu n e fille de Soissons

désignée ce tte année p o u r bénéficier, comme rosière, d u legs de M. Félix Decam ps, est

l.évigucn.O n nous éc rit :Le 40 courant, vers une heure du soir, la

foudre s 'es t abattue s u r une m eule d ’avolne de 2.900 gerbes, sise au bord d u chem in d 'O rm oy, qui e s t devenue la pro ie des flam m es; m algré les prom pts secours appor­tés p a r les hab itan ts, tout a été ré d u it en cendres.

Cette m eule appartena it à M. Cazin, culti­va teu r à Lévignen, qui éprouve p a r ce fait une p e rle de 2 .0 0 0 fr . , elle es t heureusem ent couverte p a r une assurance de pareille som me à la compagnie l'U nion.

P arm i ceux qui o n t fait leu r devoir, nous signalons particu lièrem ent MM. Ju les Papil­lon, le garde-cham pêtre , P au l G rutus, A ppollinaire Ducrbs, Eugène Cloux.

Neuilly-en-Thellc.La fête patronale au ra lieu cette année les 8 , 9 e t 4 4 Juin prochain.On parle de nouvelles attractions que la

com m ission de la fête organise, pour d iv ertir les nom breux v isiteurs qui assisten t o rd i­n airem en t à cette fête.

La ten te du bal qu i serv ira à u n concert vocal e t in strum ental sera insta llée su r la grande place Magenta^ avenue de la gare.

Prochainem ent nous publierons le p ro­gram m e des jeux e t divertissem ents.

Nous sommes en m esure d 'annoncer que le Vélo-Club P arisien va donner prochai­nem ent des courses vélocipédiques à Neuilly- en-T helIe .

Ormoy-Villers»Dabs sa séance du 8 mai 4891, le Conseil

m unicipal d ’Ormoy-Villers a procédé à l ’élection d 'u n adjoint, en rem placem ent de M. L erm in ier, décédé.

M. M arjollet a été é lu au prem ier to u r de scru tin , p a r 8 voix s u r 40 votants.

Ponlpoinf*O n nous éc rit :S u r la dem ande do M. le C onseiller gén é­

ra l du canton de PoiU-Sainle-M axence, trois enfants Mansard v ien n en t d ’é tre placés d ’u i^ en ce à l’hospice dépositaire de Clermont, comme enfants m oralem ent abandonnés.

Ces tro is enfants, âgés de 3, 5 e t 8 ans , ne v ivaien t que d ’aum ônes e t de m endicité; leu r pére est atte in t d ’une m aladie incurable; il est d an s la plus noire dos m isères, et pour comble do m alheur la m ère, u n e femme ignoble e t déna tu rée , v ien t de q u itte r le dom icile conjugal, abandonnan t époux e t enfants. .

I l es t iném e à d ésire r que la tutelle de ses enfants soit enlevée plus ta rd à ce tte m au­vaise m ère , don t la conduite e s t déplorable sous tous rapports.

D écidém ent, si ce la continue, il faudra in sta lle r dans l’Oise une colonie agricole, comme à M ettray, pour y faire travaille r, lo rsqu’ils seront en âge, les enfants aban­donnés du départem ent.

G. L.C onseiller m u n ic ip a l d P outpoint.

Au m om ent de m ettre sous presse on nous app ren d la m ort de M ansard père.

Ce n e son t donc plus des enfants m orale­m en t abandonnés m ais des enfants complè­tem en t abandonnés.

Pont-SaiDtc-Moxcnce.V endredi de rn ie r, de neuf heures un quart

à dix h eu res e t dem ie du m atin , o n t eu lieu les opérations de la révision, sous la prési­dence de M. Duflos, p réfet de l’Oise, assisté de MM. le général Bërenger, com m andant la ?• brigade d’infan terie ; Goris-Yos, conseiller de p réfec tu re; Langlois, conseiller général; Le B run , m aire de Creil, conseiller d ’arro n ­dissem ent; Talion, sous-préfet de Sentis, D elatour, sous-intendant m ilitaire ; Le Moing, com m andant derecru tem en t.d o cteu r Gouny, m édecin-m ajor au 9“ cuirassiers ; Demongeot, capitaine de gendarm erie, e tllo ffm ann, secré­ta ire d u conseil de révision.

Les 43 com m unes du canton éta ien t rep ré­sentées par leurs m aires ou ad jo in ts ceints d e leu rs écharpes.

T out -le m onde a rem arqué la bienveil­lance avec laquelle M. le P réfe t s 'adressait aux conscrits, a insi que la netteté e t la cour­toisie des explications données aux m aires, re la tivem ent aux soutiens de fam ille e t aux devoirs qui incom bent à ces d ern ie rs , lors­qu 'ils son t appelés à profiter de ce tte faveur exceptionnelle.

Le contingent de la classe 4890, qu i corn*

40 e t l’au tre d e 44 ans , ont été reconnusjions pour le ser­vice.

A l'issue de la révision, M. le Sous-Préfet d e S en lis, rem it à M. le M aire de Pont un d ip lôm e e t une m édaille commémorative de l ’Exposition d e 4889, décernés p ar M. le M inisfre du Commerce, de la M anne e t des Colonies, e t le cbaraea d e rem ettre pareille m édaille e t pare il diplôme à M. Raymond Jau n e z , d irec teu r de l'im portan te usine de ca rre au x céram iques. MM. B erdin e t Jaunez ava ien t été nom m és, en effet, pour lecanton de P on t, m em bres du Conseil départem en­ta l d e l'Exposition universelle .

A dix heures e t dem ie précises, le général B éranger passait la revue d ’appel e t para is­sa it satisfait de la bonne tenue des jeunes

ins.Toutes ces opérations term inées, M. le

P réfet, les m em bres du Conseil d e révision e t M. D evert, ad jo in t de Pont, so réunis­sa ien t à riiô lel d u Lion d 'O r ou avait lieu le déjcû iie r offert p a r M. B erdin, m airo de P on t, conseiller général de l’Oise, qui, au desse rt, porta un toast à M. Duflos, notre sym pathique préfet, tenan t si h au t e t si ferm e dans lo départem en t d e l’Oise, le d rapeau do la R épublique, e t à l ’Armée française, en la personne du brave e t digne généra l Béranger.

M. le Préfet e t le G énéral répondirent en quelques m ots aim ables en rem erciant M. Berdin do ses bonnes paroles e t de sa cord ia le hospitalité .

Voici les dates e t localités du canton de Ponl-Sainte-M axenco, où au ron t lieu les opérations du recensem ent des chevaux susceptibles d ’ê tre requis p a r l’autorité mili­ta ire :

V erberie , le 45 m ai, à six heures.S ain t W aast-de-Longm ont, le 45 m ai, à

neu f heures.R aray , le 45 m ai, à dix heures e t demie.R ully, le 45 m ai, à deux heures.B rasseuse, le 46 m ai, à six heures.V illeneuve-sur-V erberie, le 46 m ai, à

h u it heures.R oberval, le 46 m ai, à onze heures.R huis, le 16 m ai, à deux heures.P ontpoin t, le 46 m ai, à q u a tre heures.P ont-Sainte-M axeuce, le 49 m ai, à six

h eu res e t dem ie. ^B eaurepaire, ie 49 m ai, à onze heures.V erneuil, le 49 m ai, à deux heures.F leu rines, ie 49 m ai, â c inq heures.

La gendarm erie d ’Arsy vient de découvrir l ’a u te u r du vol d ’une m ontre, commis le 25 avril d e rn ie r, chez M. Cagnat, m archand de v ins à Pont-Sain te-M axence. C’est un nom m é H ector Ila in e l, ac tuellem ent détenu à la m aison d ’a r rê t de Compiègiie.

P r é c y « s u r « O i s i e .O n nous éc rit de Précy-sur-O ise :La réunion an n u e lle de la subdivision des

sapeurs-pom piers,com prenantles compagnies de Gouvieux, S uint-L eu, Saint-M axiinin, P récy -su r-O ise , V illers-sous-Saint-L eu et B laincourt, qui devait se faire à Blaincoiirt, a eu lieu, pur su ite de la m ort du regrette M. llob igand , sous-lieu tenant des pompiers de cette com m une, â Précy, le dim anche 3 courant.

Les compagnie.s des environs sont arrivées â douze heures e t dem ie A P récy , où les délé­gués de la m unicipalité e t de la compagnie les o n t reçues, e t â une heure, on p renait le v in d 'h o n n eu r à la Mairie.

Après la revue e t la prom enade trad ition ­nelle â travers les rues de là com m une, et pendan t lesquelles l’excellente m usique de Gouvieux, sous la direction d e son chef d is­tingué, M. Lacroix, a fait en te n d re les m eil­le u rs morceaux de son réperto ire , un banquet, p résidé p ar n o tre député , M. G aillard, a ré u n i tous ceux qui on t p ris part à cette so lennité .

On rem an iu ait parm i les personnes p ré­sen tes ; MM. C ive t,m a iredeS a in t-M ax im in , L aurent, m aire d e B laincourt, Bergue, m aire d e V illers-sous-Sain t-L eu , C uinier, adjoint au m aire de S ain t-L eu , etc ., etc.

M- B alellier, le dévoué lieu tenan t des pom piers de P récy a souhaité la bienvenue â ses collègues e t aux m em bres des compa­gn ies voisines, e t ses paroles o n t été cha leu - reusem entapplaudies.M .W ateau ,l’honorable m aire de P récy , a porté en excellents term es u n tpast aux rep résen tan ts des m unicipalités e n v iro n n a n tes; enfin , M. G aillard a bu à la prospérité des com pagnies de pom piers, qui rep résen ten t parm i nous les idées si nobles d e dévouem ent, do bravoure, d ’abnégation e t de discipline.

R a r a y *M. Sagnÿ (R ené-SU inislas), a été élu con­

se ille r m unicipal, p a r 25 voix su r 45 volants, a u scrutin d e ballottage qu i a eu lieu le 40 m ai à R aray.

M. Demonchy a obtenu 20 voix.

S a i n f ^ M a x i m i n .La Fêle patro n a le de Saint-M axim in au ra

lieu les d im anche 3! m ai, lund i 4«" e t m ardi 2 ju in 4894.

PROGRAHHK

Les d im anche, lundi e t m ard i, à neuf heu res, g rand Bal public, sous une ten te parquetée , élégam m ent décorée e t b rillam ­m en t éc lairée .

M. P e lle tier, chargé de l’en treprise bal, fera tous ses efforts p o u r répondre à l ’a tten te du public.

L’orchestre exécutera les quadrilles les p lus en vogue.

Le lundi :A deux heures du so ir, sous la tonte,

g rand Concert donné par dos artistes do P aris . P rix d ’en tré e 50 ceniim es.. Un soin scrupuleux sera m is dans le choix des pièces d u program m e.

A cinq heures, sous la len te . T irage de la Tom bola, composée de 60 lots d 'u n e valeur approxim ative de 700 francs.

Les lots seron t exposés à l’avance à la M airie e t distribués im m édiatem ent après le T irage par M. le Maire.

Les porteurs de Billets de Tombola au ron t seuls le dro it d 'e n tre r sous la ten te pendant le T irage.

Le m ardi :A deux heures, su r la place de la Fête,

Jeux divers e t variés, pour les filles e t les garçons.

Do quatre à six heures. Bal public, en trée 20 centim es, valable pour le soir.

A hu it heu res e t dem ie, g rande R etra ite aux flainbeaux par la Compagnie des sapeurs- pom piers, avec le concours de la Fanfare.

Le lundi 4» ju in , ouverture du Prix général offert p a r la Compagnie d’arc.

Les Commissaires :G . Toilon, ad jo in t; Rénaux (N apoléon);

Gaudefrov; R énaux (A m and).Le Secrétaire-Trésorier, Le Slaire,

L e fû v re . C ivet.

T r u m i l l y *U ne tenlativo de vol a été commise dans

la n u it du 9 m ai, dans un des ham eaux de T rum illy , nom m é le Plessis-Cornefroy.

U n individu, jusqu’ici dem euré inconnu, s 'est in trodu it, vers dix heures, dans une m aison appartenan t â Devaux.

A près avo ir visité p lusieurs pièces, il essaya, à l ’aide d ’un passe-partout, do forcer la po rte do la cham bre occupée par la servante de la maison. Effrayée, cette dern iè i'e poussa do grands cris e t donna ainsi l ’éveil.

Le m alfa iteu r, dérangé dans son travail de crochetage de serrure , a pris aussitôt la fuite, abandonnan t dans sa précipitation un sac don t il é ta it porteur.

V » u c i e n n e s >Le 5 courant, dans la m atinée , M. Van-

ghelue R ichard , cu ltivateur à F igniéres (Som m e), é ta it occupé aux travaux des cliamp» quand il aperçut un indiv idu s’ap ­procher d ’u n e m eule et y m ettre le feu; puis, après avoir allum é des chiffons, se d iriger vers une au tre m eulequ’il allum a égalem ent. L’indiv idu se ren d it ensuite dans un enclos appartenan t à M°>«Le Caron de Beaum esnil, e t m il le feu à une cabane.

H . Vanghetue courut préven ir l’adjoint, M. Masson, qui se rend it a h s s ilô là lac ab an e e t y trouva l ’indiv idu blotti dans un coin.

In terrogé su r les motifs qui l ’avaien t poussé â m ettre le feu, l’é tra n g er répondit : c Qu’est-ce que ça peut vous f ... à vous? » L’ad jo in t n ’iiisisla pas e t envoya q u érir lu gendarm erie de M ontdidierqui m it l’individu en é ta t d ’arrestation . Aux gendarm es il déc lara se nom m er Plocq (P ierre-Jo sep h ), âgé de 59 a n s , 'n é à V auciennes(O ise), ayant subi s'ix condam nations.

de Couverchelle, qui es t dem euré prés de F rayer, avait p ris la fuite. Lam bert a été a rrê té le lendem ain. Il a avoué son crim e, m ais nié toute prém éditation ; il a déclaré avoir fabriqué rui-roémo, pour se défendre contre un jeu,ne hom m e de Monceaux qui l 'ava it m enacé, 1e poignard avec lequel i l a tué F rayer.

CHRONIQUE DÉPARTEMENTALEG o m m i s s i o n d é p a r t c n i c n l a l c *La Commission départem enta le se réun ira

le m ardi 49 m ai à la P réfecture.

S y n d i c a t d e l a r i v i è r e d o T l i è v e e t d e s c s a f l l u e n t s .

C om m unes de B oran, Coye et Lam orlaye. (E xtra it do l’acte d ’Association syndicale

au torisée par arrê té préfectoral en date du 48 m ars 4894, p a r application de la loi du 24 ju in 4865, modifiée par celle du. 22 décem bre 4888).Une Association syndicale des p roprié­

taires d 'usines hydrnuli([ucs, do terrains biitis ou non bâtis est formée par les rive­ra ins do ia Tiiévo, depuis les étangs de Ccmmelle ju squ’à la riv ière d ’Oise, des d é - rit'ations, des bras de décharge e t des fossés d 'assainissem ent ouverts dans un in térê t g é ié ra l , qui dépendent de cette rivière, ainsi que de son aflluenl ci-après désigné : le rû Saint-M artin , le tout en ce qui con­cerne le départem ent de l’Oise.

Celte Association a pour but le curage e t le , faucardem ent des riv ières don t il est question, e t com prend tous les travaux d ’am élioration reconnus nécessaires.

Le siège de ladite Association est fixé â la M airie de Lam orlaye, où l'ac te d ’Association est déposé e t où chacun pourra en p rendre connaissance.

L’arrê té d ’autorisation en date du 48 m ars 4891, ainsi que le présent ex tra it, seront aflichés e t publiés dans les communes^ de B oran, Coye e t Lam orlaye, et insérés au R ecueil des Actes a d m in is tra tifs do la P ré ­fecture.

V i l l c n c u v c « s u r * V e p b e i ' i e *Le scrutin auquel il a été procédé letO m ai,

pour la nom ination d e tro isconse ille rsm un i- cipaiix, n ’a pas donné de résu lta t déÛnilif.

O nt obtenu :MM. B ouchel 37 voix.

L estocarl 32 —J u l ie n .................. 30 —Vervelle . 22 — B o u v ie r.. ' 49 —

'V i l l c P 8 - S a i u t - P a u l .On nous éc rit :

Coups et blessures.Le jeudi 7 m ai, M. Em ile P icard , charcu­

tie r à V illers-Saint-Paul, a été victime d ’une brutale agression. Deux soi-disant cam arades, les nommés Eugène H aniel e t Gustave Fleury, ch a rre tie rs , e t dom iciliés aussi audit Villers, lu i ont adm in istré , sans raison sérieuse, force coups de poing m élangés de coups de p ied , nu point qu’il a tout le corps couvert d e blessures plus ou m oins graves. Merci, c’es t moi qui ne voudrais pas avoir de tels cam arades !

La gendarm erie a eu connaissance de ces faits et a dressé procès-verbal contre les deux agresseurs.

Arrondissement de Beanvais.P o p u i e r i e *

I.C ham eau de M énantissart (canton de Form erie), a été , dans la so irée de dim anche, le théâtre d ’un m eurtre commis dans les circonstances su ivantes :

P lusieurs jeunes gens de Monlccaux e t des environs, tes nommés Morol, Delhotel, Couverchelle, L am bert e t G rugeon, après

auciques stations dans les cabarets, venaien t 'arriver au bal M artin. Vers neuf heures e t domie, u n e querelle s 'é leva en tre Morel e t

un nommé Camille F rayer, d'E scles.Lam bert v in t au secours de Morel e t fina­

lement tous tro is furen t rois à la porte.La lu tte continua dehors ; on ne sait exac­

tem ent com m ent les choses se passèrent aloi's, m ais peu après F rager, frappé â la clavicule dro ite d ’un coup de couteau-poi­gnard p a r Lam bert, é ta it porté dans l’in té ­rieur du café où il expira it au bout de quel­ques m inutes.

Lam bert e t ses com pagnons, à l'exception

line nouvelle expédition françaiseV E R S L E ^ T C H A D

SoU9 c e t i t r e , le B uU etin d u Comité de l'A fr iq u e française p u b lie l’ia tô r e s s a n t a rtic le q u i s u i t :

Le plus souvent, lorsqu’un Comité fait appel au concours des bonnes volontés pour a tte in d re un but d ’in térê t g én é ra l, il ne peut exciper que de la justesse de ses vues théoriques e t do l'excellence de ses in ten ­tions.

• Tel n 'e s t pas le cas du Comité de l ’Afrique française ; avant m ême de s’être constituées sous celte forme définie, les personnes qui Ont pris l 'in itiative do sa création avaient participé â l'organisation des missions Crampel e t Mizon.

Le com ité a été formé en décem bre der­n ier. Dés le début, eu égard à l’urgence extrêm e des événem ents, au lieu de discuter, il a agi.

La question la plus pressante en Afrique éta it de reconnaître et d ’acquérir des droits su r la région comprise en tre l'O u b an g u ie t Je lac Tctiad, le bassin du C harie tB agliirm i. Déjà Pau! Crampel avait pénétré dans ces contrées avec une avance considérable sur les voyageurs allem ands M orgenetZintgralT, envoyés pour lui couper la roule.

Mais qu ’est-ce qu’une si faible m ission pour des pays aussi étendus? P our que le voyage de Paul Crampel produisit tous ses fruits, il fallait qu’il fû t appuyé par une seconde expédition gard an t le contact avec nos établissem ents de t ’Oubangui. O r la compétition des Allem ands de Cameroun rendait l’en trep rise particulièrem ent urgente e t nq l en France n e songeait à p rendre une telle initiative.

Le Comité do l’Afrique française accepta résolum ent la lourde tâche que lui imposait son program m e patrio tique e t commença im m édiatem ent d ’organiser une nouvelle expédition. L’obligation de garder secrets

•préparatifs l’em pêcha de solliciter pour u t précis un concours, que le public

français no lui eû t pas refusé. I l d u t donc y consacrer toutes ses ressources.

Un program m e précis, proposé le 4 6 dé­cem bre, é ta it aussitôt adopté. M. Jean Dybowski, m aître de conférences â l ’école d’agricu lture de G rignon, éta it choisi pour d iriger l’expédition.

Deux seconds on t été adjoints à M. Dy- büw ski.M .B runache, adm inistrateur-ad jo in t de la province de Constantîno, dont la colla­boration est, comme celle du chef de mis­sion, en tièrem ent gra tu ite , sera plus spécia­lem ent chargé du cam pem ent e t de la cara­vane.

M. B igret, commis des contributions in ­directes â Quim per, ancien sous-otlicier d ’in fan terie de m arine , ayant (ail cam pagne su r lo Haut-Fleuve, au Soudan, com m andera l’escorte. Enfin la m aison Daumas, qui pos­sède des établissem ents dans le Congo fran ­çais e t dans l’E tat indépendant, doit ad joindre un d e ses agents à la m ission Dybowski, pour faire, â ses risques et périls, des essais com m erciaux au nord de l’Oubangui.

Le Comité de l ’Afrique française é ta it définitivem ent fondé le 4*' décem bre 4890. Le 46, il décidait en principe la nouvelle expédition .-L e 20 février, M. BIgrel s’em­barquait â Bordeaux pour aller â l ’avance re c ru te r les laplots d ’escorte au Sénégal.

M. Dybowski s’em barquait lui-m êm e le 40 m ars. Nous craignions fort quo le court espace de temps laissé à M. Bigrel ne lui eû t pas perm is de rem p lir son ofilce e t que la mission ne fût, comme celle do Crampel, a rrê té e un mois au Sénégal. H eureusem ent, il n 'en a rien été ; en a rriv an t à D akar le 24 m ars, H . Dybowski a trouvé les 42 lap - tots recru tés p a r son second. A l’heu re actuelle, la m ission doit ê tre débarquée à Loango.

Cette fois, le secret a été bien gardé. Il n ’y a p lus m ain tenan t d ’inconvénient à le rom ­p re , puisque n o tre envoyé ne sau ra it ê tre devancé. La m ission secoroposedéM M . Jean Dybowski, com m andan t; B runache, pre­m ie r oUIcier, chef d ’escorte; Chalot, prépa­ra te u r d ’histoire natu re lle ; 42 laptots séné­galais arm és de fusils à t ir rapide. La m is­sion recru te ra â Loango tous les porteurs qui lu i seron t nécessaires.

La mission Dybowski, à peu près égale en force à la m ission Crampel, es t beaucoup mieux approvisionnée on m atériel, en vivres e t en m archandises. Ses inslrucjions, ce}a va sans d ire , lui prescrivent de ne recourir aux arm es qu’à la dern iè re extrém ité, de ne jam ais rien p rendre do force aux indigènes, do tout payer au contra ire exactem ent en m archandises. A ce dern ie r point de vue, d ’a illeu rs, la présence de com m erçants auprès de la m ission en accentuera le caractère pacifique.

Le passé du chef de la m ission e t ses con­naissances techniques perm etten t d ’espérer ((u’il pourra ren d re , au point de vue scien- tilique, de grands services dans ces pays don t les ressources sont encore presque com­p lètem ent ignorées.

Mais, en dehors de ce bu t scientifique, le Comité de l’Afrique française a fait pour le prolongem ent de l ’iniluence française depuis le Congo jusqu’au lac Tchad, tout ce qu’il lui é ta it possible do faire a rec les ressources don t il d isposait II a m ontré là ce que peu­vent, pour ie bien général, quelques bonnes volontés réun ies. .Si le public français, qui s’éprend si volontiers des idées généreuses, voulait lui p rê te r son concours, le Comité pourra it non-seulem ent poursuivre cette œ uvre, m ais p o rter son activité en Afrique, partout ou l ’in itia tive des particu liers peut re n d re quelque service. La jonction, sur les rives du Tcliad, de nos possessions de l’Al­gérie , de T unisie , du Soudan e t du Congo, sera it ainsi b ien tô t un fait accompli e t nous n ’au rions plus qu ’à m ettre en valeur l’im­m ense dom aine devenu ainsi te rre fran­çaise.

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l ' q. i*,.L m A .

AouBviller».. . G n a d v illien . .Hoaillet............

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A T O m A 1«00&100 un. rkMLàsosoff.

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■1 COULA UN100 UL 100 U).

74 . . à * . . . 55 . . à 5 5 25 74 ................ 65 . . 56 2874 . . 74 50 65 50 50 . .75 60 75 76 66 25 66 75 77 . . 76 76 67 . . 67 60

■voaxnCourant............................ -............. 35 25 435 . .Prochain.................. .................... 35 bO 36 25Ju ille t-ao û t.......................... .. 35 75 35 504 d’octobre.................................... 34 50 34 25Roux d e g i^ ........................... 84 50 34 25Roux acquittés 88 degrés.......................................

▼Bvn A AA omxiB BU wxAnxn I l Mai.

M iiir 1/4 derrière. 110 4190 1/4 d ev a n t., 50 110 A lo y a u .., . . 140 2 80

déhanché 160 3 . . VRAO

E xtra 2 1 0 4220l'*qaa llté ... 190 206 2* qualité ... 1 70 1 86 3* qualité .., 150 166 4*quulilé-*. 1 30 146 Pao,cuiMot. 140 2 50

■OUTON qu alité .. 1 804196

2«qualité ... 130 176 3 * ^ l i t é . . . .8 0 126GiMts 180 260Carrésparéi. 1 40 S 66 Agn'eauBtête I 50 2 ..

poncP « q u rih é ... 1 204130 2 - q u a lité ... 104 116 S 'q n a ll té .. . .9 0 1 . . Poiurlnesial. 1 20 166

NUTXAXrXParis ( U VlHette), 4 Mai.

gspàcif

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1280 1 29 1 10 92 7641419580 1 00 98 83 69 1 1142664 96 90 94 80 4 98

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3 0 /0 jo u .l" a .3 0/0 a m o rt.. 41 /2 0/01883. Ob. du Trésor. Bons liq. 74-75 D et.tun.3i0/0 Paris, 1855-60

1865...1869...1871... -quarts1875...1876...1886... -quarts

Bonsdellquid. V .H arseiîle .. V. d’Amiens.. Ob.V.deLvon Banq. de F r.. B. d’escompte. B .d eP aris .... C^fone. dePr. Cémpt.d’ese.. C ré ^ Algérien Crédit foncier. C i^ i t indust. G r^ itly o n n .. Crédit m obil. Dép. Comptes Soc. générale. Banque paris. Rente fone.p.

■ . i t f t .Soe.lm.<

D’i t à T S .92 30 92 70

103 70

521 !! 498 80 640 . . 512 60 408 50 404 60104 . . 508 . . 508 . . 403 . . 103 75

4ÔS 60 114 100

4400 495 . . 775 . . 365 . . 550 . 660 .

1231» 60 690 . . 762 50 367 60 365 . . 475 . 390 . 205 » 470 .

Bouse le Fuis di 12 Hsl 1891.— ACTIONS.

Banq. d’Algér. 1536 . . BÔDe4GuelQi. 7t2 50 Est algérien.. 720 . .E st.................... 895 . .Lyon................ 1472 50Midi................. 1307 50N ord 1K51 25Orléans 1496 . .O ri.-Ghàlons. 867 50 Ouest 1045

rO N M B ’àTA T A T R A H 6 M 8 .-0 S l.tû A f .b tV llR S lN

Ouest a lgé r... 605 DocksdeMars.* 6u5 . . Magasins g to . 5SH 76Allum. cbim.................GaxComp.par. 1380 . .

— act. jouis. 11 t i bO Hess, m arit.. 680 . , Omn.deParis. l'JlS .. Voit. 4 Paris. 720 . . Can. Corinjht . . . . Can. Panama. 3J . . Sues Actions. 2567 56

— Délégat................— P aru d e f 1100 . .— Bons tr . 138 . .— Soc. civ. 1810 . .

Tél.Par.4N-Y 100 . . C . rén .dE anx 1450 . . G ai central.. . 1310 , . EtabUs.Dnval. 2115 . . U t t militaires 676 . . LePrintemps. 520 . . Célnp. Ricfaer 1875 . . T o v l iU M ... 800

95 . 485 . 480 . 455 ,

96 50

*' 'Ô97

Antricb.40/0. Egjpt.D aIra..— Detteun.— Dette pr.— Ob.dom.

Italien 5 0 /0 ..V. Em.

R usie40/067.— 41/20/0.~ 4 0/0 80.— 6 0/0 83.— 4 0/089.— 4 0/0 90.

Dette tur. 40/0B . Ottomane. . . .C .fonc. d’Aot. 1080

- M yp- •••— Hong, t . .

C.mob.Espag. Andaions. . . . Anir.-Hoiq(r.. S.-Ant.^Lomb. Hénd.d'Italie.

97 35 97 . . 17 55

110467 60 665 266 25

Nord Espagne. Portugais. . . .

300 . 340 . 311 60 475

26 "DOT é l . ï u 'N . . . .Can. Panama.

— 30/084 tp— 40 /084 tp

— nouv.lOOOT S u e s 6 0 /0 ... .. — 3 0 /0 . . . 449

— B .d e e o u f

695 149 92 60.

500r.40A). 520 •*— 10-«* 105 ..

600f.30/0. 605 ..— 10“" 122 50

500r.4*/e63 516 . . comm.30/0 498 . .

— 6“" 100 . . fc. 4 0/0 75. 816 .. V. 3 0/0 77. 385 . .

0. 3 0/0 79. 468 . .

4^3 ..r. S 0 ^ 79.

0/0 8e. 30/080. . r. 3 0/0 83. 418f. S 0/0 85. 462 BonslüOL nq- hypdth.

Est 5 0 ^ ........— 3 0/0.......— 30/0 n ...

Lyon 5 0/0...-1- 30 ^5 5 .

Méditer. 50/0.- 30/V.

Fnslou a n s ...nonv..

Midi 3 0/0....— — nent.Nord 3 0 /0 ... - Orléans 80/0. 437

- 3 0 / 0 n . 438'..Grand* Central

70 . . 522 . . 648 430 . . 435 50

1257 £0433 . . 630434 .* 440 .4 434 . . 438 . . 434 446 25

OnebiSCW ...Oàest80n««

430 ; -4SI . 514 .

lO U B I lM . D B æ i a J S

{il

| ( :

ï;u

A n n o n c e s JT ad lo is lP e * *Abtiolb 1".

Etado d» r « i « J f • S ^ B -B B O V E , avoué à SodUs.

r u m n t • ‘fcCtiMUTioi • t t l f i t iw i iD*imc

M a is o n a v e c J a r d inA is e  R lJ ld ld Y »

canton do orrondUseinonl do Sentis (O lso), en la rue du Vignei,

BT DB

8 a. 37 c. de TerreSis terroir dudit RIILLY,

Hou dit lo C/ienun de Boideux.

Constant Dbssbns, avec lequel elle 1 S 'odrencr p o u r lei renaeif/nemenl» est domi(^tiée do droit h Creil, et ne* 1 y ^ M* LEVIEUX, avoué à Senlls, tuellemout sans domicile ni résidence I poursuivant la vente ; connus on Wnnce. 2’ Et à H’ CARILLON, notaire h

Onoîe^dto^coadtdprononodcnlro '’®les époux Dbssbns, à la requête etau prollt do N. Dessins. , ______ __

Pour extrait : ^ tude de h * A u jn çe S i ^Signé : E. DEMELIN. I avoue a t»omis.

Puits avec Manège; Serre; Basse- Cour complète.

Prix t 3 6 ,0 0 0 fr.S’adresser : sur les lieux, ou Jardi­

nier, ou à Nanloull, en rEludo de H* L b n ic q u b .

A r t . 4 .

GREFFE DU TRIBUNAL DE SENLIS (oisn)

L’adludioation aura «en 'o B lm an ch e * * Æ Î “ i î

à une heure de relecée,En la Mairie de RuRy.

Par lo mtnlstère de M‘ Pbtit, notaire à Scniis.

BEDDITIOH DE COIPTE

Fn exécution d’un jugement du T r M cWil de Senlls. du vmgt

' et un avril mil huit cent (lualrc-viugt- onie, enregistré ;

Et à la re<iu6te de :Madame Julie-Natltalie Champion,

fommo do ménage,lis, veuve de M. jean-Bapliste-Emile

®"ron“ °J',A„issanl annomctconinia■ tutrice naturelle et le^ lc « de ; 1* Emilc-Gcorgcs Du- « ronssoy ; 2' Clolilde Durons- « soy, ses deux enfants mt- « neurs; » ..

Ayant M* Sainte-Beuve pour avoue.En présence ou lui dûment appelé

de: .H. Léon-Siudour Leciueux, cultiva­

teur, demeurant à Rully.« A unom elcom m esubrogc-

« tuteur des mineurs Durons- « soy sus-nommés ; »

Il sera procédé, le Dimanche qua- \ torze J u in 'm il hu it cent quatre-

vim l-onze. à une heure de relerée. en ia Mairie de Rully, par le muiis- tcre de M‘ Petit, notaire a Senlis, a l’adjudication aux enchères pnbhijucs et a l’extinction des feux, des im­meubles dont la désignation suit :

d é s i g n a t i o n

Arltcle prem ier.Une Maison, située à Rully (Oise),

rue du Vignet, au bout d’un passage commun, consistant en :

Un corps d’habitation compose au rei-de-chaussée d’une salle a manger et f une chambre à couclier avec che­minée en marbre ;

Cuisine et fournil à cote;Grenier sur le tout couvert en

tuiles ; .Grande cour et basse-cour entourée

de grillages; .Dans cette cour : hangar, cabanes

à lapins,'poulailler et lieux daisan-

*^jârdin, d’une contenance d’environ quatre ares cinquante-neuf ccn- tiares; . . . ■

Le tout tenant d im cûte nord a la sente du Vignet, M. Fréniont et les héritiers Vidé, d’autre côté M. Du- Tonssoy, d’un bout à la rue du Vi­gnet, d’autre bout à M. Alexis Fon­taine.

Article deuxième.Uuit ares trente-sept centiares de

terre, terroir de Ruljy, lieu dit te chemin de Bouleux, tenant d un coté nord les représentants Perrier, d au­tre côté Clovis Dumont, d’un bout M. Delessert, d’autre bout M. Georges Deiaunay. ,

Section E, numéros 580 et 772 du cadastre.

M ISÉS A P R IXIndépendamment des charges, clau­

ses et conditions du cahier des charges :

Pour l’article premier.Et pour l’article deu­

xième...............................

Total des mises à prix:

Fait et rédigé par l’avoué poursui­vant soussigné,

Senbs, le 13 Mai 1891.Signé : A. SAINTE-BEUVE.

Enregistré.S'adresser pour les renseignements:

1* A M* SAINTE-BEUVE, avoué à Senlis, poursuivant ia vente ;

2‘ A M* PETIT, notaire à Senlis, dépositaire du cahier des charges.

Pour insertion : Signé : SAINTE-BEUVE.

AUX bnciibrbs pudliqubs d’une

M A I S O NSisoà FONTAINE-LES-CORPS-NUDS,

BT DB

Le. crtaneiers au passif «e I D C U X P î è c e S d C T c r r C la faillite du sieur Lucien Boutrik- j Sises terroir de MONTLOGNON, GAIN, ancien marchand do charbons 1 canton do Naiiteuii-lc-Haudouiu ,.à Ciiamblv, sont invités à so trouver I arrondissomenl do Senlis.

“a ï S r a » a œdo Justice, à Scniis, le Jfard i i/eufJ u in 1891, d d ix heures d u | |g unifie de PonUdne-los^orps-

Nnds,Par lo rainlslèrc do M‘ Maosier,

iiotoiro à Baron, commis à cet oITet.

l’elTet d ’ontoudro lo compte détlnitif qui leur sera, rendu par M' Sainte- Beuve, syndic do l’union, et ia tlxaiioii du dividende leur revenant, eu exécu­tion de l’article 537 du Code do Com­merce. 5 ’a d rm e r p o u r les renseignements ;

Pour insertion : 1* A M* SAINTE-BEUVE, avoué àLe Grenier du Tribunal, Senlis, poursuivant la vente;

Léon Bo u c h e r . | 2’ A M’ MACNIER, notaire à Baron, dépositaire du cahier des ciiarges

Etude de H’ MAGliIER, notaire è Baron (Oise).

k AITtrner par A ^jilioationPpur 9 années,

BN UN ou PLUSIEURS LOTSEl par le miuistèro de M’ MaoxibR.

notaire,A FONTAINE-LES-CORNUS,

on la salie do la Hairlo,Le DIMANCHE S i MAI 1891,

à detix heures de relevée,

Trois Pièces de PréIntrelols Harois M m m ia iii,

sis terroirs do FONTAINE-LES-CORNUS et MONT­

LOGNON, contenance totale de

liec t. 3 1 ares 86 cent.

Entrée en joutssancc le 11 JVoreinbre 1899.

Pour tous renscignomeuîs, s’adres­ser à M’ MAGNIER.

A V E N D R E

IftleaD deSaint-SulpiceTouchant forât d'Ermenonville. Vaste babilalioD, grand p a r o » futaies, cours d'eau, bois. T r è s b e l l e o h a a s e * contenance 370 hectares. S’adresser è M‘ REY, notaire & Paris, 18, rue Le Pelotler.

tn I n o DRESSEUR DE GUIEMS idA llD i La Ghapelle-en-Serval.

A V E N D R E 3 Chiens d’anrât. Epagneuls,

Griffons et autres, Œufs de Faisans a 80 centimos.

A r t . 5 .

COMPAGNIE ANONYME DU

Gbemin de Fer de Hermes à Beaamonl

Etude de M* Emile DEMELIN,licencié en droit, avoué à Senlis,

rue de Viliovert, n" 7,Suc’ do M“ Del o o v e cl T h e u r y .

• W M E 3 i ? « r r « : ’ m es Snr saisie immobilière,

d ’une

M A I S O HSise à BALAGNY-SUR-THERAIN,

canton de Nouilly-en-Thelie. L’adjudication aura lieu

M ardi 3 6 M al 1 8 6 1heure de midi.

Les Actionnaires do la Société ano­nyme du clicmiu de fer de normes :Beaumoiit sont convoqués en Assoni- Wee généraleordinaire, le Dimanche trente et u n Mai m il l\Hit cent qua- frc-rin.gt-onse, d dix hciij'es du ma­tin , à ia Mairie de Noailles ('OiseJ.

EXTRAIT DES STATUTS« L’Assemblée générale se compose

« de tous les propriétaires ou porteurs« d’au moins cinq actions. , ............... .........

o Les propriétaires d’actions au [En l’audience des criées du Tnlmnal « porteur doivent eu faire ic dépôt au civil de première instance, séant a« siège de la Société cinq jours avant Senlis, au Palais-de-Justice, rue deK la réunion. Il leur est donné un r é -1 la République.

« propriétaires d’actions nominatives \1 A M DEMELIN, avoue a beiuis, « y sont admis sur la p ré s e n ta tio n poursuivant ja Aente, e de leurs titres. » j 2* A M" BERA, huissier a Neuiily

™ orcm. ,fu civj|en-Thdie (Oise)! jusiiu’au -L u n d i de première instance de Seuhs ou Ditiqt-cinq.uui mil hu it cent quatre- [ le cahier des charges est dépose. ri«gt-on;e, d six heures du soir.

Etude de M* MAONIER, notaire à Baron (Oise).

C S Ï Ü 1 Ï Ü I 2 L I S .Pour se retirer des affaires,

Auberge, EpicerieM ercer ie e t T ab ac,

Dans le canton do Nanteuil.On se contenterade I.SOOf. comptant.

S’adresser audit M’ MAGNIER.

Le Président du Conseil d'Administralion,

F er d in a n d SERRIN.

Ar t . 6 .

R etrait de Cautionnem ent. |

A . V X S

M. FOURNIER, ancien huissier près 1 le Tribunal civil de Senlis, poursuit I le retrait de son cautionnement.

Commtme et terroir de NANTEUn<- LE-IIAUDOUIN,

A vendre par AdjudicationLe Dimanche 31 Mai, d 1 heures.

En l’Etude et par le ministère dudit M* L t o ic q u b .

Etude de M* DRIABD, notaire à Senlls Successeur de M‘ Bbnoist.

M A I S O NSise à SENLIS, rue Saint-Pierre,

n‘ 5,A Vendrepar Adjudication A S e n l i s , en l’Etude et parle ministère

do M' DniARD, notaire,T e M ardi 3 6 M ai 1 8 9 1 ,

d deux heures de relecée.

800 fr.

1M” O sca rS A V A R Y ,avoué à Senlis, place Saint- Frambourg, n ' 3;

DESABIE, notaire à Creil, successeur de M* D u g u e t .

a d . i d d i c a t i o vEn l’Etude cl par le ministère

de M’ De s a b ie , notaire à Creil,

l’AmidonBepiê de ToüteïoieExploitée à TOUTEVOIE,

commune do Gouvieüx (Oise), dans une usine appartenant

à Madame veuve E’TIENNE. L'cajudicatioD aura lieu le Lundi

1 8 M ai 1 8 9 1 , d trois heures de relecée.

S’adresser pour les renseignements : A M’ S.WARY. avoué à Senlis, syndic de la faillito de M. K reuer;

2’ A M' DESABIE, notaire è Creil ; 3’ Et sur les lieux, à M. K r ê m e r .

Etude de M’ Emile DEMELDt,licencié en droit, avoué à Senüs,

I rue de Viliovert, n* 71 Successeur de M” D b lg o v b et T iiem ry .

t p o aSUR SAISIE IMUOBILIÈRE

DE

ll21*iècesdeTerres&l’réssituées sur les terroirs de

CRÉPY-EN-VALOIS, RUSSY, GILOCOURT et MORIENVAL.

L’adjudication aura lieu lo M ardi 9 ju in 1 8 9 1 ,

heure de m idi, .En l’audience des criées du Tribiiiial

civil de première instance de Senlis. au Palais de Justice de ladite ville, rue do la République.

S’adresser pour les renseignements : r A M’ DEMELIN, avoué à Senlis,

poursuivant la vente,;2* A M’POULAIN, huissier à Crépy-

cu-Valois ;3’ Et au Greffe du Tribunal civil

de première instance de Séniis, où le cahier des charges est déposé.

5 K ï t ï * C aAu Tribunal de Ponloisc,

Le Lundi 1" Ju in 1891, d «lidt,

D U E a Î a i s o uSise à PA R IS,

rue des Ciseaux, n*10, ctrue du Four, ,n* 30,

Retenu brut environ 4,400 fr. M ise à prix : <5.0,060 fr.

2-

Uae Haison de RapportAVEC JÀ ltD IN

Sise a S A I N T - C D O U D , Place do i’Eglise, u* 8,

Bcccnu brut, susceptible d ’augmen­tation, 2,600 fr ..

M ise â p rix : 3 0 , 0 0 0 fr.3 ’.

Jolie P ro p p lé d’ig p k e n tSise à S a i n t r i j e u - T a v e r n y ,

rue des Avoiles, n ' 36, Contenance : 2,489 mètres,

libre de Location,M ise prix : 1 6 ,0 0 0 fr.S’adresser pour les renseignements :

A PONTOiSB, à M" CIIARTIER et SALOMÉ, avoués;

A Tavbrsy : à M' CORNEAU, nO' taire.

Elude de M* FÉTIZON, notaire à Senlis.

A D J U D I C A T I O Nde

2 Maisons & JardinsSis à VERNEUIL-SUR-OISE,

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5 Pièces de Terre t l BoisSis terroir do VERNEUIL,

Le Dimanehe 31 Mai, d deiw; heures. En la Mairie de Vemenil,

S'adresser pour les renseignements Audit M* FÙTizoN, notaire.

Adjudication VolontaireLe Dimanehe 7 Ju in , à 1 heure,1 la wflU* de 1a Mairie de MaroUee, Par le ministère de H’ HtzièRX,

1* d’une

GRANDE MAISONà MAROLLES, Grande Rue,

près le Presbytère,A v e c J a r d i n a u - d e v a n t ,

2* DE

Pièces de Terre et PréPLANTÉS

Aux terroirs de MAROLLES et LA FERTE-HILON.

Ces Biens appartiennent d .if. BOU- TRELLE.

adresser pour tous renseignements, è H* HÉZIËRE.

ETUDES DBM’ FÉTIZON, notaire è Senüs ;

• IIOCQUARD, notaire à Béthisy- Saint-Pierrc.

A D J U D I C ^ T I O I VLe Dimanche 24 Mai. d trois heures.

A la Mairie de Glaignea,Par le ministère de M" Fb t iz o n et

IIOGQUAUD, notaires, d ’u n e

Maison de CultureSise à GLAIGNES,

ET DE

18 Pièces de T erreSises terroirs de

GLAIGNES, SÉRY, ORROUY, ROCQUEMONT et BETIIISY-SAINT-

MARTIN,Appartenant a u x héritiers DESES-

SA R I, de Glaignes.

Elude de H* MÉZIÈRE, notaire & Bell.

Greffe de la JosUc^edePaix [DU CANTON DE 8BNL1B

VENTE MOBILIÈRE IAUX BNCnfeRES

A s A n w r - i . Y a > N A R Ddans la maison de M. Ducroco,

L undi d« la Pentecôte 18 Mai, A\midi,

et le lendemain i^ i ly a lieu.Par le ministère de M* Bunjot ,

grefller. -

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Toute demande de reoselgnemonts I sur les annonces et autres faits pu-

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en une Haison, sise près l'Eglise | poor qu’il y soit répondu.Le lu n d i 18 Mai, d deux heures, '

Par le ministère de M' H u g u bt , grcIQor de la Justice de Paix do Creil. j

Elude de M* BALÉZEAUI, notaire à Chantilly.

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Etude do M* CHEVALIER, notaire à Acy-en-Miiltien.

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Le L undi 18 Mai 1891, à une heure.

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V e n te V o lo n tn t r e

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EludodeM’POUL&IN. huissier-priseur à Crépy,

successeur de H* Ga l l e t .

CONTINUATIONDE LA

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et te lendemain à to «léme heure, 1 ^ n,o do l’Apport-au-Paln,81 u n leu . demande un apprenti.s’i l y a lieu.

Par lo ministère dudit H* P o u l a in ,En présence do M' B é g u in , huissier j

h Braisne.

Art. 2.Etude de M’ Auguite SAINTE-BEUVE,

licencié en droit, avoué à Senüs, rue de la République,

n’ 17,Suce’ de M ",V a n t ro t s et F r é m t ,

DIVORCED*un jugement par défaut du Tri­

bunal civil de Senüs, en date du qua­tre Juin mil huit cent quatre-ymgt- dix. enregistré, signifie, publié et passé en force de chose jiigee, rendu pardéftmt au profit de Madame Elise GnossEMT, uégocionto, épouse de M. Claude Touzoî, ladite dame de­meurant à Senüs, coutre ledit sieur Touzot , manoiivriiT ayant demeure en dernier lieu à Nogenl-|es-\ierges, actuellemenl sans domicile m rési­dence connus ;

Il appert •Ouc le Triliuiial a prononcé le di

vorce entre lesdils époux T o uzot- Gr o s s b u t ;

■ Senüs, le 9 Mai 1801.Pour extrait certifié par l’avoué

soussigné.Signé : A. SAINTE-BEUVE.

Et enregistré.

Elude de M' Georges LEVIEUX,licencié en droit, avoué h Seuils,

rue Saint-llilairc, n‘ 10.Suce' de M” A llu a r d et Ci ia l u in .

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En la Mairie de Vaumoise (Oise), Par le ministère do M* Mo r t r e u x ,

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S’adresser pour les renseignements 1* A M’ LEVIEUX, avoué à Senlls,

rue Saint-Ililaire, n* 10, poursuivant la vente;

2’ A M’ DEMELIN, avoué à Senlis, présent à la vente ;

3‘ El à M’ MORTREUX, notaire Crépy-en-Valois, dépositaire du ca­hier des charges.

Etudo do M' Georgea LEVIEUX,licencié en droit, avoué è Senlis,

ruo Snint-Iiiinire, n‘ 10,Suce’ de M " A llu a r d et C iia l m in .

’o ^ o aPar suite d'acceptation bénéficiaire,

EN LA MAIRIE DU MBSNIL-SAI.ST- DENIS

For le ministère de M* Ca r il l o n , notaire à'Chambly (Oise),

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ART. 3.Etude do M* Emile DÊMELTO,

licencié en droit, avoué à Senlis, rue do Viiteyort, n*7,

Suco’ de M” Deloqvb et niEMRV.

DIVORCE

D’uil jugement rendu par défaut oar le tifljuual civil do première iiis- Snco de Senüs, le vingt-neuf avril mil huit coulquaire-viugl-onzo, eure-

-* 'A Îf‘pront de M. Désiré-CoMIanl D s m i k I .ucicn n6E O C ianton vins i ??e“ ‘ doinicllie >udf| <!'»«.,?“ » mont commis d’administiRimu^l hô pliai dvil de Mustapha, près d Alger, résidant è Mustapha.

Etude de M’ Paul DELAPORTE,licencié en d ro it, avoué à Scniis,

rue de la République, n ' 22.

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S ’adresser pour les renseignetnents V A M 'P a u l DELAPORTE, avoué

à Senlis, poursuivant la vente;2' A M* SAVARY, avoué 5 Senlis,

co-ücitant;3* Et à M* COLLAS, notaire à Meüo,

dépositaire du cahier des charges.

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